Les mots du climat Michel Giran

Transcription

Les mots du climat Michel Giran
Les mots du climat
22 ans de conférences ...et maintenant ?
Vous pensiez tout savoir sur le climat ?
Vous allez être surpris(e) !
Michel Giran
Ce sont les différents besoins dans les différents climats, qui ont formé les différentes manières de vivre ; et ces
différentes manières de vivre ont formé les diverses sortes de lois
Montesquieu, L’Esprit des lois, 3e partie, Livre XIV, chap. X
L'ignorance n'est pas un argument qui fasse avancer le débat
22 ans de conférences pour se mettre d'accord et passer à l'action !
N’en déplaise à quelques « climato-sceptiques » qui résistent encore à l'évidence, l’écrasante majorité des
scientifiques s’accorde maintenant sur la réalité du réchauffement climatique et sur la responsabilité des
activités humaines . L’heure n’est plus aux doutes : il faut combattre le mal.
Mais comment ? Les scénarios divergent. Certains militent de longue date pour la conclusion d’un accord mondial,
juridiquement contraignant, sur la réduction des émissions de CO2. .
D’autres balayent cette option d’un revers de main. Il serait trop tard selon eux – ou trop coûteux – pour compter sur la
simple réduction des émissions afin d’atténuer les bouleversements qui nous attendent.
Cela signifie que tous les pays doivent s'engager dans un développement qui se détache de l'utilisation des
combustibles fossiles, qui permette un usage plus efficace de l'énergie et qui valorise les énergies renouvelables.
Les pays les plus ambitieux dans leur politique de lutte contre le changement climatique seront ceux qui prendront de
l'avance. En effet, si le marché mondial s'oriente vers l'efficacité énergétique , les technologies propres et privilégiant
une production sobre en carbone, ces pays pourront exporter leurs savoir-faire et leurs équipements performants sur les
marchés mondiaux.
Plus de 20 ans ont été nécessaires pour prendre des décisions importantes …
On peut regretter que cela ait été aussi long ...ou applaudir les premiers engagements ...mais si l'on veut être acteur de
ce changement en cours et suivre ce feuilleton dont dépend la survie d'une bonne partie de l'humanité….encore faut il
en parler la langue!
D'où ce petit ouvrage ….bourré de liens web et de vidéos en ligne ...pour comprendre et participer aux prémices d'une
nouvelle époque qui verra peut être l'humanité se serrer un peu plus les coudes devant le danger commun .
Vous pensiez tout savoir sur les questions du climat ?
Vous allez être surpris(e)s !
Depuis la COP 21 ...les choses bougent à une vitesse fantastique ..
Peut être pas suffisamment vite ...mais çà bouge ..et dans des domaines, avec des acteurs en
cravates-attaché case qu'on n'aurait pas imaginer …
Un peu beaucoup sur le tard et à 2 mètres de l'Iceberg ...mais ...
Principe 10 de la convention de Rio
La meilleure façon de traiter les questions d'environnement est d'assurer la
participation de tous les citoyens concernés, au niveau qui convient. Au niveau
national, chaque individu doit avoir dûment accès aux informations relatives à
l'environnement que détiennent les autorités publiques, y compris aux
informations relatives aux substances et activités dangereuses dans leurs
collectivités, et avoir la possibilité de participer aux processus de prise de
décision. Les Etats doivent faciliter et encourager la sensibilisation et la
participation du public en mettant les informations à la disposition de celuici. Un accès effectif à des actions judiciaires et administratives, notamment des
réparations et des recours, doit être assuré.
Le temps est venu après COP 21 et COP 22 de donner accès aux citoyens à
toutes les solutions existantes pour améliorer la situation écologique de notre
planète .
Michel Giran
Ma page Facebook
De multiples sites web se sont mis en place présentant
• Des solutions locales et reproductibles : Exemples : Horyou - Shamengo
- Sparknews - On passe à l'acte - Nice Transition etc...
• Des solutions venant des grandes villes et régions du monde ou de
groupement d'entreprises : Exemple : La plateforme Solutions climat ,
La plateforme 2050 Pathways , La plateforme Océan et Climat , La
plateforme Nazca qui répertorie plus de 12 500 initiatives, dont plus de
2 500 de la part de villes et un peu plus de 2 100 de la part d’entreprises
, celles de la CGLU , d'Ecocity Builders , d'Energy Cities , de l'ICLEI ,
de R 20 , Science-Based-Targets, Re100, Climate Club, We Mean
Business , Caring for Climate [ 453 entreprises, originaires de 65 pays et
représentant 35 secteurs économiques différents ] ou 100 projets pour le
climat du Ministère français
Comment les relier entre elles ?
Nous avons la solution : A travers les dernières technologies du web sémantique
3 Etapes
1° : Application sémantique "Communoterre" pour relier les acteurs du
changement entre eux , sur le même modèle que "Climade 21" que nous avions
réalisé pour la COP 21
Notre page Facebook
https://www.facebook.com/climade 2° : Moteur de recherche sémantique et multilingue du développement durable
Notre site web :
http://www.climade21.com
3° : Un mixe des deux outils
2018 : 2018 sera une année cruciale car les objectifs de réductions
d’émissions de gaz à effet de serre pourraient être revus à la hausse par les
pays développés. Certains pays comme l’Allemagne ont ainsi annoncé leur
plan pour 2050 (réduction des émissions de 80 à 95% par rapport à 1990).
Une plateforme des stratégies 2050 a d’ailleurs été créée. Côté
financement, si la dotation de l’enveloppe de 100 milliards progresse, les
discussions sur les modalités d’utilisation des fonds demeurent difficiles.
Les Etats ne sont pas toujours d’accord sur les priorités à donner à l’atténuation, ce que demandent les pays développés,
ou à l’adaptation, exigence des pays en développement qui, pour la plupart, affrontent déjà les conséquences des
changements climatiques.
Le PNUE rappelait dans un rapport publié juste avant COP 21 que nous sommes, pour le moment, sur une trajectoire
d’augmentation de la température de 2,9 à 3,4°C d’ici la fin du siècle. C’est insuffisant.
Les délégués de la COP 22 se sont mis d’accord sur 2018 comme date de finalisation des règles de mise en œuvre de
l’Accord de Paris. «On sonne la fin de la récré en 2018, avec en plus un premier bilan des actions», a détaillé
Laurence Tubiana, ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique pour la France et «championne
du climat» des Nations unies. Le texte, entré en vigueur début novembre de façon anticipée, est en effet un cadre global
qui doit être traduit dans les faits.
«La feuille de route est assez claire pour les deux prochaines années», décrit le négociateur malien Seyni Nafo, chef de
file des pays africains dans la négociation. Certains groupes de pays, comme les PMA (Pays les moins avancés, soit 48
nations), poussaient pour une adoption de ces règles un an plus tôt, en 2017. Mais c’est donc la COP24 qui sonnera
l’heure de vérité de l’Accord de Paris. A cette occasion également, les Etats devront présenter des plans climat
nationaux, et être plus ambitieux dans leurs engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre,
pour l’instant insuffisant
2050 : La COP 22 a tout de même accouché d'une « plateforme des
stratégies 2050 », ou, de son nom anglais, 2050 pathways. Outre 22 États,
elle réunit 15 grandes villes, 17 régions et 196 entreprises. Ses signataires
s'engagent à réduire à terme leurs émissions de carbone. Ce n'est donc
qu'un vœu pieux mais l'initiative a le mérite de prendre en compte le fait
que les États, à eux seuls, ne pourront pas tout faire. Les entreprises ont
leur mot à dire et celles qui s'engagent montrent aux autres qu'investir
dans les technologies à bas carbone est une bonne idée.
Washington a dévoilé pendant la COP 22 un plan prévoyant une réduction drastique des émissions américaines de 80%
en 2050 comparée à 2005. Le testament de l’administration Obama.
Accord de Paris
Un accord "historique" a été trouvé à Paris en décembre 2015 qui confirme la nécessité de
limiter la hausse de la température globale bien en-deçà des 2°C d'ici 2100 par rapport à
l'ère pré-industrielle.
Cet accord cible même les 1,5°C. Le texte pose aussi le principe d'un réexamen, tous les 5
ans, à la hausse, des engagements climatiques des Etats (les fameuses INDC) et d'un bilan
collectif des progrès sur la même période.
Il fait une place accrue à l'adaptation et entérine aussi le mécanisme des pertes et
dommages, sorte d'assurance climat pour les pays les plus vulnérables au changement
climatique.
Concernant les financements, il fait des 100 milliards de dollars que s'étaient engagés à
réunir les pays développés - pour la transition énergétique des pays en développement et
leur adaptation aux changements climatiques - une somme plancher. Une enveloppe
globale qui devra être révisée en 2025.
Cent-onze Etats, ainsi que l'UE, ont ratifié l'Accord de Paris, à l'issue de la COP22 de Marrakech (Maroc).
Collectivement, ces pays représentent plus des trois quarts des émissions mondiales. Pour entrer en vigueur, l'Accord de
Paris adopté en décembre 2015 devait être ratifié par au moins 55 Etats, couvrant 55% des émissions mondiales de gaz à
effet de serre (GES). Le premier seuil a été franchi le 21 septembre 2016 et le second le 5 octobre. L'Accord est entré
en vigueur le 4 novembre, soit 30 jours après que les deux conditions aient été réunies. Il aura fallu moins d'un an
pour que l'Accord soit officiellement validé. Un record pour un traité international de cette importance.
Son principe fondamental est de laisser chaque Etat décider de l’effort dont il est capable. Le niveau de bonne volonté
varie considérablement d’un pays à l’autre. Par exemple, la Dominique, qui émettait l’équivalent de 3,2 tonnes de CO2
par habitant en 2010, a promis l’effort le plus important, proposant une réduction de 73 % de cet indicateur d’ici à 2030.
A l’autre extrémité du spectre, le Qatar, le plus gros émetteur mondial par habitant – avec l’équivalent de 72,1 tonnes de
CO2 par habitant en 2010 – s’engage à… augmenter ce taux de 2 % d’ici à 2030. « Cet accord universel marque
incontestablement une nouvelle gouvernance, mais il est fondé sur du droit mou », reconnaît l’eurodéputé écologiste
Yannick Jadot.
Le principe de «différenciation» était au cœur des négociations supplémentaires. Ces derniers rechignaient à inscrire
dans le marbre la vieille dichotomie pays riches/pays pauvres. Le compromis se fait dans l'article 2 du traité qui acte le
le principe de . En résumé, les pays en voie de développement appelaient les pays développés à leur responsabilité
historique. C'est-à-dire à faire des efforts différents résultant de leurs «circonstances nationales différentes».
Une formulation jargonneuse qui peut paraître compliquée mais dit en fait quelque chose de très simple: rien n'est figé,
le monde évolue. Dans le reste de l'accord, il est reconnu que les pays développés doivent jouer un rôle moteur dans la
réduction des émissions mondiales et aider financièrement les pays en voie de développement dans la lutte contre le
réchauffement climatique.
Droits : Le texte final fait référence aux "obligations en terme de protection des droits de l’Homme" dans son
préambule. C’est une victoire car ce rappel avait disparu dans la version précédente de l’accord. Cela donne une
"certaine base juridique" pour défendre les droits de ceux qui ont été victimes d’abus dans des conflits
environnementaux, comme lors de la déforestation illégale, assure Teresa Anderson, spécialiste de la question pour
Action Aid. Elle regrette cependant que les droits de l’Homme soient cantonnés au préambule. "Si la référence était
présente dans l’accord lui-même, il y aurait une obligation légale plus forte d’en tenir compte", estime-t-elle.
Les droits humains et l’égalité des sexes sont actés, mais par rapport à des versions antérieures du texte, ils apparaissent
affaiblis, ayant été retirés de l’article 2 sur les objectifs de l’accord et ne figurent pas dans les parties opérationnelles du
texte. On constate aussi l’implantation de l’expression "équilibre entre les sexes", surprenante par rapport à la notion
juridique d’égalité. On voit que l’égalité femmes-hommes et l’approche de genre dans les négociations climatiques,
progressivement acquises depuis quelques années grâce à la mobilisation acharnée d’associations de femmes et
féministes (cf. notamment la résolution de Lima sur l’égalité des sexes dans le contexte des changements climatiques)
n’est jamais définitivement et pleinement acquise.
Les 29 articles de l’accord n’instaurent ni « comité de contrôle du respect des dispositions », ni de mécanisme de
sanction, comme le prévoyait le protocole de Kyoto, le précédent accord sur le climat adopté en 1997 et entré en vigueur
en 2005.
A Kyoto, les pays développés, les seuls concernés par des objectifs chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de
serre , s’étaient engagés à rattraper d’éventuels dérapages dans leurs engagements en assumant une forme d’« amende »
de 30 % de réduction d’émissions supplémentaire. Mais les Etats-Unis n’ont jamais ratifié le protocole, et le Canada,
sous la menace de sanctions, en est tout simplement sorti en 2011, ainsi que la Russie, le Japon et l’Australie par la suite.
Sans aucune conséquence pécuniaire ou juridique.
L’accord de Paris, a donc essayé de ne pas tomber dans les écueils du protocole de Kyoto et d’un mécanisme de sanction
inefficace, voire repoussant. « C’est un texte contraignant à de nombreux points de vue, car la contrainte ne passe pas
seulement par la punition, estime de son côté Laurent Neyret, professeur de droit à Versailles spécialisé en
environnement. On est bien dans du “droit dur”, des actes obligatoires, et non pas du “droit mou”, comme les résolutions
ou les déclarations. »
De par sa forme juridique, à savoir un protocole additionnel à la Convention-cadre des Nations unies sur les
changements climatiques, l’accord de Paris a une valeur de traité international. « Il ne porte pas le nom de protocole ou
de traité, sans quoi il aurait dû passer devant le Congrès américain, majoritairement républicain, qui aurait empêché sa
ratification, explique Matthieu Wemaëre. Mais il en a bien la force. » Ce qui l’oblige à « être exécuté de bonne foi par
les parties », comme le prévoit la Convention de Vienne sur le droit des traités de 1969.
L’enjeu central de la Conférence de Marrakech était de mettre au point un calendrier et un plan de travail pour
la mise en œuvre de l’Accord. Malgré le coup de froid jeté par l’élection de Donald Trump, la COP22 a effectivement
permis d’avancer sur ces points. Les Parties se sont effet mises d’accord pour définir les règles de mise en œuvre de
l’Accord de Paris dès 2018, au lieu de 2020 qui était initialement prévu, et ont développé pour ce faire un calendrier de
travail solide. Ces règles de mise en œuvre seront développées dans le « Paris Rulebook », dont les principaux enjeux
seront de :
• Permettre aux Parties de revoir à la hausse leurs ambitions climatiques (NDCs),
• Fixer les règles communes visant à mesurer, de manière transparente, les efforts de chacune des Parties en
termes d’atténuation et d’adaptation,
• Mettre au point les règles permettant de mieux tracer les flux financiers publics pour le climat,
• Développer les méthodologies permettant d’évaluer les besoins des pays en voie de développement en termes
d’adaptation et le process pour mesurer les efforts accomplis en ce sens,
• Définir les règles pour une approche concertée des efforts de réduction mis en œuvre au niveau national,
• Favoriser le développement et le transfert de technologies bas-carbone.
13 jours de négociations en 7 minutes
COP21: tour du monde des marches pour le climat
Enfants du monde pour un accord à Paris
Vidéos en ligne Est-ce une vraie victoire ?
L'accord de Paris pour le climat est adopté
L'accord obtenu à Paris salué aux quatre coins du monde
L'humanité se donne la main
Les détails de l'accord
Un "accord historique" adopté à Paris
Un accord "historique", mais que prévoit-il ?
Un accord historique et quelques interrogations
Acidification des océans : Entre un quart et un tiers du CO2 lié aux
activités humaines est absorbé par les océans chaque année, soit huit
milliards de tonnes.
En volume, cela équivaut à plus d'un milliard de piscines olympiques.
L'acidification de l’océan est le nom donné à la diminution progressive
du pH des océans.Il a été estimé que de 1751 à 2004, le pH des eaux
superficielles des océans a diminué de 8,25 à 8,14 .
Il pourrait atteindre 7,8 en 2100 sans réduction de nos émissions de dioxyde de carbone. Cette rapidité de l’acidification
en cours est inédite depuis plus de 250 millions d’années.
L'augmentation des niveaux de CO2 dans les océans n'aboutira probablement jamais à obtenir une eau de mer acide.
Mais des variations en apparence minimes sur l'échelle de pH provoquent des changements brutaux.
Or de très nombreux organismes marins (mollusques, crustacés, planctons, etc.) sont très sensibles à l’acidité de l’eau.
Les chercheurs n’ont pas de certitudes sur la capacité des écosystèmes marins à s’adapter à un bouleversement aussi
rapide.
Ainsi une diminution de 0,1 du pH représente une augmentation de 30 % de l'acidité, ce qui suffit à créer des impacts
dévastateurs sur de nombreuses espèces marines.
Devant l’ampleur de ce problème, dû majoritairement à l’industrialisation, seul l’homme est en mesure de freiner le
processus, par la diminution de ses émissions de CO2 dans l’atmosphère. De nombreuses solutions partielles existent
déjà pour réduire nos émissions de CO2 . Ce qu’il manque, c’est la volonté, de notre part aussi bien que de celle de nos
décideurs politiques.
Sites web
http://globaloceanforum.com
http://globaloceantrust.com
http://oceans.greenpeace.org
http://www.bretagne.ecologie.gouv.fr
http://www.cluster-maritime.fr
http://www.cotesetmer.ne
http://www.education-developpement-durable.fr
http:// www.iaea.org
http://www.ifremer.fr
http://www.msc.org
http://www.notre-planete.info
http://www.ocean-climate.org
http://www.oceanfdn.org
Acide: L'océan va t il devenir acide ?
Acidification : L'acidification des océans menace la vie sous-marine
Acidification : L'acidification des océans et ses conséquences
Vidéos en ligne Acidification des océans 1 2 3 4
Acidification des océans : Mer & santé
Acidification des océans : Rôle du CO2
Acidification des océans par le CO2
Acidification des océans: Face cachée du changement climatique
Conséquences de l'acidification des océans
Environ un milliard de personnes ont comme principale source de protéines animales les produits de
la mer
L'acidification des océans aura d'importantes conséquences
Les récifs coralliens face à l'acidification des océans
Acteurs non étatiques : Lors de la plupart des COP , les négociations
interétatiques avancent parfois et reculent d'autres fois depuis 20 ans
...mais depuis COP 21, on constate une inversion du centre de gravité des
COP qui passe des Etats aux acteurs non étatiques. Les COP climat sont
finalement le laboratoire de la coopération internationale du XXIème
siècle pour déterminer la méthode d’entente et d’écoute à 9 milliards
d’individus afin de relever les défis de notre siècle.
Adaptation
Même dans l’hypothèse d’une réduction draconienne des émissions
mondiales de gaz à effet de serre , les sociétés humaines et les territoires
vont devoir s’adapter aux conséquences inévitables, et déjà visibles, du
réchauffement. Les mesures permettant de limiter leur vulnérabilité
touchent tous les domaines : protection des zones littorales menacées de
submersion, gestion plus économe des ressources en eau, nouvelles
pratiques agricoles et forestières, systèmes d’alerte contre les tempêtes,
villes « durables »…
Certains pays, comme la France, ont adopté des plans nationaux
d’adaptation au changement climatique.
Mais, dans tous les cas, la planète n’évitera pas des crises majeures et des flux massifs de réfugiés climatiques (en
provenance des Etats insulaires victimes de la montée des océans ou des régions frappées par des sécheresses), d’autant
que les pays du Sud, les plus menacés et les plus pauvres, sont les moins bien armés pour mettre en œuvre des politiques
d’adaptation.
En savoir plus
Afrique : L'Afrique est confrontée à trois phénomènes majeurs qui sont
la sécheresse dans les États du Sahel et de la Corne de l'Afrique (Éthiopie,
Somalie, Érythrée, Kenya) occasionnant de nombreux épisodes de faim
dans ces contrées, la désertification due à la surexploitation agricole ainsi
qu'à la poussée démographique, enfin la déforestation causée par une
agriculture extensive sur brûlis et de nombreux conflits armés notamment
à l'est de la République démocratique du Congo.
La déclaration de Rio + 20 a pris en compte les points de vue des
africains. Cependant on ne peut pas dire que ceux ci soient satisfaits
puisque les engagements qui ont été effectivement pris ne sont pas des
engagements concrets ou chiffrés.
Aujourd’hui en Afrique, on ne peut plus attendre puisqu’il y a l’insécurité
alimentaire, les questions de conflit, de changement climatique, de
désertification.
L’Afrique est du côté des victimes innocentes de la pollution. Selon les statistiques, elle n’émet dans l’atmosphère que
quelque 4 % du CO2, alors qu’elle en subit les retombées autant que les pays fautifs. Sinon plus. En témoigne, à titre
d’illustration, la disparition inexorable du lac Tchad. C’est pourquoi, à Copenhague comme à Paris, elle a usé avec
ténacité de son argument massue :« Que les pollueurs paient ». Approuvé, du reste, par le groupe des pays du Sud. Qui
entendaient, en bloc, que les pays développés, pollueurs, délient la bourse pour financer leur adaptation à la « transition
énergétique ». D’où l’idée d’un « fonds vert » en soutien de cette période qui s’annonce délicate.
Depuis Copenhague, la réponse des pays riches n’a pas varié. Ils ont consenti à mettre en jeu 100 milliards de dollars,
par an, à partir de 2020. Un montant considéré comme plancher et non un plafond (appelé à être revu). Les détails sur la
distribution de cette cagnotte ne sont pas connus. De son côté, la France a accordé 2 milliards d’euros, à verser
spécialement dans la « corbeille africaine ».
Ainsi, le compte a-t-il été réglé ? En partie, car, l’essentiel est de savoir, surtout, si la « transition carbone » en faveur
des énergies renouvelables sera bénéfique pour un développement exponentiel de l’Afrique. Jusqu’ici, on a moins
évoqué cet aspect du problème.
De manière générale, le continent tire encore l’essentiel de son énergie du charbon ou des hydrocarbures. Il en usera
encore pendant un temps, en attendant que les nouvelles énergies prospèrent. Tout en étant placé devant un véritable
paradoxe : d’un côté, tenir au respect des recommandations de la COP 21 et, de l’autre, s’appliquer au devoir de
développement..
Aujourd'hui, seulement 16% des financements « climat « internationaux vont à l'adaptation, alors que les impacts du
changement climatique, que ce soit des sécheresses, des inondations, des ouragans, sont visibles . Quarante-sept pays
vulnérables viennent de s'engager pour 100% d'énergie renouvelables .
Le coordinateur du déploiement de l'initiative africaine, le président guinéen, Alpha Condé, tient un registre des 400
projets africains à financer pour un financement global de la BAD ( Banque Africaine de Développement ) de 10
milliards de dollars.
Mais les options de la BAD sont largement critiquées par les agriculteurs et agricultrices d’Afrique. Pour cette dernière
le développement agricole de l’Afrique passe tout particulièrement par l’accès aux engrais, alors qu’ils polluent les sols,
participent au réchauffement climatique en émettant des gaz à effet de serre (GES) et augmentent la facture énergétique
mondiale.
Les multinationales du secteur des engrais vont continuer à faire des profits énormes comme lors de la crise alimentaire
de 2007 et continuer les mêmes agissements dans les négociations climatiques et au sein de cette Alliance mondiale pour
une agriculture intelligente face au climat mis en place pour soutenir une autre arnaque pour l’agriculture qu’est le
Climate Smart Agriculture.
Vidéos en ligne
Accès à l’énergie pour les populations rurales
Développement durable en Afrique
Eau potable en Afrique
Agriculture
Le changement climatique pose à toutes les agricultures du monde des
questions difficiles et leur demande de s’adapter, de se diversifier, et de
contribuer à la réduction mondiale des émissions de gaz à effet de serre
: la part de l’agriculture au niveau mondial est en effet d’environ 28%
(déforestation induite comprise), et au niveau français de 19%.
Cependant les processus intensifs de production font peser des risques
parfois trop forts sur les milieux, menaçant aussi la durabilité de
l’agriculture elle-même.
Au delà des importantes évolutions des pratiques agricoles mises en oeuvre depuis une dizaine d’années, un mouvement
de transformation en profondeur s’impose pour l’ensemble de l’agriculture en revisitant les bases de l’agriculture
conventionnelle, pour concilier les impératifs de production quantitative, d’efficacité économique, de robustesse au
changement climatique et de réalisme écologique : il s’agit de produire suffisamment, en utilisant les fonctionnements
du sol et des systèmes vivants et, leur garantissant ainsi une pérennité, de sécuriser simultanément les productions et les
écosystèmes.
L’agriculture industrielle s’est montré inefficace dans l’éradication durable de la faim et a conduit a un quasieffondrement des écosystèmes et des communautés agricoles traditionnelles.
Tributaire des aléas météorologiques, l'agriculture est très exposée au changement climatique même elle contribue aussi
aux émissions de gaz à effet de serre. Elle peut cependant apporter certaines solutions au problème. Les deux principaux
gaz émis par l’agriculture sont le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N20).
Le méthane qui a un pouvoir de réchauffement 21 fois supérieur au CO2, provient essentiellement de la digestion des
bovins et des ovins, mais aussi de la décomposition des déchets organiques (déjection des animaux, résidus de
culture…) et de la culture du riz. Le protoxyde d’azote, qui est un gaz à effet de serre presque 300 fois plus puissant que
le CO2, provient de l’utilisation des engrais dans l’agriculture et des déchets agricoles.
Le changement climatique a un impact plus "négatif" que positif sur la production alimentaire, notamment pour le blé et
maïs.
Certaines régions du nord de l'Europe pourraient certes tirer quelques bénéfices du changement climatique mais les
effets seront dans l'ensemble négatifs, en particulier dans les zones déjà confrontées à des changements,
environnementaux ou autres. C'est dans les régions du sud et du sud-est que l'agriculture sera la plus touchée.
L'accord de Paris reconnaît la "priorité fondamentale consistant à protéger la sécurité alimentaire et à venir à bout de la
faim, et la vulnérabilité particulière des systèmes de production alimentaire aux effets néfastes des changements
climatiques", mais les modes de production agricole et de consommation alimentaire ne sont pas questionnés, alors
qu’ils sont déterminants pour l’atténuation du réchauffement climatique et l’adaptation.
Cette approche risque de conforter le développement des fausses solutions de séquestration ou de compensation du
carbone sans se poser la question de l’agriculture paysanne, de l’agroécologie et de la préservation et restauration des
sols : le mot "agriculture" est absent du texte.
Sites web
http://www.agencebio.org
http://www.agriculturebio.org
http://www.biochar-international.org
http://www.bioconsomacteurs.org
http://www.conversionbio.org
http://www.fargreenvn.com
http://www.fnab.org
http://www.gartencoop.org
http://www.intelligenceverte.org
http://www.origingreen.ie/fr/
http://www.synabio.com
http://www.wwoof.org
Vidéos en ligne
Agriculture et alimentation : supports d'éducation au développement durable
Agriculture et changement climatique
Agriculture et changement climatique : Rapport
Agroforesterie
L’agroforesterie est un mode d’exploitation des terres agricoles associant
des plantations d'arbres dans des cultures ou des pâturages .Pour ce type
de cultures associées, trois configurations principales existent,
éventuellement complémentaires :
•
Cultures d'arbres (en rangs, en quinconce…) espacés au sein de
parcelles agricoles labourées et cultivées de manière pérenne
•
Implantation de cultures (pérennes ou non) dans des clairières,
ou sous les arbres de parcelles boisées qui ont été éclaircies
•
Silvopastoralisme,
domestiques.
faisant
cohabiter
arbres
et
animaux
Wikipedia
Les avantages des systèmes agroforestiers sont nombreux et s'inscrivent dans l'objectif de double performance
économique et écologique de l'agriculture :
•
•
•
•
•
Renforcement de la compétitivité et de la rentabilité économique des exploitations en combinant production
alimentaire et production de bois
Préservation de la biodiversité
Lutte contre le changement climatique
Gestion durable de l'eau
Lutte contre l'érosion des sols
Sites web
http://agriculture.gouv.fr/lagroforesterie-comment-ca-marche
http://www.agroforesterie.fr
http://www.agroforesterie-conseil.com
http://www.ong-agroforesterie.org
http://www.zero-deforestation.org
Agroforesterie
Agroforesterie : Planter vite et bien
Agroforesterie et couverts végétaux
Vidéos en ligne Agroforesterie et permaculture
Association Française d'Agroforesterie
Développement durable : L'exemple de l'agroforesterie
Expérience d'agroforesterie
L'agroforesterie par Alain Canet
L'agroforesterie replante les arbres au milieu des cultures
Le pari agroforestier
Un verger agroforestier
Air
Le réchauffement de la planète menace notre environnement. Réduire les
émissions de gaz à effet de serre (GES) est une priorité qui répond aux
engagements pris à Kyoto en 1997.
Les Plans Air Climat Energie ont pour objectif de mobiliser et de
structurer l'action des collectivités face au défi du changement climatique.
Ils regroupent l'ensemble des mesures à prendre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, dans tous les
domaines de l'économie et de la vie quotidienne des habitants et fixent les objectifs du territoire et définit un programme
d'actions pour les atteindre, tout en restant cohérent avec les objectifs des autres politiques environnementales : qualité
de l'air, gestion de l'eau, lutte contre les nuisances sonores, biodiversité...
Chaque partenaire du Plan Air Climat Energie s'engage, en signant une charte d'engagement, dans une démarche
volontaire et suivie où les rôles de chacun sont clairement définis.
Sites web
http://installationsclassees.ecologie.gouv.fr
http://www.afsse.fr
http://www.climamaison.com
http://www.ecoconso.be
http://www.ecogeste.info
http://www.economiedenergie.fr
http://www.fne.asso.fr
http://www.futura-sciences.com
http://www.goodplanet.info
Air 1 2 3 4
Air: Dispositif pour mesurer la pollution de l'air
Air : L'eau qui pique et l'air qui chauffe
Vidéos en ligne Air : Mesurer la pollution de l'air
Air à Paris : Origines et tendances
Air : Rayon laser pour révéler la pollution invisible de l'air
Air pur sur l'Europe : En mai 2001, la Commission européenne lançait son programme " Clean Air
for Europe " (CAFE).
Air, changements climatiques et santé
Enjeu Air & Climat : interview de Nicolas Hulot
Plan Climat Air Energie
Alimentation
Les décisions que nous prenons à propos de ce que nous mangeons
peuvent avoir un impact sur les changements climatiques.
La croissance de la population mondiale et l'émergence des technologies
ont fait changer de façon importante les méthodes et l'échelle de la
production alimentaire.
De nombreux facteurs sont en cause dans l'impact des procédés alimentaires sur le climat, dont le volume de viande
consommé, l'utilisation de produits chimiques dans la culture d'aliments, et les distances que les aliments doivent
parcourir pour arriver jusqu'à nous.
La production de viande est une des principales causes du changement climatique. On estime que l'industrie de la
production animale utilise 70 des terres agricoles et 26 de la surface du sol de la planète. En raison de son volume, le
bétail est responsable d'une grande partie des gaz à effet de serre (tel que le méthane) contribuant aux changements
climatiques.
Or, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) estime que le bétail est responsable d'un
volume plus important de gaz à effet de serre que le secteur du transport (18 contre 14 ).
D'ailleurs, l'élevage de bétail ou d'autres animaux à fin alimentaire est un procédé renommé pour ses lacunes importantes
en termes d'efficience.
Par exemple, environ cinq à sept kilos de grains sont utilisés pour produire un seul kilo de bœuf. La production, la
transformation et le transport de chacun de ces grains requièrent un montant d'énergie considérable. Puisque la
consommation de viande a vu une croissance à l'échelle mondiale, son impact sur le climat à fait de même.
De nombreuses autres pratiques agricoles ont aussi un impact sur le climat. Les pesticides de synthèse et les engrais
synthétiques sont souvent fabriqués à base de combustibles fossiles et leur transformation et transport contribuent
fortement à la production de gaz à effet de serre .
Selon les résultats d'études, la culture à base de produits chimiques requiert environ 30 % plus d'énergie par unité de
production que la culture biologique (à l'aide d'engrais et de pesticides faits d'ingrédients naturels). De plus,
l'exploitation biologique — se fiant plus souvent au fumier et au compost comme engrais — fait en sorte que le carbone
demeure dans le sol et non dans l'atmosphère où il contribue au réchauffement planétaire.
L'origine des aliments est également très importante. De nos jours, les aliments importés parcourent plus de 5 000
kilomètres pour se rendre du lieu de production au lieu de consommation. Les aliments cultivés localement entraînent
donc moins d'émissions issues du transport. Or, en réduisant les distances entre ce qu'il y a dans nos assiettes et la
provenance de nos aliments, on réduit également les produits chimiques utilisés et les techniques de transformation
visant à éviter la dégradation des aliments.
Bien que soit reconnue dans l'accord de Paris, la "priorité fondamentale consistant à protéger la sécurité alimentaire et à
venir à bout de la faim, et la vulnérabilité particulière des systèmes de production alimentaire aux effets néfastes des
changements climatiques", les modes de production agricole et de consommation alimentaire ne sont pas questionnés,
alors qu’ils sont déterminants pour l’atténuation du réchauffement climatique et l’adaptation.
Cette approche risque de conforter le développement des fausses solutions de séquestration ou de compensation du
carbone sans se poser la question de l’agriculture paysanne, de l’ agroécologie et de la préservation et restauration des
sols : le mot "agriculture" est absent du texte.
Sites web
http://www.alimentation-responsable.com
http://www.futura-sciences.com
http://www.la-viande.fr
http://www.notre-planete.info
http://www.one-voice.fr
http://www.rac-f.org
http://www.reporterre.net
http://www.terraeco.net
http://www.unjoursansviande.be
http://www.viande.info
Alimentation: Comment le monde peut-il nourrir le monde ?
Alimentation : Peut-on nourrir tout le monde et préserver les ressources naturelles ?
Alimentation : Stop au gaspillage alimentaire
Vidéos en ligne Alimentation & climat
Alimentation et impact carbone
Alimentation, santé et adaptation aux changements climatiques
Alimentation sobre en carbone
Conséquences de notre alimentation sur le climat
Droit à l'alimentation et climat
Impact de l'alimentation sur le climat
Manger moins de viande pour sauver la planète ?
Nourrir le monde de demain : avec quel climat ?
Océans, climat, alimentation
Océans, climat, alimentation : les voies de la transition
Sécurité alimentaire et nutritionnelle dans l'agenda climat
Arbres
Rien n’est moins mobile qu’un arbre ! Pour faire face à la rapidité des
changements globaux, les arbres ont deux options : migrer vers des
conditions environnementales plus clémentes ou s’adapter à ce nouvel
environnement.
http://unarbrepourleclimat.fr
Migrer : la population de l’espèce en question modifie sa répartition spatiale, non pas en migrant physiquement comme
les animaux mais en se disséminant par graines au-delà des bornes de son territoire habituel (par exemple, un peu plus
vers le nord mais moins vers le sud). C’est une façon pour l’espèce de suivre la zone climatique la plus favorable à sa
croissance.
S’adapter : réponse physiologique fortement dépendante des possibilités intrinsèques à l’espèce. Certains arbres peuvent
s’adapter à la sécheresse en retardant ou en avançant leur floraison, l’apparition de leur fruit (fructification), ou en
réduisant la taille de leurs feuilles. C’est une façon pour l’espèce de survivre sous de nouvelles conditions
environnementales.
Mourir : lorsque que les conditions climatiques empêchent toutes formes d’adaptation d’une espèce, c’est l’extinction
partielle ou totale
L’agriculture dans le monde est face à un défi de taille : comment accroître significativement les rendements afin de
pouvoir nourrir une population en pleine expansion alors que les sols sont appauvris, les ressources en eau restreintes et
qu’il convient de lutter contre le réchauffement climatique ?
En Afrique, la situation est particulièrement complexe mais des formes d’«agriculture climato-intelligente" sont au cœur
des recherches du CGIAR (Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale), un consortium de 15 centres de
recherche. Les résultats les plus prometteurs résident dans l’association d’un arbre indigène, Faidherbia albida, avec des
cultures vivrières. Cette espèce d’acacia améliore la fertilité des sols en absorbant l’azote de l’air et en le transférant
dans le sol via ses racines et sa litière de feuilles.
Contrairement à la plupart des arbres, le Faidherbia perd ses feuilles, riches en azote, au début de la saison des pluies, ce
qui le rend extrêmement compatible avec les cultures vivrières, car il ne les concurrence pas pour la lumière, les
éléments nutritifs ou l’eau pendant la période de croissance de la végétation. Ses feuilles repoussent au début de la
saison sèche, après les récoltes.
Exemple à suivre :
Avez-vous déjà entendu parler de Goodeed ? Cette association, lancée par trois étudiants français, vous permet
d’effectuer des dons de vaccins, de sachets de riz ou bien de permettre la plantation d’arbres... Gratuitement !
La Greenboxx en papier recyclé pour lutter contre la désertification : Une nouvelle invention dénommée «
Greenboxx » peut désormais être employée pour planter un arbre dans le désert sans irrigation, tout en
économisant jusqu'à 97% d'eau pendant la plantation. Au bout d'un an, le dispositif se dégrade et sert de
compost pour l'arbre.
Un ingénieur indien a créé une méthode efficace et standardisée pour faire pousser des arbres rapidement. Il
souhaite ainsi reboiser les zones touchées par la déforestation. Une année lui suffit à faire sortir une jungle de
terre.
Arbre agricole, arbre forestier face au changement climatique
Arbres : Les prochaines générations de panneaux photovoltaïques seront inspirées des feuilles des
arbres qui réalisent la photosynthèse sans émettre de CO2
Vidéos en ligne Arbres dans la ville
Comment sélectionner des arbres fruitiers pour le climat
Faire travailler les arbres. Une solution au changement climatique
Art : Des grapheurs aux plasticiens en passant par les photographes ou
les vidéastes, le monde culturel se met en mouvement pour le climat.
Il a fallu attendre quinze COP Climat avant que l’art y prenne pleinement
sa place. Le «sommet de Copenhague» de 2009 (COP 15) marque
l’entrée de l’art dans l’univers des COP.
Dans la programmation officielle de la conférence des Nations-Unies,
l’exposition RETHINK, Contemporary art and climate change proposait
26 œuvres d’artistes nordiques et internationaux contemporains sur le
changement climatique, dans quatre espaces de la ville.
Le ministre danois en charge du Climat et l’Energie a annoncé cette
exposition en affirmant que «l’art peut agir comme une source
d’inspiration et initier une réflexion »et l’a défendue comme «
l’opportunité de voir le changement climatique dans une perspective
culturelle ».
L’exposition a présenté, entre autres, des œuvres de Tomas Saraceno, Henrik Håkansson, The Icelandic Love
corporation, Superflex, Olafur Eliasson. Nommée « Exposition de l’année » des pays nordiques, elle a ensuite circulé
dans plusieurs pays nordiques au cours de l’année suivante.
L’éminent scientifique Luc Abbadie lançait publiquement en avril dernier «Artistes, nous avons besoin de vous !» Il
révélait son sentiment d’impuissance à convaincre de l’ampleur du changement nécessaire pour limiter la crise
environnementale et affirmait que les formes d’expression portées par les artistes étaient plus que jamais nécessaires
«pour faire passer le message». Le secteur culturel se trouve aujourd’hui encouragé par les plus hautes instances comme
lesNations-Unies qui plébiscitent désormais la culture comme moyen de prise de conscience et d’accompagnement du
changement et du développement
En même temps, l’image de l’artiste évolue : A Copenhague en 2009 les artistes ont eu tendance à être perçus du côté de
la contestation. Cinq ans plus tard en 2014, contribuant massivement à la transition écologique dans les domaines de
l’agriculture, l’habitat, l’énergie, la mobilité, et développant d’innombrables projets, les artistes sont passés du côté de la
solution.
Expositions, rencontres, performances, spectacles, projections, concerts, lectures, ateliers participatifs et
expérimentations artistiques, ArtCOP21 l'Agenda Culturel de la COP21 propose un véritable parcours artistique
d'envergure autour des enjeux climatiques jusqu'en décembre.Plus de 180 acteurs et institutions culturelles françaises et
internationales dont les meilleures initiatives associant art et écologie, ont d'ores et déjà inscrit leurs actions à l'agenda
ArtCOP21. COAL et Cape Farewell, à l'initiative du projet, collaborent quant à eux à la mise en oeuvre de près de 25
événements.
http://artofchange21.com
http://www.aliceaudouin.com
http://www.artcop21.com
Sites web
Attention, çà chauffe : spectacle sur le changement climatique
Déchets d'Arts & COP21
Le street-art s'approprie les enjeux du climat
Vidéos en ligne Quand l'art inuit contemporain sensibilise au changement climatique
Aspects économiques
Les effets du changement climatique ne seront pas également répartis. Ce
sont les pays et les populations les plus pauvres qui seront les premiers et
les plus durement touchés. On peut considérer que le changement
climatique est une menace sérieuse pour le monde en développement et
un obstacle majeur à la réduction de la pauvreté. Cette menace a
plusieurs facteurs. Pour commencer, les régions en développement sont
désavantagées d'un point de vue géographique car elles sont plus
chaudes que les régions développées et elles subissent de surcroît une
forte variabilité du niveau des précipitations. Enfin, les pays en
développement sont énormément dépendants de l'agriculture.
Selon Mr. Stern, le réchauffement climatique pourrait coûter à l'économie mondiale jusqu'à 5 500 milliards
d'euros si les gouvernements ne prennent pas de mesures radicales au cours des dix prochaines années.
Les coûts accrus des dommages dus à des phénomènes climatiques extrêmes (tempêtes violentes, ouragans, typhons,
inondations, sécheresses et vagues de chaleur) pourraient atteindre 0,5 à 1% du PIB mondial par an d'ici le milieu du
siècle et ils continueront à augmenter si le monde continue à se réchauffer. A des températures plus élevées, les
économies des pays industrialisés courent un risque plus grand de chocs de grande envergure avec par exemple les coûts
accrus des phénomènes climatiques extrêmes qui pourraient affecter les marchés financiers mondiaux au travers de coûts
d'assurance plus élevés et plus volatiles.
On estime que les coûts augmentent considérablement à mesure que les efforts d'atténuation deviennent plus ambitieux
ou soudains. Ainsi, les efforts visant à réduire les émissions rapidement pourraient s'avérer très coûteux. C'est pourquoi
on peut estimer que tout retard aura un coût exorbitant. Toute absence d'engagement face au changement climatique
rendrait nécessaire d'accepter à la fois un plus grand changement climatique et, à terme, des coûts d'atténuation plus
élevés.
Les experts en économie ont beaucoup de difficulté à évaluer le coût des dommages liés au changement climatique, car
les impacts futurs sont incertains et peuvent être très importants. Il est très difficile de chiffrer le changement climatique
au-delà de 2°C, car il peut avoir des impacts énormes sur les populations : mauvaises récoltes, migration massive des
populations, et élévation rapide du niveau de la mer. Les experts en économie ne sont pas habitués à mesurer les coûts
liés à de tels évènements.
Il est plus simple de mesurer le coût lié à la lutte contre le changement climatique à travers une réduction des gaz à effet
de serre. Réagir face au changement climatique nécessitera de gros investissements dans des infrastructures à faible
émission de carbone, dans l’énergie, le transport et la construction. Les investissements dans l’énergie éolienne et
photovoltaïque constituent un exemple.
Dans le domaine du transport il existe les systèmes de transport en commun pour remplacer les voitures. La construction
permet quant à elle une meilleure isolation des bâtiments et le développement d’électroménagers plus efficaces.
Certains équipements à faible émission de carbone peuvent s’avérer plus chers. Par exemple, l’énergie photovoltaïque
demeure toujours plus chère que l’utilisation du charbon pour la production de l’électricité. Et, au premier abord, la
construction d’un métro ou d’une ligne de bus rapide, peut s’avérer plus chère que la construction d’une route. Les
électroménagers les plus efficaces peuvent être plus chers que les électroménagers standards, jusqu’à ce qu’ils
deviennent rentables grâce aux économies d’énergie. Un coût social peut être également lié à la réduction des émissions
de carbone. Par exemple, les industries à fortes émissions de carbone, comme l’industrie du charbon, peuvent subir des
pertes et nécessiter une indemnisation.
Par conséquent, réduire les émissions de carbone coûtera plus cher au départ. Mais, selon les experts, ces coûts initiaux
n’auront pas d’incidence sur la croissance économique. De plus, réduire les émissions pourrait même s’avérer rentable,
une fois que les avantages et les coûts seront pris en considération. Ces avantages sont les suivants :
•
•
•
•
Eviter le changement climatique ;
Une atmosphère moins polluée, suite à une réduction de l’utilisation du charbon, et donc une réduction de la
mortalité liée aux anévrismes, et aux troubles pulmonaires ou cardiaques
Economies d’impôts, suite à une réduction des subventions pour les énergies fossiles
Economies d’énergie, suite à des investissements dans son efficacité
•
Meilleure sécurité énergétique, grâce à une plus faible dépendance aux importations d’énergies fossiles.
Le Guide « climat » du groupe d’études des marchés Développement durable (GEM-DD) de Bercy (rédigé en
partenariat avec l’ADEME) vient d’être publié en Décembre 2016 . Intitulé « Achat public : une réponse aux enjeux
climatiques », il est accompagné d’une notice introductive exposant notamment 10 questions-réponses sur le climat dans
les achats publics.
Le guide rappelle la nécessité d’agir via le puissant levier de la commande publique (près de 200 milliards d’euros, soit
10 % du PIB), le cadre juridique existant pour intégrer les considérations climatiques (atténuation, adaptation,
compensation) à chaque étape d’un marché public (sourçage, passation, exécution). Il apprend également à identifier
objectivement les offres limitant la contribution au changement climatique et les écueils à éviter. Sont aussi abordées les
questions de la proximité géographique, de l’évaluation environnementale, de l’analyse du cycle de vie, du coût global
et de la compensation carbone.
Brice Lalonde : Business & Climate Summit 2015
COP 21 : Développement économique et changement climatique
COP 21 : Enjeux et obstacles qui restent à franchir
Vidéos en ligne Les enjeux économiques de la COP21 : 1 2
Que peut-on attendre de COP 21 ?
Rio + 20 : Green and inclusive economy
Assurance et Climat
Le chiffre d'affaires de l'industrie des assurances représente environ 600
milliards d'euros en Europe , ses actifs s'élèvent à 4000 milliards d'euros
et le secteur dans son ensemble emploie quelque 1 million de personnes.
Les conséquences du changement climatique auxquelles l'industrie des
assurances et des services financiers est confrontée, en raison
principalement du changement de la fréquence probable des événements
climatiques extrêmes,sont importantes. Il est très probable que le
changement climatique augmentera l'incertitude en termes d'évaluation
des risques et qu'il affectera par conséquent le fonctionnement du marché
des assurances.
En Europe, 64% des événements catastrophiques entre 1980 et 2003 sont directement imputables à des conditions
climatiques et météorologiques extrêmes, comme les inondations, les tempêtes, les sécheresses, les canicules, etc. On
estime aussi que 79% des pertes économiques provoquées par des événements catastrophiques sont liés au climat. Ces
pertes économiques ont considérablement augmenté au cours des dernières décennies, et sont passées de moins de 5 à 11
milliards de dollars par an.
Quatre années sur cinq ayant subi les pertes économiques les plus importantes sont postérieures à 1997 . Les fortes
inondations d'août 2002 ont fait 80 victimes dans 11 pays européens, occasionné des pertes économiques de plus de
15000 millions d'euros et de graves perturbations du trafic routier et ferroviaire.
Le changement climatique n’influencera pas seulement les demandes d'indemnisation. Étant donné que le secteur détient
et gère d'importants actifs, son influence se fera également sentir sur ces investissements à long terme Étant donné que
les dommages aux biens pourraient augmenter, le secteur de l'assurance en serait affecté. Dans certains cas, il se peut
que certains biens deviennent tout simplement inassurables contre certains types de risques.
Le rôle des sociétés d'assurance, auprès des entreprises qu'elles accompagnent dans leur programme de prévention, a été
accentué par la Directive 2004/35/CE du Parlement européen et du Conseil du 21 avril 2004 sur la responsabilité
environnementale en ce qui concerne la prévention et la réparation des dommages environnementaux.
Le principe fondamental du "pollueur-payeur", mis en place par la Directive, a pour objet "d'inciter les exploitant à
adopter des mesures et à développer des pratiques propres à minimiser les risques des dommages environnementaux, de
façon à réduire leur exposition aux risques financiers associés".
Les sociétés d'assurance accompagnent également les entreprises dans la gestion des risques, à la fois à la souscription
du risque et pendant la vie du contrat, afin de prévenir ou limiter tout risque environnemental.
La prévention s'avère donc aujourd'hui un élément indispensable de l'assurance environnementale. On peut même dire
que la prévention est sur le point de devenir une condition à la souscription d'une garantie d'assurance environnementale,
dans le sens où les sociétés d'assurance considèrent comme nécessaires ou souhaitables certaines mesures de protection
de l'environnement prises par les entreprises postulant à une assurance environnementale.
Les dégâts cumulés causés par les aléas naturels dans les 25 prochaines années sont estimés à 92 milliards d’euros pour
la France ..Cela représenterait une augmentation de 44 milliards d’euros par rapport aux coûts occasionnés sur la
période équivalente passée, soit une hausse de 90 %.
Le changement climatique représenterait un coût de 13 milliards € d’ici 2040. Il se manifesterait majoritairement sur le
péril « sécheresse » pour un montant de dégâts supplémentaires estimés à 8 milliards €. La submersion marine constitue
le second péril répertorié sur lequel le changement climatique risque d’engendrer des surcoûts d’indemnisation
importants à moyen terme.
Les projections obtenues estiment à 4 milliards € les dégâts occasionnés par ce péril dans les 25 prochaines années
contre 1 milliard € sur la même période passée (essentiellement Xynthia). Ce péril présente la plus forte dynamique de
croissance et prendra toutes choses égales par ailleurs une ampleur très conséquente au-delà des 25 années étudiées.
Assurances: Comment limiter les risques liés aux changements climatiques ?
Conséquences des catastrophes naturelles pour les assurances
Financement et assurance des risques de désastre
Vidéos en ligne Peut-on payer la facture du réchauffement climatique ?
Atténuation
L'atténuation est l’ensemble des actions susceptibles de réduire les
émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement
climatique et leur concentration dans l’atmosphère. Les trois leviers
disponibles sont les économies d’énergie (ou efficacité énergétique), le
remplacement des ressources fossiles par des sources renouvelables non
émettrices de CO2, ainsi que la séquestration du carbone. Celle-ci peutêtre réalisée de façon naturelle, notamment par la préservation et
l’extension des forêts (voir Puits de carbone), ou de manière industrielle,
par le captage et le stockage du CO2.
En savoir plus
Selon les scientifiques, nous devons réduire les émissions de gaz à effet de serre de toute urgence, si nous voulons
éviter des conséquences encore plus dangereuses. On pense que le changement climatique aura des conséquences plus
dangereuses à partir d’un réchauffement autour de 1-3°C environ. Il sera alors plus difficile et plus onéreux de s’adapter.
Ci-dessous, quelques exemples de changement climatique qui seront plus sévères dans les années à venir, si nous ne
réduisons pas d’urgence nos émissions de gaz à effet de serre. Il pourrait s’avérer très difficile de s’adapter à ces
changements :
La chaleur de l’été : Le corps humain arrive difficilement à se refroidir quand la température de l’air monte audessus de 35°C, dans un environnement humide. Il est donc très difficile pour les gens de travailler à l’extérieur
pendant les vagues de chaleur extrême. Si ces événements deviennent de plus en plus fréquents, les travailleurs
et les entreprises de travail extérieur, telles que les exploitations agricoles et la construction, souffriront.
Les barrières de corail : Les coraux d’eau chaude seront considérablement détériorés suite à un blanchissement
(quand les coraux deviennent blanchâtres et ensuite meurent) dans le cas d’un réchauffement de plus de 2°C.
Actions concrètes des métropoles pour l'atténuation, l’anticipation et l'adaptation au changement climatique
La perte des barrières de corail rendrait les communautés côtières plus vulnérables aux phénomènes
météorologiques extrêmes et à l’élévation du niveau de la mer, car les barrières de corail protègent les côtes des
grandes vagues. La mort des barrières de corail priverait également les pêcheurs et les exploitants d’entreprises
touristiques de leurs moyens de subsistance.
La fonte de la banquise et du pergélisol : Le pergélisol est une épaisse couche de sol qui reste gelé toute l’année
dans l’Arctique. Il soutient les infrastructures dans la région, y compris les routes et les bâtiments.
Du fait de la fonte de la banquise et du pergé lisol, certains villages d’Alaska sont désormais inhabitables. Pour
les habitants, la seule adaptation possible est le déplacement des populations, ce qui est déjà en train de se
produire.
Les pays les plus pauvres souhaiteraient que 50 % des efforts financiers soit alloué à l’adaptation et 50 % aux efforts de
réduction des émissions mais la voix des plus pauvres n’a pas été réellement entendue. Aujourd'hui, seulement 16% des
financements « climat « internationaux vont à l'adaptation, alors que les impacts du changement climatique, que ce soit
des sécheresses, des inondations, des ouragans, sont visibles .
Adaptation et atténuation du changement climatique dans les Forêts du Bassin du Congo
Agriculture et atténuation du changement climatique
Anticiper les changements climatiques : Enjeux régionaux à 2030
Vidéos en ligne Atténuation des changements climatiques : Challenge of Energy
Dominique Paquin : L'attenuation des changements climatiques
Dr. Shaun Lovejoy : L'atténuation des changements climatiques
L'atténuation des changements climatiques : De Montréal à Paris
Autonomie énergétique
Nous avons, en ce début de 21ème siècle, la possibilité de nous
"désabonner" des certains services par un équipement en matériels alliant
les nouvelles technologies : panneaux solaires, batteries, téléphonies
mobile... et des moyens plus traditionnels comme le chauffage au bois et
les toilettes sèches. Pour les particuliers, produire au moins une partie de
son électricité avec une éolienne ou des panneaux solaires, c’est bien.
Mais stocker l'électricité, c’est encore mieux, pour assurer la
consommation la nuit et les jours sans vent ou sans soleil. Une seule
solution actuelle : les batteries, dont les progrès sont notables.
Béganne est le premier village français en route vers l'autonomie énergétique. C'est une première, À Béganne, quatre
éoliennes ont été financées par des particuliers, déjà Montdidier en Picardie avait montré la voie mais ce pas vers
l'autonomie était du à la volonté de son élue et à des financements collectifs.Le parc éolien de Béganne est le premier en
France à être entièrement financé par des citoyens actionnaires.
De plus en plus de régions, de villes et de territoires ruraux en Europe et dans le monde s’engagent dans une stratégie
100% énergies renouvelables à moyen ou long terme, comme par exemple la Communauté de communes du Mené en
Bretagne qui vise l’autonomie énergétique en 2030 en réduisant ses consommations et en utilisant uniquement des
sources renouvelables locales (biogaz, bois, éolien, solaire, etc.).
La Chine est devenue en 2010 le premier producteur d’énergies renouvelables du monde en valeur absolue (elle dispose
notamment de 27% de la capacité éolienne mondiale), suivie par l’Inde. L’Union européenne arrive en troisième
position, avec une production plus diversifiée en termes de filières. Les Etats-Unis se trouvent à la 4ème place avec une
production deux fois moins importante que celle de la Chine. Si l’on considère chaque État de l’Union européenne
individuellement, l’Allemagne figure en huitième position dans le classement mondial et la France en douzième.
Une majorité des 48 Parcs naturels régionaux rejoindra bientôt la quarantaine de collectivités déjà engagées dans une
démarche « Territoires à énergie positive », visant l’objectif de l’autonomie énergétique à l’horizon 2030.
En Allemagne, plus de 130 collectivités, représentant un quart du pays, travaillent sur une transformation de leur
territoire en « zone 100% renouvelable ». En Autriche, les 106 « territoires modèles pour l’énergie et le climat »,
couvrant un tiers du pays ont la même ambition. PLusieurs collectivités européennes ont déjà atteint l’objectif (Mureck,
Güssig, Prato-allo-Stelvio, Samsoe, Wildpoldsried, Knežice…).
˘
Sites web
http:// www.autonomie-energetique.info
http://www.eolien-citoyen.fr
http://www.les-cabanes.com
http:// www.smartgrids-cre.fr
Autonomie énergétique à 2000m d'altitude
Autonomie énergetique par le biogaz
Comment améliorer son autonomie énergétique ?
Vidéos en ligne En marche vers l'autonomie énergétique
En route vers l'autonomie énergétique
Energie 100% verte sur l'Ile-de-Sein
Installation solaire à Bordeaux : Vers l'autonomie énergétique
La quatrième révolution
Banques
Pour tenter de rattraper de nombreuses années de passivité et de
compromis et , au passage , se refaire une image , les banques mettent en
place quelques initiatives non encore suivies d'effets mais..
• Initiative Financière : Ce partenariat repose sur un travail
collaboratif entre le secteur financier et le Programme pour
l'Environnement des Nations Unies pour comprendre l'impact
des problématiques environnementales et sociales sur la
performance financière.
Principes de Équateur : Ce cadre référentiel vise à identifier, évaluer et gérer les risques environnementaux et
sociaux pour les opérations de financement de projet. Les institutions financières appliquant ce cadre s'engagent
à ne participer qu'à des projets répondant à ses 10 principes.
Fabriquer des solutions pour le climat. C’est la mission que se sont assignés les membres de l’International
Development Finance Club (IDFC), un pool de 23 banques nationales, régionales et internationales de
développement ...L’IDFC s’est engagé à appuyer les politiques nationales, les plans d’investissement et les
programmes et projets incitatifs du monde des a aires en y ajoutant une dimension climat. Ses vingt-trois
banques sont un bras de levier important pour le nancement des « initiatives vertes ». Elles représentent un total
de bilan d’environ 3 000 milliards de dollars et 636 milliards de dollars d’engagements annuels, dont une
centaine de milliards pour les investissements « verts », dont plus de 85 milliards sur le climat.
Par ailleurs, Les Amis de la Terre France, en partenariat avec l’association Fair Finance France, BankTrack et la
fondation polonaise Development Yes – Open-Pit Mines No ont publié une note dont l’intitulé vaut conclusion : «
Climat : malgré leurs promesses, les banques vont toujours au charbon. » Dans ce rapport de douze pages, ce collectif
d’ONG fait le point sur les engagements pris par ces grandes banques en décembre 2015, dans le cadre de l’Accord de
Paris signé lors de la COP 21 (Conférence sur le climat, qui a réuni 195 pays, à Paris, pour limiter le réchauffement), et
leur mise en œuvre.
Leur constat est sans appel : en dépit de ces engagements, « les banques françaises continuent toutes de financer,
directement [à travers le financement de projets de centrales à charbon] ou indirectement [via le financement
d’entreprises engagées dans le charbon], la construction de nouvelles mines et centrales à charbon .
Rien n'empêche par ailleurs le citoyen de se renseigner lui même sur la réalité de ces engagements : Parce qu’elles sont
au cœur de notre système économique, les banques semblent incontournables dans la lutte contre le réchauffement de la
planète. En effet en tant que détenteurs de capitaux et intermédiaires, elles sont essentielles dans cette lutte qui dépend
grandement de l’allocation des ressources. Face aux conséquences de plus en plus visibles du réchauffement climatique,
les institutions financières surveillent de très prêt et favorisent plus que jamais les initiatives de réduction de l’utilisation
du carbone ainsi que le développement d’infrastructures vertes.
En effet, les risques, les opportunités liés au changement de température de la planète, à la déforestation et à la réduction
des énergies fossiles sont de plus en plus clairs à établir et quantifier, ce qui incite les banques à investir et soutenir des
secteurs verts porteurs et durables.
Ainsi les investissements en énergies renouvelables ont augmenté de plus de 17% en 2014 pour atteindre plus de 250
milliards d’euro en 2015, selon le rapport annuel du programme des nations unies pour l’environnement (PNUE)
L’entrée dans la transition énergétique encourage les banques à innover et profiter des opportunités de ces nouvelles
évolutions.
À l’image de la Banque Postale et du Crédit Agricole qui sont en têtes du classement des banques françaises en termes
de stratégie RSE (selon une étude Xerfi) et proposent à leur clientèle un panel de produits et services éco-responsables
(éco-crédit à taux zéro pour la banque postale et Tookam la banque en ligne éco-responsable du crédit agricole)
Guide éco-citoyen sur les banques françaises et les impacts de leurs activités sur le climat
Comment choisir ma banque ?
Banque et Climat
Changeons de banque et épargnons le climat
Si le climat était une banque
Vidéos en ligne Votre argent au service du climat ?
Bâtiment
La récente loi sur la transition énergétique veut mettre en place un nouveau
modèle énergétique destiné à alléger la facture énergétique de la France, de
ses entreprises et des Français, tout en réduisant leur dépendance au
nucléaire et aux énergies fossiles.
Concernant le logement et le bâtiment :
1° : Pour toute rénovation de bâtiment, une meilleure isolation devra être
réalisée.
2° : Pour consommer moins d'énergie et faire baisser d'autant ses factures,
une priorité : vivre dans un logement mieux isolé. Pour ce faire, la loi fixe
un objectif ambitieux: rénover entièrement le parc immobilier pour le
mettre aux normes bâtiments basse consommation (BBC) d'ici à 2050.
3° : En cas de travaux de ravalement, de toiture, et d'aménagement de nouvelles pièces il sera obligatoire de réaliser des
travaux de rénovation énergétique. Un chèque énergie est prévu pour permettre aux ménages modestes de payer les
fournisseurs d'énergie ou de capitaliser afin de réaliser ces travaux.
4° : La loi prévoit un crédit d'impôt pour les travaux de rénovation de 30% du montant engagé, dans la limite de 8.000
euros pour une personne seule et de 16.000 euros pour un couple. Cet allègement fiscal se substitue à l'actuel crédit
d'impôt développement durable (CIDD), qui prévoit un abattement entre 15% et 25%.
La loi prévoit également , à l'horizon 2018, la mise en place d'un standard environnemental unique au monde pour les
bâtiments neufs. Afin d'anticiper ce changement et d'élaborer une norme ambitieuse, l'État, les acteurs économiques et
les associations ont signé une convention pour expérimenter les nouvelles règles environnementales du bâtiment.
Pour la première fois, une réglementation réunit les exigences en matière d'énergie et d'émissions de gaz à effet de serre
dans le bâtiment.
L'idée est d'accompagner la filière vers ces nouveaux objectifs tout en maîtrisant les coûts et en soutenant la production
de bâtiments abordables et compatibles avec l'ambition environnementale de la France.
Le nouveau Label E+C certifiera le respect des bonnes pratiques énergétiques et environnementales. Composé d'un
critère « Energie » et d'un critère « Carbone », il permettra au maître d'ouvrage de choisir la combinaison adéquate en
fonction des spécificités du territoire, des typologies de bâtiments, et des coûts induits.
L'empreinte carbone sera prise en compte dès la construction. L'objectif est d'améliorer la performance
environnementale du bâtiment en s'appuyant sur une réduction des impacts environnementaux tout au long du cycle de
vie.
Architecture bioclimatique et construction bois
Bâtiment à énergie positive: Bâtiment intelligent
Bâtiment Basse Consommation
Vidéos en ligne Bâtiment bioclimatique
Bâtiment intelligent
Bâtiment vert
BBC bioclimatique à ossature bois
Maison bioclimatique
Maison bioclimatique et confort
Qu'est-ce que la performance énergétique d'un bâtiment ?
Rénovation énergétique
Transition énergétique 2020
Transition énergétique et adaptation climatique
Bilan carbone
Le Bilan carbone est une méthode de comptabilisation des émissions de
gaz à effet de serre développée par l'ADEME, dont l'auteur est JeanMarc Jancovici. Son objet est de permettre, à partir de données
facilement disponibles, une évaluation des émissions directes ou induites
par une activité domestique ou professionnelle, économique ou non.
Le Bilan Carbone est donc un outil permettant de tenir une "comptabilité carbone", selon des règles qui sont publiques
(le guide méthodologique et le guide des facteurs d'émission sont librement téléchargeables sur le site de l'ADEME) et
compatibles avec les normes déjà en vigueur (ISO 14064 notamment).
Ekopedia - Wikipedia
Animation ludique qui explique le Bilan Carbone
Bilan carbone: La SNCF a réalisé un bilan carbone de la ligne C du RER révélant que 75% de ses
émissions de gaz à effet de serre proviennent du trajet domicile-gare de ses passagers. Le
Vidéos en ligne transporteurs souhaitait aussi améliorer la situation de ses parkings aux abords des gares
complètement saturés.Le groupe entend de plus en plus se positionner en tant que prestataire global
d’offres de mobilités
Bilan carbone : Sensibilisation sur le terrain au bilan carbone
Bilan des mesures prises dans notre pays contre l'effet de serre
Bilan des quartiers verts à Montréal
C'est quoi le Bilan Carbone?
L'Université d'Artois réalise son bilan carbone
Le bilan carbone : Economisons de l'énergie !
Le bilan carbone expliqué en 3 min
Un Bilan GES est une évaluation de la quantité de gaz à effet de serre émise
Biocarburants
La production d'un litre de carburant issu de l'agriculture peut contribuer
jusqu'à deux fois plus à l'effet de serre que la combustion de la même
quantité de combustible fossile, selon Paul Crutzen (MaxPlanck-Institut für
Chemie, Mainz, Allemagne), lauréat du prix Nobel de chimie en 1995 pour
ses travaux sur la dégradation de la couche d'ozone stratosphérique.
Dans un récent rapport, l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) mettait en effet en
garde contre certains dangers inhérents au développement des agrocarburants : risques de pénurie alimentaire, d'érosion
de la biodiversité en raison de la reconversion de sols en surfaces cultivées, etc.
Le rapport concluait que « la capacité des agrocarburants à couvrir une part importante des besoins énergétiques des
transports sans nuire aux prix alimentaires ou à l'environnement est très limitée ».
La reconversion des terres pour y cultiver des agrocarburants est parfois responsable d'émissions massives de carbone
dans l'atmosphère. L'organisation non gouvernementale Wetlands estime par exemple à 2 milliards de tonnes (Gt), la
quantité moyenne de CO2 relâchée chaque année par le drainage des zones humides indonésiennes. Par comparaison, les
émissions de gaz à effet de serre de la France se situaient, en 2004, à l'équivalent de 0,56 Gt de CO2.
Les biocarburants semblaient au premier abord représenter une alternative pour réduire notre dépendance aux
combustibles fossiles, et limiter les émissions de dioxyde de carbone mais la demande en biocarburants ne peut se faire
qu'au détriment de l’agriculture destinée à l'alimentation et de la biodiversité.
Seuls les biocarburants produits à partir de déchets comme l’huile de cuisson recyclée, ou à partir de la biomasse
ligneuse ont un impact environnemental meilleur que celui de l‘essence.
Bio-carburant pas si écolo
Biocarburant vert
Biocarburants : Menace pour la marché alimentaire
Vidéos en ligne Indonésie, huile de palme , biocarburants et changement climatique
Les différentes générations de biocarburants
Biodiversité
La Conférence de Nagoya a reconnu l’échec de l’objectif international de
stopper la régression de la biodiversité avant 2010.
Au contraire, le déclin de la biodiversité s’accélère, et sans des actions
fortes et urgentes et en poursuivant sur le rythme de ces dernières années,
11 % des espaces naturels encore existants en 2000 auront disparu avant
2050, et près de 40 % des sols seront convertis à l'agriculture intensive .
Les récifs coralliens pourraient disparaître d’ici 2030 du fait du
blanchiment des coraux, de la surpêche, ou encore de la pollution.
La préservation de la biodiversité n’est pas uniquement une question environnementale ou éthique, loin de là : la perte
des services écosystémiques fournis par cette diversité a des impacts économiques, sociaux, alimentaires, sanitaires,
déstabilisateurs pour l’ensemble de l’équilibre de la planète et de ses habitants.
Comment s’enrichir en prétendant sauver la planète ? : La planète, nouvel objet à but lucratif ? Demain, des ONG
pourront acheter des quotas de baleines pour les protéger. Les parcs naturels pourront être évalués par des agences de
notation. Les performances des forêts en matière de recyclage du carbone seront quantifiées. Des produits financiers
dérivés vous assureront contre l’extinction d’une espèce. « Nous sommes en train d’étendre aux processus vitaux de la
planète les mêmes logiques de financiarisation qui ont causé la crise financière », dénonçait le chercheur Christophe
Bonneuil, à l’occasion du Sommet Rio + 20
Comment une espèce a t elle pu pensé qu'elle pourrait s'épanouir tandis que la nature s’effondrait ?. Les historiens
montreront, peut-être, comment la politique, les médias, les sciences économiques, et le commerce ont créé une société
artificielle qui sciait la branche sur laquelle elle était assise..avant de se retrouver le cul sur le plancher des vaches et
d'en redécouvrir la dure réalité ! Les théories économiques conventionnelles ne dureront pas pour une raison simple:
Elles ne tiennent pas compte de la limitation des ressources naturelles !
Paul Hawken
Sites web
http://terresacree.org
http://www.eco-life.fr
http://www.encyclopedie-dd.org
http://www.environnement-annuaire.net
http://www.goodplanet.info
http://www.infosdelaplanete.org
http://www.inra.fr
http://www.inspire-institut.org
http://www.nouveaux-mondes.org
http://www.protection-des-animaux.org
http://www.sequovia.com
http://www.tourdefrancepourleclimat.com
Biodiversité : Impact des grands cycles climatiques sur la biodiversité : Question à Gilles Bœuf
Biodiversité : Impact du réchauffement climatique sur la biodiversité : Question à D. Couvet
GIEC : Les impacts du changement climatique sur la biodiversité
Vidéos en ligne La biodiversité est impactée par le changement climatique, mais des solutions sont possibles
Biomasse
Dans le domaine de l'énergie, et plus particulièrement des bioénergies, le
terme de biomasse désigne l'ensemble des matières organiques d'origine
végétale (algues incluses), animale ou fongique pouvant devenir source
d'énergie par combustion (ex : bois énergie), après méthanisation
(biogaz) ou après de nouvelles transformations chimiques
(agrocarburant). La biomasse est aujourd'hui la première énergie
renouvelable en France.
Selon le plan Negawatt, à terme la biomasse pourrait représenter 50% des
énergies du futur :
Pas de problème d'intermittence
Stockage facile
• Conjuguée avec du solaire et de l'éolien, cette énergie vient tout
à fait en complémentarité et parfaite satisfaction de nos
besoins...
Pour contrer les changements climatiques, les plus grandes entreprises de la planète se tournent vers la biomasse .
L’enjeu, selon ETC Group, est de « substituer l’exploitation de la biomasse (cultures alimentaires et transformées à
textiles, herbacées, résidus forestiers, huiles végétales, algues, etc.) à l’extraction du pétrole ». Dans cet avenir sans
pétrole, la production industrielle de plastiques, de produits chimiques, de carburants, de médicaments ou d’énergie ne
dépendra plus des carburants fossiles, mais de matières premières végétales.
•
•
Biomasse : Quel rôle dans la lutte contre le changement climatique ?
Changements climatiques et développement rural: le rôle de l'agriculture, de l'eau et de la biomasse
Conséquences du changement climatique sur les écosystèmes terrestres.
Vidéos en ligne Production d'énergie à partir de biomasse
Bois
15 à 30%, c’est la part que représenterait aujourd’hui, au niveau mondial,
le bois issus de l’exploitation forestière illégale dans le commerce global
du bois.
Un marché noir en constante hausse dont la valeur actuelle serait
comprise entre 30 et 100 milliards de dollars par an (23 à 77 milliards
d’euros), selon un rapport publié le 27 septembre 2014 par le PNUE
(programme des Nations Unies pour l’environnement) et Interpol. Une
situation qui constitue une menace pour la lutte contre le changement
climatique, la lutte contre la déforestation, la conservation de la faune et
l'éradication de la pauvreté et qui entrave les efforts entrepris par le
programme de Réduction des émissions dues à la déforestation et à la
dégradation des forêts de l’ONU (REDD), selon les auteurs de «Carbone
vert, marché noir»
Forêt et filière bois sont aujourd’hui des éléments incontournables de la lutte contre le réchauffement climatique. L’ONF
cherche à la fois à préserver et amplifier le rôle de puits de carbone des forêts publiques, tout en augmentant la
production de bois matériau (stockage de carbone dans les produits à base de bois) et de bois source d’énergie
(substitution d’énergies fossiles).
Grâce à la photosynthèse, les arbres captent du CO2 dans l'atmosphère et le fixent dans le bois sous forme de composés
carbonés. Les écosystèmes français, en croissance, absorbent donc du carbone. Ils se comportent donc comme des "puits
de carbone", à hauteur de 80 millions de tonnes équivalent CO2 par an.
Cependant, les règles définies au niveau européen ne permettent pas, actuellement, de valoriser les projets de
séquestration biologique au travers de crédits carbone, en application du protocole de Kyoto. D'après le "Paquet Energie
Climat" adopté par l'UE en décembre 2008 et revu en Octobre 2014, cette possibilité devrait être ré-examinée après
COP 21.
Bois et puits de carbone
Enquête sur le bois illégal
Greenpeace contre lebois illégal dansleport deCaen
Vidéos en ligne L’homme qui a planté une forêt de ses propres mains : Jadav Payeng est un indien qui depuis 1979
voue son existence aux arbres qu’il plante. Sur l’île de Mujali l’homme est à l’origine… d’une forêt.
Rôle du bois dans le cycle du CO2 : puits de carbone, lutte contre l'effet de serre.
Tour d'horizon des avantages du bois et de la forêt sur la gestion du changement climatique
Calculs des émissions
À l’heure actuelle, les pays développés doivent calculer leurs émissions
de gaz à effet de serre tous les ans, et les déclarer aux Nations Unies. Il
s’agit d’une exigence dans le cadre de la CCNUCC de 1992. L’ONU
examine ces rapports afin de vérifier leur exactitude, et il lui arrive de se
rendre dans les pays pour ce faire.
Déclarer les émissions constitue un excellent moyen pour les pays
d’identifier où ils pourraient faire des réductions, y compris les réductions
les plus faciles et les moins onéreuses. Une fois qu’ils mesurent de
manière régulière leurs émissions, ils sauront dans quels secteurs leurs
émissions augmentent le plus, et pour quelles raisons ?
Mais mesurer les émissions tous les ans demande des efforts techniques et financiers. Les pays sont obligés de bien
comprendre la différence entre les divers gaz à effet de serre et disposer de systèmes pour les mesurer et les déclarer. Il
est certain que les pays à faible revenu auront besoin d’assistance financière et technique pour y parvenir.
Pour la COP21, les Etats ont présenté leur « contribution prévue déterminée au niveau national » (Intended Nationally
Determined Contribution, ou INDC, en anglais) à l’objectif mondial de limitation du réchauffement à 2 °C par rapport à
l’ère préindustrielle. Les pays pouvaient s’engager dans deux voies différentes, ou opter pour les deux à la fois:
l’atténuation et l’adaptation. L’atténuation fait référence aux mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre,
axe privilégié par les pays industrialisés, qui figurent parmi les plus gros émetteurs de la planète. L’adaptation englobe
les politiques visant à réduire les effets déjà perceptibles du dérèglement climatique.
Le processus des INDC avait été lancé lors de la conférence sur le climat de Varsovie, en décembre 2013, et précisé lors
de celle de Lima, un an plus tard, afin d’éviter de reproduire l’échec de Copenhague en 2009. Pour les pays qui ont
depuis ratifié l’accord de Paris, l’INDC s’est transformée en « contribution déterminée au niveau national », ou NDC.
Avant la COP 21, l’ONU estimait que le cumul des contributions nationales enregistrées conduirait à un réchauffement
planétaire compris entre 2,7 et 3 °C à l’horizon 2100, donc au-dessus du plafond visé de 2 °C. L’accord de Paris prévoit
un mécanisme de révision des engagements tous les cinq ans à partir de 2020.
En savoir plus
Climat : Le plan de la Banque mondiale pour éliminer les émissions de gaz à effet de serre
La Chine et les États-Unis se fixent de nouveaux objectifs
La Nasa modélise une année d'émissions de gaz à effet de serre
Vidéos en ligne Nous savons comment atteindre zéro émission de gaz à effet de serre
Nouvelle concentration record des gaz à effet de serre
Quotas d'émission de gaz à effet de serre
Réduire les gaz à effet de serre pour stopper le réchauffement
Carbone
Depuis plus d'un siècle, la concentration en CO2 atmosphérique mesurée a
augmenté de 25 %, passant de 280 ppm en 1860 à 360 ppm de nos jours.
Cette augmentation serait environ deux fois plus forte si tout le CO2 émis
par les activités humaines restait dans l'atmosphère : environ la moitié de
ce CO2 émis est captée par la biosphère et par l'océan. Comment
réagissent ces puits à un changement climatique?
Les émissions carbonées sont fortement reparties à la hausse. En 2010,
indique le Carbon Budget 2010, l’Humanité s’est délestée de quelques 33
milliards de tonnes équivalent CO2 : +5,9 % en un an ! Du jamais vu !
Pour mémoire, le taux de croissance d’émissions tournait autour de 1 %,
dans les années 1990 et de 3,1 % la décennie suivante....
Les Maires et Préfets réunis au sein du « C40 » se sont engagés à réduire de 1,3 milliard de tonnes d’ici à 2030, les
émissions de CO2 dans leurs villes.
C’est plus que ce que le Mexique et le Canada vont émettre ensemble de gaz à effet de serre d’ici à cette date. Ces 59
agglomérations, parmi lesquelles on trouve Shanghai, Pékin, Moscou, Londres, Paris, Rome, Chicago, Los Angeles… et
au Brésil, São Paulo, Rio de Janeiro et Belo Horizonte. sont responsables de 21% de l’ensemble des gaz à effet de serre
émis aujourd’hui dans le monde. Chaque cité va fixer ses stratégies et son calendrier pour contribuer à l’effort commun.
4734 initiatives ont été listées
Le coût du CO2 étant appelé à augmenter depuis l'accord de Paris, il va rapidement devenir plus rentable de fabriquer
près de chez nous que d'importer des produits de l'autre bout de la planète conçus à partir d'usines à charbon chinoises
ou indiennes, estime Ronan Dantec. Cela ouvre des perspectives énormes en termes d'emplois pour nos filières
industrielles locales dans l'alimentation, la production manufacturière de jouets ou même la sidérurgie.
L’accord de Paris vise à lier l’ensemble des pays dans un système d’engagements à partir de leurs contributions
nationales qui devraient graduellement intégrer un dispositif commun de mesure et vérification sous l’égide des Nations
Unies, avec une clause de révision quinquennale interdisant tout retour en arrière.
L’avancée est majeure, si on parvient à la mettre en musique. Mais dans le meilleur des cas, le dispositif, qui ne repose
que sur la bonne volonté des pays, commencera à être opérationnel au milieu de la prochaine décennie. Pour rendre
l’accord véritablement « historique », il faut aller bien plus vite, en utilisant les dispositions très générales de son article
6 sur la collaboration entre parties, pour faire des pas décisifs en matière de tarification du carbone.
Tendre vers un réchauffement de moins de 2°C (a fortiori de 1,5°C) implique de basculer vers des sources d’énergie non
carbonées en renonçant à l’extraction d’une grande partie du charbon, du pétrole et, dans une moindre mesure, du gaz
naturel. Mission impossible dans un monde où l’usage de l’atmosphère est gratuit et où abondent les subventions aux
fossiles.
Climat / Carbone - le potentiel agroforestier
Le dioxyde de carbone et le réchauffement de la planète
Puits de carbone : Le bois, puits de carbone
Vidéos en ligne Puits de carbone : Les arbres sont des puits de carbone verts
Réchauffement climatique : l'innocence du carbone
Transition carbone :Quels défis pour l'avenir ?
Carburant
Un carburant est un combustible qui alimente un moteur thermique.
Celui-ci transforme l'énergie chimique du carburant en énergie
mécanique. Les carburants fossiles sont ceux qui proviennent de la
transformation des matières organiques mortes mélangées à divers
minéraux à de grandes profondeurs.
Cette transformation nécessite plus d'un million d'années et se déroule à
des températures et pressions très élevées. Les carburants fossiles sont en
quantité limitée sur terre.
Les biocarburants eux, proviennent de plantes ou animaux (non fossilisés). Parmi les produits développés
commercialement, citons le bioéthanol et le biodiesel.
S’il faut travailler en moyenne 9,6 minutes aujourd’hui pour acheter une litre de carburant, il fallait 19,6 minutes en
1970 soit plus du double .
L’extraction d’hydrocarbures non conventionnels en France et à l’étranger, ainsi que les coûteux agrocarburants, ne
feraient que reporter de quelques années notre nécessaire sevrage et le litre de carburant sera toujours plus coûteux pour
l’automobiliste français. La meilleure façon de protéger ce dernier des effets de cette hausse structurelle consiste à
l’orienter vers des modes de transports collectifs et plus doux, et lorsque l’automobile est la seule alternative possible, à
alléger sa consommation globale de carburant. C’est possible, notamment en obligeant les constructeurs à produire des
voitures moins gourmandes en pétrole.
Pour le RAC [ http://www.rac-f.org ] l'objectif est de limiter les émissions de CO2 des voitures à 95g de CO2 / km en
2020, les émissions moyennes se situant autour de 140g en Europe aujourd’hui. L’association européenne de défense des
consommateurs (BEUC) soutient ouvertement cet objectif qui permettra à chaque automobiliste français d’économiser
près de 350 euros (plus de 20% de son budget essence) à la pompe chaque année d’ici à 2020.
Biogazcarburant du futur
Biomasse carburant dufutur
Carburant : les chiffres des constructeurs sont-ils bidons? : Selon les journalistes du magazine
Vidéos en ligne Autoplus, la consommation réelle est généralement 35% supérieure à celle annoncée.
Carburant bio : Un pétrole artificiel à partir d'algues
Débat sur la fiscalité des carburants
Les microalgues, carburant du futur ?
Les nouveaux véhicules consommeront 50% moins decarburant
Microalgues comme carburant
Voitures, carburant et CO2
Catastrophes
Le réchauffement climatique multiplie les phénomènes météorologiques
extrêmes : les catastrophes d'origine naturelle seraient décuplées à cause
de l'augmentation de la température sur la terre et dans les mers.
Cyclones, ouragans, sécheresse, canicule, pluies diluviennes, inondations,
tempêtes ont vu leur nombre et leur intensité progresser de façon
significative depuis les années 1980, et cette progression est une
conséquence directe du réchauffement planétaire, selon l'avis des
climatologues du Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du
Climat (GIEC).
9 catastrophes sur 10 dix sont maintenant liées au climat et au cours des 20 prochaines années elles ne feront que croître
en nombre et intensité, selon les Nations Unies.
La moyenne annuelle de ces trente dernières années a été de 615 catastrophes naturelles avec 66 000 morts et 95
milliards de dollars de dégâts.
Avec 950 catastrophes de grande ampleur, les catastrophes naturelles ont été particulièrement dévastatrices en 2010 avec
295 000 morts et 130 milliards de dollars de dégâts.
Sites web
http://aleas.terre.tv
http://memoiresdescatastrophes.org
http://www.catnat.net
http://www.onrn.fr
http://www.prim.net
Catastrophes: Coût des catastrophes en 2013 : 130 milliards de dollars
Catastrophes : Dérèglements climatiques et grandes catastrophes
Catastrophes climatiques
Vidéos en ligne Catastrophes naturelles : Impact de l'homme sur les catastrophes naturelles
Catastrophes naturelles : Les 10 endroits les plus dangereux
Climat : Catastrophes et conséquence géostratégiques
Climat : Combien de catastrophes avant de réagir ?
Climat et catastrophes naturelles
Dérèglement du climat : Etat des lieux des catastrophes
La catastrophe annoncée du réchauffement climatique
Les apprentis sorciers du climat
New York se prépare à de futures catastrophes naturelles
Observation par satellite des catastrophes naturelles
Réchauffement climatique
Réchauffement climatique et catastrophes naturelles
Un satellite pour mieux prévoir les catastrophes
Vanuatu, symbole de l'urgence climatique
Changements climatiques
Le changement climatique ne cesse de s'aggraver. Un réchauffement
équivalent dans ce seul siècle en amplitude à celui de la sortie de l'ère
glaciaire, il y 12.000 ans, est à craindre si rien n'est entrepris.
Les scientifiques ont sonné l'alerte : un réchauffement de plus de 2°C
entraînera des menaces sérieuses sur l'approvisionnement en eau des
zones tropicales et sur la capacité de la production alimentaire d'une
humanité qui doit accueillir 2 à 3 milliards d'habitants supplémentaires.
Cela signifie que tous les pays doivent s'engager dans un développement qui se détache de l'utilisation des combustibles
fossiles, qui permette un usage plus efficace de l'énergie et qui valorise les énergies renouvelables. La communauté
internationale doit tout mettre en oeuvre pour parvenir à une division par deux des émissions de gaz à effet de serre d'ici
2050.
Les pays les plus ambitieux dans leur politique de lutte contre le changement climatique seront ceux qui prendront de
l'avance. En effet, si le marché mondial s'oriente vers l'efficacité énergétique , les technologies propres et privilégiant
une production sobre en carbone, ces pays pourront exporter leurs savoir-faire et leurs équipements performants sur les
marchés mondiaux. C'est d'ailleurs le raisonnement de l'Union Européenne et du Japon. Les pays qui suivront cette voie
en tireront un intérêt économique.
Sites web
http://ajec21.org
http://coalitionclimat21.org
http://cop21religions.org
http://copinmycity.weebly.com
http://coy11.org
http://macop21.fr
http://meteoetclimat.fr
http://placetob-cop21paris.com
http://www.artcop21.com
http://www.cap-cop21.com
http://www.cop21paris.org
http://www.novethic.fr
http://www.ocean-climate.org
http://www.plateformesolutionsclimat.org
http://www.rac-f.org
http://www.reporterre.net
http://www.solutionscop21.org
https://alternatiba.eu
7 essentiels pour le futur du changement climatique
Comprendre le réchauffement climatique en 4 minutes
Changement climatique : 7 essentiels pour le futur du changement climatique
Vidéos en ligne Changement climatique : Du diagnostic scientifique à la prise de décisions
Changement climatique : Faune , Flore sauvage et
Changement climatique : Forêts face au changement climatique
Changement climatique : Impact du changement climatique sur la biodiversité marine
Changement climatique : Les enjeux
Changement climatique : Les poissons remontent vers le Nord
Changement climatique : Moi dans le
Changement climatiques : Ses conséquences économiques et sociales
Changement climatique et satellites
Changements climatiques : Adaptation forcée aux changements climatiques
Changements climatiques : Impacts des changements climatiques sur la santé
Changements climatiques : Jean Jouzel, climatologue, nous alerte sur les profonds changements
climatiques
Changements climatiques : La pré-alerte : outil d'adaptation
Changements climatiques : Menace pour la paix
Changements déjà observés à travers le monde
Afrique
Moins d’eau dans les rivières d’Afrique de l’Ouest
Diminution des barrières de corail en eaux tropicales
Baisse de la production de fruits dans le Sahel
Propagation du paludisme dans les hautes terres du Kenya
Baisse de la production de poisson dans les Grands Lacs
Au cours du siècle :
Echec des cultures suite à la chaleur et la sécheresse.
Europe :
Recul des glaciers
Printemps avancé
Colonisation accrue des espèces de plantes exogènes
Déplacement vers le nord des poissons et des oiseaux de mer.
Au cours du siècle :
Plus d’inondations fluviales
Disponibilité réduite des ressources d’eau en Europe du Sud
Incidences sanitaires suite à des vagues de chaleur plus fréquentes.
Asie
Recul des glaciers
Disponibilité réduite des ressources d’eau dans le nord de la Chine
Déplacement vers le nord de nombreuses espèces végétales et animales.
Au cours du siècle
Plus d’inondations fluviales et côtières
Augmentation de la pénurie alimentaire et de la malnutrition liées à la sécheresse.
Australasie
Déplacement vers le sud des espèces marines près de l’Australie
Plus de blanchissement des coraux dans la Grande Barrière de corail.
Au cours du siècle :
Des inondations plus fréquentes
Risques pour les infrastructures côtières suite à l’élévation du niveau de la mer en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Amérique du Nord
Recul des glaciers
Incendies de forêt plus fréquents
Augmentation du taux de mortalité des arbres due à la sécheresse
Déplacement vers le nord des poissons de l’Atlantique.
Au cours du siècle:
Plus de décès liés à la chaleur
Plus de cyclones et de précipitations extrêmes
Incendies de forêt plus importants.
Amérique Centrale et Amérique du Sud
Incendies de forêt plus fréquents dans l’Amazonie
Pénurie d’eau chez les agriculteurs en Bolivie
Rendements plus élevés dans les terres sud de l’Amérique du Sud.
Au cours du siècle
Réduction de la disponibilité des ressources d’eau
Plus d’inondations et de glissements de terrains
Baisse de la production alimentaire
Régions polaires :
Fonte du pergélisol et de la banquise arctique
Augmentation du couvert arbustif dans la toundra arctique
Augmentation de l’érosion côtière partout en Arctique
Déclin des populations de phoques et d’oiseaux marins de l’océan australe
Au cours du siècle :
Plus de dommages aux infrastructures suite à la fonte des glaces.
Petits Îles :
Activité de pêche en déclin suite au blanchissement des coraux
Ingression des eaux de mer dans les eaux souterraines.
Au cours du siècle :
Zones côtières de faible altitude menacées par l’élévation du niveau de la mer et les tempêtes extrêmes, avec la perte des
moyens de subsistance et des villages côtiers
2001-2010, décennie la plus chaude depuis 1881
Changement climatique : Les poissons remontent vers le Nord
Climat: Besoins et ressources en eau à 2050
Vidéos en ligne Colloque sur l'adaptation au changement climatique
Dérèglement climatique et migration des espèces
Eau et changement climatique : adaptons-nous
Face au réchauffement des eaux, les poissons fuient vers le nord
Impact du réchauffement climatique sur la vie aquatique
Impacts du réchauffement climatique sur le milieu marin
Le blanchissement des coraux
Le réchauffement climatique perturbe des fonds marins
Les animaux et le changement climatiques
Les effets du réchauffement climatique sur la grande barrière de corail
Les forêts face au changement climatiqueImpacts des changements climatiques sur la biodiversité
Les oiseaux migrateurs font partie des espèces les plus sensibles au changement climatique
Les pluies seront plus fréquentes. et les étés plus chauds
Oiseaux migrateurs et changement climatique
Réchauffement climatique : Les petites îles risquent gros
Réchauffement des eaux : quel impact sur le littoral ?
Recul des glaciers alpins
Recul des glaciers de l'Himalaya
Que deviendra notre planète, avec six degrés de plus
Vagues de chaleur : Un phénomène en expansion ?
Chauffage
Pour 1,4 milliard de personnes privées d'accès à l’électricité (dont plus de
95% vivent en Afrique sub-saharienne ou en Asie), le défi majeur est
d’avoir accès à l’électricité pour satisfaire leurs besoins vitaux (cuisson,
éclairage, eau chaude, chauffage…).
Pour les pays industrialisés, dont l’essentiel de la consommation provient de combustibles fossiles, la priorité est de
réduire les gaspillages et leur consommation, d’augmenter la part d’énergies renouvelables et donc de s’engager dans
une .
Cette nécessité de transition énergétique s’applique aussi aux pays émergents, dont la demande en énergie augmente
vite.
Un réseau de chaleur est une installation distribuant à plusieurs utilisateurs clients de la chaleur produite par une ou
plusieurs chaufferie(s), via un ensemble de canalisations de transport de chaleur. La chaleur ainsi distribuée est
principalement utilisée pour le chauffage des bâtiments et de l'eau chaude sanitaire.Le réseau de chaleur est un système
de chauffage à l'échelle urbaine .
Les réseaux de chaleur contribuent à la lutte contre l’effet de serre et sont nécessaires à notre indépendance énergétique
Pour répondre à l’objectif d’une forte diminution des émissions françaises de gaz à effet de serre – une division par
trois en trente ou quarante ans, par quatre au-delà -, il ne suffira pas de faire des économies d’énergie ; il faudra utiliser
d’autres sources d’énergie que les énergies fossiles.
Or le chauffage dans le secteur résidentiel et tertiaire est à l’origine aujourd’hui d’un tiers des émissions de gaz
carbonique dues à la consommation d’énergie (33 millions de tonnes de carbone sur 106 environ) ; il faudra donc que le
chauffage soit massivement assuré par des sources de chaleur qui ne contribuent pas à augmenter la concentration de gaz
carbonique dans l’atmosphère : chaleur fatale des usines d’incinération, biomasse, chaleur de géothermie, électricité,
chaleur solaire, plus tard peut-être biofioul et chaleur fossile avec séquestration du gaz carbonique. Pour plusieurs
d’entre elles, ces formes de chaleur ne peuvent être acheminées que par des réseaux de chaleur.
C’est pourquoi le développement des réseaux de chaleur est une composante nécessaire de toute politique de forte
diminution de nos émissions.
Exemples à suivre :
Economies de chauffage : Ween est un thermostat connecté qui adapte la température de son intérieur en temps
réel et en fonction des déplacements des habitants. Dès que l’utilisateur quitte sa maison, Ween le détecte et
réduit la température pour faire des économies. Alors que la plupart des thermostats sont fixés au mur, Ween est
en plus un réel objet design qui s’intègre à tous les intérieurs.
Pop-up house : la maison passive et économique qui se monte en 4 jours Cette maison pourrait révolutionner le
secteur du bâtiment et faire parler d’elle. Construction ultra rapide et simple, chauffage et le tout à un prix
imbattable.
Se chauffer à l’énergie solaire… même la nuit : Grâce à un système composé de nanotubes de carbone, des
scientifiques du MIT et de Harvard ont réussi à stocker une plus grande partie de l’énergie solaire sous forme
chimique, de manière à pouvoir produire de la chaleur à la nuit tombée…
Chaudière améliorée à Madagascar
Chaudière basée sur la micro-cogénération domestique
Chauffage avec du marc de café
Vidéos en ligne
Chauffage géothermique
Chauffe-eau solaire individuel
Comment fonctionne un réseau de chaleur ?
Défi climat : Diminuez le chauffage la nuit
Les avantages d'un réseau de chaleur urbain
Plan Climat-Chauffage à Dunkerque
Réseaux d'énergie intelligents
Réseaux de chaleur, une énergie durable dans la ville
Chimie
La chimie tient une place de plus en plus importante dans les modèles
atmosphériques auxquels elle est couplée, y compris dans les modèles
globaux.
Le débat autour des propositions de lutte contre la pollution
atmosphérique et le réchauffement climatique, auquel elle prend part,
divise, tant il mêle des échelles et des enjeux temporels et spatiaux
divers et divergents.
Les végétaux peuvent remplacer le pétrole dans la majorité des process de l'industrie chimique. Ils ont l'avantage d'être
renouvelables, biodégradables et leur production ne contribue pas ou peu à l'émission de gaz à effet de serre . La chimie
verte est notamment la chimie des nouvelles énergies, des nouveaux produits et matériaux issus de l’agriculture. Mais
pour se substituer à la pétrochimie, cette chimie verte doit encore démontrer son efficacité industrielle, économique et
environnementale.
Certes, et à juste titre, la chimie ne jouit pas d'une bonne image dans les milieux écologistes, tant elle a contribué et
contribue encore à de nombreuses pollutions quasiment irréparables mais dans ce domaine, innovations et évaluations
progressent.
Algues et chimie verte
Chimie durable : Microalgues
Chimie éco-inspirée: La nature, des hommes, des solutions vertes
Vidéos en ligne Chimie verte : Pôle européen de chimie verte
Chimie verte, un concept à la mode
Couplage entre changement climatique et biogéochimie
Les pergélisols et leur rôle dans le climat global
Lutter contre le changement climatique : les solutions de la chimie
Sur la chimie verte, il faudrait qu'on se bouge un peu plus
Chine
Lors d'un débat au Parlement européen, à Strasbourg, consacré aux
résultats de la 22ème Conférence des Nations unies (COP22),
l'eurodéputé Gerben-Jan Gerbrandy a déclaré que "la Chine est à la tête
du processus qui a suivi l'Accord de Paris".
"Il n'y a que deux ans que le président américain a conclu un accord avec
le président chinois. Avant cela, la Chine était un des obstacles les plus
importants. Et maintenant elle est à la tête du processus qui a suivi
l'Accord de Paris, c'est extrêmement encourageant", s'est-il ensuite
félicité.
"La Chine investit deux fois et demi plus que l'Europe dans la technologie propre. Par rapport à son PIB, c'est même
quatre fois plus", a-t-il souligné.
Premier émetteur mondial de gaz à effet de serre (avec plus de 20% des émissions), la Chine connaît aujourd'hui des
mutations économiques et environnementales importantes à même de structurer les évolutions climatiques. La
concomitance du rééquilibrage économique du pays et de son nouveau plan quinquennal axé sur les thématiques
environnementales est sûrement une chance pour la Chine… et pour bien d'autres.
A Marrakech au Maroc, les délégations chinoises et indiennes ont mis en garde le “président elect” Donald Trump
contre une remise en cause des Etats-Unis de l’accord sur le climat signé à Paris l’année dernière lors de la COP21.
Changement climatique : L'ONU salue les efforts de la Chine
Changement climatique et pauvreté en Chine
Chine : Quand la mer devient fluorescente
Vidéos en ligne Chine, la révolution verte
Croissance de la Chine et changement environnemental
La Chine à la tête de la lutte contre le réchauffement climatique ?
La Chine et l'avenir climatique de la planète
Lutte contre le réchauffement climatique en Chine
Circuits courts
En général, un circuit court est un circuit de distribution dans lequel on
trouve 1 intermédiaire maximum entre le producteur et le consommateur.
Les circuits courts font partie du problème de la révision des modes de
production et de consommation, qui est l'un des enjeux du développement
durable.
On évoque assez souvent les circuits courts pour les produits agricoles,
mais on voit apparaître cette notion pour la fabrication et la distribution de
matériaux (terre, chanvre, ardoise, chaux, carrières locales et.) en particulier
pour la restauration du patrimoine bâti.
Selon le service de la statistique agricole du ministère de l’agriculture), un producteur français sur 5 vend en circuit
court, soit 10% des agriculteurs représentant 107 000 exploitations agricoles.
L’engouement pour les produits agroalimentaires locaux est en partie lié à l’attente de moindres impacts
environnementaux de ces formes de commercialisation, et en particulier d’un bilan carbone plus favorable du fait d’une
distance parcourue par les produits moins importante.
À l'heure du réchauffement climatique, limiter l'empreinte carbone de nos aliments est une priorité
Agriculture bio et circuits courts
Agriculture contre le réchauffement climatique
Vidéos en ligne Agriculture de proximité et circuits courts
Circuit court: Boucle vertueuse
Circuit court dans l'alimentation
Circuits courts : Boom des circuits courts
Circuits courts dans la restauration collective
De la ferme à l'assiette
Des supermarchés en circuits courts
Les circuits courts sont un atout pour l'emploi
Plus de 100 000 producteurs en France commercialisent leurs produits en circuits court
Potentiel de développement des circuits courts
Pourquoi développer les circuits courts?
Solidarité internationale et circuits courts
Zoom sur les circuits courts
Climatosceptiques
Une petite minorité de scientifiques, appelés parfois « sceptiques »,
affirment que finalement le problème du changement climatique serait
moins grave que ce que l’on craignait. Certains d’entre eux ne
croiraient pas du tout à un changement climatique dû aux activités
humaines. Ils exposent quelques arguments en ce sens, explicités cidessus.
Argument 1 : « Le changement climatique est un canular »
Le sénateur américain James Inhofe, est connu pour avoir soutenu que
le changement climatique serait un canular d’origine politique, qui a
pour but de renforcer le pouvoir du gouvernement central sur les
citoyens
Il soutient que le changement climatique ne serait qu’une hypothèse,
véhiculée par le gouvernement à des fins d’augmentation d’impôts.
Pourtant, la théorie de l’effet de serre est bien connue. Les
scientifiques l’ont proposée pour la première fois il y a plus d’un
siècle. Et dans les années 1940, ils ont démontré la façon dont le
dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère absorbe la chaleur. Les
scientifiques sont quasi certains que la planète se réchauffe à cause des
émissions de gaz à effet de serre .
Argument 2 : « Le réchauffement s’est ralenti récemment, ce qui indique que le problème a été exagéré »
Certains sceptiques soulignent que la température globale est montée beaucoup moins vite depuis 1998, une année de
très forte chaleur, par rapport aux années 1980 et le début des années 1990. Ils soutiennent que pendant les 15 dernières
années environ, les humains ont émis des centaines de milliards de tonnes de dioxyde de carbone dans l’atmosphère,
alors que la température n’a pratiquement pas augmenté.
Les scientifiques ne savent pas vraiment pourquoi le réchauffement s’est ralenti. Les dernières études suggèrent que ce
serait à cause des océans. Il se peut que les cycles océaniques aient transféré une partie de la chaleur de la surface de la
Terre vers les eaux profondes. Les eaux profondes peuvent absorber beaucoup plus de chaleur que l’air, et elles n’ont
pas cessé de se réchauffer. L’année dernière, 2014, a été néanmoins l’année la plus chaude jamais enregistrée.
Argument 3 : « Le réchauffement climatique est un cycle naturel, que nous ne saisissons pas complètement »
Certains sceptiques soulignent que de nombreux facteurs peuvent influer sur le climat. Le soleil a des cycles d’activité
qui peuvent modifier les températures. Les volcans peuvent provoquer des refroidissements, car ils crachent de la suie,
rendant ainsi la surface de la planète plus sombre. Les courants océaniques transfèrent de la chaleur.
Le climat de notre planète est un système complexe, et certains sceptiques affirment qu’il est trop tôt pour savoir avec
certitude si les gaz à effet de serre sont responsables du réchauffement climatique. Après tout, il y a aussi tous ces autres
facteurs à prendre en considération.
Il est vrai que des facteurs d’origine naturels peuvent influer sur le climat. Et que ces effets naturels rendent la tâche plus
difficile pour lesscientifiques qui cherchent à comprendre l’influence précise des gaz à effet de serre sur le climat de la
Terre. Toutefois, les climatologues affirment que les gaz à effet de serre expliquent presque toutes les hausses de
température récentes.
Argument 4 : « Le réchauffement climatique n’est pas inhabituel – regardez le Moyen-âge par exemple »
Les scientifiques arrivent à établir une estimation du climat de la planète d’il y a plusieurs siècles. Par exemple, ils
étudient les anneaux de très vieux arbres pour déterminer la vitesse de la croissance. Ils arrivent également à accéder aux
informations contenues dans la glace polaire, afin d’estimer les températures d’époques très lointaines.
Ces informations donnent à penser qu’il y avait, il y a environ 800-1000 ans, des périodes au cours desquelles certaines
régions du monde ont connu un réchauffement similaire à l’époque actuelle. Les scientifiques n’ont pas trouvé la cause
de cet « optimum climatique médiéval ». Toutefois, ils n’ont pas décelé de lien avec le réchauffement actuel, qui est au
niveau global et non régional.
Les climatosceptiques financés par des groupes industriels
Les climatosceptiques payés par des industriels ?
Les climatosceptiques qui valaient des milliards
Vidéos en ligne Les climato-sceptiques voient-ils juste ?
Ted Cruz et les climato-sceptiques
Collectivités
Les collectivités territoriales sont en première ligne de la lutte contre le
changement climatique, aussi bien pour réduire les émissions de gaz à effet
de serre dans de nombreux domaines (énergie, transport, urbanisme) que
pour mettre en œuvre des actions d’adaptation face aux impacts du
réchauffement.
Deux sénateurs Ronan Dantec et Michel Delebarre ont dressét une liste de 30 propositions pour renforcer l’intégration
des collectivités territoriales dans les négociations internationales sur le climat dans la perspective de la conférence Paris
Climat 2015. Cette conférence devra permettre de négocier un nouvel accord universel sur le changement climatique,
applicable à toutes les parties et qui entrera en vigueur en 2015, afin de maintenir le réchauffement en dessous de 2°C.
Les deux sénateurs soulignent ainsi que les collectivités territoriales sont devenues des acteurs incontournables des
politiques de lutte contre le changement climatique, aussi bien au Nord qu’au Sud, et proposent notamment un
renforcement des actions de coopération décentralisée dans ce domaine.
Ils mettent aussi en avant le rôle des collectivités directement dans la négociation, comme des acteurs pouvant faire des
propositions et faciliter un niveau d’ambition plus élevé. Ils démontrent enfin le rôle d’entraînement des collectivités
dans la dynamique de mobilisation citoyenne nécessaire au succès de la conférence Paris Climat 2015.
Pour engager le monde sur une trajectoire compatible avec le 1,5°C / 2°C, la période entre 2015 et 2020 est essentielle.
Dans l’accord de Paris, un chapitre complet et très opérationnel est consacré à ce sujet, avec des travaux d’expertise
intégrant l’expérience des acteurs non-étatiques, et le renforcement du Lima Paris Action Agenda, l’agenda des solutions
porté par les collectivités territoriales, les entreprises, les associations.
La COP21 aura été la vitrine des dynamiques concrètes, elles sont enfin reconnues par les parties dans le texte officiel,
c’est un point essentiel.
Changement climatique et collectivité locale
Guide pour aider les collectivités rurales à être plus résilientes au changement climatique
Les collectivités locales au coeur des politiques climat
Vidéos en ligne Les collectivités locales ont une place privilégiée pour engager les territoires sur la transition
énergétique
Nos collectivités face aux changements climatiques
Plan Climat Énergie Territorial : un cadre structurant pour mettre en œuvre un programme d’actions
destinées à réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre
Concertation
À la fin du XXe siècle, la concertation s’est imposée progressivement
comme un principe d’action publique dans le domaine de
l’environnement, de l’aménagement, de la gestion du territoire et, plus
largement, de la gestion publique et collective des ressources.
Son développement est étroitement lié à celui du principe de
participation, impulsé par la Charte mondiale de la nature (1982) et des
conventions internationales comme la Déclaration de Rio sur
l'environnement et le développement dans son principe 10 (1992) et la
Convention d’Aarhus (1998).
La pratique d’une concertation entre parties prenantes, associée à un
processus de prise de décision lisible et présent sur la durée sont les deux
conditions indissociables pour créer un climat de confiance et
d’intelligence partagée au profit d’un développement de projets créateurs
de valeur. La concertation peut conduire à revisiter les projets. Elle met à
l’épreuve leur fiabilité et permet de les améliorer.
Pour répondre au défi de la transition énergétique, la mobilisation de tous les acteurs est indispensable. Informer,
motiver, créer les conditions et moyens nécessaires à la prise de conscience et l’engagement des citoyens, des acteurs
économiques, et des acteurs territoriaux sont autant de politiques clés dans lesquelles se sont engagées les Régions
françaises.
En France : La réussite de la transition énergétique des territoires régionaux ne se fera qu’en maintenant cette
dynamique de mobilisation de l’ensemble des acteurs, ce qui nécessite des méthodes de gouvernance et outils adaptés, à
la hauteur du rôle de chef de file territorial qui est confié aux Régions dans ce domaine, depuis janvier 2014.
La transition énergétique et la lutte contre le changement climatique sont des sujets qui concernent chaque citoyen. Pour
que l’action soit à la hauteur des défis qui se posent, elle nécessite la mobilisation la plus large possible. L’information
auprès du grand public participe à ce processus. Le partage de diagnostics sur la base d’arguments scientifiques solides
est nécessaire face au scepticisme créé par certains lobbies. C’est tout l’enjeu de diverses initiatives régionales qui visent
à la structuration d’un savoir local sur les questions énergie-climat, pour ensuite le partager avec les acteurs du territoire
et susciter leur implication.
Les initiatives des Régions en ce sens sont variées. Il s’agit notamment des démarches de partage avec le grand public
de résultats d’études et de diagnostics d’experts, sous forme de conférences ou de débats citoyens.
Les Régions entendent également poursuivre, selon leurs capacités institutionnelles, la mobilisation en faveur de
l’Éducation à l’Environnement et au Développement Durable et à la solidarité internationale, par le déploiement de
mesures incitatives et de plateformes innovantes aptes à mobiliser significativement les citoyens, à faire évoluer les
comportements et à réduire les émissions de gaz à effet de serre par habitant.
Plusieurs Régions ont par ailleurs soutenu la structuration de réseaux de compétences et savoir faire locaux au service
du développement durable sous la forme d’Agences Régionales de l’Énergie et de l’Environnement. Les 13 Agences
Régionales qui existent actuellement sont ainsi des lieux privilégiés de réflexion et d’échanges entre les différents
partenaires institutionnels, économiques et associatifs concernés par les questions d’énergie et d’environnement. Par
leurs actions, elles contribuent à l’émergence de projets dont elles accompagnent l’élaboration initiale.
Sites web
http://concertation.net
http://institutdelaconcertation.org
http:// www.concertation-environnement.fr
http://www.debatpublic.fr
http:// www.lecese.fr
http:// www.table-concertation.fr
Concertation entre parties prenantes
Concertation pour un Plan Climat Régional
Concertation sur le changement climatique
Vidéos en ligne Concertation sur le changement climatique
Débat citoyen planétaire
Conférence des parties
La Conférence des parties (CP, en anglais Conference of the parties, COP), ou Conférence des États signataires, est
l'organe suprême de certaines conventions internationales.
Elle est composée de tous les États parties et vérifie leur bonne application des objectifs de la Convention.
Une conférence des parties se réunit annuellement lors de conférences mondiales qui analysent les avancées de la
convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques et prend des décisions pour atteindre les objectifs
de lutte contre les changements climatiques.
Le sommet de Rio a également abouti à la création d'une autre conférence des parties, prévue cette fois par la
Convention sur la diversité biologique dite « Convention de Rio ». C'est une association de tous les pays ayant adhéré à
la Convention ratifiée en 1992.
Clip officiel de la COP21
MEDCOP21
Occupy the COP
Vidéos en ligne UN Climate Change Conference
UN Live United Nations Web TV
Conflits
Un monde plus chaud et plus aride est aussi un monde plus violent. C'est
le constat que dresse, dans la revue Science du jeudi 1er août 2013 , l'une
des études les plus exhaustives menées à ce jour sur le sujet.
A la lumière des tumultes de l'Histoire, des auteurs estiment que, dans le
futur, "le changement climatique d'origine anthropique risque d'augmenter
considérablement les conflits de par le monde".
Solomon M. Hsiang et ses collègues américains (universités de Princeton
et de Berkeley, Bureau de recherche économique de Cambridge) ont tenté
une approche panoramique balayant dix millénaires – des peuplements
préhistoriques du Sahara jusqu'aux récents conflits africains –, sur les cinq
continents et la conclusion est que lorsque d'importantes variations
climatiques se produisent, elles peuvent avoir des effets considérables sur
la survenue de conflits dans différents contextes.
Les auteurs suggèrent même qu'une augmentation globale de seulement 2 degrés équivaut à une hausse des conflits entre
habitants d'une même nation de 50%.
http://www.lemonde.fr
Sites web
http://disarmament.un.org
http://www.21septembre.org
http://www.abolition2000europe.org
http://www.acdn.net
http://www.amnesty.org
http://www.betterworldlinks.org
http://www.cheminspaix.org
http://www.child-soldiers.org
http://www.graines-de-paix.org
http://www.ipb.org
http://www.operationspaix.net
http://www.prio.no
http://www.unidir.org
http://www.wcrp.org
Changements climatiques, ressources en eau et conflits
Conflits climatiques
Conflits géopolitiques autour de l'eau au Proche-Orient
Vidéos en ligne En 2013 , le climat a déplacé plus de personnes que les conflits
Gestion de l'eau: source de conflits
Consommation responsable
Consommer n'est pas un geste anodin et ne se limite pas à une
transaction financière entre offre et demande
Consommer est un geste militant et, si l'industrie marketing l'a bien
compris, nous, consommateurs, devons affirmer par l’orientation de nos
achats une politique en faveur d'une consommation responsable. Notre
consommation influe non seulement sur les recettes générales de l'État
mais également sur notre santé, l'état de la planète et les orientations
politiques des personnes que nous élisons . La consommation
responsable ne concourt pas au développement de la société de
consommation mais plutôt au développement d'une société durable et
responsable dans laquelle l'équité, l'humain et le respect de notre cadre
de vie sont les piliers incontournables.
Chaque étape du cycle de vie d'un produit, depuis la production des matières premières, en passant par la fabrication, la
transformation, le conditionnement, le transport, la vente, et la destruction ou le recyclage du produit, émet des gaz à
effet de serre, responsables du réchauffement du climat. Privilégions donc les produits locaux qui n'ont pas effectué de
longs déplacements
Exemples à suivre :
Exemple 1 : Le label « Territoire de commerce équitable » s’adresse à toutes les collectivités territoriales qui souhaitent
s’engager, quelque soit leur taille : régions, départements, intercommunalités, communes de 50 à plusieurs millions
d’habitants. La démarche « Territoires de commerce équitable », est la déclinaison française de la campagne « Fair
Trade Towns » qui a débuté en Grande-Bretagne en 2000. La campagne a très vite mobilisé les citoyens et éveillé
l’intérêt des élus. Près de 600 collectivités britanniques sont depuis devenues des « Fair Trade Towns » . Le mouvement
s’est étendu à toute l’Europe puis à l’international. Aujourd’hui, plus de 1500 collectivités sont engagées dans le monde,
dans 24 pays.
Site web
http://www.territoires-ce.fr
Exemple 2 : L'objectif du guide web de la consommation responsable en Région Centre est de rendre accessible
l'information et les lieux pour consommer de manière plus responsable. Pour cela le guide propose à chaque visiteur des
entrées différentes selon son approche et son niveau de connaissance. Le but ultime est de permettre au citoyen d'être
acteur de son propre changement et plus largement du changement de la société.
Site web
http://www.cresol.fr
Exemple 3 : Les collectivités territoriales engagent l’avenir de leurs territoires, à travers l’écoresponsabilité de leur
gestion et de leur consommation ainsi que par le biais des services qu’elles rendent aux entreprises et à la population. La
Communauté urbaine de Cherbourg a engagé de nombreuses actions dans ce sens .
Site web
http://www.cuc-cherbourg.fr
Exemple 4 : Engagement : Grâce à la géolocalisation des points de consommation solidaires et responsables,
l'application « One Heart Spots » permet à ses utilisateurs d’agir pour la planète de façon responsable.
Exemple 5 : Foodwatch démasque les ruses de certaines marques d'alimentation. Au regard des mouvements d’opinion
qui manifestent des inquiétudes quant à la sûreté de l’alimentation, il paraît légitime de s’interroger sur les divers modes
de fabrication des aliments que nous consommons. Et face à l’évolution des modes de vie et de consommation et au
nombre croissant de nos concitoyens en situation d’insécurité alimentaire, permettre à chacun d’accéder à une
alimentation de qualité, saine et équilibrée, constitue un défi ambitieux.
Exemple 6 : Givebox : Depuis son invention à Berlin il y a trois ans, la Givebox (littéralement « boîte à donner ») a
poussé un peu partout dans les quartiers branchés de Berlin, mais s'est aussi exportée au Canada, en Espagne, ou encore
en Angleterre. Basée sur un système d'échange, elle devient lentement le symbole d'une démocratisation de la «
consommation durable », et ce en bas de chez vous. Sans aucun doute, la Givebox a de beaux jours devant elle.
Exemple 7 : Rubbish ; L'idée de ce concept : sensibiliser la société à la consommation de masse, qui entraîne des
conséquences désastreuses en matière de pollution. Les trois anglais ont ainsi eu l'idée de créer une paire de chaussures,
constituées uniquement de détritus trouvés sur les plages.
Exemple 8 : Troc alimentaire : Dans le sillage des pratiques tendances telles que la co-consommation, le DIY (« do it
yourself » ou fameux « fais-le toi-même ! ») ou encore l’up-cycling, le Food Swap prône le partage et le retour aux
valeurs simples. Tout droit débarqué des Etats-Unis, ce nouvel art de vivre risque bien de faire des émules.
10 ans d'évolution de la consommation responsable
Consommateur responsable
Education à la consommation responsable
Vidéos en ligne La consommation responsable
La consommation responsable par Elisabeth Laville
Les Français et la consommation responsable
Pour une consommation responsable
Recyclons nos vieux appareils électriques
Coopération
La société civile a appris à travailler dans le concert des nations, si
discordant soit-il.
Les grandes ONGs ont maintenant une partition globale à jouer dans les
20 prochaines années. Partition qui s’invente rapidement sur les territoires
et dans la coopération décentralisée.
Parmi les plus actifs, l’ICLEI (le Conseil International des Gouvernements Locaux pour le Développement Durable)
rassemble déjà près de 1500 collectivités engagées sur tous les continents : des villes en quête d’un urbanisme
soutenable pour pouvoir accueillir la moitié de l’humanité, des assemblées territoriales qui échangent leurs meilleures
pratiques.
Afin d'encourager les collectivités à se lancer, l'Etat a mis en ligne un Panorama de l'action des collectivités territoriales
dans la lutte contre le changement climatique, sorte de guide pratique qui recense les initiatives les plus innovantes dans
chacune des thématiques climatiques .
De nombreuses collectivités françaises (régions, communes et départements) sont engagées dans la lutte contre le
changement climatique, notamment grâce à des partenariats durables avec leurs partenaires étrangers. Ce sont des
relations d’amitié et d’échanges entre femmes et hommes d’ici et d’ailleurs qui ont permis de faire naître des projets,
certains il y a plusieurs décennies.
C’est parce que ces échanges de savoir-faire et d’expertise existent que des solutions spécifiques à chaque territoire
peuvent être déployées. C’est parce qu’il y a transmission de savoirs entre les uns et les autres dans des démarches
participatives, que des solutions innovantes peuvent être trouvées.
Ces collectivités agissent ensemble dans des domaines aussi variés que l’agro-écologie, l’aménagement urbain durable,
l’assainissement, la biodiversité ou les énergies renouvelables… avec comme objectif : atténuer les effets du
dérèglement climatique ou permettre aux populations de s’adapter.
Au niveau mondial, la coopération Sud-Sud s'accroît : Les pays en développement s'entraident à faire face au
changement climatique, à s'engager dans un développement durable et à mettre en œuvre l'Accord de Paris sur le climat,
.
L'ONU a mis en place un Incubateur de Partenariats du Sud sur le climat (SCPI) pour générer, faciliter et appuyer des
partenariats qui aideront les pays en développement à faire face au changement climatique. « Le SCPI s'appuie sur le
système des Nations Unies pour répondre aux besoins des pays en développement avec des homologues disposés et
capables de le faire. Le SCPI a examiné « 300 bons cas de partenariats bilatéraux, trilatéraux et plurilatéraux », qui ont
été facilités par les Nations Unies, des organisations non gouvernementales et des banques multilatérales de
développement.
Clôture des Assises du développement et de la solidarité
Coopération et partage :Vers une société contributive
Coopératives : Le succès d'un modèle économique
Vidéos en ligne Krishnamurti : Coopération et partage
Geres : La Solidarité climatique en action
Recherche de la paix, de la sécurité collective et de la coopération internationale
Solidarité climatique en action
Couche d'ozone
La couche d'ozone ou ozonosphère désigne la partie de la stratosphère
contenant une quantité relativement importante d'ozone (concentration
de l'ordre de un pour cent mille). Son existence est démontrée en 1913
par les physiciens français Henri Buisson et Charles Fabry grâce à son
interféromètre optique. Cette ozone est produite par l'action des UV, du
rayonnement solaire, sur les molécules de dioxygène à haute altitude.
À la fin des années 1970, des recherches scientifiques en Antarctique ont
mis en évidence une diminution périodique de l'ozone dans cette région
polaire .
La Chine a atteint plus tôt que prévu son objectif de la première étape de diminution des substances détruisant la couche
d'ozone, généralement utilisées pour des produits tels que l'air conditionné, dans le cadre des efforts pour respecter ses
engagements du "Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone", selon le
document.
La réduction des substances appauvrissant la couche d'ozone par la Chine représente près de la moitié du total des
réductions faites par les pays en voie de développement.
Le pays a éliminé la production, l'usage, et l'import-export de 17 des 26 types de polluants organiques persistants
figurant sur la liste de la "Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants".
Sites web
http://avenirclimatique.org
http://education.meteofrance.fr
http://energie-climat.greenpeace.fr
http://meteoetclimat.fr
http://regions-climate.org
http://www.climatmundi.fr
http://www.co2solidaire.org
http://www.globalcarbonproject.org
http://www.greentie.org
http://www.ipcc.ch
http://www.manicore.com
http://www.pcet-ademe.fr
http://www.pourlascience.fr
http://www.rac-f.org
Animation sur la protection de la couche d'ozone
Couche d'ozone : La couche d'ozone est une fine pellicule de gaz qui protège la Terre des rayons
nocifs du soleil, les ultraviolets.
Vidéos en ligne Couche d'ozone : Pourquoi la couche d'ozone disparaît
Les 5 couches de l'atmosphère
Coût de la lutte contre le changement climatique
•
•
•
5 300 milliards annuels de subventions diverses à l’extraction de
l’énergie fossile
1 730 milliards annuels pour l'armement dans le monde
100 milliards par an pour aider les plus pauvres à anticiper les
changements climatiques
Après lecture de ces chiffres, est il encore décent de se demander si les pays développés peuvent-ils payer le coût total
de la lutte contre le changement climatique pour les pays en développement ?
En 1992, la CCNUCC a déclaré que les pays développés devrait prendre l’initiative, et fournir des ressources financières
pour aider les pays en développement à couvrir la « totalité des coûts convenus encourus » de la réduction des émissions
et l’adaptation au changement climatique.
Il s’agit d’un aspect controversé des négociations des Nations Unies. Les pays en développement disent que les pays
développés doivent désormais faire plus pour montrer qu’ils prennent bien au sérieux leurs responsabilités.
Au même temps, les pays développés acceptent que les pays les plus démunis aient besoin d’aide. La question est de
savoir dans quelle mesure ils aideront aussi les grandes économies émergentes telles que la Chine, le Brésil, l’Inde, le
Mexique et l’Afrique du Sud.
Et parmi ces pays en développement, il existe de grands écarts entre leurs niveaux individuels de richesse ; le Mexique
par exemple dispose de trois fois plus de revenu per capita que l’Inde.
Le fait que certains pays en développement, y compris le Mexique, aient contribué au Fonds Vert pour le climat, suggère
qu’ils sont maintenant désireux de contribuer aussi bien que de recevoir des financements pour leurs actions en faveur
du climat.
Certains pays en développement envisagent de soumettre deux contributions en faveur du climat lors de la conférence de
Paris, une pour l’action qu’ils arrivent à autofinancer et l’autre détaillant les mesures qu’ils pourraient mettre en oeuvre
s’ils recevaient une aide financière.
Changement climatique: Des solutions existent
Changement climatique : Quel coût ?
Changement climatique : Un coût de 60 mds d'€ d'ici 2030
Vidéos en ligne Comment financer la lutte contre le changement climatique
Coût du changement climatique
Coûts liés à la sécheresse et au changement climatique
Environnement : Le cri du coeur du prix Nobel d'économie
Impacts socio-économiques du changement climatique
Peut-on payer la facture du réchauffement climatique
Réchauffement climatique : Du constat à l'action
Création d'emplois
https://globalclimatejobs.wordpress.com
En cas de conflit entre la défense de l'emploi et la protection de
l’environnement, 42 % des Français pensent que l’emploi doit être
prioritaire sur l’environnement, et 23 % pensent le contraire. Le chômage
vient de battre un nouveau record historique. Le gouvernement salue une «
amélioration de la tendance », mais rien ne semble enrayer l’accroissement
du chômage.
Pourtant, de nombreuses études montrent que la lutte contre les dérèglements climatiques pourrait générer de nombreux
emplois.
•
Au Royaume-Uni, syndicats et organisations écologistes s’allient pour encourager la création d’un million
d’emplois dans les énergies renouvelables, les transports et la rénovation des bâtiments.
•
Le rapport « One million climate jobs », dont la dernière édition est parue en septembre 2014 au Royaume-Uni,
propose de créer un « National Climate service », un service public du climat.L’objectif, ambitieux, est double :
lutter contre le changement climatique et le chômage de masse. « En créant un million d’emplois, nous pouvons
réduire de 86 % les émissions de gaz à effet de serre en vingt ans », explique Clara Paillard, membre du
syndicat britannique Public and Commercial Services (PCS). C’est d’ailleurs l’une des singularités de cette
étude : elle est portée par des organisations syndicales. « Nous voulions donner notre propre réponse à la
question environnementale. »
Assises de la transition é́ cologique, de l'é́ conomie et de l'emploi
Développement durable et emploi
Ecologie et plein emploi : est-ce compatible ?
Vidéos en ligne Emploi: Réseau cocagne, jardins de réinsertion par l'emploi
Emploi au service d'un développement durable
Emploi durable dans le bâtiment
Emploi durable et responsable
Emploi durable en recyclant des vêtements
Emplois verts en Europe
Énergie renouvelable : 33.000 emplois potentiels
En défendant la biodiversité, on crée de la richesse
Forum de l'emploi du développement durable
Le développement durable dans le marché de l'emploi
Les énergies renouvelables créent de l'emploi
Métiers pour l'environnement
Où se trouvent les emplois ?
Peut-on payer la facture du réchauffement climatique
Piste emplois dans une économie durable
Ressourcerie : une illustration du développement durable
Culture
Dans le cadre de la conférence Paris Climat 2015, de grands artistes
contemporains se sont mobilisés .
A l’occasion de cette conférence, a été lancée l’initiative Artists 4 Paris
Climate 2015.
Une vente aux enchères caritative d’œuvres issues de ces projets
artistiques a été organisée par la Maison de vente Christie’s, au profit de la
Convention des Nations Unies sur la lutte contre la Désertification
(CNULCD). Les fonds récoltés permettront d’agir contre le changement
climatique et la désertification, sur le principe d’une œuvre, un site en
Afrique, Asie ou Amérique Latine.
A chaque sommet international sur le climat son défilé de négociateurs,
d’ONG, d’experts en tout genre… et d’artistes. Depuis 2009 et celui de
Copenhague, émaillé de l’exposition ReThink (26 œuvres contemporaines
sur le changement climatique), ils y sont même invités. Dans l’espoir,
disait alors le ministre danois en charge du Climat, que l’art puisse «agir
comme une source d’inspiration et initier une réflexion».
Art: Clean Art Planet
Art : Recycl'Art
Art à partir de déchets récupérés sur les plages
Vidéos en ligne Art & Culture 1 2 3
Art et Nature
Art funéraire
Culture comme outil de développement humain
Culture et développement durable : La cité en chantier
Culture et développement durable: Visions d'artistes
Culture et développement durable: Visions et réflexions globales
Culture et développement durable au Musée Orsay
Cultures et villes en transition
Développer une culture du climat
Le réchauffement climatique, vu par Pedro Marzorati.
Les conditions climatiques dans la littérature
Poème sur le changement climatique
Déforestation
La déforestation perturbe les fonctions écologiques de la forêt:
•
•
Perte du sol, qui mis à nu, est soumis à une érosion intense, ou à
une cuisson, phénomène de latéritisation irréversible, ou à une
compaction due aux engins lourds d’exploitation. Ces forêts ne
repoussent plus. Leur perte est définitive, irréversible!
Perte de la régulation des eaux avec périodes de sécheresse
alternant avec des inondations, modification des climats locaux
et du climat de la planète (réchauffement)
Perte de la biodiversité, perte de substances fabriquées par les feuilles des arbres (perte de médicaments qui auraient pu
être extraits de plantes de la forêt, et guérir des maladies comme le cancer, le sida et d’autres encore inconnues, de
pesticides par exemple), premiers résultats prometteurs des recherches sur la canopée en 1996 en Guyane, « le royaume
des cimes renferme d’inestimables trésors »
L’objectif de zéro déforestation en 2030, l’an dernier à la COP21 de Paris, tout le monde l’a réclamé mais que s’est-il
passé depuis ?
La mise en place d’alliances entre entreprises privées, communautés autochtones et ONG ont permis de sacraliser la
protection de 125 millions d’hectares de forêts, ce qui nous met en ligne pour atteindre 350 millions d’hectares en 2030 ,
a affirmé Stewart Maginnis, directeur du programme forêt à l’UICN. Cette protection permet de stocker 1,6 milliard de
tonnes de CO2 par an, soit 30 milliards de tonnes d’émissions évitées entre 2011 et 2030. Par ailleurs, 114 Etats ont
inclus des objectifs de protection de leurs forêts dans leurs contributions nationales de réduction de gaz à effet de serre,
ce qui équivaut à 160 millions d’hectares protégés supplémentaires.
Quand nous sommes rentrés au pays après la COP de Paris, nous avons organisé dès février un atelier national pour bien
définir les espaces à protéger, explique ainsi Saah David, en charge des questions forestières au Libéria. 42% de la
surface du pays devra rester boisée ». Une décision importante pour un pays très pauvre dont la population dépend
presqu’entièrement de la forêt et de l’agriculture. Cette décision impose en effet une limitation des surfaces consacrées à
l’huile de palme, une plante industrielle qui fait un retour en force dans sa région d’origine, l'Afrique équatoriale.
Le Sri Lanka revendique d’avoir déjà stoppé la déforestation, le taux d’occupation des forêts devant passer de 29,7%
de la surface du pays en 2010 à 32% en 2030. Le plan d’action sera revu en fonction des résultats, mais le pays espère
faire passer le stockage de gaz à effet de serre de 9 millions de tonnes aujourd’hui à 20 millions en 2030.
En Indonésie, une agence de protection des tourbières a été créée juste après l’accord de Paris. « Nous comptons
restaurer 2 millions d’hectares de zones humides endommagées », a affirmé la représentante du pays, Sisilia Numala
Dewi, qui a reconnu que les feux volontaires qui ravagent ces îles font de l’Indonésie l’un des plus grands émetteurs de
gaz à effet de serre de la planète.
En Afrique, le partenariat Tropical Forest Alliance 2020, a annoncé une nouvelle déclaration de principe sur le
développement de l’huile de palme dans la zone tropicale afin d’éviter les dégâts causés par cette industrie en Asie. La
«Central African Forest Initiative » (CAFI) qui regroupe six pays d’Afrique centrale (Cameroun, République
centrafricaine, Congo, RDC, Guinée équatoriale et Gabon) engage un premier financement de 200 millions de dollars
sur des projets forestiers durables.
En Amérique latine, le nouveau code forestier brésilien a pour but d’éviter la déforestation illégale. La stratégie mise
en œuvre vise une réduction de 90% de la déforestation en 2030. Déjà, entre 2005 et 2015, les surfaces annuelles
détruites sont passées de 19 000 km² en 2005 à 5000 km² en 2014, soit une baisse de 70%. En Colombie, la
déforestation a été réduite de 50% ces trois dernières années par rapport à la moyenne 1990-2010. Les forêts font partie
de l’accord de paix conclu entre le gouvernement central et les FARC. De grandes surfaces forestières vont ainsi être
remises sous le contrôle de populations autochtones.
Les 600 plus grosses entreprises utilisant des produits forestiers ou agricoles se sont engagées à Paris à s’engager
dans la voie de la labellisation durable. Autre nouveauté : les communautés indigènes vivant dans la forêt sont désormais
associées aux décisions prises sur leurs territoires. « Les forêts où nous vivons devraient même nous revenir comme
notre propriété collective », revendique Hindou Oumarou Ibrahim, responsable du Indigeneous People’s Forum.
La surveillance par télédétection ne permet plus de cacher les atteintes aux milieux naturels. Un nouveau
partenariat signé entre la FAO et Google a permis de créer Collect Earth, un outil open-source qui donne accès à
l’imagerie satellite en haute résolution à tous les Etats, y compris les plus pauvres. Désormais, le moindre feu de forêt, la
destruction la plus sauvage est visible.
Ces changements vont aider fortement les Etats à atteindre l’objectif de zéro déforestation d’ici 14 ans. Si tous les
acteurs privés et publics jouent le jeu, la destruction des forêts pourraient effectivement s’arrêter. Ce qui représentera un
incroyable retournement de tendance. Selon un rapport de septembre 2015 de la FAO, 129 millions d’hectares de forêts
ont été perdus depuis 1990 pour une surface forestière mondiale qui est descendue en dessous de 4 milliards d’hectares.
Des oreilles dans la forêt : Rainforest Connection veut placer des capteurs dans les forêts tropicales du monde
afin qu’ils signalent les activités de déforestation illégales en temps réel aux autorités locales.
WildLeaks : quand Internet s’attaque aux crimes environnementaux : Défenseurs de l’environnement et
partisans d’une planète verte ont désormais leur plateforme sur Internet pour lutter contre les dérives
environnementales. Lancée en 2014, WildLeaks rassemble des données collectées anonymement par des
lanceurs d’alerte, à la manière de WikiLeaks. déforestation, braconnage, exploitation forestière, etc. Depuis son
lancement, WildLeaks recense déjà une cinquantaine de renseignements, dénonçant des crimes contre
l’environnement.
Campagne contre la déforestation
Carte interactive de la déforestation mondiale
De la déforestation à une huile de palme durable
Vidéos en ligne Déforestation : 13 millions d'hectares chaque année
Déforestation : Impact de la culture du soja sur la déforestation
Déforestation : Inverser la déforestation planétaire en revalorisant les forêts
Déforestation : Produire du contreplaqué à partir de plantations de parica est une solution contre la
déforestation de la forêt primaire en Amazonie
Déforestation : Remplacer le bois par des briquettes de biomasse
Déforestation 1 2 3 4 5 6
Déforestation à Madagascar
Déforestation au napalm
Déforestation et biodiversité
Déforestation et crédits CO2
Déforestation et disparition des peuples indigènes.
Déforestation et industrie
Greenpeace se bat contre la déforestation, responsable de 20% des émissions de gaz à effet de serre
Images satellite de la déforestation
Le pétrole vaut-il plus que la biodiversité ?
Méfaits de la déforestation
Démocratie et climat
Comment faire pour que nos sociétés, qui se disent démocratiques,
prennent en compte les intérêts des générations à venir au lieu de ne
s'intéresser qu'à ceux des générations présentes?
La démocratie représentative est mal armée pour échapper à ce que
Dominique Bourg et Kerry Whiteside appellent "la tyrannie du présent".
Ils proposent donc une "bioconstitution" qui imposerait à l'Etat, comme
premier devoir constitutionnel, le soin de veiller à ce que les "biens
publics mondiaux environnementaux" - ceux qui constituent un bien
commun à préserver, comme la qualité de l'air ou le climat - soient
sauvegardés, devoir auquel une assemblée élue, de type Sénat, serait
chargée de veiller.
Pour l'éclairer, une Académie du futur serait créée.
Enfin, les organisations non gouvernementales environnementales assureraient à la fois une fonction d'alerte et de
proposition. Il y a, bien sûr, une dose d'utopie dans cette construction, mais ce qui compte dans ce livre, c'est moins la
pertinence de la construction proposée que l'analyse des raisons pour lesquelles il nous faut impérativement modifier
notre "gouvernance", et ceci sans attendre
L'ouvrage
L’enjeu principal de la régulation climatique est de construire un nouveau mode de développement humain éloigné de la
logique de l’accumulation infinie, qui soit donc soutenable à très long terme.
Le productivisme [ système d'organisation de la vie économique dans lequel la production est donnée comme objectif
premier ] , qu'il soit de droite ou de gauche, n’a jamais été compatible avec l’écologie : son appétit effréné de
consommation se heurte aux limites des ressources de la planète .
Le risque de réchauffement du climat a été transformé en objet potentiel de spéculation pendant 20 ans ..Tout était fait
pour ne pas casser les marchés jusqu'à ce que des technologies propres soient matures et prêtes à se proposer comme
alternatives crédibles !
Raison de plus pour que la lutte contre le réchauffement du climat devienne une affaire de citoyens éclairés.
La fixation d’un prix pour le carbone et pour les émissions de gaz à effet de serre sont indispensables mais ne suffiront
pas : Une refonte des fiscalités de tous les pays , est indispensable et ce sera aux citoyens de veiller à ce qu'elles soient à
la fois sociales, démocratiques et écologiques .
L’enjeu politique reste donc fort, avec la nécessité d’améliorer la démocratie et l’éducation pour que la pression des
sociétés civiles augmente sur les Etats face au climat.
En Chine, une telle pression existe : on a observé une alerte rouge de pollution dans ce pays en pleine COP21. Les
Chinois peuvent accepter la situation qui est la leur en matière de droits de l’homme, mais pas la pollution, qui met en
péril la santé de leurs enfants.
• Le Luxembourg met en place un Parlement Climat Citoyen
• Le 6 juin 2015, des milliers de citoyens représentatifs de la diversité démographique de leur pays ont participé
au premier Débat Citoyen Planétaire sur l’Energie et le Climat. Ce projet s’inscrivait dans le cadre de l’article 6
de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques qui encourage la sensibilisation du
public et permet la participation de tous à l’élaboration des politiques dans le cadre du changement climatique.
• 91% des citoyens interrogés sont globalement satisfaits de l'organisation de la COP 21 . 68% considèrent que
l’Accord de Paris devrait comporter un objectif mondial à long terme pour arriver à zéro émission de gaz à
effet de serre à la fin du siècle, et pour 71% des objectifs nationaux à court terme juridiquement contraignants
pour tous les pays. . 78% se sentent très concernés par le réchauffement climatique et pensent que les mesures
pour lutter contre sont une opportunité pour améliorer leur qualité de vie.
Donc des citoyens très concernés, critiques, impatients, et volontaristes. Des citoyens très engagés, même s' il y a
toujours une distance entre ce que les gens affirment et leurs actes, note Pierre Radanne.
Démocratie, écologie et économie
Dominique Bourg : Vers une démocratie écologique ?
Il n'y a pas de protection de la planète possible sans démocratie
Vidéos en ligne Jean Marc Jancovici : Comment une démocratie peut-elle faire face à la crise climatique ?
L'écologie transforme-t-elle l'exercice démocratique ?
La démocratie réinventée avec l'écologie
La solidarité avec les pays du sud reste un véritable défi pour la démocratie !
La transition écologique peut-elle être démocratique ?
Les 12 solutions des enfants pour le climat·: C'est quoi la démocratie ?
Panama Papers : Corruption de la démocratie
Pas d'écologie sans démocratie
Quelle démocratie écologique ?
Quelle place pour l'écologie dans nos démocraties modernes ?
Désertification
La désertification, la dégradation des terres, et la sécheresse touchent la
majorité des continents, dans des proportions variables, et affectent les
conditions de vie et l’économie de nombreux pays et populations.
La dégradation des terres et la désertification affecte 44 % de la surface
terrestre et concerne de l'ordre de 2 milliards de personnes dont au moins
50 % sont pauvres à très pauvres. La lutte contre la désertification, la
dégradation des Terres et la sécheresse représente un des défis majeurs de
notre époque.
La désertification affecte le réchauffement planétaire à travers la perte de
végétation et l’érosion des sols.
Les sols des zones sèches contiennent plus d’un quart de toutes les réserves mondiales de carbone organique, ainsi que
pratiquement tout le carbone inorganique.
La désertification, si elle n’est pas freinée, peut libérer une part majeure de ce carbone dans l’atmosphère, provoquant
une rétroaction significative sur le système climatique mondial. On estime que 300 millions de tonnes de carbone sont
relâchées chaque année par les zones sèches dans l’atmosphère suite à la désertification (environ 4 % du total des
émissions mondiales, toutes origines confondues
La qualité des sols s’est fortement dégradée à l’échelle de la planète, particulièrement dans les pays touchés par la
désertification et la sécheresse : près de 1,2 milliard d’individus y sont tributaires du sol pour subvenir à leurs besoins
quotidiens de base (énergie, alimentation, habitat..) et sont aujourd’hui touchés de plein fouet par les risques de
désertification [ La désertification touche actuellement 480 Millions d’hommes et de femmes à travers le Monde ] . La
désertification touche un sixième de la population mondiale, 70 % des 5,2 milliards d’hectares de terres arides (soit 3,6
milliards d’hectares) et un quart de toute la surface émergée du globe. En Europe, dans certaines régions du sud, en
Espagne, au Portugal, en Grèce, 60 % du territoire présente des risques de désertification
Exemple à suivre :
Exemple 1 : Depuis 1997, le Comité Scientifique Français de la Désertification (CSFD) mobilise les experts français
compétents en matière de désertification, de dégradation des terres et de développement des régions sèches.
Le CSFD produit, diffuse et valorise les connaissances scientifiques auprès de différents publics ; il guide et conseille les
décideurs politiques et les acteurs de la société civile des pays affectés. Il participe aux délégations françaises lors des
événements de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification.
Site web
http://www.csf-desertification.org
Exemple 2 : L'Initiative de la Grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel lancée en 2007, est désormais l'initiative
phare africaine de lutte contre les effets du changement climatique et de la désertification.
Exemple 3 : Durant des siècles, les habitants des zones arides se sont adaptés aux contraintes du milieu. C'est avec l'aide
de ces connaissances traditionnelles que les choses s'améliorent : L’élargissement de la gamme d’espèces végétales
disponibles, endogènes ou exotiques, la diversité des situations de production potentielle de biomasse (allées, haies,
clôtures, jachères, bosquets, berges de rivière) peuvent maintenant être valorisées dans la production de bois d’œuvre ou
de feu, de piquets, de fruits, de fourrages, de plantes alimentaires et médicinales, etc.
Site web
http://www.cirad.fr
Exemple 4 : Action contre la désertification continue à soutenir les communautés locales, le gouvernement et la société
civile au Burkina Faso, en Ethiopie, en Gambie, au Niger, au Nigéria et au Sénégal, dans la gestion durable et la
réhabilitation des forêts et pâturages en zones arides ainsi qu'en matière d'agroforesterie. Ses programmes encouragent
aussi les activités génératrices de revenus et les opportunités d'emploi dans les zones rurales, notamment pour les jeunes
et les femmes, en tenant compte de la durabilité de la production, la transformation et la commercialisation des produits
agricoles et des biens et services forestiers. Ecoles pratiques d'agriculture et échanges de connaissances permettront aux
agriculteurs de découvrir les causes de la désertification et assimiler les meilleures façons de la combattre et de la
prévenir.
Site web
http://www.csf-desertification.org
Exemple 5 : Action contre la Faim : S’appuyer uniquement sur une capacité de réponse en urgence n’est plus un mode
opératoire possible. Pour cela Action contre la Faim met en place une approche transversale et multisectorielle pour la
mise en application des mesures de préparation, de réponse, de mitigation et de prévention aux désastres, afin de
garantir que les moyens d’existence des populations vulnérables soient plus résilients à des chocs ponctuels et
récurrents.
Site web
https://dons.actioncontrelafaim.org
Exemple 6 : Expériences de lutte contre la désertification.
Cliquez sur le pays désiré pour découvrir, sous la carte, la fiche retraçant l’expérience.
Site web
http://www.gtdesertification.org
Sites web
http://climatesolutions.org
http://www.cariassociation.org
http://www.cirad.fr
http://www.csf-desertification.org
http://www.desertif-actions.fr
http://www.fao.org
A nous de choisir le climat de demain
Désertification 1 2 3 4
La désertification menace le globe
Vidéos en ligne La maladie de la terre qui menace peuples et climat
Projet de lutte contre la désertification au Niger
Désinvestissement
L’arrêt des investissements dans les énergies fossiles, responsables de 80
% des émissions mondiales de CO2, est le moyen le plus sûr de lutter
contre le dérèglement climatique.
En 2015, un rapport de l’Organisation de coopération et de
développement économiques (OCDE) chiffrait à 500 milliards de dollars
(environ 450 milliards d’euros), au niveau mondial, les aides accordées
annuellement par les Etats à la production et à la consommation de
pétrole, de gaz et de charbon, sous forme de subventions ou
d’allégements fiscaux. Soit cinq fois le montant des aides allouées aux
filières renouvelables.
Poussé par les ONG, le mouvement de désinvestissement des fossiles
gagne du terrain.
Fin 2015, les quelque 430 fonds de pension, compagnies d’assurance, institutions ou investisseurs privés ayant pris
l’engagement de ne plus investir dans ce secteur totalisaient aujourd’hui 2 600 milliards de dollars (2 300 milliards
d’euros) d’actifs, contre seulement 50 milliards de dollars un an plus tôt.
En savoir plus
Durant la COP22 , plus de 200 dirigeants religieux, spirituels, et confessionnels représentants de multiples croyances ont
signé la Déclaration interconfessionnelle. Par le biais de cet appel remis officiellement aux représentants de la COP22,
les leaders religieux demandent aux « États d'être liés par la décence éthique et la bonne foi d'honorer leurs engagements
pris » dans l’Accord de Paris et d’adopter des politiques nouvelles « pour protéger notre climat précieux ». Pour donner
l'exemple, plusieurs organisations religieuses ont déjà promis de cesser d'investir dans les énergies fossiles, « faisant
partie d'un mouvement de désinvestissement dont la croissance est extrêmement rapide ».
Chacun d'entre nous doit agir sur la réalité de la crise climatique, afin que les dommages que nous infligeons à notre
Terre sacrée cesseront et les écosystèmes dont dépend toute vie pourront guérir.
L'utilisation de combustibles fossiles et d'autres industries extractives par la société mondiale tout en sachant les
dommages qu'ils causent est indéfendable du point de vue éthique. Nous devons nous détourner délibérément d'investir
dans les combustibles fossiles et nous sommes ensemble dans l'appel à un changement collectif par les fonds souverains
et les fonds de pension publics de combustibles fossiles vers des solutions pour le climat. Cela enverra un signal
nécessaire et significatif aux emprunteurs privés et publics et aux investisseurs dans le monde entier et aidera à mettre
fin à l'ère des combustibles fossiles.
http://gofossilfree.org
http://www.novethic.fr
http://www.sortirdupetrole.com
Sites web
350.org
Dialogue sur le désinvestissement
Journée mondiale de désinvestissement
Vidéos en ligne Le climat change ? Désinvestissez !
Libérons-nous des énergies fossiles
Stopper le financement des énergies fossiles pour investir dans les énergies renouvelables
Développement durable
Le débat mondial sur le changement climatique ne se
limite plus à une question d’ordre environnemental mais
s’inscrit désormais dans une vision plus large, qui lie
étroitement les objectifs environnementaux aux objectifs
de développement économique et social.
Le choix des mesures à prendre devra s’inscrire dans une nouvelle dynamique qui allie les exigences de court et de long
terme, associant étroitement les dimensions économiques, environnementales et sociales. Une réorientation des
politiques publiques et des investissements sera nécessaire pour tenir compte des objectifs d’atténuation des émissions et
des impératifs d’adaptation. Ceux-ci imposeront en priorité une configuration différente du secteur énergétique, plus
sobre en carbone.
L’architecture institutionnelle internationale actuelle est obsolète face aux enjeux : complexe, fragmentée, sans
cohérence et sans réels pouvoirs pour faire appliquer les décisions. Ce cadre élaboré après la Seconde Guerre Mondiale
doit être revu. Les avancées et réformes intervenues via la création de nouveaux programmes, ne sont pas à la hauteur de
ce dont le monde a besoin. En pratique, la multiplication des organes et programmes, souvent sans lien entre eux malgré
des thèmes croisés, a eu pour effet d’enliser le système en créant des doublons et sans capacité de subsidiarité.
L'une des solutions à cet échec - au niveau international - réside probablement dans un retour à des décisions locales .De
plus en plus de citoyens réalisent que la biodiversité , la diversité culturelle ou les réseaux sociaux sont le résultat d'une
gestion des communs par les « usagers »
Le dérèglement du climat et ses graves conséquences humaines et environnementales sont une préoccupation majeure de
développement durable. Les phénomènes météorologiques extrêmes, type tempête, cyclones, ouragans, canicules,
inondations, s'accentuent avec l'augmentation des températures des océans et de l'atmosphère.
L'élévation du niveau des mers et des océans, à cause de la fonte des glaciers et la dilatation thermique de l'eau, affecte
les populations vivant dans les zones côtières. Des migrations massives de population en quête d'habitat, d’eau potable
et de nourriture se produisent et se produiront à l'avenir. Le réchauffement climatique engendre également des
modifications des écosystèmes et un danger pour la survie de la biodiversité.
Climat, énergie et développement durable
Développement durable : Innovation, nouvelle frontière du développement durable
Développement durable : Intelligence collaborative et
Vidéos en ligne Développement durable : Quand agriculture rime avec développement durable
Développement durable : Repenser la planète
Développement durable et petits gestes citoyens
Développement durable par l'exemple : Le cas du réchauffement climatique
Développement non durable : 4 causes
Impact de l'homme sur le climat
Différenciation
Les pays du Sud estiment que ceux du Nord, à l’origine de la plus grande
partie des émissions cumulées de gaz à effet de serre, ont une « dette
écologique » à leur égard et doivent donc accomplir des efforts plus
importants.
Les pays industrialisés, eux, considèrent que la division entre pays
développés et émergents n’est plus de mise, la Chine étant devenue le
premier « pollueur » du monde et l’Inde le troisième. Cette question est
au cœur des négociations climatiques
Les Nations Unies ont distingué, il y a plusieurs années, la notion de pays « riches » et « pauvres ». Cette catégorisation
a évolué. Ceux qui polluent aujourd’hui ne sont plus seulement les pays dits « riches ». Il faut donc se mettre d’accord
sur le sens et les conséquences concrètes de cette différenciation entre pays, la responsabilité commune mais
différenciée.
Durant la COP 21, les pays en voie de développement ont appelé les pays développés à leur responsabilité historique,
c'est-à-dire à faire des efforts supplémentaires. Ces derniers rechignent à inscrire dans le marbre la vieille dichotomie
pays riches/pays pauvres. Le compromis se fait dans l'article 2 du traité qui acte le principe de responsabilités et des
capacités différentes des Etats résultant de leurs «circonstances nationales différentes».
Une formulation jargonneuse qui peut paraître compliquée mais dit en fait quelque chose de très simple: rien n'est figé,
le monde évolue. Dans le reste de l'accord, il est reconnu que les pays développés doivent jouer un rôle moteur dans la
réduction des émissions mondiales et aider financièrement les pays en voie de développement dans la lutte contre le
réchauffement climatique.
En matière de réchauffement climatique, les responsabilités doivent être partagées
Politiques énergétiques
Responsabilité commune mais différenciée
Vidéos en ligne Un accord universel et différencié
Eau
L’eau est source de toute vie. Qui en prive son prochain est un criminel.
L'’hérésie économique nous cache l’essentiel : nous sommes devenus des
marchands d’eau. Jean de La Bruyère disait en son temps (17ème siècle) :
« Le monde est fou, un jour il faudra payer pour l’eau que l’on boit
!»
Le changement de paradigme est donc assez simple à trouver pour peu
que l’on soit humaniste, pragmatique et non cupide : l’eau est le cœur de
nos sociétés, l’eau est au cœur de toutes les pratiques économiques et
nous devons la respecter pour ce qu’elle est. Elle doit être protégée et son
utilisation doit être le point d’encrage de notre capacité à vivre ensemble.
Le cœur de la démocratie , le cœur d’organisation sociale, le cœur de
l’ambition de partage.
Emmanuel Poilane, Directeur de France Libertés
Les changements climatiques ont des effets majeurs sur l’environnement, plus particulièrement sur la qualité et la
disponibilité des ressources hydriques. Leurs répercussions sont considérables. La fréquence et la gravité des
catastrophes naturelles reliées à l’eau, telles que les inondations, les sécheresses et les glissements de terrain,
augmentent. La hausse des températures, qui entraîne une augmentation de l’évaporation et de la fonte des glaciers,
réduit du même coup la fiabilité et la qualité de l’approvisionnement en eau.
Le droit à l’eau potable et l’assainissement pour tous a été reconnu comme un droit de chaque individu par l’Assemblée
Générale des Nations Unies en juillet 2010
La répartition mondiale de l'utilisation des eaux est, à l'heure actuelle : usages domestiques : 8%, usages industriels :
22%, usages agricoles : 70%. Si l'eau n'est pas une marchandise, elle a une valeur économique.
Cette valeur est celle d'une ressource qui est limitée dans sa quantité. C'est aussi la valeur de sa qualité qui conditionne
les usages que l'on peut en faire (eau potable, utilisation industrielle ou agricole, baignade ou usages récréatifs)
S'intéresser à l'eau, c'est également prendre en considération son milieu, le cours d'eau, la nappe phréatique, les
dommages qu'il subit et les solutions pour y remédier, qu'ils s'agissent de méthodes curatives - traiter les pollutions - ou
préventives - les réduire à la source.
Le cycle hydrologique se trouve affecté dans tous ses aspects par le changement climatique : Modification des régimes
de précipitations , du ruissellement, augmentation du niveau de la mer, processus de désertification , etc .
De manière générale, les disparités de répartition des ressources en eau vont s’amplifier : les épisodes de sécheresse
devraient être plus fréquents dans les régions déjà arides, tandis que la disponibilité en eau devrait augmenter dans les
latitudes Nord de la planète.
Ces changements dans le cycle de l’eau ne sont pas sans conséquences pour les sociétés et les écosystèmes.
Les ressources en eau seront menacées et affectées dans de nombreuses régions , avec des impacts sur tous les domaines
du développement ( accès à l’eau, sécurité alimentaire, santé, etc . ) , tandis que les risques de catastrophes liées à l’eau
augmenteront . Ceux qui ressentent le plus les impacts de ces changements seront d’abord les plus vulnérables .
La suite
Lors de la COP 22, a été présenté un « Livre bleu sur l’eau et le climat » rassemblant les recommandations de la
communauté internationale sur l’eau pour soutenir les engagements climatiques et mettre en place des solutions
concrètes pour l’adaptation et la résilience à travers une gestion plus efficace des ressources hydriques . Loïc Fauchon, a
été désigné comme le rapporteur spécial et porte-parole de la communauté internationale de l'eau, pour rappeler les
enjeux, rendre compte des avancées et des propositions pour accélérer la mise en œuvre d'actions d'adaptation aux
évolutions du climat,
De nouveaux projets d'adaptation sur l’eau ont également été annoncés comme par exemple la gestion du fleuve Sebou
au Maroc, la création du Centre de formation sur l'adaptation à l'eau à Brasilia ou l'utilisation du programme satellitaire
SWOT pour les observations hydrologiques. Sept institutions françaises, AFD, CNES, OIEau, CNR, IRD, Irstea, BRLI,
ont signé un accord pour travailler sur de nouvelles approches de suivi des ressources en eau en intégrant les données
spatiales. Cet accord doit permettre de répondre aux besoins des acteurs du Sud en mobilisant une expertise française
reconnue au niveau mondial.
A signaler également la mise en place d’un Réseau international de parlementaires pour l’eau destiné à mobiliser et aider
les parlementaires du monde entier à agir dans leurs pays en faveur du secteur de l’eau, en particulier en lien avec le
changement climatique.
Sites web
http://www.actu-environnement.com
http://www.eaufrance.fr
http://www.eaurmc.fr
http://www.lagazettedescommunes.com
Animation sur l’adaptation au changement climatique dans le domaine de l’eau.
Capturer l'eau des nuages
Cartographie de l'eau sur Terre
Vidéos en ligne Changement climatique et évolution de la ressource en eau
Filtrer nos eaux usées grâce au lombricompostage
Hydrologues aux pieds nus - s'adapter aux niveaux des puits
Impacts prévisibles du changement climatique sur les eaux et le climat
La contradictoire question de l’eau dans le changement climatique
Purifier l'eau des mares et la vendre à un coût dérisoire à des familles dans le besoin, c'est le pari du
projet 1001 fontaines
Récupérateur d'eau de pluie
Ressources en eau et changement climatique
Ecoconception
L’écoconception est un terme désignant la volonté de concevoir des
produits respectant les principes du développement durable et de
l'environnement, en - selon l' ADEME - recourant « aussi peu que possible
aux ressources non renouvelables en leur préférant l'utilisation de
ressources renouvelables, exploitées en respectant leur taux de
renouvellement et associées à une valorisation des déchets qui favorise le
réemploi, la réparation et le recyclage » , dans un contexte qui évoluerait
alors vers une économie circulaire.
L'écoconception est une approche qui prend en compte les impacts environnementaux dans la conception et le
développement du produit et intègre les aspects environnementaux tout au long de son cycle de vie (de la matière
première, à la fin de vie en passant par la fabrication, la logistique, la distribution et l'usage).
L’écoconception de nos produits quotidiens participe à réduire notre impact climatique et apporte des gains
environnementaux qui peuvent concerner la préservation des ressources et de la biodiversité, la prévention des
pollutions et des nuisances, l’équilibre du climat, la destination des sols.
À l’issue d’une démarche d’écoconception portant sur un produit, il est courant de pouvoir constater des réductions
d’impacts environnementaux comprises entre 10% et 40% .
La Commission européenne a publié, le 30 novembre 2016 , le plan d'action sur l'écoconception, qui vise à améliorer
l'efficacité énergétique des produits. Des critères de durabilité et de recyclabilité vont également être intégrés à l'avenir.
La directive sur l'écoconception couvrait déjà tous les impacts environnementaux significatifs du cycle de vie des
produits, mais l'accent a été jusqu'à présent mis sur les améliorations de l'efficacité énergétique. A l'avenir, une plus forte
attention devra être portée à l'économie circulaire, en s'attaquant par exemple plus systématiquement à des questions de
durabilité et de recyclabilité. Des critères d'efficacité des ressources, de réparabilité et de durée de vie seront pris en
compte dans les futurs règlements et normes.
Les précédentes règles en matière d'écoconception et d'étiquetage énergétique ont contribué pour moitié à l'atteinte des
objectifs d'économies d'énergie pour 2020. A cet horizon, ces mesures permettront d'économiser 175 Mtep par an
d'énergie primaire, soit plus que la consommation annuelle d'énergie primaire en Italie. Grâce à ce cadre, l'UE aurait
réduit ses importations de pétrole de 1,3 milliard de barils par an et ses émissions de CO2 de 320 Mt par an.
Le nouveau plan d'action devrait permettre de réaliser 600 TWh d'économies d'énergie primaire (ou 50 Mtep) en 2030,
soit l'équivalent de la consommation annuelle d'énergie primaire de la Suède. Les émissions de CO2 devraient être
réduites de 100 Mt par an.
Analyse du cycle de vie d'une brique Tetra-Pak
Comment limiter l'impact environnemental des produits dès leur conception ?
Deux exemples de démarches d'écoconception de produits
Vidéos en ligne Eco conception : Mobilier éco design et plus encore
Eco-conception : Performance de produit ou performance d'usage
Eco-Conception des bâtiments
Eco-conception et consommation durable
Ecoconception : Lafuma a lancé le premier sac à dos entièrement éco-conçu
Ecoconception : Le groupe Seb a repensé son aspirateur Shock Absorber de Rowenta pour le rendre
plus léger et recyclable
Ecoconception de produits 1 2
Innovation technologique et ecoconception
Profitabilité de l'écoconception
Recyclage des avions éco-conception
Réseau éco-conception
Retours économiques de l'éco-conception
Ecoindustries
Les éco-industries sont un secteur industriel qui regroupe
•
•
•
les technologies de production d'énergies renouvelables
les technologies d'économies d'énergie (isolation, matériaux)
les technologies de recyclage des déchets
Wikipedia
De nombreuses technologies existent pour diminuer les émissions de
gaz à effet de serre , la consommation d'énergies fossiles ou d'électricité
. L'un des enjeux de la lutte contre le réchauffement climatique est de
permettre à des pays émergents de se développer sans pour autant
passer par la case des technologies à forte émission de gaz à effet de
serre .
Il nous faudra donc aider à ce que se fasse des transferts de technologies propres vers ces pays .
Entre 15 et 60 millions d’emplois à l’échelle mondiale. C’est ce que pourrait générer une conversion de notre système
vers une économie verte, d’après les récents chiffres publiés par l’OIT.
La France a la chance de posséder une industrie manufacturière et de services dans le domaine des éco activités qui
emploie à ce jour 442 000 salariés. Il lui appartient de la développer pour répondre aux nouveaux défis de l’économie
verte et profiter pleinement de ses opportunités. Dans ce secteur, il faut non seulement stimuler la demande par des
dispositifs publics efficients et équitables (à l’exemple du principe pollueur-payeur), mais aussi et surtout favoriser une
offre française compétitive (R&D, aide au financement, relations interentreprises....).
Le Comité stratégique de filière Éco-industrie (COSEI) a pour mission de définir la stratégie de développement des écoindustries françaises, sur le marché national et à l’export. Si les entreprises françaises sont bien présentes dans les
secteurs de l’eau et de l’assainissement, de la gestion des déchets ou du traitement des pollutions locales (air, bruit, sol),
les industriels doivent encore s’approprier les nouveaux champs de croissance et d’emploi que sont l’efficacité
énergétique dans le bâtiment, les transports et l’industrie, les énergies renouvelables et notamment la biomasse et les
biocarburants ou encore le recyclage et la valorisation énergétique des déchets. L’objectif du COSEI est de faire de ces
domaines des spécialités d’excellence française.
Instance de concertation entre les entreprises de l’environnement et les pouvoirs publics, il est présidé par les deux
ministres en charge du développement durable et de l’industrie.
Son vice-président est Jean-Claude Andreni, également chef de projet du plan Énergies renouvelables, plan crucial de la
Nouvelle France industrielle et président de l’association pour la promotion et le développement international des écoentreprises de France (PEXE).
Son secrétariat est assuré par le commissariat général au développement durable et la direction générale des entreprises.
Le COSEI plénier se réunit généralement une fois par an sous la présidence des ministres. Il fait le point sur les attentes
des professionnels et les actions menées par les ministères en faveur des éco-industries.
Changement climatique : le rôle des technologies
Eco-industries 1 2
Comment la technologie peut-elle aider l'environnement
Vidéos en ligne Ecoindustries : Découvrez le nouveau monde des éco-entreprises
Ecoindustries : Entreprendre dans le green business
Ecoindustries : Les éco-industries ont enclenché la révolution verte
Ecoindustries : The Natural Step expliquée en 2 minutes
Journée des écotechnologies d'Alsace
Les éco-industries emploient désormais 3,4 millions de personnes
Pôle des Ecoindustries
Trophées des éco-industries
Economie
Depuis la publication du Rapport Stern sur l’économie du
changement climatique mondial, les gouvernements, les ONG et les
universitaires ont porté un vif intérêt à la compréhension des aspects
économiques du climat au niveau des pays .
Un document produit par le DARA and Climate Vulnerable Forum,
brosse un portrait sombre des retombées économiques du changement
climatique. Ce rapport relève ainsi l'existence "d'un mal sans précédent
pour la société humaine et le développement économique actuel qui va
de plus en plus freiner la croissance, d'après une mise à jour décisive et
une révision des estimations antérieures des pertes liées au changement
climatique".
S'attaquer aux causes du changement climatique permettrait d'entraîner au contraire des profits économiques majeurs
pour la planète, qu'il s'agisse des grandes économies comme des nations pauvres. L'étude met aussi en avant des
estimations selon lesquelles les économies fortement émettrices de carbone sont responsables de cinq millions de morts
par an, essentiellement dues à la pollution de l'air. "L'échec des actions contre le changement climatique coûte déjà à
l'économie mondiale 1,6 % de son PIB, soit 1 200 milliards de dollars par an de prospérité", poursuit-il.
L'accord de Paris, qui entrera en vigueur en 2020, doit permettre de réorienter l'économie mondiale vers un modèle à
bas carbone.
Une telle révolution implique un abandon progressif des ressources fossiles (charbon, pétrole, gaz), qui dominent
largement la production énergétique mondiale, un essor des énergies renouvelables, des économies d'énergies ou encore
une protection accrue des forêts.
Les ONG sont unanimes : pour atteindre les objectifs validés par l'accord, il faut entrer dans l'ère du 100% renouvelable,
et donc renoncer immédiatement aux énergies fossiles. Or, les pays dont l'économie dépend du pétrole et du charbon ne
l'entendent pas de cette oreille.
L'Arabie saoudite, fer de lance de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), et le Venezuela sont ainsi
parvenus à exclure toute référence à l'instauration d'un prix du carbone. Il est à peine évoqué en préambule, à l'alinéa
137, avec la formulation suivante : les Etats reconnaissent "combien il importe de fournir des incitations aux activités de
réduction des émissions, s’agissant notamment d’outils tels que les politiques nationales et la tarification du carbone."
"Une formulation vague, décevante pour le monde économique qui s’était fortement mobilisé sur la question,".
De même, l’objectif de 100% d’énergies renouvelables, qui doit être atteint d'ici à 2050 (soit le recours au solaire, à
l'éolien, à la biomasse, etc.) ne figure pas dans le texte de l'accord. Au grand dam des ONG.
Une quarantaine de maires américains ont envoyé une lettre à Donald Trump pour lui rappeler l'importance et
l'urgence de la lutte contre le changement climatique. Les maires des plus grandes villes du monde étaient réunis à
Mexico à l'occasion du C40, le sommet des 80 mégalopoles mondiales présidé pour les trois ans à venir par la maire de
Paris, Anne Hidalgo. Les maires se sont engagés à respecter les accords de Paris en réduisant de moitié leurs émissions
de carbone pour 2020. Mais une ombre planait sur cette réunion : lors de sa campagne, Donald Trump avait qualifié le
changement climatique de «canular» inventé par les Chinois. Un climato-scepticisme loin d'être partagé par les édiles
des Etats-Unis.
Pour Greg Stanton, le maire de Phoenix, dans l'Arizona, il est fondamental que le président des Etats-Unis s'engage à
respecter les accords de Paris. « On demande à notre futur président qu'il poursuive le leadership du pays dans la lutte
pour le climat. Aux Etats-Unis, ce combat se fait surtout grâce aux villes, et nous serons capables de poursuivre cette
lutte même si Trump va dans la mauvaise direction, mais nous aurons besoin du président, car le leadership du président
américain est essentiel et personne ne peut le remplacer ! » insiste le maire.
Donald Trump a récemment modéré ses propos concernant la lutte contre le changement climatique, mais les maires
américains sont inquiets. Steve Adler, le maire d'Austin, au Texas, l'une des villes les plus vertes du pays, a lui signé
cette lettre pour le convaincre de l'opportunité économique que représente la lutte pour le climat. « L'économie d'Austin
est dynamique en partie grâce à notre engagement dans cette lutte pour l'environnement. Ça génère du business ! C'est
une force pour notre ville, pas une faiblesse », assure-t-il.
Le but de l’OCDE est, maintenant [ çà n'a pas toujours été le cas ] de faire de la mondialisation et de la croissance
des alliés de l’environnement.
On recensait récemment dans les pays de l’OCDE 845 exonérations pour les énergies fossiles et 524 pour les véhicules à
moteur. Pour combattre efficacement le changement climatique, les dirigeants devraient réduire ces exonérations.
Les subventions posent également problème. Dans les pays de l’OCDE, les producteurs d’énergie perçoivent
actuellement environ 20 à 30 milliards de dollars d’aides, qui bénéficient surtout aux énergies fossiles. Les plus
préjudiciables de ces subventions devraient être réduites, voire éliminées. Un soutien public à la R-D est nécessaire pour
stimuler les nouvelles technologies et l’innovation, mais les subventions doivent être employées avec précaution, car
elles ont tendance à figer certaines méthodes de production et groupes d’intérêt.
La réglementation et les outils d’information (l’étiquetage énergétique des appareils électroménagers, par exemple) ont
aussi un rôle à jouer et peuvent compléter les signaux des prix du marché en apportant des renseignements et en
surmontant d’autres obstacles commerciaux.
Pour faire des économies, des améliorations sont possibles à un coût minime voire nul, comme l’élimination des
ampoules électriques à incandescence ou l’adoption d’une norme internationale fixant à 1 watt la consommation en
mode veille de tous les appareils.Pour encourager l’utilisation des énergies renouvelables en s’appuyant sur le marché,
on peut suivre l’exemple des quelques pays de l’OCDE qui attribuent des certificats « verts » ou « blancs » aux
fournisseurs pour chaque kilowatt d’électricité produit à partir d’énergie renouvelable ou économisé grâce à une
utilisation finale plus rationnelle de l’énergie.
Nos sociétés ne sont pas condamnées à s’enfermer dans un dilemme où il faudrait arbitrer entre la croissance
économique et le climat. Tout dépend des instruments économiques utilisés pour réduire les émissions et des conditions
sociales dans lesquelles on les met en œuvre. Avec de bons instruments, les politiques climatiques peuvent même
faciliter le rebond de l’économie, car elles créent de nouvelles opportunités d’investissement, et accélèrent des mutations
qui sont indispensables à terme. Il n’est dès lors plus seulement possible, mais aussi souhaitable, de hisser l’action face
au changement climatique au même rang de priorité que le rétablissement de l’économie
Economie : Une économie au service de l'homme et de la planète
Economie circulaire : Du consommateur à l'utilisateur
Économie collaborative
Vidéos en ligne Economie de fonctionnalité en 3 minutes
Economie décarbonée
Economie, énergie et changement climatique
Economie sociale et solidaire 1 2
Economie verte : Point de vue d'un pays du Nord
Economie verte : Point de vue d'un pays du Sud
Impacts socio-économiques du changement climatique
Jeremy Rifkin : Une nouvelle conscience pour un monde en crise
La contrainte climatique peut être une opportunité économique
Moraliser l'économie : L'éthique comme seule issue à lacrise
Peut-on payer la facture du réchauffement climatique ?
Ecosystèmes
Un écosystème est un système dans lequel il existe des échanges cycliques
de matières et d’énergie dus aux interactions entre les différents
organismes présents et leur environnement ..L’écosystème présente une
certaine homogénéité du point de vue topographique, climatique,
botanique et zoologique, pédologique, hydrologique et géochimique .
Les échanges de matière et d’énergie entre ses constituants se font avec
une intensité caractéristique. Il est l’unité fonctionnelle de base en
écologie. Un lac représente un exemple idéal d’écosystème : c’est un
ensemble bien délimité dont les divers composants sont inséparablement
liés entre eux et sont le siège d’interactions multiples .
Exemples d'écosystèmes : une souche d'arbre, un lac, une forêt de feuillus, un océan
La plupart des écosystèmes sont déjà et seront de plus en plus affectés par les changements climatiques en cours !
Les espèces végétales - et animales - qui composent les écosystèmes sont adaptées à un climat local. Elles peuvent
souvent s'adapter à des conditions voisines, mais pas trop.
Un changement climatique peut déstabiliser l'équilibre d'un écosystème et apauvrir sa biodiversité , voire, dans les cas
les plus défavorables, le tuer. Pendant les ères glaciaires, les écosystèmes que nous connaissons aujourd'hui étaient
absents des moyennes latitudes. Il est difficile de dire ce qui subsisterait des écosystèmes actuels sur une planète qui
"prendrait" 5 ou 6 °C en un siècle .
L’appauvrissement continu de la biodiversité et la dégradation des écosystèmes réduit la capacité de ces derniers à
fournir des services essentiels, au point que nous risquons d’atteindre, selon les experts, des seuils d’irréversibilité.
La captation du CO2. par exemple, est due en grande partie à la capacité de photosynthèse des végétaux et de certains
micro-organismes comme des bactéries. Sous l'effet de la lumière solaire, ils sont capables de transformer l'eau et le
CO2 de l’atmosphère en glucides et en oxygène. Le dioxyde de carbone est capté dans les feuilles et les tiges des
végétaux, surtout au début de leur croissance, puis stocké. Les arbres ont une capacité de stockage très importante et le
carbone représente en moyenne 20% de leur poids. La mort des végétaux fait passer le carbone dans les sols.
Au fil des centaines de millions d’années, les débris de végétaux se sont accumulés dans les profondeurs des sous-sols,
donnant naissance aux gisements de charbon, de pétrole et de gaz. L’exploitation massive de ces sources fossiles depuis
trois siècles aboutit à remettre en circulation, dans l’atmosphère, une partie des stocks de carbone qui avaient été
enfouis.
Biodiversité et fonctionnement des écosystèmes
Carte interactive de la déforestation dans le monde
Changement climatique et écosystèmes marins
Vidéos en ligne Changement climatique et incidences sur les écosystèmes
Climat : empêcher la déforestation
Ecosystèmes menacés
Ecosytèmes en danger
Impact du changement climatique sur les écosystèmes
Quel est l'impact du changement climatique sur les écosystèmes ?
Réchauffement Climatique : les effets sur les écosystèmes
Education
L'éducation à l'environnement dans une perspective de développement
durable est une éducation qui met au premier plan les valeurs. Les
séquences éducatives doivent tendre à faire prendre conscience que la
Terre est un bien commun dont nous devons prendre soin, que tous les
humains sont solidaires entre eux avec cette Terre et avec tout ce qui vit.
Cette éducation doit amener à l'autonomie qui permet à chaque personne
de penser, de décider et d'agir par elle-même.
Elle doit amener à la responsabilité qui nous met dans l'action, elle doit faire de tous des citoyens porteurs des valeurs
démocratiques et toujours mobilisés pour leur mise en oeuvre. L'éducation vers le développement durable est une école
de respect.
Elle nous fait comprendre que chaque individu influe sur le milieu.
Elle vise l'adoption, librement choisie par le plus grand nombre, de comportements quotidiens nécessaires à l'éradication
de la pauvreté et à la sauvegarde, au rétablissement ou à l'amélioration de la qualité de notre environnement.
L’éducation est un élément essentiel de la réponse mondiale au changement climatique. Elle aide les jeunes à
comprendre et à tenter d’atténuer l’impact du réchauffement planétaire, les encourage à changer d’attitude et de
comportement et facilite leur adaptation aux tendances liées au changement climatique.
Grâce à son programme pour l’éducation au changement climatique au service du développement durable, l’UNESCO a
pour objectif de transformer l’éducation au changement climatique en un élément plus central et plus visible de la
réponse internationale au changement climatique. Le programme cherche à aider les personnes à comprendre l’impact
du réchauffement planétaire actuel et à mieux familiariser les jeunes, notamment, au changement climatique. Pour y
parvenir, il renforce la capacité des États membres à assurer une éducation au changement climatique de qualité,
encourage les approches pédagogiques novatrices visant à intégrer l’éducation au changement climatique dans les écoles
et favorise la sensibilisation au changement climatique ainsi que le renforcement des programmes d’éducation non
formelle grâce aux médias, réseaux et partenariats.
Les programmes d’éducation peuvent avoir un impact énorme sur le changement climatique, car ils peuvent changer le
comportement des citoyens ainsi que leur mode de consommation. Afin de changer de comportement, certaines
personnes peuvent avoir besoin d’être d’avantage informées. Par exemple, il est possible que les consommateurs ne
puissent pas évaluer la différence entre des produits à forte émission de carbone et ceux à faible émission de carbone,
quand elles font leurs achats.
Un étiquetage carbone pourrait les guider. Ou bien, certaines personnes peuvent ne pas être informées sur l’impact qu’ils
pourraient avoir sur le changement climatique grâce à leur façon de consommer. Les propriétaires de voitures par
exemple, bénéficieront d’informations sur la conduite efficace. De la même manière, les gens ne penseront pas toujours
à éteindre les électroménagers qui sont en mode veille, si le gouvernement ne leur fait pas prendre onscience de
l’énergie qu’ils pourraient économiser. De tels programmes d’éducation peuvent aider les gens à se sentir moins
impuissants face à un enjeu aussi important que le changement climatique.
Sites web
http://unesdoc.unesco.org
http://www.arehn.asso.fr
http://www.citoyendedemain.net
http://www.cndp.fr
http://www.demain-la-terre.net
http://www.eaufrance.fr
http://www.ecotemoignages.info
http://www.education-developpement-durable.fr
http://www.inrp.fr
http://www.mon-environnement.com
http://www.rac-f.org
https://www.reseau-canope.fr
http://fr.unesco.org
Apprendre à faire face au changement climatique
Changement climatique: Les faits pour comprendre
Dessin animé sur le réchauffement climatique
Vidéos en ligne Développement durable et éducation
Education au développement durable en pratique
Krishnamurti : Une nouvelle conscience
Rôle de l'éducation dans la transition écologique
Une adaptation forcée aux changements climatiques
Effet de serre
L'effet de serre est un phénomène naturel par lequel l'atmosphère piège
une partie du rayonnement de chaleur émis par la terre sous l'effet des
rayons solaires. Sans lui, la température moyenne sur terre serait de -18°C
environ.
Les gaz responsables de l'effet de serre sont naturellement présents dans l'air à l'état de traces comme la vapeur d'eau, le
dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d'azote (N2O). Mais les activités humaines modifient
sensiblement les concentrations de gaz à effet de serre en générant d'importantes émissions (CO2, CH4, N2 O) et en
introduisant de nouvelles substances dans l'atmosphère (CFC, halons…).
Au niveau international, un état des lieux sur l'effet de serre est régulièrement élaboré dans le cadre des Nations Unies
par des experts scientifiques regroupés au sein du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat ( GIEC ou
IPCC en anglais).
Sur la période 1750-2000, le GIEC estime que le réchauffement constaté est dû essentiellement au CO2 (60 %), au CH4
(20 %), aux halocarbures (14 %) et au N2O (6 %) émis par l'homme. Le GIEC considère par ailleurs que l'augmentation
de l'ozone troposphérique depuis 1750 a pu produire un réchauffement additionnel, variant toutefois considérablement
selon les régions car ce gaz n'est pas réparti de manière homogène dans l'atmosphère.
Pour sa part, l'appauvrissement de la couche d'ozone aurait entraîné un faible refroidissement sur la période 1979-2000.
Enfin, le GIEC estime que la contribution des facteurs naturels (rayonnement solaire, volcans…) à la modification du
climat a été faible depuis 1750.
Depuis 150 ans, le niveau de gaz à effet de serre dans l’atmosphère a augmenté de façon spectaculaire -de plus de deux
cinquièmes. Notre planète absorbe désormais plus d’énergie solaire qu’elle ne renvoie dans l’espace.
De ce fait, la Terre se réchauffe.
Le dioxyde de carbone (CO2) est le principal gaz à effet de serre produit par les humains. On libère le dioxyde de
carbone dans l’atmosphère quand on brûle des énergies fossiles, tels que le charbon, le pétrole ou le gaz. On brûle ces
énergies fossiles pour produire de l’énergie, pour générer de l’électricité, par exemple, et pour les transports et le
chauffage. Le dioxyde de carbone est aussi libéré quand on brûle des arbres afin de déboiser des terres agricoles par
exemple.
Parmi les autres gaz à effet de serre importants, on dénombre les oxydes d’azote, liés à la production et l’utilisation des
engrais artificiels dans l’agriculture. Le méthane, un puissant gaz à effet de serre, produit par les déchets et par l’élevage
de bétail. C’est aussi le principal composant du gaz naturel, et peut donc être produit par les industries pétrolières et de
gaz. Enfin les gaz fluorés, d’autres puissants gaz à effet de serre, utilisés dans les réfrigérateurs et les systèmes de
climatisation.
Les gaz à effet de serre sont également produits de manière naturelle. Le dioxyde de carbone, par exemple, est émis par
le sol, les volcans et les incendies de forêts. Cependant, les scientifiques n’ont aucun doute sur le fait que la hausse du
niveau de dioxyde de carbone dans l’atmosphère à l’heure actuelle, résulte des activités humaines.
Sites web
http://energie-climat.greenpeace.fr
http://meteoetclimat.fr
http://regions-climate.org
http://www.cnrs.fr
http://www.onerc.gouv.fr
http://www.pcet-ademe.fr
http://www.rac-f.org
http://www.reporterre.net
C'est quoi l'effet de serre ?
Climat : le rôle des lobbies économiques
Climat, CO2 atmosphérique et effet de serre
Vidéos en ligne Effet de serre : Comprendre l'effet de serre
Effet de serre : Sécheresse et
Effet de serre : Stabiliser l'effet de serre
Premiers réfugiés climatiques
Responsabilité des pays riches face au climat
Efficacité énergétique
Dans un contexte d’escalade généralisée de la demande d'énergie, la
chaine de production énergétique est très inefficace : pour trois unités
d’énergie utilisées pour produire à la source, une seule parvient au point
d’utilisation, à la prise électrique. C’est donc la guerre au gaspillage, en
se concentrant sur les "négawatts", les mégawatts non consommés grâce
aux économies d’énergie, qui produira les meilleurs résultats, tant pour
les entreprises que pour les particuliers.
57% de la réduction des émissions mondiales de CO2 viendra de
l’efficacité énergétique d’ici 2030.
Ce qui a beaucoup changé entre la conférence de Copenhague en 2009 et celle de Paris, c’est que des solutions existent :
l’efficacité énergétique s’est améliorée, les énergies renouvelables sont matures… L’enjeu, maintenant, c’est de les
déployer le plus rapidement possible. Pour cela, il faudrait arrêter de subventionner les énergies fossiles, attribuer un
coût aux émissions de carbone et développer le stockage du carbone dans les sols et les forêts.
La Commission européenne a rendu public, mercredi 30 novembre 2016 , son « paquet énergie », une impressionnante
série de propositions législatives (huit règlements et directives, plus d’un millier de pages au total) portant notamment
sur l’efficacité énergétique et les performances énergétiques des bâtiments, les énergies renouvelables, les règles de
gouvernance du marché européen de l’électricité. « Les propositions présentées concernent tous les secteurs de l’énergie
propre, s’est félicité Maros Sefcovic, le vice-président de la Commission chargé de l’énergie. Ces mesures donneront à
tous les consommateurs et à toutes les entreprises d’Europe les moyens de tirer le meilleur profit de la transition
énergétique. »
Pour ses détracteurs, le choix de la Commission européenne de porter de 27 % à 30 % son objectif d’efficacité
énergétique d’ici à 2030 et de le rendre contraignant n’est pas suffisant. Bruxelles assure de son côté qu’il va permettre
de doper le marché de la rénovation immobilière, alors que le chauffage des bâtiments compte pour 40 % de la
consommation d’énergie dans l’UE. A en croire la Commission, l’impact de l’objectif de 30 % d’efficacité énergétique
créerait 400 000 emplois supplémentaires par rapport à l’objectif de 27 %, et pourrait faire sortir de la « pauvreté »
énergétique entre 500 000 et 3,2 millions de ménages.
Les ONG dénoncent également l’absence d’objectifs de renouvelables pays par pays pour la période 2020-2030, alors
que le paquet climat-énergie de 2014 fixait des caps clairs, la France devant par exemple atteindre 23 % d’énergies
renouvelables d’ici à 2020.
La Commission européenne aurait dû signer la fin du charbon et permettre le développement des centrales à gaz, c’est
tout le sens de notre réforme actuelle du marché du carbone. »
A la décharge de la Commission, l’institution communautaire dispose de compétences limitées : selon le traité de l’UE,
la législation européenne ne peut affecter « le droit d’un Etat membre de déterminer les conditions d’exploitation des
ressources énergétiques, son choix entre différentes sources d’énergie et la structure générale de son approvisionnement
énergétique ».
La suite
Sites web
http://www.2020energy.eu
http://www.cler.org
http://www.coalition-energie.org
http://www.developpement-durable.gouv.fr
http://www.horizon2020.gouv.fr
http://www.performance-energetique.lebatiment.fr
https://www.ademe.fr
Certificats d'économies d'énergie
Changement climatique et transition énergétique
Efficacité énergétique: Efficacité climatique
Vidéos en ligne Le paquet énergie-climat 2030
Plan Climat Énergie Régional
Programme d'efficacité énergétique en Chine
Schéma Régional Climat Air Energie
Smart Grid pour l'efficacicté énergétique
Transition énergétique : 2020-2050
Electricité
D’après les estimations, en prenant en compte uniquement
les coûts de recherche et développement, construction,
exploitation, réparation, transport de l’électricité et
démantèlement, le coût d’un Mwh produit par le nucléaire
serait égal à celui de l’éolien terrestre, mais plus cher que
la biomasse, l’hydraulique ou les énergies fossiles.
En ce qui concerne le marché de l’emploi, l’énergie
nucléaire représenterait 100.000 emplois directs et
indirects en France.
Pour comparaison : le photovoltaïque seul, c’est 25.000 emplois en France, alors qu’en Allemagne l’éolien, le
photovoltaïque et la biomasse représentaient 340.000 emplois en 2009. L’avance prise par l’Allemagne en termes de
création d’emplois verts s’explique d’ailleurs en partie par le programme de sortie progressive du nucléaire qui a
réorienté les investissements vers les solutions alternatives. Contrairement à cela, en France, l’énergie nucléaire
concentre une grande partie des investissements, notamment publics, ce qui siphonne le potentiel des énergies
renouvelables.
Pour sortir de l’impasse nucléaire, France Nature Environnement propose un programme sur une quarantaine d’années.
Il faut commencer par sortir de l’absurde comme le chauffage électrique, peu efficace et coûteux pour les ménages, puis
lancer un plan massif de rénovation des bâtiments et réduire la consommation des appareils électriques. Par ailleurs il
faut investir massivement dans les transports collectifs, mais aussi réduire drastiquement la consommation des moteurs
des véhicules.
Objectif : diminuer la consommation de l’énergie de 62% en 40 ans. D’après le scénario de Négawatt, ce sont des
pistes crédibles et réalisables. Pour atteindre les 23% d’énergies renouvelables d’ici 2020, comme la France s’y est
engagée, il est nécessaire de réorienter les investissements vers les énergies renouvelables, toutes les énergies
renouvelables : solaire thermique et photovoltaïque, éolien terrestre et off shore, énergies marines, hydraulique,
biomasse, et géothermie.
Soucieux de diversifier leurs approvisionnements et d'anticiper les contraintes environnementales, certains industriels
encouragent la production d'électricité "verte". L'envolée récente des prix du pétrole comporte au moins un bon côté :
l'énergie renouvelable n'a jamais autant séduit. De fait, selon des producteurs d'électricité du Texas, un système d'énergie
"verte" - les turbines éoliennes - est maintenant moins cher à installer et à exploiter que les centrales électriques
classiques. Avec le soutien des producteurs, des utilisateurs et des autorités de tutelle, l'énergie respectueuse de
l'environnement pourrait se tailler une place au soleil aux d'ici une dizaine d'années.
Pour lutter contre le changement climatique , utilisons moins d'électricité : À la maison, la première étape, très simple,
consiste à éteindre tous les appareils électriques lorsque leur utilisation n'est pas nécessaire (lumières, air climatisé,
chauffage etc.). Ensuite, pour gagner en efficacité, vous pouvez vous procurer un thermostat programmable et vous
assurer de la qualité de l'isolation de votre maison. Vous pouvez aussi remplacer vos ampoules ordinaires (à
incandescence) par des ampoules fluocompactes. En plus d'être plus écolo, vous ferez d'importantes économies sur votre
facture d'électricité.
En vous fournissant en électricité verte , vous avez un effet direct sur la réduction des émissions de GES en plus d'aider
à promouvoir et développer l'utilisation d'énergie verte à plus grande échelle. 1
Dix grandes entreprises ont uni leurs forces pour créer Green Power Market Development, qui souhaite acheter 1 000
MW d'énergie renouvelable chaque année . A côté d'un projet aussi ambitieux, les achats d'énergie verte réalisés jusqu'ici
par le secteur privé font pâle figure.
Tous les pays européens ont mis en place des systèmes soit de tarifs d'achats garantis d'électricité verte, soit de systèmes
de certificats verts .
Après la COP 21
Plutôt que de dupliquer des modèles électriques centralisés inadaptés aux territoires à faible densité de population, il
faut privilégier l’étude des spécificités géographiques, sociales et économiques locales pour élaborer, avec les
populations, des solutions performantes et durables. Les avancées dans le solaire, l’éolien ou le petit hydraulique, les
usages des LED, la gestion intelligente de smart grid [réseaux de distribution d’électricité intelligents] et le stockage,
font des systèmes électriques décentralisés des solutions pertinentes pour de nombreuses zones rurales éloignées de tout
réseau. Là où de telles unités existent, elles ont démontré leur capacité à délivrer une électricité fiable, suffisante et à un
coût inférieur aux solutions.
Pour relever un tel défi, il faut faire émerger des opérateurs de proximité, développer la microfinance, utiliser des
moyens de paiement numériques, et privilégier le partenariat entre des initiatives privées et un soutien des pouvoirs
publics. Notre connaissance intime du terrain, les liens que nous avons noués au cours des années tant avec les pouvoirs
publics locaux qu’avec les associations de terrain, notre capacité à mobiliser sur de tels enjeux, le retour d’expérience
tant sur les technologies mises en œuvre qu’en matière de formation des opérateurs et de suivi sont nos atouts.
Chauffage électrique : comment réduire sa consommation
Economiser jusqu'à 30% de sa facture électrique
Electricité : Lumière solaire pour les oubliés de l'électricité
Vidéos en ligne Electricité grâce au lisier de porc et aux algues vertes
Enjeux climatiques et énergétique
Le photovoltaïque aujourd'hui
Météo etproduction d'électricité
Réchauffement climatique : l'électricité au secours des coraux
Transition énergétique : Clés de la transformation du système de production électrique
Emissions de CO2
Les émissions de CO2 devraient être limitées à 500 kg «
équivalent carbone » par habitant et par an pour éviter le
réchauffement du climat.
Aujourd'hui, un Américain émet, en moyenne, 11 fois plus
que ce seuil, un Allemand 6 fois plus, un Anglais 5 fois
plus, un Français 4 fois plus et un Chinois 1,5.A l'opposé,
un Indien émet 60 % et un Népalais 7 % de ce seuil.
Les émissions mondiales de CO2, le principal gaz à effet de serre relâché par les activités humaines, ont stagné en 2015,
et devraient rester quasiment stables en 2016. C’est ce qui ressort du bilan annuel publié lundi 14 novembre, à la veille
de la réunion des chefs d’Etat à la conférence climatique de Marrakech (COP22), par le Global Carbon Project (GCP),
un consortium scientifique sous l’égide de l’université britannique d’East Anglia.
Ce tassement demeure insuffisant pour enrayer l’emballement de la machine climatique. Sans un changement rapide et
radical de modèle énergétique, la planète se prépare à crever le plafond de 2 °C de réchauffement que s’est fixé la
communauté internationale.
En 2015, les émissions de dioxyde de carbone issues de la combustion de ressources fossiles (charbon, pétrole et gaz)
ainsi que des cimenteries se sont élevées à 36,3 milliards de tonnes (gigatonnes ou Gt), au même niveau qu’en 2014. Ce
chiffre, note l’étude, « marque une rupture claire et inattendue par rapport à la forte progression des émissions (+ 2,3 %
par an) au cours de la décennie 2004-2013 ». En 2014, la hausse avait déjà été contenue à 0,7 %. Pour 2016, les experts
prévoient une augmentation modérée de 0,2 %, à 36,4 Gt.
En savoir plus
Près de 650 municipalités appartenant à l’association Local Governments for sustainability (ICLEI), mettent en oeuvre
des mesures sur l’évolution climatique à l’échelle locale et soutiennent l’action des groupes de pression à l’échelle
internationale.
L'informatique peut contribuer à réduire les émissions de GES de 7% à horizon 2020 ..Exemples
•
•
•
•
Optimisation des consommations électriques: moins et mieux consommer
Gisement de gain de 9 Mt CO2 en 2020
Pilotage à distance du chauffage et des équipements domestiques ("smart home"), recharge "intelligente" des
véhicules électriques
Optimisation des transports
Comment réduire les émissions de carbone à moindre coût ?
Il est de bons sens pour les gouvernements de chercher à réduire les émissions de carbone à moindre coût. Pour cela on
peut procéder de plusieurs manières. Toutefois, ces options ne réduiront pas les émissions de carbone aussi vite qu’un
soutien au niveau national des énergies renouvelables ou l’application d’une taxe carbone.
1. Supprimer les subventions aux énergies fossiles
Certains pays disposent de beaucoup de réserves d’énergies fossiles. Ces pays peuvent vendre de l’énergie à leurs
citoyens à un prix en-dessous du coût de la production, afin de venir en aide aux consommateurs. Certains
gouvernements peuvent s’en servir comme moyen de redistribution des richesses naturelles du pays, ou pour se donner
une bonne image.
Toutefois, les subventions aux énergies fossiles peuvent créer des problèmes. Ils favorisent le gaspillage, les émissions
de carbone et la pollution de l’air, car l’énergie est moins chère que le coût réel de production. Les subventions
bénéficient aux gens riches en premier lieu, car ce sont eux qui consomment le plus d’énergie. Le montant global de
toutes les subventions aux énergies fossiles à travers le monde en 2013, était de 548 milliards de dollars.
Récemment, de nombreux pays ont réduit leurs subventions, y compris l’Inde, l’Indonésie, la Malaisie et le Maroc. En
réduisant les subventions destinées aux énergies fossiles, les gouvernements peuvent faire des économies au niveau
national. Il s’agit donc d’un moyen peu coûteux de réduire les émissions de carbone.
Toutefois, la réduction des subventions conduit à une hausse du prix de l’énergie pour les citoyens. Cela peut être
néfaste pour les personnes à faible revenu, qui ont des difficultés pour payer leurs factures. Il est donc important, que les
gouvernements utilisent une partie de l’argent qu’ils économisent, afin de compenser les personnes à faible revenu, et
s’assurer que l’énergie reste abordable.
2. Investir dans l’efficacité énergétique
Une grande partie de l’augmentation des émissions de carbone au cours de ce siècle viendra des pays en développement.
Ces pays ont besoin d’énergie pour développer leurs économies, et nombre d’entre eux dépendent du charbon. Un
moyen important pour réduire les émissions de carbone serait donc d’investir dans l’efficacité énergétique, dans le
transport, l’industrie et la construction. Puisqu’une amélioration de l’efficacité conduit à des économies, cela représente
un moyen peu onéreux de réduire les émissions de carbone. Cela pourrait aussi stimuler la compétitivité économique et
réduire les importations d’énergies fossiles.
La difficulté lorsque l’on veut améliorer l’efficacité énergétique est que les entreprises et les consommateurs n’ont pas
forcément conscience de leur consommation énergétique ni des économies qu’ils pourraient réaliser en achetant des
produits plus efficaces. Les gouvernements peuvent contribuer en établissant des normes en faveur des voitures, des
ampoules ou des électroménagers plus efficaces. Un exemple serait une réduction de la consommation d’énergie des
électroménagers en mode veille. Les électroménagers consomment de l’énergie en mode veille, et puisqu’ils sont
quasiment en permanence en mode veille, leur consommation d’énergie est significative. L’énergie consommée par les
électroménagers en mode veille représente environ 10% de la consommation globale d’électricité des ménages. Certains
pays ont introduit des normes pour fixer la consommation d’électricité des téléviseurs en mode veille à moins de 1 watt
par heure.
3. Investir dans la recherche et le développement (R&D)
Investir dans la R&D constitue une autre façon de soutenir les énergies à faible émission de carbone. Si les
gouvernements financent la recherche qui contribue à améliorer la puissance des panneaux solaires ou l’efficacité des
batteries utilisées dans les véhicules électriques, ces produits deviennent alors moins chers. En théorie, l’effet est le
même que pour les subventions ou la taxe carbone, mais sans augmentation du coût de l’énergie. Toutefois, il se peut
que la R&D soit moins efficace pour créer une demande massive et rapide que les subventions comme en Allemagne par
exemple.
4. Investir dans les infrastructures
Une autre manière de réduire les émissions de carbone est d’investir dans des grands projets d’infrastructure à faible
émission de carbone. Il peut s’agir d’un système de métro qui fournit une solution alternative au transport en voiture. Un
autre exemple, une boucle de transfert énergétique interne au quartier permettant de transférer la chaleur habituellement
gaspillée par les centrales électriques peut être mise en place pour chauffer les bâtiments résidentiels. Ce type de projet
génère des économies sur le long terme. Un système de métro permet de réduire la pollution dans l’air, donne accès aux
emplois concentrés dans le centre-ville à des personnes à faible revenu, et réduit les factures d’énergie grâce à une
réduction des besoins en carburant. Souvent, ce type de projet entraîne un prix initial de développement est très élevé.
Ce qui suppose un soutien financier de la part des gouvernements.
Diviser par 4 nos émissions de CO2 d'ici 2050
Emissions de CO2 : Des solutions existent
Emissions de Co2 des différents modes de transports
Vidéos en ligne Emissions mondiales de CO2 : Réduire les
Greenpeace : Les émissions mondiales de gaz à effet de serre
Plan climat territorial pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre
Réduire les émissions de CO2
Empreinte carbone
Le changement climatique est à la fois l’un des plus grands défis de
l’Humanité, et l’un des signes les plus importants de notre
surconsommation écologique.
En effet, l’empreinte carbone représentant la moitié de l’empreinte
écologique de l’ensemble de l’humanité, il parait essentiel de la réduire
afin de lutter contre cette surconsommation.
Aujourd’hui, les projecteurs sont sur les émissions de carbone, mais les
changements climatiques concernent également les autres limites
critiques: pêcheries, forêts, cultures et ressources en eau.
Si nous ne nous attachons pas à lutter contre le changement climatique avec une vision systémique du problème,
certaines solutions au changement climatique pourront avoir de graves impacts inattendus. Par exemple, la ruée vers les
biocarburants provoque, dans de nombreux cas, des transferts de pressions écologiques vers les terres de cultures et les
forêts.
Aujourd’hui, le terme «Empreinte Carbone» est utilisé comme diminutif pour la quantité de carbone (généralement en
tonnes) émise par une activité ou une organisation. La composante carbone de l’empreinte écologique va au-delà de
cette définition en traduisant cette quantité de dioxyde de carbone en surface de forêt nécessaire pour séquestrer ces
émissions de dioxyde de carbone. Cela permet de représenter la demande que les combustions de ressources fossiles
exercent sur la planète.
http://www.footprintnetwork.org
Bons exemples
1 : Contrairement à une idée reçue, vos dépôts et vos placements ne restent pas dans un coffre de votre banque, ils
financent, parfois à votre insu, des activités économiques (entreprises, Etats, crédits immobiliers, etc.) qui émettent des
gaz à effet de serre et ont un impact sur le réchauffement de la planète. À l’échelle mondiale, les financements doivent
rapidement être réorientés des activités industrielles les plus polluantes vers celles de l’économie verte si l’on veut éviter
l’emballement du changement climatique. En tant qu’épargnant, vous pouvez jouer un rôle dans cette nécessaire
évolution. Ce calculateur permet de mesurer votre impact sur le climat et d’améliorer vos choix financiers pour
épargner... en épargnant la planète.
http://epargneclimat.com
2 : Plusieurs organismes ont développé des outils pour calculer rapidement l’empreinte écologique. Ces outils
considèrent les habitudes de vie et de consommation de l’individu. Les programmes calculent ensuite la superficie
terrestre nécessaire à la production de tous les biens consommés. Les programmes ajoutent également la superficie
nécessaire pour se débarrasser des déchets produits.
http://monclimatetmoi.ca/gestes-a-poser/calculateur-dempreinte-ecologique/
3 : La chasse au carbone est ouverte. Avec l'entrée en vigueur de l'accord de Paris sur le climat,, les efforts de réduction
des émissions de gaz à effet de serre devraient s'intensifier. Notamment ceux des entreprises. Or le chemin risque d'être
long. Selon le rapport « Carbon Rankings », que publie l'organisation ET Index Research, les 2.000 plus grosses sociétés
cotées, représentant 85 % de la capitalisation mondiale, émettent chaque année 9,5 milliards de tonnes de CO2. Soit plus
que l'ensemble des gaz à effet de serre produits aux Etats-Unis, au Canada et dans l'Union européenne réunis.
Pourtant, une prise de conscience commence à se faire sentir, notamment sous la pression des investisseurs. Ces derniers
sont en effet de plus en plus à la recherche de prises de position dans des sociétés peu émettrices de CO2 ou cherchant à
réduire leur empreinte carbone. Pour les accompagner dans leur choix d'investissement, l'étude «Carbon Rankings »
classe les 800 plus grands groupes en fonction de leur « intensité carbone », c'est-à-dire du volume de CO2 émis pour 1
million de dollars de chiffre d'affaires réalisé. Pour le calculer, le bureau de recherche prend en compte non seulement
les émissions liées à la production en tant que telle, mais également celles liées à la fourniture de l'énergie nécessaire. Il
y ajoute les émissions liées au cycle de vie du produit, comme sa commercialisation, son utilisation par le consommateur
final, ou son recyclage.
Autre enseignement de ce rapport, les sociétés qui diffusent publiquement des informations sur leurs efforts en matière
de décarbonisation atteignent plus rapidement leurs objectifs. Les 363 groupes de l'échantillon faisant preuve de
transparence ont ainsi réduit de 15 % leur intensité carbone l'an dernier. Soit l'équivalent de 360 tonnes de CO2, autant
que les émissions annuelles de la Turquie.
Bilan carbone
Empreinte carbone d'un hamburger
Empreinte carbone des emails
Vidéos en ligne Empreinte carbone des produits alimentaires Qu'est-ce que l'empreinte carbone ?
Empreinte écologique (explication animée)
Réduire l'empreinte carbone des portefeuilles Informatique verte et évaluation de l'empreinte carbone
Un transporteur routier mobilise l'ensemble de son personnel afin de diminuer son empreinte carbone
Energie
La loi sur la transition énergétique , votée le 14 Octobre 2014 , vise à
inciter, à faciliter, à entraîner, en mettant à la portée de chaque acteur
potentiel de la croissance verte des moyens concrets de s’impliquer et de
coopérer avec d’autres.
Il s'agit de créer l’élan d’une écologie positive qui lève les freins, libère les
initiatives et qui apporte dès aujourd’hui des bénéfices tangibles à chacun.
Sur tous les continents, des villes et des régions, souvent regroupées en réseaux mondiaux, administrent déjà la preuve
que des solutions existent et que ça marche.
La loi sur la transition énergétique veut mettre en place un nouveau modèle énergétique destiné à alléger la facture
énergétique de la France, de ses entreprises et des Français, tout en réduisant leur dépendance au nucléaire et aux
énergies fossiles. La France est le 7ème consommateur d'énergie au monde : elle consomme environ 2,5% de l'énergie
mondiale pour moins de 1% de la population mondiale.
La loi veut réduire de 40% nos émissions de gaz à effet de serre en 2030 et les diviser par quatre en 2050, par rapport à
1990; réduire en 2050 la consommation énergétique de la France de 50% par rapport à 2012; baisser la part du nucléaire
dans la consommation d'électricité de 75% à 50 % d'ici à 2025; porter la production d’énergie renouvelable à 32% de
notre consommation énergétique finale en 2030.
Parmi les autres objectifs fixés figure la diminution de moitié de la consommation énergétique en 2050 par rapport à
2012. Les députés y ont ajouté un objectif intermédiaire de réduction de 20% de la consommation en 2030,.
L’association Energies Cities, qui regroupe des collectivités européennes en pointe sur les questions énergétiques (dont
plusieurs villes françaises), a présenté "30 propositions pour la transition énergétique des territoires". Ces propositions
sont réparties autour de 5 thématiques :
•
•
•
•
•
Renforcer les capacités d’action locales : Résorber la précarité énergétique locale, montrer l’exemple en
transformant la gestion énergétique municipale,…
Connaître les ressources et les flux de son territoire : Connaître le métabolisme de son territoire afin
d’optimiser les potentiels locaux et réduire l’impact des activités humaines sur l’écosystème, identifier les
potentiels énergétiques locaux afin de vivre avec nos ressources, réaliser un plan chaleur local afin de recenser
les besoins et les potentiels disponibles,
Repenser la question financière : Collecter l’épargne locale et l’investir dans des projets énergétiques durables
locaux, prendre en compte les futurs prix énergétiques dans les calculs économiques préalables aux décisions
d’investissement,
Inventer une nouvelle gouvernance locale : Donner une visibilité publique aux acteurs et citoyens motivés,
donner l’opportunité d’expérimenter de nouvelles pratiques pour répandre leur usage,
Aménager le territoire pour réduire les consommations énergétiques : Faire de l’urbanisme l’instrument de la
transition énergétique du territoire, concevoir tout nouveau quartier “100% renouvelable”.
En France : Plan Climat-Air-Énergie Territorial : La Loi relative à la Transition Energétique pour la Croissance Verte
(LTECV) renforce le rôle des collectivités territoriales dans la lutte contre le changement climatique dont le Plan
Climat-Air-Énergie Territorial (PCAET) constitue un dispositif opérationnel central.
Les intercommunalités à fiscalité propre (EPCI) de plus de 20 000 habitants ont dorénavant la responsabilité de la mise
en place des plans climat à l’échelle de leur territoire en y intégrant les enjeux de la qualité de l’air. Ceci implique une
organisation et coordination à plusieurs niveaux : avec la région, avec les acteurs socio-économiques du territoire, avec
les outils de planification et documents d’urbanisme, avec les démarches de développement durable.
Les plans climats intègrent de plus en plus de volets dans la prise en compte de la lutte contre le réchauffement
climatique. Le contexte réglementaire facilite cette intégration : la loi relative à la transition énergétique pour la
croissance verte (TECV) a modernisé les plans climat énergie territoriaux (PCET) en recentrant leur gouvernance sur
l’échelon intercommunal et en ajoutant un nouveau volet, celui de la qualité de l’air.
En Europe : Les 28 Etats membres de l’Union européenne n’ont plus que trois ans pour atteindre l’objectif du "trois
fois 20" du "plan climat" de 2008 c’est-à-dire 20% en moins de gaz à effet de serre par rapport à 1990, 20% d’énergie
renouvelable en plus et un gain d’efficacité énergétique de 20%. L’heure du bilan n’a pas encore sonné pour cette
première étape qu’il faut déjà se projeter à 2030 tant les politiques énergétiques sont lourdes à mettre en œuvre. Pour ce
nouvel horizon baptisé "paquet d’hiver", la Commission européenne vient de proposer 40% d’émissions de gaz à effet
de serre en moins (par rapport à 1990), 27% d’énergie renouvelable en plus et 30% de consommation d’énergie en
moins via l’efficacité énergétique et les politiques d’économie.
Le Syndicat des énergies renouvelables (Ser) et l’Union française de l’électricité (UFE) jugent peu ambitieuse la
réforme de la Commission européenne. Le paquet législatif serait aussi trop généreux vis-à-vis des énergies fossiles.
Bruxelles ménagerait-elle en sous marin les énergies fossiles ? Les ONG et les élus des Verts au Parlement dénoncent la
faible ambition de la Commission. Elles s’inquiètent par exemple de la place accordée par Bruxelles aux « mécanismes
de marché ». Ce dispositif consiste à rémunérer les centrales non pas pour leur production, mais pour leur capacité à
produire en cas de pointes de consommation, face à une vague de froid, par exemple. Déjà en vigueur en Allemagne et
au Royaume-Uni, ce système de « subventions déguisées aux énergies fossiles et fissiles », selon Denis Voisin, porteparole de la Fondation Nicolas Hulot, s’étendra à la France en 2017.
Collectivités face aux enjeux de l'énergie
Comment diminuer sa consommation d'énergie et faire fondre sa facture
Diagnostic de performance energétique
Vidéos en ligne Energie : Combattre la précarité énergétique
Energie : Comprendre les certificats d'économies d'énergie
Energie : Scénarios du futur en matière d'énergie
Energie : Sources d'énergie d'ici à 2050
Energie : Territoires à énergie positive
Energie avec la marée
Energie des vagues
Energie du sol
Energie grâce aux eaux usées des immeubles
Energie grise
Energie hydraulique 12
Energie libre : La révolution de demain
Plan Climat Energie Territorial
Qu'est-ce que la transition énergétique ?
Stratégie énergétique 2050
Territoire Durable 2030
Energie éolienne
L'éolien est l'une des sources d'énergie renouvelable qui croît le plus
rapidement au monde. Cette industrie crée de nouveaux emplois, compense
les émissions des centrales d'énergie alimentées en combustible fossile, et
améliore la sécurité de l'approvisionnement en électricité. Elle génère aussi
des revenus se calculant en milliards de dollars, chaque année.
L'Allemagne et l'Espagne sont des chefs de file mondiaux de l'industrie éolienne, ces deux pays ayant adopté des
politiques avant-gardistes concernant les énergies renouvelables. Grâce à ces politiques, ces deux pays génèrent
respectivement 23 900 MW et 16 740 MW d'énergie éolienne.
Une éolienne de 2 MW alimente en électricité environ 4000 personnes (hors chauffage).
La France accuse aujourd’hui un retard sur :la mise en place de la transition énergétique à l’horizon 2020 mais son
potentiel éolien est très important (le 2e d'Europe) : 20 GW terrestres pour une production de 50 TWh par an, et 40 GW
offshore pour une production de 150 TWh par an. Le potentiel éolien théoriquement exploitable est donc de 200 TWh
par an, soit près de la moitié de la consommation française d'électricité (450 TWh en 2006).
Cette production de 200 TWh/an représenterait : pour l'offshore, 40 grandes centrales éoliennes installées entre 15 et 40
km de la côte, à des profondeurs maximales de 200 m ; pour les sites terrestres, 10 000 éoliennes, soit moins du quart du
nombre de pylônes très haute tension (400 kV) installés en France (qui mesurent 50 à 55 m de haut - et jusqu'à 100 m
dans les zones vallonnées, contre 70 à 100 m pour les mâts des grandes éoliennes).
Alors que le gouvernement planche sur la transition énergétique, des collectifs de citoyens passent à l’action et créent
leur propre parc éolien ou parc solaire local avec des organismes de financement solidaire et dans un but non lucratif.
L’association Energie Partagée les aide à monter leur projet et à le financer. Marc Mossalgue, coordinateur de
l'association, nous explique comment ces projets peuvent voir le jour en France.
La France se situe en 4ème position européenne en termes de capacités installées avec 10 308 MW (janvier 2016). La
part relative de l’éolien terrestre dans la consommation électrique nationale d’électricité devrait augmenter dans les 15
années à venir pour représenter un pourcentage allant de 10 à 15% de la consommation totale. Avec un fort potentiel en
vent le territoire terrestre français voit l’occasion de se développer depuis la simplification d’un certains nombres de
mesures et le vote de la loi de transition énergétique.
Aux Etats Unis, la production d'énergie éolienne a été triplée depuis 2008. Et la production d'énergie solaire a été
multipliée par 30.
Avantages
• Les éoliennes permettent grâce à la taxe professionnelle de participer au développement local des communes
avec une contribution annuelle de l’ordre de 10 000 € par MW d’énergie éolienne produite .
• L’électricité éolienne est une énergie intermittente, l’énergie éolienne ne suffit pas en elle-même à définir une
politique énergétique et environnementale, la solution serait de coupler l’électricité éolienne à des panneaux
solaires photovoltaïques.
• Si la production d’énergie éolienne est souvent associée aux grands groupes énergétiques, elle peut également
s’effectuer à plus petite échelle. Au Royaume Uni, l’organisation V3 Power propose des ateliers destinés à
construire de toute pièce une éolienne fonctionnelle : Après presque 40 ans d’expérimentation et
d’apprentissage, Hugh Piggott est aujourd’hui une référence dans le domaine de l’énergie éolienne. Disponible
dans ses livres d’instructions détaillées, l’expertise de cet ancien fermier originaire du Nord de l’Écosse sert de
base aux stages d’auto-construction proposés par de nombreuses organisations autour du monde.
Sites web
http://fee.asso.fr
http://www.colloque-national-eolien.fr
http://www.connaissancedesenergies.org
http://www.energieeolienne.fr
http://www.energiepourtous.org
http://www.energies-renouvelables.org
http://www.energies-renouvelables.org
http://www.futura-sciences.com
http://www.quelleenergie.fr
Arctique: L'éolienne de tous les défis
Energie éolienne
Energie éolienne : Participation citoyenne dans la production d'
Vidéos en ligne Energie éolienne : Vent en poupe
Energie éolienne dansle Nord Pas-de-Calais
Energie éolienne en Midi-Pyrénées
Eolien en France
Eolien offshore : Les avantages
Eolienne : Comment fabriquer une éolienne
Eolienne : Fabriquer une éolienne
Eolienne pour particulier
L'éolien au coeur des négociations climatiques
L'éolienne du futur
Loin devant les autres Etats, le Texas domine le marché américain de l'énergie éolienne
Que sont les inconvénients des éoliennes ?
Scénario Négawatt
Un petit éolien insolite : L'arbre à vent
Energie solaire
Ce que l'on nomme communément énergie solaire est la fraction de
l'énergie du rayonnement solaire qui apporte l'énergie thermique et la
lumière parvenant sur la surface de la Terre, après filtrage par
l'atmosphère.
Sur Terre, l'énergie solaire est à l'origine du cycle de l'eau, du vent et de
la photosynthèse réalisée par le règne végétal, dont dépend le règne
animal via les chaînes alimentaires.
Le Soleil est à l'origine de toutes les énergies sur Terre à l'exception de l'énergie nucléaire et de la géothermie profonde
et n'est que partiellement à l'origine de l'énergie marémotrice
La plus ancienne et certainement la plus importante, quoique discrète, utilisation de l'énergie solaire consiste à bénéficier
de l'apport direct du rayonnement solaire, c'est-à-dire l'énergie solaire passive.
Gratuite, illimitée et disponible partout, l'énergie solaire a des avantages certains. Les décennies qui viennent verront la
fin du tout-pétrole, et les puissances occidentales commencent à penser à l'avenir énergétique. Investissant en partie dans
cette énergie renouvelable qui présente pourtant un rendement faible.
Inde : Confrontée à une pollution atmosphérique record et pressée par ses objectifs de lutte contre le changement
climatique, l’Inde s’est engagée dans une politique ambitieuse de promotion de l’énergie solaire. Le pays vient
notamment d’inaugurer une nouvelle centrale solaire à Kamuthi, dans le Sud-Est de la péninsule indienne, considérée
aujourd’hui comme la centrale la plus puissante au monde.
La centrale photovoltaïque de Kamuthi, dans le grand Etat de Tamil Nadu, inaugurée récemment par le groupe Adani,
est devenue ainsi la plus puissante centrale solaire en activité au monde avec 648 MW de puissance installée. Elle
devance la Topaz Farm de Californie, dans le Sud-Ouest des Etats-Unis, qui dispose d’une puissance de 550 MW. D’un
budget global de 679 millions de dollars, ce parc hors-norme s’étend sur un périmètre de 10 km carrés sur lequel sont
repartis plus de 2,5 millions de capteurs solaires et 6.000 kilomètres de câbles, soit de quoi alimenter 150. 000 foyers
indiens.
Sites web
http://lenergie-solaire.info
http://www.cler.org
http://www.cnrs.fr
http://www.connaissancedesenergies.org
http://www.energiepourtous.org
http://www.energies-renouvelable.com
http://www.enerplan.asso.fr
http://www.ines-solaire.org
http://www.observatoire-energie-photovoltaique.com
http://www.portail-solaire.com
http://www.soleilentete.com/
De l'energie solaire pour les plus démunis
Dispositif de Production d'Energie Solaire
Energie solaire 1 2 3
Vidéos en ligne Energie solaire: Appropriation par le territoire de la production d'
Energie solaire : Capter l'énergie solaire sur toutes les surfaces
Energie solaire : Cellules solaires à très haut rendement en action
Energie solaire: L'énergie solaire bon marché, c'est possible
Energie solaire : Purifier l'eau grâce à l'énergie solaire
Energie solaire : Technologie photovoltaïque
Énergie solaire à concentration et création d'emplois
Energie solaire au service des petits commerce en Inde
Energie solaire en Californie
Énergie solaire photovoltaïque ( animation 3D)
L'énergie solaire pour lutter contre le réchauffement climatique
Le solaire sera-t-il la principale énergie à l'avenir?
Les panneaux solaires envahissent les toits de New York
Energies fossiles
Les entreprises énergétiques produisent des énergies fossiles à partir de
réserves souterraines. Leurs activités économiques dépendent en partie de
la taille de ces réserves.
Ils dépensent du temps et de l’argent dans l’exploration de nouvelles
réserves. Mais, en avons-nous vraiment besoin ?
Les réserves prouvées sont des réserves que les entreprises énergétiques
savent exploitables, selon leurs recherches initiales. Les experts en énergie
nous informent que dans ces réserves, il existe beaucoup plus d’énergies
fossiles que l’on pourrait brûler sans danger.
Si on brûlait toutes les réserves prouvées existantes, on produira environ 2 860 milliards de tonnes de dioxyde de
carbone.
Mais les humains ne pourront produire que 1 000 milliards de tonnes de dioxyde de carbone supplémentaires, au total, si
nous voulons limiter le réchauffement moyen à 2°C.
Dans d’autres termes, pour atteindre cet objectif, environ deux tiers des réserves prouvées d’énergies fossiles devraient
rester sous terre. Ce calcul est basé sur l’hypothèse selon laquelle les gens veulent avoir au moins deux chances sur trois
de rester en-dessous d’un réchauffement à 2°C.
Mais il se peut que certaines personnes ne soient pas si inquiètes. Elles pourront, par exemple, n’insister que sur une
trajectoire qui donne une chance sur deux d’atteindre cet objectif. Dans ce cas, on pourrait produire 1 400 milliards de
tonnes de dioxyde de carbone supplémentaires. Mais il faudrait néanmoins laisser une partie des réserves d’énergies
fossiles sous terre.
Si nous ne pouvons brûler qu’environ un tiers, voir la moitié, des énergies fossiles que nous avons déjà découverts, alors
certains experts et militants affirment que les entreprises énergétiques doivent arrêter leurs explorations. Elles effectuent
des forages dans les océans profonds, dans l’Arctique, et dans les réserves de gaz de schiste et de gaz naturel par
exemple.
Certaines entreprises énergétiques affirment que le monde aura tout de même besoin des énergies fossiles pendant
plusieurs décennies encore, afin de subvenir aux besoins en énergie d’une population mondiale en plein expansion et qui
devient de plus en plus prospère. Royal Dutch Shell, par exemple, affirme que toutes ses réserves prouvées seront
indispensables, et souligne que les inquiétudes répandues par certains militants sont « alarmistes ».
Malgré l'essor remarquable des énergies renouvelables , la planète aura encore besoin des énergies fossiles pendant
plusieurs décennies : telle est l'analyse de l'Agence internationale de l'Energie (AIE) dans son grand rapport annuel sur
l'énergie pour 2016, qui évalue les trajectoires des différentes énergies à l'horizon 2040. Il s'agit là du scénario central de
l'Agence, basé sur les politiques actuelles des gouvernements, et intégrant les promesses liées à l'accord de Paris sur le
climat .
Mais attention, prévient l'AIE, les industries des fossiles ne peuvent pas ignorer les risques en cas de transition
énergétique plus drastique. «Il n'y a pas une seule histoire de l'avenir de l'énergie mondiale : en pratique, ce sont les
politiques gouvernementales qui détermineront les trajectoires», souligne son directeur exécutif Fatih Birol.
Dans son scénario central, l'agence voit « clairement de grands gagnants pour les 25 prochaines années -le gaz naturel, et
surtout le solaire et l'éolien- qui remplaceront le champion des 25 dernières années, le charbon », explique Fatih Birol.
A moins que ...A moins que ...le mouvement de désinvestissement ne prenne de l'ampleur.
300 ans d'energies fossiles en 300 secondes
Différents types d'énergies fossiles
Energies fossiles - Le Monde
Vidéos en ligne Fin des ressources naturelles et des énergies fossiles
Finitude des ressources : les énergies fossiles
Formation des roches combustibles fossiles
Jean Jouzel : il faut moins d'énergies fossiles
L'avenir des énergies fossiles
La France reste shootée aux énergies fossiles
Les énergies fossiles et le climat : risques systémiques
Origine biologique des combustibles fossiles
Plus d'énergies fossiles d'ici la fin du siècle
Rap des Énergies Fossiles
Sans Lendemain
Energies marines
L’énergie marine ou énergie des mers est l’énergie renouvelable extraite
du milieu marin. Les mers et océans représentent 71 % de la surface du
globe.
Ils pourraient en théorie fournir 30 000 GTep à partir du seul rayonnement
solaire sur leur surface, 40 GTep par la force du vent en mer, dont une
partie se transforme en houle et vagues, et 2 GTep par la force des
courants de marées dus principalement à l'attraction lunaire.
Il faut ajouter à cela l'énergie potentielle liée aux différences de température selon la profondeur et celle des gradients de
salinité dans les estuaires. À titre de comparaison, pour 2050, les besoins de l'humanité sont estimés à 16,5
GTep.Pendant longtemps les énergies des mers ont été les oubliées des budgets de R&D : en France, elles représentaient
0,1 % sur les 8 % du budget consacrés aux EnR (période 1987 – 2001).
Les énergies renouvelables en mer désignent l’ensemble des technologies qui permettent de produire de l’énergie,
notamment de l’électricité, à partir des différentes ressources du milieu marin : la houle, les courants, les marées , le
gradient de température, mais aussi le vent (éolien en mer).
La France dispose d’un fort potentiel de développement pour ces technologies, compte tenu des atouts naturels de son
territoire (11 millions de km² d’eaux sous sa juridiction). La ressource connue est concentrée majoritairement au large
des côtes de Normandie, de Bretagne et des Pays de la Loire, et des opportunités sont aussi à saisir dans les territoires
d’outre-mer, et dans les régions Aquitaine, Languedoc-Roussillon et PACA.
Afin de multiplier ses sources d’approvisionnement en énergie propre, la France tient à explorer l’ensemble des
opportunités qui sauront lui garantir une production d’EnR globale lui permettant d’honorer ses engagements en matière
de lutte contre le réchauffement climatique.
C’est ainsi que les énergies marines renouvelables (EMR) s’imposent désormais en France comme une piste
incontournable à explorer pour élargir l’offre du pays en termes d’énergie propre. Pour le moment, l’éolien en mer est
l’unique secteur à bénéficier d’un développement industriel. Seulement, la construction des premiers parcs offshore
français, d’une capacité combinée de 3 GW, a pris du retard et l’activation de ces derniers ne devrait pas avoir lieu avant
2020.
Le reste de la filière des énergies bleues s’apparente aujourd’hui à un vaste laboratoire dans lequel la France fait souvent
preuve de pionnière en la matière grâce notamment à des acteurs engagés dans une quête d’innovations permettant à
l’Hexagone de se faire remarquer dans le monde entier
C’est le cas en Bretagne où EDF expérimente actuellement deux hydroliennes sur le site de Paimpol-Bréhat (Côted’Armor). La première hydrolienne DCNS/OpenHydro a été immergée en janvier et la seconde en mai. De 16 mètres de
diamètre, elles sont reliées à un convertisseur commun et sont en mesure de fournir 1 MW d’électricité.
« La technologie hydrolienne (…) fait partie de ces nouvelles énergies prometteuses non-émettrices de dioxyde de
carbone. La réussite de ce projet est un jalon clé avant la réalisation par EDF Energies Nouvelles d'une ferme
hydrolienne à plus grande échelle, avec l'ambition de créer à terme une nouvelle filière industrielle française. » a déclaré
Antoine Cahuzac, Directeur Exécutif du Groupe EDF lors de l’inauguration de la deuxième unité.
Qu’il s’agisse d’énergie houlomotrice, d’énergie osmotique ou encore d’énergie thermique des mers, les ERM sont un
terrain fertile à l’innovation et font désormais l’objet des tests les plus poussés qui permettront, un jour, de passer ses
technologies au stade industriel.
La France dispose du deuxième domaine océanique au monde avec 11 millions de km2 d’eaux sous sa juridiction, une
particularité qui favorise l’exploitation d’un potentiel d’énergies marines renouvelables énorme. Au stade expérimental
dans l’Hexagone, les énergies marines renouvelables ont tout pour jouer un rôle majeur dans le modèle énergétique
français de demain.
Et si la France accuse encore un certain retard dans les capacités installées d’énergie renouvelable, l’action de sa filière
ERM témoigne d’un savoir-faire riche, remarqué à l’international et qui permet au pays de faire partie des acteurs les
plus novateurs au monde dans ce domaine.
La France s’est fixée comme objectif l’installation d’une capacité de production électrique en mer de 6000 MW en
2020, afin de contribuer à produire 3,5 % de la consommation d’électricité en 2020.
Après l’éolien offshore , l’hydrolien est aujourd’hui la technologie la plus avancée, et l’année 2012 a permis de
progresser dans la connaissance de la technologie et de la ressource disponible en France.
Sites web
http://thetis-emr.com
http://www.cluster-maritime.fr
http://www.compagnieduvent.com
http://www.edf-energies-nouvelles.com
http://www.emr-paysdelaloire.fr
http://www.energies-haute-normandie.com
http://www.enr.fr
http://www.france-energies-marines.org
http://www.ouest-normandie-energies-marines.fr
http://www.wpd-offshore.fr
3 minutes pour comprendre les énergies marines
A la découverte des énergies marines
Découvrez comment fonctionne la production des énergies marines : énergie marémotrice et énergie
Vidéos en ligne hydrolienne
Deux types d'énergies marines sont explorées actuellement à La Réunion
Différentes techniques de récupération de l'énergie marine
En Irlande depuis des années
Energie thermique des mers
Energies marines à Cherbourg
Énergies marines en Pays de la Loire
Energies marines et hydrolien
Energies marines renouvelables: Des métiers d'avenir
Energies Marines Renouvelables : Part des Enegies Marines Renouvelables dans le scenario
Negawatt
Energies Marines Renouvelables: Place des Energies Marines Renouvelables dans les scenarii de
transition énergétique
Energies marines renouvelables à Nantes
Energies marines, un vrai gisement
Ferme hydrolienne
L'éolien en mer : Un enjeu de taille pour la France
France Energies Marines
La mer comme solution du futur
Les énergies marines renouvelables
Les énergies marines renouvelables et vous
Polder des énergies marines
Potentiel des énergies marines
Quel droit pour les énergies marines
Quel est le potentiel énergétique des énergies marines ?
Sea Tech Week à Brest : Les énergies marines
Table ronde sur les énergies marines renouvelables
Une révolution technologique pour les hydroliennes
Utiliser les énergies marines
Energies renouvelables
D'ici à 2020, la France devra avoir au moins doublé la part des énergies
renouvelables dans sa consommation d'énergie. Le "paquet Energie-Climat
" adopté par l'Union Européenne l'y oblige.
Ce texte prévoit que d'ici 2020, au moins 20% de l'énergie consommée par
les pays de l'UE devra avoir été produite à partir d'énergies renouvelables.
Pour la France, cela signifie qu'il faut passer de 10,5% (en 2007) à 23% en
2020.
Fin 2014, les EnR couvraient 19,2 % de la consommation énergétique mondiale et, fin 2015, elles assuraient 23,7 % de
la production d’électricité. Leur part ne cesse de croître, en même temps que leur coût diminue. En 2015, pour la
première fois, la capacité de production électrique à partir des EnR a dépassé celle du charbon, selon l’Agence
internationale de l’énergie.
Les énergies renouvelables sont écologiquement indispensables, technologiquement possible et économiquement
rentables.
Ecologiquement indispensable
Notre planète ne peut plus absorber nos émissions de gaz à effet de serre (GES). Les changements climatiques en cours
le prouvent. Nous devons recourir à des énergies qui n'émettent pas (ou très peu) de GES. C'est le cas des énergies
renouvelables:
•
•
•
L'éolien, le solaire et l'hydraulique n'émettent pas de GES
Le recours au bois en émet un peu (30 à 40 g de CO² par kWh). Mais pendant sa croissance, l'arbre en a
consommé tout autant. Le bilan final est donc neutre.
Les centrales géothermiques émettent en moyenne 55 g de CO² par kWh, mais c'est toujours moins que le
charbon ou le pétrole (autour de 200 g) et ces émissions peuvent être réduites.
Les énergies renouvelables sont des énergies très faiblement émettrices de GES. Comme le nucléaire, diront certains.
Mais à la différence du nucléaire, elles sont inépuisables, ne produisent que très peu de déchets et le risque de
catastrophe est incomparable. Elles ne mettent pas en danger l'environnement et la santé humaine. Les énergies
renouvelables permettent en plus de produire de façon décentralisée, parfois au niveau de l'habitation. Cela évite les
pertes dues aux transports d'énergie. Cela permet d'adapter la production aux besoins. À l'inverse, notre système actuel
est énergivore. Il est fondé sur de grandes centrales et un réseau centralisé. Il manque de souplesse et entraîne de
considérables pertes d'énergie et d'argent.
Technologiquement possible
Les énergies renouvelables sont pratiquement inépuisables et accessibles partout. A l'heure actuelle, en France, le
recours à la biomasse (c'est-à-dire l'ensemble des sources énergétiques provenant de la matière organique) et l'énergie
hydraulique fournissent la quasi-totalité de l'énergie d'origine renouvelable. Mais nous pouvons faire plus.
La France possède le deuxième potentiel éolien d'Europe et le cinquième en matière d'énergie solaire. Ces deux secteurs
se développent d'ailleurs de plus en plus depuis 2004-2005. La ressource française en bois est considérable (évaluée à
40 millions de m3 par an) et le potentiel géothermique gigantesque. Si nous nous donnons les moyens financiers et
administratifs de développer les énergies renouvelables, elles peuvent produire 80% de notre énergie d'ici 2050
Economiquement rentables
Le développement des énergies renouvelables représente un coût certain. Mais cet investissement est rentable pour
plusieurs raisons :
•
•
•
•
Ces énergies étant inépuisables, elles ne nous feront jamais défaut (ce n'est pas le cas avec les énergies fossiles)
Elles n'imposent aucun achat à la source, peu de traitement de déchets après usage: c'est moins de frais aux
deux bouts de la chaîne
Elles sont performantes en termes de rendement (60 à 90% pour la petite hydraulique contre 30 à 35%
seulement pour le nucléaire): il n'y a que peu de pertes
Ces énergies sont réparties sur tout le territoire et fortement créatrices d'emplois (684 000 emplois d'ici 2050, si
•
on veut réduire nos émissions de GES de 30%)
Elles font appel à une main d'œuvre de proximité et relancent des activités parfois en perte de vitesse (comme
dans la filière-bois).
Alors que le recours aux énergies fossiles et au nucléaire est extrêmement coûteux et sans avenir, le développement des
énergies renouvelables nous assure un futur stable et respectueux de l'environnement.
Sites web
http://energie-partagee.org
http://journaldelenergie.com
http://www.acteurs-enr.fr
http://www.cler.org
http://www.energiepourtous.org
http://www.energies-renouvelable.com
http://www.energies-renouvelables.org
Climat et météorologie des énergies renouvelables
Énergie durable pour tous
Energie solaire : Les innovations françaises
Vidéos en ligne Energies alternatives au pétrole
Energies renouvelables : 3 films
Energies renouvelables en Europe : La France a un retard colossal
Energies renouvelables et changement climatique
Face à l’enjeu du changement climatique, le développement des énergies renouvelables constitue une
opportunité majeure pour réduire les émissions de gaz à effet de serre
L'énergie solaire : comment ça fonctionne?
Réchauffement climatique & énergies renouvelables
Transition énergétique et énergies renouvelables
Un nouvel âge pour les énergies renouvelables
Une bouteille solaire pour produire de la lumière gratuite
Engagements nationaux
En amont de la COP21, les pays membres de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques
(CCNUCC) étaient invités à publier leurs Contributions Déterminées au Niveau National (INDC), présentant leurs
ambitions en termes d’atténuation et d’adaptation. 187 Etats, représentant 95% des émissions mondiales, avaient alors
déposé leurs engagements.
En rejoignant l’Accord de Paris, les Parties doivent désormais déposer leurs contributions déterminées au niveau
national (NDCs).
A ce jour, 60 % des pays signataires de l’Accord ont soumis leurs NDCs. L’Accord de Paris relève cependant lui-même
que « les niveaux des émissions globales de gaz à effet de serre en 2025 et 2030 estimés sur la base des contributions
prévues déterminées au niveau national ne sont pas compatibles avec des scénarios au moindre coût prévoyant une
hausse de la température de 2 °C ».
L’Accord de Paris prévoit donc, à partir de 2023 et tous les cinq ans, un inventaire ou « Global stocktake » des efforts
accomplis par les Parties et une révision à la hausse des engagements nationaux (NDCs). Cet inventaire permettra
d’avoir une vue globale des efforts de réduction mis en œuvre par chaque Partie et, au vu des progrès accomplis, de
relever les stratégies nationales pour limiter les effets du changement climatique.
La COP22 a permis le lancement du « Partenariat NDC » visant à « autonomiser les pays en développement à remplir
leurs engagements sous l’Accord de Paris et les Objectifs de Développement Durable ».
Enfin, pour ne pas limiter les engagements bas-carbone aux NDCs et ouvrir ces mécanismes d’engagement aux acteurs
non-étatiques, la COP22 a vu le lancement de la « 2050 Pathways Platform ». Cette initiative réunit 22 pays, 15 villes,
17 territoires, et 196 entreprises engagés dans un objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050. Elle permettra aux
Etats, aux territoires et aux entreprises de partager leurs ressources, leurs connaissances et leurs moyens de financement
pour un horizon bas-carbone.
La COP22 a également marqué une ouverture toujours plus grande des engagements et de l’action en faveur du climat
aux acteurs non-étatiques. Territoires et Entreprises sont aujourd’hui plus que jamais impliqués dans la lutte contre le
changement climatique, via des initiatives de plus en plus nombreuses : 2050 Pathways Platform, Science-BasedTargets, Re100, Climate Club, We Mean Business, etc.
La suite
Ce qu'il faut retenir de la COP22 à Marrakech
Climat : Engagements historiques
Climat : Hollande appelle les Etats-Unis à « respecter les engagements qui ont été pris »
Vidéos en ligne COP21 : A quoi les Etats se sont-ils engagés ?
COP22 : Le passage à l'action
Entreprises
"Les entreprises et l’adaptation au changement climatique" est un manuel
qui vise à accompagner l’entreprise dans le développement de sa propre
stratégie d’adaptation et à informer sur les actions déjà mises en œuvre.
http://fr.enterprises-climate-cup.eu
Principaux messages-clés :
•
•
•
•
•
Engager l’adaptation aujourd’hui s’avère justifié pour nombre d’entreprises car le changement climatique
amène des contraintes nouvelles et génère aussi de nouvelles opportunités
Le changement climatique concerne l’entreprise elle-même mais également toute sa chaîne de valeur - des
fournisseurs aux clients
Anticiper le changement climatique et s’y adapter est un moteur de différenciation de la concurrence, de
compétitivité, d’innovation et d’ouverture à de nouveaux marchés
La démarche d’adaptation s’intègre assez naturellement dans les procédures de gestion des risques classiques
de l’entreprise
De nombreuses ressources sont déjà accessibles pour mettre en place une stratégie d’adaptation dans
l’entreprise
Plusieurs entreprises observent déjà les effets du changement climatique sur leur métier et ont déjà décidé de mettre en
place une stratégie d’adaptation afin d’assurer leur avenir. Mais l’inertie reste forte au sein de l’immense majorité des
acteurs économiques.
Avec une moyenne des températures supérieures de 2°C à celles que nous connaissons actuellement, nous entrons dans
un monde où l’adaptation est très difficile et si on imagine le pire scénario du GIEC à +4°C, ce sont des canicules à
répétitions qui sont à prévoir avec des étés où les températures seront supérieurs de 7 à 8 °C par rapport à celles
actuelles. A titre de comparaison, la canicule de 2003, c’était +3°C ...et elle a coûté par exemple 300 millions d’euros à
EDF pour assurer le refroidissement de ses centrales .
http://www.businessclimatesummit.com
Les attitudes des entreprises en direction d’une économie verte et du développement durable sont contrastées. Cela
résulte souvent de la nature de leur activité. Comme dans toute transition historique, des acteurs s’engagent, certains la
refuse, d’autres restent à l’écart et ratent cette évolution. La tentation est forte pour certaine d'entre elles d’exploiter
l’adhésion collective au développement durable dans la communication et la publicité sans qu’il n’y ait aucune pratique
tangible engagée derrière.
Par contre, de plus en plus d’entreprises travaillent à l’écoconception de leurs produits : moins de consommation de
matières premières rares ou polluantes, moins de consommation d’énergie, une plus grande durabilité, une capacité de
recyclage… C’est là une démarche qui permet à la fois de réduire les impacts et les coûts et donc qui favorise le
développement des entreprises.
Prendre en compte le développement durable et le traduire en une stratégie d’entreprise partagée, dans toutes ses
dimensions, notamment sociales, est un facteur de cohésion dans l’entreprise et donc de qualité de production et de
satisfaction des salariés. Au plus loin des caricatures sur l’entreprise, celle-ci est avant tout une communauté humaine,
une équipe dont l’activité doit prendre en charge les grands enjeux de son époque.
Si elles ne font pas officiellement partie des négociations climatiques, les entreprises ont néanmoins un rôle majeur à
jouer dans la lutte contre le changement climatique. Plusieurs d’entre elles ont pris conscience de l’urgence d’agir et se
sont pour cela regroupées en coalitions.
Caring for Climate est la plus grande coalition mondiale d’entreprises engagées sur le climat. Lancée en 2007, Caring
for Climate (C4C) est une initiative commune du Pacte mondial des Nations Unies, du PNUE (Programme des Nations
Unies pour l’environnement) et du secrétariat de la CCNUCC (Convention cadre des Nations Unies sur le changement
climatique). Son but est de promouvoir le rôle des entreprises dans la lutte contre le changement climatique.
Elle compte aujourd’hui 453 entreprises, originaires de 65 pays et représentant 35 secteurs économiques différents. Elles
s'engagent à définir des objectifs précis pour réduire leur empreinte carbone, à rendre compte de leurs progrès au travers
des reporting annuels (vérifiés par des auditeurs externes) et à travailler avec les gouvernements pour stimuler les
politiques climatiques. 39 entreprises françaises font partie de cette coalition, à l’image d’Axa, Carrefour, Danone, EDF,
Thales ou Veolia.
Caring for Climate challenge ses propres membres. Récemment, elle les a ainsi appelé à fixer un prix interne du carbone
à 100 $ la tonne minimum pour être en ligne avec les 2°C.
Plus de 90 millions de rejets de CO2 évités
Le Forum des entreprises de Caring for Climate est tenu chaque année à la conférence des Nations Unies sur les
changements climatiques (COP). Il s’agit d’un événement qui se tient sur deux jours où sont animées des séances
plénières, des sessions thématiques et des réunions de haut niveau. À cette occasion, C4C publie un rapport annuel de
suivi sur le progrès des signataires vis-à-vis de leur engagement.
Le dernier publié en novembre montre qu'en 2015, les 25 entreprises adhérentes les plus efficaces en matière de lutte
contre le changement climatique ont permi de réduire de 72 millions Mt CO2 les émissions de gaz à effet de serre. C'est
l'équivalent de la consommation électrique de 10,6 millions de foyers pendant un an.
Et selon les réponses 2016 des 157 adhérents reportant leurs émissions au CDP, s'ils atteignaient leurs objectifs scope 1
et 2 de l'année (émissions directe de l'activité et émissions indirectes liées à l'énergie), cela permettrait de réduire leurs
émissions de près de 160 millions de tonnes métriques de CO2, soit l'équivalent de la consommation de 16,8 millions de
foyers.
Autres initiatives des entreprises : Avec l'entrée en vigueur de l'Accord de Paris, le monde a désormais le mandat légal
de créer un avenir sans carbone. C'est une occasion fantastique pour le monde des affaires. Ce qui est maintenant exigé
des chefs d’entreprise est un véritable changement dans leur manière d’aborder le changement climatique. Ils doivent
passer d'une approche progressive de conformité à une approche transformationnelle, la seule qui puisse assurer un
monde durable et prospère.
Un rapport récent avec We Mean Business a révélé que la grande majorité des entreprises se sont déjà fixées des
objectifs de réductions des émissions carbonées, mais que les stratégies correspondantes sont en deçà de ce qui est
nécessaire pour que le secteur ne fournisse la contribution nécessaire aux nouveaux objectifs bas-carbone mondiaux.
Les entreprises entrent dans la course aux opportunités à saisir, opportunités offertes par la transition vers un monde
durable en cours.
Le secteur privé est prêt à collaborer avec les gouvernements du monde entier pour réduire les émissions mondiales. Le
nombre d'entreprises prenant des engagements climatiques par le biais de la coalition We Mean Business a plus que
doublé depuis la COP21.
Au total, 471 entreprises représentant une capitalisation boursière de plus de 8 billions de dollars ont entrepris
plus d'un millier d'engagements ambitieux en faveur de l'action climatique.
Ces entreprises sont représentatives de tous les secteurs et de la géographie à l'échelle mondiale.
À ce jour, près de 200 entreprises se sont jointes à l'initiative Science Based targets.
70 entreprises de 20 secteurs différents et de près de 30 pays se sont alignées sur les Business Leadership Criteria on
Carbon pricing, un ensemble de normes ambitieuses qui vise à aider les entreprises à plaider et à développer un prix du
carbone, initiative élaboré par l'UNGC, en collaboration avec le PNUE, le secrétariat de la CCNUCC et les partenaires
de Caring for Climate – soit CDP, Principes pour un investissement responsable, le Climate Group et la Fondation des
Nations Unies.
Trois cent soixante-cinq entreprises et investisseurs des Etats-Unis ont signé un appel à la « poursuite des politiques bas
carbone », estimant qu'un échec à construire une économie bas carbone mettrait la prospérité américaine en péril.
Ils ne sont pas les seuls à le dire : un rapport du Pentagone publié en 2015 estimait que le changement climatique est «
une menace urgente et croissante sur notre sécurité nationale ».
En savoir plus
10 chefs d'entreprise et le développement durable
Certaines entreprises ont fait le choix de s'engager dans les technologies vertes afin de réduire leur
impact climatique
Vidéos en ligne Changement climatique : Des solutions existent
Développement durable : des entreprises témoignent
Entreprise : Le monde change : à quoi ressemblera votre entreprise demain ?
Entreprise : Solutions 100% développement durable pour l'entreprise
Le réchauffement climatique est une aubaine pour certaines entreprises
Les grandes entreprises doivent être parties prenantes de la lutte contre le réchauffement climatique
La transition écologique n'est pas une option
Stratégies énergétiques des entreprises
Environnement
Il y a quelques temps, le Club de Rome célébrait le quarantième
anniversaire de son célèbre rapport (surnommé «Halte à la croissance?»),
dit aussi Rapport Meadows, du nom de son principal rédacteur.
Dans le même temps, un des organismes en charge du rapport, le
Smithsonian Institution, a rendu public une version actualisée pour 2012
du rapport de 1972.
Il s’agit, en fait d’un second rapport, utilisant la même méthodologie que le premier, avec les mêmes acteurs, le Club de
Rome commanditaire et le MIT exécutant.
Les instruments d'analyse ont cependant été modernisés, pour tenir compte des importants progrès accomplis dans les
méthodes d'observation et de prévision.
Le point essentiel, que tous les gouvernements, que toutes les entreprises, tous les médias auraient dû noter, est que le
rapport de 2012 confirme celui de 1972.
Celui-ci donnait soixante ans au système économique mondial pour s'effondrer, confronté à la diminution des ressources
et à la dégradation de l’environnement.
La situation est confirmée par la formule du Smithsonian Magazine, «The world is on track for disaster…», autrement
dit, “tout se déroule comme prévu pour que survienne le désastre”.
Ce désastre, comme le résume le physicien australien Graham Turner, qui a succédé à Dennis Meadows comme
rédacteur coordonnateur, découlera du fait que, si l'humanité continue à consommer plus que la nature ne peut produire,
un effondrement économique se traduisant pas une baisse massive de la population se produira aux alentours de 2030.
Insistons sur le fait que ce n'est pas seulement le réchauffement global qui est incriminé par les rapporteurs, mais plus
généralement l’épuisement des ressources et, au-delà, d’une façon plus générale, le saccage catastrophique de
l’environnement sous toutes ses formes, autrement dit “la destruction du monde”. Pour l'empêcher, il ne faudrait pas
seulement réduire notre production de gaz à effet de serre, mais s'imposer une décroissance radicale, à commencer par
celle qui devrait être mise en oeuvre dans les pays riches, qui sont les plus consommateurs et les plus destructeurs.
Environnement - Biodiversité - Climat
Environnement : Changements climatiques et dégradation de l'environnement, pollution, guerres
Environnement : Les conséquences du changement climatique
Vidéos en ligne Environnement :Météo et
Environnement , Energie et changement climatique
Joseph Stiglitz :Environnement et mondialisation
Le changement climatique n'est plus une vue de l'esprit, mais un fait avéré
Pauvreté & Environnement :Wangari Maathai
Une nouvelle conscience pour un monde en crise
Vers une démocratie écologique
Equité et partage des efforts
Une transition mondiale vers une économie bas-carbone permettra de
faire des économies sur le long terme, mais pourrait coûter plus cher au
départ. La question de l’équité est très importante dans les négociations
sur le climat.
Qui va payer ces coûts supplémentaires ?
Comment comparer la part de responsabilité des différents pays dans le
changement climatique?
Il existe différentes façons de comparer les responsabilités de chacun.
La justice climatique affirme qu'il existe des droits sur la nature pour tous et chacun ; individus, familles, collectivités,
entreprises et autres groupes humains vis à vis de l'environnement considéré comme bien commun, mais en échange de
devoirs et d'obligations légales, et selon le PNUD repris par Fabrice Flipo (2002), « en l’absence de tierce-parties
capables d’administrer une justice : les plus forts outrepassent leurs droits et échappent à leurs devoirs, constituant peu à
peu de petits potentats privés.
Les règles actuelles conduisent donc sans surprise à une augmentation mondiale des inégalités . Ce concept invite donc
aussi à penser et mettre en œuvre des mesures de réduction, de réparation et de compensation quand le préjudice
écologique n'a pu être évité, ce qui peut parfois nécessiter ou justifier une certaine « ingérence écologique ».
Ces devoirs ou obligations sont souvent regroupées dans la notion de « responsabilité sociale et environnementale », la
liberté d'exploiter l'environnement s'arrêtant là où elle menace celle des autres (il y a alors obligation à ne pas
surexploiter une ressource), et là où l'environnement (biodiversité, habitats naturels, diversité génétique) serait lui-même
menacé par les activités humaines.
Après la COP 21: Les pays devront revoir leur copie tous les cinq ans afin de se fixer de nouveaux objectifs en matière
de réduction d'émissions de gaz à effet de serre. Les ONG jugent néanmoins que les gouvernements devraient revenir à
la table des négociations avant l'entrée en vigueur de l'accord en 2020. «La procrastination n’est pas une option»,
rappelle à l'ordre Oxfam France.
Quant à l'objectif à long terme de réduction des émissions mondiales, il est plus flou que dans de précédentes moutures
du texte (qui parlaient de 40 à 70% de réduction d'ici à 2050). L'accord prévoit «dans la seconde moitié du siècle» de
parvenir à «zéro émission nette» via «un équilibre» entre les émissions d’origine anthropique et leur absorption par des
puits de carbone (naturels, avec les forêts ou via enfouissement du CO2, que le texte ne nomme pas précisément).
En fait, «ce projet d’accord est une bonne base pour les 10 ans à venir, mais il faut le compléter sur certains points»,
résume Matthieu Orphelin, porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot. À noter également que tout pays pourra choisir
de se retirer de l'accord de Paris «à tout moment après un délai de trois ans à partir de l’entrée en vigueur de l’accord»,
autrement dit à partir de 2023.
Certaines sociétés ont déjà fait des efforts
Enjeux éthiques de la justice climatique
La dette climatique, une question d'équité Nord-Sud
Vidéos en ligne Justice climatique
Justice climatique pour le Sud
Justice sociale, justice climatique
La justice climatique
Les églises prêchent la justice climatique
Rap Battle pour la justice climatique
Espèces menacées
Tous les ans, plus de 26 000 espèces disparaissent de la surface de la
planète, des espèces issues de la flore et de la faune sauvages.
Conséquence constatée du réchauffement, l’accroissement du nombre de
jours de croissance en plus chez les espèces animales et végétales : elles
vont se réveiller plus tôt et retourner en sommeil plus tard : au total 5 jours
de différence par décennie.
Si les augmentations de la température et de la concentration atmosphérique en CO2 favoriseront globalement la
croissance des végétaux, celle-ci sera limitée par les sécheresses estivales et se fera aux dépens de nombreuses espèces
adaptées à l'altitude.
Sur le domaine marin, l’élévation du niveau de la mer menace les milieux côtiers et notamment les nourriceries côtières,
les atolls et les récifs coralliens (25% de la biodiversité marine), son réchauffement menace les grands fonds qui
bénéficiaient jusqu'ici de conditions de température et d'acidité très stables et son acidification met en péril les animaux
marins à structure calcaire et donc une grande partie des chaînes trophiques marines.
Les réponses de certaines espèces à ces forçages physiques sont déjà perceptibles : sur les dernières décennies, les
scientifiques ont mis en évidence des glissements vers le nord des aires de répartition des oiseaux, des montées en
altitude de plantes alpines, et des déphasages entre les cycles climatiques et biologiques comme l'avancement de la
floraison et l'allongement de la période de végétation de certains arbres et l'arrivée de nouvelles espèces envahissantes.
Selon une étude publiée le 12 Juin 2013 , de nombreuses espèces d'oiseaux, d'amphibiens et de coraux, qui ne sont pas
actuellement menacés, pourraient se retrouver en danger en raison du réchauffement climatique.
Au total, 41% de toutes les espèces d'oiseaux, 29% des amphibiens et 22% des coraux, non encore menacés, se trouvent
"hautement vulnérables" face aux modifications climatiques.
Le changement climatique planétaire aura des conséquences sur la faune et la flore marines. Ainsi, il est confirmé que de
très nombreuses espèces de poissons ont vu leur période de reproduction changer tout comme les lieux où ils se
reproduisent.
Une étude qui a duré 3 ans, sous l'égide du National Centre for Ecological Analysis and Synthesis de Californie, constate
que la reproduction printanière est en moyenne avancée de quatre jours, mais de 11 jours pour le zooplancton et les
poissons. Il y a donc des modifications dans la phénologie (la date d'apparition d'événements périodiques comme la
ponte des œufs), la distribution géographique et la démographie de la vie marine en réponse au changement du climat.
Et les chercheurs d'appeler les gouvernements et les autorités à mesurer les bouleversements que pourrait apporter cette
évolution, en premier lieu sur l'industrie de la pêche.
Sites web
https://cites.org
http://infos.wwf.fr
http://www.bloomassociation.org
http://www.conservation-nature.fr
http://www.especes-menacees.fr
http://www.ifaw.org
http://www.uicn.fr
http://www.wwf.fr
Changement climatique et biodiversité
Coraux en voie de disparition
Dépôt de Bilan : Espèces en voie de disparition
Vidéos en ligne Espèces : Impact des événements climatiques extrêmes sur les espèces
Espèces : Impact du changement climatique sur la distribution géographique des espèces
Espèces : Impact du réchauffement climatique sur le cycle de vie des espèces
Espèces en voie de disparition
Espèces rares : Impact du changement climatique sur les espèces rares ou menacées
Espèces végétales menacées de disparition
Les espèces en voie de disparition
Plus de onze mille espèces végétales et animales sont en voie de disparition
Quel est l'impact du changement climatique sur les espèces
Récifs coraliens en péril
Surpêche : Pour 3 poissons pêchés, plus de 100 espèces sacrifiées, rejetées mortes
Y a-t-il un impact de la biodiversité sur le climat
Ethique
L'éthique de l'environnement (ou éthique environnementale) est une
branche de la philosophie de l'environnement, principalement formalisée
en Amérique du Nord au XXe siècle, s'intéressant aux problèmes éthiques
relatifs à la protection de l'environnement.
Elle concerne directement, ou indirectement, les rapports entre idéologies,
cultures et actions humaines (individuelles et collectives) avec
l'environnement et les êtres naturels .
Ces derniers sont pris en compte individuellement, mais aussi et de plus en plus collectivement et dans leurs interactions
complexes au travers des communautés ou associations écologiques et plus récemment au travers de la biosphère.
Bien au-delà d'un simple déploiement de l'éthique appliquée, l'éthique environnementale examine les rapports HommeNature en cherchant également à considérer les besoins propres de la nature. Elle analyse les rapports de l'Homme avec
les entités naturelles vivantes sous l'angle de tous leurs impacts, dans l'espace et dans le temps, et à l'aune de valeurs
morales.
En cela, elle se démarque des approches anthropocentriques et utilitaristes du Vivant nées en Europe et centrées sur
l'Homme et ses besoins, sans pour autant pouvoir être confondue avec les approches plus holistiques de l'Asie
traditionnelle ou animistes, car elle intègre aussi, à sa manière, les apports des sciences et techniques et en particulier de
l'écologie scientifique.
Enjeux éthiques de la justice climatique
Éthique 12
Ethique: Aristote, l'argent et l'éthique
Vidéos en ligne Ethique : Placements éthiques et fonds verts
Ethique : Problèmes éthiques dans les sciences de la vie
Ethique : Publicité et éthique
Ethique : Si on veut faire de l'éthique, faut pas faire de la finance
Ethique : Une finance qui dérange : les fonds éthiques
Ethique dans les sciences de la vie et de la santé
Éthique des rapports Nord-Sud
Ethique environnementale
Éthique environnementale : Eux et nous ?
Ethique et Finance
Éthique et pauvreté
Finance éthique
Fonds éthiques et banques non éthiques
Habillez-moi éthique
Justice climatique
Justice climatique : L'Afrique frappe du poing sur la table
L'encyclique révolutionnaire du pape François.
Label éthique
Le climat : Quels enjeux pour les religions ?
Le pape François appelle à une prise de conscience
Peut-on refonder le capitalisme?
Pour Nicolas Hulot, l'encyclique du pape est un "renfort providentiel"
Une justice climatique pour le Sud
Faim
Dans le monde, environ 62 millions de personnes, toutes causes de décès
confondues, meurent chaque année.
En 2006, plus de 36 millions sont mortes de faim ou de maladies dues aux
carences en micro-nutriments
Alors que la survie des populations les plus vulnérables, notamment les femmes et les enfants, est fortement compromise
par les changements climatiques, leurs impacts sur la faim et la sous-nutrition restent trop peu abordés dans les
négociations internationales sur le climat.
Certaines solutions présentées au nom de la lutte contre les changements climatiques pourraient même menacer un peu
plus le droit à l’alimentation et porter atteinte à la sécurité alimentaire des populations.
C’est pourquoi, 24 ONG ont signé un appel adressé à la communauté internationale pour qu’elle se saisisse de la
question. Selon les signataires de cet appel, « on sait aujourd’hui que si nous maintenons nos émissions de gaz à effet de
serre au niveau actuel, ce sont 600 millions de personnes supplémentaires qui souffriront de la faim d’ici 2080.
Lutter contre les impacts des changements climatiques et lutter contre la faim relèvent du même effort, du même
impératif et de la même urgence ».
Bien que soit reconnue dans l'accord de Paris la "priorité fondamentale consistant à protéger la sécurité alimentaire et à
venir à bout de la faim, et la vulnérabilité particulière des systèmes de production alimentaire aux effets néfastes des
changements climatiques", les modes de production agricole et de consommation alimentaire ne sont pas questionnés,
alors qu’ils sont déterminants pour l’atténuation du réchauffement climatique et l’adaptation.
Cette approche risque de conforter le développement des fausses solutions de séquestration ou de compensation du
carbone sans se poser la question de l’agriculture paysanne, de l’ agroécologie et de la préservation et restauration des
sols : le mot "agriculture" est absent du texte.
94% des contributions nationales volontaires des pays à la mise en œuvre de l’accord impliquent des actions
d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre ou d’adaptation des systèmes agricoles et alimentaires aux nouvelles
conditions climatiques. Ces actions s’accompagnent souvent d’un appel à un financement international conséquent.
Les scientifiques ont montré qu’une augmentation annuelle de 0,4% des capacités de stockage du carbone dans les sols
permettrait de neutraliser la totalité de la production annuelle de gaz à effet de serre liée à l’activité humaine, tous
secteurs confondus.
L’initiative internationale «4 pour 1000, des sols pour la sécurité alimentaire et le climat » défend ce principe. Lancée
par le ministre français de l’agriculture en 2015 à la COP21, elle est passée en phase opérationnelle à Marrakech à la
COP22. Elle rassemble aujourd’hui 170 institutions de 30 pays et poursuit un double objectif : la sécurité alimentaire à
travers une meilleure fertilité organique des sols et la lutte contre les changements climatiques grâce à l’accroissement
durable du stock de carbone des sols. Il s’agit d’inciter les agriculteurs au maintien des prairies pour l’élevage, à la
coexistence de cultures et d’arbres, à l’association de plusieurs espèces ou variétés pour augmenter leur résilience, à
l’ajustement des doses d’engrais grâce au numérique, au développement de pratiques agro-écologiques comme
l’agriculture de conservation qui préserve la qualité biologique des sols.
Sites web
http://checkfood.fr
http://discosoupe.org
http://foodswapnetwork.com
http://tellspec.com
http://www.boliviainti-sudsoleil.org
http://www.dinegreen.com
http://www.foretscomestibles.com
http://www.gardentowerproject.com
http://www.incredible-edible.info
http://www.satisfeito.com
http://www.tropbonpourgaspiller.com
http://www.vege-tables.fr
http://www.wearephenix.com
https://fallingfruit.org
8 choses à savoir sur les catastrophes et la faim
Changements climatiques et insécurité alimentaire
Conséquences des changements climatiques sur la malnutrition
Vidéos en ligne Faim : Paradoxe de la faim dans le monde
Faim : La faim dans le monde est une arme
Faim : Marché de la faim
Faim dans le monde : Etat des lieux
Faim dans le monde : L'ordre des priorités
Journée mondiale de l'alimentation
La bourse ou la faim ?
La sécurité alimentaire et nutritionnelle dans l'agenda climat
Réchauffement climatique : Les conséquences sur la faim
Réduire l'extrême pauvreté et la faim
Une personne sur 8 souffre encore de la faim aujourd'hui dans le monde
Vraies ou fausses solutions climat
Faune
Malgré la multiplication des grands sommets dédiés à l'environnement,
notre planète n'a jamais paru autant menacée. Un constat qui touche
également la faune sauvage, victime collatérale de l'homme et de ses
multiples abus.
La protection de la biodiversité n’a fait l’objet d’aucune mesure de
renforcement alors que, pendant la tenue du sommet Rio + 20 , l’Union
Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) élargissait sa
liste rouge des espèces végétales et animales menacées d’extinction.
Un triste constat, qui n’étonne pas Yann-Arthus-Bertrand : « Si les grandes conférences, à l’instar de Copenhague, ont
suscité beaucoup d’espoirs, les politiciens sont trop pragmatiques pour opérer un véritable changement ».
Le climat se réchauffe, les températures montent.
Certains animaux migrent vers des lieux plus adaptés, par exemple vers des zones où les températures sont plus froides :
Ainsi, certains animaux s'installent plus au nord de leur habitat naturel. Dans l’océan Arctique, des espèces du sud,
comme les saumons du Pacifique, remplacent petit à petit les espèces locales.
En Antarctique, si les eaux se réchauffent, de nouvelles espèces comme le requin et le crabe, risquent de faire leur
apparition.
D'autres espèces migrent des basses altitudes vers les sommets pour trouver un climat plus froid.
Dans tous les cas, l’arrivée de nouvelles espèces perturbe l’écosystème et risque de modifier la chaîne alimentaire.
Mais ces déplacements, ces adaptations ne sont pas toujours possibles : 15 à 30% des espèces végétales et animales
devraient d'ici à 2050 disparaître sous l'effet du réchauffement climatique.
Sites web
Annuaire Natura 2000
Centre de ressources trame verte et bleue
Faune de France
FNE
Office pour les insectes et leur environnement (OPIE)
ONCFS
Parcs nationaux de France
Protection des animaux
Réserves naturelles de France
WWF
B comme Bio-piraterie
Biopiraterie
Changement climatique: Des solutions existent
Vidéos en ligne Commerce illicite d'espèces de la faune sauvage
Faune
Faune : Centre de soins gratuits pour la faune sauvage
Faune, Antarctique, Arctique
Faune sauvage des forêts
Faune, Flore sauvage et changement climatique
Impact du réchauffement climatique sur la faune
La faune, la flore sauvage et le changement climatique
Une espèce sur six pourrait disparaitre à cause du changement climatique
Femmes
70% des victimes de la faim dans le monde sont des femmes et des
enfants, dont la majorité vit en milieu rural. Des structures injustes
continuent à influencer les conditions de vie des femmes et des hommes.
En effet, bien que les femmes soient souvent responsables de la
production alimentaire des ménages, elles ont un accès limité aux
ressources telles que la terre, l’eau, les semences et même les
connaissances.
Par ailleurs, en dépit de leur rôle essentiel pour la société et l’environnement, les activités dites féminines sont peu
valorisées et généralement non rémunérées, au Nord comme au Sud.
Les politiques concernant l’atténuation et l’adaptation au réchauffement climatique global seront plus efficaces en
prenant en compte l’égalité des femmes et des hommes. La Conférence climat de décembre 2014 a débouché sur le
lancement d’un programme de travail sur le genre. Des organisations de la société civile préparent la Conférence climat
de décembre 2015 à Paris.
Il est maintenant largement reconnu que « Les femmes sont affectées de manière disproportionnée par les impacts du
changement climatique, tels que les sécheresses, inondations et autres événements météorologiques extrêmes, mais elles
jouent aussi un rôle essentiel dans la lutte contre le changement climatique. » Les femmes, parce qu’elles représentent 70
% des pauvres dans le monde et du fait de leurs rôles socialement construits, sont particulièrement touchées (eau, forêt,
agriculture, pêche…) alors qu’elles consomment en moyenne moins d’énergie.
Les catastrophes climatiques ont des effets spécifiques en matière de violences de genre, de migration et de réfugiées.
Un autre problème est que les négociations et les groupes de travail scientifiques sont majoritairement menés par des
hommes.
Cependant, les questions de genre sont progressivement prises en compte. La 18ème session de la Conférence des
parties notamment avait décidé d’un suivi des progrès en matière de parité dans la représentation au sein des organismes
de négociations et de décision et de prise en compte du genre dans les politiques climatiques.
La Global Gender Climate Alliance, lancée à la conférence de Bali en 2007 et le Women and Gender Constituencyont
pour objectif d’assurer que les politiques sur le changement climatique, les prises de décisions, intègrent le genre.
Le Cadre d’action de Hyogo 2005 - 2015(stratégie internationale pour la prévention des catastrophes), en cours de
renégociation, indique que « la perspective de genre devrait être intégrée dans toutes les politiques de gestion des
risques de catastrophe, et des plans et des processus de prise de décisions, y compris celles relatives à l’évaluation des
risques, l’alerte rapide, la gestion de l’information, l’éducation et la formation ».
La Cop20 à Lima a débouché sur le lancement d’un programme de travail sur le genre (« Lima Work Programme on
Gender »).
http://www.adequations.org
Les femmes sont particulièrement vulnérables face au changement climatique, y compris les conditions météorologiques
extrêmes, dans les pays où elles ont moins de revenus indépendants, ou moins de droits de propriété. Lorsque les
inondations ou les vagues de chaleur frappent, le prix des produits alimentaires grimpent très vite, et les femmes peuvent
disposer de moins de ressources pour se protéger.
De plus, dans les pays très pauvres, les femmes doivent subvenir aux besoins de leurs familles en eau et en nourriture.
Dès lors que ces ressources sont en manque, par exemple en période de sécheresse, les femmes peuvent être obligées de
faire des trajets plus longs, ou travailler plus pour gagner moins. Les femmes connaissent bien les solutions qu’il faut
introduire, et pourraient donc être plus au coeur des décisions relatives au changement climatique.
Si les femmes sont parmi les plus vulnérables aux conséquences du changement climatique, notamment dans le sud où
elles travaillent souvent la terre, elles sont souvent oubliées des grandes conférences sur le climat. Le taux de
participation féminine à la COP21 l’an dernier n’a pas dépassé les 5 %.
Les maires du C40 réunies au sommet de Mexico ont signé le manifeste « Women4Climate » qui vise à soutenir toutes
les femmes du monde qui travaillent sur des politiques locales pour le climat.
L’initiative Women4Climate souhaite permettre aux femmes leaders engagées sur la scène internationale de soutenir les
femmes travaillant sur des politiques locales pour le climat.
Il s'agit de permettre l’émergence de nouvelles générations de femmes leaders engagées pour le climat.
Améliorer la vie quotidienne des femmes
Changement climatique et rôle de la femme
Femme et changement climatique
Vidéos en ligne Femmes pour la justice climatique
Femmes : 1 000 femmes du Brésil : Éducation, citoyenneté et développement durable
Les Femmes Leaders et la Transformation Globale
Rapport de Nicole Kiil-Nielsen sur les femmes et le changement climatique
Travail décent pour une égalité entre hommes et femmes
Vandana Shiva :Sol, semences, changement climatique
Women4Climate
Finance
Banques, universités, collectivités locales et même Églises, les institutions
sont encore trop nombreuses à financer le changement climatique en
investissant leurs fonds dans l’industrie des combustibles fossiles.
Pour les pousser à désinvestir et à placer leur argent dans les énergies
renouvelables, le mouvement Fossil Free [ http://gofossilfree.org ] a
organisé les « Global Divestment Days » (journées mondiales de
désinvestissement), vendredi 13 et samedi 14 février 2015.
Cette mobilisation mondiale était portée par le mouvement 350.org. [ http://350.org ] fondé en mars 2008 aux ÉtatsUnis, par le journaliste et auteur écologiste Bill McKibben et une poignée d’étudiants ayant suivi ses cours. Pourquoi
350 ? « Parce que les scientifiques ont établi que la concentration de CO2 dans l’atmosphère ne devait pas dépasser 350
parties par million si nous voulons rester dans une zone ’sécurité climatique’ »,.
Le financement de la lutte contre les changements climatiques est l'un des aspects les plus importants des efforts
déployés à l'échelle mondiale pour faire face au défi des changements climatiques. C'est un catalyseur essentiel des
efforts menés dans les pays en développement pour renforcer leur capacité de résistance aux changements climatiques,
limiter les émissions de gaz à effet de serre et soutenir le passage à un développement durable. Un financement effectué
en temps voulu peut également renforcer la confiance entre pays et encourager des progrès dans les négociations en
cours dans le contexte de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CNUCC).
Analyse financière: L'analyse financière (agences de notation, analystes actions) détermine dans une large mesure la
perception de la rentabilité des différentes activités et technologies. Or elle est aujourd'hui fondée sur une extrapolation
des tendances passées et de court terme (1 à 3 ans), sans vision prospective. Des changement sont en cours, notamment
chez les grandes agences de notation mais le chemin à parcourir est long.
Les choix d'allocation d'actifs financier (composition des portefeuilles) des investisseurs influent indirectement sur le
coût et la disponibilité du capital pour les différentes activités et technologies.
Aujourd'hui leur processus d'investissement (focalisation sur les actifs les plus liquides et donc les technologies
éprouvées mise en oeuvre par les très grandes sociétés) pénalise de facto les activités du nouveau monde.
Après la COP 21: Les marchés financiers commencent à interpréter l’accord de Paris pour ce qu’il est : le signe qu’un
modèle économique basé sur les énergies fossiles n’est pas compatible avec un scénario d’augmentation de la
température globale de moins de 2°C.
La présence des acteurs financiers dans les négociations climatiques et ses à-côtés témoigne du basculement rapide,
même s’il reste encore minoritaire, d’une partie du secteur financier. Des acteurs qui anticipent la fin des énergies
fossiles et l’ascension des renouvelables. 48 heures après l’accord de Paris, approuvé par les 195 pays réunis à Paris
pour la COP 21, Peabody, le géant américain du charbon, a perdu 13 % de sa valeur boursière. Sur un an, cette chute est
de … 93 % ! Le même jour l’indice Mac Global Solar Energy qui, comme son nom l’indique, sélectionne des
compagnies liées à l’énergie solaire, a vu sa valeur bondir de 5 %. Les marchés financiers, en particulier américains, ont
donc enregistré le message envoyé de la COP 21.
Si les acteurs financiers sont de plus en plus nombreux à adopter des stratégies climat il reste à généraliser le
mouvement. Plus de la moitié des institutions financières "trop importantes pour faire faillite" (les "too big to fail", en
anglais) n’y participent pas.
Le paradoxe réside sans doute dans le fait que les acteurs financiers sont toujours plus nombreux à mettre un prix sur le
risque carbone sans disposer d’un prix du carbone universel.
Pascal Canfin, qui a étroitement suivi les négociations, explique que les entreprises et les investisseurs avancent sans
avoir besoin d’une telle harmonisation. "Le prix du carbone doit être différencié selon les zones géographiques et les
secteurs pour avoir vraiment de l’effet. La coalition We mean business estime que 75 % de l’économie mondiale sera
couverte par une tarification du carbone en 2018. Cela prend des formes aussi variées que la taxe charbon en Inde, le
(futur) marché carbone en Chine ou d’autres dispositifs règlementaires sur le charbon comme aux Etats-Unis. C’est un
bon moyen de mesurer la transformation en profondeur de l’économie".
Le travail de mesure et d’évaluation commence. Il va falloir analyser les 2 000 engagements d’entreprises et les 400
engagements d’investisseurs qui figurent sur la plateforme Nazca et les 70 coalitions enregistrées par le dispositif LPAA
pour voir jusqu’où ils permettent de tracer une feuille de route à une partie des activités économiques et financières de la
planète. Une feuille de route intégrant la limitation du réchauffement global à +2° Celsius.
Au nom de la justice climatique, les pays développés, pollueurs historiques, se sont engagés en 2009, à Copenhague, à
verser 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 aux pays en développement, pour les aider à faire face aux impacts.
Cette question clé a beaucoup animé les débats durant COP 21 et COP 22 . A part quelques engagements (81 millions de
dollars de nouvelles contributions au Fonds pour l’adaptation promis par l’Allemagne, l’Italie, la Suède et la Belgique),
on est encore loin du compte. Outre augmenter les sommes sur la table, les pays du sud veulent, comme il est écrit noir
sur blanc dans l’Accord de Paris, une égalité dans la répartition entre financements pour l’adaptation, et financements
pour l’atténuation, c’est-à-dire la baisse des émissions de gaz à effet de serre (les premiers allant plutôt aux pays les
moins développés, très peu émetteurs et très vulnérables).
Dans la feuille de route élaborée par les pays développés et présentée à Marrakech, seuls 20% des financements climat
étaient dédiés à l’adaptation.
Une proposition qui affecterait donc 20 milliards par an à l’adaptation au changement climatique, alors que les Nations
unies évaluent les besoins entre 140 et 300 milliards annuels d’ici 2030.
Climate Finance Day : L’édition 2016 du Climate Finance Day s'est tenue le 4 novembre 2016 à Casablanca, trois jours
seulement avant la COP22. Les acteurs financiers mobilisés sur le climat ont affiché leur intention de parler finance
verte pour l'Afrique. Si les voix africaines étaient moins nombreuses que les autres, l'idée de verdir les économies
émergentes, notamment via des green bonds, a bien fait son chemin. L’accent a été mis sur l’agriculture, question clef
pour le climat et le développement du continent, souvent oubliée au profit de l’énergie.
Sean Kidney, le fondateur de la Climate Bonds Initiative, a interpellé le public du Climate Finance Day en évoquant la
nécessité de faire évoluer rapidement la notion de risque financier : "Les besoins d'infrastructures vertes en Afrique sont
colossaux. Il faut un plan massif de financement pour les construire. Casablanca n'a, par exemple, qu'une ligne de
tramway et des embouteillages monstres, source de CO2 et de pollution. Pourquoi le capital privé des banques et des
grands investisseurs institutionnels continue à aller massivement vers les obligations à taux négatif d'États européens,
sous prétexte qu'ils sont bien notés au plan financier et pas à des financements de projets de cette nature ? La notion de
risque doit évoluer. Les risques climatiques sont aussi financiers !"
L’appel a été entendu au Maroc, où ont été annoncées, dans le cadre du Climate Finance Day, le lancement des deux
premières green bonds du pays ainsi que la publication par l’Autorité marocaine des marchés d’un guide de
recommandations pour les émissions d’obligations vertes en Afrique.
L’émergence d’une finance climat africaine a été confirmée, le 5 novembre,par les annonces de la CDG (Caisse de
dépôts et de gestion). Ce grand investisseur public marocain s’est non seulement donné une feuille de route verte pour la
décarbonation de ses portefeuilles mais a aussi lancé un réseau d’investisseurs africains pour une Afrique zéro carbone.
Flux financiers : Les Nations unies ont présenté leur second rapport biennal sur les flux financiers de la finance climat
(Biennial Assessment on climate finance flows). Selon les chiffres publiés, l’aide financière de source publique des pays
développés vers les pays en développement s'élevait à 41 milliards de dollars pour l’année fiscale 2013/2014. 75 % de
cette somme était consacrée à l’atténuation (mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre), 25 % à
l’adaptation (actions mises en œuvre pour répondre aux impacts du réchauffement climatique, comme la construction de
digues pour contrer la montée des eaux).
Le rapport soulève un point crucial de ces nouvelles négociations : Pour les pays du Sud, le financement des mesures
d’adaptation doit peser bien plus dans la balance climatique mondiale (voir aussi notre article "La finance climat émerge
en Afrique"). Ils sont les premiers affectés par la hausse des températures, mais la vulnérabilité de leurs économies ne
leur permet pas de mettre sur pied des programmes financiers adéquats.
Enfin, si les auteurs du rapport relèvent une dynamique dans la finance climat mondial, ils rappellent que les
investissements dans les énergies fossiles dans le monde s’élèvent encore à 1 600 milliards de dollars.
140 bonshommes de neige pour faire réagir sur le changement climatique à Davos
Changement climatique : L'état des connaissances
Finance : Bernard Lietaer: la crise financière et ses remèdes
Vidéos en ligne Finance : Ensemble, changeons la finance
Finance : Jean-François Noubel : Après l'argent
Finance : Patrick Viveret : « mettre fin aux enfers fiscaux »
Finance : Pour une finance au service de l'économie
Financer la performance énergétique
Investir avec son coeur et sa raison
Les énergies fossiles et le climat, risques systémiques pour la finance ?
Mobiliser la Finance pour relever les défis des changements climatiques
Une finance qui dérange : Placements éthiques et fonds verts
Flore
Le réchauffement climatique n'aura pas seulement des répercussions sur
l'environnement, mais va aussi toucher toutes les espèces vivantes sur
terres, non seulement les êtres organiques mais aussi les espèces végétales.
Les végétaux sur Terre sont indispensables à la vie, ils fournissent
nourriture et oxygène aux différents animaux ... dont les Hommes !
Une étude récente montre que si la température globale augmente de 2°C, plus de 20 % des espèces vont disparaitre (ce
qui représente environ 2 millions d'espèce), mais si la température globale augmente de plus de 3°C le risque
d'extinction augmente à plus de 60 % des espèces connues.
Il faudra, par exemple, monter de plus en plus haut pour trouver gentianes et edelweiss dans nos montagnes.
L'accélération du réchauffement climatique crée en effet un stress important chez les plantes des montagnes du continent
européen et les pousse à migrer vers des altitudes plus élevées, révèle une étude publiée jeudi 20 avril dans la revue
américaine Science
Ces travaux s'appuient sur un inventaire détaillé de la flore de 66 sommets situés entre le nord de l'Europe et la
Méditerranée. Un groupe international de scientifiques, coordonné par l'Académie autrichienne des sciences et
l'université de Vienne, a établi une carte de toutes les espèces de plantes se trouvant sur chacun des sites étudiés en 2001
puis en 2008.
Autre exemple : les arbres ont deux options : migrer vers des conditions environnementales plus clémentes ou s’adapter
à ce nouvel environnement.
•
•
•
Migrer : la population de l’espèce en question modifie sa répartition spatiale, non pas en migrant physiquement
comme les animaux mais en se disséminant par graines au-delà des bornes de son territoire habituel (par
exemple, un peu plus vers le nord mais moins vers le sud). C’est une façon pour l’espèce de suivre la zone
climatique la plus favorable à sa croissance.
S’adapter : réponse physiologique fortement dépendante des possibilités intrinsèques à l’espèce. Certains
arbres peuvent s’adapter à la sécheresse en retardant ou en avançant leur floraison, l’apparition de leur fruit
(fructification), ou en réduisant la taille de leurs feuilles. C’est une façon pour l’espèce de survivre sous de
nouvelles conditions environnementales.
Mourir : lorsque que les conditions climatiques empêchent toutes formes d’adaptation d’une espèce, c’est
l’extinction partielle ou totale.
Sites web
Annuaire Natura 2000
Centre de ressources trame verte et bleue
Centre de synthèse et d'analyse sur la biodiversité
FCBN
Global Biodiversity Information Facility France
Inventaire national du patrimoine naturel
Muséum national d'histoire naturelle
Office national de l'eau et des milieux aquatiques
Office national des forêts
Parcs nationaux de France
Plante & Cité
Plateforme d'Information Flore Habitats
Réserves naturelles de France
Silène flore
Tela Botanica
Biodiversité en ville
Découvrez la flore avec... votre smartphone
Faune et Flore de France
Vidéos en ligne Faune et flore dans le verger
Flore: Trésor des îles d'Hyères
Flore 1 2
Flore à l'île de Riou
Flore à Porquerolles
Flore alpine: de nombreuses espèces sont menacées par le changement climatique
Flore du Parc National de Port Cros
Flore sauvage et changement climatique
Les conséquences de l'augmentation de la température sont déjà visibles sur la flore des Alpes
Fonds verts
Les pays ont créé le Fonds Vert pour le climat en 2009, afin de transférer
des fonds publics pour la lutte contre le changement climatique des pays
développés aux pays en développement.
Une « proportion significative » des 100 milliards de dollars que les pays
ont promis en 2020, transitera par le Fonds Vert pour le climat.
L’objectif de ce fonds est d’aider les pays en développement à réduire leurs émissions de carbone et se préparer au
changement climatique.
Les projets visés pourraient concerner la protection des forêts, le soutien des énergies à faible émission de carbone, et
les fonds pour renforcer des protections côtières.
Le Fonds Vert pour le climat est un organe officiel de la CCNUCC, qui détermine ses règles et ses opérations.
Une trentaine d’Etats se sont engagés à apporter 10,2 milliards de dollars (9,3 milliards d’euros) pour la première phase
couvrant la période 2015-2018.
Le Fonds vert pour le climat finance actuellement 27 projets, « pour plus d’un milliard de dollars »
Certains pays en développement y contribuent eux aussi.
Alors que les pays en développement montrent qu’ils sont prêts à contribuer, ils demandent aussi à ce que les pays
développés fassent plus d’efforts. Les pays développés, par exemple, n’ont jamais expliqué comment ils entendaient
atteindre cet objectif de 100 milliards de dollars de financement en faveur du climat en 2020.
À l’heure actuelle, le Fonds Vert pour le climat est bien en-dessous de ce total. Si les pays riches n’acceptent pas de
contribuer plus de fonds rapidement, les pays en développement pourraient eux aussi cesser de contribuer.
Pour calmer les pays du Sud, il a fallu mentionner dans l'accord que cette somme de cent milliards devra être un
plancher pour l'après 2020 avec un nouvel objectif chiffré devant être défini au plus tard en 2025. Des promesses, rien
que des promesses… Combien de temps encore les pays du Sud s'en contenteront-ils ?
Sans attendre les promesses de financement du Nord, plusieurs pays africains expérimentent déjà des pistes
concrètes pour financer la transition climatique . En marge de la COP22, une nouvelle plateforme d’investissement
verte à l’échelle continentale a été lancée, le 16 novembre 2016 , lors du Sommet de la Finance. Intitulé, « Green
Growth Infrastructure Facility for Africa » (GGIF for Africa), ce fond d’investissement dédié au continent africain est le
fruit d’une collaboration entre le Maroc, représenté par le fonds souverain d’investissement Ithmar Capital, et la Banque
Mondiale.
Cette nouvelle plateforme sera un outil d’initiatives en Afrique et aura pour objectif d’attirer des investisseurs privés à la
recherche d’investissements responsables et écologiques.
Avec le Fonds Vert, tout devrait changer
Fonds vert pour le climat
La France versera un milliard de dollars au fameux fonds vert
Vidéos en ligne Les promesses au Fonds vert dépassent 10 milliards
Pour sauver le climat, réguler la finance ?
Fonte des glaces
À la fin de l’été 2006, pour la première fois de notre histoire connue, deux
vastes formations d’eau sont apparues dans les régions de l’Océan arctique,
qui sont habituellement gelées toute l’année .
L’une de ces formations, située dans la mer de Beaufort au nord de
l’Alaska , était une large polynie (un lac aussi grand qu’une région, formé
d’eau entouré de glace) plus grande que l’Irlande.
Ailleurs, il a été observé une autre formation d’eau inhabituelle sur le côté européen de l’Océan arctique , qui consistait
en une zone fragmentée de glaces et d’eau de la taille des îles britanniques.
À la fin du mois d’août, un bateau en provenance de svalbard ou du nord de la Russie aurait pu frayer son chemin à
travers ce qui est d’ordinaire de la glace épaisse pour atteindre sans difficulté le Pôle nord.
Une ouverture d’eau et une fragmentation des glaces de cette ampleur dans une région qui est gelée en permanence n’ont
jamais été observées auparavant.
A quoi ressemblerait le monde si le niveau de la mer...
Calotte glaciaire du Groenland et changement climatique
Carte du monde en cas de fonte des glaces
Vidéos en ligne Cave de glace
Elévation des océans par la fonte des glaces
Fonte des glaces et élévation du niveau des océans
Glace : Le monde de la glace : le pôle Nord
Glace : Le monde de la glace : le pôle Sud
Glaces : Fonte des glaces
Glaces : Fonte des glaces et élévation du niveau des océans
Glaciers : Groenland : la fonte des glaces et ses secrets
Glaciers : Images tragiques de la fonte des glaciers de l'océan Arctique
Glaciers : La fonte des glaciers, un désastre insidieux dans les Andes
Glaciers : Réchauffement climatique mesure de la fonte des glaces polaires
La fonte des glaces de l'Arctique
Mesure de la fonte des glaces
Montée des eaux
Ours polaire SDF réfugié climatique
Rupture d'iceberg
Forêt
La communauté internationale cherche à freiner le réchauffement
climatique qui la menace en maîtrisant les émissions de carbone.
Parmi les diverses solutions exploitables, certaines semblent
technologiquement irréalisables et prendront trop de temps à mettre au
point (Capture et stockage artificiel du carbone, nucléaire), d’autres
comme le charbon propre sont complètement farfelues.
Face à ces « patchs », il existe des solutions économiques telles que l’utilisation des forêts comme puits de carbone. Ce
moyen est une des solutions les plus efficaces et les plus naturelles pour éviter la concentration des émissions dans
l’atmosphère.
En effet, les grandes forêts sont les principaux régulateurs du climat de notre planète. La forêt tropicale particulièrement,
exerce une grande influence sur le climat. Elle stocke de grandes quantités de CO2, stabilise le cycle de l’eau et
rafraîchit l’atmosphère. Les arbres y emmagasinent environ 50% de carbone de plus que les arbres situés en dehors des
régions tropicales.
De plus, la destruction de ces forêts libère le CO2. Si nos forêts tropicales disparaissent, nous perdrons non seulement
d’innombrables espèces animales et végétales, mais aussi le combat contre le réchauffement climatique. La destruction
des terrains tourbeux tropicaux par le brûlis renforce encore le réchauffement. En raison de la destruction de ses forêts,
l’Indonésie est maintenant devenue le troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre au niveau mondial.
La demande mondiale croissante en soja, en agrocarburants et en bois nobles accélère le déboisement de ces surfaces
forestières indispensables. Résultat : la disparition des forêts tropicales modifie l’équilibre climatique, dans les zones
tropicales et le reste du monde. Un facteur aggravant provient du fait que la déforestation ne connaît presque aucune
limite dans les pays où se trouvent les superficies boisées les plus importantes. La disparition des forêts contribue pour
près d’un tiers aux émissions annuelles de CO2 avec 20% des émissions totales de gaz à effet de serre.
Les États-Unis, le Rwanda et une coalition de groupes brésiliens se sont engagés à reboiser au moins 18 millions
d'hectares de forêt endommagée. Ces engagements sont les premiers à la suite d'une initiative intitulée le Défi de Bonn,
qui vise à remettre en état 150 millions d'hectares de terres déboisées et dégradées d'ici à 2020. Le Brésil, pays qui
comprend la plus grande partie de l'Amazonie, a intérêt à accélérer le processus en vue d'activer un fonds pour
l'Amazonie qui prévoit un effort financier commun des pays pour lutter contre le déboisement.
Ce fonds qui a reçu 58 millions de dollars (43 millions d'euros) de 2009 à 2011 - bien en-deçà du milliard de dollars
initialement prévu - a pour principal objectif d'améliorer la surveillance de la forêt par satellite.
Les forêts tropicales ont une importance particulière dans la lutte contre le changement climatique. La déforestation est
une source importante d’émissions de carbone. Les sécheresses plus sévères et plus fréquentes vont décimer les arbres.
Mais planter d’autres arbres ailleurs pourrait compenser les émissions, car ceux-ci absorbent le dioxyde de carbone
La préservation des forêts constitue un moyen important dans la lutte contre le changement climatique, mais elle doit
prendre en compte la protection des peuples indigènes. Autrefois, certains pays tropicaux distribuaient des permis aux
compagnies forestières ou minières pour exploiter les forêts, aux dépens des peuples indigènes qui y habitaient. Certains
groupes de développement disent maintenant qu’il faut désormais prendre en considération ces peuples et ne pas les
déplacer, suivant les nouveaux programmes afin d’assurer la protection d’avantage de forêts .
A la COP 22 , plusieurs projets pour protéger, réhabiliter et gérer de manière durable les forêts à travers le
monde ont été annoncés . Les acteurs de la forêt ont fait part d'un optimisme prudent, se félicitant des progrès
enregistrés en matière de protection des forêts mais mettant en garde contre toute complaisance.
•
•
•
La perte annuelle nette de forêts naturelles ralentit, une diminution de 25% en 2015 par rapport à 2000. Les
choses s'améliorent, l'action a été efficace, mais nous devons encore faire mieux si nous voulons être vraiment
cohérents avec l'objectif de Paris.
La forêt est toujours en voie de disparition
La forêt disparaît toujours, près de 3 millions d'hectares par an.
Une dizaine de projets ont été présentés par des pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine lors de la Journée d'action
pour les forêts.
Parmi les projets présentés, le gouvernement indonésien a annoncé la mise en œuvre d'un moratoire sur la destruction
des tourbières à haute teneur en carbone. La Colombie a annoncé des projets en lien avec le processus de paix dans le
pays, en plaçant notamment de très grandes zones de forêt sous le contrôle des peuples autochtones. Le gouvernement
marocain a annoncé une nouvelle initiative intitulée « Action renforcée en faveur des forêts dans la région
méditerranéenne et sahélienne dans le contexte du changement climatique » pour aider les pays de cette région à
respecter les engagements multilatéraux en faveur des forêts.
Sites web
http://ecosia.org
http://www.bois.tm.fr
http://www.boistropicaux.com
http://www.cribois.net
http://www.cstb.fr
http://www.education-developpement-durable.fr
http://www.fao.org
http://www.fne.asso.fr
http://www.forestworld.com
http://www.foretpriveefrancaise.com
http://www.goodplanet.info
http://www.greenpeace.org
http://www.ifn.fr
http://www.inra.fr
http://www.journee-internationale-des-forets.fr
http://www.onf.fr
http://www.ruralinfos.org
http://www.site-en-bois.net
http://www.univers-nature.com
http://www.via.asso.fr
Capacité d'adaptation au changement climatique
Effets du réchauffement climatique sur la forêt d'Aquitaine
Exploitation durable des forêts
Vidéos en ligne Forêt : Plusieurs peuples indigènes dont les terres sont menacées par la surexploitation forestière ou
minière n’ont pas manqué d’établir un parallèle entre leur situation et celle décrite dans le scénario
du film Avatar de James Cameron
Forêt et changement climatique
Les forêts aménagées ont tendance à entreposer moins de carbone
Les forêts face au changement climatique
SIG pour une gestion durable des forêts
Formation
Les professions liées aux problématiques du développement durable
devront répondre à 4 missions : protéger et gérer la nature et les milieux,
prévenir et réduire les pollutions et les risques, aménager les territoires et le
cadre de vie et sensibiliser et modifier les comportements.
Dans cette période inédite où se conjuguent crises économique et
financière, défis environnementaux et enjeux de société majeurs, le XXIe
siècle doit réinventer un sens nouveau et mettre au cœur de ses réflexions
l'entreprise de demain.
Enjeu du siècle, enjeu des temps, le développement durable aujourd'hui n'est plus qu'une question mais la réalité d'un
nouveau monde qui s'annonce.
Différentes formations aux diverses thématiques des changements climatiques, se mettent en place pour les collectivités
et les entreprises . Parmi elles
Une Formation de collectivités locales pour développer l’Action Locale Climat-Energie – de l’élaboration à l’action et
au suivi” a éré porté par le RAC-F avec 19 partenaires de 15 pays différents de juin 2011à mai 2014.L’objectif
principal du projet était de soutenir le développement de Plans Climat-Energie Territoriaux (PCET) ou Plans d’Action
pour l’Energie Durable (SEAP en anglais) en Europe – depuis l’engagement, l’élaboration, la mise en œuvre, jusqu’au
suivi et à l’évaluation.
Climat Mundi organise également des formations sur les émissions de gaz à effet de serre en lien avec les
problématiques sectorielles rencontrées.
•
•
•
Enjeux énergétiques et climatiques : information (1/2 j) ou formation (1j) sur l'usage de l'énergie, les émissions
de gaz à effet de serre, le réchauffement planétaire et les changements climatiques.
Transport routier de personnes et de marchandises : les émissions, l'influence de la réglementation et des
technologies, les moyens d'action.
Les moyens financiers de lutte contre les changements climatiques : mécanismes, acteurs, ordres de grandeur et
limites de la finance carbone (volontaire et réglementaire).
Etc...
Sites web
http://dapi.apecita.com
http://www.annuairedeformation.com
http://www.campusresponsables.com
http://www.cesi-entreprises.fr
http://www.encyclopedie-dd.org
http://www.enviroguide.fr
http://www.formasup.education.fr
http://www.kelformation.com
http://www.reseau-tee.net
http://www.sequovia.com
Atelier de formation des cadres du Ministère de l'environnement et du developpement durable
Formation climat-énergie
Formation COP21: Introduction aux négociations climat
Vidéos en ligne Formation de journalistes sur les changements climatiques
Formation développement durable
Formation en éducation relative à l'environnement pour un développement durable
Institut supérieur des hautes études en développement durable
Intelligence collaborative et développement durable
Le developpement durable dans les formations
Les métiers de l'environnement et du développement durable sont en plein essor
Gaz à effet de serre
Les gaz à effet de serre sont naturellement peu abondants dans
l’atmosphère mais du fait de l’activité humaine, la concentration de ces
gaz s’est sensiblement modifiée (la concentration de CO2 a augmenté de
30% depuis une centaine d’années).
Ce sont les activités humaines, principalement par l'exploitation massive de combustibles fossiles et la modification de
la couverture des terres, qui entraînent une augmentation des concentrations atmosphériques en Gaz à Effet de Serre
(GES), qui modifient les bilans radiatifs et tendent à réchauffer l'atmosphère.
Ce phénomène naturel de piégeage par l'atmosphère de la fraction du rayonnement solaire ré-émis par la Terre, l'effet de
serre, est amplifié par les rejets excessifs de gaz majeurs : gaz carbonique (CO2), méthane (CH4), protoxyde d'azote ou
oxyde nitreux (N2O), ozone (O3) et de gaz mineurs comme l'hexachlorofluorocarbone (HCFC), le perfluorocarbures
(PFC) et l'hexafluorure de soufre (SF6). Les concentrations des trois gaz majeurs "ont crû de façon notable du fait des
activités humaines depuis 1750" (GIEC, 02/2007).
En 2008 les émissions mondiales de dioxyde de carbone générées par les combustibles fossiles étaient en hausse de
presque 40% par rapport aux émissions générées en 1990. Les chercheurs ont obtenu par l'analyse de multiples carottes
glaciaires des bornes très précises quant aux teneurs "normales" observées sur plus de 800 000 ans pour le CO2 et le
CH4.
La loi sur la transition énergétique , votée le 14 Octobre 2014, veut mettre en place un nouveau modèle énergétique
destiné à alléger la facture énergétique de la France, de ses entreprises et des Français, tout en réduisant leur dépendance
au nucléaire et aux énergies fossiles.
La France est le 7ème consommateur d'énergie au monde : elle consomme environ 2,5% de l'énergie mondiale pour
moins de 1% de la population mondiale. La loi veut réduire de 40% nos émissions de gaz à effet de serre en 2030 et les
diviser par quatre en 2050, par rapport à 1990; réduire en 2050 la consommation énergétique de la France de 50% par
rapport à 2012; baisser la part du nucléaire dans la consommation d'électricité de 75% à 50 % d'ici à 2025; porter la
production d’énergie renouvelable à 32% de notre consommation énergétique finale en 2030.
L'accord de Paris ne mentionne aucune date pour un pic d'émissions mondiales de gaz à effet de serre. « Aussi tôt que
possible » est-il seulement mentionné. Pour cacher ce flou, l'accord fait miroiter une révision à la hausse des
engagements. Laurent Fabius l'aurait voulu dès 2017. Il faudra attendre 2025. Bien trop tard, selon les climatologues, si
l'ont veut endiguer un réchauffement porteur de graves perturbations climatiques.
C'est l'un des gros points noirs de l'accord : il n'y a aucun objectif chiffré de réduction des émissions de gaz à effet de
serre. Il est simplement convenu que celles-ci devront atteindre «un pic aussi rapidement que possible», étant entendu
que les pays en voie de développement l'atteindront plus tard, et qu'elles devront ensuite décroître rapidement pour
atteindre un niveau où elles pourront être intégralement capturées par la végétation et les océans (c'est ce qu'on appelle
la neutralité carbone) dans la 2e moitié du XXIe siècle. Cette trajectoire est loin d'assurer que le réchauffement ne
dépassera pas 2°C.
Pour le moment, les réductions d'émissions promises de façon volontaire par 186 Etats conduisent à l'émission de 55
gigatonnes de CO2 en 2030 alors qu'il faudrait atteindre 40 gigatonnes pour rester sous les 2°C. Le groupement
d'experts indépendants sur le changement climatique doit déterminer d'ici 2018 quel niveau d'émissions serait
compatible avec un réchauffement limité à 1,5°C.
On fera à ce moment là un bilan des efforts collectifs. Les pays seront sans nul doute appelés à revoir leurs ambitions à
la hausse, sur la base du volontariat, avant le nouvel inventaire prévu en 2023. Ce processus de révision sera renouvelé
tous les 5 ans. Les pays devront à chaque fois revoir leur copie en rehaussant leur niveau d'ambition.
Sites web
http://avenirclimatique.org
http://energie-climat.greenpeace.fr
http://meteoetclimat.fr
http://www.climatechallenge.be
http://www.climatmundi.fr
http://www.ccfd-terresolidaire.org
http://www.ccfd-terresolidaire.org
http://www.co2solidaire.org
http://www.doc.mmu.ac.uk
http://www.futura-sciences.com
http://www.ipcc.ch
http://www.manicore.com
http://www.materre.fr
http://www.notre-planete.info
http://www.oxfamfrance.org
http://www.pcet-ademe.fr
http://www.rac-f.org
http://www.sciencesetavenir.fr
http://www.sos-climat.com
Agir contre les gaz à effet de serre (GES) : Trucs et conseils
Climat : Plus on attend, plus le coût sera élevé
Des véhicules au propane quiémettent 30 % moins de gaz à effet de serre
Vidéos en ligne Gaz à effet de serre : Principaux émetteurs de gaz à effet de serre
La conférence Climat 2015, par Jean Jouzel
Réchauffement climatique résumé en 15 seconde
Vers une économie à faible intensité carbone
Géo-ingénierie
La perspective de contrôler le climat à l’envie, en utilisant la physique et la
chimie, est séduisante, sauf quand la CIA s’en mêle . Les buts affichés sont
toujours nobles mais la géo-ingénierie ne résoudra pas le problème du
changement climatique.
Quelque 45 techniques de géo-ingénierie sont recensées dans
l'encyclopédie Wikipedia. mais aucune d'entre elles ne semble totalement
sans danger.
Ces techniques, telles que la dispersion d’aérosols dans l’atmosphère pour empêcher une partie des rayons solaires de
réchauffer la planète ou la « fertilisation » des océans avec du fer pour améliorer l’absorption du CO2 par le
phytoplancton, n’en sont aujourd’hui qu’au stade expérimental, pour les plus avancées.
La géo-ingénirie est très controversée et nécessiterait une étude approfondie de leurs implications, des risques et des
effets secondaires induits. Les scientifiques appellent, pour la plupart d'entre eux à une grande prudence .
Arrogance et folies de la géoingénierie
Faire la pluie et le beau temps
Géo-ingénierie, solution géniale ?
Vidéos en ligne La géo-ingénierie peut-elle combattre le réchauffement
Olivier Boucher et la géo-ingéniérie
Un regard critique sur la géo-ingénierie
Géopolitique du climat
La question du changement climatique est souvent réduite à sa dimension
environnementale, et aux efforts qui doivent être entrepris par chacun pour
réduire sa consommation d’énergies fossiles. Mais le changement
climatique est aussi un problème politique, depuis que le sujet est apparu à
l’agenda des négociations internationales à la fin des années 1980.
Derrière les mesures prises en faveur d’un développement plus durable,
les engagements des différents pays à réduire leurs émissions, se cachent
surtout des enjeux géopolitiques considérables, qui sont des déterminants
clés dans les mécanismes des négociations internationales.
Or, tous les pays ne sont pas égaux face à la question du changement
climatique : certains contribuent plus que d’autres, ou ont davantage
contribué au phénomène ; d’autres subiront plus lourdement les impacts ;
certains sont davantage dépendants des énergies fossiles, tandis que
d’autres pourraient être affectés par des mouvements de population liés à
des dégradations de leur environnement immédiat.
L’auteur, François Gemenne, montre comment le climat est devenu objet de politique internationale, mais aussi terrain
d’interactions complexes avec les relations internationales : le réchauffement global influe sur les relations entre les
Etats, et celles-ci à leur tour déterminent la coopération internationale sur le sujet. Ces interactions sont façonnées par
des enjeux géopolitiques, que cet ouvrage parvient à décrire et analyser, de manière à faire comprendre les ressorts des
mécanismes de coopération internationale actuels et à venir.
Sites web
http://www.alternatives-economiques.fr
http://www.humanisme-ecologie-republique.fr
http://www.iddri.org
http://www.iris-france.org
Géopolitique de l'arctique
Géopolitique des changements climatiques
Géopolitique du changement climatique
Vidéos en ligne L'engagement du Pape François peut-il faire la différence ?
La gouvernance du climat
Pascal Canfin - Rajendra K. Pachauri: Crises écologiques et changement climatique
Pierre Radanne : Copenhague, un échec fondateur
Y a-t-il une géopolitique du climat ?
GIEC
Le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (
GIEC a été créé en 1988 par deux institutions des Nations unies :
l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des
Nations unies pour l’environnement (PNUE).
Cet organisme intergouvernemental est ouvert à tous les pays membres de
ces deux organisations.
Le GIEC a pour mandat d’évaluer, sans parti pris et de manière
méthodique et objective, l’information scientifique, technique et socioéconomique disponible en rapport avec la question du changement du
climat.Ces informations sont sélectionnées parmi les études effectuées par
des organismes pluridisciplinaires internationaux et publiées dans
des revues scientifiques.Le GIEC travaille à dégager clairement les éléments qui relèvent d’un consensus de la
communauté scientifique et à identifier les limites d’interprétation des résultats.
La compréhension des fondements scientifiques du changement climatique provoqué par l’homme doit permettre d’en
établir les conséquences et d’envisager des stratégies d’adaptation et d’atténuation.
Les rapports ne doivent pas préconiser de choix de nature politique. La formule constamment rappelée à ce sujet est
qu’il faut être « policy relevant, but not policy prescriptive ».
http://leclimatchange.fr
http://www.manicore.com
https://www.ipcc.ch
Sites web
Changement climatique : Sous-estimé ou catastrophiste
Climat : Le cri d'alerte de Claude Lorius
GIEC : Les dernières nouvelles du climat
Vidéos en ligne GIEC : L'essentiel à retenir
Le GIEC ?
Le GIEC prépare la conférence de Paris
Les experts du Giec tirent la sonnette d'alarme
Premier volume du 5e rapport du GIEC
Réchauffement climatique : Le GIEC
Rencontre avec un expert du GIEC
Gouvernements locaux et villes
L’accord issu de la COP21, confère aux gouvernements locaux et
subnationaux un rôle clé dans la décarbonation des territoires. Alors que
l’accord de Paris n’entrera en vigueur qu’après 2020, les acteurs infraétatiques travaillent d’ores et déjà à la concrétisation de leurs
engagements, souvent souscrits en amont de la COP.
« Ce n’est pas l’accord qui fait reculer les émissions de gaz à effet de serre mais les acteurs ». Sans dévaluer l’avancée
accomplie par les Etats lors de la COP21, Pierre Radanne insiste sur le rôle des acteurs non-étatiques – essentiellement
les collectivités locales et les entreprises – pour que s’enclenche d’ores et déjà la « dynamique », unanimement saluée,
issue de l’accord de Paris.
C’est dans les collectivités que se font les choix d’urbanisme – en particulier de transports -, que se trame le tissu
économique, majoritairement constitué de PME, que se développent les circuits courts, les énergies renouvelables, que
s’explorent les voies d’adaptation aux impacts du dérèglement du climat …
Pour engager le monde sur une trajectoire compatible avec le 1,5°C / 2°C, la période entre 2015 et 2020 est essentielle.
Dans l’accord de Paris, un chapitre complet et très opérationnel est consacré à ce sujet, avec des travaux d’expertise
intégrant l’expérience des acteurs non-étatiques, et le renforcement du Lima Paris Action Agenda, l’agenda des solutions
porté par les collectivités territoriales, les entreprises, les associations.
La COP21 aura été la vitrine des dynamiques concrètes, elles sont enfin reconnues par les parties dans le texte officiel,
c’est un point essentiel.
Durant la COP 22, le Sommet des élus locaux pour le climat a rassemblé tous les grands réseaux régionaux et
internationaux de villes et de gouvernements locaux et régionaux. La priorité, selon eux, est de rénover l’écosystème
financier des investissements mondiaux pour les rendre compatibles avec le climat, et créer des flux directs vers les
niveaux infranationaux, en priorité pour le développement durable, cela afin d’arriver à résoudre l’ensemble des
complexités différenciées liées à l’urbanisation mondiale, en particulier dans des contextes de pays en développement et
à faibles revenus.
Ce Sommet des élus locaux pour le climat a appelé au lancement en 2017 de la Campagne Mondiale pour le
Localisation de l’Action Climat afin d’accélérer la mobilisation sur le financement et les segments infranationaux,
coordonnés avec les propositions sur le Partenariat Mondial pour la Localisation des Financements, et le travail de
l’Alliance des Villes pour le Leadersship sur le Financement (CCFLA) et les coalitions d’acteurs dans les secteurs privés
et publics du financement.
Barcelone : ville de l'énergie durable
C'est quoi une ville durable ?
Climat : comment vivre la ville autrement ?
Vidéos en ligne Interview de Ronan Dantec
Local Governments & Climate Change
Plan climat à Strasbourg
Plan Climat au Grand Lyon
Plan Climat énergie territorial du Grand Toulouse
Plan régional climat en PACA
Plan régional pour le climat
Ville à basse consommation de carbone
Ville bas carbone
Villes en transition
Grandes villes et grandes régions du monde : nouveaux
acteurs
Sur tous les continents, des villes et des régions, souvent regroupées en
réseaux mondiaux, administrent déjà la preuve que des solutions existent
et que ça marche. .
Les zones urbaines en France comptent 77 % de la population totale. On
a pu constater combien ces agglomérations sont vulnérables à certains
effets du climat : canicule de l’année 2003, inondations de la basse
vallée du Rhin, de la Somme, des villes de l’Europe centrale, piégeage
de la pollution dans des conditions climatiques particulières.
La population urbaine attend de ses élus qu’ils anticipent les évolutions pour la protéger de leurs conséquences. Mais la
réponse n’est pas qu’institutionnelle. En liaison avec la réflexion des urbanistes, les métiers du bâtiment et de l’habitat
(architectes, fabricants de matériaux, constructeurs...) devront s’investir dans la protection contre le rayonnement solaire
et dans l’isolation thermique, en accord avec la notion de “confort saisonnier”.
Nous devrions assister à une transformation du paysage urbain dans l’hexagone comme en Outre-Mer où il s’agira,
également, de tirer pleinement parti des nouvelles pratiques et technologies dans l’habitat et les énergies renouvelables.
Les risques tels que les inondations, les mouvements de terrain, les vents forts devront également être pris en compte
(Plan Local d’Urbanisme, technologies). La lutte contre la pollution urbaine doit être poursuivie notamment en
développant les transports en commun. Ces mesures devraient également contribuer à limiter la demande énergétique
estivale (climatisation). En retour, il conviendra de gérer la pression exercée sur les ressources naturelles et
économiques.
Grandes villes et grandes résgions porteuses de solutions
CGLU
Ecocity Builders
Energy Cities
Eurocitiesl
ICLEI
R20 est une organisation internationale créé en 2009 pour lutter contre le changement climatique, à l’instigation
d’Arnold Schwarzenegger , gouverneur de l'Etat de Californie, dans le désarroi qui a suivi le Sommet de
Copenhague.
Ce mouvement mondial rassemble déjà 560 régions et villes de tous les continents, avec depuis cette année une
plateforme communautaire et participative : «Road to Paris 2015 ». L’objectif est de rassembler les territoires, les
investisseurs, les ONG et les porteurs de technologies propres, pour démontrer que des actions concrètes existent,
et que surgisse une dynamique qui contribue à la réussite de la COP 21.
Pour engager le monde sur une trajectoire compatible avec le 1,5°C / 2°C, la période entre 2015 et 2020 est essentielle.
Dans l’accord de Paris, un chapitre complet et très opérationnel est consacré à ce sujet, avec des travaux d’expertise
intégrant l’expérience des acteurs non-étatiques, et le renforcement du Lima Paris Action Agenda, l’agenda des solutions
porté par les collectivités territoriales, les entreprises, les associations.
La COP21 aura été la vitrine des dynamiques concrètes, elles sont enfin reconnues par les parties dans le texte officiel,
c’est un point essentiel.
Sites web
http://copinmycity.weebly.com
http://www.almwla.org
http://www.cityfreight.eu
http://www.codatu.org
http://www.ecocitybuilders.org
http://www.energy-cities.eu
http://www.eurocities.eu
http://www.iclei.org
http://www.inta-aivn.org
http://www.resovilles.com
http://www.sustainable-cities.org
http://www.uclg.org
http://www.uitp.com
http://www.urbandata.org/fr/
Agenda 21 pour une ville durable
Barcelone : ville de l'énergie durable
C'est quoi une ville durable ?
Vidéos en ligne Climat : ça chauffe en ville
Climat : comment vivre la ville autrement ?
Copenhague, ville durable
Dix solutions pour une ville sobre et durable
Essor de la ville durable et des écoquartiers
Est-ce qu'une ville écologique est une utopie ou une réalité?
La ville de demain, réconciliée avec sa nature
Les smart cities ou villes intelligentes
Plan climat à Strasbourg
Plan Climat au Grand Lyon
Plan Climat énergie territorial du Grand Toulouse
Transition énergétique et adaptation climatique, la ville de demain
Villes en transition
Humanitaire
L'aide humanitaire est une forme de solidarité généralement destinée aux
populations pauvres, sinistrées ou prises dans une guerre, qui peut
répondre à des besoins divers ( faim, santé , reconstruction après un
sinistre, éducation, protection des enfants, mise en place de réseaux d'eau
et de communication...).
L'aide humanitaire ,ne prend pas encore suffisamment en compte les changements climatiques .
Venir en aide aux victimes des catastrophes naturelles qui augmentent et augmenteront encore ne suffit plus . Il leur faut
se responsabiliser face au changement climatique et adopter des mesures préventives efficaces.
Les températures vont continuer de monter et les humanitaires devront probablement continuer à protéger les
populations vulnérables jusqu’à 2050, au moins
Le rapport, « Le climat mondial 2001-2010, La décennie des extrêmes », indique que les crues extrêmes, sécheresses et
cyclones tropicaux se sont multipliés à travers le monde, causant la mort de 370.000 personnes chaque année , soit une
augmentation de 20% par rapport à la décennie précédente.
Au coeur de l'action humanitaire
CICR : 150 ans d'action humanitaire
Conseil aux associations humanitaires
Vidéos en ligne Face à la violence et la pauvreté, l'esprit humanitaire
Les ONG et la question humanitaire
Responsabilité de l'humanitaire
Initiatives
Après plus de 40 ans [ 1972 : Premier Sommet Mondial à Stockholm ]
de discussions au plus haut niveau, les gouvernements et les institutions
internationales ne se montrent toujours pas à la hauteur du défi
climatique .
Aujourd'hui, nous sommes toutes et tous affecté.e.s et concerné.e.s. Il ne
s’agit pas seulement de sauver les ours polaires ou d'empêcher la fonte
des glaces, il s’agit de répondre à l’urgence climatique et de repenser nos
modèles de production, de consommation et d'échanges, de stopper la
destruction des ressources naturelles et de garantir des conditions de vie
décentes aux populations, au Nord comme au Sud
Pour relever le défi climatique, nous avons besoin d'engagements individuels et d'alternatives concrètes, mais aussi de
porteurs et porteuses d'initiatives, de solutions issues des territoires publiques ambitieuses qui mettent la justice sociale
et écologique au cœur de nos projets de société.
La solution doit venir des citoyens, prône Naomi Klein dans son dernier ouvrage "Tout doit changer". L’essayiste et
journaliste américaine l’a réaffirmé lors de son passage à Paris : "Le mouvement climatique est en pleine ascension. Les
étudiants qui mènent la campagne de désinvestissement des carburants fossiles doivent se rassembler avec ceux aussi qui
luttent contre la fracturation hydraulique ou contre l’austérité."
Plus que jamais, les citoyens ont entre les mains le moyen de peser sur l’avenir climatique de la planète.
Initiatives diverses durant COP 22 : Parallèlement à la négociation, États et partenaires ont annoncé des initiatives
multiples dans le domaine de la lutte contre le réchauffement climatique. Seize nouveaux pays ont ainsi adhéré à
l’alliance solaire internationale, à Paris durant COP 21 , sous l’égide de l’Inde.
Les dix milliards de dollars (9,4 milliards d’euros) promis en 2015 lors de la COP21 pour le développement des
énergies renouvelables en Afrique devraient financer dès cette année des premiers projets. Un partenariat entre
l’Allemagne, le Maroc et le cabinet de conseil américain WRI a été lancé : avec un fonds de 50 millions d’euros, il se
propose d’aider les pays en développement à mettre en œuvre leur plan national d’action climatique..
L' ingénierie écologique est porteuse de solutions : Il ne s’agit pas pour ces chercheurs de capter massivement le
rayonnement solaire ou de stocker du carbone dans l’eau des océans. Leur approche favorise par exemple une bonne
gestion des zones humides, qui peuvent en retour piéger du carbone dans la tourbe, ou alors végétaliser des espaces
urbains. La somme de ces projets, applicables même dans les pays en développement, pourrait aider à changer la donne.
Les savoirs traditionnels également : En quête de clés et d’outils de diagnostic, les chercheurs se tournent en partie
vers les savoirs traditionnels. Marie Roué, directrice de recherche au CNRS, a ainsi coorganisé avec l’Unesco le
colloque « Savoirs autochtones et changements climatiques », qui s’est tenu du 2 au 3 novembre à Marrakech en
contribution à la COP22. Ces peuples sont doublement concernés par le réchauffement climatique : ils y sont
particulièrement vulnérables tout en ayant accumulé des savoirs qui permettent leur adaptation.
La plateforme trilingue 100projetspourleclimat.gouv.fr présente des initiatives, engagements et solutions déposés
par les citoyens du monde en faveur de la lutte contre le changement climatique.
1000 initiatives pour le climat 1 2
8 vidéos sur les acteurs de la transition écologique
Artists 4 Paris Climate 2015
Vidéos en ligne Initiative mines vertes : Améliorer la performance environnementale du secteur minier
Initiatives: Social Good Day à Paris: créer des initiatives sur internet pour avoir un impact sur la
société
Initiatives citoyennes dans le monde entier
Initiatives éco-citoyennes
Initiatives exemplaires pour le développement durable
Initiatives positives en tout genre
Initiatives qui font avancer les choses : Journal des
Initiatives exemplaires pour le développement durable
Intiatives : Appel à intiatives solidaires
Kaléïdoscope d'initiatives qui participent à la lutte contre le changement climatique
Sommet mondial des régions pour le climat
Suisse: initiative populaire pour un climat sain
Transition énergétique dans les régions
Un tour de France en voilier pour lutter contre le changement climatique
Innovations
A l’échelle mondiale, le marché de l’environnement était évalué en 2012 à
500 milliards d’euros et ce chiffre a probablement doublé après le succès
de la COP 21..
Des technologies et des techniques novatrices sont mises au point pour permettre d’intégrer les préoccupations
environnementales et de justice dans la gestion de la mondialisation.
Payer pour les services fournis par les écosystèmes, financer les technologies respectueuses de l’environnement,
informer le consommateur afin de favoriser la certification de la production durable des biens et services, répartir l’accès
aux informations sur le suivi de l’environnement pour permettre une prise de décision responsable—ce sont autant de
mécanismes et de bonnes idées sources d’ innovations plus nombreuses encore.
Les innovations ne sont que rarement des coups de génie tombant du ciel comme la pomme de Newton. Elles sont en fait
le fruit de " slow hunches ", pressentiments (ou intuitions) lents à se former. Elles naissent au terme d'une longue
maturation, dans la rencontre avec d'autres, parfois alors qu'on travaille à autre chose (la fameuse sérendipité des hasards
heureux).
Ceux qui " poussent les frontières du possible y parviennent rarement dans des moments de grande inspiration. (...)
Leurs concepts incubent et se développent lentement (...) parfois pendant des décennies. Elles sont imbriquées avec les
idées et parfois les technologies, voire les innovations d'autres personnes ".
C'est ce qui explique l'importance des réseaux ouverts et des lieux comme les salons et les cafés du siècle des Lumières.
Comme Internet aussi, bien entendu. Loin de croire qu'il nous rend bête, nous y voyons un espace particulièrement
propice à la créativité.
Lancée par la France et les États-Unis lors de COP 21 , la "Mission innovation" doit permettre d’augmenter
significativement les investissements publics dans les énergies propres. Cette initiative regroupe 21 pays représentant
80% de l’investissement public dans les énergies renouvelables. Ces pays s'engagent à doubler le montant de leurs
investissements R&D dans les cinq ans à venir. La principale difficulté pour les technologies émergentes est de changer
d’échelle et de passer le cap du prototype et du marché de niche. Pour lever cet obstacle, la "Mission innovation" entend
aider ces innovations à accéder aux financements nécessaires à leur diffusion et à leur commercialisation à grande
échelle.
En juin dernier, 6 mois après la COP21, les pays membres de l’initiative "Mission innovation" se sont réunis à San
Francisco pour confirmer leurs engagements. À cette occasion, la Commission européenne, qui porte le programme
Horizon 2020, a rejoint l’initiative.
La France a quant à elle annoncé qu’elle allait doubler ses investissements publics en recherche et développement dans
l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables dans les cinq prochaines années, par rapport au niveau
d’investissement moyen entre 2012 et 2015, via le Programme d’investissements d’Avenir (PIA). Ces investissements
complémentaires se concentreront sur les énergies renouvelables et leur stockage, les technologies de captage et
stockage de CO2 et les innovations permettant une meilleure maîtrise des usages et de la demande énergétique.
Le gouvernement américain promet lui aussi de doubler d’ici cinq ans son niveau actuel d’investissement dans la
recherche et développement en matière d’énergies propres. Les nouveaux financements seront alloués en priorité aux
technologies bas carbone, incluant l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, l’énergie nucléaire, les
technologies des réseaux électriques, le captage et le stockage du carbone, les systèmes de transport avancés et les
carburants.
Ce sont au total près de 30 milliards de dollars annuels qui sont visés d’ici 2021 pour le financement de la R&D dans les
énergies propres dans l’ensemble des pays membres de l’initiative.
Exemples
1- Recharger les voitures avec un lampadaire solaire : Dans une
démarche de démocratisation des énergies renouvelables, voici le
lampadaire Totem qui s’inscrit parfaitement dans la vie urbaine.
Ce lampadaire a pour but d’être un point de recharge pour les véhicules
électriques mais également un point d’accès wifi et 4G. Sa particularité est
de se recharger uniquement à l’aide de l’énergie produite par le soleil. Les
premiers lampadaires devraient être commercialisés en 2017.
2- Quand les canalisations produisent de l’électricité : Des milliers de
litres d’eau transitent chaque jour par nos canalisations. C’est une énergie
constamment perdue.
Sauf à Portland, dans l’Oregon, où une entreprise appelée Lucid Energy a mis au point une turbine qui permet de
produire de l’énergie en l’implantant directement dans les canalisations d’eau existantes. L’énergie produite est stockée
puis réutilisée pour alimenter les infrastructures de la ville. A Portland, cette invention est déjà utilisée dans des
canalisations d’eau potable de la ville et permet de subvenir aux besoins en énergie de plusieurs bâtiments.
3- Manger sa tasse : Ce sont 14 milliards de contenants pour le café qui sont jetés chaque jour au moment de la pausecafé. A l’heure où les préoccupations environnementales ne cessent de croître, des initiatives ont été mises en place pour
lutter contre ce gaspillage. C’est notamment le cas de l’entreprise Lavazza, spécialisée dans le café, qui a inventé une
tasse de café qui se mange après avoir bu son café. Un concept qui va plaire à ceux qui n’aiment pas faire la vaisselle ou
qui se laissent tenter par un petit biscuit à l’heure de la pause !
4- La Pigeon Air Patrol : Symboles d’une ville sale, les pigeons n’ont pas bonne presse dans les villes. Mais la ville de
Londres a décidé de leur redonner un usage digne, comme autrefois quand ils servaient de messagers. Des petits sacs à
dos sont placés sur les pigeons pour que chaque passant puisse se renseigner sur la qualité de l’air à l’instant présent. Ce
projet, développé par l’entreprise Plume Labs, permet à chaque habitant de tweeter leur position à @PigeonAir et
recevoir une réponse sur la qualité de l’air qu’ils respirent.
5- Transformer l’énergie des spectateurs d’un stade en électricité : Quand 80 000 personnes dans un stade tapent du
pied une seule fois, ce sont plus de 200 batteries de voitures qui peuvent être alimentées. IBM veut donc utiliser des
dispositifs pouvant récupérer l’énergie produite par les supporters au Brésil pour alimenter les favelas au Rio qui ne
disposent pas encore d’un accès sûr et continuel à l’énergie. On compte presque 1 million de personnes qui pourraient
bénéficier de l’énergie produite par les millions de fans qui remplissent les stades.
6- Des drones pour planter des arbres : Selon l’ONU et la FAO, la déforestation est responsable d’environ 12 à 20%
des émissions de gaz à effet de serre. L’entreprise anglaise BioCarbon Engineering a décidé de rallier les drones à cette
cause : afin de limiter le coût relatif à la replantation, des drones s’en chargeront. Chaque drone expulsera des graines
avec une puissance suffisante pour qu’elles s’enfoncent à la bonne profondeur et puissent germer. Ces drones pourront
planter jusqu’à 40 000 graines chaque jour.
7- Un vélo purificateur d’air : Choisir de prendre son vélo au lieu de sa voiture, c’est un geste écologique pour la
planète. Mais pas sûr que vos poumons vous remercient de cette balade entre les gaz d’échappements et la pollution
urbaine. Partant de ce constat, l’agence thaïlandaise Lightfog propose un vélo purificateur d’air. Un filtre à air est
intégré dans le vélo pour traiter l’air pollué qui entoure le cycliste. Celui-ci est purifié afin que l’air respiré par le sportif
soit de meilleure qualité. Pas encore commercialisé, ce vélo n’attend qu’à être designé pour changer notre façon de se
déplacer.
8- Transformer le sucre en isobutène : Créée en 2009, la jeune pousse française Global Bioenergies développe un
procédé innovant, transformant le sucre en isobutène. Une petite révolution qui intéresse au plus haut point les chimistes
et les pétroliers. Le 5 décembre 2016 , Global Bioenergies a lancé la première production d'isobutène. Il s'agit d'une
molécule qui entre dans la composition des caoutchoucs, des plastiques, des lubrifiants et même de l'essence ou du
kérosène. Sauf que, ici, elle n'est pas fabriquée à partir d'hydrocarbures, comme d'ordinaire, mais à partir de sucre : une
sorte de pétrole vert, si l'on peut dire. C'est une première mondiale. Un rêve de savant fou qui devient réalité.
9- Des centaines de solutions
100 innovations pour un développement durable
Accompagner les entrepreneurs innovants
Adaptation de l'agriculture au changement climatique ...
Vidéos en ligne Clean Tuesday réseau de professionnels des technologies propres
Climat : La techno, sinon rien
Design, innovation et low tech au service du climat
Comment l'innovation peut sauver le climat
Comment repenser l'innovation pour le changement climatique
Concours international d'innovations pour lutter contre les dérèglements climatiques
Des insectes pour produire de l'énergie
Du bâtiment au quartier, innovation et développement durable
Eco-conception moteur d'innovation 12 3 4 5
Eco-Innovation dans les caves
Eco-innovons
Écotechnologie
Energie solaire: Les innovations françaises
Energies renouvelables et innovations technologiques
Façade plissée avec cellules photovoltaïques
Forum de l'innovation dans la transition énergétique
Idea Camp : des idées pour redessiner notre quotidien
Impact environnemental des innovations
Innovation : 25 ans d'innovation au service de l'environnement
Innovation : Accélérer le développement des produits et matériaux innovants pour atteindre les
objectifs du Grenelle de l’environnement dans la construction
Innovation : Cellules solaires photovoltaïques
Innovation : Faire émerger l’innovation
Innovation : Forum des
Innovation : Prix européen de l'innovation environnementale
Innovation : Prix Innovation verte
Innovation, entreprenariat et solidarité : Agir en faveur du climat
Innovation et climat
Innovation et qualité de vie
Innovation pour une meilleure utilisation de l'énergie
Innovation sociétale au service des populations pauvres
Innovation technologique : En réponse à des besoins économiques ou environnementaux, les enjeux
du réchauffement climatique stimulent l’innovation technologique.
Innovation photovoltaïque
Innovations : On a décidé de partir à la rencontre des porteurs de projets inspirants
Innovation technologique et éco-conception
Innovations agricoles au service du climat
Innovations pour le climat : Quels financements ?
Innover : Imiter la nature pour innover
Innover : La transdisciplinarité pour innover
L'innovation sociale est essentielle dans la transition écologique
La Commission européenne mise sur les technologies propres
Les innovations pour économiser l'énergie
Réalités et innovations sociales
Réchauffement climatique : Des scientifiques ont réussi à transformer du CO2 en carburant
Réchauffement climatique : Quand la montée des eaux pousse à l'innovation
Solutions COP21
Transition énergétique : La question de l'innovation
Transition énergétique : Prévoir et innover
Tuiles photovoltaîque faisant aussi office de structure de toiture
Inondation
Le lien entre les changements climatiques et catastrophes naturelles est
désormais avéré par le GIEC : inondations en Asie, vagues de chaleur,
sécheresses en Afrique…
L’enchaînement des catastrophes constitue un appel répété à l'action et
nécessitera des progrès d’organisation, de transfert de technologies et de
choix d’urbanisme afin d’en limiter les impacts négatifs.
Les inondations sont appelées à devenir de plus en plus fréquentes avec le changement climatique,affirme l'Agence
européenne de l'environnement (AEE), même si d'autres facteurs doivent être aussi pris en compte comme l'urbanisation
ou les pratiques agricoles.
Il est probable que la hausse des températures en Europe intensifiera le cycle hydrologique, conduisant à des inondations
plus importantes et plus fréquentes dans de nombreuses régions du continent.
Aménagement du territoire : Lutte contre les inondations
Catastrophes du XXIe siècle
Inondations: Tentatives d'explications
Vidéos en ligne L'état catastrophique des sols, véritable cause des inondations
Les collectivités territoriales et les risques
Sécheresses, inondations... Nous sommes tous à la merci des changements climatiques
Investissements
Alors que les grands Etats démontrent leur volonté de prendre les
mesures qui s'imposent, les investisseurs ne peuvent plus non plus
ignorer les enjeux du changement climatique.
Si certains investisseurs mettent en doute la science, ils ne peuvent
ignorer la vague de réglementations et le bouleversement technologique
associés aux changements climatiques.
Le changement climatique génère en effet de nouveaux risques en
matière d'investissements
• Physiques : Via une augmentation de la fréquence et de la gravité des événements météorologiques à long
terme.
• Technologiques: Du fait des progrès réalisés dans le domaine du stockage de l'énergie, des véhicules électriques
(VE) ou de l'efficacité énergétique qui mettent à mal les modèles existants.
• Réglementaires : Par le biais d'un renforcement des normes en matière d'émission et d'efficacité énergétique et
évolution des aides incitatives et de la fiscalité.
• Sociaux : A travers l'évolution des préférences des consommateurs et l'émergence de groupes de pression en
faveur d'un désengagement des sources d'énergie fossiles.
Plus l'horizon d'investissement est éloigné, plus les investisseurs devront prendre en compte ces risques.
Comment, alors, encourager les investissements dans les énergies à faible émission de carbone ?
L’Allemagne, par exemple, est depuis de nombreuses années leader mondial dans la production de l’énergie
photovoltaïque. Pour l’année 2014, le pays a dépensé plus de 9 milliards d’euros (10 milliards de dollars) pour
subventionner l’énergie photovoltaïque.
Ces subventions s’opèrent généralement par le biais des factures d’électricité des particuliers. Les subventions
représentaient environ 21 % du prix de l’énergie domestique allemande en 2014. L’Allemagne pratique les tarifs
d’électricité les plus élevés de l’Europe, après le Danemark, qui subventionne également les énergies renouvelables.
En augmentant le prix de l’énergie, les mesures comme la taxe carbone et le système d’échange de permis d’émission,
peuvent également augmenter les coûts pour l’industrie. Des entreprises pourraient être moins compétitives par rapport à
leurs concurrentes situées dans les pays qui ne contrôlent pas les émissions de carbone.
Si un pays impose une taxe de carbone élevée, des sites de production pourront être transférés à d’autres pays qui ne
contrôlent pas les émissions afin d’y émettre des gaz à effet de serre gratuitement.
Le coût des énergies renouvelables a diminué rapidement lors de la dernière décennie. Par exemple, depuis l’année
2008, les coûts de production liés à l’énergie éolienne aux États-Unis se sont réduits de plus d’un tiers.
Depuis 2008, en Allemagne, le coût total de l’installation de panneaux solaires a chuté de deux tiers. En Inde, les
analystes de chez Deutsche Bank ont calculé que l’énergie photovoltaïque ne bénéficiant pas de subventions peut
désormais concurrencer les centrales à flamme qui utilisent des importations de charbon.
La plupart des pays développés continuent à subventionner l’énergie éolienne et l’énergie photovoltaïque, mais ces
subventions ont baissé, souvent de plus de 50%. Les industries de l’énergie éolienne et de l’énergie photovoltaïque ellesmêmes disent qu’elles n’auront plus besoin de subventions d’ici 2020 environ.
A noter, en matière d'investissements, que la Banque européenne d'investissement est devenue, ces dernières
années, le plus grand bailleur de fonds au monde en matière de projet climatique. L'année dernière, la Banque
européenne d'investissement a consacré plus d'un quart de ses prêts à des projets pour lutter contre le changement
climatique, dans l'Union européenne principalement, mais aussi dans les pays du pourtour médiaterranéen et sur
l'ensemble du continent africain : La plus grande centrale solaire au monde, installée à Ouarzazate au Maroc, des parcs
éoliens en Jordanie, une centrale géothermique en Ethiopie, autant de projets qui ont bénéficié du soutien de la banque,
à des conditions financières très avantageuses, puisque l'institution est dotée d'un triple A auprès des agences de
notation.
Selon l'International Finance Corporation (IFC), membre du Groupe de la Banque Mondiale, le texte final de la COP21
adopté en décembre 2015 , devrait créer d'ici à 2030 des opportunités d'investissements de l'ordre de 23.000 milliards de
dollars dans les pays émergents.
La suite
Energie et climat ; paquet : croissance, emploi, investissement
Investissements verts dans le secteur agroalimentaire
Les Rockfeller réduisent leurs investissements polluants
Vidéos en ligne Panorama des financements climatiques en France
Plus de responsabilité dans les investissements : Basé à l’Université de Cambridge, l'Investment
Leaders Group (ILG) regroupe 11 géants de la finance mondiale : des assureurs comme Allianz ou
Aviva, des établissements bancaires comme First State ou Mirova, des fonds d'investissement comme
Pimco... qui pèsent ensemble 5.000 milliards de dollars d’actifs sous gestion. Autant dire qu'ils ont la
capacité d'influencer les marchés financiers, surtout lorsqu'ils appellent la communauté des
investisseurs à faire preuve de plus de responsabilité dans leurs investissements
Programme Eau, Climat et Développement en Afrique
Justice climatique
Le concept de justice environnementale applique les théories de la justice
au champ de l'environnement et de l'écologie. Il découle de la prise en
compte de l'environnement et des services écosystémiques qu'il permet
comme du « bien commun. »
La justice environnementale peut aussi concerner les effets du dérèglement climatique ; dans ce contexte on parle parfois
d'injustice et/ou de « justice climatique ».
Ce concept sous-tend qu'il existe des droits sur la nature pour tous et chacun ; individus, familles, collectivités,
entreprises et autres groupes humains vis à vis de l'environnement considéré comme bien commun, mais en échange de
devoirs et d'obligations légales, et selon le PNUD « en l’absence de tierce-parties capables d’administrer une justice : les
plus forts outrepassent leurs droits et échappent à leurs devoirs, constituant peu à peu de petits potentats privés.
Les règles actuelles conduisent donc sans surprise à une augmentation mondiale des inégalités ». Ce concept invite donc
aussi à penser et mettre en œuvre des mesures de réduction, de réparation et de compensation quand le préjudice
écologique n'a pu être évité, ce qui peut parfois nécessiter ou justifier une certaine « ingérence écologique »
Si les émissions de gaz à effet de serre ont principalement été le fait des pays dits « développés », ces changements se
produiront selon toute probabilité majoritairement dans les pays dits « en voie de développement », ainsi que dans des
pays qualifiés de « moins avancés ». Les populations les plus pauvres sont les premières victimes du changement
climatique et souvent les plus durement touchées.
Sécheresses, inondations et autres phénomènes climatiques extrêmes ont notamment des effets dévastateurs sur la faim
dans le monde. Il est temps de changer le cours des choses !
Mais la situation est en passe de se compliquer : une étude publiée dans la revue Climatic Change a montré que le total
des gaz à effet de serre émis par les pays du Sud sur la période 1850-2010 est en train de rattraper celui des pays du
Nord9. Il est actuellement de 48 % des émissions, et se montera probablement à 51 % d’ici 2020
Le ministre indien a salué l'accord de Paris, reconnaissant le principe de justice climatique et la responsabilité commune
mais différenciée des pays dans le changement climatique. L’accord reconnaît la notion de justice climatique et tient
compte des responsabilités différenciées des pays . Autrement dit, il va falloir partager la responsabilité du
réchauffement climatique à la fois sur les efforts à fournir pour réduire la pollution, mais aussi pour aider les pays
pauvres à s'adapter au changement climatique.
Pour cela il faudra des moyens. Les 100 milliards de dollars par an promis par les pays du Nord à ceux du Sud pour
leurs politiques climatiques "devront être un plancher pour l'après 2020", date d'entrée en vigueur de l'accord. Et un
nouvel objectif chiffré devra être défini au plus tard en 2025 .
Réclamons l'application stricte de nos droits : Aux Etats-Unis, un juge a estimé recevable la plainte d’enfants et
d’adolescents contre le gouvernement : les jeunes le poursuivent pour ne pas avoir pris au sérieux le changement
climatique. Le procès va continuer, plantant une sérieuse épine dans la politique hostile au climat de Donald Trump.
Le 10 novembre 2016 , Ann Aiken, juge fédérale de l’État de l’Oregon, a jugé recevable la plainte de 21 enfants et
adolescents âgés de 9 à 20 ans, qui affirment que l’État fédéral a failli à sa mission de protéger leurs droits
constitutionnels fondamentaux, « la vie, la liberté et la propriété », des dangers du dérèglement climatique. Elle a ainsi a
autorisé l’ouverture du procès qu’ils réclament contre l’État américain, les agences fédérales et l’industrie fossile.
Il s’agit pour eux, non pas de savoir si les lois environnementales ont été respectées, mais de dire que l’État, qui était
informé depuis 50 ans des risques liés aux changements climatique, a violé les droits constitutionnels des jeunes citoyens
en continuant de miser sur les industries fossiles. Ils parlent au nom des 79 millions de jeunes Américains de moins de
16 ans, et se considèrent victimes d’une discrimination au profit des « intérêts économiques » d’un « autre groupe de
citoyens », en l’occurrence l’industrie extractive.
La suite
Conditions démocratiques nationales d'une justice climatique globale
Enjeux éthiques de la justice climatique
Garder la foi en la justice climatique
Vidéos en ligne Justice climatique: l'Afrique frappe du poing sur la table
Justice sociale, justice climatique
La justice climatique
La justice climatique : Enjeux et perspectives pour la France
Les églises prêchent la justice climatique
Rap Battle pour la justice climatique
Se mobiliser pour la justice climatique
Une justice climatique pour le Sud
Littoral
Selon les échelles retenues, le littoral peut s'étendre de
quelques centaines de mètres à plusieurs kilomètres de
part et d'autre de la limite terre-eau ou au sens strict,
correspondre à l'estran. Espace limité, convoité, attractif,
propices aux différents flux (échanges commerciaux,
déplacements…), il accueille actuellement la majorité de
l'humanité, nombre d'agglomérations et de nombreuses
activités.
On parle alors de littoralisation : Une partie importante du
littoral est considérée comme zones humides telles que
définies par la convention de Ramsar.
Les risques climatiques pour le littoral sont d’autant plus difficiles à prévoir que les phénomènes sont interdépendants et
leurs effets se combinent. La conjugaison de ces menaces induira des impacts sur les milieux marins et littoraux, sur les
ressources (eau, espace, biodiversité,…), et enfin sur les activités humaines qui en dépendent.
Les experts nous prédisent une élévation du niveau de la mer de l’ordre de cinquante centimètres d’ici à 2050. Si celle-ci
n’a guère été perceptible jusqu’à présent, ce sont les phénomènes météorologiques exceptionnels et particulièrement
violents des dernières années qui ont marqué nos esprits. Que ce soient Martin, Lothar ou Xynthia, ces tempêtes ont
laissé des cicatrices profondes sur le littoral.
La Nouvelle-Aquitaine a pris une longueur d'avance en matière de connaissance et d'expertise. Elle s'est dotée d'un
comité scientifique sur le changement climatique, AcclimaTerra, qui réunit une vingtaine de scientifiques issus des
milieux académiques de la région. Face à l'érosion qui grignote ses côtes, elle s'interroge sur la possibilité de
reconstruire en arrière littoral. Sur les sept sites ayant le plus travaillé en France sur cet enjeu, dans le cadre d'un appel à
projets national lancé dès 2012, trois sont en Aquitaine.
Pour un maire sur le littoral atlantique ou celui d'une commune montagnarde, les enjeux ne se posent pas de la même
façon.
L’Assemblée nationale a adopté le 1er décembre 2016 une proposition de loi qui entend adapter les territoires littoraux
au changement climatique, et doit permettre notamment de mieux indemniser les habitants dont le logement a été rendu
inutilisable en raison de l’érosion.
Technique, la proposition de loi, qui vient compléter les mesures déjà prises pour faire face aux inondations et
submersions marines, vise à une meilleure prévention du recul du trait de côte. Elle l’intègre par exemple dans les
risques devant faire l’objet d’un plan de prévention des risques naturels prévisibles, et prévoit une meilleure information
des populations, notamment dansl’immobilier.
25 ans de la loi Littoral
Changement climatique et littoral
Changements climatiques
Vidéos en ligne Conservatoire du littoral :Territoire et biodiversité
Dégradation des écosystèmes marins et côtiers : Solutions
Impact de l'élévation du niveau des mers pour les sociétés humaines situées en zone côtière.
Les sociétés littorales face au défi du changement climatique
LoiLittoral : Quel bilan ?
Risques et vulnérabilités induits par le changement climatique sur le littoral
Lutte contre la pauvreté
Le monde ne peut plus croître aux dépens des plus démunis : Le rapport
One Planet – One Future de l'ONG Care met en avant les
recommandations suivantes :
•
•
•
•
•
Accélérer l'engagement politique et l'ambition dans la mise en
place d'actions pour un développement durable.
S’assurer que les communautés soient au cœur des prises de
décisions sur les principes de développement durable et
d’économie verte.
S'attaquer aux inégalités homme/femme et permettre aux femmes d'être aussi les actrices du développement
durable en supprimant les obstacles à leur participation aux institutions et aux processus clés.
Mettre en place rapidement des politiques ambitieuses sur le climat dans les pays développés en soutenant un
développement peu émetteur en carbone. Apporter davantage de soutien à l'adaptation aux changements
climatiques et renforcement des capacités des personnes les plus vulnérables.
Inscrire comme priorité une productivité agricole plus durable pour soutenir les agricultures familiales et les
femmes agricultrices en encourageant des pratiques agro-écologiques. Elles permettent de renforcer la capacité
de résilience et à s'adapter face à tout type de choc (telles que la volatilité des marchés ou le changement
climatique).
Le réchauffement climatique risque d'aggraver «considérablement» la pauvreté sur le globe en asséchant les récoltes
agricoles et en menaçant la sécurité alimentaire de millions de personnes.
Le rendement des cultures de soja pourrait ainsi chuter de 30 à 70% au Brésil tandis que celui de blé risquerait d'être
amputé de moitié en Amérique centrale ou en Tunisie.
La Banque mondiale vient de publier une étude qui mesure l'impact économique et humain des catastrophes naturelles :
elles coûteraient 520 milliards de dollars et plongeraient 26 millions de personnes dans la pauvreté, chaque année.
Les chocs climatiques graves menacent de faire reculer des décennies de progrès contre la pauvreté. A titre d'exemple,
au Sénégal, 45% des ménages en grande difficulté ont échappé à la pauvreté entre 2006 et 2011, mais, dans le même
temps, 40% y ont basculé à cause des catastrophes naturelles.
5 leçons pour lutter contre la pauvreté
Vidéos en ligne Face à la violence et la pauvreté, l'esprit humanitaire
La finance au service des pauvres
La lutte contre le changement climatique est étroitement liée à celle contre la pauvreté
La richesse des pauvres
Les pauvres du monde souffrent déjà des retombées du changement climatique
Les pays pauvres seront les plus affectés par le changement climatique
Lutter contre la pauvreté, c'est lutter contre le changement climatique
Un développement conscient du défi climatique pour lutter contre la pauvreté
Marché carbone
Un marché du carbone (ou système d'échange de quotas
d'émission de gaz à effet de serre), est un outil de politique
publique permettant de réduire les émissions de gaz à effet
de serre (principalement le dioxyde de carbone) dans
l'atmosphère, responsables du réchauffement climatique.
Cette politique consiste à faire payer par des émetteurs le
coût de la nuisance pour le climat que constituent leurs
émissions, selon le principe pollueur-payeur.
Ce coût supplémentaire pour les émetteurs doit les inciter
à réduire leurs émissions, par exemple en réduisant leurs
consommations d'énergie ou en utilisant des énergies
renouvelables plutôt que des énergies fossiles.
Marché du carbone et taxe carbone visent un même
objectif : réduire les émissions.
La différence : En créant une taxe, les autorités fixent un prix au carbone ; en instaurant un marché, les autorités fixent
un plafond aux émissions de carbone. Un marché du carbone, outil public qui instaure une limite aux émissions des
installations couvertes par le marché, ne peut donc pas être assimilé à un marché financier ou un marché classique.
Wikipedia
Comment passer d’une économie dépendante des énergies fossiles à une économie sans carbone ? Quels chemins de
développement dans un monde aux ressources de plus en plus limitées ?
Fort d’une expertise internationale et de collaborations de recherche menées dans le monde entier, notamment dans le
cadre du Deep Decarbonization Pathways Project (DDPP), l’Institut du développement durable et des relations
internationales (Iddri) illustre chaque mois [ Sur Le monde ] ces transformations à travers les trajectoires de sept des
principaux émetteurs de gaz à effet de serre, aux contextes variés : la Chine, la France, l’Allemagne, les Etats-Unis,
l’Inde, l’Afrique du Sud et le Mexique.
James Hansen, que la plupart des observateurs considèrent comme le premier scientifique à avoir attiré l’attention des
responsables politiques sur le problème du changement climatique, préconise une « redevance carbone » mondiale qui
taxerait la production et l’importation de combustibles fossiles, plutôt que leur consommation. Son projet prévoit que
chaque pays reverse à ses citoyens les sommes prélevées grâce à cette taxe, tout en imposant des droits de douane
supplémentaires aux pays qui ne posséderaient pas de tel dispositif. Lors d’une réunion au sommet des Nations unies sur
le climat, à laquelle il se rendait pour la première fois, cet ex-climatologue de la NASA a expliqué qu’il n’attendait pas
grand-chose des objectifs climatiques et des quotas d’émissions .
La plupart des pays africains comptent recourir aux crédits-carbone pour financer leur trajectoire de développement
propre. Même si, jusqu’à présent, ils ont très peu bénéficié des mécanismes créés par l’ONU et que le prix de la tonne
de carbone est au plus bas depuis plusieurs années.
La suite
Antonin Pottier : Comment les économistes réchauffent la planète
Changement climatique et marchés du carbone
Chronique de Pierre Radanne
Vidéos en ligne Climat : Le grand bluff des multinationales
Comprendre le marché du carbone
La compensation carbone, comment ça marche ?
La taxe carbone en 2030: Humour ou réalité
Le climat, otage du marché du carbone
Le marché du carbone
Le marché européen du carbone
Les expériences de marché carbone se multiplient dans le monde
Un enjeu de marché intéressant : la bourse du carbone ...
Vers un carbone renouvelable
Mers et Océans
Les océans absorbent entre 80 et 90 % de la chaleur dégagée dans
l'atmosphère. Sans eux, le réchauffement climatique serait beaucoup plus
rapide - une augmentation de la température atmosphérique qui prendrait
normalement des centaines d'années ne prendrait que des décennies.
Les océans absorbent aussi le dioxyde de carbone qui tombe dans l'eau où
il se dissout, formant du carbonate, comme des bulles dans une boisson
gazeuse.
Les changements rapides de la composition chimique de l'eau de mer ont
un effet pervers sur les écosystèmes océaniques qui étaient déjà stressés
par la surpêche
Il y a 50 ans, les scientifiques étaient d'avis qu'il était absurde de penser
que l'homme pouvait changer la composition chimique des océans.
Aujourd'hui, ils savent que ce n'est pas vrai.
L'acidification des océans rend ceux-ci moins habitables. Le carbonate attaque les carapaces et les squelettes de
nombreux organismes marins et endommage les récifs coralliens.
Mais son impact global n'est pas encore bien compris et les scientifiques essaient de découvrir comment les
changements de l'acidité de l'océan affectent les écosystèmes.
La COP n’a jamais été aussi bleue : Après une première reconnaissance à la COP21, l’Océan poursuit son intégration
dans les négociations de la COP22 à la hauteur de son importance pour le climat. Déjà, la COP21 avait marqué une
étape décisive : inscrit dans le Préambule de l’Accord de Paris, l’océan faisait l’objet d’une demande de rapport spécial
Océan, validée par le GIEC à peine quelques mois plus tard. La COP22 a tenu toutes ses promesses du point de vue de
la mobilisation des Etats, des institutions et du grand public pour prendre en compte le rôle fondamental de l’océan dans
la lutte contre le réchauffement climatique mais beaucoup reste à faire pour passer de l’accord de Paris à l’action.
Les Etats signataires de la deuxième déclaration « Because the Ocean » ont relevé l’ambition de leur engagement en
faveur de l’Océan pour la révision de leurs contributions nationales. Ils ont formulé le souhait d’œuvrer avec les acteurs
non étatiques à la mise en place d’actions concrètes pour l’océan notamment dans le cadre du Global Climate Action
Agenda.
La suite
La Plateforme Océan et Climat regroupe des organismes scientifiques, des universités, des institutions de recherche, des
associations et des fondations, tous impliqués pour une meilleure prise en compte de l’océan dans les négociations
climatiques. Elle a été créée le 10 juin 2014, à l’occasion de la journée mondiale des océans, avec l’appui de la
commission océanographique intergouvernementale de I’Unesco.
L' Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la Banque mondiale et la Banque africaine
de développement (BAD) vont mobiliser 3,5 milliards de dollars de 2017 à 2020 afin de renforcer en Afrique la
résilience des zones côtières face au changement climatique.
Le Maroc a également lancé son initiative, baptisée "Ceinture bleue", qui vise aussi à améliorer la résilience des
communautés côtières et promouvoir les pratiques de pêche et d'aquaculture durables en Afrique. Les capacités de cette
initiative sont renforcées de 60 millions de dollars sur la période 2017-2020.
La suite
Ostende se prépare à la montée des eaux de la Mer du Nord
Peuples de la mer : guerriers ou réfugiés climatiques
Refugiés climatiques
Vidéos en ligne Touchez pas à la mer
Météo
Comme la météo, le climat varie, mais pas aux mêmes échelles de temps :
On peut très bien avoir une moyenne de températures mondiales qui va
dans un sens, avec un événement ponctuel en France qui va dans l'autre.
Si on se rappelle que la surface de la France, c'est 0,1% seulement de la
surface planétaire, alors il est facile de comprendre que la tendance
générale au réchauffement (qui fait référence à la moyenne planétaire sur
quelques dizaines d'années au moins) n'est pas infirmée par un hiver froid
ou un été frais en France ou en Italie ou en Floride ou en Mongolie.
C'est pour cela qu'à la question de savoir si un événement nouveau ou inhabituel - comme les tempêtes de 1999 - qui est,
au départ, un événement météorologique (il a pris place à un endroit donné et sur une courte période de temps), est aussi
le signe d'un changement climatique, la science est pour le moment sans réponse satisfaisante : il faut attendre de savoir
si, "en moyenne", ce genre de chose va se produire plus souvent.
Dit autrement, nous aurons la réponse quand il sera trop tard pour anticiper quoi que ce soit.
http://meteoetclimat.fr
En novembre 2016, les températures journalières de l’air en Arctique ont largement dépassé les moyennes de saison. Il a
fait jusqu’à -5 °C... au lieu des -25 °C habituels !
La région Arctique a connu cet automne des températures record et un recul sans précédent de la banquise. Près de zéro
degré Celsius au pôle Nord, soit 20 degrés au-dessus de la moyenne.
Conséquence : une banquise au plus bas, dans une région dont le sort a un impact majeur sur l'ensemble de la planète et
qui se réchauffe déjà habituellement deux fois plus vite que le reste du monde.
Selon l'Organisation Mondiale de la Météorologie, l'année 2016 devrait se placer au 1er rang des années les plus
chaudes depuis la fin de l'ère préindustrielle (1880). Selon l'organisme, l'excédent de température pourrait atteindre
1,2°C par rapport à la température moyenne de la fin du XIXème siècle.
Météo: Changement climatique : la mort des vignobles français ?
Météo : Forum international de la météo et du climat
Metéo : Images satellite
Vidéos en ligne Météo : Le réchauffement climatique en animation
Météo : Phénomènes météorologiques extrêmes
Météo par Jean Jouzel
Quelle solution pour lutter contre la montée des océans ?
Minorités
Une coalition mondiale des peuples autochtones des forêts a présenté des
propositions au sujet de la nécessité de reconnaître, par des titres, les
territoires indigènes, de la nécessité de disposer de fonds pour faire face
aux impacts du changement climatique ainsi que de l’obligation de
respecter la procédure de consentement libre, préalable éclairé.
Les peuples autochtones demandent la reconnaissance des titres clairement définis sur leurs territoires et la récupération
et dévolution de droits complets sur des territoires et des ressources naturelles qu’ils protègent
Des fonds régionaux pour le climat doivent être mis en place et destinés à la protection et la restauration des
écosystèmes forestiers et des terres agro-forestières, occupées par les peuples autochtones.
Les peuples autochtones demandent la possibilité de participation directe, pleine et effective dans les décisions
nationales et internationales sur le changement climatique, l’environnement, les ressources naturelles, la foresterie et le
développement rural.
Le rapport annuel du Groupe International des Droits des Minorités a rappelé que les minorités et les peuples indigènes
étaient souvent les premières victimes du changement climatique mais n'étaient pas pris en compte par les plans de lutte
contre le changement climatique .
Les minorités et les peuples indigènes font souvent les frais des ravages du changement climatique mais sont souvent
également les derniers à recevoir une aide parce qu’ils sont en marge de la société. Certaines de ces minorités sont
même les victimes des efforts de lutte contre le changement climatique, tels que le défrichement des forêts pour produire
des biocarburants.
Le document final de Rio+20, « L’avenir que nous voulons », comporte un certain nombre de recommandations précises
qui sont chères à l’APN, notamment en ce qui concerne la nécessité de reconnaître et de mettre en application les droits
des Autochtones (en particulier le droit à l’autodétermination), le respect de l’autorité et du savoir-faire des institutions
des Premières Nations, la nécessité d’adopter une démarche fondée sur les droits dans le dossier de l’approvisionnement
en eau potable ainsi que l’importance de parvenir à un équilibre entre le développement économique et la protection de
l’environnement pour vaincre la pauvreté chez les Premières Nations.
Le document fait également référence à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones à titre de
guide en matière de respect de normes élémentaires.
Détresse des peuples autochtones
Les peuples autochtones et l'ONU
Peuple invisible
Vidéos en ligne Peuples autochtones
Peuples autochtones : Les Indiens allument un "feu sacré" pour Rio + 20
Peuples autochtones : Les indiens de Sarayaku poursuivent l'Equateur devant la CIDH
Quelle place pour les autochtones ?
Regards sur les peuples autochnones
Séminaire sur les droits des peuples autochtones
Survival International
Mix énergétique
Le mix énergétique est la répartition des différentes
sources d’énergies primaires (fossile, renouvelable ou
nucléaire) dans la consommation énergétique totale. Au
niveau mondial, le mix, ou bouquet énergétique, se
décomposait en 2013 entre 78,3 % de combustibles
fossiles, 19,1 % de sources renouvelables et 2,6 %
d’énergie nucléaire.
Le mix électrique, lui, concerne la seule production d’électricité. Fin 2014, il se répartissait, à l’échelle mondiale, entre
77,2 % de fossiles et de nucléaire (dont un peu plus de 10 % pour l’atome) et 22,8 % de renouvelables. La France se
distingue par son mix électrique qui est le plus nucléarisé de tous les pays, à hauteur d’environ 75 %.
Les mesures préconisées par la Commission européenne sont encore très insuffisantes pour atteindre l'objectif" de
limiter le réchauffement climatique en-deçà de 2°C. Si on ne faisait rien, la part du renouvelable dans le mix énergétique
européen atteindrait 24% en 2030, regrette le Réseau action climat France.
En France, 100 % d’électricité renouvelable n’est pas plus coûteux que le nucléaire
En savoir plus
Sites web
Climat : Les territoires en action
http:// www.connaissancedesenergies.org
http://www.planete-energies.com
Territoires et prospective autour du changement climatiqueClimat : Les territoires en action
Territoires et prospective autour du changement climatique
Des solutions pour le climat et l'énergie, c'est possible
La transition énergétique en France
Le Douaisis, territoire en transition énergétique
Vidéos en ligne Nicolas Hulot: Réchauffement climatique
Pellworm, une petite île autonome en énergie
Quel mix énergétique mondial pour 2050 ?
Mobilités durables
La mobilité durable consiste à assurer l’accessibilité aux territoires et
satisfaire la liberté de mouvement et de déplacement des individus à court
et long terme, tout en considérant l’intérêt collectif des générations
actuelles et futures.
Cette notion est récente et regroupe la conception, la mise en place et la gestion de modes de transport jugés plus
propres à l'égard de l'environnement, sûrs et sobres, en particulier à moindre contribution aux émissions de gaz à effet de
serre. L'écomobilité est plus souvent pratiquée en milieu urbain.
Parmi les cinq grandes mesures préconisées par Réseau Action Climat-France pour lutter contre les changements
climatiques figure la relance du train et du vélo , ce qui s'explique par la très bonne efficacité énergétique des transports
sur rail.
En France : Le secteur des transports est le premier secteur émetteur de CO2 en France, avec 36 % des émissions totales
et une dépendance à 95 % aux produits pétroliers. C’est donc un enjeu majeur de la transition énergétique. Sans remettre
en cause le droit à la mobilité, il s’agit de rationaliser et réinventer les déplacements, aussi bien de personnes que de
marchandises
20% de la population active connaît de grandes difficultés dans sa mobilité quotidienne et 40% des employeurs ont du
mal à recruter pour des raisons de mobilité sur le trajet domicile-travail.
L'objectif des programmes de mobilité durable est donc de réduire la place de l'automobile au profit de solutions
multimodales et plus douces : voiture partagée, vélos, véhicules autonomes et électriques.
Les Régions sont compétentes pour les transports régionaux, et ont su déployer de nombreux leviers d’action, des plus
traditionnels aux plus innovants :
•
•
•
•
•
•
•
Contribution au développement de l’offre ferroviaire
Accompagnement des territoires dans la mise en cohérence entre urbanisme et développement des axes de
transport
Soutiens spécifiques au covoiturage ou à l’autopartage
Développement de la multi-modalité, en particulier pour les transports de marchandises
Accompagnement des entreprises dans la conversion de leur flotte de véhicules
Déploiement des infrastructures propices aux véhicules électriques
Soutien à des projets de recherche et développement.
Sites web
http://mobiped.com
http://www.cdu.urbanisme.developpement-durable.gouv.fr
http://www.mobilite-durable.org
https://fr.wikipedia.org
La mobilité durable
Vidéos en ligne Mobilité durable
Privilégier les modes de transport durables
Projet de mobilité durable
Quelles solutions pour développer la mobilité durable
Transport et mobilité durables
Mondialisation
Les forces conjuguées du changement technologique et de la
mondialisation sont en train de remodeler l'économie mondiale. Nulle part
leurs effets ne sont plus marqués que sur les marchés de l'emploi, où elles
présentent non seulement de nouvelles perspectives mais aussi des risques
pour les travailleurs et les entreprises.
Les travailleurs et les employeurs européens sont confrontés à des défis
majeurs induits par la mondialisation accrue, les formes atypiques d'emploi
et des changements technologiques radicaux qui influencent la nature
même du travail.
L’importance du travail décent pour un développement inclusif et durable a été reconnue à l’échelle internationale et
s’incarne pleinement dans le Programme de développement durable des Nations Unies pour 2030 , en particulier dans
l’Objectif 8.
La mondialisation de l'économie et l'ultralibéralisme actuel mettent en péril des avancées sociales difficilement acquises.
Les entreprises multinationales venues des pays développées qui délocalisent leurs entreprises dans les pays émergents
n'appliquent des règles plus contraignantes que suite aux revendications des travailleurs de ces pays et à des
mouvements sociaux. La mise en concurrence de plus en plus fréquente de salariés des pays développés avec des
travailleurs des pays en développement et émergents se traduit par une réduction régulière et difficilement réversible des
systèmes de protection sociale des premiers mais aussi par l'augmentation progressive de ceux-ci pour ces derniers.
Parallèlement, on constate partout un creusement des inégalités sociales. De plus en plus de personnes sont sans
ressources, sans perspectives, acculées à une survie quotidienne. Avec souvent pour traduction, la radicalisation
politique et religieuse et la montée de la violence.
Nous sommes à un stade de la mondialisation où la nécessité de coopérer n'a jamais été aussi grande sur des sujets
aussi variés que la protection de l'environnement, la gestion des crises économiques ou la sécurité régionale, mais où,
paradoxalement, les obstacles n'ont jamais été aussi importants du fait de la complexité toujours croissante des
problèmes, de leur caractère de plus en plus politique et de la multiplicité des acteurs impliqués .
La mondialisation par le commerce a occupé les deux dernières décennies, avec son cortège d’inégalités et
d’injustices. Les décennies à venir verront-elle l’avènement d’une « mondialisation écologique » autour de la lutte
contre le changement climatique ?
L’irruption de l’urgence climatique est en train de bouleverser la marche du monde. Depuis 1992, le sommet de Rio,
puis 1997, le sommet de Kyoto, la conscience se crée enfin d’une Humanité condamnée à se solidariser pour affronter
un même destin, et pour préserver la planète des conséquences néfastes d’une activité humaine débridée. Aux positions
de départ contradictoires succèdent peu à peu des convergences .
Des décennies d’appels au secours sont restés sans effet pour sauver les grandes forêts amazonienne, africaine ou
indonésienne qui sont le siège, pour une très grande part, de la biodiversité animale et végétale de la planète, ainsi que
l’habitat de cultures indigènes menacées. Les René Dumont, Claude Levi-Strauss et autres n’ont jusqu’ici jamais pesé
bien lourd face aux tronçonneuses et aux engins de chantier.
Désormais, pour préserver ces « poumons verts » qui représentent 20% de l’impact CO2 mondial grâce à leur faculté à
l’absorber par la croissance de leur végétation, les pays pauvres accepteraient enfin de remettre en cause leurs
programmes de déforestation, et les pays riches de financer le manque à gagner qui en résulterait pour leurs économies.
Voilà bien une vraie « révolution » que dans la novlangue onusienne on appelle un « mécanisme de développement
propre », quand un pays industrialisé est amené à financer un projet de réduction de CO2 dans un pays pauvre.
En fait l’urgence climatique renverse la perception de l’aide au développement vécue jusqu’ici comme un simple acte de
charité envers un tiers-monde déshérité. Elle devient une exigence pour satisfaire ses propres obligations écologiques.
Or une « solidarité gratuite » n’est jamais aussi garantie qu’une « solidarité intéressée » où le donateur trouve lui-même
son compte.
Au sein même des pays développés, parmi ceux qui se croyaient plus riches grâce aux ressources de leur sous-sol, on
commence à réaliser que la vraie richesse est dans la conversion écologique de l’économie que certains pays ont déjà
largement entamé.
Ainsi chacun est en train de changer son « logiciel » sous la pression conjuguée de la raréfaction des ressources fossiles
et des menaces liées au réchauffement climatique. Au nom de l’urgence climatique, les priorités évoluent, les
comportements changent. Cette nouvelle mondialisation, si on sait la hisser à la hauteur des enjeux écologiques, sera
salutaire.
Sites web
http://dialoguesenhumanite.free.fr
http://www.adequations.org
http://www.consoglobe.com
http://www.encyclopedie-dd.org
http://www.grainesdechangement.com
http://www.monde-diplomatique.fr
http://www.mondialisation.ca
http://www.mondialisations.org
http://www.nouveaux-mondes.org
http://www.planete-urgence.com
http://www.ritimo.org
Changement climatique : Lutter ou s'adapter
Droit et mondialisation
Folie de la mondialisation
Vidéos en ligne Géopolitique des changements climatiques
La mondialisation comment ça marche: Confessions d'un assassin financier
Le monde en 2030
Les sociétés à l'épreuve du changement climatique
Mondialisation : Du "greenwashing" durable
Mondialisation : Flux et réseaux de communication dans la mondialisation
Mondialisation : J'ai (trés) mal au travail
Mondialisation : La montée des inégalités
Mondialisation : Le savoir est une arme
Mondialisation : Le travail, pourquoi ?
Mondialisation : Pour une autre mondialisation
Mondialisation de la pauvreté par la dette
Mondialisation en 3 minutes
Mondialisation et droits de l'homme
Mondialisation et réchauffement climatique
Protection de l'environnement face aux défis de la mondialisation
Protection des droits humains dans le cadre de la mondialisation
Territoire et changements climatiques : Quelles adaptations ?
Une autre mondialisation en marche
Une nouvelle conscience pour un monde en crise
Montagne
La baisse de l’enneigement en moyenne montagne est la conséquence
directe des élévations de température, les précipitations restant stables, il
neige moins. Dans les Alpes, la température de l’air à 1800 m en hiver a
augmenté de 1 à 3°C en moyenne selon les massifs au cours des 45
dernières années.
Cette augmentation est surtout effective depuis les années 1980 et 1990 et
marquée en milieu et en fin d’hiver.
1,5 m de neige cumulée en 1960 au Col de Porte, aujourd’hui plus que 90
cm soit 40 % de neige cumulée en moins
Pour une élévation de la température de 1,8 °C les scientifiques prévoient :
•
•
Une réduction de 30 à 45 jours de neige à 1500 mètres. Baisse de
40 cm de l’enneigement cumulé dans les Alpes du Nord et moins
20 cm dans les Alpes du Sud et les Pyrénées.
Une réduction de 10 à 15 jours de neige à 2500 mètres. Avec une
légère diminution de la hauteur de neige cumulée.
Avec le changement climatique, les zones de montagne subiront une augmentation notable de la température, des effets
de dégel, des modifications dans le débit des torrents et des cours d’eau.
Ces changements auront des conséquences pour les stations de montagne et sur les activités humaines.
La diminution des chutes de neige en hiver devrait rendre une partie de la faune plus vulnérable à des prédateurs tels que
l’aigle royal.
En même temps la “neige de culture” se développe dans de nombreuses stations de montagne, y compris en haute
altitude.
L’inquiétude pesant sur la disponibilité en ressources en eau en aval et la recharge des nappes phréatiques peut devenir
une réalité.
Les habitats des espèces devraient s’élever de quelques centaines de mètres au cours du 21ème siècle.
En général, le changement climatique fait peser une menace sur le tourisme d’hiver mais aussi sur l’agriculture de
montagne et la biodiversité concentrée sur de petites surfaces facilement dégradables.
Les événements extrêmes, notamment les avalanches, peuvent devenir plus fréquents. Un suivi météorologique précis
sera de plus en plus indispensable.Dans le cas des collectivités ayant des activités économiques peu diversifiées, basées
essentiellement sur les sports d’hiver, le problème du manque de neige devient inquiétant.
Vidéos en ligne
Les glaciers fondent
Les régions montagneuses sont parmi les plus vulnérables face aux changements climatiques
Montagnes et changement climatique
Niveau de la mer
En 50 ans, le niveau des océans s’est élevé de 10 centimètres. Une
tendance qui devrait se poursuivre voire s’accélérer dans les années à
venir. Selon les experts de la Nasa, une montée des océans d’au moins un
mètre est inévitable dans les 100 à 200 ans qui viennent.
Les premières victimes de l’augmentation du niveau de la mer sont les
archipels du Pacifique, notamment les îles Marshall, les îles de Polynésie,
les Maldives (océan Indien) et certaines régions d’Asie (Philippes,
Indonésie). Selon une étude du CNRS de 2014, 10 000 à 20 000 îles
pourraient disparaître totalement au cours du siècle.
Autre conséquence de la montée du niveau des océans, de nombreuses grandes villes construites sous le niveau de la
mer pourraient être envahies par les eaux. C’est notamment le cas de Miami, New York, Tokyo, Singapour, Amsterdam
ou encore Rotterdam.
La calotte glacière du Groenland fond beaucoup plus vite qu’il y a 10 ans. Les scientifiques indiquent que le niveau de
la mer monte d’environ 3 centimètres tous les dix ans, presque deux fois plus qu’au siècle dernier.
Le niveau de la mer pourrait s’élever d’un mètre au cours de ce siècle, si les émissions ne cessent d’augmenter.
Sites web
http://leclimatchange.fr
http://www.cite-sciences.fr
http://www.demainleclimat.fr
http://www.futura-sciences.com
http://www.maxisciences.com
http://www.sortirdupetrole.com
http://www.stimuli-insolite.com
A quoi ressemblerait votre ville inondée
Climat : à quoi ressemblerait le monde si le niveau de la mer
De combien va s'élever le niveau de la mer ?
Vidéos en ligne Hausse du niveau de la mer : 3,3 mm par an
L'élévation du niveau de la mer s'accélère - t - elle ?
Pourquoi le niveau de la mer monte ?
Ouragan
Question récurrente : la fréquence et l'intensité des ouragans augmententelles en raison des changements climatiques induits par l'homme ?
Comme toujours avec la science du climat, la réponse n'est pas réellement
tranchée. Mais nombre de chercheurs estiment que les ouragans se
renforceront à mesure que la planète se réchauffe, Irene leur apparaissant
comme un signe avant-coureur de cette tendance.
Un fait est bel et bien établi : le nombre de cyclones reste stable tandis que
leur puissance globale augmente depuis un demi siècle.
Ainsi, une étude publiée en août 2005 dans la revue Nature montrait-elle, en se basant sur les enregistrements des
vitesses maximales des vents, que l'énergie totale dissipée par les ouragans de l'Atlantique Nord et du Pacifique Ouest
avait augmenté de 70 % depuis 30 ans.
Dans la foulée, une autre étude, publiée cette fois dans Science en septembre 2005, confirmait ces résultats : le nombre
d'ouragans de catégorie 4 ou 5 a augmenté de 57 % entre 1970 et 2004. En proportion, sur l'ensemble des cyclones, ceux
de force majeure sont ainsi passés de 20 % à 35 % en 30 ans.
Alors, comment expliquer cette hausse de leur intensité ?
Pour Kerry Emanuel, professeur de sciences atmosphériques à l'Institut de technologie du Massachusetts, la raison est à
chercher du côté des températures de l'eau. Le météorologue a ainsi prouvé que les courbes d'évolution de la puissance
des ouragans, d'une part, et celles de la température à la surface des océans, d'autre part, évoluaient de façon très
similaire, toutes deux à la hausse. L'océan, qui se réchauffe depuis plusieurs décennies, renforcerait donc la puissance
des ouragans, ce qui semble se vérifier avec Irene, survenu à une période où les températures dans l'Atlantique sont
supérieures à la moyenne pour cette période de l'année.
Kevin Trenberth du National Center for Atmospheric Research pense également que les changements climatiques liés à
l'activité humaine dans les régions sensibles comme l'Atlantique Nord devraient augmenter à la fois l'intensité des
ouragans et celle des précipitations associées.
Les deux facteurs qui laissent le plus craindre une telle évolution sont l'élévation des températures de surface des océans
(les cyclones se forment dans des eaux chaudes, d'au moins 26°C) et la hausse de la quantité de vapeur d'eau
atmosphérique. Ces deux processus, sans doute amenés à durer, représentent une source d'énergie potentielle pour les
tempêtes qui alimentent et renforcent les ouragans.L'impact sur le nombre même de ces ouragans reste quant à lui plus
difficile à déterminer. Globalement ce nombre semble relativement stable mais les variations locales sont fréquentes,
notamment sous l'influence de phénomènes comme El Nino et La Nina. D'autres chercheurs, comme Christopher
Landsea de la NOAA, rejettent cependant catégoriquement les conclusions de Kevin Trenberth.
Les ouragans de l’Atlantique sont en train de se déplacer progressivement depuis les Caraïbes occidentales vers le nord
de l’Amérique. A l’image de Katrina, Sandy ou encore Andrew, la Côte est des États-Unis va devenir de plus en plus
vulnérable. C’est la conclusion d’une étude menée par l’université de Durham (Royaume-Uni) publiée dans la revue
scientifique Nature.
En modifiant la position des systèmes météorologiques à l’échelle globale, les émissions anthropiques sont devenues le
principal moteur des changements de trajectoires d’ouragan.
En savoir plus
Les inondations, tempêtes, séismes et tsunamis plongent chaque année 26 millions de personnes dans l’extrême
pauvreté (moins de 1,90 dollar par jour) et provoquent jusqu’à 520 milliards de dollars de pertes, un coût de 60 %
supérieur aux dommages généralement reportés. « Les catastrophes naturelles ont un impact bien plus fort sur le bienêtre que ne le suggèrent les estimations traditionnelles
La pauvreté est un facteur de vulnérabilité des personnes face aux chocs climatiques et, ce faisant, les catastrophes
renforcent la pauvreté, dans la mesure où elles maintiennent ou replongent les personnes dans la pauvreté.
En savoir plus
Sites web
http://www.catnat.net
http://www.cyclonextreme.com
http://www.futura-sciences.com
http://www.meteo.org
http://www.ouragans.com
http://www.risquesmajeurs.fr
http://www.sciencesetavenir.fr
Cyclone, ouragan, tornade
Evolution et force des vents
La formation des cyclones
Vidéos en ligne Ouragan, cyclone : le réchauffement climatique est-il responsable ?
Ouragans et réchauffement climatique
Ouragans et réchauffement climatique : plus nombreux et surtout plus destructeurs
Pourquoi les ouragans ont-ils des noms de femme ?
Quand le climat s'emballe
Partager les expériences
Au-delà des négociations climatiques, COP 21 a été une formidable
opportunité de mettre en valeur les initiatives mises en œuvre sur l’énergie,
la mobilité, le bâtiment, les déchets… en France et ailleurs, par les
entreprises, comme par les institutions, les collectivités territoriales, ou
encore les établissements de recherche et d’enseignement.
Par exemple, le programme européen EnercitEE - pour Experience
network experience recommandation helping cities and citizens to become
Energy Efficient - vise à favoriser le partage d'expérience et le transfert des
connaissances entre acteurs Européens sur les thèmes de l'efficacité
énergétique ou du transport.
L'objectif est de fournir aux autorités locales et aux citoyens une synthèse de bonnes pratiques afin d'améliorer les
politiques climatiques à travers l'Europe.
Une méthodologie a été mise à disposition de tous et directement applicable par les autorités en recherche d'outils ou
demandeuses de bonnes pratiques pour améliorer et mettre en place des politiques d'actions ayant pour but d'améliorer
leur efficacité énergétique et leur stratégie d'adaptation au changement climatique.
Dans un contexte où les moyens financiers sont limités, le partage de savoir-faire existants et d’idées émergentes
présente un véritable bénéfice économique.
Si les réseaux nationaux recherchent la mise en œuvre concrète, par le partage d’un même contexte législatif et
réglementaire, les réseaux internationaux sont, eux, le véhicule de l’innovation et de l’ouverture d’esprit.
En France : Dans cet esprit et parce qu’elles s’inscrivent dans une vision multiculturelle et solidaire du développement
durable, les Régions de France ont initié des démarches de coopération décentralisée visant à renforcer les capacités des
pays en développement et à opérer un partage de bonnes pratiques.
À titre d’exemples, les coopérations décentralisées suivantes peuvent être citées pour leur caractère emblématique sur
les enjeux énergie-climat. La coopération entre la Région Nord-Pas de Calais et l’État du Minas Gerais au Brésil : axée
sur la transformation et la reconversion de ces territoires miniers, elle a notamment permis de construire le Plan Climat
Énergie du Minas Gerais .
La coopération entre la Région Île-de-France et la région de Dakar : a abouti à la construction du Plan Climat Territorial
Intégré de Dakar . La coopération entre la Région Picardie et la région de Tahoua au sud du Niger : a notamment permis
le renforcement de capacités des parties prenantes et des investissements de terrain pour des problématiques
environnementales prioritaires et de lutte contre la désertification
La coopération entre la Région Bourgogne et la province du Cap Occidental : sur son volet environnement, a permis des
échanges techniques d’expériences et de bonnes pratiques dans les domaines de la lutte contre le changement
climatique, des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, de la biodiversité, de la gestion des ressources en eau
et du développement durable. Des Régions ont également accompagné des réseaux multiacteurs régionaux agissant pour
la citoyenneté mondiale
La participation des Régions aux sommets sur le climat est constante. dans le cadre des négociations internationales,
leurs actions de lobbying visent à mettre l’accent sur l’efficience de l’échelon infra-étatique. elles sont représentées par
différentes organisations qui œuvrent pour une reconnaissance internationale du rôle des Régions dans la lutte contre le
changement climatique. de manière non exhaustive, peuvent être cités :
•
L’Assemblée des Régions d’Europe (ARE), voix politique de plus de 250 régions européennes et forum de
coopération interrégionale
•
Le Forum Global d’Associations de Régions (FOGAR) regroupant une quinzaine d’associations qui défendent
le rôle des Régions
•
Le Conseil international pour les initiatives écologiques locales (ICLEI), association regroupant plus de 1 000
gouvernements locaux de toutes tailles dans 84 pays, et visant à mettre en place et soutenir des projets de
développement durable au niveau local à travers le monde
•
Le Réseau de Gouvernements Régionaux pour un Développement Durable (NRg4sd) exerçant principalement
une activité de lobbying en tant que représentant exclusif des états fédérés et des gouvernements régionaux
•
Le R20 (Regions of Climate action), coalition de gouvernements sub-nationaux, entreprises, ong et institutions
académiques et financières visant la mise en œuvre des projets à faibles émissions de carbone et la
communication autour des meilleures pratiques et politiques dans le domaine des énergies renouvelables.
Sites web
http://www.aer.eu
http://www.nrg4sd.org
http://www.regions20.org
http://www.regionsunies-fogar.org/fr/
Des solutions pour le climat
Des solutions pour Paris Climat
L'économie collaborative, une solution pour le climat
Vidéos en ligne Quelles solutions pour les enjeux climatiques
Réussir la Conférence Climat 2015
Pêche
Selon l' Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture
(FAO), le changement climatique aura un impact profond sur la pêche et
l'aquaculture, avec des conséquences significatives sur la sécurité
alimentaire pour certaines populations.
A la différence de la plupart des animaux terrestres, les espèces animales aquatiques utilisées pour la consommation
humaine sont poïkilothermes, ce qui signifie que leurs températures corporelles varient selon les températures
ambiantes. Tout changement de température de l'habitat influence de manière significative leur métabolisme, leur taux
de croissance, productivité, leur reproduction saisonnière et leur susceptibilité aux maladies et aux toxines.
Les océans deviennent aussi plus acides, avec des conséquences négatives probables sur de nombreux récifs coralliens et
les organismes qu’ils abritent.
Environ 42 millions de personnes travaillent directement dans le secteur, la grande majorité dans les pays en
développement. Le changement climatique menace les pêches et l'aquaculture par la hausse des températures de l'eau et
du niveau des mers, la fonte des glaciers, les modifications de la salinité et de l'acidité des océans, la recrudescence de
cyclones dans certaines régions, la diminution des pluies dans d'autres, et les changements de répartition et d'abondance
des stocks ichtyologiques.
Les communautés de pêcheurs situées dans les latitudes élevées et ceux qui dépendent de systèmes susceptibles
d'évoluer sous l'influence du climat, tels que les récifs coralliens ou les systèmes dépendant du phénomène de
l'upwelling (remontée des eaux froides profondes, riches en nutriments, vers la surface de l'océan), sont les plus
exposées.
Les communautés de pêcheurs situées dans les deltas, sur les atolls coralliens et les côtes recouvertes de glace seront
aussi particulièrement ''vulnérables'' à l'élévation du niveau de la mer et aux risques associés aux inondations, à
l'intrusion du sel et à l'érosion côtière.
Si les communautés de pêcheurs ont surmonté de nombreuses difficultés par le passé, elles sont aujourd’hui
confrontées à des défis d’une ampleur sans précédent.Bon nombre d’entre elles n’ont que la pêche comme moyen de
subsistance. Or l’appauvrissement des stocks de poissons est aujourd’hui aggravé par le changement climatique : le
réchauffement et l’acidification des océans, de même que la hausse du niveau de la mer, affectent les habitants et la
reproduction des poissons.
Certains gouvernements, notamment ceux de Mauritanie et des Seychelles, sont particulièrement sensibles à ce
problème ; c’est pourquoi ils ont contribué à la création de la Fisheries Transparency Initiative (FiTI) au début de
l’année 2015. Cette initiative a pour mission de protéger les stocks de poissons grâce aux principes de transparence et de
participation.
Un traité mondial, l’Accord relatif aux mesures du ressort de l’État du port, signé par 35 États et organisations
internationales, notamment l’Union européenne, est entré en vigueur en juin 2015. Le mouvement en faveur de la
suppression des subventions colossales de près de 20 milliards de dollars par an, qui encouragent la surpêche, gagne du
terrain.
En savoir plus
Après COP 22, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la banque mondiale et la
Banque africaine de développement (BAD) prévoient une assistance technique et financière pour soutenir les
économies vivants de l’océan sur le continent Africain (pêche, sécurité maritime, …). Elles vont ainsi mobiliser 3,5
milliards de dollars de 2017 à 2020 afin de renforcer en Afrique la résilience des zones côtières face au changement
climatique.
Le Maroc a également lancé son initiative « Ceinture bleue » venant renforcer de 60 millions de dollars sur cette même
période, la résilience des communautés côtières et la promotion des pratiques de pêche et aquaculture durables sur le
continent.
Sites web
http://globalfishingwatch.org
http://www.aires-marines.fr
http://www.aquaculteurs.com
http://www.bloomassociation.org
http://www.csp.ecologie.gouv.fr
http://www.followfish.de
http://www.icsf.org
http://www.ifremer.fr
http://www.lapisciculture.com
http://www.peche-dev.org
http://www.pourunepechedurable.fr
Climat : Les pêcheurs sont en première ligne
Explication du problème de surpêche
Greenpeace en campagne contre la surpêche
Vidéos en ligne La pêche durable en 8 questions
Les poissons : des alliés contre le changement climatique
Pêche : Méthodes de pêche durable
Pêcheurs responsables
Un nouveau cap vers la pêche durable
Petites îles
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a réitéré le soutien des
Nations Unies aux îles du Pacifique qui sont particulièrement touchées par
les conséquences du changement climatique .
Selon lui, la Déclaration du Forum des îles du Pacifique sur le changement
climatique a souligné à juste titre le besoin d'une responsabilité globale.
Les chefs d'États de seize petites îles veulent implorer les grandes nations de maintenir le réchauffement de la planète
dans la limite de 1,5° C. Pour ces premières victimes du changement climatique, la COP21 est le "sommet de la dernière
chance".
Depuis le choc pétrolier de 2008, les Marshall ont pris les mesures parmi les plus vigoureuses au monde en matière
d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique , relève Tony de Brum, le ministre des affaires étrangères, et d’ajouter,
à l’adresse des autres Etats, en particulier les gros émetteurs :Si l’un des pays les plus petits, les pauvres et les plus isolés
géographiquement peut le faire, alors vous le pouvez aussi.
CREWS : Système d’alerte précoce dans les petites îles et les pays les plus vulnérables : L’initiative est le fruit d’une
collaboration entre l’Organisation météorologique mondiale (OMM), le Bureau des Nations Unies pour la réduction des
risques de catastrophes (UNISDR) et la Banque mondiale (GFDRR). Son objectif est de mobiliser 100 millions de
dollars.
Le G7développe "Insuresilience", une initiative visant à développer, dans les pays vulnérables, l’accès aux assurances
face au risque climatique.
Adaptation au changement climatique et petites îles
Adaptation aux changements climatiques aux Comores
Changements climatiques : des petites îles menacées
Vidéos en ligne Exode à Kiribati
L'initiative Petites Iles de Méditerranée
Les changements climatiques aux Îles Tuvalu
Les îles Marshall pourraient disparaître
Les leaders polynésiens du Pacifique face aux changements climatiques
Les Maldives menacées par les changements climatiques
Les petites îles des Seychelles menacées
Montée des eaux à Tuvalu
Montée des eaux sur les îles Kiribati
Peuples indigènes
Estimés à au moins 370 millions d'individus répartis sur 70 pays, les
peuples autochtones sont parmi les plus exposés au changement
climatique.
Faute de constituer une force unie, ils peinent à se faire entendre, car ils
manquent de soutien et œuvrent en ordre dispersé.
Les peuples indigènes sont confrontés aux conséquences directes du changement climatique, car ils dépendent de
manière étroite de l’environnement et de ses ressources pour leurs moyens de subsistance. Le changement climatique
peut contribuer à aggraver les difficultés auxquelles ces peuples font face, comme par exemple une représentation faible,
des droits de propriété incertains et le chômage.
Un exemple d’un groupe indigène vulnérable serait les 160 000 Inuits qui vivent dans l’Arctique. Ce peuple dépend de
la chasse pour sa nourriture et son identité culturelle, mais les ressources naturelles pourraient devenir de plus en plus
rares, suite à la fonte progressive de la banquise.
Les recommandations et les engagements découlant de Rio+20 ne sont qu’un point de départ et nous devons continuer à
insister pour que des mesures concrètes soient prises sur le plan de la reconnaissance et de l’application des droits des
Autochtones et du respect de leur savoir-faire et de nos responsabilités sacrées.
« Les peuples autochtones du monde entier sont des acteurs du changement et créent des collectivités où nos peuples
peuvent vivre, grandir et s’épanouir, sans pour autant manquer à nos responsabilités sacrées et à nos obligations envers
nos terres et les générations futures. Nous devons obtenir le respect et la reconnaissance nécessaires pour atteindre ces
aspirations d’une manière profitable pour chacun d’entre nous. »
Le document final de Rio+20, « L’avenir que nous voulons », comporte un certain nombre de recommandations précises
qui sont chères à l’APN, notamment en ce qui concerne la nécessité de reconnaître et de mettre en application les droits
des Autochtones (en particulier le droit à l’autodétermination), le respect de l’autorité et du savoir-faire des institutions
des Premières Nations, la nécessité d’adopter une démarche fondée sur les droits dans le dossier de l’approvisionnement
en eau potable ainsi que l’importance de parvenir à un équilibre entre le développement économique et la protection de
l’environnement pour vaincre la pauvreté chez les Premières Nations.
Le document fait également référence à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones à titre de
guide en matière de respect de normes élémentaires.
Autodétermination des peuples autochtones
Déclaration de l'ONU sur les droits des peuples autochtones
Déforestation et disparition des peuples indigènes
Vidéos en ligne Détresse des peuples autochtones
L'UE soutient les droits des peuples autochtones
Les autochtones et le droit international
Les peuples autochtones et le changement climatique au Kenya
Les peuples autochtones sont au cœur de la question du changement climatique
Les peuples Indigènes refusent d'être exclus des négociations
Les peuples indigènes sont les meilleurs gardiens de l’environnement
Peuples autochtones: A la rencontre des peuples autochtones par Françis Hallé
Peuples autochtones : Droits des
Peuples autochtones : Justice pour les
Peuples autochtones : Les Indiens allument un "feu sacré" pour Rio + 20
Peuples autochtones lors de Rio + 20
Peuples autochtones sacrifiés
Peuples de la forèt amazonienne
Peuples indiens : Solidarité avec les peuples indiens des Amériques
Rêve et conscience
Plan d'adaptation au changement climatique
Un plan climat est un plan stratégique (et le nom du document le
décrivant), comprenant généralement différents volets (exemple : lutte
contre le réchauffement climatique et donc contre les émissions de gaz à
effet de serre, atténuation, adaptation, évaluation) pour un territoire donné.
Il s'appuie habituellement sur
• Un état des lieux (bilan carbone, empreinte énergétique..) ;
• Un travail de prospective (tendances lourdes, phénomènes émergents) ;
• Des objectifs quantifiés dans l'espace et dans le temps (exemple : facteur 4 dans les pays riches, « 3 x 20 » pour
l'Union européenne) ;
• Des indicateurs (généralement d'état, pression et réponse..) à l'échelle du territoire considéré (national, régional,
municipal, etc.).
Le climat étant affecté à échelle planétaire, avec des impacts inégalement répartis, il intègre généralement des actions
interrégionales et de coopération décentralisée.
Un plan climat-énergie territorial (PCET) est une démarche de développement durable axée spécifiquement sur la lutte
contre les changements climatiques.
Concrètement, un PCET apparaît comme un projet de territoire axé sur la réduction des émissions de gaz à effet de
serre, la réduction de la dépendance énergétique et la limitation de la vulnérabilité climatique en permettant d’adapter
les territoires sur les court, moyen et long terme.
Cette démarche participative est coconstruite entre les décideurs, l’ensemble des services des collectivités territoriales et
tous les acteurs du territoire (collectivités, acteurs socio-économiques, associations, entreprises, universités, habitants...).
L'objectif du PCET est de mettre en cohérence les actions du territoire en passant au filtre "climat-énergie" l'ensemble
de ses décisions et politiques afin de passer d'initiatives éparses, engagées au coup par coup, à une politique climaténergie cohérente, concertée et ambitieuse.
Wikipedia
Au moment où le président-élu des Etats-Unis, Donald Trump, nomme un négationniste du réchauffement pour
s’occuper d’environnement, Barack Obama publie le plan climatique américain pour 2050.
La Maison blanche a publié le plan Climat américain à 2050. Pesant sa centaine de pages, le pendant US au
Klimaschutzplan rappelle que Washington s’est déjà engagé à abattre de 26 à 28% ses émissions de gaz à effet de serre
entre 2005 et 2025. Mais il faudra faire beaucoup mieux pour atteindre les buts fixés par l’Accord de Paris, reconnaît la
Maison blanche.
Dans le programme de décarbonation à 2050 qu’elle vient de publier, l’administration Obama s’engage donc à abattre
de 80% au moins ses rejets carbonés, toujours par rapport à 2005. Trois types d’actions devront être engagées:
décarboner le système énergétique, accroître la capacité des puits de carbone naturels à absorber le carbone. Sans
oublier de diminuer les émissions des autres gaz à effet de serre: méthane, protoxyde d’azote et hydrofluorocarbures
(HFC).
Sites web
http://observatoire.pcet-ademe.fr
http://unfccc.int
http://www.developpement-durable.gouv.fr
http://www.gip-ecofor.org
http://www.pcet-ademe.fr
Climat Pratic : Outil d'aide à l'élaboration d'un plan climat
Plan climat
Plan climat : Du concret dans vos communes
Vidéos en ligne Plan climat de la région Midi-Pyrénées
Plan climat de Montpellier Agglomération
Plan climat departement du Nord
Plan Climat du Grand Lyon
Plan climat énergie à Besançon
Plan Climat Energie de l'Ouest Lyonnais
Plan climat énergie territoire du Grand Rodez
Plan climat energie territorial 1 2
Plan Climat Energie Territorial de la vallée de Chamonix
Plan climat énergie territorial de Sénart
Plan climat énergie territorial du Grand Toulouse
Plan Climat Territorial de Lille Métropole
Plan climat terrorial du Grand Dole
Plan climat territorial du Pays Barrois
Poissons
En Europe, la plupart des espèces de poissons migrateurs effectuant leur
cycle de vie entre la mer et la rivière sont aujourd’hui en danger et la
distribution future de ces espèces pourrait être amenée à varier du fait des
changements climatiques.
Le changement climatique est un facteur clé dans la raréfaction de
certaines espèces, telle celle de l’éperlan observée depuis plusieurs années
dans les parties les plus méridionales de son aire de distribution.
De très nombreuses espèces de poissons ont vu leur période de reproduction changer tout comme les lieux où ils se
reproduisent : La limite de la zone de «colonisation» d'espèces comme le phytoplancton (plancton végétal), le
zooplancton (plancton animal, herbivore ou carnivore) et les poissons dits osseux (la grande majorité des poissons) se
décale vers les pôles en moyenne de 75 km par décennie.Les pêcheurs du Nord capturent de nouvelles espèces qui ont
déserté les eaux tropicales, devenues trop chaudes.
Nombreuses sont les études montrant que des plantes remontent en altitude, que des oiseaux ou des insectes migrent plus
au nord, tous à la recherche de contrées plus fraîches en raison du réchauffement climatique .
Les recherches effectuées par une équipe de scientifiques canadiens et australiens, publiées dans la revue Nature,
révèlent qu'il en va de même avec les poissons dans la quasi-totalité des océans du monde, et ce depuis déjà une
quarantaine d'années.
Enfin , un océan plus chaud et moins oxygéné, comme prédit avec le changement climatique, compliquera la tâche des
poissons les plus gros, ce qui signifie qu'ils cesseront de grandir plus tôt :
Le poids maximal moyen des poissons devrait diminuer de 14% à 24% entre 2001 et 2050 . C'est l'océan Indien qui
serait le plus touché (24%), suivi de l'Atlantique (20%) et du Pacifique (14%), qu'il s'agisse des zones tropicales ou
tempérées.
La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement appelle à mettre un terme aux subventions à la
pêche, accusée de favoriser la surexploitation et d’épuiser les réserves de poisson.
L’organisation internationale accuse ces aides d’État de constituer une forme de concurrence déloyale et de provoquer
du chômage en entraînant la disparition des zones de pêche artisanales.
En 2014, environ 38 millions de personnes dans le monde travaillaient dans l’industrie de la pêche, dont 5,4 millions en
Afrique (le plus gros contingent se situe en Asie, avec 29,7 millions d’employés). «
Cette déclaration précède la publication du rapport 2016 consacré à l’environnement et au commerce dans lequel la
tire la sonnette d’alarme : 87% des réserves de poissons dans le monde sont considérées comme pleinement exploitées,
surexploitées ou appauvries.
Changement climatique aquatique
Changement climatique, les poissons
Changement climatique : Les poissons remontent vers le Nord
Vidéos en ligne Poissons alliés contre le changement climatique
Réchauffement climatique :Conséquences sur les poissons
PPM
La concentration de molécules d’un gaz donné par rapport aux autres
molécules présentes dans l’air est exprimée en parties par million (ppm).
En 2015, pour la première fois à l’échelle du globe et sur une année
entière, la concentration atmosphérique moyenne de dioxyde de carbone
(CO2), le principal gaz à effet de serre émis par l’homme, a atteint le
seuil de 400 ppm, selon l’Organisation météorologique mondiale.
Ce qui signifie que, sur un million de molécules de l’atmosphère terrestre, 400 sont désormais des molécules de CO2.
Selon le climatologue américain James Hansen, la concentration de CO2 à ne pas excéder pour éviter un réchauffement
insoutenable se situe autour de 350 ppm. Une limite qui a été atteinte peu avant 1990. Au cours du dernier million
d’années, cette teneur n’avait jamais dépassé 300 ppm. Elle était de 270 ppm environ au XIXe siècle. Au rythme actuel,
les activités humaines augmentent cette concentration d’environ 2 ppm par an.
En savoir plus
400 parties par million, une teneur record en CO2
La concentration en parties par million
Les parties par million (ppm)
Vidéos en ligne Sur l'ensemble de la planète : Le CO2 a frôlé la limite symbolique de 400 parties par million (ppm)
en 2015
Pouvoir d'achat
La majorité des Français estime que le réchauffement climatique aura un
impact sur leur vie. Alors que le chômage et la perte de pouvoir d'achat
sont les premières priorités des Français, un sondage revèle que le
changement climatique constitue aussi une préoccupation, puisque 73 %
des personnes interrogées pensent que si les Etats n'agissent pas
davantage, le réchauffement aura un impact sur « les modes de vie au
cours de leur propre existence. »
De nombreux débats ont eu lieu dans la communauté des ONG pour
déterminer un « seuil de développement » au-delà duquel un humain
contribue aux changements climatiques de par son niveau de
consommation. Ce seuil a été fixé aux alentours de 7500 $/an en
parité de pouvoir d’achat.
Sous ce seuil, on considère que les personnes n’ont ni responsabilité ni capacité à agir, car leurs besoins immédiats sont
prioritaires. Il s’agit déjà d’un seuil de développement ou d’une notion de pauvreté considérée au niveau mondial, et non
de survie d’urgence. Cette dernière représente encore nettement moins de revenus : 2$ par jour ou moins de 800 $/an,
soit dix fois moins que le seuil de développement suggéré. Ce système d’allocation des efforts tient ainsi compte des
inégalités dans les pays. Il aboutit à une sorte de « base taxable » au-delà des revenus et des émissions vivrières. Libres
ensuite aux pays eux-mêmes de faire contribuer de façon proportionnée ou progressive leurs citoyens.
La majorité des personnes touchées par la faim et la sous-alimentation – environ 80% – vit dans des régions
rurales. La plupart d’entre elles travaille dans de petites exploitations agricoles. Ces populations vivent en majorité dans
les pays du Sud, en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Selon les études actuelles, c’est dans ces mêmes régions que
l’on remarque déjà d’importantes conséquences du changement climatique, des conséquences qui vont s’aggraver dans
le futur.
Anticiper les changements climatiques: Notre région en 2030
L'action locale en réponse aux changements climatiques
La maladie de la terre
Vidéos en ligne Le réchauffement climatique contraint déjà les Groenlandais à changer leur mode de vie
Précarité énergétique
La précarité énergétique désigne l'état de précarité de personnes,
familles ou groupes n’ayant pas un accès normal et régulier dans leur
logement ou lieux de vie aux sources d'énergie nécessaires à la
satisfaction de leurs besoins primaires, par exemple à cause de bâtiments
mal isolés contre le froid ou la chaleur, ou à la suite de l’inadaptation ou
du prix des ressources énergétiques.
3,8 millions de ménages français (8 millions de personnes) ont du mal à
régler leurs factures de chauffage et d'électricité.
Les dépenses pour se chauffer et s'éclairer ne cessent de grimper. Un Français sur cinq serait en situation de précarité
énergétique en France et consacre plus de 10% de ses revenus à l'énergie. Pour venir en aide à près de 4 millions de
ménages, la loi met en place un chèque-énergie.
Le chèque-énergie est un outil qui doit permettre à ses bénéficiaires de payer les fournisseurs d'énergie ou de capitaliser,
afin de réaliser des travaux destinés à économiser de l'énergie. Ségolène Royal plaide pour une "cohabitation partielle"
avec les tarifs sociaux du gaz et de l'électricité.
2 minutes pour découvrir ce qu'est la précarité énergétique
30 emplois d'avenir pour lutter contre la précarité énergétique
Chauffage: 9 millions de précaires
Vidéos en ligne La précarité énergétique en Europe
La précarité énergétique touche 11 millions de Français
Logements très sociaux et précarité énergétique
Précarité 1 2
Précarité énergétique
Précarité énergétique : Agir chez les ménages modestes
Précarité énergétique : La Sarthe contre la
Précarité énergétique en augmentation
Précarité énergétique en question
Précarité énergétique ou comment vivre sans chauffage
Précarité énergétique pour ne pas parler de pauvreté
Précarité énergétique, c'est quoi?
Précarité énergétique : Quand plus de 10% des revenus mensuels d'un foyer servent à couvrir les
besoins énergétiques
Puits de carbone
Au sens large du terme, un puits de carbone ou puits CO2 est un
réservoir, naturel ou artificiel, de carbone qui absorbe le carbone de
l'atmosphère et donc contribue à diminuer la quantité de CO2
atmosphérique, et en conséquence, le réchauffement de la planète.
Les principaux puits étaient les processus biologiques de production de
charbon, pétrole, gaz naturels, hydrates de méthane et roches calcaires.
Ce sont aujourd'hui les océans, les sols (humus, tourbière) et certains
milieux végétalistes (forêt en formation).
La séquestration du carbone (ou piégeage, ou emprisonnement du
carbone) désigne les processus extrayant le carbone ou le CO2 de
l'atmosphère terrestre et le stockant dans un puits de carbone.
La photosynthèse est la base du mécanisme naturel de séquestration du carbone. Les bactéries photosynthétiques, les
plantes et la chaîne alimentaire ainsi que la nécromasse qui en dépendent sont considérées comme des puits de carbone
pour la partie « piégée » du carbone.
Le carbone peut aussi être capté de manière industrielle, sans avoir recours aux milieux naturels. Le processus de
captage et de stockage du CO2 (Carbon Capture and Storage en anglais, CCS) consiste à capter les gaz à effet de serre
émis par les industries polluantes (centrales électriques fonctionnant avec des combustibles fossiles, cimenteries, etc.) et
à les enfouir dans des formations géologiques profondes, sur terre ou en mer, plutôt qu’ils ne soient rejetés dans
l’atmosphère.
Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, le CCS pourrait séquestrer plus de 20 % des
émissions mondiales de CO2 d’ici à 2050. Dans le monde, la filière se développe, mais beaucoup moins vite qu’espéré :
elle ne compte encore qu’une douzaine d’installations importantes. Procédé et résultats contestés ?
En savoir plus
La capacité des puits de carbone
La forêt amazonienne absorbe de moins en moins de carbone
Le bois, puits de carbone
Vidéos en ligne Le cycle du carbone
Les puits de carbone
Les puits de carbone: Combien peuvent t il absorber
Les puits de carbone La forêt, puits de carbone
Surfer sur les puits de carbone
Récifs coraliens
Les récifs de coraux sont une forme de vie parmi les plus anciennes et
primitives, datant d'au moins 500 millions d'années. La plus grande de ces
formations est la Grande barrière de corail, au large des côtes australiennes.
Elle s'étend sur quelque 2000 km, la seconde est la barrière de corail de
Nouvelle-Calédonie (France).
Un récif corallien résulte de la construction d'un substrat minéral durable
(carbonate de calcium) par des êtres vivants symbiotiques communément
appelés coraux, en fait la réunion d'une algue, la zooxanthelle et d'un
cnidaire, le polype.
Il existe de très nombreuses espèces de coraux qui forment des écosystèmes marins complexes et parmi les plus riches
en biodiversité, généralement à faible profondeur. Les massifs coralliens, notamment en région tropicale procurent des
niches écologiques à de nombreux animaux qui y trouvent nourriture, refuge, protection et abri. De très nombreuses
espèces de poissons en sont dépendantes.
Les récifs coralliens, ces "forêts tropicales de la mer" comme on les appelle souvent, sont confrontés à des menaces sans
précédent liées au changement climatique, qu'il s'agisse des dommages infligés par des cyclones tropicaux de plus en
plus violents, du phénomène de blanchissement des coraux, de l'acidification des océans, etc. Environ 20 % des récifs
coralliens d’origine ont été détruits, et encore 25 % risquent de l'être dans les cent ans à venir. Une action internationale
concertée est donc nécessaire pour assurer leur survie sur le long terme.
La suite
La Grande Barrière - longue de 2 300 kilomètres - de corail australienne a subi en 2016 la plus importante hécatombe de
coraux jamais observée, ce qui fait craindre pour l’avenir de ce joyau naturel classé au patrimoine de l’humanité .
Sites web
http://www.ecosociosystemes.fr
http://www.futura-sciences.com
http://www.ifrecor.com
http://www.omar.fr
http://www.seos-project.eu
http://www.surfrider.eu
https://www.coralguardian.org
Biodiversité des écosystèmes coralliens
Coraux : Selon certaines hypothèses, la lumière émise par les coraux pourrait permettre aux algues
symbiotiques de réaliser la photosynthèse et produire de l’oxygène et ce, à des profondeurs où les
Vidéos en ligne lueurs du soleil ne parviennent pas.
Des récifs et des hommes : Les écosystèmes coralliens se caractérisent par une très grande richesse
spécifique.Les poissons et invertébrés qui y vivent représentent des ressources protéiques
importantes pour les populations insulaires.
Grande Barrière de corail : Des coraux s'adaptant mieux que d'autres
L'acidification des océans aura d'importantes conséquences
Les coraux contiennent des algues microscopiques appelés zooxanthelles: L'augmentation de la
température des océans stresse les coraux, les fait expulser des zooxanthelles et " blanchir ".
Les effets du réchauffement climatique sur la grande barrière de corail
Les récifs coralliens, un écosystèmeà l'équilibre fragile
Préserver la biodiversité exceptionnelle des récifs coralliens
Récifs coralliens : Les récifs coralliens menacés - Jean Jouzel
Récifs coralliens : Les récifs coralliens s'étalent sur environs 15% des côtes mondiales et occupent
une superficie de 300 000 km
Récifs coralliens : Menacés par le réchauffement climatique
Récifs coralliens de Jordanie, un trésor en péril
Récifs coralliens en péril
Sauver les coraux
Une espèce marine sur trois vivrait autour des récifs coralliens
Réfugiés climatiques
Les réfugiés climatiques sont des personnes ou groupes qui sont obligées
de se déplacer - de façon temporaire ou permanente - à cause de la
dégradation de leur environnement local ou biogéographique qui ne leur
permet plus de vivre normalement en sécurité et subvenir à leurs besoins
primaires.
Ce sont souvent des agriculteurs, mais aussi parfois des chasseurscueilleurs, des pêcheurs ou des éleveurs.
Selon un rapport produit par l'organisation humanitaire britannique Christian Aid, il y aurait déjà 163 millions de
personnes ayant du quitter leur foyer suite aux conflits, catastrophes naturelles et grands projets de développement
(mines, barrages, périurbanisation, cultures d'agrocarburants, etc.). Et, de 2000 à 2050, ce sont au moins un milliard de
personnes qui devraient migrer de par le monde, dont plus de la moitié pour s'adapter au réchauffement climatique ou en
fuir certaines conséquences. 645 millions migreraient pour des raisons énergétiques, 50 millions à cause de conflits et
atteintes aux droits de l’Homme (pouvant être exacerbés par la déforestation, le manque d'eau et la perte continue de
terres arables). 250 millions de personnes migreraient à cause de phénomènes directement induits par le dérèglement
climatique (inondations, sécheresses, pénuries d'eau et d'aliments, maladies émergentes...).
http://gpi.goodplanet.org/t/refugies/
http://www.refugiesclimatiques.com
Sites web
Changement climatique et sécurité alimentaire
Demain combien y aura-t-il de réfugiés climatiques ?
Immigration + climat = réfugié climatique
Vidéos en ligne Immigration climatique
La capitale du Bangladesh est submergée deréfugiés climatiques
Statut de réfugié climatique
Responsabilité
Qui doit être responsable de la lutte contre le changement climatique ?
Responsabilité globale : Certains diront qu’il revient à l’ONU de
résoudre le problème du changement climatique, avec tous les pays
travaillant ensemble. Les gaz à effet de serre se dispersent dans
l’atmosphère et créent un problème qui a des répercussions mondiales. Les
pays ne prendront pas seuls des mesures ambitieuses, car ils devront
partager les bénéfices avec ceux qui n’ont rien fait. Les gouvernements
nationaux disent souvent, « A quoi bon limiter nos émissions, si les autres
qui en produisent plus que nous ne font pas d’efforts ? ».
Les pays n’engageront des actions ambitieuses qu’ensemble. Les experts comparent la situation à des fermiers qui
partagent un morceau de terre en surpâturage. Si un seul des fermiers retire ses moutons, alors les autres pourraient tout
simplement rajouter des leurs. La seule façon pour les fermiers de résoudre le problème de surpâturage est de travailler
ensemble.
Un des avantages d’un accord mondial est d'impliquer même les plus petits pays, dont certains sont parfois les plus
vulnérables, comme les petites îles. Le processus des Nations Unies donne une voix à chaque pays du monde,
indépendamment de sa taille.
D’autres diront que renvoyer le problème du changement climatique aux Nations Unies constitue un moyen d’éviter nos
responsabilités nationales et personnelles.
Responsabilité nationale : Les gouvernements des nations ont des pouvoirs immenses pour réduire les émissions de
carbone. Ils établissent les lois, les normes et les lignes directrices qui motivent les décisions prises par les
gouvernements locaux, les entreprises et les citoyens. Ils peuvent, par exemple, décider ou non de subventionner les
énergies fossiles, ou de protéger les forêts nationales. Les gouvernements peuvent aider le pays à se préparer au
changement climatique, car ils disposent de recettes fiscales. Les gouvernements des nations disposent également de
ressources pour aider d’autres nations à plus faible revenu. Par exemple, l’Allemagne est en train de soutenir les
Philippines à se préparer à une élévation du niveau de la mer.
Certains diront que c’est la responsabilité des gouvernements de lutter contre le changement climatique. Ils disent que
cela n’a rien à voir avec les citoyens et les entreprises, dont le comportement de tous les jours est déterminé par les
règles et les lois du pays. D’autres souligneront que les gouvernements ne s’intéressent pas au changement climatique,
car ils sont préoccupés par d’autres problèmes à court terme. Ils disent que c’est à nous tous de faire quelque chose ; ou
bien qu’il revient à l’ONU ou aux organisations de la société civile de prendre l’initiative.
Responsabilité locale : Les villes sont responsables à 70 % des émissions globales de gaz à effet de serre, et sont donc
largement en mesure de les réduire. Et comme les villes abritent plus de la moitié des habitants de la planète, ainsi que
ses plus grandes richesses, elles ont une grande responsabilité dans la protection de ces derniers du changement
climatique. De plus, les gouvernements locaux, y compris dans les villes, ont des pouvoirs ciblés et localisés pour
contrôler les gaz à effet de serre. Ils peuvent décider, par exemple, de la façon de traiter les déchets municipaux au
niveau local : s’il vaut mieux les enterrer et les laisser pourrir ou s’il vaut mieux favoriser le recyclage.
Certains diront que ce sont donc les gouvernements locaux qui devraient prendre l’initiative, car ils disposent des
pouvoirs et des responsabilités au niveau local. D’autres diront que les gouvernements locaux sont vulnérables sur le
plan politique face à la puissance des entreprises et des investisseurs, qu’ils ont donc besoin d’être guidés et de ne pas
avoir trop de responsabilités. De plus, alors que les gouvernements locaux prennent des décisions, il se peut qu’ils ne
disposent que de très peu de ressources financières. Les villes ont besoin du soutien des gouvernements, pour construire
des infrastructures à faible émission de carbone.
Responsabilité des entreprises : Certaines entreprises sont responsables d’autant d’émissions de gaz à effet de serre
que des petits pays. Par exemple, une grande entreprise de service publique peut brûler des énergies fossiles afin de
générer de l’électricité, et donc émettre des millions de tonnes de dioxyde de carbone chaque année. Les entreprises font
des choix qui impactent le volume de ces émissions. Par exemple, ils peuvent décider d’investir dans les énergies
fossiles ou bien dans les énergies renouvelables. L’utilisation des énergies fossiles produit des émissions de carbone.
L’énergie éolienne et l’énergie photovoltaïque ne produisent pas d’émissions.
Certains diront qu’il revient aux entreprises de supprimer leurs émissions. Ils diront que les entreprises doivent cesser de
construire des pistes d’atterrissage, par exemple, ou qu’elles doivent utiliser moins de charbon dans les centrales
électriques. Ils diront que c’est aux constructeurs automobiles de créer des voitures plus économes.
D’autres diront que les actions des entreprises sont dictées par le consommateur. Ils diront que si les gens veulent
voyager en avion, on ne peut pas tenir pour responsable les entreprises qui construisent et qui exploitent des avions.
Sinon, ils diront qu’il revient aux gouvernements d’établir des normes, concernant les économies du carburant par
exemple. Il y existe déjà de nombreux groupes d’entreprises qui fixent des objectifs volontaires pour réduire des
émissions de carbone.
Responsabilité du citoyen et de la société civile : Les choix personnels des citoyens des pays riches ont un grand
impact sur les émissions de carbone y compris les décisions favorisant un modèle de voiture ou d’électroménager, selon
leur niveau d’efficacité.
D’autres choix tels que celui de la destination de vacances ou le recyclage ont également un effet sur les émissions
produites. Notre comportement peut aussi avoir un impact, par exemple si l’on éteint ou non les lumières des pièces
inoccupées.
Cela dit, certaines personnes peuvent être limitées dans leurs choix. Les gouvernements peuvent décider des normes qui
déterminent nos choix en tant que consommateurs. Si les gouvernements ne prennent pas la peine de réagir, est-ce la
responsabilité de la société civile d’éduquer les citoyens quant au changement climatique et à la manière de faire la
différence? Les groupes de la société civile dénoncent parfois les grandes entreprises et les gouvernements pour leur
manque d’action.
60 ans de réchauffement climatique vu par la Nasa
Changement climatique : la responsabilité de l'homme
Le Giec insiste sur la responsabilité de l'homme sur le climat
Vidéos en ligne Nicolas Hulot : les choses évoluent mais lentement.
Santé
Le climat et la santé sont deux choses complètement différentes et
pourtant il existe un lien étroit entre elles, la première influençant la
seconde.
De nos jours, avec le réchauffement climatique, apparaissent des
avantages, tels qu’une baisse de la mortalité hivernale dans les zones
tempérées ou une augmentation de la production vivrière, mais dans
l’ensemble ses effets sont très largement négatifs.
Ainsi, avec la pollution humaine et le réchauffement climatique, la teneur
de l’air en ozone et d’autres polluants, qui renforce l’apparition de
maladies cardiovasculaires et respiratoires, augmentent fortement. Cette
pollution de l’air urbain provoque environ 1,2 million de décès par an.
En été, surtout dans les zones à température très élevée, en période caniculaire les températures contribuent directement
à la mortalité par maladies cardiovasculaires ou respiratoires surtout chez les personnes âgées et les plus faibles. Ainsi,
en 2003 en Europe, durant la canicule de l’été ont été enregistrés plus de 70 000 décès supplémentaires.
En période de chaleur extrême, on constate également une concentration plus élevée en pollen et autres aéroallergènes,
source du déclenchement de crise asthmatique, une maladie dont souffrent environ 300 millions de personnes.
On peut affirmer également que la chaleur extrême intervient comme un authentique facteur source de maladie, voire de
décès. Une surexposition à des conditions très agressives peut engendrer la déshydratation qui est une diminution
excessive, voire la quasi-élimination de l’eau contenue dans nos tissus, ce qui peut être fatal. Le climat peut également
avoir influence par effet cumulatif. Ainsi, après l’exposition répétitive à un climat ensoleillé, on est, surtout les sujets à
peau claire, mis face à des risques comme des brûlures de peau ou même de plusieurs types de cancers cutanés (cancer
de la peau par exemple).
Le changement climatique influe sur les déterminants sociaux et environnementaux de la santé: air pur, eau potable,
nourriture en quantité suffisante, sécurité du logement.
Entre 2030 et 2050, on s’attend à ce que le changement climatique entraîne près de 250 000 décès supplémentaires par
an, dus à la malnutrition, au paludisme, à la diarrhée et au stress lié à la chaleur.
On estime que le coût des dommages directs pour la santé (à l’exclusion des coûts dans des secteurs déterminants pour
la santé tels que l’agriculture et l’eau et l’assainissement) se situe entre 2 et 4 milliards de dollars (US$) par an d’ici
2030.
Les zones n’ayant pas de bonnes infrastructures de santé, pour la plupart dans les pays en développement, seront les
moins en mesure de se préparer et de faire face à la situation sans assistance.
Le 15 novembre 2016, durant COP 22, une vingtaine de ministres et de hauts responsables de la santé et de
l'environnement se sont engagés à favoriser une meilleure gestion des risques environnementaux et climatiques pesant
sur la santé, invitant les secteurs de la santé et de l'environnement à échanger leurs expériences, leur expertise technique
et leurs meilleures pratiques.
Ambassadeurs climat santé énergie environnement
Changements climatiques et leurs impacts sur la santé humaine
Climat, santé et risque sanitaire
Vidéos en ligne Environnement, climat et santé
Impacts des changements climatiques sur la santé
Santé : Juste une question d'économie ?
Satellites
Un satellite d'observation de la Terre est un satellite artificiel utilisé pour
observer la Terre depuis une orbite terrestre. Ils sont utilisés à des fins
telles que la météorologie, l'inventaire des ressources naturelles, la
géodésie, l'étude et la modélisation du climat, la prévention et le suivi des
catastrophes naturelles, la reconnaissance militaire, ...
Les satellites d'observation de la Terre ont des caractéristiques très variables pour répondre à ces différents besoins : ils
se distinguent notamment par leur résolution plus ou moins élevée, les instruments qu'ils embarquent (instrument
optique, radar, instrument multi-spectral...), leur orbite et la taille. Ces satellites initialement mis en œuvre par des
agences gouvernementales, font depuis peu l'objet d'une exploitation commerciale. La télédétection par satellite est
principalement utilisée en météorologie ( atmosphère ), climatologie (atmosphère, terres émergées, océans) et en
cartographie.
Il y a un peu plus de deux ans, sur une base aérienne de Californie , la NASA lançait OCO2 : le premier satellite
destiné à mesurer les niveaux de dioxyde de carbone dans l'atmosphère, le principal gaz à effet de serre qui
contribue au réchauffement. Le programme continue. Les Japonais s'y mettent, les Chinois aussi. Et la France, qui lors
de la COP 21 l'an dernier à Paris, présentait le programme Micro Carb. Le but : savoir d'où viennent précisément les gaz
polluants. Une sorte de police du climat.
D’un point de vue technique, on va analyser la lumière renvoyée, réfléchie par la Terre, et qui traverse ensuite
l'atmosphère. En fonction de ce qui reste, on peut déterminer la concentration en CO2 sur des zones choisies, avec des
instruments optiques très sophistiqués, en cours de conception.
De son côté Google vient de lancer, en partenariat avec le Time, une version améliorée de « Earth Timelapse », son outil
lancé en 2013, qui permet de découvrir l’évolution de la Terre au fil des années grâce à une compilation d’images
satellite.
Altimétrie satellitaire
Climat : Lancement d'une nouvelle génération de satellites
Géographie et observation par satellite
Vidéos en ligne GPM Core Observatory : Satellite d'observation des précipitations
L'avènement d'une observation fiable et précise des océans par satellite fut le point déclenchant d'une
profonde révolution de l'océanographie.
La Nasa lance un satellite pour mesurer le CO2 dans l'atmosphère
La surveillance du climat
La Terre vue de l'espace
Lancement d’un satellite climatique
Le satellite Smos va scruter les océans
Les données météo satellitaires
Observation des océans par satellite
Océans sous l'oeil des satellites
OCO-2, un satellite pour mesurer l'impact du CO2 sur notre planète
Pollution plastique dans les océans détectable sur les photographies prises par des satellites
Satellite : Géographie et observation par satellite
Satellite : L'observation satellite nous démontre que la terre est un être vivant
Satellite : Radionavigation par satellite
Satellite : Station de surveillance de l’environnement amazonien assistée par satellite [ Vidéo IRD ]
Satellite : Télédétection (la) par [ Vidéo IRD ]
Satellite anti pollution
Satellite EnviSat (2mn32 - 01/03/2002)
Satellite Jason 2 au service des océans
Satellite météo METOP-A
Satellite pour mesurer la pollution de l'air
Satellite pour prévoir et observer les catastrophes naturelles
Satellites : Gestion des parcs naturels avec les satellites
Satellites : Réseau de
Satellites au secours des zones humides
Satellites autour de la Terre
Satellites et géologie
Un satellite pour mieux prévoir les catastrophes naturelles
Une nouvelle génération de satellite d'observation du changement climatique et de collecte des
données météorologiques, qui devrait permettre de mieux compre
Veille climatique satellitaire
Science
La COP21 a accouché d'un texte "scientifiquement insuffisant mais
politiquement historique", tel que le définit avec justesse l'avocat Arnaud
Gossement, spécialiste du droit de l'environnement.
Historienne des Sciences de la Terre, professeure à l'université de
Californie à San Diego (Etats-Unis), Naomi Oreskes est coauteur, avec
Erik Conway, d'un ouvrage de référence sur les racines du
climatoscepticisme, qui est paru en français - Les Marchands de doute .
Interrogée sur la question du changement climatique , elle répond que «
La plupart de ceux qui mettent en cause la science climatique, ou qui
assurent qu'il y a un débat sur ses principaux constats, ont auparavant
contesté la réalité des pluies acides, du trou dans la couche d'ozone, ou
encore de la nocivité du tabac... »
C'est le premier indice qu'il ne s'agit pas réellement de science, car vous ne trouverez jamais un vrai chercheur
naviguant entre des sujets aussi variés et exigeant des compétences aussi différentes. D'un côté, les scientifiques
décryptent un dossier compliqué - le climat - et anticipent la survenue d'événements extrêmes ( cyclones, sécheresses...)
; de l'autre, certains disent qu'il ne faut pas s'inquiéter, car le capitalisme et les lois du marché s'occuperont de tout...
Quel est le message que vous préférez entendre ?
La France est attachée à une idée du progrès scientifique qui date du début du XXème siècle. Cette conception
indispensable à relever des défis, même si elle ne suffit pas à tout régler, est liée aux prix Nobel obtenus au début du
XXème Siècle, en particulier dans les filières scientifiques et notamment en physique.
Cette idée du progrès scientifique, nécessairement positif, qui peut conduire au scientisme s'accompagne d'une confiance
dans toutes les réalisations industrielles massives, dans la technologie qui est appelée à sauver le monde. Cette
particularité franco-française se traduit par la crainte obsessionnelle du prétendu blocage que constituerait le principe de
précaution que la France a pourtant inscrit dans sa Constitution après qu'il ait été écrit dans les Traités communautaires.
Il est paradoxal de constater que le principe de précaution est d'autant plus dénigré, voire détesté en France qu'il est
plutôt moins appliqué qu'ailleurs, puisque c'est bien en France que se sont produits la plupart des grands scandales
sanitaires : médiator, prothèses PIP, sang contaminé, hormone de croissance (même si certains de ces cas relèvent de la
fraude-) etc....
Or, le principe de précaution et plus généralement toutes les questions touchant à la santé et à l'environnement sont
aujourd'hui très clivantes. Elles font même l'objet d'une véritable détestation, voire d'une haine de la part d'un certain
nombre d'intérêts économiques. Une forme de revanche post-Grenelle est enclenchée, totalement contreproductive, mais
qui s'explique par la politisation du sujet alors qu'il devrait s'agir, dans une société mature, d'un sujet économico-social
central, certes ouvert au débat, mais non idéologique.
Dans d'autres pays, comme la Chine ou l'Allemagne, le sujet est traité de manière totalement différente. En fait, la mise
en oeuvre du principe de précaution est une autre manière de nommer la prise de décision en situation d'incertitude,
compte tenu des connaissances du moment, ce qui sera la condition sine qua non d'un choix éclairé, face à
l'accroissement des connaissances scientifiques au cours du XXIème siècle et des siècles suivants, dont on ne connaîtra
pas, à priori, les conséquences des applications technologiques, notamment sur la santé humaine. C'est donc un principe
qui prône une démarche de décision intelligente, et non une attitude inhibitrice.
La résultante est un clivage autour du progrès, comme si le progrès notamment scientifique, pouvait être combattu par
principe et toute innovation technologique admise comme bénéfique, également par principe . Voilà une attitude
absurde, dogmatique. Le progrès des connaissances est toujours bon à prendre et le progrès technologique l'est quand il
sert le progrès humain.
Malheureusement, l'histoire enseigne que certaines applications technologiques ont souvent servi davantage les intérêts
des responsables politiques qui les autorisent et des entreprises qui les mettent en oeuvre, plutôt que celle de la
population du ou des pays concernés. L'essentiel est donc de connaître et d'apprécier l'objectif de la nouvelle technologie
et de disposer d'un rapport coût /avantage sociétal objectif.
Académie des sciences : Débat scientifique à huis clos sur le climat
Anthropocène : Dialogue science et histoire
Climat : Doit-on craindre la science ?
Vidéos en ligne Climat, OGM, bioéthique : A quoi sert l'expertise scientifique ?
Déclaration d'interdépendance
Démocratie, science et crédulité
Diffuser la culture scientifique
Emergence d'une science citoyenne
Espace des sciences : L'énergie est le grand défi de l'humanité du XXIème siècle
Expertise scientifique et débat démocratique
Fondation Sciences Citoyennes
Histoire , science et couche d'ozone
Innovation scientifique et développement durable
Innovations : Une réponse au développement durable
Les cathédrales de la science
Les enjeux de l'écologie scientifique
Les révolutions scientifiques
Les sciences du climat
Médiateurs scientifiques
Médiation scientifique
Paradigme : Changer de monde ou d'époque obligerait à poser un autre regard sur ce qui nous
entoure. Par leurs nouvelles théories, Copernic et Galilée, puis Newton, Lavoisier, Darwin, Einstein...
ont imposé aux scientifiques un "changement de paradigme".
Regard scientifique sur les 3 piliers du développement durable
Responsabilité éthique du chercheur scientifique
Science : De nouveaux gaz attaquant la couche d'ozone ont été découverts
Science : Ecologie : science ou idée politique ?
Science appliquée à l'environnement
Science citoyenne et espèces invasives
Science de la conscience
Science et conscience
Science et démocratie
Science et responsabilité
Science, technique et responsabilité
Science, technologie, coopération internationale
Science: : Dieu et la science: y a:t:il un dessein intelligent ?
Science: Afrique Terre de Sciences / L'école d'ingénieurs
Sciences
Sciences de l'Homme et de la Société
Sciences de la Terre 1 2
Sciences de la vie : Ingénieur et sciences de la vie
Sciences de la vie et de la terre
Sciences et environnement
Sciences et technologies liées aux matériaux écologiques
Sciences sans conscience
Une brève histoire de l'écologie et des sciences
Sécheresse
L’an dernier, les États du Texas et d’Oklahoma ont connu une forte
sécheresse et l’été le plus chaud jamais enregistré. En 2010, ce sont la
Russie et le Moyen-Orient qui ont été frappés par des vagues de chaleur,
faisant des milliers de morts.
En 2003, c’est l’Europe et particulièrement la France qui ont souffert de
fortes températures. Récemment, les Etats-Unis ont été fortement touchés,
comme le Colorado, victime de violents incendies.
Une nouvelle étude statistique menée par un chercheur du gouvernement américain, James Hansen, conclut que le
caractère exceptionnel de ces vagues de chaleur ne peut être dû qu’au réchauffement climatique provoqué par l’Homme.
Décidément tout est lié pour le meilleur ou pour le pire : Un déséquilibre climatique ici en entraîne un autre là bas : De
graves sécheresses comme celles de 2005 et de 2010, si elles deviennent plus fréquentes, risquent de transformer
l'Amazonie, jusqu'à présent "éponge" qui absorbe les émissions de C02, en une source de gaz à effet de serre, facteur qui
accélère le réchauffement climatique planétaire, lit-on dans un rapport scientifique .
Si des phénomènes comme cela se reproduisent plus souvent, la forêt dense amazonienne en arrivera à un point où elle
basculera et, de précieux puits de carbone qui freine le réchauffement climatique, elle deviendra une importante source
d'émission de gaz à effet de serre, qui accélérera le réchauffement, déclare Simon Lewis, de l'université de Leeds.
La sécheresse est maintenant passée au stade chronique dans certaines régions de l'ouest et du sud de la France. Tout
cela est malheureusement conforme aux prévisions du GIEC.
Plus chaud et plus extrême : le climat de la France change, et continuera à changer dans le siècle en cours
Pour la période 2021-2050, quelles que soient les politiques mises en œuvre, « les températures moyennes devraient
augmenter de 0,6 °C à 1,3 °C, toutes saisons confondues, par rapport à la moyenne relevée sur la période 1976-2005 »,
écrivent les scientifiques.
10 conseils contre la sécheresse
Blé dur et changement climatique
L'eau solide, une arme anti-sécheresse prometteuse
Vidéos en ligne Sécheresse et effet de serre 12 3
Sécheresse et réchauffement climatique 12 3 45 6
Sécheresse historique en Californie
Secteur privé et secteur public
Le secteur public joue un rôle important mais minoritaire selon une étude
de l'Institut de l'Economie pour le Climat qui estime à 20 milliards d’euros
par an le besoin de financement supplémentaire nécessaire à la transition
énergétique.
Si les entreprises sont responsables d’une grande partie des émissions de CO2, elles peuvent aussi, en partenariat avec
les gouvernements, faire partie de la solution. Cette réalité sera difficile à prendre en compte par nos amis écologistes de
la première heure ...tant les ruses déployées par le capitalisme le plus sauvage , ont fait de dégâts sur la planète et dans
nos âmes ..Une étude publiée par We Mean Business, tente de mesurer cette contribution du secteur privé à la lutte
contre le changement climatique.
Elle reste pour le moment limitée à cinq initiatives, portées par des coalitions (RE100, EP100,Science Based Targets,
Zero De-forestation et LCTPi) et mises en œuvre par quelque 300 entreprises mais elle montre la puissance de ce levier
qu'on ne peut pas négliger .
Le monde aura besoin d’investissements publics ainsi que d’investissements privés, afin de financer une transition vers
une économie bas-carbone. Les investisseurs privés, y compris les fonds de pension et les banques, joueront un rôle
crucial. Les Etats devront tenter d'équilibrer leurs investissements à la fois dans des solutions locales peu coûteuses et
dans des solutions globales plus chères , la société civile ayant pour rôle de faire le pont entre ces deux extrêmes .
L'équilibre ne sera pas facile mais il est crucial, entre autres, pour les pays en développement.
La construction d’une économie bas-carbone nécessitera un niveau d’investissement six fois plus élevé dans les énergies
à faible émission de carbone et l’efficacité énergétique, pour atteindre 2,3 billions de dollars par an d’ici 2035, par
rapport à 390 milliards de dollars d’investissement actuellement. Cet argent devra être mobilisé par des investisseurs
privés.
Les gouvernements peuvent orienter la manière dont le secteur privé investit ses fonds, de deux façons.
D’abord, les investisseurs ont besoin de savoir qu’ils vont réaliser des bénéfices s’ils investissent par exemple dans
l’énergie éolienne ou solaire. C’est ici que les politiques nationales peuvent entrer en jeu. Les gouvernements peuvent
créer des subventions pour soutenir les énergies à faible émission de carbone, par exemple. Ces subventions augmentent
les bénéfices pour les investisseurs et donc favorisent les investissements.
Ensuite, les gouvernements peuvent utiliser des fonds publics afin de soutenir de manière directe des investissements
dans les infrastructures à faible émission de carbone, par le biais des aides et des prêts par exemple. En prêtant ou
allouant de l’argent pour les projets à faible émission de carbone dans les pays en développement, les gouvernements
réduisent les risques pour les investisseurs privés, qui investiront à leur tour.
Cet « effet de levier » peut s’avérer très important. Les experts estiment que pour chaque dollar investi par les pays
riches dans les banques de développement, telles que l’African Development Bank, les pays en développement peuvent
lever un total de 16 dollars d’investissements public et privé. Cela résulte du fait que les banques de développement
peuvent utiliser cet argent pour faire des prêts, ce qui favorise ensuite les prêts de la part des banques privées.
Certain pays en développement soutiennent que les objectifs d’aide financière convenus lors des négociations des
Nations Unies, devraient provenir pour l’essentiel ou exclusivement des fonds publics. Et ce, en raison du fait qu’il est
difficile de garantir les actions du secteur privé : les investisseurs investissent quand ils trouvent que le retour sur
investissement est rentable, et on ne peut pas les forcer à investir. En revanche, les gouvernements peuvent s’engager à
dépenser des fonds publics.
Certains pays en développement soupçonnent parfois les pays développés de mettre en avant le rôle du secteur privé afin
d’éviter d’engager leurs propres fonds. Les pays en développement peuvent imaginer qu’ils ne verront jamais l’argent
engagé par les pays développés dans le secteur privé.
De plus, les investisseurs privés sont toujours attirés par les projets les plus rentables. Ce qui peut conduire à une
exclusion des projets d’adaptation au changement climatique, par exemple, ou de certains pays en développement à haut
risque.
Les pays développés disent qu’à la suite de la crise économique mondiale, les fonds publics sont limités, et qu’ils sont
en train de mettre en oeuvre des programmes d’austérité. Ils peuvent demander comment faire pour augmenter l’aide à
l’étranger, lorsqu’ils sont en train de réduire leurs dépenses au niveau national ? Dans ce cas, ils pourront mettre en
avant une intervention du secteur privé.
Vidéos en ligne
Brice Lalonde - Business & Climate Summit
Présentation de la COP 21 par Laurence Tubiana
Solutions COP21 sensibilise le grand public aux défis climatiques
Sécurité alimentaire
Le concept de sécurité alimentaire fait référence à la disponibilité ainsi
qu'à l'accès de nourriture en quantité et qualité suffisante. La sécurité
alimentaire comporte quatre dimensions
1. Disponibilité (production intérieure, capacité d'importation, de stockage et aide alimentaire)
2. Accès (dépend du pouvoir d'achat et de l'infrastructure disponible)
3. Stabilité (des infrastructures mais aussi stabilité climatique et politique)
4. Salubrité, qualité (hygiène, principalement accès à l'eau)
La sécurité alimentaire dépasse la notion d'autosuffisance alimentaire. La notion de sécurité alimentaire est toutefois à
distinguer de celle de sécurité sanitaire des aliments, qui a trait à l'hygiène, la salubrité et l'innocuité des aliments.
L’adaptation des systèmes agricoles au changement climatique est un défi d’autant plus pressant que les impacts du
réchauffement de la planète mettent à mal les efforts déployés dans la lutte contre la faim.
Bien que soit reconnue, dans l'accord de Paris, la "priorité fondamentale consistant à protéger la sécurité alimentaire et à
venir à bout de la faim, et la vulnérabilité particulière des systèmes de production alimentaire aux effets néfastes des
changements climatiques", les modes de production agricole et de consommation alimentaire ne sont pas questionnés,
alors qu’ils sont déterminants pour l’atténuation du réchauffement climatique et l’adaptation.
Cette approche risque de conforter le développement des fausses solutions de séquestration ou de compensation du
carbone sans se poser la question de l’agriculture paysanne, de l’ agroécologie et de la préservation et restauration des
sols : le mot "agriculture" est absent du texte.
Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), il faudra accroître de 70 % la
production alimentaire dans les trente-cinq prochaines années afin de nourrir les neuf milliards d’humains que comptera
la planète en 2050, contre sept milliards aujourd’hui.
Or, le réchauffement climatique fait peser de fortes incertitudes sur l’agriculture et, par là même, sur les moyens de
subsistance des populations les plus vulnérables
Crise mondiale de la sécurité alimentaire
Diversité des semences pour la sécurité alimentaire
Eau & sécurité alimentaire
Vidéos en ligne La traçabilité au service de la sécurité alimentaire
Sécurité alimentairedans les pays en développement
Sécurité alimentaire, commerce mondial, climat
Sécurité alimentaire et changement climatique
Sécurité alimentaire et OGMs
Services
Les changements climatiques en cours vont bouleverser nos modes de vie
et nos rapports avec des écosystèmes qui vont être, eux aussi très
bousculés alors qu'ils nous fournissent des services indispensables.
Les initiatives pour l'amélioration des connaissances de la contribution
des services écosystémiques à l'atténuation et l'adaptation - engagement
pris par le gouvernement lors de la conférence environnementale de
novembre 2014 - sont désormais pratiquement en place.
Une difficulté pour élaborer des stratégies d’adaptation tient au fait que dans de nombreux cas, il sera trop
coûteux ou techniquement impossible de s’adapter « à la marge » en maintenant à l’identique des activités ou des
services sous un nouveau climat.
S’adapter au changement climatique nous obligera à « bifurquer » vers de nouvelles activités
L'adaptation peut aussi produire des biens ou des services dits « de club » : par exemple, l’accès à un système de
prévision saisonnier payant. Elle peut enfin produire des biens publics, mais le plus souvent relatif à une seule région ou
à un seul secteur : par exemple, une digue qui protège indistinctement toutes les personnes vivant derrière elle. Dans ce
dernier cas, la question est moins celle du partage public/privé des actions à conduire que celle de la répartition
des responsabilités entre autorité publique nationale et locale.
La fourniture de services de base par les autorités publiques, est trop souvent considérée comme acquise alors que
des changements importants de conditions climatiques pourraient rendre cette fourniture impossible ou trop
onéreuse (par exemple, accès à l’eau pour l’agriculture sur le long terme).
Les politiques publiques de gestion des écosystèmes vont donc devoir être revues pour vérifier qu’elles sont
bien compatibles avec le changement climatique.
Les écosystèmes menacés par le changement climatique (zones humides, zones forestières, etc.) produisent en
effet de nombreux services environnementaux qui bénéficient à la collectivité (qualité des eaux et de l’air,
protection de la biodiversité, etc.) et l’intervention publique est à ce titre nécessaire pour veiller à ce que ces
fonctions soient « produites » en quantité suffisante.
Eau et changement climatique : Adaptons nous
L'adaptation de la France au changement climatique mondial
La voie vers l'adaptation aux changements climatiques
Vidéos en ligne Le temps est venu de l'adaptation au changement climatique
Projections climatiques régionalisées
SIG
Un système d'information géographique (SIG) est un système
d'information permettant de créer, d'organiser et de présenter des données
alphanumériques spatialement référencées, autrement dit géoréférencées,
ainsi que de produire des plans et des cartes.
Ses usages couvrent les activités géomatiques de traitement, de partage et
de diffusion de l'information géographique.
La représentation est généralement en deux dimensions, mais un rendu 3D
ou une animation présentant des variations temporelles sur un territoire
sont possibles.
Beaucoup de personnes assimilent (à tort) un SIG à un logiciel alors que ce n'est que l'une des composantes d'un
ensemble incluant le matériel, l’immatériel, les acteurs, les objets et l’environnement, l’espace et la spatialité. Le logiciel
offre les fonctions utiles à l'exploitation d'un SIG.
Cartographie et systèmes d'information géographique
Les SIG permettent d'exploiter de nombreuses données pour l'aménagement du territoire
SIG : Système d'information géographique dédié à l'aménagement des espaces publics urbains
Vidéos en ligne SIG au service du développement durable
SIG au service du développement territorial
SIG pourla modélisation et les prédictions de dynamique des océans
Smart Grids
Le smart grid est une des dénominations d'un réseau de distribution
d'électricité « intelligent » qui utilise des technologies informatiques de
manière à optimiser la production, la distribution, la consommation et qui
a pour objectif d’optimiser l’ensemble des mailles du réseau d'électricité
qui va de tous les producteurs à tous les consommateurs afin d’améliorer
l'éfficacité énergétique de l'ensemble.
L'apport des technologies informatiques devrait permettre d'économiser l'énergie en lissant les pointes de consommation
et en diminuant les capacités de production en pointe qui sont les plus coûteuses et les plus polluantes, de sécuriser le
réseau et d'en réduire le coût.
C'est aussi une réponse (partielle) à la nécessité de diminuer les émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre le
dérèglement climatique.
C'est (lorsqu'il est associé à un système distribué constitué de très nombreuses micro-centrales) l'un des 5 piliers de la «
Troisième révolution industrielle » proposée et promue, notamment par Jeremy Rifkin.
Wikipedia
Durant la COP22, 48 pays membres du Climate Vulnerable Forum ont annoncé leur décision de convertir entièrement
leur modèle énergétique aux énergies renouvelables d’ici à 2050.
Depuis 2004, l'Europe a investi 750 milliards d'euros dans les renouvelables, ce qui, ramené à sa population (7% de la
population mondiale) et à son PIB, en fait le leader évident de la lutte contre le changement climatique.
Mais, du fait de questions propres aux énergies renouvelables ( intermittence de la production et stockage ) ...la solution
smart grids apparaît incontournable : La révolution numérique (internet des objets, smart buildings, smart grids, smart
cities, big data et cloud) est en route dans l’ensemble des métiers liés aux bâtiments, aux services urbains et aux
territoires, en conception, en réalisation et en gestion.
Bâtiment intelligent :Déployer un smart grid dès maintenant
GreenLys,premier démonstrateur systémique Smart Grid à grande échelle
Hambourg à la pointe technologique avec les Smart grid
Vidéos en ligne International Smart Grid Action Network
L'électricité intelligente
Qu'est-ce qu'un Smart Grid ?
Réseaux d'énergie intelligents
Smart Grid : Bienvenue dans une société durable
Smart Grid :Expérimentations en cours en France
Smart Grid :Impliquer le consommateur dans des programmes d'efficacité énergétique
Smart grids et efficacité énergétique
Un laboratoire grandeur nature de compteurs communicants
Ville durable
Société civile
Les Etats ne peuvent plus faire sans la société civile. Car c’est dans les
territoires que l’action se passe. Les acteurs non étatiques insistent sur
cette nécessaire approche décentralisée de l’action climatique. Parce
qu’elles concentrent un ensemble d’acteurs et parce qu’« elles sont
beaucoup plus souples, plus agiles que les Etats », « les villes ont une
responsabilité particulière. Elles sont des territoires de solutions, des
accélérateurs de changement ».
La société civile regroupe notamment les organisations syndicales et patronales (les "partenaires sociaux"), les
organisations non gouvernementales (ONG), les associations professionnelles, les organisations caritatives, les
organisations de base, les organisations qui impliquent les citoyens dans la vie locale et municipale, avec une
contribution spécifique des Églises et communautés religieuses.
En France, un Conseil national du développement durable (CNDD), créé par décret du Premier ministre le 13 janvier
2003, et placé auprès du Premier ministre, constitue l’interface unique du gouvernement pour la prise en compte des
propositions de la société civile et des collectivités territoriales. Il est composé de 90 membres répartis en 4 collèges,
représentant les collectivités territoriales, les entreprises, le monde économique et leurs organisations professionnelles et
syndicales, les associations, les ONG et organisations de consommateurs, des personnalités qualifiées.
La nécessité d’une transition est désormais posée, avec la volonté d’avancer vers de nouveaux modes de développement
qui intègrent explicitement des objectifs économiques, sociaux, écologiques et culturels visant l’amélioration qualitative
des conditions de vie pour tous, en cohérence avec les limites de la planète. Il s’agit d’un changement de civilisation qui
passerait par la définition de nouvelles valeurs qui correspondent à un intérêt général, hissé au niveau de l’humanité
toute entière.
Dans l’accord de Paris, un chapitre complet et très opérationnel est consacré à ce sujet, avec des travaux d’expertise
intégrant l’expérience des acteurs non-étatiques, et le renforcement du Lima Paris Action Agenda, l’agenda des solutions
porté par les collectivités territoriales, les entreprises, les associations. La COP21 aura été la vitrine des dynamiques
concrètes, elles sont enfin reconnues par les parties dans le texte officiel, c’est un point essentiel.
Assises de la société civile
La société civile acteur du développement
La société civile de demain
Vidéos en ligne La société civile dispose d'une expertise terrain inégalée
Le réveil de lasociété civile
Renouvellement de la vie politique: Il faut redonner la parole à la société civile
Rio + 20 : La société civile lance un appel aux dirigeants du monde
Rio + 20 : Lasociété civile décidée à se battre pour la nature
Rio+20 a accouché de formules creuses réveillant l'ardeurde lasociété civile
Solidarité
Répondre de manière équitable et durable aux besoins alimentaires,
énergétiques , sanitaires et culturels de l'ensemble des populations tout en
préservant l'environnement est possible à condition d'opérer un profond
changement.
C'est une métamorphose civilisationnelle que doit porter le XXIème siècle. Elle doit s'appuyer sur des fondements
solides : solidarité, équité, durabilité, découlant de l'impératif de responsabilité. Il s'agira de développer une solidarité
multiple, à la fois entre les Etats, au sein des Etats, et envers la planète.
Jusqu'à maintenant, tous les enjeux d'ampleur planétaire - la faim, la protection sociale, les grandes épidémies et le
climat…- sont autant de défis que les pays ont essayé de résoudre par eux-mêmes dans un cadre national, parfois
soutenus par la coopération internationale mais sans réelle solidarité internationale.
Or, un constat clair doit être tiré des décennies précédentes : les enjeux globaux, posant des problèmes de plus en plus
nombreux à résoudre, ne peuvent se contenter d'une gestion nationale. Seules la solidarité, la collaboration et la
coordination au niveau international permettront un partage plus équitable du pouvoir et des richesses. Cela dépasse de
loin une conception utilitariste du développement durable, fondé seulement sur la régulation des marchés dans la «
durabilité » par des instruments monétaires et fiscaux.
"On voit bien qu’il y a une multiplication des événements climatiques qui pèse déjà très lourdement, y compris sur nos
économies", explique Nicolas Hulot. "Les changements climatiques déplacent chaque année 22 millions de personnes
dans le monde, trois fois plus que les conflits, et tue des centaines de milliers de personnes. Donc, c’est aussi un enjeu
de solidarité, je dirais presque universel", poursuit-il.
"Il y a 650 milliards de dollars chaque année qui sont donnés comme subventions aux énergies fossiles et on a besoin,
notamment pour aider les pays du Sud à s’adapter, de 100 milliards de dollars. C’est une question de définir des
priorités", explique-t-il. Et d’ajouter que "quand on a besoin de sauver les banques, on trouve l’argent".
Nous nous déclarons responsables les uns envers les autres, responsables envers la communauté des êtres vivants en
général et responsables envers nos enfants.
Déclaration d'interdépendance
Concilier tous les aspects de la lutte contre les changements climatiques, à commencer par la réduction des émissions
des gaz à effet de serre au Nord, et favoriser l’intégration de solutions de développement durables dans les pays du Sud,
telle est la combinaison avec laquelle le GERES aborde la Solidarité climatique.
http://www.co2solidaire.org
Fête de la Solidarité climatique
Hollande prône plus de solidarité sur le climat
La dette climatique, une question d'équité Nord-Sud
Vidéos en ligne Le changement climatique, un enjeu de solidarité
Nord-Sud: Coopération ou confrontation ?
Nord-Sud : Journée de solidarité avec les peuples autochtones
Solidarité climatique
Solidarité pour notre temps
Une interdépendance à considérer
Sols
Le sol, support du développement humain et de la plupart des écosystèmes
terrestres, est un milieu complexe et multifonctionnel. Il joue un rôle
économique de premier plan notamment dans l’alimentation des
populations. Il est également reconnu pour son rôle environnemental, dans
les problématiques du changement climatique ou dans la protection des
autres ressources en raison notamment de ses capacités de dépollution et
de stockage.
Les zones sèches occupent 41 % de la superficie des terres de la planète et
abritent plus de 2 milliards d’individus – le tiers de la population mondiale
en 2000. 10 à 20% de ces zones sèches sont déjà dégradés, menaçant ainsi
la survie même de millions de personnes, notamment du fait de la pénurie
d’eau, de l’aridité des terres qui deviennent incultivables, et de la perte de
la biodiversité .
La lutte contre la désertification, la dégradation des terres et la sécheresse
représente un des défis majeurs de notre époque.
La compétition pour les terres et l'eau va s'intensifier, notamment entre les utilisateurs urbains et industriels, ainsi qu'au
sein du secteur agricole - entre l'élevage, les cultures de base, les cultures non vivrières et la production de
biocombustibles.
Le changement climatique devrait altérer les régimes thermiques, les précipitations et les débits fluviaux dont dépendent
les systèmes de production vivrière.
Sites web
http://agriculture.gouv.fr
http://www.biochar-international.org
http://www.developpement-durable.gouv.fr
http://www.fondation-nicolas-hulot.org
http://www.futura-sciences.com
http://www.gissol.fr
http://www.ird.fr
http://www.lams-21.com
http://www.notre-planete.info
http://www.sciencesetavenir.fr
http://www.srfood.org
http://www7.inra.fr
Agriculture biologique : Des sols vivants et fertiles
Agriculture et érosion dessols : Plantez des haies
Appauvrissement dessols
Vidéos en ligne Eau et changement climatique : Adaptons-nous
Humus espoir oublié pour le climat
L'agriculture à l'épreuve du climat
Labiodiversité au service de la réduction d'intrants
La pollution dessols
SMOS est un satellite européen de mesure de l'humidité des sols et de la salinité des océans pour
aider à la compréhension du changement climatique
Sols : Dépollution des sols
Solutions
Quelles sont les solutions au niveau mondial, national ou local, pour
résoudre le problème du changement climatique ?
Le changement climatique peut être abordé à différentes échelles : ville
ou commune, gouvernement national, ou programme mondial.
Des solutions mondiales : Certaines approches pour réduire les
émissions de gaz à effet de serre ne peuvent être réalisées que sur une
échelle mondiale, à travers des programmes qui impliquent un grand
nombre de pays.
Selon le Protocole de Kyoto par exemple, les pays industrialisés étaient
tenus de réduire leurs émissions de carbone.
Mais il leur permettait de le faire en payant des pays en voie de développement pour qu’ils réduisent leurs émissions en
leur nom. L’idée sous-jacente était qu’il pourrait être moins onéreux de construire un parc éolien en Chine qu’au
Danemark par exemple. Selon cette approche, les pays riches finançaient des projets à faible émission de carbone dans
les pays en développement, et en contrepartie recevaient des crédits de carbone. Cette approche a créé un marché
mondial de crédit de carbone.
A certains égards, le programme était un grand succès. Depuis 2007, il a soutenu 7 800 projets dans 107 pays en
développement différents, avec à la clé une réduction d’émissions d’environ 1.5 milliards de tonnes de dioxyde de
carbone. Au pic de l’activité, le programme représentait 7 milliards de dollars par an. Cependant, il était compliqué à
administrer.
En outre, il générait des bénéfices considérables pour les courtiers en carbone européens et les investisseurs. La totalité
des revenus n’était pas distribuée aux pays en développement.
Dans ces pays en développement, le système était plus efficace pour réduire les émissions de CO2 des grandes industries
telles que les plate-formes chimiques. Il ne contribuait pas tant à changer le mode de consommation ou de production de
l’énergie de la part des individus, des ménages ou des villes.
Des solutions nationales : Les gouvernements peuvent donner des orientations nationales en introduisant les objectifs et
des politiques, comme par exemple une limite nationale d’émissions de gaz à effet de serre. Ils peuvent favoriser
notamment certains types d’énergies, à travers des subventions destinées aux énergies fossiles ou bien aux énergies
renouvelables.
Ils peuvent ainsi influencer les décisions d’investissement et mobiliser des milliards de dollars de capital privé.
De plus, les gouvernements nationaux peuvent fixer des normes qui modifient le comportement du consommateur ainsi
que les produits achetés. Les règles de l’urbanisme peuvent déterminer le mode de développent des villes. Cependant,
les gouvernements ne peuvent véhiculer ces normes et ces politiques uniquement pour favoriser l’action. Ils ne sont pas
en mesure de déterminer ce qui se passe réellement au niveau local ; cela dépend des investisseurs responsables du
financement, ainsi que des citoyens, des entreprises et des villes. En outre, certains gouvernements ne se préoccupent
pas du problème du changement climatique. Face à un manque de volonté politique de leur part, d’autres solutions sont
nécessaires.
Des solutions locales : Les maires des villes et les gouvernements locaux peuvent gérer les infrastructures et disposer
des financements au niveau local. Les responsables de l’urbanisme, par exemple, peuvent orienter le développement de
leur ville, favorisant soit une croissance compacte qui protège des espaces verts et encourage le mieux-vivre ensemble,
ou bien un étalement urbain qui finit par rendre nécessaires des longs trajets et qui crée des communautés séparées les
unes des autres, loin des centres d’emplois et des services.
L’un des problèmes tient au fait que le changement climatique est rarement au centre des priorités des gouvernements
locaux. Ils sont confrontés à des problèmes quotidiens : maintenir l’ordre public, fournir les services publics de base,
améliorer les logements, faire face aux problèmes chroniques de circulation, et payer les salaires des travailleurs
municipaux. Ils peuvent donc avoir besoin des politiques nationales pour les orienter.
Bons gestes pour réduire ses émissions de carbone
Déménager des arbres pour sauver la forêt
Dix solutions pour une ville sobre et durable
Vidéos en ligne Enjeux et solutions de mobilité
Evolution de conscience pour faire face à la crise de notre société
L'énergie éolienne, solution durable
La solution photovoltaïque
Le moteur à eau
Nouveaux modèles économiques
Quels gestes écologiques et économiques ?
Solutions innovantes, rentables et éthiques de revalorisation des forêts
Solutions photovoltaïques
Sparknews, la plateforme vidéo qui partage les solutionsBons gestes pour réduire ses émissions de
carbone
Déménager des arbres pour sauver la forêt
Dix solutions pour une ville sobre et durable
Enjeux et solutions de mobilité
Evolution de conscience pour faire face à la crise de notre société
L'énergie éolienne, solution durable
La solution photovoltaïque
Le moteur à eau
Nouveaux modèles économiques
Quels gestes écologiques et économiques ?
Solutions innovantes, rentables et éthiques de revalorisation des forêts
Solutions photovoltaïques
Spiritualité
La quête spirituelle et l’épanouissement de l’humain n’ont pas de sens
à l’ombre d’une terre dénaturée et d’un cosmos désenchanté.
Au début de ce troisième millénaire où, de toutes parts se conjuguent les périls sur la Terre, en particulier de graves
menaces sur les fragiles équilibres de l’environnement, il est urgent que les diverses voies spirituelles fassent de
l’écologie (entendu au sens large) un impératif.
Plusieurs rencontres dans un passé récent ont été inspiré par la confluence naturelle entre l’écologie et la spiritualité
dans leur aspiration commune à l’harmonie.
Elles visaient à mettre en lumière les sources de cette confluence et, par là même, de contribuer à faire connaître
l’immense patrimoine des traditions et cultures de l’humanité, qui depuis l’aube des temps ont intégré l’humain, le
cosmique et le divin dans une économie respectueuse de la nature. L’écologie comme la spiritualité ne relève pas
seulement de l’étude et de l’analyse mais également de la perception, de l’art et de l’expérience contemplative.
Autrement dit, ces initiatives offrent, pour ceux qui le souhaitent, une approche de la nature et de l’esprit alliant
intelligence et contemplation
Il ne s’agira pas « que » de sauver le climat – qui change et changera irrémédiablement – mais de nous sauver nous,
sauver la paix sur Terre.
Une introduction, six chapitres et deux prières finales, en près de deux-cents pages l’encyclique « Loué sois-tu,
Sur le soin de la maison commune », appelle à des changements dans les modes de vie et dans la consommation
d’énergie avant la fin de ce siècle, pour éviter la « destruction irrémédiable et sans précédent de l’écosystème ».
De son côté , le Dalaï Lama appelle à la « Responsabilité universelle »
Nous avons besoin d’une interrogation spirituelle et philosophique sur les causes de l’impasse dans laquelle nous nous
trouvons. Les autorités morales réunies à Paris les 20 et 21 juillet [ https://www.whydoicare.org/fr ] proposent de
retracer un chemin dans un monde caractérisé par un déficit de conscience. Parmi les propositions issus de cette réunion
: Un sommet chaque année dans une ville pèlerinage d'une grande religion ..ville au préalable rendue totalement écolo
pour sensibiliser les fidèles de cette foi .
Entre 300 et 330 millions de personnes se rendent chaque année dans les villes de pèlerinage, selon les Nations unies, et
près d’un voyageur sur trois dans le monde est un pèlerin. Les chiffres donnent le tournis : Trente millions de personnes
se rendent chaque année sur les sites indiens Tirupati, Sabarimala et Amritsar, 20 millions au sanctuaire de Notre-Dame
de Guadalupe à Mexico, 15 millions à Kerbala en Irak, ou encore 4 millions à Lourdes, en France, rapporte le réseau
mondial Green Pilgrimage Network.
Dans le cadre de la COP22, plus de 200 dirigeants religieux, spirituels, et confessionnels représentants de multiples
croyances ont signé la Déclaration interconfessionnelle. Par le biais de cet appel remis officiellement jeudi 10 novembre
aux représentants de la COP22, et publié sur Saphirnews en exclusivité, les leaders religieux demandent aux « États
d'être liés par la décence éthique et la bonne foi d'honorer leurs engagements pris » dans l’Accord de Paris et d’adopter
des politiques nouvelles « pour protéger notre climat précieux ». Pour donner l'exemple, plusieurs organisations
religieuses ont déjà promis de cesser d'investir dans les énergies fossiles, « faisant partie d'un mouvement de
désinvestissement dont la croissance est extrêmement rapide », signifie-t-on dans la déclaration que voici en intégralité.
La suite
Analyse spirituelle de la crise
Conscience spiritualité
Ecologie et spiritualité, regards croisés
Vidéos en ligne Economie, écologie et spiritualité
Economie,écologie et spiritualité : Frédéric Lenoir
Environnement et spiritualité par Lama Denys
Ethique de la consommation : Entre spiritualité et marchandisation
Forum économie et spiritualité 1 2
Nature et spiritualité
Notre problème n'est pas d'ordre économique, politique ou militaire mais spirituel
Pierre Rabhi : Ecologie, Spiritualité
Spiritualité : Forum Ecologie et Spiritualité à l'Institut Karma Ling
Spiritualité : Auroville : écolos avant l’heure
Spiritualité : Economie, écologie et spiritualité - Entretien avec Frédéric Lenoir
Spiritualité : Interfaith Tour : 1 Musulman , 1 Juif , 1 Chrétien , 1 Agnostique , 1 Athé pour découvrir
les initiatives de paix
Spiritualité et écologie
Spiritualité et nature
Vision d'unité
Surveillance du climat
Gouvernements et décideurs ont besoin de mieux comprendre l’évolution
du climat et ses effets pour définir et mettre en œuvre des politiques
d’adaptation et d’atténuation appropriées, qui impliquent des
investissements dans de grandes infrastructures au long cours.
Pour cela, il convient de développer des services climatologiques fondés sur la science, en synergie avec les services
météorologiques, au sein du Cadre mondial pour les services climatologiques (CMSC) récemment établi par
l’Organisation météorologique mondiale. Les services climatologiques s’appuient sur la combinaison de longues séries
d’observations bien étalonnées, de modèles numériques à même d’élaborer des prévisions climatiques saisonnières
jusqu’à décennales et des projections à plus lointaine échéance (pour répondre aux scénarios d’émissions), et de
données socio-économiques.
Les exigences correspondantes pour les observations des Variables climatologiques essentielles (ECV) sont établies et
gérées dans le cadre du programme du Système mondial d’observation du climat (SMOC).
Totalisant plus de 30 années de données cohérentes, les satellites météorologiques constituent un atout précieux pour la
surveillance du climat et la compréhension de son évolution, et sont voués à jouer un rôle de plus en plus important à
l’avenir, via les prochaines générations de systèmes.
L’exploitation de ce potentiel nécessite cependant des efforts internationaux spécifiques pour ré-étalonner et retraiter les
données, extraire les relevés climatiques et les rendre accessibles à des applications en aval et aux milieux scientifiques.
Chaque instrument ou satellite a sa propre caractéristique, telle que la sensibilité aux signaux de la Terre, l’évolution des
performances dans le temps ou la stabilité de l’orbite. De plus, les algorithmes d’étalonnage et de traitement sont
améliorés en continu tout au long d’une mission.
Par conséquent, une simple concaténation de données dans le temps afficherait des sautes lors d’un changement de
satellite ou des tendances artificielles pour certains satellites d’une série, et ne serait pas utile à l’analyse du climat. La
figure sur la gauche montre les différences (en Kelvin) entre les températures de brillance dans l’infrarouge en ciel clair
des satellites Meteosat successifs et celles calculées à partir des données de nuit par radiosondes disponibles chaque
mois.
Le ré-étalonnage et l’inter-étalonnage sont un préalable essentiel pour parvenir à des séries temporelles de mesures
homogènes entre satellites successifs et permettre leur utilisation pour l’étude du climat.
Comprendre le climat de la Terre depuis l'espace
Du décennale au climat à long terme
Géographie et observation par satellite
Vidéos en ligne La surveillance du climat
Surveillance du climat océanique
Veille climatique satellitaire
Taxe carbone
La taxe carbone est-elle un bon moyen de réduire les
émissions ?
Le charbon est l’énergie qui produit le plus d’émissions de
carbone.
La combustion du gaz naturel émet également du dioxyde
de carbone, mais environ moitié moins de ce que produit
celle du charbon.
Certaines énergies renouvelables et l’énergie nucléaire, ne
produisent aucune émission.
Une façon de réduire les émissions serait de rendre l’utilisation des énergies fossiles plus onéreuse. Aujourd’hui, la
plupart des pays n’imposent pas de taxe sur les émissions. Les gouvernements agissent comme si elles étaient
inoffensives. Les émissions sont gratuites, et donc personne ne paie pour les dommages qui résulteront du changement
climatique.
Une taxe carbone est une taxe prélevée par tonne de dioxyde de carbone produite. Par exemple, l’exploitant d’une
centrale électrique qui brûle du charbon, peut être contraint de payer un prix fixe par tonne de dioxyde de carbone
produite. Cette taxe favoriserait les énergies renouvelables et l’énergie nucléaire, qui ne produisent pas de dioxyde de
carbone, et dont les exploitants n’auront rien à payer.
Un des avantages de la taxe carbone est qu’elle peut être appliquée à tout le secteur de l’énergie, voir toute une
économie. En conséquence, elle peut être très utile pour augmenter le coût des énergies fossiles, et ainsi réduire les
émissions de carbone. Plusieurs pays prélèvent déjà une taxe par tonne de dioxyde de carbone produite. Les taux varient
largement, de 2 dollars par tonne au Japon, à presque 170 dollars par tonne en Suède.
Un autre avantage de la taxe carbone est qu’elle génère des revenus, que les gouvernements peuvent utiliser
ensuite pour lutter contre le réchauffement climatique. Lors des négociations sur le climat des Nations Unies, par
exemple, il semble qu’il n’y ait jamais assez de fonds pour aider les pays les moins développés à réduire leurs émissions
de carbone et s’adapter au changement climatique. La taxe carbone constituerait un très bon moyen d’alimenter un fond
climat. Aujourd’hui, par exemple, le Kérosène n’est pas sujet à l’impôt. Cette taxe pourrait contribuer, de manière
significative, à un fond climat.
L’inconvénient d’une taxe carbone est que personne n’aime les taxes. Les gens pourraient être amenés à ne pas élire
un gouvernement qui propose d’introduire une taxe sur le carbone, même si cela est bénéfique pour le climat. Certains
experts en économie disent que les gouvernements devraient reverser la totalité des revenus générés par la taxe carbone
directement aux citoyens afin de rendre cette taxe plus attractive. Mais, souvent, il se trouve que les gouvernements
préfèrent décider eux-mêmes de l’utilisation de leurs recettes fiscales.
Deuxième inconvénient : la taxe carbone augmente le coût de l’énergie et ce parce que les producteurs d’énergie
transfèrent ce coût supplémentaire directement au consommateur. Une énergie plus chère peut contribuer à renforcer
l’efficacité énergétique ; on est amené à faire plus attention à ne pas en gaspiller. Mais elle pourrait également avoir un
impact sur les personnes à faible revenu qui ont déjà du mal à payer leurs factures d’énergie.
Ainsi, si les gouvernements introduisent une taxe carbone, ils devront également veiller à ce que l’énergie reste
abordable.
Certains pays ont introduit des systèmes d’échange de quotas d’émission. Ceux-ci opèrent comme une taxe carbone, en
appliquant un prix fixe pour les émissions de carbone. Ce système oblige les entreprises polluantes à payer des « permis
d’émission ». Un des avantages du système d’échange de permis est qu’il ne ressemble pas à une taxe, et donc les
citoyens peuvent y être plus favorables. Toutefois, il est compliqué à mettre en place. Par ailleurs, le prix de l’énergie
augmentera tout de même comme avec la taxe carbone.
En Australie, le débat a refait surface. Le gouvernement libéral a annoncé un examen de sa politique climatique - il
est question notamment de faire payer les entreprises du secteur de l’énergie pour leurs émissions de CO2.
Au Canada, le gouvernement a annoncé la mise en place d’une taxe sur le carbone dans plusieurs provinces, notamment
dans l’Ouest.
Quant à l'Union Européenne, elle ne semble pas pressée d'instaurer une taxe carbone.
C'est quoi la taxe carbone ?
Chantal Jouanno : Il faut une taxe carbone
La taxe carbone
Vidéos en ligne La taxe carbone utile seulement avec une contribution climat-énergie aux frontières
Ne l'appelez plus taxe carbone mais Contribution Climat
Températures
2016 est l’année la plus chaude jamais enregistrée, avec son lot
morbide d’événements climatiques extrêmes et leurs conséquences
humanitaires.
Après COP 22, les Etats ne sont toujours pas sur un chemin
compatible avec l’objectif de rester bien au dessous des 2°C.
L'accord de Paris vise pourtant comme objectif de contenir
l'augmentation moyenne de la température de la planète bien endessous de 2 degrés Celsius par rapport au niveau pré-industriel et de
poursuivre les efforts pour limiter la hausse de température à 1,5
degré, afin de réduire significativement l'impact des changements
climatiques, indique le texte.
Pour ce faire, les signataires s'efforceront d'atteindre "aussi tôt que possible" un pic d'émissions mondiales de gaz à effet
de serre (GES), étant entendu que ce "plafonnement impose des réductions plus fortes des émissions des pays
développés et prendra plus de temps pour les pays en développement".
Ils se fixent pour but d'atteindre ensuite, dans la seconde moitié du siècle, par une "réduction rapide" des GES, "un
équilibre" entre les émissions et l'absorption du CO2 par les "puits de carbone" que sont, par exemple, les forêts.
Alors que la communauté internationale s'était accordée à fixer le seuil du réchauffement planétaire à 2°C, le texte fait
mention d'un objectif plus ambitieux : celui de 1,5°C. Ce chiffre était une revendication notamment portée par les petits
Etats insulaires, premières victimes potentielles face à la montée du niveau des mers.
Le reste du texte n’est pas conforme à l’objectif d’une hausse maximum de 1,5°C, estime Mohamed Adow, de l’ONG
Christian Aid. Il n’y a, d’après lui, pas suffisamment d’engagements à court terme pour y parvenir. Il n'y a ainsi rien sur
la décarbonisation ou le développement des énergies renouvelables .
On note par ailleurs l’absence d’objectifs chiffrés à long terme. Il est seulement prévu de viser « un pic des émissions
mondiales de gaz à effet de serre dès que possible », puis de parvenir à « un équilibre entre les émissions d’origine
anthropique et les absorptions par des puits de carbone au cours de la deuxième moitié du siècle ».
Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), il faudrait faire chuter de 40 % à 70 %
les émissions mondiales, d’ici à 2050, pour éviter un emballement climatique incontrôlable.
Évidemment, le véritable objectif sera de maintenir le réchauffement de la planète en dessous de 2°C (le texte parle d'un
maintien des températures «bien en deçà de 2°C»), déjà un challenge de taille lorsque l'on sait que la somme des
engagements des Etats achemine la planète plutôt sur une trajectoire de réchauffement de 3°C.
Mais la mention du seuil de 1,5°C a au moins le mérite de donner corps à une plus grande ambition dans l'absolu et
montre «que les gouvernements sont engagés à s’aligner sur la science», commente Tasneem Essop, cheffe de la
délégation du WWF pour la COP21.
Ceci étant, pour Oxfam, les discours inspirés qu'on a pu entendre de la part de certains chefs d’Etat lors de l’ouverture
de la COP21 n’ont pas survécu au jeu classique du marchandage des négociations climat. «La COP21 est une étape
importante dans la lutte contre le changement climatique mais Paris n’est pas magique et l’accord ne nous donne pas les
moyens de maintenir la hausse des températures en dessous des 1,5 degrés nécessaires pour protéger les populations les
plus vulnérables des conséquences toujours plus désastreuses du changement climatique», estime Romain Benicchio,
porte-parole d’Oxfam France.
Climat : Le mois de mars le plus chaud depuis 136 ans
Climat: Limiter la hausse de température à 2°C
Climat : Toujours plus chaud
Vidéos en ligne Climat , Température, Niveau de la mer : ça va monter
En Arctique, des températures exceptionnellement douces
Evolution du climat jusqu'en 2100
Projections climatiques régionalisées
Réchauffement climatique
Réchauffement climatique : Des températures records dans le monde
Territoires
Les territoires en tant que communautés d'acteurs sont des lieux clefs de
la transformation mondiale : ils sont les lieux pour réinventer la
localisation, et les espaces pour imaginer des solidarités , y compris
lorsque les Etats sont défaillants.
•
•
•
•
•
Prendre des initiatives communes aux réseaux des collectivités
et aux réseaux des acteurs de la société civile pour construire de
nouvelles coopérations internationales .
Développer la coopération décentralisée
Promouvoir l'idée d'une nouvelle gouvernance mondiale,
donnant place aux territoires (collectivités & autres acteurs)
dans les instances de régulation internationale .
Rernouveler la gouvernance dans les territoires et les organisations .
Développer le débat public et le dialogue social autour des politiques publiques, à toutes les échelles
Encourager le développement de "contrats de projet des parties prenantes" entre les organisations (entreprises,
associations, collectivités..)
Les territoires sont en première ligne de la lutte contre le changement climatique, par leurs capacités à réduire les
émissions de gaz à effet de serre et par leurs actions d’adaptation face aux impacts des dérèglements climatiques.
Chaque décision d’investissement des villes et des régions devrait ainsi être prise au regard de son impact carbone. Pour
un même nombre d’habitants, d’une ville à l’autre, en fonction de l’organisation, des transports et de la mobilité, des
consommations d’énergie des bâtiments, on peut avoir un impact climat qui varie d’un facteur 1 à 10 !
Dans un contexte en pleine évolution - défis du changement climatique, de la cohésion sociale, de la biodiversité, de la
croissance verte - la réflexion prospective à l’échelle des territoires, impulsée notamment par la territorialisation du
Grenelle et par la planification territoriale (Schémas Régionaux Climat-Air-Energie, Schémas Régionaux de Cohérence
Ecologique), réinterroge naturellement les schémas de pensée habituels et suscite de nouvelles démarches prospectives.
Le programme « Territoire durable 2030 » du ministère a pour triple objectif de préparer les territoires à ces
changements de long terme, de dessiner les visions d’un développement durable pour ces territoires et, par l’apport de la
prospective territoriale, de proposer des recommandations stratégiques aux décideurs.
Les grands défis portés par l’Europe et par la France, mis en avant par le « Grenelle de l'environnement » et les groupes
de réflexion sur le changement climatique et l’énergie, rendent nécessaire et urgent d’identifier les enjeux et tendances
de long terme sur les territoires français qui permettront d’en profiler des visions durables – ou non - à horizon de 20
ans.
La COP21 a renforcé une dynamique au niveau des territoires. C'est là que la transition est déjà en marche et c'est là
qu'elle va s'amplifier. Lors du sommet des mille maires à Paris, il y a eu des engagements pour aller vers 100%
d'énergies renouvelables en 2050.
C'est un message politique fort. Au niveau des collectivités, au niveau des coopératives citoyennes, au niveau des
citoyens eux-mêmes, les choses sont en train de changer de manière phénoménale. De nombreuses initiatives positives
se multiplient dans le domaine des énergies renouvelables, des économies d'énergie, d'une mobilité qui s'appuie moins
sur le pétrole, d'une agriculture biologique et locale, d'une alimentation dans laquelle on consomme moins de viande…
Ce sont des initiatives très positives, qui se développent, et c'est là-dessus qu'il faut s'appuyer pour faire chacun notre
part et montrer aux Etats le chemin.
La COP 22 a montré que les acteurs non-étatiques ont pris le relais pour entretenir la dynamique de Paris dans les
territoires . Leurs initiatives sont recoupées sur la plateforme Non-State Actors Zone Climate Action (NAZCA), qui
répertorie plus de 12 500 initiatives, dont plus de 2 500 de la part de villes et un peu plus de 2 100 de la part
d’entreprises.
Ces initiatives sont cruciales dans la lutte mondiale engagée contre le réchauffement climatique : l’ensemble de ces
actions permettraient, si elles se concrétisent, de réduire les émissions de gaz à effet de serre autant que les plans
nationaux pour le climat d’ici 2030
50 ans d'aménagement du territoire
500 territoires à énergie positive pour la croissance verte
Acteurs et enjeux de l'aménagement du territoire
Vidéos en ligne Agenda 21 : Diagnostic développement durable du territoire
Agenda 21: Cohabitation des usages du territoire et économie locale
Aider les territoires à conduire la transition énergétique
Changement climatique et territoires
Circuits courts : gouverner et innover dans les territoires
Economie circulaire et écologie industrielle des territoires
Energie, air, climat : trio gagnant pour territoires durable
Financement de la transition énergétique
Gouvernance du territoire
La transition énergétique au niveau des territoires
La transition énergétique par les territoires
Plan Climat Energie Territoire
Plan Climat Energie Territoire du Conseil Régional de Bretagne
Plan Climat Energie Territoire du Grand Lyonc
Plan Climat et projet de territoire 2030 de Nantes métropole
Plan climat terrorial du Grand Dole
Ronan Dantec : Sommet mondial Climat & Territoires
Sommet mondial Climat & Territoires
Territoires : Développement et territoires
Territoires à énergie positive
Territoires durables 2 0
Territoires en transition
Transition énergétique et décentralisation
Transferts de technologies
Toute technologie est consommatrice de ressources, productives de
déchets, pollutions et nuisances environnementales, et susceptible d’effets
néfastes sur la santé humaine.
Les choix technologiques, dans les pays développés comme dans les pays
en développement et en transition, ont et auront des répercussions fortes
sur l’environnement mondial, local et sur le développement humain.
Leur transfert des pays industrialisés aux pays en transition est un impératif, qui fut développé à Rio au chapitre 34
d’Action 21 : y sont décrits les objectifs des activités à mener pour que les transfert de technologies soient au service
d’un développement durable, notamment en matière d’amélioration de l’accès des pays en développement aux
informations scientifiques et techniques (y compris celles relatives aux technologies de pointes), de développement et de
transfert d’écotechniques et des savoir faire correspondants, de renforcement des capacités endogènes et de promotion
des écotechniques autochtones.
Des progrès dans la conception et les transferts de technologies écologiquement rationnelles – en particulier dans les
domaines de l'énergie respectueuse de l'environnement et de l'adaptation – sont essentiels dans le cadre des efforts
mondiaux pour combattre les changements climatiques. Des technologies à faibles émissions de gaz à effet de serre
peuvent être mises en place dans tous les secteurs de l'économie pour atténuer les changements climatiques.
En matière de technologies, les négociations climatiques se concentrent surtout sur la question du transfert vers les pays
en développement des technologies bas carbone historiquement développées dans les pays techniquement avancés du
Nord.
Sur cette question, la négociation patine depuis longtemps. Le seul résultat concret est la décision prise en 2010 de créer
le Mécanisme Technologique, un modeste dispositif de coordination entre le Technology Executive Committee (TEC) et
le Climate Technology Centre and Network (CTCN).
COP 21 a été un tournant dans la lutte mondiale contre le changement climatique. Un accord équilibré, juste, ambitieux,
efficace et juridiquement contraignant, qui envoie un signal fort, s'est réjouit le négociateur en chef chinois, Xie
Zhenhua, en soulignant notamment l'importance pour les pays développés d'apporter le soutien financier et
technologique aux pays en développement.
Les pays en développement vont bénéficier d’une enveloppe de 23 millions de dollars pour appuyer leur transfert
de technologies, via le Centre et réseau des technologies climatiques (CTCN).
Initié par le Canada, le Danemark, l’Union Européenne, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, la Corée du Sud, la Suisse et les
États-Unis, ce fonds soutiendra le CTCN dans ses activités de renforcement des capacités et d’assistance technique, dans
un large éventail de secteurs technologiques et politiques liés à l’adaptation et l’atténuation en réponse à la demande des
pays en développement.
Course aux technologies « vertes »
Développement durable, transfert de technologie
Innovation et transfert de technologie en Languedoc
Vidéos en ligne Innover avec la recherche
La recherche au service de l'innovation
Le transfert de technologies face au réchauffement climatique
Les transferts de technologies
Transfert de technologies
Transferts de compétences Nord Sud
Transport
Tous les modes de transport ne rejettent pas la même quantité de CO2 :
pour les longs trajets, les transports en avion et en voiture sont bien plus
émetteurs que les transports collectifs. Pour les trajets courts, ces derniers
sont également à privilégier, tout comme la marche, le vélo ou les rollers,
qui ne rejettent pas un gramme de CO2 !
Émissions de gaz à effet de serre des transports en zone urbaine
(production d’énergie et utilisation) en g CO2/km/personne (taux de
remplissage moyen)
•
•
•
•
•
Voiture moyenne 206
Deux roues motorisées 129
Bus standard 130
RER, Métro, Tramway 4
Vélo, rollers, trottinette, marche 0
Le paradigme actuel, fondé sur la priorité accordée aux infrastructures routières et autoroutières et sur le développement
séparé des modes de transport doit être abandonné pour une logique de développement intégrée, multimodale, dans
laquelle la route et l’avion deviennent des solutions de dernier recours imposées par l’état des technologies ou la
géographie.
La capacité routière globale du pays ne doit plus augmenter, sauf pour éliminer des points de congestion et des
problèmes de sécurité, ou d’intérêt local.
L’objectif retenu est de réduire de 20% d’ici 2020 les émissions actuelles de l’ensemble des transports (pour les ramener
au niveau de 1990). Les transports sont une source de nuisances environnementales et sanitaires : 7% du PIB, 7% des
emplois, 40% des investissements publics et près de 30% de la consommation d'énergie. Le secteur des transports est la
source principale d'émissions de gaz et de substances polluantes dans l'atmosphère.
En Europe, les transports sont responsables pour 22% des émissions de CO2 dans l'atmosphère, pour 4% des S02 et
pour 57, 7% des Nox.
Une mutation radicale des transports (pénurie en pétrole prévue d'ici une cinquantaine d'année) semble nécessaire ...
France Nature Environnement (FNE) relève à ce titre qu'en 2002, le budget lié à l'entretien et au développement du
réseau routier était de 1443 millions d'euros, soit près du double de celui consacré à l'environnement (toutes thématiques
confondues)
Les transports maritimes et aériens, qui induisent près de 10 % des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial
et vont fortement augmenter durant les prochaines années, restent ainsi en dehors de l’accord de Paris . Il n’y a pas
d’objectifs quantitatifs pour la réduction des énergies fossiles et le développement des renouvelables.
Au moment le plus critique des négociations, le 9 décembre 2015 , la question a été retirée du projet de texte. Le
commissaire européen à l’Energie, Miguel Arias Cañete, a eu beau "se battre pour qu’[elle] soit réintégrée", le
paragraphe qui la concernait a sauté. De nombreux pays dépendent trop du transport de marchandises et de l’aviation
pour tolérer la mention de ces deux secteurs, les Etats-Unis et la Chine en premier lieu".
L'objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre des avions et des bateaux de marine marchande a longtemps
été inscrit dans les projets d'accord.
Certes, l'aérien contribue à 2,5% des émissions mondiales de CO2 et le maritime à 2,2%. Mais leurs rejets augmentent
deux fois plus vite que ceux de la moyenne mondiale depuis 1980, rappelle la revue Nature Climate Change. Or, selon
les professionnels, le trafic aérien de passagers devrait doubler, le fret aérien tripler et le trafic maritime de conteneurs
quadrupler d'ici à 2030.
A lire également
•
Le transport routier (marchandises et personnes confondues) concentre plus de 80 % de la consommation
d'énergie du secteur et est responsable de plus de 90 % des émissions de CO2. Il dépend presque exclusivement
des produits pétroliers, dont les prix sont fluctuants et souvent à la hausse, le rendant vulnérable sur le plan
économique et conduisant à une précarité énergétique des ménages.
Le secteur des transports est caractérisé par sa très forte dépendance au pétrole. Il représente plus de 15%
des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). C’est le secteur dont la consommation d’énergie croît le
plus vite, avec une croissance importante de la demande de transport de passagers et de fret : entre 2000 et
2050, les émissions du secteur du transport augmenteront de 140% dont une large part (90%) viendra des pays
en développement.
Les projets de transport collectif continuent de représenter, avec 9 projets financés en 2014, près du tiers des
engagements d’atténuation de l’AFD.
Pour une politique européenne « Climat-Transports »
Climat: Les transports individuels, mauvais élèves
Comment réduire les émissions de CO2 dans les transports
Les transports en commun
Vidéos en ligne Transport 1 2 3
Transport : Plan Climat Energie Territorial de la Vallée de Chamonix
Transport aérien : Quel impact ?
Transports, développement durable et ville
Trouver des solutions alternatives à la voiture
Urbanisme
L’urbanisme est un déterminant majeur des consommations d’énergie d’un
territoire : densité du bâti, infrastructures de transport en commun,
schémas de transport, mixité fonctionnelle, formes urbaines et étalement
urbain, sont autant d’éléments qui vont favoriser ou défavoriser la mobilité
durable, le développement des énergies renouvelables, la précarité
énergétique, l’efficacité énergétique des bâtiments, l’économie circulaire,
etc.
La réflexion sur l’occupation des sols est également essentielle à la résilience du territoire et à sa capacité d’adaptation
au changement climatique, tant en termes de risques naturels (inondations, incendies,…), qu’en termes de préservation
des ressources (biodiversité, ressource en eau, forêt,…).
Les problématiques de la transition énergétique et de l’adaptation au changement climatique concernent donc de
manière transversale tous les aspects de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme. Les leviers et prescriptions
pouvant être intégrées aux documents d’urbanisme sont souvent mal connus, et les Régions ont un rôle de chef de file
sur ces questions, via leur compétence structurante en termes d’aménagements de transport, mais aussi via les
documents de cadrage stratégique produits à l’échelle régionale et via le support apporté aux collectivités pour
l’élaboration de leurs documents d’urbanisme à l’échelle locale.
Les documents destinés à accompagner la mise en place des politiques Climat-énergie et Urbanisme, à l'échelle d'un
territoire, sont nombreux. L’ ADEME propose méthodes et outils pour aider les collectivités à les concevoir et à les
mettre en œuvre.L' ADEME met à disposition le centres de ressources PCET, le centre de ressources Bilan GES, la
démarche Cit'ergie®, ainsi que l'outil Climat Pratic.
Les principaux documents de cadrage.
•
Les Schémas Régionaux d’Aménagement et de Développement du Territoire (SRADDT) fixent les orientations
fondamentales à moyen terme, de développement durable du territoire régional, et veillent à la cohérence des
projets d’équipement avec la politique de l’État et des différentes collectivités territoriales (dès lors que ces
politiques ont une incidence sur l’aménagement et la cohésion du territoire régional).Aujourd’hui nonopposable aux documents locaux d’urbanisme (SCoT, PLU), le Schéma Régional d’Aménagement du
Territoire (SRADDT) deviendrait directement prescriptif, sur le modèle du Schéma directeur de la Région IledeFrance (SDRIF), mais sans avoir à être approuvé par l’État. Ce nouveau SRADDT intégrerait les schémas
sectoriels qui en constitueraient les volets (SRCAE, SRCE, SRIT…).
•
Les Schémas Régionaux de Cohérence Écologique (SRCE) sont des outils d’aménagement du territoire en
faveur de la biodiversité. Ils permettent de définir et de mettre en œuvre les Trames vertes et bleues (TVB), qui
permettent d’assurer les continuités écologiques et de favoriser ainsi l’adaptation des espèces au changement
climatique.
•
Les SRCAE (Schémas Régionaux Climat Air Énergie).
•
Les SRIT (Schémas Régionaux d’Infrastructures de Transport). Les documents d’urbanisme à l’échelle locale.
•
Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) est un document de planification qui fixe, à une échelle
intercommunale, un projet de territoire visant à mettre en cohérence l’ensemble des politiques sectorielles
notamment en matière d’urbanisme, d’habitat, de déplacements et d’équipements commerciaux, dans un
environnement préservé et valorisé.
•
Le Plan Local d’Urbanisme (PLU est le principal document de planification de l’urbanisme au niveau
communal ou éventuellement intercommunal. Il établit un projet global d’aménagement et fixe en conséquence
les règles générales d’utilisation du sol sur le territoire considéré. Il doit permettre l’émergence d’un projet de
territoire partagé prenant en compte à la fois les politiques nationales et territoriales d’aménagement et les
spécificités d’un territoire. Il détermine donc les conditions d’un aménagement du territoire respectueux des
principes du développement durable (en particulier par une gestion économe de l’espace) et répondant aux
besoins de développement local.
Ces différents outils de planification permettent une construction collective, qui vise la complémentarité entre les
territoires, les acteurs, et les différentes échelles.
Au niveau mondial, le rapport « Deadline 2020 » du C40 a été dévoilé le 1er Décembre 2016 et pointe la responsabilité
des grandes villes dans le réchauffement climatique. C’est par les mégalopoles que passera la défense de
l’environnement. Pour cela, le rapport indique qu’elles devront rapidement réduire de moitié leurs émissions de gaz à
effet de serre, sous peine de « payer le prix de l’inaction ».
Un tiers des émissions de CO2 est généré par l’action des villes : infrastructures, urbanisme, transports etc. « Si nos
usages et infrastructures continuent à se développer sur le mode actuel, d’ici 5 ans le monde aura généré assez
d’émissions pour dépasser les 2°C ». Pour respecter l’Accord de Paris (COP21) et tenir à 2°C l’engagement posé
mondialement, les mégalopoles « devront faire tomber leurs émissions de 5 tonnes équivalents CO2 par tête et par an, à
3 en 2030 puis 0,9 en 2050 ».
Sites web
http://www.ademe.fr
http://www.apur.org
http://www.bilans-ges.ademe.fr
http://www.citergie.ademe.fr
http://www.pcet-ademe.fr
http://www.plateformesolutionsclimat.org
Dans le monde, les villes sont au cœur de la problématique du changement climatique
La nature en ville comme élément de confort climatique
La ville de demain
Vidéos en ligne Le message d'Anne Hidalgo, maire de Paris et présidente du C40 cities
Liens entre santé, climat et urbanisme
Plan climat territorial
Plan climat terrorial
Quand l'urbanisme agit sur l'écosystème
Urbanisme : La ville durable
Vie quotidienne
Les cultures, les systèmes économiques et les buts de l’être
humain étant plus malléables que l’écosphère, il est
évident que ce sont l’être humain et ses comportements
qui devront changer si nous espérons assurer la survie de
la planète.
D’emblée, il nous faudra trouver une façon de vivre qui
assurera la durabilité de l’écosphère.
Il serait futile de nous acharner à préserver des techniques,
des intérêts économiques, des pouvoirs d’élite ou des
traditions dont la perpétuation ne ferait qu’aggraver la
dégradation de l’écosphère.
Paradoxe de l'histoire : Au moment où la Toile de la Vie
..semble menacée de toutes parts , des millions de citoyens
et d'organisations dans le monde réagissent et tentent
d'apporter leur petite pierre !
De simples petits gestes quotidiens peuvent permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre. En consommant
de l'énergie et par nos achats quotidiens, nous provoquons directement ou indirectement des émissions de gaz à effet de
serre.
La lutte contre le réchauffement climatique ne doit pas être la seule initiative des gouvernements et des entreprises, mais
également des particuliers. De simples petits gestes quotidiens des 6,8 milliards d’habitants de la planète peuvent
permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre responsables des changements climatiques.
•
•
•
•
•
Changer ses habitudes de transport
Achetez des produits plus respectueux
Réduire sa consommation électrique
Trier ses déchets
Réduire sa consommation d’eau
100% ecocitoyen
101 gestes éco-citoyens
101 gestes écologiques pour économiser de l'argent
Vidéos en ligne Agir au quotidien : Le b.a-ba des économies d'énergie
Changement climatique : Des solutions existent, selon 9 Français sur 10
Diminuer l'impact de notre alimentation sur le climat
Eco-geste simple pour votre habitat
Eco-gestes
Eco-gestes à la portée de tous
Eco-gestes simples, à effectuer au quotidien
Eco-gestes, l'écologie à la portée de tous
Ecolo au bureau
Exemples à suivre
Exemples à suivre développement durable
Exemples écolos
Impact du réchauffement climatique sur le quotidien
Lavage de voiture écolo
Les solutions climat
Maison, déco : je m'équipe écolo
Geste écocitoyen
L'énergie à la maison : comment bien consommer ?
Que change au quotidien le réchauffement climatique pour les habitants de la planète ?
Simplicité volontaire et surconsommation
Témoins du climat
Vivre ensemble le changement climatique
Ville
Ce siècle présente une spécificité marquée : il sera de plus en plus urbain.
En 2050, les 2/3 de la population mondiale vivront en ville. Cette
transformation va induire des évolutions majeures au plan de la
gouvernance locale.
Les projections climatiques prévoient d’ici la fin du siècle une augmentation de l’intensité et de la durée des vagues de
chaleur, dans différentes régions du monde : il est donc nécessaire de mieux comprendre le climat urbain pour pouvoir
préparer les villes à ce changement.
La climatologie urbaine est aujourd’hui un domaine de recherche investi à la fois par les climatologues et les
géographes, mais également par les architectes et les urbanistes.
La ville induit ainsi, au sein de son territoire, une augmentation des températures – d’où le concept d’îlot de chaleur –,
une diminution de la vitesse du vent, une modification de la pluviométrie, etc. Ces modifications ont des conséquences
sur la consommation énergétique des bâtiments et l’efficacité de la climatisation naturelle . Souvent présentées comme
des lieux où se concentre la majorité des émissions de gaz à effet de serre , les villes sont également en partie à l’origine
de modifications climatiques mondiales.
Jusqu’à très récemment, le climat n’a pas été une préoccupation majeure des urbanistes.
Les stratégies de réduction des îlots de chaleur urbain doivent s’accompagner de recommandations plus générales sur la
conception des bâtiments urbains et l’utilisation de nouveaux matériaux pour une meilleure adaptation à
l’environnement urbain ou sur le choix des systèmes de climatisation centralisés (urbains) ou des systèmes semicentralisés (au niveau du bâtiment) ou des appareils de climatisation (individuels)
Les agendas 21 locaux, les efforts de planification (en matière de logement, de déplacement, d’activité économique) et
maintenant les plans climat-énergie territoriaux s’apparentent à des exigences de moyens sans encore d’obligations
précises de résultats.
A mesure que le système de contrainte sur les ressources et les impacts environnemetaux deviendra plus pressant, il
faudra passer au stade d’une répartition de quotas entre territoires, à charge pour les Etats de mettre en place des outils
de péréquation.
Comment rendre les villes plus respectueuses de l’environnement ? : Le PNUE a lancé l’initiative pour l’utilisation
durable des ressources urbaines. Le rapport du PNUE met en avant plusieurs facteurs favorisant le passage à des villes
plus écoresponsables . On retiendra ainsi :
•
•
•
•
•
•
La convergence entre conservation de la nature, habitabilité des villes et égalité sociale
Une gouvernance collective pour promouvoir l’écologie urbaine
Un urbanisme pertinent
Des incitations fiscales
L’adaptation du transfert de technologies aux contextes locaux
Et bien entendu, l’innovation
Adapter la ville au changement climatique
Agenda 21 pour une ville durable
Barcelone : Ville de l'énergie durable
Vidéos en ligne C'est quoi une ville durable ?
Climat : Ca chauffe en ville
Climat : Comment vivre la ville autrement ?
Comment la Ville de Montréal fait face aux impacts des changements climatiques
Copenhague, ville durable
Dix solutions pour une ville sobre et durable
Essor de la ville durable et des écoquartiers
Est-ce qu'une ville écologique est une utopie ou une réalité?
La ville de demain, réconciliée avec sa nature
Les smart cities ou villes intelligentes
Plan climat à Strasbourg
Plan Climat au Grand Lyon
Plan Climat énergie territorial du Grand Toulouse
Transition énergétique et adaptation climatique, la ville de demain
Ville et changement climatique
Villes en transition