Les contes de la mer (45 min) Bon voyage Dimitri ( 44 min)

Transcription

Les contes de la mer (45 min) Bon voyage Dimitri ( 44 min)
Deux programmes :
Les contes de la mer (45 min)
Bon voyage Dimitri ( 44 min)
INTRODUCTION
Il s'agit de deux programmes de courts-métrages d'animation. Chaque programme fera l'objet
d'une séance de cinéma avec vos élèves.
Ces courts-métrages ont été réalisés au cours des années 2011-2014, et sont d'origines variées :
France, Allemagne, Russie, Estonie, Chili. Ils présentent différentes techniques d'animation
(dessin, peinture, papier découpé, animation 2D, marionnettes en volume, sable) que nous allons
détailler. Chacun des deux programmes est conçu autour d'une thématique principale : la mer pour
"Les contes de la mer", et l'Afrique pour "Bon voyage Dimitri". Nous verrons que plusieurs
autres thématiques communes aux films au sein de chaque programme sont présentes
également : le rêve, le voyage, le vivre-ensemble, en sont les principales.
Avec ou sans parole, ces films sont tous narratifs, mais il n'en reste pas moins qu'ils font beaucoup
appel à l'imagination, par leurs dimension fantaisiste voire onirique, leur humour, leur univers
graphique et les techniques employées.
Ainsi, chaque film présente une histoire singulière, et si les courts-métrages se succèdent, chacun
se distingue par son "style" propre, l'histoire qu'il raconte, par le générique de début et de fin.
Avant la séance :
Préciser ce qu'est un court-métrage : un film court, mais qui est une histoire entière. (Ce n'est pas
un épisode d'une série, ni un extrait d'un film plus long).
Pendant la séance, nous verrons donc plusieurs films, donc plusieurs histoires (séparée par les
génériques de début et fin, qui citent les personnes qui ont réalisé les films)
Certains de ces films n'ont pas de parole (seul "Le voyage de Dimitri" a des paroles), mais tous ont
du son, des bruits, de la musique, qui s'associent aux images pour former une histoire. L'ensemble
de ses bruits, musique et paroles s'appelle la bande-son.
Ce sont des films d'animation : on fait bouger des dessins ou des objets, par la technique du
cinéma d'animation.
Film 2 - LES CONTES DE LA MER 45 min – 2015 – Allemagne / Chili / Estonie – Animation –
Couleur – sans parole
Enco, une traversée à vapeur - Enco, traversias a vapor - Ignacio Ruiz et Gabriela Salguero Chili - 17 min
Sur une plage déserte, un petit garçon s’embarque à bord d’une mystérieuse épave. Commence
alors son voyage où s’entremêlent rêve et réalité.
Le Bonhomme de sable Sand Guy - Pärtel Tall - Estonie - 15min
Qu’arrive-t-il lorsque nous quittons la plage le soir ? De drôles de créatures de sable prennent
alors vie.
Le Petit Bateau en papier rouge - Aleksandra Zareba - Allemagne - 13 min
Un petit bateau en papier rêve d’explorer le monde. Il part donc à l’aventure sur toutes les mers de
la Terre.
DES THÈMES À EXPLORER :
La mer : un décors, des histoires
On retrouve dans ces trois films tous les éléments appartenants à l'univers marin :
Des éléments : l'eau, le sable, les rochers, le ciel, les nuages, le vent
Des animaux : les poissons, les coquillages, les crustacés, les oiseaux
Des plantes : les algues
Des objets : les bateaux, les outils et accessoires du marin (compas, longue vue, casquette,
gouvernail, etc)
Tous ces éléments ont jouent différents rôles dans les films. Ils font d'abord partie du décors : la
richesse des détails nous permet d'adhérer à l'univers et de nous y immerger. Tout le monde ne
remarquera pas les mêmes choses dans les films (faites le test avec les élèves !). Vous
remarquerez que dans un film d'animation, tout n'est pas en mouvement. Il y a des décors fixes
(souvent en arrière-plan), et des éléments de décors mobiles. Même les personnages en
mouvement n'ont pas tout leur être qui bouge (ce peut être seulement les yeux, par exemple, qui
suffisent à donner vie à un personnage).
C'est autour de la mer que les histoires de ce programme gravitent : c'est le rêve du petit garçon
dans Enco ; le lieu d'un "bal" quotidien orchestré sur la plage par les enfants jouants dans le sable,
et où vit un personnage fantastique, le bonhomme de sable ; le point de départ du petit bateau en
papier rouge.
Le voyage, l'imagination, le rêve : différents registres cinématographique
Ces trois films parlent du voyage, particulièrement Enco et Le petit bateau de papier rouge, où le
bateau est lié à l'aventure, à la découverte, mais aussi au rêve et à l'imagination.
Enco est un récit initiatique, l'histoire d'un petit garçon rêveur qui fait l'expérience d'un voyage
solitaire, et brave des intempéries et fait des rencontres. Ce voyage, on le comprends par le fait
que le petit garçon s'endort, n'est qu'un rêve, dans lequels se retrouvent des éléments de la réalité
(l'épave échouée sur la plage, la casquette de marin dans la voiture, ...). La dimension onirique
du récit est rendue sensible par les fantaisies narratives : changement soudain de décors, le
bateau qui navigue dans la forêt, ainsi que par les changements d'univers graphique : passage
de la marionnette en volume au cartons découpé en 2D et les ruptures de ton dans la bandeson : en fonction du "genre" la musique se fait tantôt dramatique (registre de l'épopée, l'aventure,
favorable à une tension dramatique : lors de la tempête) tantôt illustrative (la clarinette qui
accompagne le rythme des vagues, de l'oiseau qui s'envole).
Dans un film d'animation tout est possible, puisque tout est fabriqué (à la différence d'un film en
prise de vue réelle où l'on utilise le réel comme matériaux). Par conséquent, le spectateur est
habitué à adhérer à l'histoire même s'il s'agit d'un univers fantastique ou merveilleux. Dans Enco, il
y a plusieurs niveaux de réalité (le rêve du petit garçon, et sa vie éveillée avec ses parents). La
distinction entre les deux réalités ne sera pas forcément aisée à faire pour les élèves, qui pourront
imaginer qu'il s'agit d'une seule et même réalité, faisant partie du genre du merveilleux. Il s'agit de
la même structure narrative que Le magicien d'Oz, où l'on peut penser soit que Dorothy a fait un
rêve (les personnages qu'elle croise dans le pays d'Oz ressemblent d'ailleurs étrangement aux
personnes avec qui elle vit en réalité), soit croire à tout ce qui s'est passé.
La transformation, la construction
Ces films mettent en scène la transformation de diverses manières.
Dans Enco, on a presque affaire à un cadrave-exquis, où le décors change au gré de la fanaisie
onirique du petit garçon, mais aussi par corrélation avec des objets qu'il a vu lors de son éveil.
Exemples : l'épave se transforme en bateau, la casquette de marin devient celle du capitaine.
Dans le Bonhomme de sable, on a affaire à l'évolution incessante des traces sur la plage. La plage
ne cesse de se transformer par l'action des enfants qui y jouent et font des chateaux, des traces
de pas, de main, de vélo, ainsi que par l'intervention nocturne des animaux.
Ces transformations rappellent le principe même du cinéma d'animation : le mouvement naît du
changement de position des objets.
L'écologie
Qu'est-ce qu'un déchet ? Pourquoi ne doit-on pas jeter les choses par terre ?
Matière naturelle # objets fabriqués
Dans les films, qu'est-ce qui n'est pas à sa place ?
DES TECHNIQUES À DÉCOUVRIR :
Les matériaux utilisés dans ces films sont :
la peinture, le dessin, les marionettes, le carton découpé, les matériaux recyclés, la pâte à
modeler, le sable.
Mais comment peut-on faire bouger ces objets inanimés ?
Les films Enco et Le bonhomme de sable sont réalisés en partie au moyen de la technique de
"l'image par image" (ou stop motion). Il s'agit de réaliser les décors et personnage manuellement,
comme un petit théâtre en volume, puis de les faire bouger en prenant des photo successivement
à chaque étape de la décomposition du mouvement. C'est en faisant défiler les photos que nait
l'illusion du mouvement. Cette illusion du mouvement peut être facilement expliquée aux élèves à
l'aide de jeux d'optiques, tels que le thaumatrope (cercle de carton que l'on fait pivoter rapidement
de manière à voir simultanément, par le principe de la persistance rétinienne, les deux images
dessinées sur chaque face du cercle), et le folioscope ou flipbook (livret dont on feuillette les pages
rapidement avec le pouce pour faire apparaître un dessin animé).
Thaumatrope
Folioscope ou Flipbook
ACTIVITÉS MANUELLES, ARTISTIQUES ET LUDIQUES :
- construction d'un décors de mer avec du papier, plastique, peinture, pâte à modeler, etc.
Pourquoi ne pas s'essayer à réaliser un petit film d'animation ? Il suffit d'un appareil photo et d'un
trepied pour le maintenir statique, et de beaucoup de patience. Chaque élève (en instituant un tour
de rôle par groupe), déplace les personnages au sein du décors, par déplacement progressif, et
une photo est prise à chaque changement de position. Ensuite, il suffit d'importer les photos dans
un logiciel de montage (par exemple le logiciel gratuit Movie Maker sur PC), pour voir les
personnages s'animer !
- atelier bruitages : reproduire des sons avec des objets
L'orage : secouer une radiographie.
La pluie : avec un groupe d'élève, certains claquent de doigts tandis que d'autre claque de la
langue. Ou bien fabriquer un baton de pluie avec un tube, des clous et du riz.
Un oiseau qui s'envole : secouer des gants en plastique (type Mapa)
- expériences de physique : qu'est-ce qui flotte ? Qu'est-ce qui coule ?
Faites des expériences sur l'eau avec différents objets et matériaux : une bouteille, un bouchon,
une coque de noix, un caillou, une éponge, etc.
RÉFÉRENCES :
Les références picturales ou graphiques à l'univers marin présenté dans ce programme sont
nombreuses. En voici quelques exemples :
Ponyo sur la falaise (film d'animation de Hayao Miyazaki, 2008, générique de début)
La Vague (Hokusai, 1830)
Plage à Le pouldu (Paul Gauguin, 1889)
Film 3 - BON VOYAGE, DIMITRI ! 44 min – 2014 – France / Russie – Animation – Couleur – VF
Attention, le programme que vous allez voir est la version courte, qui comporte les trois films
suivants :
Le Vélo de l’éléphant - Olesya Shchukina, 9 min, sans paroles
Flocon de neige - Natalia Chernysheva, 6 min, sans paroles
Dimitri à Ubuyu - Agnès Lecreux et Fabien Drouet, 26 min
Ressources :
folimage.fr --> kit péagogique (DVD + livret), fiches-jeux, affiches, exposition
http://education.francetv.fr/ --> web série éducative Dis-moi Dimitri ! (diffusée sur la chaîne
Zouzous)
Jeu Anim'odulos
DES THÈMES À EXPLORER :
Le continent africain
Ces trois courts-métrages ont pour point commun les animaux d'Afrique, et pour deux d'entre eux,
de se situer explicitement en Afrique (pour Flocon de neige et Dimitri à Ubuyu).
 La faune et la flore
Nous pouvons repérer un grand nombre d'animaux d'Afrique, et notamment de la savane :
Par familles d'animaux :
Les oiseaux : autruche, oiseaux mirgrateurs...
Les mamifères : zébre, girafe, éléphant, singe...
Les poissons
Dans Dimitri comme dans Flocon de neige on remarque le caractère désertique de la savane : les
personnages évoluent dans un décors minimaliste, avec la plupart du temps une absence d'arrière
plan, car il n'y a pas d'arbre (ou presque). Comment comprend-on que l'on est dans la savane ?
Dans Flocon de neige, nous reconnaissons l'habitat de l'enfant : une case africaine. Dans Dimitri, il
y a un arbre : le baobab, qui se reconnait par sa forme de citerne. A part ces deux éléments de
décors, ce sont les animaux qui nous donnent une indication géographique : il vivent sur le
continent africain.
 Le climat, la migration
La neige dans Flocon de neige surprend tous les animaux : ils ne sont pas habitués. On peut
imaginer qu'il n'en ont jamais vu en vrai, tout comme le petit enfant du film !
Dans Dimitri, le climat est au coeur de l'histoire, car il est question de la migration des oiseaux, de
l'attente de la pluie (accueillie avec joie, et dont il est dit qu'elle ne tombe que tous les six mois).
On comprends que la pluie est liée à l'alimentation (cf. la rareté des précieuses cacahuètes, qui ne
poussent pas à Ubuyu)
Les éléments climatiques sont très présents dans les deux derniers films : le vent, la pluie, la
neige, le soleil, le chaud/le froid.
 La musique
La musique est aussi un indicateur géographique des deux derniers films : il s'agit de musique
d'inspiration africaine, avec des percussions de type balafon, kora et tambours, et des rythmes et
sonorités typiques de la tradition musicale d'Afrique.
La vie en société
Dans les trois courts-métrages il est question du vivre ensemble.
Dans Le vélo de l'éléphant, nous sommes dans une société citadine, où les gens exercent un
métier à l'extérieur et habitent individuellement dans des immeubles. On remarque qu'une grande
diversité se côtoie, puisqu'il y a même un éléphant, qui est éboueur, achète des bananes au
fruitier, et vit dans un coquet appartement.
On peut identifier plusieurs métiers : l'éboueur, le marchand de banane, le marchand de cycles...
Chacun a un rôle utile à la société, car chacun a besoin des autres pour vivre. Ce système
vertueux est très bien expliqué : ainsi quand l'éléphant s'arrête de travailler,c'est la catastrophe
pour tous les habitants qui sont envahis par les ordures !
L'évocation du traitement des déchets permet de sensibiliser les élèves à l'écologie : les détritus
ne disparaissent pas comme ça, il faut s'en occuper, c'est pourquoi il est utile de réduire la
production de déchets, et surtout de faire attention où nous les jetons. De même, un objet dont on
n'a pas l'usage peut être recyclé ou donner à quelqu'un d'autre (comme le vélo, que l'éléphant
donne au lieu de jeter).
Vivre ensemble, c'est aussi partager, être solidaire, faire attention aux uns et aux autres. Même s'il
est très gros, l'éléphant a remarqué la petite fille qui dessine par terre et rêve d'un vélo. Comme il
ne peut utiliser le vélo, il décide de le lui donner.
A la fin, on voit même l'éléphant et la petite fille jouer ensemble. Les deux personnages qui étaient
solitaires, se sont fait un ami !
La découverte de l'étrangeté : les émotions et leur expressions
La neige en Afrique, les animaux de la savane découvrant Dimitri : les histoires de ces films
racontent des rencontres surprenantes, et mettent en scène la découverte de l'étranger, ou de
l'étrangeté.
Comment réagir face à l'inconnu ?
Divers sentiments et émotions sont présents dans ces histoires : la peur, la timidité, la joie, la
surprise...
Comment ses sentiments/émotions s'expriment-ils : la surprise et la joie s'expriment en dansant
(Flocon de neige, Dimitri) ou en parlant ("la pluie ! La pluie !" dans Dimitri), la peur en se cachant
(Dimitri), la tristesse en arrêtant de travailler (Le vélo de l'éléphant)...
Le rêve
Le rêve de l'éléphant (Le vélo) ou le rêve de neige du petit garçon (Flocon de neige) nous
confronte, comme dans le programme Les contes de la mer, au thème du rêve au cinéma.
Dans le vélo, un passage onirique nous fait comprendre le désir de l'éléphant : alors qu'il regarde
l'affiche publicitaire du vélo, on le voit à la séquence suivante pédaler la trompe au vent sur des
montagnes vertes, dans un paysage bien différent du décors urbain dans lequel il vit. Ce
changement de décors, et la musique qui l'accompagne, fait comprendre au spectateur qu'on a
changé de niveau de réalité : on est dans la tête de l'éléphant.
Dans Flocon de neige, le personnage de l'enfant regarde le flocon qu'il a trouvé dans l'enveloppe.
C'est par ce regard, à travers le flocon, que l'on entre dans sa tête, et donc dans son imagination.
On le voit ensuite dormir, et l'on comprend ainsi que l'on a basculé dans le rêve.
Ces deux histoires permettent aussi d'aborder philosophiquement la notion de "rêve" : le rêve est
lié au désir (le désir de vélo, le désir de neige). Le désir naît de ce que l'on n'a pas mais dont on
connait l'existence (qui entraine l'envie, ou la tentation). Le rêve est ce qui n'existe pas dans la
réalité, mais nous le fabriquons aussi à partir de notre réalité.
DES TECHNIQUES À DÉCOUVRIR :
Les matériaux utilisés dans ces films sont :
La peinture, le papier et carton découpé, dessiné et/ou articulé (marionnette).
Comment donner l'impression de mouvement ?
Parfois il suffit de bouger seulement un élément : par exemple, il suffit que la trompe de l'éléphant,
articulée comme un pantin, bouge, pour donner une impression de vitesse (ex : séquence onirique
de l'éléphant sur le vélo). De même, dans Flocon de neige, il n'y a parfois que les flocons de neige
qui bougent en tombant dans le plan, et cela le rend néanmoins vivant et animé.
Il est facile de faire cette expérience en réalisant un pantin, et en ne bougeant qu'une patie de ce
pantin. Même en ne bougeant que les yeux, il prendra vie devant nous !
Concernant l'impression de vitesse, des expérience d'illusion d'optique sont réalisables en faisant
"trembler" un dessin, ou bien encore en l'éclairant avec une lumière stroboscopique.
Le noir et le blanc, les ombres chinoises, le visible et le caché
Ces trois courts-métrages jouent également avec les oppositions noir/blanc, ombre/lumière,
visible/caché, près/loin.
Ainsi dans Flocon de neige on pourra constater que les flocons de neige ne se voient pas quand
ils tombent sur la neige, mais ne sont visibles que sur un fond coloré (le noir et rouge du
personnage). La neige fait disparaitre les animaux de la savane, qui réapparaissent "en creux",
c'est-à-dire non par leur contours (qui restent blancs) mais par ce leurs yeux, leurs oreilles, leur
rayures pour les zèbres, qui sont les éléments caractéristiques de chacun.
Les yeux qui s'ouvrent sur un fond blanc suffisent à faire comprendre que la neige est partout. On
a affaire à une disparition, alors qu'en réalité, il y a un élément qui s'est ajouté : la neige.
Les personnages sont visibles par simple suggestion (les yeux, les oreilles, les rayures). De
même que dans la technique de l'ombre chinoise, où la silhouette seule, noir sur fond lumineux,
suffit à faire reconnaitre un personnage.
L'opposition près/loin est présente dans Le vélo de l'éléphant, et participe à des illusions
d'optique : le vélo parait petit car il est loin.
ACTIVITÉS MANUELLES, ARTISTIQUES ET LUDIQUES :
- fabrication d'un flocon selon la technique du découpage type ribambelle.
- fabrication d'un pantin articulé en carton (ex : éléphant avec sa trompe articulée). Pourquoi ne
pas s'essayer à réaliser un petit film d'animation ? Il suffit d'un appareil photo et d'un trepied pour
le maintenir statique, et de beaucoup de patience. Chaque élève (en instituant un tour de rôle par
groupe), bouge progressivement les articulations du (des) pantin(s) et une photo est prise à
chaque changement de position. Ensuite, il suffit d'importer les photos dans un logiciel de montage
(par exemple le logiciel gratuit Movie Maker sur PC), pour voir le (les) pantin(s) s'animer !
- fabrication d'instruments de musique africains avec des matériaux recyclés
- atelier bruitages : reproduire des sons avec des objets
L'orage : secouer une radiographie.
La pluie : avec un groupe d'élève, certains claquent de doigts tandis que d'autre claque de la
langue. Ou bien fabriquer un baton de pluie avec un tube, des clous et du riz.
Un oiseau qui s'envole : secouer des gants en plastique (type Mapa)
- ombres chinoises (avec un projecteur, sur un mur blanc)
- jeux d'illusions d'optiques sur le grand/le petit, le loin/le près : en plaçant des objets identique à
distance les uns des autres et en les observant sur une même ligne de fuite, on constate qu'ils
n'ont plus la même taille. On peut mesurer avec un "fil a plomb", une baguette étalon comme celle
dont se servent les peintres.
RÉFÉRENCES :
Deweneti (court-métrage de Dyana Gaye, 2006)
Kirikou et la sorcière (film d'animation de Michel Ocelot, 1998)
Kirikou et les bêtes sauvages (film d'animation de Michel Ocelot, 2005)