Site Officiel de la Ville de Pont

Transcription

Site Officiel de la Ville de Pont
Pont-Croix,
Une Petite Cité de Caractère à découvrir
Cap Sizun, sur la route de la Pointe du Raz
Sud-Finistère - Bretagne
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Sommaire
1. En quelques mots … Pont-Croix, Petite Cité de Caractère.
p.3
2. Histoire d’une v ille :
Présentation générale
p.4
La v illa gallo-romaine
p.5
Les seigneurs de Rosmadec
p.6
Les foires
p.7
3. Un rayonnement religieux permanent :
La Collégiale N.D. de Roscudon
p.8
Le Petit Séminaire
p.9
4. La Mémoire des Pierres.
p.10
Le Marquisat
p.11
Interprétation du Patrimoine
p.12
5. Plaisirs gourmands.
Les Cafés Sav ina : savoir-faire d’antan, patrimoine d’aujourd’hui.
p.13
p.14
6. Des lumières, des détails :
Le foyer pictural de Pont-Croix
p.15
L’art aujourd’hui à Pont-Croix
p.16
7. La Ria du Goyen.
p.17
8. Les temps forts :
Le Festiv al Mouezh Ar Gelted
p.18
La Fête Médiévale
p.19
9. Des hébergements de caractère.
p.20
Crédit photographique : Office de Tourisme de Pont-Croix et Studio 29.
Les Sources historiques consultées sont trop nombreuses pour les citer, quelques incontournables :
Syndicat d’Initiative de Pont-Croix , Notre Dame de Roscudon, éditions Uhel Izel, Rosporden, 1995.
Abbé Abgrall, Eglise de Pont -Croix, dans Bulletin de la S ociété archéologique du Finistère, t. XXI, 1894,
p. 213 et suivantes.
Chanoine Auguste Téphany, Not ice sur Pont-Croix, Quimper, de Kerangal, 1901.
Joseph Chardronnet, Pont -Croix, éditions Ouest France, 1983.
Roger Gargadennec, Une des plus belles halles de la Province sous le pic des démolisseurs, Les Cahiers de l’Iroise, n°3, juillet-septembre 1987.
Roger Gargadennec, Causerie sur Pont-Croix – Le Cap et la Bretagne, 1983.
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En quelques mots …
Pont-Croix, Petite Cité de Caractère
Chef lieu de canton, Pont-Croix compte aujourd'hui 1 700 habitants.
> Une crêperie gastronomique, des restaurants, des chambres d'hôtes, des meublés…
pour vous accueillir.
> Av ec plus de 70 commerçants et artisans, une ville où il fait bon vivre.
> Un patrimoine monumental : l’église N.D de Roscudon, l’ancien Petit Séminaire, le Musée du Patrimoine - Marquisat. Mais aussi le charme du petit patrimoine : fontaines, lavoirs, croix et calvaires, venelles et gloriettes.
> Un centre historique préservé : de pittoresques ruelles vous conduiront v ers de belles
demeures anciennes (15ème au 19ème siècles).
Là tout est aménagé pour vous en dévoiler les richesses : des rues piétonnes et des espaces de stationnement.
> Entre Mer et Rivière : du centre ville à la nature, il n'y a qu'un pas. Le pont à moulin mer
surmonte la rivière le Goyen et ses aigrettes, hérons, ajoncs, landes et bruyères. Un sentier de randonnée menant à Audierne vous en livre toutes les facettes. Et l'Océan n'est
qu'à quatre kilomètres, tant au Sud, sur la baie d'Audierne, côté Plouhinec - Audierne,
qu'au Nord, sur la Baie de Douarnenez, côté Beuzec-Cap-Sizun.
> Des paysages, des lumières, des détails… un site source d'inspiration, sur la route des
peintres et cadre romanesque pour les écrivains.
> Des ombres du passé, la villa gallo-romaine, les seigneurs de Rosmadec, le ligueur et
brigand La Fontenelle … hantent les ruelles médiévales.
> Une ville animée : des concerts, des festou noz, la foire à l'ancienne, la fête médiévale,
le concours de peinture, les visites guidées, diverses expositions …
> De nombreuses activités :
sports, randonnées, pêche …
> En somme, un
lieu de détente
pour les amoureux de la nature, les randonneurs, les amateurs de patrimoine, et un lieu
de séjour accueillant.
Vue générale
Pratique - Fréquentation :
L’Office Municipal de Tourisme accueille chaque année près de 15 000 personnes.
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Histoire d’une ville : Présentation générale
La première trace d’occupation humaine remonte au Néolithique. L’importante v illa
gallo-romaine de Kerv ennenec, enclose d’un mur d’enceinte, comprenait des bâtiments d’habitations et de serv ices. Le beau parement de couleur de la salle tiède
des thermes est conservé au Musée Départemental Breton à Quimper.
La ville est fondée au 11 ème/12 ème siècle, près du gué sur le Goyen, lieu de passage
obligé, faisant la liaison entre le Pays Bigouden et le Cap Sizun. Un château fort fut
probablement érigé au 13ème, mais disparu dès le 14ème siècle. La Cité s’est développée entre le château et l’église, et entre le centre et le port en contrebas. Ce fut
une v ille importante au 17ème siècle : les seigneurs de Rosmadec entreprennent la
construction de halles et d’un couv ent d’Ursulines. Là, s’affaire toute une population
d’artisans, de gens de robe, de marchands opulents, qui commerçaient par mer
av ec l’Espagne. La terre de Pont-Croix est érigée en Marquisat en 1608, confirmé en
1719. Le rayonnement se poursuit jusqu’au 19ème siècle : le Petit Séminaire St-Vincent
est fondé en 1822 (fermé en 1973) ; en 1894 la gare est construite.
La ville décline au 20ème siècle (les navires ne remontent plus), malgré l’installation
d’usines sardinières, de primeurs et
de tapisseries.
Mais Pont-Croix
n’a jamais cessé
d’affirmer sa personnalité et aujourd’hui la ville
rayonne, riche de
son patrimoine,
de son authenticité et de ses activités.
Vue aérienne
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Histoire d’une ville :
La villa Gallo-romaine
Si le site actuel de Pont-Croix est occupé dès le Néolithique, le trésor archéologique majeur de Pont-Croix est une villa gallo-romaine. Ces v estiges ont été mis à jour à l’occasion
du remembrement de 1971, au lieu-dit Kervennenec, en limite des communes Pont-Croix
et d’Esquibien. L’intégralité du site n’a pas été fouillé et la commune ne conserve aucun
élément. Le dallage des thermes de cette villa est présenté au Musée Départemental
Breton à Quimper.
La villa fut habitée du 1er au début du 3ème siècles. D'autres éléments ont été révélés : statues de Vénus, poteries, pièces et fibules. Une pièce de Constantin 2 (335-337) a été également retrouvée de même qu’une sépulture gallo-romaine (près de l’église). Il s'agit des
vestiges romains parmi les plus éloignés de la capitale de l'Empire.
Cette villa constituait une « ferme modèle », centre d’une exploitation rurale et demeure
cossue d’un riche propriétaire gallo-romain. Les thermes constituaient le lieu privilégié du
confort de la villa gallo-romaine. L’ensemble thermal était composé de vestiaires, pièces
froides, pièces tièdes, pièces chaudes, dont le caldarium où se prenaient les bains. Des
galeries enterrées (ou hypocaustes) assuraient la circulation d’air chaud, amenée depuis
un foyer souterrain. La mosaïque reproduite ci-contre fait figurer une étoile à huit branches et, au centre, une nouvelle étoile à huit bras … un motif très rare en
Armorique, à rapprocher de l’emblème des légions romaines ?
Les locaux ont été remaniés av ant
leur destruction au 3ème siècle.
Dallage de la salle
tiède des thermes
Pratique :
Le dallage des thermes de la villa gallo-romaine de Pont-Croix
est visible au Musée Départemental Breton à Quimper (02 98 95 2160).
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Histoire d’une ville : Les Rosmadec
Les seigneurs de Rosm adec président à la destinée de la cité de Pont-Croix pendant
pas moins de quatre siècles.
Venus de Telgruc, ils sont intégrés par mariage aux Tyv arlan de Pont-Croix. Il s’agissait d’une des familles les plus illustres du duché de Bretagne, alliée aux noms de
Léon, Trémoille, Luxembourg et Montmorency. À la fin du XIIème, ils font des donations à l’abbaye de Landév ennec.
Ils furent Chambellans du duc de Bretagne, Vice-amiraux de Bretagne, Lieutenants
généraux, Gouv erneurs de Quimper, de Dinan et donnèrent un év êque de Vannes,
des Abbés de Paimpont, du Tronchet. Ils président l’ordre de noble aux Etats Généraux de Bretagne.
Jean II, Jean III, Alain III, Sébastien furent enterrés à Pont-Croix.
Jean (mort en 1425) fut chambellan du duc de Bretagne Jean IV ; il l’accompagna
en 1383 en Flandres contre les Anglais. Il épouse Alix de Tyv arlan (fille du sire de PontCroix et chev alier) en 1402. Les armes de Jean, sire du Juch « Azur au Lion d’Argent » et les armes de la dite dame « Lion Morné, sans langues, dents ni ongles »,
donnèrent le blason de Pont-Croix.
Jean I fut le tuteur de Bertrand de Rosmadec, év êque de Cornouaille. En 1450, il fut
inhumé au chœur de l’église « sous un tombeau de pierre, av ec ses prédécesseurs ».
Jean II (mort en 1515), en 1505, se marie en présence de Louis XII. Il fut inhumé, au
cimetière de ses prédecesseurs, dans l’église N.D. de Pont-Croix.
Alain II (mort en 1560), Maréchal de Camp aux armées du roi en Bretagne, épouse
Jeanne du Chastel. En 1532, assista parmi les barons aux Etats tenus à Vannes, où le
duché de Bretagne fut uni à la couronne de France. Un de ses fils, Alain, fut enterré
à Pont-Croix en 1572.
Sébastien : Marquis de Rosmadec, baron de Molac, de Tyv aralan, de Pont-Croix, de Rostrenen … Colonel général de l’infanterie, en Bretagne Gouv erneur de Dinan, fut nommé à l’ordre du St Esprit Maréchal de France. Il reçoit les éloges d’Henri
IV. Etant à la cour, le roi demande que son fils aîné soit élevé
auprès du dauphin. Il érige la terre et la seigneurie de Rosmadec en Marquisat (Lettres patentes en 1608). Il meurt en 1613 à
Rennes. De grandes funérailles le conduisent de Rennes à Pont
-Croix. Son cœur fut porté à Dinan où reposaient ceux de ses
femmes.
Blason de Pont-Croix
La fille de Sébastien, Madeleine, v oulut se faire religieuse. En sa
faveur, le Marquis Sébastien II de Rosmadec, son frère, fonda le Monastère des Ursulines de Quimper.
Depuis 1406, le blason de Pont-Croix est « D’Azur au lion morné d’argent ».
Il est toujours le symbole de la ville de Pont-Croix. Sa dev ise est « naturellement ».
Le blason est notamment v isible sur l’un des v itraux de l’église
(chapelle du Rosaire).
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Histoire d’une ville : Les Foires
La prospérité de Pont-Croix naissait aussi de ses grandes foires agricoles. Dans les siècles passés, elles étaient soutenues par un port : les navires remontaient jusqu’à « Porz
al listri » (« le port des bateaux »), près de Penarhan, prenant les marchandises, produits agricoles et artisanaux, « pour les exporter à Bordeaux, Bayonne, St-Jean-de-Luz
et même en Espagne » (Roger Gargadennec). La réputation des foires de Pont-Croix
dépassait la Cornouaille. Y étaient v endus porc, mouton, chev al et la célèbre petite
v ache bretonne « pie noire », dont le Cap fut le berceau.
La première mention de la « chohuye » remonte à 1385.
En 1665, Sébastien de Rosmadec fait bâtir « une des plus belles halles de la Province ».
Une vingtaine de communes sont desservies par la cité : on y v ient de dix et même
quinze lieues. Le marché ne pouv ait débuter qu’au début d’après-midi en raison des
longues distances pour y v enir.
Les brigands sont à l’affût et l’on réclame au fil des siècles des renforts de police.
Sur la place, au temps jadis, ne manquait pas
le pilori.
Se tient ici un étrange commerce : celui des
cheveux … Le dépeuplement et surtout l’évolution de l’agriculture ont eu raison de ces foires ; le marché se maintient, historiquement, le
jeudi.
Les Halles, avant leur destruction
fin 1949 /début 1950
Pratique :
Marché alimentaire tous les jeudis, place de la République
Grande foire à l’ancienne et Festiv al les 5 et 6 août 2015
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Un rayonnement religieux permanent :
L’église N.D. de Roscudon
L’église Notre-Dame de Roscudon : « belle commune une cathédrale » ...
L’édifice remonterait au XIIIème siècle. Chapelle des seigneurs de Rosmadec, elle ne dev int
église paroissiale qu’en 1309. Ce monument se distingue profondément des autres édifices
romans bretons et son influence a été telle sur nombre d’églises ou chapelle situées à l’ouest
de Quimper que l’on a pu parler d’une Ecole de PontCroix ou de l’Atelier de Pont-Croix. 25 édifices ont été recensés, inspirés de Notre-Dame de Roscudon. L’architecture singulière de Pont-Croix se trouv e dans les piles, les
chapiteaux et archiv oltes.
La partie la plus ancienne forme la nef orientée v ers
l’ouest en huit travées de colonnes très fines d’un diamètre de 0.45 à 0.50 mètre, découpées par un faisceau de
quatre, six ou huit colonnettes. L’aspect des arcades est
d’une élégance singulière. La nef est flanquée de deux
bas côtés. Vers 1290, le chœur fut agrandi et la chapelle
du Rosaire fut construite. A la fin du XIVème siècle, fut édifié
le célèbre porche méridional, chef d’œuv re de l’art gothique rayonnant. Le clocher fut édifié par Jean de Rosmadec v ers 1450. La belle flèche de pierre culmine à 67 mètres. Ce clocher, l’un des plus beaux clochers de Bretagne, a inspiré les flèches de la cathédrale de Quimper. A
l’intérieur, un riche mobilier, une remarquable statuaire et
des v itraux du XVème au XXème siècles (dont deux de Grüber) parachèvent ce trésor. Dans le chev et notamment,
un magnifique groupe de fines statuettes sculptées forme
une réplique stupéfiante, rappelant un peu la disposition
des personnages dans le célèbre tableau de la Cène de
Léonard de Vinci.
L’église ND de Roscudon, porche et clocher
Pratique :
Eglise ouv erte tous les jours de 10h à 18h45 (17h l’hiv er).
Messe le dimanche à 10h30. Pardon le 15 août.
Visites guidées Office de Tourisme
*toute l’année, sur rendez-vous pour les groupes (3 € par personne).
*pour les indiv iduels (3 € par personne) :
les mardis à 17h et les jeudis à 10h, en juillet et août.
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Un rayonnement religieux permanent :
L’ancien Petit Séminaire
Le Petit Séminaire ou « Collège » Saint Vincent a pris la place d’un couvent des Ursulines,
fondé en 1652 par Sébastien II de Rosmadec. Le couvent, confisqué à la Révolution, eut
diverses occupations avant de devenir en 1822 le Petit Séminaire St-Vincent, lieu de formation des candidats à la prêtrise. Au 19ème siècle, le nombre des élèves oscille entre 250
et 320 élèves. Mais il compta pas moins de 400 élèves en 1900.
Il fut fermé à différentes reprises, en 1907, suite à la séparation de l’Eglise et de l’Etat mais
aussi suite aux deux conflits mondiaux.
Il ferme définitivement en 1973, en raison de la crise des vocations et en conséquence
d'un style nouveau de formation sacerdotale. En 1980, les gardes mobiles présents au
moment de l’enquête d’utilité publique liée au projet de centrale nucléaire à Plogoff
occupent le collège.
Depuis 2000, une société Civile immobilière a entrepris de réhabiliter l’enceinte principale
(les anciennes annexes ont été réhabilitées par la Municipalité en Espace Culturel, bibliothèque et Office de Tourisme). Un incendie fin octobre 2006 viendra ruiner une campagne de sept années de trav aux. Des travaux de restauration sont en cours d’achèvement.
La chapelle, consacrée
en 1905, est due à l’architecte Jean-Marie Abgrall (1846-1926). Elle
mêle des références romanes (simplicité des
formes) et gothiques
(élév ation donnant la
lumière).
Le Petit Séminaire St Vincent, dessin de 1833 par Dupré
Propriété priv ée
Infos Office de Tourisme : 02 98 70 40 38.
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La Mémoire des Pierres
En dépit de ses origines féodales, Pont-Croix n’a pas conservé de maisons à pans de
bois. Il en reste seulement quelques traces sur certaines maisons, profondément remaniées, ayant pignon sur rue et bardage d’ardoises. L’essentiel du bâti est en pierre, ayant
puisé dans les ruines du château ? Les plus anciennes maisons, des XVème-XVI ème siècles,
présentent de petites ouvertures en façade, des portes fortement ouvragées de style gothique flamboyant, sans souci de symétrie, à la différence des maisons des XVII èmeXVIII ème siècles, aux élégantes lucarnes à fronton et à l’appareillage de pierres taillées
plus fréquents. Quelle que soit l’importance de l’habitat, celui-ci est caractérisé par la
présence quasi permanente de linteaux soignés, souvent datés et gravés, ou d’accolades, révélateurs d’un art consommé de la taille de la pierre et d’une certaine prospérité.
Cet amour de la pierre se retrouve, le long du Goyen, dans les anciens magasins du port,
le quai en bel appareil, le moulin à marée, ou tout simplement, dans les ruelles en gradins pavés, bordées de hauts murs fleuris.
Sur le circuit de visite, quelques éléments du
petit patrimoine s’offriront à votre regard. Les
vestiges d’un moulin mer flanquent le pont :
cette bâtisse, du XVIème siècle, ancienne propriété du duc de Bretagne, fut dépossédée
de son système de fonctionnement à la révolution. En bas de la Grande Rue Chère, un
moulin fonctionnait avec un canal dérivé de
la rivière. Fontaines et lavoirs parsèment la
campane pontécrucienne. Une fontaine, détruite en 1792, rétablie en 1857, est dédiée à
Notre-Dame de Roscudon. Le pardon se célèbre ici le soir du 15 août. Elle était invoquée
pour les maux d’yeux. Près de Kergroas, il y a
également une fontaine jadis dédiée à St
Oguil, détrônée au siècle dernier au profit de
saint Hilarion, ermite en Palestine. On attribuait
à cette pierre le pouvoir de guérir les maux de
tête.
La Grande Rue Chère
Pratique :
Circuit de découverte du centre ancien disponible
auprès de l’Office de Tourisme, Rue Laënnec, Tél 02 98 70 40 38
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Le Musée : Le Marquisat
La porte gothiq ue, en arc brisé, surmonté d’un fleuron, témoigne de l’importance de cette demeure du XVIème , appelée le Marquisat. C’est en effet l’ancienne demeure noble de Pont Croix,
demeure des seigneurs de Rosmadec.
Au XVIIème , elle abrite les quatre premières Ursulines du Couvent.
Au XVII ème , la propriété est érigée en Marquisat par lettres patentes. En 1719, ces dernières sont
confirmées, au bénéfice du seigneur René Alexis, le Sénéchal de Carcado, héritier des Rosmadec. Ledit Marquisat s'étendait sur 20 paroisses.
En 1756, la demeure devient la propriété de la dernière marquise de Pont-Croix .
L’édifice est reconverti en Musée du patrimoine depuis 1997.
Cette ancienne « Maison noble », demeure des Seigneurs de Rosmadec, abrite un Musée du Patrimoine. Dans un décor fidèlement reconstitué, vous découvrirez un intérieur 1930, le bistrot épicerie, la pièce « v ie »
de nos campagnes,
la chambre de nos
grands-parents
(1900), les expositions à thème, les
coiffes et les costumes du Cap Sizun,
les photographies «
mémoire du pays »,
l’écurie pavée de
galets de mer.
L’épicerie du Marquisat
Pratique : Marquisat, Rue de la Prison
Tél 02 98 70 51 86 (musée) ; 02 98 70 40 38 (réserv ation groupes)
Ouvert toute l’année :
Du mercredi au v endredi : De 10h à 12h et de 14h à 18h.
Le samedi : de 14h à 18h.
Le dimanche : de 10h à 12h et de 15h30 à 18h30.
Lundi et mardi : fermé.
2 € par personne / gratuit moins de 13 ans
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Interprétation du Patrimoine
Le circuit d’interprétation du patrimoine de Pont-Croix a la particularité d’être relié à
un lieu d’exposition que l’on a coutume d’appeler la « Maison Commune ».
Cette maison v oisine du Musée du Marquisat s’inscrit dans la grande Histoire : elle fut
l’auditoire de justice des seigneurs de Rosmadec, puis siège du district révolutionnaire, av ant de devenir la « Maison Commune », c’est-à-dire la première mairie. La muséographie explique l’év olution urbaine et architecturale de Pont-Croix de l’époque
médiév ale à nos jours. Elle retrace également les grands év ènements historiques qui
ont jalonné l’histoire pontécrucienne. Plus qu’un musée, c’est un lieu d’interprétation,
proposant une mise en scène originale, à la fois ludique et didactique, supportée par
des maquettes, des vitrines, des trompe-l’œil et des montages audio-visuels.
En complément de cet espace, un circuit d’interprétation du patrimoine propose aux
visiteurs une déambulation à trav ers les rues et le temps. Ce circuit se décompose en
10 « boîtes », joliment sculptées, abritant textes, images, fac-similé de pièces d’archives mettant en scène un év ènement historique de la cité. Ici les regards des historiens, des artistes et des habitants se croisent. A partir de ce qui est v isible, on v ous
montre l’inv isible : les vestiges, la place, le secteur intra-muros, le champ de foire, le
faubourg, le port, le clocher, le couv ent … comme les pièces à conviction, d’une
enquête jamais vraiment classée. L’ensemble donne donc les clés de compréhension du patrimoine et de l’histoire.
Au détour des ruelles, les stations du circuit s’offrent à v ous, au hasard de v otre promenade. Une carte est également disponible (Office de Tourisme).
Fresque rappelant
le tribunal de justice,
Maison Commune
Rez-de-chaussée
Pratique :
Maison Commune; Rue de la Prison - Tél 02 98 70 40 38 (OT)
Ouv erture selon expositions temporaires.
En 2015 : 13 juillet au 23 août, Arts à la Pointe « N’AUTRE MONDE »
Patricia Cartereau peinture et FREDOTHEW OOD installation
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Plaisirs gourmands
Plaisir des yeux par la découverte du patrimoine … mais aussi
plaisir du goût procuré par la gastronomie locale.
Les produits pontécruciens typiques sont : le pain à l’ancienne, le far aux pruneaux, les pâtes brisées, les crêpes et galettes, le kouign amann, la charcuterie (pâté de campagne, langue de porc fumée, kostez penn), le fromage de chèvre et la
torréfaction de café.
Une id ée de recette … proposée par la crêperie
« L’Epoké » (près de l’église 02 98 70 58 39) : « L’An distro » (Le
retour en breton) :
Pour une préparation de crêpes de blé noir :
-850 gr Farine de blé noir (Sarrazin) -35 gr gros sel de Guérande -2 Œufs gros -25 cl Lait cru -environ 2l eau fraîche.
Mélanger le sel et la farine faite une fontaine ; Battre les œufs
à part.
Mettre les œufs dans la farine et commencer à introduire 1
litre d’eau en homogénéisant. Battre la préparation énergiquement environ 15 mn en introduisant un maximum d’air.
Laisser reposer 1 nuit au frais .
Crédit photo : Epoké
Pour le Chocola t :
-250gr de chocola t pour pâtisserie -50 gr sucre -30 gr beurre salé -30 gr crème fraîche.
Mettre un peu d’eau dans une casserole , à feu doux mettre le chocolat concassé dans la casserole, une fois le chocola t ramoli mettre la crème fraiche tout en remuant, ajouter ensuite hors
du feu le beurre en petits morceaux et le sucre.
Pour la présentation de l’An distro :
-1 crêpe de blé noir -5cl de Grand Marnier -Chocolat (la quantité est fonction de la gourmandise
...).
Faites cuire votre crêpe , pendant ce temps tiédir votre chocola t et votre grand marnier, étaler
le chocolat de façon esthétiq ue , flamber avant dégustation.
Bon Appétit !!!!!
Pratique :
Crêperie l’Epoké, 1 rue des Partisans, 02 98 70 58 39
Restaurant L’Assiette du Cap, 02 98 70 50 68
Pub, Pla ce de la République, 02 98 40 42 73
Chez Lucie, rue de Rosmadec, 06 50 47 59 08
Charcuterie Quéré, 2 rue Victor Hugo, 02 98 70 43 63
Boulangerie Gonid ec, 24 bd Gal de Gaulle, 02 98 70 55 43
Cafés Sav ina, Lanviscar, 02 98 70 45 00
Marché de l’Océan (poissonnerie), 5 place de la République, 02 98 70 43 74
Epicerie Bio, Le Safran, 02 98 70 40 91
Marché alimentaire tous les jeudis.
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Les Cafés Savina
Savoir-faire d’antan, patrimoine d’aujourd’hui
Retour sur plus de 100 ans d’existence : Savoir-faire d’antan, patrimoine d’aujourd’hui :
En 1902, Guillaume Sav ina (né à Mahalon, Kerv endal) et Marie Le Gall (Meilars – Lesv oy en) ouvrent une aliment at ion rue des Halles et achèt ent un grilloir à mai n.
En 1905, ils s’inst allent rue du Dr Néïs, av ant de s’inst aller définit iv ement en 1910 au 16, place de la République. Le
magasin co mport e alors une épicerie et un café, ai nsi qu’un point de v ent e de pét role et d’essence. En 1938, le
fils François Sav ina prend la suit e. Le nom d’alors ét ait « Café du Carillon de Confort ». En 1974 Michel Sav ina dév eloppe une nouv elle forme de product ion : le café moulu. I l accroît le sect eur de v ent e : bars, hôt els, rest aurant s
et collect iv it és.
Depuis 1994, Jean Yves et Marie Jeanne Griffon perpétuent la tradition, au lieu dit LANVISCAR.
« Elle avait une odeur ou plut ôt un par fum , la pet it e cit é bret onne dans laquelle je suis née, dans laquelle j’ai
gr andi. Ce par fum , c’ét ait celui du café, par l’ar ôme du café dans la t asse, un par fum plus subt il, plus enivr ant ,
plus m yst érieux : le par fum du café gr illé, celui qui se dégage d’un at elier de t orréfact ion. […] En fr anchissant le
seuil de l’at elier de t orr éfact ion, on se sent baigné dans une do uce c haleur , envahi par de puissants ar ômes, on
pr ofit e de t out e une har monie d’odeur s. Dans un coin s’ent assent des sacs r ebondis, r emplis de café vert . I ls por t ent t ous le nom de leur pays d’or igine : Br ésil ; Guat em ala, Venezuela, Haït i, Colom bie, Kenya, Côt e d’I voire …
c’est déjà t out un voyage ! […] Au fond de l’at elier t rône l’appar eil de t orr éfact ion, aut r efois, on l’appelait
« br ûloir », m aint enant on le nomm e « t orréfact eur ». L’homme et la m achine font cor ps sans dout e, car ils port ent
le m ême nom ! C’est dans un gr and c ylindr e r ot at if que va s’opér er la t r ansformat ion du café vert en café t orr éfié. L’appar eil est chauffé à une t em pér at ur e var iant ent re 100 et 250°. Dans l’appar eil, les gr ains sont cont inuellement br assés gr âce à des pâles et une souffler ie aspir ant la pellicule qui ent oure le gr ain. La m achine r onr onne un
peu comm e un m oulin à vent , m ais pas plus que le m eunier, le m aître t orréfact eur ne doit s’endormir ! Les der nièr es m inut es de l’opér at ion sont plus délicat es : à ce m om ent , l’homme doit êt re ext rêm ement vigilant , il est le seul
en m esur e de juger de la seconde pr écise à laquelle il faut int errom pr e la t orréfact ion. A l’aide d’une sonde, il
pr élève quelques gr ains pour juger du degré de cuisson ; quand les gr ains ont att eint la belle couleur br une dit e
« bur e de m oine », le m om ent est venu. La t r appe est ouvert e et le café br ûlant est pr écipit é vers le r efr oidisseur :
c’est un lar ge bac per for é au fond, par lequel passe un souffle puissant qui va r efr oidir r apidement le café ; sans
cela, le café pour r ait pr endre feu : car au sort ir de la m achine, les gr ains sont incandescent s. Au début de la t or r éfact ion, ils ont absor bé de la c haleur ,
m ais en fin de cuisson, les gr ains dégagent t our à t our de la chaleur ! Ecout ezles cr épit er comme des chât aignes sort ies
du feu ! T out va bien, la t orr éfact ion est
r éussie, l’at elier est envahi d’effluves exquises … »
O DILE LAUTH-S AVINA.
Sav ina est une ent reprise de t orréfact ion
de café depuis 1902. On y assemble en
des mélanges subt ils différents cafés v enus d'Amérique Ce nt rale, d'Amérique du
Sud, des Caraïbes et d'Asie. La v isit e v ous
livrera t outes les ét apes de fabricat ion du
café : du café v ert au brûlage, puis la
t orréfact ion, jusqu'à la mise en sachet .
Brûlerie de café
Pratique :
Brûlerie du Goyen, LANVISCAR
Tél 02 98 70 45 00
Boutique ouv erte tous les jours.
15
Des lumières, des détails :
le Foyer Pictural de Pont-Croix
Au 19ème siècle, des "colonies artistiques" se dév eloppent, composées de peintres français
et étrangers. Pont-Av en est bien entendu connue pour sa communauté artistique ; le mouvement existait d'ailleurs bien avant Gauguin … Mais à Pont-Croix, aussi, s'est constitué un
foyer artistique important. Comme à Pont-Av en le lieu d'échanges et de rencontres des
peintres est le lieu de résidence des artistes : l'Hôtel.
De tels lieux, hôtels, auberges, étaient plébiscités par les peintres pour l'accueil chaleureux
que l'on y recevait, l'efferv escence créatrice qui y régnait. Les hôtes (bien souvent des femmes !) s'attachaient la fidélité des artistes par leur conv iv ialité, le caractère modique des prix .
L’Hôtel des Voyageurs de Pont-Croix
Les artistes, français et étrangers, séjournaient à « l’Hôtel des Voyageurs », où l’accueil était
réputé chaleureux. Un « foyer pictural » pontécrucien se forme autour de l’hôtel, lieu de rencontres et d’échanges. Les peintres disposaient d’ateliers au-dessus de la salle de bal. Ils ont
laissé leurs marques dans les lieux, encore existants mais en mauv ais état de conserv ation. En
remerciement à la « bonne hôtesse », Mme Gloaguen, le peintre portugais Da Silva réalise
une fresque, disparue et reconstituée par Isabelle Da Costa (ci-dessous).
L'Hôtel des Voyageurs était très renommé ; les chirurgiens de Quimper s'y réunissaient pour
faire des repas ; parmi eux : Dr Tuset, Dr Morvan, Pellerin av ec le Dr Bardoul. Mais également
des personnalités : Jean Moulin, alors sous-préfet de Chateaulin ; ou encore des artistes: le
peintre Lionel Floch, le sculpteur François Bazin, qui v enait tous les ans pendant deux ou trois
mois … Il y avait aussi dans les années 1880 un petit hôtel au 24, Boulev ard du Général de
Gaulle, tenu par la famille Le Poupon, jusqu’en 1994. De nombreux artistes et scientifiques y
ont fait de longs séjours, tels Emile Simon, Madeleine Fié-Fieux, Gast on
Bouillon, Jeanne Nabert, le peintre et
sculpteur v énitien Barbaro, ainsi que
tout le groupe de chercheurs de Robert Gessain.
Isabelle Da Costa, « L’Hôtel des Voyageurs », 2003
D’après le tableau du peintre portugais
Da Silva
Des expositions temporaires mettent en lumière ces œuv res.
(2002, div ers peintres, dans le cadre de « l’année Gauguin » ; 2007, rétrospectiv e Lionel
Floch ; 2009, rétrospectiv e Gaston Bouillon).
Des tableaux représentatifs de ce mouvement sont exposés au Musée le Marquisat
(v oir pages précédentes).
16
Des lumières, des détails :
S. Pennaneac’h
Benoît ANDRO, Artiste peintre
Après avoir obt enu un diplôme à l’école des Beaux-Art s de Quimper en 1991, je pou rs uis depuis cett e époque
un t ravail de peinture. Au fil des années s ’est dégagé un int érêt croiss ant pour les imageries populaires et not amment celles où le graphis me prend t out e s a place. J’y regrou pe pêle-mêle : le dess in s urréalist e, la vulgarit é, la peint ure des années 80, le graphis me ordinaire, la bande-des s inée, l’univers numérique. A propos de
l’univers numérique, il est vrai que je pas s e de plus en plus de t emps devant l’ordinat eur à « t rait er » les images
à l’aide d’une t ablett e graphique et un peu moins à l’at elier. Je s ouhait erais orient er le t rait ement de ma
peint ure vers la res tit ution suggérée des effets de « pixels », des écrans , des couleurs vives et de leurs s cintillements . Mon t ravail rest e rés olument figurat if ; je me s ers de peinture à l’huile et de pigment s. M a dernière expos it ion dat e de l’année 2006 aux at eliers d’art de Douarnenez.
Ouverture au pu blic : voir sit e I nt ernet de l’art ist e.
Adres s e pers onnelle : 15 place de l’églis e, Pont-Croix
02 90 07 44 74
b.andro@w orldonline.fr
htt p://benoit.andro.chez-alice.fr
Arkami, Artiste plasticienne
Je m'att ache à créer, avec une s ens ibilit é part iculière, des univers oniriques , à ouvrir les port es d'un ailleurs
imaginaire acces s ible à t ous.
J'invit e le s pect at eur à un voyage poét ique dans des at mos phères ét onnant es , empreint es de s érénit é.
Faire une paus e, arrêt er le t emps quelques inst ants... ce t emps qui nous manque si s ouvent.
06 50 05 94 45
arkamis [email protected]
htt p://www.arkami.fr
www.facebook.com/Ark amiArt
V. Caroff
René COLIN, Artiste Peintre
Ancien élève de P. Bert on, port rait ist e, je cherche à ex primer le Temps et la fragilit é humaine face à l'univers ;
ambivalence des t echniques comme des s ujets , je t ravaille pres que t oujours s ur deux s ujets s imult anément.
Peint re s urréalist e, peint re de l'imaginaire, pays agist e aussi, au t ravers d'aquarelles réalist es .
Cert ains expriment leur pens ée par l'écrit ure, je le fais par la peint ure.
Cit at ion journalistique : « Dali, M agritt e, Es cher...Les clins d'œil de René Colin à ces glorieux ainés s ont évidents ,
même si s es œuvres expriment une vision t out e pers onnelle, nourrie par un imaginaire fert ile qui lui permet de
faire un pied de nez au t emps qui pas s e ».
Ouverture au pu blic : expos ition estivale à Pont -Croix (voir calendrier des animat ions ).
At elier : Rout e de K ervillou, Pont -Croix
02 98 70 53 29
renecolin@w anadoo.fr
htt p://pages pers o-orange.fr/ren ecolin/
Véronique CORBEL, Artiste Peintre
I nst allée à Pont -Croix, j’ouvre régulièrement les port es de mon at elier au public lors des expos it ions. M es peint ures à l’huile, à la démarche s imple font le choix d’exprimer une réalit é poét is ée, s ereine, invit ant à la rêverie,
t el un journal de promenade là où le regard s e pos e.
Ouverture au pu blic : expos ition estivale à Pont -Croix (voir calendrier des animat ions ).
At elier : 20 rue Vict or Hugo, Pont -Croix
02 98 70 53 01
veroniquecorbel@oran ge.fr
R.L. Quillivic
V. Corbel
C. Krastel
E. Jézéquel
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Des lumières, des détails :
S. Pennaneac’h
V. Caroff
Stéven PENNANÉAC’H, Artiste Peintre - Création de vi traux
Après des ét udes aux Beaux-Arts de Poitiers et à l’école du Louvre, J’ai s uivi une formation aux art s et t echnique du verre au CERFAV de Nanc y ( cent re Européen de Recherches et de format ion aux arts verriers ).
Je vis à PONT-CROI X depuis 1999 où j’ai ouvert mon at elier.
La créat ion de vit raux représ ent e une part ie de mon act ivit é.
La peint ure en est l’aut re.
Je m’int éress e ess entiellement au pays age c ont emporain s ans m’embarras s er du joli ou du pitt ores que mais
plut ôt en es s ayant de mett re en évidence ce qui fait que le lieu où je vis est , au même tit re que des zones
plus urbaines , ent ré dans le XXI e s iècle.
Peindre ce qui est là aujourd’hui, ce qui me t ouche et ce qui me regarde.
Je t ravaille d’après phot os et à ces images que je fais s ’ajout ent les images que je t rouve dans les quot idiens ,
s ur les affiches dans la rue … Il y a aus s i les images de peint ures déjà fait es , d’œuvres anciennes , qui int erviennent ponct uellement comme cit ations pict urales .Car, même s i ma prat ique s ’ins crit dans le prés ent , j’aime
l’idée qu’elle s e sit ue dans la continuit é d’une cert aine Hist oire de la peint ure.
Ouverture au pu blic :
Expos it ion : t out e l’année le jeudi mat in y compris pendant l’ét é et sur rendez vous .
Expos it ion en ét é : voir agen da des animations.
At elier & expos it ion : 8 rue de Ros madec 29790 Pont -Croix
st [email protected]
htt p://st even.pennaneach.free.fr
Raymond Louis QUILLIVIC, Artiste Peintre
Dans le sillage d’Yves Tanguy, ent re la mer, les voiles rouges et le s urréalisme. Le 30 août 1942, nais s ance de
Raymond Louis Quillivic à Tréffiagat ( Finist ère). En 1956, réalis e s a première ex pos it ion de groupe au mus ée de
Quimper. Jus qu’en 1964, t ravaille comme marin pêcheur et ent re à l’école des Beaux-Art s et Art s Appliqués
de Cornouaille à Quimper où il obt ient le diplôme du C.A.F.A.S. en 1966 et inst alle un at elier à Douarnen ez.
En 1968, lie une amitié avec Emilie Tanguy à Loc ronan, la s œur du gran d peint re s urréalist e Yves Tanguy dont il
marque une admirat ion s ans borne. Devient profess eur de pot erie et céramique en 1971 aux At eliers Populaires d’Arts et Techniques de Douarn enez, crée un at elier à K erlaz puis en 1974 à Locronan. Rencont re Pierre
M atiss e à Paris en 1976. 1980, part dans le midi et ouvre un at elier galerie à Saint -Tropez, ét udie Gauguin, Bonnard, Van Dongen , M at iss e et s urt out Cézanne. 1989, expos e au cas ino Beach à Saint e M axime dans le Var
avec Jean M arais . En 1991 il invent e le concept « Tri Art e ». I l revient en Bret agne à Léchiagat en 1996. Achèt e
une demeure du 15ème s iècle à Pont -Croix en 1999 et y t ient s on at elier expos ition « La Point e du Jour » en un
hommage permanent à Yves Tanguy. Expos e en 2003 au Salon de la M arine à Paris . Expos e en 2006 au Grand
Palais à Paris.
Bibliographie, Biographie : Bénézit , Cap Caval, cat alogue du Gras si M us eum (la céramique allemande et
I nt ernat ionale de 1946 à nos jours ) et c.
Collect ion part iculière, M us ées et lieux publics : collect ion Dina Verny, M us ée M aillol, Paris. M us ée St aats galerie, St utt gart en Allemagne. Ecole Paul Langevin, Pouldavid à Douarnenez, bas-relief de t erre cuit e émaillée, «
Les Chevaux du Soleil », 1972. M airie de Tréffiagat ( 29), peint ure acrylique s ur t oile s urréalist e symbolist e, « I ci fini
la t erre et commence le monde » (« l’ét ernel recommencement », 1978), M us ée Gras s i-M us eum à Leipzig en
Allemagne. Voir aus si int ernet : Art Price, Arvalue, Arnet , As k’Art , St oria dell’Art e, info t ratte dal Dizionario comanducci et c..
Coordonnées pers onnelles : 1 rue Jean-Louis Le Goff
02 98 70 28 61
06 88 01 91 82
quillivicraymondlouis @free.fr
la peint ure.
R.L. Quillivic
V. Corbel
C. Krastel
E. Jézéquel
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Des lumières, des détails :
Éric JÉZÉQUEL, Artisan potier
Potier de t erre vernis s ée, Éric Jézéqu el vit et t ravaille à Pont -Croix depuis une douzaine d’années . Sensible à la
couleur et au décor, il fabriqu e une céramique ut ilit aire fait e de pièces uniques .
At elier : place de l’églis e, Pont-Croix
02 98 70 50 27
jezequel.eric@w anadoo.fr
S. Pennaneac’h
Claude KRASTEL, Sculpteur sur bois
Art ist e aut odidact e, figuratif et t hèmes médiévaux. Très jeune en ébénist erie, il apprend avec les compagnons le devoir du bel ouvrage. Le dés ir de créat ion lui fait part iciper à des expos it ions de mét iers d’Arts et
d’aut res s alons , occas ions de rencont res ent re s culpt eurs et peint res. Depuis 1975, il expos e en Franc e et d’aut res pays .
At elier - expos ition : Parvis de la Collégiale, Pont-Croix
02 98 70 50 42
06 26 95 25 12
Thierry POTIER, Ferronnier d'art
«U n mart eau qui s onne s ur l'enclume, c'est de la mus ique...».
Originaire d'I ndre-et -Loire, il a t ravaillé pour de nombreux chât eaux. U n coup de cœu r familial pour le CapSizun lui a fait pos er mart eaux et enclumes ici. Thierry Pot ier a inst allé en 2010 s on at elier rue Emile Zola, à Pont Croix. Dernier forgeron en act ivit é dans le Cap-Sizun, il réalis e des pièces uniques pour les part iculiers et int ervient pour les monuments hist oriques. Ayant à cœur la t rans miss ion de s on s avoir-faire, il propos e aus s i des
at eliers d'initiat ion à la ferronnerie d'art ouverts à t ous les âges .
02 98 70 50 42
enogat @aliceads l.fr
www.forges -du-cap.com
V. Caroff
R.L. Quillivic
V. Corbel
C. Krastel
E. Jézéquel
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« L’Art dans les Cités » : Accueil d’artistes
en résidence dans les Petites de Caractère
L'opération "l'Art dans les Cités" a été lancée en 2005 dans les
PETI TES CI TÉS DE CARACTÈRE DE BRETAGN E.
L'Association régionale des Petites Cités de Caractère ayant la
ferme volonté de favoriser, dans les communes et avec le soutien de la Région Bretagne, l'implantation de résidences d'artistes dans des bâtiments anciens et fort intéressants d'un point de
vue patrimonial, elle s'est engagée à accueillir un groupe d'artistes peintres étrangers d'une même nationalité, permettant à
ceux-ci de créer de nouvelles œuvres dans des lieux inspirés
que sont les Petites Cités de Caractère.
Grâce à une ex position itinérante réalisée pour l'occasion, les
œuvres ainsi créées sont exposées l'année suivant l'accueil, dans
les Cités bretonnes, puis -selon les projets- à la M aison de la Bretagne à Paris et dans le pays d'origine des artistes, permettant
La rue des Courtils de Pont-Croix
Igor KAMY ANOV, artiste russe
ainsi au Comité Régional du Tourisme et à l'Association des Petites Cités de Caractère de développer une importante communication culturelle et touristique.
Cette communication s'inscrit également à travers la réalisation,
aux Editions Ouest-France, d'un ouvrage intitulé "Carnets de
Voyages de Peintres dans les Petites Cités de Caractère de Bretagne", réunissant œuvres, croquis, esquisses, et impressions des
artistes en terre bretonne.
Pont-Croix et sa Ria
par HE Jialin, artiste chinois
Par cette initiative, la Bretagne redevient une terre d'accueil
pour les artistes du monde entier, telle qu'elle l'a été pendant de
très nombreuses années, au cours de la première moitié du 20 ème
siècle notamment.
Ainsi, la Cité de Pont-Croix a accueilli différentes « colonies »
d’artistes, de nationalités différentes :
Russes en 2005 ; Chinois en 2006 ; Tchèques en 2008;
Américains en 2010 ; Japonais en 2012 ; Africains en 2014.
L’exposition itinérante a été présentée l’année suivante.
L’église de Pont-Croix vue de nuit
par Alena ANDERLOVA, artiste tchèque
Pratique :
Exposition itinérante des œuvres des artistes peintres africains en 2015 et 2016
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La Ria du Goyen
C'est dans l'ancien presbytère de Pengoayen, sur le plateau de Plonéis, que le Goyen prend sa source. Sur plus de 35 km, la rivière serpente à travers bois et prairies ; elle draine les eaux de Gourlizon,
Pouldergat, Meilars et Poullan au nord et celles de Plogastel Saint Germain, Plozévet et Plouhinec au
sud.
Malgré l'apport de tant de ruisseaux , dont le confluent se trouve à Pont-Croix , le Goyen n'est encore
qu'un très modeste cours d'eau, au demeurant pittoresque et poissonneux , jusqu'au pont de Kéridreuff.
Il s'étire paresseusement en une ria de 5 km, au pied de la superbe Eglise Notre Dame de Roscudon,
puis entre de verdoyantes rives où rivalisent de diversité, faune et flore. A son embouchure, il donnera
son nom breton au port de mer voisin, "Gw aien", appelé de nos jours : Audierne. Les vestiges de quelques vieux moulins flanquent son cours.
Sa population piscicole est diversifiée : poissons migrateurs : saumons, truites de mer, aloses, anguille ;
poissons sédentaires : truites Fario, vairons, chabots, loches ; poissons qui remontent dans le Goyen, lors
des grandes marées : bars, mulets, plies etc.
La rivière Le Goyen est considérée comme la meilleure de France en tant que vivier à saumons.
Le bassin présente un environnement de qualité.
Des supports d’information et un point d’accueil sont présentés au lieu dit de Poulhantic, à la limit e
entre Pont-Croix et Mahalon. (Accès par la route Pont-Croix / Mahalon depuis le centre de PontCroix ; ou cheminement, à pied, le long de la rivière au départ du pont de Kéridreuff à Pont-Croix , vers
l’amont).
Les rivages agités et les eaux turbulentes de la baie d’Audierne et du Cap Sizun sont à deux pas. En
remontant l’estuaire, changement de décor, car ici, en pays Capiste, l’océan courtise sans hâte les
rives du Goyen jusqu’à Pont-Croix au rythme tranquille des marées.
Pour apprécier au mieux les vasières argentées et les chenaux fréquentés par les oiseaux , il est préférable de remonter le long du
Goyen à marée basse.
Sur le Goyen, le passage du milieu maritime au milieu d’eau douce se fait progressivement.
La rivière se franchit à Pont-Croix .
A droite depuis le pont, la roselière
marque la fin de l’estuaire : la mer
n’y remonte généralement pas.
Puis l’océan reprend ses droits. La
lumière est belle. Au bout, le phare de Raoulic, le large. Un autre
monde ...
La Ria du Goyen à marée haute
Pratique :
PECHE
Point information pêche : Contacter M. Tréguer 06 17 25 38 79.
Panneaux d’interprétation au lieu dit Poulhantic.
Balades nature organisées par l’Office de Tourisme 02 98 70 40 38.
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Les temps forts : Le Festival Mouezh Ar Gelted
Puisant son inspiration dans le passé et par amour de la fête, l’association War Raok
(« En Av ant ») a pour but l’organisation d’un festiv al populaire : Mouezh Ar Gelted
(« La Voix des Celtes ») consacré à la culture bretonne et celtique, et div erses manifestations culturelles ayant trait à la Bretagne et aux Pays Celtiques.
Elle présente une v itrine de cette culture, v ia conférence, foire à l’ancienne, contes,
théâtre, sport et jeux bretons, concours de chev aux, bagadous, fest-diez, fest noz, exposition de matériels agricoles, battage à l’ancienne, vieux métiers, artisans, défilés en
costumes et concerts.
Mais cette foire à l’ancienne regarde résolument v ers l’av enir.
Ci-dessus, jeunes femmes en costumes traditionnels / Vaches pies noires / initiation aux danses bretonnes
Edition 2015 : les 5 et 6 août.
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Les temps forts : La Fête Médiévale
Les quatre éditions, depuis l’année 2003, ont fait de Pont-Croix un fief médiév al de
poids, comme au temps des Rosmadec, lignée de seigneurs qui a régné ici près de 4
siècles !
Banquet médiév al, nombreux campements, reconstitutions, combats, animations
pour enfants, démonstrations, artisans d’art, spectacles de rues, assaut de la cité par
des vikings à bord d’un drakkar sur la rivière le Goyen … un programme alléchant.
La qualité et la div ersité des animations répondent à l’engouement populaire.
Le leitmotiv des organisateurs : interpeller tout un chacun sur le patrimoine et le riche
passé de la Petite Cité de Caractère de Pont-Croix ; créer un moment culturel d’envergure en période hors saison ; donner à voir et à réfléchir, en faisant revivre la magie du Moyen Age. A v oir la fascination des petits et des grands, le spectacle viv ant
v aut tout cours d’histoire …
Fête Médiévale 2015 Samedi 5 et dimanche 6 septembre, site de Lanéon
Thème de l’édition 2015 : La construction au XIV° siècle.
Programme du S AM EDI : - De 14h à 18h : marché de produits médiévaux aut our de l’églis e N.D. de
Ros cudon et at eliers aut our des métiers de la cons t ruction et de l’artis anat.
- De 18h à 19h30 : démonst rations des mus iciens et jongleurs , place de la République. De 21h à 22h : spect acle de feu.
Programme du DIM ANCHE : - A part ir de 10h , s ur le s it e de « Pont -Croix
1358 » à Lanéon : Grande Fêt e M édiévale. Tout e la journée des compagnies prés ent eront des animat ions aut our de la vie
quot idienne et milit aire du XI V° siècle. Temps forts : const ruction d’un logis aut our de la mott e cast rale de Pont Croix, invasion et int ervention du s eigneur local.
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Office Municipal de Tourisme**
Rue Laënnec
29 790 Pont-Croix
Tél. 02 98 70 40 38
email : [email protected]
Site Internet : www.pont-croix.info
http://www.facebook.com/Tourisme.PontCroix
Missions de l’ office de tourisme :
 Accueil, information et promotion :
Un accueil ouvert à l’année, professionnalisé depuis l’année 2002,
Fort d’une longue histoire associative & municipalisé en 2005.
15 000 contacts par an.
Participation aux salons du tourisme.
 Animations :
Visites guidées, balades ornithologiques et botaniques,
randonnées, concours de peinture et de photographies,
foire aux livres, marché de l’Avent …
 Editions :
Guide pratique, incluant les hébergements, la restauration,
les commerces et services (3 000 exemplaires / an).
Editions thématiques (stages, patrimoine religieux ).
 Action culturelle :
Montage et présentation d’ex positions/
 Soutien aux associations locales.
 Représentation au sein des différents réseaux :
Communauté de Communes, Association Ouest Cornouaille Promotion,
Groupement Touristique de Cornouaille, Fédération des Offices de Tourisme,
Comité départemental du Tourisme, Petites Cités de Caractère de Bretagne...
L’Office de Tourisme de Pont-Croix vous accueille :
Toute l’année : du lundi au vendredi : 10h-12h30 / 14h-17h30 ; le samedi 10h-12h30
Juillet et août : tous les jours : 10h -12h30 / 14h – 18h30 et le dimanche 10h-12h30.
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