lightweight concrete

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lightweight concrete
Materials and Structures/Matériaux et Constructions, Vol. 33, August-September 2000, p 410
I
t is interesting to note how international activities
with respect to concrete have been developing. In
March 2000, the largest possible majority of CEN
Member States accepted concrete standard EN 206-1
which covers the requirements, properties, and conformity
control of concrete in Europe. This is the first time that all
types of concrete have been encompassed in the same standard: it comprises normal weight concrete, low, medium
and high strength concrete, lightweight concrete and
heavyweight concrete. Obviously, the state-of-the-art is
such that normal weight concrete up to a compressive
strength of 115 MPa and lightweight concrete up to a
strength of 88 MPa can be treated as a concrete with normal properties. There are definitely construction companies which have the knowledge to produce, place and finish concrete with these high strengths; however, others
may not have the appropriate experience. Since high
strength concrete and especially
high strength lightweight concrete are brittle, they require very
reliable production, placement
and curing. This field is typical of
one where all participants (from the lead engineer to the
worker on site) need to be educated adequately.
Modern concrete technology provides the means for
producing all types of concretes, weak or strong, brittle or
ductile, heavy or lightweight, white or colored. Starting
with portland cement, many types of additives or blending
materials can be used as a binder. The same is true for the
aggregates, which may be natural (as is frequently the case)
or artificial for lightweight concrete. Furthermore, they can
have their origin in waste material, like used glass or demolished concrete and masonry structures. RILEM is strong in
concrete technology and serves as a resource platform for
exchanging knowledge and experience, so urgently necessary for reliable, safe and economic concrete structures.
All of us are aware that RILEM tackles a much broader
field than concrete technology alone. This issue of the
journal, in which four articles deal with bituminous materials, provides a good example. From a material science point
of view, asphalt is a very complex material: it consists of a
binder which is liquid in the heated state during mixing and
placement and which becomes stiff at lower temperatures.
Both states are highly distinct and sometimes conflict with
one another. Asphalt is a typical example of optimizing a
product such that it meets requirements at all stages, i.e.
under all weather conditions. An asphalt which may be
appropriate in Texas might not behave well in Alaska for
instance. Scientific treatment is necessary for understanding and improving the product. Polymer-blended asphalts
may provide a solution for improving material properties
and, at the same time, for re-using polymer materials. As
far as re-use is concerned in general, asphalt is the best
example of a 100 percent recyclable material. RILEM has
organized several international events devoted to recycling
or, in a broader sense, to sustainable development. Experts
in various fields can and should learn from one another and
RILEM can provide the platform for fruitful exchanges.
I
l est intéressant de noter la façon dont se développent les activités internationales relatives au béton. En mars 2000, les
états membres du CEN ont adopté à la quasi unanimité la
norme EN 206-1 sur le béton, qui englobe les spécifications, les
propriétés et le contrôle de conformité du béton en Europe. Pour la
première fois, tous les types de bétons sont traités par une seule
norme. Elle comprend le béton de poids normal, le béton de faible,
moyenne ou forte résistance, le béton léger et le béton lourd.
Naturellement, l’état actuel de la technique est tel que le béton de
masse volumique courante, d’une résistance à la compression
maximale à 115 MPa et le béton léger d’une résistance allant
jusqu’à 88 MPa peuvent être traités en tant que bétons ayant des
propriétés normales. Il existe bien entendu des entreprises de
construction qui bénéficient de connaissances suffisantes pour pouvoir produire, mettre en œuvre et assurer la finition des bétons de
hautes résistances. Cependant, d’autres ne partagent pas cette
expérience. Étant donné leur comportement fragile, les bétons de
hautes résistances, notamment le béton léger
de haute résistance, exigent un suivi rigoureux de production, mise en œuvre et cure.
C’est un domaine dans lequel tous les
acteurs, depuis l’ingénieur responsable
jusqu’à l’ouvrier sur le chantier, doivent être spécifiquement formés.
La technologie moderne du béton offre le moyen de fabriquer
tous types de bétons, de résistance faible ou élevée, fragiles ou ductiles, lourds ou légers, blancs ou colorés. À partir du ciment
Portland, de nombreux types d’additions ou de mélanges peuvent
être utilisés en tant que liants. Ceci est également vrai pour les
granulats, qu’ils soient naturels comme ceux que beaucoup
d’entre nous utilisent, ou artificiels comme pour le béton léger. Ils
peuvent trouver leur origine dans divers matériaux tels que le
verre, les matériaux de recyclage issus du béton et des ouvrages en
maçonnerie. La technologie du béton est un point fort de la
RILEM et celle-ci sert de plate-forme à l’échange des connaissances et de l’expérience, ce qui est vraiment nécessaire pour obtenir des constructions en béton fiables, sûres et économiques.
Nous savons tous que les sujets abordés par la RILEM vont
au delà de la technologie du béton, comme l’illustre ce numéro du
journal qui comporte quatre articles traitant des matériaux bitumineux. Du point de vue de la science des matériaux, le bitume est
un matériau complexe. Il se compose d’un liant liquide qui est
chauffé pendant le malaxage et la mise en œuvre et durcit à basse
température. Ces deux états sont aussi importants l’un que l’autre
et entrent parfois en conflit. Le bitume est l’exemple type des possibilités d’optimisation d’un produit visant à satisfaire, à chaque
étape, toutes les exigences, notamment celles relatives aux conditions climatiques. Un bitume qui serait adapté au Texas peut en
effet ne pas bien se comporter en Alaska. Un traitement scientifique est nécessaire pour la compréhension et l’amélioration du produit. Les bitumes mélangés à des polymères peuvent constituer une
solution pour améliorer les propriétés de ce matériau, et en même
temps, réutiliser les matériaux à base de polymères. En ce qui
concerne la réutilisation en général, le bitume est le matériau recyclable à 100% par excellence. La RILEM a organisé plusieurs
rencontres internationales, consacrées au recyclage ou, sur une base
plus large, aux constructions durables. Les experts des divers
domaines peuvent et doivent apprendre les uns des autres, la
RILEM pouvant servir de plate-forme à de fructueux débats.
EDITORIAL
Hans W. Reinhardt
1359-5997/00 © RILEM
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Hans W. Reinhardt