Dossier projet Points-Coeur Ukraine - Points

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Dossier projet Points-Coeur Ukraine - Points
Foyer d’étudiants en
Ukraine
Fondé en septembre 2006, le Point Cœur de Lviv est
principalement tourné vers les étudiants. Il a une
mission de soutien, d’éducation et aussi de « pont »
entre différents mondes : le monde des étudiants et
celui des plus pauvres et des plus démunis comme les
orphelins, les personnes âgées ou seules
Foyer d’étudiants
d’étudiants en Ukraine
Points--Cœur en ex
ex--URSS et dans les pays de l’Est
1-Points
En répondant à l’invitation qui
lui a été faite de s’installer en
Ukraine, l’association ouvre ainsi
pour la 4ème fois une maison dans
un pays de l’Est ou de l’ex-URSS.
Les autres fondations ont été
faites durant les années 90 en
Roumanie – à Bucarest puis à
Deva – ainsi qu’au Kazakhstan –
à Almaty.
Dans la plupart des pays de l’ex-URSS, les années 1990 ont été des années de transition
difficiles pour une grande majorité de la population. Si certains ont réussi à faire fortune,
beaucoup ont dû apprendre à survivre au jour le jour. L’incertitude quant à l’avenir ainsi que
la précarité des conditions de vie ont contribué à l’accroissement des taux d’alcoolisme et de
suicide. Ces deux maux ont été responsables de la plupart des décès des personnes
régulièrement visitées par les bénévoles au Kazakhstan.
Depuis quelques années cependant, la situation semble évoluer. L’économie de ces pays
connaît une forte croissance, les biens de consommation courante - appareils ménagers,
ordinateurs, téléphones portables, voitures - sont de plus en plus accessibles à tous, le travail
est plus stable et mieux rémunéré, même si les différences de salaires avec les pays d’Europe
de l’Ouest en incitent beaucoup à l’émigration. L’Ukraine a ainsi perdu plusieurs millions de
personnes, souvent des jeunes, qui se sont exilés en Europe pour y trouver du travail.
Dans ce contexte de changement rapide, les écarts se creusent et les « laissés-pour-compte »
sont de plus en plus nombreux. Ce sont surtout ceux qui n’ont pas la chance d’être en bonne
santé physique ou morale, les personnes handicapées, les orphelins ou les personnes âgées
parfois contraintes à mendier ou à fouiller dans les poubelles pour compléter une pension de
retraite assez faible.
L’arrivée de la société de consommation comporte ainsi certains risques pour les plus
démunis mais aussi pour la culture et les traditions locales. La pratique religieuse connaît
également une baisse depuis quelques années, après l’élan remarquable de l’Eglise qui a
marqué les premières années d’indépendance.
2-L’Ukraine et L’viv : description du pays et de la ville
a- L’Ukraine
Territoire géopolitique naturel où se rencontrent l’Orient et l’Occident, l’Ukraine est la plus
européenne des Républiques issues de l’URSS. Elle compte 48 millions d’habitants pour une
superficie de 603 700 km², soit un territoire équivalent à celui de la France.
Elle n’a connu que quelques rares périodes d’indépendance durant toute son histoire, la
Pologne puis les tsars de Russie et l’URSS en ayant longtemps annexé son territoire.
L’expression de la culture ukrainienne et parfois même la langue ont été interdites à
certaines périodes. Il a fallu attendre la chute de l’union soviétique pour que l’Ukraine puisse
enfin vivre ses plus longues années d’indépendance.
Le XXème siècle a néanmoins été le plus tragique avec :
- La famine consécutive à la 1ère guerre mondiale et celle volontairement provoquée par
Staline en 1933 (qui a causé entre 4 et 8 millions de morts dans l’Est du pays).
- Les purges, les persécutions et les déportations qui ont particulièrement visé tous ceux qui
voulaient une Ukraine indépendante ainsi que le clergé et les fidèles de l’église gréco
catholique à la fin de la seconde guerre mondiale.
- Le drame de Tchernobyl en 1986
- Les difficultés sociales, économiques et politiques qui ont suivi la période soviétique.
L’ensemble de la population vit aujourd’hui dans des conditions encore très modestes,
principalement dans les campagnes où la situation est parfois très précaire. Le taux de
mortalité ne cesse d’augmenter alors que celui de natalité diminue. Le pouvoir d’achat reste
faible (le salaire moyen est de 150 USD/mois), cependant de nombreux signes montrent que
la situation évolue de façon positive : la consommation a augmenté de 13% en 2004 et
l’inflation des années 1990 a été maîtrisée. L’Ukraine possède également un très grand
potentiel agroalimentaire actuellement sous exploité.
b) L’viv
L’viv est une ville d’Ukraine Occidentale (Galicie) construite au XIIIème siècle. Longtemps
sous domination polonaise, L’viv a ensuite été l’une des villes les plus renommées de
l’empire austro-hongrois. Les nazis en 1941 puis les russes en 1944 se sont emparés de la
ville.
Aujourd’hui, avec ses 800 000 habitants, L’viv est un important centre d’éducation et de
recherche. Elle accueille 3 grandes universités et de nombreux instituts d’enseignement
supérieur qui attirent plus de 100'000 étudiants de tout l’Ouest ukrainien.
Elle est aussi un des grands centres de l’Eglise gréco catholique ukrainienne qui compte ses
plus nombreux fidèles à L’viv et dans ses alentours.
3-La Pédagogie du projet :
Une Pédagogie basée sur
sur l’amitié
a-Une initiative qui répond à des besoins fondamentaux
Les évènements parfois très tragiques qui ont eu lieu sur les campus universitaires
américains révèlent la terrible solitude de certains jeunes étudiants dans leur milieu. Il est
nécessaire qu’ils soient soutenus à une période décisive de leur vie, qu’ils puissent se former
et continuer de se développer personnellement grâce à l’appui et au soutien d’amis et de
personnes de référence, qu’ils aient des lieux où ils seront écoutés et accompagnés dans leurs
questionnements sur leur avenir, le sens de leur vie et de toutes choses.
Les étudiants ne souffrent pas seulement de la solitude et de l’absence de relations vraies,
mais aussi d’un manque d’unité dans leur vie tiraillée entre leurs études et la réalité.
Dans les villes où l’association est déjà présente auprès des étudiants (Sao Paolo, Paris,
Genève), les volontaires ont fait le constat que les jeunes qu’ils rencontrent aspirent à faire le
lien entre leurs études et les expériences qu’ils font par ailleurs. Ils vivent une sorte de
division intérieure entre le monde du savoir (qui peut parfois être pour eux assez abstrait) et
la réalité de leur vie sans arriver à concilier les deux. Beaucoup souhaitent donc pouvoir faire
une expérience d’humanité au cœur de leurs études. Des visites à des personnes plus
pauvres leur permettent bien souvent de faire ce lien entre les connaissances qu’ils
acquièrent dans leurs études et la vie de tous les jours. En effet, la réflexion qui s’engage suite
à de telles visites les conduit à une plus profonde compréhension de l’homme et de ses
besoins réels.
Invités par un professeur de l’Université Catholique d’Ukraine, des responsables de
l’Association Points-Cœur se sont rendus à L‘viv au cours du premier semestre 2006 et ont
constaté que la situation des étudiants y était particulièrement difficile. La majorité des
quelques 100'000 étudiants présents à L’viv vivent dans des cités universitaires où la
promiscuité et le bruit permanent créent des conditions peu propices aux études.
La plupart de ces jeunes proviennent de milieux défavorisés et n’ont à disposition qu’une
faible somme d’argent pour vivre. En payant 60 $ de loyer par an, ils disposent d’un lit dans
une chambre surpeuplée (4 à 6 par chambre). Leur lit leur sert souvent de lieu d’étude à
défaut de trouver une table disponible. Chaque mois ou chaque semaine, pour ceux dont les
parents n’habitent pas trop loin, ils retournent chez eux faire leurs provisions de pommes de
terre, sucre, farine et autres denrées de base qui leur permettront de se nourrir jusqu’au
prochain ravitaillement. Au total ils dépensent en moyenne entre 50 $ et 80 $ par mois en
transport, photocopies et nourriture. Les frais d’inscription, de 500 à 2000 $ par an suivant les
facultés, sont parfois un obstacle à la poursuite des études.
Les jeunes ukrainiens ont un grand désir d’ouverture, ils veulent voir de nouveaux visages,
des visages de personnes qui n’ont pas été éduquées par le gouvernement soviétique, des
visages qui peuvent leur apporter un autre regard sur ce qu’ils vivent, sur leur culture et leur
pays. Les bénévoles de l’association, par leur pédagogie et leur éducation à une vraie liberté,
par leur approche de la personne humaine et par leur expérience dans différents pays,
cherchent à transmettre aux jeunes qu’ils côtoient des valeurs auxquelles ils aspirent et qui
ont souvent fait défaut durant la période communiste : confiance en l’homme et désir de vérité.
b-La réponse apportée à ces besoins
Par l’insertion des volontaires et des consacrés dans le milieu étudiant en
suivant des cours dans l’une des différentes facultés de la ville ou en travaillant.
En offrant un lieu d’accueil, de soutien, d’amitié, de prière. Y seront
aménagées par la suite une salle d’études, une petite bibliothèque ainsi qu’une
chapelle.
En organisant un certain nombre d’activités telles que :
-
des conférences sur des thèmes variés avec des intervenants extérieurs,
des échanges hebdomadaires autour d’un texte permettant une relecture plus
chrétienne des événements personnels de la semaine,
des week-ends à la campagne ou des excursions le dimanche après-midi,
des activités culturelles en exploitant les multiples possibilités qu’offre la ville
dans ce domaine,
En donnant aux jeunes la possibilité de visiter des personnes seules, âgées
ou handicapées ainsi que des orphelinats ou des hôpitaux. Cette démarche les
aidera à une ouverture plus grande face aux diverses détresses qu’ils pourront un
jour rencontrer, contribuera à une prise de conscience plus claire des besoins
profonds de chaque homme d’être écouté et respecté et leur permettra également de
découvrir qu’ils ont leur part à donner, que d’autres ont besoin d’eux.
En aidant ceux qui en ont besoin à trouver des bourses d’études
En proposant à certains étudiants de loger avec les volontaires et de
participer à leur vie de communauté et de prière.
En formant ceux qui veulent vivre une expérience de volontariat dans une
autre maison de l’association,
4- Mise en œuvre du Projet
a- L’insertion
L’insertion dans le milieu étudiant
Dès leur arrivée en Ukraine, en septembre 2006, les permanents ont rencontré plusieurs
universitaires. Avec l’appui du doyen de la chaire d’histoire de l’université d’Etat Ivan
Franko, ils ont assisté, en auditeurs libres, à quelques cours et ont pu ainsi entrer en lien avec
quelques étudiants qu’ils continuent de rencontrer régulièrement. Des contacts avec le
Conservatoire ont également été pris, avec l’objectif de s’y insérer à la rentrée prochaine.
Au second semestre, les permanents ont poursuivi et élargi cette première expérience. Aude
Guillet a été admise à l’Académie des Beaux-Arts de Lviv (1000 étudiants) et Isabel Rodelet a
commencé à suivre des cours réguliers à l’Université Catholique d’Ukraine (500 étudiants).
b- L’insertion dans le milieu ecclésial
Les liens avec l’église locale sont pour les membres de l’association Points-Cœur
particulièrement importants. A Lviv – où la vie ecclésiale est riche et abondante – ils sont
déjà nombreux et se manifestent de bien des façons.
Les volontaires ont en effet rapidement rencontré Monseigneur Léon Malit, évêque auxiliaire
latin et Monseigneur Igor Vozniak, évêque gréco-catholique. Leur écoute, leur
compréhension, leur soutien et leur bénédiction sont un constant encouragement à vivre la
mission.
Par ailleurs, de nombreuses amitiés sont nées au gré des rencontres et des événements, en
particulier avec des personnalités de l’église gréco catholique comme Madame Lessia
Krapakievitch (fondatrice du Fonds saint Volodymyr) ou le Père Michel Dymyd (premier
recteur de l’Université Catholique d’Ukraine), etc.
L’insertion ecclésiale s’est ainsi manifestée grâce à la participation des bénévoles à différents
projets : accompagnement d’un camps organisé par des religieuses pour des enfants dont la
situation familiale est difficile, participation à un Colloque œcuménique organisé à Odessa
en août 2007, etc.
c-Le rôle de pont
Un autre aspect important de la vie des bénévoles est le rôle de pont. Dès leur arrivée à L’viv,
les permanents ont par conséquent cherché à connaître et à rencontrer un certain nombre
d’associations ou d’organismes à caractère social. Avec certains, un travail a déjà commencé :
Le Fonds saint Volodymyr : Ce Centre gréco catholique propose différents programmes
d’aide aux familles et aux personnes vivant dans des situations de grande précarité.
La Caritas gréco catholique : Leur domaine d’action est très vaste et les bénévoles de
l’association Points-Cœur ont eu l’occasion de collaborer à plusieurs reprises avec eux dans
les tournées de distributions de repas aux enfants des rues ou les visites de personnes
malades et âgées.
L’association française des « Joyeux Petits Souliers d’Ukraine » : Cette association
soutient depuis plus de dix ans une troupe d’enfants ukrainiens de danses traditionnelles qui
se produit deux fois par an en France.
Internat de « la petite cerise » pour orphelins et enfants de parents alcooliques (57
enfants de 4 à 16 ans) :
Cet internat est situé à une demi-heure de L’viv dans le village
de Jovtance. Les enfants proviennent pour la plupart de
familles détruites par l’alcool et qui ont perdu la garde
parentale de leurs enfants. Il est sponsorisé par un groupe de
français et par les recettes des spectacles de la troupe des
« Joyeux petits souliers d’Ukraine. Les volontaires vont visiter
les enfants et se sont proposés pour accompagner l’une des
petites filles de cet internat – Okcana – lors de son
hospitalisation à L’viv.
Aude et deux petites filles de l’internat
d- L’accueil des jeunes étudiants ukrainiens
Depuis la fin de l’année 2007 nous accueillons au sein de notre communauté deux jeunes
ukrainiens, étudiants aux beaux arts. Voici une lettre envoyée par une de nos volontaires :
Par Isabel Rodelet
Lviv 3 Janvier 2008
« Depuis quelques semaines, vit avec nous un jeune étudiant des Beaux-Arts : Igor. Il
est en Arts Sacrés et nous le connaissons depuis plusieurs mois (depuis que Aude est entrée
aux Beaux-Arts, elle aussi en Arts Sacrés). Il est en 2ème année et a vraiment un bon coup de
pinceau. Il n’a pas la chance d’avoir obtenu une bourse pour payer ses études et doit donc
travailler dur, en plus des heures de cours et des nombreux travaux à fournir pour
l’Académie, pour pouvoir rassembler l’argent qui lui est nécessaire. Il fait, notamment, des
icônes ou des tableaux sur commande. Ce qui est pour lui un souci constant ne l’empêche
pourtant pas d’être un garçon particulièrement joyeux. Il nous fait, bien sûr, plonger plus
profondément dans « le monde ukrainien » (langue, culture, habitudes etc.) mais par son
désir et sa soif de vérité, il nous oblige souvent à une plus grande simplicité et nous rappelle
toujours l’essentiel de notre vie. Igor a invité un autre Igor, qui étudie avec lui aux BeauxArts et que nous connaissons depuis quelques mois également. Cet autre Igor – que nous
appelons le petit Igor – vit habituellement dans un foyer d’étudiants, où l’ambiance n’est pas
fameuse et, à l’approche des examens il était très fatigué et assez inquiet. Igor – le grand – lui
a donc proposé de venir passer quelques jours avec nous, pour qu’ils puissent travailler
ensemble et vivre dans une ambiance plus paisible. Depuis qu’il est arrivé à la maison, le
petit Igor semble revivre. Il nous a dit que depuis qu’il vivait chez nous, tout était en train de
changer dans sa vie : son regard, ses relations, sa façon de vivre et de réfléchir. « Je suis
heureux et je vous remercie pour votre amitié ! », ont été ses mots de conclusion.
Depuis le mois de septembre, je vais beaucoup plus régulièrement à l’université. Le fait
de vivre tous les jours au cœur d’une classe et de participer à divers moments importants de
la vie des étudiants permet que l’amitié s’approfondisse. Ces jeunes ne cessent de me
surprendre par leur simplicité et leur spontanéité devant la vie, par leur sagesse aussi.
Beaucoup ont vingt et un ans (ou moins) mais font souvent preuve d’une maturité et d’une
profondeur qui effacent quelques-unes des années qui nous séparent. C’est le cas de
Marichka, par exemple. Elle a dix-neuf ans et est une des meilleures étudiantes de
l’université. Elle a pu, par le biais de l’université, aller un mois au Canada l’été dernier. Un
jour où nous parlions ensemble de son expérience là-bas et des nombreux Ukrainiens qui
quittent le pays pour aller travailler ailleurs et gagner ainsi quelques kopeks de plus, elle m’a
dit : « Le Canada est un très beau pays et il serait peut-être plus commode d’y vivre. Mais je
préfère l’Ukraine, je préfère continuer à vivre ici. Je préfère avoir une vie peut-être plus
simple, peut-être avec moins d’argent, mais qui ne perde pas sa qualité. Je ne veux pas partir
à l’étranger pour gagner beaucoup d’argent et perdre la qualité de vie que j’ai ici : la qualité
d’humanité, de relations dont je bénéficie. » C’est encore elle qui me disait : « L’YKY a fait de
moi ce que je suis aujourd’hui. Si je n’avais pas eu la possibilité de venir étudier dans cette
université, je ne sais pas comment j’aurais tourné. Sans doute je serais devenue une personne
aigrie et fermée, ne vivant que d’ambition. L’YKY m’a appris à me laisser aider et à aider, à
être attentive aux autres et à ce dont ils ont besoin. C’est quelque chose de merveilleux ».
Vivre tous les jours auprès d’eux, c’est aussi découvrir peu à peu leurs soucis, leurs
questions, leurs inquiétudes. Ils apprennent à vivre avec très peu d’argent, car ils n’en ont
guère. Certains travaillent. D’autres suivent en même temps deux cycles d’études. Beaucoup
connaissent des épreuves familiales. Ils ont une soif immense – ils ont toujours beaucoup de
questions –, un grand désir de vivre – et de vivre à 200 pour cent –, de se donner et d’aimer,
de connaître – et de tout connaître : qui est Dieu, qui est l’homme, l’art sous toutes ses
formes, le monde…
Par ailleurs, notre cercle d’amis ne cesse de s’élargir, dans des lieux et des milieux très
différents. Nous visitons ainsi régulièrement un internat à quelques kilomètres de Lviv où les
enfants nous connaissent maintenant bien, surtout grâce à la grande fidélité de Patrick l’an
dernier. Ce sont tous des fans du “UNO”, ce fameux jeu de cartes qui remporte le même
succès dans tous les Points-Cœur du monde. Les enfants sont environ quatre-vingts et ont
entre 2-3 ans et 16-17 ans. Souvent, ce sont des enfants qui ont leurs parents (les orphelins ne
sont pas très nombreux) mais dont la situation familiale est difficile (il y a notamment
beaucoup de problèmes d’alcool). Par le biais de cet orphelinat, nous avons fait la
connaissance d’une famille bien pauvre qui habite le village voisin et que nous allons visiter
également. Des 7 enfants, plusieurs sont en internat, mais pas forcément au même endroit et
certains des enfants ne se connaissaient pas entre eux jusqu’à l’été dernier.
J’aurais encore beaucoup à vous dire. Une chose ne cesse de m’émerveiller depuis que
je suis ici, c’est la qualité des amitiés qui nous ont déjà été données : nous avons des amis
incroyables ! L’authenticité des jeunes que nous rencontrons ne cesse également de me
bouleverser. Une fois de plus, je fais l’expérience de la beauté et de la grandeur du cœur
humain »
Comment nous soutenir ?
- En nous aidant à constituer une bibliothèque de livres d’art
- En participant à un chantier de restauration du nouvel appartement à Lviv l’été
prochain et en finançant ces travaux.
- - En parrainant un de nos volontaires en Ukraine
Coordonnées de l'association PointsPoints-Cœur Suisse
Siège de l'association
CP 2025
1950 Sion 2
Tel : +41 (0) 27 323 55 65
[email protected]
Personne responsable du projet sur Genève
Soeur Laetitia Benetti
Bureau de représentation
Rue de Lausanne 67
1202 Genève
Tel/fax : +41 (0) 22 346 39 72
[email protected]
Coordonnés bancaires
Banque : Raiffeisen Sion Région
Clearing : 80572-5
IBAN CH72 8057 2000 0025 9250 1
En faveur de: Association Points cœur
Suisse, CP 2025 Sion