264 decembre 2015

Transcription

264 decembre 2015
•• Décembre 2015 •• N°264
s
G E N N E V I L L I E R S
Les années
collège
M A G A Z I N E
P. 18
Territoire :
ce que l'on sait… P. 34
Résistance
Au lendemain des effroyables attentats du 13 novembre, Gennevilliers oppose la fraternité au terrorisme.
Des hommages, des bougies, des mots… pour dire "non". Lire en pages 4, 5 et 47.
hOMMAGE
p. 4/5/47
D'une même voix
Gennevilliers affirme
sa fraternité face
au terrorisme
collèges
La preuve
par trois
p. 18/21
Les collèges de la ville
sont aux petits soins
pour les élèves, tous
les élèves. Qu’ils aient
besoin de soutien ou
qu’ils s’engagent dans
une filière d’excellence,
ils bénéficient
de dispositifs adaptés
et efficaces.
Bienvenue à EdouardVaillant, Guy-Môquet
et Louis-Pasteur.
bUDGET
Le contexte
est tendu
p. 16
cADRE DE VIE
Entretien avec le maire
c POUR VOUS
L'espace public
Territoire
p. 34/35
Le 1er janvier prochain…
HISTOIRE
p. 42/43
Il y a 60 ans
Le premier bâtiment
des Agnettes
p. 32
Lieu de mixité ?
d
L’agenda
du mois
n°264
Gennevillie
Rs maGazine
en décemBRe
détachablees
en pages central
Archives
du magazine
Gennevilliers Magazine
•• Décembre 2015 •• No 264
177, avenue Gabriel-Péri - 92230 Gennevilliers - Tél. 01 40 85 66 66 - Fax 01 40 85 68 98 - www.ville-gennevilliers.fr
d Directeur de publication : Marc Hourson d Directeur de la Rédaction : Alain Monerris d Rédactrice en chef : Valérie
Mauger-Estor (01 40 85 64 85) [email protected] d Rédaction : Fabien Antranik (01 40 85 66 74)
- Martine Hupier (01 40 85 64 89) - Nora Kajjiou - Frédéric Lombard (06 81 90 54 00) - Jean-Michel Masqué Céline Nouguès d Photographes : Didier Comellec - Christophe Couffinhal - Jean-Marie Droisy - Tiphaine Lanvin
d Maquettiste : André Guilhou d Imprimerie : LNI (01 40 85 74 85) d Publicité : HSP (01 55 69 31 00) d Distribué par
Daniel Dauchet Publicité. d Conception graphique : Acte-là ! d Dépôt légal : décembre 2015.
❤ le cOUP de cŒUR
te
La teuf avant la fê
18 h 30, à la maison
du développement
culturel
impatients,
,à
carnaval… pour les
Jeudi 17 décembre
k avant le retour de monsieur promis de faire le plus beau
s'est
mois ! six (petits) mois
qui
six
mois, c'est court pour
buzz qui ravira
c'est long. mais six (petits) ent dont tout le monde se souviendra, le
char du défilé, le déguisem mai.
28
la foule en délire, samedi
en énergie positive, loufoque,
recharger ses batteries
le 17 décembre.
pour cela, mieux vaut
t du carnaval qui a lieu
des chars
de la soirée de lancemen
l'atelier de fabrication
déjantée… à l'image
que
–
!
déjà
on vous le dit
où l'on apprendra – mais du marché des Grésillons.
orchestra,
halle
la
mlle
c'est
nouveau
investit de
on va être servi.
loufoque, du déjanté.
elles le « fanfarent »
on voulait du positif, du
nera la soirée du 17.
accompag
qui
vraies femmes
Elles veulent devenir de
de la cie Jacqueline cambouis
ont ras-le-bol du quotidien. : valses, tangos, rock, funk, disco,
haut et fort : « Elles en
ça, elles mettent les moyens
d'extérieur ! » et pour
décalé.
pavia, artiste
? inutile ! christophe
tohu-bohu… et humour
chrono.
le coiffeur pour la soirée
un look en sept minutes
vous vouliez aller chez
capillaire, vous refera
spécialisé dans la sculpture et créera tout un monde sur votre tête.
il vous décoiffera en hauteur 16 h 30. • Valérie Mauger
là dès
bonne nouvelle, il sera
ns au 01 40 85 64 50.
informatio
et
ns
entrée libre. Réservatio
présentezvous au
« casting »
un conte
russe
soyez
jazzy !
p.29
p.30
p.31
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Imprimé sur papier recyclé
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Très fratern
Hommage
Ils ont dit…
La Ville de Gennevilliers
présente toutes ses condoléances
aux familles et amis des victimes.
Patrice Leclerc.
Dans les jours qui viennent,
CHACUN d’entre nous va être
mis face à ses valeurs et
à son humanité, dans un moment
historique qui va nous définir.
Marwan Muhammad.
Unité municipale à Bagneux,
Clichy et Gennevilliers.
Le Parisien.
La ciudad de La Bañeza
se une al dolor de
Francia y en especial
de Gennevilliers.
Jose M. Palazuelo,
Espagne.
Je suis musulman,
je suis contre le terrorisme…
Vive l’humanité.
Hamid Baggatti.
En ces circonstances dramatiques,
notre mission éducative doit
s’exprimer plus que jamais auprès
de nos élèves dans le cadre
des valeurs de la République
et de notre culture commune
de solidarité et de tolérance.
Daniel Filâtre, recteur
de l’académie de Versailles.
Les attentats de vendredi
sont des actes criminels, horribles,
qui n’ont rien à voir avec l’Islam.
Un musulman ne peut pas commettre
ce genre de crimes.
Mohammed Benali, président
de l’association Ennour.
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À l’horreur, au chagrin, à l’émotion…
se sont ajoutées la fraternité, l’expression,
la résistance. Une réplique collective, digne, sincère,
à la barbarie. Elle est comme ça, Gennevilliers.
D
e Tweet en post, de SMS en coups
de téléphone, la soirée du 13
novembre vire au cauchemar : en
cette douce soirée d’automne, la barbarie
frappe à Paris et au Stade de France.
Minute après minute, les nouvelles
tombent, chaque fois pires que celles qui
avaient précédé.
Très rapidement, la page Facebook du
maire, Patrice Leclerc, distille les informations. Avec, enfin !, une information
rassurante : « Les adhérents de l’association Agir en sortie dans Paris vont bien. Ils
sont à l’abri dans un café dans l’attente de
pouvoir rentrer. » Pour le reste, l’effroi est
à la mesure de la tragédie.
Peu avant minuit, des mesures sont
prises : les établissements scolaires, les
installations sportives et culturelles
seront fermés le lendemain, pas de rencontres sportives en Ile-de-France pendant le week-end, concerts et spectacles
annulés… Un bureau municipal extraordinaire est convoqué samedi matin afin
de s’adapter à l’état d’urgence d’ores et
déjà décrété.
Dans un communiqué rédigé au soir
même des attaques terroristes, publié
sur le site et sur la page Facebook de
Gennevilliers et affiché en ville, le maire
déclare : « il n’y a pas de mots pour qualifier les crimes et la terreur engendrés par
les attentats. L’heure est à la solidarité avec
les victimes et leurs familles. » Dès le lendemain, initiative rare, ce sont tous les
groupes politiques du conseil municipal
qui rédigent une déclaration commune (à
lire en page 47).
Les heures passant, aucun Gennevillois
n’est signalé comme figurant parmi les
morts ou les blessés de la veille… mais
on apprend le décès, au Bataclan, de
Richard Rammant, syndicaliste CGT de la
Snecma ; puis celui de Stéphane Hache,
un ancien habitant des Agnettes, atteint
chez lui, près de la salle de concert, par
une balle perdue.
Dès les premières heures, des personnels de santé de la ville se rendent spontanément aux côtés des secours, dans
Paris. Parmi eux, Jean-Pierre Vouche,
psychologue à l'espace santé jeunes,
hélas rompu à l'assistance aux victimes.
Que les victimes soient d’ici ou d’ailleurs,
nellement
Hommage
Ils ont écrit…
La meilleure lutte contre
les extrémismes et le terrorisme
sont l’éducation, le progrès social,
l’ascension sociale et l’inclusion !
Liberté, égalité, fraternité !
Roland Schäfer,
maire de Bergkamen, Allemagne.
Le terrorisme est un crime
contre l’humanité. Il est
injustifiable et intolérable.
Jaroslaw Gorcynski,
président d’Ostrowiec, Pologne.
« C'est normal d'avoir peur,
mais il ne faut pas céder
à la panique. Il faut que
la vie reprenne »
tel est le discours du maire.
Comme un signal, la Foire
aux vins et la fête foraine
des Sévines sont maintenues.
Vendredi 20 novembre, une semaine jour pour jour après les attentats, un hommage était organisé
dans la salle du conseil municipal, en présence de tous les groupes politiques qui y siègent.
Après quoi les Gennevillois se rendaient une nouvelle fois rallumer la flamme de la Résistance.
c’est une période de deuil qui s’ouvre.
Une période de résistance et de fraternité
face à la barbarie, aussi. Les drapeaux
sont en berne, les visages aussi.
Des bougies et des mots
Le maire donne rapidement le ton de
l’hommage gennevillois : « face à une
entreprise destructrice, il est impératif de
ne pas céder à la panique et à la peur que
les terroristes veulent imposer à notre pays.
Le service public gennevillois agira en ce
sens. » Dimanche, sur le marché, ce sont
tous les élus municipaux, tous bords politiques confondus, qui distribuent leur
déclaration, engageant un dialogue salutaire avec les habitants. Car, clairement,
chacun a besoin de parler.
Lundi matin, à la réouverture des écoles,
ils sont tous là, encore, aux côtés des
parents et des plus jeunes. « C'est normal
d'avoir peur, mais il ne faut pas céder à la
panique. Il faut que la vie reprenne », tel est
le discours du maire. Comme un signal,
la Foire aux vins est maintenue. Le plan
Vigipirate a été renforcé, on prie les usagers de bien vouloir présenter leurs sacs
à l’entrée des lieux publics, des mesures
sont prises limitant les déplacements des
enfants… La vie continue, tristement,
mais elle continue, ponctuée par la
minute de silence du lundi 16, à midi.
Habitués qu’ils sont à se serrer les
coudes en cas de coup dur, les Gennevillois sont frustrés. Mais les rassemblements sont interdits. Alors la Ville
propose d’autres initiatives. « Gennevilliers affiche sa fraternité face au terrorisme » : le mot d’ordre barre, en lettres
blanches sur fond noir, les façades de la
mairie, de l’espace Grésillons et de l’espace Aimé-Césaire.
La flamme du monument de la Résistance est rallumée chaque soir, à la
nuit tombée, et les habitants invités à
venir déposer leur bougie, petite lueur
d’espoir dans un ciel bien sombre.
Et puis il y a les mots que chacun peut
inscrire sur les murs dressés dans
l’Hôtel de Ville. Autant de messages qui
disent « le refus de la haine », « l’amour de
l’humanité et de la fraternité », « la volonté
de faire gagner la vie »… de remettre du
bleu dans le ciel. Durablement. • V. M.
Le drame doit nous conduire
au sursaut civique. Il ne doit
pas nous précipiter dans
un engrenage sans issue.
Roger Martelli, Regards.
We share you our friends our deep
condolences to the families of victims.
Khawla Ilian, conseillère municipale
de El Bireh, Palestine.
La haine risque de grandir
après ces actes de folie. (…)
Avec tous les migrants
qui résident dans notre pays,
la France doit devenir un pays
qui relève l’Espérance et fait
grandir paix et justice.
Le bureau de la Maison
islamo-chrétienne.
Cher maire (…)
Un salut affectueux à toi
et à tous les citoyens
de Gennevilliers.
Daniele Manca,
maire de Imola, Italie.
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Agir, la grande famille des retraités, a tenu
son assemblée générale annuelle à la salle
des fêtes.
G
Halloween s'est arrêté au Luth. Même pas peur !
G
A
Hommage aux fusillés de Châteaubriant.
Une cérémonie suivie du vernissage
de l'exposition réalisée par le club ados,
à l'occasion du 70e anniversaire de la libération
des camps nazis.
A voir à l'OPH, 33 rue des Chevrins.
G
6k
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Soirée du Conseil local de la jeunesse à l'espace
Grésillons. Quand il s'agit d'échanger avec les élus,
il y a du monde…
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illés du travail !
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On air. Radio Mandela a émis en public, deux soirs de suite,
fin octobre.
A
Moment de recueillement pour célébrer l'armistice du 11 novembre 1918.
A
Avec l'Unicef, des activités multicolores.
A
Grande soirée du virtuel dans le cadre de
la semaine de la jeunesse. Il y avait foule,
ça, c'est bien une réalité.
Des gros et des petits cadeaux
à la vente de jouets du
Secours populaire français, en mairie.
G
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Avant goût du mois de l'ESS (économie sociale
et solidaire), au Luth. On ne jette pas, on répare.
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plettes…
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Mam
J’irai coudre chez vous…
La couture à domicile, à plusieurs et dans la bonne
humeur, c’est l’esprit de Made in chez toi.
Sa fondatrice, Magali Bernable, se rend chez
les particuliers, avec tout son matériel, pour partager
une passion commune.
«
Si tu ne vas pas à la couture, la
couture viendra à toi… » Magali
Bernable, fondatrice de la société
Made in chez toi, a sa devise. Cette
micro-entrepreneur enthousiaste du
quartier du Village propose depuis un an
des ateliers de couture qu’elle délocalise au domicile des un(e)s et des autres,
à Paris et dans la région parisienne. Le
mode d’emploi est simple. À raison de
trois heures par séance, réunissant de
trois à six participants, la couturière
arrive chez vous munie de tout le matériel nécessaire – machines à coudre
dernier cri, tissus, patrons, fils, accessoires – et installe son atelier dans votre
salle de séjour, salon ou bureau.
Avant de se retrouver entre amis ou
entre inconnus, chaque intéressé s’est
inscrit sur le site Internet de Made in
chez toi. Il y aura choisi un projet parmi
les thèmes proposés, un tissu, et déterminé avec la couturière la date de l’ate-
lier. Une fois réunis le jour J au domicile
de X ou de Y, tous à l’ouvrage ! Du débutant qui n’a jamais approché une
machine à coudre à celui qui s’en sert
les yeux fermés mais désire se perfectionner, tout le monde est le bienvenu.
Plus on est nombreux et moins ça coûte.
« C’est un bon moyen de pratiquer la couture sans le lourd investissement du matériel et, à la fin de la séance, chacun repart
avec son ouvrage », explique cette exresponsable juridique dans les télécoms. Le concept du « viens coudre chez
toi » est inédit. Il est né du ras-le-bol de
Magali du made in China qui envahit
tout, conjugué au choc que fut l’effondrement en 2013 de l’immeuble Rana
Plaza, au Bangladesh, avec plus d’un
millier de victimes.
C’est moi qui l’ai fait !
Made in chez toi cultive un état d’esprit.
« C’est coudre ensemble, partager de
bons moments, rencontrer d’autres personnes dans un environnement agréable,
à l’antipode des salles impersonnelles »,
assure Magali. Elle est convaincue que
la convivialité et la décontraction stimulent l’apprentissage. La dimension de
son activité est également écologique.
« Je propose des ateliers où j’apprends
comment prolonger la vie des vêtements
ou accessoires, à en confectionner
d’autres à partir de matériaux de récupération. »
Notre professionnelle allie à l’utile de
fabriquer de ses mains et local,
l’agréable de tisser du lien autour d’une
passion partagée. « J’organise des ateliers particuliers ou collectifs à domicile
mais j’interviens aussi dans les écoles,
dans les entreprises ou les CE », préciset-elle. Sans compter les projets sur
mesure qui peuvent lui être soumis. En
tant que régionale de l’étape, elle a candidaté au concours Entreprendre à
Gennevilliers qui soutient les créateurs
ou les repreneurs d’activité.
Décembre, c’est également le temps des
préparatifs pour les fêtes. Dans cette
optique, Magali Bernable proposera un
atelier de couture spécial Noël. Du bel
ouvrage. • Frédéric Lombard
Plus d’infos sur le site www.madeincheztoi.com
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LES AGNETTES
maisons de Santé
Le Luth
C’est la vie
Deux élus du quartier du
Luth reçoivent les habitants
dans le cadre d’une
permanence pour répondre
à leurs questions
concernant la vie du
quartier. La prochaine a lieu
jeudi 3 décembre, de
18 heures à 19 heures, à
l’espace Aimé- Césaire.
Sans rendez-vous. Les
questions liées au logement
sont traitées en mairie, au
5e étage.
Apprends-moi
3
La municipalité se fixe pour objectif
une charte Santé Ville afin de renforcer,
sur l’ensemble de la commune, l’offre et
l’accès à la santé et favoriser le maintien
et le déploiement des praticiens. Aux
Agnettes, dans ce quartier de presque
7 000 habitants, les deux cabinets médicaux situés au 24 rue Marcel-Lamour et
33, rue Victor-Hugo, changeront d’adresse
en 2016 grâce au coup de pouce de la Ville,
de l’OPH et de l’Agence régionale de santé.
« Nous voulons encourager le maintien des
médecins libéraux à Gennevilliers et favoriser
l’installation de nouveaux en anticipant le
départ en retraite des plus âgés », confirme
Zineb Zouaoui, adjointe au maire à la
santé. En effet, les structures actuelles de
ces deux cabinets médicaux ne répondent
plus aux normes d’accueil et d’accessibilité de leur patientèle, notamment des personnes à mobilité réduite.
À l’issue d’une réflexion approfondie avec
les médecins généralistes de la rue MarcelLamour, ces derniers ont accepté de transférer leur activité courant 2016, avenue
Chandon. Sur place, 200 m2 les y attendront après rénovation. Ce sera la première
Maison de santé pluriprofessionnelle
(MSP).
Quant au cabinet médical de la rue VictorHugo, l’opération se déroulera en deux
temps. Le premier verra ses médecins
occuper provisoirement les 150 m2 de l’ancien magasin d’installation de fenêtres
PVC, après leur rénovation par l’OPH de
Gennevilliers. « C’est une solution transitoire
avant installation définitive dans une deuxième MSP qui sera créée aux Agnettes, dans
le cadre de sa rénovation par l’Anru », précise
Zineb Zouaoui.
• Frédéric Lombard
10 k
décemBRE 2015
Différents ateliers
Apprends-moi au
programme en décembre.
Congolais, samedi 5
décembre : réalisation de
gâteaux à la noix de coco.
Prévoir une boîte pour
transporter les réalisations.
À partir de 3 ans.
Décoration de bocaux :
samedi 19 décembre. Avec
d’anciens bocaux en verre
et de petits jouets,
réalisation de bocaux qui
permettront de faire des
petits rangements.
À partir de 4 ans.
Cuillères en chocolat,
mercredi 23 décembre.
À partir de 4 ans.
Tous ces ateliers ont lieu de
14 heures à 16 h 30, à
l’espace. 3 € par personne et
par atelier.
r Inscriptions à l’espace
Aimé-Césaire.
Avec Agnès
Plusieurs ateliers d’Agnès
ce mois-ci : sophrologie,
mardi 15 décembre, de 13 h
30 à 15 h 30 (prévoir une
tenue adaptée et une
serviette de bain ; kit SOS
pâtisserie, jeudi 10
décembre, de 14 heures à
16 heures (préparation de
cookies). 3 € par personne
et par atelier.
r Inscriptions à l’espace
Aimé-Césaire.
Sous vos
applaudissements
Le conseil de quartier organise diverses initiatives.
Spectacle de magie : mardi
22 décembre, à 15 heures, à
l’espace Aimé-Césaire.
Entrée libre. Dans la limite
des places disponibles.
Spectacle « Peter Pan » au
théâtre Bobino : rendezvous mardi 29 décembre, à
12 h 30, avenue des
Lots-Communaux.
Transport en car. 11 ans et
plus : 10 € ; moins de 10
ans : 5 €.
Spectacle « Cat’s, le
musical » au théâtre
Mogador : rendez-vous
mercredi 30 décembre, à 20
heures. Rendez-vous à 18 h
45, métro Les Courtilles.
À partir de 10 ans. 15 €.
r Inscriptions mercredi
9 décembre, de 17 h à 19 h,
à l’espace Aimé-Césaire.
Nouvel an chinois
Solidarité
Soirée dîner dansant,
vendredi 11 décembre,
à partir de 19 heures, à
l’espace Aimé-Césaire.
Droit d’entrée : un jouet
neuf, non emballé.
Nuit du conte
Soirée Nuit du conte,
vendredi 18 décembre.
Au T2G, à 17 heures :
spectacle « La Dimora del
tempo », suivi d’un atelier
kaléïdoscope.
A l’espace Aimé-Césaire,
à 19 heures, « La Nuit du
visiteur », théâtre d’ombres,
suivi d’un dîner partagé et
participatif. Droit d’entrée :
un plat salé.
À partir de 6 ans.
r Renseignements et
inscriptions à l’espace
Aimé-Césaire.
Le Village
Paris est une fête
Le conseil de quartier
propose un déjeuner
spectacle au café-théâtre
Le Grenier à Paris, samedi
19 décembre. Repas
complet (apéritif, entrée,
plat, dessert, boissons) et
humoristes, chansonniers,
magiciens, musiciens.
Rendez-vous à midi.
Déplacement en métro.
Tarif : 20 €.
r Inscriptions et informations
à l’antenne du Village, vendredi
4 décembre, à 18 heures.
Prochaine réunion du
conseil de quartier, samedi
5 décembre, à 10 heures, à
l’espace Aimé-Césaire.
Sujet du jour : la fête
du Nouvel an chinois.
Six agents de développement social et culturel relaient
les informations auprès des habitants dans les antennes de quartier
Agnettes - Chevrins
Fossé-DE-l’aumône
Chef de projet
Bruno Hervouet
01 40 85 48 50
Agnettes
1, rue Julien-Mocquard
François Gérard
06 12 23 17 20
Chevrins
6, place Jules-Guesde,
Bahia Mazri
06 34 46 38 87
Grésillons
Chandon-Brenu
Sévines
Chef de projet
Géraldine Fauvel
01 40 85 60 41
Chef de projet
Sébastien Manier
01 40 85 49 20
Luth
Grésillons
6, avenue du Luth
Espace Aimé-Césaire Isabelle Nadal
01 40 85 60 40
ou 06 23 16 52 22
ou 06 12 23 15 06
28, rue P.-Vaillant-Couturier
Espace Grésillons
Laïla Melaz
Chandon
Brenu-Sévines
Fossé-de-l’Aumône
13-15, rue Emile-Zola,
Léticia Zavala
01 41 21 04 94
ou 06 21 11 27 48
ou 06 29 14 80 56
6, place Jules-Guesde,
Elise Courtas
Luth
Village
01 40 85 48 69
01 40 85 49 20
Village
2, rue Jean-Moulin,
Sébastien Manier
01 40 85 49 20
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pour compr u.
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les règles du
Go to Argo
On connaît les jeux d’échecs et de dames, beaucoup
moins le go. Dernier né à Gennevilliers des jeux de
société, il se pratique deux samedis par mois à l’espace
Aimé-Césaire à l’initiative d’une professeur du lycée
Galilée et d’une poignée de ses anciens élèves.
U
n grand damier, des pions noirs et
des blancs, un joueur de chaque côté
de la table. Non, ces deux-là n’entament pas une partie de jeu de dames. Ce
samedi-là, l’espace Aimé-Césaire accueille
les rencontres d’Argo, le jeune club de jeu
de go fondé voici un an. Jeune, il l’est
d’abord par les visages qui accompagnent
Manuela Rebelo, sa présidente, dans le civil
professeur d’histoire-géographie au lycée
Galilée. Les participants du jour y ont tous
passé le bac et appris le go dans le club du
lycée. Tous sont devenus des accros de ce
jeu de réflexion, né en Chine il y a plusieurs
milliers d’années. « Le go est le plus ancien
jeu de stratégie connu dont le but est la
constitution de territoires. Il s’agit donc, pour
chaque adversaire, d’occuper progressivement le maximum de la surface du damier »,
explique la présidente. Le matériel nécessaire se réduit à peu d’accessoires : un
tablier, le « goban » en japonais, et puis des
pions appelés pierres qui représentent les
soldats. On les pose sur les intersections
de ce damier, à tour de rôle. Les règles
s’apprennent en quelques minutes.
Aux championnats de France
Bien qu’originaire de Chine, le jeu de go fait
autorité au Japon depuis plus d’un millénaire, et en Corée pareillement. « Il doit son
succès à la simplicité de ses règles, à la
richesse quasi infinie de ses combinaisons et
à sa profondeur stratégique », assure Tanguy. « Ce n’est pas un jeu guerrier où on doit
écraser l’adversaire, seulement parvenir à le
dominer en réduisant petit à petit son terri-
toire », précise Thomas, étudiant en classe
préparatoire. Comme d’autres jeunes
adultes de leur âge, ces anciens de Galilée
l’ont découvert avec la lecture de « Hikaru
no go », un manga culte dont le thème principal est le go.
Le premier et le troisième samedi du mois,
ils viennent pousser les pierres à l’espace
Aimé-Césaire, de 16 heures à 18 heures.
« Nous accueillons une douzaine de pratiquants, autant de filles que de garçons, beaucoup de lycéens et d’étudiants mais
également quelques familles », précise
Manuela Rebelo.
La prof est la cofondatrice d’Argo avec
quelques anciens élèves, en 2014. « Le club
de Colombes nous a aidés à nous lancer et il
continue, notamment, à nous prêter du matériel », ajoute-t-elle. Il est ouvert aux débutants comme aux joueurs confirmés, les
seconds prenant les premiers sous leur
aile. Affilié à la fédération française, Argo
peut désormais s’engager dans les compétitions, ce qu’il entend bien faire en participant aux prochains championnats de
France, au printemps. En bon stratège,
c’est une pierre vers une reconnaissance.
•
Frédéric Lombard
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k 11
Le Village
Les Chevrins
Noël
C'était une figure
du commerce local
Mercredi 23 décembre, à
15 heures, sous le préau de
l’école Gustave-Caillebotte :
après-midi contes.
Mercredi 30 décembre,
à 16 h 30, à l’espace
Aimé-Césaire : spectacle
de Noël. Dans la limite
des places disponibles.
r Réservations obligatoires
auprès de l’espace, à partir du
mardi 15 décembre.
Le Fossé-de-l’Aumône
Marché de Rouen
LE VILLAGE
Toque haut
de gamme
3
Hier un hôtel, Le Baudin (transformé en
foyer étudiants), puis un café et demain
un restaurant : ça bouge à l’angle de la
place Jean-Grandel et de la rue Félicie. Au
printemps prochain, on viendra s’attabler
autour du meilleur des cuisines traditionnelles marocaines et françaises. 130
mètres carrés, 85 couverts, l’enseigne promet de faire chanter les papilles de celles
et ceux qui viendront y déjeuner ou dîner.
On doit à Saïd Aité, restaurateur depuis 20
ans à Asnières, où il est propriétaire de La
Médina, le lancement prochain de son
deuxième établissement qui s’annonce
très attractif. « Je vais appliquer à Gennevilliers les recettes qui ont contribué au succès
de mon restaurant d’Asnières », explique
avec enthousiasme le chef d’entreprise.
Décoration soignée, accueil cinq étoiles,
des experts derrière les fourneaux, mais
surtout du raffiné dans les assiettes où il
promet un carrousel de saveurs : voilà
pour le menu. « Nous proposerons les grands
classiques de la cuisine marocaine arrosés de
bons vins ainsi qu’une sélection de plats du
terroir français pour satisfaire tous les goûts »,
précise-t-il. Aux beaux jours, il caresse
également le projet de dresser des tables
en extérieur, sur la place même. S’installer
à Gennevilliers, au Village en particulier,
était l’objectif de ce professionnel. « Grâce
à l’évolution urbaine en cours depuis plusieurs
années, la ville se développe énormément et
dispose d’un gros potentiel », assure-t-il.
Il se félicite également de l’accueil et de
l’écoute qu’il a reçus de la Semag, la
société d’économie mixte de Gennevilliers,
propriétaire du bâtiment, où s’installera
son restaurant. Quant au nom de celui-ci,
le suspense plane toujours… • F. L.
12 k
décemBRE 2015
Sortie au marché de Noël
de Rouen, samedi 12
décembre, proposée par
l’association Renaissance.
Départ à 8 h 30, rue
Hector-Berlioz. Retour vers
20 heures. 10 € / adulte,
5€ / enfant.
r Contacter Annie, au 06 09 91
11 70.
Noël
Le conseil de quartier
propose un après-midi
dédié aux enfants.
Rendez-vous samedi 19
décembre, à la maison de
l’enfance Youri-Gagarine.
De 14 heures à 16 heures :
magicien, caricaturiste,
piscine à boules, maquilleuse, sculpture sur ballons.
16 heures : spectacle de
clown-magie. 17 heures :
photo-souvenir et goûter
remis (en personne !) par
le Père Noël.
Les participants sont invités
à venir déguisés en clown.
r Inscriptions obligatoires
par téléphone, auprès de
l’agent de développement.
Les Agnettes
Rions
Vendredi 11 décembre,
à 20 h 30 : spectacle « Rire »
au cirque d’Hiver Bouglione.
Départ à 18 h 45 sur le
parvis de la mairie. Adulte :
10 €, enfant de moins de 12
ans : 5 €.
r Inscriptions lundi 7
décembre, à 18 heures, à
l’antenne.
Féerie
Mardi 22 et mercredi 23
décembre, en après-midi :
village animé de Noël, rue
Roger- Pointard. Tour en
calèche, promenade en
poney, atelier maquillage…
Elle s’appelait Christiane
Bonneau… mais les
Gennevillois l’appelaient
plus volontiers Mme Renaud,
du nom de sa tante qui
avait créé la librairie de la
Cité- Jardin, en 1947. À la
boutique, de 1971 à 2006,
Christiane (et sa fille
Françoise) ont vendu, des
décennies durant, livres,
fournitures scolaires, jouets
et cadeaux. Elle s’est éteinte
début novembre, à l’âge de
84 ans, emmenant avec elle
un pan du commerce local.
Jouets et cadeaux
L’association Richelieu
CCAC organise une vente
de jouets et de cadeaux de
Noël fait-main, samedi 5
décembre, de 10 heures à
18 heures.
r Salle de la maison pour
tous.
Chandon-Brenu-Sévines
Musée
Le conseil de quartier
organise une visite guidée
de l’expo « De Monet à
Picasso, une histoire de la
peinture », au musée de
l’Orangerie, samedi 5
décembre après-midi.
Départ à 13 h 30, du métro
Gabriel-Péri. Tarif : 2 €.
r Renseignements
et inscriptions auprès
de l’antenne.
Jardin partagé
Découverte du jardin
partagé situé dans la rue du
Puits- Guyon, samedi 5
décembre, à 9 h 30.
r Inscriptions auprès de
l’antenne ou de la mission
agriculture urbaine,
au 01 40 85 67 35.
Au pays
du Père Noël
Le conseil de quartier
propose une sortie
« Au pays du Père Noël »,
au théâtre des Mathurins, samedi 19 décembre.
Rendez-vous à 13 h 30 au
métro Gabriel-Péri.
5 € par famille.
r Renseignements et
inscriptions mercredi 9
décembre, à 17 heures,
auprès de l’antenne.
Pégase et Icare
Sortie au spectacle « Pégase
et Icare », de la compagnie
Alexis Gruss, organisée par
le conseil de quartier,
lundi 21 décembre.
Départ en car à 13 h 15.
Rendez-vous devant l’école
élémentaire A.-France.
7 € par famille.
r Renseignements et
inscriptions lundi 14 décembre,
à 17 heures, auprès de
l’antenne.
Les Grésillons
Ludothèque Animation « mini-ludo »,
mardi 8 décembre, de 10
heures à 11 h 30. Les
tout-petits pourront jouer
dans le hall de l’espace
Grésillons. Accès libre.
C'est le pompon
Les habitants sont invités à
venir décorer le hall de
l’espace Grésillons.
Atelier origami : mercredi
9 décembre, à 14 h 30.
Atelier fabrication du plus
gros pompon de l’espace.
Animation durant tout le
mois de décembre dans le
hall d’accueil de l’espace.
Oui chef !
Atelier cuisine, mardis 15 et
22 décembre, de 9 h 30 à 11
h 30, à l’espace Grésillons.
Sur inscriptions.
Dessus dessous
Atelier créatif art du tissage,
jeudi 10 décembre, de 9 h
30 à 11 h 30, à l’espace
Grésillons.
r Sur inscriptions.
Marionnettes
Spectacle de Guignol
pour les petits et les plus
grands, mercredi 23
décembre, à 17 h et 17 h 45,
à l’espace Grésillons.
Sur réservations.
Jouer
Animations ludothèque,
mercredi 16 décembre, à 14
h 30, à l’espace. Sur
inscriptions.
r Renseignements auprès de
l’antenne.
Abadaba
Samedi 19 décembre, en
après-midi, sortie sur Paris
pour assister à une création
du cirque électrique
Abadaba.
À partir de 2 ans. Tarif : 5 €.
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ère
MÉTROPOLE DU GRAND PARIS
Quels changements
pour l’Ile-de-France ?
Elsa Faucillon, élue de la majorité de Gennevilliers,
nous a rendu visite, lundi 12 octobre, pour nous aider
à répondre à cette question. En effet, pour nous,
cette idée n’était pas sujet de débat alors que nous
y vivrons prochainement.
Nous essayerons de comprendre un territoire
du quotidien à l’heure de la métropole du Grand Paris.
T
out d’abord, un territoire du quotidien
est un espace identifié, délimité,
administré mais surtout approprié
par ses habitants. Nous avons étudié, dans
le cadre scolaire, que l’Ile-de-France ( IDF)
est un territoire du quotidien par ses particularités : petite région très découpée, peuplée et urbanisée, riche et surtout région
capitale. Néanmoins, nous ne nous identifions pas tous à notre région mais à notre
département ou notre commune selon nos
activités scolaires ou extrascolaires. Ce territoire du quotidien est facilité par des élus
de terrain comme Elsa Faucillon qui s’investissent afin d’améliorer les conditions de vie
des habitants.
Notre territoire du quotidien est en effet
géré par différents acteurs : l’État, la région,
le département des Hauts-de-Seine, et enfin
les communes. Elles s’occupent de la structure urbaine ( permis de construire, voies
communales… ). De ce fait, seuls les maires
décident de la construction des logements
sociaux. Pourtant des lois existent (loi SRU)
imposant un quota de logements sociaux
(20 %) par ville, quota qui n’est pas toujours
respecté. La métropole du Grand Paris permettra-t-elle de remédier à ce problème ?
Au 1er janvier prochain…
Le Grand Paris est prévu pour le 1er janvier
2016 et a plusieurs objectifs dont l’allégement du mille-feuille administratif puisqu’il
s’agit de fondre en un seul territoire les
communes et les départements de l’aire
urbaine de Paris, soit les départements de
Paris et Petite Couronne.
Le Grand Paris reprendra les compétences
économiques, culturelles et sociales des
départements et des anciennes intercommunalités, par étapes, en 2016 puis en 2017.
Nous nous sommes demandé comment
s’effectuera la prise de décision dans le
Grand Paris ? Elsa Faucillon nous a répondu
qu’il y aurait des conseillers métropolitains
et des conseillers de territoires, proportionnellement au nombre d’habitants. Du coup,
les conseillers issus de Paris sont majoritaires. À la question du transfert du permis
de construire de l’échelon communal vers
l’échelon métropolitain, Elsa Faucillon a
répondu que cela dépendait d’abord de la
couleur politique des élus. En fait, celle-ci
estime que le Grand Paris existe déjà sur le
plan fonctionnel. Cependant, sur le plan
administratif, elle est opposée à un échelon
supplémentaire avec un Grand Paris centralisé. Par contre, elle pense que le Grand
Paris peut être une coopération de communes. Elle nous montre enfin que la
métropole peut être investie dans son organisation puisqu’il y a encore un certain flou
autour de ce territoire.
Nous la remercions pour cette intervention
et lui souhaitons une bonne continuation.
• Les élèves de Premières 4S du lycée Galilée
Lire aussi en pages 16 et 17.
décemBRE 2015
k 13
Plein
les yeux !
Pour faire des économies,
les illuminations de Noël
se concentrent autour des
écoles, des grands axes,
des entrées de ville et des
principaux lieux de vie.
Allumage le 4 décembre
avec quelques très jolies
surprises.
39
sites, 271 motifs, 10 570 mètres
de guirlande : voilà pour les chiffres.
Chaque année, les anciens motifs
(plus gourmands en énergie) s’effacent au profit
des décorations à leds. Des nouveautés vont
ainsi s’éclairer ce 4 décembre ; des sites nouveaux, s’illuminer. 3… 2… 1… Ouah !
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remarquable
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ette année.
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sera encore
Gennevilliers by night
Cinq sites nouveaux en cette fin d’année :
l’école Louise-Michel où des papillons lumineux vont se poser ; l’écoquartier éclairé par
des lutins silencieux (« chut », murmurent-ils),
le rond-point du 17-octobre-1961 et ses ondes
givrées, le rond-point Timbaud, et la place
Salvador-Allende.
D’autres motifs de réjouissances aux quatre
coins de la ville : des ondes givrées, aussi,
autour du rond-point du lycée ; des guirlandes
et glaçons au monument de la Résistance ; un
Vous avez le ticket
3
sucre d’orge, un nounours et une étoile à
l’école Pauline-Kergomard… et à l’école
Denis-Diderot, au Luth… des lutins évidemment !
Le platane du rond-point des Chevrins sera
encore plus garni, cette année, tandis que les
grands arbres des Agnettes et des Sévines
pétilleront. Les illuminations se mettront en
sommeil chaque nuit (à l’exception de celles
de Noël et du jour de l’an), entre 23 heures et
6 h 30 du matin. Extinction des feux, le 18 janvier. • Valérie Mauger
L’association des commerçants propose du bonheur en ces périodes de fêtes de fin d’année : une tombola de Noël ! Les tickets
de participation sont offerts lors des achats dans ses boutiques amies et sont à déposer dans une des trois urnes à disposition
sur la ville. À gagner : deux entrées à Eurodisney, deux autres au Parc Astérix, une tablette, une trottinette et deux consoles
Nintendo DS. Voilà qui incite à fréquenter les commerces locaux !
r Le tirage au sort aura lieu samedi 12 décembre, à 16 heures à la Ferme de l’Horloge.
Sur
les marchés
aussi…
N
oël sur les marchés, cela se passe les 12 (sur
le marché des Grésillons) et 13 décembre (sur celui
du Village), de 8 h 30 à 13 heures. Ce qu’il faut
retenir c’est que c’est un bon moyen de décider de ses
menus de fête et de passer commande en temps et en
heure auprès des commerçants des marchés. Sur les
étals, en ce mois de décembre : chapons, dindes, foies
gras, légumes, fruits exotiques, etc. et en prime, les
conseils gastronomiques avisés des maîtres des lieux.
Fromage et dessert !
d Contacts Maison du tourisme (01 40 85 48 18)
et Office de tourisme (01 40 85 48 11).
14 k
décemBRE 2015
SOLIDARITÉ
L’un des nôtres
Au bal
Le dîner dansant organisé par
la délégation Boucle nord de la
Croix-Rouge a lieu vendredi 4
décembre, à 20 heures, salle Gallieni
n° 1, 48-50 avenue Louis-Roche.
Il sera animé par l’orchestre
Lorenzoni. Entrée 40 €
par personne ; 70 € pour les couples.
r Réservations 64 rue Jean-Jaurès.
Tél. 01 40 85 03 15 ou 06 29 48 70 81.
Antigrippe
Six salariés d’Air France sont licenciés suite
à l’affaire dite « de la chemise ». L’un d’entre
eux est Gennevillois. La Ville affiche sa solidarité.
P
ascal Maquet habite le Village. Il fait
partie des six salariés d’Air France mis
à pied, gardés à vue pendant 30 h,
licenciés et convoqués ce 2 décembre au
tribunal de Bobigny. Suite au comité d’entreprise de leur société où 2 900 suppressions
d’emplois avaient été annoncées, des actes
isolés avaient conduit à l’arrachage de deux
chemises de dirigeants. Sur les images,
Pascal Maquet, syndicaliste CGT, est bien
présent mais « en train de frayer un chemin
vers la sortie à ces dirigeants », explique le
maire, Patrice Leclerc, qui s’offusque :
Stationnement
Ça suffit !
3
C’est une bien mauvaise habitude qui a
été prise rue Jean-Perrin et rue EugèneDelacroix : stationnement interdit, stationnement sauvage… le grand n’importe
quoi ! Des habitants s’en sont émus, soulignant les conséquences engendrées sur la
circulation mais, aussi, et c’est plus grave,
en ce qui concerne la sécurité des piétons,
des enfants en particulier.
Dans un courrier qui leur a été adressé,
Zineb Zouaoui, adjointe au maire référente pour le quartier du Luth, et son
homologue, Isabelle Massard, en charge
de la prévention et de la sécurité, informent que la Police nationale ainsi que les
ASVP (agents de surveillance de la voie
publique) vont procéder à une verbalisation systématique de tous les véhicules en
faute. Voilà qui devrait ramener les
automobilistes à la raison.
« c’est l’un des nôtres que l’on attaque ! ».
Les six d’Air France sont sans salaire depuis
le 12 octobre. D’où la proposition de Jacques
Brunhes, député-maire honoraire de
Gennevilliers, de créer un comité de soutien
afin d’aider au financement des frais de procès
des syndicalistes, dans une pure tradition de
solidarité locale.
Trois urnes ont été mises à la disposition des
habitants, en mairie, à l’espace Grésillons et à
l’espace Aimé-Césaire. Les dons ont alimenté
la « Caisse de solidarité pour nos collègues
d’Air France ».
La caisse primaire d’assurancemaladie le dit et le répète : « pour
éviter l’hospitalisation, passez à la
vaccination ». Disponible dans les
pharmacies, le vaccin contre la
grippe est particulièrement recommandé pour les assurés de 65 ans et
plus, ceux atteints de certaines
maladies chroniques, les personnes
présentant un fort indice de masse
corporelle (IMC égal ou supérieur à
40 kg/m2) et les femmes enceintes.
Pour ces millions de personnes, le
vaccin antigrippal est gratuit… faute
de quoi, l’injection est remboursée
par l’assurance-maladie.
À Gennevilliers, pour la campagne
2014-2015, seulement 34 % des
assurés de 65 ans et plus se sont fait
vacciner contre la grippe.
Adap
La date limite de dépôt des Adap
( Agendas d’accessibilité
programmée ) en préfecture était
prévue au 27 septembre. Faute de
quoi les commerçants et cabinets
médicaux devaient avoir fait une
demande de report au préfet des
Hauts-de-Seine, en mentionnant
les raisons. Pour toute question
à ce sujet ou pour la constitution du
dossier Adap, s’adresser : Préfecture
des Hauts-de-Seine : 01 40 97 29 65
Chambre de métiers et Artisanat :
01 47 29 43 92. Site de la préfecture :
www.accessibilite.gouv.fr
r Dans le cas où le local est d’ores
et déjà accessible, il faut adresser
une attestation d’accessibilité en
préfecture avec copie à la commission
communale accessibilité, en mairie.
Accessibilité (suite)
Les ERP (établissements recevant du
public), aussi, doivent s’équiper pour
accueillir les usagers dans les
meilleures conditions. Une
commission pour l’accessibilité,
élargie à des volontaires, y travaille
concrètement sur le terrain. Pour
intégrer cette commission, les
candidats doivent adresser une lettre
de motivation à : M. le Maire,
direction de la solidarité
et de l’autonomie, candidature
commission communale pour
l’accessibilité, Hôtel de Ville,
177 av. Gabriel-Péri, 92230
Gennevilliers.
décemBRE 2015
k 15
ENTRETIEN AVEC LE MAIRE
Continuer à investir
Dans un contexte
économique
difficile, Patrice
Leclerc nous
dessine les grandes
orientations
du prochain budget,
lequel maintient
les priorités
municipales
définies l’an
dernier. Elles ont
été présentées
en réunions
publiques,
ces dernières
semaines.
l GenMag. Quelles sont les
perspectives financières de la Ville ?
Patrice Leclerc. La photo budgétaire de
la Ville est plutôt bonne, grâce à la
bonne gestion de ces dernières années.
L’endettement est faible par rapport
aux villes de la même taille et la
capacité d’investissement reste
importante. Mais, au 1er janvier, nous
allons changer de monde. La Ville ne
bénéficiera plus de la fiscalité
économique qui est transférée à la
métropole. L’État baisse drastiquement
sa dotation de fonctionnement –
6,6 millions d’euros cette année et
moins 11,7 millions d’euros d’ici à
2020. Les ministères, pour la Politique
de la Ville notamment, et les
collectivités territoriales baissent aussi
leurs subventions… alors que les
besoins sociaux continuent
d’augmenter. Nous sommes pris en
étau entre la baisse des recettes et la
hausse des dépenses.
l Comment préparer le prochain
budget dans un contexte aussi
tendu ?
Comme nous devons anticiper l’avenir
en bon gestionnaire, nous avons
16 k
décemBRE 2015
réalisé une étude sur l’évolution des
finances de la Ville jusqu’en 2020. Par
souci de transparence, et pour donner
aux citoyens les moyens de
comprendre et d’agir, nous avons
présenté ses conclusions, notamment
lors des réunions publiques du mois
dernier. Pour conserver notre capacité
d’investissement, nous devons agir sur
quatre volets : diminuer les coûts de
fonctionnement de 4 % hors personnel ;
maîtriser la masse salariale pour
empêcher son augmentation globale,
ce qui signifie le redéploiement et la
suppression d’au moins 30 postes par
an jusqu’en 2020 ; augmenter les
recettes par une hausse de 1 % du taux
d’imposition et des tarifs publics ;
améliorer encore notre capacité à
trouver des subventions.
travaillons sur un plan pluriannuel
d’amélioration des centres de loisirs
maternels. Des travaux sont en cours
dans la crèche Hector-Berlioz et ceux
des crèches du Luth et Richelieu seront
engagés. L’ouverture de la crèche de
l’écoquartier demande des moyens.
Les gros travaux de l’école AnatoleFrance vont commencer. Nous
investirons aux Agnettes sans attendre
les subventions de la Politique de la
Ville, avec l’aménagement des jardins
partagés et la création d’un terrain de
foot synthétique. Notre souci est de
continuer à embellir la ville sans en
exclure les habitants.
l Quelles sont les priorités
Deux choses ont émergé. Les habitants
cherchent à comprendre comment
se construit le budget. Ils sont aussi
inquiets sur la baisse programmée
des recettes et sur nos marges de
manœuvre. Globalement, ils semblent
nous faire confiance, même
s’ils montrent, comme nous,
de l’inquiétude pour l’avenir.
budgétaires ?
Nous tenons évidemment à continuer
à mettre en œuvre notre programme.
Nous allons étaler nos investissements
tout en gardant une capacité à investir
suffisamment élevée, qui passera de 50
à 35 millions d’euros par an. Ce qui
aura forcément un effet négatif sur
l’emploi. Pour l’enfance, nous
l Comment ont réagi les habitants
lors des réunions publiques,
en novembre ?
Propos recueillis par
Jean-Michel Masqué
Raymond Rouaud
est décédé
3
Dans notre dernière édition, quelques
jours avant d’apprendre son décès,
nous citions le nom de Raymond
Rouaud, rappelant qu’il était le président
du conseil d’administration de l’Office de
tourisme-Syndicat d’initiative lorsque fut
créée la Foire aux vins, voici trente ans.
Très engagé dans la vie associative (il a
été l’animateur et le président des Amis
de la nature et fut très actif au sein de
l’association des pêcheurs à la ligne),
il avait aussi été conseiller municipal
pendant douze ans, de 1977 à 1989.
Le Conseil municipal lui a d’ailleurs
rendu hommage lors de sa dernière
séance, le 18 novembre. Originaire de
Avenue de la Redoute
Bretagne,
Raymond
Rouaud était
« monté »
à Paris avec
ses parents,
menuisier
et couturière.
Devenu
enseignant, il est muté à Asnières puis
à Gennevilliers, en 1969. Lorsque le CES
Gallieni disparaît, on lui propose le poste
de proviseur adjoint à Pasteur. Ce qu’il
acceptera. Raymond Rouaud a été
inhumé en Loire-Atlantique. Nos plus
sincères condoléances à ses proches.
Ça aide
Le Café des aidants s’adresse aux
personnes qui accompagnent un proche
malade, handicapé ou un parent âgé.
Il a lieu un samedi par mois, de 10 h 30
à midi, à la ferme de l’Horloge.
d Prochain rendez-vous, samedi
12 décembre autour du thème :
reconnaître ses propres émotions.
Violences femmes info
Allô, quoi !
3
Le maire est intervenu auprès d’Orange, lequel s’apprêtait à déposer l’ensemble des
cabines téléphoniques situées sur la ville. Il demande ainsi qu’une cabine soit conservée
dans chacun des quartiers ainsi qu’à proximité des gares, à l’usage des personnes qui ne
possèdent pas de portable. Rappelons que ces cabines permettent de composer des
numéros d’urgence et de secours.
Cuisiner
les chefs
Les travaux préparatoires au
prolongement du tramway T1
entre les Courtilles et le carrefour
des Quatre-routes, à Asnières,
commencent. Il s’agit de déplacer
les réseaux souterrains situés sous
la future plateforme du tramway…
ce qui entraîne d’inévitables nuisances.
Ponctuellement, des stationnements
vont être supprimés, les voies
de circulation déportées, les arrêts
de bus déplacés, etc.
d Pour s’informer pendant la durée
des travaux : www.t1ouest.fr
Un opéra
En France, une femme sur dix déclare
avoir subi des violences conjugales.
La mobilisation de chacune et chacun
est donc essentielle.
Victimes ou témoin, appelez
le 3919 (appel anonyme et gratuit)
et du rock
3
Le Syrec (Syndicat pour
la restauration collective),
situé 227 rue des Cabœufs,
lance une invitation
appétissante en cette fin
d’année : « Les apprentis
du jeudi ». Ces ateliers
culinaires, gratuits,
permettent de partager
fourneaux et astuces avec
les chefs du Syrec, en
prévision des fêtes de fin
d’année. Les ateliers sont
ouverts aux fins cordonsbleus comme aux novices,
aux amateurs de sucré
comme de salé.
Dernières dates : jeudis
3 décembre (atelier adultes),
10 décembre (atelier parent/
enfant à partir de 7 ans)
et 17 décembre (atelier
adultes). De 17 h à 20 h.
d Inscriptions : 01 40 86 86
12. Programme détaillé sur
le site : www.syrec-92.fr
3
C’est peu dire que l’inauguration du tout
nouveau tout beau conservatoire est
attendue. Il faudra pourtant patienter
jusqu’aux 29, 30 et 31 janvier pour visiter
les lieux et assister au concert d’ouverture :
l’« Opéra de Quat’sous » de Kurt Weill
(livret de Bertolt Brecht) sous la direction
de Jean-Louis Forestier.
Ce ne sera pas le seul temps fort de
l’inauguration puisqu’il se murmure que les
professeurs du département musiques
actuelles (Florent Corbou, Mathieu Penot,
Julien Chevalier, Cécile Bonardi et Philippe
Miller) et leurs élèves préparent un concert
rock placé sous le signe des surprises, pour
le samedi 30 au soir. La chorale de Lucie
Larnicol sera également présente avec des
extraits d’« Une vie en bloc II ». Un concert
qui s’achèvera avec le groupe Covent
Garden. On a hâte !
décemBRE 2015
k 17
les collèges
De la sixième à la troisième
et au-delà !
Du théâtre…
Malgré les inquiétudes qui pèsent sur l’adolescence,
chaque collège cherche au quotidien à faciliter
la réussite scolaire de tous les élèves, au-delà de tout
déterminisme social. À Gennevilliers, les trois collèges,
Guy-Môquet, Louis-Pasteur et Édouard-Vaillant,
ne manquent ni d’élan ni d’idées…
quitte à bousculer quelques idées reçues…
C
lassés en REP+, pour GuyMôquet, ou en REP, pour ÉdouardVaillant, les deux collèges
bénéficient des moyens liés à
l’éducation prioritaire. Même Louis-Pasteur, qui n’est plus en REP, a conservé peu
ou prou les mêmes moyens que les
années passées, selon ses responsables.
Hormis les enseignements ordinaires,
communs à tous les établissements,
chaque collège a développé une offre
éducative qui les singularise et tire la plupart des élèves vers le haut, qu’ils aient
des facilités ou rencontrent des difficultés.
Florence Leclere, principale d’ÉdouardVaillant, le confirme : « Nous répondons à
18 k
décemBRE 2015
tous les élèves, de l’accompagnement individualisé des élèves en difficulté au parcours d’excellence. D’ailleurs, si le lycée
Galilée a de bons résultats, c’est aussi dû
aux collèges gennevillois ! »
Options en stock
De nombreuses options montrent la
grande ouverture éducative et culturelle
de nos collèges. Dans chacun d’entre eux,
on trouve des classes bilangues allemand-anglais.
Le chinois est enseigné à Édouard-Vaillant. Ce collège propose de l’initiation à
la civilisation latine pour tous les
sixièmes, ce qui fait que l’on retrouve
deux groupes de latinistes en 5e et 4e, un
groupe de latinistes et un groupe d’hellénistes en 3e. Les deux autres collèges
comptent aussi une classe de latinistes
de la 5e à la 3e.
À Édouard-Vaillant, on peut s’initier à
l’astronomie ou participer à des ateliers
théâtre.
Guy-Môquet propose des options volleyball et football féminin. Une classe à
projet sportif, plutôt pour des activités
de pleine nature, est mise en place à
Louis-Pasteur qui débouche sur un
séjour au bord de l’eau ou à la montagne.
Séjours et voyages sont au programme
dans chaque collège.
Les classes à horaires aménagés sont
réparties de la façon suivante : arts plastiques à Guy-Môquet, en partenariat
avec l’école municipale des beaux-arts
Édouard-Manet et le Palais de Tokyo,
haut lieu parisien de la création contemporain ; la musique à Louis-Pasteur, en
partenariat avec le conservatoire EdgarVarèse ; la danse à Édouard-Vaillant, en
partenariat avec l’école municipale de
danse. On voit par là que l’activité des
collèges puise aussi dans les ressources
communales.
• Jean-Michel Masqué
Pourquoi n’y a-t-il pas de filière littéraire
au lycée Galilée ?
lR
ichard Merra, adjoint au maire
en charge de l’enseignement .
On ne peut s’empêcher de penser que si ça
n’est pas la capacité du lycée à mettre en
œuvre une telle section qui est interrogée,
c’est peut-être « la qualité » des élèves de notre
territoire qui l’est. La filière littéraire serait-elle le
domaine « d’une élite » détentrice d’une « culture légitime » ?
Faudrait-il faire la preuve de la nature de son extraction sociale
pour y accéder ?
Je n’ai jamais eu de réponse sur le fond. Le rectorat renvoie à la
trop faible demande de la part des familles. La boucle est
bouclée. Ce ne serait donc pas à l’Éducation nationale d’avoir
une ambition : celle de proposer une offre éducative large et
ouverte, y compris pour les milieux populaires ; ce serait aux
parents, aux élèves d’imaginer et de revendiquer un
environnement qui ne leur est pas offert.
Nous avons connu une expérience similaire avec
l’enseignement de l’allemand qui n’existait plus à
Gennevilliers. La même cause (pas de demande) était invoquée.
Il nous a fallu construire une politique locale offensive
pour retrouver cet enseignement dans un bon nombre
d’écoles élémentaires et dans les trois collèges.
Un dernier point : il y a à Gennevilliers des élèves qui
osent faire le vœu d’intégrer une section littéraire,
nécessairement ailleurs. Mais avec la stricte sectorisation
qui est mise en place, ils n’ont même plus la possibilité
d’aller dans un lycée d’une autre ville qui propose cette filière !
nt.
douard-Vailla
E
à
,
e
s
n
a
d
i de la
… mais auss
Résistance à Guy-Môquet Un important travail de mémoire et de citoyenneté s’est engagé cette année entre
un groupe de dix élèves de 3e de Guy-Môquet, encadré par trois professeurs,
et Radio Orient. Ce projet s’inscrit dans le cadre du concours national de la
Résistance sur le thème cette année de « Résister par les arts et les lettres ».
Il se décline en plusieurs phases : une émission de radio mensuelle autour
de l’interview d’une personnalité (Lilian Thuram en décembre), la préparation
d’une pièce radiophonique sur des textes de l’œuvre de Brecht, « Grand-peur et
misère du IIIe Reich » (qui sera aussi représenté en juin à la salle des fêtes dans
des décors de Cyrille Brégère, un artiste gennevillois), et enfin, un voyage d’étude
au camp des Milles (Bouches-du-Rhône), camp d’internement d’étrangers
pendant la Seconde Guerre mondiale et, pour beaucoup, antichambre d’Auschwitz.
Un riche parcours citoyen de septembre à juin pour ces élèves qui prennent ainsi
la parole contre tous les préjugés. www.radioorient.com
Le mot du maire
PATRICE LECLERC
Elevons encore
nos exigences
éducatives
N
ous connaissons le défi collectif qui nous est posé à
Gennevilliers : élever le niveau d’exigence éducative de
tous les partenaires. C’est vrai pour la
ville, c’est vrai pour l’Education nationale, c’est vrai pour les parents.
Le collège cumule sur lui des sources
d’inquiétudes. C’est à cet âge que nos
enfants changent beaucoup et dans
cette période instable se dessine leur
choix d’orientation pour le lycée. Il n’est
donc pas anormal que les parents
élèvent leur vigilance éducative.
Par mon expérience personnelle, je ne
regrette pas que mes enfants soient
allés dans leur collège de secteur (GuyMôquet puis Edouard-Vaillant). Les
équipes pédagogiques travaillent à
donner le meilleur, engagent des actions pédagogiques de qualité. Elles
développent des options pour que
chaque élève puisse y trouver son
compte, pour qu’en permanence l’élévation du niveau soit la règle pour
toutes et tous.
Les collèges ne sont pas du domaine
des compétences de la Ville, mais nous
y portons une grande attention. La présence des médiateurs municipaux aux
entrées et sorties de collège, la qualité
du travail socio-éducatif des clubs ados
et la création du Fil continu complètent
bien les dispositifs de l’Education nationale.
Nous continuerons, avec vous toutes et
tous, à accompagner cette volonté :
obtenir le maximum pour l’épanouissement de nos jeunes.
décemBRE 2015
k 19
les collèges
uy-Môquet
G
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v
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dio Orient, d
a
R
e
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o
r
ic
Au m
Les collèges ne sont pas un grand tout éducatif uniforme. Ils savent proposer
aux uns et aux autres des projets d’ouverture au monde et à la culture qui sauront
susciter des intérêts et dévoiler des potentialités souvent insoupçonnées.
Dans chacun des collèges, on se soucie de
l’entrée en sixième comme de la sortie,
après la troisième. À Guy-Môquet, le
dispositif Premis (Plan pour la réussite à
l’école et une meilleure insertion scolaire)
accueille des élèves de 6e, tous les
mercredis après-midi, dans des ateliers
créatifs encadrés par des tuteurs adultes.
Un soir par semaine, tous les professeurs
principaux de 6e organisent des études
surveillées pour une initiation au travail
personnel. Le projet est de proposer cette
aide au travail quatre soirs par semaine,
l’an prochain, en laissant ouvert le collège
jusqu’à 19 heures et en associant les
parents aux professeurs. Ce projet fait
l’objet d’une réflexion partenariale
Ville-collèges sur l’élaboration d’une
charte municipale de l’aide au travail.
Ce qui permettrait de la généraliser aux
collèges qui le souhaiteraient…
À Louis-Pasteur, on va « Au rythme des
sixièmes », un nouveau dispositif qui
consiste en un co-enseignement entre
deux disciplines, maths et histoire-géo au
premier semestre, français et histoire-géo
au second. La durée des cours est portée
à 1 h 30, ce qui limite le nombre de
disciplines dans la journée et répartit
20 k
décemBRE 2015
mieux les devoirs. Par ailleurs, deux
matins par semaine, les sixièmes sont
pris en charge pendant une demi-heure,
à leur arrivée au collège, pour un temps
d’accueil où l’on débat ou parle de
méthodologie. Ces jeunes collégiens
peuvent aussi suivre deux plages horaires
hebdomadaires d’études dirigées.
Pour les élèves les plus en difficulté en 3e,
Guy-Môquet a mis en place le dispositif
« Pré-pare », c’est-à-dire préparer sa sortie
vers une formation choisie, tandis que
Louis-Pasteur propose « Quitter le collège
en condition de réussite », là aussi pour
construire son projet d’orientation.
L’éducation prioritaire ne veut pas dire
qu’il n’y a pas de très bons élèves !
Certains intègrent même de prestigieux
lycées parisiens. Les collèges ont aussi
leur parcours d’excellence, avec des cours
de physique en anglais, à ÉdouardVaillant par exemple. Guy-Môquet ne
dispose pas moins de trois parcours :
les cordées de la réussite, en partenariat
avec le lycée Janson-de-Sailly, une
ouverture culturelle avec l’Institut
Télémaque ou encore les Entretiens de
l’excellence. Pierre Anselmo, principal de
Guy-Môquet, le constate : « Les élèves qui
vont à Janson-de-Sailly ont à peu près
les mêmes résultats que ceux qui vont
à Galilée. »
Former des citoyens
Tout ce qui touche à l’organisation de
la vie scolaire, la discipline et la sécurité
notamment, est aussi au cœur des
priorités des collèges. Chacun dispose de
conseillers principaux d’éducation (CPE)
et d’assistants d’éducation (surveillants)
en nombre. À la sortie des établissements,
des médiateurs de la Ville et du collège
régulent le flux des élèves. On mise aussi
sur l’apprentissage à la citoyenneté, à
Louis-Pasteur où les CPE organisent une
formation des délégués d’élèves, ou à
Guy-Môquet où une semaine de l’égalité
filles-garçons s’efforce de corriger les
travers éducatifs ou culturels sur les
représentations.
Comme on peut le constater, les collèges
gennevillois ne manquent pas d’atouts
pour mettre tous les élèves, quel que soit
leur niveau, dans les meilleures
conditions de réussite. D’ailleurs, les taux
d’entrée en seconde générale et
technologique sont parlants : 77 % pour
Édouard-Vaillant, par exemple.
entre
Partenariat
steur
le collège Pa
s beaux-arts
et l'école de
net.
Edouard-Ma
• S ylvie Begnis,
parent élu à Édouard-Vaillant.
Ici, les élèves sont bien suivis, par
une équipe pédagogique formidable,
au niveau de l’enseignement comme
de la discipline. Bien sûr, des élèves ne
suivent pas les règles. Comme partout !
Pour ma fille, aujourd’hui au lycée,
et pour mon fils, en 5e, tout s’est bien passé.
En 6e, il a adhéré au dispositif Premis et à l’atelier
d’astronomie. C’était bien pour le faire sortir de sa réserve.
Parcours d'excellence à Guy-Môquet.
Hommage à Édouard Vaillant Avec la remise des bulletins, ce mois-ci, au collège ÉdouardVaillant, un portrait biographique d’Édouard Vaillant (1840-1915),
rédigé par des élèves, sera distribué pour l’anniversaire du
centenaire de sa mort. Grande figure du socialisme français
naissant et de la Commune de Paris, Édouard Vaillant fut député
socialiste jusqu’à sa disparition. Les écoles gennevilloises du
réseau du collège vont également produire des travaux sur cette
personnalité. Ce projet est aussi l’occasion de faire toute l’année
un travail de recherche sur l’ancien et le nouveau collège, sur
l’ancien et le nouveau quartier.
• A yette Bounoua,
parent élu à Guy-Môquet.
J’appréhendais beaucoup le collège et
cette période pour mes enfants.
Mais Guy-Môquet est un collège ouvert
où les parents sont reçus avec
bienveillance et où un important travail
sur l’accompagnement à la parentalité est
effectué. Comme parents, on se sent vraiment
co-éducateurs. Je pense au café des parents ou au forum
du collège. Il y a des projets pour tous les enfants.
C’est une richesse qui crée du lien et rassure les parents.
On a plaisir à valoriser tous ces projets.
• Na
dia Mouzoune,
parent élu à Louis-Pasteur.
© crédits photos Roger-Viollet
Je suis élue au collège depuis sept ans.
J’ai évolué avec toute l’équipe qui est
vraiment à notre écoute, même avec
le changement de principal. Les élèves
se sentent de mieux en mieux. Que tous
les enfants réussissent est notre objectif
en cassant les « classes-ghettos ». On se bat aussi pour
l’ouverture sur le monde et la culture, arts, langues,
voyages… Je suis très fière de ce collège. Les élèves du
collège que j’ai suivis ont tous réussi au lycée Galilée.
Edouard Vaillant (en melon et lunettes noires) et Jean Jaurès (au centre), 1913.
décemBRE 2015
k 21
LYCÉE GALILÉE
« Nos élèves seront bientôt
vos collaborateurs »
s sociétés,
le
e
u
q
te
in
de po
Du matériel !
nt
aussi, utilise
Les entreprises participent au développement
des enseignements du lycée Galilée, via la taxe
d’apprentissage. Elles peuvent profiter aussi
des équipements et des installations modernes
que le lycée met à leur disposition.
L
ongtemps étrangers l’un à l’autre,
d’apprentissage. En effet, la plupart des
le monde de l’entreprise et le
entreprises sont assujetties à cette taxe
milieu éducatif ont fini par se rapd’apprentissage, un pourcentage de
procher ces derniers
la masse salariale,
temps, comme dans
pour financer les
Galilée est un lycée
une étape naturelle
formations technolodes métiers de la chimie,
de la réussite et de
giques et professionl’insertion des jeunes.
nelles. Elles peuvent
de la plasturgie
À Gennevilliers, le
affecter à l’organisme
et des biotechnologies.
lycée Galilée sollicite
de formation ou à
tous les ans les entrel’établissement scoprises, d’ici et d’ailleurs, pour le verselaire de leur choix la totalité ou une partie
ment de tout ou partie de leur taxe
de leur taxe.
22 k
décemBRE 2015
Le lycée a perçu, l’an dernier, des sommes
allant de 1 à 15 000 euros !
Étant donné que les dotations régionales
sont insuffisantes, cette taxe représente
pour le lycée Galilée près de 30 % de son
budget d’investissement en matériel et
équipement de ses sections technologiques et professionnelles, soit environ
320 000 euros récoltés ces deux dernières
années. Cette somme a permis d’acquérir, l’an dernier, une imprimante et un
scanner numérique 3D, un compresseur,
un spectromètre, un thermorégulateur,
des logiciels d’architecture et de
construction. Seul pôle francilien de formation initiale en plasturgie, Galilée
accueille l’ensemble de la filière (CAP, bac
pro, BTS). Par ailleurs, il prépare à un bac
STI 2D Énergie et environnement et
Architecture et construction. Il dispose
aussi de filières biotechnologies et chimie
(bac, BTS, classe prépa, licence pro).
Deux contacts pour optimiser votre taxe d'apprentissage :
Murielle Böck (plasturgie, STI2D) et Didier Abadie (chimie, physique, biotechnologies).
Et réciproquement…
Le lycée organise une campagne de collecte annuelle de la taxe (payable début
mars) en direction des entreprises plutôt
spécialisées dans les secteurs liés aux
enseignements du lycée. Pour la plasturgie, par exemple, les entreprises des
domaines de l’injection, de l’extrusion, du
thermoformage, des composites. Mais,
toutes les entreprises, quelle que soit leur
taille, peuvent verser leur taxe au lycée.
Ainsi, parmi les 25 entreprises gennevilloises (*) ayant versé leur taxe l’an dernier
au lycée, certaines sont de simples partenaires locaux du lycée, voire des entreprises dirigées par des parents d’élèves
ou par d’anciens élèves. « Cette taxe
contribue à ce que le lycée reste un des établissements les plus performants de
France », explique son proviseur, Lionel
Pinard. Elle permet aussi de disposer de
meilleures conditions de travail, par
exemple d’avoir une paillasse par élève en
chimie ou biotechnologies.
Outre sa campagne de collecte annuelle,
appuyée par un document imprimé par la
Ville, le lycée organise tous les deux ans
une Journée des partenaires où se
retrouvent les représentants des entreprises donatrices mais aussi les partenaires associatifs, artistiques, sportifs
avec lesquels Galilée entretient des partenariats réguliers autour de projets qui
font aussi le dynamisme de l’établissement. La relation n’est d’ailleurs pas à
sens unique puisque le lycée loue ses
espaces de travail, ses laboratoires et son
matériel à des sociétés qui n’en ont pas
les moyens. En plasturgie, notamment,
des entreprises sont venues faire des
essais de traction et compression, des
essais de densité. D’autres s’intéressent
au prêt de la presse à injecter. Au lycée
Galilée, les relations éducation-entreprise
sont une réalité. • Jean-Michel Masqué
d Contacts http://www.lyc-galileegennevilliers.ac-versailles.fr
01 47 33 30 20
(*) 41 % de la taxe d’apprentissage versée au lycée en
2015 provient des sociétés gennevilloises suivantes :
Aceane Services, Albea Beauty Solutions Europe, Albea
Services, Cap Climatisation, EPS, Faiveley Transport,
Fedex International, Fouval, Gencontrol, Giovanna Da
Brescia, GMG, La Maison du sol, L’Oriental du Luth, MC
Plastic, Mersen, Norpano, Prisma Media, Quaker Chemical SA, Securite Land, Semag 92, Thales, Théâtre de
Gennevilliers, Tractebel, Transport Lena, Ultrapolymers.
décemBRE 2015
k 23
Chaud cacao !
Entre la Table de Cana et la boutique Leonidas,
les amateurs de chocolats ont de quoi trouver leur bonheur
dans la ville, pour les fêtes.
N
oël rime avec sapins, cloches,
flocons et évidemment… chocolats.
À l’occasion des fêtes de fin d’année, différentes enseignes offrent un
large choix de coffrets cadeaux pour tous
les gourmands.
À commencer par la Table de Cana qui
fabrique un « chocolat bio, équitable et artisanal », comme le précise cette entreprise
d’insertion qui « recrute ses agents sur la
seule motivation ». Associations et entreprises peuvent faire appel à ses services
pour organiser des ventes auprès de
salariés ou pour une réception. Au menu :
coffrets ou plateaux sur mesure, petits
fours, fondue, ballotins, sucettes ou
tablettes de chocolat. Trois semaines de
délais sont nécessaires à la confection et
l’emballage de ces confiseries. Ne tardez
pas !
Le magasin Leonidas, installé depuis un
an, au Village, met en place, quant à lui,
une vitrine spéciale Noël. Au choix : marrons glacés, truffes, père Noël, boules de
Noël et sapins en chocolat. La boutique
propose des tarifs préférentiels pour
les entreprises pour la période des fêtes.
d Contacts Table de Cana :
9 E, rue de la Sablière.
Tél. 01 41 11 25 25.
Site Internet : http://www.
tabledecanagennevilliers.com/
Leonidas : 14, place Jean-Grandel.
Tél. 09 81 24 28 29.
transports
Le 178 jusqu’à Enox
La ligne de bus 178 qui relie La Défense à la gare Gennevilliers RER va être prolongée
jusqu’au centre commercial Enox. De quoi satisfaire les Gennevillois qui ne sont
pas véhiculés. Auparavant, pour se rendre dans cette zone, ils étaient contraints
de s’arrêter en tram, ou avec la ligne 166, au parc des Chanteraines, puis de marcher
une dizaine de minutes. À partir du 19 décembre, une ligne de bus sur deux desservira
le centre commercial, le week-end : le samedi, entre 8 heures et 20 heures, et
le dimanche, entre 9 heures et 20 h 30. Le terminus pour rejoindre Enox sera aménagé
avenue du Vieux-Chemin-de-Saint-Denis.
24 k
décemBRE 2015
N°264
G ennevilliers M agazine
en DÉCEMbre
❤ LE COUP DE CŒUR
La teuf avant la fête
k Jeudi 17 décembre, à 18 h 30, à la Maison du développement culturel
Six mois ! Six (petits) mois avant le retour de Monsieur Carnaval… Pour les impatients,
c'est long. Mais six (petits) mois, c'est court pour qui s'est promis de faire LE plus beau
char du défilé, LE déguisement dont tout le monde se souviendra, LE buzz qui ravira
la foule en délire, samedi 28 mai.
Pour cela, mieux vaut recharger ses batteries en énergie positive, loufoque,
déjantée… à l'image de la soirée de lancement du carnaval qui a lieu le 17 décembre.
Où l'on apprendra – mais on vous le dit déjà ! – que l'atelier de fabrication des chars
investit de nouveau la halle du marché des Grésillons.
On voulait du positif, du loufoque, du déjanté. On va être servi. C'est Mlle Orchestra,
de la Cie Jacqueline Cambouis qui accompagnera la soirée du 17. Elles le « fanfarent »
haut et fort : « Elles en ont ras-le-bol du quotidien. Elles veulent devenir de vraies femmes
d'extérieur ! » Et pour ça, elles mettent les moyens : valses, tangos, rock, funk, disco,
tohu-bohu… et humour décalé.
Vous vouliez aller chez le coiffeur pour la soirée ? Inutile ! Christophe Pavia, artiste
spécialisé dans la sculpture capillaire, vous refera un look en sept minutes chrono.
Il vous décoiffera en hauteur et créera tout un monde sur votre tête.
Bonne nouvelle, il sera là dès 16 h 30. • Valérie Mauger
Entrée libre. Réservations et informations au 01 40 85 64 50.
présentezvous au
« casting »
P.29
un conte
russe P.30
soyez
jazzy ! P.31
décemBRE 2015
Sortir k 25
en DÉCEMbre
FILM
MARDI 8 DÉCEMBRE
FILM
JEUDI 3 DÉCEMBRE
SÉJOUR MÉMOIRE
THÉÂTRE
« Orgie », de Pier Paolo
Pasolini, par la Compagnie
de l’Astre. Les 3, 4 et 5, à
20h30 ; le 6, à 18 heures.
Entrée libre sur réservations au 01 40 85 60 92.
À la MDC.
EXPOSITION
CONCERT
Hidden Orchestra +
Cycle filmer la guerre,
filmer les camps
« L’Armée des ombres »
DU 3 AU 6 DÉCEMBRE
(1969), de J.-Pierre Melville.
Présenté par Max
Weinstein, ancien
résistant.
À 19 heures, au cinéma
Jean-Vigo.
JUSQU’AU 5 DÉCEMBRE
EXPOSITION
« Kagemusha, l’ombre
du guerrier » (1980),
d’Akira Kurosawa.
Présenté par Jacques
Déniel.
À 19h30, au cinéma
Jean-Vigo.
Antiloops, jazz electronica
classique.
À 20h30, au Tamanoir.
FILM
PERFORMANCES
EXPOSITION
EXPO PHOTOS
Photo Maria Baranova.
MERCREDI 9 DÉCEMBRE
CLUB DE LECTURE
« Lettres à plumes,
à pattes et à poils »,
Performance Space
122, avec les pièces de
Faye Driscoll, A. Dorsen
et A. Schneider.
Au Théâtre de Gennevilliers.
VENDREDI 4 DÉCEMBRE
CAFÉ LITTÉRAIRE
« Art et littérature »,
animé par Serge Cabrol,
de la revue Encres
vagabondes.
À 18h30, à la médiathèque
Robert-Doisneau.
SAMEDI 5 DÉCEMBRE
CLUB DE LECTURE
« Les Passeurs de
livres », pour les 11-14
ans.
À 16h30, à la médiathèque
François-Rabelais.
26 k Sortir
décemBRE 2015
par P. Lechermeier et
D. Perret. Les animaux
écrivent, et c’est poilant !
À la médiathèque
Robert-Doisneau.
« Tu lis quoi ? », pour les
8-12 ans.
À 15h30, à la médiathèque
André-Malraux.
JEUDI 10 DÉCEMBRE
FILM
DIMANCHE 6 DÉCEMBRE
TIMBRES
Prise des nouveautés de
l’Amicale philatélique.
À 10 h, au local de la
Maison pour tous (à l’arrière
du cinéma Jean-Vigo).
ON VOTE
Premier tour des
élections régionales.
Dans tous les bureaux de
vote.
« Le Fils de Saul »
(2015), de László Nemes.
En présence d’Ophir Levy,
formateur au Mémorial de
la Shoah, et Philippe
Boukara, historien
spécialiste du judaïsme
contemporain.
À 20h15, à Jean-Vigo.
par le Théâtre de
l’Ombrelle. Dès 5 ans.
À 18 heures, à la salle des
fêtes.
Le collectif danois
A Kassen détourne de
leurs fonctions les
éléments présents au sein
de l’espace d’exposition.
À la galerie EdouardManet.
DU 8 AU 19 DÉCEMBRE
Éric Garault a tiré le
portrait de quinze
musiciens contemporains.
À la médiathèque
François-Rabelais.
DU 3 AU 8 DÉCEMBRE
« Vassilissa la Belle »,
JUSQU’AU 12 DÉCEMBRE
« Régénération Jazz »
L’avant-garde new-yorkaise du prestigieux
tHÉÂTRE D’OMBRES
Peintures de Théo
Robichet et Didier
Richard, cardiologue.
Vernissage à 18h30.
Au CMS Etienne-GatineauSailliant, rue de la Paix.
« De nos propres yeux »
Sortie du Carnet de voyage
mémoriel en Pologne.
Dessins de Cyrille Brégère,
textes de Guillaume
Deloire (voir GenMag
de novembre).
À 19 heures, en mairie,
salle du conseil municipal.
VENDREDI 11 DÉCEMBRE
Cycle Filmer la guerre,
filmer les camps
« Lacombe Lucien »
(1974), de Louis Malle.
Présenté par Marie-Paule
Hervieu, historienne.
À 20h30, au cinéma
Jean-Vigo.
SAMEDI 12 DÉCEMBRE
CONCERT
Yonathan Avishai Trio
DIMANCHE 13 DÉCEMBRE
ON VOTE
Deuxième tour des
élections régionales.
Dans tous les bureaux de
vote.
MARDI 15 DÉCEMBRE
FILM
Entrée libre mais
réservations conseillées
au 01 40 85 64 68.
À 20 heures, à l’amphithéâtre de la médiathèque
François-Rabelais.
CONFÉRENCE
Cycle John Ford
« Frontière chinoise »
(1965). Présenté par Syvie
Pierre, écrivain de cinéma.
À 20h15, au cinéma
Jean-Vigo.
LES 10, 11 ET 12 DÉCEMBRE
THÉÂTRE
« Casting », par la troupe
amateur de la Compagnie
Nonumoï. Réservations
au 01 40 85 60 92.
À 20 h30, à la MDC.
« Le jazz, une musique
actuelle », par Vincent
Bessières, journaliste et
producteur.
À 18 heures, à la discothèque François-Rabelais.
MERCREDI 16 DÉCEMBRE
LES ATELIERS DU MERCREDI
Jeux, livres et pop-up.
Inscriptions : 01 40 85 64 66.
À 15 h, à l’espace jeunesse
de la médiathèque
François-Rabelais.
N°226
G ennevilliers M agazine
DÉMOCRATIE LOCALE
LECTURE
Réunion du conseil
« Lis-moi une histoire »,
À 20 heures, en mairie.
pour les 2-5 ans.
À 10h30, à la médiathèque
Robert-Doisneau.
JEUDI 17 DÉCEMBRE
LECTURES MUSICALES
municipal.
LANCEMENT
À bons contes
Avec Vincent Lacoste
et Olivier Hüe, du groupe
Expir.
À 10h30, à l’auditorium
de la médiathèque
François-Rabelais.
© Martine Bourre.
MARDI 5 JANVIER
FILM
Le prochain carnaval
du 28 mai, c’est dans six
mois ! Avec Christophe
Pavia, sculpteur capillaire
(à 16h30) et Melle Orchestra,
de la Compagnie Jacqueline
Cambouis.
À 18h30, à la MDC.
VENDREDI 18 DÉCEMBRE
VEILLÉE CONTES
« La Nuit du visiteur »,
d’après le livre de Benoît
Jacques, par la Compagnie
Atypic. Veillée contes à
17h30 ; repas à 19 heures.
Réservations obligatoires
au 01 40 85 49 20.
À la médiathèque
André-Malraux.
k DES HISTOIRES À LIRE ET À ÉCOUTER.
« Major Dundee »
(1965), de Sam Peckinpah.
Présenté par François
Causse, auteur de « Sam
Peckinpah, la violence du
crépuscule ».
À 20h15, au cinéma
Jean-Vigo.
VENDREDI 8 JANVIER
Quand il s’agit de raconter des histoires, Jean-Louis Le Craver n’est jamais loin.
Le conteur gennevillois déniche toujours un tas de contes de tous les pays, ou presque,
pour le plus grand bonheur des petits et des grands. Sa dernière livraison – Noël
approche ! – s’intitule « La Truie et le Loup », merveilleusement illustrée par sa complice
Martine Bourre. Inspirée du conte très répandu des trois animaux dans leurs petites
maisons, cette adaptation s’inspire de versions recueillies dans l’Ouest de la France.
L’histoire est irrésistible ! Figurez-vous que le loup, fidèle à lui-même, a un petit creux…
Il a une manière, euh… très particulière pour tenter de calmer son estomac, qui va faire
éclater de rire plus d’un petit et d’un grand. Un bonheur n’arrivant jamais seul,
« Din’Roa la Vaillante », publié une première fois en 2006 dans la collection
« Escampette », est réédité cette année pour cause de succès fou. Dans cette version
chinoise du Petit Chaperon rouge, c’est un ours qui a faim. C’est sans compter avec
Din’Roa qui va lui en faire voir de toutes les couleurs !
r «
La Truie et le Loup », « Din’Roa la Vaillante », par Jean-Louis Le Craver,
illustrations de M. Bourre, aux éditions Didier jeunesse, collection À petits petons.
Coup de peinture au CMS
FILM
SAMEDI 19 DÉCEMBRE
© Didier Richard.
AU GRAND AIR
« Le Bouton de nacre »
Plus de 50 espèces
d’oiseaux nichent aux
Chanteraines. Allons les
observer ! Inscriptions
auprès d’Alain Cléty, de la
LPO, au 06 99 16 52 12.
À 8 heures, RV à l’entrée du
parc, près de la station RER.
(2015), de Patricio Guzman
(Ours d’argent du scénario
au Festival de Berlin 2015).
Soirée proposée par le
comité local de FranceAmérique latine, en
présence du réalisateur.
À 20h15, au cinéma
Jean-Vigo.
k
DEUX ARTISTES EXPOSENT.
Les murs vides et informels des salles d’attente du Centre municipal de santé, rue
de la Paix, affichaient une petite mine. Pour leur redonner des couleurs, rien de tel
qu’une exposition de peinture ! Le premier est réalisateur documentariste.
Le second est cardiologue. Théo Robichet habite Gennevilliers depuis plus de vingt ans
et connaît bien les lieux. Ce peintre autodidacte est l’auteur d’un documentaire composé
de trois DVD sur l’historique du CMS, filmant pendant plus d’un an les équipes de santé
au quotidien. Didier Richard est cardiologue et effectue ses consultations dans les
deux CMS de la ville. Quand il ne scrute pas l’écran de son échographe, pour y déceler
hypertention artérielle ou malformations cardiaques, il s’évade en prenant son pinceau.
Depuis 25 ans, il expose dans des galeries ses toiles figuratives aux couleurs léchées.
Désormais, l’attente du rendez-vous avec le médecin se fait plus… hospitalière.
r V
ernissage vendredi 11 décembre, à 18h30.
Au CMS Etienne-Gatineau-Sailliant, 10 rue de la Paix.
décemBRE 2015
Sortir k 27
en DÉCEMbre
DU 2 AU 8 décembre
Cinéma Jean-Vigo, films du 2 au 29 décembre
1 , rue Pierre-et-Marie-Curie - Séances en 3d - Séances Ciné-goûter - n Séances en VO
Tous les films sont accessibles aux sourds et malentendants - Bandes-annonces : www.ville-gennevilliers.fr
mercredi 2
jeudi
vendredi 4
3
samedi 5
dimanche 6
14h 16h15
20h30
18h15 20h45
L’HERMINE
14h 18h30
18h30 20h30
20h30
14h
UNE HISTOIRE DE FOU
L’ARMÉE DES OMBRES
KAGEMUSHA, l’ombre du guerrier
PIERRE RABHI, AU NOM DE LA TERRE
16h 20h30
20h30
18h
16h
19h
LE VOYAGE D’ARLO
DU 9 AU 15 décembre
TAJ MAHAL
LE FILS DE SAUL
LACOMBE LUCIEN
FRONTIÈRE CHINOISE
BELLE ET SÉBASTIEN,
l’aventure continue
DU 16 AU 22 décembre
MIA MADRE
MARGUERITE ET JULIEN
NEIGE ET LES ARBRES MAGIQUES
STAR WARS – LE RÉVEIL DE LA FORCE
DU 23 au 29 décembre
lundi
7
mardi 8
20h30
17h45
18h 20h30
20h30
19h30
20h15
14h 16h15
18h30
mercredi 9
18h15
18h15 20h30
jeudi 10
vendredi 11
14h30 16h15
20h30
18h15
18h30 20h30
18h 20h15
16h30 18h45
21h
14h 16h15
18h30
18h15
18h15
samedi 12
lundi 14
mardi 15
18h30 20h30
20h30
18h 21h
dimanche 13
14h 18h
20h30
16h 20h30
20h30
18h30
14h 16h
18h 21h
14h 16h
18h
18h30
lundi 21
14h 16h
20h15
20h30
14h30 16h30
18h30 20h30
18h30
18h30 20h30
18h15
mercredi 16
jeudi 17
samedi 19
dimanche 20
18h15 20h30
20h30
18h30
17h 21h
15h 21h
20h30
16h15
18h30
20h30
15h 19h
17h 19h
18h15
14h
14h
15h
15h
13h30 16h
18h30 21h
14h 16h
18h30 21h
14h30 18h
20h30
14h30 18h
20h30
samedi 26
16h 18h30
21h
dimanche 27
vendredi 18
14h30
13h30 16h
18h30 21h
mercredi
23
18h 20h30
jeudi
18h 20h30
24
vendredi 25
LE PONT DES ESPIONS
16h15 20h30
18h
15h 20h30
LA VIE TRÈS PRIVÉE DE MONSIEUR SIM
DADDY COOL
LE PROPHÈTE
OUPS ! J’AI RATÉ L’ARCHE…
18h30 20h30
18h30
18h30 20h30
18h45
18h 21h
18h30
mardi 22
18h30 20h30
lundi 28
mardi 29
18h 20h30
18h 20h30
18h 20h30
16h 20h30
18h 20h30
18h30 20h30
18h30
14h30
14h30
16h45
14h
14h
14h30
14h30
14h30 16h15
14h30
14h 16h
14h 16h
14h
14h30
14h30
FILM DU MOIS
GRAND PRIX CANNES 2015
MIA MADRE
LE FILS DE SAUL
Un film de Nanni Moretti (2015). vo.
Margherita, cinéaste, tourne une fiction de gauche qui met en
scène la révolte des ouvriers devant le plan de licenciement
prévu par le nouveau patron acquéreur de l'entreprise. Le rôle
est interprété par Barry Huggins (John Turturro), un acteur
américain mythomane, égotiste, fanfaron et souvent incapable
de jouer correctement (oubli des dialogues, jeu insensé…). À ses
questionnements d’artiste engagée, se mêlent des angoisses
d’ordre privé : sa mère est à l’hôpital, sa fille est en pleine crise
d’adolescence. Et son frère (Nanni Moretti), comme toujours
irréprochable, se consacre aux derniers jours de sa mère…
Margherita parviendra-t-elle à se sentir à la hauteur, dans son
travail comme dans sa famille ? Sélection officielle Cannes 2015.
À VOIR Du 16 au 22 décembre.
Un film de László Nemes (2015). VO.
Octobre 1944, Auschwitz-Birkenau. Saul Ausländer est membre
du Sonderkommando, ce groupe de prisonniers juifs isolé
du reste du camp et forcé d’assister les nazis dans leur plan
d’extermination. Il travaille dans l’un des crématoires quand
il découvre le cadavre d’un garçon dans les traits duquel il
reconnaît son fils. Alors que le Sonderkommando prépare une
révolte, il décide d’accomplir l’impossible : sauver le corps de
l’enfant des flammes et lui offrir une véritable sépulture.
À VOIR Jeudi 10 décembre, à 20h15. en présence d’Ophir Levy,
enseignant en esthétique du cinéma à l’université Paris III,
formateur au Mémorial de la Shoah, et de Philippe Boukara,
historien spécialiste du judaïsme contemporain, coordinateur
de la formation au Mémorial de la Shoah, à Paris.
28 k Sortir
décemBRE 2015
À la MDC Du jeudi 10 au samedi 12 décembre, à 20 h 30
Ça sent le vécu
« On vous rappellera. » Quel acteur n’a jamais entendu
cette phrase à la suite d’une audition de théâtre ou
de cinéma ? Un univers « cruel et impitoyable »
que Pascale et Delphine Salkin ont souhaité raconter
dans la pièce « Casting ».
«
C’est le milieu le plus libéral qui
soit, avec le plus de gens de gauche.
Reconnaissez que c’est amusant. »
Lorsqu’elles évoquent cet univers, Pascale et Delphine Salkin n’y vont pas par
quatre chemins. Et ont même décidé d’en
faire une pièce de théâtre. Depuis un peu
plus d’un an, ces deux Gennevilloises ont
imaginé une histoire drôle et légère qui
raconte les coulisses du cinéma et du
théâtre. Leur spectacle, intitulé « Casting », est une succession de scènes des
plus cocasses, « né d’une expérience de
terrain. » Avant de lancer la troupe Nonumoï, en 2009, ces deux sœurs ont partagé
le quotidien de centaines de milliers d’intermittents du spectacle. Un statut précaire qu’elles ont eu envie de mettre en
lumière. « Nous souhaitions raconter les
difficultés qu’ont ces gens à trouver du travail et montrer le conflit de pouvoir qui
existe entre acteurs. Notre objectif n’était
pas de critiquer notre profession. C’est un
métier qu’on aime. »
De Racine à Woody Allen
L’attente avant un casting, la délibération
des jurys devant les auditionnés, le doublage d’un film ou des répétitions de
« Phèdre » de Racine et d’« Adultères » de
Woody Allen… Toutes les facettes du
cinéma et du théâtre y passent à travers
une galerie de personnages hauts en
couleur : du réalisateur acharné au stagiaire malmené, en passant par une productrice désinvolte.
Un mélange de style qui a plu à Emilyne,
habitante, qui a rejoint la bande en 2010 :
« C’est vraiment drôle de passer d’un rôle
à un autre. Comme jouer la femme trompée, parler en alexandrin ou s’exprimer
La troupe Nonumoï se lance dans un nouveau projet, dès le mois
de janvier. Les personnes qui souhaitent rejoindre le collectif
peuvent contacter Delphine Salkin, au 06 71 70 78 35.
comme un “bonhomme”, lorsque j’interprète un “machino”. Ce qui est vraiment
agréable, c’est que le texte n’est pas
imposé. Les metteurs en scène se sont
adaptés à notre jeu, à notre façon de parler. » « C’est vraiment jubilatoire à jouer.
Nous pouvons dire certaines choses que
l’on n’oserait jamais prononcer dans la
vraie vie », ajoute Marie-France, pionnière
de ce collectif.
Au total, ils sont 17 sur les planches, tous
Gennevillois, à interpréter tous ces rôles.
« J’avais envie de participer à la vie de ma
ville en développant cette branche amateur
au sein de ma troupe, explique Delphine
Salkin. Ce qui m’intéressait, c’était de
mettre en lumière des anonymes »… autrement appelés, en grec ancien, des
« nonumoï ». • Fabien Antranik
Label de qualité
La pièce est labellisée « Gennevilliers,
vivier de culture », véritable fil rouge
de la saison culturelle, à l’instar
d’autres représentations.
« Nous souhaitions mettre en avant
les créations locales », précise-t-on
à la MDC.
Tarif : 5 €.
décemBRE 2015
k 29
PERFORMANCES DU 3 AU 8 DÉCEMBRE
SPECTACLE SAMEDI 12 DÉCEMBRE
Champs
d’expérimentation
Une poupée bienveillante
A
vec le corps, le texte, les technologies,
le virtuel, en collectif ou en solo, des
auteurs et performers américains investissent de nouveaux champs d’expérimentation, sur la scène du Performance Space 122.
Ils agitent la scène : Faye Driscoll en fait un
espace de partage avec le public. Andrew
Schneider la dédouble. Annie Dorsen la livre à
l’aléatoire.
Photo : Maria Baranova.
Thank You For Coming
D
es silhouettes d’ombres corporelles, des voiles de tulle, des paysages… « Vassilissa la belle »,
conte traditionnel russe, adapté par le
Théâtre de l’Ombrelle, est une totale
réussite visuelle. Quelques jours avant
Noël, plongeons-nous en pleine campagne russe, dans le petit village de
Podrovine, où il neige depuis trois jours
et trois nuits.
Dans sa maison, Vassilissa, une petite
fille de huit ans, chante en jouant avec
sa poupée. Sa mère lui a donné cette
poupée au moment de sa mort, pour la
protéger : « Prends en bien soin et surtout ne la montre à personne, à personne… » Vassilissa est confiée à une
voisine dure et jalouse qui, dans l’espoir
de se débarrasser de la fillette, l’envoie
chercher du feu chez Baba Yaga, sorcière des ténèbres de la forêt. Grâce à
l’aide de sa poupée, Vassilissa surmonte la tyrannie de ces deux femmes
et affronte les embûches et les
épreuves… Pour accompagner cette
fable sur la construction de la personnalité, flûte, violoncelle, bandonéon,
balalaïka, percussions, cloches…
habillent le spectacle autant que les
décors très colorés peints sur des
plaques de verre. Leur transparence
dans la lumière donne vie à la beauté
des paysages et à la diversité des
ambiances russes. Dès 5 ans.
r À 18 heures, à la salle des fêtes.
Réservations au 01 40 85 64 55.
3
« Thank You For Coming : Attendance »,
de Faye Driscoll. La pièce interroge et réinvente
la communauté qui se forme au cours d’une
représentation. La performance englobe
les spectateurs dans un rituel festif et joyeux.
l Les 3, 4 et 5, à 21 h ; le 6 décembre, à 17 heures.
3
« YOUARENOWHERE », d’Andrew Schneider.
Le créateur et performeur transforme l’espace
physique et puise son inspiration dans les
concepts de relativité et de la simultanéité et de
dilatation du temps, issue de la théorie d’Einstein.
Que se passerait-il si vous pouviez vous voir
de l’extérieur ? Un vrai court-circuit de notre
perception.
l Les 3, 4 et 5, à 19h30.
3
Photo : alexandre schlub.
« Yesterday Tomorow », d’Annie Dorsen.
En partant de « Yesterday », des Beatles, à
« Tomorrow », de la comédie musicale « Annie »,
l’auteur développe un théâtre algorithmique où
elle interroge la façon dont les technologies vont
transformer le monde. Les trois chanteurs de
cette pièce réalisent un travail virtuose : ils lisent
la partition en temps réel, sans la connaître au
préalable, mêlent leurs voix et restent conscients
les uns des autres.
l Le 7, à 20h30 ; les 6 et 8, à 19h30.
Yesterday Tomorow
r Au Théâtre de Gennevilliers, 41 avenue des Grésillons.
Réservations au 01 41 32 26 26.
30 k
décemBRE 2015
THÉÂTRE
DU 3 AU 6 DÉCEMBRE
À la vie,
à la mort
3
Une expérience de l’excès, de
la transgression, de l’interdit, du désir
et des limites. « Orgie », de Pier Paolo
Pasolini, interprété par la Compagnie de
l’Astre, met en scène deux personnages
qui entreprennent de se laver du carcan
sociétal, de se libérer de la gangue des
habitudes, du mécanisme impitoyable
qui nous force à reproduire encore et
toujours la même chose. Ils le font
en se châtiant, en châtiant leur chair. La
passion qui anime les personnages de
Pasolini les conduit à vivre, précisément,
une Passion au sens chrétien du terme.
Au bout, il y a la libération, mais dans le
sacrifice et la mort.
Avec William Astre, Jana Klein et Margot
Lourdet. Mise en scène de Sylvain Martin,
Gennevillois.
r Du 3 au 5, à 20h30 ;
le 6 décembre, à 18 h. À la MDC,
16 rue Julien-Mocquard. Entrée libre.
Réservations au 01 40 85 65 92.
EXPOSITION
DU 8 AU 19 DÉCEMBRE
CONCERTS VENDREDI 11 DÉCEMBRE
Jazz
électronique
Quand le jazz est là
D
©Eric Garault.
onner un visage au
jazz actuel,
en quinze portraits
de musiciens contemporains, c’est
le thème de « Régénération jazz », une expo
photos d’Eric Garault,
spécialement conçue
pour l’occasion. Photographe professionnel,
Eric Garault se passionne très jeune pour
le jazz. Le portrait, la
musique, la littérature,
le Brésil, les sujets de
société et les voyages
caractérisent l’essentiel de son travail.
Aujourd’hui, son travail
de portraitiste et de
reporter cohabite avec
des recherches personnelles et plastiques. Il réalise des expositions et performances « hors norme » : projections,
U
n véritable bouquet électrique de jazz,
avec de vrais morceaux de hip-hop, trip
hop et classique à l’intérieur, doté d’une
riche palette rythmique vient à nos oreilles.
Place à Hidden Orchestra et Antiloops. Quand
le jazz est là, le hip-hop reste !
Hidden Orchestra
Magic Malik, Le Trabendo, octobre 2000.
collages, travail avec des musiciens,
comédiens, danseurs, plasticiens…
r À la discothèque François-Rabelais.
Conférence jazzistique
Journaliste, commissaire d’expo (sur Miles Davis, Django Reinhardt…),
programmateur, enseignant, Vincent Bessières est un fana de la note bleue.
Tellement fana qu’il fonde, en 2014, Jazz&People, premier label de jazz participatif
français imaginé en réponse à la crise que traverse le secteur, qui valorise la
relation directe entre artistes et public. Un label dont l’un des premiers enfants
s’appelle Yonathan Avishaï, en concert à 20h30, juste après la conférence de
Vincent Bessières qui a justement pour thème la nouvelle scène jazz et sa diffusion
auprès du public.
r « Le jazz est une musique actuelle », conférence de Vincent Bessières.
3
Quartet de jazz electro venu d’Edimbourg,
Écosse, Hidden Orchestra est né d’un projet
du producteur et compositeur Joe Acheson,
sorte de chef d’orchestre, et est composé de
Poppy Ackroyd, Tim Lane et Jamie Graham.
L’expérience est troublante de contrastes.
Le tout est cohérent, original, riche, novateur
devenant un jazz cinématique et
atmosphérique. Après la sortie d’un premier
album, « Night Walks », en 2010, puis
« Archipelago », Hidden Orchestra sort en juin
dernier son troisième opus,
« Re-Orchestrations », et offre un concert
différent à chaque prestation. À ne pas rater,
donc.
La flûtiste Ludivine Issambourg.
À 18 heures, à l’auditorium de la médiathèque François-Rabelais.
CONCERT SAMEDI 12 DÉCEMBRE
Issu de la scène fertile de Tel Aviv,
le pianiste franco-israélien Yonathan
Avishaï possède un style original qui
réactive les éléments principaux du jazz
– le swing, le blues, l’improvisation.
Il recherche à travers une épuration de
moyens à donner à chaque note une
raison d’être et au son toute son
ampleur. Adepte du less is more, il
revient aux fondements et à l’essence
du trio, en cheville avec le contrebassiste
3
© Eric Garault presse.
Roi du
minimalisme
3
Yoni Zelnik et le batteur Donald
Kontomanou. C’est riche en émotions
et en couleurs.
r À 20 h, à l’auditorium de la médiathèque
François-Rabelais. Entrée libre.
Réservations conseillées au 01 40 85 64 68.
Ici, nous sommes à la croisée des chemins
entre jazz, electro funk et hip-hop. La flûtiste
Ludivine Issambourg utilise la technique
de la flûte-box : elle exploite l’instrument
de manière à créer une ambiguïté avec la
batterie et les scratchs, pour plus d’immersion
dans la culture hip-hop. Son projet, nommé
« Antiloops », rassemble cinq musiciens issus
de différentes cultures musicales, afin de créer
un bouquet électrique qui pulse. Le tout est
non conventionnel, sacrément surprenant.
Place au groove !
r À 20h30, au Tamanoir, 27 av. Lucette-Mazalaigue.
Renseignements au 01 47 98 03 63.
décemBRE 2015
k 31
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est enseigna
Tu passes par où ?
L’association Les Urbaines et ses universitaires
conduisent le projet « La ville côté femmes », qui
s’intéresse à la place de celles-ci dans l’espace public.
Il inclut les habitants comme participants à part entière.
Leurs contributions pourraient être prises en compte
dans de futurs aménagements pour faciliter la circulation
de toutes, partout dans la ville.
«
Dis-moi comment tu te déplaces
dans la ville et je te dirai qui tu es. »
En a-t-on conscience, mais les
hommes et les femmes ne s’approprient pas
l’espace urbain sur un mode unique. Tel
endroit attirera les uns, là ou d’autres hésiteront à s’engager. « Parce que les villes ont été
conçues, construites et aménagées par des
hommes, on y observe un déséquilibre entre les
usages masculins et féminins de l’espace public,
souvent au détriment de ses dernières
lorsqu’elles s’y déplacent », assure Corinne
Luxembourg, enseignante-chercheuse à
l’Université d’Artois.
32 k
décemBRE 2015
À chaque sexe sa perception sur son environnement. Une rue insuffisamment
éclairée, des attroupements, des cafés
jugés bruyants, du stationnement sur les
trottoirs, une dalle commerciale moche
ou une station de métro ouverte aux courants d’air ne produisent pas le même
effet selon que l’on est un homme ou une
femme. « Les femmes préféreront plus facilement éviter certains lieux, quitte à devoir
faire un détour. Est-ce normal ? » Ce
constat, cette Gennevilloise le dresse également s’agissant de l’utilisation d’équipements municipaux. « Le terrain de sport
est un domaine typiquement masculin et les
squares équipés de jeux d’enfants sont à
dominante féminine, tout comme les abords
des écoles. Il manque des lieux de mixité. »
La ville côté femmes
Corinne Luxembourg et son association
Les Urbaines ont décidé d’approfondir ces
questions. En 2014, elle a lancé – avec le
soutien de la municipalité – le projet « La
ville côté femmes ». « Il s’agit d’un programme de recherche-action que nous
menons jusqu’en 2020 et qui s’intéresse à
la place des femmes dans l’espace public et,
par ricochet à celle des hommes, dans leurs
relations, leurs cheminements… »,
explique-t-elle. L’universitaire fédère une
équipe de chercheuses, de chercheurs,
d’artistes. « Nous faisons également appel
au concours des habitants que nous
incluons comme des participants à part
entière car ils sont les meilleurs connaisseurs de leur ville », glisse-t-elle.
« Nous subventionnerons jusqu’à son terme
ce projet inédit par sa durée et son contenu,
• Damie
n Labruyère,
animateur de l’atelier
d’écriture.
J’anime un atelier
d’écriture et de parole
ouvert à toutes les
femmes qui le
souhaitent. Nous
travaillons sur les notions de frontières
et de ruptures dans l’espace urbain. Par
exemple, qu’est-ce qui fait frontière dans
la ville ? Je lance une idée et je demande
aux participantes d’écrire ce que cela
leur inspire. La consignation écrite
permet une lecture partagée des textes
– ou des phrases – produits. Leur mise
en regard suscite ensuite la discussion.
Ces ateliers sont volontairement non
mixtes pour que la parole soit plus libre.
• C hristiane armagnac,
retraitée.
110 « cartes mentales » ont été réalisées.
précise Sofia Manseri, élue au féminisme,
à la lutte contre les discriminations, à
l’éducation et à l’égalité. Nous nous associons à un travail de fond et sur lequel nous
nous appuierons dans la mise en œuvre de
nos politiques publiques municipales pour,
à travers de futurs aménagements, améliorer l’accès à l’espace public des femmes et,
plus généralement, y favoriser la mixité. »
« La ville côté femmes » a démarré par
une phase de diagnostic. De juin 2014 à
mars 2015, 110 « cartes mentales » ont
été réalisées à partir de témoignages collectés à l’association l’École femmes sans
frontières, au Forum des associations et
lors du festival En route pour l’égalité.
« Afin d’en savoir plus sur leur appropriation du territoire, nous leur avons
demandé de représenter sur une feuille
blanche les lieux appréciés, ceux mal aimés,
et ceux qui n’inspirent rien, composant ainsi
ces fameuses cartes mentales. » Un premier examen souligne qu’un tiers des
femmes consultées dépassent rarement
le périmètre de leur quartier de résidence.
D’avril à juin dernier, une seconde salve
d’entretiens a eu lieu en extérieur –
places, trottoirs, métros… –, aux Grésillons et aux Agnettes. Ces deux quartiers
offrent deux terrains d’exploration différents mais complémentaires : l’un sort
d’un programme de renouvellement
urbain et l’autre y entrera en 2017. Ces
entretiens traduisent, globalement, une
satisfaction des usagers vis-à-vis des
espaces communs. Depuis l’automne, le
projet est entré dans une nouvelle phase
avec des ateliers d’écriture à la MDC.
« C’est une autre manière de recueillir la
parole. La discussion s’engage sur les
textes produits », ajoute Corinne Luxembourg. Inspirer d’autres façons de
construire dans la ville, abattre les barrières spatiales passe donc aussi par les
mots partagés. • Frédéric Lombard
Rejoignez-les Actuellement, le projet « La ville côté femmes » s’anime sur trois axes.
C’est le lundi soir, de 18 heures à 21 heures, le déroulement d’ateliers d’écriture
de femmes à la Maison du développement culturel. Les participantes écrivent
ensemble sur la place qu’elles souhaitent occuper dans l’espace urbain.
Ces ateliers sont ouverts à toutes. Inscriptions par courriel à :
[email protected] ou par téléphone, au 06 72 44 67 93.
Par ailleurs, un photographe mène un travail où il essaye de comprendre la ville
et les façons de la vivre aux Agnettes, aux Grésillons, dans l’écoquartier…
Vous pouvez l’aider dans sa démarche (contact : 06 72 44 67 93).
Ce sont également des réunions d’appartement. L’objet est d’inviter les membres
de l’association Les Urbaines qui pilote le projet à venir chez vous pour parler
de votre ville, vous faire témoigner sur vos cheminements dans l’espace public.
Mêmes contacts et inscriptions que pour les ateliers d’écriture.
Le projet m’intéresse par
sa thématique, sa durée
et aussi parce qu’il est
conduit par une
universitaire. C’est donc
un travail de fond qui
me donne l’occasion d’exprimer mes
ressentis et d’appréhender ma ville sous
un regard différent. Je me déplace sans
retenue, surtout à bicyclette, sur des
itinéraires obligés, mais qui manquent
de pistes cyclables. Je ne circule pas la
nuit mais parfois j’aimerais bien. Je
compte bien accompagner le projet
jusqu’à son terme. Mon regard va
peut-être changer sur certaines choses.
• A gnès Poli,
retraitée.
J’ai découvert ce projet
lors du Forum des
associations et j’ai
d’abord été séduite par
les ateliers d’écriture.
J’habite aux Chevrins et
j’aime écrire sur ma ville. En tant que
femme, je me déplace partout sans
appréhension. Mais il y a des secteurs
que je n’apprécie pas. Par exemple, la
rue Georges-Thoretton où il y a des
commerces bruyants qui génèrent du
stationnement sauvage sur les trottoirs.
Par contre, j’adore me balader sur la
coulée verte même lorsqu’il n’y a
personne. L’idéal serait de pouvoir aller
d’un quartier à l’autre sans rencontrer
d’obstacles.
décemBRE 2015
k 33
septembre),
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municipalité a réuni les
et de ses te
habitants pour les
informer, les alerter
aussi, sur l'arrivée de la
métropole du grand Paris
et de ses territoires.
Nouveau territoire : J - 30
La loi sur la métropole du Grand Paris se met en
place au 1er janvier. Les premières compétences
communales seront alors transférées au territoire.
N
ous vous présentions, dans notre
numéro de septembre (p. 14), le
futur territoire T5 dans lequel
Gennevilliers était intégrée aux côtés de
six autres communes (Argenteuil,
Asnières-sur-Seine, Bois-Colombes,
Colombes, Clichy-la-Garenne, Villeneuvela-Garenne). Tout en continuant à revendiquer un territoire plus solidaire de 15
communes, autour de la Défense, les
maires et les administrations ont travaillé
depuis lors dans la perspective du territoire annoncé, compte tenu des délais très
courts de mise en œuvre des premiers
transferts de compétences… dès le début
de l’année prochaine.
Dans ce T5, qui a le statut d’établissement
public territorial, six communes ont le
même profil de communes isolées, pouvant ainsi transférer les compétences de
leur choix au fur et à mesure, alors qu’Argenteuil, déjà membre d’une communauté d’agglomération, transfère
d’emblée au territoire ses compétences
34 k
décemBRE 2015
en matière d’espaces verts, de collecte
des déchets, de voirie et de certains équipements culturels. Ce qui signifie le transfert au territoire de personnels et de
charges financières qui crée un déséquilibre originel pour la nouvelle collectivité
intercommunale. Les élus ont rencontré
le préfet de région à ce sujet et ont
demandé une audience au Premier
ministre, soit pour revenir au grand périmètre territorial souhaité, soit pour obtenir une indemnité compensatoire
permettant d’absorber ces charges.
Quoi qu’il en soit, au 1er janvier, les premières compétences obligatoires (fixées
par la loi) transférées seront la politique
de la ville, la collecte des déchets, l’eau et
l’assainissement et le plan local d’urbanisme.
Les communes ont engagé la réflexion sur
le transfert de compétences supplémentaires (à l’initiative des communes) qui doit
être réalisé avant décembre 2017. D’ici là,
le territoire devra aussi se prononcer sur
le maintien ou non des compétences
transférées par Argenteuil. Par ailleurs,
entre 2016 et 2018, il faudra définir ce qui
est d’intérêt territorial en matière de
culture, de sport et d’action sociale (hormis le logement).
Enfin, à partir de 2017, les compétences
dans les domaines du logement, de l’aménagement urbain, du développement économique et de l’environnement seront
partagées entre la métropole et le territoire.
Le siège à Gennevilliers
Conséquence de cette nouvelle organisation : pour ce qui concerne les compétences obligatoires, le centre de décision
n’est plus au niveau communal mais au
niveau territorial. Cependant, le processus
de mise en commun engagé entre les
maires et les services municipaux concernés vise à respecter le travail engagé par
chaque commune.
Le maire de Gennevilliers, la commune la
plus dotée de services et d’équipements
publics du territoire, est mobilisé afin que
notre ville ne soit pas dépossédée au profit de communes moins bien dotées.
Exemple concret : l’agrandissement du
conservatoire de musique doit profiter en
priorité aux Gennevillois.
Les maires ont d’ores et déjà proposé que
le siège du territoire se tienne à Gennevilliers, un territoire qui pourrait prendre le
nom de Boucle Nord de Seine. La présidence serait à tour de rôle et changerait
tous les ans. Un projet de charte de gouvernance est à l’étude (voir encadré).
« Durant ce travail de préparation, indique
Patrice Leclerc, j’ai eu la volonté que Gennevilliers ne soit pas privée de service public.
Car, si nous représentons la force économique et financière du territoire, nous
sommes dans la minorité politique. Les com-
munes ont différents atouts et la réussite du
territoire se fera dans le respect les unes des
autres. »
Enfin, même si les décisions ne sont pas
encore prises, l’inquiétude est grande sur
la contribution des communes au budget
métropolitain qui fait craindre des baisses
de moyens supplémentaires. Les communes métropolitaines risquent d’être
lourdement pénalisées par les propositions injustes du gouvernement se cumulant dans la loi de finances et la réforme
territoriale. Plus que jamais, la vigilance
est de rigueur ! • Jean-Michel Masqué
Charte de gouvernance Gennevilliers propose une charte de gouvernance fondée sur le respect de l’identité
de chaque commune et du travail de proximité dans la mise en œuvre des politiques
publiques. Aucune décision ne serait imposée sans l’accord de la commune, sachant
que les décisions importantes doivent être prises à la majorité des deux tiers et
que 60 des 80 conseillers territoriaux, élus par les conseils municipaux ce mois-ci,
sont de droite. Les prises de décision se feraient au consensus et à la négociation
partagée, pas au rapport de force selon la couleur politique ou la taille de la
commune.
Le sort de l’OPH
Entre le 1er janvier 2016 et le 31
décembre 2017, l’OPH sera rattaché
au territoire. La loi prévoit que la
présidence et la moitié du nouveau
conseil d’administration seront issues
de la commune d’origine. Pour l’instant,
le siège de l’Office reste à Gennevilliers.
Les élus et les amicales de locataires
sont déterminés à maintenir de la
proximité entre la commune et la
gestion de l’OPH. En effet, ce
rattachement au territoire pourrait bien
être le début d’un processus
d’éloignement auquel il faut absolument
faire barrage. La commune et l’OPH
mènent le même combat pour garder la
proximité, le lien et l’identité qui font le
logement social à Gennevilliers depuis
près de soixante ans.
décemBRE 2015
k 35
Mer ou
montagne ?
Le nouveau catalogue
de l’Office municipal
des loisirs vient de paraître.
Au programme : ski, planche
à voile et statue de la
Liberté.
L
’OML propose un catalogue de
séjours riches et variés pour la
période automne-hiver-printemps.
Comme à Ceillac et aux Gets, où il est
possible de pratiquer les sports d’hiver à
des prix avantageux : tarifs préférentiels
pour les remontées mécaniques et le
matériel de ski, 50 % de réduction sur les
cours de ski pour les 6-12 ans et une randonnée en raquettes offerte à chaque inscrit. Des places sont encore disponibles
dans ces propriétés municipales pour les
vacances de Noël.
Vallorcine et son petit village authentique,
Le Grand-Bornand, près d’Annecy, et Pralognan-la-Vanoise font partie des nouvelles destinations du catalogue. Certains
de ces hébergements disposent d’un club
pour les enfants âgés de 4 à 13 ans et
d’une piscine couverte et chauffée.
Côté campagne, le château de Ménilles
offre un dépaysement pour moins de
15 euros par personne et par nuit. Idéal si
slogan.
Avec l'OML, ances n'est pas un vain
vac
le droit aux
l’on souhaite visiter la maison et les jardins de Monet, situés à quelques kilomètres, à Giverny.
La mer est également à l’honneur avec
des séjours à Cabourg, à tarif réduit, à
Moidrey dans la Manche ou à LocmariaPlouzané, dans le Finistère. Le tout
accompagné d’un large choix d’activités
sportives et nautiques : planche à voile,
catamaran, kayak…
Enfin pour environ 1 000 euros, l’OML propose de partir cinq jours dans « la ville qui
ne dort jamais », à New York, dans un
hôtel trois étoiles, en plein Manhattan.
L’objectif de l’Office est de permettre le
départ en vacances des Gennevillois.
Outre des tarifs avantageux, les jeunes,
les familles aux faibles quotients familiaux et les personnes en recherche
d’emploi peuvent bénéficier d’autres
réductions. • F. A.
d Plus d’informations dans le catalogue
automne-hiver-printemps ou
directement auprès de l’OML
au 58 rue Pierre-Timbaud.
Tél. 01 40 85 48 12.
Et de huit !
3
Une nouvelle station Autolib’ a été mise en place avenue
de la République, au pied de l’écoquartier.
Au total, huit stations sont en service à Gennevilliers et
d’autres seront implantées dans les mois à venir. Ce sera le
cas dans l’allée des Recoudes, située aux Louvresses,
avenue du Vieux-Chemin-de-Saint-Denis, dans la zone
industrielle, et chemin des Petits-Marais. Deux cents
habitants de la ville sont d’ores et déjà abonnés, à l’année,
à ce mode de transport écologique.
Parfois, c'est en famille que l'on participe au concours photo…
ce qui vaut bien une photo de famille.
Souriez…
vous avez gagné
3
La remise des prix du concours photo s’est déroulée au
club Agir de la mairie. Cette quatrième édition, organisée
par la direction de l’environnement, avait pour thème : fleur
de ville… ville de fleurs. Les lauréats de chaque catégorie
sont tous repartis avec des chèques-cadeaux. Au total, 63
habitants ont participé à ce concours.
Trois premiers prix ont été décernés à Matteo Di Pastena
(catégorie moins de 18 ans), à Benoît Valentin (18-60 ans) et
Gérard Delestre (plus de 60 ans). Bravo !
36 k
décemBRE 2015
genn_montdec.qxp_Mise en page 1 19/11/2015 10:54 Page3
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BASKET-BALL
Le GBC dans une passe décisive
Gennevilliers basket club (GBC) a démarré cette saison
2015-2016 de belle manière, avec une équipe première
qui tutoie le sommet de son championnat et des jeunes
bien préparés.
L
e 14 novembre, dans le gymnase
Joliot-Curie, ce devait être le match
au sommet entre les deux équipes
invaincues de la poule I du championnat
de France N3, Gennevilliers et Maubeuge.
Mais, en raison des événements dramatiques de la veille, ce match a été reporté.
Dans son élan de la saison dernière où
elle avait terminé seconde de sa poule
(seul le premier accède en N2), l’équipe
gennevilloise poursuit son parcours de
succès en succès. Le staff technique peut
compter sur le même groupe depuis plusieurs années, renforcé seulement par
deux nouveaux joueurs qui se sont vite
adaptés à l’esprit du club.
« L’équipe a progressé dans la cohérence,
estime l’entraîneur Gilles Tectin. Au final,
c’est sans doute la constance qui fera la différence. » Cependant, si Maubeuge dispose des moyens d’accéder au niveau
supérieur, le GBC reste un outsider pour
38 k
décemBRE 2015
la montée, car son budget le situe plutôt
dans la seconde que dans la première
moitié du tableau. Bien sûr, joueurs
comme staff technique, bénévoles
comme supporters, sont tous tendus vers
cet objectif, même si cette accession en
N2 susciterait des interrogations… Cela
n’empêche pas le coach de se réjouir de
disposer « de bonnes infrastructures, d’un
esprit club et d’un public fidèle autour de
l’équipe première. »
Petit basketteur
deviendra grand
Le GBC est plus que jamais un club formateur, dans le département sans doute
le plus relevé du basket français, avec
notamment deux équipes (Paris-Levallois
et Nanterre) en Pro A. Ce qui explique que
les meilleurs jeunes joueurs gennevillois
tentent leur chance dans les centres de
formation de ces clubs d’élite pour espérer jouer au plus haut niveau. En effet, les
jeunes du GBC sont particulièrement bien
préparés, les équipes U11 et U13 figurant
depuis plusieurs saisons parmi les meilleures des Hauts-de-Seine. Cette excellence s’est d’autant plus renforcée que,
depuis la saison dernière, le dispositif
basket-élite (voir GenMag, mai 2015,
pages 38-39) associe soutien scolaire et
entraînement intensif pour les 9-17 ans.
Le rêve du club serait de réussir à faire
jouer les jeunes les plus talentueux dans
l’équipe réserve, qui évolue au second
niveau régional, comme un vivier pour
l’équipe de N3.
Fort de ses succès et de son image, le
club a été confronté cette saison à une
demande d’adhésion en hausse.
Dès le mois de juin avec l’inscription en
ligne, le club avait rempli ses effectifs
(entre 320 et 380 maximum), comptant
25 % de nouveaux licenciés. Le club
regrette d’avoir dû refuser du monde,
mais les infrastructures et l’encadrement
ne sont pas extensibles à l’infini… Du
niveau départemental au niveau national,
du loisir à la compétition, le GBC foule
tous les parquets.
• Jean-Michel Masqué
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RUGBY
Vincent au talon
Estelle à l’ouverture
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Estelle verture.
ou
demi d'
l a bien essayé le judo, le foot et le
tennis mais c’est sur le rugby que
Vincent Rocher a posé son dévolu. Il
faut dire qu’à 18 ans, Vincent est ce qu’on
appelle « un beau bébé » de 1,75 m pour
92 kg. « J’aime le combat et la mentalité du
rugby. » On ne sera donc pas étonné qu’il
joue au cœur de la mêlée, en première
ligne, plutôt comme talonneur. Formé à
Soisy-sous-Montmorency, il a rejoint le
CSM Gennevilliers rugby cette saison en
U18, en même temps qu’il entrait en 1re
biotechnologies section rugby au lycée
Galilée.
Vincent fait partie de la sélection régionale depuis l’an dernier et participe aux
matches que cette sélection dispute
contre d’autres équipes régionales. Doté
d’une bonne vision du jeu, Vincent joue
aussi sur son physique car il a du coffre
pour courir, ayant également joué troisième ligne centre. Il ne s’en cache pas ;
il aimerait devenir professionnel. Pourquoi pas au Racing 92 ou au Stade français, les deux clubs phares de la région.
D’ici là, il espère évoluer dans les sélections jusqu’à l’équipe de France et intégrer l’équipe première du club gennevillois
en Fédérale 2. Pour y parvenir, il s’entraîne de trois à quatre fois par semaine,
sans compter les matches avec son club
et la sélection régionale. • Jean-Michel Masqué
A
djudant-chef chez les sapeurspompiers, le père d’Estelle
Lequeux a intéressé sa fille au
sport dès son plus jeune âge. « J’aime les
sports d’équipe, les sports de ballon et le
contact physique », confie la jeune femme.
Elle essaie le football mais c’est finalement le rugby qui la séduit, « pour le
contact, l’ambiance, l’esprit d’équipe et les
entraînements structurés. » Dès 2003,
âgée de 8 ans, elle s’entraîne avec les garçons. Après une coupure de trois ans,
pour suivre une formation chez les jeunes
sapeurs-pompiers – car Estelle souhaite
devenir infirmière-pompier –, elle revient
au CSM Gennevilliers rugby, en 2013, pour
occuper un poste de demi d’ouverture
dans les équipes féminines.
Technique et motivée, Estelle progresse
à ce poste stratégique de demi d’ouverture où il faut être aussi habile au pied
qu’à la main. À tel point qu’en U18, la saison dernière, puis en U20, en octobre dernier, elle est sélectionnée dans l’équipe
féminine régionale avec laquelle elle participe à un tournoi. Elle s’entraîne aussi
avec une équipe universitaire et joue dans
l’équipe féminine à 7 du CSM Gennevilliers. Elle attend de connaître le résultat
de son concours d’infirmière pour savoir
si elle commencera sa formation en
février. Quelques mois où elle pourra se
donner à fond au rugby ! • Jean-Michel Masqué
décemBRE 2015
k 39
en décembre
Samedi 5 décembre
Dimanche 6 décembre
Basket-ball
Football
Gymnase Joliot-Curie
20h : GBC/Saint-Denis
Parc des Sévines
13h : CSMG/Paris XVII
Pouchet (U 17/3)
15h : FC Grésillons/Ternes
Paris Ouest
15h : ATMF/Enfants de
Gennevilliers
(seniors 1)
Footbal
Parc des Sévines
16h : CSMG/Bon conseil
(U 15/1)
16h : CSMG/Stade français
(U 15/2)
Stade Lilian-Thuram
16h : Entente sportive
gennevilloise/AS Meudon
(U 15)
Futsal
Gymnase Paul-Langevin
15h30 : Gennevilliers
SoccerVision Nova 2
Stade Louis-Boury
13h : CSMG/FC Gobelins
(U 19/1)
15h : CSMG/Courbevoie Sport
(seniors 1)
Plongée handisport
Centre nautique
16h30-19h : baptême
de plongée, organisé par
CVHG
Roller-hockey
Gymnase Anatole-France
14h : Roller-hockey
gennevillois/Reims RHR
(Nationale 3)
Mercredi 16 décembre
Samedi 12 décembre
Dimanche 13 décembre
Futsal
Rugby
Tennis
Stade Claude-Luboz
10h : CSMG/Chevreuse
Rambouillet (U 18)
13h30 : CSMG/Saint-Denis
Parc des Sévines
8h-22h : fête du Père Noël,
organisée par le Tennis club
gennevillois
Gymnase Paul-Langevin
16h30 : Gennevilliers Soccer
2/Paris XVII Pouchet
Football
Parc des Sévines
17h : CSMG/Ternes Paris
Ouest (U 15/3)
17h : CSMG/La GarenneColombes (U 15/5)
Roller-hockey
Gymnase Anatole-France
20h : Roller-hockey
gennevillois/Evretz (Nationale 2)
(réserve)
15h : CSMG/Saint-Denis
(première)
Du 18 au 27 décembre
Tennis
Football
Stade Louis-Boury
13h : CSMG/ES Nanterre
(U 19/2)
Parc des Sévines
8h-22h : tournoi Open jeunes
(13-14 ans)
15h : CSMG/Voltaire (seniors 2)
Parc des Sévines
13h : CSMG/Sèvres FC (U 17/2)
13h : CSMG/OFC Les Mureaux
Samedi 19 décembre
(U 17/1)
Gymnase des Grésillons
16h : CVHG/Strasbourg
15h : Enfants de
Gennevilliers/La Panamicaine
15h : ATMF/Ternes Paris
Ouest
Stade Lilian-Thuram
9h30 : Olympique
gennevillois/Sevran
Roller-hockey
Gymnase Anatole-France
14h : Roller-hockey
gennevillois/Reims RRCC
Basket fauteuil
Futsal
Gymnase Paul-Langevin
16h30 : Gennevilliers Soccer
2/Châtillon futsal
Tennis
Parc des Sévines
8h-20h : fête du Père Noël,
organisée par le Tennis club
gennevillois
(Nationale 3)
SHORINJI KEMPO
Solides
en défense
L
es championnats d’Europe de
shorinji kempo, art martial japonais orienté vers l’autodéfense
(voir GenMag, février 2015, p. 39), se
sont déroulés à Lisbonne, en octobre,
entre 500 participants de vingt pays différents. Les professeurs du club de
Gennevilliers s’y sont particulièrement
distingués. Après une brillante démonstration technique, Tony Bouts, professeur à Gennevilliers jusqu’à la saison
dernière, et Julien Delord, qui a pris le
relais, ont remporté la seconde place à
un point des deux premiers, d’autres
Français. Lors de ce grand rassemblement, les deux professeurs ont également passé avec succès leur 4e dan.
Le shorinji kempo a été introduit en
France en 1973 par le maître Aosaka
Hiroshi.
Le club de Gennevilliers est à l’origine
de la vocation de nombreux profes-
40 k
décemBRE 2015
seurs, dont José Jimenez, aujourd’hui
responsable du club, secrétaire de la
Fédération française et assistant de
maître Aosaka.
José Jimenez a lui-même formé des
professeurs et des ceintures noires
présents lors de ces championnats
d’Europe. Le shorinji kempo s’adresse
à tous les publics. Il suffit d’essayer !
Le club gennevillois propose deux
cours gratuits à titre d’essai : lundi et
mercredi, de 20 heures à 22 heures pour
les adultes, et lundi, de 18 h 30 à
20 heures pour les enfants, au gymnase
Gustave-Caillebotte.
d Shorinji kempo club Gennevilliers
Tél. 06 13 25 80 72 (José Jimenez),
Tél. 06 61 81 46 15 (Julien Delord).
http://shorinjikempo.fr
TENNIS
Décembre
au filet
3
Le mois de décembre
sera bien rempli sur les
courts du Tennis club
gennevillois (TCG).
Le circuit du tournoi jeunes
se déroulera toute la
première semaine de
décembre. Après
l’assemblée générale du
club vendredi 4 novembre (à
19 h), la soirée se poursuivra
par une compétition dédiée
au Téléthon (de 21 h à
minuit). Le Père Noël
viendra au club mercredi 16
(de 14 h à 18 h) et samedi 19
(de 10 h à 12 h). Un tournoi
open pour les 13-14 ans (inscriptions au
club, en ligne sur le site fédéral ou auprès du
juge-arbitre, au 06 14 56 95 33) se disputera
entre le 18 et le 27 décembre. Les horaires
d’ouverture du club sont aménagés
la seconde semaine des vacances scolaires,
de 9 h à 20 h.
d TCG : 01 40 85 18 79 ; club.fft.fr/tc.gennevillois
PÉTANQUE
Charly
au sommet
3
L’équipe CNC 2
(championnat national
des clubs 2e division) de
Charly Pétanque, le club
gennevillois, est devenue
championne de France,
mi-novembre, en battant
le Stade auxerrois en finale
à Saint-Yrieix (Charente).
Nous y reviendrons dans
notre prochaine édition.
JUDO
Clarisse
aime l’or
3
Championne du monde 2014,
vice-championne du monde 2015,
Clarisse Agbegnenou, la judokate
licenciée à Argenteuil mais dont la
famille vit à Gennevilliers, a encore
frappé lors du Grand Chelem d’Abou
Dhabi, fin octobre. Elle a remporté la
finale des moins de 63 kg, par ippon
au bout d’une minute, face à
l’Allemande Martyna Trajdos.
Elle a décroché une médaille, plutôt
or ou argent, dans toutes les grandes
compétitions internationales où
elle a été engagée depuis 2013.
décemBRE 2015
k 41
42 k
décemBRE 2015
Au début des Agnettes,
il y eut Henri-Musler
Il y a soixante ans, le premier bâtiment construit
par l’OPHLM sort de terre, rue Henri-Musler. C’est
le début du quartier des Agnettes qui ne s’achèvera
que plus de vingt ans après avec l’édification
du centre administratif, culturel et commercial.
A
u sortir de la Seconde Guerre
mondiale, Gennevilliers est
sinistrée. La ville compte plus de
1 000 immeubles endommagés, dont 70
entièrement détruits, et 3 000 personnes en quête de relogement. Sans
parler des logements surpeuplés ou
insalubres. Pour de nombreuses
années, le logement devient la première priorité de la municipalité
conduite par Waldeck L’Huillier qui
adopte le mot d’ordre : « Un toit pour
tous ! » Dès 1945, un plan communal
d’aménagement est élaboré qui met en
perspective l’urbanisation à venir de la
ville. Il est même distribué, deux ans
plus tard, à l’ensemble
des habitants dans un
geste de démocratie
participative alors
unique à l’époque.
Pour se doter des
moyens de sa politique, la municipalité
décide la création de
l’Office public d’habitations à loyer modéré
(OPHLM), en 1947, qui
n’est entériné que
trois ans plus tard par
la préfecture de la
Seine. Le premier projet de construction
d o n t l’ Of f i ce , p a s
encore créé, devient
m a î t re d ’ o u v r a g e
concerne les Agnettes.
Le plan masse du
quartier est élaboré
entre 1949 et 1956. Il
passe de 500 à 2500 logements auxquels s’ajoutent un groupe scolaire et
un centre administratif. L’acquisition
des terrains, les procédures administratives et les difficultés financières,
malgré la volonté farouche des élus et
de l’Office, retardent le premier coup de
pioche qui est donné en octobre 1954
pour le premier des cinq bâtiments de
la première tranche des Agnettes, qui
occupe le lieu-dit « Le Haut du Pré Marchais », plus connue sous le nom de
cité Julien-Mocquard. Cette première
construction est un bâtiment long, en
armature de béton armé avec un remplissage de briques. Il comprend 106
logements rue Henri-Musler, du nom
du président du comité local de Libération, décédé en octobre 1945.
Un magnifique logement
de 5 pièces où le soleil
pénètre dans tous les coins,
apportant enfin la salubrité
si nécessaire aux enfants.
Plus d’espace
pour les familles
Les premiers locataires s’y installent
début 1956. Un reportage paru dans La
Voix populaire du 29 mars évoque les
« premiers emménagements aux
Agnettes ». En une, photo à l’appui, il
prend pour exemple la famille de Mme
Jurie, qui habitait auparavant avenue
Louis-Roche : « Mme Jurie a neuf enfants,
l’aîné est âgé de 10 ans, le dernier de 4
mois. C’est-à-dire que cette famille, inscrite depuis 10 ans à l’office du logement,
habitait à 11 dans une pièce et une petite
cuisine. La joie est revenue dans ce foyer
qui occupe à la cité Julien-Mocquard,
au 8e étage, un magnifique logement de
5 pièces où le soleil pénètre dans tous les
coins, apportant enfin la salubrité si
nécessaire aux enfants. »
Ce premier immeuble de l’Office est
occupé à 67 % par des ouvriers et des
employés. Il répond ainsi aux analyses
de la municipalité qui prévoyait, dans
un document de 1952, l’arrivée « dans
un avenir proche d’une nouvelle masse
de main-d’œuvre de près de 10 000
ouvriers supplémentaires », étant données les perspectives de développement et d’installations de nouvelles
usines.
Après le bâtiment de la rue Henri-Musler sont construits les bâtiments
« frères » des rues Charles-Alban et
Louis-Denaux puis les deux tours de la
rue Julien-Mocquard. Une grande
inauguration populaire de ces premières Agnettes a lieu le 8 mai 1960 en
présence d’Etienne Fajon, important
dirigeant du PCF, et de Waldeck L’Huillier, alors sénateur-maire de Gennevilliers.
Dans son mémoire de maîtrise d’hist o i re ( ju i n 1 9 9 9 ,
Paris I ), « La politique
du logement à Gennevilliers, 1945-1963 »,
Julien Godin souligne
q u e c e « g r a n d
ensemble » des
Agnettes « marque une
avancée en offrant à des
populations à revenus
moyens des logements
pour la plupart plus
confortables que les
autres logements
gennevillois, et surtout
de plus en plus spacieux. » Rénové dans la
seconde moitié des
années quatre-vingt, le
quartier des Agnettes
entrera bientôt dans
un programme de
renouvellement urbain
adapté à notre époque.
L’histoire de Gennevilliers continue de
s’écrire aux Agnettes.
• Jean-Michel Masqué
1955
Construction du bâtiment
Henri-Musler, aux Agnettes.
décemBRE 2015
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015
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Créateur de solidarité depuis 1933
* Mutuelle Nationale des Fonctionnaires des Collectivités Territoriales
22 rue des Vignerons - 94686 Vincennes Cedex - www.mnfct.fr
Pour adhérer :
Organisme Immatriculé au répertoire Sirene sous le n° Siren 784 442 899 - Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du code de la mutualité - document non contractuel - 2015
GA
R
GEN MAG
ÉTAT CIVIL
Du 16 octobre au 15 novembre
NAISSANCES
Je veux
l'avoir…
et je l'aurai
L
es poches de Daniel Dauchet,
le distributeur de la ville,
regorgent de badges, de bips
et de clés électroniques. Son cerveau
est doté d'une mémoire vive impressionnante : à chaque adresse il associe du tac au tac son code d'accès, le
nombre de logements, le nom du gardien… et quelques anecdotes vécues.
Merveilleux, pensez-vous. Pas tout à
fait ! Car là où l'accès a été sécurisé,
le code changé la veille*, une grille
installée, etc., impossible pour lui de
distribuer le magazine. Daniel a bien
essayé de passer sous les portes
mais…
Il distribue 17 000 exemplaires dans
les boîtes aux lettres gennevilloises,
chaque mois. Les « loupés » sont
donc très marginaux mais frustrants.
Oui, mais, quoi faire ? C'est la question que nous nous sommes longtemps posé.
Présentoir,
mon beau présentoir !
La solution tient dans 97 centimètres
de haut : des présentoirs (une cinquantaine) disséminés astucieuse-
BAKA Kyle – BALAYARA Aminata – BERDER
Elouane – BERREHOUMA Souheyl – BLANCHOZ
Gaspard – BOUABDELLAH Isaac – BOUMAHDI
Mohamed – BOUMEDIÈNE Wissem – BOUYED
Cyrine – CISSE Ndeye – CLOUTIER Iris – DEPOH
Yvanna – EL KOLLI Ines – EL MOUSSAOUI
Tasmine – FARES Waël – FOY Tanaïs –
HEMAIDA Ali – LAZAOUI Idris – LECOQ
Jouneyd – LETIFI Taïma – LOUMASSINE Asmâ
– MAGASSOUBA Aminata – MBOYO Nathan
– MEHADDI Mélina – MERTAH Jassem –
NASSAR Rhéa – NASSIRI Camélia – PHILIPPON
Maëlyne – RELIMIEN Meily – SATHASIVAM
Pranav – SITRINI Ismaël – TAHA Hidaya –
THÉTIOT CAPLIN Nolan – TOUBAL MAAMAR
Rayanne – TOUILEB Mehdi – VAUBIEN Laureen
– WASSILIMA Mohammed.
Si, hélas, vous ne recevez pas le magazine
dans votre boîte aux lettres, il se trouve
forcément un présentoir à côté de chez vous.
ment (si ! si !) dans la ville. Chaque
mois, la distribution terminée dans
les boîtes aux lettres, c'est Patrick
Leguay qui prend la relève pour les
alimenter en GenMag tout frais.
Les principaux lieux publics – gymnases, théâtre, CMS, OPH, Maison du
tourisme, antennes de quartier, MDC,
Bourse du travail, espaces AiméCésaire et Grésillons, Agir, cinéma,
centre nautique, etc. – sont pourvus
d'un présentoir… mais on en trouve
aussi à la résidence Camille-Cartier,
devant la Maison de la presse de la
galerie Carrefour, dans les foyers
étudiants, au pôle universitaire et
dans certaines épiceries de proximité. Et en d'autres lieux encore !
Dernières adresses en date pour
croiser un présentoir et trouver le
magazine du mois : la boulangerie du
33 rue Louis-Castel, le salon de coiffure Wattebled, 67-69 avenue des
Grésillons, et la brasserie Midpoint,
25 rue Henri-Barbusse (angle avenue
de la République).• Valérie Mauger
* Si tel est le cas, communiquez-nous le nouveau
code qui permet d'accéder à votre boîte aux lettres
(au 01 40 85 64 85 ou par mail : valerie.mauger@
ville-gennevilliers.fr)
Version numérique Chaque début de mois, dès le jour de parution, Gennevilliers magazine peut
être feuilleté et lu en ligne sur le site de la ville (www.ville-gennevilliers.fr),
dès la page d'accueil, ce que font entre 400 et 500 visiteurs selon les mois.
Le journal est aussi accessible via la page Facebook de la Ville de Gennevilliers.
MARIAGES
ABDELHAMID Tahar et MANSEL Madisson –
AKAOU Abdallah et BERQOUCH Farida – ALI
MOHAMED Kouraychi et SOULA BRAHIM
ATTOUMANI Nadia – ALLOUCH Mohammed et
BABAHMED Aïcha – AOUAME Saïd et SERBOUT
Asmaa – BADSI Mohammed et BOUAKAZ
Tounes – CHEHM Anas et CARLE Marine –
EL BAHRAOUI Jamale-Dinne et CHEMLALI
Meryem – FARCOULI Aymeric et BOULASBA
Rachida – JAULAIN Ludovic et BRUNOT
Stéphanie – LABAY Mathias et TCHECOU
Sakelé – MANTAQI Zohair et CADDURI
Sherazade – MEUNIER Michaël et YEFSAH
Nesrine – MIKEM Régis et SAMRAOUI Asmaa
– NAHDI Tarek et BEJAOUI Naziha – SELLAOUI
Mohamed et KASSEB Lilia – SEMEDO LOPES
GONCALVES Edmilson et DERKAOUI Mariame
– VERSYCK Olivier et KACPRZAK Aleksandra –
ZAKY Cyril et FARAG Nathalie – ZIANE Samir
et BEN RHOUMA Sarah.
DÉCÈS
ANTICEVIC Anica – BILLON Robert –
BOURGEOIS Christian – BRETEAU Yvonne –
DAUVERGNE Pierre – FITOURI Abdelhamid
– GALIANA Christophe – GROT (veuve
SANDRÉ) Simone – JACOB Aimé – LOPEZ
Gisèle – MAKOURI Lamnouar – MARTIN
(veuve BONNEAU) Christiane – MESSADI
Farid – MOUTTAKI Lahcen – RICHER Gilles –
RUHOMALLY Oumar – TACINE Mohammed
– ZOUITANE Mohammed – BENHADDOUCH
Mohamed – DHÉRET (veuve BARTRA
SUMALLA) Monique – DÉMULE André –
GROUSELLE Bernard – GUILLOT Henri – MILLE
Jacques – PALUNCO (veuve PAUREILHE) Marie
– RADJAI Messaoud – ROBIN (veuve MAYET)
Lucette.
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à Cliquer
www.ville-gennevilliers.fr
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Rechercher
Solidarité Attentats
Le vote par procuration : Mode d’emploi
Compassion, émotion, indignation, espoir… Une vidéo d’expression
des Gennevillois suite aux attentats du vendredi 13 novembre.
Plusieurs reportages photos sont aussi disponibles dans la photothèque.
En vidéo, Thierry nous montre les démarches à réaliser pour voter
par procuration aux élections régionales des 6 et 13 décembre.
La Passerelle
L’association La Passerelle est un relais parental qui aide les familles
en difficulté. Elle accueille les enfants et les jeunes jusqu’à 18 ans, 24h/24.
« La force dans
la gentillesse»,
telle est la philosophie
de cet art martial
japonais dispensé
aux enfants à partir
de 7 ans et aux
adultes au gymnase
Gustave-Caillebotte,
les lundis
et mercredis.
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Le shorinji
Kempo
On aspire tous à jeter proprement
La déchèterie,
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d’une pièce d’identité
et d’un justificatif de domicile
de moins de 3 mois.
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maximum 1,90 m.
Inscription sur www.syelom.fr rubrique
“déchets professionnels”.
Volume maximum :
2 m3 par semaine.
Véhicules toute hauteur PTAC
maximum de 3,5 tonnes.
Gratuit pour les particuliers
Prochains passages
les 7 décembre
et 4 janvier.
Particuliers
Volume maximum :
5 m3 par jour.
Du lundi au vendre
Payant pour
les professionnels
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le samedi
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de 9 h à 18 h 30
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12/02/2015 16:36
Les groupes du conseil municipal s’expriment…
Déclaration commune des groupes
du Conseil municipal de Gennevilliers
Front de gauche (PCF, PG, FASE), PS, Gennevilliers écologie,
Union des Gennevillois, Les Républicains,
Pour une ville unie au service de tous (PGFC), Indem UDI
Ensemble, solidaires, face à l’horreur
Nous souhaitons marquer ensemble notre condamnation sans appel
des attentats terroristes de ce vendredi soir à Paris et Saint-Denis.
Ensemble, car nous pensons important de marquer ainsi
la réprobation de toutes les Gennevilloises et de tous les Gennevillois,
quelles que soient leurs opinions, leurs religions, leurs origines,
unis pour marquer leur solidarité avec les victimes et leur famille,
unis dans leur condamnation d’actes inhumains.
Nous sommes révoltés et indignés face à des actes meurtriers
qui sèment la mort au hasard.
Nos pensées vont d’abord aux victimes, à leur famille, à leurs proches.
Notre solidarité va aux blessés, aux acteurs des services de police
et de secours, aux services publics qui sont mobilisés pour sauver des vies.
Nous en appelons à l’unité des Gennevillois pour refuser la peur,
refuser l’amalgame et les discriminations, affirmer notre fraternité.
Face à cette barbarie, il est impératif de ne pas céder à la panique
que les terroristes veulent imposer à notre pays.
Dans cette épreuve pour toutes les citoyennes et tous les citoyens,
il est de la responsabilité de chacun de poursuivre les activités communes
avec prudence et unis contre la peur.
Dès que cela sera possible, nous appellerons toutes les Gennevilloises
et tous les Gennevillois à des rassemblements de refus de l’abominable
et d’expression de notre solidarité collective.
Contre la barbarie, nous sommes et nous serons toutes et tous unis.
Gennevilliers, le 14 novembre 2015
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3 jours / 2 nuits de fête populaire surprenante.
Hébergement en demi-pension et en chambre multiple à l’auberge de jeunesse, à 100 m de la plage.
Inclus l’entrée au bal de l’Oncle Cô du samedi soir (réservé aux majeurs et déguisement obligatoire).
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par l’OML et
Maison du tourisme
58, rue Pierre-Timbaud
01 40 85 48 12 ou 48 11
• 25 places réservées au public gennevillois.
• 25 autres places,
sur préinscriptions à la MDC, réservées aux
bénévoles participant à la dynamique et à la
préparation du Carnaval de Gennevilliers qui
aura lieu en mai.
Renseignements au 01 40 85 64 50.
En partenariat avec la direction de la culture, Domaine du Village,
Maison du tourisme, Renaissance, Unité Gavroche
les Pharmacies de garde
mairie de gennevilliers
numéros utiles
monpharmacien-idf.fr
01 40 85 66 66
Passeport, carte d’identité
(affaires civiles, rez de chaussée)
01 40 85 60 90
les services de santé
Naissances, mariages, décès
(affaires civiles) 01 40 85 60 90
Dimanche 6 décembre
El Farah VLG 92, centre commercial Qwartz,
4 boulevard Gallieni 92390 Villeneuve-la-Garenne.
Dimanche 13 décembre
El Farah VLG 92, centre commercial Qwartz,
4 boulevard Gallieni 92390 Villeneuve-la-Garenne.
Dimanche 20 décembre
El Farah VLG 92, centre commercial Qwartz,
4 boulevard Gallieni 92390 Villeneuve-la-Garenne.
Vendredi 25 décembre (Noël)
Lacombe 8 place Jules-Guesde.
Dimanche 27 décembre
El Farah VLG 92, centre commercial Qwartz,
4 boulevard Gallieni 92390 Villeneuve-la-Garenne.
Vendredi 1er janvier (jour de l’an)
Motaouakkil centre commercial du Luth,
22 avenue du Luth.
Dimanche 3 janvier
Ndika 69 avenue Jean-Moulin
92390 Villeneuve-la-Garenne.
LES Urgences
Sapeurs-pompiers 18
Service médical d’urgence
15
Samu social (numéro gratuit)
Commissariat
de police 115
01 40 85 14 31
Gendarmerie nationale 01 42 42 02 42
SOS médecins 92
01 47 07 77 77
CMS - Permanence médicale
de 20h à minuit, du lundi au vendredi 15
SOS 92 (garde et
urgences médicales)
Centre antipoison 01 40 05 48 48
SOS suicide 01 40 50 34 34
01 44 75 54 54
Allô Enfance maltraitée (24h/24)
Écoute Enfance 92
0800 00 92 92
Urgences dentaires 01 47 78 78 34
Femmes victimes de violences 92
(de 9h30 à 17h30)
01 47 91 48 44
Violences conjugales femmes info
services
(de 7h30 à 23h30)
39 19
0810 33 30 92
GDF (urgence/dépannage)
0800 47 33 33
SOS vétérinaires 01 47 45 51 00
Vétérinaires à domicile 01 47 46 09 09
(24h/24)
Fichier canin (identification) 01 49 37 54 54
SPA Centre de planification
et d’éducation familiale
66, rue Pierre-Timbaud
01 40 85 66 83
Espace santé-jeunes
66, rue Pierre-Timbaud
01 40 85 67 62
CDAG
Centre de dépistage
anonyme et gratuit 01 40 85 48 20
01 47 98 57 40
Aide au logement (5e étage)
01 40 85 62 76
Permis de construire (15e étage)
01 40 85 63 84
Centres de loisirs maternels (7e étage)
01 40 85 64 47
Centres de loisirs primaires (7e étage)
01 40 85 65 37
Vacances 4-17 ans (7e étage)
01 40 85 65 46
Consultation médico
psychologique 01 41 47 94 80
Club ado (8e étage)
01 40 85 65 58
Jeunesse (8e étage)
01 40 85 65 59
Vie libre 06 75 99 67 15
Drogues info service 0800 23 13 13
Centre Magellan
(cure ambulatoire
en alcoologie) Conseil local de la jeunesse
(Espace Mandela - 20, av. Chandon)
01 40 85 49 94
01 41 21 05 63
Affaires scolaires (9e étage)
01 40 85 64 25
Sequanaciat
(accueil, soins
aux toxicomanes) 01 47 99 97 16
Activités sportives (8e étage)
01 40 85 65 70
Siadpa (Service infirmier
d’aide à domicile pour
personnes âgées) 01 40 85 65 75
Action sociale
(rez-de-chaussée, CCAS)
01 40 85 65 96
Hôpital Louis-Mourier 01 47 60 61 62
Hôpital Beaujon 01 40 87 50 00
Hôpital Max-Fourestier 01 47 69 65 65
Hôpital St-Jean 01 40 80 66 66
Centre médical Chandon 01 47 98 79 35
Les impôts
Action sociale autonomie
(rez-de-chaussée)
01 40 85 65 97
Coordination gérontologique
01 40 85 68 68
Quotient familial,
inscriptions scolaires
(démarcherie)
01 40 85 62 52
Vaccinations gratuites
01 40 85 67 70
Centre des finances
publiques et trésorerie
principale (1e étage)
01 47 99 58 47
Impôts des entreprises
(4e étage)
Maison des sportifs
01 41 21 22 60
01 40 85 43 00
Pôle emploi
01 41 47 22 40
119
(8h30/23h) EDF (urgence/dépannage)
01 40 85 66 50
01 40 85 48 20
01 46 03 77 44
Centre de consultations chirurgicales
des Grésillons sans rendez-vous
du lundi au samedi
de 9 h à 20 h
01 46 88 33 33
Secours adolescents
suicidaires Centres municipaux
de santé
3, rue de la Paix 80, avenue Chandon
Les Marchés
Une centaine de commerçants à votre
service, cinq fois par semaine, de 8 h à
13 h.
aux Grésillons
39, avenue des Grésillons,
> mercredis et samedis.
au Village
62, rue Pierre-Timbaud.
> mardis, vendredis
et dimanches.
au mini-marché du Luth
parking du centre commercial,
> lundis et jeudis de 15 h à 19 h.
Plie (Plan local pour l’insertion
et l’emploi)
01 40 85 66 04
Boutique Club emploi
01 40 85 67 80
Mission locale
01 41 21 40 20
Circonscription vie sociale
assistantes sociales 01 41 21 14 50
Maison du tourisme
Otsi 01 40 85 48 11
OML 01 40 85 48 12
Déchèterie
93, rue des Cabœufs 01 46 17 01 60
ASVP (agents de l’environnement
/surveillance de la voie publique)
0 805 010 300
décemBRE 2015
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Pour écrire aux élus par courrier électronique, taper en minuscules et sans espace pré[email protected]
Anne-Laure
Perez
Patrice Leclerc
Maire de Gennevilliers
l
l
Coordination pôle éducatif
Politique de la Ville
Tél. 01 40 85 62 23
1e adjointe
Yasmina Attaf
4e adjoint
Olivier Mériot
5e adjointe
7e adjointe
10e adjoint
9e adjointe
Enseignement maternel
l élémentaire l relations collèges
et université l plan de réussite
éducative
Tél. 01 40 85 62 33
8e adjoint
Référent pour le quartier
des Chevrins l démocratie
l coordination pôle démocratie
participative
l conseil économique local
l gens du voyage
Tél. 01 40 85 63 56
13e adjointe
12e adjoint
Relations avec le conseil départemental
et la région l lycée Galilée
Roland Muzeau n Tél. 01 40 85 62 30
Semag l relation à la Métropole
Karine Chalah
Centres de vacances 4-17 ans
Daniel Berder Relations
internationales et mission appels
d’offres ESS
Chaouki Abssi n Tél. 01 40 85 62 31
Véronique Desmettre
Développement de l'emploi et insertion
professionnelle des jeunes l relations
entreprises d’insertion
Anciens combattants et mémoire
Maria-Blanca Fernandez
Sofia Manseri n Tél. 01 40 85 62 30
épicerie sociale
Féminisme l lutte contre les
discriminations l éducation à l’égalité
Christophe Bernier
11e adjointe
Philippe Clochette
Référent pour le quartier des
Agnettes l personnel communal
l restauration l politique
en direction des retraités
l commission d’appels d’offres
Tél. 01 40 85 62 31
14e adjoint
Conseillers municipaux délégués
Jacques Bourgoin n Tél. 01 40 85 62 23
Prévention l sécurité
l vie associative l ASVP
Tél. 01 40 85 62 33
Référente pour le quartier
du Village l logement l résorption
du logement insalubre l politique
de l’habitat l fonds de solidarité
pour le logement
Tél. 01 40 85 62 37
Social l solidarité
l économie sociale et solidaire
Tél. 01 40 85 62 32
Missions spécifiques
Isabelle Massard
Carole Lafon
Grégory Boulord
Zineb Zouaoui : le Luth
Laurent Noël : les Chevrins
Carole Lafon : le Village
Philippe Clochette : les Agnettes
Eloi Simon : le Fossé-de-l’Aumône
Elsa Faucillon : les Grésillons
conseillers départementaux
Elsa Faucillon
Gabriel Massou
Canton de Gennevilliers - Villeneuve-la-Garenne
Eloi Simon
Projet sur les questions d’autisme
Conseil consultatif des services publics
Mehdi Tadjouri
Relations aux artistes gennevillois
Jacques Briffault
Installations classées et commission
communale de sécurité
Élus référents des quartiers
Anne-Laure Perez : l’écoquartier
Yasmina Attaf : le centre-ville
et Chandon-Brenu-Sévines
conseillers municipaux de LA MAJORITÉ
décemBRE 2015
Richard Merra
Laurent Noël
Jeunesse l préadolescence
Tél. 01 40 85 62 32
50 k
Environnement l développement
durable l espaces verts
l circulations douces
l installations classées
l handicap et accessibilité
Tél. 01 40 85 63 56
Référente pour le quartier
du Luth l Santé l pôle santé
Tél. 01 40 85 62 31
Alexandra
d’Alcantara
Françoise Kancel
Sonia Blanc
l Zine Boukriche
l Sylvie Morel
Laurence Lenoir
Zineb Zouaoui
Finances et budget l quotidienneté
l élections l voirie assainissement
l services techniques l relations
aux copropriétés l affaires civiles
l vacances familiales l propriétés
communales l infrastructures
et bâtiments l affaires générales
Tél. 01 40 85 62 32
l
2e adjoint
Développement du sport
l relations associations sportives
Tél. 01 40 85 62 30
3e adjointe
l
OPH l communication
l développement économique
l relations publiques l fêtes
et cérémonies l commerces
et marchés l tourisme
Tél. 01 40 85 62 33
Mohamed Grichi
Référente centre-ville et
Chandon-Brenu-Sévines
l petite enfance l culture
Tél. 01 40 85 62 31
6e adjoint
Référente écoquartier
l urbanisme l aménagement
l action foncière
l enfance l centres de loisirs
l grands travaux
Tél. 01 40 85 62 30
Marc Hourson
Délia Toumi
Fidèle Massala
l Nadia Mouaddine
l Morgane
Comellec-Badsi
l
l
conseillers municipaux d’OPPOSITION
Jacqueline
Marichez-Cléro
l Alain Cheikh
l Jean Denat
l
Brice Nkonda
Nasser Lajili
l Claire Fiquet
l Ahcen Meharga
l
l

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