Excellents par nature, les marrons label rouge

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DES MARRONS
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Rouge.
Depuis le 1er octobre 2015, la production
de châtaignes du Sud-Ouest est reconnue
pour ses fruits de haute qualité visuelle et
gustative par le LABEL ROUGE « Marron ».
C’est une récompense de 10 ans de travail pour les producteurs
de la filière du Sud-Ouest, qui se sont rassemblés pour travailler
à la valorisation de cette production spécifique et notamment
à sa reconnaissance sous signe officiel de qualité LABEL ROUGE.
Fiers de leurs fruits, ces producteurs s’engagent résolument sur
la voie de la qualité et le font savoir. Sous l’appellation « Excellents
par nature », les marrons Label Rouge arrivent sur les étals des
spécialistes dans des packagings très étudiés. Gros, brillants,
appétissants et faciles à peler, ces marrons vont vite devenir des
alliés gastronomiques de premier plan !
LES ATOUTS
DES MARRONS
LABEL ROUGE :
1ERS ARRIVÉS SUR LE MARCHÉ :
dès la mi-septembre
(et jusqu’à fin décembre)
1ERS ENGAGÉS SUR UN SIGNE
DE QUALITÉ :
Label Rouge obtenu le 1er octobre 2015
et IGP en cours de reconnaissance
1ERS EN QUALITÉ DE RÉCOLTE :
• r amassage rapide et régulier,
• f ruits lavés, calibrés, triés, garanti avec
moins de 6% de défauts internes,
• f ruits stockés au froid dans de bonnes
conditions.
1ERS EN CALIBRE :
Le marron Label Rouge est gros
(+ de 31 mm) et de calibre homogène.
« Nos marrons labélisés répondent d’abord à des
exigences culturales. Nous suivons des règles
précises en matière d’implantation, de choix des
variétés et d’entretien des arbres. Ensuite, une
fois le fruit récolté, le cahier des charges du Label
prévoit de nombreuses étapes pour conserver au
fruit toutes ses qualités jusqu’à la consommation.
Toutes ces étapes sont contrôlées par un organisme
indépendant chaque année. La labellisation est une
démarche d’amélioration permanente, qui devrait
fédérer rapidement de nombreux producteurs.»
Marc-Antoine de SÈZE
Producteur de Marrons Label Rouge
en Haute-Vienne
Tél. : 06 11 11 13 69
[email protected]
Les fruits obtenus à partir de ces variétés
sont de gros calibres et sont en majorité
des marrons plus rapides à peler.
LE MARRON,
UNE CULTURE EMBLÉMATIQUE
DU SUD-OUEST
Bassin ancestral du châtaignier, le Sud-Ouest a connu un déclin de ses châtaigneraies.
La production est désormais relancée grâce à la mise au point de nouvelles variétés.
Déjà largement présent au moyenâge, le châtaignier se développe
particulièrement durant les 18ème et
19ème siècles avec des châtaigneraies
s’étendant sur plus de 40% de la
surface de la Dordogne, du Lot, de
la Corrèze et de la Haute-Vienne.
Mais dès la fin du 19ème siècle, sous
l’influence de l’exode rural, des
abattages massifs pour l’industrie
des tanins, de la concurrence avec
les cultures céréalières et fourra-
gères ajoutés à une maladie du sol
provoquant le dépérissement des
arbres, la châtaigneraie connaitra un déclin important dans nos
régions.
En 1920, des mesures seront prises
pour réglementer l’abattage et
une recherche sera engagée pour
lutter contre le dépérissement du
châtaignier. En 1946, cet effort se
réorganisera sous l’égide l’INRA et
ces travaux donneront naissance
à de nouvelles variétés issues
de croisements naturels tels
que Marigoule, Maraval, Marsol
ou Bournette. Ce programme
permettra ensuite la création de
Bouche de Bétizac, variété phare
du marron frais dans le Sud-Ouest.
À partir des années 70, le Périgord
connaitra un réel regain avec la
plantation massive de ces nouvelles
variétés, principalement Marigoule,
Bouche de Bétizac et Bournette.
UNE FILIÈRE DYNAMIQUE
Célèbre pour accompagner la dinde
des réveillons, le marron connait
par ailleurs de multiples débouchés
culinaires… un succès qui incite
les producteurs à investir dans de
nouvelles plantations.
Particulièrement consommé et apprécié
pour les fêtes de fin d’année, le marron est
également très utilisé en purée et crèmes.
La production française de châtaignes,
d’environ 9 000 tonnes par an, régresse
et s’avère insuffisante pour fournir les
entreprises de transformation de produits
préparés à base de marrons.
Les entreprises locales utilisent environ
10 000 tonnes de châtaignes par an pour
la fabrication de marrons entiers pelés,
Les
crèmes et purées de marron. 90% de ces
producteurs
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Si rien n’est entrepris, les entre.
prises françaises devront trouver
une autre source d’approvisionnement
ou stopper la fabrication de produits à base
de marrons. Une source de développement
propre au Sud-Ouest
Dans le Sud-ouest, les politiques de soutien
au développement ont permis une relance
des plantations mais ces dernières ne
couvrent pas les disparitions et notre
production est essentiellement destinée
au marché des fruits frais en coque.
Elle est d’environ 2 500 t, et n’approvisionne
que marginalement les entreprises de la
transformation.
LA FILIÈRE CHÂTAIGNE DU SUD-OUEST
À DÉCOUVRIR
LA PRODUCTION
LE MARCHÉ
• Une zone prédoclimatique de production assise
sur quatre régions : l’Aquitaine, le Limousin,
Midi-Pyrénées et Poitou-Charentes,
• Un manque de produits par rapport à la demande,
particulièrement pour le débouché des produits
transformés,
•2
500 t de châtaignes produites,
• Une filière en concurrence avec la production
asiatique, 10 fois plus importante que la production européenne.
•1
500 ha de vergers,
•P
lus de 1 000 producteurs,
Géraldine MAIGNIEN
Animatrice de l’Union
Interprofessionnelle Châtaigne
en Périgord – Limousin – Midi-Pyrénées
Tél. : 05 55 21 55 52
Port. : 06 73 06 93 16
[email protected]
• Deux variétés phares : Marigoule et Bouche de
Bétizac. Variétés aux fruits brillants, de gros
calibres, très sucrés et faciles à éplucher,
• Des vergers récents conduits selon des techniques
modernes de l’arboriculture.
DES PROBLÉMATIQUES
• Un nouvel insecte ravageur, venu de Chine, très
inquiétant pour l’avenir de la châtaigneraie, le
Cynips du châtaignier, qui provoquera une forte
perte de production dans les années à venir,
• Des problématiques phytosanitaires non résolues
à ce jour, comme le Carpocapse et le Chancre
de l’écorce,
•U
ne culture exigeante et très technique.
DES FRUITS
BEAUX ET BONS
La production de châtaignes est techniquement complexe, elle nécessite de
bonnes compétences en arboriculture
et de bons sols profonds et sablonneux.
Comme toute plante, le châtaignier capte ce que
la nature lui donne : du soleil en été pour donner
au fruit son goût sucré, de la pluie avant la récolte
pour favoriser le grossissement des marrons…
et la main de l’homme qui veille sur les vergers.
Lavé, trié, choyé…
En octobre, le fruit arrivé à maturité se détache
naturellement de l’arbre. Les producteurs
récoltent alors leurs fruits tombés à terre.
Commence alors une véritable séance beauté
pour le marron. Après la phase d’ébogage, il
est lavé délicatement pour éviter toute rayure
pouvant ternir son éclat, et trempé dans des
cuves. Le moindre trou est fatal : le fruit flotte
alors à la surface de la cuve et est éliminé. Seuls
les marrons pleins et lourds tombant au fond de
la cuve seront conservés, puis triés pour garantir
un calibre supérieur à 30 mm.
« Il existe différentes méthodes pour ramasser
les fruits : à la main, avec un aspirateur
positionné derrière le tracteur ou grâce à
une machine automotrice. Dans tous les cas,
les producteurs des marrons Label Rouge
utilisent toutes les techniques nécessaires
pour garantir à la fois la qualité gustative
du fruit mais aussi sa beauté. Entre nous,
nous évoquons la mise en place d’une phase
supplémentaire de lustrage, pour le rendre
encore plus brillant. »
Marc-Antoine de SÈZE
Producteur de Marrons Label Rouge
en Haute-Vienne
Port. : 06 11 11 13 69
[email protected]
TÉMOIGNAGE
Président de l’Union interprofessionnelle Châtaigne Périgord – Limousin
– Midi-Pyrénées, Bertrand Guerin a
planté ses châtaigniers il y a 20 ans,
en misant d’emblée sur la qualité des
produits et des variétés à gros calibre. Il lui aura fallu attendre
5 ans avant de pouvoir commercialiser ses premiers marrons.
« Pour avoir de beaux châtaigniers, il faut leur donner à manger,
en l’occurrence des engrais organiques, et à boire. Pendant
les périodes sèches, l’irrigation est parfois nécessaire pour
assurer le développement final des fruits. Quant à la récolte,
nous l’effectuons entièrement à la main, en positionnant des filets
sous les arbres et nous ramassons 1 ou 2 fois par semaine pour
éviter les risques de pourrissement. »
Noix, vaches laitières, cultures… l’exploitation
de Bertrand Guerin est diversifiée sur d’autres
activités agricoles mais sa châtaigneraie
de 7 ha représente une part importante de
revenus. Très moteur dans la démarche de
labélisation, Bertrand Guerin sait qu’il faudra
attendre plusieurs mois avant d’en mesurer
les effets économiques, mais il est confiant :
les premiers retours sont encourageants.
« L’accueil des distributeurs est très positif
mais il est clair que nous avons élevé le niveau
de qualité grâce à nos cagette d’1 kg. Elles
plairont à ceux qui sont capables de vendre des
produits de qualité. »
Bertrand GUERIN
Président de l’Union Interprofessionnelle Châtaigne
en Périgord – Limousin – Midi-Pyrénées
Port. : 06 83 05 45 64
[email protected]
LE MARRON,
CHAMPION EN NUTRITION !
Pauvre en matières grasses et bourré d’énergie, le marron
s’invite à toutes les tables. Grillé, en accompagnement ou
à croquer glacé, il se plie à toutes les envies gourmandes !
Le marron cache sous sa rude écorce une chair fondante bourrée d’énergie. Riche
en minéraux, généreux en potassium, le marron est tout indiqué pour les sportifs.
Fort de sa teneur en magnésium, il peut aussi devenir un véritable allié contre le
stress et la fatigue. Il apporte également des quantités non négligeables de calcium
et de fer, ainsi que de nombreux oligo-éléments.
UN COCKTAIL
DE VITAMINES
DES FIBRES
ET DES PROTÉINES
UN ALIMENT
SANS GLUTEN
Tonique, le marron renferme un large éventail
de vitamines. C’est en vitamine C qu’il est le mieux
pourvu ; au moment de
sa récolte, il en possède
jusqu’à 50 mg pour 100 g.
Grâce à sa richesse en
fibres (5 à 7 g pour 100
g) et à sa texture dense,
le marron satisfait très
efficacement l’appétit. Il
contient aussi des protéines (2,6 g à 3 g pour
100 g) qui, associées à des
produits laitiers ou à de la
viande, développent des
qualités nutritionnelles
hors pair.
Pour les personnes
intolérantes au gluten,
la châtaigne est une
véritable alternative !
au fond de la cuve seront
conservés, puis triés
pour garantir un calibre
supérieur à 30 mm.
Grillés
En accompagnement
« ... j’ai fait un stage avec mon
épouse dans un lycée hôtelier pour
apprendre à le travailler en cuisine.
Au-delà de la traditionnelle crème
de marrons, on peut en faire de
la confiture, du sirop et même de
la bière. Nous avons investi dans
un moulin et nous commençons à
produire de la farine de châtaigne,
pour laquelle nous avons de grosses
demandes. Mon objectif est d’en
produire 2 à 3 tonnes par an. »
En soupe
À tartiner
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Alain CHAUFOUR
Producteur de Marrons Label Rouge
en Corrèze
Port. : 06 80 87 05 79
[email protected]
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CONNAISSEZ-VOUS LE « MARRON » ?
1/ Que garantit le signe officiel
de qualité Label Rouge ?
La zone de production
La qualité supérieure du fruit
3/ Comment s’appelle la petite
peau difficile à enlever autour
de la chair du marron ?
Le Tan
Vrai
Le brou
2/ Les fruits du châtaignier sont appelés « Châtaignes » et « Marrons ».
Mais quelle différence y a t’il entre
un « Marron » et une « Châtaigne » ?
5/ Vrai ou faux : Le marron est
un fruit frais, je ne peux pas le
conserver hors du réfrigérateur
comme les noix et les noisettes
Faux
Le marc
4/ Comment s’appelle le fruit du
marronnier ?
Il y n’a qu’un seul fruit par bogue
dans le marron
La châtaigne
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qualité supérieure sans cloison
La marron d’Amérique
Le marron d’Inde
6/ Comment s’appelle l’enveloppe
piquante qui protège les fruits ?
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vendu via « Excellents par nis de
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2 - Le marron est une châtaigne de qualité supérieure
sans cloison. Il ne se brisera pas en plusieurs morceaux
à la cuisson et sera facile à éplucher.
1 - La qualité supérieure du fruit Le Label Rouge garantit au consommateur un marron de haute qualité.
4 - Le marron d’Inde - Aesculus hippocastanum Les
Marrons ne sont pas à confondre avec les « Marrons
d’Inde », fruits du marronnier. Ces derniers ne sont pas
3 - Le Tan - Cette petite peau appelée « tan » est un
casse-tête pour les cuisiniers. Il est plus facile à enlever
avec les variétés « Marron Label Rouge » sélectionnées
pour leur facilité d’épluchage.
Réponses :
6 - La Bogue - Elle renferme 2 à 3 marrons
5 - Vrai Le marron est un fruit frais contenant de l’eau
qu’il faut absolument conserver au réfrigérateur.
comestibles. Ils entrent néanmoins dans la composition de préparations médicinales.
LES PRODUCTEURS ENGAGÉS DANS LA DÉMARCHE
MARRONS LABEL ROUGE
Logo MOURGUES F.75x200.ai
1
18/04/12
09:01
C
M
J
CM
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CMJ
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Chadelaud Père Et Fils
Laumond 19190 Sérilhac
Tél : +33 555 855 035
Fruits rouges du Périgord
lieu-dit Chune - 24 540 Capdrot
Tél : +33 553 229 349
Mourgues Fruits
lieu-dit la Derocade - 82 200 Moissac
Tél: +33 563 040 810
Clair et Vert
route du marché de la fraise
24 380 Vergt - tel: +33 553 038 100
Limdor
Z.A de Bourdelas
87500 Saint Yrieix La Perche
Tél : +33 555 081 950
Périgord Fruits
Le Tronc - 24380 LACROPTE
Tél : +33 553 355 050
[email protected]
[email protected]
ns :
Pour plus d’informatio
[email protected]
[email protected]
elle Châtaigne
Union Interprofessionn
Midi-Pyrénées
Périgord – Limousin –
le Est – BP 30
[email protected]
RC Bx B 300 988 342 2016 Crédit photos : Thinkstock
[email protected]
[email protected]
l’Union européenne.
Action cofinancée par
Nouvelle Aquitaine
en
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L’Eu
agricole pour le
avec le Fonds européen
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le consulaire – Tul
Puy-Pinçon – Immeub
19 001 TULLE CEDEX
ouge.fr
www.lesmarronslabelr
* Signature provisoire : le nom de la Région sera fixé par décret en Conseil d’État avant le 1er octobre 2016 suite à l’avis du Conseil régional.