Un bateau dans les pommiers - Art-Culture

Transcription

Un bateau dans les pommiers - Art-Culture
Communiqué de presse de La Manicle au Satellite Brindeau, lieu d’art contemporain
et du spectacle vivant
Pour diffusion immédiate
Un bateau dans les pommiers
spectacle de contes et musique
La Manicle vous invite au Satellite Brindeau au spectacle « Un bateau dans les pommiers », par
la compagnie Métalepse, en résidence au Satellite Brindeau, le mercredi 18 juin à 15h et 18h.
Un bateau dans les pommiers
Spectacle de la compagnie métalepse
Soutiens réguliers : Ville du Havre, Conseil Général de Seine-Maritime, Conseil Régional de Haute-Normandie,
Ministère de la Culture (DRAC Haute-Normandie, Livre et Théâtre). Soutiens ponctuels à l’étranger : Alliances
françaises, Instituts français.
Un bateau dans les pommiers
...au fil de la Seine du Havre à Rouen, en légendes, musiques récits et canulars
Le cadre
Un navire entre en baie de Seine, remonte l’estuaire puis les méandres du fleuve « parmi les pommiers ». L’image est à la fois incongrue et ordinaire: c’est la définition même du merveilleux dans les
contes.
Les sources
Légendes de Normandie, Amélie Bosquet, collecte choisie et présentée par Françoise Morvan aux
éditions Ouest-France.
Œuvres Anthumes et posthumes, Alphonse Allais, collection Bouquins, édition Robert Laffont.
La bibliothèque bleue, littérature de colportage, présentée par Lise Andriès et Geneviève Bollème,
collection Bouquins, édition Robert Laffont.
Au passage du bateau nous glanons des légendes sur les deux rives de la Seine du Havre à Rouen.
Mais ce territoire est d’abord propice aux écrivains. Aussi ces légendes sont mises en regard de textes,
particulièrement ceux d’Alphonse Allais (Honfleur, 1854 - Paris, 1905). Ses écrits sont marqués par une
désopilante désinvolture ; par ailleurs Amélie Bosquet (Jumièges, 1815 - Neuilly, 1904) énonce les légendes orales dans ce style littéraire du XIXe siècle, soutenu jusqu’à l’ampoulé, sans en être dupe :
charmant et ironique.
Notre écriture orale se veut inspirée par les qualités littéraires, concrètes et vivantes, de ces deux-là. Un
style « d’humour normand » les réunit. Voilà le ton. P’t ben qu’oui, p’t ben qu’non, d’une part, d’autre
part : nous sommes à la fois dans l’adhésion pour la valeur poétique de ce que nous racontons - et
une distance circonspecte dans la façon d’appréhender ces légendes. Bien fidèle en cela à la tradition normande : mettant le scepticisme à distance pour accéder, malgré tout, à un domaine imaginaire dont on reconnaît le charme, on ne consent à subir son attirance que sous réserve de montrer
qu’on en est bien maître. (Françoise Morvan, préface aux Légendes de Normandie.)
Autrement dit, « Faudrait pas nous beurrer les lunettes ». C’est un point de vue qui ne boude pas
son plaisir rationnel, quasi scientifique, agrémenté par des évocations historiques proches, comme les
variations du cours de la Seine, la liaison maritime régulière du Havre avec l’autre côté de l’eau, ou
encore la toponymie…
Attendez vous à savoir que Sainte Adresse n’existe pas ; comment Honfleur faillit être la proie des obus
havrais ; que l’Eure est un des rares départements terriens à posséder un phare maritime ; pourquoi les
énervés sont calmes ; pourquoi ce Diable de Robert tua son maître d’école… Et bien plus en humour
métaleptique et musiques originales de Rebecca Handley.
Puis ces légendes nous quittent en amont de Rouen comme la Seine normande nous quitte entre Vernon et Mantes non moins joli. Elles s’effacent de notre souvenir. L’oubli, c’est la vie !
Le menu
Sainte Adresse, qui n’existe pas.
Notre Dame des Neiges protège les patriotes.
Bombardons Honfleur !
Le bonhomme pommier de Fatouville
Phares : par quelles louches intrigues l’Eure possède un phare maritime ?
Un escalier qui n’aurait pas de marches ne serait pas du tout un escalier.
La vengeance de la cloche de Saint Wandrille.
Les énervés de Jumièges (très calmes).
Sainte Austreberthe dresse le loup vert, Saint Romain dresse le dragon.
Maître Berneval, architecte de Saint-Ouen, tue son disciple.
Enfin la fameuse légende de Robert le Diable…
Le monastère de Préaux.
« Le mot et cætera me paraît bien pâle pour vous donner une idée du reste, mais me trouvant en ce
moment à la campagne, je n’en ai point d’autre à ma disposition. » Alphonse Allais.
Avec
Christian Tardif (écriture, conte)
Comédien conteur depuis 1992, il mène spectacles et réflexion autour du conte et de la transmission
orale, en France ou à l’étranger. D’une part, il considère le conte comme un répertoire passionnant et
toujours surprenant, à connaître et définir afin de mieux le faire circuler avec d’autres genres. D’autre
part, il l’envisage du point de vue de l’acteur/conteur et du théâtre d’improvisation.
Il s’adresse aux adultes et à tout le monde, mais ce sont les enfants d’abord qui lui ont appris le métier,
car les petits qui s’ennuient ne l’envoient pas dire… entre adhésion et distance au récit, l’humour
métaleptique* surgit, insolite !
Il a travaillé différents aspects : théâtre, marionnettes, voix, mouvement, lecture, conte ; en espérant toujours mettre ces techniques au service d’un propos. Depuis 2007, la compagnie métalepse
accueille son travail. Il participe au laboratoire de recherche à la Maison du conte de Chevilly-Larue
avec Abbi Patrix. Il travaille avec la complicité de Praline Gay-Para : son regard sur Refrains puis sur
Terminus, Le Havre.
Rebecca Handley (compositions musicales, violoncelle, paroles bien senties)
Française et Britannique, elle revient de Glasgow avec un Master of Arts en musicologie, histoire de
l’art, philo : mention très bien. Violoncelliste de formation classique, elle est tout aussi à l’aise en musiques actuelles. Ces dernières années, elle compose et joue avec Cyril Lévi-Provençal, « Ode Maritime » de Pessoa, avec la Compagnie Sac de Nœuds, le spectacle de danse contemporaine jeune
public « Ventil’eau ».
En 2010, elle crée le deuxième spectacle de sa Compagnie Anaïs et Rebecca : « Hors d’Œuvre », un
duo voix / violoncelle déjanté et onirique, caustique et lyrique. Elle mêle à ses compositions la voix, le
geste et développe le jeu scénique.
Depuis 2010 elle joue avec un égal bonheur Refrains de Béthune à Sète, d’Arcachon à Besançon,
en passant à Paris comme à St Léonard de Noblat… Parallèlement, Rebecca est professeur de violoncelle et d’éveil musical au Havre, elle réalise des interventions musicales en milieu pénitentiaire et
donne des formations sur la pédagogie de l’éveil musical : Formation professionnelle depuis 2007.
Ivan Duruz (mise en scène)
Mercredi 18 juin à 15h et 18h
Tarif : 2€
Réservation vivement conseillée au 02 35 25 36 05
Au Satellite Brindeau / La Manicle, 56 rue Gustave Brindeau 76600 Le Havre
Renseignements au 02 35 25 36 05 / [email protected]
www.lamanicle.com
Contact presse : Evelyne Beuzit, com. [email protected]