Fernanda MELLO FARIA Isabella PIMENTEL CARNEIRO

Fernanda MELLO FARIA
Isabella PIMENTEL CARNEIRO
Février 2014
Champs-sur-Marne, France
SOMMAIRE
INTRODUCTION .............................................................................................................................................................................................................................. 3
Présentation de la commune Rosny-Sous-Bois .......................................................................................................................................................................... 4
Localisation............................................................................................................................................................................................................................. 4
Histoire ................................................................................................................................................................................................................................... 5
Présentation de notre zone d’étude .......................................................................................................................................................................................... 5
Transports .............................................................................................................................................................................................................................. 6
Présentation du GPE................................................................................................................................................................................................................... 7
DIAGNOSTIC TERRITORIAL.............................................................................................................................................................................................................. 8
PLAN DE MASSE SIMPLIFIE ........................................................................................................................................................................................................... 17
IMPACT DU GRAND PARIS EXPRESS ............................................................................................................................................................................................. 24
CONCLUSION ................................................................................................................................................................................................................................ 30
2
INTRODUCTION
Le Grand Paris Express (GPE) est le projet d’un métro automatique en rocade de l’agglomération parisienne. L’arrivée de ce métro va impacter fortement
dans les territoires des gares desservies et, par conséquent, demande des aménagements.
Dans le cadre de ce travail, on va analyser le quartier de la gare Rosny-Bois-Perrier. On commencera pour un diagnostic de la situation actuelle, afin
d’identifier ses caractéristiques plus importantes et les enjeux. Ensuite, on concevra un scénario d’intensification urbaine pour la zone d’étude et un plan
d’urbanisation. Enfin, on analysera l’impact et la pertinence du GPE dans notre quartier, en faisant une comparaison entre le scénario de référence et le
scénario 2030 avec le GPE.
Présentation de la commune
Rosny-Sous-Bois
Localisation
Notre zone d’étude est dedans la commune de Rosny-sousBois, située dans la petite couronne d’Ile-de-France, dans
le département Seine-Saint-Denis, plus spécifiquement
dans l’arrondissement de Bobigny. Cette commune est
localisée à l’Est de Paris, à environ 10 km du centre de la
capitale.
4
Histoire
Jusqu’à la fin du XVIII siècle, Rosny-Sous-Bois était un petit village rural, de faible croissance démographique et isolée des autres communes et de Paris. A
l'exception du petit village, le territoire était composé de cultures.
A partir du XIX siècle, l’urbanisation de Paris commence à influencer la commune de Rosny-Sous-Bois, qui connait une évolution démographique et
l’émergence de l’habitat pavillonnaire, notamment poussé par l’arrivé du chemin de fer et par la création de la gare de Rosny (1856).
Mais ce n'est que depuis le début du XXe siècle que la ville perd ses caractéristiques rurales grâce à une urbanisation croissante et un fort développement
de l’habitat pavillonnaire et des voies de transport, notamment incités par l’augmentation de l’utilisation de l’automobile.
Dans la seconde partie du XXe siècle, la commune connait un changement dans son processus d’urbanisation à partir de l’apparition de grands ensembles
d’habitats collectifs en périphérie du territoire. En plus, il y a l’émergence d’une zone industrielle au Nord de la commune ainsi que d’une zone de services,
notamment avec la création du centre commercial de Rosny 2. Il y a la création des nouvelles infrastructures routières avec la construction des autoroutes
A3 et A86 qui traversent la commune. En même temps, le centre subit une rénovation et devient très dense.
Présentation de notre zone d’étude
Notre zone de projet est le quartier de la gare Rosny-bois-Perrier, au Nord de la
commune dont elle fait partie. Désignée comme zone 970, elle est constituée de 5 IRIS
de l’INSEE.
5
Transports
Il y a deux gares dans la commune de Rosny-sous-Bois, une
appelée Rosny-sous-Bois et l’autre appelée Rosny-Bois-Perrier,
les deux situés dans la zone 3 de tarification. Ces gares sont
desservies par la ligne E du RER, plus spécifiquement par la
branche E4, qui relie la gare de Haussmann-Saint Lazare, à
Paris, à la gare de Tournan, au Sud-Est de la banlieue d’Ile-deFrance.
La commune est desservie par 13 lignes du réseau de bus
RATP : 102, 114, 116, 118, 121, 127, 143, 145, 221, 301, 303,
346 et 545.
En ce qui concerne les infrastructures routières, la région est
traversée par trois autoroutes, A86, A3 et A103, par deux
routes nationales, N302 et N186 et par quatre routes
départementales, D30, D37, D116 et D301.
6
Présentation du GPE
Le Grand Paris Express est un projet de construction de
205 km de lignes de métro automatique en rocade de
l’agglomération parisienne. Son objectif principal est
améliorer le réseau de transport collectif d’IDF,
notamment les liaisons banlieue-banlieue.
Rosny-bois-Perrier est inséré dans le projet du GPE
puisqu’elle est prévoit d’être desservie par le
prolongement de la ligne 11, qui s’agit de la
construction de 10 km supplémentaires relient Rosnybois-Perrier à Noisy-Champs. Actuellement, Rosnybois-Perrier est la gare finale de la ligne 11.
7
DIAGNOSTIC TERRITORIAL
Une zone dominée par des transports et des activités
Le camembert ci-contre montre la distribution de l’occupation du sol dans le quartier de gare
selon les 11 postes du MOS. Les infrastructures de transport, notamment les routes et autoroutes,
ainsi que la ligne ferroviaire, occupent 40% du territoire. Le parking du centre commercial Rosny 2
a une forte contribution aussi. Les activités sont aussi prépondérantes dans le territoire de projet,
notamment à cause du centre commercial Rosny 2 e d’une zone industrielle située au Nord. Il faut
souligner aussi la forte présence de l’habitat collectif dans la zone, beaucoup plus significatif que
l’habitat individuel. Beaucoup d’entre eux sont du type grandes ensembles HBM, situés dans le
Nord-Est de la zone.
Autre
rural
1%
Transport
40%
Urbain
ouvert
5%
Habitat
individuel
7%
Habitat
collectif
17%
Activités
20%
Equipeme
nts
9%
Une zone coupée par des infrastructures de transporte
Dans la zone étudiée, les infrastructures de transport sont responsables pour une coupure du
territoire. La ligne ferroviaire et les routes et autoroutes sont des structures difficilement
traversées et, par conséquent, ils créent quelques zones peu accessibles aux piétons. C’est le
cas du centre commercial Rosny 2 et du centre commercial Domus. Ce dernier est localisé hors
les limites de notre zone d’étude mais il joue un rôle important d’attractivité du territoire.
9
Une zone très différente de sa commune
Si on compare la zone d’étude avec la commune de Rosny-sous-Bois, la prédominance des habitats collectifs et des activités deviennent plus notables. Dans
le territoire de la commune, l’habitat individuel a beaucoup plus d’importance que l’habitat collectif et les activités sont moins représentatives. Autre
différence claire est la manque d’espaces verts dans la zone étudiée : la pourcentage du territoire classifié comme urbain ouvert dans la commune est trois
fois plus élevé que dans notre zone d’étude.
10
Une zone avec des flux de migrations alternantes qui suggèrent la pertinence du GPE
Le tableau ci-dessous montre l’analyse des flux entrants et sortants de Rosny-sous-Bois. Il
faut d’abord souligner l’importance des flux internes à la commune. On se rend compte
aussi que, pour les deux sens, les flux sont composés principalement par des flux locaux.
Les déplacements entre la petite couronne d’Ile de France représentent 79 % pour les flux
entrants et 64 % pour les sortants. Cette constatation est un fort indicateur à faveur de
l’implantation du GPE, dont l’objectif principal c’est améliorer les déplacements banlieuebanlieue.
Cependant, on voit que la liaison avec Paris est aussi importante, notamment pour le flux
sortant. Ainsi, le projet de prolongement de la ligne 11 du métro est aussi vital pour la
bonne desserte du territoire.
Entrants
Sortants
Flux internes à la
commune
28%
23%
Paris
8%
29%
Banlieue intérieure
79%
64%
Banlieue extérieure
13%
7%
11
Une population qui agrandisse peu à peu, mais le suffisant pour compenser le déficit migratoire
Rosny-Sous-Bois compte avec 41 050 habitants en 2010.
Evolution de la Population Rosny-sous-Bois
Sa population présente un comportement croissant, conforme la figure à gauche.
Entre 1999 et 2007, l’augmentation a été de 4%. Le même s’est passé dans la
décennie antérieure. Donc, on peut voir que, malgré la différence positive du
nombre d’habitants, la variation n’est pas excessive depuis longtemps. La
dernière a été de 17% entre 1968 et 1975, suivie d’une stabilisation pendant
quelques années.
50000
40000
30000
20000
10000
0
1968
1975
1982
1990
1999
2007
Ce lent accroissement peut être expliqué par l’usage du sol.
La commune est déjà presque entièrement occupée, soit
par logement, soit par des activités ou soit par le transport.
La deuxième explication est liée à la migration. La commune
a plus de gens sortants qu’entrants, dans les dernières
années. Elle peut être considérée comme une commune
répulsive, comme la plupart de ses voisines. Ce qui définit la
répulsion est un solde migratoire inférieur à -500 pour la
période de 1999 à 2007.
12
Population par âge en 2007
Une population d’âge moyen
Quatre tranches d’âges correspondent à plus de 80% des habitants de la
zone Rosny-Bois-Perrier, de 0 à 59 ans. Elles sont distribuées presque
également parmi ces quatre tranches. En étant que 22% est constituée
par la tranche de 30 à 44 ans. Ainsi, l’âge moyen est de 37 ans, en
corroborant avec l’idée d’une population active.
La conduite de la pyramide des âges est similaire à celle de la commune
et de la région.
75 et +
60-74
Zone 970
45-59
Rosny-sous-Bois
30-44
Seine-Saint-Denis
15-29
Ile-de-France
0-14
0%
5%
10%
15%
20%
25%
Une zone de transport et d’habitat collectif dense
D’après la carte, on constate une densité nette plus grande dans RosnySous-Bois Perrier que dans la plupart de la commune. Une moindre
surface habitable et plus d’habitat sont parmi les motifs.
L’existence de logements collectifs, la proximité de la gare et la présence
des activités, comme le centre commercial Rosny II et le centre-ville,
justifient l’accumulation préférentielle des personnes dans la zone
étudie.
13
Un nombre d’emploi que ne répond pas à la population active progressive
La commune possède un taux de croissance annuel moyen
d’activité entre 40 et 90%. Il est assez grand, mais si comparé
aux taux des voisines, Rosny-sous-Bois ne présente pas le
comportement plus performant. Principalement pour
répondre la population active qui, ainsi comme la population
totale, monte.
Le nombre d’emploi offert par la commune est inférieur à la
quantité de personnes actives occupées qui habite dans la
même. Comme conséquence, on a des personnes qui travaillent
hors de leur lieu de vivre. Cela peut conduire Rosny-sous-Bois à
une classification de commune dortoir.
14
Les professionnels de Rosny-sous-Bois
Les employés, les retraités et les professions intermédiaires sont les trois
catégories les plus présentes dans la zone, révélant le caractère d'une zone à
faible revenu, qui est renforcé par le bas nombre de cadres et professionnels
intellectuelles supérieurs.
La quantité d’ouvrier (carte bleu) est plus homogène que celle des cadres
(carte verte). La concentration d’ouvrier de la zone est dans les IRIS avec des
revenus plus modestes, tandis que la concentration de cadre est dans l’IRIS
avec le revenu le plus fort de la zone
Catégories Socioprofessionnelles
Rosny-Bois-Perrier - 2007
2%
14%
Artisans, com. et chefs d'entreprise
8%
Cadres et prof. intellectuelles sup.
18%
Professions intermédiaires
Employés
19%
Ouvriers
14%
25%
Retraités
Autres personnes sans activité prof
15
Une commune avec un revenu plus élevé que la moyenne
départementale mais grande disparité sociale et des ménages en
situation précaire
Si on fait une analyse des revenus dans la commune de Rosny-sous-Bois, on voit
qu’elle possède une moyenne plus élevée que la moyenne départementale et un peu
moins élevée que la moyenne entre les communes voisines. Cependant, si on analyse
le rapport inter-décile, on conclut que Rosny-sous-Bois est une commune avec
grande disparité sociale. De plus, le 1er décile de Rosny-sous-Bois est le plus petit, ce
qui montre que la pauvreté est plus accentuée dans cette commune. On conclut qu’il
y a des ménages en situation précaire dans notre zone d’étude.
Analyse par
Unité de
Consommation
Médiane du
revenu fiscal (€)
Rapport
interdécile
1er décile
(€)
Rosny sous Bois
18 183
8,4
4323
Communes
voisines*
19 549
6,7
6361
Département
Seine-SaintDenis
16 197
7,3
5170
*Bondy, Montreuil, Noisy-le-Sec, Fontenay-sous-bois, Neuilly-Plaisance,
Villemomble, Romainville, Le Raincy, Gagny, Neuilly-sur-Marne, Les
Pavillons-sous-Bois et Le Perreur-sur-Marne
L’examen des revenus par IRIS confirme qu’il y a une grande disparité
au sein de notre zone d’étude. Les trois quartiers situés au Nord,
composés principalement par les ensembles de HBM, ont un revenu
moyen beaucoup plus bas que le revenu du quartier du centre ville.
Cela indique que ces trois quartiers composent une région critique où
il faut cibler les politiques d’aménagement du territoire et de créations
d’emplois, par exemple.
16
PLAN DE MASSE SIMPLIFIE
Le scénario d’urbanisation
La zone Rosny-Bois-Perrier ne possède pas un espace signifiant à urbaniser, dû à l’occupation presque total du sol. Ainsi, pour atteindre le cadre futur du
nombre d’habitants, c’est nécessaire un réaménagement du local. .
Dans ces 5 IRIS, Il y a peu d’espace verte. Conforme on a vu précédemment, 40% du territoire est lié au transport et 24% aux logements, représentant la
majorité. Donc, on a une région d’occupation largement résidentielle, où la population reste limitée par une forte coupure causée par les infrastructures du
transport, comme la voie ferrée du RER E et les autoroutes A103, A3 et A86.
Les nouveaux plans doivent permettre l’interactivité avec la commune et ses alentours afin d’assurer une qualité de vie. Cela peut être obtenu à travers, par
exemple, la création de plus de connexion sur les voies, comme des viaducs et des passages piétons.
Un autre facteur pertinent est le faible nombre des équipements dans cette zone. Ce point peut être travaillé pour éviter des déplacements de la
population. Outre la conséquence positive de la création d’emplois.
La liaison avec le Grand Paris Express
La zone actuelle concerne le quartier de la gare de « Rosny-Bois-Perrier », RER E, ligne de Paris-Est à
Mulhouse-Ville. La gare se situe au centre de la région étudiée entre le centre commercial Rosny II et
l’ensemble d’habitation du quartier Bois-Perrier, en servant de point de passage pour les piétons.
Elle dessert aussi : des bus de la RATP, lignes 102, 116, 121 et 145 ; le réseau de bus Titus et ; la ligne
N142 du réseau Noctilien.
Le projet du Grand Paris Express prévoit un prolongement de la ligne 11 du métro jusqu’à NoisyChamps, en passant pour Rosny-Bois-Perrier. Ainsi comme, il prévoit la création de la ligne 15, un
métro ferré et complètement souterrain, qui desservira aussi à la gare en question. Celui-ci comptera
avec un chemin de 75 km qui lie banlieue à banlieue, pour éviter des déplacements qui passent
inutilement par le centre de Paris. Dans ce cas, ces deux additions contribueront à décharger la ligne E
du RER.
Gare Rosny-Bois-Perrier
Source : Site internet du prolongement ligne 11
18
Une estimative hors de la réalité, en représentant une croissance d’emploi qui n’accompagne pas la croissance de la
population
18000
Selon le tableau ci-dessous, le taux de croissance de la population
est accéléré par rapport Ile-de-France. Au contraire, le taux
d’emploi est bien inferieure que celle de la région.
16000
Taux de croissance
14000
Rosny-sous-Bois
Ile-de-France
12000
Population
37,1%
12,6%
Emplois
5,7%
13,4%
10000
8000
6000
4000
2000
0
Population
2005
11765
Population
active
6025
2030
16135
8262,93
Population non
active
5740
Emplois
7872,07
7031
6652
Croissance de la population et d’emplois à Rosny-sous-Bois de 2005 à 2030
Les données des années 2005 et 2030 fournies pour la population
et pour l’emploi indiquent qu’à Rosny-sous-Bois, la population va
avoir une très grande hausse, 37,1%. Cette proposition ne
correspond pas à la réalité, à mesure que la commune, déjà avec
une signifiante région de logement collectif et une occupation
saturée du sol, n’a aucune condition spatial de supporter cette
élévation. D’une autre côté, la perspective proposée pour l’emploi
ne présente pas une grande élévation.
On peut conclure que ces chiffres ne seront pas atteints à
l’horizon de 2030. Par contre, on a décidé de les utiliser même
dans ces conditions. De cette manière, on peut renforcer le
caractère inacceptable à travers les mesures prises.
Dans un endroit où la population active présentait déjà un nombre d’emploi moindre que le nombre de population active occupé, le comportement prévu
ne fera qu’aggraver la situation. Cependant, la différence entre les taux d’augmentation de la population et de l’emploi démontre que la commune a une
tendance à conserver sa caractéristique vue dans la première partie : une population qui travaille hors de sa zone de résidence.
19
En remarquant que la population a eu un accroissement de 4370 habitants et que la différence pour le nombre d’emploi a été égale à 461, c’est possible
d’établir la surface nécessaire pour répondre à cette demande. D’après l’INSEE, la surface moyenne d’un logement par personne est de 33 m2. Tandis que le
Service-Public Français recommande une surface minimale de 15 m 2 par personne pour un espace de travail. Considérant que la surface de travail minimale
est tellement petite, on adoptera 20 m2 par personne. De cette manière :


Besoin de surface pour la demande de logement : 4370 x 33 = 144 210 m2 ;
Besoin de surface pour la demande d’espace de travail : 461 x 20 = 9220 m2.
Le propose d’aménagement
Pour faire une analyse de la zone, on a utilisé différentes
sources : Géoportail (IGN), Google Maps et TransCAD,
avec la carte d’occupation du sol. Ce premier site internet
permet de combiner plusieurs types de cartes et de
mesurer la surface désirée.
Comme conséquence, le plan masse simplifié a été
élaboré, conforme la figure.
Il possède cinq catégories d’occupation du sol qui seront
mises en place à travers sept terrains :



Deux blocs résidentiels. Intentionnellement plus
au sud de la zone, ces sont blocs d’habitats
individuelle qui vont se devenir d’habitats
collectifs. Ils ont ensemble une surface de 53 500
m2 ;
Une friche. Ce qui semble être les restes d’une
autoroute, c’est un potentiel lieu pour le
réaménagement. Le terrain fait 19 000 m2 ;
Trois parkings. Ils appartiennent au pouvoir
public et ensemble somment 11 400 m2 ;
Plan de masse pour la zone Rosny-Bois-Perrier
20

La gare. Elle doit être modifiée pour recevoir les implémentations du Grand Paris Express.
Afin de répondre la haute demande de logements et la demande d’emplois, des mesures agressives devaient être prises. Le manque de superficie inoccupée
a obligé le réaménagement des lieux de possession privé. La faible quantité d’équipement public concernant l’éducation et la santé ont été responsables par
l’interférence dans les parkings. L’implantation du Grand Paris Express est responsable par l’œuvre dans la gare.
Dans le moment de déterminer la localisation des nouvelles constructions, la perturbation sonore causée par le train a été considéré, choisissant des
terrains le plus distant possible.
Les enjeux




Optimiser l’espace bâti ;
Garantir des services à la population ;
Atténuer la coupure provoquée par les voies ferrées, par l’autoroute et par le stade au sud-est de la zone ;
Privilégier les modes doux.
Les résultats espérés






Répondre la demande de logement et d’emploi ;
Aménager des friches urbaines ;
Assurer et peut-être augmenter la qualité de vie ;
Créer des équipements inexistants ;
Minimiser l’impact provoqué par la coupure de la voie ferrée ;
Mettre en place une trame verte.
21
Figure 1 – Zones à aménager
A. Zones à aménager rouge – Logements
L’estimation de la population pour 2030 a un résultat excessivement haut. En raison de la difficulté d’allouer la population supplémentaire, c’était
nécessaire la prise des régions déjà bâti. Deux blocs, conforme la figure 4, essentiellement d’habitat individuel doivent se devenir blocs d’habitat collectif.
Ces blocs ont des caractéristiques en commun : les occupations peu denses et un bas taux d’équipements ou d’activités. Dans le plus grand bloc, il y a une
église qui sera conservée.
De façon à ne pas supprimer l’espace ouvert et vert du quartier, le coefficient d’occupation du sol de 0,4 sera respecté. Donc, avec une superficie de 53 500
m2, c’est nécessaire avoir des bâtiments avec 9 étages, en moyenne : 8 pour assurer la demande et 1 pour remplacer ce qui existait avant. Les habitats
collectifs déjà existants plus au nord du quartier, dans Les Marnaudes ont de 4 à 14 étages, selon le PLU de la commune. Les nouveaux bâtiments auront le
même modèle d’îlot ouvert utilisé dans Les Marnaudes.
Dans l’espace non bâti, on aura la création de places, de terrains de sports et la plantation des arbres.
22
B. Zone à aménager bleue – Emplois
La zone étudiée possède une friche de surface suffisant pour répondre le besoin de création d’espace de travail avec un coefficient d’occupation du sol de
0,5. Elle est localisée dans une région d’activité et elle se réfère à des restes d’autoroutes. Elle est aussi entre l’A103 et proche de voies ferrées. L’utilisation
de cette friche pour emploi minimise la perturbation pour le bruit, une fois que l’utilisation du bâti ne se passe pas pendant toutes les heures du jour. Le
réaménagement est simple dans ce cas-là.
C. Zone à aménager orage – Equipements d’éducation
En constatant le manque d’équipements dans les 5 IRIS, on a décidé de réaménager quelques parkings existants dans Les Marnaudes (zone d’habitats
collectifs déjà existante). L’idée est de transférer ces parkings au sous-sol et de créer les équipements manquants en dessus. Cela contribuera avec la
création d’emploi, en réduisant l’état de commune répulsive, vu dans la partie I.
Pour la zone orange, on a une surface de 7 400 m2. D’après la figure 3, le bloc plus au centre sera un lycée. Actuellement, il n’existe pas un lycée dans RosnyBois-Perrier. Sa bonne localisation, proche des habitats et de la gare collaborent avec la réussite de cette implantation.
Le deuxième bloc plus au nord sera d’écoles maternelles et primaires. Le choix du bloc avec une moindre bonne localisation est dû au fait de déjà exister ce
type d’école dans la proximité. Elles serviront pour complémenter le service, principalement dans le scénario de 2030.
D. Zone à aménager verte – Equipements de santé
Comme dans la zone orange, le parking aura la même fonctionnalité pour la zone verte. Cependant, l’intention ici est d’implémenter un équipement de
santé, une fois qu’il n’y a aucun centre médical dans la zone 970, seulement un médecin du travail au nord et une clinique plus au nord-est. Cet équipement
est extrêmement important pour la population et pour la qualité de vie.
E. Zone à aménager violette – Gare
Cette zone relative à gare sera augmentée pour devenir la nouvelle gare du Grand Paris Express. Le point notable est que les projets doivent extrapoler la
gare. Aujourd’hui elle sert de passage piéton, néanmoins, c’est encore nécessaire plus de passages sur la ligne ferrée. Seulement ainsi, c’est possible de
privilégier les modes doux de déplacements et minimiser la coupure causée par les voies. Elles doivent être créées plutôt au sud, à cause du centre
commercial Rosny II et de la présence des autoroutes au nord. La coupure existant dans le nord génère longs distances pour parcourir à pied, levant à une
solution à travers viaducs pour les autres moyens de transport.
23
IMPACT DU GRAND PARIS
EXPRESS
Un grand changement du choix des usagers
Le DRIEA classifie les déplacements en six motifs. En
ce travail, on analysera uniquement ceux liés au
travail, les activités professionnelles et aux études,
appelés M1 et M2.
M1 représentent les
déplacements vers le travail et M2, les
déplacements contraires, vers le domicile.
On constate un grand changement de la distribution
modale entre le scénario actuel et les projections
pour 2030.
Entre les individus non-captifs, on observe une
diminution significative de l’utilisation de la voiture
particulière, accompagné par une augmentation de
l’utilisation du transport en commun. Ainsi, on
conclut qu’il y a un basculement de la population
vers le transport en commun, ce qui est très positif.
Même en possédant une voiture, les non-captifs
choisissent d’utiliser plus le transport en commun
pour les déplacements travail-domicile. Cela peut
être expliqué soit par l’amélioration des services du
transport en commun, notamment à cause du GPE,
soit par la dégradation du réseau routier, à cause de
l’augmentation des congestions.
Legende
Transports en Commun
Véhicules Particuliers
Modes Doux
Emissions + Réceptions
Captifs
Non-Captifs
4%
7%
28%
20%
Scénario de référence
65%
76%
3%
5%
13%
40%
Scénario 2030
57%
82%
Entre les individus captifs, il y a aussi une augmentation de l’utilisation du transport en commun ainsi qu’une diminution de l’utilisation des modes doux.
25
Une augmentation des distances entre le domicile et le travail
On a fait l’analyse des distances des déplacements pour le motif M1, c’est-àdire, le domicile-travail. Pour la faire, on a séparé les émissions et les
réceptions de notre zone d’étude.
On conclut que les distances entre le domicile et le travail tendent à
augmenter dans les prochaines décennies. Cela explique la diminution de
l’utilisation des modes doux dans la répartition modale.
12,00
Distances moyennes de
déplacement domicile - travail
10,00
8,00
6,00
4,00
2,00
0,00
Emissions
Scénario référence
Réceptions
Scénario 2030
Une augmentation de la congestion routière et une détérioration de la qualité du transport par véhicule particulier
On passe maintenant à l’analyse du réseau routier dans le deux scénarios. On considère qu’il n’y a pas de changement majeur sur l’infrastructure routière
entre 2005 et 2030. Ainsi, l’offre de transport ne s’altère pas. Ce qui change c’est la demande, à cause d’augmentation de la population. Nous avons utilisé la
méthode de l’affectation à l’équilibre pour modéliser le trafic dans les deux scénarios.
Dans les deux premières cartes, on a représenté sur le réseau de notre zone d’étude le ratio volume sur capacité, un indicateur de congestion. On constate
que le réseau est plus chargé en 2030 que dans le scénario de référence et, par conséquent, il y a eu une détérioration de la fluidité du transport,
notamment dans les axes principaux. Cette détérioration est observée dans tout l’Ile de France, ce qu’on peut voir dans les cartes comparatives de vitesses.
La situation en Paris et jusqu’à l’A86 se dégrade et les zones de congestion s’élargissent vers les banlieues.
Cela explique la diminution de l’utilisation des véhicules particuliers dans les déplacements domicile-travail, ce qu’on avait constaté en analysant la
répartition modal.
26
Scénario de référence
Scénario 2030
27
Une augmentation des flux de déplacements collectifs
Les cartes ci-dessous montrent la comparaison des flux du transport en commun entre le scénario de référence et les projections pour 2030. On observe
une augmentation générale du flux, notamment en Paris et en banlieue intérieur. En notre zone de projet, on observe les impacts du GPE et du
prolongement de la ligne 11 du métro, qui font surgir des nouveaux axes de flux. On peut conclure que le GPE apporte une croissance des flux vers et partir
de notre zone.
Scénario de référence
Scénario 2030
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Une amélioration de l’accessibilité apportée par le GPE
On a fait une analyse de l’accessibilité à travers les impédances moyennes pour les déplacements sortants ou entrants dans notre zone d’étude. Les
impédances moyennes ont été calculées à partir des impédances du transport par voiture particulière et par celles du transport en commun, en prenant
compte la répartition modal. Comme l’impédance est une mesure de temps, une diminution de ce indicateur indique une amélioration de l’accessibilité
tandis que son augmentation indique une détérioration.
On constate une amélioration des temps de parcours dans la plupart des régions desservies par le Grand Paris Express, ce qui confirme son efficace en
améliorer le transport en Ile de France. On observe qu’il y a un problème local de transport autour de la zone étudiée parce que les déplacements de
courtes distances sont en général faits en voiture particulière.
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CONCLUSION
 Rosny-Bois-Perrier n’est pas un quartier très riche, ni très pauvre : revenu moyen par rapport la région mais grande disparité sociale et des ménages
en situation précaire ;
 Pour une considérable partie de la population, elle est une région dortoir ;
 La demande de population/emploi proposé est impossible d’être répondue sans une intense verticalisation, laquelle n’est pas tellement désirée, en
considérant que la zone compte déjà avec un fort nombre de logement social ;
 Le projet du Grand Paris Express est efficace dans l’amélioration des conditions de transport en Ile de France ;
 L’optimisation du transport en commun, la détérioration du transport en véhicule particulier, ainsi que l’augmentation des distances domicile-travail
provoquent un changement significatif dans la répartition modal. Cela est très important parce qu’l représente un changement dans le
comportement social ;
 Le GPE apporte un bénéfice pour les habitants de Rosny-sous-Bois parce qu’il diminue les temps de parcours de déplacements ;
 Le GPE augmente l’attractivité du territoire et favorise le développement économique de la région parce qu’il incite la création d’emplois et des
zones industrielles et de services.
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