Evaluation des masters de l`Université Paul Cézanne - Aix
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Evaluation des masters de l`Université Paul Cézanne - Aix
Section des Formations et des diplômes Evaluation des masters de l’Université Paul Cézanne – Aix-Marseille 3 2011 Section des Formations et des diplômes Evaluation des masters de l'Université Paul Cézanne – Aix-Marseille 3 2011 Evaluation des diplômes Masters – Vague B ACADEMIE : AIX-MARSEILLE Etablissement : Université Paul Cézanne – Aix-Marseille 3 Demande n° S3MA120003342 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Droit et management de la culture et des médias Présentation de la mention La mention « Droit et management de la culture et des médias » est l’une des mentions de master du domaine Droit, économie, gestion de l’Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3, ouverte aux étudiants titulaires d’une licence en droit ou en management public. La seconde année comprend six spécialités : « Droit des médias et des télécommunications », « Journalisme juridique », « Journalisme et communication des organisations publiques et privées », « Droit et activités artistiques », « Management des organisations et manifestations culturelles » et « Marketing et communication publics ». Au sein de l’offre générale de formation, la mention a pour objectif de former des diplômés spécialisés dans le domaine de la culture et de la communication, grâce à une formation transversale en droit et en management. La formation ouvre de larges débouchés professionnels dans les secteurs de la culture, des médias, des communications, tels que conseiller juridique, conseiller en communication, journaliste, avocat spécialisé, mais aussi enseignant-chercheur. Indicateurs Effectifs constatés Effectifs attendus Taux de réussite Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) M1 : 64 étudiants (mais données partielles) M2 : 180 étudiants M1 : entre 120 et 150 étudiants M2 : environ 150 étudiants M1 : 80 % M2 : entre 71 et 95 % NR Environ 50 % avec un taux d’emploi de 76,7 % Données non disponibles 1 Bilan de l’évaluation Appréciation globale : La mention « Droit et management de la culture et des médias » est une formation globalement cohérente, tant sur le plan de l’offre locale et régionale que dans la politique de l’établissement, avec des perspectives de développement avec l’université unique. Elle couvre les aspects spécifiques des disciplines de l’information et de la communication, à travers une approche pluridisciplinaire droit et management. Elle est ouverte aux étudiants titulaires d’une licence en droit ou en management public. Elle s’adosse à des équipes de recherche de renom (Laboratoire interdisciplinaire de droit des médias et des mutations sociales (LID2MS), Centre d’études et de recherche en gestion d’Aix-Marseille (CERGAM)), dont les membres constituent, avec les praticiens, le corps enseignant des différentes spécialités. Avant tout professionnalisante, la formation permet la poursuite d’études en doctorat en préservant une spécialité indifférenciée. En outre, elle bénéficie de véritables partenariats et d’une ouverture internationale, sous forme d’échanges. La cohérence de la formation entre les deux années est assurée, notamment, grâce à des pré-requis clairement identifiables. Classique, la première année est orientée vers le droit des médias et des télécommunications. Le panel des enseignements proposés permet une pré-spécialisation, renforcée par chaque spécialité de master 2. Toutefois, les volumes horaires des matières avec travaux dirigés pourraient être renforcés. L’alternative rapport de stage/rapport de recherche donnée en master 1 facilite le choix de la spécialité en seconde année. Les spécialités sont dirigées ou codirigées par des enseignants-chercheurs reconnus. Les équipes pédagogiques sont composées d’universitaires des différentes sections du CNU auxquels s’adjoignent, en master 2, des praticiens impliqués des secteurs professionnels concernés. L’adossement aux milieux socio-professionnels est renforcé par une bonne politique des stages en seconde année. Le bilan de fonctionnement est assez satisfaisant. Les étudiants proviennent de l’établissement, mais aussi significativement d’autres régions, attirés par les spécialités de master 2. Les flux sont constants et les taux de réussite sont élevés. Pour la prochaine période, les responsables comptent sur des effectifs globalement stables, en conservant une sélection nécessaire en seconde année pour préserver l’insertion professionnelle des diplômés. Néanmoins, les données chiffrées communiquées ne permettent qu’une appréciation partielle de l’évolution du devenir des diplômés. Toutefois, ces données témoignent d’une bonne insertion professionnelle, en adéquation avec la formation suivie. Les modalités de pilotage de la formation résultent encore essentiellement d’interventions informelles qui conduisent toutefois à une adaptation continue des formations proposées. Cette dernière est d’ailleurs facilitée par une auto-évaluation assez objective. Pour autant, aucun conseil de perfectionnement n’est véritablement institutionnalisé, excepté pour la spécialité « Journalisme et communication des organisations publiques et privées ». Points forts : La cohérence de la formation dans l’offre de l’établissement. La pluridisciplinarité de la formation. La bonne attractivité des spécialités. Le bon taux d’insertion professionnelle. Points faibles : L’absence de conseil de perfectionnement institutionnalisé. Le caractère informel des évaluations des enseignements. Le caractère partiel du suivi des diplômés. L’ouverture à l’international limitée. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A 2 Recommandations pour l’établissement Il conviendrait d’institutionnaliser, au niveau de l’établissement, des conseils de perfectionnement. Il faudrait instituer, afin de les harmoniser, les procédures d’évaluation des enseignements et de suivi des diplômés, au niveau de l’établissement, pour améliorer la lisibilité des indicateurs. Il conviendrait, à l’avenir, de développer l’ouverture internationale, en concluant des conventions avec des universités étrangères. 3 Appréciation par spécialité Droit des médias et des télécommunications Présentation de la spécialité : La spécialité mixte « Droit des médias et des télécommunications » propose une formation à finalité recherche ou professionnelle. Elle prépare à des métiers variés (enseignant-chercheur, juriste d’entreprise, avocat spécialisé, consultant en communication, conseil en production audiovisuelle, radiophonique ou cinématographique, agent d’artiste…). Indicateurs : Effectifs constatés 32 étudiants Effectifs attendus 42 étudiants pour les 3 parcours Taux de réussite 93,75 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 38,5 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : La spécialité « Droit des médias et des télécommunications » forme des juristes spécialisés en droit des médias et des télécommunications à travers des enseignements pluridisciplinaires. Elle comporte trois parcours : l’un recherche en « Droit des médias » et les deux autres professionnels en « Droit des médias » et en « Droit des télécommunications ». La formation est assurée par une solide équipe pédagogique composée d’enseignants-chercheurs et de professionnels. Elle repose sur un tronc commun pour les trois parcours, complété par des enseignements approfondis, spécifiques à chaque parcours, et la réalisation de travaux de recherche (rapports de recherche et mémoire pour le parcours recherche et rapport d’étude pour les parcours professionnels). S’y ajoute un stage obligatoire de trois mois pour les parcours professionnels. L’évaluation des enseignements, même peu structurée, favorise les réajustements de la formation proposée. L’analyse, encore très partielle, du devenir des diplômés semble toutefois témoigner d’une bonne insertion professionnelle. Points forts : La qualité de la formation. La pluridisciplinarité de la formation. La qualité de l’équipe pédagogique. L’ouverture à la formation continue. Points faibles : L’absence d’indication de la durée de stage pour les parcours professionnels. Le caractère informel de l’évaluation des enseignements. Le caractère partiel des données relatives au suivi des diplômés. 4 Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandations pour l’établissement La durée du stage pour les parcours professionnels mériterait d’être clairement renseignée dans le dossier général. Il faudrait améliorer et instituer de véritables procédures d’évaluation et de suivi des diplômés. Il conviendrait de développer, à l’avenir, les partenariats à l’international. Journalisme juridique Présentation de la spécialité : La spécialité professionnelle « Journalisme juridique » tend à former des diplômés en développant tout à la fois leurs connaissances juridiques et la maîtrise du savoir-faire journalistique. Elle prépare aux métiers du journalisme et plus généralement de l’information. Indicateurs : Effectifs constatés 21 étudiants Effectifs attendus 20 étudiants Taux de réussite 95,24 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 55 % avec un taux d’insertion professionnelle de 82 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : La spécialité professionnelle « Journalisme juridique », ouverte en formation initiale et continue, prépare aux métiers du journalisme, et plus généralement de l’information. Une convention de partenariat avec l’Ecole de journalisme de Toulouse permet aux étudiants de master 2 d’accéder à la 3ème année de l’école pour une spécialisation en audiovisuel. Cohérente, la formation est assurée par une équipe pédagogique composée d’enseignants-chercheurs de différentes sections du CNU et de journalistes. Les enseignements pluridisciplinaires auxquels s’ajoutent la rédaction d’un rapport de recherche et un stage d’une durée de deux mois contribuent à la qualité de la formation. En atteste le taux d’insertion professionnelle. Les modalités d’évaluation des enseignements, encore informelles, pourraient être institutionnalisées, pour une meilleure lisibilité des indicateurs. Points forts : La pluridisciplinarité de la formation. La qualité de l’équipe pédagogique. La spécificité des enseignements axés sur le journalisme. Le partenariat avec l’Ecole de journalisme de Toulouse. 5 Point faible : Le caractère informel de l’évaluation des enseignements. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il faudrait institutionnaliser et, plus généralement, développer les modalités d’évaluation des enseignements et le suivi des diplômés. Journalisme et communication des organisations publiques et privées Présentation de la spécialité : La spécialité professionnelle « Journalisme et communication des organisations publiques et privées » prépare les étudiants, titulaires du double diplôme de magistère et de master, aux métiers de l’information. Elle correspond à la 3ème année du « Magistère journalisme, communication, économie » (JCE). Les étudiants se voient délivrer un double diplôme. La formation permet d’accéder aux métiers de journaliste et de chargé de communication. Indicateurs : Effectifs constatés 28 étudiants Effectifs attendus 30 étudiants Taux de réussite 92,86 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : La spécialité « Journalisme et communication des organisations publiques et privées » comprend deux parcours : l’un « Communication », l’autre « Journalisme ». Elle correspond à l’une des formations de l’Institut supérieur de l’information et des médias, fédérateur des formations en journalisme et communication du pôle aixois de l’université. Classique, la formation est assurée par une équipe pédagogique composée d’enseignants-chercheurs provenant de différentes sections du CNU et de professionnels impliqués. Elle comprend un important tronc commun, complété par des enseignements spécifiques à chaque parcours et adaptés à l’évolution des pratiques de l’information numérisée, auquel s’ajoute un stage d’une durée de six mois. La mise en place d’un comité de perfectionnement permet une évolution et une adaptation de la formation proposée. L’insertion professionnelle, a priori très diversifiée et correspondant au niveau de qualification des diplômés, ne fait l’objet d’aucune véritable analyse chiffrée. Points forts : La pluridisciplinarité de la formation. La qualité de l’équipe pédagogique. L’opportunité de la mutualisation d’enseignements dans le tronc commun. Le fort adossement professionnel. L’institutionnalisation d’un comité de perfectionnement. 6 Points faibles : La faible ouverture à l’international. L’absence d’indication sur la durée du stage dans le dossier général. L’absence d’indicateur chiffré relatif au devenir des diplômés. L’insuffisance des moyens financiers, évoquée dans le dossier, pour s’adapter aux nouvelles technologies. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il faudrait renseigner clairement la durée du stage dans le dossier général. Il conviendrait d’institutionnaliser le suivi des diplômés, au niveau de l’établissement, pour renseigner clairement les indicateurs. Droit et activités artistiques Présentation de la spécialité : La spécialité professionnelle « Droit et activités artistiques » tend à former des diplômés titulaires de connaissances approfondies dans le domaine artistique. Elle prépare aux métiers juridiques (avocat, commissairepriseur) ou non (administrateur de théâtre), les plus divers, des secteurs de l’art et de la culture. Indicateurs : Effectifs constatés En moyenne 25 étudiants (mais 6 ou 31 inscrits en 2009-2010) Effectifs attendus 30 étudiants Taux de réussite 71,43 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 51,7 % avec un taux d’insertion professionnelle de 80 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 30 % Appréciation : La formation est assurée par une équipe pédagogique composée majoritairement d’enseignants-chercheurs et d’une minorité de professionnels. Elle repose sur des enseignements juridiques spécialisés, transversaux et relatifs aux activités artistiques, complétés par des enseignements non juridiques (histoire, management) et un stage obligatoire d’une durée de deux mois. L’évaluation des enseignements et du devenir des diplômés rend compte d’un degré de satisfaction et d’un bon taux d’insertion professionnelle. Toutefois, les données relatives aux effectifs actuels, figurant dans le dossier, sont discordantes. 7 Points forts : L’originalité de la formation. La pluridisciplinarité de la formation. L’attractivité de la formation (candidatures en hausse). Points faibles : L’absence d’ouverture à l’international. La répartition des enseignants (enseignants-chercheurs/professionnels). L’insuffisance des données chiffrées sur le suivi des diplômés. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il conviendrait de développer l’ouverture à l’international de la formation. La place des intervenants professionnels dans l’équipe pédagogique pourrait être renforcée. Les effectifs devraient être clairement renseignés et/ou surveillés attentivement, même si la formation semble attractive au regard du nombre de dossiers de candidature. Les modalités d’évaluation et de suivi des diplômés pourraient être institutionnalisées, au niveau de l’établissement, en vue d’une harmonisation des indicateurs. Management des organisations et manifestations culturelles Présentation de la spécialité : La spécialité professionnelle « Management des organisations et manifestations culturelles » forme des professionnels du monde culturel ayant une double compétence, culturelle et managériale. Elle prépare à des métiers variés (cadre, chargé de mission, chef de projet, consultant) dans des secteurs diversifiés (organisations institutionnelles, associations…). Indicateurs : Effectifs constatés Entre 57 et 77 Effectifs attendus 60 étudiants Taux de réussite Entre 87 et 90 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 44,4 % avec un taux d’insertion professionnelle de 90 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : La formation est assurée par une solide équipe composée d’enseignants-chercheurs et d’intervenants professionnels. Elle repose sur des enseignements transversaux fondamentaux et spécifiques, permettant de donner 8 aux diplômés la double compétence annoncée, en y adjoignant un projet « terrain » et un stage de quatre mois minimum. De qualité, la formation bénéficie d’un bon taux d’insertion professionnelle. Une discussion collective relative aux enseignements contribue à l’amélioration et à l’adaptation de la formation. L’analyse du devenir des diplômés rend compte d’un bon taux d’insertion professionnelle. Points forts : La qualité et l’adéquation des enseignements proposés avec les objectifs de la formation. La qualité de l’équipe pédagogique. Les aspects professionnalisants de la formation. La cohérence du recrutement. Points faibles : Le risque de réduction des débouchés professionnels dans le secteur public. Le caractère informel de l’évaluation des enseignements. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il faudrait veiller aux débouchés professionnels et accentuer les partenariats avec des structures culturelles privées (industrie culturelle, musées ou fondations d’entreprise). Il conviendrait d’institutionnaliser l’évaluation des enseignements. Marketing et communication publics Présentation de la spécialité : La spécialité professionnelle « Marketing et communication publics » a vocation à compléter un cursus en droit, économie et gestion par une formation en marketing communication, appliquée au secteur non marchand. Elle permet d’exercer des fonctions dans des administrations publiques ou des associations, tel chargé de communication, chargé de relations publiques, chargé de mission, chef de projet ou consultant. Indicateurs : Effectifs constatés SO Effectifs attendus 30 étudiants Taux de réussite SO Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) SO Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO Appréciation : La nouvelle spécialité professionnelle « Marketing et communication publics » est ouverte aux étudiants titulaires d’une licence en management, en droit, en AES (administration économique et sociale) et en économiegestion. Cette spécialité se rapproche de l’ancienne spécialité « Culture et management ». 9 La formation est assurée par une équipe composée d’enseignants-chercheurs et d’intervenants professionnels. Elle comprend des enseignements classiques qui ne mettent pas suffisamment l’accent sur la double compétence, droit et marketing et communication. Elle est complétée par la rédaction d’un mémoire de recherche et un stage obligatoire de quatre mois minimum. Point fort : La cohérence de la spécialité dans la mention. Points faibles : L’existence de formations concurrentes au niveau national. Le risque sérieux de concurrence avec des formations plus générales en marketing et communication. La spécificité réelle de la spécialité est insuffisamment marquée. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Il serait souhaitable de rendre plus lisible cette spécialité en clarifiant la double compétence recherchée, en la rendant plus apparente dans l’offre de cours. 10 Evaluation des diplômes Masters – Vague B ACADEMIE : AIX-MARSEILLE Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3 Demande n° S3MA120003351 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Droit de la santé Présentation de la mention La mention « Droit de la santé » offre une formation transdisciplinaire : droit, public et privé, et santé. Cette proposition est une forme de partenariat très cohérente avec le processus de rapprochement de fusion des universités qui doit conduire logiquement à une collaboration des juristes et des médecins. La formation est ouverte aussi bien aux juristes qu’aux médecins et pharmaciens. Il existe une véritable politique de stage et un suivi des étudiants. La formation prévoit de nombreuses interventions de praticiens. Le dossier fournit des statistiques convaincantes sur la réussite des étudiants et les métiers visés. Le master comprend trois spécialités : « Droit privé et public de la santé », formation transversale et pluridisciplinaire, parce que ce domaine du droit l’exige ; « Droit médical et pharmaceutique », master professionnel qui vise à former des juristes spécialisés dans le domaine de la santé, mutualisé entre l’UFR de droit et l’UFR de médecine ; « Expertise dans le système pénal national et international » qui vise à former des experts devant intervenir dans les procédures pénales. Ces spécialités sont cohérentes et pertinentes. Indicateurs Effectifs constatés en M2 en 2009 97 Effectifs attendus NR Taux de réussite 79,17 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 100 % Bilan de l’évaluation Appréciation globale : Il s’agit d’une mention de qualité qui est appelée à se développer dans le processus de fusion des universités locales. Elle devrait trouver une place importante sur le plan national. La mention est bien positionnée dans l’offre de formation de l’établissement, car elle propose un master complet M1+M2 en droit de la santé. Le master est apparemment très attractif et son offre a été étoffée en conséquence. Le positionnement dans l’environnement régional et national est bon : le dossier fait état d’une progression des effectifs de 60 % en deux ans. La formation bénéficierait d’une forte attractivité nationale malgré la concurrence de Montpellier. Les débouchés professionnels sont variés, y compris au niveau régional. Le master est adossé à deux laboratoires de recherche. La recherche est organisée dès le M1, avec l’exigence fixée aux étudiants de produire un rapport puis un mémoire en M2. Les liens avec les praticiens sont très nombreux et étroits. Les liens avec l’université de médecine sont déjà étroits et devraient être renforcés avec le processus de fusion. 1 L’ouverture internationale paraît actuellement faible, mais pourrait être développée grâce à la venue de professeurs étrangers, comme cela est annoncé dans le dossier de présentation de la formation. L’organisation d’ensemble de la mentionest cohérente, le M1 s’articulant bien avec le M2. La formation est largement ouverte aux praticiens, ce qui est louable, même si le dossier ne donne pas de données chiffrées précises sur cet aspect. Les stages des étudiants sont apparemment étroitement préparés et suivis, et les étudiants bénéficient d’un réseau professionnel développé. Il existe une co-habilitation avec la faculté de médecine. On constate une mutualisation des cours en M1 avec d’autres mentions de M1, mais pas de mutualisation de cours en M2. La codirection universitaire est cohérente et très compétente, mais les praticiens ne sont apparemment pas impliqués. Le pilotage de la formation est excellent. Le dossier ne fournit pas de données chiffrées sur les origines géographiques constatées des étudiants, ce qui est regrettable parce que cela ne permet pas de vérifier l’attractivité de la formation. Le taux de réussite en M2, assez bas par rapport au M1, est présenté par les responsables comme une preuve d’exigence. Dans ces conditions, il y a lieu de s’interroger sur les succès en M1 ou sur les raisons d’une diminution de la qualité des étudiants en M2. Le dossier devrait être plus précis sur ce point. Les formations s’adaptent aux évolutions de la demande extérieure. Ainsi doit être créée une spécialité novatrice : « Expertise dans le système pénal national et international ». Les procédures d’évaluation n’apparaissent pas clairement dans le dossier, à l’exception d’informations sur l’observatoire de la vie étudiante (OVE). Concernant l’analyse à 2 ans du devenir des diplômés, les résultats dont font état les responsables de la mention sont difficilement interprétables puisque le dossier de présentation indique que « les formations, malgré leurs efforts déployés, rencontrent les plus grandes difficultés pour connaître le devenir précis de tous les étudiants ». Dans le dossier, « l’autoévaluation » semble avoir été réalisée par une personne autre que le « porteur de la mention », sans que l’on sache si cette personne est également extérieure à la formation. Points forts : L’articulation M1/M2. Le rapprochement entre juristes et spécialistes de la santé. Le sérieux et le professionnalisme de l’équipe de direction. Points faibles : L’ouverture internationale reste encore faible malgré des perspectives prometteuses. Certaines spécialités ont un taux de réussite assez faible, sans que l’on sache s’il serait possible de l’élever ou s’il est souhaitable qu’elles demeurent très sélectives (dans ce cas, pourquoi n’en serait-il pas de même dans les autres spécialités ?). Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement La dimension internationale des formations doit être renforcée. Une réflexion devrait être engagée sur le faible niveau de réussite dans certaines filières. La participation des praticiens à la direction du master pourrait être renforcée. 2 Appréciation par spécialité Droit privé et public de la santé Présentation de la spécialité : Il s’agit d’une formation recherche transversale, public/privé, et pluridisciplinaire, parce que ce domaine du droit l’exige. La formation est dispensée par des intervenants universitaires et praticiens, nationaux et étrangers. Les contenus de la formation sont cohérents avec les objectifs. La spécialité est adossée à deux centres de recherche. Les étudiants doivent rendre des rapports de recherche, mais les liens entre le master et la recherche ne sont pas vraiment explicités. Les aspects professionnalisants et transversaux sont pour l’heure peu développés parce qu’il s’agit d’une formation recherche. En revanche, la formation est présentée comme ouverte à la formation continue Indicateurs : Effectifs constatés 21 Effectifs attendus 25 Taux de réussite 61,9 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 100 % Appréciation : Il s’agit d’une bonne formation, bien conçue, mais qui souffre de sa proximité avec les masters professionnels. Les étudiants s’engagent peu vers la recherche, mais suivent d’autres « masters professionnels » ou cherchent du travail, ce qui n’est pas cohérent avec l’objectif annoncé. Point fort : Seul master recherche en droit de la santé. Points faibles : 62 % seulement de réussite, ce qui est faible et difficilement interprétable. La formation et la politique de recherche sont à renforcer, parce que ce master recherche semble souffrir de la concurrence du master professionnel « Droit médical et pharmaceutique ». Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandation pour l’établissement Il conviendrait de renforcer la dimension « recherche » pour en faire une vraie spécialité recherche et pas un master concurrent des spécialités professionnelles. 3 Droit médical et pharmaceutique Présentation de la spécialité : Ce master professionnel vise à former des juristes spécialisés dans le domaine de la santé. Il est mutualisé entre l’UFR de droit et l’UFR de médecine. Indicateurs : Effectifs constatés 35 Effectifs attendus 30 Taux de réussite 85,29 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 100 % Appréciation : Les objectifs de la spécialité sont très cohérents. Le contenu des enseignements est en relation directe avec les objectifs, et les intervenants sont très compétents. La politique de stage paraît réelle. Du fait que le master est « professionnel », l’adossement à la recherche n’est pas essentiel, même s’il est réel. Les liens entre la formation et les milieux professionnels sont très étroits. Le master est ouvert à la formation continue mais pas à la formation en alternance, ce qui est dommage. Il s’agit d’un master très important pour l’université et pour la région. Point fort : Pluridisciplinarité et place des praticiens dans la formation. Point faible : Les liens avec les institutions étrangères sont faibles. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandations pour l’établissement Il faudrait développer les liens avec les établissements étrangers. 4 Expertise dans le système pénal national et international Présentation de la spécialité : Les objectifs sont clairs et originaux puisqu’il s’agit de former des experts qui doivent intervenir dans les procédures pénales. Indicateurs : Effectifs constatés 34 Effectifs attendus 30 Taux de réussite 90,32 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 100 % Appréciation : Le contenu des unités d’enseignement (UE) est en adéquation avec les objectifs. Les intervenants, du fait de leurs compétences pluridisciplinaires, sont en phase avec les objectifs de la formation. La politique de stage paraît réelle. Il s’agit d’un master professionnel, mais il est adossé à plusieurs structures de recherche, ce qui est bienvenu. Les liens avec les laboratoires de médecine légale et les institutions d’expertises sont apparemment très étroits, mais le dossier ne donne pas d’information sur « l’aspect formation continue », ce qui est regrettable. Ce master est très important parce qu’il permet de répondre à un besoin de formation réel, alors que les matières enseignées ne le sont généralement que dans le cadre de cours de médecine légale. Point fort : Approche transversale et pluridisciplinaire. Point faible : Manque de contacts internationaux. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandations pour l’établissement Il conviendrait de développer les liens avec les établissements étrangers. 5 Evaluation des diplômes Masters – Vague B ACADEMIE : AIX-MARSEILLE Etablissement : Université Paul Cézanne – Aix-Marseille 3 Demande n° S3MA120003353 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Histoire du droit Présentation de la mention La mention « Histoire du droit » est une mention juridique de l’Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3, composée d’une seule spécialité qui se divise en deux parcours. Le premier, à finalité recherche, s’intitule « Histoire des institutions et des idées politiques ». Il se propose de former les étudiants à la connaissance de l’histoire au travers de données juridiques, mais également au regard des institutions et des idées politiques. Le second, à finalité professionnelle, se donne pour ambition de former les étudiants aux métiers de la conservation grâce à l’acquisition, d’une part des données juridiques indispensables, et d’autre part d’un savoir faire dispensé par des professionnels de la discipline. La mention occupe une place originale au sein des facultés de droit françaises. En effet, d’abord le positionnement du parcours recherche lui confère la spécificité d’être la seule formation de ce type relevant de la section 03, « Histoire du droit », du Conseil national des universités (CNU). Ensuite, le parcours professionnel est le seul diplôme de ce type existant dans les facultés de droit sur le territoire national. Indicateurs Effectifs constatés Entre 15 et 20 en M2 Effectifs attendus M1 :20 ; M2 :30 Taux de réussite 70 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Non renseigné Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Non renseigné Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Non renseigné Bilan de l’évaluation Appréciation globale : La mention « Histoire du droit », adossée à la recherche et s’appuyant sur le Centre d’études et de recherche d’histoire des Idées et des institutions politiques, Equipe d’accueil, se donne pour objectifs de former tant des enseignants-chercheurs de haut niveau, que des professionnels destinés à intégrer le monde judiciaire, les administrations, les entreprises, les bibliothèques et musées, les collectivités territoriales, ainsi que les services en charge des archives et de la conservation. 1 A l’issue du cursus, l’étudiant doit être à même d’élaborer des travaux de recherche de niveau scientifique et de présenter ses travaux. Il doit également être apte à diriger un service et à rédiger des notes de synthèse à partir d’une documentation. A cette fin, la mention propose une formation aux méthodes de la recherche, de l’exposé écrit et oral, à la pratique de l’outil informatique, ainsi qu’à l’acquisition d’un savoir-faire dans le domaine de la conservation. La mention est ouverte aux étudiants en droit de l’Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3 et des autres facultés de droit françaises, ainsi qu’aux étudiants issus des Instituts d’études politiques ou d’autres disciplines des Sciences humaines et sociales, avec des aménagements (pré-requis pour l’accès en M1 et examen de la candidature sur dossier, éventuellement après examen des équivalences, pour l’entrée en M2). Un semestre peut être effectué au sein d’une université européenne. Si le M1 est organisé de manière classique, le M2 s’articule en deux parcours aux 3ème et 4ème semestres. Ces deux parcours sont très bien individualisés, autour de quelques enseignements mutualisés. D’abord, il comprend un parcours à finalité recherche, « Histoire des institutions et des idées politiques », rattaché à l’Ecole doctorale des sciences juridiques et politiques d’Aix-Marseille. Il propose aux étudiants d’approfondir leurs connaissances en histoire à propos de concepts juridiques et politiques importants. Ce parcours est porté par une équipe qui réunit des enseignants spécialistes en histoire du droit d’une part et des enseignants spécialistes en histoire des idées politiques d’autre part. Il présente donc une grande originalité en ce qu’il propose un enseignement spécialisé dans le domaine de l’histoire des institutions et des idées politiques, ce qui a pour conséquence qu’il est le seul diplôme relevant de la section 03, « Histoire du droit », du Conseil national des universités revendiquant cette spécialité. Ensuite, il comprend un parcours à finalité professionnelle, « Métiers de la mémoire et du patrimoine ». Ce parcours forme les étudiants aux métiers de la conservation sous toutes ses formes, par l’acquisition de connaissances relatives au cadre juridique français et européen de la conservation et à l’histoire institutionnelle, par le biais d’un enseignement qui se veut tout à la fois théorique et pratique, notamment par la réalisation d’un stage. La formation s’appuie sur une équipe pluridisciplinaire, composée d’universitaires spécialistes en histoire du droit, en histoire des idées politiques, en droit des biens culturels ainsi que de professionnels de la conservation qui viennent dispenser des conseils en vue de transmettre leur savoir-faire aux étudiants. Cette formation est la seule de ce type qui existe à ce jour sur le territoire national au sein des facultés de droit. L’existence d’une telle mention est pleinement justifiée au sein de l’Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3. Points forts : Une offre de formation large, qui englobe tous les aspects de l’histoire du droit et de l’histoire des institutions et des idées politiques. Un adossement à la recherche réel et incontesté, reposant sur une équipe de grande qualité et reconnue. Un parcours professionnel original, unique en France au sein des facultés de droit. Points faibles : L’irrégularité des flux d’étudiants en M1 et dans les deux parcours de M2. L’absence de suivi des étudiants à l’issue de la formation. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il conviendrait de renforcer la visibilité, d’une part de l’originalité, et d’autre part du caractère professionnalisant de la mention. En ce sens, l’institutionnalisation des partenariats avec le monde professionnel (entreprises et collectivités territoriales notamment) pourrait être renforcée. De même, l’analyse du suivi des étudiants en cours de formation et du devenir des diplômés pourrait-elle être développée. 2 Appréciation par spécialité Histoire du droit Présentation de la spécialité : La spécialité repose sur deux parcours : autour de quelques cours mutualisés, chaque parcours est bien individualisé. Le parcours à finalité recherche est adossé au Centre d’études et de recherche d’histoire des idées et des institutions politiques. Il est ouvert à l’international, en direction de quatre universités, à savoir Genève (Suisse), Côme, Pérouse (Italie) et Pampelune (Espagne). Le parcours, à finalité professionnelle, procède d’une démarche pluridisciplinaire mêlant enseignantschercheurs et praticiens de la discipline, et offre ainsi des enseignements théoriques et pratiques et la réalisation d’un stage. Les deux parcours comprennent la rédaction d’un mémoire de recherche. Indicateurs : Effectifs constatés Entre 15 et 20 en M2 Effectifs attendus M1 20 ; M2 30 Taux de réussite 70 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Non renseigné Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Non renseigné Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Non renseigné Appréciation : La spécialité « Histoire du droit » présente des atouts importants. Elle repose sur une équipe solide, composée d’enseignants-chercheurs reconnus dans leur discipline et de professionnels de la matière. Les deux parcours sont très bien structurés et organisés de manière cohérente et logique au regard de leurs objectifs. Les enseignements sont pour partie mutualisés, mais chaque parcours conserve sa spécificité. Ainsi, l’existence d’un parcours à finalité recherche dans cette discipline se justifie pleinement au sein de l’Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3. L’adjonction d’un parcours à finalité professionnelle, formation plus audacieuse dans le cadre d’une faculté de droit, témoigne d’un souci d’offrir davantage de débouchés aux étudiants dans le secteur. Point fort : Une offre de formation bien construite, solide et originale pour les deux parcours, adossée à une équipe pédagogique réputée. Point faible : Un flux d’étudiants irrégulier. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A 3 Recommandations pour l’établissement Il conviendrait de renforcer la visibilité, d’une part de l’originalité, et d’autre part du caractère professionnalisant des deux parcours de la spécialité. En ce sens, l’institutionnalisation des partenariats avec le monde professionnel (entreprises et collectivités territoriales notamment) pourrait être renforcée. De même, l’analyse du suivi et du devenir des diplômés pourrait-elle être développée. 4 Evaluation des diplômes Masters – Vague B ACADEMIE : AIX-MARSEILLE Etablissement : Université Paul Cézanne – Aix-Marseille 3 Demande n° S3MA120003355 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Droit patrimonial, immobilier et notarial Présentation de la mention La mention « Droit patrimonial, immobilier et notarial » est l’une des mentions de master du domaine Droit, économie, gestion de l’Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3, ouverte aux étudiants titulaires d’une licence en droit. Elle comprend neuf spécialités essentiellement professionnelles : « Carrière notariale », « Droit de la banque et des opérations patrimoniales », « Droit de la protection de l’environnement - territoires méditerranéens », « Droit de la responsabilité et des assurances », « Droit et métiers de l’urbanisme et de l’immobilier », « Droit et métiers des assurances », « Droit immobilier privé et public », « Fiscalité personnelle et du patrimoine » et « Pratique notariale et droit de l’urbanisme et des collectivités locales ». Au sein de l’offre générale de formation, la mention forme des juristes spécialisés dans le domaine de la constitution, de la gestion et de la transmission du patrimoine, notamment dans le secteur de l’immobilier, grâce à des enseignements pluridisciplinaires. Elle prépare à un large panel de professions : métiers du notariat, des assurances, de l’immobilier, gestionnaire de patrimoine, fiscaliste, cadre des collectivités locales et territoriales, mais aussi enseignant-chercheur. Indicateurs Effectifs constatés Effectifs attendus Taux de réussite Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) M1 : 200 étudiants M2 : environ 220 étudiants M1 : en hausse, mais non chiffré M2 : environ 250 étudiants 88 % pour la mention NR Entre 33 % et 73 % NR 1 Bilan de l’évaluation Appréciation globale : La mention « Droit patrimonial, immobilier et notarial » est une formation globalement cohérente, tant sur le plan de l’offre locale et régionale, que dans la politique de l’établissement et dans sa structure interne. Elle tend à former des juristes ayant un bon degré de spécialisation. Le regroupement des spécialités est relativement harmonieux. Il donne une lisibilité satisfaisante de la formation et des métiers auxquels elle prépare, même si l’aspect « gestion patrimoniale » pourrait être mis en valeur. En outre, la formation bénéficie de véritables partenariats. Elle s’adosse à des équipes de recherche reconnues (Groupe de recherches et d’études en droit de l’immobilier, de l’aménagement, de l’urbanisme et de la construction (GREDIAUC), Centre d’études fiscales et financières (CEFF), Centre Pierre Kayser) dont les membres constituent, avec les praticiens, le corps enseignant des spécialités. Principalement professionnalisante, la formation permet pourtant la poursuite d’études en doctorat, dans des secteurs en évolution. L’ouverture internationale est prévue, en seconde année, avec des stages à l’étranger, sans que la première année de master puisse être suivie, au moins pour partie, dans le cadre de programmes ERASMUS. La cohérence de la progression entre les deux années de master est assurée grâce à des pré-requis clairement identifiables. La première année est classique et généraliste, bien qu’orientée vers le droit notarial, le droit des assurances, le droit de l’immobilier. Pertinente, la politique de mutualisation est bien conçue. Le panel des enseignements proposés permet une pré-spécialisation qui est renforcée en master 2. Toutefois, les volumes horaires des enseignements avec travaux dirigés pourraient être renforcés. L’alternative rapport de stage/rapport de recherche proposée en master 1 facilite le choix de la spécialité en seconde année. Quant à la politique des stages en seconde année, elle favorise l’insertion professionnelle. Les spécialités sont dirigées par des enseignants-chercheurs reconnus. Les équipes pédagogiques sont composées d’universitaires auxquels s’adjoignent, en seconde année, un large réseau de praticiens des secteurs concernés. Certains enseignements de seconde année sont utilement mutualisés au sein des parcours d’une même spécialité, voire entre spécialités. Le bilan de fonctionnement est satisfaisant. Les étudiants proviennent de l’établissement, mais aussi d’autres régions, attirés par les spécialités proposées. Pour le prochain contrat, les responsables comptent sur des effectifs en hausse en master 1 et constants en master 2, en maintenant une sélection nécessaire pour préserver l’insertion professionnelle des diplômés. Les taux de réussite y sont élevés, en raison même de cette sélection. Pourtant, les données chiffrées ne permettent qu’une appréciation partielle de l’évolution des flux d’étudiants, mais surtout du devenir des diplômés à moyen terme, même si les chiffres mentionnés révèlent un taux d’emploi élevé, en adéquation avec la qualification. Les modalités de pilotage de la formation restent encore informelles. Aucun conseil de perfectionnement n’est véritablement institutionnalisé au sein de l’établissement, même si les réajustements apportés à l’offre de formation procèdent d’une volonté d’amélioration et d’adaptation continues, favorisée par une auto-évaluation assez objective. Points forts : La cohérence de la mention dans l’offre de l’établissement. La bonne attractivité des formations proposées. La mutualisation et la transversalité des enseignements. Le bon taux d’insertion professionnelle. Points faibles : Le caractère restrictif de l’intitulé de la mention par rapport à certaines spécialités. L’absence de conseil de perfectionnement institutionnalisé. Les moyens administratifs parfois limités. Les caractères informel et relatif des évaluations des enseignements et du suivi des diplômés. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A 2 Recommandations pour l’établissement L’intitulé même de la mention pourrait être amélioré en y intégrant clairement l’aspect « gestion du patrimoine », pour une meilleure lisibilité de certaines spécialités, proches du droit des affaires. A terme, une mutualisation de certains enseignements pourrait être envisagée entre les spécialités « Droit et métiers de l’urbanisme et de l’immobilier « et « Droit immobilier privé et public », suite à l’ouverture du parcours professionnel dans cette dernière spécialité. En outre, les débouchés professionnels devraient être surveillés, car il y a un risque réel de concurrence. Il serait nécessaire d’institutionnaliser, au niveau de l’établissement, un conseil de perfectionnement ainsi qu’une évaluation des enseignements et un suivi de l’insertion professionnelle pour une meilleure lisibilité des indicateurs, en en présentant clairement les procédures et les résultats. Il conviendrait également de veiller à ce que des moyens administratifs adéquats soient attribués pour faciliter le bon déroulement des formations proposées. 3 Appréciation par spécialité Carrière notariale Présentation de la spécialité : La spécialité professionnelle « Carrière notariale » correspond à la voie universitaire d’accès à la profession de notaire, qui existe à côté de deux autres voies. Elle constitue la première année d’étude du Diplôme supérieur du notariat (DSN). Indicateurs : Effectifs constatés 41 étudiants Effectifs attendus 40 étudiants Taux de réussite Moyenne de 80 % sur 4 ans Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR, mais 100 % de réussite pour les étudiants inscrits en DSN Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : La spécialité « Carrière notariale » est une formation classique, cohérente et attractive, qui répond à un réel besoin professionnel. Organisée conformément aux textes régissant le Diplôme supérieur du notariat (DSN), elle en constitue la première année. Les enseignements approfondis, en relation directe avec la pratique du notariat, assurés par des enseignantschercheurs reconnus, sont opportuns pour l’exercice des fonctions de notaire, avec en sus une ouverture sur les langues étrangères et la terminologie juridique étrangère. Toutefois, la semestrialisation de la formation est singulière, avec des enseignements a priori regroupés sur le premier semestre, suivis d’un stage obligatoire d’une durée d’un mois pour familiariser les étudiants à l’activité d’un office notarial, l’aspect professionnalisant étant assuré lors des deux autres années du DSN. Les indicateurs relatifs à l’insertion professionnelle des diplômés, normalement inscrits ensuite en DSN, et l’évaluation des enseignements restent peu renseignés. Points forts : La qualité de la formation. La forte attractivité de la formation. La qualité de l’équipe pédagogique. La maîtrise des effectifs dans une perspective d’insertion professionnelle. L’effort d’ouverture à l’international. Points faibles : Le regroupement des enseignements sur un semestre. L’absence d’indicateurs sur le suivi et le devenir des diplômés. L’absence d’indicateurs sur l’évaluation des enseignements. 4 Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il serait peut-être souhaitable d’ouvrir les enseignements vers le droit international privé. Il faudrait peut-être repenser le découpage de la formation, imposé par la semestrialisation, en répartissant les enseignements sur les deux semestres. Il est nécessaire d’institutionnaliser l’évaluation des enseignements et de renseigner plus précisément les indicateurs sur le suivi des diplômés grâce aux inscriptions en DSN. Droit de la banque et des opérations patrimoniales Présentation de la spécialité : La spécialité professionnelle « Droit de la banque et des opérations patrimoniales », ouverte également à l’apprentissage, forme des diplômés ayant des connaissances approfondies dans le secteur bancaire et dans les méthodes et les stratégies de gestion du patrimoine. Elle prépare aux métiers de chargé de clientèle, de conseil en gestion de patrimoine, de juriste de banque, de responsable d’agence… Indicateurs : Effectifs constatés 27 étudiants Effectifs attendus 25 étudiants Taux de réussite Entre 85 et 95 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR, mais taux d’insertion professionnelle entre 74 et 91 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Cohérente et attractive, la spécialité « Droit de la banque et des opérations patrimoniales » forme des professionnels de la gestion patrimoniale dans le secteur bancaire. Ouverte à l’apprentissage, elle permet en outre aux diplômés d’obtenir une professionnalisation « Conseiller patrimonial agence », certifiée EPFA France, en suivant des enseignements dispensés par le Centre de formation de la profession bancaire (CFPB). La formation est assurée par des enseignants-chercheurs et une solide équipe de praticiens. Le contenu des enseignements, axé sur la pluridisciplinarité, et le stage d’une durée de trois mois contribuent à la qualité de la formation, reconnue dans les milieux professionnels, comme en témoigne le taux d’insertion professionnelle. Toutefois, pour une meilleure lisibilité, les modalités de stage en formation initiale devraient être clairement renseignées. Les modalités d’évaluation des enseignements, de la formation et du suivi des diplômés restent perfectibles. 5 Points forts : L’attractivité et la pluridisciplinarité de la formation. La qualité de l’équipe enseignante. La professionnalisation de la formation (ouverture à l’apprentissage). La bonne insertion professionnelle. Points faibles : La faible ouverture à l’international. L’absence d’indication des modalités de stage en formation initiale dans le dossier général. L’insuffisance des modalités d’évaluation des enseignements, de la formation et du suivi des diplômés. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il conviendrait d’améliorer l’ouverture à l’international. Les modalités de stage en formation initiale devraient être clairement renseignées dans le dossier général. Les modalités d’évaluation des enseignements et de suivi des diplômés devraient être institutionnalisées et harmonisées, au niveau de l’établissement, pour améliorer la lisibilité des indicateurs. Droit de la protection de l’environnement – territoires méditerranéens Présentation de la spécialité : La spécialité professionnelle « Droit de la protection de l’environnement – territoires méditerranéens » forme des spécialistes en droit de l’environnement, avec une approche transversale et pluridisciplinaire. Elle permet aux diplômés d’accéder à des postes de responsables, dans les secteurs public et privé, ayant trait à l’environnement, l’aménagement et la gestion des espaces, la gestion des risques (sanitaires, naturels, technologiques…) ou de chargé d’études ou de mission en recherche et développement. Indicateurs : Effectifs constatés 14 inscrits Effectifs attendus Entre 14 et 18 étudiants Taux de réussite 71 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO (diplôme ouvert en 2008) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO (idem) Appréciation : La spécialité professionnelle « Droit de la protection de l’environnement – territoires méditerranéens » offre une formation de qualité. Elle forme des diplômés susceptibles d’accéder à des postes à responsabilité, dans les secteurs public et privé. 6 La formation est assurée par une équipe composée d’enseignants-chercheurs de différentes sections du CNU et un réseau de professionnels varié. L’approche méditerranéenne, qui facilite le développement de partenariats locaux, est élargie grâce à la participation à des programmes de recherche internationaux. Les enseignements transversaux et pluridisciplinaires sont complétés par la réalisation de projets tuteurés et un stage d’une durée de trois mois. Si l’évaluation des enseignements semble globalement positive, ses modalités restent encore informelles. Ouverte depuis la rentrée 2008, la formation bénéficie progressivement d’une reconnaissance nationale comme en témoigne l’augmentation des candidatures d’étudiants provenant d’autres universités, même si les effectifs restent limités. Points forts : La pluridisciplinarité de la formation. L’originalité de la formation. L’attractivité en hausse de la formation. L’ouverture à l’international. Points faibles : La faiblesse des effectifs. L’insuffisance des modalités d’évaluation des enseignements. Les moyens administratifs a priori insuffisants. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il faudrait promouvoir la formation et veiller aux effectifs. Les modalités d’évaluation des enseignements et du suivi des diplômés devraient être institutionnalisées pour une meilleure maîtrise des indicateurs. Il faudrait surveiller les moyens administratifs pour préserver le bon déroulement de la formation. Il serait souhaitable de conclure des conventions avec des universités étrangères pour permettre des échanges. Droit de la responsabilité et des assurances Présentation de la spécialité : La spécialité recherche « Droit de la responsabilité et des assurances » propose une initiation à la recherche originale, autour des rapports de dépendance et d’indépendance entre le droit de la responsabilité civile et le droit des assurances. Elle prépare les étudiants à la profession d’enseignant-chercheur et offre une formation solide et appréciée à ceux qui se destinent aux professions judiciaires. Indicateurs : Effectifs constatés 13 étudiants Effectifs attendus 15 étudiants Taux de réussite NR Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR 7 Appréciation : La spécialité recherche « Droit de la responsabilité et des assurances » tend à former des juristes spécialisés, grâce à une approche solide, originale et actuelle d’initiation à la recherche. Les enseignements sont dispensés par des enseignants-chercheurs reconnus. Classique, la formation repose sur des cours, des séminaires de recherche qui donnent lieu à la rédaction de rapports de recherche et d’un mémoire de recherche. La formation bénéficie du soutien financier des milieux professionnels, attestant de la pertinence d’un pôle de recherche dans un secteur en évolution. Les modalités d’évaluation des enseignements, de la formation et du suivi des diplômés, organisées à l’échelon de chaque formation, restent perfectibles. Points forts : L’originalité de la formation. La qualité de la formation. La qualité de l’équipe pédagogique. Le partenariat de compagnies d’assurances pour le financement de thèses de doctorat. Points faibles : L’insuffisance des modalités d’évaluation des enseignements. La faiblesse des effectifs à nuancer sérieusement au regard du nombre d’inscriptions en doctorat. Le manque d’ouverture à l’international. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandations pour l’établissement Il faudrait institutionnaliser et harmoniser, au niveau de l’établissement, les modalités d’évaluation des enseignements et du suivi des diplômés pour mieux renseigner les indicateurs. Il serait souhaitable d’améliorer l’ouverture à l’international de la formation. Droit et métiers de l’urbanisme et de l’immobilier Présentation de la spécialité : La spécialité professionnelle « Droit et métiers de l’urbanisme et de l’immobilier » assure une formation transversale dans le domaine de l’aménagement de l’espace, de l’urbanisme, de l’habitat et de l’environnement. Elle ouvre l’accès à des emplois variés, dans les secteurs privé et public, en matière de conception et d’encadrement juridique de projets immobiliers et urbains (promoteur, constructeur, chargé de mission dans les bureaux d’études…). Indicateurs : Effectifs constatés Entre 31 et 34 étudiants Effectifs attendus Entre 30 et 40 étudiants Taux de réussite Entre 77 et 91 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR NR, mais 67 % en activité et 20 % de doctorants NR 8 Appréciation : La spécialité professionnelle « Droit et métiers de l’urbanisme et de l’immobilier » offre une solide formation. Ouverte en formation initiale et continue, elle peut également être financée par le Pôle emploi. Elle forme des professionnels capables de concevoir et d’encadrer juridiquement des projets immobiliers et urbains. La formation est assurée par des enseignants-chercheurs et une solide équipe de praticiens. Les enseignements, axés sur la pluridisciplinarité, sont complétés par la rédaction d’un mémoire de recherche et un stage d’une durée de trois mois. Si l’évaluation des enseignements semble globalement positive, ses modalités ne sont pas clairement renseignées. Le suivi du devenir des diplômés témoigne d’une bonne insertion professionnelle, à un niveau de qualification correspondant à leur formation, dans des secteurs diversifiés. Toutefois, ces indicateurs pourraient être améliorés (taux de réponses…). Points forts : L’attractivité de la formation. La qualité de la formation. Le bon adossement aux milieux socioprofessionnels. L’ouverture du diplôme à la formation initiale et continue (financement par le Pôle emploi). Points faibles : L’absence d’indication sur les modalités d’évaluation des enseignements. Le caractère partiel des indicateurs du suivi des étudiants. Le risque de concurrence en termes de débouchés professionnels avec la spécialité « Droit immobilier privé et public », même si les méthodes et les objectifs des formations sont différents. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il faudrait veiller attentivement aux débouchés professionnels des diplômés pour éviter toute concurrence avec le parcours professionnel de la spécialité « Droit immobilier privé et public ». A terme, une mutualisation de certains enseignements pourrait être envisagée entre les deux spécialités. Il faudrait améliorer la lisibilité des indicateurs en précisant les méthodes d’évaluation des enseignements. Les données relatives au suivi des diplômés pourraient être améliorées en indiquant le taux de réponses. Droit et métiers des assurances Présentation de la spécialité : La spécialité professionnelle « Droit et métiers des assurances », ouverte à l’apprentissage, forme des juristes spécialisés en droit des assurances. Elle prépare aux différents métiers du secteur des assurances (rédacteur sinistres, souscripteur, agent général, conseiller en assurances, courtier d’assurance). 9 Indicateurs : Effectifs constatés 30 étudiants Effectifs attendus 30 étudiants Taux de réussite Entre 85 et 100 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR, mais bon taux d’insertion professionnelle Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : La spécialité professionnelle « Droit et métiers des assurances » assure une formation solide et reconnue. Elle permet aux diplômés d’accéder aux métiers variés du secteur des assurances en ayant des activités de gestion, de conception. Ouverte à l’apprentissage, la formation, de qualité, est assurée par une équipe pédagogique composée d’enseignants-chercheurs reconnus et de praticiens. Elle repose sur des enseignements et des séminaires et se solde par la rédaction d’un mémoire de recherche et un stage obligatoire. Elle bénéficie du soutien et des moyens de l’Institut des assurances d’Aix-Marseille et d’une reconnaissance dans le milieu professionnel, comme en témoigne le taux d’insertion professionnelle. Si les évaluations des enseignements et le suivi des diplômés témoignent d’une réception positive, les modalités n’en sont pas clairement précisées. Points forts : L’attractivité et la qualité de formation. La transversalité de la formation. La qualité de l’équipe pédagogique. L’ouverture à l’apprentissage. Le soutien des milieux professionnels. Points faibles : L’absence d’indication sur la durée du stage en formation initiale. L’absence d’indication sur les modalités d’évaluation des enseignements. L’insuffisance des modalités de suivi des diplômés. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il faudrait renseigner clairement la durée du stage obligatoire en formation initiale. Il faudrait améliorer, en les institutionnalisant au niveau de l’établissement, les modalités d’évaluation des enseignements, de la formation et de suivi des diplômés. 10 Droit immobilier privé et public Présentation de la spécialité : La spécialité indifférenciée « Droit immobilier privé et public » propose une formation transversale en droit de l’immobilier à travers deux parcours : l’un professionnel et l’autre recherche. Elle prépare surtout au métier d’enseignant-chercheur et donne accès aux emplois du secteur de l’immobilier (constructeur, lotisseur, urbaniste). Indicateurs : Effectifs constatés 18 inscrits Effectifs attendus 25 étudiants Taux de réussite 77,78 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR, mais 56 % en activité et 40 % en poursuite d’études Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 72 % Appréciation : La formation est assurée par une équipe pédagogique composée essentiellement d’enseignants-chercheurs reconnus, qui devrait être renforcée par la participation de praticiens pour le parcours professionnel. Elle repose sur des enseignements fondamentaux et spécialisés en droit de l’immobilier, communs aux deux parcours, sans que les aspects professionnalisants soient suffisamment identifiables. Le second semestre est consacré à un projet de recherche individuel pour le parcours recherche et à un projet de recherche fondamentale pour le parcours professionnel. L’ouverture internationale est favorisée puisque le second semestre de la formation peut être effectué dans une université étrangère liée à l’université par un accord SOCRATES. Les modalités d’évaluation des enseignements ne sont pas renseignées. Le taux d’insertion professionnelle, qui ne concerne que la spécialité recherche initiale, est satisfaisant. Points forts : La transversalité de la formation. La qualité de l’équipe pédagogique. L’ouverture de la formation à l’international. Points faibles : L’absence de spécificité marquée du parcours professionnel (enseignements spécifiques, stage…). La faiblesse de l’équipe d’intervenants professionnels. Le caractère concurrentiel des débouchés professionnels avec la spécialité « Droit et métiers de l’urbanisme et de l’immobilier », même si les méthodes et les objectifs des formations sont différents. L’insuffisance des modalités d’évaluation des enseignements et du suivi des diplômés. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B 11 Recommandations pour l’établissement La spécificité du parcours professionnel devrait être clairement mise en évidence (enseignements, stage obligatoire). L’équipe pédagogique devrait être renforcée par des praticiens pour le parcours professionnel. Il faudrait surveiller les débouchés professionnels des diplômés, car il existe un risque de concurrence avec la spécialité « Droit et métiers de l’urbanisme et de l’immobilier », même si les méthodes et les objectifs des formations se veulent distincts. A terme, des mutualisations d’enseignements pourraient certainement être envisagées entre les deux spécialités. Il faudrait améliorer les méthodes d’évaluation des enseignements et mettre en place un réel suivi des diplômés au niveau de l’établissement. Fiscalité personnelle et du patrimoine Présentation de la spécialité : La spécialité professionnelle « Fiscalité personnelle et du patrimoine » forme des juristes spécialisés dans le domaine de la fiscalité des personnes physiques, de leurs revenus et de leur patrimoine. Elle offre des débouchés professionnels variés, axés sur le conseil (conseiller juridique et fiscal, cadre bancaire, responsable de service contentieux…). Indicateurs : Effectifs constatés Entre 20 et 30 étudiants Effectifs attendus Entre 20 et 30 étudiants Taux de réussite 91,6 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR 65 % avec un taux d’insertion professionnelle de 90,9 % NR Appréciation : La spécialité professionnelle « Fiscalité personnelle et du patrimoine » propose une formation de qualité. Elle forme des juristes spécialisés recherchés dans les secteurs bancaires, comptables ou encore en gestion de patrimoine… La formation repose sur des enseignements approfondis et de qualité, assurés par une équipe pédagogique solide et impliquée, composée d’enseignants-chercheurs et de professionnels. Les enseignements sont complétés par des travaux collectifs et la réalisation de deux stages (l’un individuel de deux mois, l’autre de quinze jours ou trois semaines, selon les sources, par groupe de deux). Les modalités d’évaluation des enseignements restent encore informelles. Les indicateurs relatifs au devenir des diplômés peuvent être améliorés. La formation bénéficie d’un bon taux d’insertion professionnelle. Points forts : L’attractivité de la formation. La qualité de la formation. La qualité de l’insertion professionnelle. 12 Points faibles : Le rattachement difficilement justifiable à l’intitulé de la mention, déjà relevé dans le précédent rapport. L’absence d’évaluation des enseignements. Le caractère encore parcellaire du suivi des diplômés. La discordance relative à la durée du stage collectif. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il faudrait institutionnaliser les modalités d’évaluation des enseignements et renforcer les modalités de suivi des diplômés pour une meilleure lisibilité des indicateurs. Il conviendrait de renseigner clairement la durée du stage collectif, qui est de quinze jours dans le dossier général, et de trois semaines dans l’annexe descriptive de la formation. Pratique notariale et droit de l’urbanisme et des collectivités locales Présentation de la spécialité : Ouverte en formation continue, la spécialité professionnelle « Pratique notariale et droit de l’urbanisme et des collectivités locales » est une formation originale, proposée aux notaires et à leurs collaborateurs. Elle leur permet une spécialisation opportune en droit de l’urbanisme et droit des collectivités locales. Indicateurs : Effectifs constatés 22 inscrits, mais 7 diplômés Effectifs attendus 20 étudiants Taux de réussite 31 % (taux à relativiser) Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : La spécialité professionnelle « Pratique notariale et droit de l’urbanisme et des collectivités locales » est originale. Ouverte en formation continue, elle peut être suivie sur deux ans. Elle permet aux notaires, une spécialisation souvent inconnue. La formation est également proposée à leurs collaborateurs. La formation est assurée par une équipe pédagogique composée d’universitaires et de divers praticiens. Elle répond à un réel besoin de formation pour faciliter la mission de conseil du notaire en alternant enseignements théoriques et études pratiques. Si elle bénéficie du soutien des milieux professionnels locaux (Conseil régional des notaires), elle reste insuffisamment promue compte tenu des effectifs réels. 13 Les modalités d’évaluation des enseignements et du suivi des diplômés sont faiblement renseignées, même si ce dernier indicateur présente un intérêt limité pour des professionnels déjà en exercice. Points forts : L’originalité de la formation. La qualité de la formation. L’adossement à la profession notariale. Points faibles : La faiblesse des effectifs des diplômés. L’insuffisance des modalités d’évaluation des enseignements. L’absence d’ouverture à l’international. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il faudrait promouvoir cette formation originale, au niveau national, en établissant des liens avec le Conseil supérieur du notariat et/ou peut-être envisager une délocalisation en alternance (un an sur deux à Paris ?) pour drainer un public plus important. Il serait souhaitable d’institutionnaliser l’évaluation des enseignements. 14 Evaluation des diplômes Masters – Vague B ACADEMIE : AIX-MARSEILLE Etablissement : Université Paul Cézanne – Aix-Marseille 3 Demande n° S3MA120003357 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Droit privé et sciences criminelles Présentation de la mention La mention « Droit privé et sciences criminelles » est apparue en 2004 à l’Université Paul Cézanne - AixMarseille 3 au moment de la mise en place du LMD (licence-master-doctorat). Elle est ouverte aux étudiants titulaires d’une licence en droit. Cette mention propose une offre de formation cohérente, adaptée, à la fois classique et moderne. Cette offre de formation se situe dans le prolongement direct des matières enseignées en licence (droit civil, droit pénal, procédure, notamment). Elle débouche sur huit spécialités en master 2 : « Droit privé fondamental », « Sciences criminelles », « Théorie du droit », « Procédures et « voies d’exécution », « Métiers de la police et de l’administration pénitentiaire », « Droit de la défense », « Lutte contre la criminalité financière organisée », et « Lutte contre l’insécurité ». Elle permet de s’orienter tant vers l’ensemble des professions juridiques et judiciaires relevant du droit privé et des sciences criminelles (avocat, magistrat, huissier, service juridique de société, police) que vers la recherche. Indicateurs Effectifs constatés Effectifs attendus Taux de réussite Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) En M1 : 232 En M1 : 250 En M2 : 25 par spécialité De 70 % à 100 % Pas d’évaluation 50 % Pas d’évaluation Bilan de l’évaluation Appréciation globale : La mention « Droit privé et sciences criminelles » est une formation structurée, cohérente qui a toute sa logique tant au sein l’offre de formation de l’établissement qu’au regard de l’offre de formation régionale. Cette formation est ouverte en formation initiale, mais également en formation continue. La mention prépare efficacement aux concours de recrutement de l’enseignement supérieur et aux nombreuses professions juridiques et judiciaires (magistrat, avocat, huissier de justice, policier, gendarme, membre 1 de l’administration pénitentiaire) après concours ou examens d’entrée ; elle remplit ainsi les objectifs professionnels et scientifiques d’une mention de master. La mention bénéficie d’une bonne attractivité locale et nationale. Le nombre des étudiants inscrits en M1 et en M2 et le nombre de candidatures en M2 en attestent. La progressivité de la formation entre M1 et M2 est cohérente : une formation générale est dispensée en M1 et une formation plus spécialisée en M2. La politique de mutualisation est bien menée. L’équilibre cours magistraux/travaux dirigés (TD) pourrait être rééquilibré en faveur des TD. La politique de stage menée en M1 et M2 ainsi que la présence d’intervenants professionnels favorisent l’insertion professionnelle. La mention « Droit privé et sciences criminelles» est adossée à quatre laboratoires de recherche : le Centre Pierre Kayser (CPK), le Centre de recherche en matière pénale Fernand Boulan (CRMP), le Laboratoire de théorie du droit, le Centre d’études de techniques financières et d’ingénierie (CEFTI). Le dossier n’indique toutefois pas comment se matérialise cet adossement. L’équipe pédagogique est formée d’enseignants-chercheurs et de professionnels spécialisés dans des domaines très variés. Cette formation est à la fois orientée vers la recherche et professionnalisante. L’aspect professionnalisant est fondé sur une politique de stage appuyée dès la fin de la licence et l’intervention de nombreux professionnels dans l’équipe pédagogique. Des liens étroits existent avec la chambre des huissiers, la cour d’appel, la gendarmerie et l’administration pénitentiaire. En M1, un stage facultatif de trois semaines avec rapport de stage est proposé aux étudiants pour découvrir leur futur milieu professionnel. Ce stage doit aider les étudiants dans leur choix entre une spécialité recherche ou professionnelle. En M2, le stage est obligatoire pour les spécialités professionnelles. Sa durée est très variable selon les spécialités (de 1 à 6 mois) et peut apparaître parfois très courte. Le stage fait l’objet d’un rapport qui donne lieu à une soutenance devant un jury. L’aspect recherche repose, outre sur l’adossement à des laboratoires de renom, sur la rédaction et la soutenance d’un mémoire en M2. L’ouverture à l’international est prévue par la conclusion de quatre conventions de partenariat avec des universités étrangères (Faculté de jurisprudence de l’Université de Catane, Italie ; Faculté de droit de l’Université du Liban ; Centre international de criminologie comparée de l’Université de Montréal, Canada). L’organisation de l’équipe pédagogique de la mention est bien pensée. Chaque spécialité est dirigée ou codirigée par un ou deux universitaires spécialisés. La répartition des enseignements entre les universitaires et les intervenants professionnels est satisfaisante. Les modalités de recrutement et d’évaluation des étudiants sont lisibles et justifiées. La sélection en M2 se fait sur dossier et/ou entretien. Les modalités d’évaluation sont classiques. En M1, elles prennent la forme d’examens écrits et oraux et d’un contrôle continu en TD. En M2, même si le contrôle des connaissances relève de chaque spécialité, les modalités pratiquées consistent le plus souvent en un écrit (5 h), un grand oral, un rapport de stage avec soutenance pour les spécialités professionnelles et des rapports de recherche et un mémoire de recherche pour les spécialités recherche. Aucun conseil de perfectionnement n’est institutionnalisé En M1, les effectifs oscillent entre 200 et 300 étudiants, avec un taux de réussite entre 83 et 88 %. En M2, les effectifs par spécialité varient entre 15 et 30 étudiants pour les spécialités recherche et entre 15 et 40 étudiants pour les spécialités professionnelles. Le taux de réussite oscille en moyenne entre 70 et 100 %. S’agissant du pilotage de la formation, des efforts devraient être menés concernant l’évaluation des enseignements par les étudiants. On constate, toutefois, que le pilotage actuel permet quelques adaptations de la maquette pour répondre aux attentes des étudiants. Les étudiants proviennent de l’établissement, mais il y a également un recrutement régional et national. Le taux de réussite est élevé. Le taux d’emploi est également important et en adéquation avec le niveau de formation. Points forts : Attractivité importante de cette formation classique, structurée, qui a su s’adapter tant au niveau régional qu’au niveau national. Importante professionnalisation de la formation. Réelle ouverture à l’international. Ouverture vers la recherche. Points faibles : Absence de procédures formelles d’évaluation des enseignements par les étudiants et du suivi de ces derniers. Absence de conseil de perfectionnement spécialisé. 2 Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement La politique de pilotage mériterait d’être affinée et normée, notamment en ce qui concerne l’évaluation des enseignements par les étudiants, le suivi des étudiants, la mise en place d’un conseil de perfectionnement institutionnalisé. Il conviendrait de veiller à prévoir une durée de stage suffisante en M2. Les modalités d’adossement à la recherche mériteraient d’être mieux explicitées. 3 Appréciation par spécialité Droit privé fondamental Présentation de la spécialité : Cette spécialité recherche permet un approfondissement des matières fondamentales du droit privé. Elle est ouverte aux étudiants titulaires d’un master 1 « Droit ». Elle offre 160 heures de cours. Le master 2 propose une offre de formation cohérente et adaptée à l’ensemble des professions juridiques et judiciaires relevant du droit privé et des sciences criminelles. Cette spécialité s’inscrit logiquement dans le prolongement du master 1. Elle trouve toute sa justification sur le plan régional. Ce master 2 offre la possibilité aux étudiants d’acquérir une formation professionnalisante permettant d’accéder aux examens professionnels préparant aux différentes carrières juridiques et judiciaires (avocat, magistrat), mais également à des postes de juriste dans des services juridiques de sociétés du secteur privé ou du secteur public. Ce master 2 permet également de s’orienter vers la recherche et d’accéder à une carrière d’enseignant-chercheur. Indicateurs : Effectifs constatés Environ 25 étudiants Effectifs attendus Taux de réussite M1 : environ 85 % M2 : entre 66 % et 100 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 50,6 % NR Appréciation : L’insertion professionnelle est bonne et adaptée aux qualifications obtenues (environ 90 %). Ce master 2 permet également d’accéder à la recherche et à une carrière d’enseignant-chercheur. Cette orientation vers la recherche bénéficie de l’adossement au Centre de recherche Pierre Kayser et la demande, pendant la formation, d’effectuer des travaux de recherche et de rédiger et soutenir un mémoire. Les enseignements se répartissent en quatre cours (Théorie générale du contrat, Droit de la responsabilité, Droit des biens, Droit des relations personnelles de la famille) et quatre séminaires d’approfondissement (Droit international privé, Ethique et les droits fondamentaux, Introduction au droit, Droit patrimonial de la famille) donnant lieu à des rapports de recherche. La spécialité recherche « Droit privé fondamental » forme des juristes ayant des connaissances approfondies en droit privé à travers une initiation à la recherche solide. Les enseignements, assez classiques, sont assurés par des enseignants-chercheurs reconnus. Points forts : Qualité de la formation. Forte professionnalisation (professions juridiques et carrières recherche). Attractivité de la formation (nombre de dossiers de candidature en hausse). Bon encadrement des doctorants. 4 Points faibles : Ouverture à l’international. Evaluation des enseignements par les étudiants. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandations pour l’établissement Il serait souhaitable pour la formation de lui faire bénéficier d’une ouverture à l’international. Il conviendrait que le master institutionnalise les procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants. Sciences criminelles Présentation de la spécialité : Cette formation est ouverte aux étudiants en droit titulaires d’un master 1. Il s’agit de la seule formation à Aix-en-Provence ayant vocation à permettre un approfondissement de la réflexion en sciences criminelles. Cette formation offre deux parcours : un parcours « Sciences pénales » et un parcours « Sciences criminologiques ». Elle permet de former des juristes spécialisés en sciences criminelles. Les étudiants peuvent soit s’orienter vers la recherche, soit accéder aux différents métiers des carrières juridiques et judiciaires (avocat, magistrat, policier). Cette formation est adossée à un centre de recherche composé d’enseignants-chercheurs de renom, le Centre de recherche en matière pénale Fernand Boulan. Indicateurs : Effectifs constatés Entre 20 et 30 étudiants Effectifs attendus Taux de réussite Entre 74 et 100 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 40,9 % Appréciation : C’est une formation de qualité, pluridisciplinaire (droit, sociologie, sciences politiques) qui est articulée en deux parcours : un parcours « Sciences pénales » et un parcours « Sciences criminologiques ». Cette formation a pour objectif de permettre à des étudiants de pouvoir approfondir leur réflexion en sciences criminelles. Ce master s’inscrit très logiquement dans l’offre de formation de l’établissement. Il s’articule bien avec le M1. C’est une formation très professionnalisante. Elle ouvre la voie à une spécialisation dans le domaine, strictement universitaire, où cette formation est adossée à un centre de recherche de renom, et permet aux étudiants d’être formés à la recherche durant leur année de master 2 par la rédaction de plusieurs travaux de recherche, mais également grâce à la rédaction et à la soutenance d’un mémoire de recherche. Elle ouvre également la voie à une 5 spécialisation plus immédiate, en permettant la préparation d’examens ou de concours d’accès aux différentes professions judiciaires. L’ouverture à l’international de cette formation est réelle. Elle se traduit, d’une part par la possibilité offerte à tout étudiant par le règlement d’examen d’effectuer le second semestre du master 2 dans une université étrangère, d’autre part par l’offre de formation qui prévoit 20 heures d’enseignement mutualisé en sciences criminelles comparées assurées en français ou en anglais par des professeurs invités (Italie, Liban, Canada, Japon, Etats-Unis). Cette orientation internationale s’appuie également sur un partenariat privilégié avec la Faculté de jurisprudence de Catane (Italie). Les étudiants proviennent de l’Université d’Aix-Marseille 3, mais également d’autres établissements. Chaque année, il y a entre 200 et 330 étudiants, candidats pour ce master 2. Seule une vingtaine d’étudiants est retenue. Le taux de réussite est assez important et varie entre 74 et 100 %, selon les promotions. Des procédures d’évaluation informelles existent, tant pour l’évaluation des enseignements par les étudiants que pour le suivi et devenir des diplômés ou non. Points forts : Attractivité de la spécialité. Forte insertion professionnelle (environ 100 %). Formation pluridisciplinaire. Ouverture à l’international bien structurée. Points faibles : Evaluation informelle des enseignements par les étudiants. Evaluation du suivi et du devenir des étudiants. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandations pour l’établissement Il serait souhaitable, pour cette formation attractive, de mettre en œuvre des procédures formelles d’évaluation des enseignements par les étudiants et de suivi de ces derniers. Théorie du droit Présentation de la spécialité : Cette formation, accessible aux étudiants en droit titulaires d’un M1, s’adresse à des juristes afin de les recentrer vers l’entreprise juridique. Elle peut également s’adresser à des étudiants en philosophie ou en sciences humaines et sociales qui souhaitent croiser leurs connaissances avec le droit. La formation permet d’acquérir une culture juridique qui confère une maitrise dans l’analyse juridique. Elle permet d’accéder à l’enseignement et à la recherche mais également aux différents métiers juridiques et judiciaires, notamment la préparation aux examens d’entrée dans les professions d’avocat et de magistrat. La spécialité est composée de deux parcours : un parcours général et un parcours international en accord avec l’Université d’Ottawa qui délivre un double diplôme master/LLM. La formation a un volume horaire de 160 ou 170 heures : Dans le parcours général : 80 heures de cours fondamentaux et 80 heures de séminaire de recherche. 6 Dans le parcours international : 80 heures de cours fondamentaux et 90 heures de cours fondamentaux dans l’université étrangère partenaire (Université d’Ottawa). Dans ce dernier parcours, il est délivré un double diplôme master droit/LLM. Le master est adossé à un centre de recherche sur la théorie du droit, dynamique (plusieurs colloques). Le dossier ne précise pas les modalités d’intégration des étudiants dans ce centre. Le dossier ne donne aucune information concernant les aspects professionnalisants et transversaux et les aspects formation continue et par alternance. Indicateurs : Effectifs constatés 2008-2009/2009-2010 Effectifs attendus Taux de réussite 10/12 17 2008-2009/2009-2010 60 %/83 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Ce master 2 « Théorie du droit » est une formation classique, structurée. Elle s’inscrit logiquement dans l’offre de formation de l’Université d’Aix-Marseille et reçoit essentiellement des étudiants titulaires d’un master 1 en droit (master 1 « Droit privé et sciences criminelles », master 1 « Droit public »). Cette formation est également ouverte aux étudiants d’Institut d’études politiques, aux étudiants de philosophie qui souhaiteraient compléter leur formation avec l’étude du droit. Dans ce dernier cas, les débouchés sont moins évidents à déterminer. Ce master 2 « Théorie du droit » permet de tenter d’accéder à l’enseignement et à la recherche mais également aux différents métiers juridiques et judiciaires, par le biais des examens professionnels d’entrée dans les professions d’avocat ou de magistrat. La formation ici dispensée constitue un complément potentiellement utile aux nécessaires connaissances techniques pour aborder ces examens professionnels. La formation à la recherche résulte des enseignements qui accordent une importance particulière aux différents travaux de recherche et à la possibilité offerte aux étudiants de rédiger et de soutenir un mémoire. Cette formation est également adossée au Laboratoire de théorie du droit qui associe étroitement les étudiants du master à ses travaux comme les « Rencontres de théorie du droit d’Aix ». Par ailleurs, ce master s’appuie sur un partenariat professionnel informel avec différentes juridictions aixoises. Cette formation connaît une réelle ouverture à l’international grâce à la convention de partenariat conclue avec l’Université d’Ottawa et qui permet la délivrance d’un double diplôme (master en droit /LLM). Elle est dirigée par deux co-responsables. L’équipe d’enseignants-chercheurs est reconnue pour sa compétence. Les effectifs de la spécialité restent faibles et le dossier ne renseigne pas quant à l’évolution attendue. La formation pourrait être rendue plus attractive encore si elle faisait une plus grande part à l’analyse des pratiques juridiques. Les procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants et de suivi de ces derniers ne sont pas encore institutionnalisées. Il est toutefois tenu compte des observations des étudiants pour adapter les enseignements. La professionnalisation s’entend ici d’une manière assez formelle puisqu’elle se traduit d’une part par la conclusion d’un contrat doctoral, d’autre part, pour la majorité, par la présentation des examens professionnels des professions d’avocat ou de magistrat. Points forts : Qualité de l’équipe de formateurs. Formation bien structurée. Forte et réelle ouverture à l’international. Efforts menés en vue d’une professionnalisation avec le monde juridictionnel. 7 Points faibles : Procédure d’évaluation des enseignements par les étudiants. Procédure de suivi des étudiants. Faiblesse des effectifs et incertitude quant à leur évolution. Manque de liens avec la pratique juridique. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Cette formation classique et structurée gagnerait à instaurer des procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants ainsi que des procédures normées et chiffrées de suivi des étudiants diplômés ou non diplômés. Par ailleurs, ce master pourrait officialiser un partenariat qui existe déjà tacitement avec certaines juridictions aixoises. La professionnalisation devrait ainsi être renforcée. Il conviendrait enfin d’être extrêmement attentif à l’évolution des effectifs. Procédure et voies d’exécution Présentation de la spécialité : Le master « Procédures et voies d’exécution » est un master recherche/professionnel (R/P) issu du rapprochement, opéré en 2008, du master R « Droit processuel » et du master P « Contentieux et voies d’exécution ». Cette formation permet d’acquérir une vision complète de la matière processuelle et du fonctionnement de la justice civile. Elle est ouverte aux étudiants titulaires d’un master 1 en droit. Elle est constituée de deux parcours : un parcours professionnel « Contentieux et voies d’exécution » et un parcours recherche « Droit processuel ». Le parcours professionnel est une formation d’un volume horaire de 300 h. Elle permet une intégration rapide des étudiants dans la vie professionnelle (professions judiciaires et d’auxiliaires de justice). Le parcours recherche « Droit processuel », d’un volume horaire de 160 h, permet de préparer une thèse ou des concours (magistrature). La formation permet aux étudiants de bénéficier d’enseignements tels que le droit de l’arbitrage ou les modes alternatifs de règlement des conflits. Indicateurs : Effectifs constatés Entre 7 et 14 étudiants (R) Entre 11 et 28 (P) Effectifs attendus NR Taux de réussite Recherche : entre 85 et 100 % Professionnel : entre 73 et 93 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR NR NR 8 Appréciation : Ce master « Procédure et voies d’exécution » permet d’acquérir une vision complète de la matière processuelle et du fonctionnement de la justice civile. Il est ouvert aux étudiants titulaires d’un master 1 en droit. Les étudiants proviennent essentiellement du master 1 « Droit privé sciences criminelles ». C’est une formation structurée, avec des enseignements très adaptés aux réalités du monde judiciaire. Le parcours professionnel permet une intégration rapide des étudiants dans la vie professionnelle (professions judiciaires et d’auxiliaires de justice). Cette professionnalisation est appuyée par un solide partenariat avec les milieux professionnels, notamment le parrainage des huissiers de justice depuis 1993. Le parcours recherche oriente naturellement vers une inscription en thèse, mais permet également la préparation de concours (Ecole nationale de la magistrature). Il est adossé à deux laboratoires : le Centre de recherche en matière pénale F. Boulan et le Centre Pierre Kaiser. La formation à la recherche est inscrite dans l’enseignement même de ce parcours qui prévoit l’élaboration de rapports de recherche et la rédaction et la soutenance d’un mémoire. Il existe une mutualisation importante des deux parcours ; des cours communs sont organisés pour le Droit de la preuve, Droit commun du procès, Grands principes de l’exécution, Droit du procès équitable. Cette formation est dirigée par deux responsables pour chacun des parcours. L’équipe pédagogique est constituée à la fois d’enseignants-chercheurs et d’intervenants professionnels (avocat, magistrat, huissier). Chaque parcours accueille chaque année entre 7 et 14 étudiants pour le parcours recherche, et entre 15 et 30 pour le parcours professionnel. Les procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants et celles de suivi des étudiants, diplômés ou non, ne sont pas institutionnalisées. Points forts : Grande qualité de la formation et excellente adéquation avec ses objectifs Formation structurée et adaptée aux besoins des professions judiciaires. Professionnalisation importante. Points faibles : Procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants et celles de suivi des étudiants pas institutionnalisées. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandations pour l’établissement Il serait souhaitable que cette formation se dote d’outils d’évaluation des enseignements par les étudiants, mais également d’une procédure normée de suivi des étudiants sortants. Par ailleurs, il serait intéressant que ce diplôme opère une réelle ouverture à l’international. Métiers de la police et de l’administration pénitentiaire Présentation de la spécialité : Cette formation a pour objectif de permettre aux étudiants d’approfondir leur réflexion théorique de la compréhension de la chaine pénale à ses deux extrémités : la police et l’administration pénitentiaire. Elle permet la préparation des concours dans ces deux secteurs. Le master est composé de deux parcours : l’un davantage tourné vers les métiers de la police, l’autre davantage tourné vers les métiers de l’administration pénitentiaire. Il est ouvert aux étudiants titulaires d’un master 1 en droit. 9 Indicateurs : Effectifs constatés Effectif global entre 24 et 39 étudiants Effectifs attendus NR Taux de réussite Entre 79 et 100 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR NR NR Appréciation : Il s’agit d’une formation de qualité et qui se révèle globalement bien adaptée à ses objectifs. Elle est ouverte aux étudiants titulaires d’un master 1 en droit, mais également aux étudiants provenant d’IEP (Institut d’études politiques) ou d’autres masters 2 en droit. Les flux d’étudiants sont constants (une moyenne de 35 étudiants). Le taux de réussite est élevé et oscille entre 80 et 100 % selon les promotions. L’équipe pédagogique est composée d’enseignants-chercheurs et de nombreux intervenants professionnels. La forte professionnalisation de cette spécialité résulte de plusieurs facteurs : une équipe pédagogique composée de nombreux professionnels (commissaire de police, juge d’application des peines, procureur, chef d’établissement pénitentiaire, notamment), l’exigence d’un stage obligatoire dans les deux parcours, une convention de partenariat avec l’administration pénitentiaire de la région PACA qui devrait être officialisée. Cette formation permet également de s’orienter vers la recherche. Elle est adossée au Centre de recherche en matière pénale F. Boulan. Un enseignement mutualisé est organisé, comprenant une importante partie d’enseignements dédiés à la méthodologie et une autre dédiée à la culture juridique dans ces matières (procédure pénale, droit public, police, administration pénitentiaire). L’ouverture à l’international résulte de stages effectués à l’étranger et de conférences dispensées par des professeurs invités venus d’universités étrangères. Les procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants et de suivi des étudiants sortants ne sont pas encore institutionnalisées. Points forts : Offre de formation attractive car bien adaptée à ses objectifs. Excellente professionnalisation. Qualité de l’équipe pédagogique composée d’enseignants-chercheurs et de nombreux professionnels. Points faibles : Procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants et de suivi des étudiants sortants pas encore institutionnalisées. Durée de stage insuffisante. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A 10 Recommandations pour l’établissement Il serait bénéfique pour cette formation très attractive d’instaurer des procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants et des procédures de suivi des étudiants sortants diplômés ou non. Par ailleurs, l’existence d’une ouverture à l’international pourrait être concrétisée et formalisée, ce qui enrichirait encore l’offre de formation de ce master 2. Enfin, il faudrait remédier à la durée insuffisante du stage. Droit de la défense, parcours juriste des armées Présentation de la spécialité : La spécialité « Droit de la défense, parcours juriste des armées » est ouverte aux étudiants titulaires d’un master 1 de droit. Ce master est unique en France car il a été choisi par l’Armée de terre pour former les officiers-juristes. Cette formation permet donc de devenir officier-juriste, mais elle permet également, grâce aux différentes matières du droit privé étudiées, de présenter différents concours, notamment les différents concours de recrutement des armées. Elle bénéficie d’une convention de partenariat avec l’état-major de l’Armée de terre. Ce master 2 est à la fois généraliste (droit privé) et spécialisé (droit appliqué aux forces armées). Indicateurs : Effectifs constatés NR Effectifs attendus NR Taux de réussite NR Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Cette formation, d’un volume horaire de 180 heures, permet d’allier une formation classique en droit privé (droit civil, procédure civile, droit du travail, droit commercial) et l’étude du droit des forces armées (droit appliqué des forces armées). L’équipe pédagogique est composée d’enseignants-chercheurs et d’un représentant de la cellule juridique de l’état-major de l’Armée de terre. La professionnalisation de ce master 2 est forte. Elle bénéficie d’un ancrage professionnel fort grâce à la convention de partenariat qui a été conclue avec l’état-major de l’Armée de terre. S’y ajoute un stage dont la durée n’est toutefois pas précisée (l’annexe descriptive ne mentionne qu’un stage de 4 à 6 semaines dans une unité militaire). Cette spécialité permet également de poursuivre dans la voie de la recherche puisqu’elle est adossée au centre de recherche Pierre Kayser. De plus, la formation à la recherche fait partie de la formation même puisque la rédaction d’un mémoire de recherche est demandée. Les procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants et de suivi des étudiants sortants ne sont pas encore institutionnalisées. 11 Points forts : Qualité de la formation à la fois généraliste (droit privé) et spécialisée (droit appliqué aux forces armées). Formation soutenue par une convention avec l’Armée de terre. Débouchés professionnels sûrs (formation dédiée pour les officiers-juristes de l’Armée de terre). Points faibles : Procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants et de suivi des étudiants sortants. Modalités de contrôle des connaissances peu précises. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Cette formation recherchée et de qualité gagnerait à se doter de procédures d’évaluation normées et chiffrées tant en ce qui concerne l’évaluation des enseignements par les étudiants qu’en ce qui concerne le suivi des étudiants sortants, diplômés ou non. De même, les modalités de contrôle des connaissances devraient être précisées. La même recommandation est faite s’agissant des modalités d’organisation, de la durée et de l’évaluation du stage. Lutte contre la criminalité financière organisée Présentation de la spécialité : Le master 2 « Lutte contre la criminalité financière organisée » repose sur l’étude transversale de la gestion, de la finance, et des sciences criminelles, afin de permettre aux étudiants de disposer des outils nécessaires pour détecter ou prévenir les comportements liés à la délinquance financière et à la criminalité organisée. La formation est ouverte aux étudiants titulaires d’un master 1 en droit, en économie, en gestion. Cette formation est également ouverte à des élèves de grandes écoles d’ingénieurs, d’écoles de commerce et à des professionnels en formation continue. Cette spécialité permet l’acquisition d’une double formation en droit et en économie. Elle ouvre des débouchés professionnels dans des secteurs variés comme les professions spécialisées de la magistrature financière, de la police judiciaire, les services d’inspection des banques et toute entreprise soucieuse de se prémunir contre les risques de détournement, de corruption, de blanchiment. Indicateurs : Effectifs constatés Entre 29 et 40 étudiants Effectifs attendus 35 étudiants Taux de réussite Autour de 90 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR NR NR 12 Appréciation : Cette formation répond à un réel besoin de lutte contre la criminalité financière. Elle offre une formation spécifiquement dédiée à ce sujet transversal. La provenance des étudiants est nationale et étrangère (60 % des étudiants sont extérieurs à l’Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3). L’équipe pédagogique est composée d’enseignants-chercheurs, mais également d’un nombre important d’intervenants professionnels. Les débouchés professionnels sont nombreux et variés : les professions spécialisées de la magistrature financière, de la police judiciaire, les services d’inspection des banques et toute entreprise soucieuse de se prémunir contre les risques de détournement, de corruption, de blanchiment. La professionnalisation résulte de liens forts (issus ou non de conventions de partenariat) avec différents partenaires professionnels comme la douane judiciaire, la police fédérale belge, l’école de la Magistrature suisse romande ou encore l’Ecole nationale de la magistrature (convention de partenariat). Elle résulte également de la présence importante d’intervenants professionnels dans la formation et de sa politique de stages. Cette formation est adossée à deux centres de recherche : le Centre de recherche en droit pénal Fernand Boulan et le Centre d’études et de recherche d’Aix-Marseille. Il existe une réelle ouverture à l’international, nécessaire à cette formation, qui se concrétise par l’intervention d’enseignants professionnels étrangers dans la formation et par l’existence de liens forts noués avec des institutions étrangères comme l’OCDFO, Police fédérale belge. Toutefois, les procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants et de suivi des étudiants sortants ne sont pas encore institutionnalisées. Points forts : Formation attractive, car adaptée à de nouvelles formes de criminalité. Bonne professionnalisation. Réelle ouverture internationale (enseignants et partenaires professionnels). Points faibles : Procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants. Procédures de suivi des étudiants sortants. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Cette formation de qualité, pluridisciplinaire et professionnalisante, gagnerait fortement à se doter d’instruments d’évaluation des enseignements par les étudiants et de suivi des étudiants sortants, diplômés ou non. Par ailleurs, les modalités de contrôle des connaissances mériteraient d’être développées. Il faudrait préciser davantage les modalités du stage (durée, rédaction d’un rapport). 13 Lutte contre l’insécurité Présentation de la spécialité : Le master 2 « Lutte contre l’insécurité » est une formation juridique destinée à offrir une compréhension approfondie et concrète du phénomène de l’insécurité et des dispositifs juridiques de lutte contre celle-ci. Cette formation est ouverte aux titulaires d’un M1 en droit et aux personnes de niveau Bac+3 après validation des acquis professionnels au niveau master 1. Elle s’articule autour de deux axes principaux : l’un consacré à la politique pénale et à l’insécurité, l’autre consacré à « Police, justice, insécurité ». Chacune de ces deux unités d’enseignements (UE) a un volume horaire de 150 h. Ces enseignements sont complétés par deux UE portant sur le mémoire de recherche et le stage de deux mois dans un organisme professionnel. L’équipe pédagogique est composée d’enseignants-chercheurs et d’intervenants professionnels d’horizons variés (magistrat, commissaire de police, général de gendarmerie, inspecteur général des armées, psychologue). Il est prévu un stage de deux mois au sein d’un organisme professionnel. Indicateurs : Effectifs constatés Effectifs attendus NR Taux de réussite Entre 90 et 100 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Entre 20 et 27 étudiants NR NR NR Appréciation : Cette formation répond à un réel besoin de lutte contre la criminalité. Elle offre une formation spécifiquement dédiée à ce sujet. La provenance des étudiants est nationale et étrangère (60 % des étudiants sont extérieurs à l’Université d’AixMarseille 3). L’équipe pédagogique est composée d’enseignants-chercheurs, mais également d’un nombre important d’intervenants professionnels. Les débouchés professionnels sont nombreux et variés. Ils recouvrent tant le secteur public que le secteur privé. La professionnalisation résulte de forts liens (résultant ou non de conventions de partenariat) avec différents partenaires professionnels. Elle résulte également de la présence importante d’intervenants professionnels dans la formation et de sa politique de stages. Cette formation est adossée au Centre de recherche en droit pénal Fernand Boulan. Il existe une réelle ouverture à l’international, qui résulte d’une convention conclue avec la Faculté de droit de l’Université de Catane (Italie), de liens avec les université de Rome La Sapienza, Turin. Toutefois, les procédures d’évaluation et de suivi des étudiants sortants ne sont pas encore institutionnalisées. Points forts : Formation attractive. Bonne professionnalisation. Réelle ouverture internationale. 14 Point faible : Procédures de suivi des étudiants sortants pas encore institutionnalisées. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandations pour l’établissement Cette formation de qualité, professionnalisante, gagnerait fortement à se doter d’instruments d’évaluation et de suivi des étudiants sortants, diplômés ou non. Par ailleurs, les modalités de contrôle des connaissances mériteraient d’être parfois précisées (stage). 15 Evaluation des diplômes Masters – Vague B ACADEMIE : AIX-MARSEILLE Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3 Demande n° S3MA120003359 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Droit international et européen Présentation de la mention La mention « Droit international et européen » est une formation de master 1 et master 2 complète en droit international et européen. Après la première année, les étudiants peuvent choisir parmi six spécialités: « Droit international public », « Droit international privé », « Droit de l’Union européenne », « Droit international et européen de l’environnement », « Action et droit humanitaires » et « Droit de la reconstruction des Etats » (qui est une création et est également rattachée à la mention « Droit public »). Ces spécialités ouvrent l’accès à l’ensemble des professions juridiques et judiciaires, ainsi qu’à la fonction publique de l’Union européenne ou internationale et plus généralement aux métiers de juristes dans les organisations internationales étatiques ou non gouvernementales. L’ensemble des spécialités permet également aux étudiants qui le souhaitent de s’orienter vers la recherche universitaire et donc d’obtenir un doctorat et d’embrasser la profession d’enseignant-chercheur. Indicateurs Effectifs constatés Effectifs attendus Taux de réussite 165 171 205 245 M1 M2 M1 M2 66,08 %. Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Bilan de l’évaluation Appréciation globale : La mention « Droit international et européen » est une formation de haut niveau diversifiée et historiquement bien ancrée dans le cursus de droit de l’Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3. Ses six spécialités la rendent attractive auprès des étudiants de l’université et très nettement aussi à l’extérieur. La mise en place d’un parcours Erasmus mundus faisant intervenir plusieurs autres universités européennes y contribue. Elle bénéficie d’une équipe pédagogique très compétente et reconnue dans chaque spécialité. Il s’agit donc d’une très bonne formation, pérenne et pointue. Les objectifs scientifiques sont cohérents : ils consistent à proposer et maintenir des parcours cohérents et complets, d’où la création d’une spécialité (commune à la mention « Droit public ») intitulée « Droit de la reconstruction des Etats », ouverte prioritairement (mais non exclusivement) aux professionnels. La dissociation opérée entre « Droit international public » et « Droit international privé » reste cependant à revoir compte tenu de 1 ces objectifs. La mention offre des spécialités indifférenciées « Recherche » et « Professionnelle » (« Droit de l’Union européenne », « Droit international et européen de l’environnement », « Droit international public »), et des spécialités orientées : une spécialité recherche en « Droit international privé », et deux spécialités qui ont vocation à former des juristes de terrain, ou des juristes formés aux situations post-conflictuelles (« Action et droit humanitaires » et « Droit de la reconstruction des Etats »). La mention bénéficie d’une très bonne lisibilité dans l’offre de formation des masters, car elle se présente comme ayant une spécificité réelle par rapport aux autres formations juridiques. Au sein même du master, l’articulation entre la première et la deuxième année, notamment quant aux choix d’options ou de pré-spécialisation qui pourraient être faits, ainsi que la politique de suivi des étudiants de M1, gagneraient toutefois à être mieux appréhendées. En matière de recherche, la mention s’appuie sur une équipe solide et est adossé à l’UMR (Unité mixte de recherche) « Droit public comparé, droit international, droit européen ». Les étudiants bénéficient dès le M1 d’un tutorat et d’une formation collective ou individuelle à la recherche. Les liens avec le laboratoire, avec l’école doctorale ou plus généralement avec d’autres structures de recherche ne sont pas précisés (participation à des manifestations scientifiques, séminaires, conférences). Les relations avec le tissu professionnel sont organisées par chaque spécialité. Il en est de même de la politique des stages. Une information centralisée sur les types de partenariats, le nombre de professionnels intervenants, leur qualité pourrait permettre une meilleure visibilité des liens tissés avec les milieux socioprofessionnels. L’ouverture internationale du master repose à la fois sur un parcours Erasmus mundus qui intervient dans la spécialité « Action et droit humanitaire », qui accueille des étudiants de plusieurs universités et permet à des français de partir étudier à l’étranger, et sur un partenariat avec le Canada qui offre la possibilité à quelques étudiants d’obtenir un Master of laws (LLM). L’équipe pédagogique et son responsable sont des juristes reconnus de haut niveau. L’organisation pédagogique est très satisfaisante. Un certain nombre de cours sont mutualisés entre les spécialités ou en M1 avec d’autres masters Droit. Le bilan de fonctionnement fait état d’un taux de réussite global de la mention de 66,08 %, pour un taux de plus de 90 % pour les spécialités, ce qui constitue un écart important. Par ailleurs, plus de 50 % des étudiants proviennent d’universités extérieures, à la fois en M1 et M2. Au-delà de la très forte attractivité, il serait intéressant d’en connaître les causes et de savoir quelle est l’orientation des étudiants locaux. La question peut se poser de la continuité M1/M2, par exemple dans certaines spécialités ou la sélectivité est très forte. Le bilan prévisionnel global laisse apparaître une augmentation des flux dépassant les 20 étudiants en M1 et en M2, ce qui est cohérent. Le bassin de recrutement reste identique. La réputation de la mention et son positionnement au niveau national attestent qu’il s’agit d’une très bonne formation dans ce domaine. Points forts : Six spécialités qui couvrent tous les aspects du droit international et européen. Des équipes pédagogiques de haut niveau et reconnues en matière de recherche. Une ouverture intéressante vers l’international grâce au parcours Erasmus mundus et d’autres perspectives en ce sens pour l’avenir. Points faibles : Peu de données et de statistiques globales sur le suivi et le devenir des étudiants, à la fois de M1 et de M2, ce qui pose aussi la question de l’articulation entre les deux années. La dissociation opérée en spécialités « Droit international public » et « Droit international privé ». L’évaluation de la formation par les étudiants est manquante ou faible. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A 2 Recommandations pour l’établissement Il pourrait être pertinent, en termes de visibilité, de réaliser la suggestion d’organiser les deux spécialités, « Droit international privé » et « Droit international public », en une seule spécialité divisée en deux parcours. Il serait utile de présenter des éléments complémentaires sur les liens entre le M1 et le M2, en ce qui concerne les orientations, les options proposées, ainsi que sur les modalités de recrutement et de sélection, puisque 50 % seulement des étudiants de M1 intègrent le M2. De la même manière, il serait important de connaître le devenir des étudiants qui n’intègrent pas le M2, et de ceux qui le réussissent : pourcentage d’étudiants ayant passé des concours, ayant accédé à une fonction internationale, pourcentage ayant poursuivi leurs études, pourcentage d’inscription en doctorat, pourcentage insérés dans des structures publiques ou privées (internationales, européennes, nationales). Les liens du master avec la recherche gagneraient à être précisés : il s’agit de l’implication/participation des étudiants et de l’équipe pédagogique dans les activités du laboratoire, de la coopération avec des institutions extérieures, liens avec les doctorants et l’école doctorale. 3 Appréciation par spécialité Droit international public Présentation de la spécialité : La spécialité devient autonome puisqu’elle est séparée désormais du droit international privé. Ses objectifs sont clairement identifiés : il s’agit d’apporter des connaissances approfondies aux étudiants afin de leur permettre d’accéder aux fonctions juridiques internationales. Elle est particulièrement attractive pour les étudiants étrangers du bassin méditerranéen. L’équipe pédagogique est solide et composée de nombreux intervenants extérieurs. Elle présente, du point de vue du contenu, des modules complets et est indifférenciée. Indicateurs : Effectifs constatés 23 Effectifs attendus NR Taux de réussite 90 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Il s’agit d’une formation classique, nécessaire dans une mention « Droit international et européen ». Elle est pleinement satisfaisante sur le fond. Elle gagnerait à être améliorée dans son pilotage à propos de ses aspects professionnalisants, notamment en ce qui concerne la politique de stage et le suivi des étudiants ou les contacts avec les milieux professionnels ou de recherche internationaux. La formation à la recherche bénéficie d’un module méthodologique mutualisé avec d’autres spécialités, mais, compte tenu de la tendance des étudiants à vouloir poursuivre leurs études dans cette direction, celle-ci pourrait être renforcée. Points forts : Une formation complète et spécialisée en droit international. La convention avec Ottawa, Canada permettant d’acquérir un double diplôme. Points faibles : Peu de visibilité sur les métiers. La politique professionnalisante (professionnelle et recherche) et le suivi des étudiants n’apparaissent pas suffisamment développés. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Dans la mesure où la plupart des étudiants souhaitent apparemment poursuivre en recherche, il pourrait être opportun d’approfondir réellement cette formation. 4 Droit international privé Présentation de la spécialité : Il s’agit d’une spécialité orientée « recherche » dont l’objectif est de permettre la maîtrise des méthodes de raisonnement du droit international privé. La spécialité est issue de la division de l’ancien parcours « Droit international », réalisée dans un but de cohérence d’ensemble. Indicateurs : Effectifs constatés 4 Effectifs attendus NR Taux de réussite 25 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : La formation permet aux étudiants de suivre de nombreux enseignements de droit international public, ce qui remet en cause la spécialité. Par ailleurs, la formation à la recherche ne répond pas véritablement aux exigences requises. Seul un mémoire est exigé sans autre formation ou approche en ce domaine. On regrettera l’absence d’ouverture à l’international et un effectif très réduit (4 étudiants) pour un résultat médiocre (un diplômé). Les faibles effectifs constatés et attendus, l’organisation des études et la politique de recherche très peu visible peuvent poser la question de la nécessité de cette création. Une spécialité en droit international avec deux parcours serait plus cohérente. Point fort : L’existence d’un cursus « recherche » en droit international privé. Points faibles : Les effectifs et le taux de réussite contredisent le principe de la création d’une spécialité. L’organisation interne semble n’avoir que peu changé. La formation à la recherche reste limitée. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C Recommandations pour l’établissement Il conviendrait, par soucis de rationalisation, de revoir l’insertion de cette spécialité et de proposer plutôt d’en faire un parcours. Par ailleurs, compte tenu des effectifs, la formation à la recherche pourrait véritablement être renforcée et devenir très efficace. 5 Droit international et européen de l’environnement Présentation de la spécialité : Le master propose deux parcours recherche et professionnel, pour une spécialité qui présente l’intérêt particulier de former des spécialistes en « droit international européen de l’environnement », ce qui est peu courant dans les offres de formation équivalentes. Il correspond ainsi à une évolution de la société et de ses besoins. Son autre intérêt est de viser un public large et de proposer des compétences très vastes. La diversité des matières enseignées est donc un point fort, de même que la politique de stage et l’équipe pédagogique très étoffée, comprenant de nombreux intervenants professionnels. Le parcours recherche propose, quant à lui, une conférence mutualisée sur l’initiation aux méthodes de recherche, ainsi que la rédaction de rapports. Indicateurs : Effectifs constatés 19 Effectifs attendus 15/18P 2/6R Taux de réussite 94,73 Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 18 Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Cette formation, tout en étant originale, est bien pensée et bien conçue. Au vu des effectifs, elle trouve un public nombreux et est attractive. Les projets démontrent un fort dynamisme, conforté par la composition de l’équipe pédagogique, et des projets d’évolution comme celui de la création d’un parcours Erasmus mundus. Par ailleurs, la formation propose des méthodes appliquées formatrices, comme l’organisation d’une « clinique juridique » ou des exercices pratiques. Elle semble donc opportune, même si l’on peu regretter que peu d’informations soient transmises sur le suivi des étudiants et sur leur devenir. Points forts : Formation peu courante et qui correspond aux évolutions du droit. Originalité de certains cours, comme la conférence de méthode l’environnement ». Très bon pilotage. « clinique du droit de Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandation pour l’établissement La formation à la recherche pourrait être renforcée 6 Droit de l’Union européenne Présentation de la spécialité : Les objectifs de cette spécialité sont de former à la fois des étudiants à la recherche académique et des juristes praticiens aptes à intégrer des structures européennes publiques ou privées. Ils sont en cela totalement cohérents avec l’offre de formation présentée, qui vise une haute spécialisation en droit de l’Union européenne. Il s’agit d’une formation de haut niveau, bien ancrée à Aix-en-Provence et bénéficiant d’une très bonne renommée. L’équipe pédagogique est solide et composée d’enseignants-chercheurs universitaires et de professionnels reconnus. Deux parcours distincts sont mentionnés : un parcours professionnel et un parcours recherche qui se différencie du premier par l’unité d’enseignement (UE) « conférence de méthode » et un enseignement « montage de projet ». Indicateurs : Effectifs constatés 24 Effectifs attendus 15/20P 2/6 R Taux de réussite 80 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) 20 % Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Le master « Droit de l’Union européenne », qui jouit d’une très bonne réputation, reste toujours attractif en raison de la compétence de haut niveau du responsable et de l’équipe pédagogique. Les matières enseignées couvrent un champ vaste en droit de l’Union européenne. La politique professionnalisante générale mériterait toutefois d’être développée, tout comme les relations avec les milieux européens professionnels ou de la recherche (participation à des travaux ou conférences, déplacements, visites d’études académiques ou dans les institutions européennes…). Points forts : Equipe pédagogique solide et reconnue. Les étudiants peuvent partir suivre un LLM au Canada. Forte attractivité du diplôme à l’extérieur et augmentation des demandes. Points faibles : Peu de liens annoncés avec le monde professionnel et les milieux académiques ou institutionnels européens. Le parcours recherche reste peu différencié du parcours professionnel. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il pourrait être utile pour les étudiants de renforcer la dynamique d’ouverture (académique, institutionnelle) vers l’extérieur. L’existence de deux parcours pourrait être remise en cause dans la mesure où elle ne se justifie que si les effectifs l’exigent et si la recherche bénéficie d’une formation spécifique. 7 Droit de la reconstruction des états Présentation de la spécialité : Les objectifs sont biens définis mais très étroits comme le nom de la spécialité l’indique. Les contenus sont parfaitement cohérents avec les objectifs. Les intervenants sont adéquats parce qu’ils jouissent d’une expérience réelle des domaines concernés. La spécialité est adossée à deux centres de recherche et les étudiants doivent rédiger un mémoire suivi d’une soutenance. Les étudiants doivent être bilingues, ce qui est tout à fait nécessaire en effet compte tenu de l’objet du master. Mais cette formation ne devrait concerner que des praticiens qui chercheraient une formation spécialisée. Cette formation privilégie les candidatures de personnes ayant déjà une expérience étrangère. Indicateurs : Effectifs constatés NR Effectifs attendus 20 Taux de réussite NR Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Il s’agit d’une formation originale mais dont l’objet est très étroit. Points forts : L’originalité du sujet. le sérieux de la formation. l’expérience de plusieurs intervenants. Points faibles : Le master est ouvert à des étudiants sans expérience (même si les candidatures de personnes expérimentées sont préférées). Le dossier manque de précisions concernant les contacts professionnels envisagés et le suivi des étudiants. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Le master devrait être réservé à des praticiens expérimentés et devrait donc être ouvert dans le cadre de la formation continue. 8 Action et droit humanitaires Présentation de la spécialité : Cette spécialité présente des objectifs très précis en termes de débouchés et d’insertion professionnelle. Elle repose sur quatre parcours : un recherche et deux parcours professionnels et un parcours Erasmus mundus. Le premier (« Protection des personnes et sécurité humaine ») a pour objet de former des chercheurs académiques ou des analystes. Le second (« Juriste internationaliste de terrain pour le développement institutionnel et la reconstruction ») et le troisième (« Humanitaire et développement humain ») forment des professionnels dans les secteurs différents de l’humanitaire et la reconstruction. Des troncs communs et semis-communs chaque semestre permettent de regrouper les étudiants des quatre parcours (et notamment ceux d’Erasmus mundus). La spécialité est attractive puisqu’elle annonce 18 étudiants pour le parcours recherche, 30 et 2 pour les deux parcours professionnels et 15 pour le parcours Erasmus mundus (action humanitaire). Par ailleurs, un politique active professionnalisante est mise en place. Indicateurs : Effectifs constatés NR Effectifs attendus 83 Taux de réussite 90 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Des efforts importants sont fournis pour cette spécialité, et plus précisément concernant son organisation pédagogique et son pilotage. On observe une adaptation des programmes, des liens suivis avec les anciens diplômés, l’organisation d’une alternance, d’un tutorat, de nombreux contacts avec des organismes professionnels. Les résultats de l’analyse à deux ans confirment un taux d’insertion élevé et un suivi des étudiants. Elle offre une grande variété d’approches (contentieux, santé, géopolitique, anthropologie, sécurité alimentaire, développement durable). Compte tenu de son attractivité et de sa réussite elle est une excellente formation et est donc très sélective. Points forts : Très haute compétence de l’équipe pédagogique, tant universitaire que professionnelle. Excellent pilotage. Très bonne prise avec la réalité de terrain et l’évolution de la société internationale. Parcours recherche performant (en moyenne 19 inscriptions annuelles depuis 2004). Points faibles : Clarté de l’organisation du parcours Erasmus mundus et du réseau NOHA – Réseau pour l’aide humanitaire -(date de création, université pilote). Il n’y a, d’après le dossier, que peu de cours ou semestres mutualisés avec les autres universités, et peu d’éléments sur les rencontres internationales… Risque de confusion du parcours professionnel « Juriste internationaliste de terrain pour le développement institutionnel et la reconstruction » avec la spécialité examinée précédemment « Droit de la reconstruction des états ». Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A 9 Recommandations pour l’établissement L’existence du parcours « Juriste internationaliste de terrain pour le développement institutionnel et la reconstruction », semble redondant avec la spécialité « Droit de la reconstruction de états » qui peut accueillir aussi des étudiants en formation initiale. Il conviendrait de mener une réflexion sur sa pertinence. Il serait important de préciser les conditions de la création du master Erasmus mundus et « l’organisation internationale » des études. 10 Evaluation des diplômes Masters – Vague B ACADEMIE : AIX-MARSEILLE Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3 Demande n° S3MA120003363 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Droit public Présentation de la mention L’objectif de la formation est d’assurer et de pérenniser une formation complète et généraliste en droit public interne et comparé. Elle s’appuie sur un M1 qui comporte un groupe de matières d’approfondissement et un groupe de matières d’ouverture permettant la spécialisation. Par ailleurs, les spécialités elles-mêmes présentent parfois deux parcours : exemple : « Droit public approfondi » avec choix entre « Droit public général » et « Droits fondamentaux ». Dans le dossier, les objectifs (formation aux matières classiques et plus novatrices) apparaissent clairement. La construction du M1, avec deux groupes, l’un d’approfondissement, l’autre de spécialisation, est pertinente. Les spécialités du M2 portent sur des sujets de droit public classiques, à une exception près : droit public approfondi, théorie du droit, finances publiques, contrats publics, contentieux, management des collectivités locales, carrières administratives, droit de la défense, reconstruction des états (sujet original qui est une création commune avec le master « Droit international et européen »). Indicateurs Effectifs constatés M1 + M2 en 2009 239 Effectifs attendus M1 + M2 en 2010 250 Taux de réussite en 2009 81,58 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Bilan de l’évaluation Appréciation globale : L’offre de formation est bien construite, cohérente (entre M1 et M2) et diversifiée. Elle comprend des matières classiques et d’autres plus novatrices. Elle semble être fortement attractive dans la région. La construction du M1, avec deux groupes, l’un d’approfondissement, l’autre de spécialisation, est pertinente. Les responsables du master reconnaissent que « la période actuelle est difficile pour nos diplômés et sans doute celle de 2012 à 2015 le sera encore davantage ! », ce qui traduit bien le fait que ces responsables ont pris conscience des difficultés d’insertion des jeunes spécialistes de droit public. Mais les objectifs affichés sont clairs et cohérents avec la construction de l’offre de formation. La mention occupe une place importante dans l’offre de formation de l’établissement. Elle s’articule bien avec le M1. Les masters occupent une place importante dans l’environnement régional. Le dossier fait état des relations nouées avec l’IEP (Institut d’études politiques) d’Aix, qui apparaît donc comme un partenaire et non pas un concurrent. Les formations occupent également une place importante au niveau national dans l’offre des universités 1 de province. La participation de praticiens de la région dans certaines spécialités assure un bon ancrage régional. Les masters s’adossent à des équipes de recherche reconnues au niveau national, mais les conditions de participation des chercheurs aux formations ne sont pas explicitées dans le dossier. Le système de tutorat d’initiation à la recherche dès le M1 est bienvenu. L’adossement aux milieux socio-professionnels devrait être renforcé dans certaine spécialités, même si les étudiants de M1 peuvent réaliser un stage de 3 semaines (ce qui est encore très court) et que les stages des étudiants de M2 sont plus longs. Les liens avec l’IEP d’Aix et l’Université de Nîmes n’apparaissent pas assez clairement dans le dossier de la mention. Les relations internationales sont apparemment développées grâce, notamment, aux échanges d’enseignants et d’étudiants ainsi qu’à l’organisation de colloques internationaux, mais il s’agit de coopérations « informelles » sans conventions avec les universités étrangères. De plus, les liens avec la mention n’apparaissent pas clairement. La structure des spécialités est cohérente, mais la spécialité « Droit de la reconstruction des états », commune au master « Droit international et européen », très originale, devra faire la preuve de sa pertinence. Le nombre moyen d’étudiants par mention (27 par spécialité, pour un nombre total attendu de 250) apparaît un peu trop élevé. Les stages sont obligatoires en M2, mais le nombre de conventions n’est pas indiqué, non plus que la politique générale définie par l’établissement. Le master apparaît « piloté » sérieusement, mais les conditions du passage du M1 au M2 ne sont pas indiquées. Les données concernant la formation, et en particulier le devenir des étudiants, sont encore très limitées. Les origines des étudiants ne sont pas précisées dans le dossier. Le taux de réussite est élevé et égal en M1 et M2 (80 %), mais comme il ne dépend que des responsables de la formation, il ne permet guère de juger du niveau réel des étudiants. Le dossier n’indique aucune procédure d’évaluation, ce qui est bien sûr regrettable. Le dossier est bien construit, mais contrasté : les données sont parfois très précises, parfois partielles, concernant notamment la sélection et le suivi des étudiants. L’autoévaluation semble prendre en compte les points forts et faiblesses des formations, mais le dossier ne précise pas l’utilisation qui en est faite. Le dossier ne donne aucune analyse à 2 ans du devenir des diplômés. Points forts : Des formations cohérentes, animées par des équipes compétentes composées d’universitaires et de praticiens. Spécialités correspondant à de réels besoins du marché. Ancrage local et ouverture internationale. Points faibles : La participation des praticiens semble varier sensiblement d’une spécialité à une autre. Les relations avec les établissements d’enseignement supérieurs étrangers n’apparaissent pas clairement formalisées. Peu d’enseignants étrangers interviennent dans les formations. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il conviendrait de : Améliorer l’auto-évaluation. Développer les liens avec les établissements étrangers. Renforcer, dans certaines spécialités, la participation de praticiens de haut niveau. 2 Appréciation par spécialité Droit public approfondi Indicateurs : Effectifs constatés 24 Effectifs attendus NR Taux de réussite 70,8 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Les étudiants se voient proposer deux parcours au choix : « Droit public général » et « Droits fondamentaux ». La distinction peut se justifier. Le contenu est cohérent, la compétence des intervenants n’est pas critiquable, en revanche le dossier ne donne pas d’informations concernant la politique des stages. Le dossier indique que le master s’adosse à des centres de recherche réputés, mais ne précise pas les formes que prennent ces relations. Le dossier ne donne aucune information sur les aspects professionnalisants et transverses et sur les aspects formation continue et par alternance. Globalement, il s’agit d’une spécialité bien conçue, qui offre un choix intéressant aux étudiants, animée par une équipe performante d’enseignants-chercheurs, mais le caractère professionnalisant du master n’est pas bien mis en exergue. Points forts : La compétence des intervenants. La cohérence de la structure. Point faible : Le caractère professionnalisant du diplôme et le devenir des étudiants ne sont pas suffisamment bien présentés. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandation pour l’établissement Il conviendrait de renforcer la professionnnalisation de la spécialité. 3 Théorie du droit Présentation de la spécialité : Cette formation, accessible aux étudiants en droit titulaires d’un M1, s’adresse à des juristes afin de les recentrer vers l’entreprise juridique. Elle peut également s’adresser à des étudiants en philosophie ou en sciences humaines et sociales qui souhaitent croiser leurs connaissances avec le droit. La formation permet d’acquérir une culture juridique qui confère une maitrise dans l’analyse juridique. Elle permet d’accéder à l’enseignement et à la recherche mais également aux différents métiers juridiques et judiciaires, notamment la préparation aux examens d’entrée dans les professions d’avocat et de magistrat. La spécialité est composée de deux parcours : un parcours général et un parcours international en accord avec l’Université d’Ottawa qui délivre un double diplôme master/LLM. La formation a un volume horaire de 160 ou 170 heures : Dans le parcours général : 80 heures de cours fondamentaux et 80 heures de séminaire de recherche. Dans le parcours international : 80 heures de cours fondamentaux et 90 heures de cours fondamentaux dans l’université étrangère partenaire (Université d’Ottawa). Dans ce dernier parcours, il est délivré un double diplôme master droit/LLM. Le master est adossé à un centre de recherche sur la théorie du droit, dynamique (plusieurs colloques). Le dossier ne précise pas les modalités d’intégration des étudiants dans ce centre. Le dossier ne donne aucune information concernant les aspects professionnalisants et transversaux et les aspects formation continue et par alternance. Indicateurs : Effectifs constatés 2008-2009/2009-2010 10/12 2008-2009/2009-2010 60 %/83 % Effectifs attendus Taux de réussite 17 Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Ce master 2 « Théorie du droit » est une formation classique, structurée. Elle s’inscrit logiquement dans l’offre de formation de l’Université d’Aix-Marseille et reçoit essentiellement des étudiants titulaires d’un master 1 en droit (master 1 « Droit privé et sciences criminelles », master 1 « Droit public »). Cette formation est également ouverte aux étudiants d’Institut d’études politiques, aux étudiants de philosophie qui souhaiteraient compléter leur formation avec l’étude du droit. Dans ce dernier cas, les débouchés sont moins évidents à déterminer. Ce master 2 « Théorie du droit » permet de tenter d’accéder à l’enseignement et à la recherche mais également aux différents métiers juridiques et judiciaires, par le biais des examens professionnels d’entrée dans les professions d’avocat ou de magistrat. La formation ici dispensée constitue un complément potentiellement utile aux nécessaires connaissances techniques pour aborder ces examens professionnels. La formation à la recherche résulte des enseignements qui accordent une importance particulière aux différents travaux de recherche et à la possibilité offerte aux étudiants de rédiger et de soutenir un mémoire. Cette formation est également adossée au Laboratoire de théorie du droit qui associe étroitement les étudiants du master à ses travaux comme les « Rencontres de théorie du droit d’Aix ». Par ailleurs, ce master s’appuie sur un partenariat professionnel informel avec différentes juridictions aixoises. Cette formation connaît une réelle ouverture à l’international grâce à la convention de partenariat conclue avec l’Université d’Ottawa et qui permet la délivrance d’un double diplôme (master en droit /LLM). Elle est dirigée par deux co-responsables. L’équipe d’enseignants-chercheurs est reconnue pour sa compétence. Les effectifs de la spécialité restent faibles et le dossier ne renseigne pas quant à l’évolution attendue. 4 La formation pourrait être rendue plus attractive encore si elle faisait une plus grande part à l’analyse des pratiques juridiques. Les procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants et de suivi de ces derniers ne sont pas encore institutionnalisées. Il est toutefois tenu compte des observations des étudiants pour adapter les enseignements. La professionnalisation s’entend ici d’une manière assez formelle puisqu’elle se traduit d’une part par la conclusion d’un contrat doctoral, d’autre part, pour la majorité, par la présentation des examens professionnels des professions d’avocat ou de magistrat. Points forts : Qualité de l’équipe de formateurs. Formation bien structurée. Forte et réelle ouverture à l’international. Efforts menés en vue d’une professionnalisation avec le monde juridictionnel. Points faibles : Procédure d’évaluation des enseignements par les étudiants. Procédure de suivi des étudiants. Faiblesse des effectifs et incertitude quant à leur évolution. Manque de liens avec la pratique juridique. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Cette formation classique et structurée gagnerait à instaurer des procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants ainsi que des procédures normées et chiffrées de suivi des étudiants diplômés ou non diplômés. Par ailleurs, ce master pourrait officialiser un partenariat qui existe déjà tacitement avec certaines juridictions aixoises. La professionnalisation devrait ainsi être renforcée. Il conviendrait enfin d’être extrêmement attentif à l’évolution des effectifs. 5 Finances publiques et fiscalité Présentation de la spécialité : Les objectifs de cette formation sont clairement définis : pour résumer, il s’agit de former des juristes (notamment des fonctionnaires du Maghreb) afin qu’ils aient une connaissance approfondie du système financier français. Mais ces objectifs sont étroits puisqu’ils excluent en fait une préparation à l’application du droit fiscal dans les entreprises, se limitant, pour l’essentiel, à une description du système fiscal français. Les enseignements se répartissent équitablement entre les deux matières (Finances publiques/Fiscalité). Les intervenants sont principalement des universitaires, ce qui est cohérent pour un master « recherche ». Le master est adossé à un centre de recherche universitaire, mais le dossier n’explique pas la nature des relations ni ne décrit l’intensité des liens. Le dossier ne donne aucune information concernant les aspects professionnalisants et transverses si ce n’est qu’il indique qu’un nombre important d’étudiants sont des praticiens, français ou étrangers. Indicateurs : Effectifs constatés 15 Effectifs attendus 20 Taux de réussite +80 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Cette spécialité est très utile et trouve naturellement sa place dans le master. Cependant, elle devrait être indifférenciée, c’est-à-dire à la fois recherche et professionnelle, la distinction entre les deux approches ne se justifiant pas vraiment dans le domaine des finances publiques et du droit fiscal. Point fort : La spécialité porte sur des matières qui ne sont pas suffisamment enseignées dans les facultés de droit. Points faibles : La limitation du master au seul domaine de la recherche, ce qui ne permet pas de former les étudiants à une pratique réelle du droit fiscal. L’absence, au sein de l’équipe pédagogique, d’économistes et l’insuffisance de praticiens du droit fiscal. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il faudrait modifier les objectifs de la formation afin de l’orienter tout à la fois vers un approfondissement de la recherche (notamment en droit fiscal) et vers une préparation à l’application pratique du droit fiscal. 6 Contrats publics et droit public des affaires Présentation de la spécialité : Les objectifs de la formation sont pertinents puisqu’ils répondent à une demande réelle de juristes spécialistes du droit public économique. En revanche, la distinction entre les deux parcours (« Droit public des affaires » et « Contrats publics ») ne se justifie pas vraiment puisque les étudiants devraient avoir des connaissances dans ces deux domaines. Les contenus et les compétences des intervenants sont cohérents avec les objectifs du master, même si la formation au droit européen économique pourrait être renforcée. La politique de stages n’est pas vraiment précisée. Le master est adossé à un centre de recherche et les étudiants doivent faire un mémoire, mais le dossier ne donne pas plus de précisions. Plusieurs formateurs sont des praticiens de haut niveau et les étudiants doivent faire un stage. Le master accueille des salariés, ce qui souligne son caractère professionnalisant. Indicateurs : Effectifs constatés 15 Effectifs attendus 30 Taux de réussite 100 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : La co-habilitation du master avec l’IEP est une excellente chose parce qu’elle permet, d’une part d’éviter une concurrence locale néfaste, d’autre part d’attirer des étudiants de l’IEP, où la sélection à l’entrée est assez forte, dans une formation juridique de haut niveau. Mais la distinction entre les deux parcours ne se justifie pas vraiment, la connaissance d’un domaine paraissant indispensable à celle de l’autre. Points forts : La co-habilitation avec l’IEP. Le haut niveau de qualification des intervenants, universitaires et praticiens. L’intérêt des matières enseignées. Points faibles : La distinction entre deux parcours en réalité complémentaires. Une formation à la recherche sans doute un peu insuffisante pour les étudiants tentés par une carrière universitaire. La formation au droit européen économique paraît trop réduite. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandations pour l’établissement Il conviendrait de créer un parcours unique avec des options et de renforcer la formation à la recherche. La formation au droit européen économique pourrait être renforcée. 7 Droit de la reconstruction des états Présentation de la spécialité : Les objectifs sont biens définis mais très étroits comme le nom de la spécialité l’indique. Les contenus sont parfaitement cohérents avec les objectifs. Les intervenants sont adéquats parce qu’ils jouissent d’une expérience réelle des domaines concernés. La spécialité est adossée à deux centres de recherche et les étudiants doivent rédiger un mémoire suivi d’une soutenance. Les étudiants doivent être bilingues, ce qui est tout à fait nécessaire en effet compte tenu de l’objet du master. Mais cette formation ne devrait concerner que des praticiens qui chercheraient une formation spécialisée. Cette formation privilégie les candidatures de personnes ayant déjà une expérience étrangère. Indicateurs : Effectifs constatés NR Effectifs attendus 20 Taux de réussite NR Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Il s’agit d’une formation originale mais dont l’objet est très étroit. Points forts : L’originalité du sujet. Le sérieux de la formation. L’expérience de plusieurs intervenants. Points faibles : Le master est ouvert à des étudiants sans expérience (même si les candidatures de personnes expérimentées sont préférées). Le dossier manque de précisions concernant les contacts professionnels envisagés et le suivi des étudiants. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Le master devrait être réservé à des praticiens expérimentés et devrait donc être ouvert dans le cadre de la formation continue. 8 Droit et management publics des collectivités territoriales Présentation de la spécialité : Le master doit permettre aux étudiants de faire carrière dans les collectivités locales. Le contenu est cohérent avec l’objet du master et les compétences des intervenants, universitaires et praticiens, sont en adéquation avec les matières enseignées. La formation est adossée à deux centres de recherche, mais les liens entre le master et ceux-ci ne sont pas explicités. Le master est bien conçu dans une perspective professionnelle. Les relations avec les collectivités locales paraissent réelles. La formation est ouverte à des praticiens. Indicateurs : Effectifs constatés NR Effectifs attendus 40 Taux de réussite 97 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Le master allie la formation au droit et au management. Il est consacré à un domaine du droit en développement. Il est bien ancré localement. Points forts : Formation cohérente, bien structurée. Une équipe pédagogique comprenant des universitaires et des praticiens. Point faible : La formation ne prévoit pas de préparation spécifique aux concours de la fonction publique locale. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandations pour l’établissement Le master pourrait s’associer au master « carrières administratives » afin de proposer une préparation spécifique aux concours de la fonction publique territoriale. 9 Droit et pratique des contentieux publics Présentation de la spécialité : Il s’agit d’un master professionnel conçu pour former les étudiants à tous les contentieux publics. Indicateurs : Effectifs constatés 14 Effectifs attendus 20 Taux de réussite 92 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 100 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : La distinction entre les contentieux publics et privés est un peu contestable dans certains domaines (par exemple en matière fiscale). La formation est assurée par des universitaires et des praticiens, ce qui est heureux, mais le volume horaire des praticiens n’est pas précisé. La formation est adossée à un centre de recherche, mais les liens avec le master ne sont pas précisés. Le suivi des étudiants paraît très sérieux et les partenaires professionnels qui peuvent accueillir des stagiaires semblent nombreux. Le dossier ne fournit aucune donnée concernant les aspects formation continue et par alternance, ce qui est regrettable pour une formation susceptible d’intéresser des praticiens. La formation est pertinente et bien pilotée, même si la distinction entre le droit public et privé n’est pas toujours pertinente. Point fort : La participation de praticiens nombreux et de haut niveau. Point faible : La place du droit des contentieux judiciaires n’est pas précisée. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandations pour l’établissement La place du droit des contentieux judiciaires devrait être précisée ainsi que le volume horaire des interventions confiées aux praticiens. 10 Carrières administratives Présentation de la spécialité : Le master a pour but de préparer les étudiants aux concours des fonctions publiques. Le dossier ne précise pas que le master doit également former au concours de la sécurité sociale (hors fonction publique donc) alors qu’il indique qu’il existe une convention avec l’Ecole nationale supérieure de sécurité sociale (EN3S). Les intitulés des formations sont cohérents avec l’objet du master. Les intervenants sont à la fois des universitaires et des praticiens, mais ces derniers sont en nombre réduit par rapport aux premiers, ce qui n’est pas véritablement souhaitable pour un tel type de master. La formation est présentée comme étant rattachée à des centres de recherche, mais les liens entre le master et ces centres ne sont pas explicités. Des stages sont prévus, mais leur durée minimale de deux mois paraît insuffisante. Les résultats des étudiants aux concours paraissent assez faibles et le niveau des concours réussis ne sont pas précisés : s’agit-il de concours de catégorie A, comme devrait y préparer le master, ou de concours de catégorie inférieure ? Les aspects formation continue et par alternance ne sont pas précisés, ce qui est très regrettable, le master pouvant servir à des praticiens qui souhaiteraient progresser. Indicateurs : Effectifs constatés 21 Effectifs attendus 28 Taux de réussite 85,71 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 100 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Ce type de master est nécessaire dans une faculté de droit. Mais, compte tenu des spécificités des épreuves des concours, une place plus grande devrait être faite à des praticiens ayant réussi des concours de catégorie A. Point fort : La participation de praticiens à cette formation. Points faibles : La professionnalisation du master reste trop réduite. L’éventuelle concurrence de l’IEP d’Aix n’est pas précisée. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement La participation à la formation de praticiens ayant réussi des concours de catégorie A devrait être accrue. Le niveau des résultats aux concours devrait être précisé. La durée minimale des stages devrait être allongée. Une collaboration avec l’IEP d’Aix devrait être envisagée. 11 Droit de la défense Présentation de la spécialité : L’objectif de ce master professionnel paraît pertinent (former des administrateurs militaires destinés à exercer des fonctions d’encadrement et de conseil). Le programme de la formation paraît étendu et complet. Les intervenants sont des universitaires et des praticiens spécialisés. Mais les conditions de l’adossement à un centre de recherche ne sont pas précisées. Les liens sont apparemment très développés avec l’Armée de l’air. Les étudiants sont pour l’essentiel des élèves officiers. Indicateurs : Effectifs constatés 14 Effectifs attendus 15 Taux de réussite 13 Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : La formation paraît très utile mais limitée à un seul secteur de la défense nationale. La formation est apparemment ouverte à des étudiants étrangers dans le cadre d’accord de coopération. Point fort : La formation répond apparemment à un besoin local réel. Point faible : La formation apparaît uniquement centrée sur l’armée de l’air. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il faudrait envisager d’ouvrir la formation à d’autres secteurs de la défense nationale (par ex. gendarmerie) en créant le cas échéant des options. Le dossier de présentation devrait être amélioré afin d’être plus précis sur l’origine et les résultats des étudiants. 12 Evaluation des diplômes Masters – Vague B ACADEMIE : AIX-MARSEILLE Etablissement : Université Paul Cézanne – Aix-Marseille 3 Demande n° S3MA120003365 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Droit des affaires Présentation de la mention Le master mention « Droit des affaires » a été créé en 2004, à l’occasion de la mise en place du LMD (licencemaster-doctorat) au sein de l’Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3. Cette création a eu pour objectif d’articuler, à partir d’une première année de master en droit des affaires, plusieurs masters professionnels et recherche portant plus spécifiquement sur certaines branches du droit des affaires (droit des transports, ingénierie de sociétés, droit social, etc.) ou sur certains secteurs des affaires (transport, banque, vin, énergie, etc.). Ce master s’adresse à des étudiants s’intéressant au monde des affaires, ses activités, ses structures, ses acteurs, etc. Son objet concernant principalement l’entreprise et son environnement économique et social, ce master est donc très prisé non seulement des étudiants, mais aussi des professionnels de tous secteurs d’activité. Le master mention « Droit des affaires » de l’Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3 regroupe 19 spécialités. Certaines de ces spécialités sont à orientation uniquement professionnelle, d’autres ont une orientation recherche, d’autres enfin proposent aux étudiant des parcours recherche et professionnels. Plusieurs spécialités proposent aussi différents parcours. Les 19 spécialités sont : « Analyse économique des institutions et du droit » (recherche), « Création d’entreprise : TPE/PME » (professionnel), « Droit aérien et management du transport aérien » (professionnel), « Droit comparé appliqué » (professionnel), « Droit des affaires internationales » (professionnel), « Droit des relations de travail » (professionnel), « Droit du sport » (professionnel), « Droit économique » (recherche), « Droit et fiscalité de l’entreprise » (professionnel), « Droit et gouvernance des énergies » (professionnel), « Droit vitivinicole et des produits de qualité » (professionnel), « Monde asiatique des affaires » (professionnel), « Environnement, sécurité et qualité de l’entreprise » (professionnel), « Ingénierie des sociétés » (professionnel), « Procédures bancaires et marché des professionnels » (professionnel), « Propriété intellectuelle et nouvelles technologies » (professionnel et recherche), « Droit social » (recherche), « Transports maritimes » (professionnel et recherche), « Droit du transport terrestre » (professionnel et recherche). 1 Indicateurs Effectifs constatés 1049 Effectifs attendus M1 :600 M2 :600 Taux de réussite 80 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Bilan de l’évaluation Appréciation globale : La création d’une seule université « Aix-Marseille Université » confirme le pouvoir d’attraction de cet établissement en dehors de son aire géographique naturelle (environ 30 % d’étudiants hors de la région PACA). Sur le plan du positionnement, la mention « Droit des affaires » est la plus importante de l’ensemble de l’offre de formation proposée par l’Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3. Le master mention « Droit des affaires » poursuit un objectif de professionnalisation, sans pour autant exclure l’objectif recherche. Ce dernier s’est d’ailleurs amplifié avec l’apparition d’une nouvelle spécialité recherche et la création de spécialités mixtes à parcours recherche et professionnel. Le dossier comporte peu de précisions sur l’adossement à la recherche. Il est indiqué que la mention s’appuie sur quatre équipes de recherche de l’université : EA 900, EA 901, EA 891 et EA 4225. Les indications sont plus précises pour certaines spécialités qui seront donc appréciées pour chacune d’elle. L’adossement aux milieux socio-professionnels se caractérise par la présence de nombreux intervenants professionnels (environ 50 % dans les spécialités professionnelles) mais aussi par le réseau d’entreprises accueillant les étudiants en stage. On peut noter aussi la présence de deux conventions de partenariat avec des organisations privées. L’ouverture à l’international est présente au stade du M2, mais selon des modalités et des proportions variables en fonction du type de spécialités. La mention « Droit des affaires » offre une spécialité de master Erasmus mundus « Analyse économique des institutions et du droit ». L’ouverture internationale se fait aussi à travers de l’accueil d’enseignants et d’étudiants étrangers originaires de zones géographiques diversifiées, par des coopérations avec des universités ou des entreprises étrangères. L’équipe pédagogique de la mention est composée de 11 professeurs, de 10 maîtres de conférences et d’un professeur associé. L’accès au M1 est ouvert à tout étudiant titulaire d’une licence en droit ou d’un diplôme équivalent ou bénéficiaire d’une VAE (validation des acquis de l’expérience). L’accès au M2 se fait après sélection et est ouvert aux étudiants titulaires d’un M1 à partir d’un pré-requis indicatif, ainsi qu’aux bénéficiaires d’une VAE. L’organisation pédagogique de la mention en M1 repose sur une offre de nombreuses matières optionnelles, ce qui est peut être une source de complexité pour l’étudiant devant effectuer un choix. L’étudiant doit en effet choisir 8 matières parmi 22 au premier semestre, et 8 matières parmi 19 au deuxième semestre. Les cours sont tous d’une durée totale de 24 heures regroupées sur 6 semaines, ce qui permet de ne commencer les travaux dirigés (TD) qu’après la fin des cours. Les étudiants doivent faire un stage avec la rédaction d’un rapport ou alors rédiger un rapport de recherche. L’enseignement des langues est obligatoire. L’organisation pédagogique de la mention en M2 repose sur des modalités définies par les responsables de spécialités et, par conséquent, varient selon les spécialités. On peut cependant observer que l’ensemble des spécialités professionnelles prévoient la réalisation d’un stage obligatoire avec rédaction d’un rapport. Si l’on peut constater un lien étroit entre certaines matières proposées en M1 et la plupart des spécialités de M2, l’articulation entre le M1 et certaines spécialités à orientation économique apparaît peu évidente malgré la possibilité offerte aux 2 étudiants de M1 de suivre, en plus des différentes matières juridiques proposées, d’autres matières du M1 « Economie ». La mutualisation des enseignements est très présente au stade du M1 puisque seuls 3 cours sur 22 ne font pas l’objet d’une mutualisation. Au stade du M2, la mutualisation est présente, mais dans une moindre mesure. Sur le plan de la formation continue, celle-ci est possible avec des aménagements en M1 puis en M2. D’une manière générale il y a peu de formation en alternance. Les débouchés professionnels : En M1, les débouchés sont classiques : juristes d’entreprises, avocats d’affaires, etc. ou alors poursuite des études en M2 (pour une majorité d’étudiants). En M2 les débouchés sont effectifs. Une très grande majorité d’étudiants trouve un emploi rapidement après l’obtention du diplôme. Les modalités d’évaluation des enseignements, lorsqu’elles sont précisées au stade des spécialités, ne sont pas toujours homogènes. Points forts : Un master attractif et cohérent dans l’ensemble avec une optique professionnelle, tout en ne négligeant pas la dimension recherche en droit des affaires. La collaboration des enseignant-chercheurs et des professionnels est équilibrée. La plupart des spécialités sont attractives. Une volonté d’innovation se traduisant par l’offre de nouvelles spécialités, dans le souci de répondre aux attentes du monde professionnel. Points faibles : Peut-être trop de spécialités, et ce d’autant que certaines spécialités sont très proches. Peu de formations en alternance. Modalités d’évaluation des enseignements imprécises et non homogènes. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Une réflexion pourrait être conduite sur certaines spécialités. Ainsi, l’« Analyse économique du droit » est susceptible d’être intégrée différemment (sous forme de parcours au sein de la spécialité recherche « Droit économique » ?) Une intégration (ou au moins une mutualisation) des différentes spécialités « transports » pourrait être envisagée (sous forme de parcours ?). La spécialité « Monde asiatique des affaires » pourrait peut être s’intégrer dans le « Droit des affaires internationales » ou alors dans la spécialité « Droit comparé appliqué », cette dernière spécialité pouvant offrir un parcours recherche et un parcours professionnel. Il conviendrait de mieux définir la politique des stages (suivi, résultat, etc.) ainsi que les modalités d’évaluation des enseignements (par les étudiants et par le monde professionnel). 3 Appréciation par spécialité Analyse économique des institutions et du droit Présentation de la spécialité : Il s’agit d’une spécialité recherche formant à l’analyse économique du droit ouverte aux étudiants juristes, économistes et gestionnaires. Deux parcours sont proposés : « Analyse économique des institutions et du droit » (Aix), « Law and Economics Erasmus Mundus ». Pour le parcours Aixois : L’objet de la formation est la préparation de la rédaction d’une thèse de doctorat et l’obtention d’un financement pour la thèse. La formation débute au mois d’octobre et s’achève au début du mois de septembre de l’année suivante. Mais la plupart des enseignements sont concentrés au premier semestre pour donner aux étudiants les outils nécessaires à la rédaction du mémoire. Le mémoire compte pour environ 1/3 des crédits du M2. Environ 25 % des cours sont assurés en anglais. Au premier semestre (qui va d’octobre à mi-mars), les étudiants suivent 160 heures (environ 10 heures par semaine) de cours et 30 heures de TD destinés à les introduire aux méthodes de recherche. Au second semestre, les étudiants suivent les séminaires dits « de culture générale » où interviennent des chercheurs externes au laboratoire. Les cours sont sanctionnés par des examens écrits ou oraux qui doivent se dérouler avant la fin Juin. Les mémoires de master sont rédigés au cours du second semestre. Les résultats sont proclamés avant le 15 septembre. Pour le parcours Erasmus mundus : L’objet de la formation est de préparer à la recherche (études doctorales) tout en fournissant un second domaine de compétence. Le poids donné au mémoire témoigne de l’accent mis dans cette formation sur le développement des capacités d’analyse. De façon plus précise, le programme permet de développer une analyse économique des règles de droit ainsi que l’évolution de ces règles. Tous les champs du droit peuvent de la sorte bénéficier d’un éclairage nouveau : droit de la concurrence, droit des contrats, droit de la responsabilité extracontractuelle, droit des biens ; mais aussi le droit public. Ce double regard, juridique et économique, est aujourd’hui indispensable pour bien comprendre le droit, mais aussi pour mieux comprendre l’évolution des phénomènes sociaux. Le droit constitue l’institution « économique » première et l’économiste enrichit ses analyses en examinant de près cette institution. Indicateurs : Effectifs constatés Effectifs attendus Taux de réussite 16 15-25 94 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Appréciation : Il s’agit d’une formation intéressante pour sa dimension recherche et pour son parcours international Erasmus mundus. Elle apparaît toutefois moins comme un M2 juridique que comme une formation « post graduate » en économie du droit. L’équipe pédagogique est composée principalement d’économistes. 4 Points forts : Le parcours Erasmus mundus. Incontestablement l’un des meilleurs atouts de cette spécialité sans équivalent au sein de la mention « Droit des affaires ». La dimension recherche, qui semble reconnue au sein de l’université puisque plusieurs contrats doctoraux ont été obtenus par les étudiants issus de cette mention. Points faibles : Beaucoup d’abandon dans le parcours Aixois, ce qui pose la question de la perception de la formation par les étudiants candidats à l’accès à cette spécialité. Manque de lien entre le M1 et le M2. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Une réflexion pourrait être conduite sur la spécialité « Analyse économique des institutions et du droit » qui pourrait être intégrée différemment (éventuellement sous forme de parcours au sein de la spécialité recherche « Droit économique ») au sein de la mention « Droit des affaires ». Création d’entreprise : TPE/PME Présentation de la spécialité : Cette formation, à finalité professionnelle, vise à contribuer à l’épanouissement de l’esprit d’entreprise en apportant une maitrise des outils nécessaires à la création des TPE et PME. Cette spécialité a un objectif professionnalisant très marqué, elle est fondée sur l’interdisciplinarité. Ce master offre deux parcours au choix : « Stratégies entrepreneuriales », plutôt orienté vers le secteur de la distribution et la finance ; « Management entrepreneurial », avec des enseignements complémentaires en droit social et en droit, économie et marketing de la propriété industrielle. Le master « Création d’entreprise : TPE/PME » s’inscrit logiquement dans la mention « Droit des affaires ». Il a pour particularité d’offrir une spécialisation dans le domaine de la création et de l’entrepreneuriat des TPE/PME. Ce master offre une remise à niveau sur les fondamentaux en économie, gestion et droit, dès le début du 3ème semestre, et permet de reprendre les bases en donnant à chacun les outils de compétences nécessaires à la création d’entreprise. Indicateurs : Effectifs constatés 30 Effectifs attendus 30 Taux de réussite 95 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 85 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Appréciation : Il s’agit d’une formation pluridisciplinaire dans laquelle sont proposés des enseignements en économie, droit et gestion. Les intervenants sont issus du monde universitaire et professionnel. La formation est attractive et paraît répondre aux attentes du monde professionnel. 5 Points forts : Une formation originale répondant à un besoin réel sur le plan professionnel. Une formation permettant à des juristes de se former aux disciplines de la gestion pour répondre aux attentes du marché. Points faibles : Aucune indication sur une politique de stages. Aucune précision sur l’évaluation des enseignements. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il s’agit d’une formation offrant de bonnes opportunités professionnelles et donc à fort potentiel, mais il paraît indispensable de mieux expliciter la politique de stage et d’offrir la possibilité d’évaluer les enseignements. Droit et management du transport aérien Présentation de la spécialité : Cette spécialité, à finalité professionnelle, a pour vocation à former les étudiants à la réglementation du transport aérien pour leur permettre d’intégrer le secteur professionnel du transport aérien. Le dossier précise que « la relation avec le droit des affaires n’est pas directe » et que « l’orientation management de ce master 2 le situe à la frontière entre droit et management des entreprises ». Indicateurs : Effectifs constatés 20 Effectifs attendus 25 Taux de réussite 80 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 75 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Appréciation : C’est une formation à forte dimension professionnelle, mais qui semble chercher sa place au sein de la mention « Droit des affaires ». Point fort : Formation très pratique paraissant offrir de bonnes perspectives professionnelles et qui, contrairement à ce qui est indiqué dans le dossier, trouve sa place dans la mention droit des affaires puisqu’il existe deux autres spécialités transports axées, pour l’une sur le transport maritime, et pour l’autre sur le transport terrestre. Point faible : Pas de précisions sur les cours dispensés : trois rubriques seulement partagées entre le droit aérien, l’économie du transport aérien et les pratiques professionnelles. Les intervenants sont en très grande majorité des professionnels (80 %) et parmi les universitaires on ne compte qu’un seul juriste titulaire, ce qui est un peu déséquilibré. 6 Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Une réflexion pourrait être conduite sur la possibilité de transformer en parcours professionnel cette spécialité au sein d’une spécialité transport. Droit comparé appliqué Présentation de la spécialité : Il s’agit d’une formation, à finalité professionnelle, de juristes au droit comparé (common law, systèmes juridiques des pays arabes, systèmes juridiques des pays asiatiques). Caractérisée par une approche pluridisciplinaire, cette formation entend répondre ainsi tant aux besoins de la pratique des affaires qu’à ceux des relations juridiques internationales générales. Des stages professionnels à l’étranger permettront enfin de compléter une telle orientation et de mieux préparer l’étudiant à l’internationalisation. La spécialité « Droit comparé appliqué » complète l’offre de formation de la mention «Droit des affaires » en raison de son caractère pluridisciplinaire et de l’accent mis sur la méthodologie comparative et l’étude de problématiques juridiques transnationales. L’ouverture à l’international est privilégiée par la présence de nombreux professeurs invités étrangers et par les relations régulières des enseignants avec des universités étrangères. Les étudiants ont ainsi la possibilité d’effectuer des séjours de recherche dans ces universités et de prendre l’attache de collègues étrangers. Des liens privilégiés existent également avec l’Institut de droit comparé de Lausanne où depuis plusieurs années, des étudiants du master « Droit comparé appliqué » ont pu être accueillis. Indicateurs : Effectifs constatés 23 Effectifs attendus 25 Taux de réussite 75 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : C’est une formation intéressante, permettant à des juristes de s’ouvrir aux systèmes juridiques étrangers. Une formation présentée comme professionalisante, mais dont la dimension pratique en terme de débouchés professionnels demeure incertaine. Point fort : Réelle dimension pluridisciplinaire Ouverture à l’international Le contenu des enseignements et la présence d’enseignants-chercheurs nombreux pouvant permettre aux étudiants de poursuivre en thèse après la rédaction d’un mémoire de recherche. Points faibles : Les enseignants sont en quasi-totalité des universitaires et donc très peu de professionnels. Les débouchés professionnels de cette formation paraissent incertains. Peu de précisions sur l’évolution des diplômés. Pas d’évaluation des enseignements. 7 Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Une réflexion pourrait être conduite sur l’évolution de la spécialité en direction de la recherche ou alors avec un parcours professionnel plus affirmé et un parcours recherche. L’intégration de professionnels paraît nécessaire pour répondre à la finalité professionnelle affichée. Un rapprochement (ou au moins une mutualisation) pourrait être envisagé avec la spécialité « Monde asiatique des affaires » ou/et « Droit des affaires internationales ». Droit des affaires internationales Présentation de la spécialité : Cette spécialité à vocation professionnelle se propose de former des juristes spécialisés en droit des affaires internationales. De nombreuses séquences d’enseignement de courte durée sont proposées, au cours desquelles une grande diversité de thèmes en rapport avec l’objet de la spécialité sont abordés. Les enseignants se répartissent entre universitaires et professionnels. L’organisation des interventions de ces derniers est conçue de manière à favoriser les relations des étudiants avec le monde professionnel dans la perspective de faciliter leur entrée dans la vie active (rencontres en vue de stages, forums des métiers, dîners-débats, réunions des anciens, etc.) Les enseignements du master de « Droit des affaires internationales » sont prioritairement axés sur l’étude du droit international. Même si l’enseignement de certaines matières de droit interne apparaît nécessaire pour parfaire la formation des étudiants en droit des affaires, l’essentiel de la formation touche à la dimension internationale du droit des affaires. C’est dans cette perspective que le master entretient des relations de collaboration très étroites avec des entreprises, cabinets ou institutions qui travaillent dans l’ordre des relations internationales. Indicateurs : Effectifs constatés 15 Effectifs attendus 30 Taux de réussite 95 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 85 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : C’est une formation structurée de manière cohérente et précise qui répond au mouvement d’internationalisation du droit des affaires. Un niveau d’exigence linguistique est requis de la part des étudiants, ce qui est essentiel pour ce type de formation. Un quart des enseignements sont dispensés en anglais et les étudiants doivent faire des stages chez des professionnels exerçant à l’international. Points forts : Diversité des enseignements et des enseignants. Formation répondant au mouvement d’internationalisation des échanges. Dimension professionnelle évidente. 8 Points faibles : Pas d’indication sur les modes d’évaluation des enseignements Manque de précisions sur le sort des étudiants diplômés. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandations pour l’établissement Un rapprochement (ou au moins une mutualisation) pourrait être envisagé avec la spécialité « Monde asiatique des affaires » ou/et « Droit comparé appliqué ». Droit des relations de travail Présentation de la spécialité : La spécialité, à finalité professionnelle, forme des juristes spécialisés en droit social se destinant soit au monde de l’entreprise, soit au métier d’avocat, soit au secteur de l’administration du travail. Le contenu des UE couvre l’ensemble du droit social, y compris le droit de la sécurité sociale. La formation repose sur un tronc commun de 300 heures puis se sépare en deux parcours « Entreprises et ressources humaines » et « Contentieux social », avec 54 heures d’enseignements dans chaque parcours. Le parcours « Entreprise et ressources humaines » est destiné à former des juristes d’entreprise spécialisés en droit social et des cadres de service de gestion des ressources humaines, le deuxième parcours, « Contentieux social », s’adresse plus particulièrement à ceux qui envisagent une profession d’avocats spécialistes en droit social. Les enseignements sont assurés à 50 % par des praticiens du droit. Bien qu’étant qualifiée de master professionnel, cette spécialité ne néglige pas pour autant la formation à la recherche. Un module d’initiation à la recherche a en effet été prévu dans l’UE 6 et les enseignements des parcours professionnels (UE 7) donnent lieu à la rédaction d’un mémoire. Cette spécialité est l’une des principales de la mention « Droit des affaires », dans la mesure où le droit social s’avère être l’une des disciplines fondamentales du droit de l’entreprise et des affaires. Indicateurs : Effectifs constatés 36 Effectifs attendus 40 Taux de réussite 90 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 95 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Appréciation : Il s’agit d’une excellente formation répondant aux besoins des professionnels intéressés par le droit social. Points forts : Variété des enseignements, des enseignants. Cohérence de la maquette ; Sérieux dans la présentation. 9 Points faibles : Manque de précisions sur les stages. Pas de comité de perfectionnement. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandations pour l’établissement Ce master est présenté comme étant professionnel, mais donne également la possibilité aux étudiants de suivre une formation d’initiation à la recherche tout en préparant un mémoire de recherche. On peut à cet égard se demander si une réflexion sur un rapprochement avec la spécialité recherche en droit social ne devrait pas être conduite. Droit du sport Présentation de la spécialité : La formation, à finalité professionnelle, est spécialisée en droit du sport pour répondre aux besoins des professionnels du secteur des spectacles sportifs. Le master professionnel de droit du sport a pour objectif de donner, à travers des séminaires et un stage, une formation spécialisée sur les problématiques juridiques des différents marchés du spectacle sportif (financement, fiscalité, droit du travail, assurances, contentieux, organisation des compétitions, etc.). Sa mise en place est justifiée par le constat d’une diversité des acteurs du monde sportif et l’importance des budgets de « sponsoring » consacrés au sport, par les entreprises et les collectivités territoriales conduisant ainsi à un large éventail de débouchés professionnels (direction de la communication, direction marketing, direction administrative, direction financière…) dont les étudiants sont susceptibles de profiter. Indicateurs : Effectifs constatés 26 Effectifs attendus 25-30 Taux de réussite 93 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 85 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Appréciation : Il s’agit d’une formation pratique très spécialisée, répondant à un besoin du marché. Les enseignements théoriques et pratiques sont dispensés par les universitaires et des professionnels. Points forts : Originalité de la formation. Diversité des enseignants. Bonnes perspectives d’intégration professionnelle. Points faibles : Manque de précisions sur les enseignements dispensés, ce qui tranche avec la présence de très nombreux intervenants (professionnels et universitaires), dont on ne sait pas ce que chacun d’entre eux enseigne ni pour quel volume d’heures. 10 Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Mise en place d’un suivi plus précis du devenir professionnel des étudiants. Droit économique Présentation de la spécialité : Cette spécialité, à finalité recherche, propose d’initier les étudiants à la recherche en droit économique. L’essentiel des matières du droit des affaires est couvert par 13 enseignants-chercheurs. Ce master couvre l’ensemble du droit des affaires, en partant du constat que l’immense majorité des stages et emplois proposés aux diplômés sont eux-mêmes, en droit des affaires, de type « généraliste », avec notamment, ces dernières années, un recentrage sur des matières fondamentales comme le droit des contrats et celui des sociétés. L’ouverture internationale du diplôme a été revalorisée, notamment à travers la place faite au droit international et comparé sous l’angle des sociétés. Il a également été fait une place notable au droit de l’environnement (cours de responsabilité sociétale et environnementale de l’entreprise prenant la place de celui de réglementation économique dans l’entreprise, et apparition d’une composante droit de l’énergie en liaison avec la propriété intellectuelle). Indicateurs : Effectifs constatés 40 Effectifs attendus 45 Taux de réussite 83 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 90 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Appréciation : Il s’agit d’une formation recherche, innovante, complète et cohérente, notamment par rapport à la place qu’elle occupe au sein de la mention « Droit des affaires ». Cette spécialité recherche, par ses enseignements diversifiés et son objet d’étude assez large, permet d’accueillir les étudiants souhaitant poursuivre des recherches dans l’essentiel des domaines du droit des affaires. Points forts : Souci d’innovation avec introduction de matières nouvelles intéressant le monde des affaires. Formation reconnue, avec d’excellentes perspectives pour les étudiants ayant poursuivi en doctorat. Point faible : Peu de précisions sur les liens avec les professionnels. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ 11 Recommandation pour l’établissement Une réflexion pourrait être menée pour intégrer au sein de la spécialité « Droit économique » la spécialité « Analyse économique du droit et des institutions ». Droit et fiscalité de l’entreprise Présentation de la spécialité : C’est une formation de juriste en droit fiscal des affaires. Cette spécialité professionnelle offre la possibilité d’effectuer ce diplôme en alternance par la voie d’un contrat d’apprentissage, permettant ainsi d’obtenir une expérience professionnelle d’un an au sein d’un cabinet d’avocat ou d’expertise comptable, d’un service juridique d’entreprise ou de banque. Bien que n’étant pas précisée dans le dossier, la place de la spécialité dans une mention « Droit des affaires » est évidente. Indicateurs : Effectifs constatés 39 Effectifs attendus 40 Taux de réussite 100 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 90 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Appréciation : La formation, très spécialisée en droit fiscal, connait un succès important auprès des professionnels qui accueillent les étudiants en contrat d’alternance. Une ouverture à l’international existe, avec l’organisation, chaque année, d’un voyage d’étude au Canada. Points forts : Formation de grande qualité, organisée en parfaite adéquation avec ses objectifs. Formation par alternance. Ouverture à l’international. Equilibre entre professionnels et universitaires. Points faibles : Peu de précision sur le contenu des enseignements. Peu de précisions sur l’évaluation des enseignements. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandation pour l’établissement Il conviendrait de développer le contenu des enseignements 12 Droit et gouvernance des énergies Présentation de la spécialité : Cette spécialité professionnelle, nouvelle au sein de la mention « Droit des affaires », vise à former des juristes spécialisés dans le secteur de l’énergie. Les enseignements juridiques concernent autant le droit privé que le droit public et sont en rapport avec le secteur de l’énergie. Stage et rapport de stage sont obligatoires. L’équipe pédagogique est composée d’intervenants universitaires et de professionnels du secteur. La spécialité est rattachée à la mention « Droit des affaires » dans la mesure où les problématiques de droit des affaires jouent un rôle important en droit de l’énergie. Ainsi le suivi des enseignements de master 1 de la mention « Droit des affaires » est un prérequis souhaité par les responsables de la spécialité. En effet, le droit de l’énergie est un domaine qui implique une connaissance préalable des matières sur lesquelles il s’appuie. Indicateurs : Effectifs constatés Effectifs attendus 25-30 Taux de réussite SO Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) SO Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO Appréciation : Il s’agit d’une spécialité nouvelle qui présente une forte dimension sectorielle et qui paraît répondre à un besoin du marché. Point fort : Formation originale et innovante en lien avec l’évolution d’un secteur de plus en plus concurrentiel. Points faibles : Evaluation des enseignements. Absence de conseil de perfectionnement. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Cette nouvelle spécialité très innovante paraît correspondre aux besoins du marché. En l’absence de recul sur la formation, puisqu’il s’agit d’une nouvelle demande, il est difficile de vérifier si le marché est vraiment en attente d’une formation de ce type. 13 Droit vitivinicole et produits de qualité Présentation de la spécialité : Il s’agit d’une formation des professionnels de l’entreprise du secteur du vin. La formation, à finalité professionnelle, se compose d’une matière intitulée Droit vitivinicole correspondant à 300 heures d’enseignement. 15 enseignants-chercheurs et professionnels interviennent. Il est prévu un stage obligatoire de 3 mois. Le master professionnel « Droit vitivinicole et des produits de qualité » est orienté vers la formation de cadres des entreprises et organisations des filières agricoles et agro-alimentaires des produits sous signe officiel de qualité et d’origine : domaines et châteaux, caves coopératives, négoce, grande distribution, syndicats, fédérations, interprofessions, établissements publics agricoles spécialisés (INAO-ONIFLHOR-chambres d’agriculture, etc.), avocats et notaires spécialisés, centres de gestion, banque, assurance, presse vitivinicole et agroalimentaire, commerce électronique, douanes, répression des fraudes… Il s’agit de former des cadres en droit rural des affaires. Indicateurs : Effectifs constatés 15 Effectifs attendus 15 Taux de réussite 80 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 60 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Appréciation : C’est une formation sectorielle et donc très spécifique et adaptée à la demande. Point fort : Formation originale correspondant à des attentes précises d’un secteur professionnel. Points faibles : Variations d’effectifs. Manque de précision sur le contenu des cours, sur les modes d’évaluation. Perspectives d’accueil limitées en nombre d’étudiants. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il conviendrait de mieux préciser le contenu de la formation. 14 Droit social Présentation de la spécialité : C’est une formation à la recherche en droit social. Deux parcours sont proposés : « Dialogue social » et « Risques et travail ». Les enseignements, variés, sont dispensés par une équipe d’enseignants chercheurs diversifiée. Les deux parcours proposés (« Dialogue social » et « Risques et travail ») offrent aux étudiants une formation qui leur permet d’appréhender les politiques sociales contemporaines intégrant soit les spécificités du dialogue social français, soit les problématiques induites par les risques au travail. L’ensemble de ces modules est en phase avec les axes de recherche du laboratoire d’adossement (Centre de droit social EA 901). L’élaboration d’un mémoire en relation étroite avec le directeur de recherche a pour objectif l’acquisition par l’étudiant d’une autonomie, d’une méthode et d’un savoir-faire mis au service d’un raisonnement juridique rigoureux. Ce travail vise à éprouver la capacité de l’étudiant à analyser des données scientifiques et à les appliquer à une situation juridique. Indicateurs : Effectifs constatés 20 Effectifs attendus 30 Taux de réussite 70 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 80 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Appréciation : C’est une formation de type recherche, classique, mais qui est un pilier important de la mention avec la spécialité recherche « Droit économique ». Point fort : Diversité des enseignements et des enseignants-chercheurs couvrant l’essentiel du droit social. Point faible : Aucune indication sur les modalités d’évaluation de la formation par les étudiants. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandations pour l’établissement Il faudrait prévoir une évaluation de la formation par les étudiants. 15 Monde asiatique des affaires Présentation de la spécialité : Cette spécialité professionnelle, dont le début du fonctionnement date de l’année universitaire 2009/2010, vise à former les étudiants désireux de travailler au Japon ou en Chine en leur apportant des enseignements en droit, mais aussi en économie de la Chine et du Japon. C’est une formation pluridisciplinaire. Elle se divise en deux parcours. Le premier, « Monde chinois des affaires », propose des enseignements juridiques, économiques et linguistiques. Les enseignants sont à la fois universitaires et professionnels (en moindre nombre). Le deuxième, « Entreprise Europe-Japon », a une orientation plus juridique. Ces deux parcours faisaient partie auparavant de la spécialité « Systèmes de droits étrangers – programmes internationaux » rattachée à la mention « Droit européen, droit international et droits étrangers ». Mais ils étaient tous deux tournés vers le droit des affaires (qu’il soit chinois ou japonais). Vu le public ciblé, et vu les débouchés voulus, il est désormais rattaché à la mention « Droit des affaires ». La spécialité est à vocation internationale (stage de 3 mois qui doit se faire de préférence en Chine pour les étudiants français, ce qui permet l’immersion professionnelle et culturelle). Le programme bénéficie du réseau de partenaires chinois que l’Institut de recherches Europe-Asie (IREA) a su se constituer au fil des ans (universitaires, institutionnels et professionnels), accédant grâce à eux aux entreprises et cabinets chinois. Les taxes d’apprentissages récoltées proviennent en grande partie des entreprises chinoises implantées en France. La spécialité est adossée à l’IREA pour le parcours « Monde chinois des affaires ». Pour le second parcours, aucun adossement recherche n’est précisé. Indicateurs : Effectifs constatés 5 Effectifs attendus 25 Taux de réussite 60 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Appréciation : Il s’agit d’une formation nouvelle, très spécifique et d’une dimension réduite, avec pourtant deux parcours. La dimension internationale de la spécialité est évidemment à souligner. Elle se caractérise par le fait que certains enseignants sont étrangers, mais aussi par l’origine des étudiants (français, chinois). Points forts : Caractère très original de la formation proposée avec des intervenants étrangers. Une formation essentielle par son objet en raison du développement des relations avec l’Asie. Point faible : Un nombre très faible d’étudiants qui conduit à s’interroger sur la place de cette spécialité dans l’offre globale de formation. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B 16 Recommandations pour l’établissement Peut-être faudrait-il envisager une réflexion pour intégrer une autre spécialité (« Droit comparé appliqué », « Droit des affaires internationales » ?) sous la forme d’un seul parcours « Europe Chine Japon ». Droit de l’environnement, de la sécurité et de la qualité de l’entreprise Présentation de la spécialité : La formation, à finalité professionnelle, vise à compléter le cursus des juristes d’affaires sur les questions liées à l’environnement, la sécurité et la qualité dans l’entreprise. Le contenu des enseignements est bien développé. Deux grandes masses se dégagent, la plus importante étant orientée sur l’environnement (droit, écologie, etc.) et la deuxième concernant la sécurité et la qualité. Les intervenants sont nombreux et se partagent entre universitaires et professionnels. Un stage de trois mois minimum est obligatoire. Seules deux spécialités sont consacrées en France à ce domaine. Indicateurs : Effectifs constatés 20 Effectifs attendus Taux de réussite 92 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 80 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Appréciation : La formation est construite de manière cohérente et vise un créneau intéressant fortement l’entreprise. Points forts : Enseignements diversifiés et enseignants aux profils différents. Domaine juridique visé en pleine expansion. Points faibles : Effectif en légère baisse. Insertion professionnelle en baisse. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandations pour l’établissement Si traditionnellement on associe environnement sécurité et qualité on peut se demander si le développement du droit de l’environnement ne devrait pas conduire à proposer deux parcours 17 Ingénierie des sociétés Présentation de la spécialité : La formation, à finalité professionnelle, très spécialisée en droit des sociétés, est destinée aux juristes ayant vocation à intervenir dans le secteur de l’ingénierie financière ou en contact avec des acteurs professionnels des marchés financiers. La formation propose pour l’essentiel du droit des sociétés approfondi sous différentes déclinaisons et des enseignements en finance. D’autres disciplines permettent de compléter la formation pour une meilleure connaissance de l’environnement des sociétés. Un stage de 3 mois est obligatoire. Indicateurs : Effectifs constatés 36 Effectifs attendus Taux de réussite 85 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 60 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Appréciation : La formation est attractive et très cohérente par rapport au M1 « Droit des affaires ». Point fort : Une spécialité répondant aux attentes du secteur de la finance. Point faible : Manque de précisions sur l’évaluation des enseignements et sur le devenir des étudiants. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandations pour l’établissement Veiller à développer l’évaluation des enseignements et le suivi des diplômés. Procédures bancaires et marchés de professionnels Présentation de la spécialité : Cette spécialité professionnelle vise à former des cadres bancaires sur la base d’enseignements pluridisciplinaires. Elle accueille surtout des professionnels souhaitant faire évoluer leur carrière professionnelle sur la base d’une formation diplomante de type master. Le master « Procédures bancaires et marchés professionnels » se déroule en alternance par le biais des contrats de professionnalisation. La promotion d’un petit effectif (25 maximum) est entièrement recrutée par les partenaires bancaires, au mois de juillet, et l’alternance (1 mois banque, 1 mois formation) débute au 1er septembre pour se terminer un an après. Les contrats de professionnalisation sont gérés par le Centre de formation de la profession bancaire, qui assure aussi les enseignements professionnalisants. A cet effet, une convention est établie chaque année. 18 Indicateurs : Effectifs constatés Effectifs attendus Taux de réussite 19 25 94 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 100 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Appréciation : La formation est spécifiquement orientée vers le secteur bancaire et réservée aux salariés déjà en poste de ce même secteur, sur la base de contrats de professionnalisation. Les étudiants juristes sont très peu nombreux. Si l’on applique un critère d’insertion professionnelle, la formation est excellente. Si l’on apprécie le positionnement de la formation au sein de la mention « Droit des affaires », l’avis est alors plus réservé. Points forts : Formation en alternance grâce à une convention de partenariat avec le Centre de formation de la profession bancaire (CFPB). Une intégration professionnelle quasi certaine. Points faibles : Malgré l’intitulé de la mention, ce n’est pas une spécialité à dominante juridique, ce qui peut entraîner une certaine confusion. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Réfléchir au positionnement de cette spécialité dans une mention “juridique”. Propriété intellectuelle et nouvelles technologies Présentation de la spécialité : La spécialité propose un parcours professionnel et un parcours recherche permettant à des étudiants de se spécialiser en droit de la propriété intellectuelle et des nouvelles technologies. Les enseignements sont nombreux et regroupés en 6 UE. Le droit des signes distinctifs, les créations immatérielles, les nouvelles technologies, la propriété industrielle dans l’entreprise constituent les principaux axes. L’équipe enseignante est composée d’intervenants universitaires et professionnels très nombreux, ce qui s’explique par des interventions de courte durée au sein des matières. Les étudiants doivent réaliser un stage de 3 mois au minimum. La formation propose un parcours recherche, avec la rédaction d’un mémoire et une initiation à la recherche. A noter que les étudiants ayant choisi le parcours professionnel peuvent assister au cours de méthodologie de la recherche. 19 Indicateurs : Effectifs constatés 35 Effectifs attendus 45 Taux de réussite 85 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Appréciation : C’est une formation intéressante à finalité professionnelle et recherche, avec une bonne cohérence dans l’alliance de la propriété intellectuelle et des nouvelles technologies. Points forts : Un parcours recherche et un parcours professionnel. Une offre d’enseignement équilibrée entre propriété intellectuelle et nouvelles technologies. Point faible : Pas de formation en alternance. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandations pour l’établissement Il faudrait étudier la possibilité de développer la formation en alternance. Transport maritime Présentation de la spécialité : Il s’agit d’une formation proposant un parcours professionnel et un parcours recherche permettant à des étudiants de se spécialiser en droit du transport maritime. Les enseignements proposés portent sur le droit maritime, le transport maritime et l’environnement du transport maritime. Les étudiants doivent réaliser un stage de trois mois au minimum (avec rapport de stage) ou alors rédiger un mémoire de recherche après avoir suivi un séminaire d’initiation à la recherche. Les intervenants sont pour partie des universitaires et, pour une autre partie des professionnels du secteur. La formation est liée aux professionnels et organismes de transports par l’intermédiaire de l’Institut méditerranéen des transports maritimes (IMTM). La formation a aussi des rapports avec la Direction régionale de l’équipement PACA, qui propose des thèmes de recherche adaptés à la réalité du terrain, sur lesquels les étudiants peuvent travailler. Le Centre de droit maritime et des transports (CDMT) a également des liens étroits avec l’Ecole nationale de la marine marchande dont il accueille un certain nombre de diplômés. Enfin, le CDMT entretient de fidèles relations avec l’Institut international de droit du transport (IDIT) et plusieurs associations nationales de droit maritime étrangères (Italie, Grèce, Espagne, Belgique, Suisse, Grande Bretagne…). 20 Indicateurs : Effectifs constatés 25 Effectifs attendus 25 Taux de réussite 85 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Appréciation : Ce master, à dimension scientifique et professionnelle, est bien ancré dans le master « Droit des affaires ». La dimension internationale de la spécialité résulte de cours en partie dispensés en anglais et de l’étude de matières relevant du droit international des transports maritimes. Point fort : Une formation bien construite, attractive et cohérente. Point faible : Pas d’évaluation des enseignements par les étudiants. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandations pour l’établissement L’initiation à la recherche pourrait être mutualisée avec d’autres spécialités. Un rapprochement avec la spécialité transports terrestres est sans doute envisageable. Transports terrestres Présentation de la spécialité : La formation propose un parcours professionnel et un parcours recherche permettant à des étudiants de se spécialiser en droit du transport terrestre. Les enseignements proposés portent sur le droit du transport terrestre sous ses différentes facettes. Les étudiants doivent réaliser un stage de trois mois au minimum (avec rapport de stage) ou rédiger un mémoire de recherche après avoir suivi un séminaire d’initiation à la recherche. Les intervenants sont pour partie des universitaires et, pour une autre partie, des professionnels du secteur. Il s’agit de la seule formation de ce type et de ce niveau en France. Indicateurs : Effectifs constatés 10 Effectifs attendus 20 Taux de réussite 80 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 90 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 21 Appréciation : C’est un master à dimension scientifique et professionnelle, en cohérence avec la mention « Droit des affaires ». Point fort : Une formation bien construite, attractive et cohérente. Point faible : Pas d’évaluation des enseignements par les étudiants. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandations pour l’établissement L’initiation à la recherche pourrait être mutualisée avec celle proposée par d’autres spécialités. La spécialité pourrait sans doute être rapprochée de la spécialité transport maritime. 22 Evaluation des diplômes Masters – Vague B ACADEMIE : AIX-MARSEILLE Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix Marseille 3 Demande n° S3MA120003369 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Etudes politiques Présentation de la mention Conçue principalement en tant que cinquième année de l’Institut d’études politiques (IEP) d’Aix-en-Provence, la mention « Études politiques » regroupe douze spécialités, dont une seule est exclusivement labellisée recherche et quatre disposent d’une double coloration (recherche et professionnelle). La mention se donne pour objectif de procurer aux étudiants les compétences nécessaires pour « décoder les dynamiques culturelles, institutionnelles ou organisationnelles » et agir dans les nombreux univers professionnels auxquels destinent les différentes spécialités (encadrement dans les secteurs publics, privés et associatifs, journalisme, culture, lobbying, consulting et expertise, etc.). La pluridisciplinarité, aussi bien entre masters qu’à l’intérieur de la plupart d’entre eux, est à l’image de la formation traditionnellement dispensée à l’IEP : la mention mobilise ainsi la science politique, les sciences juridiques, les sciences économiques et de gestion, la sociologie, l’histoire et les sciences de l’information et de la communication. Indicateurs Effectifs constatés 380 Effectifs attendus 435 Taux de réussite 90 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Bilan de l’évaluation Appréciation globale : Conçue principalement comme 5e année d’IEP, mais ouverte à des étudiants extérieurs, la mention couvre un large champ disciplinaire et forme à de nombreuses activités professionnelles à haut niveau de qualification. La maquette proposée est dense, bien charpentée, cohérente avec les filières sous-jacentes de l’IEP et bien intégrée à son cursus. Les douze spécialités de masters bénéficient de l’attractivité et du caractère sélectif de l’établissement. La vocation de celui-ci est notamment de former des cadres dans de nombreuses branches des secteurs public, privé et associatif. La pluridisciplinarité, présente dans presque toutes les spécialités, et l’accent mis sur les méthodes de travail sont supposés garantir la relative polyvalence des étudiants et nourrir leur capacité d’analyse, de problématisation et de prise de décision. Dans la plupart des spécialités, l’accent est visiblement porté sur l’internationalisation, via les enseignements de langue et/ou les perspectives comparatistes. La récente mise en place de la mention (trois ans) ne permet pas encore de dégager des éléments proprement objectifs en matière 1 d’évaluation de la formation par les étudiants et d’insertion professionnelle. Le taux de réussite est en nette progression (90 % des inscrits en 2009, contre 76 % en 2007). Incluant de nombreux intervenants professionnels, l’équipe pédagogique est de grande qualité. Elle paraît cependant sous-dimensionnée pour assurer pleinement l’encadrement d’une mention comportant des spécialités aussi diversifiées : certaines comportent un trop faible nombre d’enseignants-chercheurs. Plus généralement, la mention semble inégalement adossée à l’activité scientifique : selon les spécialités, les savoirs théoriques fondamentaux et/ou les récents acquis des sciences sociales sont mobilisés de façon très hétérogène. Les modalités du rattachement de la mention, et notamment de ses cinq parcours recherche, au laboratoire CHERPA (Croyance, histoire, espace, régulation politique et administrative) sont d’ailleurs insuffisamment précisées. Certains découpages paraissent en outre très artificiels : ils semblent davantage renvoyer à des logiques internes à l’institution qu’à une réelle volonté de rationalisation de l’offre de formation. Une spécialité interroge particulièrement : la spécialité « Histoire militaire comparée, géostratégie, défense et sécurité » qui ne répond pas aux standards scientifiques requis pour un parcours recherche. Points forts : La mention propose une large palette de spécialités et de parcours, adossés à une pluralité d’univers professionnels. La pluridisciplinarité est mise à l’honneur de façon pertinente dans de nombreuses spécialités. L’articulation entre enseignements théoriques et professionnels semble pertinente dans la plupart des spécialités. Les étudiants paraissent bien accompagnés dans leur démarche de recherche de stage. Points faibles : Le regroupement de ces douze spécialités au sein d’une même mention procède davantage d’une logique d’établissement que d’une logique pédagogique et scientifique clairement formulée. Certaines équipes pédagogiques souffrent d’un trop faible nombre d’enseignants-chercheurs ou d’un adossement inexistant à la recherche. Des spécialités se déroulent uniquement en M2. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Pour améliorer la mention, et sans remettre en cause l’autonomie des responsables de spécialités de master, l’IEP pourrait rationaliser l’offre de formation pour atténuer le sentiment d’empilement des spécialités et des parcours. Certains regroupements pourraient être opérés autour de deux pôles : « Action publique » (qui pourrait accueillir les spécialités « Ingénierie politique », « Développement, nature et gouvernance » et le parcours « Politique comparée des âges en Europe ») et « Politique comparée » (qui pourrait accueillir « Histoire militaire comparée, géostratégie, défense et sécurité » et « Cultures, religions et sociétés »). De la même manière, certains rapprochements et/ou mutualisations avec d’autres masters de l’université pourraient être explorés, notamment avec le master de « Sociologie » qui comporte une spécialité « Expertise sociologique de l’action publique dans l’espace euro-méditerranéen ». À l’inverse, la spécialité « Politiques européennes appliquées » apparaît trop orientée autour des sciences juridiques. Enfin, l’établissement devrait examiner si des mutualisations sont possibles au sein de la mention pour faire entrer la spécialité « Histoire militaire comparée, géostratégie, défense et sécurité » dans les standards minimum exigés par un parcours recherche. L’IEP doit s’engager dans une généralisation de la construction des masters en conformité avec le LMD, c’est à dire en incluant des M1 dans les mentions qu’il souhaite porter et en évitant les M2 suspendus. 2 Appréciation par spécialité Action publique Présentation de la spécialité : Se déroulant sur la seule année de M2, la spécialité « Action publique » est un master indifférencié, destiné aux futurs praticiens, évaluateurs et/ou analystes de l’action publique. Articulant enseignements théoriques et pratiques, le master privilégie deux thématiques : les mécanismes de coordination entre acteurs des politiques publiques et les dynamiques de territorialisation de l’action publique. Indicateurs : Effectifs constatés 17=12(P) + 5(R) Effectifs attendus 35 Taux de réussite 100 (2009) Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : En articulant formation professionnelle et formation à la recherche, ce master vise à former des experts de l’action publique qui ne soient pas seulement de purs « techniciens », mais qui disposent d’une approche scientifique et réflexive du policy making. Se situant dans le prolongement de la 4ème année du diplôme de l’IEP, cette spécialité est bien conçue : la maquette répond parfaitement à l’enjeu de la gouvernance multi-acteurs et multi-niveaux, le parcours professionnel est lisible et la présence d’intervenants professionnels et d’enseignants-chercheurs spécialisés sur ces questions permet une pertinente articulation des enseignements théoriques et pratiques. Cependant, les effectifs sont, pour l’heure, restreints et l’absence, à ce jour, d’évaluations des enseignements et de l’insertion professionnelle ne permet pas de confirmer les impressions positives suscitées par la lecture du dossier. Points forts : Au vu de la maquette, l’équilibre entre approches théoriques et savoir-faire pratiques semble judicieux. L’équipe pédagogique a un caractère explicitement pluridisciplinaire. Les étudiants inscrits dans le parcours « recherche » bénéficient d’un accompagnement soutenu dans la préparation de leur mémoire. Points faibles : Jeune, le parcours recherche semble encore assez peu attractif. Le dossier est très allusif au sujet des possibilités d’insertion professionnelle des étudiants. La politique de stage n’est pas précisée. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A 3 Recommandations pour l’établissement La faiblesse des effectifs pourrait constituer un indicateur de la redondance du master avec d’autres spécialités au sein de l’IEP : des mutualisations et/ou des rapprochements pourraient être envisagés avec d’autres spécialités de la mention (« Politiques comparées », parcours « Politique comparée des âges en Europe » ; « Politiques européennes appliquées »). On pourrait également explorer les possibilités d’adosser scientifiquement la spécialité au Laboratoire d’économie et de sociologie du travail – LEST - (UMR 6123) dont quatre directeurs et chargés de recherche interviennent en tant qu’enseignants. L’IEP doit s’engager dans une généralisation de la construction des masters en conformité avec le LMD, c’est à dire en incluant des M1 dans les mentions qu’il souhaite porter et en évitant les M2 suspendus. Affaires et projets culturels internationaux, mécénat Présentation de la spécialité : Se déroulant sur la seule année de M2, ce projet de master professionnel vise à former différentes catégories d’intervenants dans le secteur de la production culturelle. La spécialité met en particulier l’accent sur les problématiques d’interculturalité et d’échanges au sein de l’espace méditerranéen. La formation projetée s’avère donc clairement pluridisciplinaire et dominée par des intervenants professionnels, directement issus des métiers concernés par le master. Indicateurs : Effectifs constatés SO Effectifs attendus 15-20 Taux de réussite SO Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) SO Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO Appréciation : La formation projetée semble prometteuse, en raison notamment de l’équilibre entre universitaires et intervenants professionnels. Si les institutions d’origine de ces derniers sont particulièrement renommées, le dossier demeure très allusif au sujet des perspectives d’insertion professionnelle des étudiants. Il est fait mention de partenariats ou de réseaux d’anciens diplômés, mais aucune donnée concrète ne vient étayer ces affirmations. Un stage obligatoire doit être entrepris, mais le dossier n’en précise pas les modalités, sinon l’encouragement à leur internationalisation. Malgré cette légère réserve, la spécialité est adaptée à son objet, dans un secteur d’emploi a priori en développement. Les unités d’enseignement couvrent ainsi presque tous les aspects du champ professionnel, avec une insistance sur la diplomatie culturelle, le mécénat et l’apprentissage des langues. Points forts : La spécialité s’avère originale et sans doute judicieuse, au regard des autres masters de l’IEP. La pluridisciplinarité et l’ouverture internationale assurent aux étudiants un socle de compétences mobilisables dans de nombreuses situations professionnelles. L’équilibre des enseignements théoriques et professionnels semble bien assuré. Points faibles : Le dossier est relativement flou au sujet des perspectives envisagées en matière de pédagogie et d’encadrement des étudiants. Il n’est pas fait mention de procédures d’évaluation à venir. Il n’y a aucun enseignement relevant des sciences de l’information et de la communication. 4 Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il conviendrait d’opérer rapidement un suivi de l’insertion professionnelle des premières cohortes pour garantir la pertinence de la spécialisation. Outre l’introduction possible d’enseignements en science de l’information et de la communication, la maquette pourrait être différenciée selon les « majeures » retenues par les étudiants : mécénat et/ou gestions de projet culturel. Selon le parcours retenu, les crédits européens correspondant aux différentes matières pourraient être distincts, ainsi que les travaux demandés aux étudiants. L’IEP doit s’engager dans une généralisation de la construction des masters en conformité avec le LMD, c’est à dire en incluant des M1 dans les mentions qu’il souhaite porter et en évitant les M2 suspendus. Affaires internationales Présentation de la spécialité : Se déroulant sur la seule année de M2, ce master professionnel comprend deux parcours : « Affaires internationales de l’entreprise » (AIE) vise à former managers ou consultants engagés sur des marchés internationaux, tandis que « Affaires et relations internationales » (ARI) met davantage l’accent sur les enjeux de coopération et de diplomatie internationale. Les savoirs mobilisés sont issus d’une pluralité de disciplines (économie, science politique, droit public, sociologie). Indicateurs : Effectifs constatés 37 Effectifs attendus 80 Taux de réussite 97 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Ce master possède une identité singulière dans l’offre de formations de l’IEP. Les problématiques internationales sont abordées à travers une pluralité de facettes et de types d’apprentissage. L’articulation entre savoirs fondamentaux et formation professionnelle semble, en particulier, bien menée, même si le master apparaît trop faiblement adossé à la recherche. Le dossier indique un apparent équilibre entre intervenants universitaires et intervenants professionnels, même s’il n’est pas fait mention de l’attribution exacte des enseignements et si l’équipe pédagogique paraît sous-dimensionnée par rapport au nombre d’étudiants. La spécialité prépare à une large gamme d’emplois internationaux grâce à l’identification de deux parcours. Elle bénéficie en outre d’un réseau important de partenaires qui ne sont cependant pas liés par une convention. Points forts : Organisée autour de deux parcours, la maquette des enseignements apparaît dense et cohérente. La pluridisciplinarité est particulièrement à l’honneur. La direction du master dit adapter sa formation en fonction des premiers retours des étudiants. 5 Points faibles : Compte tenu de la jeunesse de la spécialité, l’insertion professionnelle à l’issue du master est encore incertaine. Le public visé pour les unités d’enseignement (UE) du tronc commun (80 étudiants) est sans doute excessif, compte tenu notamment d’une capacité d’encadrement limitée. Une seule langue vivante est enseignée dans le parcours AIE. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il serait sans doute souhaitable de densifier l’enseignement des langues et notamment d’assurer différents cours en anglais. L’IEP doit s’engager dans une généralisation de la construction des masters en conformité avec le LMD, c’est à dire en incluant des M1 dans les mentions qu’il souhaite porter et en évitant les M2 suspendus. Histoire militaire comparée, géostratégie, défense et sécurité Présentation de la spécialité : Se déroulant sur la seule année de M2, ce master recherche vise non seulement à former de futurs chercheurs dans les domaines de l’histoire militaire comparée et de la géostratégie, mais surtout à préparer aux concours de la Défense de futurs officiers (École de la gendarmerie, École de Saint-Cyr, Collège interarmées de défense). Les enseignements au premier semestre portent principalement sur l’analyse des relations internationales et des enjeux de sécurité/défense, tandis que le second semestre est entièrement dédié au mémoire. Indicateurs : Effectifs constatés 15 Effectifs attendus 15 Taux de réussite 100 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Mis en place en 1968, ce master dispose visiblement d’une certaine réputation dans le milieu militaire. Il semble bénéficier de taux de réussite élevés aux concours du Ministère de la défense. Un stage à l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) est prévu, mais il n’est pas intégré officiellement à la maquette. Les intervenants professionnels sont de hauts responsables militaires. L’articulation de la mention « Études politiques », et plus généralement à l’IEP paraît cependant relativement artificielle. Plus encore, les exigences scientifiques minimales d’une spécialité recherche ne sont pas garanties : le projet scientifique n’est pas lisible, l’encadrement est faible (l’équipe pédagogique ne comporte qu’un professeur) et il n’y a pas d’enseignement à caractère épistémologique. Quant à l’UE « méthodologie et défense », son contenu apparaît relativement peu rigoureux : « art d’écrire une lettre, fouiller dans les fonds d’archives, présenter une bibliographie » complété par « fondements de la défense française, y compris économie de la défense ». 6 Points forts : La formation semble particulièrement sélective et reconnue dans l’univers militaire. L’encadrement des étudiants et l’investissement du directeur sont importants (comparativement à de nombreuses spécialités). La spécialité dispose de nombreux intervenants professionnels de grande qualité. Points faibles : Labellisé « recherche », ce master n’a pas directement pour ambition de former à et par la recherche. L’équipe pédagogique manque de diversité disciplinaire et paradigmatique. Le projet scientifique n’est absolument pas clair, notamment en termes d’outils méthodologiques et théoriques. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Il serait souhaitable d’examiner les possibilités de transformer la spécialité en parcours professionnel, ce qui rendrait sa place dans l’offre de formation de la mention plus légitime. A défaut, le master pourrait s’ouvrir aux spécialistes de relations internationales ou d’aires culturelles qui enseignent à l’IEP dans les autres spécialités (de telles mutualisations sont certes complexes, mais pas impossibles). L’IEP doit s’engager dans une généralisation de la construction des masters en conformité avec le LMD, c’est à dire en incluant des M1 dans les mentions qu’il souhaite porter et en évitant les M2 suspendus. Politique comparée Présentation de la spécialité : Se déroulant sur la seule année de M2, cette spécialité indifférenciée comprend deux parcours très distincts. « Aires géographiques et culturelles » (AIRES) est principalement destiné aux étudiants souhaitant poursuivre leur cursus en thèse ou mettre à profit professionnellement leur expérience de chercheur dans un environnement international. « Politique comparée des âges en Europe » (PAGE) s’adresse à la fois à des étudiants en formation initiale et à des professionnels désireux de compléter leur formation pour accéder à des fonctions d’encadrement dans les secteurs sanitaires et sociaux. Il est centré sur les politiques en direction des populations vulnérables et/ou vieillissantes et les métiers qui y sont associés. Indicateurs : Effectifs constatés 22-30 Effectifs attendus 20-25 Taux de réussite 77 % (2009) Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR 7 Appréciation : Les parcours de spécialisation sont bien conçus, l’équipe pédagogique et les intervenants bien choisis, la pluridisciplinarité et l’articulation des différents savoirs et savoir-faire (scientifiques ou professionnels) bien menées. Mais la spécialité souffre de réunir ces deux parcours clairement distincts l’un de l’autre, à la fois dans leur finalité et leur orientation disciplinaire. L’un se présente comme le principal master de recherche en science politique au sein du bassin d’emploi, tandis que l’autre offre une formation multipliant les angles d’approche sur un segment original des politiques publiques. A cet égard, celui-ci semble davantage relever – si ce n’est certains aspects anthropologiques - de la spécialité « Action publique ». Les deux parcours ne sont ainsi réunis que par un séminaire de recherche commun et une même préoccupation comparatiste. Points forts : Le parcours PAGE articule pertinemment savoirs fondamentaux et savoirs pratiques sur une « niche » thématique originale et en développement. L’internationalisation et la pluridisciplinarité sont particulièrement à l’honneur. L’équipe d’enseignants-chercheurs du master AIRE présente une cohérence thématique bien ajustée à l’offre de formation. Points faibles : Le regroupement des deux parcours au sein d’une même spécialité peut paraître un peu forcé. Le parcours AIRE est peut-être trop fortement centré sur la production du mémoire (15 crédits européens + 15 pour les deux séminaires de préparation de l’enquête + 6 pour le séminaire de méthode = 36/60). Les problématiques socio-sanitaires soulevées par les mineurs et par les personnes âgées, qui paraissent rapprochées artificiellement, entraînant une dispersion des savoirs et des savoir-faire. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Les deux masters gagneraient à être dissociés, soit pour figurer comme spécialité à part entière (ce qui permettrait notamment de pouvoir les évaluer isolément), soit pour participer à une réorganisation générale de l’offre de master (le master PAGE pouvant figurer comme parcours dans un vaste master « Action publique » ; le master AIRE pouvant être densifié en accueillant la spécialité « Cultures, religions et société ».). Représentant seulement 12 crédits sur 60, les enseignements à contenu disciplinaire du parcours AIRE pourraient être densifiés, d’autant que le dossier indique la très forte hétérogénéité initiale des étudiants. L’IEP doit s’engager dans une généralisation de la construction des masters en conformité avec le LMD, c’est à dire en incluant des M1 dans les mentions qu’il souhaite porter et en évitant les M2 suspendus. 8 Carrières publiques Présentation de la spécialité : Principalement destinée à la préparation des concours administratifs de catégorie A et à l’acquisition des nouveaux instruments de pilotage des administrations publiques, cette spécialité de master est organisée sur deux années (M1 et M2), relativement autonomes l’une par rapport à l’autre. Le M1 se présente exclusivement comme une année de préparation aux concours, tandis que le M2 est structuré autour de deux parcours (« Connaissance de l’administration » et « Ingénierie juridique/gestion publique »). Un stage obligatoire de 5 à 6 mois vient clore la formation. Indicateurs : Effectifs constatés 50-55 (M2) Effectifs attendus 60 (M2) Taux de réussite NR Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Ce master offre d’appréciables taux de réussite à deux ans aux concours de catégorie A, du fait sans doute de sa sélectivité à l’entrée, de l’intensité de la formation, en M1 comme en M2, et de la grande diversité des enseignements. Mais surtout, en ne se limitant pas au « bachotage » et en préparant tout autant le candidat au concours que le futur fonctionnaire, la formation semble bien équilibrée quant à son contenu. L’insistance sur les nouveaux instruments du pilotage administratif est particulièrement bien venue, même si les approches critiques ou réflexives sont absentes. L’équipe pédagogique et les intervenants professionnels sont excellents. L’obligation de stage permet aussi de ne pas limiter les étudiants à la seule préparation des concours. Points forts : Les taux de réussite aux concours les plus sélectifs semblent satisfaisants. La formation ne se limite pas à la préparation aux concours, mais s’oriente directement dans la formation des futurs fonctionnaires. Les enseignements sont assurés aussi bien par des enseignants-chercheurs que par une pluralité d’intervenants professionnels. Points faibles : L’attractivité de la formation est redevable de la quantité de postes mis au concours. Le manque éventuel des cours de science administrative ou de politiques publiques assurés par des politistes ou mobilisant une approche plus sociologique que strictement juridique. Le manque éventuel également d’une ouverture sur les nouveaux enjeux communicationnels. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandations pour l’établissement L’évaluation interne par les étudiants gagnerait à être densifiée pour ne pas se limiter à des indices de satisfaction aussi peu objectivés. Le dossier mentionne que les 3/5e des inscrits en M2 sont admis à un concours de catégorie A, mais on ne sait ce que deviennent les autres. Les responsables pourraient examiner la possibilité d’introduire un enseignement plus complet sur les instruments de communication. 9 Cultures, religions et société Présentation de la spécialité : Se déroulant sur la seule année de M2, ce master indifférencié vise à analyser le fait religieux, à travers des perspectives sociologiques, juridiques, historiques et anthropologiques. Le parcours professionnel a pour objectif d’offrir une expertise en matière de management interculturel, du point de vue des ressources humaines ou des échanges internationaux. Le parcours recherche « Religions et sociétés » cherche à appréhender les recompositions religieuses à l’échelle internationale. Indicateurs : Effectifs constatés 22-24 Effectifs attendus 30 = 25(P) +5(R) Taux de réussite 100 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : La spécialité est originale et bien conçue, par sa focalisation sur le champ de la médiation culturelle et religieuse. Bien que l’accent soit particulièrement porté sur les problématiques euro-méditerranéennes, l’approche est interdisciplinaire afin de saisir les enjeux religieux dans toutes leurs dimensions. Mais, si le parcours recherche se justifie en raison notamment des qualités scientifiques de différents intervenants du master sur ces questions, le parcours professionnel interroge, compte tenu de la faiblesse des cours explicitement professionnalisants et/ou confiés à des intervenants professionnels. Les maquettes des parcours recherche et professionnel sont ainsi relativement similaires. De ce point de vue, et malgré quelques enseignements de management et la constitution d’un réseau de partenaires pour accueillir les stagiaires, la présentation allusive des débouchés professionnels laisse entrevoir une relative incertitude quant aux possibilités d’insertion à l’issue de ce M2. Points forts : La pluridisciplinarité dans l’approche de l’objet permet de l’analyser à travers sa complexité. L’étroite spécialisation peut permettre de former des apprentis chercheurs aux compétences pointues sur les questions religieuses. L’apprentissage des techniques transverses de médiation est intéressante. Points faibles : L’hyperspécialisation sur les enjeux religieux et l’absence de problématiques transverses peut être préjudiciable en termes d’insertion ou de mobilité professionnelles. De ce point de vue, le master professionnel tend à réduire les questions d’interculturalité à des questions religieuses. L’attractivité du parcours recherche semble réduite. Il manque peut-être des enseignements d’information-communication. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B 10 Recommandations pour l’établissement La différenciation entre parcours recherche et parcours professionnel gagnerait à être étendue, le parcours professionnel pouvant alors accueillir davantage d’intervenants professionnels. Peut-être serait-il possible d’opérer mutualisations et/ou regroupements avec d’autres masters : « Affaires internationales » ou « Affaires et projets culturels internationaux, mécénat » pour le parcours professionnel, « Politique comparée » pour le parcours recherche. L’IEP doit s’engager dans une généralisation de la construction des masters en conformité avec le LMD, c’est à dire en incluant des M1 dans les mentions qu’il souhaite porter et en évitant les M2 suspendus. Développement, nature et gouvernance Présentation de la spécialité : Se déroulant sur la seule année de M2, cette proposition de master professionnel vise à former des spécialistes des problématiques de développement durable, à partir d’une approche pluridisciplinaire, néanmoins dominée par les approches économiques et juridiques des enjeux environnementaux. L’équipe pédagogique pressentie comprend de nombreux intervenants professionnels, experts sur les enjeux environnementaux. Indicateurs : Effectifs constatés SO Effectifs attendus 15-25 Taux de réussite SO Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) SO Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO Appréciation : Cette spécialité est originale et s’inscrit dans un champ d’activité destiné à se développer. Les enseignements couvrent tout le spectre des disciplines concernées par les questions environnementales (droit, économie, science politique…). Celles-ci sont ainsi analysées dans le détail et de façon transversale (consommation énergétique, développement durable, gestion publique des enjeux, etc.). L’équipe d’intervenants est diversifiée et de qualité. Toutefois, la spécialité n’analyse pas le secteur professionnel en tant que tel. Elle n’offre pas non plus d’acquisition de savoir-faire professionnalisants (pilotage de projets, lobbying, etc.). Dès lors, l’hyperspécialisation offerte aux étudiants pourrait leur être préjudiciables en cas d’évolution des priorités politiques sur le sujet. Au regard de l’actuelle proposition de maquette, l’autonomie du master ne s’impose donc pas totalement : celui-ci pourrait aisément intégrer, en tant que parcours, le master « Action publique ». Points forts : Originale, la spécialité ouvre à des métiers nouveaux et attractifs. Le master aborde la thématique environnementale à partir d’une démarche transversale et pluridisciplinaire. Les intervenants professionnels pressentis disposent d’une légitimité et d’un crédit important sur ces questions. Points faibles : La maquette se focalise sur les contenus thématiques et les connaissances factuelles, au détriment des approches méthodologiques, des fondements théoriques (par exemple sociologie de l’action publique) et/ou des savoir-faire pratiques (conduite de projets, pratiques de négociation, montage de partenariat). La maquette ne comprend pas de présentation du secteur professionnel en voie de constitution. 11 Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement La maquette gagnerait à intégrer des UE qui mobilisent des approches transversales de l’action publique (par l’intermédiaire d’une mutualisation d’enseignements avec les masters « Action publique » ou « Ingénierie politique ») et qui enseignent les savoir-faire mobilisés en situation par les acteurs du secteur. Un enseignement pourrait également présenter synthétiquement le secteur professionnel et ses acteurs. L’IEP doit s’engager dans une généralisation de la construction des masters en conformité avec le LMD, c’est à dire en incluant des M1 dans les mentions qu’il souhaite porter et en évitant les M2 suspendus. Journalisme et communication à l’international Présentation de la spécialité : Se déroulant sur la seule année de M2, ce master professionnel a pour objectif de former des professionnels de l’information ou de la communication, amenés à travailler dans un contexte international. Le diplôme comprend deux parcours (« Journalisme politique » et « Communication institutionnelle »), ouverts chacun à environ 25 étudiants. Un stage en entreprise de cinq mois, sanctionné par plus d’un tiers des crédits, doit clore la formation. Indicateurs : Effectifs constatés 43-52 Effectifs attendus 50 Taux de réussite 85 %- 94 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : La spécialité est positionnée sur un créneau original, et le contenu de la maquette est conforme à l’ambition d’ouverture internationale. Mais, face à la concurrence en matière de formations au journalisme et à la communication, il peut paraître étonnant que les étudiants bénéficient de si peu d’enseignements spécifiques à ces métiers, comme s’ils étaient relativement interchangeables. Par ailleurs, si les intervenants professionnels sont en adéquation avec la spécialité, l’équipe pédagogique est peu importante en volume, notamment pour animer deux parcours relativement distincts. Si le parcours journalisme ne bénéficie pas d’une reconnaissance par la profession, le renforcement des partenariats avec l’École de journalisme de Marseille peut permettre de mieux assurer l’acquisition des savoir-faire techniques du métier. Points forts : La formation s’avère particulièrement originale, notamment dans la moitié sud du pays. La possibilité d’accéder à l’enseignement de langues « rares » offre une vraie spécificité aux étudiants issus de ce master. Le master s’appuie sur la réalisation d’un stage long. 12 Points faibles : La faiblesse des enseignements spécifiques à la communication ou au journalisme est sans doute préjudiciable à l’insertion professionnelle des étudiants. L’équipe pédagogique comprend trop peu d’enseignants-chercheurs spécialisés sur ces problématiques. Il n’y a pas d’enseignement de méthodologie dans le tronc commun. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement La formation gagnerait à être densifiée et ainsi organisée sur deux ans, les enseignements partagés entre journalisme et communication pouvant être assurés en M1, tandis que le M2 serait exclusivement consacré à la spécialisation dans ces différents métiers. L’équipe pédagogique pourrait également être densifiée et articulée à un pôle de recherche sur ces thématiques. Enfin, il faudrait sans doute renforcer la mutualisation des enseignements pratiques avec l’École de journalisme de Marseille. L’IEP doit s’engager dans une généralisation de la construction des masters en conformité avec le LMD, c’est à dire en incluant des M1 dans les mentions qu’il souhaite porter et en évitant les M2 suspendus. Management de l’information stratégique Présentation de la spécialité : Organisé sur deux ans (M1/M2), ce master indifférencié destine ses étudiants aux métiers du management de l’information et de la gestion des connaissances, à ceux de la veille et de l’intelligence économique, enfin (en mineur) aux métiers du Web. Destinés à des étudiants issus d’univers disciplinaires divers, les deux années sont organisées selon une formule d’alternance et/ou d’apprentissage entre stage et enseignement. Indicateurs : Effectifs constatés 16-19 Effectifs attendus 20(P) +2(R) = 22 Taux de réussite 88 % - 100 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) 94 % Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 63 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Directement articulée aux besoins des employeurs via la formation en alternance, la spécialité est originale dans l’offre de masters de l’IEP. Elle offre à ses étudiants une spécialisation relativement « pointue » sur une expertise potentiellement mobilisable dans tous les secteurs économiques. L’équipe d’intervenants professionnels est diversifiée et la spécialité propose des conventions de partenariat avec d’importantes entreprises pour les stages. Ces derniers occupant deux jours par semaine, le volume global d’enseignements est relativement restreint. La formation est en conséquence focalisée sur la gestion et la restitution de l’information. 13 Mais son positionnement n’est pas assez lisible, tout comme la présentation du contenu des enseignements. Par ailleurs, la spécialité ne comporte pas d’enseignements de méthodologie et d’épistémologie indispensables pour une spécialité ouverte en recherche. Points forts : La spécialité apporte aux étudiants des compétences « pointues » et « rares ». Elle s’articule sur un important socle d’intervenants professionnels et sur un dense réseau de partenaires sous-jacents. En réunissant un petit nombre d’étudiants motivés professionnellement, la formation est certainement efficace sur un plan pédagogique. Points faibles : L’équipe pédagogique d’enseignants-chercheurs est réduite. L’hyperspécialisation peut engendrer deux écueils : une dépendance forte aux aléas économiques, une insuffisante polyvalence et capacité d’adaptation offerte aux étudiants. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement La maquette gagnerait sans doute en lisibilité si les enseignements n’apparaissaient pas aussi redondants dans leurs intitulés. L’équipe pédagogique gagnerait à être renforcée, notamment du côté des universitaires. L’articulation entre les savoirs dispensés dans le master et les récents acquis scientifiques pourrait être mieux mise en avant. De même, du fait de l’absence d’enseignements méthodologiques ou épistémologiques, l’existence d’une coloration « recherche » paraît incongrue. Ingénierie politique Présentation de la spécialité : Se déroulant sur la seule année de M2, la spécialité vise à former de futurs assistants et conseillers d’élus ou de futurs lobbyistes auprès des assemblées et des administrations. Logiquement positionné dans l’offre de formation d’un IEP, ce master professionnel articule de la sorte l’enseignement des règles normatives (institutions, modes de scrutin, etc.) et des règles pragmatiques (communication, sondages, etc.) encadrant l’action des élus. La spécialité se conclut par un stage. Indicateurs : Effectifs constatés 20 Effectifs attendus 15-25 Taux de réussite 90 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR 14 Appréciation : Cette formation, unique en son genre dans le bassin d’emploi, permet aux étudiants d’acquérir des compétences certaines en matière d’assistance aux élus. Le contenu des enseignements est en effet bien adapté à ses finalités professionnelles. L’organisation pédagogique du master présente une certaine cohérence aussi bien sur le plan de la division thématique entre UE (les principales dimensions du métier sont présentes) que sur le plan de l’articulation entre connaissances fondamentales et compétences pratiques. Le management administratif est cependant étonnamment absent. L’équipe pédagogique est de qualité et les intervenants professionnels ont des responsabilités de haut niveau dans les métiers visés. L’insertion professionnelle ne peut toutefois être garantie qu’à condition de conserver de faibles effectifs. Points forts : La maquette dispose d’une pertinence certaine au regard des connaissances et compétences attendues. L’agencement entre stage et mémoire et entre intervenants universitaires et intervenants professionnels permet une articulation judicieuse entre savoirs fondamentaux et savoirs pratiques. L’apprentissage du métier repose sur une maquette transversale et pluridisciplinaire. Points faibles : Les enseignements focalisés sur la production des politiques publiques, à l’échelle locale, nationale ou européenne, sont sans doute trop succincts. Il manque en particulier des enseignements consacrés au management administratif et au pilotage des organisations. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Certains enseignements pourraient être mutualisés avec le master d’action publique et/ou celui de carrière publique (notamment pour former les étudiants au montage de projets et au management stratégique des politiques publiques). Des renseignements plus précis, relatifs à l’insertion professionnelle à court et moyen terme, pourraient être collectés. L’IEP doit s’engager dans une généralisation de la construction des masters en conformité avec le LMD, c’est à dire en incluant des M1 dans les mentions qu’il souhaite porter et en évitant les M2 suspendus. 15 Politiques européennes appliquées Présentation de la spécialité : Se déroulant sur la seule année de M2, ce master professionnel cherche à offrir aux étudiants une pluralité de connaissances et de compétences sur les questions européennes. La spécialité vise à former des professionnels maîtrisant les méthodes de montage de projet dans le champ d’intervention des politiques européennes. Si les approches sont principalement juridiques, les étudiants sont confrontés aux différentes dimensions de l’élaboration et de l’application des politiques européennes. Le stage est de trois mois minimum. Indicateurs : Effectifs constatés NR Effectifs attendus 25 Taux de réussite >85 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Le contenu du master maintient un équilibre justifié entre connaissances fondamentales sur la construction européenne et savoir-faire pratiques pour se mouvoir dans les jeux institutionnels. Bien que largement dominée par les problématiques juridiques, la formation ne se restreint ni au seul apprentissage du droit communautaire, ni à un secteur particulier d’action publique. Les enseignements couvrent en effet une pluralité de politiques européennes (questions monétaires ; environnement ; concurrence ; action extérieure), tandis que les séminaires reposent davantage sur la présentation de compétences transverses (montage de projet, lobbying, cas pratique de droit communautaire). Les intervenants universitaires (issus essentiellement du droit public) et professionnels ne sont présentés qu’à travers la répartition des enseignements, mais l’équipe semble regrouper les compétences nécessaires au fonctionnement de la spécialité. Les problématiques de l’analyse des politiques publiques ne sont cependant pas suffisamment mobilisées. Points forts : La pluralité des terrains et des approches évite les écueils de l’hyperspécialisation et offre aux étudiants des savoirs et savoir-faire exploitables dans d’autres circonstances. La machinerie communautaire est abordée à la fois sur le plan des principes juridiques et de leurs applications concrètes. Les séminaires d’études pratiques favorisent l’acquisition des logiques pratiques du métier. Points faibles : Les approches sociologiques de l’action publique européenne sont négligées. Malgré son ancienneté, le master ne dispose pas d’évaluations récurrentes de la formation et de l’insertion professionnelle de ses diplômés. L’articulation droit européen/droits nationaux n’est pas problématisée. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A 16 Recommandations pour l’établissement Le master pourrait s’ouvrir à d’autres disciplines (science politique, économie, sociologie), notamment en mutualisant certains enseignements avec la spécialité « Action publique ». L’IEP doit s’engager dans une généralisation de la construction des masters en conformité avec le LMD, c’est à dire en incluant des M1 dans les mentions qu’il souhaite porter et en évitant les M2 suspendus. 17 Evaluation des diplômes Masters – Vague B ACADEMIE : AIX-MARSEILLE Etablissement : Université Paul Cézanne – Aix-Marseille 3 Demande n° S3MA120003373 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Management public Présentation de la mention La mention vise à former des cadres d’administrations publiques en proposant huit spécialités professionnelles. La formation s’oriente dans deux directions : la préparation aux spécificités de différentes administrations d’une part (spécialités « Management des administrations publiques », « Droit et management public des collectivités territoriales », « Gestion des établissements sanitaires et sociaux », « Management euro-méditerranéen et développement durable »). Et, d’autre part la formation s’ouvre à différents champs du management (spécialités « Management de la qualité », « Décision publique », « Intelligence économique et compétitivité territoriale », « Compétences complémentaires en informatique »). Plusieurs spécialités de la mention développent une approche pluridisciplinaire du management public (exemple : économie, sociologie, management) afin d’inscrire, dans une approche globale, les questions que les futurs cadres auront à traiter. Indicateurs Effectifs constatés 2009-2010 397 Effectifs attendus M1 : 180 M2 : 290 Taux de réussite (moyenne) 80 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) (48,6 %) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Bilan de l’évaluation Appréciation globale : L’offre de formation couvre un large spectre des domaines de compétences requises en management public, dans le champ des sciences de gestion. Les préparations bénéficient d’une forte implication du responsable de la mention et de l’équipe universitaire dans la recherche (adossement au laboratoire de recherche CERGAM [Centre d’études et de recherche en gestion d’Aix Marseille], au Centre de recherches administratives et collaboration avec l’EGPA [European group for public administration]). Le milieu socio-professionnel (secteur public et parapublic) est engagé dans l’accueil des étudiants en stage. L’attractivité est constatée au travers d’une augmentation des flux entre 2007 et 2009. L’analyse du dossier pointe la prise en compte des résultats des évaluations (exemple : enquêtes internes, réunions entre responsables de formation et enseignants, enquêtes de l’Observatoire de la vie étudiante) pour améliorer le pilotage de la mention. Des mutualisations ont déjà été réalisées au sein des spécialités de mention et d’autres pourraient être envisagées (par exemple avec la mention « Droit public »). 1 L’ouverture internationale s’inscrit dans le cadre de partenariats conduisant à la délivrance de diplôme conjoint (Sherbrooke, Canada ; Pavie, Italie) et de formations délocalisées (Malaisie, Indonésie). En outre, des accords Erasmus ont été mis en place et des conventions permettent la mobilité enseignante et étudiante (Roumanie, Chine). Enfin, la spécialité « Management euro-méditerranéen et développement durable » bénéficie d’une accréditation de l’Université euro-méditerranéenne (Slovénie). Cette ouverture internationale est porteuse à la fois d’attractivité et de notoriété. La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) est commune à plusieurs mentions en économie et gestion, et permet d’apporter une compétence complémentaire en matière de systèmes d’information, mais la pertinence de son intégration dans cette mention n’est pas avérée, en raison de la possibilité d’accès direct en M2 sans l’obtention préalable d’un diplôme de master. Points forts : Une équipe impliquée, un bon adossement à la recherche (CERGAM [Centre d’études et de recherche en gestion d’Aix Marseille] et CRA [Centre de recherches administratives]). Un bon taux d’insertion des étudiants. Un accueil des publics en formation continue. Une culture de l’évaluation et de l’auto évaluation (production de statistiques majoritairement quantitatives) utilisée pour le pilotage. Points faibles : Pour un certain nombre de spécialités, l’insuffisante visibilité sur l’adéquation aux besoins professionnels ou les défauts de lisibilité du fonctionnement. L’insuffisante exploitation de synergies possibles entre spécialités. La possibilité d’accès direct en M2 de la spécialité CCI sans l’obtention préalable d’un diplôme de master. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il serait nécessaire : D’afficher clairement les synergies possibles entre spécialités (notamment pour ce qui concerne les spécialités « Décision publique » et « Intelligence économique et compétitivité territoriale », d’une part, et les autres spécialités, d’autre part). De renforcer la visibilité des apports des intervenants professionnels (notamment pour la spécialité « Management euro-méditerranéen et développement durable »). D’exiger l’obtention d’un diplôme de master avant l’inscription en M2 pour la spécialité CCI. 2 Appréciation par spécialité Management des administrations publiques Présentation de la spécialité : La spécialité vise à former des cadres pour des administrations publiques en France comme à l’étranger. Elle comprend trois parcours : « Systèmes de contrôle et gestion de l’information », « Audit organisationnel et conduite du changement dans les organisations publiques », « Décision et achats publics ». Elle s’adresse à des publics en formation initiale et à des professionnels cadres en exercice, dans le secteur public français ou étranger. Indicateurs : Effectifs constatés 2008-2009 57 Effectifs attendus 60 Taux de réussite 82,46 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) (43,8 %) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Appréciation : Les contenus de formation sont en adéquation avec les besoins professionnels. Ils sont notamment adaptés aux évolutions du secteur public (exemple : développement durable, lobbying, pilotage de l’information stratégique). Points forts : Le contenu des enseignements : dans une approche transversale, mobilisation des sciences sociales (exemple : management, économie, droit, sciences politiques, sociologie, finances) afin de former des experts et donc d’accompagner les étudiants dans la construction et la maîtrise de compétences nécessaires à la conduite de missions de niveau stratégique. L’ouverture internationale : dispositif de co-diplomation, formation de cadres supérieurs de gouvernements étrangers, co-tutelle de thèse. Le taux d’emploi élevé (résultat à 2 ans). Point faible : L’identification malaisée de la compétence des professionnels. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandations pour l’établissement Il serait nécessaire de travailler à l’amélioration des taux de réponse aux enquêtes sur le devenir professionnel des diplômés et de donner plus de précisions, à l’avenir, sur les compétences des professionnels impliqués dans la formation. 3 Gestion des établissements sanitaires et sociaux Présentation de la spécialité : La spécialité forme à des postes d’encadrement dans les organisations publiques ou privées du secteur sanitaire et social. La formation est proposée selon un mode d’alternance aux publics de formation initiale et continue. Indicateurs : Effectifs constatés 2008-2009 58 Effectifs attendus 30 Taux de réussite 2008-2009 46,55 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) (63,2 %) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Appréciation : La spécialité répond à des besoins professionnels, comme l’atteste la présence d’étudiants en formation continue. Un partenariat avec l’Institut d’administration des entreprises (IAE) et ACTIF (association orientée vers la formation et le conseil) renforce le vivier de stagiaires en formation continue. Points forts : L’attractivité de la formation, notamment pour les publics de formation continue. L’organisation de la formation pour les publics de formation continue. La dimension scientifique des unités d’enseignement (UE). Points faibles : Des imprécisions affectent la lisibilité du dossier en particulier sur les points suivants : Le niveau d’insertion en formation initiale. Le contenu et modalités de l’approche professionnalisante. La qualification de la compétence des intervenants professionnels. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il serait utile de rendre plus lisible l’information sur les aspects professionnalisants (exemple préciser la dimension « projet »). 4 Droit et management publics des collectivités territoriales Présentation de la spécialité : Le master doit permettre aux étudiants de faire carrière dans les collectivités locales. Le contenu est cohérent avec l’objet du master et les compétences des intervenants, universitaires et praticiens, sont en adéquation avec les matières enseignées. La formation est adossée à deux centres de recherche, mais les liens entre le master et ceux-ci ne sont pas explicités. Le master est bien conçu dans une perspective professionnelle. Les relations avec les collectivités locales paraissent réelles. La formation est ouverte à des praticiens. Indicateurs : Effectifs constatés NR Effectifs attendus 40 Taux de réussite 97 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Le master allie la formation au droit et au management. Il est consacré à un domaine du droit en développement. Il est bien ancré localement. Points forts : Formation cohérente, bien structurée. Une équipe pédagogique comprenant des universitaires et des praticiens. Point faible : La formation ne prévoit pas de préparation spécifique aux concours de la fonction publique locale. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandations pour l’établissement Le master pourrait s’associer au master « carrières administratives » afin de proposer une préparation spécifique aux concours de la fonction publique territoriale. Management euro-méditerranéen et développement durable Présentation de la spécialité : La spécialité vise à former des cadres des institutions euro-méditerranéennes, des grandes entreprises ou des ONG (organisation non gouvernementale) sur le pourtour méditerranéen. La spécialité est récente. En effet, elle n’a fonctionné qu’une année (en 2008-2009) faute d’effectifs suffisants. Elle a cherché à remédier à cette situation, notamment par des actions de collaboration avec l’Université euro-méditerranéenne (EMUNI en Slovénie) et par des actions de communications auprès d’universités du bassin méditerranéen. 5 Indicateurs : Effectifs constatés 2008-2009 7 Effectifs attendus 20-40 Taux de réussite 2008-2009 85,71 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO Appréciation : L’offre est innovante, son contenu est séduisant. Cependant, la spécialité manque encore de visibilité au niveau professionnel. Son caractère récent peut expliquer ce déficit. Points forts : L’accréditation Euro-mediterranean university (EMUNI) qui donne de la visibilité et un statut à la spécialité. La capacité de l’équipe à améliorer son offre et/ou son positionnement. Points faibles : Les difficultés de recrutement. Le « brouillage » sur les objectifs de la spécialité apportée par l’adjonction « développement durable ». Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Cette spécialité doit encore faire ses preuves. Il conviendrait de mieux installer les possibilités d’insertion professionnelle. Intelligence économique et compétitivité territoriale Présentation de la spécialité : Cette spécialité vise à former à la culture et à la pratique de l’intelligence économique. Elle s’adresse principalement à un public en formation continue (2/3 des inscrits) et à des étudiants déjà titulaires d’un M2 ou suivant en parallèle un autre M2. La spécialité comprend une formation sur site à Aix-en-Provence et une formation à distance (pour délocalisation en Malaisie et en Indonésie). Indicateurs : Effectifs constatés 2008-2009 22 Effectifs attendus 35 Taux de réussite 2008-2009 50 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) (8,3 %) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 6 Appréciation : La spécialité apporte des connaissances et des compétences transverses au-delà même de son inscription dans la mention « Management public » (exemple UE « géostratégie appliquée »). Cependant, l’interrogation est forte quant au positionnement professionnel de la spécialité et à la valorisation professionnelle de ses apports. Points forts : L’existence d’un adossement à la recherche. L’ouverture internationale (par la formation délocalisée). Points faibles : Le caractère récent de la spécialité, qui n’offre pas encore suffisamment de distance pour apprécier sa capacité à « bonifier la pratique professionnelle » selon l’un des objectifs affichés. Le manque de précision sur les perspectives professionnelles concrètes. Le manque d’information sur l’organisation et les résultats de la formation délocalisée, qui ne permet pas de poser une appréciation sur cette modalité. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Il conviendrait de : Clarifier le positionnement de la formation. Préciser la valorisation professionnelle concrète induite par la formation. Décision publique Présentation de la spécialité : La spécialité (en création) vise à offrir aux cadres ou futurs cadres du secteur public la capacité de prendre des décisions en intégrant à leur processus de décision les dimensions organisationnelles, économiques, juridiques, philosophiques. Indicateurs : Effectifs constatés SO Effectifs attendus 20 Taux de réussite SO Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) SO Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO Appréciation : Cette spécialité s’inscrit dans une logique de compétences transversales dont certains enseignements pourraient être offerts aux étudiants des diverses spécialités de la mention (déjà patent avec la spécialité « Management des administrations publiques »). En tant que spécialité, la question de sa visibilité se pose, et donc de ses modalités de valorisation professionnelle. 7 Point fort : Un contenu de haut niveau en adéquation avec les objectifs. Points faibles : Le contenu transversal de la formation qui la rend difficile à positionner en tant que spécialité Le manque de visibilité de la dimension professionnalisante. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement L’intérêt d’une formation à la prise de décision est reconnu. Pour autant, la viabilité de la formation serait sans doute confortée par une transformation en un parcours utile à tous les étudiants des spécialités de cette mention de master. Management de la qualité Présentation de la spécialité : La spécialité vise à former des cadres à des postes de responsabilité intégrant les dimensions de qualité et/ou de développement durable. Elle comprend deux parcours : « Qualité, gestion de l’environnement et du développement durable » (QGE) et « Qualité et gestion des services publics » (QSP). Indicateurs : Effectifs constatés 2008-2009 45 Effectifs attendus 30 Taux de réussite 80 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) (37,5 %) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Appréciation : L’offre est cohérente et en adéquation avec des besoins professionnels. Le parcours QGE marque une volonté de placer la spécialité dans la réponse à de nouvelles problématiques. Points forts : La bonne insertion professionnelle des étudiants. L’aménagements des cursus (publics en formation continue). Point faible : Un recrutement trop local (étudiants essentiellement issus du M1 « Management public »). 8 Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il pourrait être pertinent d’ouvrir cette formation à un effectif plus large de manière à ne pas se priver de « primo entrants » venant de la profession ou d’autres universités, qui contribueraient à la notoriété et à la pérennité de la spécialité. Compétences complémentaires en informatique Présentation de la spécialité : La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI), commune à plusieurs mentions de master en économie et gestion d’Aix-Marseille Université, propose un complément de formation en informatique à vocation professionnalisante autour de la conception des systèmes d’information. Elle vise à initier aux outils de développement et aux méthodologies de conception des applications logicielles et à leur gestion, en s’appuyant sur les compétences de l’équipe pédagogique de la filière « Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises » (MIAGE). Elle comporte deux semestres dont le second est dédié à un stage en entreprise. Elle est accessible après une première ou une deuxième année de master dans une discipline autre que l’informatique. Une spécialité avec le même nom et un objectif similaire mais un contenu légèrement différent, est proposée au sein des mentions de master du domaine « Sciences, technologies, santé ». Indicateurs : Effectifs constatés NR Effectifs attendus 20 Taux de réussite NR Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Cette spécialité propose une formation pour la maîtrise de l’outil informatique en complément d’une formation métier ou disciplinaire en économie et gestion autre que la mention MIAGE. Elle intègre des enseignements variés couvrant la programmation, la conception logicielle, les systèmes d’information, les bases de données… L’expérience nationale montre qu’une telle offre de formation est pleinement justifiée. La formation est intégrée comme « spécialité » au sein d’autres mentions disciplinaires (en économie et gestion), et elle est accessible à l’issue de la première ou de la deuxième année du master. En l’absence d’articulation avec la discipline de la mention d’accueil, et bien qu’elle s’appuie sur les compétences de l’équipe pédagogique de la mention MIAGE, il est difficile de l’envisager en lieu et place de la deuxième année d’une mention de master relevant par exemple des sciences humaines, du droit, de l’économie ou de la gestion. Il serait plus cohérent de la proposer aux titulaires d’un master afin de favoriser leur insertion professionnelle. L’analyse chiffrée du fonctionnement des dernières années n’est pas réalisée. Le flux attendu n’est pas argumenté. 9 Points forts : La spécialité est pleinement justifiée et s’appuie judicieusement sur les compétences de l’équipe pédagogique de la mention MIAGE, malgré sa spécificité. Ce type d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités à travers la France, ce qui lui donne une visibilité nationale. L’effectif de 25 inscrits par an sur 80 demandes semble confirmer son attractivité. Points faibles : La non exigence préalable d’un M2 n’est pas cohérente avec l’objectif de la formation ni avec l’analyse proposée dans le dossier. Aucun résultat sur l’évaluation des enseignements n’est fourni. Aucun bilan de fonctionnement de la spécialité n’est réalisé (insertion des diplômés, origine des étudiants…). L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans les autres mentions, notamment du domaine « Sciences, technologies, santé », ne sont pas précisés, bien que le dossier y fasse référence. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Pour améliorer la cohérence de l’offre de formation avec les objectifs annoncés, cette spécialité devrait être proposée en complément d’un master d’une mention disciplinaire. La définition de parcours au sein d’une seule spécialité CCI et prenant en compte la formation d’origine, clarifierait l’offre de formation globale. Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine « Droit, économie, gestion ». 10 Evaluation des diplômes Masters – Vague B ACADEMIE : AIX-MARSEILLE Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3 Demande n° S3MA120003390 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises (MIAGE) Présentation de la mention La mention de master « Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises » (MIAGE) est une formation à double qualification alliant informatique et gestion. Elle est proposée en alternance par l’ensemble universitaire Aix-Marseille Université (AMU) dans le cadre de son offre de formation master. Elle vise à former des spécialistes en informatique capables de concevoir, d’exploiter et de piloter un système d’information en adéquation avec la gestion et l’évolution organisationnelle de l’entreprise. Les formations MIAGE sont structurées en réseau national, et les compétences visées sont bien identifiées, notamment auprès des professionnels. La mention comporte une seule spécialité. Les options offertes permettent d’orienter le cursus davantage vers l’informatique ou la gestion selon le choix de l’étudiant. La deuxième année de master se fait obligatoirement en formation par alternance. La première année est au choix quant à son mode de formation. Indicateurs Effectifs constatés (M1 - 2008/2009) 51 Taux de réussite (M1) 86,3 % Effectifs constatés (M2 - 2008/2009) 35 Taux de réussite(M2) 91,3 % Effectifs attendus 60 Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 95 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Bilan de l’évaluation Appréciation globale : La mention « Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises » (MIAGE) propose une formation professionnelle alliant informatique et gestion. Cette double qualification concerne la maîtrise du volet organisationnel et gestion des entreprises d’une part, et du volet système d’information incluant les techniques de modélisation et de programmation ainsi que la gestion et l’exploitation des données d’autre part. Le spectre des débouchés est relativement large. Les formations MIAGE sont structurées en réseau national, et les compétences visées sont bien identifiées notamment, auprès des professionnels. La forte implication de membres de l’équipe pédagogique dans les instances nationales de coordination des diplômes MIAGE permet à la formation de rester en phase avec les besoins des entreprises et en adéquation avec l’évolution de l’offre au niveau national. 1 L’articulation entre les deux années de master de cette mention mono spécialité est naturelle. La deuxième année du master (obligatoirement en formation par alternance) comporte des périodes de stage en entreprise. Sous l’autorité d’un responsable désigné au sein de l’équipe pédagogique, la politique de stage suit un protocole bien détaillé. Cette formation existe depuis 1993 et a réussi à tisser un réseau socio-professionnel important, même si elle a fait le choix de ne pas signer des conventions particulières. Elle anime un conseil de perfectionnement auquel participe des entreprises et organise chaque année des conférences « métiers » en collaboration avec des professionnels. L’adossement « recherche » de la mention est constitué de trois laboratoires de recherche reconnus : Laboratoire d’informatique fondamentale de Marseille ; Laboratoire des sciences de l’information et des systèmes ; Centre d’études et de recherche en gestion. L’accès en première année est ouvert aux étudiants de licences d’informatique et/ou de gestion, provenant en particulier des parcours MIAGE. L’accès en deuxième année est principalement ouvert aux étudiants des cursus MIAGE ou équivalents pour les demandes issues de l’étranger. Les contrats de formation en apprentissage et le soutien financier sous-jacent de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) imposent une limitation des effectifs. Les taux de réussite et d’insertion sont très satisfaisants (80 % à 6 mois et 100 % à 18 mois). L’évaluation par les diplômés suit une procédure basée sur un indice moyen de satisfaction dans le cadre du label ISO 9001 dont bénéficie la mention depuis 2009. Il est de l’ordre de 75 % pour les trois dernières années. Points forts : La formation en alternance et la double qualification assurent un fort caractère professionnalisant. Le taux d’insertion professionnelle est très satisfaisant. Le pilotage est rigoureux et de qualité ; certifié ISO 9001 depuis 2009 . Point faible : Il existe un manque d’interaction avec les autres formations de l’AMU. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A+ Recommandation pour l’établissement Bien que la formation ait des spécificités propres, elle semble évoluer à l’écart des autres formations et ne les fait pas profiter de sa dynamique. L’expertise acquise dans le cadre de la certification ISO pourrait profiter aux autres mentions. 2 Appréciation par spécialité Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises (MIAGE) Présentation de la spécialité : La deuxième année de la mention MIAGE est proposée uniquement en enseignement par alternance. Elle vise d’une part à apporter des compétences techniques plus pointues dans l’administration, la gestion et l’exploitation des données et des systèmes d’information. D’autre part, elle apporte les premières compétences autour de l’informatique décisionnelle. Indicateurs : Effectifs constatés (2008/2009) 35 Effectifs attendus Taux de réussite 91,4 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) 100 % Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 90 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Appréciation : La mention MIAGE comporte une seule spécialité. L’articulation avec la première année de master est tout à fait cohérente bien que la deuxième année soit proposée uniquement en formation par alternance. Le nombre de candidatures extérieures indique un bon niveau d’attractivité. Il manque cependant une analyse différenciée sur le nombre d’étudiants effectivement intégrés et leurs taux de réussite. Points forts : Formation par alternance fortement professionnalisante. Les taux de réussite et d’insertion sont très bons et en adéquation avec les objectifs affichés. Point faible : Aucun partenariat n’est mis en place avec la mention « Informatique ». Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandation pour l’établissement L’ouverture thématique sur les sciences de la décision pourrait être développée en partenariat avec la mention « Informatique » qui présente une spécialité en informatique décisionnelle. 3 Evaluation des diplômes Masters – Vague B ACADEMIE : AIX-MARSEILLE Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3 Demande S3MA120003394 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Comptabilité, finance, fiscalité et patrimoine Présentation de la mention La mention « Comptabilité, finance, fiscalité et patrimoine » est un master à finalité professionnelle, dont l’objectif est de former des cadres dans les métiers de la comptabilité et de la finance. On trouvera dans cette mention des spécialités traditionnelles pour ce type de formation et des spécialités propres à cette université. Cette mention comporte six spécialités : « Comptabilité, contrôle, audit » (CCA), formant de futurs experts comptables et des commissaires aux comptes ; « Finance entreprise et marchés », formant de futurs cadres financiers de grands groupes destinés à devenir directeur administratif et financier, contrôleur de gestion, asset manager… ; « Contrôle, audit, conseil » (CAC), formant de futurs consultants et auditeurs dans différents domaines de la gestion ; « Gestion de patrimoine » (GP), formant de futurs gérants de patrimoine, en banque, assurance ou cabinets indépendants ; « Lutte contre la criminalité financière organisée », formation s’appuyant sur des compétences juridique et financière débouchant vers les professions de la magistrature, de la police judiciaire, des douanes ou des services d’inspection (publics ou privés) ; « Compétences complémentaires en informatique », permettant d’apporter une compétence complémentaire en matière de systèmes d’information. Indicateurs Effectifs constatés Effectifs attendus Taux de réussite 279 en M1 280 en M2 200 à 250 en M1 220 en M2 63,80 % en M1 80 à 100 % en M2 Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NC Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NC Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NC 1 Bilan de l’évaluation Appréciation globale : La mention « Comptabilité, finance, fiscalité et patrimoine » (CFFP) est le résultat d’un regroupement de mentions et spécialités, effectué dans le but d’offrir un ensemble cohérent de formations de niveau master. La mention propose ainsi des spécialités dont les débouchés sont clairement identifiés. La structure de la formation comprend en première année un socle commun donnant progressivement la possibilité de s’orienter vers la spécialité de deuxième année. Un effort important de structuration a donc été réalisé en ce sens. Toutefois, si l’on peut comprendre sur le plan académique le rapprochement des spécialités CCA et CAC, même si la spécialité CAC apparaît peut être plus proche du management que du contrôle, l’exclusion de la mention de la spécialité « Analyse bancaire et marché des professionnels », alors même qu’est présente une spécialité « Gestion de patrimoine » nous interroge sur la logique du regroupement des différentes spécialités au sein de la mention, ce alors même que le placement majoritaire des étudiants de la spécialité « Finance entreprise et marchés » se situe dans le secteur bancaire. La formation a pour ambition de faire acquérir des compétences professionnelles et scientifiques. On peut alors imaginer qu’elle s’appuie à la fois sur les milieux socio-professionnels et sur des activités de recherche en lien avec les domaines d’expertises associés à la mention. Une large place est offerte au stage (en deuxième année), et les responsables de la mention font preuve d’un réel souci d’accompagnement des étudiants dans la recherche de stage et sa valorisation. Toutefois, l’articulation stage-formation n’apparaît pas de façon évidente. Par ailleurs, si des professionnels interviennent dans la formation et des entreprises sont citées comme partenaires, leur rôle n’est pas clairement défini et mériterait des précisions. Sur le plan scientifique, des efforts sont menés et les objectifs sont louables. Bien qu’elle soit adossée à deux laboratoires de recherche, la mention ne semble toutefois pas s’y appuyer. Les thématiques de recherches de ces laboratoires et des enseignants-chercheurs affiliés semblent n’avoir que peu de lien avec la mention. Ce lien est pourtant essentiel. Le nombre d’étudiants accueillis au sein de la mention est très correct. Il est à la fois suffisamment important pour en assurer la visibilité, et raisonnable pour assurer l’insertion professionnelle des diplômés. Les taux d’insertion professionnelle s’avèrent à cet effet très satisfaisants. Toutefois, l’information fournie n’est que partielle et laisse apparaître des différences entre les spécialités. L’origine des étudiants est essentiellement régionale (pour la plupart des spécialités), ce qui témoigne d’un ancrage local important. L’évaluation des enseignements est récente pour cette mention. Elle n’a été réalisée qu’au niveau M2, mais sa généralisation est en cours. La mention semble porter différentes formations spécialisées sans qu’il existe de concurrence locale pour certaines comme le CCA, voire nationale pour la mention « Lutte contre la criminalité financière organisée ». La présence de la spécialité CAC parallèlement aux spécialités proposées par l’Institut d’administration des entreprises (IAE) nous interroge, de même que l’absence de réel programme centré sur le contrôle de gestion. La pertinence d’« une mention au sein des structures universitaires qui couvre de façon aussi large les différents besoins exprimés par le domaine de la Finance » ne nous semble toutefois pas évidente si elle n’est pas assise sur un argumentaire plus robuste. La pertinence de l’intégration de la spécialité « Compétences complémentaires en informatique » dans cette mention n’est pas avérée, en raison de la possibilité d’accès direct en M2 sans l’obtention préalable d’un diplôme de master. Points forts : Des débouchés professionnels clairement identifiés. Une politique de professionnalisation des formations bien menée. Points faibles : Un manque d’adossement à la recherche. Un manque de lisibilité du positionnement de la formation dans l’offre de l’établissement. . La possibilité d’accès direct en M2 de la spécialité CCI sans l’obtention préalable d’un diplôme de master. 2 Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement L’adossement à la recherche nécessiterait d’être clarifié et renforcé. Cette mention couvre des domaines très larges et très différents. Les différentes spécialités auraient intérêt à mieux se différencier pour faire émerger leurs spécificités. Une partie des mentions es plutôt orientée « Comptabilité finance » et une autre « Banque finance ». Le rattachement de certaines spécialités à d’autres mentions semblerait plus pertinent. Il serait nécessaire d’exiger l’obtention d’un diplôme de master avant l’inscription en M2 pour la spécialité CCI. 3 Appréciation par spécialité Finance entreprise et marchés Présentation de la spécialité : La spécialité forme de futurs cadres financiers de grands groupes destinés à devenir directeurs administratif et financier, contrôleurs de gestion, asset manager… Il s’agit ici d’une formation généraliste en finance. Indicateurs : Effectifs constatés 28 Effectifs attendus 30 Taux de réussite 82 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NC Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NC Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NC Appréciation : Il s’agit d’une formation généraliste en finance avec une volonté de développer une double compétence en finance de marché et finance d’entreprise. Il n’est toutefois pas justifié les raisons pour lesquelles cette double compétence est pertinente, d’autant qu’une majorité d’étudiants de la spécialité intègre le secteur de la banque. On s’interrogera sur l’adéquation entre le contenu de la formation et les métiers visés. A titre d’exemple, peut-on ambitionner de former des contrôleurs de gestion en 15 heures de cours dans cette spécialité ? Point fort : La bonne professionnalisation de la formation. Points faibles : L’adéquation peu construite entre métiers visés et contenu de la formation (visibilité de l’offre). Le manque de précision sur l’insertion professionnelle des diplômés. La faiblesse de l’adossement à la recherche. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Le positionnement de la spécialité semble être à revoir au regard d’autres mentions et spécialités proposées au sein de l’établissement. 4 Comptabilité, contrôle, audit Présentation de la spécialité : La spécialité « Comptabilité, contrôle, audit » (CCA) forme de futurs experts comptables et des commissaires aux comptes. D’autres métiers sont également visés dans les domaines comptables et financiers. Le contenu, de part sa spécificité, est largement normalisé (en raison d’équivalence recherchée pour le Diplôme supérieur de comptabilité et de gestion – DSCG -). On retrouve un schéma de formation commun à de nombreuses spécialités de ce type au niveau national. Indicateurs : Effectifs constatés 45 Effectifs attendus 45 Taux de réussite 100 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NC Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 46,7 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NC Appréciation : La mention propose un cursus bien identifié en termes de débouchés professionnels. Sans être originale, la formation propose un programme structuré et homogène. Points forts : Un taux d’insertion professionnelle important. L’attractivité de la formation. La bonne visibilité de l’offre. Point faible : L’adossement à la recherche peu clair sur le fond. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Si la spécialité souhaite revendiquer son expertise et son leadership dans le domaine CCA, des efforts seraient à fournir sur l’activité recherche dans cette spécialité du laboratoire d’appui. 5 Contrôle, audit, conseil Présentation de la spécialité : La spécialité « Contrôle, audit, conseil » (CAC) forme de futurs consultants et auditeurs dans différents domaines de la gestion (management, systèmes d’information, ressources humaines, organisation…). Cette formation a la particularité d’être proposée en formation initiale et en formation continue. Le rattachement de cette spécialité à la mention doit permettre de gagner en lisibilité. Indicateurs : Effectifs constatés 43 Effectifs attendus 45 Taux de réussite 83 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NC Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 75 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NC Appréciation : La formation est originale et répond à une réelle demande. Elle est proposée en formation continue (pour plus de la moitié de l’effectif), ce qui témoigne de son attractivité. L’équipe pédagogique est de grande qualité et allie, de façon pertinente, professionnels et universitaires. Points forts : Le pilotage de la formation. La qualité de la professionnalisation. Point faible : Le manque de clarté de l’adossement à la recherche. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Le positionnement de cette spécialité par rapport aux spécialités « Audit interne des organisations » et « Contrôle de gestion » de la mention « Sciences du management » devrait être clarifié. 6 Gestion de patrimoine Présentation de la spécialité : La spécialité « Gestion de patrimoine » (GP) forme de futurs gérants de patrimoine, en banque, assurance ou cabinets indépendants. Elle prépare à l’examen national de la certification de l’Association française des conseils en gestion de patrimoine certifiés (CGPC). Indicateurs : Effectifs constatés 101 Effectifs attendus 30 Taux de réussite 82 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NC Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NC Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NC Appréciation : La spécialité est positionnée sur des débouchés professionnels clairement identifiés. La recherche de certification (CGPC et prochainement AMF – Autorité des marchés financiers -) traduit une volonté de reconnaissance des compétences développées dans le cadre de la formation, et ceci dans des domaines aussi variés que la gestion, le droit, la fiscalité ou la communication. Les volumes horaires sont relativement faibles (imposés par l’université), mais la formation est adossée à un DESU (Diplôme d’études supérieures d’université) pour y pallier. Le taux d’insertion professionnelle est très convenable, mais l’information sur les emplois réellement occupés par les diplômés n’est pas détaillée. Les effectifs constatés sont d’une centaine d’étudiants (effectifs attendus 30 ne sont pas justifiés). Les partenariats de la mention avec des institutions académiques et professionnelles sont un plus. Le pilotage de la formation reste l’une des faiblesses de la formation. Les procédures d’évaluation ne sont pas ou très partiellement mises en œuvre. Ceci se traduit par un manque d’information sur l’existant, mais également sur les perspectives d’évolution de la formation. Points forts : L’accueil de formation continue. Les métiers clairement identifiés. Les partenariats et certifications. Points faibles : La faiblesse de l’adossement à la recherche. Des défauts de pilotage révélés par l’absence de suivi des diplômés et une gestion peu argumentée des effectifs. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement La spécialité offre des débouchés situés essentiellement dans le secteur bancaire. Une réflexion sur des rapprochements possibles avec des spécialités situées dans d’autre mentions et offrant de plus grandes opportunités de synergies serait nécessaire. Cette spécialité pourrait être repositionnée en ce sens, de façon à affirmer son attachement au secteur bancaire. 7 Lutte contre la criminalité financière organisée Présentation de la spécialité : Le master 2 « Lutte contre la criminalité financière organisée » repose sur l’étude transversale de la gestion, de la finance, et des sciences criminelles, afin de permettre aux étudiants de disposer des outils nécessaires pour détecter ou prévenir les comportements liés à la délinquance financière et à la criminalité organisée. La formation est ouverte aux étudiants titulaires d’un master 1 en droit, en économie, en gestion. Cette formation est également ouverte à des élèves de grandes écoles d’ingénieurs, d’écoles de commerce et à des professionnels en formation continue. Cette spécialité permet l’acquisition d’une double formation en droit et en économie. Elle ouvre des débouchés professionnels dans des secteurs variés comme les professions spécialisées de la magistrature financière, de la police judiciaire, les services d’inspection des banques et toute entreprise soucieuse de se prémunir contre les risques de détournement, de corruption, de blanchiment. Indicateurs : Effectifs constatés Entre 29 et 40 étudiants Effectifs attendus 35 étudiants Taux de réussite Autour de 90 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR NR NR Appréciation : Cette formation répond à un réel besoin de lutte contre la criminalité financière. Elle offre une formation spécifiquement dédiée à ce sujet transversal. La provenance des étudiants est nationale et étrangère (60 % des étudiants sont extérieurs à l’Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3). L’équipe pédagogique est composée d’enseignants-chercheurs, mais également d’un nombre important d’intervenants professionnels. Les débouchés professionnels sont nombreux et variés : les professions spécialisées de la magistrature financière, de la police judiciaire, les services d’inspection des banques et toute entreprise soucieuse de se prémunir contre les risques de détournement, de corruption, de blanchiment. La professionnalisation résulte de liens forts (issus ou non de conventions de partenariat) avec différents partenaires professionnels comme la douane judiciaire, la police fédérale belge, l’école de la Magistrature suisse romande ou encore l’Ecole nationale de la magistrature (convention de partenariat). Elle résulte également de la présence importante d’intervenants professionnels dans la formation et de sa politique de stages. Cette formation est adossée à deux centres de recherche : le Centre de recherche en droit pénal Fernand Boulan et le Centre d’études et de recherche d’Aix-Marseille. Il existe une réelle ouverture à l’international, nécessaire à cette formation, qui se concrétise par l’intervention d’enseignants professionnels étrangers dans la formation et par l’existence de liens forts noués avec des institutions étrangères comme l’OCDFO, Police fédérale belge. Toutefois, les procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants et de suivi des étudiants sortants ne sont pas encore institutionnalisées. 8 Points forts : Formation attractive, car adaptée à de nouvelles formes de criminalité. Bonne professionnalisation. Réelle ouverture internationale (enseignants et partenaires professionnels). Points faibles : Procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants. Procédures de suivi des étudiants sortants. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Cette formation de qualité, pluridisciplinaire et professionnalisante, gagnerait fortement à se doter d’instruments d’évaluation des enseignements par les étudiants et de suivi des étudiants sortants, diplômés ou non. Par ailleurs, les modalités de contrôle des connaissances mériteraient d’être développées. Il faudrait préciser davantage les modalités du stage (durée, rédaction d’un rapport). Compétences complémentaires en informatique Présentation de la spécialité : La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI), commune à plusieurs mentions de master en économie et gestion d’Aix-Marseille Université, propose un complément de formation en informatique à vocation professionnalisante autour de la conception des systèmes d’information. Elle vise à initier aux outils de développement et aux méthodologies de conception des applications logicielles et à leur gestion, en s’appuyant sur les compétences de l’équipe pédagogique de la filière « Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises » (MIAGE). Elle comporte deux semestres dont le second est dédié à un stage en entreprise. Elle est accessible après une première ou une deuxième année de master dans une discipline autre que l’informatique. Une spécialité avec le même nom et un objectif similaire mais un contenu légèrement différent, est proposée au sein des mentions de master du domaine « Sciences, technologies, santé ». Indicateurs : Effectifs constatés NR Effectifs attendus 20 Taux de réussite NR Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Cette spécialité propose une formation pour la maîtrise de l’outil informatique en complément d’une formation métier ou disciplinaire en économie et gestion autre que la mention MIAGE. Elle intègre des enseignements variés couvrant la programmation, la conception logicielle, les systèmes d’information, les bases de données… L’expérience nationale montre qu’une telle offre de formation est pleinement justifiée. 9 La formation est intégrée comme « spécialité » au sein d’autres mentions disciplinaires (en économie et gestion), et elle est accessible à l’issue de la première ou de la deuxième année du master. En l’absence d’articulation avec la discipline de la mention d’accueil, et bien qu’elle s’appuie sur les compétences de l’équipe pédagogique de la mention MIAGE, il est difficile de l’envisager en lieu et place de la deuxième année d’une mention de master relevant par exemple des sciences humaines, du droit, de l’économie ou de la gestion. Il serait plus cohérent de la proposer aux titulaires d’un master afin de favoriser leur insertion professionnelle. L’analyse chiffrée du fonctionnement des dernières années n’est pas réalisée. Le flux attendu n’est pas argumenté. Points forts : La spécialité est pleinement justifiée et s’appuie judicieusement sur les compétences de l’équipe pédagogique de la mention MIAGE, malgré sa spécificité. Ce type d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités à travers la France, ce qui lui donne une visibilité nationale. L’effectif de 25 inscrits par an sur 80 demandes semble confirmer son attractivité. Points faibles : La non exigence préalable d’un M2 n’est pas cohérente avec l’objectif de la formation ni avec l’analyse proposée dans le dossier. Aucun résultat sur l’évaluation des enseignements n’est fourni. Aucun bilan de fonctionnement de la spécialité n’est réalisé (insertion des diplômés, origine des étudiants…). L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans les autres mentions, notamment du domaine « Sciences, technologies, santé », ne sont pas précisés, bien que le dossier y fasse référence. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Pour améliorer la cohérence de l’offre de formation avec les objectifs annoncés, cette spécialité devrait être proposée en complément d’un master d’une mention disciplinaire. La définition de parcours au sein d’une seule spécialité CCI et prenant en compte la formation d’origine, clarifierait l’offre de formation globale. Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine « Droit, économie, gestion ». 10 Evaluation des diplômes Masters – Vague B ACADEMIE : AIX-MARSEILLE Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3 Demande n° S3MA120003396 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Administration des entreprises Présentation de la mention Le master « Administration des entreprises », rattaché à l’Institut d’administration des entreprises (IAE), s’inscrit dans le prolongement historique du CAAE (Certificat d’aptitude à l’administration des entreprises) proposé par l’IAE (les CAAE sont des formations complémentaires à la gestion, destinées par exemple à des ingénieurs diplômés). Dans cette logique, le master « Administration des entreprises » recrute après le M1, ou équivalent, et ne propose donc qu’une formation de niveau M2. Ce M2 comporte deux spécialités, toutes deux à finalité professionnelle : la première s’intitule « Management général », la seconde « Management international de l’innovation ». L’objectif du master est de fournir une double compétence à des ingénieurs, des juristes, des linguistes, des pharmaciens, etc., en leur proposant une formation en gestion très ouverte sur l’international (certains cours sont dispensés en anglais, un semestre d’une des deux spécialités se déroule aux Etats-Unis, à la North Carolina State University). Une troisième spécialité est un peu artificiellement rattachée à ce master : « Compétences complémentaires en informatique ». Indicateurs Effectifs constatés 177 Effectifs attendus 248 Taux de réussite >90 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 94 %(69 %) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Bilan de l’évaluation Appréciation globale : La mention « Administration des entreprises » propose une formation en M2 visant à donner à des nonspécialistes les bases en gestion. En complément d’une formation initiale solide, le master délivre une deuxième compétence en management, ce qui permet aux diplômés de s’ouvrir sur un plus large éventail de carrières. La formation ne négligeant aucun domaine de la gestion, ni aucun secteur d’activité, elle débouche sur des fonctions managériales de haut niveau, très diverses : management de projet, décision, organisation, contrôle ou encore création d’entreprise. Diplôme du réseau des IAE, la mention s’appuie sur une très bonne professionnalisation et une forte ouverture internationale. En particulier, la spécialité « Management international de l’innovation » délivre un double diplôme 1 franco-américain avec la North Carolina State University, université qui accueille une équipe de recherche spécialisée dans le domaine de la spécialité. La spécialité en informatique semble en marge de cette mention. La mention « Administration des entreprises » offre deux spécialités. La première, « Management général », ouvre cinq parcours, chacun correspondant à un profil particulier d’étudiant : « Etudiant », « Apprentissage », « Full english track », « Formation continue temps plein », « Formation continue temps partiel ». Outre la responsable de la mention, un co-responsable est affecté à chaque parcours. La seconde spécialité, « Management international de l’innovation », offre un seul parcours « Etudiant » qui est co-dirigé par un enseignant de l’IAE et un enseignant du College of management de la North Carolina State University (NCSU). Dans son ensemble, la structure est plutôt lisible même si la multiplicité des parcours complique apparemment l’organisation et rend les mutualisations difficiles à mettre en œuvre. La formation est attractive et génère plus de 300 candidatures par an. Le recrutement se fait majoritairement hors de la région PACA, sauf pour le parcours classique « Management général ». Les flux d’étudiants semblent assez irréguliers sur la période récente, mais satisfaisants dans l’ensemble. On relève d’excellents taux de réussite et d’insertion professionnelle à six mois. La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) est commune à plusieurs mentions en économie et gestion, et permet d’apporter une compétence complémentaire en matière de systèmes d’information, mais la pertinence de son intégration dans cette mention n’est pas avérée, en raison de la possibilité d’accès direct en M2 sans l’obtention préalable d’un diplôme de master. Points forts : Les labels de qualité EQUIS et AMBA. La forte ouverture à l’international. La combinaison formation initiale, formation continue. Les liens étroits avec le monde professionnel. La forte attractivité. Les excellents résultats en matière d’insertion à six mois. Points faibles : Le manque d’information sur l’équipe enseignante, sur les crédits européens (ECTS) attribués au stage et sur le rôle des établissements étrangers listés dans la formation pour la spécialité « Management général ». L’absence de formation à la recherche. La possibilité d’accès direct en M2 de la spécialité CCI sans l’obtention préalable d’un diplôme de master. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement La mention « Administration des entreprises » offre une formation d’excellente qualité sur la plupart des critères d’évaluation. Un effort pourrait être apporté sur la présentation de l’équipe enseignante. Il serait aussi souhaitable de proposer aux étudiants une formation à la recherche, en introduisant par exemple un mémoire de recherche. Enfin, en vue de la prochaine évaluation, il serait nécessaire d’évaluer le devenir des diplômés deux ans après l’obtention du diplôme, ainsi que leur avis sur la formation, avec un recul de deux ans. Il serait également nécessaire d’exiger l’obtention d’un diplôme de master avant l’inscription en M2 pour la spécialité CCI. 2 Appréciation par spécialité Management général Présentation de la spécialité : L’objectif de la spécialité est de fournir une double compétence à des ingénieurs, des juristes, des linguistes, des pharmaciens, etc., en leur proposant une formation à visée professionnelle très générale en gestion qui permet aussi une ouverture sur l’international (parcours « Full english track » par exemple). Cette formation débouche sur une large palette des métiers de la gestion appliqués à de nombreux domaines. La spécialité propose cinq parcours, chacun correspondant à un profil particulier d’étudiant : « Etudiant », « Apprentissage », « Full english track », « Formation continue temps plein », « Formation continue temps partiel ». Indicateurs : Effectifs constatés 150 Effectifs attendus 208 Taux de réussite 94 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 95 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Il s’agit d’une spécialité d’excellente qualité dans ses liens avec le milieu professionnel (partenariats, formation continue et par alternance) et dans son internationalisation (notamment le parcours « Full english track», les séminaires internationaux). Le contenu des UE semble très équilibré, et la politique de stage tout à fait adaptée, mais les informations sur les intervenants sont assez vagues. La spécialité « Management général » présente en outre une très bonne attractivité, un fort taux de réussite ainsi que d’excellents résultats en termes d’insertion professionnelle des diplômés. Points forts : La bonne ouverture internationale. La combinaison formation initiale, formation continue. Les liens étroits avec le monde professionnel. La forte attractivité. Les excellents résultats en matière d’insertion à six mois. Points faibles : Le manque d’information sur l’équipe enseignante intervenant dans la spécialité : on ignore le pourcentage d’intervenants non-académiques. La difficile évaluation du nombre d’ECTS attribués au stage et à la soutenance du mémoire, à la lecture du dossier. L’absence d’informations précises sur le rôle des établissements étrangers listés dans la formation. L’absence de formation à la recherche. 3 Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Un effort important pourrait être apporté sur la présentation de l’équipe enseignante, ainsi que sur l’évaluation de la formation par les étudiants, avec un recul de deux ans. Il faudrait aussi proposer aux étudiants une formation à la recherche, qui pourrait par exemple prendre la forme de la réalisation d’un mémoire. Management international de l’innovation Présentation de la spécialité : La spécialité « Management international de l’innovation », créée en 2008, est un double diplôme avec l’université NCSU de Raleigh en Caroline du Nord (USA). Le second semestre est réalisé dans l’université partenaire. Son objectif est, comme pour la spécialité « Management général », de donner des compétences en gestion à des nonspécialistes, mais davantage axées sur l’innovation, et le tout dans un contexte international. Indicateurs : Effectifs constatés 20 Effectifs attendus 40 Taux de réussite 100 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 100 % (83 %) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : L’objectif de la spécialité est de fournir une double compétence à des ingénieurs, des juristes, des linguistes, des pharmaciens, etc., en leur proposant une formation à visée professionnelle ciblée sur le management de l’innovation. Environ trois-quarts des étudiants sont détenteurs d’un diplôme étranger. Elle délivre un double diplôme franco-américain avec la NCSU, le second semestre se déroulant aux Etats-Unis. Elle vise donc à former des ingénieurs (scientifiques)-managers qui le plus souvent réintègrent leur secteur d’activité d’origine, mais avec des fonctions plus orientées vers le management de l’innovation, une fois diplômés. Même s’il s’agit d’une spécialité en formation initiale, les aspects professionnalisants apparaissent clairement dans la politique dynamique des stages en général et par les partenaires professionnels. En outre, la spécialité inclut au premier semestre un projet innovation, réalisé en petit groupe en coopération étroite avec une entreprise. La spécialité « Management international de l’innovation » est plus « innovante » que la spécialité « Management général », elle possède un fort pouvoir d’attractivité, un fort taux de réussite ainsi que d’excellents résultats en termes d’insertion professionnelle des diplômés. Points forts : La forte internationalisation. La très bonne professionnalisation. La forte attractivité. Les excellents résultats en matière d’insertion des diplômés. 4 Points faibles : Le nombre relativement très faible d’inscrits provenant d’écoles d’ingénieurs ou d’universités françaises. L’absence de formation à la recherche. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandations pour l’établissement Un effort pourrait être apporté sur le recrutement d’étudiants régionaux et nationaux. Il faudrait aussi proposer aux étudiants une formation à la recherche, qui pourrait par exemple prendre la forme de la réalisation d’un mémoire. Compétences complémentaires en informatique Présentation de la spécialité : La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI), commune à plusieurs mentions de master en économie et gestion d’Aix-Marseille Université, propose un complément de formation en informatique à vocation professionnalisante autour de la conception des systèmes d’information. Elle vise à initier aux outils de développement et aux méthodologies de conception des applications logicielles et à leur gestion, en s’appuyant sur les compétences de l’équipe pédagogique de la filière « Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises » (MIAGE). Elle comporte deux semestres dont le second est dédié à un stage en entreprise. Elle est accessible après une première ou une deuxième année de master dans une discipline autre que l’informatique. Une spécialité avec le même nom et un objectif similaire mais un contenu légèrement différent, est proposée au sein des mentions de master du domaine « Sciences, technologies, santé ». Indicateurs : Effectifs constatés NR Effectifs attendus 20 Taux de réussite NR Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Cette spécialité propose une formation pour la maîtrise de l’outil informatique en complément d’une formation métier ou disciplinaire en économie et gestion autre que la mention MIAGE. Elle intègre des enseignements variés couvrant la programmation, la conception logicielle, les systèmes d’information, les bases de données… L’expérience nationale montre qu’une telle offre de formation est pleinement justifiée. La formation est intégrée comme « spécialité » au sein d’autres mentions disciplinaires (en économie et gestion), et elle est accessible à l’issue de la première ou de la deuxième année du master. En l’absence d’articulation avec la discipline de la mention d’accueil, et bien qu’elle s’appuie sur les compétences de l’équipe pédagogique de la mention MIAGE, il est difficile de l’envisager en lieu et place de la deuxième année d’une mention de master relevant par exemple des sciences humaines, du droit, de l’économie ou de la gestion. Il serait plus cohérent de la proposer aux titulaires d’un master afin de favoriser leur insertion professionnelle. 5 L’analyse chiffrée du fonctionnement des dernières années n’est pas réalisée. Le flux attendu n’est pas argumenté. Points forts : La spécialité est pleinement justifiée et s’appuie judicieusement sur les compétences de l’équipe pédagogique de la mention MIAGE, malgré sa spécificité. Ce type d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités à travers la France, ce qui lui donne une visibilité nationale. L’effectif de 25 inscrits par an sur 80 demandes semble confirmer son attractivité. Points faibles : La non exigence préalable d’un M2 n’est pas cohérente avec l’objectif de la formation ni avec l’analyse proposée dans le dossier. Aucun résultat sur l’évaluation des enseignements n’est fourni. Aucun bilan de fonctionnement de la spécialité n’est réalisé (insertion des diplômés, origine des étudiants…). L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans les autres mentions, notamment du domaine « Sciences, technologies, santé », ne sont pas précisés, bien que le dossier y fasse référence. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Pour améliorer la cohérence de l’offre de formation avec les objectifs annoncés, cette spécialité devrait être proposée en complément d’un master d’une mention disciplinaire. La définition de parcours au sein d’une seule spécialité CCI et prenant en compte la formation d’origine, clarifierait l’offre de formation globale. Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine « Droit, économie, gestion ». 6 Evaluation des diplômes Masters – Vague B ACADEMIE : AIX-MARSEILLE Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix Marseille 3 Demande n° S3MA120003398 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Sciences du management Présentation de la mention La mention « Sciences du management » est un master à finalité professionnelle. Elle regroupe la plupart des spécialités de masters professionnels de l’Institut d’administration des entreprises (IAE) de l’Université Paul Cézanne Aix-Marseille 3. Les spécialités recherche sont regroupées au sein d’une mention spécifique (« Recherche, études et conseil en sciences de gestion »). La mention « Sciences du management » regroupe un ensemble de dix spécialités qui, pour chacune d’elle, fait référence à un débouché professionnel précis. On retrouve dans cette mention les spécialités suivantes : « Audit interne des organisations », formant de futurs auditeurs internes, contrôleurs internes ou risk managers ; « Contrôle de gestion », formant de futurs directeurs financiers et contrôleurs de gestion dans de nombreux secteurs d’activité ; « Management des ressources humaines », formant de futurs directeurs de ressources humaines (DRH), chargés de recrutement ou responsables de formation ; « Management de la communication d’entreprise », formant de futurs directeurs ou chargés de communication et responsables en organisation ; « Management des affaires internationales », formant de futurs directeurs commercial international, directeurs financiers export, acheteurs à l’international ; « Management des activités de service », formant de futurs directeurs d’agence bancaire, directeurs d’hôtel, ingénieurs d’affaire ou responsables qualité ; « Management et technologie de l’information », formant de futurs directeurs des services d’information, ingénieurs en système d’information, webmasters ou administrateurs des réseaux ; « Marketing », formant de futurs chefs de produit, chargés d’étude, chefs de marché ou consultants marketing ; « Management financier international », formant de futurs directeurs financiers internationaux, analystes crédit, conseillers bancaires ou responsables des marchés. « Compétences complémentaires en informatique », spécialité transverse rattachée à plusieurs mentions. Indicateurs Effectifs constatés 402 Effectifs attendus 250 en M1 ; 40 par spécialité en M2, soit 655 au total Taux de réussite Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Près de 100 % NC NC NC 1 Bilan de l’évaluation Appréciation globale : Les formations proposées dans le cadre de cette mention nous donnent l’image d’une plateforme assez complète d’offres en sciences de gestion. L’offre ainsi proposée semble être lisible et claire et il n’apparaît pas de réelles redondances avec d’autres formations locales, même si des spécialités d’audit et de comptabilité sont présentes dans d’autres mentions. La mention bénéficie d’une réelle attractivité. La moitié des étudiants ne sont pas originaires de la région PACA, ce qui témoigne d’un rayonnement qui dépasse largement les frontières locales. La politique d’ouverture internationale et les nombreux partenariats de la formation l’expliquent sans doute en partie. Au delà de partenariats académiques, la formation a su également tisser des liens forts avec de nombreux acteurs du monde professionnel. Le développement de l’apprentissage, qui représente une part significative du dispositif, en est un parfait exemple. L’architecture de cette formation permet une forte mutualisation puisque le M1 comporte un socle large d’enseignements communs et un système d’options dessinant les spécialités proposées en M2. Les certifications EQUIS et AMBA de l’IAE, dont bénéficie cette mention, témoignent d’une réelle implication dans le pilotage de la formation. L’évolution du programme par rapport à son environnement est assurée par la mise en place d’un conseil d’orientation veillant à inciter l’innovation pédagogique et à développer l’offre de formation. Des précisions sur la gouvernance de la formation auraient cependant été appréciées. Par ailleurs, si les démarches de suivi et d’évaluation sont volontaires, elles sont récentes et l’information n’est pas toujours complète à ce sujet. La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) est commune à plusieurs mentions en économie et gestion, et permet d’apporter une compétence complémentaire en matière de systèmes d’information, mais la pertinence de son intégration dans cette mention n’est pas avérée, en raison de la possibilité d’accès direct en M2 sans l’obtention préalable d’un diplôme de master. Points forts : La lisibilité et la cohérence du programme proposé. Le lien avec l’environnement économique, l’apprentissage. La forte attractivité. L’ouverture à l’international. Points faibles : L’absence de mutualisation ou de relations avec d’autres partenaires ou composantes locaux qui pourraient améliorer la lisibilité de certaines spécialités (comptabilité et audit). La possibilité d’accès direct en M2 de la spécialité CCI sans l’obtention préalable d’un diplôme de master. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il conviendrait de faire ressortir l’adossement à la recherche de cette mention, notamment en fonction des axes de recherche et de spécialisation du laboratoire. De même, les modalités du suivi de la formation devraient être clarifiées : il n’est en effet pas toujours facile, voire possible, d’identifier les étudiants suivant la formation traditionnelle avec stage, ceux qui la suivent dans le cadre d’un contrat d’apprentissage, ceux qui la suivent dans le cadre plus global de la formation continue ou sous un régime de contrat de professionnalisation. Parallèlement, la nature des « partenariats » avec les entreprises, mériteraient aussi d’être précisée. Si un suivi précis et quantitatif du 2 devenir des étudiants est effectué, ce que l’on peut imaginer compte tenu des accréditations obtenues par ailleurs, il apparaît opportun de le mettre mieux en avant dans le cadre du pilotage des spécialités. Enfin, une baisse des effectifs a été quasi systématiquement observée sur la dernière promotion. Il peut s’agir d’un « effet crise » avec une réduction des opportunités de recrutement d’étudiants en régime d’alternance. Bien qu’il n’y ait aujourd’hui rien d’alarmant, il faudrait garder un œil attentif sur cette dimension, ce notamment compte tenu d’objectifs optimistes affichés en matière de recrutements. Il serait nécessaire d’exiger l’obtention d’un diplôme de master avant l’inscription en M2 pour la spécialité CCI. 3 Appréciation par spécialité Audit interne des organisations Présentation de la spécialité : La spécialité prépare à l’ensemble des métiers de l’audit, notamment ceux de l’audit interne, du contrôle interne et du « risk management ». A cet égard, la formation prépare à des certifications professionnelles reconnues et proposées au niveau national par l’Institut français de l’audit et du contrôle interne (IFACI) et au niveau international par l’IIA (Institute of internal auditors). La formation est proposée et suivie par une majorité d’étudiants dans le cadre de l’apprentissage (à défaut, exigence d’un stage de 6 mois). La spécialité est relativement attractive (60 % des étudiants proviennent d’une formation autre que le M1 de l’IAE, 15 % des candidats recrutés présentant un diplôme étranger) et sélective (environ un dossier sur deux est retenu). La formation fait appel à une majorité d’intervenants extérieurs professionnels. Les enseignants-chercheurs de la spécialité sont par contre peu nombreux, mais apparaissent, notamment pour le responsable de la spécialité, impliqués et reconnus dans le domaine. Indicateurs : Effectifs constatés 35/40 Effectifs attendus 35/40 Taux de réussite Proche de 100 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NC* Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NC* Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NC * Bien qu’on ne soit pas en mesure de renseigner ces items (les taux de réponses), on signale que l’IAE a mis en place une procédure d’évaluation des enseignements et un suivi du devenir des étudiants à deux ans. Il en ressort notamment un taux d’insertion professionnelle (étudiants en CDI dans les 6 mois après le diplôme) de l’ordre de 90 % pour les deux dernières promotions connues. Appréciation : Les objectifs et métiers visés par la spécialité sont parfaitement identifiés et définis. La formation est clairement professionnalisée et reconnue. La spécialité semble bénéficier d’un réel pilotage. L’ouverture vers « l’audit externe », domaine traditionnel des masters « Comptabilité, contrôle, audit » (CCA), apparaît toutefois marginale ; un suivi métier (audit interne/contrôle interne/risk manager/audit externe) des diplômés et une information en ce sens permettrait de préciser l’importance de cette « ouverture ». De la même façon, la nature de la collaboration avec l’IFACI et l’étendue de l’agrément de l’IIA pourraient être précisés. La « préparation » aux diplômes délivrés par ces organisations se concrétise-t-elle par des équivalences ? Quel est le pourcentage d’étudiants inscrit à ces mêmes examens professionnels et le cas échéant, avec quel succès les étudiants réussissent-ils ces épreuves ? Points forts : Le positionnement et le contenu de la formation. La reconnaissance de la formation agréée par des organismes professionnels nationaux et internationaux. La mise en place de l’alternance. Points faibles : Le caractère limité de l’adossement à la recherche. L’absence de lien et de mutualisation avec d’autres formations de l’université tournées vers la comptabilité et l’audit, notamment l’audit externe, on pense en particulier au CCA. 4 Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Au delà d’une présentation plus approfondie de l’étendue des coopérations avec l’IFACI et l’IIA, il apparaît d’une part que l’adossement à la recherche pourrait être précisé et, le cas échéant, renforcé, et d’autre part que des mutualisations ou rapprochements avec d’autres formations proposées par l’université, en particulier CCA, pourraient être envisagées. Contrôle de gestion Présentation de la spécialité : L’objectif est ici de former des contrôleurs de gestion, ce en intégrant les développements récents du métier, tant au niveau des méthodes qu’au niveau des outils, en particulier dans l’utilisation des progiciels spécialisés au travers d’un partenariat avec une société majeure d’édition de tels outils. La spécialité est récente (la seconde promotion est sortie en 2010) et intègre actuellement une vingtaine d’étudiants, l’objectif étant de doubler cet effectif pour le prochain quadriennal. La formation s’appuie par ailleurs sur un partenariat avec un organisme représentatif de la profession, l’Association des directeurs financiers et des contrôleurs de gestion (ADFCG). La spécialité fait appel à un nombre significatif d’intervenants professionnels extérieurs, mais demeure largement empreinte de la participation des enseignants-chercheurs. La formation est proposée dans le cadre de l’apprentissage (à défaut, exigence d’un stage de 6 mois). La spécialité est relativement attractive (70 % des étudiants proviennent d’une formation autre que le M1 de l’IAE, 10 % des candidats recrutés présentant un diplôme étranger) et sélective (environ un dossier sur trois est retenu). Indicateurs : Effectifs constatés 20 Effectifs attendus 40 Taux de réussite 100 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Nc Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Nc Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Nc Appréciation : La spécialité présente un ensemble d’attributs tout à fait satisfaisant, sachant par ailleurs qu’il s’agit d’une formation de création récente : parfaite lisibilité de l’offre, existence de partenariats avec le monde professionnel, professionnalisation manifeste de la formation, appui sur un ensemble significatif d’enseignants-chercheurs, ouverture et attractivité de la formation. On regrettera toutefois que la nature et l’étendue du partenariat avec l’ADFCG ne soit pas mieux explicitée, que l’adossement thématique à la recherche ne soit pas souligné, et on pourra enfin s’interroger sur l’absence de mutualisation ou de rapprochement avec le master CCA par ailleurs proposé par l’université. Par ailleurs, on veillera à s’assurer que le développement de la formation s’accompagne bien d’une action de suivi des diplômés à l’instar de la pratique d’autres spécialités de la mention comme « Audit interne des organisations ». Points forts : Le positionnement, la lisibilité et le contenu de la formation. La professionnalisation et l’apprentissage. La reconnaissance professionnelle. 5 Points faibles : L’adossement thématique à la recherche non précisé. L’absence de lien explicite avec d’autres formations proches proposées dans d’autres mentions (CCA). Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Des mutualisations et/ou rapprochements avec d’autres formations pourraient être envisagées, notamment le CCA. Management des ressources humaines Présentation de la spécialité : L’objectif est ici de former des professionnels des ressources humaines, tant sur les métiers techniques et traditionnels de la gestion des ressources humaines (GRH), que sur les missions plus complexes liées à l’évolution des structures et à la modification et l’incertitude de l’environnement. La formation apparaît quasi exclusivement dépendante de la participation des enseignants-chercheurs et ne semble pas proposée en alternance (contrat de professionnalisation ou apprentissage). La formation par la recherche, voire à la recherche, est mise en avant. Elle intègre actuellement une trentaine d’étudiants, ce qui correspond par ailleurs à l’objectif attendu pour les années à venir. La spécialité est relativement ouverte et attractive (80 % des étudiants proviennent d’une formation autre que le M1 de l’IAE) et sélective (moins d’un dossier sur deux est retenu). Indicateurs : Effectifs constatés 30 Effectifs attendus 30 Taux de réussite >95 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Nc Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Nc Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Nc Appréciation : La formation apparaît remplir son objectif de professionnalisation, le taux d’insertion professionnel, compris comme le pourcentage d’étudiant en CDI dans les six mois après le diplôme, étant supérieur à 95 %. Pour autant, on peut s’interroger sur les vecteurs de la mise en œuvre de cette professionnalisation au sein de la formation, dans la mesure où les professionnels de la GRH semblent absents du programme de formation. De même, aucune formule d’alternance ne semble proposée (notons toutefois la présence de formation continue en M2). On ignore si cela traduit un déficit d’information, ou s’il s’agit d’une caractéristique intrinsèque de la formation. En contrepartie, l’adossement à la recherche apparaît fort. Le positionnement réel de la formation ne semble dès lors pas parfaitement lisible. L’ouverture de la formation sur des diplômés hors IAE, voire du hors champ disciplinaire traditionnel des sciences de gestion, doit être souligné (sciences politiques, droit, psychologie…). Points forts : Le bon taux d’insertion. Le fort adossement à la recherche. 6 Points faibles : L’absence de liens avec le monde professionnel dans la formation du fait de l’absence d’intervenants professionnels et l’absence d’alternance. Le manque de précisions du suivi quantitatif du devenir des étudiants selon les métiers et les fonctions. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Une clarification du positionnement et, le cas échéant, un renforcement de la participation des professionnels dans la formation pourrait être envisagés. Une ouverture vers l’alternance, contrat de professionnalisation, apprentissage, pourrait par ailleurs constituer un axe de développement de la spécialité. Enfin, un compte rendu quantitatif (métiers, fonctions, type et taille d’entreprise, secteur d’activité, niveau de rémunération…) du devenir des étudiants diplômés donnerait une meilleure visibilité à cette offre de formation. Management de la communication d’entreprise Présentation de la spécialité : L’objectif est de former des spécialistes de la communication relativement polyvalents, dont les compétences s’appuient sur une connaissance du monde de l’entreprise. La formation est originale et attire annuellement une vingtaine d’étudiants après une sélection d’environ un dossier sur trois. Elle est assurée par un panel d’enseignantschercheurs et de professionnels. L’attractivité de la formation se traduit par un recrutement externe à l’IAE à hauteur d’environ 75 % des étudiants admis. La spécialité intègre des étudiants en formation initiale et en formation continue. Indicateurs : Effectifs constatés 17-23 Effectifs attendus 20-25 Taux de réussite >95 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Nc Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Nc Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Nc Appréciation : Le choix de spécialisation apparaît pertinent et assis sur une organisation pédagogique en adéquation avec le projet professionnel. L’insertion professionnelle apparaît satisfaisante (>90 %). La place de l’international est soulignée, et les liens avec le monde professionnel sont également mis en avant, mais la nature de ceux-ci reste floue. L’adossement thématique à la recherche mériterait d’être précisé. Points forts : L’originalité de la formation. Le bon taux d’insertion professionnelle. Points faibles : La formation par alternance non développée. Le peu (pas) de liens avec d’autres formations de l’université. 7 Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement La formation pourrait trouver dans la mise en avant de l’alternance une voie de développement ainsi qu’une plus large assise au sein du monde professionnel. Parallèlement, des mutualisations ou des synergies pourraient être recherchées avec d’autres composantes de l’université. Management des affaires internationales Présentation de la spécialité : La spécialité forme à la gestion dans un contexte globalisé et multiculturel. L’objectif est la recherche de la polyvalence dans les fonctions de gestion pour des cadres opérant dans un environnement international. Le programme s’appuie actuellement sur un partenariat avec une université étrangère, et vise à intégrer un projet Erasmus mundus favorisant ainsi la mobilité des étudiants et l’insertion de ceux-ci dans un cadre globalisé. La formation s’appuie sur un panel constitué d’enseignants-chercheurs et de professionnels. L’adossement et la sensibilisation à la recherche est souligné. Le recrutement s’opère majoritairement dans un vivier d’étudiants issus de l’IAE, le taux de sélection étant de l’ordre d’un tiers. Indicateurs : Effectifs constatés En progression, de 10 à 30 Effectifs attendus 40 Taux de réussite 100% Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Nc Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Nc Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Nc Appréciation : La formation met en avant deux principaux atouts, le développement de compétences transversales et un positionnement marqué sur les problématiques de l’internationalisation. L’insertion professionnelle apparaît très satisfaisante, oscillant entre 90 et 100 %. Pour autant, l’adossement à des métiers n’est pas précisé. Parallèlement, la diversité disciplinaire est importante et le champ des compétences développées dans le cadre de cette spécialité est particulièrement large, ce qui amène à s’interroger sur le positionnement réel de la formation au delà de l’aspect « international ». Un suivi du devenir des étudiants pourrait à cet égard être éclairant. Points forts : La mobilité internationale. L’adossement à la recherche Points faibles : La faible lisibilité du positionnement en termes de métier (au delà de l’aspect international) Le manque de précision concernant la place et la nature de la professionnalisation. 8 Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement La formation gagnerait à développer un suivi « métier » des diplômés et, le cas échéant, à préciser en conséquence son positionnement. Des synergies pourraient aussi être recherchées avec d’autres spécialités. Management des activités de service Présentation de la spécialité : Cette spécialité propose une formation générale au management orienté vers les activités de services et débouchant sur des emplois de directeurs de magasins, de directeurs d’hôtels, de responsables d’agence bancaire… Des partenariats avec le monde de l’entreprise existent. La formation fait peu appel à des intervenants professionnels. Elle recrute majoritairement en externe (75 % des effectifs ne sont pas issus du M1 de l’IAE), la formation étant dispensée en formation initiale (FI) et en formation continue (FC). Un peu moins d’un dossier sur deux est retenu. Indicateurs : Effectifs constatés Entre 30 et 40 Effectifs attendus 40 Taux de réussite >95 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Nc Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Nc Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Nc Appréciation : La formation semble jouir d’une excellente réputation auprès du monde professionnel, ce dont témoignent notamment des taux d’insertion de l’ordre de 90 %. En revanche, les documents présentés ne permettent pas toujours d’apprécier la situation de la spécialité avec suffisamment de pertinence. Quelle est la place de l’alternance ? Comment les objectifs scientifiques, qui sont mentionnés, sont-ils atteints ? Comment les compétences transversales, qui sont recherchées, sont-elles acquises ? Quelle est la nature des partenariats avec les entreprises partenaires ? Quelle est l’opportunité du « développement international » mis en avant, notamment face à la spécialité « Management des affaires internationales » dont le contenu de formation demeure très généraliste ? Quel est le devenir « métier » des diplômés ? L’articulation avec d’autres spécialités (par exemple « Management de l’hospitalité ») est-elle bien claire ? Des synergies/partenariats/regroupements pourraient-ils être envisagés ? Points forts : Les très bons taux d’insertion professionnelle. La notoriété et l’attractivité de la formation. Point faible : Le manque d’adossement thématique à la recherche. Un positionnement peu clair dans l’offre de formation locale. 9 Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement L’adossement à la recherche dans son contenu thématique devrait être renforcé. Il conviendrait de donner une meilleure visibilité à l’offre, notamment en rapport avec des formations proches dans l’université (« Management de l’hospitalité ») et, à l’avenir, en améliorant la précision des informations et argumentations fournies dans le dossier. Management et technologies de l’information Présentation de la spécialité : L’objectif est de former des spécialistes « gestion » des systèmes d’information et plus généralement des technologies de l’information et de la communication (TIC). Deux parcours sont proposés, selon que la formation est suivie localement ou dans le cadre d’un projet Erasmus mundus. Approximativement, un quart des étudiants admis provient du M1 de l’IAE, le taux de sélection étant d’un peu plus d’une candidature admise sur deux. La formation s’appuie sur un nombre limité d’intervenants, qu’il s’agisse d’enseignants-chercheurs ou de professionnels. La spécialité est ouverte en formation initiale, en apprentissage et en formation continue. Indicateurs : Effectifs constatés Effectifs attendus 35 + 25 Erasmus mundus Taux de réussite 100 Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 20-25 Nc Nc Nc Appréciation : Le positionnement métier/compétences apparaît particulièrement intéressant, ce dont témoigne notamment le taux d’insertion élevé (>90 %). La formation apparaît complète et se double d’une ouverture internationale dans le cadre du projet Erasmus mundus. On pourra s’interroger sur l’aspect resserré de l’équipe pédagogique. L’adossement thématique à la recherche pourrait par ailleurs être précisé, de même que les liens avec le monde professionnel. La volonté de favoriser l’apprentissage pourrait permettre un redéploiement de la spécialité. Un suivi qualitatif du devenir des diplômés serait un plus. Points forts : Le positionnement de la spécialité et le contenu de la formation. L’intégration à un projet Erasmus mundus. Le bon taux d’insertion. 10 Points faibles : Le peu de mutualisations/de synergies/de collaborations avec d’autres mentions/spécialités. L’équipe pédagogique restreinte. Les insuffisances du suivi qualitatif du devenir des étudiants. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Un suivi des cohortes d’étudiants diplômés pourrait être mis en œuvre afin de mieux percevoir le devenir de ceux-ci. Des mutualisations, des synergies, voire des axes de développement pourraient être recherchées avec d’autres mentions et d’autres spécialités. Marketing Présentation de la spécialité : L’ambition de cette spécialité est de former des cadres du marketing dotés à la fois d’outils et de compétences professionnelles, mais également d’un regard informé et critique sur les connaissances de la discipline et leur évolution. Pour ce faire, la spécialité s’est donné un ancrage académique fort (enseignants-chercheurs reconnus dans la discipline, adossement au laboratoire, mémoire de recherche), sans négliger l’appui sur le monde professionnel, tant au niveau des intervenants externes que des partenariats avec les entreprises ou de l’exigence d’un stage long (6 mois). L’attractivité de la formation est importante, moins d’un étudiant sur cinq est issu du M1 de l’IAE et seule une candidature sur quatre est en moyenne retenue. Une part significative des enseignements est dispensée en anglais. La formation est dispensée en formation initiale et en formation continue. Indicateurs : Effectifs constatés Environ 30 Effectifs attendus Environ 40 Taux de réussite 90 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Nc Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Nc Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Nc Appréciation : La formation offre une spécialisation de premier ordre dans le domaine du marketing, qui semble parfaitement articuler les dimensions académiques et théoriques et les exigences professionnelles. Elle se place manifestement dans une perspective internationale, et offre une ouverture possible vers le monde de la recherche. On regrette toutefois, de ne pas disposer d’informations précises quant au suivi et au devenir professionnel des cohortes d’étudiants. Parallèlement, le positionnement par rapport à la mention orientée recherche « Recherche, études et conseil en sciences de gestion » pourrait être précisé. 11 Points forts : L’adossement à la recherche. Le souci de professionnalisation à un haut niveau de compétences. Le positionnement international. Point faible : Le manque de lisibilité sur le devenir des diplômés. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandations pour l’établissement Il serait nécessaire d’apporter une meilleure visibilité sur le devenir des étudiants ainsi que de clarifier le positionnement de cette formation par rapport à la mention recherche. Management financier international Présentation de la spécialité : La spécialité se donne pour objectif de former des cadres des métiers de la finance opérant dans un environnement international globalisé. Les enseignements sont dispensés en anglais, l’insertion internationale de la formation est réelle et se manifeste par des échanges internationaux d’étudiants, signalons notamment une mobilité entrante, et la participation d’enseignants issus du monde académique anglo-saxon. L’ancrage « recherche » est présent, pour autant le soucis de professionnalisation n’est pas négligé et est présent au travers d’intervenants professionnels et d’accords de partenariats relatifs à l’alternance (apprentissage). La formation apparaît attractive : le recrutement d’étudiants concerne les étudiants du M1 de l’IAE pour un peu plus d’un quart des inscrits, la sélectivité globale étant de l’ordre d’une candidature retenue sur trois. Indicateurs : Effectifs constatés Effectifs attendus 40 étudiants Taux de réussite >90 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) De l’ordre de 25 étudiants en moyenne sur les dernières années Nc Nc Nc Appréciation : La spécialité affiche clairement une orientation internationale qui trouve une traduction manifeste dans le projet pédagogique proposé. A ce titre, un équilibre entre contenu académique et professionnel semble ici bien présent. La formation semble atteindre ses objectifs avec un taux de réussite très satisfaisant. Pour autant, on ignore dans quelle mesure le positionnement international rejaillit effectivement sur les emplois occupés. A tout le moins, la formation se présente selon des standards de formation internationaux, pour une discipline largement « dénationalisée ». 12 Points forts : L’ancrage international. L’adossement académique. La professionnalisation. Points faibles : Le spectre large des métiers envisagés qui amène à s’interroger sur le degré de spécialisation. Le manque de lisibilité sur le devenir des diplômés. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandations pour l’établissement Si l’organisation actuelle est sans doute satisfaisante, la spécialité pourrait peut-être gagner en visibilité en proposant des parcours appuyés sur des métiers, globalement les métiers de la gestion d’actif d’un côté, les métiers plus orientés « corporate » de l’autre. Parallèlement, les responsables pourraient chercher à apporter une meilleure visibilité sur le devenir exact des étudiants. Il serait aussi nécessaire de clarifier le positionnement par rapport au master recherche. Enfin, un adossement à des certifications internationales, comme par exemple le CFA (Chartered Financial Analyst), pourrait être recherché, à l’instar de ce que l’on peut observer dans d’autres universités, voire dans d’autres spécialités de cette mention. Compétences complémentaires en informatique Présentation de la spécialité : La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI), commune à plusieurs mentions de master en économie et gestion d’Aix-Marseille Université, propose un complément de formation en informatique à vocation professionnalisante autour de la conception des systèmes d’information. Elle vise à initier aux outils de développement et aux méthodologies de conception des applications logicielles et à leur gestion, en s’appuyant sur les compétences de l’équipe pédagogique de la filière « Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises » (MIAGE). Elle comporte deux semestres dont le second est dédié à un stage en entreprise. Elle est accessible après une première ou une deuxième année de master dans une discipline autre que l’informatique. Une spécialité avec le même nom et un objectif similaire mais un contenu légèrement différent, est proposée au sein des mentions de master du domaine « Sciences, technologies, santé ». Indicateurs : Effectifs constatés NR Effectifs attendus 20 Taux de réussite NR Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Cette spécialité propose une formation pour la maîtrise de l’outil informatique en complément d’une formation métier ou disciplinaire en économie et gestion autre que la mention MIAGE. Elle intègre des enseignements 13 variés couvrant la programmation, la conception logicielle, les systèmes d’information, les bases de données… L’expérience nationale montre qu’une telle offre de formation est pleinement justifiée. La formation est intégrée comme « spécialité » au sein d’autres mentions disciplinaires (en économie et gestion), et elle est accessible à l’issue de la première ou de la deuxième année du master. En l’absence d’articulation avec la discipline de la mention d’accueil, et bien qu’elle s’appuie sur les compétences de l’équipe pédagogique de la mention MIAGE, il est difficile de l’envisager en lieu et place de la deuxième année d’une mention de master relevant par exemple des sciences humaines, du droit, de l’économie ou de la gestion. Il serait plus cohérent de la proposer aux titulaires d’un master afin de favoriser leur insertion professionnelle. L’analyse chiffrée du fonctionnement des dernières années n’est pas réalisée. Le flux attendu n’est pas argumenté. Points forts : La spécialité est pleinement justifiée et s’appuie judicieusement sur les compétences de l’équipe pédagogique de la mention MIAGE, malgré sa spécificité. Ce type d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités à travers la France, ce qui lui donne une visibilité nationale. L’effectif de 25 inscrits par an sur 80 demandes semble confirmer son attractivité. Points faibles : La non exigence préalable d’un M2 n’est pas cohérente avec l’objectif de la formation ni avec l’analyse proposée dans le dossier. Aucun résultat sur l’évaluation des enseignements n’est fourni. Aucun bilan de fonctionnement de la spécialité n’est réalisé (insertion des diplômés, origine des étudiants…). L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans les autres mentions, notamment du domaine « Sciences, technologies, santé », ne sont pas précisés, bien que le dossier y fasse référence. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Pour améliorer la cohérence de l’offre de formation avec les objectifs annoncés, cette spécialité devrait être proposée en complément d’un master d’une mention disciplinaire. La définition de parcours au sein d’une seule spécialité CCI et prenant en compte la formation d’origine, clarifierait l’offre de formation globale. Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine « Droit, économie, gestion ». 14 Evaluation des diplômes Masters – Vague B ACADEMIE : AIX-MARSEILLE Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3 Demande n° S3MA120003404 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Administration des institutions culturelles Présentation de la mention Cette mention, à une seule spécialité qui lui est spécifique, « Administration des institutions culturelles », vise à former des cadres dans les métiers de gestion de la culture (conception et mise en œuvre de projets culturels). Cette spécialité est délocalisée à Arles, ce qui offre de nombreux avantages, par l’implication d’acteurs professionnels (Actes Sud, dont le siège est à Arles, Harmonia Mundi dont le siège n’est pas très loin, etc.), et les collectivités locales et territoriales. L’autre spécialité, « Compétences complémentaires en informatique » (CCI), est partagée entre plusieurs mentions. Depuis la dernière évaluation, on observe un renforcement de la part du management dans cette mention, comme cela avait été conseillé alors par les évaluateurs. Les objectifs scientifiques sont en cohérence avec la spécificité du champ de formation. Exemple : Apporter des compétences en économie et droit de la culture ; Maîtriser des outils de communication et de mise en œuvre de projets culturels. Les enseignants sont rattachés à des laboratoires de recherche (exemple CERGAM, Centre d’études et de recherche en gestion d’Aix Marseille). Des collaborations existent avec l’Ecole nationale supérieure de la photographie, Les rencontres d’Arles, l’Ecole d’art d’Aix-en-Provence, mais aussi avec l’Opéra national de Paris, la Galerie Françoise Paviot (Paris), le Fonds national d’art contemporain, etc. Les interventions d’universitaires couvrent différentes disciplines (Conseil national des universités – CNU - 01, 02, 05, 06). Indicateurs Effectifs constatés 30 à 50 en M1 Environ 50 en M2 Effectifs attendus En légère croissance Taux de réussite Très bons Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) 100 % Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 93 % des répondants en emploi en postes de responsabilités dans le domaine culturel (60 % de répondants) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR 1 Bilan de l’évaluation Appréciation globale : Il s’agit d’une excellente mention/spécialité, préparant à des emplois de responsabilités en nombre croissant. La formation est dispensée en forte relation avec les acteurs professionnels locaux et nationaux, et les collectivités locales. Elle est bien ciblée et unique sur l’établissement, et plus largement sur les trois universités d’Aix-Marseille ayant vocation à se rapprocher. La délocalisation sur Arles est porteuse, même si elle peut amener quelques difficultés, en particulier concernant l’offre en matière de langues étrangères. On regrettera cependant que peu de chercheurs actifs soient impliqués dans cette mention, alors que le dossier annonce un beau projet de recherche (selon deux thématiques majeures : édition (livres, musique, films), évaluation des politiques culturelles et indicateurs de performance au niveau des collectivités locales et territoriales). Le faible recrutement d’étudiants de lettre ou histoire de l’art, est dommage, car cette spécialité pourrait contribuer à la valorisation de leur parcours grâce à l’acquisition d’une compétence en gestion. Enfin, on note aussi une faible attention portée (semble-t-il) à la langue et la culture provençale (objet pourtant de manifestations culturelles nombreuses, dont certaines de grande qualité), en relation à d’autres régions de langue d’Oc, et de l’ouverture qu’elles offrent sur le monde latin moderne (Catalogne, monde ibérique, Italie, Roumanie, et plus largement bassin méditerranéen…). La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) est commune à plusieurs mentions en économie et gestion, et permet d’apporter une compétence complémentaire en matière de systèmes d’information, mais la pertinence de son intégration dans cette mention n’est pas avérée, en raison de la possibilité d’accès direct en M2 sans l’obtention préalable d’un diplôme de master. Points forts : L’ancrage socio-professionnel. Le positionnement original de la mention. Le bon développement de la formation continue. Points faibles : Quelques difficultés liées à la délocalisation sur Arles (offre en matière de langues étrangères par exemple), mais cette délocalisation apporte beaucoup par ailleurs. L’adossement recherche en réalité un peu faible. Le faible recrutement d’étudiants de lettre ou histoire de l’art, qui pourraient apporter à l’activité « gestionnaire » leur sensibilité et leurs connaissances héritées de leur formation initiale. La possibilité d’accès direct en M2 de la spécialité CCI sans l’obtention préalable d’un diplôme de master. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Bien qu’à une seule spécialité spécifique (en dehors de CCI partagée entre plusieurs mentions), cette mention se justifie pleinement, essentiellement parce qu’elle requiert un pilotage extrêmement particulier. Il serait donc bienvenu de poursuivre les efforts permettant de renforcer encore sa qualité, notamment en donnant un peu plus de réalité à son adossement recherche. Il serait nécessaire d’exiger l’obtention d’un diplôme de master avant l’inscription en M2 pour la spécialité CCI. 2 Appréciation par spécialité Administration des institutions culturelles Cette mention n’ayant qu’une spécialité « Administration des institutions culturelles » autre que CCI, voir l’appréciation de la mention. Compétences complémentaires en informatique Présentation de la spécialité : La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI), commune à plusieurs mentions de master en économie et gestion d’Aix-Marseille Université, propose un complément de formation en informatique à vocation professionnalisante autour de la conception des systèmes d’information. Elle vise à initier aux outils de développement et aux méthodologies de conception des applications logicielles et à leur gestion, en s’appuyant sur les compétences de l’équipe pédagogique de la filière « Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises » (MIAGE). Elle comporte deux semestres dont le second est dédié à un stage en entreprise. Elle est accessible après une première ou une deuxième année de master dans une discipline autre que l’informatique. Une spécialité avec le même nom et un objectif similaire mais un contenu légèrement différent, est proposée au sein des mentions de master du domaine « Sciences, technologies, santé ». Indicateurs : Effectifs constatés NR Effectifs attendus 20 Taux de réussite NR Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Cette spécialité propose une formation pour la maîtrise de l’outil informatique en complément d’une formation métier ou disciplinaire en économie et gestion autre que la mention MIAGE. Elle intègre des enseignements variés couvrant la programmation, la conception logicielle, les systèmes d’information, les bases de données… L’expérience nationale montre qu’une telle offre de formation est pleinement justifiée. La formation est intégrée comme « spécialité » au sein d’autres mentions disciplinaires (en économie et gestion), et elle est accessible à l’issue de la première ou de la deuxième année du master. En l’absence d’articulation avec la discipline de la mention d’accueil, et bien qu’elle s’appuie sur les compétences de l’équipe pédagogique de la mention MIAGE, il est difficile de l’envisager en lieu et place de la deuxième année d’une mention de master relevant par exemple des sciences humaines, du droit, de l’économie ou de la gestion. Il serait plus cohérent de la proposer aux titulaires d’un master afin de favoriser leur insertion professionnelle. L’analyse chiffrée du fonctionnement des dernières années n’est pas réalisée. Le flux attendu n’est pas argumenté. 3 Points forts : La spécialité est pleinement justifiée et s’appuie judicieusement sur les compétences de l’équipe pédagogique de la mention MIAGE, malgré sa spécificité. Ce type d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités à travers la France, ce qui lui donne une visibilité nationale. L’effectif de 25 inscrits par an sur 80 demandes semble confirmer son attractivité. Points faibles : La non exigence préalable d’un M2 n’est pas cohérente avec l’objectif de la formation ni avec l’analyse proposée dans le dossier. Aucun résultat sur l’évaluation des enseignements n’est fourni. Aucun bilan de fonctionnement de la spécialité n’est réalisé (insertion des diplômés, origine des étudiants…). L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans les autres mentions, notamment du domaine « Sciences, technologies, santé », ne sont pas précisés, bien que le dossier y fasse référence. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Pour améliorer la cohérence de l’offre de formation avec les objectifs annoncés, cette spécialité devrait être proposée en complément d’un master d’une mention disciplinaire. La définition de parcours au sein d’une seule spécialité CCI et prenant en compte la formation d’origine, clarifierait l’offre de formation globale. Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine « Droit, économie, gestion ». 4 Evaluation des diplômes Masters – Vague B ACADEMIE : AIX-MARSEILLE Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3 Demande n° S3MA120003532 Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Génie des procédés Présentation de la mention La mention de master « Génie des procédés » d’Aix-Marseille Université (AMU), présentée par l’Université Paul Cézanne – Aix-Marseille 3, a pour vocation de former aux métiers de la conception et de l’exploitation des installations de transformations de la matière et de l’énergie. Plus précisément l’étudiant diplômé aura les connaissances nécessaires pour optimiser les installations de traitement de l’eau, des gaz et des déchets dans les domaines industriels chimique et nucléaire. Les compétences acquises le dirigeront vers des postes de niveau cadre lui donnant la responsabilité de la gestion et du pilotage de projets afférents aux domaines précédemment cités. Pour se spécialiser et atteindre ces niveaux de connaissance et compétence, il est proposé un tronc commun d’enseignements en première année de master (M1). Lors de la seconde année (M2), l’étudiant peut choisir entre deux spécialités : « Génie des procédés » et « Génie des procédés appliqués au nucléaire ». Chacune de ces spécialités propose deux parcours différenciés selon le projet personnel de l’étudiant. Les parcours à finalité professionnelle permettent d’intégrer directement les domaines industriels liés à la formation. L’étudiant ayant pour objectif de poursuivre par une thèse de doctorat se dirigera vers les parcours « recherche ». Indicateurs Effectifs constatés* 17 (M1) Effectifs attendus* 30 Taux de réussite* 75,8 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR * effectifs et taux donnés pour la première année de master. Les données pour les secondes années des spécialités sont données dans les tableaux du bilan sur les spécialités. Bilan de l’évaluation Appréciation globale : Cette mention de master se positionne assez clairement dans l’offre de formation d’Aix-Marseille Université qui propose un cursus complet en génie des procédés. Le positionnement par rapport aux autres mentions de master d'AMU pourrait être toutefois discuté ; cette mention ne peut-elle pas apparaître comme une spécialité de la mention « Mécanique physique et ingénierie » ? Néanmoins, les objectifs, bien que généralistes, sont assez bien définis ; ils font écho à des besoins actuels de différents domaines industriels. La mention s’appuie sur des laboratoires de recherche reconnus (deux d’AMU et cinq du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)). En termes d’adossement socio-professionnel, les responsables de la mention ont su créer des liens avec des pôles de 1 compétitivité régionaux. Sur le plan de l’ouverture internationale, le master bénéficie d’un attrait important auprès d’étudiants étrangers (20 à 30 %) et des stages de master peuvent être réalisés dans le cadre de conventions signées avec des universités européennes. La première année (M1) en tronc commun s’articule assez bien avec les deux spécialités de seconde année (M2) – « Génie des procédés », « Génie des procédés appliqués au nucléaire » – qui se divisent chacune en deux parcours à finalités « professionnelle » et « recherche ». Dans le cadre d’une co-habilitation, les parcours « recherche » des deux spécialités sont partiellement mutualisés (jeu d’options en troisième semestre) avec un parcours d’enseignement de troisième année de l’Ecole centrale de Marseille. Ce partenariat est opportun au regard des enseignements mutualisés et enrichit ces spécialités. La seconde spécialité fait l’objet d’une convention avec l’Institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN). Si ce partenariat constitue une base intéressante pour la création de cette seconde spécialité, il ne semble pas avoir été suffisamment exploité en amont pour construire un projet de formation réellement orienté vers le nucléaire. Le nombre d’heures d’enseignement dédiées à ce domaine reste limité (36 heures spécifiques au nucléaire pour le parcours « recherche » de la spécialité). Une place importante est donnée aux stages de fin d’année (sept à douze semaines en M1 et, surtout, six mois en M2). Ces stages font l’objet d’un accompagnement et d’une préparation dans le cadre d’un module de cours. Le nombre d’étudiants en M1 est peu élevé (maximum de 17 sur les trois dernières années). Les effectifs en M2 sont plus importants qu’en M1 (28 étudiants en moyenne). Au regard des flux observés, les objectifs de 30 étudiants en M1 et de 55-60 en M2 semblent difficiles à atteindre, même avec la création de la seconde spécialité. On doit remarquer que la structure actuelle conduit à un déséquilibre en termes d’effectifs entre les deux spécialités. Une alternative pourrait être de proposer une spécialité à finalité « recherche », une autre « professionnelle ». En termes de statistiques, le taux de réussite en M1 est de 76 % en moyenne. Ce taux, un peu bas certaines années, traduit l’exigence liée à l’admission en seconde année qui est accordée de plein droit aux titulaires du M1 de la mention. En M2, le taux de réussite moyen est de 78 % (pour des taux moyens de 83 % et 71 % respectivement pour les parcours « professionnel » et « recherche »). Les résultats de l’analyse du devenir des étudiants à deux ans montrent des taux d’insertion satisfaisants pour le parcours professionnel avec une moyenne de 94 % (avec une part de 83 % de contrats à durée indéterminée). Pour le parcours « recherche », 90 à 100 % des diplômés ont obtenu une bourse de doctorat, ce qui constitue un très bon résultat. NB : les chiffres portant sur les effectifs, la scolarité et les statistiques de suivi des étudiants diplômés ne concernent que la seule spécialité « Génie des procédés », l’autre (« Génie des procédés appliqués au nucléaire ») étant une création ne peut présenter de bilan. Cette remarque tient également pour deux des points forts ci-dessous. Une équipe expérimentée de trois enseignants-chercheurs et deux agents du CEA assure la responsabilité de l’animation de la formation. L’existence d’un conseil de perfectionnement consacré au pilotage stratégique n’est pas mentionnée. La spécialité en création « Génie des procédés appliqués au nucléaire » présente des objectifs trop vagues et des enseignements dédiés au nucléaire insuffisamment développés. Points forts : Un contexte local offrant un terrain favorable au développement de formations en génie des procédés appliqué aux éco-technologies et au nucléaire. Une très bonne insertion professionnelle (94 %) à deux ans. Un laboratoire d’adossement reconnu pour ces travaux de recherche et associé à des laboratoires du CEA. Un pourcentage remarquable de poursuites en doctorat après la validation du parcours « recherche » (95 % en moyenne). Points faibles : L’équipe pédagogique semble disposer de moyens relativement limités à la montée en puissance de la formation (création d’une nouvelle spécialité, ouverture programmée à l’international). Les présentations de spécialités sont peu explicites, voire lapidaires ; les informations importantes sont à glaner essentiellement dans la présentation de la mention. Il manque des modules d’enseignement permettant l’acquisition de compétences transversales notamment pour la finalité professionnelle où des cours en management pourraient compléter l’ensemble des compétences requises pour la formation d’un cadre. 2 Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Le positionnement de cette mention par rapport aux autres mentions d’AMU, notamment par rapport à la mention « Mécanique physique et ingénierie » pourrait être discuté. Si la mention est conservée en tant que telle, la structuration en deux spécialités, l’une à finalité « recherche » et l’autre à finalité professionnelle, pourrait être envisagée. Une déclinaison plus précise des objectifs de la formation en détaillant les points forts que permet de construire l’environnement local pourrait être donnée (notamment pour les spécialités). Il faudrait sans doute, même si ce n’est pas du ressort direct de l’équipe pédagogique, augmenter le soutien de l’établissement dans l’encadrement et les fonctions supports. Une offre de formation continue pourrait être proposée ; ceci permettrait de renforcer le lien avec les milieux socio-professionnels. Le développement de l’acquisition de compétences transversales (management d’équipe, par exemple) pourrait être étudié. Les contacts avec la Chine et le Japon laissent augurer de prochaines conventions dont il faudra maîtriser le nombre. Des rapprochements stratégiques pourraient également être envisagés avec l’Institut de génie nucléaire de Polytech Montréal ou, plus proche, avec le master « Génie nucléaire » de l’Université catholique de Louvain. Les effectifs attendus semblent assez optimistes au regard des flux constatés. Il serait utile de justifier cet optimisme ou d’ajuster plus raisonnablement ces objectifs de recrutement. Les taux de réussite faibles en M1 sont imputés pour moitié aux étudiants de nationalité étrangère. Des mesures correctives pourraient-elles être proposées ? Le dossier principal fait mention de stages complémentaires bonifiés pour lesquels il serait utile de donner des explications. Il faudrait actualiser les codes ROME dans les fiches du Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) associées aux spécialités. 3 Appréciation par spécialité Génie des procédés Présentation de la spécialité : L’objectif de la spécialité « Génie des procédés » est de donner aux étudiants les compétences liées au traitement des nuisances et pollutions associées aux processus de transformations de la matière (traitement des déchets, des eaux, des effluents). Le parcours professionnel « Ecotechnologies et procédés propres » accentuera sur la préparation aux métiers de cadre en conception, optimisation des processus. Le parcours « recherche » « Génie des procédés et physico-chimie » aura pour vocation de préparer aux métiers de la recherche scientifique. Indicateurs : Effectifs constatés* 28 Effectifs attendus 45-50 Taux de réussite* 78 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 94 (66 %)** Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR * moyenne constatée sur les deux à trois dernières années ** pour la promotion 2008 du parcours professionnel. Les autres éléments statistiques n’ont pas tous été exploités au jour du dépôt du dossier principal. Appréciation : La présentation de la spécialité « Génie des procédés » est pour le moins réduite dans le dossier principal. Les objectifs sont assez classiques pour une spécialité de ce type, mais trop généraux et vagues ; la spécialité mériterait d’être plus clairement axée sur des points forts. Il est de fait très difficile de distinguer la spécialité de la mention. Malgré tout, on peut retenir que cette spécialité permet de former des cadres et des chercheurs dans un domaine offrant de fortes opportunités, tant dans le domaine industriel que dans celui de la recherche. Les thématiques traitées dans cette spécialité sont bien adaptées à l’environnement économique. Le parcours professionnel s’appuie sur des enseignements théoriques et pratiques (24 % de travaux pratiques (TP)) de bon niveau. Le parcours « recherche » permet aux étudiants de construire un ensemble de compétences cohérent du fait du choix d’unités d’enseignement (UE) parmi plusieurs. Les laboratoires de recherche d’appui sont reconnus. Points forts : Des enseignements liés à des thématiques de recherche d’un laboratoire reconnu. Une insertion professionnelle importante (94 % d’étudiants employés à deux ans pour le parcours professionnel, 95 % de poursuite en doctorat pour le parcours recherche). Construction d’un parcours individuel grâce aux UE optionnelles du parcours « recherche ». Points faibles : Des objectifs qui peuvent paraître trop généraux. Absence d’option pour le parcours professionnel. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A 4 Recommandations pour l’établissement Les objectifs de la spécialité pourraient être détaillés et resserrés. La faisabilité d’un parcours « recherche » avec des cours optionnels pourrait être étudiée. Le rapprochement avec le monde professionnel pourrait être accentué avec la mise en place de procédures d’accueil de personnes en formation continue. L’étude de la structuration de l’offre en deux spécialités, l’une à finalité « recherche » et l’autre à finalité « professionnelle », pourrait être envisagée. Génie des procédés appliqués au nucléaire Présentation de la spécialité : L’objectif de la spécialité « Génie des procédés appliqués au nucléaire » est de former les étudiants aux métiers de la conception et de l’exploitation des installations de transformation de l’énergie avec la maîtrise des problématiques environnementales, sanitaires et de sécurité. Le parcours professionnel accentuera sur la préparation aux métiers de l’optimisation de ces installations. Le parcours « recherche » aura pour vocation de préparer aux métiers de la recherche scientifique. Cette spécialité est également proposée dans la mention « Energie nucléaire ». Indicateurs : Effectifs constatés* NR Effectifs attendus 10 Taux de réussite* NR Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR * la spécialité sera créée pour la prochaine période Appréciation : Il n’est pas à proprement parler fait de présentation détaillée de cette spécialité « Génie des procédés appliqué au nucléaire ». Ce défaut de présentation claire dessert malheureusement un projet supporté par des acteurs professionnels nombreux et le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Le nombre d’heures d’enseignement dédiées à la discipline nucléaire est insuffisant (une seule unité d’enseignement véritablement spécifique). Les objectifs en termes d’effectifs attendus devraient afficher plus d’ambition (cinq étudiants par parcours « professionnel » et « recherche »). Points forts : Un bon adossement à la recherche et au CEA local. Une spécialité disposant d’un certain potentiel. Points faibles : Les objectifs de la spécialité sont trop vagues et dispersés. Les enseignements spécifiques au nucléaire sont insuffisamment développés. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C 5 Recommandations pour l’établissement Le nombre d’unités d’enseignement spécifiquement nucléaires devrait être accru. Il faudrait rédiger une fiche RNCP propre à cette spécialité. Il serait souhaitable de prévoir et susciter des flux d’étudiants plus importants. Le rapprochement avec le monde professionnel pourrait être accentué avec la mise en place de procédures d’accueil de personnes en formation continue. L’étude de la structuration de l’offre en deux spécialités l’une à finalité « recherche » et l’autre à finalité « professionnelle » pourrait être envisagée. Compétences complémentaires en informatique Présentation de la spécialité : La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) propose une formation en informatique à finalité professionnelle, en complément d’une formation disciplinaire de niveau M2 déjà validée. La formation s’articule autour de la programmation, la gestion de bases de données et l’Internet. L’objectif est d’acquérir les compétences techniques nécessaires à la maîtrise des outils logiciels dans différents secteurs d’activités. Elle est proposée comme spécialité transversale aux différentes mentions du domaine « Sciences, technologies, santé » (à l’exception toutefois de la mention « Informatique ») et à quelques autres mentions de l’AMU. Indicateurs : Effectifs constatés 23 Effectifs attendus 30 Taux de réussite 73 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Cette spécialité apporte des compétences de base et avancées pour la maîtrise de l’outil informatique dans un cadre professionnel, non nécessairement spécialisé, à savoir la gestion de bases de données, la programmation et le développement logiciel et Web. Elle vient en supplément d’une compétence disciplinaire déjà acquise dans le cadre d’un master afin de faciliter l’insertion professionnelle. L’analyse à deux ans du devenir des anciens étudiants montre des résultats très satisfaisants. La corrélation entre la profession et le master disciplinaire d’origine n’est toutefois pas spécifiée. Un flux intéressant de nouveaux entrants potentiels est évoqué dans les prévisions : les étudiants titulaires d’un master « Enseignement » qui auraient échoué au concours du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES). Points forts : Ce modèle d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités françaises, ce qui lui donne une visibilité nationale. Le nombre annuel de candidatures (130-150) et d’inscrits (30) semble confirmer son attractivité. Cette formation répond à un besoin de formation complémentaire en informatique pour des diplômés d’autres disciplines qui peuvent trouver ainsi un emploi lié à l’informatique. L’exigence préalable de l’obtention d’un diplôme de master disciplinaire est cohérente avec l’objectif de la formation. 6 Points faibles : L’objectif (scientifique et professionnel) de double compétence affiché par la spécialité apparaît ambitieux ; il s’agit plutôt de compétence complémentaire. L’évaluation de la formation par les étudiants est un peu sommaire. L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans des mentions du domaine « Droit, économie, gestion » ne sont pas précisés. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Les objectifs professionnels de cette spécialité mériteraient d’être définis plus explicitement et, si possible, en prenant en compte la formation d’origine. De plus, il serait très utile de préciser les critères de sélection des candidats et les profils des admis à suivre cette formation. Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine « Droit, économie, gestion ». 7 Evaluation des diplômes Masters – Vague B ACADEMIE : AIX-MARSEILLE Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix Marseille 3 Demande n° S3MA120003592 Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Image et systèmes Présentation de la mention Cette mention de master couvre trois thèmes scientifiques : l’automatique (détection de défauts, commande de systèmes complexes), l’imagerie numérique (analyse et synthèse d’images) et le génie électrique (gestion de l’énergie, machines électriques). L’objectif est la formation pluridisciplinaire de futurs cadres de PME ou de grands groupes, dans les domaines de l’automobile, de l’aéronautique, du médical et de l’énergie, notamment. La formation prépare à différents types de postes : conseil, chef de projet, recherche et développement, exploitation, maintenance et diagnostic, entres autres. Cette mention s’adresse aux titulaires d’une licence de mathématiques, d’informatique ou de sciences pour l’ingénieur. Elle comporte quatre spécialités. Deux spécialités, « Imagerie numérique » d’une part, et « Automatique et génie électrique » d’autre part, sont à finalité professionnelle. Une spécialité « Sciences de l’information et des systèmes », également rattachée à la mention « Informatique », est à finalité « recherche ». La spécialité « Compétences complémentaires en informatique », à finalité professionnelle, est transversale à plusieurs mentions de l’ensemble Aix-Marseille Université (AMU) ; elle est à destination des étudiants déjà diplômés de ce master. Indicateurs Effectifs constatés (M1 + M2) 360 Effectifs attendus (M1 + M2) 140 Taux de réussite 75 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) néant Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) néant Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) néant Remarque : ce qui pourrait apparaître comme une incohérence entre les effectifs constatés et les effectifs attendus (les effectifs constatés sont supérieurs aux effectifs attendus) est en fait dû à une réorganisation en cours actuellement (fusion des universités ; deux spécialités sont déplacées dans une autre mention). Bilan de l’évaluation Appréciation globale : Les objectifs de la mention sont clairs et en parfaite adéquation avec les besoins du secteur socio-économique, qui sont importants dans ce domaine. Les différentes spécialités et unités d’enseignement (UE) de la mention forment un ensemble cohérent. 1 Cette mention s’appuie sur les compétences du Laboratoire des sciences de l’information et des systèmes (LSIS), auxquels de nombreux enseignants de la mention sont rattachés. Les responsables de cette mention et de ses spécialités sont également rattachés au LSIS. Ce laboratoire est reconnu dans son domaine d’expertise, et l’adossement « recherche » du master est très bon et constitue un gage de qualité potentielle pour les enseignements et le pilotage de la formation. L’adossement à la recherche, marqué pour la spécialité « recherche », est plus ténu pour les spécialités professionnelles. Il gagnerait peut-être à être renforcé. Certains enseignants sont issus du milieu professionnel et délivrent des enseignements relatifs à leurs domaines de spécialité. Cette implication des professionnels est très intéressante, en particulier pour les spécialités professionnelles. La formation professionnelle et les compétences transversales sont développées par l’intermédiaire d’unités d’enseignement spécifiques. L’ouverture à l’international se fait essentiellement au travers des stages de type « recherche », grâce aux partenariats internationaux du LSIS. La mention est organisée en trois spécialités : « Imagerie numérique » (professionnelle), « Automatique et génie électrique » (professionnelle), « Sciences de l’information et des systèmes » (recherche). Une spécialité transversale (« Compétences complémentaires en informatique ») est proposée en complément, pour les étudiants ayant déjà obtenu ce diplôme de master. Le tronc commun est situé au semestre 1 (S1) de la première année du master (M1) ; les choix optionnels débutent dès le semestre 2 (S2). Le socle commun de cette mention de master est donc relativement réduit, en faveur d’une spécialisation des étudiants, mais peut-être au détriment de la pluridisciplinarité. L’articulation M1/M2 (première/deuxième année de master) et les différents choix et passerelles possibles entre S2 et S3 pourraient être présentés plus clairement dans le dossier. Le stage, d’une durée de quatre à six mois, est effectué au cours du semestre 4 (S4). L’organisation relative au stage (suivi et évaluation) donne parfaite satisfaction. Les étudiants qui accèdent au M1 sont essentiellement issus des licences de l’AMU. Le recrutement est nettement plus étendu en ce qui concerne le M2, puisque plus de 50 % des étudiants sont d’origine étrangère. Il est à noter que le M2 accueille, chaque année, de cinq à dix élèves ingénieurs des écoles locales. Les flux sortants sont d’environ 100 étudiants en M1, et 170 étudiants en M2, pour un taux de réussite d’environ 75 %. Les éléments correspondant à l’analyse à deux ans du devenir des diplômés ne sont pas donnés. Points forts : Une bonne adéquation de la formation avec les besoins socio-économiques. Une bonne qualité de la formation, attestée par l’implication d’équipes de recherche reconnues dans le projet pédagogique. Un partenariat avec des écoles d’ingénieurs. Points faibles : La dispersion des lieux d’enseignement et surtout les choix optionnels dès l’issue du semestre 1, qui constituent un obstacle à la pluridisciplinarité de la formation et au caractère progressif du choix des étudiants. L’absence d’évaluation de la formation par les étudiants et l’absence de suivi des étudiants diplômés. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement La formation revendique un caractère pluridisciplinaire. Ceci est en contradiction avec des choix optionnels qui interviennent tôt (dès le deuxième semestre) et des enseignements sur des sites géographiques distants, qui nuisent sans doute aux échanges entre étudiants. Ceci pose problème pour les étudiants souhaitant modifier, à l’issue du semestre 2, leur choix de spécialité. Il serait peut être intéressant de proposer un corpus plus homogène (tronc commun plus long et/ou enseignement sur un plus faible nombre de sites). D’autre part, il serait probablement bénéfique pour la mention de master de tenir davantage compte des avis des étudiants (évaluation de la formation par les étudiants, suivi des anciens étudiants). Ce point est identifié et des réponses seront sans doute apportées dans le futur. 2 Appréciation par spécialité Imagerie numérique Présentation de la spécialité : Cette spécialité a trait aux divers aspects, algorithmiques et applicatifs, de l’imagerie numérique. Les thèmes applicatifs sont variés (télédétection, imagerie médicale, vision industrielle, visualisation et production d’images). L’objectif est la formation d’ingénieurs en recherche et développement, de chefs de projets et de chercheurs dans le domaine de l’imagerie numérique. Cette spécialité est à finalité professionnelle, mais elle partage de nombreuses unités d’enseignement avec la spécialité « Sciences de l’information et des systèmes », qui est à finalité recherche. La thématique est porteuse et correspond à des besoins forts du tissu socio-économique. Indicateurs : Effectifs constatés 25 Effectifs attendus 25 Taux de réussite 90 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) néant Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) ? Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) néant Appréciation : Les objectifs, à la fois scientifiques et professionnels, sont clairement identifiés et tout à fait en phase avec le marché du travail. L’adossement « recherche » de la formation est très bon, au travers du Laboratoire des sciences de l’information et des systèmes (LSIS). Des unités d’enseignement sont communes avec la spécialité « Sciences de l’information et des systèmes ». Ce sont des gages de qualité et de solidité pour la formation. L’adossement au milieu professionnel est assuré via des enseignements dispensés par des professionnels. Points forts : Une bonne adéquation avec le marché de l’emploi, la thématique est porteuse. Une grande solidité de l’offre de formation avec une bonne mutualisation dans la mention. Une forte attractivité et une bonne adéquation aux besoins socio-économiques. Points faibles : Un suivi insuffisant des anciens étudiants (pas totalement satisfaisant à l’heure actuelle). Un cloisonnement peut-être prématuré avec la spécialité « Automatique et génie électrique ». Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A 3 Recommandation pour l’établissement Il serait sans doute intéressant de prendre davantage en compte les avis des étudiants et des anciens étudiants après enquête, afin d’améliorer la formation. Automatique et génie électrique Présentation de la spécialité : Cette spécialité délivre les compétences nécessaires à une insertion professionnelle dans les domaines de la conduite et de la surveillance des systèmes complexes et des systèmes électriques. Cette spécialité est à vocation professionnelle. Deux parcours sont proposés au sein de la spécialité : « Automatique » (diagnostic, détection de défauts, sûreté de fonctionnement, commande des systèmes) et « Génie électrique » (commande des machines électriques, stockage d’énergie). Ces deux parcours ont des enseignements en commun au semestre 2 et au semestre 3. Les métiers visés sont : ingénieur d’étude, de conception, de développement, de maintenance, de diagnostic. Indicateurs : Effectifs constatés 37 Effectifs attendus 45 Taux de réussite 80 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) néant Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) - Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) néant Appréciation : Les objectifs, à la fois scientifiques et professionnels, sont clairement identifiés et répondent aux besoins du marché du travail. L’adossement recherche de la formation au Laboratoire des sciences de l’information et des systèmes (LSIS) est très bon. Ceci constitue potentiellement un gage de qualité et de solidité de la formation. L’adossement au milieu professionnel est assuré principalement par des enseignements dispensés par des professionnels. Points forts : Une bonne adéquation avec le marché de l’emploi, la thématique est porteuse. Une grande solidité de l’offre avec une bonne mutualisation dans la mention. Une forte attractivité et une bonne adéquation aux besoins socio-économiques. Points faibles : Un suivi insuffisant des anciens étudiants (pas totalement satisfaisant à l’heure actuelle). Un cloisonnement peut-être prématuré avec la spécialité « Imagerie numérique ». Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A 4 Recommandation pour l’établissement Il serait sans doute intéressant de prendre davantage en compte les avis des étudiants et des anciens étudiants après enquête, afin d’améliorer la formation. Sciences de l’information et des systèmes Présentation de la spécialité : Cette spécialité offre une formation pluridisciplinaire à et par la recherche dans le domaine des sciences informatiques au sens large et leurs interactions. Cette spécialité est à vocation « recherche ». Trois parcours sont proposés (« Informatique », « Image », et « Systèmes »). Le choix de parcours se fait par l’intermédiaire de modules étiquetés par discipline, lors du semestre 3. Les étudiants sont préparés en vue d’une carrière universitaire ou d’une carrière de chercheur en entreprise. Cette spécialité, co-habilitée avec l’ENSAM (Aix-en-Provence), « Informatique », en plus de la mention « Images et systèmes ». relève également de la mention Indicateurs : Effectifs constatés 37 Effectifs attendus - Taux de réussite 85 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) - Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) - Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) - Appréciation : Les objectifs scientifiques sont clairement identifiés, et tout à fait en phase avec les problématiques de recherche actuelles. La pluridisciplinarité est un atout important de cette spécialité. L’adossement « recherche » de la spécialité est remarquable, ce qui est un gage de qualité potentielle de la formation. Néanmoins, un parcours étiqueté « recherche » en signal/image existe également dans la spécialité « Optique et photonique, signal et images » de la mention « Physique ». Ce parcours est adossé à l’Institut Fresnel. Or, dans le dossier présenté, le positionnement par rapport à cet autre parcours n’est pas abordé et il n’est fait état d’aucune mutualisation. La présente spécialité n’est en aucune façon, semble-t-il, adossée à l’Institut Fresnel. Ce cloisonnement est surprenant, étant donné la volonté affichée de présenter une politique de site cohérente dans le cadre de la future université unique. Points forts : Un remarquable adossement recherche via le Laboratoire des sciences de l’information et des systèmes (LSIS). Une bonne attractivité et thèmes porteurs. Une co-habilitation avec l’ENSAM. La pluridisciplinarité. Points faibles : Le cloisonnement avec le parcours recherche en signal/image de la mention « Physique ». Un suivi insuffisant des anciens étudiants (pas totalement satisfaisant à l’heure actuelle) et une faible prise en compte des retours des étudiants et anciens étudiants. 5 Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il serait intéressant de réfléchir à la possibilité de liens ou d’un rapprochement avec le parcours recherche en signal/image de la mention « Physique ». Il serait sans doute intéressant de prendre davantage en compte les retours des étudiants et des anciens étudiants. Il serait probablement pertinent d’essayer d’augmenter le nombre d’étudiants qui pourraient bénéficier de cette formation, en particulier pour le parcours « Image ». Compétences complémentaires en informatique Présentation de la spécialité : La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) propose une formation en informatique à finalité professionnelle, en complément d’une formation disciplinaire de niveau M2 déjà validée. La formation s’articule autour de la programmation, la gestion de bases de données et l’Internet. L’objectif est d’acquérir les compétences techniques nécessaires à la maîtrise des outils logiciels dans différents secteurs d’activités. Elle est proposée comme spécialité transversale aux différentes mentions du domaine « Sciences, technologies, santé » (à l’exception toutefois de la mention « Informatique ») et à quelques autres mentions de l’AMU. Indicateurs : Effectifs constatés 23 Effectifs attendus 30 Taux de réussite 73 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Cette spécialité apporte des compétences de base et avancées pour la maîtrise de l’outil informatique dans un cadre professionnel, non nécessairement spécialisé, à savoir la gestion de bases de données, la programmation et le développement logiciel et Web. Elle vient en supplément d’une compétence disciplinaire déjà acquise dans le cadre d’un master afin de faciliter l’insertion professionnelle. L’analyse à deux ans du devenir des anciens étudiants montre des résultats très satisfaisants. La corrélation entre la profession et le master disciplinaire d’origine n’est toutefois pas spécifiée. Un flux intéressant de nouveaux entrants potentiels est évoqué dans les prévisions : les étudiants titulaires d’un master « Enseignement » qui auraient échoué au concours du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES). Points forts : Ce modèle d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités françaises, ce qui lui donne une visibilité nationale. Le nombre annuel de candidatures (130-150) et d’inscrits (30) semble confirmer son attractivité. Cette formation répond à un besoin de formation complémentaire en informatique pour des diplômés d’autres disciplines qui peuvent trouver ainsi un emploi lié à l’informatique. L’exigence préalable de l’obtention d’un diplôme de master disciplinaire est cohérente avec l’objectif de la formation. 6 Points faibles : L’objectif (scientifique et professionnel) de double compétence affiché par la spécialité apparaît ambitieux ; il s’agit plutôt de compétence complémentaire. L’évaluation de la formation par les étudiants est un peu sommaire. L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans des mentions du domaine « Droit, économie, gestion » ne sont pas précisés. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Les objectifs professionnels de cette spécialité mériteraient d’être définis plus explicitement et, si possible, en prenant en compte la formation d’origine. De plus, il serait très utile de préciser les critères de sélection des candidats et les profils des admis à suivre cette formation. Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine « Droit, économie, gestion ». 7 Evaluation des diplômes Masters – Vague B ACADEMIE : AIX-MARSEILLE Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3 Demande n° S3MA120003606 Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Chimie Présentation de la mention Il s’agit de la seule mention de master de chimie de l’offre de l’ensemble universitaire Aix-Marseille Université (AMU) ; elle est présentée par l’Université Paul Cézanne – Aix-Marseille 3. Elle couvre tous les domaines de la chimie moléculaire, exceptée la partie matériaux qui est traitée dans une autre mention (mention « Matériaux »). Elle s’articule autour de trois spécialités à finalité « recherche », qui correspondent aux trois domaines traités par la mention, d’une part : la chimie analytique et informatique : spécialité « Chimie informatique, spectrométries, analyse » (CISA) ; la chimie organique avec un accent particulier porté vers la chimie verte et la chimie bio organique : spécialité : « Chimie organique, chimie verte, chimie du vivant » (COCV2) ; la pharmaco chimie : spécialité « Pharmacocinétique » (PK) depuis l’ouverture de la spécialité PK il y a deux ans. D’autre part, trois spécialités à finalités « professionnelles » sont alignées sur les demandes des industries régionales, elles portent sur les deux domaines des spécialités existantes : les techniques d’analyse : spécialité « Perfectionnement en analyses chimique et spectroscopique » (PACS) ;l la cosmétique et la commercialisation : spécialité « Commercialisation en cosmétique et chimie fine » (3CF), qui vise à former des cadres technico-commerciaux en chimie ; une nouvelle spécialité « Traitement de l’information et stratégies expérimentales » (TISE) autour du traitement des données et de la chimiométrie, dont l’ouverture est demandée. La mention comprend également une spécialité « enseignement » partagée avec la mention « Physique », « Enseignement formation en sciences physiques et chimiques » avec laquelle des passerelles vers les spécialités « recherche » et « professionnelles » sont organisées et enfin, une spécialité à finalité professionnelle additionnelle « Compétences complémentaires en informatique » (CCI), formule adoptée par de nombreuses autres mentions d’AixMarseille Université, permettant aux diplômés de ces mentions d’acquérir des compétences complémentaires en informatique. La première année de master (M1) est délocalisée sur deux sites marseillais et sur l’Université d’Avignon (cohabilitation), les six spécialités de deuxième année (M2) se déroulent chacune sur un site unique. Deux des trois spécialités « recherche » sont co-habilitées avec l’Ecole centrale de Marseille. 1 Indicateurs Effectifs constatés (en M1) 80 (317 sur 4 ans) Effectifs attendus (en M1) 90 (50 cursus principal + 40 métiers de l’enseignement Taux de réussite Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Non précisé 90 % (diplômés M2R) 82 % (M2P 3CF) 90 % (M2P CISA) Non effectué Bilan de l’évaluation Appréciation globale : Il s’agit d’une mention riche qui s’appuie sur une équipe pédagogique diversifiée, couvrant l’ensemble des champs disciplinaires, avec un porteur de projet fortement impliqué. L’offre de formation est réfléchie et organisée, cependant la faiblesse des effectifs constatés dans certaines spécialités les rend fragiles, et pourrait amener à faire des choix et des regroupements dans l’offre de formation. Cette mention s’appuie sur plusieurs unités de recherche reconnues (neuf laboratoires, dont six unités mixtes de recherche (entre Aix-Marseille Université et le Centre national pour la recherche scientifique –CNRS- ou l’Institut national de la recherche agronomique –INRA-), deux unités propres de recherche du CNRS, et enfin une équipe d’accueil d’Aix-Marseille Université. La mention bénéficie du soutien et de l’intervention de plus de 250 enseignantschercheurs, dont 130 interviennent dans la mention. Enfin une école doctorale en Chimie (ED 250) en est la suite directe pour les étudiants souhaitant effectuer une première expérience professionnelle en thèse de doctorat. Cette mention est également largement ouverte sur le tissu socio-économique local, national et même international pour une de ses spécialités. Cet appui sur le tissu industriel s’articule en particulier autour d’un stage de trois mois en fin de M1 qui s’effectue exclusivement en entreprise ou à l’étranger, et se traduit par l’intervention d’une quarantaine de professionnels dans la mention. Le pilotage de la formation est très bien mené, et le dossier est d’une très bonne qualité. Le comité de pilotage de la mention (qui regroupe le responsable de la mention, un responsable par établissement partenaire et par site, trois correspondants industriels et les responsables de spécialité) a, via une analyse pertinente de l’évolution des potentiels d’embauche, d’ores et déjà recentré et réorganisé la proposition de formation de la mention. Cette réorganisation se traduit par : une diminution du nombre d’options en M1 et en M2 ; une augmentation des mutualisations (en particulier pour les formations professionnalisantes et l’enseignement de l’anglais) ; un rapprochement avec l’Ecole centrale de Marseille pour les spécialités « recherche » ; la suppression du M1 « professionnel » 3CF (M1P 3CF) distinct des autres M1 ; l’intégration de la spécialité « enseignement » ; une modification de la structure des unités d’enseignement (UE) en M2 « recherche », qui, répondant à la demande des étudiants, proposent des enseignements dirigés en plus des cours magistraux. Les spécialités répondent aux différents besoins, tant académiques (poursuite en doctorat) que socioéconomiques (M2 « professionnels » (M2P)). L’attractivité de la mention devrait en revanche être améliorée, ce qui peut passer par des contacts avec les universités étrangères proches (espagnoles ou italiennes par exemple), ainsi que l’élargissement des contacts industriels au-delà de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA). 2 La structure de la formation est très bien réfléchie, et très lisible. Elle se positionne désormais via un seul tronc commun (la première année du M2P 3CF qui était tubulaire a été fondue dans le M1 de la mention « Chimie »). Elle présente un jeu d’options raisonnable en M1 (en diminution depuis le dernier contrat quadriennal d’établissement (CQE) pour tenir compte des contraintes), et permet une orientation progressive vers les différentes spécialités et leurs parcours. Enfin, elle incorpore les passerelles nécessaires pour intégrer la spécialité « enseignement », et donner la possibilité à ses étudiants de se rediriger vers la recherche ou un autre master à finalités professionnelles. Les trois spécialités « recherche » sont construites sur un même modèle : un tronc commun de trois UE (au lieu de deux dans le précédent CQE), suivi par un choix d’options dont le nombre est cependant disproportionné par rapport aux effectifs constatés. La diversité des formations proposées est donc conditionnée à l’effectif minimum requis pour l’ouverture d’une option, renseignement qui n’est pas donné dans le dossier. En revanche, la demande d’incorporation d’une nouvelle spécialité TISE, axée sur l’analyse des données expérimentales et la chimiométrie, et pilotée par une équipe pédagogique extrêmement réduite, semble moins pertinente car elle risque de fragiliser les deux spécialités dédiées à la chimie analytique qui souffrent déjà d’effectifs faibles. Il serait plus logique, compte tenu de ces problèmes d’effectifs, de rassembler ces trois spécialités en une seule, indifférenciée, et articulée autour de trois parcours différents (« recherche », « professionnel » et « chimiométrie »), grâce à un jeu resserré d’options. La politique de stage est très active, avec un suivi individualisé. Un stage obligatoire est proposé en second semestre de M1, soit en entreprise soit à l’étranger, et des stages « recherche » ou « professionnels » de cinq à six mois se font en M2. Les étudiants sont donc très rapidement confrontés à l’insertion professionnelle via la recherche de stage, qui est conduite dans l’esprit d’une simulation de recherche d’emploi. Cela se fait à l’aide d’une UE spécifique au premier semestre, d’un suivi personnalisé pour l’aide à l’insertion professionnelle et par la recherche puis le suivi du stage. Les enseignants-chercheurs encadrant l’étudiant bénéficient d’une compensation horaire accrue pour permettre un déplacement systématique du tuteur enseignant sur le lieu du stage. Un nombre significatif d’étudiants (20 %), les plus faibles et en situation d’échec, ne trouve pas de stage. Plutôt que de les prendre en stage de substitution dans les laboratoires de recherche locaux, la politique choisie est de leur permettre de faire un stage par redoublement, et donc de renforcer en même temps leur bagage scientifique. C’est une politique un peu dure et qui présente quelques contradictions avec la volonté de limiter le redoublement en M1 des étudiants, mais qui permet de s’assurer de la qualité des étudiants ayant validé ce M1, et surtout, cela permet aux étudiants de profiter pleinement du stage conventionné lorsqu’ils en ont le plus besoin. L’origine des étudiants et l’évolution des flux sont analysées en détails. Cette analyse fait ressortir des effectifs qui semblent stables en M1 (317 étudiants sur les quatre dernières promotions, soit un peu moins de 80 par an, avec 26 % d’étudiants extérieurs). Il apparaît une légère croissance en deuxième année de master « recherche » (136 étudiants dont 15 % d’extérieurs) depuis l’ouverture de la mention « Pharmacocinétique », qui semble très attractive (mais dont les effectifs ont été limités à une dizaine d’étudiants par an). Les autres spécialités « recherche » souffrent d’une attractivité faible vis-à-vis des publics extérieurs à l’AMU. En revanche, les spécialités professionnelles sont plus attractives (286 étudiants, dont 43 % d’extérieurs), mais l’évolution des perspectives d’embauche, conjuguées à des raisons conjoncturelles, ont conduit l’équipe pédagogique à réduire le nombre de dossiers acceptés en spécialité 3CF, ce qui contribue à la baisse constatée des effectifs dans ces parcours professionnels. Le taux de réussite est très bon en M1 (93 %). Les 7 % d’échec sont principalement le fait d’étudiants venant de troisième année de licence (L3) « Chimie » du site, les autres étudiants étant recrutés sur dossier. En M2P le taux de réussite est de presque 100 %, mais il est plus faible en M2R (80 %). Les causes d’échec ont été analysées, et des mesures sont proposées pour les diminuer. Il apparaît que la cause principale d’échecs en M2R est due à la forte proportion d’étudiants ingénieurs qui ne vont pas au bout de la formation ne souhaitant pas poursuivre en doctorat. Ce taux devrait être diminué par la prise en compte de la situation spécifique des élèves ingénieurs (discussion avec l’école d’ingénieurs pour instaurer un jeu d’équivalences par exemple), et la co-habilitation de la mention de master avec l’Ecole centrale de Marseille. L’évaluation de l’enseignement par les étudiants est effectuée principalement au moyen d’une série d’entretiens guidés, et pour certaines spécialités par des questionnaires anonymes. Cette évaluation a permis quelques ajustements et l’incorporation de travaux dirigés dans les UE des spécialités « recherche », mais il serait plus pertinent que cette évaluation soit effectuée d’une façon plus indépendante de la mention, par l’établissement lui-même. L’analyse à deux ans de l’avenir des diplômés a été réalisée au niveau de chaque spécialité (les résultats de l’étude des Observatoires de la vie étudiante –OVE- ne sont pas présentés dans le dossier car trop lacunaires). Il est à noter que les taux de non réponse sont limités grâce à un effort important des responsables de la mention. Ils 3 devraient l’être encore plus par l’introduction de fiches de suivi individuel. Globalement, le taux d’étudiants en situation de recherche d’emploi, parmi ceux qui ont répondu à l’enquête, est faible (5 à 6 %), ce qui souligne la pertinence et l’efficacité de cette formation. En M2R (78 diplômés), le suivi est bon et le taux de non réponse est de 10 %. Pour les répondants 74 % sont en doctorat, principalement à Marseille, 15 % en situation d’emploi hors doctorat (ingénieurs et formation continue), 6 % en recherche d’emploi et 5 % en poursuite d’études (dans un M2P). En M2P, le suivi se fait de façon traditionnelle (mais sur de faibles effectifs) pour le M2P SISE, et via un forum et un « e-groupe » pour le M2P 3CF. L’analyse montre un faible taux de demandeurs d’emploi, et un taux de retour acceptable (20 % de non réponses), mais il faut noter un nombre de contrats à durée déterminée (CDD) important. Les perspectives d’évolution de cette mention semblent favorables : la suppression du M1 professionnel tubulaire 3CF devrait conduire à une légère augmentation du nombre d’étudiants en tronc commun de M1. L’attente des porteurs du projet est d’avoir un recrutement principal extérieur pour cette spécialité au niveau du M2. La création de la spécialité « enseignement », dont le parcours est parallèle au tronc commun du M1, avec une passerelle « Chimie approfondie » devrait permettre d’atteindre un effectif de 90 étudiants en M1, dont 40 dans la filière « enseignement » partagée avec la mention « Physique ». Ces chiffres paraissent tout à fait raisonnables, de même que le flux attendu en M2 (40 en M2R, 55 en M2P, avec une diminution raisonnée des effectifs dans le M2P 3CF). Seul l’effectif attendu dans la nouvelle spécialité TISE paraît un peu optimiste, au vu des formations équivalentes proposées sur ce domaine étroit et particulier, tant dans les écoles d’ingénieurs que dans certaines mentions de masters professionnels spécialisés en France (à l’Université de Lyon 1, à l’AgroParisTech ou encore dans le master « Optimisation des protocoles expérimentaux » (OPEX) de l’Université de Bretagne Occidentale (Brest) par exemple). Cette spécialité devra donc faire ses preuves. De forts soutiens industriels sont annoncés ; ils soulignent que le domaine est attractif, bien que les débouchés potentiels ne soient pas très clairement précisés. A défaut, elle pourrait être incorporée comme parcours d’une spécialité chimie analytique (PACS). Si l’ouverture du M1 à l’Université d’Avignon parait incontournable, en revanche, il faudrait également mener une réflexion quant à la pérennité d’une ouverture du M1 sur deux sites marseillais. Les modalités de l’auto-évaluation ne sont pas renseignées et aucune utilisation de cette évaluation n’est indiquée, toutefois la mention a fait l’objet de nombreuses améliorations. Points forts : L’efficacité du pilotage de la mention, la richesse et l’implication de l’équipe pédagogique. La sensibilisation très en amont des étudiants (dès le début du M1) à l’insertion professionnelle, avec un suivi personnalisé qui se traduit par des rencontres régulières entre l’étudiant et l’équipe pédagogique, et un système informatisé de fiches individuelles qui devrait, à terme, permettre d’effectuer un suivi efficace du devenir des étudiants. Le réseau de laboratoires académiques support est de tout premier plan. Les liens entre la mention et le monde socio-économique sont étroits et entretenus de façon constante et régulière. La bonne complémentarité entre les parcours « recherche » et « professionnels », qui permet de couvrir tous les domaines rattachés à la chimie moléculaire. La pertinence de la politique en matière de stages. La pertinence de l’analyse de l’évolution de la situation de l’offre de formation, sauf en ce qui concerne la nouvelle spécialité proposée (TISE). Points faibles : Les faibles effectifs rencontrés dans certaines spécialités en M2 fragilisent l’ensemble de la mention, d’autant plus qu’une nouvelle spécialité, dont la pertinence (en tant que spécialité) n’est pas probante, est demandée. La structuration des spécialités concernant la chimie analytique, qui sont éclatées en trois spécialités concurrentes à faibles, voire très faibles effectifs, sans mutualisation entre les spécialités « recherche » et « professionnelles » est fragilisante. Il y a un trop grand nombre d’options offertes dans deux des spécialités « recherche » (CISA et COCV2), compte tenu des effectifs limités de ces spécialités. L’ouverture internationale de la mention est insuffisante, même si quelques efforts ont été réalisés et commencent à porter leurs fruits (augmentation du nombre de stages à l’étranger, premier accord avec une université sénégalaise). 4 Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Les deux spécialités destinées à former des chimistes analyticiens sont fragilisées par leurs faibles effectifs respectifs, alors qu’elles proposent une offre de formation au nombre d’options disproportionné. Une mutualisation de certaines UE entre les spécialités CISA et PACS permettrait de stabiliser ces deux spécialités. De plus, proposer une nouvelle spécialité (TISE), elle aussi partiellement fondée sur la chimie analytique mais avec une sensibilisation à la chimiométrie, est un pari risqué alors que deux des spécialités de cette mention dévolues à la chimie analytique sont fragiles. Il aurait été plus pertinent de proposer cette nouvelle spécialité sous forme d’un parcours d’une spécialité élargie regroupant PACS, CISA et TISE. Il faudrait maintenir, voire accentuer l’effort fait par l’établissement pour gérer de façon plus approfondie le suivi individuel des étudiants (en particulier pour les spécialités professionnelles), grâce à la série de fiches individuelles qui a déjà été réalisée. Ce suivi pourrait éventuellement être en partie délocalisé au niveau de l’OVE de l’AMU, ce qui permettrait d’avoir une meilleure impartialité de jugement. Ce soutien devrait permettre d’améliorer, en particulier en M2P, le suivi du devenir des étudiants. Un grand effort de communication devrait être mené afin d’augmenter le nombre d’étudiants recrutés en M1, via la refonte du site web très statique et peu interactif. Sa traduction en anglais devrait également permettre de renforcer l’attractivité de la mention. Ce renforcement pourrait également passer par l’incorporation d’un cursus ciblé à l’international, avec des cours dispensés en langue anglaise. Cette ouverture à l’international pourrait être réalisée par des accords avec les universités étrangères voisines. Une augmentation des possibilités de mutualisation des spécialités M2R avec l’Ecole centrale de Marseille devrait être entreprise pour augmenter l’attractivité de ces spécialités « recherche » pour les élèves ingénieurs. Cette mesure devrait contribuer à diminuer leur taux d’échec (par abandon) en M2R. 5 Appréciation par spécialité Chimie informatique, spectrométries, analyse (CISA) Présentation de la spécialité : Cette spécialité, co-habilitée avec l’Ecole centrale de Marseille, est principalement destinée à former des spécialistes de l’analyse et de la spectrométrie pour le contrôle et l’analyse des produits chimiques. Elle répond à un besoin des industries chimiques, pharmaceutiques et agroalimentaires de cadres formés au niveau doctorat dans ce domaine. Elle comporte un second parcours, plus marginal de chimie théorique qui est effectué en collaboration avec les universités du Pôle Sud-Est de la France, et se présente sous forme de deux unités d’enseignement (UE) optionnelles. Le cursus comprend trois UE obligatoires qui permettent de dispenser un enseignement de base en chimie théorique, en spectroscopie RMN avancée et en spectroscopie de masse. Deux UE optionnelles, à choisir parmi sept, permettent à l’étudiant d’approfondir ses connaissances en chimie théorique ou en spectroscopie. Ce nombre d’options peut paraître un peu disproportionné devant le nombre modeste d’étudiants de cette mention de master. Toutefois, les deux UE optionnelles de chimie théorique sont mutualisées au niveau du Réseau de chimie théorique français du Pôle Sud-Est. Une autre UE (Analyse et chiralité) est commune à plusieurs spécialités de cette mention. Une certification en anglais est proposée (TOEIC). La formation en langue s’effectue sous la forme de séminaires bibliographiques et de présentation d’articles en anglais. Elle est commune aux deux autres spécialités « recherche ». Un stage de cinq mois en laboratoire est ensuite proposé au second semestre. La formation s’appuie également sur le paysage riche et varié des laboratoires académiques de chimie reconnus de l’AMU et sur une équipe pédagogique constituée exclusivement d’enseignants-chercheurs (auxquels s’ajoute un ingénieur de recherche). Indicateurs : Effectifs constatés Environ 10 par an 7/9/12/10//9 Effectifs attendus 11 à 20 Taux de réussite 78 % (37/47) Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Non indiqué Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 100 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Non indiqué Appréciation : C’est une spécialité riche et de qualité justifiée par le potentiel de thèses de doctorat (17 doctorants pour 22 diplômés de cette spécialité ces trois dernières années), voire d’embauches directes existant dans le domaine, et par le paysage universitaire et industriel régional. Toutefois, elle est affaiblie par les faibles effectifs (sept à douze étudiants) et un taux d’échecs important (10 sur 47 sur les cinq dernières promotions, soit plus de 20 %). Le nombre d’options proposées, disproportionné par rapport aux effectifs constatés (choix de deux options parmi sept pour des effectifs d’une dizaine d’étudiants), fragilise également la spécialité. Un regroupement des UE optionnelles et une mutualisation partielle avec la spécialité M2P PACS seraient opportuns si le nombre de candidats venait à baisser significativement, ce qui est à craindre avec la concurrence de la nouvelle spécialité professionnelle TISE. Le nombre d’intervenants provenant du monde socio-économique ainsi que des chercheurs des grands organismes est très réduit. Ce manque pourrait être compensé par l’organisation de cycles de conférences ; un couplage avec la spécialité PACS pourrait également palier ce manque. 6 Points forts : Un bon appui recherche. Une bonne qualité de l’enseignement dispensé et de l’équipe pédagogique. Une intéressante intégration au Réseau de chimie théorique Sud-Est. Un bon niveau de poursuite en doctorat des diplômés (18/22 les trois dernières années). Points faibles : Un nombre d’options trop important compte tenu des très faibles effectifs (7 à 12 étudiants par an). Un taux d’échecs important (10 sur 47 ces cinq dernières années, soit plus de 20 %). Un manque d’ouverture internationale. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Compte tenu des faibles effectifs des deux spécialités (PACS et CISA), et de leurs nombreux points communs en termes de formation, il serait opportun de mutualiser en partie des UE avec le M2P PACS, et de limiter le nombre d’options proposées (par exemple en regroupant certaines options). Afin d’augmenter l’attractivité de cette spécialité, il faudrait renforcer l’affichage de la formation au niveau national, voire international. L’organisation d’une série de séminaires externes faisant intervenir des chercheurs et des intervenants du monde socio-économique permettrait d’enrichir l’offre de formation de cette spécialité et d’ouvrir de nouvelles perspectives aux étudiants. Afin d’améliorer le taux de réussite des étudiants, il faudrait renforcer le suivi des étudiants, voire proposer une remise à niveau initiale. Une plus grande sélection des étudiants, comme cela est proposé, semble difficile au vu des effectifs. Chimie organique, chimie verte, chimie du vivant (COCV2) Présentation de la spécialité : La spécialité vise à former des chimistes organiciens par deux parcours, un parcours « Synthèse catalyse, réactivité » et un parcours « Chimie du vivant ». L’objectif est de former des chercheurs, des chercheurs-ingénieurs, des cadres en entreprise, spécialistes de chimie organique moléculaire à l’interface entre la chimie et la biologie, avec une sensibilisation aux aspects de la chimie durable. Ces objectifs sont très lisibles, et correspondent aux besoins actuels des industries chimique et pharmaceutique. La formation s’articule autour de trois unités d’enseignement (UE) de tronc commun, le choix de deux UE optionnelles parmi huit, définissant deux parcours (« Synthèse » ou « Chimie pour le vivant »). Trois de ces UE sont mutualisées avec l’Ecole centrale de Marseille (co-habilitation), et il y a trois UE hors parcours (dont une mutualisée sur plusieurs spécialités). Ce choix très large, pour des effectifs d’une vingtaine d’étudiants, conduit à une forte dispersion, et à de fortes probabilités de non ouverture d’une ou plusieurs UE. La formation est complétée au second semestre par une formation de langue anglaise, commune avec les deux autres spécialités « recherche », se faisant sous forme de séminaires bibliographiques et de commentaires d’articles, puis par un stage de cinq mois en laboratoire. Une certification en anglais est proposée (TOEIC). L’équipe pédagogique est constituée de chercheurs et d’enseignants-chercheurs appartenant à des unités de recherche 7 reconnues, ainsi que d’un intervenant du monde socio-économique. Il ne semble pas y avoir d’organisation de cycle de conférences. Le résultat de l’évaluation de la formation par les étudiants à la sortie de leur cursus a conduit à l’adjonction de travaux dirigés (TD) en plus des cours magistraux, et à celle d’une UE supplémentaire dans le tronc commun, diminuant légèrement le nombre d’options. Le paysage marseillais est très riche en unités de recherche de qualité reconnue en chimie organique (cinq UMR et deux UPR), et la plupart des étudiants effectuent leur stage de recherche dans ces unités. Les offres de stage sont présentées cinq à six mois à l’avance sur le site internet de la mention. Indicateurs : Effectifs constatés 19 à 21 Effectifs attendus 20 à 35 Taux de réussite 91 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Non précisé Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 84 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Non effectué Appréciation : C’est une formation de très grande qualité, qui est suivie par un nombre stable d’une vingtaine d’étudiants. Elle permet un parcours personnalisé de l’étudiant via un nombre très (trop) important d’options. Ce nombre peut paraître disproportionné par rapport à l’effectif pourtant tout à fait correct pour un M2 « recherche ». Les sites d’accueil potentiels pour le doctorat sur la région sont très nombreux, et les deux tiers des étudiants poursuivent en thèse. Cela peut paraître faible pour cette spécialité « recherche », mais de nombreux élèves ingénieurs inscrits ne souhaitent pas poursuivre en doctorat. Le taux de réussite est correct, sans plus (compte tenu du fait que de nombreux élèves ingénieurs ne participent pas à tous les examens). Une ouverture à l’international a été entamée avec l’Université Cheik Antah Diop de Dakar, mais peu d’étudiants effectuent leur stage à l’étranger, et le nombre de candidats étrangers ou extérieurs à l’académie est très faible. Points forts : Une bonne diversité de l’équipe pédagogique, qui couvre l’ensemble des domaines enseignés et s’appuie sur un excellent soutien recherche. L’intéressante orientation « Chimie pour le vivant » à l’interface chimie-biologie. Une bonne attractivité pour les étudiants locaux (nombreuses possibilités de poursuite en doctorat à l’AMU). L’intéressante sensibilisation à la chimie verte. Points faibles : Un nombre d’options trop important par rapport aux effectifs. Un manque d’ouverture internationale. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Le faible taux de réussite, lié à l’abandon en cours de cursus d’élèves ingénieurs de l’Ecole centrale de Marseille, est un des points faibles de cette mention. Le rapprochement et la co-habilitation avec cette école 8 d’ingénieurs devraient être mis à profit pour améliorer le suivi de la formation de ces élèves ingénieurs inscrits en master. Une plus grande ouverture au monde socio-économique et une formation complémentaire aux aspects recherche seraient favorisées par l’organisation d’un cycle de conférences spécifiques. Offrir un grand nombre d’options permet de proposer un parcours personnalisé aux étudiants, mais il serait bon de rationaliser le choix et le nombre des options pour éviter une trop grande dispersion, et donc la non ouverture d’une ou plusieurs options. Pour améliorer l’attractivité de cette formation de qualité, il faudrait renforcer l’affichage de la formation au niveau national, voire international. Pharmacocinétique (PK) Présentation de la spécialité : Cette nouvelle formation, crée il y a deux ans, entend former, après l’obtention du doctorat, des cadres supérieurs de l’industrie pharmaceutique aptes à développer de nouvelles entités chimiques. Cet objectif répond à un besoin reconnu au regard de la complexité croissante des processus d’homologation des médicaments. La spécialité a été créée en concertation avec des industriels du domaine qui viennent animer des séminaires dans le cadre de cette formation. Le niveau doctorat étant celui reconnu dans ces entreprises pour ces cadres de haut niveau, cette spécialité entend y répondre pour sa part : une première étape. La formation semble être attractive, puisque, même si les effectifs sont encore faibles (le nombre d’étudiants étant volontairement limité à dix par promotion), la plupart des étudiants viennent de l’extérieur, et une majorité des stages se déroule hors région. Le taux de réussite est excellent, tout comme le taux de poursuite en doctorat pour la promotion déjà diplômée. La formation s’articule autour de trois unités d’enseignement (UE) de tronc commun, et du choix raisonné de deux UE parmi quatre, une des UE étant dévolue à des aspects réglementaires. Au second semestre, une UE de langue anglaise commune à toutes les spécialités est proposée, puis un stage « recherche » de cinq mois dans une entreprise ou un laboratoire académique complète la formation. La proportion de stagiaires à l’étranger est importante. L’équipe pédagogique mêle intervenants académiques issus principalement de la Faculté de Pharmacie (il n’y a pas de laboratoire de rattachement indiqué dans le document pour une grande partie de ces intervenants), praticiens hospitaliers et intervenants industriels, qui ont une part notable dans cette formation, en particulier dans le cadre du cycle de séminaires. Une certification en langue anglaise est proposée (TOEIC). La formation de langue, commune avec les deux autres spécialités « recherche », s’effectue sous la forme de séminaires bibliographiques et de présentation d’articles en anglais. Indicateurs : Effectifs constatés 7 et 8 Effectifs attendus 10 Taux de réussite 100 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Non précisé Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Sans objet (6/7 en thèse + 1 en emploi sur la première promotion à N+1) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Sans objet 9 Appréciation : Il s’agit d’une formation originale, pertinente et de qualité, dont la structure est adaptée aux effectifs, et qui est très ouverte vers le monde socio-économique et sur l’extérieur. Elle a été montée en coopération avec les industries du domaine, et répond à une demande forte de cadres de niveau doctorat pour la mise sur le marché de molécules innovantes. La formation est récente, et elle devra encore faire la preuve de son efficacité en regard des débouchés pour les étudiants formés. Pour l’instant, l’équipe de direction souhaite garder des effectifs d’une dizaine d’étudiants, ce qui est raisonnable, ce qui l’a amenée à n’accepter qu’un tiers des candidatures présentées. La formation est jeune (deux ans), et il faut lui laisser acquérir un peu de maturité pour constater la réalité des possibilités de recrutement et d’insertion des étudiants formés. Points forts : Une bonne qualité de la formation. Une équipe pédagogique impliquée et en adéquation avec le domaine. Une bonne première étape (master) d’une réponse à un besoin de formation « cadre niveau doctorat » dans le domaine. Une bonne attractivité de la formation. Une bonne ouverture vers l’extérieur et à l’international, via des partenariats privés et publics. L’appartenance du responsable de cette spécialité au groupe de métabolisme et pharmacocinétique est intéressante. Un cycle de séminaires où interviennent des représentants du monde socio-économique est pertinent. Points faibles : Un manque d’attractivité pour les étudiants du M1 local (un seul étudiant sur les 15). Des effectifs encore faibles, mais la formation est récente. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il serait souhaitable d’augmenter encore l’attractivité de la formation par une politique de communication (en anglais par exemple) plus poussée. Il faudrait faire un effort spécifique vers les étudiants du M1 (un seul sur quinze étudiants à l’heure actuelle intègre cette spécialité). Il serait sans doute possible d’accroître le nombre d’étudiants vu le nombre d’entreprises partenaires, les débouchés reconnus et l’état de l’évolution de la concurrence en termes de formations dans le domaine. Cette formation pourrait logiquement se dérouler au moins en partie en langue anglaise, car c’est celle que les étudiants devront maîtriser dans leur futur emploi. Commercialisation en cosmétique et chimie fine (3CF) Présentation de la spécialité : Il s’agit d’une formation pérenne, qui a été repensée dans le cadre de ce nouveau contrat quadriennal. Désormais, la première année de master (M1) est fondue dans le tronc commun général, ce qui a supprimé son caractère tubulaire. La formation est de qualité, et diversifiée. Elle vise à former des cadres dans le domaine de la commercialisation des produits de santé, alimentaires et cosmétiques, domaine demandeur de main d’œuvre très 10 qualifiée. Toutefois, l’attractivité est en diminution, ce qui se traduit par une diminution programmée des effectifs, et la suppression d’une option « Formulation » en 2008. La formation est soutenue par les industriels du domaine. Elle a obtenu une labellisation et/ou un appui du Conseil économique et social et du Pôle de compétitivité régional « Parfum arômes senteurs saveurs » et de l’Union des industries chimiques locale qui a fait de la cosmétique un de ses axes de développement. Deux parcours sont proposés, avec des effectifs respectifs équivalents de vingt étudiants : « Chimie fine » d’une part et « Cosmétique » d’autre part. La formation est très resserrée, puisqu’elle s’articule autour d’un tronc commun de trois unités d’enseignement (UE), et de deux options parmi quatre au premier semestre, puis d’un stage de quatre à six mois en entreprise au second semestre. Les conditions de déroulement du stage sont floues et manquent de précision. Les intervenants industriels sont nombreux, mais l’équipe pédagogique est réduite, ce qui peut poser des problèmes pour un bon suivi individualisé des étudiants. Une très large part de la formation est dévolue à des aspects professionnels et transversaux (anglais / qualité / marketing / projets tuteurés / études de cas). La formation bénéficie de nombreux contacts dans les industries régionales, et d’un e-groupe d’anciens élèves conséquent (758 inscrits). Des certifications au C2I et en langue sont proposées. Indicateurs : Effectifs constatés 46 à 93* Effectifs attendus 40 à 50 Taux de réussite 95 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) 82 % Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 79 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Non effectuée * Effectifs récents en diminution suite à la suppression d’un parcours (« Formulation ») en concurrence directe avec une spécialité de l’Université de Nice Appréciation : Il s’agit d’une formation originale, spécifique et de qualité. Elle est attractive, puisque 70 % des étudiants proviennent d’autres académies ou de l’étranger. Les taux de réussite sont très bons, mais le suivi des étudiants à deux ans peut encore être amélioré (taux de non réponses important), et les débouchés semblent s’être resserrés (beaucoup de diplômés sont en CDD ou en poursuite d’études). Une amorce d’internationalisation se met en place avec l’Université de Cluj-Napoca (Roumanie). Une demande de co-habilitation est indiquée, mais sans précision dans le dossier. Points forts : Une bonne qualité et une bonne adaptabilité de la formation au marché de l’emploi. Des liens industriels importants et une bonne participation des acteurs du monde socio-économique à la formation. Un bon positionnement au niveau régional, ce qui se traduit par des labellisations et des soutiens régionaux voire nationaux importants. Un bon réseau d’anciens diplômés (annuaire auto géré). Une formation repensée et resserrée en perspective de la diminution des débouchés. Un bon placement des étudiants dans des métiers en cohérence avec la formation. Points faibles : L’équipe pédagogique est un peu faible numériquement, compte tenu des effectifs étudiants et des nécessités d’encadrement et d’accompagnement. Les perspectives de débouchés sont en diminution dans le domaine (mais la spécialité a été repensée suivant cette perspective). Il manque l’évaluation du contenu de la formation par les étudiants. 11 Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Le faible effectif de l’équipe pédagogique, entraine des difficultés dans le suivi individualisé des étudiants, qui repose pour l’instant essentiellement sur l’auto inscription sur une base de données. Il serait sans doute utile d’envisager un renforcement de l’aide à apporter à cette spécialité afin de soulager les porteurs du projet pour qu’ils se consacrent plus efficacement à l’élargissement des partenariats industriels en dehors de la région, voire à l’ouverture internationale en particulier pour le stage. Ce dernier point permettrait de répondre aux difficultés nouvelles de placement des diplômés. Perfectionnement en analyses chimiques et spectroscopiques (PACS) Présentation de la spécialité : Il s’agit d’une formation pertinente qui a une dizaine d’années d’existence, et qui vise à former des cadres dans le domaine de l’analyse chimique et de la spectrométrie. Ils pourront intégrer des laboratoires d’analyse ou de contrôle qualité, éventuellement des entreprises fabriquant ou diffusant du matériel scientifique. La formation s’articule autour d’un tronc commun unique de cinq unités d’enseignement (UE) au premier semestre (dont une UE d’enseignements généraux, anglais, plans d’expériences et statistiques), d’une UE de connaissance de l’entreprise au second semestre commune aux masters professionnels, et d’un stage d’au moins cinq mois en entreprise. Le contenu des UE est très complet, mais gagnerait à se rapprocher de la spécialité CISA pour les aspects disciplinaires. Cela renforcerait ces deux spécialités à faibles effectifs. L’équipe pédagogique représente bien les principaux domaines d’intervention nécessaire à la spécialité. Elle fait une part notable aux professionnels, soit chercheurs des grands organismes, soit industriels, qui offrent 73 heures de formation sur les 431 heures du total. Ce nombre d’heures total est, peut-être, un peu trop important, même si une partie notable est dédiée à une utile remise à niveau initiale et à la partie professionnalisation. La formation s’appuie sur six unités de recherche reconnues et une équipe pédagogique issue principalement de ces laboratoires. Elle bénéficie d’une très forte implication du monde socio-économique, y compris dans la conception de l’offre de formation. Une certification TOEIC est proposée. Indicateurs : Effectifs constatés 18/13/10/15/14 Effectifs attendus 14 à 18 Taux de réussite 97 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Non précisé Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 100 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Non effectuée 12 Appréciation : C’est une formation professionnelle de qualité, bien construite et argumentée. Elle bénéficie d’un fort appui industriel, mais les effectifs sont en revanche faibles, alors qu’une spécialité « recherche » proche (CISA) souffre elle aussi de faibles effectifs. Un rapprochement des deux spécialités (au moins au niveau du contenu des cours disciplinaires) serait souhaitable. Le taux de réussite est très bon, mais la part des étudiants en poursuite d’études est curieusement élevée pour une spécialité à finalité professionnelle (50 % pour la promotion 2007/2008), et le temps d’accès à l’emploi est important (53 % de la promotion 2008/2009 est encore en recherche d’emploi), même si à terme, les débouchés sont satisfaisants. Si l’attractivité de cette mention reste un point fort (environ 50 % des étudiants ne proviennent pas de l’académie), le nombre d’étudiants du M1 local recrutés dans cette formation est étonnamment faible. Points forts : Une forte implication des industriels dans la formation et dans sa conception. Une bonne qualité du soutien recherche. Les formations transversales tiennent un rôle important. La présence positive d’un module de remise à niveau. Un très bon taux de réussite. Points faibles : Il existe une concurrence avec la nouvelle spécialité professionnelle proposée TISE. Il apparaît un manque de mutualisations avec la spécialité recherche CISA. Il y a un déficit d’ouverture internationale. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Un rapprochement avec la spécialité recherche CISA serait pertinent pour ne former qu’une spécialité indifférenciée dédiée à la chimie analytique. Au minimum, les UE disciplinaires devraient être repensées pour que les deux spécialités puissent offrir des formations communes. Il faudrait accroitre l’ouverture internationale, il n’y a eu seulement que trois étudiants étrangers en quatre ans. Il faudrait éclaircir les raisons d’une si forte poursuite d’études des étudiants de la dernière promotion. Traitement de l’information et stratégies expérimentales (TISE). Présentation de la spécialité : Il s’agit d’une nouvelle offre de formation qui a pour objectif de former des cadres chimistes spécialisés dans le traitement des données et la chimiométrie (méthodologie analytique). Cette formation a été élaborée en concertation avec un groupe d’industriels. Le volume de formation est assez faible (quatre unités d’enseignement (UE) de 60 heures et un projet tuteuré), dont une partie est mutualisée avec d’autres formations. L’UE de projet tuteuré a un contenu très flou, qui ne permet pas d’apprécier sa pertinence. Les intervenants enseignants-chercheurs sont très peu nombreux (cinq). Une partie très importante (99 heures sur 240) de la formation sera effectuée par des industriels et des acteurs du monde socio-économique (INRA, CEMAGREF) demandeurs de ce type de formation. Un stage de six mois est prévu au second semestre, mais aucune précision n’est donnée sur son déroulement ou son suivi. 13 La formation repose principalement sur une petite équipe d’une unité de recherche d’Aix-Marseille Université (IS2M, Institut des sciences moléculaires de Marseille), un laboratoire du CEMAGREF et un de l’INRA tous les deux à Montpellier, et sur quatre intervenants industriels. La formation n’offre pas au second semestre le module connaissance de l’entreprise proposé par les autres mentions de masters professionnels. Les enseignements transversaux, communication et enseignement de la langue anglaise sont présents dans le projet tuteuré. Indicateurs : Effectifs constatés SO Effectifs attendus 14-18 Taux de réussite SO Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) SO Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO Appréciation : C’est une nouvelle offre de formation qui a des objectifs assez flous. Les débouchés recherchés s’apparentent à ceux d’un chimiste analyticien ayant une sensibilisation au traitement des données, ou d’un élève ingénieur spécialisé dans le génie chimique. Proposer cette nouvelle formation est un pari risqué alors que deux des spécialités de cette mention dévolues à la chimie analytique sont fragiles. Il aurait été plus pertinent de la proposer sous forme d’un parcours d’une spécialité élargie regroupant les spécialités PACS, CISA et TISE. Cette formation nouvelle peut-elle trouver sa place au niveau master à Marseille, alors qu’il existe déjà des licences professionnelles dans le domaine, et des options et parcours de master professionnels qui proposent des analyses chimiométriques, par exemple à l’Université de Bretagne Occidentale (Brest OPEX), à l’AgroParisTech et à l’Université Lyon 1, et que cette matière est largement enseignée dans les écoles d’ingénieurs de chimie ? Toutes ces formations ont une forte connotation « assurance qualité », ce qui n’est pas le cas de cette spécialité marseillaise. Il semble qu’un regroupement avec les deux autres spécialités de chimie analytique de la mention serait une meilleure réponse à cette demande. Points forts : L’originalité de la formation, même si elle existe déjà dans les écoles d’ingénieurs. Un bon appui de socio-professionnels. Points faibles : Les débouchés sont peu clairs. La concurrence avec deux autres spécialités fragiles de la mention aggrave cette faiblesse. L’équipe pédagogique est excessivement réduite en nombre. L’appui recherche est faible. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C Recommandations pour l’établissement Plutôt que de fragiliser les spécialités dévolues à la chimie analytique, qui souffrent déjà de faibles effectifs, il serait préférable de regrouper cette spécialité TISE et la spécialité PACS, avec laquelle elle partage déjà des unités d’enseignement. L’idéal serait de n’offrir qu’une seule spécialité dévolue à la chimie analytique et à la méthodologie analytique, avec un parcours recherche (CISA) et deux parcours professionnels (PACS et TISE). La recherche d’autres entreprises partenaires que locales (nationales, internationales) serait pertinente. 14 Enseignement formation en sciences physiques et chimiques Cette spécialité sera évaluée a posteriori. Compétences complémentaires en informatique Présentation de la spécialité : La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) propose une formation en informatique à finalité professionnelle, en complément d’une formation disciplinaire de niveau M2 déjà validée. La formation s’articule autour de la programmation, la gestion de bases de données et l’Internet. L’objectif est d’acquérir les compétences techniques nécessaires à la maîtrise des outils logiciels dans différents secteurs d’activités. Elle est proposée comme spécialité transversale aux différentes mentions du domaine « Sciences, technologies, santé » (à l’exception toutefois de la mention « Informatique ») et à quelques autres mentions de l’AMU. Indicateurs : Effectifs constatés 23 Effectifs attendus 30 Taux de réussite 73 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Cette spécialité apporte des compétences de base et avancées pour la maîtrise de l’outil informatique dans un cadre professionnel, non nécessairement spécialisé, à savoir la gestion de bases de données, la programmation et le développement logiciel et Web. Elle vient en supplément d’une compétence disciplinaire déjà acquise dans le cadre d’un master afin de faciliter l’insertion professionnelle. L’analyse à deux ans du devenir des anciens étudiants montre des résultats très satisfaisants. La corrélation entre la profession et le master disciplinaire d’origine n’est toutefois pas spécifiée. Un flux intéressant de nouveaux entrants potentiels est évoqué dans les prévisions : les étudiants titulaires d’un master « Enseignement » qui auraient échoué au concours du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES). Points forts : Ce modèle d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités françaises, ce qui lui donne une visibilité nationale. Le nombre annuel de candidatures (130-150) et d’inscrits (30) semble confirmer son attractivité. Cette formation répond à un besoin de formation complémentaire en informatique pour des diplômés d’autres disciplines qui peuvent trouver ainsi un emploi lié à l’informatique. L’exigence préalable de l’obtention d’un diplôme de master disciplinaire est cohérente avec l’objectif de la formation. Points faibles : L’objectif (scientifique et professionnel) de double compétence affiché par la spécialité apparaît ambitieux ; il s’agit plutôt de compétence complémentaire. L’évaluation de la formation par les étudiants est un peu sommaire. L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans des mentions du domaine « Droit, économie, gestion » ne sont pas précisés. 15 Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Les objectifs professionnels de cette spécialité mériteraient d’être définis plus explicitement et, si possible, en prenant en compte la formation d’origine. De plus, il serait très utile de préciser les critères de sélection des candidats et les profils des admis à suivre cette formation. Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine « Droit, économie, gestion ». 16 Evaluation des diplômes Masters – Vague B ACADEMIE : AIX-MARSEILLE Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix Marseille 3 Demande n° S3MA120003610 Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Energie nucléaire Présentation de la mention Cette mention de master en construction proposée par Aix-Marseille Université (AMU) a pour objectif de former des ingénieurs et des chercheurs capables de répondre aux besoins de recrutement de l’industrie nucléaire dans de nombreuses spécialités, tels que ces besoins ont été mis en évidence par des analyses récentes de la démographie des ingénieurs du nucléaire et du développement en cours de cette industrie, tant en France qu’à l’étranger. La mention se décline en six spécialités : « Modélisation et expérimentation en physique nucléaire et neutronique » qui est une création à finalité « indifférenciée » ; « Modélisation et expérimentation en mécanique et thermohydraulique des systèmes nucléaires » qui est une création à finalité « indifférenciée » ; « Modélisation et expérimentation des matériaux pour le nucléaire », création proposée également dans la mention « Matériaux » ; elle est à finalité « indifférenciée » ; « Génie des procédés appliqués au nucléaire » qui est une restructuration également proposée dans la mention « Génie des procédés » ; elle est à finalités « recherche » et « professionnelle » ; « Ingénierie des projets internationaux en instrumentation nucléaire » qui est une restructuration également proposée dans la mention « Instrumentation » ; elle est à finalité « indifférenciée » ; « Sciences de la fusion » qui est proposée également dans la mention « Physique », elle est à finalités « recherche » et « professionnelle ». Il faut ajouter la spécialité transversale à finalité « professionnelle » : « Compétences complémentaires en informatique » commune à de nombreuses mentions de l’AMU et qui se présente comme un supplément de formation proposé aux étudiants déjà diplômés de la mention. Parmi ces spécialités, quatre relèvent des sciences de l’ingénieur à travers les thématiques que sont la neutronique, la thermohydraulique, les matériaux, et le génie des procédés. D’autres ont une coloration plus managériale (conduite de projets) ou de sciences physiques (sciences de la fusion). C’est d’ailleurs dans le cadre de la mention « Physique » que la spécialité « Sciences de la fusion » a été expertisée. Toutefois, elle peut trouver également sa place également dans cette mention. La formation s’appuie sur d’importantes collaborations. Cette mention doit être co-habilitée tout entière avec l’Ecole centrale de Marseille (ECM) qui proposera à ses étudiants des filières correspondant aux différentes spécialités. Les grands acteurs français du nucléaire que sont le Commissariat à l’énergie atomique aux énergies alternatives (CEA) et l’Institut national des sciences et technologies nucléaires (INSTN, CEA) sont présents. Une cohabilitation avec l’INSTN est justement en discussion. De même, une co-habilitation avec l’Ecole nationale supérieure des arts et métiers (ENSAM) d’Aix-en-Provence pour la spécialité « Modélisation et expérimentation des matériaux pour le nucléaire » est envisagée. Cette mention est adossée à de très nombreux laboratoires de recherche de l’AMU, dont une dizaine d’unités mixtes de recherche (UMR) CNRS. 1 Il n’est pas possible de faire un bilan du fonctionnement de cette mention car il s’agit, pour une part importante, d’une création. On peut cependant espérer un flux d’étudiants significatifs, compte tenu du contexte industriel tant régional que national. Indicateurs Effectifs constatés SO Effectifs attendus - Taux de réussite SO Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) SO Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO Bilan de l’évaluation Appréciation globale : La mention offre un spectre large de spécialités dans le domaine du nucléaire. Une première année de master (M1) spécifique à la mention est construite de manière claire et structurée. Les trois premières spécialités sont liées au cœur du métier d’ingénieur du nucléaire à travers la modélisation physique et mécanique, et elles devraient être en bonne correspondance avec les besoins industriels. Elles sont adossées à des laboratoires reconnus dans le domaine de la modélisation mécanique de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA). Ces trois premières spécialités sont des créations. Elles sont assez fortement mutualisées ; en effet, une seule unité d’enseignement (UE) spécifique caractérise les spécialités. Elles forment un ensemble cohérent, avec peut être une spécialisation insuffisante dans chaque cas. Cependant, il est à noter qu’aucun des laboratoires universitaires associés à la mention n’est spécialisé dans l’ingénierie nucléaire, domaine qui reste l’apanage du CEA dans le cadre d’un dispositif national. Le responsable de la mention ne semble pas non plus être un spécialiste de l’ingénierie nucléaire. Il est peut être utile à ce point de noter que la physique des particules et la physique nucléaire sont des domaines scientifiques distincts des sciences de l’ingénieur appliquées au nucléaire, et même assez éloignés d’un certain point de vue. Points forts : Le programme est bien conçu. La mention répond à un besoin industriel évident. Les laboratoires associés sont de bon niveau. Point faible : L’ingénierie nucléaire n’est pas une thématique de recherche des laboratoires universitaires associés. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A Recommandation pour l’établissement Il faudrait sans doute poursuivre avec les partenaires la réflexion sur l’articulation entre recherche universitaire, enseignement et besoins industriels. 2 Appréciation par spécialité Modélisation et expérimentation en physique nucléaire et neutronique Présentation de la spécialité : Cette spécialité concerne le fonctionnement du cœur du réacteur. La compétence scientifique centrale pour ce domaine est la neutronique. Une seule unité d’enseignement (UE) est spécifique à la spécialité, l’UE 3.4 « Physique nucléaire et neutronique ». La spécialité partage les autres UE avec les autres spécialités. Elle devrait être cohabilitée avec l’INSTN et l’ECM. Indicateurs : Effectifs constatés NR Effectifs attendus 15 Taux de réussite NR Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Il s’agit d’une spécialité au cœur de la thématique, qui ne devrait pas avoir de difficultés à « décoller ». Il n’y a qu’un seul laboratoire de l’université qui propose des thématiques recouvrant (imparfaitement) l’ingénierie des cœurs de réacteurs. Toutefois, c’est quasiment obligé, compte-tenu de l’organisation de la recherche sur le nucléaire en France. Points forts : L’équipe pédagogique qui appartient à des laboratoires reconnus, est de qualité. La collaboration avec des directions du CEA est pertinente. La spécialité répond à un besoin de formation important. Points faibles : La proportion d’intervenants universitaires est élevée, mais un seul des laboratoires universitaires dans l’adossement « recherche » propose des thématiques qui recouvrent imparfaitement l’ingénierie des cœurs de réacteurs. Les objectifs « recherche » et « professionnel » sont présentés de façon trop vague. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandation pour l’établissement Il serait important d’observer les flux et le devenir des étudiants. 3 Modélisation et expérimentation en thermohydraulique des systèmes nucléaires thermomécanique et Présentation de la spécialité : Une part importante de la sécurité des centrales est analysée en fonction des événements catastrophiques pouvant impliquer les fluides caloriporteurs. Une bonne compréhension de la mécanique des fluides et de la thermique en présence de changements de phase (ébullition, condensation) est donc nécessaire. Cette combinaison de disciplines est traditionnellement appelée thermohydraulique. La spécialité vise à enseigner cette discipline à travers une UE dédiée ainsi qu’un certain nombre de compétences connexes à travers des UE communes aux trois spécialités de « modélisation ». Elle devrait être cohabilitée avec l’INSTN et l’ECM. Indicateurs : Effectifs constatés NR Effectifs attendus 10-15 Taux de réussite NR Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : La spécialité se caractérise par un enseignement spécifique (UE 3.6) dont le programme est quelque peu décevant : s’agissant de thermohydraulique on peut s’étonner de voir autant de références aux matériaux, à la fracturation. On peut aussi regretter que le responsable de la spécialité ne soit pas un spécialiste du domaine. Point fort : Un bon adossement recherche. Point faible : Le programme des enseignements est peu spécifique à la thématique considérée. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandation pour l’établissement Il conviendrait de revoir le programme des UE qui est, en l’état, en dessous des exigences d’une telle spécialité. Modélisation et expérimentation des matériaux pour le nucléaire Présentation de la spécialité : Cette spécialité est consacrée à la science des matériaux en lien avec l’ingénierie nucléaire. Une UE est spécifique à la spécialité, l’UE 3.8 « Comportement des matériaux sous irradiation ». La spécialité partage par ailleurs un grand nombre d’UE de tronc commun avec les autres spécialités. 4 C’est une nouvelle spécialité indifférenciée qui devrait être co-habilitée avec Arts et Métiers ParisTech d’Aixen Provence, l’Ecole centrale de Marseille et l’INSTN. Elle est également proposée dans la mention « Matériaux ». Indicateurs : Effectifs constatés NR Effectifs attendus 10-15 Taux de réussite NR Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : La thématique de la spécialité est importante pour l’industrie et les enseignements sont bien construits. Le responsable de la formation est dans la spécialité du domaine. Points forts : Un bon adossement recherche. La spécialité répond à un besoin de formation important. Point faible : La prospective en matière de flux n’apporte pas de certitude quant à la présence d’étudiants en suffisamment grand nombre. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Pour cette formation nouvelle, le suivi du devenir des étudiants sera crucial. Il faudrait surveiller les flux. Génie des procédés appliqués au nucléaire Présentation de la spécialité : L’objectif de la spécialité « Génie des procédés appliqués au nucléaire » est de former les étudiants aux métiers de la conception et de l’exploitation des installations de transformation de l’énergie avec la maîtrise des problématiques environnementales, sanitaires et de sécurité. Le parcours professionnel accentuera sur la préparation aux métiers de l’optimisation de ces installations. Le parcours « recherche » aura pour vocation de préparer aux métiers de la recherche scientifique. Cette spécialité est également proposée dans la mention « Génie des procédés ». 5 Indicateurs : Effectifs constatés* NR Effectifs attendus 10 Taux de réussite* NR Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR * la spécialité sera créée pour la prochaine période Appréciation : Il n’est pas à proprement parler fait de présentation détaillée de cette spécialité « Génie des procédés appliqué au nucléaire ». Ce défaut de présentation claire dessert malheureusement un projet supporté par des acteurs professionnels nombreux et le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Le nombre d’heures d’enseignement dédiées à la discipline nucléaire est insuffisant (une seule unité d’enseignement véritablement spécifique). Les objectifs en termes d’effectifs attendus devraient afficher plus d’ambition (cinq étudiants par parcours « professionnel » et « recherche »). Points forts : Un bon adossement à la recherche et au CEA local. Une spécialité disposant d’un certain potentiel. Points faibles : Les objectifs de la spécialité sont trop vagues et dispersés. Les enseignements spécifiques au nucléaire sont insuffisamment développés. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C Recommandations pour l’établissement Le nombre d’unités d’enseignement spécifiquement nucléaires devrait être accru. Il faudrait rédiger une fiche RNCP propre à cette spécialité. Il serait souhaitable de prévoir et susciter des flux d’étudiants plus importants. Le rapprochement avec le monde professionnel pourrait être accentué avec la mise en place de procédures d’accueil de personnes en formation continue. L’étude de la structuration de l’offre en deux spécialités l’une à finalité « recherche » et l’autre à finalité professionnelle pourrait être envisagée. Ingénierie de projets internationaux en instrumentation nucléaire Présentation de la spécialité : Cette spécialité vise à former des diplômés qui associeront des connaissances scientifiques et technologiques en instrumentation à des connaissances à caractère plus managérial en techniques de négociations technicocommerciales dans un environnement international. L’ampleur des horaires des enseignements et des crédits 6 européens (CE / ECTS) consacrés aux aspects managériaux, culturels et linguistiques (24 CE / ECTS) mérite d’être remarquée. Cette spécialité est également proposée dans la mention « Instrumentation ». Elle devrait être co-habilitée avec l’INSTN et l’ECM. Indicateurs : Effectifs constatés NR Effectifs attendus 10-15 Taux de réussite NR Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Cette spécialité atypique est une restructuration, n’ayant pas de bilan, il est donc difficile de savoir si elle attirera un nombre suffisant d’étudiants, et s’ils trouveront des emplois correspondant à la formation suivie. Il s’agit cependant d’une expérience unique et à ce titre intéressante. Point fort : Il s’agit d’une formation originale et a priori intéressante. Point faible : Des incertitudes sur le devenir des étudiants. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il faudrait veiller à la présence d’un flux d’étudiants significatif et s’intéresser au devenir des diplômés. Sciences de la fusion Présentation de la spécialité : Cette spécialité vise à former les étudiants au domaine des sciences de la fusion. Son existence est motivée par le besoin de formation de scientifiques et d’ingénieurs de haut niveau à l’exploitation d’équipements de fusion thermonucléaire : le laser Mégajoule à Bordeaux et le Tokamak ITER en construction à Cadarache. Elle s’insère dans une structuration d’enseignements répartis sur quatre sites au niveau national (Île-deFrance, Aix-Marseille, Bordeaux, Nancy) habilités conjointement pour la spécialité « Sciences de la fusion ». A AixMarseille Université, deux des trois parcours organisés nationalement sont proposés : « Fusion par confinement magnétique » (FCM) à finalité « recherche » et « Physique et technologie de la fusion » (PTF) à finalité « recherche » ou professionnelle. L’objectif, qui affiche une vocation internationale est ambitieux mais crédible. La déclinaison de la spécialité en deux parcours « recherche » et « recherche/professionnel » est parfaitement cohérente et lisible en termes de 7 débouchés. La moitié des étudiants ayant suivi cette formation (ceux ayant répondu à l’enquête) sont soit en doctorat, soit en emploi en entreprise. Cette spécialité est également proposée dans la mention « Physique ». Indicateurs : Effectifs constatés 12 Effectifs attendus 16 Taux de réussite 100 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 50 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Le contenu des UE est bien adapté aux sciences de la fusion. Toutefois, le nombre d’UE ainsi que le volume horaire sont important, ce qui conduit à des redondances, par exemple entre FCM3, FCM4 et TC1. Les contenus de TC1 et TC2 seraient à harmoniser avec les autres UE. Il n’y a pas de raison, considérant les contenus, d’avoir une disparité aussi grande dans l’attribution des crédits européens (CE/ECTS) entre deux UE (de 3 ou 6 en parcours « recherche »). Il apparaît une bonne répartition des intervenants entre académiques et professionnels. Les étudiants trouvent leur stage en milieu industriel régional ou pour certains à l’étranger. Le nombre de laboratoires d’accueil est important avec des thèmes de recherche très variés, mais le plus souvent marginaux par rapport aux sciences de la fusion. Les étudiants du parcours « recherche » alimentent vraisemblablement des laboratoires qui ne sont pas impliqués de manière directe dans les sciences de la fusion. Il aurait été intéressant de savoir ce que deviennent les diplômés de cette spécialité de master poursuivant en doctorat. Où vont-ils après la thèse ? Point fort : Une spécialité en bonne adéquation avec le tissu industriel local (surtout pour le parcours professionnel). Points faibles : Des objectifs trop ambitieux par rapport au seul environnement régional. Un faible nombre d’étudiants. Le contenu des UE est à harmoniser. Un dossier incomplet et rédigé « rapidement ». Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Il serait utile de conventionner les partenariats industriels, et d’améliorer l’attractivité de la formation pour augmenter l’effectif étudiants. 8 Compétences complémentaires en informatique Présentation de la spécialité : La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) propose une formation en informatique à finalité professionnelle, en complément d’une formation disciplinaire de niveau M2 déjà validée. La formation s’articule autour de la programmation, la gestion de bases de données et l’Internet. L’objectif est d’acquérir les compétences techniques nécessaires à la maîtrise des outils logiciels dans différents secteurs d’activités. Elle est proposée comme spécialité transversale aux différentes mentions du domaine « Sciences, technologies, santé » (à l’exception toutefois de la mention « Informatique ») et à quelques autres mentions de l’AMU. Indicateurs : Effectifs constatés 23 Effectifs attendus 30 Taux de réussite 73 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Cette spécialité apporte des compétences de base et avancées pour la maîtrise de l’outil informatique dans un cadre professionnel, non nécessairement spécialisé, à savoir la gestion de bases de données, la programmation et le développement logiciel et Web. Elle vient en supplément d’une compétence disciplinaire déjà acquise dans le cadre d’un master afin de faciliter l’insertion professionnelle. L’analyse à deux ans du devenir des anciens étudiants montre des résultats très satisfaisants. La corrélation entre la profession et le master disciplinaire d’origine n’est toutefois pas spécifiée. Un flux intéressant de nouveaux entrants potentiels est évoqué dans les prévisions : les étudiants titulaires d’un master « Enseignement » qui auraient échoué au concours du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES). Points forts : Ce modèle d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités françaises, ce qui lui donne une visibilité nationale. Le nombre annuel de candidatures (130-150) et d’inscrits (30) semble confirmer son attractivité. Cette formation répond à un besoin de formation complémentaire en informatique pour des diplômés d’autres disciplines qui peuvent trouver ainsi un emploi lié à l’informatique. L’exigence préalable de l’obtention d’un diplôme de master disciplinaire est cohérente avec l’objectif de la formation. Points faibles : L’objectif (scientifique et professionnel) de double compétence affiché par la spécialité apparaît ambitieux ; il s’agit plutôt de compétence complémentaire. L’évaluation de la formation par les étudiants est un peu sommaire. L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans des mentions du domaine « Droit, économie, gestion » ne sont pas précisés. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A 9 Recommandations pour l’établissement Les objectifs professionnels de cette spécialité mériteraient d’être définis plus explicitement et, si possible, en prenant en compte la formation d’origine. De plus, il serait très utile de préciser les critères de sélection des candidats et les profils des admis à suivre cette formation. Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine « Droit, économie, gestion ». 10 Evaluation des diplômes Masters – Vague B ACADEMIE : AIX-MARSEILLE Etablissement : Université Paul Cézanne – Aix-Marseille 3 Demande n° S3MA120003612 Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Matériaux Présentation de la mention La mention de master « Matériaux », présentée par l’Université Paul Cézanne – Aix-Marseille 3 et constituée de quatre spécialités principales, à l’interface entre la physique et la chimie, est destinée à fournir une formation avancée dans le domaine des : matériaux polymères ; matériaux pour l’énergie ; matériaux pour les nanosciences ; matériaux minces et divisés. Ces spécialités sont : « Matériaux et technologies associées » (MTA) ; « Matériaux avancés pour les nanosciences et l’énergie » (MANE) ; « Matériaux pour le stockage et la conversion de l’énergie » (MSCE) ; « Modélisation et expérimentation des matériaux pour le nucléaire » (MEMN). Ces spécialités sont complétées par la spécialité « Compétences complémentaires en informatique » transversale à de nombreuses mentions de master de l’ensemble universitaire Aix-Marseille Université (AMU). Elle s’adresse à des étudiants déjà diplômés de la mention. La mention « Matériaux » rassemble l’ensemble des activités « matériaux » supportées par les laboratoires de recherche de l’AMU. Elle permet de répondre aux besoins de formation en cadres de haut niveau des industries du secteur des matériaux, et plus précisément des industries chimiques et des industries liées à l’énergie, en visant en particulier pour ces dernières, le nucléaire. La spécialité « Matériaux pour le stockage et la conversion de l’énergie » est un master Erasmus Mundus (« Materials for energy storage and conversion »). Sa structure a fait l’objet de longues réflexions et échanges avec les partenaires : co-habilitations avec les universités de Picardie Jules Vernes et de Toulouse 3 Paul Sabatier, co-tutelles avec l’Université de Cordoue et l’Université Technique de Varsovie. Indicateurs Effectifs constatés 111 Effectifs attendus 149 Taux de réussite 85 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 1 Bilan de l’évaluation Appréciation globale : La mention de master « Matériaux » est une formation pluridisciplinaire ouvrant vers les activités de recherche académique et industrielle, mais aussi d’ingénierie dans le domaine des matériaux pour l’énergie, les polymères, les matériaux minces ou divisés et les matériaux pour les nanosciences. Cette formation s’appuie sur de grands laboratoires de l’aire d’Aix-Marseille dont les activités sont internationalement reconnues. Les objectifs sont, d’une part, la préparation à une entrée en doctorat dans le domaine (en particulier vers les nanosciences et la bioénergétique) pour les spécialités « recherche » (50 % des diplômés environ), et d’autre part, de répondre aux besoins en cadres de haut niveau des industries du secteur des matériaux. Plus précisément, cela concerne des industries chimiques et des industries liées à l’énergie, en visant en particulier pour ces dernières, le nucléaire, comme pour la mention « Energie nucléaire », avec laquelle cette mention « Matériaux » partage une spécialité (MEMN). Un accent tout particulier est de façon pertinente porté sur l’acquisition de compétences dans le domaine des énergies vertes et durables, la valorisation des déchets et la protection de l’environnement, sujets qui ont acquis une importance cruciale. Le master Erasmus Mundus (« Materials for energy storage and conversion ») est bien sûr très attractif et très sélectif, mais sa structure est complètement parallèle et indépendante des autres spécialités. Celles-ci donnent un peu l’impression d’être les « parents pauvres » de cette mention. Elles n’ont été regroupées que récemment sous la forme actuelle. Un effort conséquent, quant à l’organisation de cette mention, a été fait suite aux différentes évaluations tant internes qu’externes. L’organisation nouvelle résultant de ces regroupements est désormais claire, même si le thème « matériaux pour l’énergie » est encore dispersé, et en concurrence avec d’autres formations offertes localement. La particularité de cette mention est d’avoir su faire preuve de beaucoup d’ouverture et d’adaptation pour proposer de nombreuses mutualisations avec les autres mentions, les écoles d’ingénieurs, jusqu’entre spécialités de la mention (Erasmus Mundus bien sûr mis à part, mais cette spécialité est mutualisée entre les cinq établissements partenaires). Ces mutualisations permettent une gestion intelligente d’effectifs étudiants relativement faibles. Le travail réalisé dans ce sens est à souligner. Grâce au label Erasmus Mundus d’une des spécialités, l’origine des étudiants est très diversifiée. Globalement, la moitié des diplômés poursuit en doctorat, environ 20 % obtiennent un emploi dans l’industrie, 15 % poursuivent leurs études, 10 % sont à la recherche d’un emploi. Points forts : L’ancrage dans le tissu socio-économique tant « recherche » qu’industriel est excellent. Le label Erasmus Mundus assure une bonne visibilité internationale. La restructuration pertinente de la mention et l’association avec les mentions « Physique » et « Energie nucléaire » conduisent à une offre de formation plus claire. Points faibles : Il y a un manque de structuration claire de l’offre de formation en matière de matériaux énergétiques, même si un effort conséquent a déjà été entrepris en ce sens. Le rattachement de la spécialité MANE à la mention « Physique » ne semble pas pertinent. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A 2 Recommandations pour l’établissement Serait-il possible de renforcer l’attractivité des spécialités autres que le master Erasmus Mundus ? De même, augmenter la part d’étudiants locaux dans ce master Erasmus Mundus accroîtrait la renommée de l’AMU. Il pourrait être pertinent de rapprocher les deux parcours (professionnel et recherche) liés aux matériaux pour l’énergie afin de renforcer la cohérence globale de la formation. Il serait intéressant de profiter des interactions avec les industriels locaux pour renforcer les liens avec le monde industriel en première année, et mettre en place des structures institutionnalisées susceptibles de renforcer l’attractivité de cette mention. Cela permettrait de pallier les fluctuations du marché du travail pour les débouchés potentiels des étudiants formés par cette mention. 3 Appréciation par spécialité Matériaux pour le stockage et la conversion de l’énergie Présentation de la spécialité : Ce master Erasmus Mundus, co-habilité avec les universités de Picardie et de Toulouse 3, et en co-tutelle avec les universités de Cordoue et de Varsovie, vise à essaimer les connaissances sur les piles à combustibles autour d’un réseau de recherche européen « Alistore » fort de 37 partenaires. La première année offre un parcours commun au premier semestre pour Marseille et Toulouse, et un second semestre à Varsovie. La seconde année est partagée entre Cordoue ou Amiens avec un stage au second semestre, qui peut se faire en milieu académique ou industriel. Les équipes pédagogiques locales sont renforcées par un comité de pilotage commun qui assure la cohérence globale de l’offre de formation. Indicateurs : Effectifs constatés 25 Effectifs attendus 25 Taux de réussite 100 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) 100 % Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) ~100 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Il s’agit d’une formation « recherche » de très grande qualité, très ouverte à l’international, mais qui semble peu profiter au tissu académique local. L’expérience à l’étranger et la maîtrise de l’anglais sont, bien sûr, les atouts principaux de cette spécialité, ainsi que le label Erasmus Mundus. Les interventions des représentants du monde socio-économique sont en revanche modestes, mais de grands groupes industriels sont associés à cette formation de qualité. L’analyse à deux ans montre que tous les diplômés sont soit en doctorat, soit embauchés dans l’industrie. Points forts : Le label Erasmus Mundus est un gage de qualité. Il y a une bonne cohérence et une bonne complémentarité entre les partenaires de l’offre de formation. Les appuis « recherche » et « industriel » sont excellents. Point faible : La faiblesse des retombées locales (en comparaison avec les autres universités françaises de Toulouse et d’Amiens) est surprenante. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandation pour l’établissement Obtenir un label Erasmus Mundus II permettrait de renforcer la part d’étudiants européens dans la formation. 4 Matériaux avancés pour les nanosciences et l'énergie (MANE) Présentation de la spécialité : C’est l’unique spécialité « recherche » en sciences des matériaux d’Aix-Marseille Université. Elle s’appuie sur un large panel de laboratoires académiques et industriels. Les objectifs clairement décrits conduisent, via deux parcours (« Matériaux pour les nanosciences » et « Matériaux pour l'énergie et bioénergétique ») à la poursuite en doctorat dans un des nombreux laboratoires académiques locaux ou extérieurs du domaine. La formation est associée à deux pôles de compétitivité et au CEA de Cadarache (ITER), ce qui augmente les débouchés potentiels. Cette spécialité est également proposée dans la mention « Physique » où elle ne semble pas avoir sa place. Il serait plus logique d’utiliser la passerelle permettant de passer directement du M1 de la mention « Physique » vers le M2 de cette spécialité MANE de la mention « Matériaux ». Indicateurs : Effectifs constatés 15 Effectifs attendus 15 Taux de réussite 100 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) 100 % Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 100 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : C’est une très bonne formation qui a sa place dans l’offre de formation universitaire d’Aix-Marseille, d’autant plus que l’offre de thèses de doctorat dans le domaine est importante, que ce soit au niveau local ou national. Le parcours « Matériaux pour l’énergie et bioénergétique » apparaît plus comme un parcours « professionnel » que « recherche ». La formation devrait ainsi offrir une ouverture professionnalisante pourtant absente. De même, aucune formation transversale n’est mentionnée. Le nombre d’étudiants reste faible, mais tous les étudiants diplômés poursuivent en doctorat dont un tiers dans une autre université. Point fort : L’environnement tant institutionnel qu’industriel dans le domaine est excellent. Point faible : Aucune formation spécifique à caractère professionnalisant n’est mentionnée. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Le parcours « Matériaux et nano sciences » est clairement un parcours « recherche », par contre le parcours « Matériaux pour l'énergie et bioénergétique » apparaît plus comme un parcours « professionnel ». Peut-être serait-il utile de se poser la question de la légitimité de l’existence de deux parcours pour si peu d’étudiants ? Un réaménagement du volume horaire global permettrait de faire évoluer cette spécialité vers une spécialité indifférenciée avec une augmentation de l’apport des intervenants industriels. Un rapprochement entre les deux parcours « Matériaux pour l’énergie » des spécialités MTA et MANE serait pertinent. 5 Matériaux et technologies associés Présentation de la spécialité : C’est la spécialité « professionnelle » de cette mention, et elle se décline parfaitement entre les options du M1 et les parcours du M2. L’hétérogénéité des objectifs correspond à trois parcours qui sont issus de facto du regroupement d’anciennes spécialités. Il y a donc plusieurs débouchés potentiels : les industries chimiques au sens large d’une part, les industries de transport et transfert de l’énergie d’autre part, et l’utilisation des matériaux dans le domaine de l’électronique ou de l’environnement. La formation s’appuie sur plusieurs pôles de compétitivité (Capénergie, Solutions communicantes sécurisées), et un large éventail d’industriels locaux. Il s’agit donc de former des cadres ayant une culture suffisamment large et variée pour s’adapter aux nécessités du monde socio-économique dans ces domaines. Indicateurs : Effectifs constatés 30 Effectifs attendus 32 Taux de réussite 79 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : C’est une formation de qualité ouverte seulement depuis cette année. Elle a su regrouper, sous la forme d’une seule spécialité déclinée en trois parcours, des spécialités à faibles effectifs (« Matériaux minces ou divisés », « Matériaux pour l’énergie », « Matériaux polymères »), avec une large part de la formation ouverte vers le monde socio-économique et le management de projets. L’ensemble du second semestre est dévolu à un stage de six mois dans l’industrie. Points forts : Les appuis « recherche » et « industriel » sont très bons. La grande diversité des intervenants et l’efficacité de l’équipe pédagogique sont un gage de cohérence et de bonne visibilité. Point faible : L’offre de formation est parfois peu lisible à cause des offres voisines dans le même domaine. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Un rapprochement entre les deux parcours « Matériaux pour l’énergie » des spécialités MTA et MANE serait pertinent, voire même avec la spécialité « Dispositifs de la nano électronique » de la mention MINELEC. Le suivi des étudiants diplômés pourrait être amélioré, cela permettrait une meilleure communication sur cette spécialité. 6 Modélisation et expérimentation des matériaux pour le nucléaire Présentation de la spécialité : Cette spécialité est consacrée à la science des matériaux en lien avec l’ingénierie nucléaire. Une UE est spécifique à la spécialité, l’UE 3.8 « Comportement des matériaux sous irradiation ». La spécialité partage par ailleurs un grand nombre d’UE de tronc commun avec les autres spécialités. C’est une nouvelle spécialité indifférenciée, qui devrait être co-habilitée avec Arts et Métiers ParisTech d’Aixen-Provence, l’Ecole centrale de Marseille et l’INSTN. Elle est également proposée dans la mention « Energie nucléaire ». Indicateurs : Effectifs constatés NR Effectifs attendus 10-15 Taux de réussite NR Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : La thématique de la spécialité est importante pour l’industrie et les enseignements sont bien construits. Le responsable de la formation est dans la spécialité du domaine. Points forts : Un bon adossement recherche. La spécialité répond à un besoin de formation important. Point faible : La prospective en matière de flux n’apporte pas de certitude quant à la présence d’étudiants en suffisamment grand nombre. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Pour cette formation nouvelle, le suivi du devenir des étudiants sera crucial. Il faudrait surveiller les flux. Compétences complémentaires en informatique Présentation de la spécialité : La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) propose une formation en informatique à finalité professionnelle, en complément d’une formation disciplinaire de niveau M2 déjà validée. La formation s’articule autour de la programmation, la gestion de bases de données et l’Internet. L’objectif est d’acquérir les compétences techniques nécessaires à la maîtrise des outils logiciels dans différents secteurs d’activités. Elle est proposée comme spécialité transversale aux différentes mentions du domaine « Sciences, technologies, santé » (à l’exception toutefois de la mention « Informatique ») et à quelques autres mentions de l’AMU. 7 Indicateurs : Effectifs constatés 23 Effectifs attendus 30 Taux de réussite 73 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Cette spécialité apporte des compétences de base et avancées pour la maîtrise de l’outil informatique dans un cadre professionnel, non nécessairement spécialisé, à savoir la gestion de bases de données, la programmation et le développement logiciel et Web. Elle vient en supplément d’une compétence disciplinaire déjà acquise dans le cadre d’un master afin de faciliter l’insertion professionnelle. L’analyse à deux ans du devenir des anciens étudiants montre des résultats très satisfaisants. La corrélation entre la profession et le master disciplinaire d’origine n’est toutefois pas spécifiée. Un flux intéressant de nouveaux entrants potentiels est évoqué dans les prévisions : les étudiants titulaires d’un master « Enseignement » qui auraient échoué au concours du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES). Points forts : Ce modèle d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités françaises, ce qui lui donne une visibilité nationale. Le nombre annuel de candidatures (130-150) et d’inscrits (30) semble confirmer son attractivité. Cette formation répond à un besoin de formation complémentaire en informatique pour des diplômés d’autres disciplines qui peuvent trouver ainsi un emploi lié à l’informatique. L’exigence préalable de l’obtention d’un diplôme de master disciplinaire est cohérente avec l’objectif de la formation. Points faibles : L’objectif (scientifique et professionnel) de double compétence affiché par la spécialité apparaît ambitieux ; il s’agit plutôt de compétence complémentaire. L’évaluation de la formation par les étudiants est un peu sommaire. L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans des mentions du domaine « Droit, économie, gestion » ne sont pas précisés. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Les objectifs professionnels de cette spécialité mériteraient d’être définis plus explicitement et, si possible, en prenant en compte la formation d’origine. De plus, il serait très utile de préciser les critères de sélection des candidats et les profils des admis à suivre cette formation. Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine « Droit, économie, gestion ». 8 Evaluation des diplômes Masters – Vague B ACADEMIE : AIX-MARSEILLE Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3 Demande n° S3MA120003614 Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Neurosciences Présentation de la mention Cette mention propose une formation scientifique à la recherche en neurosciences et les enseignements couvrent plusieurs domaines allant des mécanismes moléculaires aux implications médicales. Elle correspond au renouvellement du master « Neurosciences » co-habilité sur les trois universités de Marseille au cours du quadriennal 2008-2011, et s’appuie sur le pôle d’excellence régional en neurosciences. Essentiellement dédiée aux étudiants de sciences (biologie, sciences de la vie), elle peut également accueillir des étudiants en santé en 2nde année de master (M2). Elle comporte trois spécialités, dont deux relevant du domaine des neurosciences ; la troisième est la spécialité transversale « Compétences complémentaires en informatique ». Les deux spécialités en neurosciences sont orientées vers la recherche et se déclinent de la façon suivante : la spécialité « Neurobiologie, neurophysiologie, neuropathologie » (N3) tournée vers les aspects cellulaires, moléculaires, génétiques et pharmacologiques ; la spécialité « Neurosciences intégratives et comportementaux, cognitifs et psychologiques. cognitives » (NIC) tournée vers les aspects Ces deux spécialités proposent un tronc commun, et des unités d’enseignement (UE) spécifiques permettent aux étudiants de se spécialiser. La mention prépare, avant tout, à une poursuite en doctorat pour permettre de postuler sur des emplois de cadre dans le domaine de la recherche publique ou privée. Indicateurs Effectifs constatés Effectifs attendus Taux de réussite Environ 40 en M1 Environ 40 en M1 >80 % en M1 >90 % en M2 Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR* Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR* * cette évaluation n’a pas été mise en place au cours du contrat quadriennal précédent. 1 Bilan de l’évaluation Appréciation globale : La mention s’appuie sur un pôle d’excellence en neurosciences qui lui confère un adossement recherche particulièrement important et une excellente attractivité nationale. L’implication des équipes de recherche dans les enseignements est réelle et intense, et les laboratoires d’accueil sont nombreux et reconnus dans le domaine. Malgré cela, l’ouverture à l’international est très faible et se limite à l’intervention de quelques conférenciers étrangers. Les deux spécialités de neurosciences sont organisées et gérées à l’identique, ce qui accroît la lisibilité de la mention. Les étudiants appréhendent le monde de la recherche par l’intermédiaire des stages de M1 et M2, mais également lors de colloques. Le taux de réussite est d’environ 90 % à la fin du M2. L’insertion professionnelle des étudiants, sortis du cycle licence-master-doctorat (LMD) est difficile à apprécier en l’absence de suivi des étudiants mais le taux de poursuite en doctorat est satisfaisant (60 %). Les professionnels du secteur privé ne sont pour le moment que très peu impliqués dans les enseignements, mais plusieurs entreprises de biotechnologies seront sollicitées au cours du prochain quadriennal, ce qui devrait faciliter l’intégration des diplômés (qui ne poursuivent pas en doctorat) dans les entreprises privées. Le pilotage est assuré par plusieurs comités, mais le rôle exact de chacun n’est pas clairement explicité, en particulier concernant les modalités de sélection à l’entrée de la mention. L’auto-évaluation s’est révélée réaliste et critique et a soulevé certains points non discutés dans le dossier tels que la dispersion des sites d’enseignements. Points forts : L’environnement scientifique et l’adossement à la recherche sont excellents grâce au soutien du pôle d’excellence en neurosciences sur le site. Les étudiants beneficient d’une bonne formation à la recherche (stage), et ont l’opportunité de participer à des colloques. Le programme est cohérent avec les objectifs scientifiques et s’appuie sur des compétences locales. La mention jouit d’une grande attractivité régionale et nationale. Points faibles : Les aspects professionnalisants, et notamment l’enseignement des langues et l’intervention du secteur privé, sont insuffisants pour insérer les 40 % d’étudiants qui ne poursuivent pas en doctorat. L’ouverture internationale est limitée à l’intervention de quelques intervenants étrangers. Le suivi des étudiants et l’évaluation de la formation par les étudiants sont inexistants. La multiplicité des sites est susceptible de générer des problèmes de gestion. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A 2 Recommandations pour l’établissement Les effectifs conséquents de la spécialité ne permettent pas de prétendre à 100 % de poursuite en doctorat. L’autre alternative visée par la mention est donc d’intégrer les étudiants directement dans les entreprises. L’augmentation de l’implication des professionnels dans les enseignements a déjà été évoquée dans le dossier. Cependant, la mise en avant et le développement des compétences transversales renforcerait ce point et permettrait aux diplômés de mieux valoriser leur formation auprès du secteur privé. Au vu de l’ancienneté de la formation et de l’existence du pôle d’excellence, l’établissement de conventions avec des universités étrangères augmenterait l’ouverture internationale. La multiplicité de sites reste un problème et la question a été soulevée par le porteur de projet. Cependant, la réunion des enseignements sur un seul et même site impliquerait une réorganisation simultanée des équipes de recherche ce qui n’est pas d’actualité. L’organisation parallèle des deux spécialités avec uniquement cinq UE distinctes pour l’ensemble de la formation en neurosciences suggère la création d’une spécialité commune avec deux parcours différents. 3 Appréciation par spécialité Neurobiologie, neurophysiologie, neuropathologie (N3) Présentation de la spécialité : Spécialité à visée recherche, N3 permet d’acquérir des connaissances approfondies en neurosciences et de les mettre en pratique dans le domaine biomédical. Après un M1 axé sur l’apprentissage des connaissances théoriques, la spécialité propose des interactions très étroites avec la recherche par le biais de colloques scientifiques, travaux de recherche et stages. Elle comprend un tronc commun avec la spécialité « Neurosciences intégratives et cognitives » et trois UE spécifiques de la spécialité. Indicateurs : Effectifs constatés 40 Effectifs attendus 40 Taux de réussite 90 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR* Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR* * cette évaluation n’a pas été mise en place au cours du contrat quadriennal précédent. Appréciation : Résolument orientée vers la recherche, cette spécialité offre une formation de qualité dans le domaine des neurosciences en s’appuyant sur le pôle d’excellence de la région marseillaise. L’initiation à la recherche et les interactions entre chercheurs et étudiants constituent une part importante de la formation. La poursuite en doctorat reste malgré tout impossible pour 40 % des étudiants au vu des effectifs, des structures d’accueil et du nombre de bourses de doctorat allouées chaque année. Malgré l’adossement de la formation à un pôle d’excellence reconnu au niveau international, la spécialité n’a pas de lisibilité à l’étranger et ne peut donc pas élargir son panel de laboratoires d’accueil via une ouverture internationale. De plus, la spécialité occulte l’un de ses objectifs professionnels qui est d’intégrer certains étudiants dans le secteur privé, ce qui limite d’autant la capacité d’insertion à la sortie de la spécialité. Points forts : L’adossement à la recherche est très important via le pôle d’excellence. La formation propose une bonne initiation à la recherche et à la communication scientifique par le biais de colloques, d’ateliers et de stages. Les modalités d’enseignement permettent le développement de nombreuses interactions entre étudiants et enseignants. Points faibles : L’ouverture internationale est trop faible et ne permet pas d’élargir les possibilités d’accueil des étudiants en stage et en doctorat. Les aspects professionnalisants sont trop peu nombreux pour permettre l’insertion des étudiants dans le secteur privé. La notion de neuropathologie ne se retrouve pas explicitement dans le contenu des UE. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A 4 Recommandations pour l’établissement La spécialité devrait profiter de la notoriété du pôle d’excellence en neurosciences de Marseille pour développer un réseau de partenaires européens voire internationaux. Cette ouverture internationale permettrait d’élargir les capacités d’accueil et de favoriser la poursuite en doctorat d’un plus grand nombre de diplômés. Les efforts réalisés pour développer les compétences transversales et professionnalisantes ainsi que l’intervention de professionnels dans les enseignements devraient être intensifiés pour permettre aux diplômés d’intégrer plus facilement le secteur privé. Neurosciences intégratives et cognitives (NIC) Présentation de la spécialité : La spécialité NIC propose aux étudiants titulaires d’une licence (« Biologie », « Sciences de la vie », voire « Santé ») d’approfondir leurs connaissances dans le domaine des neurosciences intégratives et comportementales, cognitives et psychologiques. Les étudiants apprennent à maîtriser les techniques utilisées dans les études comportementales ou encore la neuroanatomie et l’imagerie fonctionnelle. Son organisation est identique à celle de la spécialité N3. Indicateurs : Effectifs constatés 40 Effectifs attendus 40 Taux de réussite 90 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR* Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR* * cette évaluation n’a pas été mise en place au cours du contrat quadriennal précédent. Appréciation : Les spécialités N3 et NIC étant construites à l’identique, les remarques, points forts et faibles ainsi que les recommandations sont similaires. Spécialité à visée recherche, N3 permet d’acquérir des connaissances approfondies en neurosciences et de les mettre en pratique dans le domaine biomédical. Après un M1 axé sur l’apprentissage des connaissances théoriques, la spécialité propose des interactions très étroites avec la recherche par le biais de colloques scientifiques, travaux de recherche et stages. Elle comprend un tronc commun avec la spécialité « Neurosciences intégratives et cognitives » et trois UE spécifiques de la spécialité. Points forts : L’adossement à la recherche est très important via le pôle d’excellence. La formation propose une bonne initiation à la recherche et à la communication scientifique par le biais de colloques, d’ateliers et de stages. Les enseignements permettent le développement de nombreuses interactions entre étudiants et enseignants. Points faibles : L’ouverture internationale est trop faible et ne permet pas d’élargir les possibilités d’accueil des étudiants en stage et en doctorat. Les aspects professionnalisants sont trop peu nombreux pour permettre l’insertion des étudiants dans le secteur privé. 5 Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Dans la mesure où les spécialités N3 et NIC sont construites à l’identique, l’existence de deux spécialités différentes peut être discutée. Ne serait-il pas plus lisible de créer une spécialité unique abritant deux parcours (d’autant que les porteurs de projet utilisent eux-mêmes le terme de parcours pour le M1) ? Compétences complémentaires en informatique Présentation de la spécialité : La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) propose une formation en informatique à finalité professionnelle, en complément d’une formation disciplinaire de niveau M2 déjà validée. La formation s’articule autour de la programmation, la gestion de bases de données et l’Internet. L’objectif est d’acquérir les compétences techniques nécessaires à la maîtrise des outils logiciels dans différents secteurs d’activités. Elle est proposée comme spécialité transversale aux différentes mentions du domaine « Sciences, technologies, santé » (à l’exception toutefois de la mention « Informatique ») et à quelques autres mentions de l’AMU. Indicateurs : Effectifs constatés 23 Effectifs attendus 30 Taux de réussite 73 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Cette spécialité apporte des compétences de base et avancées pour la maîtrise de l’outil informatique dans un cadre professionnel, non nécessairement spécialisé, à savoir la gestion de bases de données, la programmation et le développement logiciel et Web. Elle vient en supplément d’une compétence disciplinaire déjà acquise dans le cadre d’un master afin de faciliter l’insertion professionnelle. L’analyse à deux ans du devenir des anciens étudiants montre des résultats très satisfaisants. La corrélation entre la profession et le master disciplinaire d’origine n’est toutefois pas spécifiée. Un flux intéressant de nouveaux entrants potentiels est évoqué dans les prévisions : les étudiants titulaires d’un master « Enseignement » qui auraient échoué au concours du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES). Points forts : Ce modèle d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités françaises, ce qui lui donne une visibilité nationale. Le nombre annuel de candidatures (130-150) et d’inscrits (30) semble confirmer son attractivité. Cette formation répond à un besoin de formation complémentaire en informatique pour des diplômés d’autres disciplines qui peuvent trouver ainsi un emploi lié à l’informatique. L’exigence préalable de l’obtention d’un diplôme de master disciplinaire est cohérente avec l’objectif de la formation. 6 Points faibles : L’objectif (scientifique et professionnel) de double compétence affiché par la spécialité apparaît ambitieux ; il s’agit plutôt de compétence complémentaire. L’évaluation de la formation par les étudiants est un peu sommaire. L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans des mentions du domaine « Droit, économie, gestion » ne sont pas précisés. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Les objectifs professionnels de cette spécialité mériteraient d’être définis plus explicitement et, si possible, en prenant en compte la formation d’origine. De plus, il serait très utile de préciser les critères de sélection des candidats et les profils des admis à suivre cette formation. Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine « Droit, économie, gestion ». 7 Evaluation des diplômes Masters – Vague B ACADEMIE : AIX-MARSEILLE Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3 Demande n° S3MA120003616 Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Qualité Présentation de la mention La mention « Qualité » permet à des étudiants, essentiellement d’origine scientifique, d’acquérir une double compétence en management par la qualité en général et plus particulièrement en qualité, hygiène et sécurité. Elle propose de les former à la maîtrise de l’ensemble des directives de prise en compte et de mise en œuvre de la politique et des objectifs qualité nécessaires à l’optimisation des performances d’une entreprise, afin de générer l’amélioration de ses résultats. Les métiers visés sont donc centrés sur le management de la qualité dans divers secteurs. Les diplômés devraient occuper des postes de management où la réactivité et la connaissance des divers outils qualité sont primordiales. Trois spécialités à finalité professionnelle sont proposées : « Analyse et qualité » (AQ) ; « Qualité et gestion des risques en santé » (QGRS) ; « Qualité, hygiène, sécurité, environnement » (QHSE). Une quatrième spécialité « Compétences complémentaires en informatique », transversale à de nombreuses mentions d’Aix-Marseille Université (AMU), se positionne en complément de formation pour des étudiants déjà diplômés de cette mention. La spécialité QGRS présente également un affichage dans la mention « Santé publique », et la spécialité QHSE est un projet de codiplômation avec l’Université de Tunis. Indicateurs Effectifs constatés 100* Effectifs attendus 120 Taux de réussite Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 95 %* Réalisé selon une démarche qualité en M1 et M2 AQ permet de dégager des points perfectibles Bonne évaluation pour M2 QGRS le pourcentage de satisfaction n’est pas chiffré, ni le pourcentage de réponse.* 87 % emploi, 11,6 recherche d’emploi 1 % poursuite d’étude (86 %)* NR au niveau de la mention * Ces indicateurs sont donnés uniquement pour les spécialités AQ et QGRS, la spécialité QHSE n’ayant pas encore ouvert à Aix-Marseille. M1 : première année de master, M2 : deuxième année de master. 1 NR : Non Renseigné Bilan de l’évaluation Appréciation globale : La mention « Qualité » est une formation originale, par sa structure et son mode de fonctionnement, dont les diplômés trouvent leur place sur le marché de l’emploi. Les objectifs affichés, la formation d’étudiants scientifiques au management par la qualité, sont clairement exposés. Les étudiants issus de ce master occupent des postes pour lesquels la connaissance des divers outils de qualité est capitale. Bien que cette mention émarge dans le domaine Sciences et technologies, la transversalité de la formation permet d’accueillir des étudiants d’origines très diverses. Cependant, le manque de précision sur la nature des flux entrants obère l’analyse de la réalité des recrutements. En M1, les étudiants suivent un tronc commun complet (une seule unité d’enseignement (UE) à choix restreint) leur permettant ensuite d’intégrer les différents M2. Cependant, hormis la formation AQ, qui recrute principalement ses étudiants dans ce M1, les deux autres formations n’en intègrent, a priori, qu’un nombre limité (la nature des flux entrant dans les M2 n’est pas correctement renseignée). La part de la formation consacrée au stage est importante, tant au niveau du M1 (stage de 4 mois) que du M2. D’autre part, une réelle cohésion de la mention n’est pas ressentie tout au long de la lecture du dossier, en particulier au niveau des bilans de fonctionnement. L’adossement aux milieux socio-professionnels semble très important, mais il est regrettable que ce point soit mal renseigné. En effet, il se limite, au niveau de la mention, à une liste d’entreprises ayant embauché des étudiants de cette formation depuis sa création. La nature de l’implication dans la formation des acteurs de ce milieu n’est pas très explicite dans le dossier. La responsable de cette formation est un professeur des universités de la section 31 (Chimie). L’équipe pédagogique qui encadre cette formation est particulièrement réduite. En effet, elle est composée de 4 enseignants dont un ATER (attaché temporaire à l’enseignement et à la recherche), deux enseignants tunisiens ainsi que de 3 personnes qualifiées de professionnelles (dont l’adresse électronique est universitaire). La fonction de chacun au sein de cette équipe n’est pas précisée. Les modalités de pilotage de la mention ne sont pas correctement renseignées et il n’y a pas de conseil de perfectionnement. Ceci explique probablement l’absence de l’étude du suivi des diplômés par les responsables, suivi qui est délégué aux services centraux de l’université et dont les responsables ne semblent pas s’approprier pleinement les résultats. L’adossemement à la recherche apparaît très faible et est représenté par un seul laboratoire, labellisé équipe d’accueil (EA). Points forts : La formation par alternance d’une des spécialités est indiscutablement un atout. L’implication du monde socioprofessionnel semble importante. La certification de la formation M1 et de la spécialité « Analyse et qualité » (AQ) sont également des points positifs pour ce type de formations (la certification ISO 9001 atteste « l’aptitude à satisfaire clients et partenaires, à s’engager, à atteindre ses objectifs qualité et à travailler en amélioration continue »). Les domaines de compétence visés sont vastes et la formation propose une acquisition de compétences transversales larges. Points faibles : La cohésion de la mention est insuffisamment présentée, tant dans les bilans que dans le projet présenté ici, et on n’observe pas un équilibre harmonieux entre les différentes spécialités de la mention ; la part du dossier consacrée à la mention est d’ailleurs peu importante (au regard de celle consacrée à la spécialité AQ). La formation à et par la recherche est quasiment inexistante. La taille de l’équipe pédagogique est trop réduite. Le dossier est insuffisamment renseigné, en particulier sur la partie bilan de fonctionnement de la mention. Il y a des incohérences entre ce qui est présenté dans la partie mention et dans les différentes parties consacrées aux spécialités dans le dossier (pourcentage de réussite pour les étudiants de QHSE, intitulé exact du laboratoire MAVOI, ainsi que le nom du directeur de ce laboratoire – qui d’ailleurs semble être une équipe et non un laboratoire…). 2 Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Il serait nécessaire de mettre en place un comité de pilotage de la mention ainsi qu’un conseil de perfectionnement regroupant des universitaires (issus des trois spécialités) et acteurs du monde professionnel. Ce comité de pilotage devrait, entre autres, assurer la cohésion de la mention. Le nombre d’universitaires intervenant dans cette formation devrait être augmenté, ce qui renforcerait l’adossement recherche de ce diplôme et également la formation à la recherche des étudiants. La mise en place d’un suivi précis du devenir des diplômés à l’échelle de la mention devrait être réalisée en parallèle à celui effectué par les services centraux de l’université. 3 Appréciation par spécialité Analyse et qualité (AQ) Présentation de la spécialité : Cette spécialité à finalité professionnelle a pour vocation d’apporter à des scientifiques une double compétence afin de former des experts en système de management qualité, hygiène, sécurité, environnement, ainsi qu’en méthodologie et planification. Elle est proposée uniquement en apprentissage. Indicateurs : Effectifs constatés 34 à 44 Effectifs attendus Taux de réussite Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 40 98,8 % Réalisé selon une démarche qualité – permet de dégager des points perfectibles le taux de satisfaction n’est pas donné, ni le taux de réponse 56 % en CDI, 32 % en CDD, 12 % en recherche d’emploi (64 %) Réalisé selon une démarche qualité bon taux de satisfaction (pas de chiffrage de ce taux, le taux de réponse des étudiants n’est pas indiqué) Appréciation : Cette spécialité, créée en prolongation du diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) « Qualité » qui a été créé en 1986, possède indiscutablement une expertise dans la formation des étudiants dans le domaine concerné. Elle répond à une attente du monde socioprofessionnel, qui participe activement à cette formation par le biais de l’apprentissage. Le choix de la formation par alternance correspond parfaitement à ce type de formation. Les technologies de l’information et de la communication pour l’éducation (TICE) sont très bien utilisées, ce qui facilite le lien entre les apprentis et les intervenants de la formation, enseignants et professionnels. De nombreuses UE, couvrant des domaines de compétence large, sont proposées. Certaines sont mutualisées avec la spécialité QGRS. Le nombre d’étudiants suivant cette spécialité, bien qu’en légère diminution (les raisons de cette baisse d’effectif ne sont pas discutées), reste très largement satisfaisant. Les taux de réussite sont excellents et les taux d’insertion professionnelle sont bons si on les analyse globalement. Cependant, on observe une augmentation du pourcentage d’étudiants en recherche d’emploi. Ce point n’est pas discuté et devra être surveillé. Grâce aux nouvelles conventions inter-états, l’accueil des étrangers, qui posait jusqu’alors de nombreux problèmes, devrait permettre d’ouvrir la formation à l’international les prochaines années. Points forts : Le principal atout de cette spécialité est l’enseignement par alternance. La certification de la spécialité est un gage de qualité. Les domaines d’application des savoirs acquis dans cette spécialité sont très divers. L’implication du monde socio-professionnel dans la formation est importante. Cette spécialité permet l’acquisition de compétences transversales larges. 4 Points faibles : La taille de l’équipe pédagogique est insuffisante. Le dossier n’est pas assez concis et renseigné. Il n’y a pas de formation à et par la recherche. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Un élargissement de l’équipe pédagogique serait profitable à cette spécialité. Il pourrait être envisagé de proposer d’aborder les aspects recherche (techniques de pointe et analyse d’articles par exemple) dans certaines unités d’enseignement. Plus de précision et de concision dans la rédaction du dossier auraient favorisé sa lisibilité. Il aurait été en particulier interressant de préciser la part des enseignements effectivement réalisés par les professionnels non enseignants et de joindre les fiches UE en annexe. Qualité et gestion des risques en santé (QGRS) Cette spécialité est commune aux mentions « Santé publique » et « Qualité » de l’ensemble Aix-Marseille Université. Présentation de la spécialité : Cette spécialité professionnelle permet de former des spécialistes de la mise en œuvre de démarches de certification et de gestion des risques dans les établissements de santé. Au-delà de la maîtrise de la démarche qualité, la formation propose également l’acquisition de techniques managériales. Elle présente un double affichage, puisqu’elle est également proposée dans la mention « Santé publique ». Indicateurs : Effectifs constatés 20 Effectifs attendus 20 Taux de réussite Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 89,5 % Bonne satisfaction – non chiffrée, taux de réponses non évalué 17 % avaient un emploi avant la formation et l’ont gardé, 67 % ont trouvé un emploi en lien avec la formation, 14 % ont trouvé un emploi dans un autre domaine, 3 % en recherche d’emploi (97 %). Ces résultats concernent uniquement les étudiants diplômés non évalué 5 Appréciation : Cette spécialité correspond à des objectifs professionnels réels et des métiers en pleine expansion, des débouchés professionnels satisfaisants existent. Elle montre un bon taux d’insertion professionnelle. Cependant, le dossier aurait mérité d’être davantage renseigné, notamment sur les modalités de pilotage et d’évaluation de la spécialité. De nombreuses UE sont a priori mutualisées avec la spécialité AQ mais ce n’est pas clairement indiqué dans le dossier QGRS. Composée de 4 enseignants-chercheurs seulement, l’équipe pédagogique est extrêmement réduite. Les UE proposées dans cette spécialité permettent de couvrir l’ensemble des problématiques liées à la qualité et aux problèmes connexes. Cependant, l’enseignement de compétences transversales n’est que trop peu proposé, qui plus est sous la forme d’une UE optionnelle. Les effectifs sont stables (autour de 20 étudiants chaque année) mais le nombre de candidatures est faible (une trentaine par an). L’origine des étudiants est seulement indiquée au niveau de leur nationalité ou de leur diplôme d’entrée. Il aurait pourtant été important, pour évaluer le positionnement de cette spécialité dans la mention, de connaître précisément (et par année) le nombre d’étudiants issus du M1 « Santé publique » et ceux venant du M1 « Qualité ». Enfin, les liens avec la recherche sont quasi inexistants. Points forts : Les objectifs sont clairement exposés. La spécialité répond à une demande croissante du monde de la santé. Des intervenants des milieux socio-professionnels de compétences variées sont impliqués dans la formation, tant par l’accueil régulier d’étudiants que par leur participation aux enseignements. Les taux d’insertion des étudiants sont bons. Le programme pédagogique proposé est en cohérence avec les métiers visés. Points faibles : Le contenu des UE n’est pas décrit (les responsables de la mention renvoient à une plaquette qui n’a pas été fournie). Les mutualisations ne sont pas claires. L’enseignement des compétences transversales est peu développé. Le double affichage de la spécialité dans les deux mentions « Qualité » et « Santé publique » est peu justifié. L’équipe pédagogique n’est pas suffisamment étoffée. Il y a des imprécisions, des approximations et des défauts d’informations dans le dossier. Des indicateurs importants sont en particulier mal renseignés, e.g. nature des emplois occupés par les diplômés, nombre d’étudiants venant du M1 « Santé publique » et du M1 « Qualité ». Il n’y a pas de formation à et par la recherche. Il n’y a pas de renseignement sur les aspects formation continue alors qu’il y a un vivier de professionnels des établissements de santé à former. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Si cette spécialité devait rester positionnée dans les deux mentions de master, il faudrait justifier sa double affectation en travaillant (ou en décrivant) mieux les avantages de ce double affichage. Il pourrait être envisagé de proposer d’aborder les aspects recherche (techniques de pointe et analyse d’articles par exemple) dans quelques interventions. Un élargissement de l’équipe pédagogique serait profitable à cette spécialité. Il faudrait préciser les possibilités et les modalités d’accès à cette spécialité en formation continue. 6 Il serait utile aux lecteurs (futurs étudiants ou experts) de disposer d’informations plus complètes sur cette spécialité. Qualité, hygiène, sécurité, environnement (QHSE) Présentation de la spécialité : La spécialité QHSE est une formation dont la structure et le contenu sont très proches de la spécialité AQ. Cependant, ce n’est pas une formation en alternance. Elle est dédiée aux étudiants tunisiens, et fonctionne depuis deux ans à l’Université de Tunis. Indicateurs : Effectifs constatés 15 à 20* Effectifs attendus 15 Taux de réussite 37,5 % à 67 %* Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Les indicateurs donnés pour la partie bilan correspondent à ceux de l’Université de Tunis dans laquelle se déroule actuellement cette spécialité. * Les effectifs constatés ne sont pas les mêmes selon que l’on analyse les chiffres donnés dans la partie mention du dossier (p.3 : 20 inscrits administratifs à Tunis en 2008/2009, 22 en 2009/2010) ou ceux référencés dans la partie spécialité (p.34 où le nombre d’inscrits administratifs est de 15 par année). Le nombre d’étudiants présents à l’examen annoncé est également différent entre les deux parties du dossier en ce qui concerne l’année 2008/2009. Quant au taux de réussite, il passe de 37,5 % p.3 à 67 % p.34. Appréciation : Cette spécialité à finalité professionnelle a pour objectif de former des étudiants ayant une vision générale de la qualité et du management de la qualité sous divers aspects : hygiène, sécurité et environnement. Cette spécialité est délocalisée et entièrement enseignée à Tunis. Il est à noter que c’est l’Université de Tunis qui délivre actuellement le diplôme et que la procédure de codiplômation est en cours de validation. Les UE et les enseignements sont les mêmes que ceux proposés dans la spécialité AQ. Aucun intervenant professionnel en Tunisie n’est référencé (seuls deux des intervenants professionnels de la spécialité AQ sont référencés). Il n’est pas précisé qui prendra en charge les enseignements réalisés par les autres professionnels de la spécialité AQ. Un stage de six mois ponctue cette année de M2. Seuls 5 terrains de stages (pour 15 étudiants) sont mentionnés. Il est précisé que parfois, les encadrants ne sont que très peu qualifiés dans le domaine de la qualité. Les aspects formation à et par la recherche sont inexistants. L’adossement à la recherche se limite à la présence d’une équipe tunisienne. Le nombre d’étudiants qui suivent la formation n’est pas clairement indiqué, une part non négligeable d’entre eux n’est pas présente à l’examen, et le pourcentage de réussite est très faible. Point fort : Les diplômés semblent bénéficier des débouchés professionnels. Points faibles : Le taux de réussite est très faible. La part marseillaise de l’équipe pédagogique est trop restreinte. L’encadrement au sein des organisations qui accueillent les stagiaires est parfois peu qualifié. L’adossement à la recherche est limité à une équipe tunisienne. Seules 6 entreprises sont citées comme terrain d’accueil des stagiaires alors qu’il y a au moins 15 étudiants. Les indicateurs sont différents selon la partie du dossier prise en compte (cf. détails sous le tableau indicateur). 7 Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C Recommandations pour l’établissement Il faudrait préciser la nature de la collaboration : est-ce une co-habilitation, une co-diplômation ou les deux ? Il faudrait également préciser les modalités de suivi par l’équipe pédagogique marseillaise de l’attribution du diplôme. Le dossier aurait mérité d’être plus étoffé afin de mieux valoriser les avantages qu’apporte la duplication de cette formation. Il semble indispensable de préciser et d’unifier les données chiffrées présentées dans le dossier mention et spécialité. En effet, à la lecture du dossier, on peut se questionner sur l’intérêt de créer une spécialité quasiment identique à celle de la spécialité AQ plutôt que de délivrer une co-diplômation. Il pourrait être opportun de consacrer quelques heures aux travaux permettant de remettre à niveau les étudiants de cette spécialité afin d’augmenter les taux de réussite au diplôme. Il serait souhaitable de renforcer l’équipe pédagogique, aussi bien à Marseille qu’à Tunis et de créer un conseil de perfectionnement conjoint entre les deux universités. Une liste des emplois effectivement occupés par les diplômés devrait être fournie pour permettre aux futurs étudiants de visualiser aisément les métiers ciblés par cette formation. Il faudrait suivre avec grande attention la nature et le nombre des terrains de stage. Il serait également souhaitable de ne signer les conventions de stage que si l’encadrant est suffisamment qualifié dans le domaine concerné. Compétences complémentaires en informatique Présentation de la spécialité : La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) propose une formation en informatique à finalité professionnelle, en complément d’une formation disciplinaire de niveau M2 déjà validée. La formation s’articule autour de la programmation, la gestion de bases de données et l’Internet. L’objectif est d’acquérir les compétences techniques nécessaires à la maîtrise des outils logiciels dans différents secteurs d’activités. Elle est proposée comme spécialité transversale aux différentes mentions du domaine « Sciences, technologies, santé » (à l’exception toutefois de la mention « Informatique ») et à quelques autres mentions de l’AMU. Indicateurs : Effectifs constatés 23 Effectifs attendus 30 Taux de réussite 73 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR Appréciation : Cette spécialité apporte des compétences de base et avancées pour la maîtrise de l’outil informatique dans un cadre professionnel, non nécessairement spécialisé, à savoir la gestion de bases de données, la programmation et le développement logiciel et Web. Elle vient en supplément d’une compétence disciplinaire déjà acquise dans le cadre d’un master afin de faciliter l’insertion professionnelle. L’analyse à deux ans du devenir des anciens étudiants montre des résultats très satisfaisants. La corrélation entre la profession et le master disciplinaire d’origine n’est toutefois 8 pas spécifiée. Un flux intéressant de nouveaux entrants potentiels est évoqué dans les prévisions : les étudiants titulaires d’un master « Enseignement » qui auraient échoué au concours du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES). Points forts : Ce modèle d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités françaises, ce qui lui donne une visibilité nationale. Le nombre annuel de candidatures (130-150) et d’inscrits (30) semble confirmer son attractivité. Cette formation répond à un besoin de formation complémentaire en informatique pour des diplômés d’autres disciplines qui peuvent trouver ainsi un emploi lié à l’informatique. L’exigence préalable de l’obtention d’un diplôme de master disciplinaire est cohérente avec l’objectif de la formation. Points faibles : L’objectif (scientifique et professionnel) de double compétence affiché par la spécialité apparaît ambitieux ; il s’agit plutôt de compétence complémentaire. L’évaluation de la formation par les étudiants est un peu sommaire. L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans des mentions du domaine « Droit, économie, gestion » ne sont pas précisés. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Les objectifs professionnels de cette spécialité mériteraient d’être définis plus explicitement et, si possible, en prenant en compte la formation d’origine. De plus, il serait très utile de préciser les critères de sélection des candidats et les profils des admis à suivre cette formation. Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine « Droit, économie, gestion ». 9 Evaluation des diplômes Masters – Vague B ACADEMIE : AIX-MARSEILLE Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3 Demande n° S3MA120003618 Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Sciences de l’environnement terrestre Présentation de la mention La mention « Sciences de l’environnement terrestre » (SET) portée par Aix-Marseille Université (UMA) vise à former des spécialistes de l’étude des processus qui gouvernent les environnements et les écosystèmes continentaux, naturels et anthropisés, des méthodes permettant d’observer et de quantifier les processus, et enfin des moyens de les préserver ou remédier. La diversité des milieux et processus est prise en compte au travers des différents parcours des dix spécialités qui composent la mention : « Système terre : changements globaux » (SYSTER) qui vise à former des diplômés capables d’intervenir dans les grandes problématiques liées au changement global. « Sciences de la biodiversité et écologie » (SBE) qui forme des spécialistes de la biodiversité, de l’écologie et la conservation de la biodiversité, et de la valorisation des bio-ressources en milieu continental terrestre ou aquatique. « Gestion des eaux et des milieux aquatiques » (GEMA) qui vise à former des spécialistes de la gestion durable des ressources en eaux continentales, ayant une vision intégrée prenant en compte qualité et quantité de la ressource et ses différents usages. « Management de l’environnement, valorisation et analyse » (MAEVA) qui assure une formation à la gestion raisonnée de l’environnement en milieu naturel ou en milieux agricoles, industriels et urbains. « Médiation » qui forme des professionnels de l’information et de la formation en sciences de l’environnement, capables d’intervenir comme formateurs ou médiateurs dans la préparation de projets ou la gestion de conflit. « Gestion des risques naturels » (GERINAT) qui a pour but de former des professionnels de l’environnement et des risques naturels, sismiques, gravitaires, hydrologiques ou d’incendie. « Radioecology » qui porte sur la description des radionucléides et des radiations ionisantes, l’utilisation de traceurs radioactifs et leurs méthodes de mesure, sur les techniques d’évaluation, de gestion et de prévention du risque radioactif. « Géologie des réservoirs », co-habilitée avec l’Université Montpellier 2, qui a pour vocation de former des spécialistes des réservoirs souterrains fluides ou minéraux. « EF-SVT » qui prépare au concours des enseignants du secondaire en sciences de la vie et de la Terre. « Compétences complémentaires en informatique », transversale à de nombreuses mentions d’AixMarseille Université (AMU), se positionne en complément de formation pour des étudiants déjà diplômés de cette mention. La mention SET forme des scientifiques de haut niveau dans l’ensemble des champs disciplinaires abordés et des professionnels de la gestion de l’environnement et des écosystèmes continentaux, naturels et anthropisés. Les diplômés pourront intervenir dans le rôle d’expert capable de qualifier un état, de gestionnaire des ressources et de la biodiversité, de géo-ingénieur ou bio-ingénieur pour valoriser ou remédier l’environnement, gérer ou prévenir les risques naturels, de médiateur ou formateur pour intervenir dans le débat public. 1 L’ensemble des spécialités ouvre un large champ d’intervention aux étudiants issus de la mention SET, qui comprend les milieux naturels, agricoles, urbains et industriels, les différents risques naturels et industriels, la gestion des ressources (eau, biodiversité, ressources minérales, sols, déchets…). Indicateurs Effectifs constatés 400 Effectifs attendus 600 Taux de réussite 80 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Spécialités : GEMA, MAEVA Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Spécialités : SEB, GERINAT, GEMA, MAEVA 70 %, 79 %, 90 %, 79 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) - 100 %,100 % Bilan de l’évaluation Appréciation globale : La mention SET recouvre un large domaine scientifique et professionnel, en réunissant l’ensemble des domaines touchant à l’environnement terrestre (environnement, paléo-environnement, biodiversité, gestion et préservation des ressources, risques naturels, risques industriels, gestion des déchets, enseignement et formation…). Malgré cette grande ouverture, les différentes spécialités sont organisées de façon cohérente pour partager des structures et des modules communs sur les 3 premiers semestres du master. La mention SET s’appuie sur des laboratoires de renommée internationale comme le CEREGE (Centre européen de recherche et d’enseignement des géosciences de l’environnement), l’IMEP (Institut méditerranéen d’écologie et de paléoécologie), le LCP (Laboratoire chimie Provence) et l’ISM2 (Institut des sciences moléculaires de Marseille), et a pour partenaires des industriels, organisations ou collectivités dans les différents champs d’application de la formation. Des procédures d’évaluation et d’amélioration des enseignements, de suivi des étudiants sont déjà en place dans certaines spécialités et devraient être généralisées. Points forts : La mention SET couvre l’ensemble des domaines de l’environnement en milieu continental, dans une démarche multi-disciplinaire. Elle s’appuie sur une équipe pédagogique expérimentée. Elle est adossée à des laboratoires de renommées nationale et internationale, et sur un large réseau professionnel (industries, bureaux d’études, collectivités locales, organismes). Elle possède une expérience très positive dans le domaine de la formation professionnalisante, avec la participation de nombreux acteurs professionnels dans la formation. Les spécialités les plus anciennes ont mis en place de bonnes procédures d’évaluation, d’amélioration et de suivi des étudiants. La mention fait preuve d’une bonne attractivité régionale et nationale. Points faibles : La taille et le niveau de maturité des différentes spécialités sont très hétérogènes. Certains parcours à finalités recherche et professionnelle posent question, avec un déficit en intervenants professionnels dans certains parcours professionnalisants. La systématisation de double parcours professionnel et recherche ne se justifie pas. Le niveau de mutualisation entre les parcours au sein de certaines spécialités ou entre spécialités est très faible. L’absence de mutualisation avec la mention « Océanographie » (pour les spécialité SYSTER et GEMA) ou la mention « Prevention des risques et nuisances technologiques » (Radioecology) est regrettable. 2 Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement La mention SET présente un projet de très bonne qualité. Dans l’état actuel, le niveau de maturité des spécialités est assez hétérogène, avec quelques parcours mal justifiés et un manque de mutualisation entre les parcours, au sein ou entre les spécialités. Il semblerait donc possible de réduire le nombre de parcours, notamment des parcours à finalité professionnelle. Il serait important que les spécialités et parcours récents profitent de l’expérience des plus anciennes. La mise en place de relations entre les mentions SET, « Océanographie » et « Prévention des risques et nuisances technologiques » semblerait justifiée. Il faudrait veiller à la mise en place, sur l’ensemble de la mention, des pratiques d’évaluation et de suivi, déjà en place dans quelques spécialités. Compte tenu de sa taille, la mention SET ne pourra pas se passer d’un support en personnel de l’établissement. 3 Appréciation par spécialité Sciences de la biodiversité et écologie Présentation de la spécialité : La spécialité « Sciences de la biodiversité et écologie » (SBE) vise à former des spécialistes de la biodiversité, de l’écologie et la conservation de la biodiversité, et de la valorisation des bio-ressources en milieu continental terrestre ou aquatique. Le parcours à finalité recherche « Sciences de la biodiversité et écologie méditerranéenne » (SBEM) aborde les différents champs de l’écologie (macro écologie, écologie fonctionnelle, écologie microbienne, paléoécologie…) pour l’étude des processus écologiques sous fortes contraintes en milieu méditerranéen continental, terrestre ou aquatique. Le parcours à finalité professionnelle « Expertise écologique et gestion de la biodiversité » (EEGB) vise à former des experts en écologie et des gestionnaires des territoires et des espèces. Le parcours à finalité professionnelle « Valorisation de la biodiversité et des bio-ressources » (VaBB) vise le domaine du génie biologique des micro-organismes, des végétaux et des invertébrés, pour la valorisation des bioressources, la gestion des déchets ou le management environnemental. Indicateurs : Effectifs constatés 80 Effectifs attendus 107 Taux de réussite 94 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) - Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 70 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) - Appréciation : La spécialité SBE a des objectifs de formation bien identifiés en écologie et biodiversité, avec des parcours bien individualisés. Elle a un bon adossement recherche et fait intervenir de nombreux professionnels dans son enseignement qui s’inscrit dans la continuité de l’existant. Il est de qualité, mais l’équipe devrait veiller au maintien des flux d’étudiants. Points forts : Les objectifs de la formation sont bien définis en biodiversité, écologie et bio-ingénierie. La spécialité SBE a su développer des liens importants avec le monde professionnel. L’adossement recherche est satisfaisant avec deux unités mixtes de reherche (UMR) (un laboratoire de l’INRA et un laboratoire du CEMAGREF). Points faibles : La mutualisation entre les différents parcours est trop faible. Le parcours VaBB ne semble pas finalisé, avec une offre d’enseignements limitée. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A 4 Recommandations pour l’établissement L’offre de formation de la spécialité SBE serait plus claire avec des parcours mieux définis, en limitant le nombre de modules au choix et en augmentant la mutualisation. A contrario, l’offre d’enseignement du parcours VaBB propose peu d’enseignements fondamentaux pour un master, ce qui pourrait être amélioré par plus de mutualisation entre les parcours. La spécificité méditerranéenne du parcours SBEM pourrait être davantage mise en avant dans ses enseignements. Gestion des risques naturels Présentation de la spécialité : La spécialité « Gestion des risques naturels » (GERINAT) a pour but de former des professionnels de l’environnement et des risques naturels, sismiques, gravitaires, hydrologiques ou d’incendie. Le parcours professionnel développe des compétences en contrôle et gestion des risques, ingénierie de réduction des risques et aménagement du territoire. Le parcours à finalité recherche est orienté vers la géomorphologie, le risque sismique et l’analyse des risques naturels en milieu littoral ou insulaire. Les débouchés visés sont des postes de responsable environnement et/ou gestion des risques dans les bureaux d’études, les collectivités locales ou les grandes entreprises. Indicateurs : Effectifs constatés 48 Effectifs attendus 90 Taux de réussite 90 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) - Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 79 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) - Appréciation : L’enseignement proposé est globalement de qualité, mais parfois potentiellement redondant avec celui d’autres spécialités telle que GEMA. Le dossier contient peu d’éléments sur le placement des étudiants de la spécialité. Une collaboration avec l’Université de Fès au Maroc fait partie d’un projet d’échanges de type Tempus. Les deux parcours proposés, à finalité professionnelle ou recherche n’ont que très peu d’éléments communs, avec un choix des étudiants dès le premier semestre. Points forts : Au cours des années précédentes, la spécialité a obtenu de bons résultats en termes de réussite et de placement des étudiants diplômés. Elle est adossée à un bon réseau professionnel et aux équipes de recherche du CEREGE et de l’IMEP. Le développement d’une coopération avec le Maroc constitue une ouverture prometteuse. Points faibles : La mutualisation est faible entre les différents parcours et avec les autres spécilalités. La création d’un parcours recherche séparé n’est pas clairement justifiée. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A 5 Recommandations pour l’établissement Si la mise en place du parcours recherche est maintenue, ses objectifs devraient être affichés plus clairement. La mutualisation entre les différents parcours pourrait être renforcée, pour permettre aux étudiants de s’orienter en cours de master. De même, la mutualisation ou les passerelles, notamment avec la spécialité GEMA ou la mention « Océanographie », devrai(en)t être renforcée(s). Système terre : changements globaux Présentation de la spécialité : La spécialité « Système terre : changements globaux » (SYSTER) forme des diplômés capables d’intervenir dans les grandes problématiques liées au changement global, que ce soit au sein d’unités de recherche ou au sein d’organismes ou de sociétés. L’enseignement porte à la fois sur les interactions physico-chimiques et biogéochimiques du système climatique terrestre, la paléoclimatologie, et sur les aspects socio-économiques et juridiques des changements climatiques. Le parcours recherche apporte une connaissance des méthodologies de pointe pour l’observation et l’analyse géochimique des milieux environnementaux et la modélisation de leur évolution. Le parcours professionnel procure une expertise transversale, scientifique, juridique et économique dans des projets de géo-ingénierie et l’évaluation des changements en cours ou à venir. Indicateurs : Effectifs constatés 50 Effectifs attendus 40 Taux de réussite - Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) - Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) - Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) - Appréciation : La spécialité SYSTER est présentée comme une refonte de l’ancienne spécialité GEOSYSTEME, mais sans aucune analyse du fonctionnement de l’ancienne formation ni aucun commentaire sur les buts de cette refonte. Il faut noter un projet de collaboration avec Columbia University en cours d’élaboration. Parallèlement, le parcours à finalité professionnelle s’appuie sur le GREQAM (Groupe de recherche en économie quantitative d’Aix-Marseille) et le CEJU (Centre d’études juridiques et d’urbanisme) pour apporter un enseignement juridique et économique sur ces problématiques, sans intervenant professionnel dans l’enseignement et sans entreprise ou organisme partenaire. Les objectifs pédagogiques de ce parcours recoupent sur certains points ceux du parcours management de la spécialité MAEVA, sans qu’aucune communication ait été mise en place. Le parcours à finalité recherche peut être soutenu sans réserve, contrairement au parcours professionnalisant. Points forts : L’objectif de formation correspond à un domaine en plein développement dans la communauté scientifique. Le fort adossement au CEREGE est un atout incontestable. L’ouverture internationale avec Columbia University est très intéressante. Points faibles : Le parcours à finalité professionnelle ne se justifie pas nécessairement comme complémentaire du parcours recherche. L’absence de support professionnel est un manque indéniable pour ce parcours. La faible mutualisation avec les autres spécialités et mention laisse peu d’ouverture aux étudiants. L’organisation des deux parcours « séparés dès le début du M1 » est en contradiction avec le but de formation de scientifiques de haut niveau commun aux deux parcours. 6 Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Les points faibles cités pour la spécialité SYSTER pourraient être corrigés avant sa mise en place, notamment l’organisation des parcours et la mutualisation avec les parcours professionnalisants des spécialités « Médiation » et MAEVA. Le développement de la mutualisation avec les autres spécialités et avec la mention « Océanographie » permettrait de renforcer et diversifier l’offre d’enseignement. La recherche d’intervenants professionnels et d’entreprises d’accueil et leur implication éventuelle dans le pilotage permettraient une meilleure définition des métiers vers lesquels s’orientent les étudiants. Gestion des milieux aquatiques Présentation de la spécialité : La spécialité « Gestion des eaux et des milieux aquatiques » (GEMA) a pour objectif de former des spécialistes de la gestion durable des ressources en eaux continentales, ayant une vision intégrée prenant en compte qualité et quantité de la ressource et ses différents usages. Pour cela, les étudiants apprendront à observer et décrire le fonctionnement des milieux aquatiques (lacs, rivières, nappes souterraines) et de leurs écosystèmes, à maîtriser les outils biologiques et chimiques de diagnostiques, et les moyens de conservation/préservation des ressources et milieux. Les trois parcours permettent de s’intéresser plus spécifiquement au traitement et la conservation des ressources en eaux, au fonctionnement, l’exploitation et la conservation des zones humides méditerranéennes, ou à la prospection en hydrogéologie. Indicateurs : Effectifs constatés 60 Effectifs attendus 80 Taux de réussite 93 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) 100 % Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 90 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) - Appréciation : La spécialité GEMA abrite des parcours professionnalisants éprouvés et performants. La prise en compte de l’évaluation des enseignements a permis d’améliorer les formations. La création du parcours recherche pourrait renforcer cette spécialité, mais ce point mériterait d’être discuté. Points forts : La spécialité a mis en place des parcours professionnalisants performants, dans un secteur où les débouchés restent prévisibles dans le futur. Elle bénéficie d’un double adossement à des laboratoires de recherche et à des partenaires professionnels. L’architecture de la spécialité permet aux étudiants de s’orienter en fin de M1. Point faible : Les objectifs et spécificités du parcours recherche ne sont pas suffisamment explicités. 7 Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Le parcours recherche pourrait être renforcé en diversifiant l’offre de formation, en augmentant la mutualisation avec les autres spécialités ou mentions, notamment « Océanographie ». Médiation Présentation de la spécialité : La spécialité « Médiation » vise à former des professionnels de l’information et de la formation en sciences de l’environnement, capables d’intervenir comme formateurs dans différents milieux (cursus scolaires, associations, industrie, bureaux d’études ou collectivités locales) ou comme médiateurs dans la préparation de projets ou la gestion de conflit. Indicateurs : Effectifs constatés 25 Effectifs attendus 30 Taux de réussite - Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) - Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) - Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) - Appréciation : La spécialité « Médiation » permet de développer une double compétence en sciences de l’environnement et en communication/médiation. Pour autant, la présentation actuelle de la spécialité ne permet pas de voir le mode de convergence de ces compétences. Il est ainsi affirmé qu’un étudiant ayant validé une licence scientifique maîtrise déjà les disciplines et les méthodes, sans aucune indication sur le mode de recrutement des étudiants. Point fort : La spécialité « Médiation » vise un domaine à l’interface sciences-société, où peu de formations existent. Points faibles : La formation « scientifique » dans la spécialité semble faible pour la formation d’experts, et la formation à et par la recherche semble inexistante, alors que la spécialité est affichée à double finalité, recherche et professionnelle. Le dossier est trop succinct. L’évolution des effectifs, et la position de la spécialité dans la nouvelle offre de formation de la mention, ne sont pas commentées. Les débouchés ne sont pas clairement identifiés. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C 8 Recommandations pour l’établissement La spécialité devrait s’adapter à la nouvelle offre de formation de la mention, en développant des mutualisations avec les spécialités MAEVA et SYSTER. Ceci devrait améliorer l’offre de formation scientifique, et permettre aux étudiants de personnaliser leur formation pour élargir leurs débouchés. La recherche et l’identification de partenaires contribueraient à mieux définir le devenir des diplômés. Management de l’environnement, valorisation et analyse Présentation de la spécialité : La spécialité « Management de l’environnement, valorisation et analyse » (MAEVA) assure une formation à la gestion raisonnée de l’environnement en milieu naturel ou en milieux agricoles, industriels et urbains. Pour l’ensemble des parcours, elle apporte une approche des grands problèmes environnementaux et les connaissances de base pour le traitement des données. L’enseignement est ensuite organisé en six parcours, apportant des connaissances plus approfondies sur les méthodes d’analyses chimiques et physico-chimiques de l’environnement, sa gestion scientifique, juridique et économique, et les problématiques des pollutions et des nuisances, le traitement des eaux, des gaz, des fumées, le traitement, la gestion et valorisation des déchets liquides ou solides, la réhabilitation de sites contaminés. L’organisation de la spécialité permet des parcours personnalisés en fonction des projets professionnels des étudiants. Les débouchés sont à la fois dans la recherche publique ou privée, les programmes de recherche et développement (R&D) et la gestion de l’impact environnemental des entreprises ou collectivités locales, le traitement des déchets ou la remédiation. Indicateurs : Effectifs constatés 98 Effectifs attendus 140 Taux de réussite 90 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) 100 Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 79 % Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Appréciation : Avec ses six parcours identifiés, la spécialité MAEVA possède une structure compliquée et difficilement lisible. La mutualisation des unités d’enseignement entre les différents parcours est importante. Une nette majorité (90 %) des diplômés de 2007 possèdent un emploi deux ans après leur sortie, dont 64 % en CDI et 43 % au niveau cadre ou ingénieur. La spécialité a une procédure d’évaluation semestrielle des enseignements par les étudiants, et de prise en compte immédiate de cette évaluation. Les taux de réussite et de placement sont élevés, et sans doute corrélés à l’attractivité de la spécialité, avec plus de 70 % de primo arrivants. L’insertion de la spécialité au sein des laboratoires de recherches de l’AMU est importante, avec une participation forte des personnels des principaux laboratoires à l’enseignement. De même, les relations avec le milieu professionnel sont assurées à la fois par la participation de professionnels à l’enseignement et à l’accueil des étudiants en stage. Points forts : La spécialité MAEVA montre un fort dynamisme, avec des procédures d’évaluation et d’amélioration, et un bon suivi des étudiants. Elle bénéficie d’un bon positionnement au niveau régional et national, et d’un bon flux d’étudiants. Elle est adossée à plusieurs laboratoires de recherche (CEREGE, IMEO, ISM2, LCP), et à un bon réseau d’entreprises (150), avec de nombreux intervenants professionnels dans la formation des étudiants. 9 Elle assure un bon placement de ces étudiants en milieux professionnels, et accueille de façon régulière des personnes en formation continue (environ 10/an). Points faibles : Les spécificités et objectifs de chaque parcours ne sont pas très clairement présentés, et l’organisation de chaque parcours est parfois difficile à suivre dans la maquette. La mutualisation avec les autres spécialités est faible. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandations pour l’établissement Une meilleure présentation des spécificités et objectifs de chacun des différents parcours augmenterait sensiblement la lisibilité de cette maquette, et pourrait dissiper l’impression de redondance. Associée à la création de passerelles, la mutualisation de certains modules avec des parcours de SYSTER ou « Médiation », renforcerait l’ensemble de la mention. Radioecology Présentation de la spécialité : « Radioecology » est une spécialité européenne conjointe (France et Norvège) dont tous les cours seront donnés en anglais et dont la création est issue d’une recommandation européenne. Son enseignement porte sur les propriétés des radionucléides et des radiations ionisantes émises, l’utilisation de traceurs radioactifs et les méthodes de mesure appropriées. Il est ensuite orienté vers l’analyse des conséquences environnementales de leur manipulation et l’évaluation des risques, ainsi qu’à la proposition et l’évaluation de stratégies de décontamination. Ce programme préparera les étudiants aux emplois liés à la surveillance des risques liés aux sources nucléaires, et au cycle aval de l’industrie énergétique nucléaire (stockage des déchets, évaluation et surveillance de l’impact écologique des installations nucléaires). Indicateurs : Effectifs constatés Effectifs attendus 30 Taux de réussite - Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) - Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) - Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) - Appréciation : La spécialité « Radioecology » est une nouvelle spécialité de cette mention. Le programme pédagogique est complet, proposé en association avec l’Université Norvégienne des Sciences de la vie (UMB) et avec de nombreux spécialistes internationaux. Le niveau d’engagement des enseignants français n’est pas suffisamment explicité et semble faible en l’état. Les cours sont limités à la seule année de M1. L’ensemble du M2 est concentré sur un stage, ce qui ne laisse pas de place à une personnalisation de la formation. 10 Points forts : Le domaine de formation visé (la gestion de l’impact des installations nucléaires) est en plein développement aux niveaux européen et mondial. L’inscription de cette spécialité dans un contexte européen et un programme d’échanges avec l’UMB, où tous les étudiants passent un semestre, lui assure un fort aspect international. L’association avec l’IRSN/INSTIN, et un stage professionnel d’un an devraient garantir la bonne insertion professionnelle des étudiants. Points faibles : L’absence de mutualisation avec les autres parcours se traduit par l’absence d’enseignement en écotoxicologie. Telle qu’elle est présentée, la formation ne laisse pas de place à des parcours personnalisés. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Pour assurer le succès de cette spécialité, il semblerait important de trouver un équilibre entre les composantes recherche et professionnalisante de la formation, et de veiller au bon équilibre des enseignements dispensés entre la Norvège et la France (seule une partie du 2nd semestre semble dispensée en France à l’heure actuelle). Les principaux domaines et lieux d’accueil des stages du M2 pourraient être aussi brièvement présentés, cela aiderait les étudiants à comprendre la finalité de leur formation. Géologie des réservoirs La spécialité est co-habilitée avec l’Université Montpellier 2 – Sciences et techniques du Languedoc. Elle a été évaluée au cours de la vague A. Compétences complémentaires en informatique Présentation de la spécialité : La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) propose une formation en informatique à finalité professionnelle, en complément d’une formation disciplinaire de niveau M2 déjà validée. La formation s’articule autour de la programmation, la gestion de bases de données et l’Internet. L’objectif est d’acquérir les compétences techniques nécessaires à la maîtrise des outils logiciels dans différents secteurs d’activités. Elle est proposée comme spécialité transversale aux différentes mentions du domaine « Sciences, technologies, santé » (à l’exception toutefois de la mention « Informatique ») et à quelques autres mentions de l’AMU. Indicateurs : Effectifs constatés 23 Effectifs attendus 30 Taux de réussite 73 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR 11 Appréciation : Cette spécialité apporte des compétences de base et avancées pour la maîtrise de l’outil informatique dans un cadre professionnel, non nécessairement spécialisé, à savoir la gestion de bases de données, la programmation et le développement logiciel et Web. Elle vient en supplément d’une compétence disciplinaire déjà acquise dans le cadre d’un master afin de faciliter l’insertion professionnelle. L’analyse à deux ans du devenir des anciens étudiants montre des résultats très satisfaisants. La corrélation entre la profession et le master disciplinaire d’origine n’est toutefois pas spécifiée. Un flux intéressant de nouveaux entrants potentiels est évoqué dans les prévisions : les étudiants titulaires d’un master « Enseignement » qui auraient échoué au concours du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES). Points forts : Ce modèle d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités françaises, ce qui lui donne une visibilité nationale. Le nombre annuel de candidatures (130-150) et d’inscrits (30) semble confirmer son attractivité. Cette formation répond à un besoin de formation complémentaire en informatique pour des diplômés d’autres disciplines qui peuvent trouver ainsi un emploi lié à l’informatique. L’exigence préalable de l’obtention d’un diplôme de master disciplinaire est cohérente avec l’objectif de la formation. Points faibles : L’objectif (scientifique et professionnel) de double compétence affiché par la spécialité apparaît ambitieux ; il s’agit plutôt de compétence complémentaire. L’évaluation de la formation par les étudiants est un peu sommaire. L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans des mentions du domaine « Droit, économie, gestion » ne sont pas précisés. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Les objectifs professionnels de cette spécialité mériteraient d’être définis plus explicitement et, si possible, en prenant en compte la formation d’origine. De plus, il serait très utile de préciser les critères de sélection des candidats et les profils des admis à suivre cette formation. Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine « Droit, économie, gestion ». Enseignement et formation en sciences de la Vie et de la terre Cette spécialité sera évaluée a posteriori. 12 Evaluation des diplômes Masters – Vague B ACADEMIE : AIX-MARSEILLE Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3 Demande n° S3MA120003675 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Recherche, études et conseil en sciences de gestion Présentation de la mention La mention résulte d’une restructuration de la formation à la recherche en gestion au sein de l’Université AixMarseille 3. Elle propose un programme de sensibilisation à la recherche au niveau M1 et un programme en M2 résolument orienté vers la méthodologie de la recherche en sciences de gestion. La mention comprend 5 spécialités (« Marketing », « Management public », « Management international, innovation et systèmes d’information », « Finance – audit - contrôle », « Stratégie et gestion des ressources humaines »). La formation en M1 s’appuie sur d’autres mentions de sciences de gestion à visée professionnelle, des matières « électives » permettant une spécialisation recherche. Le M2 comporte un large tronc commun pour les 5 spécialités (semestre 3), la spécialisation disciplinaire au niveau recherche n’étant réellement mise en avant que lors du dernier semestre. L’adossement « professionnel » en M1, la spécialisation thématique et les compétences méthodologiques développées dans le cadre de ce cursus permettent aux étudiants à la fois d’envisager une insertion professionnelle non académique, notamment dans le domaine du conseil, et une fertilisation des problématiques de recherche par une connaissance avancée des aspects professionnels. Indicateurs Effectifs constatés 20/30 Effectifs attendus 50 Taux de réussite 90 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Nc Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Nc Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Nc Bilan de l’évaluation Appréciation globale : Le positionnement « recherche » de la mention et l’articulation du programme avec ceux des autres mentions de sciences de gestion apparaissent solides et cohérents. L’effort de structuration est évident et témoigne notamment d’une attention portée aux recommandations faites lors du précédent contrat quadriennal. On note toutefois encore un écart entre, d’un coté les spécialités « Marketing », « Finance - audit – contrôle », « Stratégie et GRH », organisées en M1 autour d’un large tronc commun assorti d’une sensibilisation à la recherche, et de l’autre les spécialités « Management public » et « Management international, innovation et systèmes d’information », organisées selon un schéma différent. La responsabilité de la mention, de même que celles des spécialités sont confiées à des enseignants-chercheurs reconnus et positionnés en accord avec les dites spécialités. La mention s’appuie sur une équipe d’enseignants-chercheurs importante, pour l’essentiel réunie au sein de l’équipe d’accueil (EA) CERGAM (Centre d’études et de recherche en gestion d’Aix-Marseille). Le lien entre les domaines de recherche et d’expertise 1 qui structurent le laboratoire et les spécialités mises en avant au sein de la mention est souligné. La qualité de la formation apparaît reconnue au niveau régional, ce que suggèrent notamment les partenariats avec les grandes écoles de la région PACA, mais également à l’échelon national (accord avec l’ESSEC- Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales - notamment), voire au niveau international (nombreux partenaires internationaux et accueil d’intervenants internationaux dans le cadre de séminaires de recherche), toutefois à des degrés divers selon les spécialités. La nature et l’étendue des partenariats, de même que l’apport réel des partenaires ne semblent pour autant pas toujours très clairs. Parallèlement, au delà des très nombreux enseignants-chercheurs internationaux intervenant dans la formation, il ne semble exister aucun cadre ou projet visant une coopération internationale plus formelle. Les flux observés et attendus d’étudiants apparaissent cohérents relativement au positionnement recherche de la mention. On note enfin que le pilotage de la formation n’accorde qu’une attention limitée au devenir des étudiants de cette mention, notamment pour ceux des étudiants qui ne s’engagent pas dans un doctorat. Parallèlement, la formation n’apparaît que très marginalement liée aux milieux socio-économiques. Points forts : L’appui effectif sur la recherche (importante équipe d’enseignants-chercheurs/laboratoire reconnu/présence significative de chercheurs internationaux invités). L’effort manifeste de structuration de la formation à la recherche en sciences de gestion. L’adossement aux mentions professionnelles et la sensibilisation à la recherche dès le M1. Points faibles : L’insuffisance des outils de pilotage (évaluation) et l’absence de suivi des cohortes d’étudiants au niveau de la mention comme de chacune des spécialités. Des M1 très différenciés entre d’un coté les spécialités « Marketing », « Finance - audit – contrôle », « Stratégie et GRH », et d’un autre coté les spécialités « Management public » et « Management international, innovation et systèmes d’information ». Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement La restructuration de la mention pourrait être poursuivie afin de gagner en homogénéité entre les différentes spécialités, notamment au niveau du M1. Parallèlement des outils de pilotage et de suivi des étudiants pourraient être développés afin de gagner en visibilité tant au niveau du flux entrant d’étudiants, que du marché de sortie qui est visé, notamment en ce qui concerne les étudiants n’envisageant pas une carrière d’enseignant-chercheur. Enfin, on peut imaginer que les partenariats existants ou éventuellement à venir, en particulier à l’international, puissent devenir le support au développement d’offres pédagogiques originales et innovantes, par exemple de co-diplômes. 2 Appréciation par spécialité Marketing Présentation de la spécialité : L’objectif est de former des futurs chercheurs dans le domaine de la spécialité, avec un accent mis sur le marketing des services, le management des marques et le comportement du consommateur. La formation reprend l’architecture globale de la mention : un tronc commun essentiellement méthodologique, une partie liée à l’acquisition des connaissances propres à la discipline, et une partie opératoire (stage en M1, mémoire de recherche en M2). La formation s’appuie sur une équipe dont l’expérience et la qualité sont reconnues au niveau international. Indicateurs : Effectifs constatés NR Effectifs attendus Une dizaine d’étudiants Taux de réussite >85 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR NR NR Appréciation : Le positionnement national et international de la spécialité est très bon. L’équipe pédagogique est de qualité et appuyée sur un axe structurant de l’unité d’appui. Les indicateurs de performance et de suivi doivent être développés et adaptés pour tenir compte de l’orientation recherche (poursuite en thèse, contrats doctoraux obtenus, contrats CIFRE - Conventions industrielles de formation par la recherche -…), mais ils devraient être complétés. Points forts : La qualité de l’équipe pédagogique. L’immersion progressive dans le domaine de la recherche. La clarté du positionnement. Point faible : L’insuffisance des indicateurs de pilotage et de suivi du devenir des diplômés. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Comme pour l’ensemble des spécialités de cette mention, il conviendrait de développer la production d’indicateurs de suivi et de pilotage adapté à une formation à orientation recherche, permettant en particulier une meilleure appréciation du devenir des diplômés. 3 Management public Présentation de la spécialité : L’objectif est de former des futurs chercheurs dans le domaine de la spécialité, ce qui suppose l’acquisition de compétences propres aux sciences de gestion. Les responsables de la formation mettent en particulier en avant toute la complexité et l’intérêt du management public, comme logique d’appropriation de solutions managériales dans un contexte de « secteur public » et justifient pleinement l’association de l’IMPGT (Institut de management public et de gouvernance territoriale) et du CERGAM. Indicateurs : Effectifs constatés NR Effectifs attendus Une dizaine d’étudiants Taux de réussite >85 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR NR NR Appréciation : Le positionnement de cette spécialité est très clair, et elle bénéficie d’une équipe pédagogique solide qui propose une formation largement transverse, assise sur l’acquisition de réelles compétences professionnelles, méthodologiques et académiques. Les indicateurs de performance et de suivi doivent là aussi être développés. Points forts : La qualité de l’équipe pédagogique. La clarté du positionnement. Point faible : Le manque de quelques indicateurs essentiels de pilotage et de suivi du devenir des diplômés. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Comme pour l’ensemble des spécialités de cette mention, il conviendrait de développer la production d’indicateurs de suivi et de pilotage adapté à une formation à orientation recherche, permettant en particulier une meilleure appréciation du devenir des diplômés. 4 Management international, innovation et systèmes d’information Présentation de la spécialité : L’objectif est de former des futurs chercheurs dans le domaine de la spécialité, et plus particulièrement autour des trois thèmes suivants : 1) TIC, innovation et internationalisation, 2) veille stratégique, système d’information et réseaux sociaux et 3) nouveaux médias et nouvelles formes de communication. Ces trois thèmes correspondent par ailleurs à un axe structurant du laboratoire CERGAM auquel est adossée la formation. Indicateurs : Effectifs constatés NR Effectifs attendus Une dizaine d’étudiants Taux de réussite >85 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR NR NR Appréciation : Il s’agit là aussi d’une très bonne spécialité à orientation recherche appuyée sur un axe structurant de l’unité d’appui. La qualité de la formation est reconnue sur le plan national et international. Points forts : La qualité de l’équipe pédagogique et l’adossement effectif à la recherche. Le positionnement thématique et la clarté de l’offre. La visibilité et la reconnaissance internationale de la formation. Point faible : Le manque d’indicateurs d’évaluation et de suivi des diplômés, notamment vers les débouchés hors recherche. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Comme pour l’ensemble des spécialités de cette mention, il conviendrait de développer la production d’indicateurs de suivi et de pilotage adapté à une formation à orientation recherche, permettant en particulier une meilleure appréciation du devenir des diplômés. 5 Stratégie et gestion des ressources humaines Présentation de la spécialité : L’objectif est de former des futurs chercheurs dans le domaine de la spécialité en s’appuyant notamment sur les thématiques d’un des axes structurant du laboratoire CERGAM auquel est adossée la spécialité. L’approche vise en particulier à dépasser les approches fonctionnelles et statiques de l’organisation, et à intégrer les logiques d’acteurs et d’action collective. L’axe met en particulier en avant les questionnements sur la responsabilité sociale des organisations, le développement durable ou l’innovation. Indicateurs : Effectifs constatés NR Effectifs attendus Une dizaine d’étudiants Taux de réussite >85 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR NR NR Appréciation : On ne peut que souligner la pertinence de l’ancrage sur des problématiques touchant les préoccupations réelles et actuelles des organisations. Au delà, la formation est dispensée par une équipe reconnue au plan national et international. Points forts : Le positionnement thématique et la lisibilité de l’offre. L’équipe pédagogique de qualité et l’adossement effectif à la recherche. Point faible : Un manque d’indicateurs de pilotage (évaluation) et de suivi des diplômés Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Comme pour l’ensemble des spécialités de cette mention, il conviendrait de développer la production d’indicateurs de suivi et de pilotage adapté à une formation à orientation recherche, permettant en particulier une meilleure appréciation du devenir des diplômés. 6 Finance, audit, contrôle Présentation de la spécialité : L’objectif est de former des futurs chercheurs et des experts de haut niveau dans le domaine de la spécialité en s’appuyant notamment sur les thématiques d’un des axes structurant du laboratoire CERGAM auquel est adossée la spécialité. La spécialisation apparaît relativement large (finance/audit/contrôle), et donc demeure relativement ouverte quant au recrutement et quant au choix de la thématique en cas de poursuite en doctorat. Cela favorise en outre l’acquisition d’une utile culture disciplinaire. Indicateurs : Effectifs constatés NR Effectifs attendus Une dizaine d’étudiants Taux de réussite >85 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR NR NR Appréciation : Le positionnement « large » de la spécialité apparaît positif en ce qu’il permet l’ouverture amont et aval (recrutement/débouchés) et offre une réelle culture disciplinaire. La formation s’appuie également sur une équipe dont l’expérience et la qualité sont reconnues au niveau international. Points forts : La reconnaissance internationale de l’équipe pédagogique et l’adossement à la recherche. La visibilité de l’offre de formation. Point faible : L’insuffisance d’indicateurs adaptés de pilotage et de suivi des diplômés. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Comme pour l’ensemble des spécialités de cette mention, il conviendrait de développer la production d’indicateurs de suivi et de pilotage adapté à une formation à orientation recherche, permettant en particulier une meilleure appréciation du devenir des diplômés. 7 Evaluation des diplômes Masters – Vague B ACADEMIE : AIX-MARSEILLE Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3 Demande n° S3MA120003827 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Commerce, décision, gestion Présentation de la mention Cette mention vise à donner de solides bases en sciences de gestion en M1 (en complément des acquisitions en licence, notamment les trois licences sous-jacentes), puis à apporter des connaissances et compétences dans les domaines plus ciblés des spécialités en M2. Au total, former des cadres de haut niveau en gestion, dans les domaines des spécialités de la mention. Ces spécialités sont : (1) « Management du commerce international », (2) « Management de l’hospitalité », (3) « Risque, qualité, décision », (4) « Sciences de gestion ». A ces spécialités spécifiques à la mention, il faut ajouter (5) « Compétences complémentaires en informatique », commune à plusieurs mentions ; la pertinence de son intégration dans cette mention n’est pas avérée. La mention bénéficie d’un triple adossement recherche : adossement à l’équipe management international du CERGAM (Centre d’études et de recherche en gestion d’Aix-Marseille, EA), au CRETLOG (Centre de recherche sur le transport et logistique, EA) et à l’équipe de mathématiques appliquées du LATP (Laboratoire analyse, topologie, probabilités) de la Faculté d’économie appliquée (FEA). Ce triple adossement permet d’irriguer par la recherche chacune des spécialités de la mention, et offre une passerelle vers différents masters à finalité recherche et programmes doctoraux de l’université recomposée. Indicateurs Effectifs attendus 2OO/M1 140/ M2 240/M1 200/M2 Taux de réussite Environ 95 % Effectifs constatés Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) : par réunion enseignants – étudiants Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) : par courrier électronique et enquête en ligne Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 100 % ND ND Bilan de l’évaluation Appréciation globale : Cette mention est de très bonne qualité et chacune de ses spécialités répond à de forts besoins du marché du travail à ce niveau de responsabilités. Le contenu des enseignements, le pilotage de la mention, l’adossement recherche garantissent une formation solide aux étudiants qui la suivent. 1 On peut certes souligner quelques proximités ou redondances avec les formations proposées par l’institut d’administration des entreprises (IAE). Le bassin d’emploi, les besoins en cadres en gestion autorisent sans doute ce type de proximités, voire de redondances. Points forts : Le positionnement et l’articulation M1/M2 garantissent à tous de solides bases en sciences et techniques de gestion, puis de solides compétences spécialisées. La forte attractivité. L’adéquation des thématiques aux besoins du marché du travail. Points faibles : Le positionnement peu clair des spécialités généralistes « Qualité, risque, décision » et « Sciences de gestion » dont les spécificités sont insuffisamment soulignées. Les insuffisances dans le suivi du devenir des diplômés. Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Les spécificités de la spécialité généraliste « Qualité, risque, décision » qui n’est peut-être pas de lisibilité immédiate par son intitulé, devraient être précisées. Il conviendrait de développer les efforts pour améliorer la qualité du suivi du devenir des diplômés. 2 Appréciation par spécialité Management du commerce international Présentation de la spécialité : Cette spécialité vise à former des cadres d’entreprises spécialistes des opérations du commerce international. Le contenu des enseignements, la qualité de l’équipe pédagogique, l’implication d’intervenants professionnels, l’organisation des stages, le plus souvent réalisés à l’étranger, permettent d’atteindre cet objectif. Le M1, pour les enseignements non mutualisés avec le reste de la mention, est mutualisé avec le master à finalité recherche (spécialité recherche « Management international, innovation et systèmes d’information », qui fait partie de la mention, « Recherche, études et conseils en sciences de gestion »). Indicateurs : Effectifs constatés Effectifs attendus Taux de réussite Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 25 à 40/an Stabilité voire légère croissance, vu les besoins des entreprises en la matière. 94 % ND Très bon taux d’insertion professionnelle en cohérence avec les objectifs de la formation. ND Appréciation : Il s’agit d’une excellente spécialité, répondant à un fort besoin des entreprises. Points forts : Le contenu des enseignements. L’adéquation forte aux besoins du monde de l’entreprise. L’adossement recherche. Point faible : Le suivi non exhaustif des étudiants diplômés. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+ Recommandations pour l’établissement Il est suggéré de mettre en place un suivi systématique des étudiants diplômés, avec relances jusqu’à obtenir un taux de réponse significatif. 3 Risque, qualité, décision Présentation de la spécialité : Cette spécialité à finalité professionnelle vise à former des cadres à la maîtrise de la qualité, la maîtrise des risques, et la prise de décision. Sur la base du tronc commun à la mention en M1, qui permet d’assurer de solides bases généralistes en gestion, la spécialité de M2 offre des enseignements et une démarche pédagogique (mémoire recherche en risque, qualité, décision, stage) en cohérence avec l’objectif affiché. Indicateurs : Effectifs constatés 45/M1 30/M2 Effectifs attendus stabilité attendue Taux de réussite : de 85 % à 100 % selon les années, plus souvent proche de 100 % 95 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) : deux enquêtes différentes donnent des taux d’emploi de 71 %, sur des postes de chargé de mission qualité, chargé d’études prévention, responsable QSE, ingénieur qualité,… Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 100 % ND ND Appréciation : Les objectifs scientifiques de cette spécialité consistant à coupler risque, qualité, et décision sont pleinement justifiés. On peut cependant s’interroger sur la lisibilité de l’intitulé de cette spécialité et de cette orientation sur le marché de l’emploi d’autant plus qu’on constate des taux d’insertion un peu faible au regard d’autres spécialités de masters en gestion. Points forts : Le contenu des enseignements en cohérence avec l’objectif. La qualité de la démarche pédagogique. Bons adossement et formation à la recherche Points faibles : La faible lisibilité de l’intitulé du point de vue du marché de l’emploi. Un taux d’insertion professionnelle un peu faible par rapport à d’autres spécialités de master en gestion (67 % contre 85 à 100 % pour la plupart des autres). Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il semble nécessaire d’approfondir la réflexion sur le positionnement de cette formation au regard des besoins du marché du travail et d’infléchir son orientation vers une meilleure lisibilité de ses objectifs professionnels. 4 Management de l’hospitalité Présentation de la spécialité : Cette spécialité professionnelle en demande de création vise à former des cadres de la gestion d’établissements offrant l’hospitalité (tourisme, loisirs, santé, accueil des démunis, etc.), dans une visée internationale. Indicateurs : Effectifs constatés SO Effectifs attendus 30/M1 30/M2 Taux de réussite SO Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) SO Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO Appréciation : Sur la base du tronc commun à la mention en M1, qui permet d’assurer de solides bases généralistes en gestion, cette spécialité de M2 offre des enseignements en cohérence avec l’objectif affiché, mais il manque de solides enseignements juridiques, compte tenu des spécificités juridiques de l’hospitalité, tant en santé, accueil des démunis, mais aussi tourisme et loisirs. L’organisation des enseignements, permet de suivre la formation en alternance. Cette spécialité répond à des besoins croissants du marché de l’emploi. Embrasser dans une même spécialité les différents types d’hospitalité est audacieux, mais sans doute pertinent. Cela permet d’occuper un créneau à fort potentiel de développement. Au total, il s’agit donc d’une spécialité originale, à forts débouchés potentiels, sous réserve de mieux cibler le marché et d’inclure un plus fort contenu en « management » et en droit du domaine ou de chacun des domaines de l’hospitalité. Points forts : Le positionnement de cette spécialité en termes de débouchés professionnels visés. Le contenu des enseignements dispensés. Points faibles : L’absence d’un volet juridique dans la formation, en particulier pour l’hospitalité à vocation sociale. Des insuffisances de la formation concernant les questions techniques de l’hospitalité. Quelques manques de précisions sur le marché ciblé. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Il serait nécessaire d’introduire un volet juridique dans la formation, en particulier pour l’hospitalité à vocation sociale ainsi que de renforcer les enseignements techniques de l’hospitalité. Il conviendrait aussi de mieux cibler le marché et d’intégrer une vision plus managériale. 5 Sciences de gestion Présentation de la spécialité : Cette spécialité à finalité professionnelle vise à former des cadres de haut niveau en « Marketing-commerce » (parcours 1) ou en « Finance et ingénierie financière » (parcours 2). Le contenu des enseignements, l’adossement recherche effectif au CRETLOG (Centre de recherche sur le transport et la logistique) grâce aux chercheurs actifs impliqués dans la formation, et la participation significative d’intervenants professionnels concourent à la réalisation de l’objectif affiché de cette spécialité. Indicateurs : Effectifs constatés : 20 à 25 pour chacun des deux parcours. 50 Effectifs attendus Stabilité Taux de réussite : (97 % en M1 ; 94 % en M2). 94 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) : systématique ND Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) ND Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) ND Appréciation : Il s’agit d’une bonne spécialité, sur des métiers fondamentaux de la gestion, ouvrant potentiellement à un large éventail d’emplois de niveau cadre. Mais il faudrait mieux identifier et mettre en avant les spécificités de cette spécialité généraliste, par rapport à celles d’autres structures (IAE par exemple, autres universités ou écoles), et mieux identifier les métiers visés. Le titre généraliste « Science de gestion » au sein d’une mention « Commerce, décision, gestion » renseigne peu sur ce point. Points forts : L’adossement recherche. Les débouchés professionnels de la spécialité. Le contenu des enseignements. Points faibles : La faiblesse de l’encadrement local en enseignants habilités à diriger des recherches, en particulier sur le parcours « Marketing-commerce ». La définition et l’identification insuffisamment précise du marché et des métiers ciblés. La manque d’informations sur le pilotage de la formation, son positionnement par rapport à l’alternance et la formation continue. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Il conviendrait de renforcer l’équipe locale en marketing-commerce et de développer la formation continue et l’alternance, si possible. La concurrence avec certaines spécialités de l’IAE peut n’être qu’apparente, compte tenu des débouchés professionnels des spécialités considérées, et leur positionnement volontairement différencié entre les deux UFRs. Encore faudrait-il mieux mettre en avant les spécificités de cette spécialité généraliste, par rapport à celles d’autres structures (IAE mais aussi autres universités ou écoles), mieux identifier les métiers visés. 6 Evaluation des diplômes Masters – Vague B ACADEMIE : AIX-MARSEILLE Etablissement : Université Paul Cezanne - Aix-Marseille 3 Demande n : S3MA120003874 Domaine : Sciences humaines et sociales et Droit économie gestion Mention : Urbanisme et aménagement Présentation de la mention Le master « Urbanisme et aménagement », seul de ce domaine au sein d’Aix-Marseille Université (AMU), piloté par l’Institut d’urbanisme et d’aménagement régional, résultant de la fusion des trois universités d’Aix-Marseille 1, 2 et 3, fédère l’Université Paul Cézanne et l’Université de Provence, l’Université de la Méditerranée et l’Ecole nationale supérieure du paysage de Versailles avec la collaboration de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Luminy-Marseille. Ce master comprend six spécialités, plus un master Erasmus Mundus (ces formations existaient déjà dans le précédent quadriennal) : 1.« Urbanisme durable, projets et action opérationnelle ». 2 « Design urbain ». 3 « Habitat, politique de la ville et renouvellement urbain ». 5 « Eurmed » (Erasmus mundus). 6 « Urbanisme durable et projet territorial ». Il est lié à l’APERAU (Association pour la promotion de l’enseignement et de la recherche en aménagement et urbanisme) et à l’AESOP (Association of European schools of planning). Des relations sont également tissées avec la délégation régionale PACA de la Société française des urbanistes (SFU), qui a son siège à l’Institut d’urbanisme et d’aménagement régional. En première année (M1, 70 étudiants par an) les enseignements sont totalement mutualisés entre toutes les composantes. Leur contenu prend en compte les fondamentaux posés par l’APERAU. La spécialité « Eurmed » toutefois a son propre niveau 1, partagé avec d’autres universités en Europe. Le bassin de recrutement des étudiants est plutôt local en M1, en revanche les étudiants dans les spécialités et options du M2 sont originaires de toute la France. Pour la spécialité Erasmus Mundus, le recrutement en M1 et M2 est international (hors UE). En formation continue,il s’agit essentiellement de professionnels issus de la Région PACA. Chaque spécialité possède un parcours professionnel et un parcours recherche, sauf « Eurmed », indifférenciée, et « Urbanisme durable et projet territorial », uniquement en formation continue. Le stage en milieu professionnel, d’une durée de trois mois minimum, est obligatoire pour l’ensemble des étudiants du M2 de la mention « Urbanisme et aménagement ». Ce master vise à former de jeunes chercheurs, aptes à renouveler la recherche en matière d’urbanisme et d’aménagement, en relation avec les nouvelles formes prises par les processus d’urbanisation, la recomposition sociale, économique et institutionnelle des territoires, la place prise par la mondialisation-globalisation, l’évolution des structures sociales. Il est adossé au Centre interdisciplinaire de recherche sur les territoires et leur aménagement -EA 889 - (architecture, politiques publiques, droit, économie, démographie et sociologie notamment) et, dans une moindre mesure, à l’UMR Telemme ; l’ENS du paysage de Versailles et l’ENS d’architecture de Marseille sont également associées aux programmes de recherche. Les visées professionnalisantes sont en adéquation avec l’évolution du marché du travail, tel qu’il résulte des mutations en cours dans les pratiques professionnelles liées à l’introduction de nouvelles dimensions (développement durable, mobilités, péri-urbanisation, démographie, européanisation), mais aussi à la recomposition des dispositifs légaux. Les collectivités locales de la région PACA constituent les partenaires privilégiés de ces formations (ateliers, interventions, conventions, dont une liste est donnée). L’Institut d’urbanisme et d’aménagement régional assure 1 chaque année la formation continue des chargés de mission urbanisme des collectivités locales et des bureaux d’études privés. L’équipe pédagogique est en adéquation avec les différentes spécialités et avec les deux volets, recherche et professionnel : cinq professeurs, six maîtres de conférences, quatre PAST et un professeur certifié recoupent les compétences de cinq architectes, deux sociologues, deux politistes, deux paysagistes, un économiste territorial, un spatio-démographe, un juriste, un historien de la ville… et de nombreux praticiens, issus des collectivités locales ou directeurs de bureaux privés. Indicateurs Effectifs constatés Effectifs attendus Taux de réussite Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Pour 200 dossiers de candidatures : 70 en M1 ; entre 20 et 25 dans chaque spécialité Entre 20 et 25 étudiants dans chaque spécialité 95 % (et 50 % en formation continue) Informations qualitatives 80 % (voire 100 % pour les spécialités les plus anciennes) Non renseigné Bilan de l’évaluation Appréciation globale : C’est une mention ambitieuse qui s’appuie sur un enracinement régional déjà ancien (qu’alimente d’ailleurs le réseau des anciens diplômés) et une volonté de s’adapter aux transformations les plus récentes de l’urbanisme et de l’aménagement, en faisant une place importante aux nouveaux enjeux institutionnels, environnementaux et sociétaux. Le recrutement est ouvert à l’espace méditerranéen. Le dispositif pédagogique est lisible en ce qui concerne le choix entre volet professionnel et volet recherche. La segmentation des spécialités répond à l’évolution des professions. Il existe une dynamique d’ajustement de la formation, en réponse aux évaluations faites par les étudiants, qui a permis de faire évoluer ses modalités pédagogiques, ce qui a permis d’accroître les actions professionnalisantes (en particulier pour améliorer les pratiques de stage en M1). Points forts : Interface efficace avec les milieux professionnels (rencontres, gestion des stages, partenariats d’ateliers, création de l’association URBA’VOC en 2009 pour assurer les relations entre promotions,…). Attractivités régionale, nationale et internationale. En M1, socle pluridisciplinaire, enseignements de langue et de pratique de logiciels cartographiques propres à l’urbanisme et l’aménagement. Intérêt de la semaine d’intégration. Les spécialités sont structurées autour d’ateliers, d’un stage obligatoire (trois mois) et d’un ensemble de cours spécifiques mis au service d’un objectif de professionnalisation. Les spécialités proposées correspondent aux différentes thématiques qui définissent désormais l’urbanisme et l’aménagement, comme l’attestent les taux d’emploi des diplômés : 95 % des étudiants des six dernières promotions ont un emploi, dont 87 % en urbanisme. Un dispositif sérieux d’évaluation des enseignements et de suivi des diplômés a été mis en place. 2 Points faibles : Même si le M1 est déclaré comme « avant tout master professionnalisant », on peut craindre que le poids des cours de type magistral (CM) rassemblant les 70 étudiants, même complétés par les mises en pratique réalisées dans les deux ateliers de diagnostic territorial, ne l’emporte sur la dimension professionnalisante. Durée du stage en master 2 insuffisante (trois mois seulement). Faible visibilité des poursuites d’études en doctorat. Le M2 donne une vision un peu éclatée de l’urbanisme. L’éclatement est cependant plutôt d’ordre thématique (outils, méthodologies et problématiques se recoupant souvent). Notation Note de la mention (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il faudrait davantage de mutualisations dans les enseignements entre spécialités qui possèdent des thématiques communes. Il serait souhaitable de développer les partenariats étrangers pour les spécialités hors « Eurmed ». Il faudrait accroître les passerelles avec d’autres filières d’AMU. Il serait aussi souhaitable, pour la gouvernance globale, de veiller aux risques induits par le nombre de spécialités, et de créer un conseil de perfectionnement. 3 Appréciation par spécialité Urbanisme durable, projets et action opérationnelle Présentation de la spécialité : Cette spécialité, ancienne dans son profil (1969), a pour objectif de former à la conception et à la conduite de projets d’urbanisme durable à différentes échelles de territoire. Cette formation se caractérise par la pluridisciplinarité des intervenants et par la place faite au travail en équipes (ateliers). Il est possible de décliner cette spécialité professionnalisante en parcours recherche en choisissant au sein de cette spécialité, alors que le stage et les ateliers deviennent optionnels, des cours spécifiques mutualisés (« Etats des savoirs », « protocole de la recherche ») et la soutenance d’un mémoire de recherche. Indicateurs : Effectifs constatés Depuis 2003, les effectifs varient entre 20 et 30 étudiants. Effectifs attendus 25 Taux de réussite 95 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 95 % des étudiants des six dernières promotions ont un emploi, dont 87 % en urbanisme. Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Appréciation : Cette spécialité est satisfaisante, équilibrée dans ses enseignements. Points forts : Adaptation aux enjeux nouveaux de l’urbanisme. Cursus cohérent et bien présenté, qui a eu le souci de s’adapter aux remarques de l’autoévaluation. Liens étroits avec monde professionnel, prise en compte des débouchés et travail des étudiants sur des projets réels. Points faibles : Très peu d’étudiants intéressés par le parcours recherche, malgré l’adossement à la recherche. Mobilité internationale perfectible. Notation Note de la spécialité : A Recommandations pour l’établissement Il serait souhaitable de renforcer la mobilité internationale (en particulier en veillant à élargir l’horizon des étudiants lors du choix des stages). 4 Design urbain Présentation de la spécialité : Cette formation, plus courante dans le monde anglo-saxon, a pour finalité de prendre en charge l’environnement naturel, la préservation du patrimoine, la compacité des quartiers aménagés, le développement des transports en commun et des modes doux dans les pratiques d’aménagement urbain. Cette spécialité, unique en France, vient donc combler un manque en la matière. Elle mobilise des partenariats avec des universités étrangères, particulièrement au Québec (Université de Laval, Institut d’urbanisme de Montréal) et en Italie (Politecnico de Milan, Université de Florence). Indicateurs : Effectifs constatés Autour de 20 étudiants par année. Effectifs attendus Taux de réussite Le taux de réussite ne peut concerner ici que la première année d’ouverture de l’option design urbain (2008-2009) : 85 % des étudiants ont obtenu leur diplôme et 6 mois après l’obtention de celui-ci entre un tiers et la moitié des étudiants diplômés ont un « véritable » emploi dans l’urbanisme. Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) A 6 mois de l’obtention du diplôme, plus d’un tiers occupent un emploi dans le champ de l’urbanisme, un peu moins d’un tiers est encore en recherche d’emploi. Non connu Appréciation : Cette formation nouvelle est très intéressante, mais elle est peut-être encore peu lisible par rapport à d’autres spécialités. Points forts : Objet d’étude ambitieux par son caractère global et original par rapport à des perspectives plus traditionnelles et limitées. Ouverture à l’international grâce au dialogue avec des formations du même type (Québec, Italie), et place de l’enseignement en langue anglaise. Prise en compte de l’évaluation des enseignements par les étudiants et de l’autoévaluation pour améliorer la formation (renforcement des enseignements techniques : dessins, analyse et vocabulaire des formes urbaines. Points faibles : Objectifs des métiers visés à développer. Articulation à resserrer avec les enseignements de M1 et avec les autres spécialités. Flux limités. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A 5 Recommandations pour l’établissement Il serait souhaitable de faire un effort de communication et de lisibilité pour rendre plus attractive cette spécialité. N’offre-t-elle pas essentiellement un point de vue différent sur des objets en grande partie communs avec les autres spécialités, notamment la spécialité « Habitat, politique de la ville et renouvellement urbain » ? Habitat, politique de la ville et renouvellement urbain Présentation de la spécialité : Cette formation vise l’acquisition de compétences dans le domaine des politiques publiques de l’habitat et de la ville, de leurs démarches et procédures, de l’élaboration des politiques locales de l’habitat au montage des différents types d’opérations. Cette spécialité professionnalisante peut être déclinée en parcours recherche en choisissant en son sein, alors que le stage et les ateliers deviennent optionnels, des cours spécifiques mutualisés (« Etats des savoirs », « protocole de la recherche ») et la soutenance d’un mémoire de recherche. Indicateurs : Effectifs constatés Effectifs attendus Taux de réussite Augmentation progressive de 13 à 21 étudiants En voie d’exhaussement : sont prévus entre 25 et 30 étudiants 95 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Sur les 40 étudiants des deux dernières promotions : 32 ont un emploi (80 %) ; 5 demandeurs d’emploi et 3 en poursuite d’études. Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Appréciation : Cette formation est cohérente, attractive au niveau national, bien centrée sur ses objectifs. Points forts : Adaptation aux nouvelles missions liées aux questions de l’habitat. Liens étroits avec le monde professionnel, prise en compte des débouchés et travail des étudiants sur des projets réels. Point faible : Développer les incitations aux stages à l’étranger. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A 6 Recommandations pour l’établissement Il serait souhaitable d’améliorer le suivi des étudiants sortants, diplômés ou non. EURMED « Etudes urbaines en région méditerranéenne » Présentation de la spécialité : La spécialité Erasmus Mundus : « Etudes urbaines en régions méditerranéennes » (EURMED) forme des spécialistes en aménagement durable, capables de mener des études sur les territoires de type méditerranéen, marqués par un littoral soumis à une forte poussée d’urbanisation et des arrière-pays en pleine mutation. Les métiers visés sont ceux du conseil et de l’assistance à la maîtrise d’ouvrage urbaine. Cette spécialité est délivrée par un consortium réunissant l’Université Paul Cézanne Aix-Marseille 3 (UPCAM), l’Universidad de Sevilla (US), l’Universita degli studi di Genova (USG) et l’Universidade tecnica de Lisboa (UTL). La langue d’enseignement étant celle de l’université d’accueil, les étudiants doivent maîtriser au moins deux des langues pratiquées dans le consortium (l’espagnol à Séville, le français à Aix-Marseille, l’italien à Gênes, le portugais à Lisbonne). Indicateurs : Effectifs constatés 19 inscrits en 2007-2008 21 en 2008-2009 20 en 2009-2010 Effectifs attendus 40 (dont 12 sur AMU) Taux de réussite Pour la promotion 2007-2008 : 85 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Non renseigné Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Non renseigné Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Non renseigné Appréciation : Cette formation, dont il est indiqué qu’elle a déjà été « validée par l’Europe », apparaît généralement bien positionnée sur le plan géographique, culturel et pédagogique, mais elle est renseignée de façon succincte dans le dossier. On perçoit une intéressante complémentarité entre les orientations des établissements partenaires (aménagement et urbanisme à Aix-Marseille ; science politique et sociologie à Gênes ; géographie et histoire à Séville ; architecture et urbanisme à Lisbonne), dont on aimerait mieux voir l’articulation dans le détail de l’organisation de ce cursus intégré et de ses objectifs professionnels. Point fort : Formation pluridisciplinaire et pluriculturelle. Points faibles : Manque de précision sur les aspects professionnels. Manque d’information sur le pilotage des promotions au regard de la mobilité des étudiants. Spécialité moins finement renseignée que les précédentes : certains aspects auraient mérité d’être précisés (débouchés professionnels). 7 Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Il faudrait améliorer le pilotage de la spécialité et sa visibilité pour les étudiants. Paysage et aménagement Présentation de la spécialité : Cette spécialité propose un diplôme co-habilité entre l’Université de Provence et l’Ecole nationale du paysage (ENSP) de Versailles-Marseille qui assure une diversification des filières. L’Institut d’urbanisme et d’aménagement régional constitue une des composantes du pôle méditerranéen du paysage, associant l’Université de Provence à l’Ecole nationale supérieure du paysage. Ce pôle, installé depuis l’année 2002-2003 à Marseille, s’appuie sur un large réseau de compétences scientifiques et professionnelles. La spécialité associe enseignants et étudiants de l’UFR des sciences géographiques et de l’aménagement et de l’ENSP dans un tronc commun d’enseignement. Les principaux objectifs de cette formation sont de donner une culture et des savoir-faire communs sur les problèmes du paysage, du projet urbain, de l’aménagement du territoire, de la politique de la ville, à des étudiants en formation initiale ou continue de profils divers : géographes, urbanistes, gestionnaires territoriaux, ingénieurs, paysagistes ou architectes. Cette spécialité prend pied sur les nouvelles demandes professionnelles suscitées par la mise en place par l’Etat de nouvelles réglementations et législations, notamment sur la protection et la valorisation des paysages, les questions environnementales, le patrimoine architectural, industriel et urbain. Les compétences acquises le sont dans le domaine de l’aide à la décision auprès des élus ou des grands donneurs d’ordre, pour l’élaboration de leur projet de territoire à travers la mise en place de diagnostics paysagers, de plans de paysage, d’atlas des paysages, de chartes paysagères et d’actions d’aménagement concernant les espaces publics, le patrimoine, les activités de tourisme et de loisirs. Indicateurs : Effectifs constatés 2007-08 : 25 2008-09 : 16 2009-2010 : 21 Effectifs attendus Entre 20 et 25 Taux de réussite 2007-08 : 92 % 2008-09 : 68 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Non renseigné Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Non renseigné Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Non renseigné Appréciation : Cette formation est utile et attendue, mais apparaît encore fragile dans le master « Urbanisme et développement ». Cette spécialité est moins finement renseignée que d’autres : modalités de stages, suivi des étudiants… 8 Points forts : Partenariat intéressant avec l’ENSP de Versailles. Richesse de la spécialité qui équilibre enseignements académiques et opérationnels. Prise en compte des enjeux nouveaux, notamment environnementaux et culturels. Place des professionnels, projet réel. Points faibles : Diversité des publics insuffisamment prise en compte. Recrutements très irréguliers. Pilotage déficient du partenariat. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B Recommandations pour l’établissement Il serait souhaitable de développer la communication et la visibilité de la spécialité et de stabiliser les recrutements d’étudiants. Urbanisme durable et projet territorial Présentation de la spécialité : Cette spécialité vise à former des professionnels de l’urbanisme et de l’aménagement dont le rôle est de participer, pour le compte de maîtres d’ouvrages publics, à la conception, la mise en œuvre et la gestion des projets d’urbanisme et d’aménagement de l’espace. De même, elle forme les étudiants à maîtriser les évolutions du champ, liées à l’importance du territoire et à la démarche de développement durable, ainsi qu’à la recomposition des dispositifs légaux. Indicateurs : Effectifs constatés Non renseigné Effectifs attendus Taux de réussite 50 % Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) Non renseigné Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Non renseigné Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) Non renseigné Appréciation : Auparavant parcours de la spécialité « Urbanisme durable et projet territorial », la formation est désormais reconnue comme spécialité à part entière pour tenir compte de la spécificité de ses étudiants. Elle bénéficie de caractéristiques pédagogiques fortes (voyages d’études) et d’une réelle implication du secteur professionnel. Points forts : Formation bénéficiant d’une solide expérience et d’un recul suffisant. Pluridisciplinarité et renforcement de la culture générale dans le champ. Travail par ateliers bénéfique aux étudiants. 9 Point faible : Volume horaire contraignant pour des personnes engagées dans la vie professionnelle. Notation Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A Recommandations pour l’établissement Il serait souhaitable d’améliorer le suivi de ce public d’étudiants dont la spécificité constitue un bon indicateur de l’évolution des demandes en formation. 10 Observations du président ‐ 1 ‐ MASTER Observations sur les rapports d’évaluation de l’AERES Vague B Etablissement : Université Paul Cézanne – Aix-Marseille III Aix-Marseille Université I – Observations générales Nos trois universités tiennent à remercier les experts de l’AERES pour leurs observations très détaillées et leurs recommandations concernant notre offre de formation « Master ». Préalablement à des réponses spécifiques que nous formulerons par master, nous souhaitons apporter quelques éclairages généraux relatifs à différents points consignés dans le rapport de synthèse. « Une absence ou insuffisance générale des outils de l’évaluation, de l’analyse des flux et du suivi des diplômés » Une partie de cette remarque ne semble pas prendre en compte les efforts importants déployés par nos trois établissements en matière d’évaluation des enseignements et des formations. L’évaluation est organisée depuis 2005 de manière annuelle dans de nombreuses composantes et a permis, dans la plupart des cas, de conduire les évolutions souhaitées par les étudiants aussi bien sur un plan purement pédagogique qu’au niveau des conditions d’études. AMU s’emploiera dans les prochaines années à généraliser les bonnes pratiques et à harmoniser les dispositifs sur l’ensemble de l’établissement. En matière d’évaluation des stages en cursus, une enquête STAPRO a été réalisée en 2010 mettant en exergue un certain nombre de difficultés : manque d’identification des stages, pas d’utilisation systématique de l’outil Apogée, réalisation du stage entre deux années universitaires. Afin de développer une politique de stage cohérente, unifiée et évaluable, AMU fera appel à des outils plus performants de collecte des données. S’agissant du suivi des diplômés, les enquêtes d’insertion au niveau master ont commencé dès 2005 à l’initiative des responsables de formation qui ont imaginé leurs propres systèmes de collecte d’information, basés le plus souvent sur la proximité avec leurs anciens étudiants et sur leurs réseaux professionnels. La mise en place d’une enquête globale à 30 mois par le ministère à partir de 20092010, pour l’ensemble des masters, a permis de professionnaliser et d’harmoniser ce suivi. Cette enquête ne répond pas néanmoins complètement aux demandes des responsables de formation qui souhaiteraient disposer de données sur des temporalités plus courtes (enquêtes à 18 mois par exemple). Plusieurs types d’enquêtes nous semblent donc devoir être combinées et AMU s’engage à mettre en place les dispositifs qui permettront d’atteindre cet objectif. « Des modalités d’autoévaluation non définies ou non appliquées » Nous contestons cette affirmation : ces modalités ont été clairement définies ; les CEVU de nos trois universités ont de surcroît mis un soin tout particulier à ce que celles-ci soient appliquées avec la plus grande rigueur. Nous rappelons ici ce que notre document stratégique ‘volet formation’ précise en la matière : « Les maquettes de formation ont été élaborées dans un cadre d’autoévaluation comportant plusieurs étapes. Une première phase, essentiellement tournée vers le bilan des formations existantes, a été mise en place. Dans chaque domaine, les mentions de licence et de masters ont été expertisées par des rapporteurs extérieurs à la mention. Une «fiche pré-bilan» a ainsi été créée, commune aux trois universités du site d’Aix-Marseille, pour mettre en évidence, outre l’intérêt pédagogique de la formation, la cohérence de l’équipe de formation mais aussi et surtout le bilan des poursuites d’études et d’insertion professionnelle. La fiche pré-bilan comportait également un volet sur les intentions d’évolution de la mention. Par ailleurs, des fiches d’intention de création de nouvelles mentions ont été déposées le cas échéant. Les rapports examinés en CEVU ont ainsi permis de dresser un premier inventaire des mentions appelées à constituer un dossier de formation complet. La deuxième étape a alors résidé dans la rédaction de ce dossier, ‐ 2 ‐ intégrant la maquette, la fiche RNCP et l’annexe descriptive au diplôme. Le processus s’est achevé par la production de deux documents : une fiche AFOM (Atouts, Faiblesse, Opportunités, Menaces), rédigée par le porteur de mention, le second étant la fiche d’expertise AERES complétée par un rapporteur extérieur à la mention en dialogue avec le ou les porteurs de la mention. » En outre, nous tenons à insister sur le fait que tout au long du dispositif d’autoévaluation de nombreuses navettes ont été organisées entre les porteurs de mentions et les rapporteurs désignés par nos CEVU. Ainsi, les modalités d’autoévaluation ont été non seulement « appliquées » mais également lourdes et coûteuses en temps pour nos rapporteurs et nos porteurs de mention. « Une ouverture internationale très variable et hétérogène selon les mentions et globalement assez faible compte tenu du contexte régional » Nous reconnaissons que l’ouverture internationale est variable selon les mentions de master. Cependant nous jugeons un peu sévère l’appréciation « globalement assez faible » pour cette ouverture. Dans plusieurs domaines, le pourcentage d’étudiants internationaux parmi les néo-entrants de M1 et de M2 s’établit entre 20 et 30% environ selon les années, avec une prédominance nette des pays européens et africains, et une montée actuelle des étudiants asiatiques. Par ailleurs, les propositions d’offre de formation pour le prochain quadriennal renforcent le développement déjà bien présent des cursus intégrés, des masters européens et des masters erasmus-mundus permettant la mobilité des étudiants inscrits dans ces formations (voir p. 16 du document stratégique). Le prochain contrat voit aussi l’introduction de cours dispensés en langue anglaise dans un certain nombre de mentions de masters, voire de spécialités proposées entièrement en anglais dans le domaine Sciences et Technologies. Enfin AMU dispose actuellement de deux services performants et complémentaires d’enseignement du français pour étrangers qui sont un atout pour son attractivité. Quant au contexte régional évoqué par les experts, il est certes celui de villes traditionnellement cosmopolites, mais il faut considérer également les capacités de logement étudiant encore très limitées au plan local, en dépit des efforts récents. « Une formation en langues étrangères (en particulier l’anglais) insuffisante » Cette remarque des experts ne semble pas prendre en compte l’effort considérable qui a été mené au sein de nos trois universités, et qui sera poursuivi par AMU, pour intégrer à tous les niveaux du LMD et dans toutes les disciplines, une UE de langues créditée. Dans de nombreuses UFR, un effort important a été réalisé pour moderniser les laboratoires de langues. L’enseignement des langues en présentiel est par ailleurs souvent complété par une utilisation des TICE qui permet aux étudiants un accès à des plateformes numériques de langues gérées par les enseignants. Ces plateformes « disciplinarisent » l’enseignement de la langue afin de s’adapter aux besoins de l’étudiant. Enfin des structures totalement dédiées à l’apprentissage des langues étrangères comme le CALUP sur le site Saint-Charles ou le CIELL sur le site de Luminy, de même que la plateforme généraliste « Tell me more », permettent l’accès à plus d’une dizaine de langues, à des tests de positionnement, à la préparation de certifications valorisantes sur le plan du projet professionnel ou d’études, comme le CLES, le TOEIC ou le TOEFL. II – Observations spécifiques par mention Domaine : Droit, économie, gestion N° demande S3MA120003342 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Droit et management de la culture et des médias Spécialités : 6 L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce ‐ 3 ‐ qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES. L’évaluation de la mention « Droit et management de la culture et des médias » du domaine Droit, économie, gestion de l’Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3 a légitimement souligné la nécessité d’apporter quelques précisions concernant la spécialité « marketing et communication publics ». A ce titre, et concernant tout d’abord les remarques des experts sur la forte concurrence existant dans les formations sur ce domaine, il apparaît que la spécificité de ces disciplines du marketing et de la communication sont fort peu développées pour les organisations non marchandes. En effet, les formations spécialisées en marketing et communication dédiées aux activités commerciales proposent, tout au plus, un ou deux modules dédiés à la spécificité de ces activités dans le secteur non marchand. Or l’ensemble des disciplines présentes dans notre offre de formations proposent des enseignements adaptés aux caractéristiques de ce secteur. De plus, cette offre doit également être distinguée des formations plus généralistes en communication publique et politique qui ne visent pas à développer des compétences managériales aussi précises pour des personnes qui seront amenées à travailler sur des métiers ne pouvant être uniquement assimilés à de la communication, mais également à une approche marketing plus globale. La remarque sur la spécificité réelle de la spécialité peut toutefois être améliorée par le renforcement de la double compétence en droit et management. Nous envisageons donc de renforcer ces aspects juridiques à travers une augmentation des volumes horaires et des ECTS accordés à cette discipline. Ainsi, l’UE de « droit de la communication et des médias » sera décomposée en 3 UE. Une première UE sera proposée au 1er semestre autour du droit des médias et elle sera combinée avec une UE relative aux cadres juridiques de l’action marketing. Sur le deuxième semestre plus spécifiquement dédié aux pratiques communicationnelles, une UE dédiée au droit de la communication sera également intégrée. L’ensemble de ces UE d’un volume horaire de 18h correspondront à 3 ECTS chacune. Elles permettront ainsi de renforcer cette double compétence. Les matières juridiques comprendront désormais un volume horaire de 54h de cours magistraux et de 9 ECTS. Elles constitueront ainsi un poids conséquent permettant de renforcer cette double compétence. Cette dernière sera également développée sur le plan opérationnel à travers le développement de projets et le stage de fin d’étude qui permettront de mettre en application ces aspects juridiques du marketing et de la communication publics. N° demande S3MA120003351 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Droit de la santé Spécialités : 3 L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES. L’AMU est la seule université de France à offrir : 1) un groupe de diplômes nationaux portés simultanément par une UFR de Droit et une UFR de Médecine 2) une mention de master entièrement dédiée au droit de la santé (M1+M2) 3) un master recherche ciblé sur le seul droit de la santé (depuis de longues années). La faiblesse apparente du taux de réussite s’explique en partie par le fait que ce M2 juridique localisé à la Faculté de droit est le seul de cet établissement à accueillir des non-juristes (depuis 1992). Bien souvent ses « étudiants » qui sont docteurs en médecine et/ou en pharmacie -en exercice professionnel- demandent à faire leur diplôme sur deux ans afin de mener de front l’assimilation des connaissances théoriques et la rédaction d’un mémoire. Après vérification, ces « étudiants » sont ‐ 4 ‐ comptabilisés comme « ajournés » (alors qu’ils réussissent presque à 100% à la session suivante). De plus, certains docteurs en médecine parviennent à se hisser au rang de majors, réalisent des thèses dont certaines sont publiées. Pour les autres échecs, l’équipe pédagogique renforcera l’accompagnement et le suivi des étudiants. Sur l’adossement du Master à la recherche. Les étudiants du M2 sont pleinement associés à la recherche. Ils effectuent tous un mémoire encadré par un enseignant du MR. Pour cela, ils bénéficient d’un nombre important de conférences de méthode et d’initiation à la recherche qui n’apparait pas spécifiquement dans la maquette, cette dernière sera modifiée en conséquence. Dès le premier trimestre de d’année, ils sont également amenés à rédiger des rapports (notamment en « histoire des institutions de santé » et « grands problèmes contemporains de santé »), ce qui permet de les aguerrir aux techniques de recherche de documentation et à la rédaction. Il en est sorti d’excellents travaux. Ainsi deux mémoires ont été publiés in extenso dans deux « Cahiers de droit de la santé » (12 numéros parus depuis 2003) et un partenariat avec LEH (Etudes hospitalières) prévoit désormais la numérisation du meilleur mémoire annuel de la promotion. Chaque année depuis 2000, le major du diplôme a obtenu un contrat doctoral lui permettant de poursuivre une thèse et de rejoindre l’équipe des enseignants-chercheurs du Centre. On n’a enregistré qu’un seul abandon en dix ans. Au-delà de ce cadre privilégié, chaque année deux ou trois étudiants poursuivent une thèse à la sortie du Master recherche avec un statut de vacataire, qu’autorisent le nombre de groupes de TD en droit de la santé (niveau M1). Lors du précédent contrat, un de ces étudiants n’ayant pas eu de contrat à la FDSP a été recruté comme Mcf dans un établissement voisin. Enfin dans le cadre du prochain contrat, le centre de droit de la santé intègre une UMR ANDÉS - Anthropologie bio-culturelle, Droit, Éthique & Santé évaluée A+ par l’AERES qui organisera des séminaires avec les étudiants des différents Masters liés à l’éthique, l’anthropologie, la médecine légale. De même dans une optique de développement de la recherche marquée par la transversalité, les rapports de recherche ou les mémoires pourront être codirigés par des éthiciens, des médecins ou des anthropologues. N° demande S3MA120003355 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Droit patrimonial, immobilier et notarial Spécialités : 9 L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES. I- Appréciation globale de la mention : - Sur le « caractère restrictif de l’intitulé de la Mention » : les termes de «Droit Patrimonial Immobilier et Notarial » ont été choisis à l’origine en considération des enseignements dispensés dans la Mention au regard des domaines considérés : le droit patrimonial, le droit immobilier, le droit notarial. Ces champs d’études, larges il est vrai, visent à rendre compte de la diversité des disciplines susceptibles d’être concernées, sans restriction, d’où le choix d’un vocable plutôt généraliste. L’intégration éventuelle dans l’intitulé de la Mention des termes de « gestion du patrimoine », ainsi que le suggère le rapport, est à l’étude et nécessite la concertation des différents responsables pédagogiques concernés ainsi que ceux de l’établissement. Une première approche auprès du CEVU, informelle, a fait apparaître un risque de confusion avec la Mention Droit des affaires mais aussi avec certaines spécialités portées par la mention « Comptabilité, finance, fiscalité et patrimoine ». Il semble donc nécessaire d’instaurer une réflexion à cet égard. - Sur « l’absence de conseil de perfectionnement institutionnalisé », « les moyens administratifs parfois limités » et « les caractères informel et relatif des évaluations des enseignements et du suivi des diplômes » : les différents diplômes de la Mention ne sont pas tous concernés par ces points faibles, ou bien le sont à des degrés divers. Il reste que ces points doivent être améliorés pour tous et tendre à l’harmonisation. L’établissement s’engage à mettre en place un système général concernant l’évaluation et le suivi des diplômes pour l’ensemble des mentions ainsi qu’un conseil de perfectionnement pour les diplômes professionnalisants. ‐ 5 ‐ II- Appréciation par spécialité : 1 – Master 2 « Carrière notariale » Quant au contenu de l’offre. Ce diplôme fait l’objet actuellement de profondes transformations. Les enseignements étaient jusqu’ici regroupés sur le seul mercredi. Ils seront désormais dispensés du lundi au vendredi, sur les deux semestres, avec sans doute (c’est à l’étude) une journée affectée à un emploi ou un stage en Etude de notaire ou à des démarches professionnelles. L’offre de formation, tout en se concentrant sur les matières imposées par les textes, s’enrichit de nouveaux enseignements spécifiques à la matière notariale. Les notaires et les professionnels directement intéressés à la pratique notariale sont également sollicités. S’agissant du suivi et du devenir des diplômés : tous intègrent le DSN et deviennent par la suite notaires. Il faut sans doute souligner l’excellence de niveau des étudiants du Master Carrière notariale et les rapports étroits noués depuis de nombreuses années avec la Chambre Régionale des Notaires et les différentes Chambres Départementales, ainsi que leurs représentants. Concernant l’ouverture des enseignements vers le droit international privé, des enseignements en droit international privé sont effectivement envisagés. Par ailleurs, l’un des enseignants du Master Carrière notariale est Président de l’Union Internationale du Notariat, favorisant l’ouverture de ce diplôme vers la sphère internationale, puisque cet organisme représente le notariat au niveau mondial. Enfin, tous les ans et depuis quelques années, deux étudiants du Master effectuent un stage de deux semaines à Shanghai, en Chine. 2 – Master 2 « Droit de la Banque et des Opérations patrimoniales » « Faible ouverture à l’international » : Le Master 2 Droit de la Banque et des Opérations patrimoniales fonctionne essentiellement en apprentissage depuis 3 ans. Il est pour l’heure directement tributaire de la politique de l’emploi régionale des partenaires (Centre de formation de la profession bancaire/CFPB ; CFA Epure Méditerranée/organisme gérant les formations en apprentissage de toutes les universités régionales ; Conseil Régional). Dans le cadre de l’ouverture vers l’Union pour la Méditerranée, le CFPB projette des partenariats méditerranéens. Pour accompagner le mouvement, nous avons créé un Diplôme d’Université intitulé Coopération juridique et commerciale avec le Monde arabe (DU CJCAMA) contenant notamment des enseignements financiers et bancaires. La gestion du diplôme à été confiée à un maître de conférences de la Faculté et à un docteur syrien de notre université ; y intervient notamment le vice-président de la Banque Européenne d’Investissement (BEI). « Absence d’indication des modalités de stage en formation initiale dans le dossier général » Il est précisé dans le dossier de demande d’habilitation, point 7.4, semestre 2, que les étudiants qui ne sont pas en apprentissage et qui suivent la formation initiale classique, sont soumis à un stage et un rapport de stage. Précision : le stage doit être d’une durée minimale de 3 mois et être effectué en entreprise bancaire ou toute autre entreprise développant une activité en rapport avec le diplôme. Le rapport de stage est obligatoire. « Insuffisance des modalités d’évaluation des enseignements, de la formation et du suivi des diplômés » - Evaluation des enseignements et de la formation : un Comité de pilotage paritaire comportant les représentants du CFPB national et régional et des responsables du diplôme se réunit chaque année fin mai pour procéder à ces évaluations. La poursuite du partenariat, année après année, avec le CFPB dépend directement de cette évaluation. Certains enseignements ont ainsi été modifiés. - Suivi des diplômés : il est assuré très étroitement. Le cahier des charges du CFA Epure Méditerranée impose un suivi professionnel des anciens apprentis à 6 mois, 18 mois et 30 mois. En outre, un annuaire régulièrement mis à jour permet de maintenir le contact direct avec les anciens étudiants/apprentis. 3 – Master 2 « Droit de la Protection de l’Environnement - territoires méditerranéens » Le responsable du diplôme ne formule aucune observation particulière, si ce n’est que le tutorat et la recherche appliquée dans le domaine visé par le Master gagnent à se réaliser par le biais d’un suivi personnalisé sur de petits effectifs. L’importance des enjeux en cause, leur dimension et leur complexité appellent en effet, semble-t-il, une réflexion approfondie et en lien étroit avec les enseignants du Master, gage de qualité des réflexions conduites dans ces domaines sensibles. 4 – Master 2 « Droit et Métiers de l’Urbanisme et de l’Immobilier » ‐ 6 ‐ Concernant la concurrence avec le parcours professionnel de la spécialité « Droit immobilier privé et public » Le risque de concurrence qu’évoque le rapport de l’AERES résulte directement de la création d’un parcours professionnel au sein du master recherche « Droit immobilier privé et public ». Néanmoins l’établissement souhaitant que ce parcours soit maintenu, il convient probablement de mieux préciser les objectifs et les intitulés de ces deux spécialités. Il pourrait alors être proposé à l’AERES, en ce qui concerne le master professionnel « Droit et métiers de l’urbanisme et de l’immobilier », qui existe depuis 1975, d’en modifier l’intitulé, malgré l’avis très positif de l’AERES sur cette spécialité. Dans cette hypothèse, l’intitulé proposé pourrait être : « Droit et métiers de l’urbanisme ». Concernant les modalités d’évaluation des enseignements : Une évaluation des enseignements est effectuée à l’occasion de l’enquête sur le devenir des diplômés. Concernant les indicateurs du suivi des étudiants : Le taux de réponses à l’enquête sur le devenir des étudiants de la promotion 2007-2008 représentait 61 % des étudiants inscrits et 80 % des étudiants diplômés. Le taux de réussite au diplôme était de 77 %. 5 – Master 2 « Droit immobilier privé et public » : Les appréciations ayant conduit à la note « B » pour ce diplôme se concentrent essentiellement sur le parcours « indifférencié », envisagé lors de la rédaction de l’offre de formation dans le but de satisfaire aux attentes de l’AERES en ce domaine, telles qu’elles avaient été présentées à plusieurs réunions préparatoires à cette offre. L’intervention de professionnels du droit de l’urbanisme et de l’immobilier n’a pu en effet être programmée alors que la première année universitaire concernée par ce Master indifférencié débutera seulement à la rentrée 2012. Néanmoins l’équipe pédagogique y travaille avec sérieux et ambition. Sur l’éventuelle concurrence que ce parcours serait susceptible de réaliser à l’égard du Master Droit et métiers de l’urbanisme et de l’immobilier, elle s’avère peu probable. D’une part, ce dernier diplôme est essentiellement tourné vers des problématiques d’urbanisme et d’aménagement urbain, ce qui est bien plus restrictif que le Droit immobilier public et privé. Ce dernier champ d’enseignement est donc beaucoup plus étendu et transversal. D’autre part, l’ouverture d’un parcours indifférencié correspond à une attente effective et récurrente de très nombreux étudiants de Master 1. En effet, ceux-ci s’attendent à trouver en Master 2 un diplôme professionnalisant aussi attractif que celui existant déjà dans la catégorie recherche. Ils se montrent également soucieux de s’engager dans un Master 2 où le choix de l’option « recherche » ou « professionnelle » peut ne s’exercer qu’en fin de cursus. Pour ces raisons, les encouragements de l’AERES à proposer des Masters 2 aux parcours indifférenciés ont paru particulièrement bien correspondre aux perspectives et aspirations des étudiants et à la cohérence de l’offre générale de formation de la Mention ». N° demande S3MA120003357 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Droit privé et sciences criminelles Spécialités : 8 L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES. Il paraît indispensable d’apporter au rapport d’évaluation les précisions qui suivent sur la spécialité Théorie du droit des mentions Droit privé et sciences criminelles et Droit public : Le rapport d’évaluation observe que la formation pourrait être rendue plus attractive encore si elle faisait une plus grande part à l’analyse des pratiques juridiques et souligne encore, dans les points faibles, « le manque de liens avec la pratique juridique ». Or, s’il y a un point essentiel dans la formation proposée, en lien avec la « philosophie » qui anime l’équipe pédagogique de la spécialité « théorie du droit », c’est bien le souci de placer la pratique du droit et la pratique des juristes au cœur ‐ 7 ‐ de son projet scientifique et pédagogique. La philosophie qui anime l’équipe est de considérer précisément le droit comme une pratique à comprendre dans les contextes dans laquelle elle est exercée : cette ligne de conduite est le fil conducteur de la formation qu’il s’agisse, notamment dans l’enseignement de philosophie du droit, de chercher à qualifier la pratique ou le « travail » juridique, qu’il s’agisse encore d’enseigner, au contact du droit tel qu’il est exercé, ce que sont l’argumentation juridique, les méthodes d’interprétation, d’application ou d’élaboration de la règle ou de construction des théories et doctrines juridiques auxquelles le juriste professionnel a recours. La nouvelle maquette soumise à l’évaluation de l’AERES accentue cette orientation maintenant ancienne en ajoutant une unité d’enseignement consacrée à la méthodologie juridique (en y distinguant la méthodologie juridictionnelle et les méthodes de common law, à côté d’un enseignement consacré à la méthodologie de la recherche documentaire qui occupe une place si particulière avec les nouvelles technologies de l’information dans le travail du juriste), et en ouvrant aux étudiants le choix de compléter leur formation par un stage en juridiction. Le projet de maquette propose une spécialité de Master dite « indifférenciée », allant dans le sens de la pratique la plus générale des facultés de droit en Europe qui proposent des masters en droit, sans plus distinguer des Masters « recherche » ou des masters « professionnels », chacun comprenant que les masters en droit, quels qu’ils soient, sont des formations par nature fortement professionnalisantes. Une telle orientation permet d’ouvrir aux étudiants de la spécialité de théorie du droit le choix de compléter leur formation en master deuxième année soit par la rédaction d’un mémoire de recherche, soit par un stage, lequel se fera dans ce cas, dans une juridiction en fonction d’une entente entre l’établissement et les juridictions du site d’Aix-Marseille notamment en tenant compte de la spécificité de la formation. Ce choix n’est ouvert qu’aux étudiants du parcours général qui poursuivent leurs études sur l’ensemble de l’année à la Faculté de droit et de science politique d’Aix-Marseille et ne peut concerner ceux qui auront été retenus pour le parcours international. On doit préciser que cela conduit à proposer aux étudiants du parcours général une formation de 200 heures et non de 160 heures comme relevé dans le rapport d’évaluation. Aux 80 heures d’enseignement des trois cours fondamentaux et aux 80 heures d’enseignement des séminaires de recherche, le projet prévoir d’ajouter 40 heures de formation en séminaires pratiques de méthodologie juridique. N° demande S3MA120003359 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Droit international et européen Spécialités : 6 L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES. I- Appréciation globale de la mention : Nous souhaiterions relever certains points qui ont été évoqués dans le cadre de l’évaluation de la mention « Droit international et européen ». Le rapport invite à reconsidérer la dissociation opérée entre les spécialités « droit international public » et « droit international privé » au regard des objectifs scientifiques de la mention. Or, il nous semble que c’est précisément pour assurer la cohérence pédagogique de nos formations et la clarté des cursus, que nous avons délibérément choisi de scinder l’actuelle spécialité « droit international » en deux branches distinctes. Ce parti procède d'un constat lucide au terme duquel nous avons tenu compte du fait que la spécialité « Droit international », dont l'originalité tenait à ce qu’elle proposait aux étudiants un programme mêlant de façon équilibré ces enseignements de droit international public et de droit international privé, n’a jamais trouvé son « public ». Plus encore, cette hybridation, parfaitement justifiée et sans doute justifiable sur un plan intellectuel, suscitait chez les étudiants une réaction tout à fait inverse à celle espérée. C’est donc dans le seul souci de préserver un enseignement du droit international le plus riche possible sans sacrifier aucune de nos compétences que nous avons proposé cette nouvelle organisation. Le retour à une architecture dont nous avons pu mesurer les faiblesses se solderait immanquablement par une désaffection des étudiants à l’égard ‐ 8 ‐ d’un diplôme dont la rationalité ne serait qu’apparente et par l’effacement subséquent de la Faculté de droit et de science politique d’Aix-en-Provence de la carte déjà très étroite des sites universitaires français pouvant prétendre à une certaine visibilité en droit international. Le rapport semble regretter une information insuffisante des étudiants du master sur les manifestations scientifiques, les séminaires et conférences. Nous voudrions dissiper toute équivoque sur ce point en rappelant que nos étudiants tant de M 1 que de M 2 sont très largement sensibilisés à l’intérêt qu’ils pourraient trouver à assister à des évènements sur lesquels ils sont informés par le site internet du CERIC autant que par les collègues eux-mêmes. Le rapport s’interroge sur le fait que plus de 50 % des étudiants admis en M 2 proviennent d’universités extérieures. Il faut voir dans cette donnée le signe d’une double réalité : d’une part, l’attractivité de notre formation ; d’autre part, la sélectivité présidant à l’examen des dossiers. Il ne suffit pas d’avoir suivi les enseignements du M 1 pour être assuré d’une admission en M 2. Nous prenons acte de l’importance que l’évaluation attache au devenir des étudiants. Nous voudrions toutefois attirer l’attention sur la modestie des moyens humains affectés au centre offrant son adossement scientifique au Master. En dépit de son dévouement et de son efficacité, la seule personne dédiée à la gestion des formations et du secrétariat de l’équipe de recherche ne peut assumer simultanément une fonction de suivi longitudinal de nos étudiants. Aussi, devons-nous perpétuellement composer avec des exigences contradictoires : assurer nos missions de service public prioritaires ou faire un travail de recension et d’accompagnement certes utile mais nécessitant la création d’un poste à temps plein. Il y a là des arbitrages échappant au responsable de la mention. Enfin, le rapport identifie au nombre des faiblesses de la mention une évaluation défaillante de la formation par les étudiants. Ce jugement ne nous paraît pas tenir compte du fait que tous les enseignements font l’objet d’une évaluation sur la base d’un questionnaire unique dont la diffusion est assurée par le responsable de chaque spécialité. Ce formulaire déclinant un ensemble de questions a été établi au niveau de la mention. Il doit permettre de recueillir l’avis des étudiants sur les modalités d’organisation pédagogique de la spécialité, la disponibilité de l’équipe enseignante ou encore l’adéquation de l’offre de formation aux attentes des étudiants. Ces derniers sont invités à formuler des suggestions visant à améliorer le fonctionnement du diplôme. Collectés dans le cadre de chacune des spécialités, ces éléments font l’objet d’une première analyse. Soucieux d’optimiser le dispositif, il nous est apparu très utile de constituer un comité de pilotage, réunissant les responsables de spécialités ainsi que le référent administratif, afin, d’une part, de dresser un tableau d’ensemble et, d’autre part, de définir les termes d’une démarche proactive. II- Appréciation par spécialité : 1 – Master 2 « Droit international privé » Comme nous l’avons précédemment rappelé le retour aux modalités d’organisation précédentes, c’est-à-dire le maintien d’une spécialité de droit international se subdivisant en deux parcours (public et privé) constitue une solution plus lourde de menaces que de promesses. C’est précisément en raison de l’échec patent de cette formule que les responsables de la spécialité ont suggéré d’autonomiser les deux branches du droit international dès cette année. Cette option a d’ores et déjà produit d’intéressants résultats dans la mesure où elle a permis d’attirer un nombre globalement plus élevé et mieux réparti d'étudiants. Il nous semble que les évaluateurs ne disposaient visiblement pas de données actuelles et qu’ils ont de ce fait travaillé, selon toute vraisemblance, sur des éléments relatifs aux deux seules premières années du parcours Droit international privé dont on sait qu'elles ont été difficiles car - le succès d'un nouveau diplôme est rarement immédiat - la mutualisation entre les deux parcours droit international public et droit international privé n'a pas séduit les étudiants En conséquence, il serait juste de faire valoir qu’au titre de l’année universitaire 2010-2011, le parcours droit international privé comptait 20 étudiants dont les premiers résultats permettent de penser que 15 d'entre eux seront diplômés (étant précisé qu'un étudiant suit la formation en deux ans). Soit un taux de réussite attendu de près de 80 %. 2 – Master 2 « Droit de l’Union européenne» ‐ 9 ‐ Le rapport estime que les responsables du master gagneraient à développer une politique plus volontariste à destination des milieux professionnels en proposant notamment aux étudiants la possibilité d’effectuer des voyages d’études et de suivre des conférences. Nous voudrions simplement rappeler que les étudiants du Master effectuent chaque année un voyage d’études à Luxembourg (visite de la Cour de justice, de la BEI) puis à Bruxelles (visite du Parlement, de la Commission, du Comité des régions). Il s’agit d’un moment privilégié au cours duquel ils ont non seulement la chance de découvrir in situ les institutions de l’Union mais aussi tout le loisir de nouer des contacts utiles à la préparation de leurs travaux de recherche. Par ailleurs, ils bénéficient chaque année des enseignements dispensés par des professeurs invités ou des conférenciers ponctuels. 3 – Master 2 « Droit de la reconstruction des États » : Cf. réponse développée dans la mention Droit public 4 – Master 2 « Action et Droit humanitaire » Parcours « Juriste internationaliste de terrain pour le développement institutionnel et la reconstruction L’équipe enseignante se réjouit des appréciations positives portées sur la Spécialité et voudrait répondre aux deux interrogations soulevées. Le parcours Juriste internationaliste de terrain est une pièce -professionnelle et très majoritairement juridique- indissociable d’un tout cohérent formé par les quatre parcours. Tous sont caractérisés par une finalité humaniste, exprimée en termes de « Sécurité humaine », et recherchée par le droit, mais aussi par des outils tirés d’autres disciplines. Le Parcours Juriste internationaliste de terrain ne comporte guère d’équivalent dans les autres formations universitaires françaises. - En raison de son ouverture : il vise à conférer non seulement des connaissances, mais encore des capacités précises, et en même temps une réelle culture ; il débouche sur une large gamme d’activités : protection, développement institutionnel, enquêtes, supervision, observation, rapport ; il concerne divers contextes, en amont et en aval de la crise comme au pic de celle-ci -la reconstruction n’étant qu’une des occasions d’agir en faveur des droits. - En raison de la cohérence que lui confère sa finalité humaniste : il ne traite pas des institutions pour elles-mêmes, et ne restreint pas la mise en œuvre des droits au contentieux, mais s’intéresse à leur inscription concrète dans les faits, pour une vraie sécurité humaine ; cependant il vise la sécurité humaine par la protection, ce qui le différencie du parcours Humanitaire et Développement humain, qui vise la sécurité humaine par des prestations matérielles. - En raison de l’efficacité de sa pédagogie, conçue à partir des nécessités du travail juridique de terrain. Celui-ci exige une formation : comportant une part d’approche fonctionnelle du droit : place de l’effectivité, interaction entre la norme et le contexte, rôle du « droit mou » dans la transformation sociale ; faisant appel à la pluridisciplinarité pour permettre une bonne analyse des contextes et une adaptation des actions ; s’appuyant sur la technique du projet pour la « mise en opération » de la protection des personnes en vue de la sécurité humaine. La pertinence de ce parcours est attestée et reconnue.par l’évaluation elle-même, puisqu’il est l’un des éléments qui permettent à l’AERES de saluer l’adaptation continue du DESS puis du Master aux réalités de la société internationale. Les activités juridiques ont en effet pris un essor récent dans le monde «humanitaire» où les activités concrètes visent de plus en plus à la Protection des personnes. Et l’équipe de l’IEHI a été la première à les enseigner dès 1998 (sous forme de D.U.), et dès 2004 sous forme «masterisée». Cette pertinence est, plus encore, attestée par le succès de ses diplômés. Les étudiants ont suivi, selon les époques, le cursus sous différents régimes administratifs (D.U., Spécialité, Option d’un Parcours). Malgré ces tribulations administratives, cette filière attire de plus en plus de candidats et conduit à insertion remarquable dans des institutions internationales reconnues. C’est pourquoi cette orientation a été sélectionnée par le réseau NOHA pour représenter Aix-en-Provence dans son actuel contrat Erasmus Mundus (2° semestre). ‐ 10 ‐ Le Master du réseau NOHA, créé en 1994, labellisé Erasmus Mundus en 2004 comporte : un Programme intensif de rentrée commun, un premier semestre harmonisé autour de cinq piliers (anthropologie, droit, gestion, géopolitique, santé publique), un second semestre « d’orientation » fait de sept programmes au choix, chacun mutualisé sur le site d’une université, et six mois de stage, lequel, pour sept étudiants, se déroule dans les services humanitaires de l’UE. Le réseau tient un séminaire commun à l’occasion de chaque présidence européenne. L’Université chef de file est celle de Bilbao. Le diplôme d’Aix en Provence joue un rôle bien précis, car il est le seul du réseau à mettre l’accent sur le droit et la géopolitique. Il offre au deuxième semestre une spécialisation sur les activités en faveur de la personne humaine allant au-delà des strictes prestations d’assistance humanitaire. Les étudiants Erasmus Mundus « entrants » à Aix au second semestre suivent le programme « Juriste Internationaliste de Terrain » dudit semestre. N° demande S3MA120003363 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Droit public Spécialités : 9 L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES. I- Appréciation globale de la mention : Quelques observations peuvent être formulées d’abord, relativement à l’appréciation globale de la mention. - La participation de praticiens de haut niveau constitue, depuis plusieurs années, un objectif essentiel de la Faculté et en particulier des responsables des formations de droit public. Le souci d’intégrer des praticiens de grande qualité et aussi pleinement disponibles, fait toutefois que cette participation ne peut être que progressive, ce qui explique les variations observées selon les spécialités. - Les relations avec les établissements d’enseignement supérieur étrangers apparaissent avant tout menées dans le cadre de la Faculté ou de l’Université et ne peuvent être, sauf exception, directement formalisées au niveau de ce Master. - De nombreux professeurs étrangers, invités à la Faculté, sont amenés à intervenir chaque année, dans le cadre de conférences spécifiques, notamment en droit public. Leurs durées possibles de séjour rendent toutefois difficile, sinon impossible, de leur confier un cours complet, même optionnel. - Enfin, il est proposé d’ajouter à la mention Droit public le M2 indifférencié Droit immobilier public et privé qui se trouve déjà dans la mention droit patrimonial, immobilier et notarial. Cet ajout, sollicité par les responsables de cette spécialité, est justifié par le caractère pluridisciplinaire de ce M2 et par le souci de répondre à une remarque du comité AERES de droit privé ayant pointé un risque de doublon avec un autre M2. Sera ainsi mieux identifiée la pluridisciplinarité (droit public - droit privé) de ce diplôme, contrairement à l’autre M2 susmentionné. Cette double appartenance peut en outre se prévaloir d’autres exemples de M2 relevant de deux mentions. Trois séries de réponses particulières doivent être par ailleurs apportées par les responsables de certaines spécialités. Elles concernent les spécialités Master Théorie du droit, Droit de la reconstruction des Etats et Carrières administratives. II- Appréciation par spécialité : 1 – Master 2 Théorie du droit des mentions droit privé et sciences criminelles et droit public Cf. Réponse développée dans la mention Droit privé et sciences criminelles 2 – Master 2 « Droit de la reconstruction des États » ‐ 11 ‐ L’établissement se félicite de l’accueil favorable qu’a reçu ce projet fondé sur une dynamique nouvelle des enseignements de troisième cycle et dont l’originalité en France a été soulignée. Il nous semble toutefois nécessaire de formuler deux précisions pour que la proposition ne soit pas amputée d’une partie de sa finalité : Si ce projet est majoritairement tourné vers la formation d’experts en droit public tournés vers la reconstruction des États, il comprend également un volet recherche - fondamentale et appliquée clairement développé dans la présentation du projet – qui est absolument indispensable pour que la spécificité du droit de la reconstruction des États soit étudiée, développée et puisse faire l’objet d’évolutions constantes dans la formation des experts en ce secteur. L’un des objectifs de cette formation est bien également de créer un vivier de compétences inexistantes ou embryonnaires aujourd’hui. Même si cet aspect est complémentaire, il reste un des buts de la formation pour lesquels les deux laboratoires porteurs possèdent l’expertise nécessaire. La proposition de l’AERES de n’ouvrir cette formation qu’à des étudiants en formation continue remet en cause la philosophie d’ensemble du projet. S’il reste exact que ce projet est prioritairement destiné à des personnes ayant déjà entamé une carrière professionnelle, il doit également intégrer de jeunes chercheurs qui se destinent à la recherche fondamentale ou appliquée dans ces secteurs du droit public de la reconstruction des États où il n’existe aujourd’hui pratiquement rien. L’établissement réitère instamment la demande de ne pas réserver ce Master aux seuls étudiants de formation continue. En revanche, la procédure de sélection à l’entrée se faisant sur une évaluation des connaissances générales en la matière permettra d’écarter les personnes ne possédant pas ou imparfaitement la maîtrise des concepts fondamentaux du droit public interne et international nécessaires à la poursuite de cette formation. Sur l’insertion de ce Master dans l’offre existante, ce nouveau diplôme ne correspond en rien à ceux existants, que ce soit dans sa philosophie ou ses méthodes. Il s’agit du droit post-conflictuel et non du droit dans la guerre qui obéit à sa logique propre. Les matières enseignées sont concentrées sur le droit public, international (reconstruction des États) et interne (constitutionnel, administratif) auquel s’ajoute la composante justice transitionnelle propre à ces situations. Par ailleurs, ce diplôme ne traite pas des questions d’aide humanitaire et se concentre sur des matières précises présentées avec rigueur dans le projet. Il n’existe donc pour les experts de ces questions aucune confusion possible entre les offres de formation. 3 – Master 2 « carrières administratives » En réponse aux recommandations de l’AERES : - L’équipe pédagogique comprend actuellement plusieurs praticiens ayant réussi des concours de catégorie A (à la fois de la fonction publique territoriale, de la fonction publique d’Etat et de la fonction publique hospitalière). Il est prévu une participation plus accrue de ce type de professionnels en particulier, ceux qui participent à des jurys de concours compte tenu notamment de l’accent mis au niveau des concours d’accès à la fonction publique sur la professionnalisation des recrutements. - Compte tenu de la règlementation sur la rémunération des stages, la durée actuelle des stages a été fixée à deux mois. En pratique, de nombreux étudiants effectuent plus de deux mois de stage, soit en changeant d’administration, soit en reconduisant leur stage au sein de la même administration. Il est prévu de généraliser cette pratique. - Il sera envisagé l’éventuelle mise en place d’un « concours blanc » réunissant les étudiants de l’IEP et ceux du Master, une épreuve d’admissibilité et une épreuve orale (grand oral) auxquelles participeraient des enseignants de l’IEP et de l’équipe pédagogique du Master. - En ce qui concerne les résultats des étudiants du Master aux différents concours qu’ils présentent, un recollement et suivi de leurs résultats aux différentes épreuves (admissibilité et admission) est organisé en temps réel. Tous les étudiants se présentent uniquement à des concours de catégorie A. - Il convient aussi de préciser qu’en septembre 2012, pour faire suite au Master 1 "Droit public carrières administratives" à distance qui connait un véritable succès, s’ouvrira la seconde année de ce Master à distance hautement professionnalisant et original. Cette ouverture, fortement soutenue par le Doyen de la Faculté de droit et de science politique d'Aix-Marseille et son équipe décanale, permettra de compléter notre dispositif de préparation aux concours administratifs et offrira au plus grand nombre la possibilité de mobiliser, à distance, une formation du meilleur niveau. A ce titre, la qualité de notre partenariat avec l'UNJF, ainsi que les évaluations et résultats des anciennes promotions de M1, permettent d'envisager un ‐ 12 ‐ N° demande S3MA120003365 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Droit des Affaires Spécialités : 19 L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES. I- Appréciation globale de la mention : L’A.E.R.E.S. a reconnu les qualités de la Mention Droit des Affaires (évaluée A) en insistant sur son caractère attractif et cohérent ainsi que sur la volonté d’innovation dans le souci de répondre aux attentes du monde professionnel. Elle a formulé quatre recommandations dont trois concernent certaines spécialités. L’établissement voudrait insister sur le fait qu’il va il y avoir une restructuration de l’offre de formation de cette mention puisque deux spécialités « création d’entreprise TPE – PME » et « Analyse économique des institutions et du droit » vont réintégrer des mentions portées par la Nouvelle Faculté d’Economie : pour la première, une nouvelle mention intitulée « management de l’innovation » ; pour la seconde, la mention « commerce, décision, gestion ». Ainsi la mention Droit des affaires ne comporte plus que 17 spécialités. L’A.E.R.E.S. suggère l’intégration de la nouvelle spécialité « Monde asiatique des affaires » qui a une spécificité propre (à savoir l’accueil de nombreux étudiants étrangers) au sein de deux spécialités existantes (M2 P « Droit des Affaires Internationales » ou M2 P « Droit Comparé Appliqué ») qui fonctionnent parfaitement. Cela aurait pour conséquence de rendre plus complexe la lisibilité et le fonctionnement de ces dernières. D’ailleurs les responsables de ces spécialités sont opposés à une telle intégration. Par ailleurs, l’A.E.R.E.S. recommande la réunification (ou au moins une mutualisation) des spécialités M2 P/R « Transports maritimes » et « Droit du Transport Terrestre ». Les responsables de ces spécialités n’y sont pas favorables dans la mesure où les enseignements de ces deux diplômes qui concernent des milieux professionnels très différents sont nettement différenciés. Enfin l’A.E.R.E.S. estime qu’il faudrait mieux définir la politique des stages ainsi que les modalités d’évaluation des spécialités de la mention. Sur ce dernier point, il convient de noter que les spécialités font l’objet d’une évaluation anonyme par les étudiants à la fin de la période d’enseignement. Cette évaluation porte à la fois sur le fonctionnement global de la spécialité et sur le contenu de chaque cours ou séminaire. Cette évaluation est analysée par l’équipe pédagogique de la spécialité qui prend en considération les observations qui s’avèrent pertinentes en les communiquant éventuellement aux intervenants universitaires ou professionnels concernés. En ce qui concerne les stages une relation avec l’étudiant et le responsable professionnel du stage est assurée par l’intermédiaire du référent administratif de la spécialité. Il est ainsi possible de résoudre rapidement les problèmes qui sont susceptibles de se présenter et qui peuvent parfois aboutir à un changement de stage. Au terme du stage, l’étudiant remet un rapport accompagné d’une fiche d’évaluation remplie par le responsable professionnel du stage. II- Appréciation par spécialité : 1 – Master 2 « Droit aérien et management du transport aérien » ‐ 13 ‐ - l'intégration ou la mutualisation des différentes spécialités « transports » n'est pas envisageable car il n'y a aucune matière commune, ce master étant intégralement tourné vers l'aérien; - l'orientation de ce master est bien juridique mais avec une expertise complémentaire rendue nécessaire par le haut niveau de technicité de l'aéronautique exigeant aujourd'hui qu'un juriste comprenne les mécanismes de management, de gestion et d'exploitation de l'aérien qui s'appuient sur le droit et la réglementation; - de plus, cette expertise complémentaire permet à nos étudiants de répondre à des offres d'emploi supplémentaires exigeant des compétences juridiques alliées à d'autres connaissances comme la qualité, le développement durable, la sécurité, la sûreté... - les cours de droit sont dispensés par des professeurs et maîtres de conférences de la faculté de droit pour plus de 80 h, les autres enseignements sur des matières spécifiques sont dispensés par des juristes professionnels; - créé en 1976 avec le Ministère des transports (DGAC), ce diplôme a toujours trouvé sa place dans le cadre des études de droit de la Faculté et aujourd’hui du master "Droit des affaires" tourné vers les entreprises. 2 – Master 2 « Transports maritimes » et Master 2 « Droit du transport terrestre » La force du pôle de droit des transports de la faculté de droit d’Aix réside dans son offre de formations spécialisées, unique en France, dans chacune des trois grandes branches des transports (Maritime, Aérien et Terrestres). Outre qu’elle traduit une réalité fondamentale de la structure juridique et économique des transports, cette spécialisation répond parfaitement aux attentes des professionnels de ces trois secteurs, comme en attestent du reste la notoriété et le taux d’insertion professionnelle dont jouissent les trois formations. Le rapprochement des M2 « Transport maritime » et « Transports terrestres (routier, ferroviaire et fluvial) » (auxquels il faudrait, en toute logique, ajouter le M2 « Transports aériens ») rendrait impossible le maintien de cette offre de formation hautement spécialisée. En effet, parmi les 600 heures de cours qui sont dispensées dans les M2 Maritime et Terrestres, seules 64 ont pu être mutualisées ; or, un Master 2 commun composé de deux parcours ne pourrait contenir que 330 heures en tout… Le rapprochement des diplômes suggéré par l’AERES n’apparaît donc, ni possible, ni envisageable. 3 – Master 2 « Droit comparé appliqué » Le développement récent de certains enseignements du Master vers les questions de droit économique et des aspects de pratique contentieuse va faciliter la participation de nouveaux praticiens à la formation. Les débouchés offerts à nos diplômés concernent principalement trois secteurs : - L'entreprise : juristes comparatistes ou métiers du commerce international - La pratique libérale en cabinet: avocats ou conseils (orientation parallèle des étudiants vers la préparation du CRFPA) - Les organisations internationales ou autres organismes publics : juristes spécialistes en droit étrangers et comparés dans les institutions internationales ou européennes, juristes comparatistes en collectivités / administrations d'Etat, administrations territoriales (orientation parallèle des étudiants vers la préparation de concours ou sélections internationales). 4 – Master 2 « Droit des relations de travail dans l’entreprise » Afin de respecter les spécificités pédagogiques du Master 2 professionnel « Droit des relations de travail » (évaluée A+) et celle du Master 2 recherche Droit social (évaluée A+), l'équipe pédagogique a décidé de procéder aux modifications suivantes pour tenir compte des remarques de l'expert : - Suppression du module « recherche » (18 h) dans l’UE6 du M2 professionnel « Droit des relations de travail », remplacé par un module « actualisation » (12 h). - Suppression de la référence, dans ce M2, à la possible rédaction d'un «mémoire de recherche». L'évaluation de l’UE7 donnera lieu en conséquence à la réalisation par l’étudiant d’un «dossier thématique». La maquette pédagogique tiendra compte de ces modifications. 5 – Master 2 « Droit du sport » ‐ 14 ‐ Eu égard aux précisions souhaitées par l’AERES pour compléter le dossier du Master professionnel de droit du sport. L’équipe pédagogique a présenté une maquette déterminant les thèmes d’enseignement et le volume horaire affecté à chacun des intervenants au diplôme. 6 – Master 2 « Droit et gouvernance des énergies » Le dossier constitué pour l’évaluation de la mention Droit des affaires avait été rédigé à un moment où le Master 2 professionnel « Droit et gouvernance des énergies » n’avait pas encore ouvert ses portes. Depuis, la première promotion de ce master, composée de 18 étudiants, s’est très bien déroulée (les résultats ne seront connus qu’en septembre, après l’accomplissement du stage). Cette première promotion a notamment permis la première évaluation de la formation par les étudiants, rendue à la fin de leurs cours (fin mars) et globalement très satisfaisante. Il en ressort qu’ils ont en particulier apprécié la présence de nombreux intervenants professionnels, la variété des enseignements… Les étudiants sont actuellement en stage. Ils ont tous trouvé de bons stages au sein d’entreprises et institutions du secteur énergétique (CEA, AREVA, EDF, RTE, ITER Organization, Médiateur national de l’énergie…) ou de cabinets d’avocats spécialisés en droit de l’énergie, ce qui laisse augurer de bons débouchés professionnels. Un comité de suivi a été mis en place, afin d’apprécier et d’améliorer la formation au fil des années. Ce comité associe étroitement universitaires et professionnels. En effet, le diplôme est co-habilité avec le CEA-INSTN (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives, et son institut de formation, l’Institut national des sciences et techniques nucléaires), ce qui permet une véritable synergie entre les enseignants-chercheurs de l’Université d’Aix-Marseille intervenant dans la formation et les juristes du CEA, eux-mêmes en lien avec de nombreuses entreprises du secteur. Une réunion de travail du comité est ainsi prévue sur deux jours au moins de juin pour faire le bilan de cette première promotion et envisager les améliorations à apporter à la formation. Parmi les pistes à l’ordre du jour : réflexion sur quelques améliorations possibles quant au contenu des cours ; développement des relations avec les entreprises du secteur ; projet de partenariat avec le pôle de compétitivité Capénergies ; développement d’activités de terrain : en particulier, développement de visites d’installations permettant aux étudiants d’appréhender quelques aspects techniques dont la compréhension est nécessaire au juriste (durant l’année écoulée, une visite du chantier ITER de Cadarache a été organisée ; pour l’année prochaine, plusieurs autres propositions nous ont été faites : EDF propose la visite d’un barrage et d’une centrale hydroélectrique, Capénergies propose la visite de la centrale solaire de Vinon sur Verdon…) 7 – Master 2 « Droit vitivinicole et des produits de qualité » Eu égard aux remarques de l’AERES pour compléter le dossier du Master professionnel de Droit vitivinicole et des produits de qualité. L’équipe pédagogique a présenté une maquette déterminant les thèmes d’enseignement et le volume horaire affecté à chacun des intervenants au diplôme 8 – Master 2 « Monde asiatique des affaires » Cette Spécialité est composée de deux Parcours dénommés, d’une part, « Monde Chinois des affaires » (ci-après « MCA »), d’autre part, « Entreprise Europe-Japon », (ci-après « MEDEJ »). Il convient d’insister sur l’importance d’une telle spécialité dans notre offre universitaire. Nous répondrons au point faible concernant le nombre très faible d’étudiants avant d’expliciter l’importance d’une telle spécialité dans notre offre universitaire. I. SUR UN PLAN QUANTITATIF : Après relecture précise du dossier, il nous semble nécessaire d’amener quelques précisions relatives aux statistiques. Ainsi : a) Parcours MCA : Statistiques du parcours «Monde Chinois des Affaires» (MCA) au stade de l’agrégation des données concernant l’historique de cette spécialité. Année 2009-2010 : première promotion du parcours MCA : Nombre d’inscrits : 14 (13 étudiants effectifs). Nombre de diplômés en septembre 2010 : 11. 2 étudiants ont été autorisés à redoubler (l’un diffère son redoublement à la rentrée 2011). Le taux de réussite du parcours MCA est de 84.6 % si l’on prend en compte les étudiants ayant suivi la formation (13) et de 78.6 % si l’on tient compte du nombre d’inscrits (14). ‐ 15 ‐ Cette année, le parcours MCA enregistre 12 inscrits, les étudiants contrairement à la 1ère promotion, viennent de diverses universités françaises. Le nombre de candidatures reçues était supérieur à la première année et illustre le réel intérêt que ce programme présente aux yeux des étudiants tant français qu’étrangers. Les conditions de niveau en langue chinoise restreignent les candidatures même si 35 dossiers de candidature pour la seconde année est un chiffre honorable. Actuellement l’augmentation du nombre et l’élargissement de la provenance des candidatures, tant géographique que du point de vue du cursus antérieur, démontrent la visibilité et l’attractivité grandissantes de ce programme. De plus, nul doute qu’accompagné du développement de l’enseignement de la langue chinoise à l’université en France, il est amené à toucher davantage d’étudiants dans les années à venir. b) Parcours MEDEJ : Le parcours MEDEJ, en raison du retard de signature d’un mémorandum d’application, n’a pu être mis en place pour la première promotion qu’au titre de l’année 2009-2010 et non pas au titre de 2008-2009. Année 2009-2010 : première promotion du parcours MEDEJ : Candidatures recevables : 17. Dossiers présélectionnés : 05. Places disponibles à Chuô: 02. Inscrits : 02. Admis (mentions TB et B) : 02. Taux de réussite : 100% Les flux pour 2010-2011 sont comparables, bien que le MEDEJ « monte en puissance » ; candidatures recevables (venant de toute l’Europe) : 19. Dossiers présélectionnés : 8. Places disponibles à Chuô : 02. Inscrits : 02. Le taux de réussite au premier semestre est de 100%. Soit, au niveau de la Spécialité « Monde asiatique des affaires », première année de fonctionnement : Promotion 2009-2010 (les deux parcours) : 16 inscrits ; 13 diplômés. Taux de réussite : 81, 25 % Le nombre limité d’étudiants, loin d’être un point faible, non seulement correspond à la nature même de la Spécialité non comparable aux autres, en raison de la pratique de langues longtemps qualifiées de « rares », mais procède de surcroît à une regrettable confusion dans les mentions portées dans le document soumis à l’évaluation. - Haut potentiel d’innovation. Ces parcours, regroupant en une spécialité totalement nouvelle unique en Europe, répondent à une demande urgente exposée par les professionnels en vue d’une formation d’étudiants immédiatement opérationnels et dotés d’une parfaite maitrise des outils et de la langue du droit asiatique, tout particulièrement dans le champ du droit des affaires et de l’entreprise. Ceci explique, par exemple, que l’obtention du MEDEJ requiert des étudiants sélectionnés, après un cursus d’un semestre entier effectué au sein de l’Institut de droit des Affaires d’Aix en Provence, dont la réputation est admise, de mener à bien un second cursus d’un semestre également, entièrement suivi en langue japonaise, au sein de la section de droit des affaires de Facultés de Droit japonaises renommées, assorti d’un stage d’au moins deux mois effectué avec succès en anglais et japonais, auprès d’un cabinet d’avocat ou d’une administration situés au Japon, toujours dans le domaine du droit de l’entreprise. De même s’agissant du MCA, en 2010, dix étudiants ont effectué leur stage professionnel en Chine (dont huit étudiants français) ; en 2011 neuf étudiants (dont huit français) accomplissent leur stage professionnel dans ce même pays. Les stages se déroulent auprès de cabinets juridiques chinois, de sociétés commerciales françaises et chinoises ou des Missions économiques. Les deux parcours de la Spécialité répondent ainsi, selon les avis unanimes des ambassades de France à Pékin comme à Tokyo, à la volonté de promouvoir la mobilité des étudiants français en Chine et au Japon, offres de formation sans équivalent à l’université à l’heure actuelle. Adossement à la recherche. La Spécialité « Monde asiatique des affaires » permet et encourage la recherche, tant à l’IREA qu’à l’IDA. Le rapport d’évaluation 2011 de l’AERES mentionne pour le MEDEJ : « aucun adossement à la recherche n’est précisé ». Or, l’Institut de Droit des Affaires d’Aix en Provence (IDA) permet à l’étudiant du MEDEJ qui le souhaite de s’investir dans la recherche, et le règlement d’examen permet de remplacer le stage professionnel par un mémoire de recherche. L’un des étudiants de la première promotion, tout en ayant effectué un stage professionnel dans l’un des meilleurs cabinets de droit des affaires de Tokyo, rédige aujourd’hui une thèse de droit comparé de la ‐ 16 ‐ concurrence, à l'Université de Tokyo Daigakuin ce qui est sans nul doute la meilleure façon d’exporter le droit et la science juridique français. Cet étudiant a été honoré d’une bourse offerte aux juristes de très haut niveau (bilingues) par le Gouvernement du Japon. Il soutiendra sa thèse en septembre 2011. De même, trois étudiants diplômés du MCA (2010) continuent leur cursus dans la recherche en préparant une thèse. Avantage budgétaire. Cette spécialité est particulièrement économe puisque le MEDEJ fonctionne grâce à des cours existants ou offerts gratuitement par les partenaires. Employabilité et insertion des étudiants. - MCA : parmi les 11 diplômés de septembre 2010, 5 ont trouvé un emploi (en Chine : Alstom pour un étudiant français, administration pour les étudiants chinois ; en France : cabinet d’avocat, société d’import-export) ; 2 suivent désormais un LLM à Hong Kong et comptent préparer le CRFPA, un stage, dans ce cadre, dans un grand cabinet juridique est déjà promis à l’un d’eux ; une étudiante se prépare à intégrer une Ecole de Journalisme. Dans la seconde promotion en cours, une des étudiantes, lors de sa recherche de stage, a déjà trouvé un emploi à Shanghai. - MEDEJ : une étudiante prépare le CRFPA cette année et travaille déjà dans un cabinet d'avocats international. Cette même étudiante vient d’être déclarée admissible au concours d'entrée à l'Ecole de commerce EM LYON. Dans la seconde promotion en cours, les deux étudiantes francophones admises, dont une Lituanienne, ont déjà trouvé un emploi, à l’issue de leur stage. A chaque proposition d’emploi, les étudiants du MEDEJ ont été recherchés et complimentés: « il est quasiimpossible de trouver en Europe un étudiant en Droit doté d’un tel niveau de connaissance du droit japonais ». Or « la maitrise technique de cette langue est un atout évident pour toute implantation en Asie » ; « disposer de juristes dans la zone Asie-Pacifique est devenu désormais indispensable ». L’ensemble de la Spécialité « Monde Asiatique des Affaires » constitue donc une formation d’excellence, portant volontairement sur un nombre limité d’étudiants soigneusement sélectionnés. Les relations avec l’Asie se développant à un rythme soutenu, il est normal que cette offre universitaire s’adapte à ce contexte en forte expansion et propose des cursus spécialisés et évolutifs en ce sens, qui répondent notamment à deux objectifs des politiques de l’enseignement supérieur actuel : internationalisation et interdisciplinarité. Les étudiants francophones effectuant leur stage en Chine et au Japon entrent ainsi sur le marché de l’emploi en étant dotés d’une solide expérience d’immersion ainsi que d’un autre regard sur ces cultures, incomparables atouts pour le succès de leurs projets professionnels en relation avec ces pays. 9 – Master 2 « Procédures Bancaires et Marché des Professionnels » - PBMP Argumentaire sur le fonds du dossier : Ce master en alternance est le fruit d’une étroite collaboration entre le CFPB, agissant au nom de la profession bancaire, et les universités. Le choix de l’Université Paul Cézanne et le souhait du CFPB de positionnement du master au sein de l’UFR de Droit ne déroge pas à la logique nationale. Cette logique répond à une double problématique : 1. Visibilité de la formation auprès des publics étudiants de M1 en Faculté de Droit, comme à Nancy II et Orléans par exemple. Ailleurs, par exemple à Toulouse 1 ou à Caen, ce sont des IAE ou des IUP Banque-Assurance qui intègrent ces formations issues des Facultés de Droit. L’inscription en économie est donc plutôt l’exception que la règle. 2. Soutien au recrutement de collaborateurs au profil de plus en plus technique et juridique des banques. Cette affirmation du juridique suit la logique de formation interne « des écoles de cadres de banque », la certification AMF, la Lutte Anti-Blanchiment et l’environnement réglementaire de la banque de détail en constituant les points clés. Précisions factuelles : La réponse de l’AERES nécessite certaines précisions que la nature administrative du dossier ne permettait pas d’apporter sur trois difficultés : « Le Master accueille surtout des professionnels » (1) où « les étudiants juristes sont très peu nombreux » (2) ; enfin, « malgré l’intitulé de la mention, ce n’est pas une spécialité à dominante juridique » (3). (1) Si les apprenants relèvent de la formation continue, une fois leur contrat de professionnalisation signé, tous sont issus de la formation initiale (M1). Il ne s’agit pas de professionnels en reprise d’études. (2) Si la moitié des recrutements dans le cadre du diplôme de l’habilitation 2007-2011 provenait du cursus éco-gestion, une analyse plus fine montre une origine de Licence Analyse Economique et Juridique, filière Droit-Economie à l’Université Paul Cézanne. Au final, près de 50 % des étudiants admis dans ce master 2 avaient reçu une formation largement dépendante du Droit. (3) Dans la nouvelle demande d’habilitation, avec 80 heures de droit sur 140 h d’enseignements ‐ 17 ‐ universitaires (hors enseignements professionnels et langues), au lieu de 50 h précédemment, le poids du droit est renforcé. Hors enseignements professionnels et linguistiques, le Droit est la matière la plus présente dans la maquette avec l’UE 2 Analyse Financière et Juridique du Conseil au Professionnel, et l’UE 4, Droit Bancaire qui totalisent 80 heures de Droit sous la direction d’un référent droit du diplôme à la FDSP. Propositions : Deux suggestions peuvent répondre aux remarques de l’AERES. (A) Intégration dans le « DU Passerelle » de la FDSP d’un parcours « Professionnels » qui remplacerait l’actuel DU Passerelle « Professionnels » de la FEA. (B) Création d’un affichage visible « Formations Banques », hors-mention, avec la Directrice du master « Droit de la Banque et des Opérations patrimoniales ». Conclusion : cette spécialité de Master apporte 80000 € par convention, une formation gratuite (pas de frais de scolarité) et rémunérée (1200 €/mois), en alternance, un taux d’intégration professionnelle proche de 100 % à trois mois, et une spécialisation en droit bancaire et financier assurée par un référent Droit de la FDSP qui confère un solide bagage professionnel. Ces éléments ne peuvent pas constituer d’obstacles au recrutement d’étudiants issus du Droit. Il faut noter que l’appréciation globale de l’AERES met en avant le fait que la mention droit des affaires vise notamment la professionnalisation, le secteur bancaire, et regrette le peu de formation en alternance qui y figure. Selon ces trois objectifs la spécialité « Procédures bancaires » n’est pas en défaut. 10 – Master 2 « Création d’entreprise TPE – PME » Cette spécialité va intégrer une nouvelle mention portée par la Nouvelle Faculté d’Economie qui s’intitulera « Management de l’innovation ». « Expliciter la politique de stage ». Cette spécialité ambitionne de développer l’esprit d’entreprise. Plusieurs adaptations sont prévues, pour les publics en formation continue, les étudiants étrangers et les étudiants en situation de handicap. Les étudiants doivent notamment réaliser un projet de création d’entreprise dans l’année. Les objectifs professionnels sont relativement clairs et orientés vers la création d’entreprise. Les débouchés sont attestés par les emplois occupés par les anciens étudiants. Les thématiques de l’entrepreneuriat et de la création d’entreprise sont, à ce jour, originales et uniques dans le paysage régional de l’offre de formation. Cette spécificité a valu au Master sa notoriété et sa reconnaissance par les professionnels qui sont devenus des partenaires. Cette formation professionnelle est construite avec un ensemble de partenaires clés de l’économie, avec l’appui de nombreuses entreprises et institutions reconnues pour leur implication auprès des PME et des jeunes entreprises (directeur régional de banque, expert comptable et commissaire aux comptes, directeur ressources humaines, directeur communication, etc.). Les employeurs actuels, quelle que soit la taille de l’entreprise, sont demandeurs de cadres ayant l’esprit entrepreneur. A cet égard, le master Création d’Entreprise correspond valablement à leurs attentes. C’est ainsi que nos étudiants intègrent l’entreprise en tant que stagiaires. Le suivi des étudiants en stage est assuré par un enseignent-chercheur responsable de la coordination entre le master et l’entreprise d’accueil. « Offrir la possibilité d’évaluer les enseignements». Afin de mieux assurer le suivi de nos étudiants une association a été créée. L’association des étudiants du master Création d’Entreprise a pour objectif de constituer un carnet d’adresse des anciens. De nombreuses rencontres entre anciens et nouveaux étudiants sont organisées grâce à cette association. En ce qui concerne la deuxième recommandation, un système continu d’évaluation des enseignements sera mis en place au niveau de la mention et concernera toutes les spécialités. En outre, les étudiants de cette spécialité sont interrogés oralement individuellement et collectivement sur leur appréciation d’un tel ou tel enseignement. D’après nos statistiques, la promotion 2009-2010 a connu un taux d’embauche avant la fin du master de 25 % (dont 27 % en CDI). D’une manière générale, nous avons un taux d’embauche de 47 % sur les 3 premiers mois qui suivent le master, 65% sur les 6 premiers mois et 90% sur la première année. Ces statistiques sont en constante augmentation. 11 – Master 2 « Analyse économique des institutions et du droit » Cette spécialité va intégrer la mention Commerce, Décision Gestion portée par la Nouvelle Faculté d’Economie et aura pour nouvel intitulé « Business Law and Economics » Cette spécialité recherche comprend deux parcours : ‐ 18 ‐ - Parcours Law and Economics (Erasmus Mundus) - Parcours Aixois Law and Economics « Taux d’abandon des étudiants». Le fort taux d’abandon est lié à la présence d’étudiants étrangers qui doivent travailler pour financer leurs études. Cette situation ne leur permet pas de suivre les enseignements et conduit à des abandons. La proportion des abandons même si elle peut paraître importante est comparable avec celle d’autres masters recherche en économie. Les étudiants qui suivent la scolarité complète en France obtiennent le M2R avec un taux de réussite de l’ordre de 90 %. Nous avons décidé pour le prochain quadriennal d’offrir une formation essentiellement en langue anglaise, afin d’élargir le vivier des étudiants et améliorer la qualité du recrutement ce qui permettra également de réduire le taux d’abandon. « Adossement recherche de la spécialité». Si l’adossement recherche est associé au CERGAM, il ne se limite pas à ce seul centre. En effet, le rapprochement avec les centres de recherches de la Faculté de Droit, le consortium des 10 universités partenaires de l’Erasmus Mundus constituent avec les membres de l’équipe du M2R le cœur d’un adossement recherche de qualité avec un rayonnement international. La reprise depuis 2009 de l’édition d’une Revue académique en langue anglaise et française, de nature interdisciplinaire et publiée par Berkeley Electronic Press, témoigne de cette insertion dans les réseaux internationaux de la recherche (voir http://www.bepress.com/jeeh/). De plus, l’équipe a pour projet de se rassembler sous la forme d’une jeune équipe ou d’une équipe d’accueil pour accroître sa visibilité sur un plan national. Ce projet devrait prendre forme au milieu du prochain quadriennal. « Positionnement de la formation». Le positionnement de cette formation à la Faculté de Droit, comme cela se passe dans de nombreuses universités étrangères où les programmes d’analyse économique du droit sont suivis par les juristes et par les économistes, semblait un moyen d’assurer la pérennité de la formation. Cette proposition n’a visiblement pas convaincu l’AERES. Le souhait de l’AERES est de transformer cette formation en un parcours d’un M2 droit des affaires. Cette position signifierait la disparition de la spécificité de cette formation. Dans ces conditions il est apparu préférable après l’accord des différentes autorités de tutelle de placer ce parcours au sein de la future Faculté d’économie et de gestion, afin de lui garder sa spécificité disciplinaire et sa lisibilité. Cette formation doit répondre à trois défis pour le prochain quadriennal. Le premier consiste en un rajeunissement de l’équipe enseignante qui va connaître 3 départs à la retraite. Si les recrutements effectués ces dernières années devraient permettre de relever ce défi, des recrutements supplémentaires seront demandés. Le second défi consistera à offrir sur le site d’Aix-en-Provence les 2 premiers trimestres Erasmus Mundus qui à ce jour sont offerts dans certaines universités du Consortium. Ce changement doit être négocié avec les partenaires internationaux et nécessitera de nouveaux cours de droit et d’économie. Enfin le troisième défi consistera à accroître l’affichage national et international du parcours Aixois tant il est vrai que les masters recherche en économie ont aujourd’hui la nécessité de recruter au-delà du vivier local. Le nouveau nom donné à cette formation devrait grandement contribuer à cet effort. N° demande S3MA120003369 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Etudes Politiques Spécialités : 12 L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES. 1. En ce qui concerne les points faibles relatifs à la mention, sont notées les remarques suivantes : ‐ 19 ‐ Une mention unique, l’inexistence de l’adossement à la recherche et les spécialités organisées uniquement en M2. Sur le premier point, nous aurions souhaité une diversification des mentions mais le Ministère nous a imposé une mention unique dans le domaine Droit Economie Gestion où nous ne nous reconnaissons que faiblement. Cet inconvénient sera en partie compensé par l’attribution de la mention Etudes Politiques au lieu de Sciences Politiques qui n’a pas une connotation strictement disciplinaire et qui correspond au projet pédagogique pluridisciplinaire de l’Institut. Sur le second reproche, il y a un véritable adossement à la recherche. Toutes les spécialités Recherche correspondent à des axes ou thématiques organisés ou développés dans le CHERPA, centre de recherche pluridisciplinaire de Sciences Po Aix (Politique comparée, Histoire militaire et géostratégie, sociologie du religieux etc…). Les spécialités « pro » sont également adossées à des axes ou des partenariats de recherche développés par le CHERPA : « Mondialisation » pour la spécialité « Affaires internationales », partenariat avec l’UMR LEST ou « axe territorialisation » pour la spécialité Action Publique en constituent deux exemples topiques parmi d’autres. Quant à l’absence quasi générale de maquette M1 (troisième grief), elle correspond à la structuration ème année. Le prochain contrat quinquennal a mis à son ordre du interne de l’Institut en sections de 4 jour la réflexion sur la transformation des sections en M1. 2. En ce qui concerne les points faibles mentionnés dans les spécialités, nous distinguerons selon l’appréciation donnée par l’AERES. S’agissant des appréciations A ou A+ - dix des quatorze spécialités - quelques remarques rapides peuvent être faites. Dans l’optique d’un véritable adossement à la recherche, nous avons souhaité que toutes nos spécialités soient dirigées par un enseignant-chercheur membre du CHERPA et responsable d’axes ou de sous-axes. Chacun d’entre eux a veillé à ce que leur spécialité et les travaux de recherche dont ils ont la charge soient articulés aux enseignements. S’agissant de l’insertion professionnelle, l’observatoire récemment créé à Sciences Po Aix, vient de réaliser sa première enquête (passage récent à 5 ans, habilitation récente des masters). Cette enquête ne distingue pas le diplôme de l’Institut et les masters intégrés dans le même cursus. L’enquête et les sondages complémentaires effectués montrent qu’un tiers des étudiants trouvent un emploi avant l’achèvement de leur cursus. Deux tiers d’entre eux ont un emploi à trois mois. Enfin les taux de poursuite d’études se situent autour de 25% y compris les doctorants, préparations aux concours et poursuite de spécialisation. Enfin la politique de stage ne relève plus de chaque spécialité mais intègre désormais la politique globale de l’établissement. Elle permet, dans le cadre de nos partenariats qui ne cessent de croître quantitativement et qualitativement, d’offrir des opportunités de stages bien supérieures à la demande. Un problème nous préoccupe actuellement concernant la réunion de plusieurs masters recherche en un seul pour dynamiser notre politique de recherche. Les réflexions sont en cours. S’agissant des appréciations B, elles concernent quatre spécialités. Il est reproché à la spécialité recherche Histoire militaire comparée, géostratégie, défense et sécurité d’être trop professionnalisante. Cette remarque récurrente n’est guère fondée dès lors qu’il s’agit bien d’une formation par la recherche, adossée à une thématique du CHERPA et qu’elle permet de nourrir le vivier des thèses du laboratoire (nombreuses thèses soutenues – voir volet Recherche de l’établissement). Simplement il s’y ajoute une dimension professionnalisante très utile notamment pour les concours militaires pour lesquels les taux de réussite sont très satisfaisants. Il n’y a pas antagonisme mais complémentarité dans ces démarches d’ailleurs recommandées par le Ministère. Le tout au service de la meilleure insertion des étudiants dans la vie active. Il est par ailleurs reproché à la spécialité Cultures, religions et société une absence de transversalité, un centrage sur les questions religieuses et des risques quant à l’insertion professionnelle. Depuis l’ouverture de cette spécialité l’insertion professionnelle est une vraie réussite avec des opportunités extrêmement intéressantes (Union pour la Méditerranée, UNESCO, Banque mondiale…). Une plus grande séparation entre le religieux et l’interculturel est en cours de réalisation. Quant à l’absence de transversalité, elle est moins apparente qu’il n’y parait quand on lit les points forts de la spécialité (pluridisciplinarité, appuis pédagogiques transverses de médiation, analyse de la complexité…). Par ‐ 20 ‐ ailleurs, s’agissant d’une fin de parcours Sciences Po, la transversalité est au programme de la 1ère à la 5ème année complétée elle-même par des formations adéquates. En ce qui concerne le Journalisme et la communication à l’international, il est reproché une faiblesse des enseignements spécifiques au journalisme et à la communication, susceptible de nuire à l’insertion professionnelle des étudiants et une quantité insuffisante d’enseignants-chercheurs dans ces spécialités. Le choix opéré par l’Institut a été de faire intervenir de nombreux professionnels de ces secteurs pour favoriser justement le développement de formations spécifiques et l’acquisition des compétences nécessaires à l’insertion professionnelle. Il y a en effet moins d’enseignants-chercheurs mais plus de professionnalisation. Il semble que des choix doivent être opérés. Ce que nous avons fait d’autant que les enseignements plus théoriques dans ces domaines sont dispensés en 4ème année par des enseignants-chercheurs. Enfin l’Institut a signé cette année une convention avec l’Ecole de journalisme de Marseille, ce qui correspond à la réalisation anticipée d’une des préconisations du rapport. La poursuite des collaborations avec des écoles ou organismes de ce type est en cours d’étude. Enfin dans la spécialité Développement, nature et gouvernance, l’équipe pédagogique envisage, suite à la lecture des observations de l’AERES, d’intégrer à la maquette un certain nombre d’enseignements dont certains seront mutualisés avec d’autres spécialités : management stratégique des organisations publiques, action publique, gestion de projet et lobbying, partenariats public-privé. Quant aux possibilités d’insertion professionnelle, les études entreprises démontrent l’existence d’un large panel de structures concernées. Les partenaires qui nous accompagnent (les Ministères, l’Etablissement Public des parcs nationaux, les collectivités locales et bien d’autres organismes publics ou privés) nous permettent d’envisager dans de très bonnes conditions l’employabilité de cette spécialité. N° demande S3MA120003373 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Management Public Spécialités : 8 L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES. Les remarques concernent essentiellement trois spécialités : Appréciation par spécialité : 1 – Master 2 « Intelligence économique et compétitivité territoriale » Suite à la demande de clarification du positionnement de cette formation, il convient d’apprécier que la spécificité de ce Master privilégie le recrutement d’étudiants déjà engagés dans la vie active ou déjà diplômés dans un cursus principal : droit, économie, sociologie, gestion, management public, finances, systèmes d'information... Il apporte aux diplômés une bonification de leur discipline première, leur permettant d'élargir leur compétence en intégrant l'IE dans leur pratique professionnelle. Il n'a donc pas pour objectif principal de former des « professionnels de l'IE », mais plutôt de permettre l’obtention d’une double compétence. Son approche est celle de la création de valeur dans les territoires, en créant des actifs stratégiques à partir des atouts d'un territoire, voire de les créer. La conception de l'IE est celle d'une intelligence globale de l'économie - ou « intelligence sociétale »- dans le contexte de la III° révolution industrielle fondée sur les technologies de l'information. Ce master attire de ce fait de plus en plus d'étudiants venant de pays en développement. Ces besoins ont d’ailleurs été à l’origine des accords de formations délocalisées en Malaisie et en Indonésie. Le diplôme délocalisé en Malaisie a fait l’objet d’un renouvellement en 2011 et celui avec l’Indonésie est en cours. ‐ 21 ‐ Ces conventions intègrent l’ensemble des exigences de la « charte des bonnes pratiques des diplômes délocalisés » votée par l’Université Paul Cézanne. Le dispositif se caractérise notamment par des enseignements dispensés par les professeurs de la spécialité française dans ces formations délocalisées, ainsi que par un souci apporté à la cohérence du parcours afin que l’ensemble des matières dispensées dans la spécialité soient également présentes dans la version délocalisée du diplôme. De même que pour les publics français, les étudiants malaisiens et indonésiens sont essentiellement des publics de formation continue qui cherchent à disposer, grâce à ce diplôme, d’une double compétence fortement recherchée dans de nombreux secteurs économiques, ainsi que dans de nombreuses institutions gouvernementales nationales ou locales. 2 – Master 2 « Décision publique » Le caractère transversal de la décision publique au sein de la mention se manifeste par l’intégration ème semestre qui est commune avec un parcours de d’une UE sur le droit de la décision publique au 2 la spécialité « management des administrations publiques ». Cette transversalité pourrait être renforcée avec la mise en commun d’autres unités d’enseignement proches. Ainsi l’UE d’économie de la décision publique pourrait être divisée en 2 UE déjà proposées dans la spécialité « management des administrations publiques » : « contrôle de gestion dans le secteur public » et « comptabilité et budgets publics ». Cela permettrait de créer des effets de synergie entre les spécialités et, notamment de favoriser les échanges entre des spécialités accueillant des publics différents : profils internationaux et formation initiale d’une part, et profils formation continue de cadres de la fonction publique. Si ce caractère transversal amène à s’interroger sur la pertinence de la spécialité, il convient de préciser que l’ensemble des spécialités de la mention « management public » forme en effet des publics destinés à des fonctions d’encadrement qui impliquent des processus de prise de décision. Néanmoins, la prise de recul et le développement d’une réflexion sur ce processus nécessite une expérience professionnelle conséquente que l’on retrouve plus aisément chez les publics de formation continue déjà en poste dans les structures publiques. Dès lors, la dimension pluridisciplinaire riche de la prise de décision proposée par cette spécialité paraît plus adaptée à ces types de publics plutôt qu’aux publics de formation initiale présents dans les autres spécialités. Ainsi, l’UE de « droit de la décision publique » est proposée comme une option de la spécialité « management des administrations publiques » au second semestre mais les autres enseignements de cette spécialité sont plus essentiellement dédiés au développement de compétences managériales qui ne nécessitent pas, dans l’immédiat, d’approfondir la réflexion sur le processus de décision. 3 – Master 2 « Management euro-méditerranéen et développement durable » Au niveau du recrutement, le master en est à sa deuxième année de fonctionnement. Le recrutement se fait aujourd’hui par la mise en place et le développement de réseaux avec les pays de la méditerranée, que nous développons de manière continue depuis l’accréditation EMUNI sur le plan de la formation, ainsi qu’à travers différentes activités de recherche, de la première étape. A titre d’exemple, l’organisation des dialogues euro méditerranéen de management public, pilotés en collaboration avec le Groupe Européen d’Administration Publique (EGPA). L’équipe en charge du master développe les partenariats existants ou en construction avec l’Italie (partenariat fort avec les plus grandes universités : Bocconi et Tor-Vergata notamment), la Tunisie, et le Maroc principalement. Ces partenariats se font sur la base de co-diplomations et d’échanges qui devraient permettre d’améliorer la visibilité et l’attractivité de cette spécialité. La volonté de développer des relations avec l’Espagne et l’Algérie viendra compléter ce panorama de collaborations et d’échanges méditerranéens. L’orientation choisie pour le Master MEDD est celle de la durabilité, et notamment des logiques environnementales et de gouvernance territoriales. L’espace méditerranéen est aujourd’hui bousculé dans ses logiques publiques et sur ses territoires. Les domaines du tourisme, de la culture, de la gestion sociale à travers le secteur associatif, ou le management des questions environnementales, sont au cœur des logiques publiques en méditerranée. A ce titre, il parait impossible d’investir le champ du management public sans se questionner (et permettre aux futurs managers publics de le faire) sur les enjeux liés à la transformation des territoires sous l’angle de leur développement économique, mais également des aspects plus sociétaux de ce dernier dans une optique de durabilité. Les logiques publiques singulières de ces pays imposent ainsi une approche du management spécifique, en termes d’outils mais aussi d’application des méthodes gestionnaires, et de prise en compte de dimensions culturelles et contextuelles dans les processus de décision. 4 – Compétences Complémentaires en Informatique ‐ 22 ‐ Recommandation 1 : Pour améliorer la cohérence de l’offre de formation avec les objectifs annoncés, cette spécialité devrait être proposée en complément d’un master disciplinaire. La définition de parcours au sein d’une seule spécialité CCI et prenant en compte la formation d’origine clarifierait l’offre de formation globale. Depuis le passage au LMD, le positionnement de cette spécialité, compte tenu de sa transversalité à plusieurs mentions, dans l’offre de formation a été difficile. Dans la continuité de l’ancien DESS CCI, nous avons recruté des étudiants ayant uniquement une première année de master. Effectivement, dans la nouvelle structuration LMD, la spécialité compétence complémentaire nécessite une compétence de base qui doit être obtenue dans le cadre d’un master disciplinaire « complet ». Ce positionnement permet de clarifier cette spécialité du point de vue des étudiants mais aussi du point de vue des responsables de masters disciplinaires. Pour améliorer la cohérence de la formation, nous nous engageons donc à ne recruter dans cette spécialité que des étudiants possédant déjà un master dans un domaine autre que l’informatique. Compte tenu des flux d’étudiants actuels, il parait difficile de mettre en place plusieurs parcours au sein de cette spécialité. Le nouveau positionnement de la spécialité CCI pourrait permettre d’augmenter les flux et donc d’envisager à l’avenir une telle organisation en parcours. Recommandation 2 : Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine «Sciences, technologies, santé», l’autre au domaine «Droit, économie, gestion». Les deux spécialités CCI existent depuis plusieurs années et fonctionnent en parallèle sur les sites d’Aix et de Marseille. Des liens entre les deux formations ont été établis et des réorientations d’étudiants de l’une vers l’autre ont lieu chaque année en fonction de l’origine et du parcours professionnel envisagé par les étudiants demandant à suivre la spécialité CCI. Pour lever l’ambiguïté, et en accord avec le responsable de la spécialité CCI relative au domaine « Sciences, Technologies et Santé » nous proposons dans les supports de communication de chacune des deux spécialités de faire explicitement référence à l’autre en indiquant les différents profils visés par chacune. Il est important de conserver l’appellation CCI car elle fait référence à un modèle de formation adopté dans plusieurs universités, ce qui lui donne une bonne visibilité au niveau national. Les appellations « CCI pour les profils scientifiques » et « CCI pour les profils juristes, économistes et gestionnaires » pourraient être envisagées, mais ces nouvelles appellations pourraient faire alors émerger une confusion avec des formations de type « C2I métiers de l’ingénieur », « C2I métiers du droit » alors qu’il s’agit de formations radicalement différentes. N° demande S3MA120003394 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Comptabilité, finance, fiscalité et patrimoine Spécialités : 6 L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES. I- Appréciation globale de la mention : - L’adossement à la recherche Malgré l’ancienneté des formations en Finance, la Faculté d’Economie Appliquée est très sousencadrée en postes d’enseignants chercheurs en Finance. Seuls quatre postes de Maîtres de conférences sont déployés pour gérer à la fois le master1 comprenant 280 étudiants et aussi les quatre master2 pour un effectif à peu près comparable. La charge de travail consacrée aux formations est très conséquente, freinant ainsi le développement de la recherche, bien que chaque enseignant apporte ses contributions scientifiques dans les différentes spécialités. Le renforcement de la recherche est indissociable du renforcement de l’équipe pédagogique, en d’autres termes de la création de postes en Finance que nous pouvons espérer dans un proche avenir grâce à la fusion des deux facultés et à une réelle volonté de soutenir et de développer ce pôle. ‐ 23 ‐ Néanmoins, si l’on considère l’équipe pédagogique de l’ensemble de la mention, la recherche est alors très abondante et dans des voies disciplinaires multiples, s’appuyant surtout sur le laboratoire du CERGAM (EA 2188). - Lisibilité et positionnement de la formation dans l’offre de l’établissement L’intitulé de la mention permet de rassembler de façon cohérente les différentes spécialités et de couvrir l’ensemble de leurs thématiques. Les masters Gestion de Patrimoine et Finance Entreprise et Marchés sont des formations généralistes. Si les débouchés sont orientés fortement à ce jour, mais cela n’a pas toujours été le cas vers le secteur bancaire, elles ne sont pas des formations de Banque Finance telles qu’elles existent par ailleurs sur le territoire. La gestion de patrimoine réclame des compétences en Finance, Fiscalité et en Droit et le master Finance Entreprise et Marchés des compétences en Comptabilité, Finance mais aussi en Fiscalité. Aucun enseignement de ces deux formations ne concerne spécifiquement la banque. Seule la spécialité « Analyse bancaire des professionnels » pourrait constituer une formation de Banque Finance mais a été proposée par la Faculté de Droit et de Sciences Politiques compte tenu de son contenu pédagogique à forte dominante juridique. La banque est une entreprise de type particulier dont l’activité économique est strictement financière et constitue de fait un des bassins significatifs de recrutement, l’offre de postes émanant de ce secteur d’activités restant importante et structurelle. La gestion de patrimoine s’adresse également et pour beaucoup d’étudiants, notamment de la formation continue, aux professions libérales et dans une moindre mesure aux études notariales, cabinets d’expertise comptable et institutionnels. Les étudiants du master Finance Entreprise et Marchés intègrent également les directions administratives et financières d’entreprises industrielles et commerciales, les sociétés de gestion et les professions de conseils. Cette mention regroupant des formations diversifiées en Finance, non spécialisées en secteur d’activités, est très complémentaire à la mention proposée par la Faculté de Sciences Economiques et de Gestion, dédiée quant à elle à la Banque et aux Affaires Internationales. II – Appréciation par spécialité : 1 – Master 2 « Finance Entreprise et Marchés » - Les métiers visés et le contenu de la formation Ce master 2 est une formation généraliste qui répond aux besoins à la fois : - des entreprises au niveau de leur direction administrative et financière et des différentes fonctions telles que la gestion de trésorerie, le contrôle de gestion… du secteur bancaire pour ce qui concerne les métiers tels que chargé d’affaires, consultant, asset manager, et aussi des différents établissements qui exercent essentiellement une activité en gestion d’actifs. Cette formation à double compétence en Finance est la seule existante sur un plan régional mais elle est proposée sur un plan national par quelques autres universités, telles que celles de Strasbourg, Grenoble, Sciences Po Paris, Lille 1. Ce master 2 n’est pas une formation Banque Finance comme peut l’être conformément à son appellation le master 2 « Analyse bancaire et marché des professionnels », incluse désormais dans l’offre de formation de la Faculté de Droit et de Science Politique. Les masters en Banque Finance comportent en général des enseignements sur la stratégie et la gestion des risques bancaires, le contrôle interne dans les établissements financiers, la gestion actif / passif, le droit bancaire et financier… Le contenu pédagogique de ce master ne comporte pas d’enseignement sur la banque, hormis une sensibilisation de 15 heures au management de la banque, qui est une partie intégrante de l’environnement économique et financier nécessaire aux connaissances généralistes de nos étudiants. Les enseignements comportent deux volets, l’un dédié à l’entreprise et à ses préoccupations en termes de création de valeur qui représente une part très significative du volume d’heures global, l’autre tourné vers l’investisseur et ses exigences en termes de rentabilité par rapport au risque ‐ 24 ‐ encouru. Ces deux orientations étant indispensables aux compétences d’un financier généraliste car les problématiques sont intrinsèquement liées et interdépendantes. S’il est vrai qu’un nombre significatif de débouchés est porté par le secteur bancaire (asset manager, analyste crédit plus souvent, dernier métier exercé essentiellement en banque mais qui ne réclame pas de connaissances particulières sur la banque mais en Finance d’entreprise…) cela s’explique par le fait qu’il s’agit d’un secteur dont l’activité économique concerne directement nos étudiants car son activité est de nature financière, secteur par ailleurs très offreur de stages et d’emplois et de façon très structurelle. En revanche, les débouchés dans le domaine des marchés financiers sont très soumis à l’évolution de la conjoncture macro économique, laquelle ces deux dernières années a été très affectée par la crise financière, expliquant de fait le peu de postes dans ce secteur d’activités. Néanmoins, il est tout à fait certain que les compétences relatives aux marchés financiers sont absolument indispensables pour exercer efficacement et avec talent les divers métiers financiers au sein des grandes entreprises. Les débouchés en entreprise de ce master 2 qui élargissent ceux offerts par le secteur bancaire, se profilent à nouveau au sein de nos promotions actuelles au regard des stages qui ont été obtenus cette année et des différents recrutements dont on a connaissance à ce jour pour ce qui concerne les étudiants de la promotion 2009-2010. Nous pouvons donc penser que les années à venir connaitront des débouchés plus nombreux vers les entreprises hors secteur bancaire. Le master est adossé également comme les autres masters du Cetfi à un Desu de « Perfectionnement en Finance » qui permet de pallier le faible nombre d’heures d’enseignement que le ministère nous impose. Les étudiants ont en conséquence des enseignements complémentaires en contrôle de gestion et mesures de performance (30h), politique financière, analyse et traitement de données, anglais économique et financier, diagnostic financier sur comptes consolidés, instruments financiers et gestion des valeurs mobilières…des conférences animées par des professionnels (capital risque, transmission d’entreprises…). Les débouchés en contrôle de gestion (avec un total d’heures par étudiant de 45 et non de 15) se sont toujours révélés dans nos statistiques, souvent expliqués par le prolongement du stage lorsque celuici porte sur ce type de mission. - Précision concernant l’insertion professionnelle Parmi les étudiants qui ont répondu, le taux d’intégration dans les secteurs est le suivant : 60 % dans le secteur bancaire (analyste crédit, asset manager….) ; 25 % dans les directions administratives et financières en entreprises ; 10 % dans les professions de conseil ; 5% en poursuite d’études. Ces pourcentages ont été arrondis et surévaluent le secteur bancaire au détriment des directions administratives et financières. Une segmentation des emplois par secteurs d’activités sera affinée pour les prochaines promotions. Le taux de réponse des enquêtes effectuées chaque année étant limité (50%), nous envisageons pour l’avenir de mettre en place une procédure de relance par courriel et téléphonique. De plus, il est prévu que le questionnaire soit étoffé et que l’on intègre dans nos statistiques futures des informations de type, date précise d’embauche, fourchette de salaire, localisation… Questionnaire qui devrait être standardisé pour l’ensemble des spécialités de la mention. - L’adossement à la recherche La recherche au sein de cette formation est accomplie par tous les enseignants chercheurs en Finance de la faculté. Ils interviennent tous dans cette formation, soit quatre Maîtres de Conférences. Le manque de poste d’enseignants chercheurs et le sous encadrement en Finance au sein de la Faculté d’Economie Appliquée expliquent cette faiblesse. Recommandations pour l’établissement : La place de la spécialité dans la mention Ce master 2 étant une formation en Finance à double compétence et non un master 2 de Banque Finance, il trouve sa place tout à fait légitimement dans la mention Comptabilité, Finance, Fiscalité et Patrimoine. Il a d’autant plus sa place dans cette mention que c’est la formation la plus généraliste qui inclut des enseignements dans les domaines comptables et financiers mais aussi en fiscalité et qui répond aux besoins tant des entreprises que des étudiants désireux de ne pas suivre une spécialité strictement « métier ». Sa spécificité lui confère un caractère très complémentaire à l’offre de la mention dont les autres spécialités sont orientées plutôt « métier ». 2 – Master 2 « Comptabilité, Contrôle, Audit » Point faible relevé et recommandation pour l’établissement : Activité recherche ‐ 25 ‐ Concernant les recommandations en matière de recherche faites par le collège d’experts, les deux responsables de la spécialité « comptabilité-contrôle-audit » tiennent à préciser que la spécialité dont la responsabilité leur a été confiée concerne de nombreux champs disciplinaires autres que ceux de la comptabilité, du contrôle (s.e. de gestion) et de l’audit. Il s’agit, entre autres, du droit, de la finance, des systèmes d’information, de la stratégie et de l’économie. Cette situation particulière (multidisciplinaire) résulte du projet professionnel auquel répond ce master, projet qui passe par le DSCG. Par rapport à ces multiples champs disciplinaires, le master professionnel est adossé à la recherche à plusieurs égards : - Par la présence d’une équipe d’enseignants-chercheurs importante aux niveaux M1 et M2 dans les différents domaines concernés par la spécialité. - Par la présence de chercheurs impliqués et productifs dans les domaines des systèmes d’information, de la stratégie, ainsi que de l’économie. - Par la présence de chercheurs dans le domaine de la finance et la comptabilité qui ne bénéficient pas d’une visibilité institutionnelle pour des raisons locales (insuffisance des postes – quatre MCF « Finance » - dans ces domaines : le ministère évalue les besoins au niveau de l’Université et l’UFR, de son côté, a choisi de renforcer les équipes dans les domaines du commerce et du marketing), mais ont une activité «recherche » que ce soit à travers leur participation à des laboratoires externes, à des institutions liées à la comptabilité (ANC, Académie de la comptabilité…) ou à des ouvrages collectifs à visée plus pédagogique (chez Nathan entre autres). Enfin, par l’existence durant le cursus M1-M2, d’un DESU de perfectionnement en comptabilité et audit, suivi par plus de 75% des étudiants de M1, dont la moitié des enseignements concerne les sciences juridiques et est assurée par des enseignants-chercheurs en droit. 3 – Master 2 « Contrôle Audit Conseil » Recommandations pour l’établissement : Positionnement de la spécialité Le rapport de l’AERES souligne la nécessaire différenciation avec les spécialités « audit interne » et « contrôle de gestion » du master sciences du management. La spécialité professionnelle « M2 Conseil – Audit – Contrôle (CAC) » a été créée en 2004. Sa mission principale est de former des étudiants aux métiers du contrôle de gestion, de l’audit et du conseil. Effectivement, l’offre de formation en audit et contrôle est large au sein de l’académie Aix-Marseille. Mais elle répond à une forte demande en contrôleurs, et dans une moindre mesure en auditeurs et en consultants, des entreprises et des institutions publiques régionales et nationales. L’ouverture en Septembre 2008 de la nouvelle spécialité en « Contrôle de Gestion » au sein de l’Université Aix-Marseille III (qui comptait déjà un « M2 Audit Interne » et un « M2 Comptabilité Contrôle Audit ») est là pour en attester. La spécialité « M2 Conseil – Audit – Contrôle », cherche à développer un programme de qualité, combinant interventions professionnelles et cours académiques, et cherchant à privilégier une approche « différente » de la préparation aux métiers du contrôle, de l’audit et du conseil. C’est la raison de la référence au conseil (à la place de la comptabilité) dans le libellé de la spécialité « M2 Conseil – Audit – Contrôle » et qui la différencie des spécialités « contrôle de gestion » et « audit interne ». L’objectif de la référence au conseil est double : il s’agit tout d’abord de relier des métiers dont les caractéristiques et les missions sont proches ou identiques (et ainsi d’élargir les débouchés professionnels offerts aux étudiants). Il s’agit ensuite de mettre en avant une formation au contrôle et à l’audit qui s’appuie sur une vision, une démarche et une méthodologie qui sont propres au conseil. La présence dans le corps enseignant de plusieurs consultants seniors issus des grands cabinets de conseil en est une conséquence. 4 – Master 2 « Gestion de patrimoine » - L’adossement à la recherche L’adossement à la recherche se fait par l’entremise du CERGAM (Centre d’Etudes de Recherche en Gestion Aix-Marseille), EA 2188. Les principaux domaines de recherche du CERGAM sont : Finance, Ressources Humaines, Management Public, Marketing, Marketing International, Stratégie, Stratégies Internationales, Innovation Réseaux et TIC, Systèmes d’information. ‐ 26 ‐ Ainsi le master Gestion de Patrimoine s’appuie sur la Finance, le Marketing, la communication et la stratégie. Des négociations sont en cours pour également s’adosser sur une équipe d’accueil en droit privé (Centre Pierre Kayser – EA 21-84, Centre de recherche en matière pénale Fernand Boulan – E1 3241). En effet, le master Gestion de patrimoine délivrant la compétence juridique appropriée, il convient de s’appuyer également sur les recherches en droit privé et notamment : - Le droit des contrats ; le démarchage bancaire et financier ; les CIF (conseil en investissements financiers ; la délinquance financière (escroquerie, abus de confiance, blanchiment etc.) ; le droit patrimonial ; le droit des instruments et produits financiers ; le droit successoral. - Pilotage, suivi des diplômés et argumentation des effectifs Le suivi des diplômés est en cours de réactivation, par des enquêtes internes et par l’implication de l’association des anciens du CETFI, l’ACETFI. Sur les effectifs, une erreur s’est glissée dans le document initial. Il ne prenait en compte que les étudiants en formation initiale du CETFI (30-35 étudiants) sans compter les stagiaires en formation continue (15 à 30 personnes), ni les étudiants en alternance suite à la convention avec l’école de commerce WESFORD (35 étudiants), soit un effectif moyen de 100 personnes. Recommandation pour l’établissement : Positionnement de la spécialité Contrairement à ce qui est indiqué dans l’avis de l’AERES, les débouchés ne sont pas essentiellement dans le secteur bancaire. Si 35 à 40 % des étudiants en formation initiale s’orientent vers la banque, la majorité se dirige vers les cabinets indépendants, les études de notaires, les prestataires en services d’investissement (PSI) etc. En formation continue, 95% des étudiants sont des indépendants. Ainsi nous pensons que la mention est tout à fait adaptée à cette spécialité. 5 – Master 2 « Lutte contre la criminalité financière et organisée » - Procédure d’évaluation des enseignants par les étudiants Une procédure d’évaluation des enseignants est mise en place pour la promotion 2010/2011. Il s’agit d’un questionnaire anonyme remis aux étudiants, qui sont encouragés à le remplir et à le rendre, sans que ce soit une obligation impérieuse. En réalité, les étudiants sont suivis mais peu répondent. Parmi les anciens étudiants du master, qui nous ont tenus informés de leur évolution, certains sont devenus (promotions 2006 à 2009) : Cadre de conformité et lutte anti blanchiment en banque (compliance officer) ; (plus de 20 en France, au Luxembourg (2) et à Monaco (3)), Commissaire de Police (1), Lieutenants de police (2), Inspecteur ou contrôleur des douanes (5), Avocats (4), Juriste de banque ou d’institution financière (4), Auditeur externes (2) Sur la promotion 2010 (diplôme obtenu en fin octobre 2010), nous avons obtenu 19 réponses sur 32 diplômés, soit un taux de réponse de : 59,3% Sur les 19 répondants (6 mois après leur diplôme), 10 (53%) sont en CDD ou CDI, 3 (15%) en recherche d’emploi, 6 (32%) en poursuite d’étude (prépa concours, CRFPA etc.). - Procédure de suivi des étudiants sortants Les procédures de suivi des diplômés sont en cours et en train d’être renforcées, notamment par des relances systématiques par courriel. 6 – Compétences Complémentaires en informatique Cf. réponse développée dans la mention Management Public N° demande S3MA120003398 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Sciences du management Spécialités : 10 L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES. ‐ 27 ‐ I- Appréciation Globale de la mention : En dehors des remarques spécifiques aux spécialités « Management International » et « Management des Activités de Service » (voir réponse propre à chacune de ces spécialités ci-après), une préoccupation de l’AERES renvoie « au caractère limité de l’adossement à la recherche » qui amène la même réponse que celle citée dans le cadre de la mention Administration des entreprises II – Appréciation par spécialité : 1 – Master 2 « Management des Activités de Service » Nous vous remercions, tout d’abord, de l’évaluation dont vous nous avez fait part lors de votre expertise. Celle-ci nous permet d’une part, d’éclaircir des points que nous avons insuffisamment développés dans notre dossier d’habilitation et d’autre part, de réfléchir dès à présent sur des axes d’amélioration. La spécialité « Management des Activités de Service » a été créée en 1980 et forme depuis, chaque année, une trentaine d’étudiants. Elle est l’une des plus anciennes formations dans son domaine en France et à l’international. Elle est reconnue tant dans le monde professionnel à travers sa cohorte de diplômés et son réseau d’entreprises partenaires, que dans le monde académique grâce notamment au Séminaire International de Recherche en Management des Activités de Service organisé par l’équipe d’enseignants chercheurs de la spécialité et qui réunit tous les deux ans depuis 1990 une centaine de chercheurs d’origine essentiellement internationale. Un renforcement de l’adossement à la recherche est clairement recommandé. Nous avons insuffisamment développé ce qui est actuellement fait par la spécialisation dans ce sens. Largement, les enseignants chercheurs de la spécialité développent leurs cours à partir de leurs travaux de recherche et peuvent amener les étudiants à lire et à travailler sur des documents de recherche. Plusieurs cours intègrent la présentation d’outils et de méthodologies de recherche et demandent aux étudiants leur mise en œuvre (le cours de Recherche Commerciale et le Projet Service en particulier sont entièrement dans cette logique). Enfin, le mémoire d’apprentissage ou de stage demande à l’étudiant de traiter une problématique en ayant recours à une méthodologie précise (délimitation de la problématique, analyse de littérature, recherche d’informations, formulation de recommandations). Pour renforcer cet adossement à la recherche, nous devrons réfléchir à un rapprochement plus fort avec les activités de recherche des enseignants-chercheurs de l’équipe pédagogique du programme et notamment : L’ouverture des ateliers de recherche en Management des Services aux étudiants de la spécialité L’opportunité de participer au Séminaire International de Recherche en Management des Activités de Service Les autres points soulignés sont les suivants : La place de l’alternance. Depuis l’ouverture du programme à l’alternance, entre 40 et 60% des formations initiales suivent la formation en alternance. L’alternance nous permet de créer et de maintenir des relations fortes et pérennes avec les entreprises. Nous souhaitons renforcer la part de contrats en alternance parmi les formations initiales. La nature des partenariats avec les entreprises. Ces partenariats sont variés tant par la nature des secteurs d’activité (Banque, Grande distribution, Télécommunications, Services industriels, …) que par l’identité des partenaires (de la grande entreprise de dimension internationale comme Sodexo, Eurocopter ou Dell à des jeunes pousses locales comme monshowroom.com en passant par des entreprises nationales ayant leur siège social sur la région comme ONET). Ces partenariats sont pérennisés par des contacts réguliers (participation aux jurys de sélection, interventions dans le programme, propositions de stages et d’apprentissage, …) Développement international. Nous voulions indiquer notre souhait de mieux accompagner nos futurs étudiants dans leur désir croissant de carrières à l’international. Dans ce sens, nos pistes vont vers une augmentation de cours dispensés en anglais et un renforcement des échanges à l’international. Acquisition de compétences transversales. Au-delà de la transversalité des problématiques abordées dans la majorité des enseignements, les missions confiées aux apprentis et stagiaires leur permettent de renforcer leurs connaissances et leurs compétences transverses. ‐ 28 ‐ Intervenants professionnels. Un peu plus d’un tiers des intervenants de l’équipe pédagogique sont des intervenants professionnels. Le mémoire est évalué conjointement par un professionnel et un intervenant académique. 2 – Master 2 « Management International » L’établissement entend apporter des compléments aux remarques formulées par L’AERES. Concernant la connaissance des débouchés : La spécialité MAI prépare à des métiers cibles clairement identifiés. Le suivi des étudiants fait apparaitre un parcours professionnel en deux temps pour nos anciens : un premier passage en tant que commercial export, chargé d’études dans les missions économiques, junior en marketing international, cadre dans le transport international ; une évolution vers des postes plus stratégiques tels que responsable export en PME, responsable des achats, responsable expatrié d’une filiale à l’étranger, consultant senior en stratégie internationale. Nous tenons à rappeler les actions déjà existantes sur la place et la nature de la professionnalisation dans la spécialité: une présence forte d’intervenants du monde du commerce international. Cette présence se caractérise par une implication au niveau du recrutement des étudiants (validation du projet professionnel avant l’entrée dans le programme, des cours, du suivi des stages et de l’aide à la conception du diplôme). Au fil du temps, ces intervenants ainsi que les anciens de la spécialité constituent un réseau qui facilite la connaissance des métiers du commerce international. deux périodes d’immersion en entreprise avec un tutorat rapproché (période n°1 de 2 mois au cours de laquelle l’étudiant affine son projet professionnel ; période n°2 allant de 6 à 8 mois au cours de laquelle l’étudiant prépare son insertion professionnelle et développe des compétences métier). Nous tenons à souligner les remarques récurrentes de la part des tuteurs professionnels relatives à la facilité d’immersion et à la connaissance de l’environnement international (management interculturel, économie internationale et géopolitique) de nos étudiants. Cela nous conduit à considérer que les enseignements « non professionnels » d’ouverture à l’international sont à conserver. Pour renforcer la place de la professionnalisation dans la spécialité, nous envisageons de mettre en place un accompagnement au projet professionnel ainsi que des conférences métiers. 3 – Spécialité Compétences Complémentaires en informatique Cf. réponse développée dans la mention Management Public N° demande S3MA120003396 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Administration des Entreprises Spécialités : 2 L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES. Concernant l’adossement à la recherche, cet aspect pourtant présent dans nos masters n’a pas été fortement développé dans ces derniers car le choix a été fait de créer avec d’autres composantes d’Aix Marseille université, une mention spécifique recherche étude et conseil que vous avez d’ailleurs approuvée au vu de la notation A obtenue. Pour autant l’adossement à la recherche est déjà présent grâce à : des séminaires réalisés conjointement avec le master recherche comme l’élective développement durable ayant une forte coloration recherche. Un mémoire réalisé sur une entreprise (que nous nommons monographie insuffisamment développé dans le document rendu) et qui comporte une démarche recherche. En effet, les étudiants ont à définir une problématique, à chercher des informations, à évaluer la qualité ‐ 29 ‐ Les « speedworkshops » (cas réels amenés par une entreprise à résoudre dans un temps limité) où une démarche similaire à celle du mémoire est suivie. Lors de séminaires internationaux, de nombreux enseignants, notamment les professeurs invités, basent leurs cours sur un ensemble de recherches, qu’ils font lire et étudier aux étudiants. Les pistes d’amélioration sont les suivantes : Un autre séminaire du master recherche pourrait être offert en option aux étudiants. Celui-ci est structuré autour de l’étude par les étudiants d’une recherche existante. Ils y découvrent comment une recherche est conduite. Les étudiants pourraient avoir le choix entre la réalisation d’une monographie (le mémoire déjà demandé) et un mémoire de recherche. Enfin, les étudiants pourraient comme pour la spécialité RH choisir d’assister à un séminaire de recherche par an. Concernant les autres points d’éclaircissement demandés Les universités étrangères interviennent par des échanges d’étudiants (reçus en management général notamment sur le full English track) et par des échanges d’enseignants (une dizaine venant sur les séminaires internationaux et certains de nos enseignants allant dans les universités partenaires). Il y a par ailleurs un double diplôme (MGIM) avec North Carolina State University. Dans le document, nous avons uniquement distingué les enseignants académiques et non académiques permanents. Pour plus de précisions, sur les modules d’enseignement un tiers des interventions est réalisé par des professionnels. Les ECTS des stages et mémoires (« mise en situation professionnelle » dans le rapport) sont dotés de 12 crédits. Spécialité Compétences Complémentaires en informatique Cf. réponse développée dans la mention Management Public N° demande S3MA120003404 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Administration des institutions culturelles Spécialités : 2 L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES. Trois éléments de réponse sont toutefois apportés : - Concernant l’adossement recherche : Les liens existant déjà avec le laboratoire d’adossement : le GREQAM, UMR-CNRS 6579 sont en voie d’être développés, notamment à travers la mise en place d’un séminaire de recherche au sein du département de philosophie économique du GREQAM, placé sous la responsabilité de la Directrice de l’IUP AIC (membre du GREQAM) : « Questions de culture » qui permettra de décliner les 2 thématiques majeures de recherche initiées au sein de la formation : - l’évaluation des politiques culturelles et indicateurs de performance au niveau des collectivités territoriales - les industries culturelles Ce séminaire permettra de présenter, notamment, les travaux des membres de l’équipe de l’IUP AIC qui appartiennent à différents centres de recherche (GREQAM, CERGAM EA 4225, GRANEM UMR-MA n°49…) ou pour certains conduisent des recherches dans le cadre de l’exercice de leurs compétences professionnelles (à l’image du «rapport sur les publics de l’exposition César, le Rhône pour mémoire»). Il sera ouvert, principalement, aux étudiants du Master AIC et de Philosophie Economique. ‐ 30 ‐ De plus, la participation active de l’IUP AIC aux activités du PRIDES Industries Culturelles et Patrimoines contribue à renforcer sa dimension recherche, en particulier à travers le Forum annuel de l’Innovation culturelle. - Concernant la proposition d’ouvrir de manière plus importante la Mention AIC aux étudiants de Lettres ou Histoire de l’art, il est indéniable que ce type de public estudiantin a toujours obtenu des résultats tout à fait satisfaisants dans notre formation : leur manque de bagage en gestion et économie étant largement compensé effectivement par la richesse de leur cursus pédagogique précédent et leur insertion facilitée par les enseignements de mise à niveau en gestion dispensés à l’IUP AIC pour les nouveaux entrants désireux d’en bénéficier. Un recrutement plus large de ce profil d’étudiants sera certainement facilité par les collaborations plus étroites qui pourront être tissées dans le cadre de la création d’Aix-Marseille Université et donc l’appartenance à la même entité universitaire que les UFR de lettres et de sciences humaines. - Concernant l’ouverture à la culture provençale : si celle-ci ne prend pas la forme de l’acquisition de connaissances linguistiques dans ce domaine, l’organisation de la formation permet néanmoins aux étudiants d’être largement imprégnés par le tissu culturel local et régional à travers différents dispositifs notamment, le cycle de conférences, les ateliers de pratique artistique in sitù, les stages et projets illustrant une participation active à la vie artistique et culturelle de la Ville d’Arles, d’autres villes provençales voisines et plus largement du bassin euro-méditerranéen. Spécialité Compétences Complémentaires en informatique Cf. réponse développée dans la mention Management Public N° demande S3MA120003675 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Recherche, études et conseil en sciences de gestion Spécialités : 5 L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES. Le rapport d’expertise propose également des voies de progrès visant à une plus grande homogénéité entre les spécialités au niveau M1 et la nécessité d’un cadre ou projet international plus formels. Il met aussi en évidence la nécessité de mettre en œuvre des procédures de suivi du devenir des diplômés. Conformément aux recommandations du rapport, l’établissement s’engage à mettre en place des procédures de suivi de l’insertion des diplômés qui ne s’engageront pas dans un doctorat, à renforcer la collaboration avec les universités étrangères. Par contre, l’harmonisation au niveau du M1, si elle est souhaitable, est rendue plus difficile du fait de l’adossement de la mention à trois composantes distinctes (Nouvelle Faculté d’Economie, IAE, IMPGT). Néanmoins, l’attention de l’établissement a bien été attirée sur ce dernier point. N° demande S3MA120003827 Domaine : Droit, économie, gestion Mention : Commerce, décision, gestion Spécialités : 4 L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES. ‐ 31 ‐ L’équipe pédagogique remercie les experts de l’AERES pour l’analyse de notre mention et les recommandations formulées pour améliorer les formations. Nous entendons mettre en œuvre ces recommandations. Un certain nombre d’actions ont d’ores et déjà été entreprises ou le seront dans un proche avenir. Elles sont précisées ci-après. Mais l’établissement précise qu’une restructuration de cette mention va être proposée. En premier lieu, la spécialité erasmus mundus « analyse économique du droit et des institutions », apparaissant initialement dans la mention « droit des affaires », va intégrer la mention Commerce, décision, gestion, sous le nouvel intitulé « Business Law and Economics ». En second lieu la spécialité sciences de gestion va intégrer une nouvelle mention intitulée management de l’innovation qui comprendra outre cette spécialité réintitulée marketing de l’innovation, deux autres spécialités : la spécialité création d’entreprises TPE-PME initialement positionnée dans la mention droit des affaires et une nouvelle spécialité intitulée management des projets innovants. I- Appréciation globale de la mention L’évaluation de l’AERES insiste sur le suivi systématique du devenir des étudiants. Il faut rappeler que cette mention s'appuie sur l'expérience acquise par deux spécialités qui sont à l’origine de la création de la mention. Depuis près de vingt ans, la Maîtrise de Sciences de Gestion puis le Master de Sciences de Gestion ont mis en place et perfectionné un système de suivi des 1500 diplômés actuels, basé sur une enquête annuelle exhaustive sur le devenir des diplômés (type d'emploi occupé, salaire, évolution de carrière,...) et l'édition d'un annuaire des anciens (en collaboration avec l'association des anciens). Par ailleurs, le master management des affaires et du commerce à l’international, parcours commerce international, issu de la transformation d’un DESS du même nom créé en 1992, tient sur son site www.management-international.com un fichier des anciens étudiants. Cette expérience sera étendue à l’ensemble des spécialités de la mention et surtout deviendra systématique. Le dispositif de suivi de l’insertion des étudiants des spécialités de la mention du master prendra la forme d’un annuaire électronique des anciens. La mise à jour de cet annuaire reposera d’une part sur un mailing avec relances envoyé 9 mois après l’obtention du diplôme, puis 36 mois après afin de palier les carences de l’enquête globale sur le devenir des diplômés. D’autre part, des formulaires en ligne seront mis à la disposition des étudiants sur les sites internet des différentes spécialités du master. II – Appréciation par spécialités 1) Spécialité management du commerce international « Mettre en place un suivi systématique des étudiants diplômés » La recommandation de l’AERES sur le suivi systématique du devenir des étudiants sera traitée au niveau de toutes les spécialités de la mention. 2) Spécialité Management des Risques et de la Qualité et Ingénierie de la Décision (anciennement Risque, qualité, décision) « Faible lisibilité de l’intitulé du point de vue du marché de l’emploi » Conformément aux remarques faites, nous proposons le changement de l’intitulé du diplôme afin d’en accroitre la lisibilité par rapport au marché de l’emploi : nouveau titre : « Management des Risques et de la Qualité et Ingénierie de la Décision » « Infléchir l’orientation vers une meilleure lisibilité des objectifs professionnels » L’UE « Mathématiques de la décision » change de nom et devient « Ingénierie de la décision ». Quelques modifications concernant les volumes horaires : - Le projet réalisé passe pour la partie cours de 16h à 8h. - Le module « gestion de projet » passe pour la partie TD de 8 à 12h. - Le séminaire de recherche en risque, qualité et décision passe de 5h à 8h TD. Dans l’UE à libre choix, les modules passent pour la partie cours de 8h à 9h et pour la partie TD de 8h à 9h. Un tableau modifié du « Descriptif des contenus d’enseignement » a été réalisé. 3) Spécialité management de l’hospitalité « Introduire un volet juridique dans la formation, en particulier pour l’hospitalité à vocation sociale » La partie juridique des enseignements sera assuré : Dans le cadre du tronc commun M1 sur le thème du droit des affaires internationales ‐ 32 ‐ De façon spécifique au management de l’hospitalité, trois cours sont envisagés : o Droit de l’hospitalité (les ressources en compétences seront demandées auprès du master Droit public et privé de la santé, spécialité Droit de la Protection Sociale Faculté de Droit de l’université) o Droit appliqué au tourisme et à l’accueil (les ressources en compétences seront demandées auprès de la licence Droit et économie du Tourisme – Nouvelle Faculté d’Economie de l’université) o Droit des principes d’altérité (les ressources en compétences seront demandées auprès du master Droit International, spécialité Actions et droits humanitaires Faculté de Droit de l’université) La proximité géographique et la qualité des échanges entre les composantes (Faculté de Droit et Nouvelle Faculté d’Eonomie) permettent d’envisager sereinement ces collaborations d’enseignement. « Renforcer les enseignements techniques de l’hospitalité » Deux voies sont envisagées : Un partenariat avec le Lycée Hôtelier Général de Marseille qui propose des formations post bac (BTS et licence professionnelle) est engagé ; leur expertise en termes de techniques d’hospitalité, ainsi que leurs compétences seront sollicitées. L’intégration d’enseignement spécifique en techniques relationnelles avec une dimension multiculturelle (ressource du master Management du Commerce International). « Mieux cibler le marché » Selon « Les Métiers en 2015 » - rapport CAS et DARES) les activités d’hébergement sont appelées à se développer de façon nette dans la région PACA, en Europe et à l’international. Trois grands secteurs d’activités se détachent : Le tourisme : Provence- Alpes-Côte d’Azur est la seconde région européenne pour la capacité d’accueil en hôtellerie et camping, derrière la Catalogne. Elle est la 1ère région d’accueil des touristes français (27 millions/an dont 25% d’habitants de la région). L’offre d’hébergement est constituée de plus de 700 000 lits commerciaux : o 140 000 lits hôteliers (2ème région française derrière Paris Ile de France, soit 11,3% de l’offre régionale) o 136 000 lits en résidences de tourisme (2ème région française derrière Rhône-Alpes, soit 24,3% de l’offre nationale) o 300 000 lits en camping (3ème région française derrière Languedoc Roussillon, soit 10,5% de l’offre nationale) o 94 000 lits en meublés de Tourisme o 37 000 lits en villages de vacances Les 34 millions de touristes (français et étrangers) accueillis chaque année génèrent plus de 220 millions de nuitées. La consommation touristique (somme des dépenses d’hébergements, restauration, transport, loisirs, effectuées par les touristes sur place) est estimée à 10 milliards d’euros. 7,2% de l’emploi salarié régional est un emploi lié au tourisme. Les centres d’hébergement pour personnes âgées : En moyenne, en PACA, 12% des personnes âgées de 75 ans et plus vivent en maisons de retraite. La région compte une population de 1 200 492 personnes âgées de plus de soixante ans, soit environ 24,7 % de la population totale. En 2008, on recensait 49 224 places en maisons de retraite et autres structures d'accueil pour aînés sur l'ensemble des départements: o 624 maisons de retraite o 130 foyers-logements o 3 646 places en unités de soins de longue durée (USLD) o 350 places en accueil de jour o 579 lits en hébergement temporaire Les centres d’hébergement social : En PACA, on estime qu’environ 40 000 personnes de plus de 15 ans ont déjà séjourné dans des centres d’hébergement. Il existe en PACA moins d’une centaine de structures d’hébergement qui proposent environ 5 600 places. Près de 25 % de ces places sont dédiées à de l’hébergement d’urgence. Ces places se répartissent entre des chambres (ou dortoirs) et des logements qui ne sont pas tous situés au sein même de l’établissement. Environ 30 % des personnes sont hébergées en dehors des structures et une personne sur quatre prise en charge par les CHRS (Centre d’hébergement et de Réinsertion Sociale) a moins de 18 ans. ‐ 33 ‐ Ces 3 activités (hospitalité des touristes, des personnes âgées et des précaires) se mondialisent. Quelque soit le niveau économique du pays, les besoins en établissements d’accueil s’intensifient. De plus, hospitalité des touristes et hospitalité des personnes âgées se caractérisent par des grands groupes (ACCOR pour le premier, DOMUS – VENDOME et KORIAN pour le second). Quant aux centres d’hébergement social, ils connaissent une tendance à la privatisation et un désengagement de l’Etat dans un développement d’une économie sociale et solidaire. « Intégrer une vision plus managériale » Le management de l’hospitalité se structure autour de 4 grandes activités : la création, la stratégie, la commercialisation et l’exploitation. Celles-ci sont entendues dans le prisme des services à l’international. Elles sont confrontées à de nombreuses problématiques de gestion : stratégie de réseau, multiculturalisme, gestion de marque à l’international, gestion de la relation, gestion des infrastructures et des opérations, management du personnel, stratégies financières internationales, innovation de service, responsabilité sociale de l’entreprise. 4) Spécialité sciences de gestion La dénomination de cette spécialité va changer, le nouvel intitulé sera « Marketing de l’innovation » et elle va intégrer la nouvelle mention « Management de l’innovation » portée par la Nouvelle Faculté d’Economie. « Identifier et mettre en avant les spécificités de cette spécialité généraliste, par rapport à celles d’autres structures (IAE par exemple, autres universités ou écoles) ». En ce qui concerne l’académie d’Aix-Marseille, l’Institut d’Administration des Entreprises d’Aix-enProvence est, depuis fin 2009, aussi membre du réseau IAE-MESSAGE. Le profilage de nos deux parcours de M2 permet une nette différenciation avec les spécialités marketing et finance de cette composante : Marketing-Commerce par rapport au M2 Marketing Appliqué de l’IAE ; Ingénierie Financière par rapport au M2 Management Financier International de l’IAE. Par ailleurs, l’option Marketing-Commerce entend répondre de manière précise à l’évolution des attentes des entreprises en proposant une double compétence en marketing d’une part et commerce d’autre part. Nous ne nous interdisons pas, bien entendu, une certaine forme de concurrence avec les écoles de gestion privées ou consulaires. Comme l’a parfaitement perçu l’évaluateur, le bassin d’emploi permet et même encourage une concurrence intelligente entre formations. « La définition et l’identification insuffisamment précise du marché et des métiers ciblés » L’option Marketing-commerce vise toute entreprise, quels que soient son secteur ou sa taille, dans laquelle la fonction marketing-commerce est développée. Elle répond précisément aux attentes des entreprises en matière de recrutement dans des métiers du management, du « trade marketing », du marketing, des études et de la veille, des interfaces R&D-marketing et de l’encadrement commercial. En particulier, elle prépare les étudiants aux métiers suivants : chargé d’études de marché, responsable de la stratégie commerciale, chargé de communication, chef de produit (codes ROME : 33114, 33112, 32213, 33114). L’option Ingénierie financière vise les établissements financiers et les différents cabinets d'audit. Elle répond aux besoins importants de recrutement des établissements financiers liés à l'accroissement de leur activité de services aux entreprises : auditeur interne, auditeur légal (stage de commissariat aux comptes), analyste risque client, conception et expertise des produits bancaires et financiers et conseil en gestion de patrimoine financier. Métiers visés : - Analyste financier, - Auditeur financier, - Conseiller en création et reprise d'entreprise,- Auditeur interne, - Chargé de clientèle pro, - Gestionnaire des risques financiers, Contrôleur de gestion. Débouchés : Emploi de cadre opérationnel et fonctionnel dans les métiers de la comptabilité (expertise comptable et commissariat aux comptes), de la finance d'entreprise, du conseil et du contrôle de gestion. Par ailleurs, des débouchés existent également dans le domaine bancaire et dans la fonction publique (administration fiscale et enseignement). « La faiblesse de l’encadrement local en enseignants habilités à diriger des recherches, en particulier sur le parcours Marketing-commerce » L’équipe pédagogique du parcours Sciences de Gestion, auquel s’adosse directement ce M2, comprend actuellement 2 PR (06) et 5 MCF (06) dont 1 HDR en poste à la FSEG auxquels er s’ajouteront au 1 janvier 2012 au titre de la mention, 2 PR (06) et 4 MCF (06) dont 1 HDR en poste à ‐ 34 ‐ la FEA. Les 4 PR et 5 des 9 MCF ressortent d’un champ disciplinaire marketing-commercedistribution. Les intervenants universitaires prévus, au titre du 06, dans le document d’habilitation de ce M2 sont 2 PR et 5 MCF dont 1 HDR : il sera donc possible d’augmenter sans grosse difficulté le nombre d’EC 06 en poste dans l’établissement. Par ailleurs, dans le des dernières statistiques connues à jour pour le Master actuel de Sciences de Gestion : dans le cadre du M2 Sciences de gestion, le nombre d’inscrits que ce soit 2008/2009, 20092010 ou 2010-2011 oscille autour de plus d’une quarantaine d’étudiants, le taux de réussite est de près de 97 % et dans le cadre du M2 Sciences de gestion le nombre d’inscrits est passé de 34 en 2009-2010 à 46 en 2010-2011 pour un taux de réussite de 94 % 5) Spécialité Analyse économique des institutions et du droit Cette spécialité va intégrer la mention Commerce, Décision, Gestion avec le nouvel intitulé « Business Law and Economics ». Voir remarques concernant cette spécialité dans la mention Droit des Affaires ci-dessus. N° demande S3MA120003874 Domaine : Droit, économie, gestion / Sciences humaines et sociales Mention : Urbanisme et aménagement Spécialités : 6 L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES. I – Appréciation globale de la mention : Au sujet du M1, le choix pédagogique a été fait d’y concentrer les enseignements fondamentaux, théoriques et pratiques, ce qui justifie, en accord avec les principes de l’APERAU, une forte concentration de cours magistraux. Toutefois, en second semestre, la tendance s’infléchit avec une place centrale faite à l’atelier de diagnostic dans lequel les étudiants apprennent à travailler en petits groupes et dans les enseignements spécialisés de préfiguration du M1 qui ont également lieu en petits comités. Au sujet de la durée du stage, deux précisions peuvent être apportées : Cette durée de 3 mois est un minimum fixé par le règlement du diplôme, dans les faits les étudiants effectuent souvent un ou deux mois supplémentaires. Cette durée malgré tout limitée résulte d’un choix pédagogique, l’étudiant devant garder une disponibilité importante pour travailler non seulement sur son rapport de stage mais aussi sur son mémoire individuel durant l’été et l’automne de l’année de master 2. Dans les faits 95% des étudiants soutiennent à la fin du mois d’octobre, ce qui fait une année universitaire bien remplie. Au sujet de la recherche, il est un fait que la très grande majorité des étudiants intégrant le master s’inscrit dans une approche professionnelle ce qui ne justifiait pas la création d’une spécialité recherche mais plutôt d’un parcours en appui sur les spécialités existantes. Néanmoins, chaque année, après présentation du parcours recherche et des possibilités de thèses un certain nombre d’étudiants choisissent ce parcours et s’inscrivent en thèse, comme en témoigne le nombre de doctorants de l’Institut. Dernier point, les spécialités du M2 correspondent à une volonté de l’équipe enseignante de mettre en avant des savoirs professionnels et des enjeux territoriaux spécifiques correspondant aux attentes du monde des maîtres d’ouvrages. II – Appréciation par spécialité : 1 – Master 2 « Urbanisme durable, projets et action opérationnelle » Le texte introductif reprend fort à propos dans ses trois premières lignes le texte de présentation de la spécialité. Le taux de réussite est de 100% et non de 95%. Il n’est d’ailleurs pas sûr que ce pourcentage soit à rechercher. Il n’est pas utile d’entériner d’éventuelles, et heureusement rares, erreurs de recrutement. On peut observer ensuite une confusion entre réussite au diplôme et embauche (cf pourcentages). La mobilité à l'étranger pour l’ensemble de la deuxième année, ou pour les stages est encouragée dans cette option comme dans les autres. On peut même considérer que ‐ 35 ‐ son ancienneté, ayant créé un réseau étendu, a pu favoriser le choix des étudiants de faire leur deuxième année et/ou leur stage à l'étranger. Nous y sommes favorables, les y incitons et mettons à leur disposition notre réseau. Dans le cas où l’étudiant fait le choix d’une deuxième année à l’étranger, le diplôme doit néanmoins être suivi par un enseignant de l’Institut et soutenu à l’Institut. Par ailleurs, il est noté plus loin l’originalité de l’option Design Urbain par rapport à des « perspectives plus traditionnelles et limitées ». La première partie de cette annotation élogieuse est méritée. Si la seconde partie (traditionnelle et limitée) vise la spécialité Urbanisme, effectivement « classique » dans son approche des problématiques de l’urbanisme, il n’en demeure pas moins que cette spécialité, totalement au cœur du métier d’urbaniste, a démontré depuis 30 ans toute sa pertinence. 2 – Master 2 « Paysage et Aménagement » Concernant la diversité des publics insuffisamment prise en compte, elle exprime une opinion exactement inverse de celle qui avait été pointée comme un point faible lors de l'évaluation du quadriennal 2008-2012 ("Points faibles : La grande diversité des personnes concernées.) En fait depuis sa création cette spécialité a toujours accueilli un public assez diversifié tant du point de vue des origines géographiques que disciplinaires. Cette diversité est le fruit d'une volonté délibérée de notre part de réunir, dans la formation, l'ensemble des champs disciplinaires qui concourent à la réflexion sur les paysages. Notre expérience pédagogique nous a montré combien, dans ces questionnements d'aménagement et de paysage, les étudiants pouvaient tirer profit de la diversité des points de vue et des débats qu'ils occasionnent lors, notamment, des diagnostics et de l'élaboration de projets de territoires. Nous avons, depuis les premières années, corrigé un certain nombre des difficultés rencontrées aussi bien au niveau des contenus délivrés que du profil des étudiants. Sur ce dernier point nous avons privilégié les candidatures qui nous assuraient de réels acquis sur les questions d'urbanisme et d'aménagement. Mais nous avons aussi, dans la mesure du possible, favorisé certaines candidatures ayant mêlé à ces pré-requis, d'autres cursus (anthropologie, histoire, patrimoine, écologie,…) Concernant la remarque relative aux recrutements très irréguliers, l'année 2008-2009 a eu effectivement un nombre d'inscrits sensiblement inférieur aux années précédentes et suivantes. Ceci tient en grande partie à la faiblesse des recrutements dans l'académie d'Aix Marseille c'est à dire, pour l'essentiel, des étudiants inscrits dans notre M1 Urbanisme et Aménagement qui ont "boudé" la spécialité paysage. Cette désaffection peut avoir deux causes qui ont pu se cumuler: - La spécialité paysage, contrairement aux autres spécialités, se déroule à Marseille dans les locaux de l'école du paysage ce qui favorise assez peu les contacts entre ses enseignants et les étudiants du M1 dont tous les cours sont réalisés à Aix en Provence. - Il y a chez certains étudiants la crainte d'être immergés dans une école de projet et à quitter le cadre habituel de leur université. Pour des raisons plus générales mais aussi, compte tenu de ce constat, nous avons décidé, pour le prochain quadriennal, que tous les étudiants de M1 recevraient un module d'enseignements sur les questions de paysage favorisant, entre autres, une meilleure information sur la spécialité paysage. Entre 2005 et 2011, on peut remarquer une stabilité des effectifs sur le long terme puisqu’ils sont en moyenne 22 par année sur la période, de même que les admis. Quant à l’origine des étudiants, on peut souligner une attractivité du master puisque les étudiants hors académie et étrangers représentent 50% des étudiants Quant à la remarque relative au pilotage déficient du partenariat, elle peut être contredite car le partenariat et la cohabilitation du diplôme entre l'Université de Provence et l’ENSP Versailles datent de plus de 15 ans. Nous bénéficions donc d'une longue expérience de partenariat et ne ressentons sur ce point aucune "fragilité". La mise en oeuvre du tronc commun d'enseignement entre les deux structures n'a pas cessé d'être évaluée et modifiée en fonction des évolutions des métiers et des ajustements nécessaires au bon fonctionnement du double cursus. Les enseignants des deux structures participent à parts égales aux enseignements: plus théoriques côté université, plus axés sur le projet de territoire côté Ecole du Paysage (ENSP) Les nombreux oraux et soutenances sont l'occasion de croisements et d'échanges entre les enseignants de l'Université et ceux de l'ENSP parmi lesquels on compte 7 professionnels. Par ailleurs la convention qui lie l'Université de Provence et l'ENSP, et qui prévoit la prise en charge par cette dernière de la majeure partie des coûts de fonctionnement du master "Paysage et Aménagement", est mise en œuvre chaque année sans difficulté. ‐ 36 ‐ 3 – Master « Design Urbain » Quant à la remarque relative au développement des objectifs métiers : Selon le référentiel sur le métier d’urbaniste élaboré par l’OPQU (Le moniteur n°5379, décembre 2006) sept domaines d’activités forment les pratiques professionnelles de l’urbanisme. Deux sont fondateurs du cœur de métier : planification et prospective (1), conception urbaine (2). La spécialité design urbain prépare de futurs urbanistes plus spécifiquement formés aux compétences de la conception urbaine. Le « métier » visé est prioritairement ici celui de chargé d’études en urbanisme dans le secteur privé. Il peut s’agir d’agences de taille petite ou moyenne (urbanisme-architecturepaysage) ou de bureaux d’études en ingénierie territoriale de taille plus conséquente, notamment dans le domaine de l’environnement et de la construction. Dans le premier cas, les missions professionnelles relèvent de la réalisation d’études urbaines (dont PLU et diagnostics territoriaux) et de la conception de projets urbains (requalification d’espaces publics, plan-guide de ZAC), dans le second cas les missions professionnelles relèvent de l’expertise, de l’AMO et de la proposition d’une offre globale de conception-réalisation, ici l’urbaniste que nous formons est engagé dans la conception et la programmation, il travaille principalement en collaboration avec des ingénieurs spécialisés dans l’ingénierie du projet. Les deux premières promotions confirment une attente du milieu professionnel, nos étudiants sont très bien accueillis dans les structures privés locales et nationales (60 % des diplômés design urbain occupent un emploi en structure privé). Les collectivités locales peuvent également offrir des débouchés relativement importants (en décembre 2010, 20 % des étudiants de la promotion Design urbain 2009-2010 ont réussi le concours de technicien territorial, tous sont actuellement recrutés dans la fonction publique territoriale). L’apprentissage de la composition urbaine éclairée par des connaissances essentielles en urbanisme permet de répondre aux attentes des structures communales ou intercommunales en matière d’espaces publics, de patrimoine et d’opération de renouvellement urbain. Quant à la remarque relative à l’articulation à resserrer avec les enseignements de M1 et avec les autres spécialités : L’articulation avec les enseignements du M1 est un objectif que nous nous sommes efforcé de poursuivre, et il nous semble atteint par l’atelier de M1 sur le diagnostic territorial, les cours relevant des thématiques de l’habitat, des déplacements urbains, de l’histoire de l’architecture et de la ville. L’articulation avec les autres spécialités relève selon nous de la complémentarité et de la diversité. La formation Design urbain est relativement jeune, elle est unique en France, nous pensons qu’aujourd’hui le resserrement avec d’autres spécialités est plutôt antinomique avec l’amélioration de sa lisibilité et sa visibilité également attendu de l’Aeres. Quant à la recommandation pour l’établissement sur l’effort de communication et de lisibilité, le rapport de l’Aeres perçoit fort justement les enjeux de la spécialité Design urbain. Il s’agit en effet de développer un point de vue différent, une approche différente, de la conception du projet urbain, orientée sur l’observation sensible, l’itération renforcée entre diagnostic et projet, la lecture des paysages urbains et du contexte, et enfin de l’articulation des échelles et des dimensions de la conception propre au métier d’urbaniste. Le dessin, ou plus largement la graphie, y sont mobilisés, non pas comme fin en soi, mais comme méthode d’appréhension de l’espace et du projet. La communication sur la formation en Design urbain et sa lisibilité sont des enjeux auxquels nous travaillons : plaquette 4 pages au format pdf largement diffusée, encadrés dans la presse professionnelle en préparation, perspective de collaborations avec des écoles, instituts à l’étrangers spécialisés en Design urbain. 4 – Master 2 Urbanisme durable et projet territorial Le taux de 50% reflète la spécificité d’un public d’adultes ayant une vie professionnelle depuis de nombreuses années et venant chercher des connaissances, des outils et des méthodes complémentaires à leur métier de base plus qu’un diplôme universitaire supplémentaire. 5 – Master 2 EURMED – Etudes urbaines en région méditerranéenne L’envoi de la maquette du master était composé de deux pièces, une présentation générale du diplôme dans le cadre de la procédure AERES et un document général de 24 pages plus détaillé. Manifestement ce second document, bien plus complet, n’a pas été transmis aux experts. ‐ 37 ‐ Domaine : Sciences et Technologies II – Observations spécifiques par mention N° demande S3MA120003532 Domaine : Sciences et Technologies Mention : Génie des procédés Spécialités : 2 L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES. I – Appréciation globale de la mention : Il est suggéré que la mention « Génie des Procédés » soit une spécialité de la mention « Mécanique physique et ingéniérie ». Le porteur du projet est convaincu que ce nouvel affichage entrainerait une perte de visibilité/lisibilité de la formation dans l’offre de formation de l’Université. En effet, l’offre de formation d’un établissement est généralement classée par mention. Si la mention « Génie des Procédés » n’apparait plus, le Master Génie des Procédés et ses différentes spécialités seront « noyés » dans une liste de spécialités ayant de plus très peu de liens entre elles. On peut noter ici qu’à l’étranger la mention « Chemical Engineering » apparait de manière lisible dans tous les établissements universitaires. Il est proposé d’organiser la formation en deux spécialités : Professionnelle et Recherche. Le porteur du projet souhaite maintenir la structuration initialement proposée : une spécialité « Génie des Procédés » et une spécialité « Génie des Procédés appliqués au Nucléaire », chaque spécialité ayant deux parcours R et P. Cette structuration permettra une meilleure lisibilité de la formation appliquée au nucléaire et de plus facilitera l’émargement de la spécialité dédiée au nucléaire à d’autres mentions (comme par exemple pour la mention Energie nucléaire). II – Appréciation par spécialité : 1 – Master 2 « Génie des Procédés appliqués au Nucléaire » (création) L’évaluation mentionne que les motivations de la création de la spécialité « Génie des Procédés appliqués au Nucléaire » et ses objectifs ne sont pas assez développés dans la maquette. Une lettre du chef du programme « Enseignement et formation nucléaires » met en avant la position du CEA visà-vis de la formation proposée en collaboration entre les deux établissements (CEA et Université Paul Cézanne) : nécessité de la formation eu égard à une analyse des besoins en formation pour le domaine nucléaire à l’échelle nationale, existence d’une convention entre le CEA et l’INSTN depuis 1996, multiplication des synergies et des mutualisations de modules avec les parcours de Génie des procédés et ceux de la nouvelle mention favorisant une ouverture souhaitée par le CEA, utilité de ces enseignements nucléaires pour alimenter des viviers d’étudiants candidatant à de futures thèses ou à des post-doc., enseignements présentant un grand intérêt pour les industriels du nucléaire notamment pour la conception des réacteurs, forte implication du CEA dans les enseignements et formation complémentaire à des formations délivrées à Nancy ou à Toulouse. La spécialité « Génie des Procédés appliqués au Nucléaire » propose deux parcours différents en deuxième année. Chacun de ces parcours propose des enseignements effectués par des ingénieurs (chercheurs) du CEA. Contrairement à ce qui est mentionné dans le document AERES, les volumes horaires des enseignements spécifiques « Nucléaire » sont significatifs. Le parcours professionnel propose 140h sur 375 h (soit 37 %) et le parcours recherche propose 161h sur 263 h (soit 61%). Ces enseignements dont la liste a été détaillée par les porteurs de la spécialité concernent donc des enseignements portant en totalité sur le Nucléaire ou comportant une première partie générale et une seconde partie traitant d’applications spécifiquement nucléaires. ‐ 38 ‐ Enfin, il est suggéré d’envisager des effectifs plus importants pour la spécialité « Génie des Procédés appliqués au Nucléaire ». Cette recommandation est prise en compte et il est proposé de viser un objectif de 20 étudiants pour cette nouvelle spécialité alors qu’initialement il a été proposé un effectif de 10 étudiants. N° demande S3MA120003592 Domaine : Sciences et Technologies Mention : Image et systèmes Spécialités : 4 I – Appréciation globale de la mention : Les objectifs du master Image&Systèmes (IS) sont bien reconnus par l’AERES et comme étant en parfaite adéquation avec les besoins du secteur socio-économique. Par ailleurs, les différentes spécialités et UE sont identifiées comme formant un ensemble cohérent pour la mention IS. Le fort adossement au LSIS est vu comme gage de qualité pour la formation. Il convient de remarquer que paradoxalement la mention et évaluée B alors que les spécialités sont toutes notées A et qu’elles sont identifiées comme formant un ensemble cohérent. Nous sommes tout à fait conscients de nos lacunes dans le suivi des étudiants diplômés et sur l’évaluation de la formation par les étudiants. Nous disposons tout de même d’une association des étudiants du master (2AEGE) qui tente de garder le contact avec les anciens élèves et qui est ouverte notamment aux étudiants de la Licence SPI pour assurer une meilleure continuité de son animation. Le soutien à cette association sera poursuivi pour qu’elle se développe et de nouvelles procédures sont par ailleurs mises en place dès cette année pour améliorer les retours sur notre formation, ce qui interviendra en complément du système renforcé mis en place par l’établissement. La deuxième remarque de l’AERES porte sur la multiplicité des sites. Une réflexion générale est entamée par l’établissement sur ce point précis. II – Appréciation par spécialité : 1 – Masters 2 « Imagerie Numérique » et « Automatique et Génie Electrique » : L’AERES regrette la spécialisation rapide qui intervient dès le semestre 2 pour les spécialités IN et AGE. Ce choix est considéré comme contradictoire avec l’objectif affiché de pluridisciplinarité. Toutefois, il nous semble que nous sommes dans le schéma de nombreuses écoles d’ingénieurs orientées métiers et qui proposent dans leurs cursus des options de spécialisation dès le milieu de leur deuxième année (l’équivalent du S2 pour le master). Par ailleurs, les 240h d’enseignements spécifiques aux parcours en S3 ne sont pas suffisantes pour acquérir une véritable compétence dans les domaines de pointes qui sont abordés. Il nous paraît donc indispensable de conserver les 180h du S2 qui sont dédiées spécifiquement aux enseignements des métiers visés. 2 – Master 2 « Sciences de l’Information et des Systèmes » : Dans le rapport d'évaluation lié à la spécialité recherche « Sciences de l’Information et des Systèmes », rattachée aux mentions du master « Informatique » et du master « Image et Systèmes », l’AERES s’interroge sur le cloisonnement du parcours « Image » de la spécialité SIS avec l’option « Signal et Image » de la spécialité recherche « Optique et Photonique, Signal et Image » de la mention « Physique ». Lors de la mise en place des mentions de master, des contacts ont été établis entre le LSIS (laboratoire d’adossement de la spécialité SIS) et FRESNEL (Institut d’adossement de la spécialité OPSI). Il en est ressorti que la spécialité OPSI focalise son option image sur les aspects analyses et les inter-relations avec la physique, tandis que la spécialité SIS offre une formation avec un spectre plus large sur l’image tout en ayant une forte orientation informatique ; elle intègre notamment les aspects Synthèse, Modélisation Géométrique et Analyse de Données. Par ailleurs, les écoles doctorales ne sont pas dans les mêmes domaines scientifiques : ED « Mathématiques et Informatique » pour le LSIS et ED « Physique & Sciences de la matière » pour l’Institut Fresnel. A cette période, il nous est apparu difficile d’établir un lien formel entre ces deux parcours pour le quadriennal 2012. Toutefois à partir de 2012, la structure de la spécialité SIS permettra à un étudiant de choisir des UE optionnelles dans d’autres mentions de master. En outre, une synergie dans le ‐ 39 ‐ domaine du traitement d’image et du signal entre les chercheurs de ces deux unités de recherche pourrait être créée par la participation de l'Institut Fresnel dans l’Institut Carnot STAR nouvelle habilitation, et la réflexion du rapprochement de l’option « Signal et Image » de la spécialité OPSI et du parcours « Image » de la spécialité SIS, pourrait ainsi être de nouveau envisagée. N° demande S3MA120003610 Domaine : Sciences et Technologies Mention : Energie nucléaire Spécialités : 7 L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES. I – Appréciation globale de la mention : o « Spécialisation insuffisante » des trois premières spécialités Chacune des trois premières spécialités propose deux UE spécifiques : une UE de 60h (3.4, 3.6 ou 3.8 selon la spécialité) et une UE de 30h « Projet de modélisation et expérimentation » qui est elle aussi spécifique à chaque spécialité (UE 3.5, UE3.7 ou UE3.9). II – Appréciation par spécialité : 1 – Master 2 « Modélisation et expérimentation en thermomécanique et thermohydraulique des systèmes nucléaires » La spécialité thermomécanique - thermohydraulique du master énergie nucléaire est composée de deux unités d'enseignement distinctes: l'UE 3.6 qui concerne les aspects thermomécaniques et qui est consacrée à l'étude de la tenue mécanique de matériaux hétérogènes (notamment combustibles nucléaires) dans des conditions de forts gradients de température et sous l'effet de rayonnement radioactif avec des risques de fissuration et à l'étude des conséquences mécaniques dans les interactions corium-béton lors d'accidents graves. l'UE 3.7 qui concerne les aspects thermohydrauliques au travers de laquelle seront abordés la physique et la modélisation des écoulements multiphasiques turbulents en présence de forts gradients de température ainsi que le transport de particules radioactives dans des gaz comportant des condensables et des incondensables qui modifient la cinétique du système notamment près des parois et le piégeage des matières radioactives en cas d'accident grave. Les compétences locales dans ces domaines vont être renforcées dès 2011 par le recrutement à l'Institut de Mécanique de Marseille de deux maîtres de conférences, l'un dans la spécialité "thermomécanique" et l'autre dans la spécialité "thermohydraulique" qui rejoindront les compétences locales ayant déjà travaillé sur ces sujets en collaboration avec le Centre de Recherche de Cadarache qui ouvrira d'ailleurs ses moyens d'essais à la formation. 2 – Master 2 « Génie des procédés appliqués au nucléaire » Cf. les remarques dans la mention « Génie des Procédés » 3 – Master 2 Sciences de la fusion (présentée également dans la mention physique portée par l’Université de Provence) – « [...], le nombre d'UE ainsi que le volume horaire sont importants, ce qui conduit à des redondances, par exemple entre FCM3, FCM4 et TC1. Les contenus de TC1 et TC2 seraient à harmoniser avec les autres UE. » Les sciences de la fusion regroupent un ensemble de nombreux aspects physiques et technologiques justifiant un volume horaire important. Les deux UE communes aux trois parcours (TC1 et TC2) ont ‐ 40 ‐ été conçues pour présenter -- au début de la formation -- une vision globale de cet ensemble pour chacune des deux voies principales (confinement magnétique ou inertiel). Leur intérêt est double : Pour les étudiants poursuivant dans le parcours concerné (p.ex. pour le module TC1 le parcours FCM), de donner un aperçu des différents aspects qui vont être approfondis dans les modules spécialisés (p.ex. FCM3, FCM4, ...). D'un point de vue pédagogique, cette approche « en étapes » s'est révélée très bénéfique. Pour les étudiants poursuivant dans l'autre parcours (p.ex. pour le module TC2 le parcours FCM), de transmettre les connaissances de base pour cette autre thématique qui fait partie des sciences de la fusion mais qui ne sera pas développée par la suite. Il n'y a donc pas de redondance, ni à l'intérieur d'une thématique (à cause de la différence de niveau entre la présentation globale p.ex. au TC1 et le traitement détaillé p.ex. aux FCM3 et FCM4), ni entre les deux thématiques (p.ex. fusion inertielle au TC2, fusion magnétique aux FCM3, FCM4). « Il n'y a pas de raison, considérant les contenus, d'avoir une disparité aussi grande dans l'attribution des crédits européens (CE/ECTS) entre deux UE (de 3 ou 6 en parcours « recherche »). Le parcours « recherche » (FCM) regroupe 9 UE dont 6 ont un volume horaire de 30h, 2 un volume de 40h et 1 un volume de 60h. La lettre de cadrage du 29 mars 2010, signée par les présidents des trois universités marseillaises, indique que « chaque UE [délivre] un nombre de crédits qui sera un multiple de 3 (3, 6, 9). » Pour suivre cette directive, nous avons attribué 3 crédits ECTS aux modules de 30h et 6 crédits ECTS au module de 60h. Concernant les deux modules à 40h, non seulement le volume horaire plus élevé par rapport aux modules de 30h mais aussi le rôle essentiel des contenus de ces modules au sein de la spécialité justifient l'attribution de 6 ECTS. Nous tenons à remarquer que le contenu des modules ainsi que leurs volumes horaires et la répartition des crédits ECTS sont identiques au niveau national pour les 11 établissements d'enseignement supérieur proposant cette spécialité. Ils correspondent un consensus obtenu par les représentants de ces établissements au comité directeur de la fédération « Formation aux Sciences de la Fusion ». Ce consensus est la raison pour laquelle la lettre de cadrage des présidents d'AMU n'a pas pu être suivie pour la totalité des modules (il y a trois modules au parcours PTF à 5 crédits ECTS). « Le nombre de laboratoires d'accueil est important avec des thèmes de recherche très variés, mais le plus souvent marginaux par rapport aux sciences de la fusion. Les étudiants du parcours « recherche » alimentent vraisemblablement des laboratoires qui ne sont pas impliqués de manière directe dans les sciences de la fusion. » Il y a un malentendu probablement à cause de la présentation des laboratoires dans le dossier qui n'est malheureusement pas claire. En fait, le laboratoire PIIM est le plus grand laboratoire de physique des plasmas en France (47 chercheurs et enseignants-chercheurs) dont 6 sur 7 équipes sont fortement impliquées dans la recherche sur la fusion. Ce laboratoire accueille actuellement 5 thésards diplômés de cette spécialité (3 l'ont suivi à Marseille, 1 à Nancy et 1 en Ile de France), travaillant sur des sujets directement liés à la fusion magnétique. Dans la région, il y a également l'Institut des Recherches sur la Fusion Magnétique (IRFM) du CEA Cadarache qui accueille des thésards issus de cette spécialité. Un diplômé est actuellement en thèse au CPT. Le laboratoire PIIM, le CPT, le laboratoire M2P2 ainsi que l’IRFM font partie de la fédération nationale sur les recherches en fusion magnétique. Nous allons clarifier la présentation des laboratoires pour distinguer entre ceux qui sont fortement impliqués dans les sciences de la fusion et ceux qui ont uniquement une activité annexe en relation avec la fusion. Cette présentation modifiée sera incluse dans le dossier d'habilitation modifié que le porteur de la mention fera remonter en juin. « Il aurait été intéressant de savoir ce que deviennent les diplômés de cette spécialité de master poursuivant en doctorat. Où vont-ils après la thèse ? » Cette spécialité a ouvert aux universités d'Aix-Marseille en septembre 2007 et les premiers diplômes ont été attribués en septembre 2008. Les diplômés de cette première promotion qui ont poursuivi en doctorat termineront leurs thèses fin 2011. Par conséquent, nous n'avons pas encore d'expérience sur leur avenir après la thèse. « Un dossier incomplet rédigé 'rapidement'. » Pour le dossier d'habilitation modifié que le porteur de la mention Physique fera remonter en juin, nous allons compléter les informations concernant la place de la spécialité dans la mention, les origines constatées des étudiants et l'attractivité, les résultats connus de l'évaluation des enseignements par les étudiants, la prise en compte de cette évaluation et les prévisions pour la prochaine période. ‐ 41 ‐ N° demande S3MA120003612 Domaine : Sciences et Technologies Mention : Matériaux Spécialités : 5 L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES. I – Appréciation globale de la mention : Dispersion du thème « Matériaux pour l’Energie » Les formations qui proposent des enseignements autour du thème des « Matériaux pour l’Energie » sont toutes rattachées (rattachement principal ou secondaire) à la mention de Master Matériaux. Ces formations sont : Le master Erasmus Mundus Matériaux pour le Stockage et la Conversion de l’Energie ; Le parcours MATER (MATériaux pour l’énERgie) de la spécialité Professionnelle « Matériaux et Technologies Associées » (MTA), spécialité portée exclusivement par la mention Matériaux ; Le parcours Matériaux pour l’énergie et la bioénergie de la spécialité Recherche « Matériaux Avancés pour les Nanosciences et l’Energie » (MANE), spécialité portée principalement par la mention de Master « Physique » et secondairement par la mention « Matériaux ». La « dispersion » évoquée dans l’évaluation AERES de la mention concerne les parcours des spécialités MTA et MANE. Nous réaffirmerons dans la partie consacrée à la spécialité MANE la différence entre ces deux parcours et notamment le fait que les parcours de la spécialité MANE sont clairement ‘recherche’, contrairement au parcours MATER de la spécialité MTA clairement à vocation ‘professionnelle’. La notion même de parcours est très différente d’une spécialité à l’autre. Les parcours dans la spécialité MANE correspondent à une UE de 60h00 alors que, dans la spécialité MTA, les parcours correspondent à 270h00 d’enseignement (beaucoup d’intervenants professionnels). Tout rapprochement est impossible tant les finalités de ces deux parcours sont très différentes, les contenus des enseignements et les volumes horaires enseignés traduisant cette différence. Nous expliquerons également dans la partie consacrée à la spécialité MANE, la pertinence du rattachement de cette spécialité à la mention de master « Physique ». Renforcer l’attractivité des spécialités autres que le master Erasmus Mundus Quelles que soient les spécialités, qu’elles aient été créées récemment ou non, qu’elles soient à vocation recherche ou professionnelle, nous adaptons leurs effectifs au devenir des étudiants (insertion professionnelle) et sommes également très attentifs à la motivation et à la qualité des dossiers des étudiants que nous recrutons. Nous pouvons envisager, comme suggéré dans l’évaluation, de renforcer les liens avec le monde industriel dès la première année. Ces liens existent déjà ne serait-ce que par le stage obligatoire de 3 à 5 mois que font nos étudiants de première année (3/4 d’entre eux le faisant dans l’industrie) mais pourraient être accentués par l’intervention de professionnels. Cette suggestion sera à l’ordre du jour du premier conseil de pilotage de la mention. II – Appréciation par spécialité : 1 – Master 2 « Matériaux pour le Stockage et la Conversion de l’Energie » Nous sommes conscients de la faiblesse des retombées locales de l’attractivité du master auprès de nos étudiants, par comparaison à ce qui passe à Toulouse et Amiens. Nous allons muscler notre communication auprès des étudiants chimistes de 3e année de Licence ‘Physique-Chimie’, cette formation d’excellence doit pouvoir attirer les meilleurs étudiants chimistes de la Région. Nous avons obtenu le label Erasmus Mundus II en 2010. 2 – Master 2 « Matériaux et Technologies Associées » Comme il a été indiqué précédemment, le parcours « Matériaux pour l’énergie et la bio-énergétique » de la spécialité MANE est clairement « recherche » contrairement au parcours MATER de la spécialité ‐ 42 ‐ MTA qui est clairement à vocation « professionnelle ». Les objectifs, les contenus et les volumes horaires de chacun des parcours étant très différents, une mutualisation ne nous parait pas possible. Concernant la spécialité « dispositifs de la nanoélectronique » de la mention MINELEC, c’est une spécialité recherche avec des objectifs et un contenu pédagogique très différents de ceux du parcours MATER de MTA, un rapprochement n’est donc pas envisageable. Le suivi des étudiants est à l’heure actuelle réalisé par les responsables des parcours de la spécialité et par l’OVE (Observatoire de la Vie Etudiante). Les données de l’OVE sont disponibles sur le site internet de l’université. Nous envisageons de diffuser l’ensemble des informations disponibles sur le suivi des étudiants diplômés sur le site internet du Master afin d’améliorer la communication et l’attractivité de la spécialité. Par ailleurs nous éditons des flyers et des affiches disponibles au SCUIO de l’université et nous participons régulièrement aux salons étudiants. 3 – Master 2 « Matériaux Avancés pour les Nanosciences et l’Energie » Le master MANE est une spécialité Recherche en Physique de la Matière Condensée. Son appartenance à la mention Physique est une nécessité impérieuse. En France les formations « Science des Matériaux » appartiennent classiquement à deux grandes catégories déterminées par le cursus des étudiants qu’elles accueillent : des formations type « Physique de la Matière Condensée » et des formations type « Chimie des Matériaux ». Le Master Recherche « Science des Matériaux » d’Aix-Marseille Université – MANE depuis 2008 - a toujours appartenu à la première catégorie non pas pour des raisons de coteries disciplinaires mais pour pouvoir accueillir des étudiants avec un solide bagage en mécanique quantique, physique statistique et physique des solides. Ce bagage est une nécessité impérieuse pour obéir aux objectifs que nous nous fixons (« doter les étudiants des concepts et outils nécessaires à la compréhension, la modélisation et l'analyse expérimentale des propriétés macroscopiques de matériaux réalistes à partir de leur description à l'échelle de l'atome »). Répondre à ces objectifs a nécessité la mise en place d'un tronc commun qui constitue l'essentiel des enseignements, et se caractérise par un corpus de cours fondamentaux de physique de la matière condensée (structure électronique, physique statistique, mécanique, physique des surfaces, ...). Ainsi les étudiants accueillis dans le master MANE sont – dans leur écrasante majorité – des physiciens. Néanmoins, conscients que la science des matériaux est aussi une discipline liée à la chimie, il nous a paru intéressant de demander pour le futur quadriennal l’association de la spécialité à la mention « Matériaux ». C’est cet équilibre « Majeure : physique – Mineure : Chimie » que nous souhaitons conserver. Le remettre en cause couperait brutalement la formation de son vivier naturel. Dans la logique de ce qui précède, il va de soi que la spécificité de la spécialité MANE est sans la moindre ambiguïté une spécialité Recherche à la différence de formations professionalisantes comme la spécialité MTA. Les deux parcours (nanosciences et énergie) ont ainsi été conçus pour permettre aux étudiants d'illustrer les concepts fondamentaux acquis lors du tronc commun. Ceci se traduit par une dotation horaire faible (60h), sans commune mesure avec celle du MTA (270h), des objectifs et un contenu différents, ce qui exclut de fait toute mutualisation. En outre, sur les conseils de l'équipe pédagogique, la majorité des étudiants suit les deux parcours, ce qui justifie leur maintien en dépit d'un effectif encore limité. N° demande S3MA120003614 Domaine : Sciences et Technologies Mention : Neurosciences Spécialités : 3 L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES. Suite au travail d’expertise de l’AERES les commentaires du Master de Neurosciences portent sur l’ensemble de l’évaluation (mention et spécialités) dans la mesure où l’organisation de la formation s’effectue de manière totalement coordonnée entre mention et spécialités. ‐ 43 ‐ Sur les aspects factuels : En ce qui concerne l’évaluation des enseignements par les étudiants, le taux de réponses n’a pas été mentionné dans le dossier mais il est de plus de 90 %, la quasi totalité des étudiants répondant en fait à l’enquête. A noter, qu’en plus de l’évaluation de la 1ère année (mentionné dans le dossier), l’évaluation de la 2ème année a été mise en place cette année (2010-2011) avec un taux de retour de près de 100 %. En ce qui concerne l’analyse du devenir des étudiants diplômés ainsi que celle de la formation par les sortants, comme mentionné dans le dossier, elle n’a pas pu être mise en place dans le quadriennal actuel. Elle est prévue pour le futur quadriennal en utilisant le site web du Master. L’Etablissement s’engage à poursuivre des efforts en matière d’évaluation des formations et de suivi des étudiants. Le pilotage du Master est assuré par l’équipe pédagogique (responsable mention+responsables de spécialités). C’est l’équipe pédagogique qui assure aussi la sélection des étudiants sur des critères essentiellement académiques vu le ciblage Recherche du Master. L’équipe pédagogique intervient dans l’organisation et les contenus pédagogiques de la mention et des spécialités. Le comité des directeurs d’Unités donne son avis sur la formation et joue un rôle essentiel pour les stages en laboratoire et l’avancée des connaissances dans le domaine. La Neuropathologie (spécialité N3) est explicitement mentionnée dans l’UE 10.1 (Pathologies du système nerveux, physiopathologie et neuropharmacologie). Par ailleurs, ces aspects sont développés dans les différentes UE de la spécialité (par ex. canalopathies (UE 2), pathologies ayant trait à la transmission synaptique et au développement (Parkinson, dépression, pathologies post-traumatiques, etc…UE 3 et 4) obésité, anorexie (UE 8.1), troubles du sommeil et neuropathologies hypophysaires (UE 9.1). Sur le fond du dossier : Les 2 points majeurs soulignés : internationalisation du Master et développement des aspects professionnels sont ceux mis en avant dans le dossier en tant qu’objectifs prioritaires du Master pour le prochain quadriennal. A noter qu’une participation significative des acteurs du monde socio-économique est déjà inscrite dans la nouvelle maquette. Bien que le Master affiche clairement sa spécificité Recherche, le développement de compétences transversales et complémentaires est important puisque cela permet d’offrir un éventail plus large de débouchés pour les étudiants ne s’inscrivant pas dans une filière Recherche pure. Dans ce domaine, la mise en place de la spécialité C2I (Compétences Complémentaires en Informatique) constitue d’ores et déjà une ouverture significative. La mise en place d’autres compétences complémentaires, par exemple en communication, documentation, diffusion de l’information et aspects journalistiques dans le domaine scientifique et technique est en cours de réflexion dans le cadre d’AixMarseille Université. L’organisation d’une seule mention avec 2 parcours différents est une suggestion intéressante que l’équipe pédagogique va soumettre à la réflexion des équipes de formation et des laboratoires supports du Master. N° demande S3MA120003616 Domaine : Sciences et Technologies Mention : Qualité Spécialités : 4 I – Appréciation globale de la mention : La présentation de la mention Qualité par l’expert souligne en page 1 du rapport, que cette mention permet aux étudiants d’acquérir une double compétence en management par la qualité et plus particulièrement en qualité, hygiène et sécurité. Il omet la partie environnement pourtant présente à part égale dans le programme actuel. Il faut souligner que la compétence du Master en management de la qualité qui en fait son originalité et son succès en tant que double compétence, ne fait pas à proprement parler partie des disciplines classiques du domaine sciences, technologie, santé. L’établissement souligne qu’une restructuration de la mention qualité est en cours et fera l’objet d’une nouvelle maquette en juin pour la DGESIP. ‐ 44 ‐ Suivi des diplômés. L’AERES relève un manque apparent de cohésion dans la mention, se basant notamment sur le suivi des diplômés et suggérant que le suivi réalisé par les services centraux soit doublé par un suivi au niveau de la mention. Le master Qualité propose en seconde année sur Marseille deux spécialités caractérisées par les secteurs de placement des diplômés. La globalisation du suivi des diplômés relevant de secteurs professionnels d’insertion très différents (tous secteurs publics et privés, de production ou de service pour la spécialité Analyse et Qualité, secteur santé pour la spécialité Qualité et Gestion des Risques en Santé), n’apporterait pas d’information supplémentaire et risquerait au contraire de perturber l’analyse des résultats. De plus, pour la spécialité AQ qui est en apprentissage, le suivi est déjà réalisé à 3 reprises (par le CFA, par la spécialité, par les services centraux) ce qui a déjà engendré des protestations des diplômés et nuit fortement aux taux de réponse, un quatrième suivi semble donc difficilement envisageable. Ceci étant, le dossier présenté montre (pages 23-24 et 29) que le suivi des diplômés est sérieusement réalisé et analysé et que des évolutions des programmes et du déroulé pédagogique en ont découlé. Pilotage de la mention Actuellement, le conseil pédagogique, composé des équipes pédagogiques des spécialités se réunit au moins une fois par an. Il examine le bilan de l’année, le suivi des diplômés, précise et améliore le fonctionnement de l’année à venir (recrutement, programme, UE communes ou mutualisables, évolution des méthodes pédagogiques…). Ce conseil pédagogique comprend des enseignants chercheurs des spécialités mais aussi trois intervenants professionnels. L’expert s’étonne que les adresses mail de ces intervenants soient des adresses universitaires. Ce sont en effet celles utilisées au sein de l’équipe pédagogique, les adresses et fonctions professionnelles de ces intervenants étant précisées dans les tableaux détaillants les enseignements. Malgré ces dispositions, qui ont jusqu’ici permis de faire évoluer le master et de maintenir sa qualité attestée par les offres d’emplois que nous recevons et par le placement de nos diplômés, un conseil de perfectionnement sera créé suite à cette remarque. Il sera constitué du conseil pédagogique précédemment cité additionné d’un tuteur et d’un étudiant par spécialité et se réunira une fois par an. Au niveau de l’université est à l’étude l’augmentation de la taille des équipes pédagogiques, notamment en s’appuyant sur les nouvelles dispositions rendues possibles par la LRU. Le taux d’intervenants professionnels est d’environ 65 pour cent en M1 comme en M2. II – Appréciation par spécialité : 1 – Master 2 « Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement » L’AERES semble baser grandement l’évaluation de cette spécialité sur les retours du master fonctionnant actuellement à Tunis, alors que l’expert note en page 7 du rapport que seule l’université de Tunis délivre le diplôme et que la co-diplomation n’est pas finalisée. Il nous parait regrettable que ceci ait pu être défavorable à l’évaluation de la mention dans son ensemble. Quoiqu’il en soit, suite aux remarques de l’expert, il a été décidé de retirer cette spécialité du dossier de la mention et de travailler dans le sens conseillé dans le rapport d’évaluation, à savoir reprendre le dossier vers une co diplomation de la spécialité Analyse et Qualité. Dans le cadre d’une codiplomation future avec la spécialité AQ, des UE de mise à niveau seront proposées aux étudiants de Tunis pour augmenter le taux de réussite, qui devrait également s’améliorer avec le temps, le flux de candidats entrants étant plus important. La création d’un conseil de perfectionnement conjoint est bien entendue prévue dans ce nouveau cadre. 2 – Master 2 « Analyse et Qualité » Augmentation du taux de recherche d’emploi L’augmentation du taux de diplômés en recherche d’emploi a deux origines : Pour les années 20072008 et 2008-2009 les valeurs sont, comme précisé en page 23 du dossier, celles d’enquêtes à respectivement 18 et 6 mois et ne peuvent donc pas être comparées à celles de 30 mois des autres années. De plus, le dossier précise en page 24 que les offres d’emploi transmises aux étudiants (correspondant aux qualifications et niveaux des diplômés) restent non pourvues, ce qui a donné lieu à une analyse des causes au sein du master. Suite à ce travail, on a pu noter que les diplômés qui ‐ 45 ‐ répondent sont avant tout ceux qui recherchent un emploi afin de bénéficier de l’aide de l’équipe pédagogique mais aussi que les diplômés ont tendance à s’accorder du temps (souvent de perfectionnement linguistique à l’étranger) à l’issue du master avant de se mettre réellement à rechercher un emploi. Ces facteurs combinés à la crise économique expliquent les chiffres constatés. Un travail de fond sur le sujet est poursuivi au sein de l’équipe pédagogique. Concernant les aspects recherche de la spécialité, l’expert propose d’aborder ces aspects dans certaines unités d’enseignement. L’équipe pédagogique avait relevé ce point lors de l’analyse AFOM et proposé quelques pistes mises en œuvre actuellement (cf. page 24 du dossier), certaines rejoignent celles proposées par l’AERES, notamment en matière d’UE abordant les aspects recherche. 3 – Master 2 « Qualité et Gestion des Risques en Santé ». L’enseignement des compétences transverses est très peu développé La spécialité P3 comporte dans S1 et S2 des UE à compétence transverse comme les autres parcours professionnels, ces deux semestres étant communs à tous les parcours professionnels. Il s’agit des UE suivantes : Organisation du système de santé (intitulé exact de l’UE « Organisation et Financement du système de Santé ») ; Economie (micro et macro) ; Méthodes de base en biostatistiques ; Epidémiologie ; Recherche Bibliographique ; Anglais ; Gestion de projet en santé ; Organisation de la sécurité sociale. Les UE des S3 et S4 ciblent plus les compétences spécifiques à la spécialité. Pour autant, les étudiants qui entrent directement en S3, doivent suivre obligatoirement les deux UE à compétences transverses jugées indispensables : l’UE « Gestion de projet s» et l’UE « Organisation et financement des systèmes de santé » (cf. page 12). Le double affichage de la spécialité dans les deux mentions « Qualité » et « Santé Publique » La spécialité P3 est cohabilitée avec la Faculté des Sciences du Site Saint Jérôme depuis sa création (2004). Dans le S3, 12 des 24 crédits obligatoires sont enseignées à la faculté de Saint Jérôme et communes au master Analyse & Qualité (4 UE des 3 crédits cf. page 39). Les raisons de ce double affichage créant plus de lisibilité et de visibilité pour les étudiants, ont été exposées en page 2 du dossier initial. Les étudiants de la spécialité « Analyse et Qualité » suivent une des UE de la spécialité « Qualité et Gestion des Risques en Santé » (UE intitulé « Certification et Gestion des Risques dans les établissements de Santé »). Les étudiants peuvent prendre en UE optionnelle différentes UE des deux mentions : UE « Accréditation et reconnaissance de la conformité » Les jurys de soutenance de mémoire sont constitués des membres des deux équipes. Cette cohabilitation, à l’origine du double affichage de cette spécialité dans la mention Santé Publique et la Mention « Qualité » est donc fonctionnelle et bénéfique pour la formation des étudiants. Elle permet à des étudiants spécialisés en Santé d’acquérir une compétence en management de la qualité tout en gardant leur coloration Santé Publique, à d’autres étudiants d’orienter leur projet professionnel vers la qualité et la gestion des risques, et enfin à des étudiants de sciences d’affirmer un choix pour le secteur de la santé. Le double affichage permet une meilleure visibilité de l’offre de formation, et se traduit par une réelle collaboration et des échanges réguliers entre les deux équipes. Le contenu des UE n’est pas décrit. Les mutualisations ne sont pas claires L’équipe pédagogique avait bien réalisé le travail de description des UE dans une plaquette qui n’a pas été intégrée dans la maquette d’habilitation et qui reste à disposition. Dans la maquette d’habilitation, à la page 13, il est précisé que toutes les UE sont mutualisables : « La totalité des UE est mutualisable. Les responsables de spécialités choisissent dans le panel des UE, les UE optionnelles qu’ils jugent utiles pour leur parcours. Les UE enseignées à distance sont moins accessibles car elles sont limitées en nombre d’étudiants en raison du nombre limité de tuteurs en mesure de suivre les étudiants » L’équipe pédagogique n’est pas suffisamment étoffée L’équipe pédagogique universitaire est peu importante, mais les professionnels intervenants sont les mêmes chaque année. Le programme pédagogique est réévalué et mis à jour en fonction des retours des intervenants et de réunions organisées au sein de la spécialité. ‐ 46 ‐ Il existe des imprécisions, des approximations et des défauts d’information dans le dossier. Des indicateurs importants sont en particulier mal renseignés, e.g nature des emplois occupés par les diplômés, nb d’étudiants venant du M1 Santé Publique et du M1 « Qualité » Concernant l’indicateur sur la nature des emplois occupés : il est bien noté dans le tableau de flux d’étudiants que le nombre de diplômés par année 22 pour 2007/2008 et 15 pour 2008/2009 ce qui fait un total de 37. (cf. page 41) A la page 43, dans le chapitre 7-11-2, nous reprenons le chiffre des 37 étudiants diplômés pour expliciter leur devenir. Dans le détail du décompte du devenir à deux ans, il n’y a effectivement les renseignements que pour 36 étudiants (soit l’oubli du devenir pour 1 étudiant). Concernant l’indicateur concernant les filières de recrutement (notamment du M1 de la mention « Qualité ») Il n’y a, effectivement, pas dans le document envoyé à l’AERES le nombre d’étudiants issus du M1 « Santé Publique » et ceux du M1 « Qualité » dans le M2. Nous n’avons pas quantifié ce point dans le chapitre 7-11-5, ce que nous ferons systématiquement à l’avenir. L’adossement à la recherche Le master est adossé à 3 équipes de recherche (cf. tableau page 42 chapitre 7-8), Par ailleurs, les UE obligatoires suivis en M1 permettent aux étudiants d’acquérir des compétences en recherche. Enfin, les étudiants peuvent choisit durant leur M2 des UE optionnelles de la spécialité recherche. Parmi les étudiants diplômés, 4 sont inscrits en thèse de sciences. Il manque des renseignements sur les aspects formation continue alors qu’il y a un vivier de professionnels des établissements de santé à former. Les étudiants peuvent avoir accès à la formation au titre de la formation continue. Cette notion est d’ailleurs précisée à la page 21 du document transmis à l’AERES : « Le master reçoit des étudiants au titre de la formation continue mais ne s’inscrit pas dans une formation en alternance ». N° demande S3MA120003618 Domaine : Sciences et Technologies Mention : Sciences de l’environnement terrestre Spécialités : 10 L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES. Les réponses sont argumentées points par points au niveau des points faibles (PF) et de façon globale pour les recommandations. Les spécialités répondent ensuite séparément aux commentaires transmis par l'AERES. I – Appréciation globale de la mention : PF1 et PF2 - Taille/maturité des spécialités ; doubles parcours pro-Recherche : L’offre de formation "SET" présentée à l'AERES en vague B est l’aboutissement d’une longue (2 ans) concertation de l’ensemble des acteurs des différentes spécialités impliqué dans le montage initial et l’évolution de la mention depuis maintenant 8 ans. S'appuyant sur les succès de l'offre préexistante, et sur un adossement recherche reconnu, l’offre de formation résultante, longuement réfléchie vise à travers une restructuration thématique claire et radicale des spécialités, à significativement augmenter la lisibilité des objectifs de la mention, aussi bien pour le public étudiant et les institutions que pour les entreprises. La création induite de certains parcours explique les points faibles soulevés à juste titre. Le déficit constaté en intervenants professionnels de certains parcours Pro a été sensiblement comblé, notamment pour SYSTER, en mutualisant le réseau de MAEVA. De même, le réseau d'entreprises partenaires "MAEVA" sera accessible aux étudiants de cette spécialité. Au niveau du parcours Recherche de la spécialité Médiation, deux UMR supplémentaires à l'IMEP UMR 6616 et au LPED, actrices au niveau de la communication/médiation (UMR 8562 / ENS EHESS et UMP P3 ADEF) viennent renforcer l'adossement recherche qui manquait en SHS. ‐ 47 ‐ PF3 : Mutualisation intra-Mention : La mutualisation a été repensée au niveau des parcours (voir réponses des spécialités), entre spécialités intra- et inter-mention. Nous citerons notamment l'important travail réalisé sur la spécialité Médiation qui mutualise maintenant 4 modules supplémentaires intra-mention afin de développer l'offre de formation scientifique. Nous tenons néanmoins à souligner que le renforcement de l’important effort de mutualisation initial à travers de nouvelles mutualisations intra- (voir réponses des spécialités) et inter-mentions (cf fichier annexe financière initial) conduisant à mutualiser près de 5810 HETD (TC compris) pour un total de 14 641 HETD, soit près de 39 % du total dans la maquette soumise, induit un effort extrêmement conséquent de la part des équipes pédagogiques. Pour un master de cette taille, un tel niveau de mutualisation impose en effet de prévoir près d'un an à l'avance l'organisation des emplois du temps et des calendriers pédagogiques. PF4 : Mutualisation inter-mention : Des contacts et des réunions des équipes pédagogiques des mentions "SET", "Océanographie" et "Prévention des risques et nuisances technologiques" ont abouti à une analyse commune des commentaires AERES, à un rapprochement et à la mise en commun de 8 nouveaux modules d'enseignement inter-mention : Océano (OCE105, BEM202, BEM312,OPB301, PRO202, PRO304) SET(GR9, GR2M9) permettant un enrichissement très net de l'offre de formation et la mise en place de passerelles supplémentaires. Pour PRNT, malgré les différences structurelles entre les deux mentions, une volonté de mettre en place des enseignements communs à mi-parcours est affichée. Notons que ceci va notablement augmenter le taux de mutualisation. Ces premières discussions dans le contexte de fusion des trois Universités marseillaises, de la création de l'OSU Environnement, des restructurations d'UMR, et du contexte multi-sites, représentent le point de départ d'une réflexion approfondie de mutualisation d'UE pour le contrat quadriennal à venir. Il nous faut en effet plus de lisibilité et plus de temps pour proposer d'autres interactions/mutualisation qui soient réalistes et fassent sens aux niveaux pratique et pédagogique. Pour la partie "Recommandations" concernant les pratiques d'évaluation et de suivi : depuis 2006, les Observatoires de la vie étudiante des Universités Paul Cézanne et de Provence ont mis en place un dispositif de suivi de l’insertion des diplômés. En 2009, une enquête sur le devenir à deux ans des étudiants de Master, coordonnée par la DGES-IP a été réalisée. Pour compléter ce dispositif qui nous a semblé assez ponctuel pour l'instant, nous procédons depuis fin 2009 à la centralisation des coordonnées de l'ensemble des diplômés et avons développé cette année un questionnaire très détaillé qui nous permettra de visualiser finement le devenir des diplômés des différentes spécialités. Comme indiqué sur la maquette transmise, 2 spécialités sur les 5 spécialités professionnelles du quadriennal actuel et une spécialité recherche ont mis en place une procédure d’audit très complète avec comme objectif clairement affiché de renforcer la pertinence de la formation dans une politique d’amélioration continue. Dans le cadre du futur quadriennal, cette évaluation sera généralisée à la Mention avec une procédure qui sera validée préalablement par un audit qualité dédié. Enfin, un bilan à mi-parcours de la Mention SET sera effectué en interne afin de pérenniser, de modifier ou même de fermer tout parcours actuellement en discussion qui ne répondrait pas à nos objectifs. II – Appréciation par spécialité : 1 – Master 2 « Sciences de la biodiversité et écologie » (SBE) PF1 : Mieux définir les objectifs et les domaines professionnels du parcours VaBB Le parcours VaBB (Valorisation de la Biodiversité et des Bio-ressources) vise à former des cadres scientifiques de haut niveau dans le domaine du génie biologique des micro-organismes, des végétaux et des invertébrés. Les domaines professionnels concernés sont tous les métiers du génie écologique. L’objectif professionnalisant de ce parcours est l’acquisition d’un ensemble de compétences permettant l’exercice de fonctions d’encadrement en ingénierie liées aux enjeux du développement durable : lutte biologique, transformation des déchets et leur valorisation pour la restauration d’écosystèmes dégradés ou d’agrosystèmes, utilisation des micro-organismes, des végétaux et des animaux pour la dépollution des sols et des eaux. La formation requiert une connaissance approfondie du fonctionnement des écosystèmes nécessaire pour la valorisation de la biodiversité microbienne, végétale et animale, ainsi que des compétences pluridisciplinaires en chimie et microbiologie pour la valorisation des ressources naturelles afin de former des ingénieurs écologues aptes à concevoir et développer des projets de préservation de l’environnement à l’aide d’outils innovants de biotechnologie. Les métiers de l’ingénierie écologique représentent actuellement un important vivier d’emplois dans ces secteurs. ‐ 48 ‐ PF2 : Proposer plus d’enseignements fondamentaux pour le parcours VaBB en augmentant la mutualisation entre les parcours Au sein du M1 SBE, tous les modules sont mutualisables, mais la plupart sont "colorés" et vivement conseillés en fonction du projet professionnel de l’étudiant. Afin d’élargir l’offre d’enseignement pour le parcours VaBB, le choix de ces modules « colorés » a été étendu. Ainsi, il est passé de deux à quatre pour SB2 et de deux à trois pour SB3, SB4 et SB6. En M2 S3, le module « Ateliers tutorés de simulation de projets professionnels » a été mutualisé entre les parcours EEGB et VaBB. PF3 : La spécificité méditerranéenne du parcours SBEM pourrait être davantage mise en avant dans les enseignements Nous n'avons pas insisté sur cet aspect dans la maquette initiale car il nous paraissait normal que ce parcours de recherche, qui s'adosse principalement sur des laboratoires (IMEP, INRA-URFM, Cemagref...) travaillant en priorité sur la région méditerranéenne, repose sur des enseignements dans lesquels le "modèle méditerranéen" est particulièrement développé. La spécificité méditerranéenne de ce parcours est donc bien présente dans la plupart des enseignements. Mais pour mieux marquer cette spécificité forte que nous revendiquons, nous avons précisé l'intitulé de 2 modules : - module SB8B : " Organisation et dynamique de la biodiversité méditerranéenne". - module SB9 : "Ecole de terrain en région méditerranéenne". Ce module est réalisé en totalité en Tunisie depuis 3 années, en collaboration avec l'Université de Sfax (Pr M. Chaieb) ; cette formation combinant terrain et exposés en salle connaît un vif succès et contribue de façon significative à l'attractivité du parcours SBEM. PF4 : Mutualisation de la spécialité SBE avec la mention « Océanographie » Les discussions que nous avons entamées avec les responsables de la mention « Océanographie » montrent que des possibilités de mutualisation existent, en particulier entre le parcours VaBB et les spécialités « Biologie et Ecologie marines » et « Environnement Marin ». Celles-ci seront affinées en cours de quadriennal. 2 – Master 2 « Gestion des Risques Naturels et Technologiques » (GERINAT) La mutualisation des enseignements entre spécialités du master SET et entre les parcours recherches et professionnel en S1 et S2 est importante en dehors des troncs communs du master set (2 UE sur par semestre). 3 UE sont communes à la spécialité GEMA (1 en S1 et 2 en S2) et 2 UE sont communes aux parcours professionnel et recherche de GERINAT. Afin de renforcer cette mutualisation nous proposons de mutualiser au semestre1, l’enseignement : Risques climatique et feux de forêt. Le contenu des cours magistraux et d’une partie des TD sera mutualisé. Les enseignements appliqués concernant la lutte contre les feux de forêt, la réglementation et la gestion des massifs resteront spécifiques aux étudiants qui souhaiteront continuer dans le parcours professionnel. Quant à la création d’un parcours recherche séparé il répond à un souci d’harmonisation de l’ensemble de la structure du master proposant pour chaque spécialité un parcours professionnel et un parcours recherche. De plus, la spécialité Géosystèmes actuelle propose déjà un parcours recherche intitulé : Géomorphologie et risques naturels, le rapprochement avec ce parcours recherche de part sa thématique permet une meilleure lisibilité autour de l’offre d’enseignement en matière de risques naturels. Enfin, les risques et les géosciences s’inscrivent dans un champ pédagogique de moins en moins disciplinaire et le parcours recherche offre au travers la géographie physique, la géologie et les géosciences au sens large un véritable thème de recherche dans l’environnement naturel actuel et passé. Pour preuve les étudiants relativement nombreux (4 étudiants) du master pro GERINAT qui ont depuis 5 ans en cours d’année ou entre le M1 et M2 ont rejoint la spécialité Géosystèmes pour continuer sur un parcours recherche voire une thèse après audition et validation de leur candidature par l’Ecole Doctorale des Sciences de l’Environnement (ED 251 EDSE). Certains, à la suite du master pro GERINAT (2 étudiants), ont poursuivi en thèse leur parcours universitaire dans d'autres écoles Doctorales ce qui montre l'attractivité de la formation. Enfin, à mi-parcours, après discussion et avoir pris en compte les différences structurales des deux formations (Formation Initiale d'une part et par Alternance d'autre part) nous envisageons avec le master Prévention des Risques et des Nuisances Technologiques (PRNT, Aix Marseille Université actuellement à l’Université de la Méditerranée), la mise en place d'enseignements communs. Une réflexion sera menée sur la réalisation conjointe d'éléments constitutifs d'UE en complémentarité des compétences respectives tout en respectant le caractère spécifique des deux Mentions. ‐ 49 ‐ 3 – Master 2 « Système Terre : Changements globaux » (SYSTER) Analyse du fonctionnement de l’ancienne formation GEOSYTEMES GEOSYSTEMES est l’une des 3 spécialités Recherche du Master SET (Habilitation 2008), les 2 autres étant BIOECO et CHARME. GEOSYSTEMES propose 4 parcours Recherche : Géosciences pour le Développement Durable (GDD), Géodynamique, bassins et réservoirs (GBR), Géomorphologie et Risques naturels (GRN), Climat et Environnement (C&E). Ces 4 filières recherche ont pour objectif le développement des compétences multidisciplinaires des problèmes environnementaux et sont adossées à 2 laboratoires (CEREGE et GSC) dont la place de leader scientifique dans ces domaines est reconnue à l’échelle nationale et internationale. La refonte des ces spécialités est motivée par le renforcement de la cohérence de présentation de l'offre. Place de SYSTER dans le cadre de la nouvelle formation La nouvelle structure du Master SET vise à simplifier le schéma d’entrée du Master en proposant pour chaque discipline des entrées communes Recherche et Pro afin d'intéresser le maximum d’étudiants. La différenciation Recherche et Pro s’effectue à partir de la deuxième année pour chaque domaine disciplinaire. Dans ce contexte, il apparaît que la lisibilité de la formation proposée associée aux disciplines de pointe développées au CEREGE en sort clarifiée et renforcée puisque chaque spécialité permet ainsi d’associer des unités d’enseignement fondamentaux et méthodologiques de pointe à finalité Recherche et Pro. Lien entre parcours Recherche et Pro : Dans le cas particulier de la spécialité SYSTER (qui correspond à une création basée sur la refonte du parcours C&E de GEOSYSTEMES) la base scientifique commune proposée aux étudiants de première année repose sur une connaissance approfondie des mécanismes de changements climatiques (Changement Globaux - Paléoclimatologie). Ce socle commun de première année s'étend sur les deux semestres S1 et S2. Seuls certains modules sont proposés en option, de façon à assurer une éventuelle remise à niveau d'étudiants venants d'horizons différents, mais aussi et surtout pour assurer l'ouverture vers les autres spécialités. La distinction de formation en M1 porte essentiellement sur l'existence d'un module de semestre 1 "Base de droit et d'économie de l'environnement" pour les étudiants amenés à choisir le parcours Pro ou souhaitant se réorienter vers d'autres spécialités professionnelles. Par la suite, les parcours Recherche et Pro sont effectivement distincts. Finalité professionnelle : La formation des étudiants les prépare à monter et diriger des projets au sein d'entreprises voulant améliorer leur gestion raisonnée des ressources, incluant leur efficacité énergétique, leur bilan carbone, leur impact environnemental. Ce type de gestion fait de plus en plus appel à des critères de qualité qui sont dictés par les réglementations nationales ou communautaires, mais aussi par la volonté d'afficher des performances environnementales, vis-à-vis du grand public ou des actionnaires. Cela inclut donc d'avoir une vision globale des enjeux scientifiques, économiques et légaux, ce qui est l'ambition de cette formation tripartite. A cela s'ajoute une plus-value certaine en terme de technicité, avec l'apport de la modélisation climatique/océanographique et en économie. Les étudiants ainsi formés pourront proposer des projections de scénarios chiffrés s'appuyant sur des outils de modélisations, avec la rigueur des outils mathématiques auxquels ils sont formés sur les nombreux modules (TC1, OCE105, BEM202). Supports professionnels : Le parcours SYSTER Pro est une offre de formation entièrement nouvelle, pour laquelle un travail actif est en cours pour assurer la meilleure intégration possible au monde professionnel. Pour cela, nous nous appuyons sur la mise en commun de l'important carnet d'adresse de la spécialité MAEVA. Les objectifs pédagogiques se recoupant en partie entre MAEVA et SYSTER, les étudiants de SYSTER pourront utiliser la base de donnée des organismes et sociétés ayant accueilli et/ou embauché des stagiaires de MAEVA par le passé. L'équipe pédagogique de SYSTER inclut déjà deux intervenants extérieurs issus de domaines professionnels (avocat, ingénieur IRNS) bien différents, ce qui assurera aussi bien la diversité de l'évaluation des dossiers que l'ambition de diversification et d'ouverture des débouchés. Suites aux remarques de l'AERES, nous avons accéléré les prises de contacts et obtenu des accords de participation par un certain nombre de professionnels qui interviendront dans les domaines de la politique publique, politique de l’air, pollution atmosphérique et industrielle, nouvelle politique de l’énergie, sensibilisation aux problématiques normatives, valorisation des déchets… Mutualisation et ouverture : ‐ 50 ‐ L'ouverture des débouchés pour les étudiants est un souci constant de notre offre de formation et porte entre autre sur l'effort de connections entre spécialités via les possibilités de passerelle entre M1 et M2, et une offre renforcée en modules optionnels communs ou mutualisés. Le fonctionnement par modules optionnels dès le M1 permettra de plus d'élargir les profils des étudiants admissibles. - La complémentarité de la formation SYSTER avec les autres spécialités a été renforcée par la mise en place de modules optionnels issus des autres spécialités, notamment MAEVA et Médiation, ainsi qu'avec la mention Océanographie. En plus de l'offre initiale, et suite aux recommandations de l'AERES, sont ainsi proposés en option aux étudiants de SYSTER six modules : « Outils mathématiques pour les sciences de l'environnement », « Communication environnementale et gouvernance publique », « Méthodes quantitatives avancées en milieu marin », « Pollutions et nuisances: études de cas intégrées droit et économie », « Cycles biogéochimiques : états naturel et anthropisation », « Rôle de l'océan dans le contrôle du CO2 atmosphérique » La redondance apparente entre les modules CG3 (S1) "Cycles biogéochimiques et écosystèmes", M46 (S3) "Cycles biogéochimiques : états naturel et anthropisation" et OPB301 (S3) "Rôle de l'océan dans le contrôle du CO2 atmosphérique", correspond en fait à un souci d'offrir des formations pouvant répondre aux besoins des étudiants venant d'horizons différents ou ayant des objectifs professionnels différents, et laisse ainsi la place à des parcours personnalisés. Les étudiants seront évidemment guidés lors de leur choix et signatures des contrats pédagogiques. Le module M46 est orienté vers les cycles biogéochimiques en milieu continental et dans les sols, le module OPB301 se concentre sur le domaine océanique, et le module CG3 se veut à l'intersection des deux domaines. - La mutualisation entre spécialités concerne aussi quelques modules comme : Base de droit et d'économie de l'environnement, Géomatique/SIG/Télédétection - Enfin, il faut noter que la structure initiale de la mention Master SET intègre déjà 5 modules de Tronc Commun (TC1 à TC5), qui assurent une base scientifique commune et une certaine cohésion des promotions. 4 – Master 2 « Gestion des Eaux et des Milieux Aquatiques » (GEMA) Comme l’ensemble des spécialités du master SET, cette spécialité créée en 2005, à l’origine avec uniquement des parcours professionnels, s’enrichit dans le cadre de cette nouvelle habilitation d’un parcours recherche. Le parcours recherche ResEAU a vocation à former des futurs chercheurs capables d’analyser des problématiques environnementales complexes associées aux transferts hydriques et à la dynamique des hydrosystèmes. Les équipes d’accueil comprennent notamment les unités constitutives de la fédération de recherche ECCOREV, et en particulier le CEREGE (Laboratoire noté A+). Notre volonté d’identifier une formation à la recherche sur le thème de la ressource en eau correspond à l’émergence de ce thème prioritaire dans les structures de recherche régionales. Ainsi, le CEREGE voit sa prochaine structuration (avalisée par l’AERES), enrichie d’une nouvelle thématique, à savoir l’étude de la dynamique et du traçage des hydrosystèmes. Ce nouveau parcours s’appuie sur des compétences déjà présentes dans notre établissement, et enrichies en 2010 par le recrutement d’un professeur en modélisation hydrogéologique. Il est également fortement adossé sur l’expertise du CEREGE dans le domaine du traçage géochimique du cycle de l’eau. Sur le plan de son positionnement régional, la formation se situe comme complémentaire des masters historiquement présents à Montpellier et Avignon. Elle répond de plus à une demande récurrente des étudiants de licence à être formés en hydrologie et hydrogéologie, demande qui pour l’instant ne pouvait être satisfaite localement. Comme pour les autres spécialités du master SET, ce parcours de M2 s’appuie sur une première année commune GEMA, qui apportera aux étudiants une vision large des implications et des enjeux sociétaux liés à l’eau, tout en maintenant des enseignements approfondis sur les processus hydrologiques. Les experts de l’AERES proposent l’idée de mutualiser certains modules de la spécialité recherche de GEMA avec la spécialité Océanographie. Or, la spécialité GEMA est constituée de deux ère année (associant les 2 parcours professionnels et la parcours semestres indifférenciés en 1 recherche), puis une spécialité professionnelle ou recherche au cours du seul 3ème semestre (puisque le 4ème semestre est consacré aux stages). La volonté que nous avons de former des spécialistes à l’issue du M2 ne nous semblent donc pas compatibles avec une mutualisation avec la mention Océanographie. En effet, les problématiques et outils y sont spécifiques et très différents de ceux de notre domaine des eaux continentales (superficielles et souterraines), même si au premier abord il semble y avoir des points communs. Les modules de « modélisation » ou de « traçage géochimiques » existent en effet symétriquement dans les deux formations, mais ce ne sont ni les mêmes modèles, ni les mêmes traceurs, ni les mêmes objectifs qui sont mis en jeu en hydrogéologie ‐ 51 ‐ et en océanographie. Le caractère spécialisé du parcours ne permet pas de mettre en commun ces modules clés de la formation. Toutefois, conscients qu’il est nécessaire de faciliter les passerelles entre spécialités et offrir la possibilité aux étudiants de M1 GEMA de s’orienter vers un M2 Océanographie, la spécialité GEMA offrira en module optionnel à ses étudiants un des modules du S2 de la spécialité Océanographie, à savoir, le module « Risques en zones côtières » (PRO202). 5 – Master 2 « Médiation » Comme l’indique l’intitulé de cette spécialité, l’objectif de cette formation est de former des médiateurs scientifiques en environnement, c’est-à-dire des professionnels de haut niveau dont la responsabilité vise à divulguer les connaissances scientifiques, les rendre accessibles à un large public, tout en respectant les controverses qui animent ce milieu et en évitant tout réductionnisme. Ce sont des « passeurs de frontières » entre sciences et société, entre professionnels et scientifiques, entre scientifiques eux-mêmes. Il faut donc pour cela que l’étudiant soit capable de maîtriser les concepts et théories des différentes disciplines, afin, de traduire ce langage souvent hermétique à un public « profane ». La formation scientifique acquise en licence est renforcée en M1 et M2 par 11 modules largement mutualisés avec d’autres spécialités du master. A la suite des remarques de l’AERES et afin d’améliorer l’offre de formation sur des modules scientifiques nous proposons de mutualiser 4 modules (comme par exemple Médiation, évolution, diversité, Ingénieries appliquée à la réduction des risques naturels, Conservation, Modélisation du climat et Transformation et valorisation des déchets… avec différentes spécialités (MED, GERINAT, GEMA et SYSTER, MAEVA) De plus, un demi-module de communication développé en M1 Médiation est proposé à la mutualisation vers la spécialité SYSTER. Ainsi, la mutualisation proposée, hors troncs communs, représente 300h, soit 1/3 des enseignements de la spécialité Médiation. Formation à et par la recherche Les étudiants sont en contact permanent avec les organismes de recherche et les chercheurs, c’est précisément le cœur de leur activité : des travaux leur sont demandés tout au long de leur formation. En l’occurrence sur le site St Charles, ils travaillent de manière assidue avec 2 des principaux laboratoires, l’IMEP et le LPED. Pour exemple, en 2009-2010, ils ont très activement participé aux « Journées portes ouvertes » des 25 ans du LPED (préparation de l’exposition, enquêtes auprès des étudiants du site, organisation de rencontres, participation aux séminaires de présentation des travaux,…) et, en 2010-2011, à la préparation d’un Colloque international et interdisciplinaire coorganisé par l’IMEP et le LPED « Usages écologiques, économiques et sociaux de l’eau agricole en Méditerranée : quels enjeux pour quels services ? », qui a regroupé plus de 200 chercheurs et professionnels de l’eau du Bassin Méditerranéen. Présents dans les ateliers, à l’accueil et dans les séances plénières, ils ont pu ainsi mettre en pratique leurs apprentissages sur les difficultés de compréhension entre différentes disciplines, et qui plus est, entre chercheurs et professionnels. Outre les laboratoires déjà mentionnés nous pouvons présenter les équipes suivantes, dont les membres enseignent dans notre formation : Le centre N. Elias (UMR 8562/ENS) de Lyon et ADER (UMR P3) de Marseille Approfondissement de la présentation du dossier Formation professionnelle en semestre 2 En Semestre 2, « les applications professionnelles » sont communes aux trois spécialités GEMA, GERINAT et MEDIATION. Amélioration de la formation scientifique Cette amélioration se traduira par l’organisation par les étudiants du M2 de séminaires et/ou colloques qui ont eu lieu chaque année (le prochain colloque aura lieu en décembre 2011, en relation avec l’année de la Chimie. Il s’intitulera «Marseille en Molécules»), la prise en charge de journées d’animation scientifique à destination des collégiens, d’animation en collaborations avec la Maison des Sciences de l’Université de Provence ainsi qu’au Village des sciences. La participation à des manifestations scientifiques, en particulier aux colloques scientifiques organisés dans la Région (Ex : « 4ème journées nationales du patrimoine géologique », septembre 2008, les « 19ème Rencontres Régionales de l’environnement » et « Journées Migrateurs Conseil Régional PACA » en 2009, « Education au développement durable et à la biodiversité : concepts, questions vives, outils et pratiques » en 2010. La participation à ces colloques permet aux étudiants de se familiariser avec les modes de transmission usuels des scientifiques, et d’en analyser les intérêts et limites afin de proposer après retour une analyse encadrée par des enseignants de l’équipe pédagogique. ‐ 52 ‐ Pilotage de la spécialité Taux de réussite Quant au taux de réussite il est en moyenne est de 90 %. En M1 ; (2008-2009 93%, 2009-2010 87 %) et en M2 (2008-2009 : 80 % et 2009-2010 : 100 %) Quant à la formation continue et par alternance Nous avons de plus en plus de demandes de ce type, 2 VAE pour 2010-2011(déjà 4 pour 20112012). Quant aux résultats connus de l’évaluation des enseignements par les étudiants Nous bénéficions des méthodes d’évaluation et des mêmes conventions en tant que spécialités issues de l’ancien IUP « Génie de l’Environnement », que les spécialités GERINAT, GEMA et MAEVA. Le taux de réponse est de 100%, il montre que les étudiants sont très satisfaits de cette formation qui leur donne les moyens de conforter leur projet, d’aborder avec assurance et compétences la médiation scientifique professionnelle. Ils apprécient particulièrement l’ouverture que leur procure les enseignements en sciences humaines et sociales ainsi que leur mise en situation professionnelle. Les besoins exprimés concernent : un besoin de formation sur la conception site web, Quant à l’ouverture à l’international, un besoin d’une seconde langue vivante pour mieux exploiter l’espace européen s’est matérialisé. Pour répondre à ces attentes, en M2, un enseignement de 12h sera consacré aux sites web, dès la rentrée prochaine. En revanche nous disposons de la proximité du Centre de langue en autoformation de l’Université, mitoyen de notre département ainsi que d’une plateforme d’enseignement des langues à distance Tell me more que l’Université met à disposition des étudiants. Résultats connus de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants La spécialité médiation existe depuis septembre 2008, c’est-à-dire que nous sommes seulement à la troisième promotion. Les très bons résultats de placement des étudiants (75%) qui ont suivi le parcours médiation témoigne du besoin professionnel réel en la matière. Prévisions pour la prochaine période en termes de métiers Les métiers de la médiation scientifique en environnement, qui se situent à l’interface sciencessociété sont en plein développement comme le souligne l’analyse réalisée par le Commissariat Général au Plan (http://www.tertiaire.afpa.fr/dst/AffPage.asp?menu=menugauche.xml&url=espTitres/veille/veille.htm). Les professionnels, sont aussi de plus en plus en demande de VAE dans ce domaine, ce qui est un indicateur fort du besoin en la matière. Nous développons de plus en plus, un partenariat avec des organismes de vulgarisation scientifique, qui sont très fortement demandeurs de stagiaires: Maison des Sciences de l’Université, Muséums, Service de communication de l'IRD, du CNRS, et Milieux associatifs. Le développement de structures de gestion et/ou de protection de l’environnement dans l’ensemble de l’espace européen, dont un des objectifs est la communication de l’action vers le public, devrait profiler de nouveaux débouchés à nos étudiants. Enfin, les nouveaux métiers de la médiation scientifique en environnement apparaissent également au niveau des collectivités locales et aussi chez les industriels. 6 – Master 2 « Management de l’Environnement, Valorisation, Analyse » (MAEVA) Qualité de l'air, qualité de l'eau, des sols, gestion raisonnée des sols et valorisation des déchets sont autant de déterminants environnementaux majeurs qui orientent actuellement de nombreux axes de recherche prioritaires et novateurs définissant les nouveaux champs applicatifs des métiers environnementaux de demain. S'appuyant sur le succès des 4 parcours professionnels, la spécialité MAEVA s'enrichit de deux spécialités recherches de haut niveau résultant de la restructuration des ex spécialités « Géosystèmes » et « CHARME ». Nous tenons ici à préciser qu'une dizaine d'étudiants ont continué en Doctorat après leur Master (la plupart dans des ED extérieures), après bien sur examen de leur candidature et audition par les ED concernées, ce qui montre l'attractivité de la formation. Les objectifs des deux parcours recherche sont précisés ci-dessous. a) Le parcours Sols Et Environnement (SEE), pendant recherche de Sols/Déchets Pro, offre une approche multi-échelles et pluri-facettes pour l’identification, la caractérisation et la modélisation des dégradations de l’environnement terrestre, le traitement et la gestion des déchets et contaminations. Il permet l’acquisition d’une vision synthétique et globale des écosystèmes, mais également une maîtrise des processus biogéochimiques et physico-chimiques des mécanismes intervenants à l’échelle moléculaire. Il s’appuie en particulier sur l’exemple des nanotechnologies qui sont à la fois sources de nouveaux polluants mais également à même de proposer des solutions alternatives à la gestion des contaminations tout en augmentant la compréhension des processus à l’échelle moléculaire. A noter que ces thématiques recherche s'appuient maintenant sur 2 Equipex : ‐ 53 ‐ http://www.cerege.fr/?masque=inc-news&id_article=29022 (nanoID) http://www.cerege.fr/?masque=inc-news&id_article=29017 (géochimie isotopique) qui confortent le niveau international des thématiques développées. b) Le parcours CHARME (CHimie Analytique Réactivité et Métrologie en Environnement) propose d'étudier les eaux et les atmosphères en les abordant sous l'aspect de la qualité chimique et de l'évolution de cette qualité lors de la réactivité dans les milieux naturels ou anthropisés. Les deux domaines de compétences des étudiants sortant de cette formation sont donc la chimie analytique, avec une spécialisation en analyse environnementale, et les études de réactivité chimique dans les phases aqueuse et gazeuse. Au travers, de l'UE de terrain du 2ème semestre de la 1ère année et des divers stages effectués en laboratoire, les étudiants auront accès aux équipements expérimentaux exceptionnels de la plateforme MASSALYA d'Aix-Marseille Université qui regroupe dans un laboratoire mobile des instruments de très haute technologie pour la mesure en ligne des contaminant atmosphériques (http://www.univ-provence.fr/lcp-ira). Les principaux instruments de cette plateforme sont un HR-ToF-AMS (High resolution- Time of Flight – Aerosol mass Spectrometer) pour l'analyse des particules atmosphériques, un PTR-ToF-MS (Proton Transfert Reaction – Time of Flight – mass spectrometer) pour l'analyse des espèces organiques volatils, un SMPS (Scanning Mobility Particle Sizer) pour la détermination en nombre et en taille des particules atmosphériques. A ces équipements viendra également s'ajouter un équipex dédié à l'analyse des nanoparticules dans l'atmosphère (http://www.univ-provence.fr/lcp-ira) (nanoID). L'ensemble de ces équipements constitue une plateforme unique en France et en Europe avec laquelle les étudiants pourront appréhender la complexité chimique des matrices environnementales et les technologies à mettre en œuvre pour la résoudre. Concernant la mutualisation, MAEVA fait une ouverture vers la Mention Océanographie en incluant dans son offre de formation 2 modules : « PRO202- Risques en zones côtières : processus naturels exceptionnels et aménagements (application aux littoraux méditerranéens) » et « BEM312 Hydrocarbures et contaminants organiques : devenir et impact » et augmente encore sa mutualisation intra-mention notamment avec SYSTER (2 modules) et MEDIATION (1 module). La modélisation de la spécialité donne un total d'heures mutualisées d'environ 1400 HETD hors tronc commun soit près de 30% de la masse horaire globale. MAEVA est d'ailleurs la spécialité qui mutualise le plus de modules vers les autres spécialités du Master SET. Concernant les différents parcours dont les objectifs sont à préciser, nous avons choisi de nous conformer à une présentation imposée (forme et longueur) qui manquait au final de synthèse et était moins claire que la maquette que nous avions rédigé lors de la précédente habilitation (notamment pour la visualisation des parcours). Ce dernier point est clairement discutable et sera corrigé. Les parcours MAEVA sont néanmoins clairement définis en page 167 des annexes avec 5 modules par semestre, les optionnels étant indiqués en vert. Les objectifs des deux nouveaux parcours sont précisés ci-dessus. Dans le cadre du nouveau site web en préparation qui sera inauguré pour le futur quadriennal, et afin de lever toute ambigüité, la description des entités « parcours » sera entièrement reformatée pour une lisibilité optimale. 7 – Master 2 « Radioecology » La Spécialité « Radioecology » du master SET est européenne et conjointe (France et Norvège). L’AERES a présenté 2 points faibles : - pas de place pour les parcours personnalisés. - absence d’enseignement en écotoxicologie Cette spécialité se fait entièrement en langue anglaise ce qui assoit son caractère européen mais du même coup réduit fortement la possibilité de parcours personnalisés. Nous pensons du reste que pour une création « ex-nihilo » de ce type, présenter une offre trop diversifiée dès l'ouverture pourrait être contre-productive. Lorsque la spécialité sera plus « assise » nous veillerons à diversifier l'offre. Par contre, nous suivons l’avis de l’AERES et introduisons un module d’écotoxicologie, issu du module M24 de la spécialité MAEVA et qui sera donné par des enseignants chercheurs de la future UMR IMBE (ex IMEP) dont l'un des axes majeur est l'écotoxicologie. Par contre cette UE ne contiendra pas de TP (de telles activités utilisant des radionucléides étant déjà faites en Norvège) et sera dispensée entièrement en anglais. Cela permet de surcroit, de réduire quelque peu le déséquilibre remarqué à juste titre par l’AERES entre les enseignements dispensés en Norvège et en France. Nous avons aussi noté dans les considérations générales de l’AERES sur la mention SET qu’une connexion potentielle existait avec la mention PRNT dans le cas de notre spécialité. Nous apprécions ‐ 54 ‐ à sa juste valeur cette information, mais nous considérons qu’il existe en l’état trop de différences structurelles (entre autre linguistique) entre ces 2 mentions pour pouvoir envisager une collaboration directe dès l'ouverture. Par contre, nous envisageons sérieusement d’appréhender une telle opportunité pendant la première moitié du futur plan quadriennal. 8 – Master 2 « Gestion des Réservoirs » (GR2M) La spécialité est co-habilitée avec l'Université de Montpellier 2 - Sciences et Techniques du Languedoc. Elle a été évaluée au cours de la vague A. Néanmoins, dans la mesure où cela ne crée pas de conflit au niveau du montage réalisé avec Montpellier 2 et qu'il y a un réel plus pédagogique, nous proposons de mutualiser avec la mention Océanographie le module « PRO304- Exploration et exploitation des réservoirs géologiques de fluides en milieu marin : hydrocarbures et eaux des karsts » qui complètera l'offre d'enseignement mise à disposition de nos étudiants. N° demande S3MA120003606 Domaine : Sciences et Technologies Mention : Chimie Spécialités : 8 L'équipe de mention du Master Chimie des Universités de Marseille et d'Avignon a pris connaissance du document relatif à l'évaluation du projet et entend apporter les réponses suivantes aux différents points soulevés par l’expertise AERES et qui impliqueront une modification de la maquette de la mention. I – Appréciation globale de la mention : Nous prenons acte de l'évaluation globalement positive de la mention et des choix que nous avons faits, notamment à propos de la clarification de la structure du M1 et de notre politique de stage de M1. Nous sommes particulièrement sensibles à la perception positive de l'ensemble de notre travail pour mettre en place un M1 unique. Nous souhaitons souligner qu'en regard de ce M1 plus généraliste, nous avons laissé aux M2 la formation de spécialistes, avec une palette d'options suffisamment large et représentative des différents domaines attractifs de l'aire d'Aix-MarseilleAvignon. Ceci nous amène à laisser aux M2R CISA et COCV2 un choix d'options assez large, auxquelles participent des enseignants d'Aix-Marseille Université, de l'Ecole Centrale Marseille ainsi que de l'Université d'Avignon et des pays du Vaucluse. La possibilité d'ouvrir une option est laissée à l'appréciation d'Aix-Marseille Université. II – Appréciation par spécialité : Nous ne commenterons pas le retour d'expertise concernant les spécialités de M2 notées A, mais nous avons bien conscience que nos formations doivent continuer d'évoluer pour les rendre plus à même de répondre aux enjeux scientifiques et sociétaux actuels et à venir, et permettre la formation d'un nombre appréciable de scientifiques des domaines reliés à ces évolutions. Les éléments relevés par les experts alimenteront notre réflexion. Nous souhaitons discuter ici plus en détail des trois spécialités qui ont été évaluées B ou C. 1 – Master 2 « Traitement de l’Information et stratégies expérimentales » Nous avons pris acte de la perception globalement négative qui a été faite à propos de l'ouverture de la spécialité de M2P TISE. Malgré des points positifs sur son originalité en tant que formation universitaire et son appui socio-professionnel, celle-ci a été perçue comme fragilisant les spécialités M2P PACS et M2R CISA plutôt que comme un enrichissement donnant à notre M1 une attractivité supérieure. Sans partager totalement le point de vue des évaluateurs, nous le comprenons, et ce projet de spécialité professionnelle est retiré de la mention. 2 – Masters 2 « Chimie, informatique, spectrométrie, analyse » (CISA) et « Perfectionnement en analyses chimique et spectroscopique » (PACS). Concernant la fusion des spécialités CISA et PACS, nous avons étudié la suggestion qui a été faite de mutualiser des enseignements de ces deux spécialités, posant ainsi les bases d'un M2 R+P. La question s'était posée avant l'évaluation et le parti avait été pris de conserver cette distinction pour ‐ 55 ‐ deux raisons (i) les spécialités sont bien plus lisibles que les parcours. Cette lisibilité impacte autant le recrutement en master (attractivité vis-à-vis des étudiants de M1) que l’insertion professionnelle (recrutement en entreprise après le master). (ii) l'enseignement dans la thématique doit tenir compte de la finalité professionnelle ou recherche. La spécialité professionnelle est clairement tournée vers l’application immédiate des méthodes d’analyse et de modélisation alors que la spécialité recherche a pour objectif leurs développements méthodologiques. Les affichages distincts R et P sont donc pertinents ici. Suite à l'évaluation, nous avons rediscuté ces points, et il en ressort que le Master Chimie perdrait plus qu'il ne gagnerait à fusionner ces deux spécialités. Il perdrait particulièrement en pertinence des enseignements, et en lisibilité, tant vis-à-vis des partenaires professionnels que vis-àvis des étudiants de M1. Enfin, les gains attendus d’une éventuelle mutualisation (uniquement en termes de coût horaire) ne seraient pas forcément au rendez-vous, car l’harmonisation des emplois du temps sur un premier semestre très contraint pourrait mener de fait à un dédoublement des UE éventuellement concernées. C'est donc sur l'amélioration de l'attractivité de nos formations que nous souhaitons jouer plutôt que sur la fusion des deux parcours, qui nous apparaît comme un rétrécissement. Des initiatives continuent et continueront à se mettre en place pour => améliorer notre lisibilité à l'étranger, - la traduction du site web en anglais est maintenant en ligne pour 2 des 3 spécialités R, la troisième est en cours. - le partenariat avec le Sénégal fonctionne et devrait s'améliorer - depuis l'évaluation, les bases d'autres accords ont été posées, vers le Vietnam particulièrement. => améliorer certains contenus de nos formations: le travail qui a été fait avec les collègues du projet M2P TISE nous conduit à mieux intégrer cet aspect de l'analyse en chimie dans le M2P PACS : - Meilleure prise en compte d'éléments de chimiométrie (20h) au S9 et ajustement en conséquence. - L'UE « Traitements des données », remplacera « Enseignements Généraux ». Cette UE CH964 diminue de 75 à 60h. - Anglais (30H) et veille technologique (5H) passent du S9 au S10. L’UE CH1061 s’intitulera « Connaissance de l’entreprise et Anglais ». Le volume horaire de cette UE fortement mutualisée avec les masters de Matériaux et de Physique augmentera de 70 à 105h. 3- Réponses spécifiques à la spécialité PACS Sur les faibles effectifs (15 étudiants en moyenne) Cela provient d’un choix délibéré, car les TP s’effectuent sur des appareils de recherche uniques (4 appareillages : RMN, IR, Masse/Chromatographie, RPE) situés à l’intérieur des laboratoires de recherche et nous souhaitons d’une façon raisonnable que les étudiants puissent manipuler en petit groupe de 4 (2 binômes). Une permutation des groupes s’effectue chaque semaine entre ces d’appareils. Sur la faible proportion de recrutement des étudiants provenant du M1 local Nous réservons cette spécialité à 50% d'étudiants extérieurs aux M1 locaux, ce qui ne laisse que l'autre moitié des places pour nos M1. C'est donc un choix d'ouverture qui conduit à ce résultat. Sur le taux de 50% de poursuite d’études pour la promotion 2007/2008. Le taux de poursuite constaté pour la promotion 2007/2008 semble élevé car nous avons comptabilisé parmi ces étudiants 2 étudiants qui sont en thèse et 2 qui ont préparé le CAPES. Les étudiants en thèse peuvent être considérés ici comme étant sous contrat et donc le taux de poursuite se situe à 25%. Sur la part importante des industriels dans la formation La part de l’intervention des professionnels dans le Master Pro se situe tout à fait dans la proportion recommandée pour ce type de formation (30% maximum de la formation). ‐ 56 ‐