264 decembre 2015
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264 decembre 2015
•• Décembre 2015 •• N°264 s G E N N E V I L L I E R S Les années collège M A G A Z I N E P. 18 Territoire : ce que l'on sait… P. 34 Résistance Au lendemain des effroyables attentats du 13 novembre, Gennevilliers oppose la fraternité au terrorisme. Des hommages, des bougies, des mots… pour dire "non". Lire en pages 4, 5 et 47. hOMMAGE p. 4/5/47 D'une même voix Gennevilliers affirme sa fraternité face au terrorisme collèges La preuve par trois p. 18/21 Les collèges de la ville sont aux petits soins pour les élèves, tous les élèves. Qu’ils aient besoin de soutien ou qu’ils s’engagent dans une filière d’excellence, ils bénéficient de dispositifs adaptés et efficaces. Bienvenue à EdouardVaillant, Guy-Môquet et Louis-Pasteur. bUDGET Le contexte est tendu p. 16 cADRE DE VIE Entretien avec le maire c POUR VOUS L'espace public Territoire p. 34/35 Le 1er janvier prochain… HISTOIRE p. 42/43 Il y a 60 ans Le premier bâtiment des Agnettes p. 32 Lieu de mixité ? d L’agenda du mois n°264 Gennevillie Rs maGazine en décemBRe détachablees en pages central Archives du magazine Gennevilliers Magazine •• Décembre 2015 •• No 264 177, avenue Gabriel-Péri - 92230 Gennevilliers - Tél. 01 40 85 66 66 - Fax 01 40 85 68 98 - www.ville-gennevilliers.fr d Directeur de publication : Marc Hourson d Directeur de la Rédaction : Alain Monerris d Rédactrice en chef : Valérie Mauger-Estor (01 40 85 64 85) [email protected] d Rédaction : Fabien Antranik (01 40 85 66 74) - Martine Hupier (01 40 85 64 89) - Nora Kajjiou - Frédéric Lombard (06 81 90 54 00) - Jean-Michel Masqué Céline Nouguès d Photographes : Didier Comellec - Christophe Couffinhal - Jean-Marie Droisy - Tiphaine Lanvin d Maquettiste : André Guilhou d Imprimerie : LNI (01 40 85 74 85) d Publicité : HSP (01 55 69 31 00) d Distribué par Daniel Dauchet Publicité. d Conception graphique : Acte-là ! d Dépôt légal : décembre 2015. ❤ le cOUP de cŒUR te La teuf avant la fê 18 h 30, à la maison du développement culturel impatients, ,à carnaval… pour les Jeudi 17 décembre k avant le retour de monsieur promis de faire le plus beau s'est mois ! six (petits) mois qui six mois, c'est court pour buzz qui ravira c'est long. mais six (petits) ent dont tout le monde se souviendra, le char du défilé, le déguisem mai. 28 la foule en délire, samedi en énergie positive, loufoque, recharger ses batteries le 17 décembre. pour cela, mieux vaut t du carnaval qui a lieu des chars de la soirée de lancemen l'atelier de fabrication déjantée… à l'image que – ! déjà on vous le dit où l'on apprendra – mais du marché des Grésillons. orchestra, halle la mlle c'est nouveau investit de on va être servi. loufoque, du déjanté. elles le « fanfarent » on voulait du positif, du nera la soirée du 17. accompag qui vraies femmes Elles veulent devenir de de la cie Jacqueline cambouis ont ras-le-bol du quotidien. : valses, tangos, rock, funk, disco, haut et fort : « Elles en ça, elles mettent les moyens d'extérieur ! » et pour décalé. pavia, artiste ? inutile ! christophe tohu-bohu… et humour chrono. le coiffeur pour la soirée un look en sept minutes vous vouliez aller chez capillaire, vous refera spécialisé dans la sculpture et créera tout un monde sur votre tête. il vous décoiffera en hauteur 16 h 30. • Valérie Mauger là dès bonne nouvelle, il sera ns au 01 40 85 64 50. informatio et ns entrée libre. Réservatio présentezvous au « casting » un conte russe soyez jazzy ! p.29 p.30 p.31 décemBRe 2015 Sortir k 25 Imprimé sur papier recyclé décemBRE 2015 k3 Très fratern Hommage Ils ont dit… La Ville de Gennevilliers présente toutes ses condoléances aux familles et amis des victimes. Patrice Leclerc. Dans les jours qui viennent, CHACUN d’entre nous va être mis face à ses valeurs et à son humanité, dans un moment historique qui va nous définir. Marwan Muhammad. Unité municipale à Bagneux, Clichy et Gennevilliers. Le Parisien. La ciudad de La Bañeza se une al dolor de Francia y en especial de Gennevilliers. Jose M. Palazuelo, Espagne. Je suis musulman, je suis contre le terrorisme… Vive l’humanité. Hamid Baggatti. En ces circonstances dramatiques, notre mission éducative doit s’exprimer plus que jamais auprès de nos élèves dans le cadre des valeurs de la République et de notre culture commune de solidarité et de tolérance. Daniel Filâtre, recteur de l’académie de Versailles. Les attentats de vendredi sont des actes criminels, horribles, qui n’ont rien à voir avec l’Islam. Un musulman ne peut pas commettre ce genre de crimes. Mohammed Benali, président de l’association Ennour. 4k décemBRE 2015 À l’horreur, au chagrin, à l’émotion… se sont ajoutées la fraternité, l’expression, la résistance. Une réplique collective, digne, sincère, à la barbarie. Elle est comme ça, Gennevilliers. D e Tweet en post, de SMS en coups de téléphone, la soirée du 13 novembre vire au cauchemar : en cette douce soirée d’automne, la barbarie frappe à Paris et au Stade de France. Minute après minute, les nouvelles tombent, chaque fois pires que celles qui avaient précédé. Très rapidement, la page Facebook du maire, Patrice Leclerc, distille les informations. Avec, enfin !, une information rassurante : « Les adhérents de l’association Agir en sortie dans Paris vont bien. Ils sont à l’abri dans un café dans l’attente de pouvoir rentrer. » Pour le reste, l’effroi est à la mesure de la tragédie. Peu avant minuit, des mesures sont prises : les établissements scolaires, les installations sportives et culturelles seront fermés le lendemain, pas de rencontres sportives en Ile-de-France pendant le week-end, concerts et spectacles annulés… Un bureau municipal extraordinaire est convoqué samedi matin afin de s’adapter à l’état d’urgence d’ores et déjà décrété. Dans un communiqué rédigé au soir même des attaques terroristes, publié sur le site et sur la page Facebook de Gennevilliers et affiché en ville, le maire déclare : « il n’y a pas de mots pour qualifier les crimes et la terreur engendrés par les attentats. L’heure est à la solidarité avec les victimes et leurs familles. » Dès le lendemain, initiative rare, ce sont tous les groupes politiques du conseil municipal qui rédigent une déclaration commune (à lire en page 47). Les heures passant, aucun Gennevillois n’est signalé comme figurant parmi les morts ou les blessés de la veille… mais on apprend le décès, au Bataclan, de Richard Rammant, syndicaliste CGT de la Snecma ; puis celui de Stéphane Hache, un ancien habitant des Agnettes, atteint chez lui, près de la salle de concert, par une balle perdue. Dès les premières heures, des personnels de santé de la ville se rendent spontanément aux côtés des secours, dans Paris. Parmi eux, Jean-Pierre Vouche, psychologue à l'espace santé jeunes, hélas rompu à l'assistance aux victimes. Que les victimes soient d’ici ou d’ailleurs, nellement Hommage Ils ont écrit… La meilleure lutte contre les extrémismes et le terrorisme sont l’éducation, le progrès social, l’ascension sociale et l’inclusion ! Liberté, égalité, fraternité ! Roland Schäfer, maire de Bergkamen, Allemagne. Le terrorisme est un crime contre l’humanité. Il est injustifiable et intolérable. Jaroslaw Gorcynski, président d’Ostrowiec, Pologne. « C'est normal d'avoir peur, mais il ne faut pas céder à la panique. Il faut que la vie reprenne » tel est le discours du maire. Comme un signal, la Foire aux vins et la fête foraine des Sévines sont maintenues. Vendredi 20 novembre, une semaine jour pour jour après les attentats, un hommage était organisé dans la salle du conseil municipal, en présence de tous les groupes politiques qui y siègent. Après quoi les Gennevillois se rendaient une nouvelle fois rallumer la flamme de la Résistance. c’est une période de deuil qui s’ouvre. Une période de résistance et de fraternité face à la barbarie, aussi. Les drapeaux sont en berne, les visages aussi. Des bougies et des mots Le maire donne rapidement le ton de l’hommage gennevillois : « face à une entreprise destructrice, il est impératif de ne pas céder à la panique et à la peur que les terroristes veulent imposer à notre pays. Le service public gennevillois agira en ce sens. » Dimanche, sur le marché, ce sont tous les élus municipaux, tous bords politiques confondus, qui distribuent leur déclaration, engageant un dialogue salutaire avec les habitants. Car, clairement, chacun a besoin de parler. Lundi matin, à la réouverture des écoles, ils sont tous là, encore, aux côtés des parents et des plus jeunes. « C'est normal d'avoir peur, mais il ne faut pas céder à la panique. Il faut que la vie reprenne », tel est le discours du maire. Comme un signal, la Foire aux vins est maintenue. Le plan Vigipirate a été renforcé, on prie les usagers de bien vouloir présenter leurs sacs à l’entrée des lieux publics, des mesures sont prises limitant les déplacements des enfants… La vie continue, tristement, mais elle continue, ponctuée par la minute de silence du lundi 16, à midi. Habitués qu’ils sont à se serrer les coudes en cas de coup dur, les Gennevillois sont frustrés. Mais les rassemblements sont interdits. Alors la Ville propose d’autres initiatives. « Gennevilliers affiche sa fraternité face au terrorisme » : le mot d’ordre barre, en lettres blanches sur fond noir, les façades de la mairie, de l’espace Grésillons et de l’espace Aimé-Césaire. La flamme du monument de la Résistance est rallumée chaque soir, à la nuit tombée, et les habitants invités à venir déposer leur bougie, petite lueur d’espoir dans un ciel bien sombre. Et puis il y a les mots que chacun peut inscrire sur les murs dressés dans l’Hôtel de Ville. Autant de messages qui disent « le refus de la haine », « l’amour de l’humanité et de la fraternité », « la volonté de faire gagner la vie »… de remettre du bleu dans le ciel. Durablement. • V. M. Le drame doit nous conduire au sursaut civique. Il ne doit pas nous précipiter dans un engrenage sans issue. Roger Martelli, Regards. We share you our friends our deep condolences to the families of victims. Khawla Ilian, conseillère municipale de El Bireh, Palestine. La haine risque de grandir après ces actes de folie. (…) Avec tous les migrants qui résident dans notre pays, la France doit devenir un pays qui relève l’Espérance et fait grandir paix et justice. Le bureau de la Maison islamo-chrétienne. Cher maire (…) Un salut affectueux à toi et à tous les citoyens de Gennevilliers. Daniele Manca, maire de Imola, Italie. décemBRE 2015 k5 Agir, la grande famille des retraités, a tenu son assemblée générale annuelle à la salle des fêtes. G Halloween s'est arrêté au Luth. Même pas peur ! G A Hommage aux fusillés de Châteaubriant. Une cérémonie suivie du vernissage de l'exposition réalisée par le club ados, à l'occasion du 70e anniversaire de la libération des camps nazis. A voir à l'OPH, 33 rue des Chevrins. G 6k décemBRE 2015 Soirée du Conseil local de la jeunesse à l'espace Grésillons. Quand il s'agit d'échanger avec les élus, il y a du monde… G illés du travail ! a d é m s le , s re ri u Tout so A On air. Radio Mandela a émis en public, deux soirs de suite, fin octobre. A Moment de recueillement pour célébrer l'armistice du 11 novembre 1918. A Avec l'Unicef, des activités multicolores. A Grande soirée du virtuel dans le cadre de la semaine de la jeunesse. Il y avait foule, ça, c'est bien une réalité. Des gros et des petits cadeaux à la vente de jouets du Secours populaire français, en mairie. G A Avant goût du mois de l'ESS (économie sociale et solidaire), au Luth. On ne jette pas, on répare. décemBRE 2015 k7 plettes… m e s e s it fa hume, on n o , meilleur. e t le û o ie o t ô On g c n s où le bo r u jo is o r T 8k décemBRE 2015 t papa coud… e e u iq p n a Mam J’irai coudre chez vous… La couture à domicile, à plusieurs et dans la bonne humeur, c’est l’esprit de Made in chez toi. Sa fondatrice, Magali Bernable, se rend chez les particuliers, avec tout son matériel, pour partager une passion commune. « Si tu ne vas pas à la couture, la couture viendra à toi… » Magali Bernable, fondatrice de la société Made in chez toi, a sa devise. Cette micro-entrepreneur enthousiaste du quartier du Village propose depuis un an des ateliers de couture qu’elle délocalise au domicile des un(e)s et des autres, à Paris et dans la région parisienne. Le mode d’emploi est simple. À raison de trois heures par séance, réunissant de trois à six participants, la couturière arrive chez vous munie de tout le matériel nécessaire – machines à coudre dernier cri, tissus, patrons, fils, accessoires – et installe son atelier dans votre salle de séjour, salon ou bureau. Avant de se retrouver entre amis ou entre inconnus, chaque intéressé s’est inscrit sur le site Internet de Made in chez toi. Il y aura choisi un projet parmi les thèmes proposés, un tissu, et déterminé avec la couturière la date de l’ate- lier. Une fois réunis le jour J au domicile de X ou de Y, tous à l’ouvrage ! Du débutant qui n’a jamais approché une machine à coudre à celui qui s’en sert les yeux fermés mais désire se perfectionner, tout le monde est le bienvenu. Plus on est nombreux et moins ça coûte. « C’est un bon moyen de pratiquer la couture sans le lourd investissement du matériel et, à la fin de la séance, chacun repart avec son ouvrage », explique cette exresponsable juridique dans les télécoms. Le concept du « viens coudre chez toi » est inédit. Il est né du ras-le-bol de Magali du made in China qui envahit tout, conjugué au choc que fut l’effondrement en 2013 de l’immeuble Rana Plaza, au Bangladesh, avec plus d’un millier de victimes. C’est moi qui l’ai fait ! Made in chez toi cultive un état d’esprit. « C’est coudre ensemble, partager de bons moments, rencontrer d’autres personnes dans un environnement agréable, à l’antipode des salles impersonnelles », assure Magali. Elle est convaincue que la convivialité et la décontraction stimulent l’apprentissage. La dimension de son activité est également écologique. « Je propose des ateliers où j’apprends comment prolonger la vie des vêtements ou accessoires, à en confectionner d’autres à partir de matériaux de récupération. » Notre professionnelle allie à l’utile de fabriquer de ses mains et local, l’agréable de tisser du lien autour d’une passion partagée. « J’organise des ateliers particuliers ou collectifs à domicile mais j’interviens aussi dans les écoles, dans les entreprises ou les CE », préciset-elle. Sans compter les projets sur mesure qui peuvent lui être soumis. En tant que régionale de l’étape, elle a candidaté au concours Entreprendre à Gennevilliers qui soutient les créateurs ou les repreneurs d’activité. Décembre, c’est également le temps des préparatifs pour les fêtes. Dans cette optique, Magali Bernable proposera un atelier de couture spécial Noël. Du bel ouvrage. • Frédéric Lombard Plus d’infos sur le site www.madeincheztoi.com décemBRE 2015 k9 LES AGNETTES maisons de Santé Le Luth C’est la vie Deux élus du quartier du Luth reçoivent les habitants dans le cadre d’une permanence pour répondre à leurs questions concernant la vie du quartier. La prochaine a lieu jeudi 3 décembre, de 18 heures à 19 heures, à l’espace Aimé- Césaire. Sans rendez-vous. Les questions liées au logement sont traitées en mairie, au 5e étage. Apprends-moi 3 La municipalité se fixe pour objectif une charte Santé Ville afin de renforcer, sur l’ensemble de la commune, l’offre et l’accès à la santé et favoriser le maintien et le déploiement des praticiens. Aux Agnettes, dans ce quartier de presque 7 000 habitants, les deux cabinets médicaux situés au 24 rue Marcel-Lamour et 33, rue Victor-Hugo, changeront d’adresse en 2016 grâce au coup de pouce de la Ville, de l’OPH et de l’Agence régionale de santé. « Nous voulons encourager le maintien des médecins libéraux à Gennevilliers et favoriser l’installation de nouveaux en anticipant le départ en retraite des plus âgés », confirme Zineb Zouaoui, adjointe au maire à la santé. En effet, les structures actuelles de ces deux cabinets médicaux ne répondent plus aux normes d’accueil et d’accessibilité de leur patientèle, notamment des personnes à mobilité réduite. À l’issue d’une réflexion approfondie avec les médecins généralistes de la rue MarcelLamour, ces derniers ont accepté de transférer leur activité courant 2016, avenue Chandon. Sur place, 200 m2 les y attendront après rénovation. Ce sera la première Maison de santé pluriprofessionnelle (MSP). Quant au cabinet médical de la rue VictorHugo, l’opération se déroulera en deux temps. Le premier verra ses médecins occuper provisoirement les 150 m2 de l’ancien magasin d’installation de fenêtres PVC, après leur rénovation par l’OPH de Gennevilliers. « C’est une solution transitoire avant installation définitive dans une deuxième MSP qui sera créée aux Agnettes, dans le cadre de sa rénovation par l’Anru », précise Zineb Zouaoui. • Frédéric Lombard 10 k décemBRE 2015 Différents ateliers Apprends-moi au programme en décembre. Congolais, samedi 5 décembre : réalisation de gâteaux à la noix de coco. Prévoir une boîte pour transporter les réalisations. À partir de 3 ans. Décoration de bocaux : samedi 19 décembre. Avec d’anciens bocaux en verre et de petits jouets, réalisation de bocaux qui permettront de faire des petits rangements. À partir de 4 ans. Cuillères en chocolat, mercredi 23 décembre. À partir de 4 ans. Tous ces ateliers ont lieu de 14 heures à 16 h 30, à l’espace. 3 € par personne et par atelier. r Inscriptions à l’espace Aimé-Césaire. Avec Agnès Plusieurs ateliers d’Agnès ce mois-ci : sophrologie, mardi 15 décembre, de 13 h 30 à 15 h 30 (prévoir une tenue adaptée et une serviette de bain ; kit SOS pâtisserie, jeudi 10 décembre, de 14 heures à 16 heures (préparation de cookies). 3 € par personne et par atelier. r Inscriptions à l’espace Aimé-Césaire. Sous vos applaudissements Le conseil de quartier organise diverses initiatives. Spectacle de magie : mardi 22 décembre, à 15 heures, à l’espace Aimé-Césaire. Entrée libre. Dans la limite des places disponibles. Spectacle « Peter Pan » au théâtre Bobino : rendezvous mardi 29 décembre, à 12 h 30, avenue des Lots-Communaux. Transport en car. 11 ans et plus : 10 € ; moins de 10 ans : 5 €. Spectacle « Cat’s, le musical » au théâtre Mogador : rendez-vous mercredi 30 décembre, à 20 heures. Rendez-vous à 18 h 45, métro Les Courtilles. À partir de 10 ans. 15 €. r Inscriptions mercredi 9 décembre, de 17 h à 19 h, à l’espace Aimé-Césaire. Nouvel an chinois Solidarité Soirée dîner dansant, vendredi 11 décembre, à partir de 19 heures, à l’espace Aimé-Césaire. Droit d’entrée : un jouet neuf, non emballé. Nuit du conte Soirée Nuit du conte, vendredi 18 décembre. Au T2G, à 17 heures : spectacle « La Dimora del tempo », suivi d’un atelier kaléïdoscope. A l’espace Aimé-Césaire, à 19 heures, « La Nuit du visiteur », théâtre d’ombres, suivi d’un dîner partagé et participatif. Droit d’entrée : un plat salé. À partir de 6 ans. r Renseignements et inscriptions à l’espace Aimé-Césaire. Le Village Paris est une fête Le conseil de quartier propose un déjeuner spectacle au café-théâtre Le Grenier à Paris, samedi 19 décembre. Repas complet (apéritif, entrée, plat, dessert, boissons) et humoristes, chansonniers, magiciens, musiciens. Rendez-vous à midi. Déplacement en métro. Tarif : 20 €. r Inscriptions et informations à l’antenne du Village, vendredi 4 décembre, à 18 heures. Prochaine réunion du conseil de quartier, samedi 5 décembre, à 10 heures, à l’espace Aimé-Césaire. Sujet du jour : la fête du Nouvel an chinois. Six agents de développement social et culturel relaient les informations auprès des habitants dans les antennes de quartier Agnettes - Chevrins Fossé-DE-l’aumône Chef de projet Bruno Hervouet 01 40 85 48 50 Agnettes 1, rue Julien-Mocquard François Gérard 06 12 23 17 20 Chevrins 6, place Jules-Guesde, Bahia Mazri 06 34 46 38 87 Grésillons Chandon-Brenu Sévines Chef de projet Géraldine Fauvel 01 40 85 60 41 Chef de projet Sébastien Manier 01 40 85 49 20 Luth Grésillons 6, avenue du Luth Espace Aimé-Césaire Isabelle Nadal 01 40 85 60 40 ou 06 23 16 52 22 ou 06 12 23 15 06 28, rue P.-Vaillant-Couturier Espace Grésillons Laïla Melaz Chandon Brenu-Sévines Fossé-de-l’Aumône 13-15, rue Emile-Zola, Léticia Zavala 01 41 21 04 94 ou 06 21 11 27 48 ou 06 29 14 80 56 6, place Jules-Guesde, Elise Courtas Luth Village 01 40 85 48 69 01 40 85 49 20 Village 2, rue Jean-Moulin, Sébastien Manier 01 40 85 49 20 s suffisent te u in m s e u Quelq endre pour compr u. je les règles du Go to Argo On connaît les jeux d’échecs et de dames, beaucoup moins le go. Dernier né à Gennevilliers des jeux de société, il se pratique deux samedis par mois à l’espace Aimé-Césaire à l’initiative d’une professeur du lycée Galilée et d’une poignée de ses anciens élèves. U n grand damier, des pions noirs et des blancs, un joueur de chaque côté de la table. Non, ces deux-là n’entament pas une partie de jeu de dames. Ce samedi-là, l’espace Aimé-Césaire accueille les rencontres d’Argo, le jeune club de jeu de go fondé voici un an. Jeune, il l’est d’abord par les visages qui accompagnent Manuela Rebelo, sa présidente, dans le civil professeur d’histoire-géographie au lycée Galilée. Les participants du jour y ont tous passé le bac et appris le go dans le club du lycée. Tous sont devenus des accros de ce jeu de réflexion, né en Chine il y a plusieurs milliers d’années. « Le go est le plus ancien jeu de stratégie connu dont le but est la constitution de territoires. Il s’agit donc, pour chaque adversaire, d’occuper progressivement le maximum de la surface du damier », explique la présidente. Le matériel nécessaire se réduit à peu d’accessoires : un tablier, le « goban » en japonais, et puis des pions appelés pierres qui représentent les soldats. On les pose sur les intersections de ce damier, à tour de rôle. Les règles s’apprennent en quelques minutes. Aux championnats de France Bien qu’originaire de Chine, le jeu de go fait autorité au Japon depuis plus d’un millénaire, et en Corée pareillement. « Il doit son succès à la simplicité de ses règles, à la richesse quasi infinie de ses combinaisons et à sa profondeur stratégique », assure Tanguy. « Ce n’est pas un jeu guerrier où on doit écraser l’adversaire, seulement parvenir à le dominer en réduisant petit à petit son terri- toire », précise Thomas, étudiant en classe préparatoire. Comme d’autres jeunes adultes de leur âge, ces anciens de Galilée l’ont découvert avec la lecture de « Hikaru no go », un manga culte dont le thème principal est le go. Le premier et le troisième samedi du mois, ils viennent pousser les pierres à l’espace Aimé-Césaire, de 16 heures à 18 heures. « Nous accueillons une douzaine de pratiquants, autant de filles que de garçons, beaucoup de lycéens et d’étudiants mais également quelques familles », précise Manuela Rebelo. La prof est la cofondatrice d’Argo avec quelques anciens élèves, en 2014. « Le club de Colombes nous a aidés à nous lancer et il continue, notamment, à nous prêter du matériel », ajoute-t-elle. Il est ouvert aux débutants comme aux joueurs confirmés, les seconds prenant les premiers sous leur aile. Affilié à la fédération française, Argo peut désormais s’engager dans les compétitions, ce qu’il entend bien faire en participant aux prochains championnats de France, au printemps. En bon stratège, c’est une pierre vers une reconnaissance. • Frédéric Lombard décemBRE 2015 k 11 Le Village Les Chevrins Noël C'était une figure du commerce local Mercredi 23 décembre, à 15 heures, sous le préau de l’école Gustave-Caillebotte : après-midi contes. Mercredi 30 décembre, à 16 h 30, à l’espace Aimé-Césaire : spectacle de Noël. Dans la limite des places disponibles. r Réservations obligatoires auprès de l’espace, à partir du mardi 15 décembre. Le Fossé-de-l’Aumône Marché de Rouen LE VILLAGE Toque haut de gamme 3 Hier un hôtel, Le Baudin (transformé en foyer étudiants), puis un café et demain un restaurant : ça bouge à l’angle de la place Jean-Grandel et de la rue Félicie. Au printemps prochain, on viendra s’attabler autour du meilleur des cuisines traditionnelles marocaines et françaises. 130 mètres carrés, 85 couverts, l’enseigne promet de faire chanter les papilles de celles et ceux qui viendront y déjeuner ou dîner. On doit à Saïd Aité, restaurateur depuis 20 ans à Asnières, où il est propriétaire de La Médina, le lancement prochain de son deuxième établissement qui s’annonce très attractif. « Je vais appliquer à Gennevilliers les recettes qui ont contribué au succès de mon restaurant d’Asnières », explique avec enthousiasme le chef d’entreprise. Décoration soignée, accueil cinq étoiles, des experts derrière les fourneaux, mais surtout du raffiné dans les assiettes où il promet un carrousel de saveurs : voilà pour le menu. « Nous proposerons les grands classiques de la cuisine marocaine arrosés de bons vins ainsi qu’une sélection de plats du terroir français pour satisfaire tous les goûts », précise-t-il. Aux beaux jours, il caresse également le projet de dresser des tables en extérieur, sur la place même. S’installer à Gennevilliers, au Village en particulier, était l’objectif de ce professionnel. « Grâce à l’évolution urbaine en cours depuis plusieurs années, la ville se développe énormément et dispose d’un gros potentiel », assure-t-il. Il se félicite également de l’accueil et de l’écoute qu’il a reçus de la Semag, la société d’économie mixte de Gennevilliers, propriétaire du bâtiment, où s’installera son restaurant. Quant au nom de celui-ci, le suspense plane toujours… • F. L. 12 k décemBRE 2015 Sortie au marché de Noël de Rouen, samedi 12 décembre, proposée par l’association Renaissance. Départ à 8 h 30, rue Hector-Berlioz. Retour vers 20 heures. 10 € / adulte, 5€ / enfant. r Contacter Annie, au 06 09 91 11 70. Noël Le conseil de quartier propose un après-midi dédié aux enfants. Rendez-vous samedi 19 décembre, à la maison de l’enfance Youri-Gagarine. De 14 heures à 16 heures : magicien, caricaturiste, piscine à boules, maquilleuse, sculpture sur ballons. 16 heures : spectacle de clown-magie. 17 heures : photo-souvenir et goûter remis (en personne !) par le Père Noël. Les participants sont invités à venir déguisés en clown. r Inscriptions obligatoires par téléphone, auprès de l’agent de développement. Les Agnettes Rions Vendredi 11 décembre, à 20 h 30 : spectacle « Rire » au cirque d’Hiver Bouglione. Départ à 18 h 45 sur le parvis de la mairie. Adulte : 10 €, enfant de moins de 12 ans : 5 €. r Inscriptions lundi 7 décembre, à 18 heures, à l’antenne. Féerie Mardi 22 et mercredi 23 décembre, en après-midi : village animé de Noël, rue Roger- Pointard. Tour en calèche, promenade en poney, atelier maquillage… Elle s’appelait Christiane Bonneau… mais les Gennevillois l’appelaient plus volontiers Mme Renaud, du nom de sa tante qui avait créé la librairie de la Cité- Jardin, en 1947. À la boutique, de 1971 à 2006, Christiane (et sa fille Françoise) ont vendu, des décennies durant, livres, fournitures scolaires, jouets et cadeaux. Elle s’est éteinte début novembre, à l’âge de 84 ans, emmenant avec elle un pan du commerce local. Jouets et cadeaux L’association Richelieu CCAC organise une vente de jouets et de cadeaux de Noël fait-main, samedi 5 décembre, de 10 heures à 18 heures. r Salle de la maison pour tous. Chandon-Brenu-Sévines Musée Le conseil de quartier organise une visite guidée de l’expo « De Monet à Picasso, une histoire de la peinture », au musée de l’Orangerie, samedi 5 décembre après-midi. Départ à 13 h 30, du métro Gabriel-Péri. Tarif : 2 €. r Renseignements et inscriptions auprès de l’antenne. Jardin partagé Découverte du jardin partagé situé dans la rue du Puits- Guyon, samedi 5 décembre, à 9 h 30. r Inscriptions auprès de l’antenne ou de la mission agriculture urbaine, au 01 40 85 67 35. Au pays du Père Noël Le conseil de quartier propose une sortie « Au pays du Père Noël », au théâtre des Mathurins, samedi 19 décembre. Rendez-vous à 13 h 30 au métro Gabriel-Péri. 5 € par famille. r Renseignements et inscriptions mercredi 9 décembre, à 17 heures, auprès de l’antenne. Pégase et Icare Sortie au spectacle « Pégase et Icare », de la compagnie Alexis Gruss, organisée par le conseil de quartier, lundi 21 décembre. Départ en car à 13 h 15. Rendez-vous devant l’école élémentaire A.-France. 7 € par famille. r Renseignements et inscriptions lundi 14 décembre, à 17 heures, auprès de l’antenne. Les Grésillons Ludothèque Animation « mini-ludo », mardi 8 décembre, de 10 heures à 11 h 30. Les tout-petits pourront jouer dans le hall de l’espace Grésillons. Accès libre. C'est le pompon Les habitants sont invités à venir décorer le hall de l’espace Grésillons. Atelier origami : mercredi 9 décembre, à 14 h 30. Atelier fabrication du plus gros pompon de l’espace. Animation durant tout le mois de décembre dans le hall d’accueil de l’espace. Oui chef ! Atelier cuisine, mardis 15 et 22 décembre, de 9 h 30 à 11 h 30, à l’espace Grésillons. Sur inscriptions. Dessus dessous Atelier créatif art du tissage, jeudi 10 décembre, de 9 h 30 à 11 h 30, à l’espace Grésillons. r Sur inscriptions. Marionnettes Spectacle de Guignol pour les petits et les plus grands, mercredi 23 décembre, à 17 h et 17 h 45, à l’espace Grésillons. Sur réservations. Jouer Animations ludothèque, mercredi 16 décembre, à 14 h 30, à l’espace. Sur inscriptions. r Renseignements auprès de l’antenne. Abadaba Samedi 19 décembre, en après-midi, sortie sur Paris pour assister à une création du cirque électrique Abadaba. À partir de 2 ans. Tarif : 5 €. in vaient ple n, a e é c ly u illo Sd s de 1 4 ge pour Elsa Fauc . e v lè é s e r L re ns. A cha entale, d'y répond io t s e u q e d em re départ lè il e s n o c ère MÉTROPOLE DU GRAND PARIS Quels changements pour l’Ile-de-France ? Elsa Faucillon, élue de la majorité de Gennevilliers, nous a rendu visite, lundi 12 octobre, pour nous aider à répondre à cette question. En effet, pour nous, cette idée n’était pas sujet de débat alors que nous y vivrons prochainement. Nous essayerons de comprendre un territoire du quotidien à l’heure de la métropole du Grand Paris. T out d’abord, un territoire du quotidien est un espace identifié, délimité, administré mais surtout approprié par ses habitants. Nous avons étudié, dans le cadre scolaire, que l’Ile-de-France ( IDF) est un territoire du quotidien par ses particularités : petite région très découpée, peuplée et urbanisée, riche et surtout région capitale. Néanmoins, nous ne nous identifions pas tous à notre région mais à notre département ou notre commune selon nos activités scolaires ou extrascolaires. Ce territoire du quotidien est facilité par des élus de terrain comme Elsa Faucillon qui s’investissent afin d’améliorer les conditions de vie des habitants. Notre territoire du quotidien est en effet géré par différents acteurs : l’État, la région, le département des Hauts-de-Seine, et enfin les communes. Elles s’occupent de la structure urbaine ( permis de construire, voies communales… ). De ce fait, seuls les maires décident de la construction des logements sociaux. Pourtant des lois existent (loi SRU) imposant un quota de logements sociaux (20 %) par ville, quota qui n’est pas toujours respecté. La métropole du Grand Paris permettra-t-elle de remédier à ce problème ? Au 1er janvier prochain… Le Grand Paris est prévu pour le 1er janvier 2016 et a plusieurs objectifs dont l’allégement du mille-feuille administratif puisqu’il s’agit de fondre en un seul territoire les communes et les départements de l’aire urbaine de Paris, soit les départements de Paris et Petite Couronne. Le Grand Paris reprendra les compétences économiques, culturelles et sociales des départements et des anciennes intercommunalités, par étapes, en 2016 puis en 2017. Nous nous sommes demandé comment s’effectuera la prise de décision dans le Grand Paris ? Elsa Faucillon nous a répondu qu’il y aurait des conseillers métropolitains et des conseillers de territoires, proportionnellement au nombre d’habitants. Du coup, les conseillers issus de Paris sont majoritaires. À la question du transfert du permis de construire de l’échelon communal vers l’échelon métropolitain, Elsa Faucillon a répondu que cela dépendait d’abord de la couleur politique des élus. En fait, celle-ci estime que le Grand Paris existe déjà sur le plan fonctionnel. Cependant, sur le plan administratif, elle est opposée à un échelon supplémentaire avec un Grand Paris centralisé. Par contre, elle pense que le Grand Paris peut être une coopération de communes. Elle nous montre enfin que la métropole peut être investie dans son organisation puisqu’il y a encore un certain flou autour de ce territoire. Nous la remercions pour cette intervention et lui souhaitons une bonne continuation. • Les élèves de Premières 4S du lycée Galilée Lire aussi en pages 16 et 17. décemBRE 2015 k 13 Plein les yeux ! Pour faire des économies, les illuminations de Noël se concentrent autour des écoles, des grands axes, des entrées de ville et des principaux lieux de vie. Allumage le 4 décembre avec quelques très jolies surprises. 39 sites, 271 motifs, 10 570 mètres de guirlande : voilà pour les chiffres. Chaque année, les anciens motifs (plus gourmands en énergie) s’effacent au profit des décorations à leds. Des nouveautés vont ainsi s’éclairer ce 4 décembre ; des sites nouveaux, s’illuminer. 3… 2… 1… Ouah ! , remarquable e r b r a é s s , cla es Chevrins d e n ta la p e L ette année. c i n r a g s lu p sera encore Gennevilliers by night Cinq sites nouveaux en cette fin d’année : l’école Louise-Michel où des papillons lumineux vont se poser ; l’écoquartier éclairé par des lutins silencieux (« chut », murmurent-ils), le rond-point du 17-octobre-1961 et ses ondes givrées, le rond-point Timbaud, et la place Salvador-Allende. D’autres motifs de réjouissances aux quatre coins de la ville : des ondes givrées, aussi, autour du rond-point du lycée ; des guirlandes et glaçons au monument de la Résistance ; un Vous avez le ticket 3 sucre d’orge, un nounours et une étoile à l’école Pauline-Kergomard… et à l’école Denis-Diderot, au Luth… des lutins évidemment ! Le platane du rond-point des Chevrins sera encore plus garni, cette année, tandis que les grands arbres des Agnettes et des Sévines pétilleront. Les illuminations se mettront en sommeil chaque nuit (à l’exception de celles de Noël et du jour de l’an), entre 23 heures et 6 h 30 du matin. Extinction des feux, le 18 janvier. • Valérie Mauger L’association des commerçants propose du bonheur en ces périodes de fêtes de fin d’année : une tombola de Noël ! Les tickets de participation sont offerts lors des achats dans ses boutiques amies et sont à déposer dans une des trois urnes à disposition sur la ville. À gagner : deux entrées à Eurodisney, deux autres au Parc Astérix, une tablette, une trottinette et deux consoles Nintendo DS. Voilà qui incite à fréquenter les commerces locaux ! r Le tirage au sort aura lieu samedi 12 décembre, à 16 heures à la Ferme de l’Horloge. Sur les marchés aussi… N oël sur les marchés, cela se passe les 12 (sur le marché des Grésillons) et 13 décembre (sur celui du Village), de 8 h 30 à 13 heures. Ce qu’il faut retenir c’est que c’est un bon moyen de décider de ses menus de fête et de passer commande en temps et en heure auprès des commerçants des marchés. Sur les étals, en ce mois de décembre : chapons, dindes, foies gras, légumes, fruits exotiques, etc. et en prime, les conseils gastronomiques avisés des maîtres des lieux. Fromage et dessert ! d Contacts Maison du tourisme (01 40 85 48 18) et Office de tourisme (01 40 85 48 11). 14 k décemBRE 2015 SOLIDARITÉ L’un des nôtres Au bal Le dîner dansant organisé par la délégation Boucle nord de la Croix-Rouge a lieu vendredi 4 décembre, à 20 heures, salle Gallieni n° 1, 48-50 avenue Louis-Roche. Il sera animé par l’orchestre Lorenzoni. Entrée 40 € par personne ; 70 € pour les couples. r Réservations 64 rue Jean-Jaurès. Tél. 01 40 85 03 15 ou 06 29 48 70 81. Antigrippe Six salariés d’Air France sont licenciés suite à l’affaire dite « de la chemise ». L’un d’entre eux est Gennevillois. La Ville affiche sa solidarité. P ascal Maquet habite le Village. Il fait partie des six salariés d’Air France mis à pied, gardés à vue pendant 30 h, licenciés et convoqués ce 2 décembre au tribunal de Bobigny. Suite au comité d’entreprise de leur société où 2 900 suppressions d’emplois avaient été annoncées, des actes isolés avaient conduit à l’arrachage de deux chemises de dirigeants. Sur les images, Pascal Maquet, syndicaliste CGT, est bien présent mais « en train de frayer un chemin vers la sortie à ces dirigeants », explique le maire, Patrice Leclerc, qui s’offusque : Stationnement Ça suffit ! 3 C’est une bien mauvaise habitude qui a été prise rue Jean-Perrin et rue EugèneDelacroix : stationnement interdit, stationnement sauvage… le grand n’importe quoi ! Des habitants s’en sont émus, soulignant les conséquences engendrées sur la circulation mais, aussi, et c’est plus grave, en ce qui concerne la sécurité des piétons, des enfants en particulier. Dans un courrier qui leur a été adressé, Zineb Zouaoui, adjointe au maire référente pour le quartier du Luth, et son homologue, Isabelle Massard, en charge de la prévention et de la sécurité, informent que la Police nationale ainsi que les ASVP (agents de surveillance de la voie publique) vont procéder à une verbalisation systématique de tous les véhicules en faute. Voilà qui devrait ramener les automobilistes à la raison. « c’est l’un des nôtres que l’on attaque ! ». Les six d’Air France sont sans salaire depuis le 12 octobre. D’où la proposition de Jacques Brunhes, député-maire honoraire de Gennevilliers, de créer un comité de soutien afin d’aider au financement des frais de procès des syndicalistes, dans une pure tradition de solidarité locale. Trois urnes ont été mises à la disposition des habitants, en mairie, à l’espace Grésillons et à l’espace Aimé-Césaire. Les dons ont alimenté la « Caisse de solidarité pour nos collègues d’Air France ». La caisse primaire d’assurancemaladie le dit et le répète : « pour éviter l’hospitalisation, passez à la vaccination ». Disponible dans les pharmacies, le vaccin contre la grippe est particulièrement recommandé pour les assurés de 65 ans et plus, ceux atteints de certaines maladies chroniques, les personnes présentant un fort indice de masse corporelle (IMC égal ou supérieur à 40 kg/m2) et les femmes enceintes. Pour ces millions de personnes, le vaccin antigrippal est gratuit… faute de quoi, l’injection est remboursée par l’assurance-maladie. À Gennevilliers, pour la campagne 2014-2015, seulement 34 % des assurés de 65 ans et plus se sont fait vacciner contre la grippe. Adap La date limite de dépôt des Adap ( Agendas d’accessibilité programmée ) en préfecture était prévue au 27 septembre. Faute de quoi les commerçants et cabinets médicaux devaient avoir fait une demande de report au préfet des Hauts-de-Seine, en mentionnant les raisons. Pour toute question à ce sujet ou pour la constitution du dossier Adap, s’adresser : Préfecture des Hauts-de-Seine : 01 40 97 29 65 Chambre de métiers et Artisanat : 01 47 29 43 92. Site de la préfecture : www.accessibilite.gouv.fr r Dans le cas où le local est d’ores et déjà accessible, il faut adresser une attestation d’accessibilité en préfecture avec copie à la commission communale accessibilité, en mairie. Accessibilité (suite) Les ERP (établissements recevant du public), aussi, doivent s’équiper pour accueillir les usagers dans les meilleures conditions. Une commission pour l’accessibilité, élargie à des volontaires, y travaille concrètement sur le terrain. Pour intégrer cette commission, les candidats doivent adresser une lettre de motivation à : M. le Maire, direction de la solidarité et de l’autonomie, candidature commission communale pour l’accessibilité, Hôtel de Ville, 177 av. Gabriel-Péri, 92230 Gennevilliers. décemBRE 2015 k 15 ENTRETIEN AVEC LE MAIRE Continuer à investir Dans un contexte économique difficile, Patrice Leclerc nous dessine les grandes orientations du prochain budget, lequel maintient les priorités municipales définies l’an dernier. Elles ont été présentées en réunions publiques, ces dernières semaines. l GenMag. Quelles sont les perspectives financières de la Ville ? Patrice Leclerc. La photo budgétaire de la Ville est plutôt bonne, grâce à la bonne gestion de ces dernières années. L’endettement est faible par rapport aux villes de la même taille et la capacité d’investissement reste importante. Mais, au 1er janvier, nous allons changer de monde. La Ville ne bénéficiera plus de la fiscalité économique qui est transférée à la métropole. L’État baisse drastiquement sa dotation de fonctionnement – 6,6 millions d’euros cette année et moins 11,7 millions d’euros d’ici à 2020. Les ministères, pour la Politique de la Ville notamment, et les collectivités territoriales baissent aussi leurs subventions… alors que les besoins sociaux continuent d’augmenter. Nous sommes pris en étau entre la baisse des recettes et la hausse des dépenses. l Comment préparer le prochain budget dans un contexte aussi tendu ? Comme nous devons anticiper l’avenir en bon gestionnaire, nous avons 16 k décemBRE 2015 réalisé une étude sur l’évolution des finances de la Ville jusqu’en 2020. Par souci de transparence, et pour donner aux citoyens les moyens de comprendre et d’agir, nous avons présenté ses conclusions, notamment lors des réunions publiques du mois dernier. Pour conserver notre capacité d’investissement, nous devons agir sur quatre volets : diminuer les coûts de fonctionnement de 4 % hors personnel ; maîtriser la masse salariale pour empêcher son augmentation globale, ce qui signifie le redéploiement et la suppression d’au moins 30 postes par an jusqu’en 2020 ; augmenter les recettes par une hausse de 1 % du taux d’imposition et des tarifs publics ; améliorer encore notre capacité à trouver des subventions. travaillons sur un plan pluriannuel d’amélioration des centres de loisirs maternels. Des travaux sont en cours dans la crèche Hector-Berlioz et ceux des crèches du Luth et Richelieu seront engagés. L’ouverture de la crèche de l’écoquartier demande des moyens. Les gros travaux de l’école AnatoleFrance vont commencer. Nous investirons aux Agnettes sans attendre les subventions de la Politique de la Ville, avec l’aménagement des jardins partagés et la création d’un terrain de foot synthétique. Notre souci est de continuer à embellir la ville sans en exclure les habitants. l Quelles sont les priorités Deux choses ont émergé. Les habitants cherchent à comprendre comment se construit le budget. Ils sont aussi inquiets sur la baisse programmée des recettes et sur nos marges de manœuvre. Globalement, ils semblent nous faire confiance, même s’ils montrent, comme nous, de l’inquiétude pour l’avenir. budgétaires ? Nous tenons évidemment à continuer à mettre en œuvre notre programme. Nous allons étaler nos investissements tout en gardant une capacité à investir suffisamment élevée, qui passera de 50 à 35 millions d’euros par an. Ce qui aura forcément un effet négatif sur l’emploi. Pour l’enfance, nous l Comment ont réagi les habitants lors des réunions publiques, en novembre ? Propos recueillis par Jean-Michel Masqué Raymond Rouaud est décédé 3 Dans notre dernière édition, quelques jours avant d’apprendre son décès, nous citions le nom de Raymond Rouaud, rappelant qu’il était le président du conseil d’administration de l’Office de tourisme-Syndicat d’initiative lorsque fut créée la Foire aux vins, voici trente ans. Très engagé dans la vie associative (il a été l’animateur et le président des Amis de la nature et fut très actif au sein de l’association des pêcheurs à la ligne), il avait aussi été conseiller municipal pendant douze ans, de 1977 à 1989. Le Conseil municipal lui a d’ailleurs rendu hommage lors de sa dernière séance, le 18 novembre. Originaire de Avenue de la Redoute Bretagne, Raymond Rouaud était « monté » à Paris avec ses parents, menuisier et couturière. Devenu enseignant, il est muté à Asnières puis à Gennevilliers, en 1969. Lorsque le CES Gallieni disparaît, on lui propose le poste de proviseur adjoint à Pasteur. Ce qu’il acceptera. Raymond Rouaud a été inhumé en Loire-Atlantique. Nos plus sincères condoléances à ses proches. Ça aide Le Café des aidants s’adresse aux personnes qui accompagnent un proche malade, handicapé ou un parent âgé. Il a lieu un samedi par mois, de 10 h 30 à midi, à la ferme de l’Horloge. d Prochain rendez-vous, samedi 12 décembre autour du thème : reconnaître ses propres émotions. Violences femmes info Allô, quoi ! 3 Le maire est intervenu auprès d’Orange, lequel s’apprêtait à déposer l’ensemble des cabines téléphoniques situées sur la ville. Il demande ainsi qu’une cabine soit conservée dans chacun des quartiers ainsi qu’à proximité des gares, à l’usage des personnes qui ne possèdent pas de portable. Rappelons que ces cabines permettent de composer des numéros d’urgence et de secours. Cuisiner les chefs Les travaux préparatoires au prolongement du tramway T1 entre les Courtilles et le carrefour des Quatre-routes, à Asnières, commencent. Il s’agit de déplacer les réseaux souterrains situés sous la future plateforme du tramway… ce qui entraîne d’inévitables nuisances. Ponctuellement, des stationnements vont être supprimés, les voies de circulation déportées, les arrêts de bus déplacés, etc. d Pour s’informer pendant la durée des travaux : www.t1ouest.fr Un opéra En France, une femme sur dix déclare avoir subi des violences conjugales. La mobilisation de chacune et chacun est donc essentielle. Victimes ou témoin, appelez le 3919 (appel anonyme et gratuit) et du rock 3 Le Syrec (Syndicat pour la restauration collective), situé 227 rue des Cabœufs, lance une invitation appétissante en cette fin d’année : « Les apprentis du jeudi ». Ces ateliers culinaires, gratuits, permettent de partager fourneaux et astuces avec les chefs du Syrec, en prévision des fêtes de fin d’année. Les ateliers sont ouverts aux fins cordonsbleus comme aux novices, aux amateurs de sucré comme de salé. Dernières dates : jeudis 3 décembre (atelier adultes), 10 décembre (atelier parent/ enfant à partir de 7 ans) et 17 décembre (atelier adultes). De 17 h à 20 h. d Inscriptions : 01 40 86 86 12. Programme détaillé sur le site : www.syrec-92.fr 3 C’est peu dire que l’inauguration du tout nouveau tout beau conservatoire est attendue. Il faudra pourtant patienter jusqu’aux 29, 30 et 31 janvier pour visiter les lieux et assister au concert d’ouverture : l’« Opéra de Quat’sous » de Kurt Weill (livret de Bertolt Brecht) sous la direction de Jean-Louis Forestier. Ce ne sera pas le seul temps fort de l’inauguration puisqu’il se murmure que les professeurs du département musiques actuelles (Florent Corbou, Mathieu Penot, Julien Chevalier, Cécile Bonardi et Philippe Miller) et leurs élèves préparent un concert rock placé sous le signe des surprises, pour le samedi 30 au soir. La chorale de Lucie Larnicol sera également présente avec des extraits d’« Une vie en bloc II ». Un concert qui s’achèvera avec le groupe Covent Garden. On a hâte ! décemBRE 2015 k 17 les collèges De la sixième à la troisième et au-delà ! Du théâtre… Malgré les inquiétudes qui pèsent sur l’adolescence, chaque collège cherche au quotidien à faciliter la réussite scolaire de tous les élèves, au-delà de tout déterminisme social. À Gennevilliers, les trois collèges, Guy-Môquet, Louis-Pasteur et Édouard-Vaillant, ne manquent ni d’élan ni d’idées… quitte à bousculer quelques idées reçues… C lassés en REP+, pour GuyMôquet, ou en REP, pour ÉdouardVaillant, les deux collèges bénéficient des moyens liés à l’éducation prioritaire. Même Louis-Pasteur, qui n’est plus en REP, a conservé peu ou prou les mêmes moyens que les années passées, selon ses responsables. Hormis les enseignements ordinaires, communs à tous les établissements, chaque collège a développé une offre éducative qui les singularise et tire la plupart des élèves vers le haut, qu’ils aient des facilités ou rencontrent des difficultés. Florence Leclere, principale d’ÉdouardVaillant, le confirme : « Nous répondons à 18 k décemBRE 2015 tous les élèves, de l’accompagnement individualisé des élèves en difficulté au parcours d’excellence. D’ailleurs, si le lycée Galilée a de bons résultats, c’est aussi dû aux collèges gennevillois ! » Options en stock De nombreuses options montrent la grande ouverture éducative et culturelle de nos collèges. Dans chacun d’entre eux, on trouve des classes bilangues allemand-anglais. Le chinois est enseigné à Édouard-Vaillant. Ce collège propose de l’initiation à la civilisation latine pour tous les sixièmes, ce qui fait que l’on retrouve deux groupes de latinistes en 5e et 4e, un groupe de latinistes et un groupe d’hellénistes en 3e. Les deux autres collèges comptent aussi une classe de latinistes de la 5e à la 3e. À Édouard-Vaillant, on peut s’initier à l’astronomie ou participer à des ateliers théâtre. Guy-Môquet propose des options volleyball et football féminin. Une classe à projet sportif, plutôt pour des activités de pleine nature, est mise en place à Louis-Pasteur qui débouche sur un séjour au bord de l’eau ou à la montagne. Séjours et voyages sont au programme dans chaque collège. Les classes à horaires aménagés sont réparties de la façon suivante : arts plastiques à Guy-Môquet, en partenariat avec l’école municipale des beaux-arts Édouard-Manet et le Palais de Tokyo, haut lieu parisien de la création contemporain ; la musique à Louis-Pasteur, en partenariat avec le conservatoire EdgarVarèse ; la danse à Édouard-Vaillant, en partenariat avec l’école municipale de danse. On voit par là que l’activité des collèges puise aussi dans les ressources communales. • Jean-Michel Masqué Pourquoi n’y a-t-il pas de filière littéraire au lycée Galilée ? lR ichard Merra, adjoint au maire en charge de l’enseignement . On ne peut s’empêcher de penser que si ça n’est pas la capacité du lycée à mettre en œuvre une telle section qui est interrogée, c’est peut-être « la qualité » des élèves de notre territoire qui l’est. La filière littéraire serait-elle le domaine « d’une élite » détentrice d’une « culture légitime » ? Faudrait-il faire la preuve de la nature de son extraction sociale pour y accéder ? Je n’ai jamais eu de réponse sur le fond. Le rectorat renvoie à la trop faible demande de la part des familles. La boucle est bouclée. Ce ne serait donc pas à l’Éducation nationale d’avoir une ambition : celle de proposer une offre éducative large et ouverte, y compris pour les milieux populaires ; ce serait aux parents, aux élèves d’imaginer et de revendiquer un environnement qui ne leur est pas offert. Nous avons connu une expérience similaire avec l’enseignement de l’allemand qui n’existait plus à Gennevilliers. La même cause (pas de demande) était invoquée. Il nous a fallu construire une politique locale offensive pour retrouver cet enseignement dans un bon nombre d’écoles élémentaires et dans les trois collèges. Un dernier point : il y a à Gennevilliers des élèves qui osent faire le vœu d’intégrer une section littéraire, nécessairement ailleurs. Mais avec la stricte sectorisation qui est mise en place, ils n’ont même plus la possibilité d’aller dans un lycée d’une autre ville qui propose cette filière ! nt. douard-Vailla E à , e s n a d i de la … mais auss Résistance à Guy-Môquet Un important travail de mémoire et de citoyenneté s’est engagé cette année entre un groupe de dix élèves de 3e de Guy-Môquet, encadré par trois professeurs, et Radio Orient. Ce projet s’inscrit dans le cadre du concours national de la Résistance sur le thème cette année de « Résister par les arts et les lettres ». Il se décline en plusieurs phases : une émission de radio mensuelle autour de l’interview d’une personnalité (Lilian Thuram en décembre), la préparation d’une pièce radiophonique sur des textes de l’œuvre de Brecht, « Grand-peur et misère du IIIe Reich » (qui sera aussi représenté en juin à la salle des fêtes dans des décors de Cyrille Brégère, un artiste gennevillois), et enfin, un voyage d’étude au camp des Milles (Bouches-du-Rhône), camp d’internement d’étrangers pendant la Seconde Guerre mondiale et, pour beaucoup, antichambre d’Auschwitz. Un riche parcours citoyen de septembre à juin pour ces élèves qui prennent ainsi la parole contre tous les préjugés. www.radioorient.com Le mot du maire PATRICE LECLERC Elevons encore nos exigences éducatives N ous connaissons le défi collectif qui nous est posé à Gennevilliers : élever le niveau d’exigence éducative de tous les partenaires. C’est vrai pour la ville, c’est vrai pour l’Education nationale, c’est vrai pour les parents. Le collège cumule sur lui des sources d’inquiétudes. C’est à cet âge que nos enfants changent beaucoup et dans cette période instable se dessine leur choix d’orientation pour le lycée. Il n’est donc pas anormal que les parents élèvent leur vigilance éducative. Par mon expérience personnelle, je ne regrette pas que mes enfants soient allés dans leur collège de secteur (GuyMôquet puis Edouard-Vaillant). Les équipes pédagogiques travaillent à donner le meilleur, engagent des actions pédagogiques de qualité. Elles développent des options pour que chaque élève puisse y trouver son compte, pour qu’en permanence l’élévation du niveau soit la règle pour toutes et tous. Les collèges ne sont pas du domaine des compétences de la Ville, mais nous y portons une grande attention. La présence des médiateurs municipaux aux entrées et sorties de collège, la qualité du travail socio-éducatif des clubs ados et la création du Fil continu complètent bien les dispositifs de l’Education nationale. Nous continuerons, avec vous toutes et tous, à accompagner cette volonté : obtenir le maximum pour l’épanouissement de nos jeunes. décemBRE 2015 k 19 les collèges uy-Môquet G e d s e v lè é es dio Orient, d a R e d o r ic Au m Les collèges ne sont pas un grand tout éducatif uniforme. Ils savent proposer aux uns et aux autres des projets d’ouverture au monde et à la culture qui sauront susciter des intérêts et dévoiler des potentialités souvent insoupçonnées. Dans chacun des collèges, on se soucie de l’entrée en sixième comme de la sortie, après la troisième. À Guy-Môquet, le dispositif Premis (Plan pour la réussite à l’école et une meilleure insertion scolaire) accueille des élèves de 6e, tous les mercredis après-midi, dans des ateliers créatifs encadrés par des tuteurs adultes. Un soir par semaine, tous les professeurs principaux de 6e organisent des études surveillées pour une initiation au travail personnel. Le projet est de proposer cette aide au travail quatre soirs par semaine, l’an prochain, en laissant ouvert le collège jusqu’à 19 heures et en associant les parents aux professeurs. Ce projet fait l’objet d’une réflexion partenariale Ville-collèges sur l’élaboration d’une charte municipale de l’aide au travail. Ce qui permettrait de la généraliser aux collèges qui le souhaiteraient… À Louis-Pasteur, on va « Au rythme des sixièmes », un nouveau dispositif qui consiste en un co-enseignement entre deux disciplines, maths et histoire-géo au premier semestre, français et histoire-géo au second. La durée des cours est portée à 1 h 30, ce qui limite le nombre de disciplines dans la journée et répartit 20 k décemBRE 2015 mieux les devoirs. Par ailleurs, deux matins par semaine, les sixièmes sont pris en charge pendant une demi-heure, à leur arrivée au collège, pour un temps d’accueil où l’on débat ou parle de méthodologie. Ces jeunes collégiens peuvent aussi suivre deux plages horaires hebdomadaires d’études dirigées. Pour les élèves les plus en difficulté en 3e, Guy-Môquet a mis en place le dispositif « Pré-pare », c’est-à-dire préparer sa sortie vers une formation choisie, tandis que Louis-Pasteur propose « Quitter le collège en condition de réussite », là aussi pour construire son projet d’orientation. L’éducation prioritaire ne veut pas dire qu’il n’y a pas de très bons élèves ! Certains intègrent même de prestigieux lycées parisiens. Les collèges ont aussi leur parcours d’excellence, avec des cours de physique en anglais, à ÉdouardVaillant par exemple. Guy-Môquet ne dispose pas moins de trois parcours : les cordées de la réussite, en partenariat avec le lycée Janson-de-Sailly, une ouverture culturelle avec l’Institut Télémaque ou encore les Entretiens de l’excellence. Pierre Anselmo, principal de Guy-Môquet, le constate : « Les élèves qui vont à Janson-de-Sailly ont à peu près les mêmes résultats que ceux qui vont à Galilée. » Former des citoyens Tout ce qui touche à l’organisation de la vie scolaire, la discipline et la sécurité notamment, est aussi au cœur des priorités des collèges. Chacun dispose de conseillers principaux d’éducation (CPE) et d’assistants d’éducation (surveillants) en nombre. À la sortie des établissements, des médiateurs de la Ville et du collège régulent le flux des élèves. On mise aussi sur l’apprentissage à la citoyenneté, à Louis-Pasteur où les CPE organisent une formation des délégués d’élèves, ou à Guy-Môquet où une semaine de l’égalité filles-garçons s’efforce de corriger les travers éducatifs ou culturels sur les représentations. Comme on peut le constater, les collèges gennevillois ne manquent pas d’atouts pour mettre tous les élèves, quel que soit leur niveau, dans les meilleures conditions de réussite. D’ailleurs, les taux d’entrée en seconde générale et technologique sont parlants : 77 % pour Édouard-Vaillant, par exemple. entre Partenariat steur le collège Pa s beaux-arts et l'école de net. Edouard-Ma • S ylvie Begnis, parent élu à Édouard-Vaillant. Ici, les élèves sont bien suivis, par une équipe pédagogique formidable, au niveau de l’enseignement comme de la discipline. Bien sûr, des élèves ne suivent pas les règles. Comme partout ! Pour ma fille, aujourd’hui au lycée, et pour mon fils, en 5e, tout s’est bien passé. En 6e, il a adhéré au dispositif Premis et à l’atelier d’astronomie. C’était bien pour le faire sortir de sa réserve. Parcours d'excellence à Guy-Môquet. Hommage à Édouard Vaillant Avec la remise des bulletins, ce mois-ci, au collège ÉdouardVaillant, un portrait biographique d’Édouard Vaillant (1840-1915), rédigé par des élèves, sera distribué pour l’anniversaire du centenaire de sa mort. Grande figure du socialisme français naissant et de la Commune de Paris, Édouard Vaillant fut député socialiste jusqu’à sa disparition. Les écoles gennevilloises du réseau du collège vont également produire des travaux sur cette personnalité. Ce projet est aussi l’occasion de faire toute l’année un travail de recherche sur l’ancien et le nouveau collège, sur l’ancien et le nouveau quartier. • A yette Bounoua, parent élu à Guy-Môquet. J’appréhendais beaucoup le collège et cette période pour mes enfants. Mais Guy-Môquet est un collège ouvert où les parents sont reçus avec bienveillance et où un important travail sur l’accompagnement à la parentalité est effectué. Comme parents, on se sent vraiment co-éducateurs. Je pense au café des parents ou au forum du collège. Il y a des projets pour tous les enfants. C’est une richesse qui crée du lien et rassure les parents. On a plaisir à valoriser tous ces projets. • Na dia Mouzoune, parent élu à Louis-Pasteur. © crédits photos Roger-Viollet Je suis élue au collège depuis sept ans. J’ai évolué avec toute l’équipe qui est vraiment à notre écoute, même avec le changement de principal. Les élèves se sentent de mieux en mieux. Que tous les enfants réussissent est notre objectif en cassant les « classes-ghettos ». On se bat aussi pour l’ouverture sur le monde et la culture, arts, langues, voyages… Je suis très fière de ce collège. Les élèves du collège que j’ai suivis ont tous réussi au lycée Galilée. Edouard Vaillant (en melon et lunettes noires) et Jean Jaurès (au centre), 1913. décemBRE 2015 k 21 LYCÉE GALILÉE « Nos élèves seront bientôt vos collaborateurs » s sociétés, le e u q te in de po Du matériel ! nt aussi, utilise Les entreprises participent au développement des enseignements du lycée Galilée, via la taxe d’apprentissage. Elles peuvent profiter aussi des équipements et des installations modernes que le lycée met à leur disposition. L ongtemps étrangers l’un à l’autre, d’apprentissage. En effet, la plupart des le monde de l’entreprise et le entreprises sont assujetties à cette taxe milieu éducatif ont fini par se rapd’apprentissage, un pourcentage de procher ces derniers la masse salariale, temps, comme dans pour financer les Galilée est un lycée une étape naturelle formations technolodes métiers de la chimie, de la réussite et de giques et professionl’insertion des jeunes. nelles. Elles peuvent de la plasturgie À Gennevilliers, le affecter à l’organisme et des biotechnologies. lycée Galilée sollicite de formation ou à tous les ans les entrel’établissement scoprises, d’ici et d’ailleurs, pour le verselaire de leur choix la totalité ou une partie ment de tout ou partie de leur taxe de leur taxe. 22 k décemBRE 2015 Le lycée a perçu, l’an dernier, des sommes allant de 1 à 15 000 euros ! Étant donné que les dotations régionales sont insuffisantes, cette taxe représente pour le lycée Galilée près de 30 % de son budget d’investissement en matériel et équipement de ses sections technologiques et professionnelles, soit environ 320 000 euros récoltés ces deux dernières années. Cette somme a permis d’acquérir, l’an dernier, une imprimante et un scanner numérique 3D, un compresseur, un spectromètre, un thermorégulateur, des logiciels d’architecture et de construction. Seul pôle francilien de formation initiale en plasturgie, Galilée accueille l’ensemble de la filière (CAP, bac pro, BTS). Par ailleurs, il prépare à un bac STI 2D Énergie et environnement et Architecture et construction. Il dispose aussi de filières biotechnologies et chimie (bac, BTS, classe prépa, licence pro). Deux contacts pour optimiser votre taxe d'apprentissage : Murielle Böck (plasturgie, STI2D) et Didier Abadie (chimie, physique, biotechnologies). Et réciproquement… Le lycée organise une campagne de collecte annuelle de la taxe (payable début mars) en direction des entreprises plutôt spécialisées dans les secteurs liés aux enseignements du lycée. Pour la plasturgie, par exemple, les entreprises des domaines de l’injection, de l’extrusion, du thermoformage, des composites. Mais, toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, peuvent verser leur taxe au lycée. Ainsi, parmi les 25 entreprises gennevilloises (*) ayant versé leur taxe l’an dernier au lycée, certaines sont de simples partenaires locaux du lycée, voire des entreprises dirigées par des parents d’élèves ou par d’anciens élèves. « Cette taxe contribue à ce que le lycée reste un des établissements les plus performants de France », explique son proviseur, Lionel Pinard. Elle permet aussi de disposer de meilleures conditions de travail, par exemple d’avoir une paillasse par élève en chimie ou biotechnologies. Outre sa campagne de collecte annuelle, appuyée par un document imprimé par la Ville, le lycée organise tous les deux ans une Journée des partenaires où se retrouvent les représentants des entreprises donatrices mais aussi les partenaires associatifs, artistiques, sportifs avec lesquels Galilée entretient des partenariats réguliers autour de projets qui font aussi le dynamisme de l’établissement. La relation n’est d’ailleurs pas à sens unique puisque le lycée loue ses espaces de travail, ses laboratoires et son matériel à des sociétés qui n’en ont pas les moyens. En plasturgie, notamment, des entreprises sont venues faire des essais de traction et compression, des essais de densité. D’autres s’intéressent au prêt de la presse à injecter. Au lycée Galilée, les relations éducation-entreprise sont une réalité. • Jean-Michel Masqué d Contacts http://www.lyc-galileegennevilliers.ac-versailles.fr 01 47 33 30 20 (*) 41 % de la taxe d’apprentissage versée au lycée en 2015 provient des sociétés gennevilloises suivantes : Aceane Services, Albea Beauty Solutions Europe, Albea Services, Cap Climatisation, EPS, Faiveley Transport, Fedex International, Fouval, Gencontrol, Giovanna Da Brescia, GMG, La Maison du sol, L’Oriental du Luth, MC Plastic, Mersen, Norpano, Prisma Media, Quaker Chemical SA, Securite Land, Semag 92, Thales, Théâtre de Gennevilliers, Tractebel, Transport Lena, Ultrapolymers. décemBRE 2015 k 23 Chaud cacao ! Entre la Table de Cana et la boutique Leonidas, les amateurs de chocolats ont de quoi trouver leur bonheur dans la ville, pour les fêtes. N oël rime avec sapins, cloches, flocons et évidemment… chocolats. À l’occasion des fêtes de fin d’année, différentes enseignes offrent un large choix de coffrets cadeaux pour tous les gourmands. À commencer par la Table de Cana qui fabrique un « chocolat bio, équitable et artisanal », comme le précise cette entreprise d’insertion qui « recrute ses agents sur la seule motivation ». Associations et entreprises peuvent faire appel à ses services pour organiser des ventes auprès de salariés ou pour une réception. Au menu : coffrets ou plateaux sur mesure, petits fours, fondue, ballotins, sucettes ou tablettes de chocolat. Trois semaines de délais sont nécessaires à la confection et l’emballage de ces confiseries. Ne tardez pas ! Le magasin Leonidas, installé depuis un an, au Village, met en place, quant à lui, une vitrine spéciale Noël. Au choix : marrons glacés, truffes, père Noël, boules de Noël et sapins en chocolat. La boutique propose des tarifs préférentiels pour les entreprises pour la période des fêtes. d Contacts Table de Cana : 9 E, rue de la Sablière. Tél. 01 41 11 25 25. Site Internet : http://www. tabledecanagennevilliers.com/ Leonidas : 14, place Jean-Grandel. Tél. 09 81 24 28 29. transports Le 178 jusqu’à Enox La ligne de bus 178 qui relie La Défense à la gare Gennevilliers RER va être prolongée jusqu’au centre commercial Enox. De quoi satisfaire les Gennevillois qui ne sont pas véhiculés. Auparavant, pour se rendre dans cette zone, ils étaient contraints de s’arrêter en tram, ou avec la ligne 166, au parc des Chanteraines, puis de marcher une dizaine de minutes. À partir du 19 décembre, une ligne de bus sur deux desservira le centre commercial, le week-end : le samedi, entre 8 heures et 20 heures, et le dimanche, entre 9 heures et 20 h 30. Le terminus pour rejoindre Enox sera aménagé avenue du Vieux-Chemin-de-Saint-Denis. 24 k décemBRE 2015 N°264 G ennevilliers M agazine en DÉCEMbre ❤ LE COUP DE CŒUR La teuf avant la fête k Jeudi 17 décembre, à 18 h 30, à la Maison du développement culturel Six mois ! Six (petits) mois avant le retour de Monsieur Carnaval… Pour les impatients, c'est long. Mais six (petits) mois, c'est court pour qui s'est promis de faire LE plus beau char du défilé, LE déguisement dont tout le monde se souviendra, LE buzz qui ravira la foule en délire, samedi 28 mai. Pour cela, mieux vaut recharger ses batteries en énergie positive, loufoque, déjantée… à l'image de la soirée de lancement du carnaval qui a lieu le 17 décembre. Où l'on apprendra – mais on vous le dit déjà ! – que l'atelier de fabrication des chars investit de nouveau la halle du marché des Grésillons. On voulait du positif, du loufoque, du déjanté. On va être servi. C'est Mlle Orchestra, de la Cie Jacqueline Cambouis qui accompagnera la soirée du 17. Elles le « fanfarent » haut et fort : « Elles en ont ras-le-bol du quotidien. Elles veulent devenir de vraies femmes d'extérieur ! » Et pour ça, elles mettent les moyens : valses, tangos, rock, funk, disco, tohu-bohu… et humour décalé. Vous vouliez aller chez le coiffeur pour la soirée ? Inutile ! Christophe Pavia, artiste spécialisé dans la sculpture capillaire, vous refera un look en sept minutes chrono. Il vous décoiffera en hauteur et créera tout un monde sur votre tête. Bonne nouvelle, il sera là dès 16 h 30. • Valérie Mauger Entrée libre. Réservations et informations au 01 40 85 64 50. présentezvous au « casting » P.29 un conte russe P.30 soyez jazzy ! P.31 décemBRE 2015 Sortir k 25 en DÉCEMbre FILM MARDI 8 DÉCEMBRE FILM JEUDI 3 DÉCEMBRE SÉJOUR MÉMOIRE THÉÂTRE « Orgie », de Pier Paolo Pasolini, par la Compagnie de l’Astre. Les 3, 4 et 5, à 20h30 ; le 6, à 18 heures. Entrée libre sur réservations au 01 40 85 60 92. À la MDC. EXPOSITION CONCERT Hidden Orchestra + Cycle filmer la guerre, filmer les camps « L’Armée des ombres » DU 3 AU 6 DÉCEMBRE (1969), de J.-Pierre Melville. Présenté par Max Weinstein, ancien résistant. À 19 heures, au cinéma Jean-Vigo. JUSQU’AU 5 DÉCEMBRE EXPOSITION « Kagemusha, l’ombre du guerrier » (1980), d’Akira Kurosawa. Présenté par Jacques Déniel. À 19h30, au cinéma Jean-Vigo. Antiloops, jazz electronica classique. À 20h30, au Tamanoir. FILM PERFORMANCES EXPOSITION EXPO PHOTOS Photo Maria Baranova. MERCREDI 9 DÉCEMBRE CLUB DE LECTURE « Lettres à plumes, à pattes et à poils », Performance Space 122, avec les pièces de Faye Driscoll, A. Dorsen et A. Schneider. Au Théâtre de Gennevilliers. VENDREDI 4 DÉCEMBRE CAFÉ LITTÉRAIRE « Art et littérature », animé par Serge Cabrol, de la revue Encres vagabondes. À 18h30, à la médiathèque Robert-Doisneau. SAMEDI 5 DÉCEMBRE CLUB DE LECTURE « Les Passeurs de livres », pour les 11-14 ans. À 16h30, à la médiathèque François-Rabelais. 26 k Sortir décemBRE 2015 par P. Lechermeier et D. Perret. Les animaux écrivent, et c’est poilant ! À la médiathèque Robert-Doisneau. « Tu lis quoi ? », pour les 8-12 ans. À 15h30, à la médiathèque André-Malraux. JEUDI 10 DÉCEMBRE FILM DIMANCHE 6 DÉCEMBRE TIMBRES Prise des nouveautés de l’Amicale philatélique. À 10 h, au local de la Maison pour tous (à l’arrière du cinéma Jean-Vigo). ON VOTE Premier tour des élections régionales. Dans tous les bureaux de vote. « Le Fils de Saul » (2015), de László Nemes. En présence d’Ophir Levy, formateur au Mémorial de la Shoah, et Philippe Boukara, historien spécialiste du judaïsme contemporain. À 20h15, à Jean-Vigo. par le Théâtre de l’Ombrelle. Dès 5 ans. À 18 heures, à la salle des fêtes. Le collectif danois A Kassen détourne de leurs fonctions les éléments présents au sein de l’espace d’exposition. À la galerie EdouardManet. DU 8 AU 19 DÉCEMBRE Éric Garault a tiré le portrait de quinze musiciens contemporains. À la médiathèque François-Rabelais. DU 3 AU 8 DÉCEMBRE « Vassilissa la Belle », JUSQU’AU 12 DÉCEMBRE « Régénération Jazz » L’avant-garde new-yorkaise du prestigieux tHÉÂTRE D’OMBRES Peintures de Théo Robichet et Didier Richard, cardiologue. Vernissage à 18h30. Au CMS Etienne-GatineauSailliant, rue de la Paix. « De nos propres yeux » Sortie du Carnet de voyage mémoriel en Pologne. Dessins de Cyrille Brégère, textes de Guillaume Deloire (voir GenMag de novembre). À 19 heures, en mairie, salle du conseil municipal. VENDREDI 11 DÉCEMBRE Cycle Filmer la guerre, filmer les camps « Lacombe Lucien » (1974), de Louis Malle. Présenté par Marie-Paule Hervieu, historienne. À 20h30, au cinéma Jean-Vigo. SAMEDI 12 DÉCEMBRE CONCERT Yonathan Avishai Trio DIMANCHE 13 DÉCEMBRE ON VOTE Deuxième tour des élections régionales. Dans tous les bureaux de vote. MARDI 15 DÉCEMBRE FILM Entrée libre mais réservations conseillées au 01 40 85 64 68. À 20 heures, à l’amphithéâtre de la médiathèque François-Rabelais. CONFÉRENCE Cycle John Ford « Frontière chinoise » (1965). Présenté par Syvie Pierre, écrivain de cinéma. À 20h15, au cinéma Jean-Vigo. LES 10, 11 ET 12 DÉCEMBRE THÉÂTRE « Casting », par la troupe amateur de la Compagnie Nonumoï. Réservations au 01 40 85 60 92. À 20 h30, à la MDC. « Le jazz, une musique actuelle », par Vincent Bessières, journaliste et producteur. À 18 heures, à la discothèque François-Rabelais. MERCREDI 16 DÉCEMBRE LES ATELIERS DU MERCREDI Jeux, livres et pop-up. Inscriptions : 01 40 85 64 66. À 15 h, à l’espace jeunesse de la médiathèque François-Rabelais. N°226 G ennevilliers M agazine DÉMOCRATIE LOCALE LECTURE Réunion du conseil « Lis-moi une histoire », À 20 heures, en mairie. pour les 2-5 ans. À 10h30, à la médiathèque Robert-Doisneau. JEUDI 17 DÉCEMBRE LECTURES MUSICALES municipal. LANCEMENT À bons contes Avec Vincent Lacoste et Olivier Hüe, du groupe Expir. À 10h30, à l’auditorium de la médiathèque François-Rabelais. © Martine Bourre. MARDI 5 JANVIER FILM Le prochain carnaval du 28 mai, c’est dans six mois ! Avec Christophe Pavia, sculpteur capillaire (à 16h30) et Melle Orchestra, de la Compagnie Jacqueline Cambouis. À 18h30, à la MDC. VENDREDI 18 DÉCEMBRE VEILLÉE CONTES « La Nuit du visiteur », d’après le livre de Benoît Jacques, par la Compagnie Atypic. Veillée contes à 17h30 ; repas à 19 heures. Réservations obligatoires au 01 40 85 49 20. À la médiathèque André-Malraux. k DES HISTOIRES À LIRE ET À ÉCOUTER. « Major Dundee » (1965), de Sam Peckinpah. Présenté par François Causse, auteur de « Sam Peckinpah, la violence du crépuscule ». À 20h15, au cinéma Jean-Vigo. VENDREDI 8 JANVIER Quand il s’agit de raconter des histoires, Jean-Louis Le Craver n’est jamais loin. Le conteur gennevillois déniche toujours un tas de contes de tous les pays, ou presque, pour le plus grand bonheur des petits et des grands. Sa dernière livraison – Noël approche ! – s’intitule « La Truie et le Loup », merveilleusement illustrée par sa complice Martine Bourre. Inspirée du conte très répandu des trois animaux dans leurs petites maisons, cette adaptation s’inspire de versions recueillies dans l’Ouest de la France. L’histoire est irrésistible ! Figurez-vous que le loup, fidèle à lui-même, a un petit creux… Il a une manière, euh… très particulière pour tenter de calmer son estomac, qui va faire éclater de rire plus d’un petit et d’un grand. Un bonheur n’arrivant jamais seul, « Din’Roa la Vaillante », publié une première fois en 2006 dans la collection « Escampette », est réédité cette année pour cause de succès fou. Dans cette version chinoise du Petit Chaperon rouge, c’est un ours qui a faim. C’est sans compter avec Din’Roa qui va lui en faire voir de toutes les couleurs ! r « La Truie et le Loup », « Din’Roa la Vaillante », par Jean-Louis Le Craver, illustrations de M. Bourre, aux éditions Didier jeunesse, collection À petits petons. Coup de peinture au CMS FILM SAMEDI 19 DÉCEMBRE © Didier Richard. AU GRAND AIR « Le Bouton de nacre » Plus de 50 espèces d’oiseaux nichent aux Chanteraines. Allons les observer ! Inscriptions auprès d’Alain Cléty, de la LPO, au 06 99 16 52 12. À 8 heures, RV à l’entrée du parc, près de la station RER. (2015), de Patricio Guzman (Ours d’argent du scénario au Festival de Berlin 2015). Soirée proposée par le comité local de FranceAmérique latine, en présence du réalisateur. À 20h15, au cinéma Jean-Vigo. k DEUX ARTISTES EXPOSENT. Les murs vides et informels des salles d’attente du Centre municipal de santé, rue de la Paix, affichaient une petite mine. Pour leur redonner des couleurs, rien de tel qu’une exposition de peinture ! Le premier est réalisateur documentariste. Le second est cardiologue. Théo Robichet habite Gennevilliers depuis plus de vingt ans et connaît bien les lieux. Ce peintre autodidacte est l’auteur d’un documentaire composé de trois DVD sur l’historique du CMS, filmant pendant plus d’un an les équipes de santé au quotidien. Didier Richard est cardiologue et effectue ses consultations dans les deux CMS de la ville. Quand il ne scrute pas l’écran de son échographe, pour y déceler hypertention artérielle ou malformations cardiaques, il s’évade en prenant son pinceau. Depuis 25 ans, il expose dans des galeries ses toiles figuratives aux couleurs léchées. Désormais, l’attente du rendez-vous avec le médecin se fait plus… hospitalière. r V ernissage vendredi 11 décembre, à 18h30. Au CMS Etienne-Gatineau-Sailliant, 10 rue de la Paix. décemBRE 2015 Sortir k 27 en DÉCEMbre DU 2 AU 8 décembre Cinéma Jean-Vigo, films du 2 au 29 décembre 1 , rue Pierre-et-Marie-Curie - Séances en 3d - Séances Ciné-goûter - n Séances en VO Tous les films sont accessibles aux sourds et malentendants - Bandes-annonces : www.ville-gennevilliers.fr mercredi 2 jeudi vendredi 4 3 samedi 5 dimanche 6 14h 16h15 20h30 18h15 20h45 L’HERMINE 14h 18h30 18h30 20h30 20h30 14h UNE HISTOIRE DE FOU L’ARMÉE DES OMBRES KAGEMUSHA, l’ombre du guerrier PIERRE RABHI, AU NOM DE LA TERRE 16h 20h30 20h30 18h 16h 19h LE VOYAGE D’ARLO DU 9 AU 15 décembre TAJ MAHAL LE FILS DE SAUL LACOMBE LUCIEN FRONTIÈRE CHINOISE BELLE ET SÉBASTIEN, l’aventure continue DU 16 AU 22 décembre MIA MADRE MARGUERITE ET JULIEN NEIGE ET LES ARBRES MAGIQUES STAR WARS – LE RÉVEIL DE LA FORCE DU 23 au 29 décembre lundi 7 mardi 8 20h30 17h45 18h 20h30 20h30 19h30 20h15 14h 16h15 18h30 mercredi 9 18h15 18h15 20h30 jeudi 10 vendredi 11 14h30 16h15 20h30 18h15 18h30 20h30 18h 20h15 16h30 18h45 21h 14h 16h15 18h30 18h15 18h15 samedi 12 lundi 14 mardi 15 18h30 20h30 20h30 18h 21h dimanche 13 14h 18h 20h30 16h 20h30 20h30 18h30 14h 16h 18h 21h 14h 16h 18h 18h30 lundi 21 14h 16h 20h15 20h30 14h30 16h30 18h30 20h30 18h30 18h30 20h30 18h15 mercredi 16 jeudi 17 samedi 19 dimanche 20 18h15 20h30 20h30 18h30 17h 21h 15h 21h 20h30 16h15 18h30 20h30 15h 19h 17h 19h 18h15 14h 14h 15h 15h 13h30 16h 18h30 21h 14h 16h 18h30 21h 14h30 18h 20h30 14h30 18h 20h30 samedi 26 16h 18h30 21h dimanche 27 vendredi 18 14h30 13h30 16h 18h30 21h mercredi 23 18h 20h30 jeudi 18h 20h30 24 vendredi 25 LE PONT DES ESPIONS 16h15 20h30 18h 15h 20h30 LA VIE TRÈS PRIVÉE DE MONSIEUR SIM DADDY COOL LE PROPHÈTE OUPS ! J’AI RATÉ L’ARCHE… 18h30 20h30 18h30 18h30 20h30 18h45 18h 21h 18h30 mardi 22 18h30 20h30 lundi 28 mardi 29 18h 20h30 18h 20h30 18h 20h30 16h 20h30 18h 20h30 18h30 20h30 18h30 14h30 14h30 16h45 14h 14h 14h30 14h30 14h30 16h15 14h30 14h 16h 14h 16h 14h 14h30 14h30 FILM DU MOIS GRAND PRIX CANNES 2015 MIA MADRE LE FILS DE SAUL Un film de Nanni Moretti (2015). vo. Margherita, cinéaste, tourne une fiction de gauche qui met en scène la révolte des ouvriers devant le plan de licenciement prévu par le nouveau patron acquéreur de l'entreprise. Le rôle est interprété par Barry Huggins (John Turturro), un acteur américain mythomane, égotiste, fanfaron et souvent incapable de jouer correctement (oubli des dialogues, jeu insensé…). À ses questionnements d’artiste engagée, se mêlent des angoisses d’ordre privé : sa mère est à l’hôpital, sa fille est en pleine crise d’adolescence. Et son frère (Nanni Moretti), comme toujours irréprochable, se consacre aux derniers jours de sa mère… Margherita parviendra-t-elle à se sentir à la hauteur, dans son travail comme dans sa famille ? Sélection officielle Cannes 2015. À VOIR Du 16 au 22 décembre. Un film de László Nemes (2015). VO. Octobre 1944, Auschwitz-Birkenau. Saul Ausländer est membre du Sonderkommando, ce groupe de prisonniers juifs isolé du reste du camp et forcé d’assister les nazis dans leur plan d’extermination. Il travaille dans l’un des crématoires quand il découvre le cadavre d’un garçon dans les traits duquel il reconnaît son fils. Alors que le Sonderkommando prépare une révolte, il décide d’accomplir l’impossible : sauver le corps de l’enfant des flammes et lui offrir une véritable sépulture. À VOIR Jeudi 10 décembre, à 20h15. en présence d’Ophir Levy, enseignant en esthétique du cinéma à l’université Paris III, formateur au Mémorial de la Shoah, et de Philippe Boukara, historien spécialiste du judaïsme contemporain, coordinateur de la formation au Mémorial de la Shoah, à Paris. 28 k Sortir décemBRE 2015 À la MDC Du jeudi 10 au samedi 12 décembre, à 20 h 30 Ça sent le vécu « On vous rappellera. » Quel acteur n’a jamais entendu cette phrase à la suite d’une audition de théâtre ou de cinéma ? Un univers « cruel et impitoyable » que Pascale et Delphine Salkin ont souhaité raconter dans la pièce « Casting ». « C’est le milieu le plus libéral qui soit, avec le plus de gens de gauche. Reconnaissez que c’est amusant. » Lorsqu’elles évoquent cet univers, Pascale et Delphine Salkin n’y vont pas par quatre chemins. Et ont même décidé d’en faire une pièce de théâtre. Depuis un peu plus d’un an, ces deux Gennevilloises ont imaginé une histoire drôle et légère qui raconte les coulisses du cinéma et du théâtre. Leur spectacle, intitulé « Casting », est une succession de scènes des plus cocasses, « né d’une expérience de terrain. » Avant de lancer la troupe Nonumoï, en 2009, ces deux sœurs ont partagé le quotidien de centaines de milliers d’intermittents du spectacle. Un statut précaire qu’elles ont eu envie de mettre en lumière. « Nous souhaitions raconter les difficultés qu’ont ces gens à trouver du travail et montrer le conflit de pouvoir qui existe entre acteurs. Notre objectif n’était pas de critiquer notre profession. C’est un métier qu’on aime. » De Racine à Woody Allen L’attente avant un casting, la délibération des jurys devant les auditionnés, le doublage d’un film ou des répétitions de « Phèdre » de Racine et d’« Adultères » de Woody Allen… Toutes les facettes du cinéma et du théâtre y passent à travers une galerie de personnages hauts en couleur : du réalisateur acharné au stagiaire malmené, en passant par une productrice désinvolte. Un mélange de style qui a plu à Emilyne, habitante, qui a rejoint la bande en 2010 : « C’est vraiment drôle de passer d’un rôle à un autre. Comme jouer la femme trompée, parler en alexandrin ou s’exprimer La troupe Nonumoï se lance dans un nouveau projet, dès le mois de janvier. Les personnes qui souhaitent rejoindre le collectif peuvent contacter Delphine Salkin, au 06 71 70 78 35. comme un “bonhomme”, lorsque j’interprète un “machino”. Ce qui est vraiment agréable, c’est que le texte n’est pas imposé. Les metteurs en scène se sont adaptés à notre jeu, à notre façon de parler. » « C’est vraiment jubilatoire à jouer. Nous pouvons dire certaines choses que l’on n’oserait jamais prononcer dans la vraie vie », ajoute Marie-France, pionnière de ce collectif. Au total, ils sont 17 sur les planches, tous Gennevillois, à interpréter tous ces rôles. « J’avais envie de participer à la vie de ma ville en développant cette branche amateur au sein de ma troupe, explique Delphine Salkin. Ce qui m’intéressait, c’était de mettre en lumière des anonymes »… autrement appelés, en grec ancien, des « nonumoï ». • Fabien Antranik Label de qualité La pièce est labellisée « Gennevilliers, vivier de culture », véritable fil rouge de la saison culturelle, à l’instar d’autres représentations. « Nous souhaitions mettre en avant les créations locales », précise-t-on à la MDC. Tarif : 5 €. décemBRE 2015 k 29 PERFORMANCES DU 3 AU 8 DÉCEMBRE SPECTACLE SAMEDI 12 DÉCEMBRE Champs d’expérimentation Une poupée bienveillante A vec le corps, le texte, les technologies, le virtuel, en collectif ou en solo, des auteurs et performers américains investissent de nouveaux champs d’expérimentation, sur la scène du Performance Space 122. Ils agitent la scène : Faye Driscoll en fait un espace de partage avec le public. Andrew Schneider la dédouble. Annie Dorsen la livre à l’aléatoire. Photo : Maria Baranova. Thank You For Coming D es silhouettes d’ombres corporelles, des voiles de tulle, des paysages… « Vassilissa la belle », conte traditionnel russe, adapté par le Théâtre de l’Ombrelle, est une totale réussite visuelle. Quelques jours avant Noël, plongeons-nous en pleine campagne russe, dans le petit village de Podrovine, où il neige depuis trois jours et trois nuits. Dans sa maison, Vassilissa, une petite fille de huit ans, chante en jouant avec sa poupée. Sa mère lui a donné cette poupée au moment de sa mort, pour la protéger : « Prends en bien soin et surtout ne la montre à personne, à personne… » Vassilissa est confiée à une voisine dure et jalouse qui, dans l’espoir de se débarrasser de la fillette, l’envoie chercher du feu chez Baba Yaga, sorcière des ténèbres de la forêt. Grâce à l’aide de sa poupée, Vassilissa surmonte la tyrannie de ces deux femmes et affronte les embûches et les épreuves… Pour accompagner cette fable sur la construction de la personnalité, flûte, violoncelle, bandonéon, balalaïka, percussions, cloches… habillent le spectacle autant que les décors très colorés peints sur des plaques de verre. Leur transparence dans la lumière donne vie à la beauté des paysages et à la diversité des ambiances russes. Dès 5 ans. r À 18 heures, à la salle des fêtes. Réservations au 01 40 85 64 55. 3 « Thank You For Coming : Attendance », de Faye Driscoll. La pièce interroge et réinvente la communauté qui se forme au cours d’une représentation. La performance englobe les spectateurs dans un rituel festif et joyeux. l Les 3, 4 et 5, à 21 h ; le 6 décembre, à 17 heures. 3 « YOUARENOWHERE », d’Andrew Schneider. Le créateur et performeur transforme l’espace physique et puise son inspiration dans les concepts de relativité et de la simultanéité et de dilatation du temps, issue de la théorie d’Einstein. Que se passerait-il si vous pouviez vous voir de l’extérieur ? Un vrai court-circuit de notre perception. l Les 3, 4 et 5, à 19h30. 3 Photo : alexandre schlub. « Yesterday Tomorow », d’Annie Dorsen. En partant de « Yesterday », des Beatles, à « Tomorrow », de la comédie musicale « Annie », l’auteur développe un théâtre algorithmique où elle interroge la façon dont les technologies vont transformer le monde. Les trois chanteurs de cette pièce réalisent un travail virtuose : ils lisent la partition en temps réel, sans la connaître au préalable, mêlent leurs voix et restent conscients les uns des autres. l Le 7, à 20h30 ; les 6 et 8, à 19h30. Yesterday Tomorow r Au Théâtre de Gennevilliers, 41 avenue des Grésillons. Réservations au 01 41 32 26 26. 30 k décemBRE 2015 THÉÂTRE DU 3 AU 6 DÉCEMBRE À la vie, à la mort 3 Une expérience de l’excès, de la transgression, de l’interdit, du désir et des limites. « Orgie », de Pier Paolo Pasolini, interprété par la Compagnie de l’Astre, met en scène deux personnages qui entreprennent de se laver du carcan sociétal, de se libérer de la gangue des habitudes, du mécanisme impitoyable qui nous force à reproduire encore et toujours la même chose. Ils le font en se châtiant, en châtiant leur chair. La passion qui anime les personnages de Pasolini les conduit à vivre, précisément, une Passion au sens chrétien du terme. Au bout, il y a la libération, mais dans le sacrifice et la mort. Avec William Astre, Jana Klein et Margot Lourdet. Mise en scène de Sylvain Martin, Gennevillois. r Du 3 au 5, à 20h30 ; le 6 décembre, à 18 h. À la MDC, 16 rue Julien-Mocquard. Entrée libre. Réservations au 01 40 85 65 92. EXPOSITION DU 8 AU 19 DÉCEMBRE CONCERTS VENDREDI 11 DÉCEMBRE Jazz électronique Quand le jazz est là D ©Eric Garault. onner un visage au jazz actuel, en quinze portraits de musiciens contemporains, c’est le thème de « Régénération jazz », une expo photos d’Eric Garault, spécialement conçue pour l’occasion. Photographe professionnel, Eric Garault se passionne très jeune pour le jazz. Le portrait, la musique, la littérature, le Brésil, les sujets de société et les voyages caractérisent l’essentiel de son travail. Aujourd’hui, son travail de portraitiste et de reporter cohabite avec des recherches personnelles et plastiques. Il réalise des expositions et performances « hors norme » : projections, U n véritable bouquet électrique de jazz, avec de vrais morceaux de hip-hop, trip hop et classique à l’intérieur, doté d’une riche palette rythmique vient à nos oreilles. Place à Hidden Orchestra et Antiloops. Quand le jazz est là, le hip-hop reste ! Hidden Orchestra Magic Malik, Le Trabendo, octobre 2000. collages, travail avec des musiciens, comédiens, danseurs, plasticiens… r À la discothèque François-Rabelais. Conférence jazzistique Journaliste, commissaire d’expo (sur Miles Davis, Django Reinhardt…), programmateur, enseignant, Vincent Bessières est un fana de la note bleue. Tellement fana qu’il fonde, en 2014, Jazz&People, premier label de jazz participatif français imaginé en réponse à la crise que traverse le secteur, qui valorise la relation directe entre artistes et public. Un label dont l’un des premiers enfants s’appelle Yonathan Avishaï, en concert à 20h30, juste après la conférence de Vincent Bessières qui a justement pour thème la nouvelle scène jazz et sa diffusion auprès du public. r « Le jazz est une musique actuelle », conférence de Vincent Bessières. 3 Quartet de jazz electro venu d’Edimbourg, Écosse, Hidden Orchestra est né d’un projet du producteur et compositeur Joe Acheson, sorte de chef d’orchestre, et est composé de Poppy Ackroyd, Tim Lane et Jamie Graham. L’expérience est troublante de contrastes. Le tout est cohérent, original, riche, novateur devenant un jazz cinématique et atmosphérique. Après la sortie d’un premier album, « Night Walks », en 2010, puis « Archipelago », Hidden Orchestra sort en juin dernier son troisième opus, « Re-Orchestrations », et offre un concert différent à chaque prestation. À ne pas rater, donc. La flûtiste Ludivine Issambourg. À 18 heures, à l’auditorium de la médiathèque François-Rabelais. CONCERT SAMEDI 12 DÉCEMBRE Issu de la scène fertile de Tel Aviv, le pianiste franco-israélien Yonathan Avishaï possède un style original qui réactive les éléments principaux du jazz – le swing, le blues, l’improvisation. Il recherche à travers une épuration de moyens à donner à chaque note une raison d’être et au son toute son ampleur. Adepte du less is more, il revient aux fondements et à l’essence du trio, en cheville avec le contrebassiste 3 © Eric Garault presse. Roi du minimalisme 3 Yoni Zelnik et le batteur Donald Kontomanou. C’est riche en émotions et en couleurs. r À 20 h, à l’auditorium de la médiathèque François-Rabelais. Entrée libre. Réservations conseillées au 01 40 85 64 68. Ici, nous sommes à la croisée des chemins entre jazz, electro funk et hip-hop. La flûtiste Ludivine Issambourg utilise la technique de la flûte-box : elle exploite l’instrument de manière à créer une ambiguïté avec la batterie et les scratchs, pour plus d’immersion dans la culture hip-hop. Son projet, nommé « Antiloops », rassemble cinq musiciens issus de différentes cultures musicales, afin de créer un bouquet électrique qui pulse. Le tout est non conventionnel, sacrément surprenant. Place au groove ! r À 20h30, au Tamanoir, 27 av. Lucette-Mazalaigue. Renseignements au 01 47 98 03 63. décemBRE 2015 k 31 ) sur la photo e h c u a g (à g . embour ennevilloise G t e Corinne Lux e s u e h nte-cherc est enseigna Tu passes par où ? L’association Les Urbaines et ses universitaires conduisent le projet « La ville côté femmes », qui s’intéresse à la place de celles-ci dans l’espace public. Il inclut les habitants comme participants à part entière. Leurs contributions pourraient être prises en compte dans de futurs aménagements pour faciliter la circulation de toutes, partout dans la ville. « Dis-moi comment tu te déplaces dans la ville et je te dirai qui tu es. » En a-t-on conscience, mais les hommes et les femmes ne s’approprient pas l’espace urbain sur un mode unique. Tel endroit attirera les uns, là ou d’autres hésiteront à s’engager. « Parce que les villes ont été conçues, construites et aménagées par des hommes, on y observe un déséquilibre entre les usages masculins et féminins de l’espace public, souvent au détriment de ses dernières lorsqu’elles s’y déplacent », assure Corinne Luxembourg, enseignante-chercheuse à l’Université d’Artois. 32 k décemBRE 2015 À chaque sexe sa perception sur son environnement. Une rue insuffisamment éclairée, des attroupements, des cafés jugés bruyants, du stationnement sur les trottoirs, une dalle commerciale moche ou une station de métro ouverte aux courants d’air ne produisent pas le même effet selon que l’on est un homme ou une femme. « Les femmes préféreront plus facilement éviter certains lieux, quitte à devoir faire un détour. Est-ce normal ? » Ce constat, cette Gennevilloise le dresse également s’agissant de l’utilisation d’équipements municipaux. « Le terrain de sport est un domaine typiquement masculin et les squares équipés de jeux d’enfants sont à dominante féminine, tout comme les abords des écoles. Il manque des lieux de mixité. » La ville côté femmes Corinne Luxembourg et son association Les Urbaines ont décidé d’approfondir ces questions. En 2014, elle a lancé – avec le soutien de la municipalité – le projet « La ville côté femmes ». « Il s’agit d’un programme de recherche-action que nous menons jusqu’en 2020 et qui s’intéresse à la place des femmes dans l’espace public et, par ricochet à celle des hommes, dans leurs relations, leurs cheminements… », explique-t-elle. L’universitaire fédère une équipe de chercheuses, de chercheurs, d’artistes. « Nous faisons également appel au concours des habitants que nous incluons comme des participants à part entière car ils sont les meilleurs connaisseurs de leur ville », glisse-t-elle. « Nous subventionnerons jusqu’à son terme ce projet inédit par sa durée et son contenu, • Damie n Labruyère, animateur de l’atelier d’écriture. J’anime un atelier d’écriture et de parole ouvert à toutes les femmes qui le souhaitent. Nous travaillons sur les notions de frontières et de ruptures dans l’espace urbain. Par exemple, qu’est-ce qui fait frontière dans la ville ? Je lance une idée et je demande aux participantes d’écrire ce que cela leur inspire. La consignation écrite permet une lecture partagée des textes – ou des phrases – produits. Leur mise en regard suscite ensuite la discussion. Ces ateliers sont volontairement non mixtes pour que la parole soit plus libre. • C hristiane armagnac, retraitée. 110 « cartes mentales » ont été réalisées. précise Sofia Manseri, élue au féminisme, à la lutte contre les discriminations, à l’éducation et à l’égalité. Nous nous associons à un travail de fond et sur lequel nous nous appuierons dans la mise en œuvre de nos politiques publiques municipales pour, à travers de futurs aménagements, améliorer l’accès à l’espace public des femmes et, plus généralement, y favoriser la mixité. » « La ville côté femmes » a démarré par une phase de diagnostic. De juin 2014 à mars 2015, 110 « cartes mentales » ont été réalisées à partir de témoignages collectés à l’association l’École femmes sans frontières, au Forum des associations et lors du festival En route pour l’égalité. « Afin d’en savoir plus sur leur appropriation du territoire, nous leur avons demandé de représenter sur une feuille blanche les lieux appréciés, ceux mal aimés, et ceux qui n’inspirent rien, composant ainsi ces fameuses cartes mentales. » Un premier examen souligne qu’un tiers des femmes consultées dépassent rarement le périmètre de leur quartier de résidence. D’avril à juin dernier, une seconde salve d’entretiens a eu lieu en extérieur – places, trottoirs, métros… –, aux Grésillons et aux Agnettes. Ces deux quartiers offrent deux terrains d’exploration différents mais complémentaires : l’un sort d’un programme de renouvellement urbain et l’autre y entrera en 2017. Ces entretiens traduisent, globalement, une satisfaction des usagers vis-à-vis des espaces communs. Depuis l’automne, le projet est entré dans une nouvelle phase avec des ateliers d’écriture à la MDC. « C’est une autre manière de recueillir la parole. La discussion s’engage sur les textes produits », ajoute Corinne Luxembourg. Inspirer d’autres façons de construire dans la ville, abattre les barrières spatiales passe donc aussi par les mots partagés. • Frédéric Lombard Rejoignez-les Actuellement, le projet « La ville côté femmes » s’anime sur trois axes. C’est le lundi soir, de 18 heures à 21 heures, le déroulement d’ateliers d’écriture de femmes à la Maison du développement culturel. Les participantes écrivent ensemble sur la place qu’elles souhaitent occuper dans l’espace urbain. Ces ateliers sont ouverts à toutes. Inscriptions par courriel à : [email protected] ou par téléphone, au 06 72 44 67 93. Par ailleurs, un photographe mène un travail où il essaye de comprendre la ville et les façons de la vivre aux Agnettes, aux Grésillons, dans l’écoquartier… Vous pouvez l’aider dans sa démarche (contact : 06 72 44 67 93). Ce sont également des réunions d’appartement. L’objet est d’inviter les membres de l’association Les Urbaines qui pilote le projet à venir chez vous pour parler de votre ville, vous faire témoigner sur vos cheminements dans l’espace public. Mêmes contacts et inscriptions que pour les ateliers d’écriture. Le projet m’intéresse par sa thématique, sa durée et aussi parce qu’il est conduit par une universitaire. C’est donc un travail de fond qui me donne l’occasion d’exprimer mes ressentis et d’appréhender ma ville sous un regard différent. Je me déplace sans retenue, surtout à bicyclette, sur des itinéraires obligés, mais qui manquent de pistes cyclables. Je ne circule pas la nuit mais parfois j’aimerais bien. Je compte bien accompagner le projet jusqu’à son terme. Mon regard va peut-être changer sur certaines choses. • A gnès Poli, retraitée. J’ai découvert ce projet lors du Forum des associations et j’ai d’abord été séduite par les ateliers d’écriture. J’habite aux Chevrins et j’aime écrire sur ma ville. En tant que femme, je me déplace partout sans appréhension. Mais il y a des secteurs que je n’apprécie pas. Par exemple, la rue Georges-Thoretton où il y a des commerces bruyants qui génèrent du stationnement sauvage sur les trottoirs. Par contre, j’adore me balader sur la coulée verte même lorsqu’il n’y a personne. L’idéal serait de pouvoir aller d’un quartier à l’autre sans rencontrer d’obstacles. décemBRE 2015 k 33 septembre), n fi i c er, (i is o ieurs m ur les inform o p ts n a ris it b Depuis plus a du grand Pa éuni les h r le a o p té o li tr a é ip m ic de la plusieurs mois (ici la mun r l'arrivéeDepuis u s i, s s u a r fin septembre), la les alerte . s e ir o it r r municipalité a réuni les et de ses te habitants pour les informer, les alerter aussi, sur l'arrivée de la métropole du grand Paris et de ses territoires. Nouveau territoire : J - 30 La loi sur la métropole du Grand Paris se met en place au 1er janvier. Les premières compétences communales seront alors transférées au territoire. N ous vous présentions, dans notre numéro de septembre (p. 14), le futur territoire T5 dans lequel Gennevilliers était intégrée aux côtés de six autres communes (Argenteuil, Asnières-sur-Seine, Bois-Colombes, Colombes, Clichy-la-Garenne, Villeneuvela-Garenne). Tout en continuant à revendiquer un territoire plus solidaire de 15 communes, autour de la Défense, les maires et les administrations ont travaillé depuis lors dans la perspective du territoire annoncé, compte tenu des délais très courts de mise en œuvre des premiers transferts de compétences… dès le début de l’année prochaine. Dans ce T5, qui a le statut d’établissement public territorial, six communes ont le même profil de communes isolées, pouvant ainsi transférer les compétences de leur choix au fur et à mesure, alors qu’Argenteuil, déjà membre d’une communauté d’agglomération, transfère d’emblée au territoire ses compétences 34 k décemBRE 2015 en matière d’espaces verts, de collecte des déchets, de voirie et de certains équipements culturels. Ce qui signifie le transfert au territoire de personnels et de charges financières qui crée un déséquilibre originel pour la nouvelle collectivité intercommunale. Les élus ont rencontré le préfet de région à ce sujet et ont demandé une audience au Premier ministre, soit pour revenir au grand périmètre territorial souhaité, soit pour obtenir une indemnité compensatoire permettant d’absorber ces charges. Quoi qu’il en soit, au 1er janvier, les premières compétences obligatoires (fixées par la loi) transférées seront la politique de la ville, la collecte des déchets, l’eau et l’assainissement et le plan local d’urbanisme. Les communes ont engagé la réflexion sur le transfert de compétences supplémentaires (à l’initiative des communes) qui doit être réalisé avant décembre 2017. D’ici là, le territoire devra aussi se prononcer sur le maintien ou non des compétences transférées par Argenteuil. Par ailleurs, entre 2016 et 2018, il faudra définir ce qui est d’intérêt territorial en matière de culture, de sport et d’action sociale (hormis le logement). Enfin, à partir de 2017, les compétences dans les domaines du logement, de l’aménagement urbain, du développement économique et de l’environnement seront partagées entre la métropole et le territoire. Le siège à Gennevilliers Conséquence de cette nouvelle organisation : pour ce qui concerne les compétences obligatoires, le centre de décision n’est plus au niveau communal mais au niveau territorial. Cependant, le processus de mise en commun engagé entre les maires et les services municipaux concernés vise à respecter le travail engagé par chaque commune. Le maire de Gennevilliers, la commune la plus dotée de services et d’équipements publics du territoire, est mobilisé afin que notre ville ne soit pas dépossédée au profit de communes moins bien dotées. Exemple concret : l’agrandissement du conservatoire de musique doit profiter en priorité aux Gennevillois. Les maires ont d’ores et déjà proposé que le siège du territoire se tienne à Gennevilliers, un territoire qui pourrait prendre le nom de Boucle Nord de Seine. La présidence serait à tour de rôle et changerait tous les ans. Un projet de charte de gouvernance est à l’étude (voir encadré). « Durant ce travail de préparation, indique Patrice Leclerc, j’ai eu la volonté que Gennevilliers ne soit pas privée de service public. Car, si nous représentons la force économique et financière du territoire, nous sommes dans la minorité politique. Les com- munes ont différents atouts et la réussite du territoire se fera dans le respect les unes des autres. » Enfin, même si les décisions ne sont pas encore prises, l’inquiétude est grande sur la contribution des communes au budget métropolitain qui fait craindre des baisses de moyens supplémentaires. Les communes métropolitaines risquent d’être lourdement pénalisées par les propositions injustes du gouvernement se cumulant dans la loi de finances et la réforme territoriale. Plus que jamais, la vigilance est de rigueur ! • Jean-Michel Masqué Charte de gouvernance Gennevilliers propose une charte de gouvernance fondée sur le respect de l’identité de chaque commune et du travail de proximité dans la mise en œuvre des politiques publiques. Aucune décision ne serait imposée sans l’accord de la commune, sachant que les décisions importantes doivent être prises à la majorité des deux tiers et que 60 des 80 conseillers territoriaux, élus par les conseils municipaux ce mois-ci, sont de droite. Les prises de décision se feraient au consensus et à la négociation partagée, pas au rapport de force selon la couleur politique ou la taille de la commune. Le sort de l’OPH Entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2017, l’OPH sera rattaché au territoire. La loi prévoit que la présidence et la moitié du nouveau conseil d’administration seront issues de la commune d’origine. Pour l’instant, le siège de l’Office reste à Gennevilliers. Les élus et les amicales de locataires sont déterminés à maintenir de la proximité entre la commune et la gestion de l’OPH. En effet, ce rattachement au territoire pourrait bien être le début d’un processus d’éloignement auquel il faut absolument faire barrage. La commune et l’OPH mènent le même combat pour garder la proximité, le lien et l’identité qui font le logement social à Gennevilliers depuis près de soixante ans. décemBRE 2015 k 35 Mer ou montagne ? Le nouveau catalogue de l’Office municipal des loisirs vient de paraître. Au programme : ski, planche à voile et statue de la Liberté. L ’OML propose un catalogue de séjours riches et variés pour la période automne-hiver-printemps. Comme à Ceillac et aux Gets, où il est possible de pratiquer les sports d’hiver à des prix avantageux : tarifs préférentiels pour les remontées mécaniques et le matériel de ski, 50 % de réduction sur les cours de ski pour les 6-12 ans et une randonnée en raquettes offerte à chaque inscrit. Des places sont encore disponibles dans ces propriétés municipales pour les vacances de Noël. Vallorcine et son petit village authentique, Le Grand-Bornand, près d’Annecy, et Pralognan-la-Vanoise font partie des nouvelles destinations du catalogue. Certains de ces hébergements disposent d’un club pour les enfants âgés de 4 à 13 ans et d’une piscine couverte et chauffée. Côté campagne, le château de Ménilles offre un dépaysement pour moins de 15 euros par personne et par nuit. Idéal si slogan. Avec l'OML, ances n'est pas un vain vac le droit aux l’on souhaite visiter la maison et les jardins de Monet, situés à quelques kilomètres, à Giverny. La mer est également à l’honneur avec des séjours à Cabourg, à tarif réduit, à Moidrey dans la Manche ou à LocmariaPlouzané, dans le Finistère. Le tout accompagné d’un large choix d’activités sportives et nautiques : planche à voile, catamaran, kayak… Enfin pour environ 1 000 euros, l’OML propose de partir cinq jours dans « la ville qui ne dort jamais », à New York, dans un hôtel trois étoiles, en plein Manhattan. L’objectif de l’Office est de permettre le départ en vacances des Gennevillois. Outre des tarifs avantageux, les jeunes, les familles aux faibles quotients familiaux et les personnes en recherche d’emploi peuvent bénéficier d’autres réductions. • F. A. d Plus d’informations dans le catalogue automne-hiver-printemps ou directement auprès de l’OML au 58 rue Pierre-Timbaud. Tél. 01 40 85 48 12. Et de huit ! 3 Une nouvelle station Autolib’ a été mise en place avenue de la République, au pied de l’écoquartier. Au total, huit stations sont en service à Gennevilliers et d’autres seront implantées dans les mois à venir. Ce sera le cas dans l’allée des Recoudes, située aux Louvresses, avenue du Vieux-Chemin-de-Saint-Denis, dans la zone industrielle, et chemin des Petits-Marais. Deux cents habitants de la ville sont d’ores et déjà abonnés, à l’année, à ce mode de transport écologique. Parfois, c'est en famille que l'on participe au concours photo… ce qui vaut bien une photo de famille. Souriez… vous avez gagné 3 La remise des prix du concours photo s’est déroulée au club Agir de la mairie. Cette quatrième édition, organisée par la direction de l’environnement, avait pour thème : fleur de ville… ville de fleurs. Les lauréats de chaque catégorie sont tous repartis avec des chèques-cadeaux. Au total, 63 habitants ont participé à ce concours. Trois premiers prix ont été décernés à Matteo Di Pastena (catégorie moins de 18 ans), à Benoît Valentin (18-60 ans) et Gérard Delestre (plus de 60 ans). Bravo ! 36 k décemBRE 2015 genn_montdec.qxp_Mise en page 1 19/11/2015 10:54 Page3 Votre publicité dans Si vous souhaitez figurer dans le mensuel GenMag 01 55 69 31 00 [email protected] Arial Rounded MT Bold Disponible aussi pour Androïd © Pat Alard. BASKET-BALL Le GBC dans une passe décisive Gennevilliers basket club (GBC) a démarré cette saison 2015-2016 de belle manière, avec une équipe première qui tutoie le sommet de son championnat et des jeunes bien préparés. L e 14 novembre, dans le gymnase Joliot-Curie, ce devait être le match au sommet entre les deux équipes invaincues de la poule I du championnat de France N3, Gennevilliers et Maubeuge. Mais, en raison des événements dramatiques de la veille, ce match a été reporté. Dans son élan de la saison dernière où elle avait terminé seconde de sa poule (seul le premier accède en N2), l’équipe gennevilloise poursuit son parcours de succès en succès. Le staff technique peut compter sur le même groupe depuis plusieurs années, renforcé seulement par deux nouveaux joueurs qui se sont vite adaptés à l’esprit du club. « L’équipe a progressé dans la cohérence, estime l’entraîneur Gilles Tectin. Au final, c’est sans doute la constance qui fera la différence. » Cependant, si Maubeuge dispose des moyens d’accéder au niveau supérieur, le GBC reste un outsider pour 38 k décemBRE 2015 la montée, car son budget le situe plutôt dans la seconde que dans la première moitié du tableau. Bien sûr, joueurs comme staff technique, bénévoles comme supporters, sont tous tendus vers cet objectif, même si cette accession en N2 susciterait des interrogations… Cela n’empêche pas le coach de se réjouir de disposer « de bonnes infrastructures, d’un esprit club et d’un public fidèle autour de l’équipe première. » Petit basketteur deviendra grand Le GBC est plus que jamais un club formateur, dans le département sans doute le plus relevé du basket français, avec notamment deux équipes (Paris-Levallois et Nanterre) en Pro A. Ce qui explique que les meilleurs jeunes joueurs gennevillois tentent leur chance dans les centres de formation de ces clubs d’élite pour espérer jouer au plus haut niveau. En effet, les jeunes du GBC sont particulièrement bien préparés, les équipes U11 et U13 figurant depuis plusieurs saisons parmi les meilleures des Hauts-de-Seine. Cette excellence s’est d’autant plus renforcée que, depuis la saison dernière, le dispositif basket-élite (voir GenMag, mai 2015, pages 38-39) associe soutien scolaire et entraînement intensif pour les 9-17 ans. Le rêve du club serait de réussir à faire jouer les jeunes les plus talentueux dans l’équipe réserve, qui évolue au second niveau régional, comme un vivier pour l’équipe de N3. Fort de ses succès et de son image, le club a été confronté cette saison à une demande d’adhésion en hausse. Dès le mois de juin avec l’inscription en ligne, le club avait rempli ses effectifs (entre 320 et 380 maximum), comptant 25 % de nouveaux licenciés. Le club regrette d’avoir dû refuser du monde, mais les infrastructures et l’encadrement ne sont pas extensibles à l’infini… Du niveau départemental au niveau national, du loisir à la compétition, le GBC foule tous les parquets. • Jean-Michel Masqué I évolue lée. t n e c n i V la mê e d r u au cœ RUGBY Vincent au talon Estelle à l’ouverture est Estelle verture. ou demi d' l a bien essayé le judo, le foot et le tennis mais c’est sur le rugby que Vincent Rocher a posé son dévolu. Il faut dire qu’à 18 ans, Vincent est ce qu’on appelle « un beau bébé » de 1,75 m pour 92 kg. « J’aime le combat et la mentalité du rugby. » On ne sera donc pas étonné qu’il joue au cœur de la mêlée, en première ligne, plutôt comme talonneur. Formé à Soisy-sous-Montmorency, il a rejoint le CSM Gennevilliers rugby cette saison en U18, en même temps qu’il entrait en 1re biotechnologies section rugby au lycée Galilée. Vincent fait partie de la sélection régionale depuis l’an dernier et participe aux matches que cette sélection dispute contre d’autres équipes régionales. Doté d’une bonne vision du jeu, Vincent joue aussi sur son physique car il a du coffre pour courir, ayant également joué troisième ligne centre. Il ne s’en cache pas ; il aimerait devenir professionnel. Pourquoi pas au Racing 92 ou au Stade français, les deux clubs phares de la région. D’ici là, il espère évoluer dans les sélections jusqu’à l’équipe de France et intégrer l’équipe première du club gennevillois en Fédérale 2. Pour y parvenir, il s’entraîne de trois à quatre fois par semaine, sans compter les matches avec son club et la sélection régionale. • Jean-Michel Masqué A djudant-chef chez les sapeurspompiers, le père d’Estelle Lequeux a intéressé sa fille au sport dès son plus jeune âge. « J’aime les sports d’équipe, les sports de ballon et le contact physique », confie la jeune femme. Elle essaie le football mais c’est finalement le rugby qui la séduit, « pour le contact, l’ambiance, l’esprit d’équipe et les entraînements structurés. » Dès 2003, âgée de 8 ans, elle s’entraîne avec les garçons. Après une coupure de trois ans, pour suivre une formation chez les jeunes sapeurs-pompiers – car Estelle souhaite devenir infirmière-pompier –, elle revient au CSM Gennevilliers rugby, en 2013, pour occuper un poste de demi d’ouverture dans les équipes féminines. Technique et motivée, Estelle progresse à ce poste stratégique de demi d’ouverture où il faut être aussi habile au pied qu’à la main. À tel point qu’en U18, la saison dernière, puis en U20, en octobre dernier, elle est sélectionnée dans l’équipe féminine régionale avec laquelle elle participe à un tournoi. Elle s’entraîne aussi avec une équipe universitaire et joue dans l’équipe féminine à 7 du CSM Gennevilliers. Elle attend de connaître le résultat de son concours d’infirmière pour savoir si elle commencera sa formation en février. Quelques mois où elle pourra se donner à fond au rugby ! • Jean-Michel Masqué décemBRE 2015 k 39 en décembre Samedi 5 décembre Dimanche 6 décembre Basket-ball Football Gymnase Joliot-Curie 20h : GBC/Saint-Denis Parc des Sévines 13h : CSMG/Paris XVII Pouchet (U 17/3) 15h : FC Grésillons/Ternes Paris Ouest 15h : ATMF/Enfants de Gennevilliers (seniors 1) Footbal Parc des Sévines 16h : CSMG/Bon conseil (U 15/1) 16h : CSMG/Stade français (U 15/2) Stade Lilian-Thuram 16h : Entente sportive gennevilloise/AS Meudon (U 15) Futsal Gymnase Paul-Langevin 15h30 : Gennevilliers SoccerVision Nova 2 Stade Louis-Boury 13h : CSMG/FC Gobelins (U 19/1) 15h : CSMG/Courbevoie Sport (seniors 1) Plongée handisport Centre nautique 16h30-19h : baptême de plongée, organisé par CVHG Roller-hockey Gymnase Anatole-France 14h : Roller-hockey gennevillois/Reims RHR (Nationale 3) Mercredi 16 décembre Samedi 12 décembre Dimanche 13 décembre Futsal Rugby Tennis Stade Claude-Luboz 10h : CSMG/Chevreuse Rambouillet (U 18) 13h30 : CSMG/Saint-Denis Parc des Sévines 8h-22h : fête du Père Noël, organisée par le Tennis club gennevillois Gymnase Paul-Langevin 16h30 : Gennevilliers Soccer 2/Paris XVII Pouchet Football Parc des Sévines 17h : CSMG/Ternes Paris Ouest (U 15/3) 17h : CSMG/La GarenneColombes (U 15/5) Roller-hockey Gymnase Anatole-France 20h : Roller-hockey gennevillois/Evretz (Nationale 2) (réserve) 15h : CSMG/Saint-Denis (première) Du 18 au 27 décembre Tennis Football Stade Louis-Boury 13h : CSMG/ES Nanterre (U 19/2) Parc des Sévines 8h-22h : tournoi Open jeunes (13-14 ans) 15h : CSMG/Voltaire (seniors 2) Parc des Sévines 13h : CSMG/Sèvres FC (U 17/2) 13h : CSMG/OFC Les Mureaux Samedi 19 décembre (U 17/1) Gymnase des Grésillons 16h : CVHG/Strasbourg 15h : Enfants de Gennevilliers/La Panamicaine 15h : ATMF/Ternes Paris Ouest Stade Lilian-Thuram 9h30 : Olympique gennevillois/Sevran Roller-hockey Gymnase Anatole-France 14h : Roller-hockey gennevillois/Reims RRCC Basket fauteuil Futsal Gymnase Paul-Langevin 16h30 : Gennevilliers Soccer 2/Châtillon futsal Tennis Parc des Sévines 8h-20h : fête du Père Noël, organisée par le Tennis club gennevillois (Nationale 3) SHORINJI KEMPO Solides en défense L es championnats d’Europe de shorinji kempo, art martial japonais orienté vers l’autodéfense (voir GenMag, février 2015, p. 39), se sont déroulés à Lisbonne, en octobre, entre 500 participants de vingt pays différents. Les professeurs du club de Gennevilliers s’y sont particulièrement distingués. Après une brillante démonstration technique, Tony Bouts, professeur à Gennevilliers jusqu’à la saison dernière, et Julien Delord, qui a pris le relais, ont remporté la seconde place à un point des deux premiers, d’autres Français. Lors de ce grand rassemblement, les deux professeurs ont également passé avec succès leur 4e dan. Le shorinji kempo a été introduit en France en 1973 par le maître Aosaka Hiroshi. Le club de Gennevilliers est à l’origine de la vocation de nombreux profes- 40 k décemBRE 2015 seurs, dont José Jimenez, aujourd’hui responsable du club, secrétaire de la Fédération française et assistant de maître Aosaka. José Jimenez a lui-même formé des professeurs et des ceintures noires présents lors de ces championnats d’Europe. Le shorinji kempo s’adresse à tous les publics. Il suffit d’essayer ! Le club gennevillois propose deux cours gratuits à titre d’essai : lundi et mercredi, de 20 heures à 22 heures pour les adultes, et lundi, de 18 h 30 à 20 heures pour les enfants, au gymnase Gustave-Caillebotte. d Shorinji kempo club Gennevilliers Tél. 06 13 25 80 72 (José Jimenez), Tél. 06 61 81 46 15 (Julien Delord). http://shorinjikempo.fr TENNIS Décembre au filet 3 Le mois de décembre sera bien rempli sur les courts du Tennis club gennevillois (TCG). Le circuit du tournoi jeunes se déroulera toute la première semaine de décembre. Après l’assemblée générale du club vendredi 4 novembre (à 19 h), la soirée se poursuivra par une compétition dédiée au Téléthon (de 21 h à minuit). Le Père Noël viendra au club mercredi 16 (de 14 h à 18 h) et samedi 19 (de 10 h à 12 h). Un tournoi open pour les 13-14 ans (inscriptions au club, en ligne sur le site fédéral ou auprès du juge-arbitre, au 06 14 56 95 33) se disputera entre le 18 et le 27 décembre. Les horaires d’ouverture du club sont aménagés la seconde semaine des vacances scolaires, de 9 h à 20 h. d TCG : 01 40 85 18 79 ; club.fft.fr/tc.gennevillois PÉTANQUE Charly au sommet 3 L’équipe CNC 2 (championnat national des clubs 2e division) de Charly Pétanque, le club gennevillois, est devenue championne de France, mi-novembre, en battant le Stade auxerrois en finale à Saint-Yrieix (Charente). Nous y reviendrons dans notre prochaine édition. JUDO Clarisse aime l’or 3 Championne du monde 2014, vice-championne du monde 2015, Clarisse Agbegnenou, la judokate licenciée à Argenteuil mais dont la famille vit à Gennevilliers, a encore frappé lors du Grand Chelem d’Abou Dhabi, fin octobre. Elle a remporté la finale des moins de 63 kg, par ippon au bout d’une minute, face à l’Allemande Martyna Trajdos. Elle a décroché une médaille, plutôt or ou argent, dans toutes les grandes compétitions internationales où elle a été engagée depuis 2013. décemBRE 2015 k 41 42 k décemBRE 2015 Au début des Agnettes, il y eut Henri-Musler Il y a soixante ans, le premier bâtiment construit par l’OPHLM sort de terre, rue Henri-Musler. C’est le début du quartier des Agnettes qui ne s’achèvera que plus de vingt ans après avec l’édification du centre administratif, culturel et commercial. A u sortir de la Seconde Guerre mondiale, Gennevilliers est sinistrée. La ville compte plus de 1 000 immeubles endommagés, dont 70 entièrement détruits, et 3 000 personnes en quête de relogement. Sans parler des logements surpeuplés ou insalubres. Pour de nombreuses années, le logement devient la première priorité de la municipalité conduite par Waldeck L’Huillier qui adopte le mot d’ordre : « Un toit pour tous ! » Dès 1945, un plan communal d’aménagement est élaboré qui met en perspective l’urbanisation à venir de la ville. Il est même distribué, deux ans plus tard, à l’ensemble des habitants dans un geste de démocratie participative alors unique à l’époque. Pour se doter des moyens de sa politique, la municipalité décide la création de l’Office public d’habitations à loyer modéré (OPHLM), en 1947, qui n’est entériné que trois ans plus tard par la préfecture de la Seine. Le premier projet de construction d o n t l’ Of f i ce , p a s encore créé, devient m a î t re d ’ o u v r a g e concerne les Agnettes. Le plan masse du quartier est élaboré entre 1949 et 1956. Il passe de 500 à 2500 logements auxquels s’ajoutent un groupe scolaire et un centre administratif. L’acquisition des terrains, les procédures administratives et les difficultés financières, malgré la volonté farouche des élus et de l’Office, retardent le premier coup de pioche qui est donné en octobre 1954 pour le premier des cinq bâtiments de la première tranche des Agnettes, qui occupe le lieu-dit « Le Haut du Pré Marchais », plus connue sous le nom de cité Julien-Mocquard. Cette première construction est un bâtiment long, en armature de béton armé avec un remplissage de briques. Il comprend 106 logements rue Henri-Musler, du nom du président du comité local de Libération, décédé en octobre 1945. Un magnifique logement de 5 pièces où le soleil pénètre dans tous les coins, apportant enfin la salubrité si nécessaire aux enfants. Plus d’espace pour les familles Les premiers locataires s’y installent début 1956. Un reportage paru dans La Voix populaire du 29 mars évoque les « premiers emménagements aux Agnettes ». En une, photo à l’appui, il prend pour exemple la famille de Mme Jurie, qui habitait auparavant avenue Louis-Roche : « Mme Jurie a neuf enfants, l’aîné est âgé de 10 ans, le dernier de 4 mois. C’est-à-dire que cette famille, inscrite depuis 10 ans à l’office du logement, habitait à 11 dans une pièce et une petite cuisine. La joie est revenue dans ce foyer qui occupe à la cité Julien-Mocquard, au 8e étage, un magnifique logement de 5 pièces où le soleil pénètre dans tous les coins, apportant enfin la salubrité si nécessaire aux enfants. » Ce premier immeuble de l’Office est occupé à 67 % par des ouvriers et des employés. Il répond ainsi aux analyses de la municipalité qui prévoyait, dans un document de 1952, l’arrivée « dans un avenir proche d’une nouvelle masse de main-d’œuvre de près de 10 000 ouvriers supplémentaires », étant données les perspectives de développement et d’installations de nouvelles usines. Après le bâtiment de la rue Henri-Musler sont construits les bâtiments « frères » des rues Charles-Alban et Louis-Denaux puis les deux tours de la rue Julien-Mocquard. Une grande inauguration populaire de ces premières Agnettes a lieu le 8 mai 1960 en présence d’Etienne Fajon, important dirigeant du PCF, et de Waldeck L’Huillier, alors sénateur-maire de Gennevilliers. Dans son mémoire de maîtrise d’hist o i re ( ju i n 1 9 9 9 , Paris I ), « La politique du logement à Gennevilliers, 1945-1963 », Julien Godin souligne q u e c e « g r a n d ensemble » des Agnettes « marque une avancée en offrant à des populations à revenus moyens des logements pour la plupart plus confortables que les autres logements gennevillois, et surtout de plus en plus spacieux. » Rénové dans la seconde moitié des années quatre-vingt, le quartier des Agnettes entrera bientôt dans un programme de renouvellement urbain adapté à notre époque. L’histoire de Gennevilliers continue de s’écrire aux Agnettes. • Jean-Michel Masqué 1955 Construction du bâtiment Henri-Musler, aux Agnettes. décemBRE 2015 k 43 MNF CT LAB AN T ELL TIE ISÉ ES S MNF C ligne sur : Adhérez en WWW.MNFCT.FR CONSULTAT IONS, PHARMACIE, HOSPITALISATIONS, DÉPASSEMENTS D’HONORAIRES , CH AMBRES PART ICULIÈRES, PROTHÈSES ET IMPLANTS DENTAIRES , ORTHODONT IE, OPTIQU E, CHIRURGIE DE LA MYOPIE, CONTR ACEPT ION, MATERNITÉ, SEVRAGE TABAGIQU E, AIDE À L ’ACCÈS AU X SOINS, CAUTIONNEMENT DE PRÊT IMMOBILIER, ETC. 3 MOIS DE COT ISATIO N OFFER EN COM TS PLÉME pour to NTAIRE ute pre mière a SANTÉ dhésion à l'une des opti reçue en ons tre le 1er septem bre et le 31 déce mbre 2 015 des Pac ks San té Terr itoria ux Créateur de solidarité depuis 1933 * Mutuelle Nationale des Fonctionnaires des Collectivités Territoriales 22 rue des Vignerons - 94686 Vincennes Cedex - www.mnfct.fr Pour adhérer : Organisme Immatriculé au répertoire Sirene sous le n° Siren 784 442 899 - Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du code de la mutualité - document non contractuel - 2015 GA R GEN MAG ÉTAT CIVIL Du 16 octobre au 15 novembre NAISSANCES Je veux l'avoir… et je l'aurai L es poches de Daniel Dauchet, le distributeur de la ville, regorgent de badges, de bips et de clés électroniques. Son cerveau est doté d'une mémoire vive impressionnante : à chaque adresse il associe du tac au tac son code d'accès, le nombre de logements, le nom du gardien… et quelques anecdotes vécues. Merveilleux, pensez-vous. Pas tout à fait ! Car là où l'accès a été sécurisé, le code changé la veille*, une grille installée, etc., impossible pour lui de distribuer le magazine. Daniel a bien essayé de passer sous les portes mais… Il distribue 17 000 exemplaires dans les boîtes aux lettres gennevilloises, chaque mois. Les « loupés » sont donc très marginaux mais frustrants. Oui, mais, quoi faire ? C'est la question que nous nous sommes longtemps posé. Présentoir, mon beau présentoir ! La solution tient dans 97 centimètres de haut : des présentoirs (une cinquantaine) disséminés astucieuse- BAKA Kyle – BALAYARA Aminata – BERDER Elouane – BERREHOUMA Souheyl – BLANCHOZ Gaspard – BOUABDELLAH Isaac – BOUMAHDI Mohamed – BOUMEDIÈNE Wissem – BOUYED Cyrine – CISSE Ndeye – CLOUTIER Iris – DEPOH Yvanna – EL KOLLI Ines – EL MOUSSAOUI Tasmine – FARES Waël – FOY Tanaïs – HEMAIDA Ali – LAZAOUI Idris – LECOQ Jouneyd – LETIFI Taïma – LOUMASSINE Asmâ – MAGASSOUBA Aminata – MBOYO Nathan – MEHADDI Mélina – MERTAH Jassem – NASSAR Rhéa – NASSIRI Camélia – PHILIPPON Maëlyne – RELIMIEN Meily – SATHASIVAM Pranav – SITRINI Ismaël – TAHA Hidaya – THÉTIOT CAPLIN Nolan – TOUBAL MAAMAR Rayanne – TOUILEB Mehdi – VAUBIEN Laureen – WASSILIMA Mohammed. Si, hélas, vous ne recevez pas le magazine dans votre boîte aux lettres, il se trouve forcément un présentoir à côté de chez vous. ment (si ! si !) dans la ville. Chaque mois, la distribution terminée dans les boîtes aux lettres, c'est Patrick Leguay qui prend la relève pour les alimenter en GenMag tout frais. Les principaux lieux publics – gymnases, théâtre, CMS, OPH, Maison du tourisme, antennes de quartier, MDC, Bourse du travail, espaces AiméCésaire et Grésillons, Agir, cinéma, centre nautique, etc. – sont pourvus d'un présentoir… mais on en trouve aussi à la résidence Camille-Cartier, devant la Maison de la presse de la galerie Carrefour, dans les foyers étudiants, au pôle universitaire et dans certaines épiceries de proximité. Et en d'autres lieux encore ! Dernières adresses en date pour croiser un présentoir et trouver le magazine du mois : la boulangerie du 33 rue Louis-Castel, le salon de coiffure Wattebled, 67-69 avenue des Grésillons, et la brasserie Midpoint, 25 rue Henri-Barbusse (angle avenue de la République).• Valérie Mauger * Si tel est le cas, communiquez-nous le nouveau code qui permet d'accéder à votre boîte aux lettres (au 01 40 85 64 85 ou par mail : valerie.mauger@ ville-gennevilliers.fr) Version numérique Chaque début de mois, dès le jour de parution, Gennevilliers magazine peut être feuilleté et lu en ligne sur le site de la ville (www.ville-gennevilliers.fr), dès la page d'accueil, ce que font entre 400 et 500 visiteurs selon les mois. Le journal est aussi accessible via la page Facebook de la Ville de Gennevilliers. MARIAGES ABDELHAMID Tahar et MANSEL Madisson – AKAOU Abdallah et BERQOUCH Farida – ALI MOHAMED Kouraychi et SOULA BRAHIM ATTOUMANI Nadia – ALLOUCH Mohammed et BABAHMED Aïcha – AOUAME Saïd et SERBOUT Asmaa – BADSI Mohammed et BOUAKAZ Tounes – CHEHM Anas et CARLE Marine – EL BAHRAOUI Jamale-Dinne et CHEMLALI Meryem – FARCOULI Aymeric et BOULASBA Rachida – JAULAIN Ludovic et BRUNOT Stéphanie – LABAY Mathias et TCHECOU Sakelé – MANTAQI Zohair et CADDURI Sherazade – MEUNIER Michaël et YEFSAH Nesrine – MIKEM Régis et SAMRAOUI Asmaa – NAHDI Tarek et BEJAOUI Naziha – SELLAOUI Mohamed et KASSEB Lilia – SEMEDO LOPES GONCALVES Edmilson et DERKAOUI Mariame – VERSYCK Olivier et KACPRZAK Aleksandra – ZAKY Cyril et FARAG Nathalie – ZIANE Samir et BEN RHOUMA Sarah. DÉCÈS ANTICEVIC Anica – BILLON Robert – BOURGEOIS Christian – BRETEAU Yvonne – DAUVERGNE Pierre – FITOURI Abdelhamid – GALIANA Christophe – GROT (veuve SANDRÉ) Simone – JACOB Aimé – LOPEZ Gisèle – MAKOURI Lamnouar – MARTIN (veuve BONNEAU) Christiane – MESSADI Farid – MOUTTAKI Lahcen – RICHER Gilles – RUHOMALLY Oumar – TACINE Mohammed – ZOUITANE Mohammed – BENHADDOUCH Mohamed – DHÉRET (veuve BARTRA SUMALLA) Monique – DÉMULE André – GROUSELLE Bernard – GUILLOT Henri – MILLE Jacques – PALUNCO (veuve PAUREILHE) Marie – RADJAI Messaoud – ROBIN (veuve MAYET) Lucette. décemBRE 2015 k 45 à Cliquer www.ville-gennevilliers.fr OK t t Rechercher Solidarité Attentats Le vote par procuration : Mode d’emploi Compassion, émotion, indignation, espoir… Une vidéo d’expression des Gennevillois suite aux attentats du vendredi 13 novembre. Plusieurs reportages photos sont aussi disponibles dans la photothèque. En vidéo, Thierry nous montre les démarches à réaliser pour voter par procuration aux élections régionales des 6 et 13 décembre. La Passerelle L’association La Passerelle est un relais parental qui aide les familles en difficulté. Elle accueille les enfants et les jeunes jusqu’à 18 ans, 24h/24. « La force dans la gentillesse», telle est la philosophie de cet art martial japonais dispensé aux enfants à partir de 7 ans et aux adultes au gymnase Gustave-Caillebotte, les lundis et mercredis. t t Le shorinji Kempo On aspire tous à jeter proprement La déchèterie, c’est tous les jours Professionnels di re Du lundi au vend h de 7 h à 12 Inscription sur présentation d’une pièce d’identité et d’un justificatif de domicile de moins de 3 mois. Véhicules hauteur maximum 1,90 m. Inscription sur www.syelom.fr rubrique “déchets professionnels”. Volume maximum : 2 m3 par semaine. Véhicules toute hauteur PTAC maximum de 3,5 tonnes. Gratuit pour les particuliers Prochains passages les 7 décembre et 4 janvier. Particuliers Volume maximum : 5 m3 par jour. Du lundi au vendre Payant pour les professionnels de 14 h à 18 h 3 le samedi 0 de 9 h à 18 h 30 le dimanche de 9 h à 12 h 30 01 46 17 01 60 93, rue des Cabœufs 46 k A5 Pub Encombrant.indd décemBRE 2015 1 Les encombrants, c’est le premier lundi du mois di Avant 8 heures sur le trottoir sans gêner le passage des piétons Mobiliers usagés, matelas, appareils électroménagers, emballages volumineux, cartons. 01 40 85 60 10 12/02/2015 16:36 Les groupes du conseil municipal s’expriment… Déclaration commune des groupes du Conseil municipal de Gennevilliers Front de gauche (PCF, PG, FASE), PS, Gennevilliers écologie, Union des Gennevillois, Les Républicains, Pour une ville unie au service de tous (PGFC), Indem UDI Ensemble, solidaires, face à l’horreur Nous souhaitons marquer ensemble notre condamnation sans appel des attentats terroristes de ce vendredi soir à Paris et Saint-Denis. Ensemble, car nous pensons important de marquer ainsi la réprobation de toutes les Gennevilloises et de tous les Gennevillois, quelles que soient leurs opinions, leurs religions, leurs origines, unis pour marquer leur solidarité avec les victimes et leur famille, unis dans leur condamnation d’actes inhumains. Nous sommes révoltés et indignés face à des actes meurtriers qui sèment la mort au hasard. Nos pensées vont d’abord aux victimes, à leur famille, à leurs proches. Notre solidarité va aux blessés, aux acteurs des services de police et de secours, aux services publics qui sont mobilisés pour sauver des vies. Nous en appelons à l’unité des Gennevillois pour refuser la peur, refuser l’amalgame et les discriminations, affirmer notre fraternité. Face à cette barbarie, il est impératif de ne pas céder à la panique que les terroristes veulent imposer à notre pays. Dans cette épreuve pour toutes les citoyennes et tous les citoyens, il est de la responsabilité de chacun de poursuivre les activités communes avec prudence et unis contre la peur. Dès que cela sera possible, nous appellerons toutes les Gennevilloises et tous les Gennevillois à des rassemblements de refus de l’abominable et d’expression de notre solidarité collective. Contre la barbarie, nous sommes et nous serons toutes et tous unis. Gennevilliers, le 14 novembre 2015 décemBRE 2015 k 47 Week-end au carnaval de 8 t 6 e rier fév Dunkerque au programme 3 jours / 2 nuits de fête populaire surprenante. Hébergement en demi-pension et en chambre multiple à l’auberge de jeunesse, à 100 m de la plage. Inclus l’entrée au bal de l’Oncle Cô du samedi soir (réservé aux majeurs et déguisement obligatoire). 5 4 1 : s i o l l i v e n Tarifs : Gen is gler en 2 fo Possibilité de ré ain offert Transport en tr e la culture d n o ti c e ir d la par l’OML et Maison du tourisme 58, rue Pierre-Timbaud 01 40 85 48 12 ou 48 11 • 25 places réservées au public gennevillois. • 25 autres places, sur préinscriptions à la MDC, réservées aux bénévoles participant à la dynamique et à la préparation du Carnaval de Gennevilliers qui aura lieu en mai. Renseignements au 01 40 85 64 50. En partenariat avec la direction de la culture, Domaine du Village, Maison du tourisme, Renaissance, Unité Gavroche les Pharmacies de garde mairie de gennevilliers numéros utiles monpharmacien-idf.fr 01 40 85 66 66 Passeport, carte d’identité (affaires civiles, rez de chaussée) 01 40 85 60 90 les services de santé Naissances, mariages, décès (affaires civiles) 01 40 85 60 90 Dimanche 6 décembre El Farah VLG 92, centre commercial Qwartz, 4 boulevard Gallieni 92390 Villeneuve-la-Garenne. Dimanche 13 décembre El Farah VLG 92, centre commercial Qwartz, 4 boulevard Gallieni 92390 Villeneuve-la-Garenne. Dimanche 20 décembre El Farah VLG 92, centre commercial Qwartz, 4 boulevard Gallieni 92390 Villeneuve-la-Garenne. Vendredi 25 décembre (Noël) Lacombe 8 place Jules-Guesde. Dimanche 27 décembre El Farah VLG 92, centre commercial Qwartz, 4 boulevard Gallieni 92390 Villeneuve-la-Garenne. Vendredi 1er janvier (jour de l’an) Motaouakkil centre commercial du Luth, 22 avenue du Luth. Dimanche 3 janvier Ndika 69 avenue Jean-Moulin 92390 Villeneuve-la-Garenne. LES Urgences Sapeurs-pompiers 18 Service médical d’urgence 15 Samu social (numéro gratuit) Commissariat de police 115 01 40 85 14 31 Gendarmerie nationale 01 42 42 02 42 SOS médecins 92 01 47 07 77 77 CMS - Permanence médicale de 20h à minuit, du lundi au vendredi 15 SOS 92 (garde et urgences médicales) Centre antipoison 01 40 05 48 48 SOS suicide 01 40 50 34 34 01 44 75 54 54 Allô Enfance maltraitée (24h/24) Écoute Enfance 92 0800 00 92 92 Urgences dentaires 01 47 78 78 34 Femmes victimes de violences 92 (de 9h30 à 17h30) 01 47 91 48 44 Violences conjugales femmes info services (de 7h30 à 23h30) 39 19 0810 33 30 92 GDF (urgence/dépannage) 0800 47 33 33 SOS vétérinaires 01 47 45 51 00 Vétérinaires à domicile 01 47 46 09 09 (24h/24) Fichier canin (identification) 01 49 37 54 54 SPA Centre de planification et d’éducation familiale 66, rue Pierre-Timbaud 01 40 85 66 83 Espace santé-jeunes 66, rue Pierre-Timbaud 01 40 85 67 62 CDAG Centre de dépistage anonyme et gratuit 01 40 85 48 20 01 47 98 57 40 Aide au logement (5e étage) 01 40 85 62 76 Permis de construire (15e étage) 01 40 85 63 84 Centres de loisirs maternels (7e étage) 01 40 85 64 47 Centres de loisirs primaires (7e étage) 01 40 85 65 37 Vacances 4-17 ans (7e étage) 01 40 85 65 46 Consultation médico psychologique 01 41 47 94 80 Club ado (8e étage) 01 40 85 65 58 Jeunesse (8e étage) 01 40 85 65 59 Vie libre 06 75 99 67 15 Drogues info service 0800 23 13 13 Centre Magellan (cure ambulatoire en alcoologie) Conseil local de la jeunesse (Espace Mandela - 20, av. Chandon) 01 40 85 49 94 01 41 21 05 63 Affaires scolaires (9e étage) 01 40 85 64 25 Sequanaciat (accueil, soins aux toxicomanes) 01 47 99 97 16 Activités sportives (8e étage) 01 40 85 65 70 Siadpa (Service infirmier d’aide à domicile pour personnes âgées) 01 40 85 65 75 Action sociale (rez-de-chaussée, CCAS) 01 40 85 65 96 Hôpital Louis-Mourier 01 47 60 61 62 Hôpital Beaujon 01 40 87 50 00 Hôpital Max-Fourestier 01 47 69 65 65 Hôpital St-Jean 01 40 80 66 66 Centre médical Chandon 01 47 98 79 35 Les impôts Action sociale autonomie (rez-de-chaussée) 01 40 85 65 97 Coordination gérontologique 01 40 85 68 68 Quotient familial, inscriptions scolaires (démarcherie) 01 40 85 62 52 Vaccinations gratuites 01 40 85 67 70 Centre des finances publiques et trésorerie principale (1e étage) 01 47 99 58 47 Impôts des entreprises (4e étage) Maison des sportifs 01 41 21 22 60 01 40 85 43 00 Pôle emploi 01 41 47 22 40 119 (8h30/23h) EDF (urgence/dépannage) 01 40 85 66 50 01 40 85 48 20 01 46 03 77 44 Centre de consultations chirurgicales des Grésillons sans rendez-vous du lundi au samedi de 9 h à 20 h 01 46 88 33 33 Secours adolescents suicidaires Centres municipaux de santé 3, rue de la Paix 80, avenue Chandon Les Marchés Une centaine de commerçants à votre service, cinq fois par semaine, de 8 h à 13 h. aux Grésillons 39, avenue des Grésillons, > mercredis et samedis. au Village 62, rue Pierre-Timbaud. > mardis, vendredis et dimanches. au mini-marché du Luth parking du centre commercial, > lundis et jeudis de 15 h à 19 h. Plie (Plan local pour l’insertion et l’emploi) 01 40 85 66 04 Boutique Club emploi 01 40 85 67 80 Mission locale 01 41 21 40 20 Circonscription vie sociale assistantes sociales 01 41 21 14 50 Maison du tourisme Otsi 01 40 85 48 11 OML 01 40 85 48 12 Déchèterie 93, rue des Cabœufs 01 46 17 01 60 ASVP (agents de l’environnement /surveillance de la voie publique) 0 805 010 300 décemBRE 2015 k 49 Pour écrire aux élus par courrier électronique, taper en minuscules et sans espace pré[email protected] Anne-Laure Perez Patrice Leclerc Maire de Gennevilliers l l Coordination pôle éducatif Politique de la Ville Tél. 01 40 85 62 23 1e adjointe Yasmina Attaf 4e adjoint Olivier Mériot 5e adjointe 7e adjointe 10e adjoint 9e adjointe Enseignement maternel l élémentaire l relations collèges et université l plan de réussite éducative Tél. 01 40 85 62 33 8e adjoint Référent pour le quartier des Chevrins l démocratie l coordination pôle démocratie participative l conseil économique local l gens du voyage Tél. 01 40 85 63 56 13e adjointe 12e adjoint Relations avec le conseil départemental et la région l lycée Galilée Roland Muzeau n Tél. 01 40 85 62 30 Semag l relation à la Métropole Karine Chalah Centres de vacances 4-17 ans Daniel Berder Relations internationales et mission appels d’offres ESS Chaouki Abssi n Tél. 01 40 85 62 31 Véronique Desmettre Développement de l'emploi et insertion professionnelle des jeunes l relations entreprises d’insertion Anciens combattants et mémoire Maria-Blanca Fernandez Sofia Manseri n Tél. 01 40 85 62 30 épicerie sociale Féminisme l lutte contre les discriminations l éducation à l’égalité Christophe Bernier 11e adjointe Philippe Clochette Référent pour le quartier des Agnettes l personnel communal l restauration l politique en direction des retraités l commission d’appels d’offres Tél. 01 40 85 62 31 14e adjoint Conseillers municipaux délégués Jacques Bourgoin n Tél. 01 40 85 62 23 Prévention l sécurité l vie associative l ASVP Tél. 01 40 85 62 33 Référente pour le quartier du Village l logement l résorption du logement insalubre l politique de l’habitat l fonds de solidarité pour le logement Tél. 01 40 85 62 37 Social l solidarité l économie sociale et solidaire Tél. 01 40 85 62 32 Missions spécifiques Isabelle Massard Carole Lafon Grégory Boulord Zineb Zouaoui : le Luth Laurent Noël : les Chevrins Carole Lafon : le Village Philippe Clochette : les Agnettes Eloi Simon : le Fossé-de-l’Aumône Elsa Faucillon : les Grésillons conseillers départementaux Elsa Faucillon Gabriel Massou Canton de Gennevilliers - Villeneuve-la-Garenne Eloi Simon Projet sur les questions d’autisme Conseil consultatif des services publics Mehdi Tadjouri Relations aux artistes gennevillois Jacques Briffault Installations classées et commission communale de sécurité Élus référents des quartiers Anne-Laure Perez : l’écoquartier Yasmina Attaf : le centre-ville et Chandon-Brenu-Sévines conseillers municipaux de LA MAJORITÉ décemBRE 2015 Richard Merra Laurent Noël Jeunesse l préadolescence Tél. 01 40 85 62 32 50 k Environnement l développement durable l espaces verts l circulations douces l installations classées l handicap et accessibilité Tél. 01 40 85 63 56 Référente pour le quartier du Luth l Santé l pôle santé Tél. 01 40 85 62 31 Alexandra d’Alcantara Françoise Kancel Sonia Blanc l Zine Boukriche l Sylvie Morel Laurence Lenoir Zineb Zouaoui Finances et budget l quotidienneté l élections l voirie assainissement l services techniques l relations aux copropriétés l affaires civiles l vacances familiales l propriétés communales l infrastructures et bâtiments l affaires générales Tél. 01 40 85 62 32 l 2e adjoint Développement du sport l relations associations sportives Tél. 01 40 85 62 30 3e adjointe l OPH l communication l développement économique l relations publiques l fêtes et cérémonies l commerces et marchés l tourisme Tél. 01 40 85 62 33 Mohamed Grichi Référente centre-ville et Chandon-Brenu-Sévines l petite enfance l culture Tél. 01 40 85 62 31 6e adjoint Référente écoquartier l urbanisme l aménagement l action foncière l enfance l centres de loisirs l grands travaux Tél. 01 40 85 62 30 Marc Hourson Délia Toumi Fidèle Massala l Nadia Mouaddine l Morgane Comellec-Badsi l l conseillers municipaux d’OPPOSITION Jacqueline Marichez-Cléro l Alain Cheikh l Jean Denat l Brice Nkonda Nasser Lajili l Claire Fiquet l Ahcen Meharga l l