Document

Transcription

Document
Diplôme National du Brevet
Session 2011
Epreuve orale de
l’Histoire des Arts
Année scolaire 2010-2011
SOMMAIRE
------
- Les modalités de l’épreuves
- Support de l’exposé :
• le contenu
• le plan de l’exposé
• les conseils
- L’Histoire des Arts :
• thèmes, documents, œuvres, artistes
• les arts du cirque : les incontournables
MODALITES DE L’EPREUVE
1/ L’épreuve orale
L'épreuve orale d'histoire des arts (notée sur 20 affectée d’un coefficient 2) est obligatoire pour
tous les élèves. Elle porte sur l’enseignement reçu en classe de troisième.
Les principales caractéristiques en sont :
Un entretien oral de 15 mn avec un jury constitué d'un binôme d'enseignants issus, en priorité,
des disciplines artistiques et d'histoire - géographie - éducation civique. (10mn de présentation,
5 mn de questionnement.) L’épreuve se passe soit individuellement soit au sein d’un groupe
(Trois élèves maximum).
Le questionnement porte sur l'histoire des arts et non sur une discipline spécifique. Les notes
obtenues à l’épreuve orale sont arrêtées par les jurys d’examen à partir d’une grille
d’évaluation.
L'évaluation porte sur les capacités, appuyées sur les connaissances qui y sont liées, à situer les
œuvres dans le temps et l'espace, à identifier les formes, les techniques de production, les
significations, les usages ..., à discerner entre les critères subjectifs et objectifs de l'analyse, à
effectuer des rapprochements entre des œuvres à partir de critères précis.
2/ La réalisation d’un dossier documentaire ou d’une production
Les élèves, individuellement ou en groupe (maximum 3 élèves) effectuent le choix d’une œuvre
dans la liste proposée (voir pièce jointe) et constituent un dossier ou présentent une production
(Diaporama power point, panneau, CD, vidéo, production artistique) sur l’œuvre choisie.
Le dossier ou la production réalisée par les élèves sera le support de l’épreuve orale d’histoire
des arts du diplôme nationale du brevet.
Les candidats auront le dossier en leur possession le jour de l’examen.
Le dossier est à rendre au professeur principal au plus tard le lundi 9 mai 2011 (Tout retard
sera pénalisé dans la note d’examen)
La date de l’épreuve orale est fixée au jeudi 26 mai 2011.
PRESENTATION DE L’EPREUVE D’HISTOIRE DES ARTS
DNB SESSION 2011
COLLEGE JACQUES PREVERT
MODALITES DE L’EPREUVE
1/ L’épreuve orale
L'épreuve orale d'histoire des arts (notée sur 20 affectée d’un coefficient 2) est obligatoire pour
tous les élèves. Elle porte sur l’enseignement reçu en classe de troisième.
Les principales caractéristiques en sont :
Un entretien oral de 15 mn avec un jury constitué d'un binôme d'enseignants issus, en priorité,
des disciplines artistiques et d'histoire - géographie - éducation civique. (10mn de présentation,
5 mn de questionnement.) L’épreuve se passe soit individuellement soit au sein d’un groupe
(Trois élèves maximum).
Le questionnement porte sur l'histoire des arts et non sur une discipline spécifique. Les notes
obtenues à l’épreuve orale sont arrêtées par les jurys d’examen à partir d’une grille
d’évaluation.
L'évaluation porte sur les capacités, appuyées sur les connaissances qui y sont liées, à situer les
œuvres dans le temps et l'espace, à identifier les formes, les techniques de production, les
significations, les usages ..., à discerner entre les critères subjectifs et objectifs de l'analyse, à
effectuer des rapprochements entre des œuvres à partir de critères précis.
2/ La réalisation d’un dossier documentaire ou d’une production
Les élèves, individuellement ou en groupe (maximum 3 élèves) effectuent le choix d’une œuvre
dans la liste proposée (voir pièce jointe) et constituent un dossier ou présentent une production
(Diaporama power point, panneau, CD, vidéo, production artistique) sur l’œuvre choisie.
Le dossier ou la production réalisée par les élèves sera le support de l’épreuve orale d’histoire
des arts du diplôme nationale du brevet.
Les candidats auront le dossier en leur possession le jour de l’examen.
Le dossier est à rendre au professeur principal au plus tard le lundi 9 mai 2011 (Tout retard
sera pénalisé dans la note d’examen)
La date de l’épreuve orale est fixée au jeudi 26 mai 2011.
Epreuve d’Histoire des arts
Coupon à remettre au professeur principal pour le lundi 11 avril dernier délai
Nom : …………………………………………. Prénom : ……………………………………..
Classe :………………
Œuvre choisie :
Discipline :
Travail
individuel
en binôme avec .......................................................... classe : …………...
En groupe avec …………………………………..….. classe :
et ……………………………….. classe :
Signature de l’élève :
Signature des parents :
CONTENU ET PRESENTATION DU SUPPORT DE L’EXPOSE (dossier, diaporama, CD….)
Le travail est organisé et présenté selon les règles énumérées ci-après.
Pour les dossiers, les documents sont regroupés dans un porte- vues, dans des pochettes en
plastique à l’intérieur d’un classeur ou sont reliés. (6 pages minimum hors sommaire)
Les diaporamas PowerPoint sont enregistrés sur clé USB. (5 diapos minimum hors sommaire)
Les panneaux sont de format A2 (papier canson 420mmx594mm).
CONTENU :
Le dossier comporte une première page ou page de présentation. Elle contient :
- Un titre qui annonce le sujet « Epreuve DNB – Histoire des arts »et le nom de l’œuvre
choisie.
- Le(s) nom(s), prénom(s), classe(s) et année scolaire.
- Une illustration en rapport avec l’œuvre choisie ou l’artiste…
Le dossier comporte un sommaire. Il doit présenter les différentes parties du travail (le plan de
l’exposé)avec numérotation des pages.
Le dossier comporte une bibliographie, présentation des sources.
PLAN DE L’EXPOSE (Des pistes pour préparer l’exposé)
1. Présenter l’œuvre.
(Nature et titre de l’œuvre, date, courant artistique, style, genre, lieu d’exposition ou durée,
effectifs… pour une œuvre musicale) Présenter L’artiste : Quelques éléments biographiques place
de l’œuvre étudiée dans la production de l’artiste, autres œuvres importantes, évolutions
artistiques de l’auteur…
2. Situer l’œuvre dans son contexte historique et éventuellement géographique.
Situation dans le mouvement artistique. Grands événements culturels, politiques, économiques ou
sociaux. Aires culturelles de l’œuvre et de l’artiste : continent, ensemble régional, pays, région…
3. Décrire l’œuvre. Analyser.
Formes de l’œuvre : style, genre, structure, composition, nuances, outils, techniques …
Sujet : Ce que veut montrer l’artiste, thème traité, significations, message. L’œuvre s’inscrit-elle
dans un prolongement (du travail de l’artiste, du mouvement auquel il appartient…) ou bien en
rupture (nouveauté d’un style, d’un genre, d’une technique…) ?
4. Elargir- Rapprocher.
Portée ou influence de l’œuvre: impact, émotion produite par l’œuvre sur le spectateur ? En quoi
l’œuvre a-t-elle marqué son temps ? Quelles similitudes et oppositions avec d’autres œuvres de la
même époque et/ou du même artiste ? D’une autre époque mais avec la même signification ?
5. Présenter la bibliographie.
Justifier le choix d’au moins 3 de vos sources (Ouvrage, revue, vidéo documentaire, site internet…)
Conseils : les travaux présentés devront faire preuve de rigueur et de précision mais les jurys
valoriseront également l’originalité et la créativité.
L’HISTOIRE DES ARTS
Documents, œuvres, auteurs, artistes étudiés
* Les artistes et la guerre :
- Les gueules cassées, Orto Dix ou « La guerre », Orto Dix (page 12)
- Guernica, Picasso (1937) (page 76)
- Le dictateur, C.Chaplin (1940) séquence de la danse autour de la
mappe monde.
Histoire-Géographie
* L’art et la propagande :
- Affiches de propagande stalienne (2 affiches au choix, à soumettre
préalablement aux enseignants).
Thème : Art et pouvoir
- Famille de paysans, Adolf Wissel (1939 (page 81)
- Un mouvement artistique condamné par les nazis : le Bauhaus.
* La caricature en histoire (Plantu) :
- La chute du mur de Berlin (1989) (page 148)
- L’ouverture des frontières en Europe (page 201).
Français
Thème : La première guerre
mondiale
Extrait de la bande dessinée de Tardi : « C’était la guerre des tranchées »
horreur et dénonciation de la guerre.
Thème : La seconde guerre
mondiale
* Le peintre Félix NUSSBAUM à travers trois autoportraits :
•
•
•
Autoportrait au passeport juif
Autoportrait à la clef
Autoportrait dans le camp
thème de la persécution
* Antigone de Jean Anouilh mise en scène par Nicolas Briançon avec Barbara
Schulz et Robert Hossein.
thème de la résistance
Thème : L’autobiographie
Photographies de Lucien LEGRAS commentées par Anny DUPEREY dans le voile
noir (Editions du Seuil).
Thème : Etude du tableau Slave
Auction (1982), Jean Michel
Basquiat
La peinture pour dénoncer la condition et l’histoire des afro-américains aux USA vue
par l’artiste.
* Composition du tableau : une histoire, une carte de géographie
* Souffrance et gloire
* « Street art » et Arts premiers
Education musicale
* Différents trains de Steve Merch
* Un survivant de Varsovie de Arnol Schoenberg
Thème : représentation de la
seconde guerre mondiale
* Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen
* Thrène à la mémoire des victimes d’Hiroshima de Horzyztaf Pendeochi
* La liste de Schindler fil de Steven Spielberg musique de Jonhn Williams
* Le chant des partisans. Le chant des marais.
Arts Plastiques
* Le symbolisme dans la peinture
* Gustave Klimt
* Otto dix (La guerre) 1914-1918 / 1939-1945
* La propagande allemande dans la publicité (1939-1945)
Education Physique
et Sportive
Thème : Les arts du cirque
Voir documents joints
Approche générale des arts du
cirque
Les Incontournables
2.1
Un peu d'histoire : les trois âges du cirque
2.2
Définition, ressources mobilisées et enjeux
scolaires
2.3
Deux approches complémentaires et trois rôles
2.4
Les différentes disciplines et le matériel
2.1 UN PEU D'HISTOIRE : LES TROIS AGES DU CIRQUE
LES ORIGINES ANTIQUES
Le cirque est un art populaire, pluriel et ancestral. Les origines remontent en effet à l'antiquité.
Tout commence 5000 ans avant J.C., en Chine, berceau de l'acrobatie, où femmes, enfants et
paysans manient objets usuels et guerriers. Puis viennent les acrobates d'Asie mineure, les
contorsionnistes hindous, les équilibristes Japonais sur bambous, et, vers 2000 avant J.C., les
jongleurs à trois balles de Basse-Egypte. En Grèce, acrobates, montreurs d'animaux et
personnages grotesques analogues aux augustes de cirque se produisent sur l'agora. A Rome,
civilisation du spectacle, tout est visible, théâtralisé. Les " ludi ", jeux donnés lors des grandes
occasions, se déroulent dans les amphithéâtres et font précéder les combats de gladiateurs et
courses de chars de démonstrations athlétiques, jongleurs, écuyers, équilibristes, dompteurs
d'animaux et faiseurs de tours. Les " ludi " ne survivent pas à la chute de l'empire Romain et à
l'expansion du christianisme. Le mot " cirque " disparaît alors du vocabulaire jusqu'au 18ème
siècle. Dans l'Europe médiévale, jongleurs, montreurs d'animaux et acrobates sont condamnés à
l'itinérance. Ils participent à des fêtes populaires et profanes, aux foires marchandes où ils
prennent le nom de " banquistes " ou " saltimbanques ". Leur habileté est même parfois
suspectée de sorcellerie, et conduit certains au bûcher…
LA NAISSANCE DU CIRQUE MODERNE AU 18ème SIECLE
La seconde moitié du 18ème siècle voit des compagnies de danseurs et de funambules se
multiplier, s'exprimant au travers d'un nouveau genre dramatique, le théâtre de foire.
Par le jeu des alliances et la nécessité commerciale, de véritables entreprises de spectacles
naissent. Un sergent-major Anglais nommé Philip ASTLEY choisit alors la piste circulaire de
représentation pour ses voltiges à cheval. Il ajoute au programme des danseurs, des acrobates et
des personnages grotesques afin de séduire son public. Le cercle et la variété des numéros, sans
rapport apparent entre eux sinon celui de cultiver la prouesse et les situations comiques,
deviennent les codes originels de représentation du cirque moderne. Au début du 19ème siècle,
des écoles et bâtiments sont édifiés (Cirque olympique d'Antonio Franconi, par exemple, en
France), et Paris devient la capitale mondiale du cirque. A cette époque, plus de cinq cents
troupes parcourent l'hexagone. Ces troupes sont souvent de type familial et travaillent sous
chapiteaux ou dans les cirques stables disséminés sur le territoire (il n'en reste que sept
aujourd'hui). Au début du 20ème siècle, un déclin s'amorce. Les circassiens investissent les
scènes de music-halls et des cabarets, mais rien n'y fait. Le cirque, engourdi par la tradition, par
la convention, s'enlise dans la crise identitaire amorcée. Plus tard, la télévision, qui banalise
l'exploit, l'urbanisation du cœur des villes et la guerre des enseignes, précipitent encore un peu
plus le désintérêt grandissant.
LE RENOUVEAU SALUTAIRE : CIRQUE NOUVEAU, OU CONTEMPORAIN
Dans le bouillonnement culturel des années 1970, des artistes, voulant rompre avec les valeurs
esthétiques établies, partent à la conquête d'espaces neufs et de nouveaux publics. Venus de la
rue, de la danse ou du théâtre, ils réemploient les usages du cirque forain, et les théâtralisent
souvent hors du cercle. Le cirque contemporain se démarque du cirque classique, devenu au fil
du temps un genre canonique regroupant un ensemble de codes esthétiques stricts. Le spectacle
de cirque classique possède une logique très standardisée de collage de numéros variés, sans
rapport les uns avec les autres, avec la présence obligatoire d'éléments fondamentaux (entrée
clownesque, un numéro équestre, le dressage de fauves…). La scène est la piste qui se trouve
au centre du chapiteau, et les animaux sont très présents. Les artistes sont spécialistes d'une
technique, ou d'un engin. L'émotion naît de l'exploit, de la prouesse ou du danger. Les couleurs,
les odeurs, la musique, les applaudissements sont également très standardisés. Le " nouveau
cirque ", ou cirque contemporain, a systématiquement battu en brèche tous ces codes. La scène
n'est pas forcément la piste ronde, et l'on peut même inventer des dispositifs scéniques
originaux. Il y a peu ou pas d'animaux. Le spectacle fait appel à un scénario, où l'on met en
scène une histoire. La polyvalence des artistes est mise au service de ce scénario. L'émotion est
souvent visuelle, subtile, naissant du jeu, de la chorégraphie. Le spectacle développe une unité
et relie théâtre, cirque et danse (fusion des arts). Il n'y a plus de fondamentaux, et il est même
possible de construire un spectacle autour d'une seule technique, ou de deux. Chaque
compagnie tente de construire un univers singulier en mettant en cohérence des options
plastiques, sonores, acrobatiques, chorégraphiques et théâtrales. Les techniques de cirque sont
souvent utilisées comme " éléments de langage ", propres à signifier autre chose qu'ellesmêmes. L'artiste ne présente pas un numéro, il représente.
2.2 DEFINITION ET RESSOURCES MOBILISEES
DEFINITION
C'est une activité de production d'effets, de communication d'émotions chez des spectateurs,
conciliant la dimension d'exploit, de prouesse technique, avec celle de composition, de création,
de chorégraphie. Seul ou à plusieurs, avec ou sans engin, il s'agit de produire des effets sur les
spectateurs, de leur communiquer des émotions. Quatre grandes disciplines sont identifiables
en arts du cirque, combinables à souhait : la jonglerie, l'acrobatie, l'équilibre avec ou sur objets,
le jeu d'acteur.
PROBLEMES FONDAMENTAUX :
o
o
o
o
o
passer d'une motricité ordinaire de " bipède " à une motricité inhabituelle
originale, de plus en plus renversée, tournée, complexe, se jouant des lois de
l'équilibre, avec ou sans utilisation d'objets divers posant des problèmes de
coordination, de dissociation segmentaire, d'équilibre, de souplesse, d'adresse…
répéter pour aboutir à l'automatisation, à la précision, à la décentration, en
combinant différents paramètres du mouvement : parties du corps, direction,
amplitude, vitesse…
composer et interpréter un numéro seul ou à plusieurs, en vue de produire des
effets, de communiquer des émotions à des spectateurs ;
observer, écouter, proposer, choisir dans un collectif en faisant preuve d'esprit
critique constructif ;
se montrer devant des spectateurs.
RESSOURCES MOBILISEES ET ENJEUX SCOLAIRES
La pratique des arts du cirque permet de contribuer au développement :
o
o
o
o
o
o
des capacités physiques : force, souplesse, coordination, équilibre, adresse,
motricité fine…
des capacités perceptives et informationnelles : informations visuelles,
kinesthésiques, auditives…
des capacités cognitives : compréhension, mémorisation, abstraction,
imagination, création…
des capacités décisionnelles au travers du rôle de chorégraphe : choix de
techniques, prise d'initiative, mise en projet, composition…
des capacités affectives : en tant qu'artiste, contrôle de ses émotions dans la prise
de risque (cran) et dans l'interprétation de son numéro (se montrer, se
concentrer, accepter le regard des spectateurs) ; en tant que chorégraphe et
spectateur, appréciation de la dimension esthétique, des effets communiqués ;
des capacités relationnelles et de communication en groupe, au travers d'un
" zapping " permanent entre trois rôles : artiste, compositeur / chorégraphe,
spectateur (savoir écouter, s'exprimer, coopérer, remettre en cause ou
impulser…).
2.3 DEUX DIMENSIONS COMPLEMENTAIRES ET TROIS ROLES A CHAQUE
COURS
Afin de respecter la logique de l'activité, deux dimensions complémentaires de l'enseignement
doivent être présentes à chaque cours:
o
o
la dimension technique, c'est à dire l'enrichissement du vocabulaire gestuel, vers
l'exploit ;
la dimension artistique, chorégraphique, " poétique ", au travers de la
composition puis de l'interprétation de son numéro devant des spectateurs
(écriture de " sa phrase ").
Trois rôles différents mais complémentaires doivent également être occupés par chaque élève à
chaque cours, afin de rester dans une logique de communication :
o
o
o
rôle d'artiste, interprétant son numéro devant un public : " l'émetteur " ;
rôle de compositeur, de chorégraphe : " le décideur - constructeur " ;
rôle de spectateur, recevant, appréciant, vibrant : " le récepteur ".
2.4 LES DIFFERENTES DISCIPLINES ET LE MATERIEL
LES DISCIPLINES
La liste des disciplines présentées est loin d'être exhaustive. En effet, nous nous contentons ici
de retenir les plus courantes, mais les " disciplines circassiennes " sont en évolution et en
diversification permanentes. A la limite, n'importe quel objet issu du quotidien peut devenir le
support, la base d'un numéro…
JONGLERIE
Foulards, balles, massues, diabolos, assiettes chinoises, bâtons du diable, cerceaux, anneaux,
yoyos, fouet…
ACROBATIE
Au sol, mini-trampoline, acrosport ou " mains à mains ", trapèze fixe ou ballant, barre russe,
bascule de saut, portique, échelle de corde, drap suspendu, bancs, chaises, tables, élastiques…
EQUILIBRE
Tonneaux, boule, bidons, fil de fer, monocycle, rouleau américain, échasses, échelle, chaise,
équilibre d'objets sur perche, vélo acrobatique, biclown, rollers…
JEU D'ACTEUR
Clownerie, effets recherchés grâce à la danse, au théâtre, à la magie, aux masques et
déguisements, au maquillage, au travail sur l'espace, le temps, les relations, les énergies, les
textes, la musique…
LE MATERIEL
Quelle que soit la discipline, il est à la fois possible d'acheter du matériel (notamment pour
toutes les disciplines comportant certains risques), et d'en récupérer, d'en fabriquer ou d'en faire
fabriquer, sans aucun problème.

Documents pareils