Les phases finales - Rugby Club Massy Essonne

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Les phases finales - Rugby Club Massy Essonne
Saison 2015/2016 : n°18 du 25/04/2016
Les Tyrossais avaient la tête ailleurs
http://www.sudouest.fr - Publié le 25/04/2016 – par Ghilhem Pouiol
Saison 2015/2016 : n°18 du 25/04/2016
l'USO Nevers affrontera Massy en barrage
http://www.lejdc.fr/ - 24/04/16 - 19h37
Le 29 août 2015, en match de préparation, l'USON s'était inclinée sur sa pelouse contre Massy (2924). Les Neversois retrouveront les Franciliens en barrage sur terrain neutre. - Fabien BELLOLI
Avec sa victoire sans bonus à Lombez-Samatan (16-9) ce dimanche 24 avril, Nevers n'a pas dépassé Vannes
au classement national, les Bretons ayant étrillé Bergerac (88-0). Premiers de leur poule mais troisièmes au
classement général, les Neversois devront donc passer par les barrages sur terrain neutre, contre Massy.
Avec sa petite victoire (16-9) ce dimanche 24 avril sur le terrain de Lombez-Samatan, l'USO Nevers termine
premier de sa poule mais troisième au classement national qui regroupe l'ensemble des quatre poules. Les
Neversois n'ont cependant pas de regrets à avoir : même s'ils avaient obtenu le bonus offensif à Lombez, ils
n'auraient pu rejoindre Vannes, large vainqueur de Bergerac (88-0) et 2e au classement national.
L'USON devra donc affronter Massy en barrage, sur terrain neutre, samedi 30 avril ou dimanche 1er mai.
Massy, qui avait été relégué de Pro D2 à l'issue de la saison 2014-2015, a terminé sur un succès 50-6 contre
Tyrosse lors de la dernière journée et se classe 6e. Le lieu exact de la rencontre n'est pas encore connu.
Le vainqueur de ce barrage entre Nevers et Massy retrouvera Vannes en demi-finale, l'ultime marche vers
l'accession en Pro D2. En août 2015, en match amical de préparation, Massy avait battu Nevers au Pré-Fleuri
(29-24).
L'autre barrage opposera Bourg-en-Bresse à Auch, toujours sur terrain neutre. Le vainqueur de ce match
devra ensuite affronter Soyaux-Angoulême, qui a terminé en tête du classement national, pour l'accession à
la Pro D2.
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l'USO Nevers pourrait encore être deuxième national
http://www.lejdc.fr/ - 25/04/16 - 11h22
L'année dernière, les Neversois avaient battu Angoulême en quart-de-finale. - Fabien BELLOLI
Selon Midi Olympique, la FFR pourrait décider d'empêcher le club de Soyaux-Angoulême, classé
premier national, de participer aux phases finales d'accession à la Pro D2. Ce qui permettrait à
Nevers, en passant deuxième national, d'éviter les barrages.
Et si la Fédérale 1 connaissait un nouveau rebondissement avant le début des phases finales ? Selon Midi
Olympique, dans son édition datée d'aujourd'hui, plutôt très bien informé sur les arcanes de la Fédération, la
Commission de contrôle des championnats fédéraux (CCCF) serait en train d'étudier les contrats des joueurs
de Soyaux-Angoulême, qui, en plus de leur salaire, touchent des revenus complémentaires en tant qu'autoentrepreneur. La CCCF souhaitent vérifier que ce statut d'auto-entrepreneur ne cache pas des salaires
déguisés, dans le but de "dépasser le plafond autorisé de 30 % maximum de masse salariale autorisé sur
l'ensemble du budget. De nouveaux éléments ont incité la CCCF à rouvrir ce dossier", précise le journal
spécialisé.
Si les doutes de la FFR à ce sujet sont confirmés, Soyaux-Angoulême pourrait être retiré des phases finales
d'accession. Ce qui permettrait à Aubenas, en devenant sixième national, de participer aux barrages. Ainsi
qu'à l'USO Nevers d'être directement qualifiée pour les demi-finales, avec match retour au Pré-Fleuri. La
Fédération aurait même "discrètement" contacté les dirigeants d'Aubenas-Vals pour une éventuelle
participation aux phases finales.
Soyaux-Angoulême, s'ils ne sont pas blanchis, se porteraient devant le CNOSF pour faire appel, ce qui
impliquerait de repousser les phases finales. Il faudra donc attendre la publication officielle du tableau des
phases finales (du Jean-Prat et d'accession), pour connaître les dates, le parcours et les futurs adversaires
de l'USO Nevers.
Saison 2015/2016 : n°18 du 25/04/2016
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SA XV, déjà tourné vers mai
http://www.sudouest.fr - Publié le 25/04/2016 . Mis à jour le par Sudouest.fr
Jean Ric-Lombard et le SA XV ont fait la différence après le repos. © photo Jean-Daniel Chopin
La SA XV a assuré sa première place du classement national. Et retrouvera Auch ou Bourg-en-Bresse
en finale d’accession.
Si les derniers atermoiements fédéraux ont rendu plus opaque encore la visibilité du classement national de
Fédérale 1, il ne fait plus de doute que le SA XV disputera bien sa finale d'accession, les 8 et 14 mai
prochains face au vainqueur du match entre Auch et Bourg-en-Bresse.
Une bien belle nouvelle, à la saveur attisée par le succès bonifié d'hier aux dépens d'Anglet, malgré une
prestation poussive (5-26). Qui n'aura tout de même pas empêché les hommes du duo Gourdon-Laïrle de
prendre le bonus à la toute dernière minute, en dépit d'un premier acte insipide (5-7, 40e).
Conséquence : le SA XV se retrouve premier du classement national. Et disputera deux matches couperet qui
décideront de son avenir.
Labadie ouvre le bal
Si Angoulême n'a pas disputé son plus grand match de l'année, il le doit à l'opposition de Basques
accrocheurs, même condamnés. Avec le vent dans le dos, les Charentais sont les premiers à se mettre en
action. Il ne faut que sept minutes pour voir Labadie déborder sur son aile et marquer le premier essai (0-7,
7e).
Soyaux-Angoulême est tout près de doubler la mise quelques minutes plus tard sur une nouvelle course folle
de Labadie. Mais Laulhé ne capte pas la passe de l'ailier à cinq mètres de la ligne. Si les Basques n'arrivent
pas à se dégager, ils perturbent la touche du SA XV et se montrent vaillants en défense.
Au bout d'une demi-heure de domination stérile des Charentais, Anglet sort enfin la tête de l'eau.
Taffernaberry pour Anglet et Laulhé pour le SA XV sont exclus dix minutes après un accrochage. Cinq
minutes plus tard, Larrieu laisse les siens à 13 après un geste d'antijeu dans un ruck alors qu'Anglet est à
quelques mètres de la ligne d'essai.
À 14 contre 13, les Basques font le forcing et Basulto trouve la faille (5-7, 40e).
Dès l'entame du deuxième acte, la mêlée du SA XV fait parler sa puissance et met toute l'équipe dans
l'avancée. Anglet tente de se dégager loin en profitant de l'appui du vent. Mais le ballon revient vite. Lescure
fait la différence plein centre et retrouve Malafosse pour le deuxième essai charentais (5-14). Les Angloys
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n'abdiquent pas et répondent. Mais ils tapent sur un mur. La fatigue se fait sentir. Le déficit physique est
trop grand. Il faut attendre les cinq dernières minutes pour voir le SA XV faire définitivement la différence.
Pilet marque le troisième essai avant que la mêlée charentaise enfonce celle des Basques pour permettre à
Larrieu de marquer, sur la sirène, l'essai du bonus (5-26, 80e).
Bobigny : le beau bide
http://soir.sudouest.fr/ - Publié le 25/04/2016 . Mis à jour le par Gérard Guidier
A l’image de Samuel Alerte, Cognac s’est heurté à une équipe qui en voulait plus. © photos Anne Lacaud
L’USC a couru après le score toute la partie, sans jamais donner l’impression de vouloir gagner ce
match. Conséquence : Cognac laisse échapper une qualification qui lui tendait pourtant les bras.
Ils se sont, semble -t-il, bercés d'illusions ces derniers jours, mais les rugbymen cognaçais n'ont
malheureusement rien d'illusionnistes de talent, ces artistes qui se mettent le public dans la poche en deux
temps trois mouvements par des aptitudes hors du commun de jongleur, magicien et autre prestigidateur.
Les 1100 spectateurs qui étaient venus hier les soutenir avec enthousiasme et beaucoup d'espoir de les voir
finir la saison en beauté en ont été pour leurs frais. Plus particulièrement leurs sponsors, qui sont repartis
dépités, avec la fâcheuse impression d'avoir été cocufiés par ces garçons qui leur doivent pourtant un certain
standing de vie dans la cité des eaux-de-vie.
« Pitoyable »
« Sans âme ! », « Pas d'envie de se battre pour leurs couleurs », « ils sont trop gâtés », « Quel spectacle
pitoyable ! » Autant de commentaires sans aménité entendus au sortir du match face à Bobigny, disputé hier
au Parc des Sports (19-38).
On voudrait se faire l'avocat de la défense, pour certains joueurs qui se sont battus avec cœur, mais difficile
de nier que l'équipe dans son ensemble a manqué de courage et de volonté à défendre ses couleurs.
Mis à part peut être une petite demi-heure (entre la 25e et la 50e minute), quand Benjamin Tardy a sorti ses
comparses de leur torpeur, avec le soutien de Jenkins, Baron et Crémoux, pour revenir à deux longueurs de
leurs invités. (12-14, 48e)
En dehors de cette éclaircie et de la course rageuse en fin de partie d'Adrien Pratmarty (32-19, 72e), pour
un essai plein de détermination, on a rarement vu hier les Cognaçais à leur avantage. Il n'aurait pourtant suffi
que d'un point, ou d'empêcher Bobigny d'en prendre cinq, pour que la saison cognaçaise se poursuive pour la
première fois depuis la remontée de l'USC au-delà de la phase régulière.
Cognac se gâche la fête
Saison 2015/2016 : n°18 du 25/04/2016
Une triste prestation qui vient clore un exercice moribond où « il y a eu plus de bas que de hauts », comme
l'admettait, la tête dans le seau, le manageur cognaçais Esteban Devich en fin de match. Et de s'interroger
sur les causes de ce dernier naufrage, alors qu'il y a à peine un mois, la large victoire sur Anglet (35-13)
laissait augurer d'une fin de saison riante. « Vraiment j'ai du mal à comprendre, je ne comprends pas ! »
Ceux qui ont vu les Balbyniens, les premiers sur toutes les balles, avec un enthousiasme de junior et une faim
de ballon insatiable - facilitée dans les dernières minutes par une double supériorité numérique - n'auront pas
besoin d'un dessin explicite. Six essais dont la majorité inscrits au terme de mouvements collectifs pour
Bobigny, contre trois dont deux sur exploit personnel pour Cognac : ce constat résume parfaitement une
partie à l'avantage de Bobigny qui voulait vraiment cette qualification pour les phases finales. Les Cognaçais «
incapables de se transcender », dans une telle occasion, avaient-ils envie d'aller plus loin ?
Défaite amère pour Lavaur
Valence d'Agen s'impose face à l'ASV 19 à 18 aux Clauzades.
http://www.ladepeche.fr - Publié le 25/04/2016 à 03:48, Mis à jour le 25/04/2016 à 07:56 – par R.Sch
Les Vauréens doivent s'incliner sur le fil d'un petit point. / Photo DDM r.Sch.
Avec l'appui du vent, Valence d'Agen va démarrer tambour battant la rencontre et hérite d'une pénalité leur
permet tant d'ouvrir le score. Les Tarnais ont beaucoup de mal à rentrer dans le match. Le très haut
alignement en touche valencien leur pose quelques problèmes. Il faut attendre 15 minutes pour que l'on voie
véritablement les Vauréens se montrer plus présents et incisifs. Lavaur recolle au score sur leur premier
temps fort par une pénalité de Jalabert. Sur l'action suivante, Valence lance une attaque rapide arrêtée en
coin par la défense locale. La rencontre est lancée ! Sur un ballon de relance, les ¾ vauréens depuis leur camp,
avec des relais tranchants de Kitutu et Atché, transmettent à Lenfant qui finit le travail derrière la ligne.
Dans les minutes qui suivent, sur une pénaltouche à 5 mètres, le pack des visiteurs emmène sûrement Andrei
Gorcioaia dans l'en-but. Les locaux n'ont mené que 12 minutes et vont voir Ségur sortir sur carton jaune et
prendre une pénalité avant la pause.
Menés 13 à 8 aux citrons, les Tarnais vont redémarrer la seconde période avec l'appui du vent, mais comme
cela avait été le cas en première période c'est Valence qui démarre fort et qui creuse l'écart par 2 pénalités.
Le XV du Jacquemart va largement dominer le second acte et ils marqueront logiquement un essai
récompensant leurs efforts par Caillau à 15 minutes de fin de la rencontre. Revenus à 1 point (18-19), ils
n'arriveront pas à passer la pénalité de la gagne à l'ultime minute.
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À la fin de la rencontre, la déception est très présente dans le camp vauréen, Rémy Ladauge et surtout le
président Alexandre Martinez ne cachent pas leurs regrets. «Notre partie a été trop décousue aujourd'hui
et on a perdu le fil du match tactiquement par moments», déclare l'entraîneur vauréen. De son côté, Olivier
Laurent, le coach de Valence d'Agen laisse échapper sa joie : «Pour une fois, la chance était de notre côté, on
devrait finir 4ème, après le décompte d'apothicaire de la fédé. C'est une grande satisfaction pour tout le
groupe.»
les regrets de Lavaur
Thibault De Freitas, 3ème ligne : «Nous échouons de peu aujourd'hui. Notre conquête n'a pas été
suffisamment efficace et propre. Nous avons été génés en touche comme en mêlée par cette équipe de
Valence. Nous devons bosser pour hisser notre jeu un niveau au-dessus. Si nous jouons mieux tous nos ballons
çà passera, et éviter les passes impossibles. Nous ne devons pas lâcher le bout après plusieurs défaites
d'affilée. Il faut se serrer les coudes à l'entrainement. Notre bande de copains va maintenant passer en
mode phase finale et ne rien lâcher.»
Gaëtan Bertrand, 24 centre : «notre défaite reflète la physionomie du match : Nous avons été très
indisciplinés dans les rucks et avons commis beaucoup de fautes idiotes. Nous n'avons réussi à mettre notre
jeu en place que par moments. C'est dommage car ils étaient prenables. Notre début de seconde mi-temps
est trop faible et c'est les points qui nous manquent à la fin.»
Lavaur perd la 4e place
http://www.ladepeche.fr - Publié le 25/04/2016 à 03:49, Mis à jour le 25/04/2016 à 08:09– par R.Sch
Si les deux formations étaient déjà qualifiées pour le Jean-Prat avant cette ultime rencontre, elles étaient
toutefois à la lutte pour la quatrième place. Et c'est finalement une équipe de Valence-d'Agen plus réaliste
qui est sorti vainqueur de ce duel. Les visiteurs ont en effet su concrétiser leurs moments forts au pied,
grâce à la botte de Julien Lacombe ou de son suppléant Avézou. Si, de son côté, Lavaur allait avoir de longues
et nombreuses périodes de domination, le club tarnais se montrait toutefois moins réaliste tactiquement
comme face aux perches, ratant la pénalité de la gagne en fin de match. Résultat des courses, les formations
finissent la compétition avec le même nombre de points. Et, d'après les calculs d'apothicaires de la
Fédération, Valence-d'Agen finit devant Lavaur avec l'avantage des confrontations directes. Plus qu'un
match, les Tarn-et-Garonnais ont surtout gagné l'avantage de recevoir La Seyne-sur-Mer au match retour
pour le 8e de finale du Jean-Prat. Lavaur devrait quant à lui être opposé à Aubenas.
Lavaur 18 Valence-d'Agen 19
MT : 8-13 ; arbitre : M. Chérèque (Alpes)
Vainqueurs : 1E Gorcioaia (33) ; 1T J. Lacombe ; 4P J. Lacombe (5, 45), Avezou (40, 43)
Vaincus : 2E Lenfant (21), Caillau (64) ; 1T (64), 2 P (21, 45) Jalabert
LAVAUR : Atché ; Lenfant, Kitutu, Bertrand, Migayrou (o) Jalabert (Sirven, 78), (m) Norkowski (Dalla-Riva,
67) ; De Freitas, Marsoni (cap., Caillau, 43), Salinier (Cervelli, 52) ; Gauthier, Escarnot ; F.Bertrand
(Giraudeau, 79), Galy (Bortolozzo, 66), Segur (Turini, 52)
Rempl. tempo. : Salinier par Turini (41-51)
Exclu. tempo. : Ségur (39, carton jaune), Norkowski (45, carton jaune)
VALENCE-d'AGEN : Borderies ; Lafitte, B. Lacombe, Avezou, Boropert (o) J. Lacombe, (m) Dulay (Oaniaud,
65) ; Gorry (Ake, 30), Gorcioaia, Thuery ; Kbaier, Mazet (Salse, 46) ; Siules (Taeae, 63), Gaston (Khanfous,
66), Benalor (Graffouileire, 43)
Exclu. tempo. : Lacombe (38, carton jaune), Kbaier (49, carton jaune), Ake (79, carton jaune)
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Rugby - Fédérale 1 : la 18e journée en un coup d'oeil
http://www.sudouest.fr - Publié le 24/04/2016 . Mis à jour à 19h05 par SudOuest.fr
Objectif Pro D2 pour le SAXV qui conforte sa première place © Chopin Jean Daniel
Pour cette dernière journée, Soyaux-Angoulême se place en favori pour l’accession en Pro D2 grâce à
un nouveau succès. Saint-Médard remporte le derby et se qualifie pour les phases finales. Anglet et
Mauléon, sont relégués
Groupe 1 :
Terminé : (9E) Massy 57 - 3 Tyrosse
Terminé : Lavaur 18 - 19 Valence d'Agen
Terminé : (1E) Anglet 5 - 26 Soyaux-Angoulême (4E)
Terminé : (2E) Cognac 19 - 38 Bobigny (6E)
Défaite pour Tyrosse dans un match sans enjeu pour les Landais qui étaient d'ores et déjà qualifiés en
meilleure position. Dans le match des extrêmes, le SAXV s'impose logiquement à Anglet. Leader du
championnat, les Angoumoisins se placent directement en demi-finale pour l'accession en Pro D2. Les Angloys,
quant à eux, disputaient leur dernier match dans l'élite amateur. En s'inclinant à domicile face à Bobigny,
l'US Cognac peut avoir des regrets et manque l'occasion de se qualifier pour les phases finales.
>> Le classement
Groupe 2 :
Terminé : (12E) Vannes 88 - 0 Bergerac
Terminé : (2E) Tulle 20 - 41 Rouen (5E)
Terminé : (5E) Saint-Nazaire 39 - 12 Libourne (2E)
Terminé : Saint-Médard 17 - 16 Langon
Pour son dernier match de la saison, Bergerac s'est littéralement fait croquer par le leader Vannetais en
encaissant pas moins de 88 points contre 0 marqué. Dans le derby Girondin, le promu Saint-Médard bat
Langon d'un point. Les deux clubs se qualifient pour les 8e de finale. En déplacement à Saint-Nazaire,
Libourne termine sa saison sur une défaite.
>> Le classement
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Groupe 3 :
Terminé : Oloron 12 - 30 Auch (3E)
Terminé : Blagnac 43 - 14 Rodez
Terminé : Bagnères 19 - 25 Castanet
Terminé : Lombez 6 - 16 Nevers (1E)
Terminé : Agde 27 - 13 Mauléon
Le duel de buteurs initié au stade St Pée entre Oloron et Auch tournera finalement en faveur du leader
Gersois grâce à 3 essais marqués en seconde période. Les Pyrénéens se qualifient néanmoins en 8e de
finale. Le miracle n'aura pas lieu pour leur voisin, Mauléon, qui jouait le maintien face à son concurrent
direct, Agde. Les Basques, après une saison pour le moins chaotique, sont relégués en Fédérale 2.
>> Le classement
Face à Nevers, le LSC aurait aimé un autre final
http://www.ladepeche.fr - Publié le 25/04/2016 à 03:49, Mis à jour le 25/04/2016 à 07:57 – par E.D.
Les joueurs du LSC ont pourtant fait honneur à leur maillot/ Photos DDM, Eric Davezac
L a balade de santé dans le Gers, promise au leader de la poule, à bien failli tourner au cauchemar pour
Nevers. Comme on pouvait s'y attendre, les Gascons se sont livrés sans retenue dès le début de la rencontre.
Ce sont bien eux qui ont eu les premiers l'occasion d'ouvrir le score. Pire pour les visiteurs, ce sont les
Savistes qui ont fait le jeu et se sont imposés territorialement. On aurait pu croire le monde à l'envers tant
les pronostics et la différence de niveau et de physique était flagrante sur le papier. Sur le physique chaque
Gersois rendait une dizaine de kilos sur la balance, en revanche question mêlée conquête défense, les
Savistes ont su très bien se jouer de cette différence. Et au niveau technique, ils n'ont pas été mal non plus,
en mettant à plusieurs reprises, la mêlée adverse à la faute qui l'eu cru?
Cependant la réussite était du côté de l'USON. En effet mis à part le premier début, à chaque fois qu'ils se
sont enfoncés dans la défense gersoise les visiteurs ont marqué, c'est-à-dire une fois durant la première
période. Malheureusement pour les Savistes ce n'était pas le jour de leur botteur qui a loupé cinq tentatives
de pénalités dans le domaine du très réalisable.
Après il y a eu l'essai justement refusé à Janicot sur un maul enfoncé, il n'a pas pu aplatir correctement.
Ensuite il y a Cans qui intercepte un ballon se joue de la défense, et va à l'essai qu'on lui refuse pour un
passage en touche très contesté. Sur la remise en jeu, l'USON, pour une fois, construit une belle action et
Saison 2015/2016 : n°18 du 25/04/2016
trouve à l'arrière la conclusion d'un bel essai, complètement contre le cours du jeu. C'est la 65e, le LSC aura
beau se remobiliser, ça n'a pas marché, c'est le super-réalisme qui a payé et non le panache.
Lombez Samatan est tombé avec les honneurs, et le mot est faible et cela après un énorme match de tous les
acteurs «rouge et blanc». Sa survie en fédérale 1 devrait néanmoins être assurée en tant que meilleur
neuvième avec la défection de Lille. Mais ça, c'est une autre histoire, on en saura plus cette semaine et en
attendant les décisions des instances dirigeantes.
lombez-samatan 9 Nevers 16
MT : 6 à 3 pour le LSC .Arbitre Mr Courbin (Côte d'Argent) Arbitre de touche MM Laverre et Lacaille (Midi
Pyrénées)
Pour le LSC : 3P Bensalla (15, 34, 52)
Pour Nevers :1 E Autagavaia( (64e) 1T et 3 P Vuillemin(24, 69, 74e)
Lombez-Samatan : Cot ; Cans, Sudérie, A. Roumiguié, R. Roumiguié (o) Bensalla, (m) Revel ; Labedan, Quezel,
Peres ; Garcia, Dachary ; Punch, Moulis, Janicot Sont entrés en cours de jeu : Salvat, Argerich, Barrau,
Oro, Baron, Pédussaud, Dallies, Pons
Exclu. tempo. : Peres (23, carton blanc)
Nevers : Autagavia ; Maya, Mazet, Drouard, Chevalier (o) Vuillemin, (m) Faleali ; Fabrègue, Salavea, Kazubek
; Carpentier, Aurignac ; Merabet, Lam, Colati Sont entrés en cours de jeu : Maury, Vaudaine, Gonzalez,
Tarrit, Lanne-Petit, Duvallet, Rochet.
Exclu. tempo. : Salavéa (26, carton jaune)
Réserves : Lombez Samatan 10 - USONevers 32
Le FCAG en barrage , le LSC peut croire au maintien
Selon nos calculs et suivant le dernier règlement fédéral sorti ce vendredi, Soyaux Angoulême et Vannes
termineraient 1er et 2e nationaux avec respectivement 81 points et 77,625 points. Ces deux formations
accèdent donc directement aux demi-finales. Concernant les barrages, le classement est le suivant : Nevers
76 points, Auch 75 points, Bourg-en-Bresse 75 points et Massy 73,125 points.
Le week-end prochain, sur terrain neutre, le FCAG doit affronter Bourg-en Bresse et Nevers évoluera face à
Massy. En cas de qualification, les Auscitains joueraient donc la montée face à Soyaux Angoulême en demifinale. Ce sera Vannes pour le vainqueur de Nevers-Massy.
Malgré sa défaite face à Nevers (9-16), Lombez Samatan termine relégable mais en tant que meilleur
neuvième national avec 26 points (le ROC en compte 19, 14 pour Anglet et 12 pour Tulle). Compte tenu des
descentes de Lille et de Chalon-sur-Saône, le club saviste peut donc raisonnablement croire à son repêchage
en Fédérale 1.
Lombez-Samatan frustré
http://www.ladepeche.fr - Publié le 25/04/2016 à 03:50, Mis à jour le 25/04/2016 à 08:10 – par E.D.
Lafforgue et sa troupe sont passés proches de l'exploit./DDM archives, N. D.
Saison 2015/2016 : n°18 du 25/04/2016
On promettait mille maux au LSC, et ce sont finalement les Neversois qui se sont un peu, voire même
beaucoup, inquiétés, pour ce qui était apparemment pour beaucoup d'entre eux une promenade de santé. Et
comme on pouvait s'y attendre, le LSC s'est lancé dans la bataille sans complexe, avec envie et abnégation.
Après une entame «jaune et bleu», c'est le «rouge et blanc» des Gascons qui a animé les débats. Car ce sont
bien les Savistes qui ont eu les premiers l'occasion d'ouvrir le score. Cela a duré jusqu'à l'heure de jeu et cet
improbable passage en touche compté pour Antoine Cans, alors même que l'ailier saviste allait à l'essai. À la
remise en jeu, prise de balle en touche et défilé de la défense locale pour Nevers avec au bout l'essai de la
gagne. Mais auparavant, le LSC se sera vu refuser logiquement un essai du pack en force. Qu'en aurait-il été
si la réussite avait été du côté du buteur du LSC ?
Pour Auch, les choses sérieuses commencent
Fédérale 1. Après la dernière journée
http://www.ladepeche.fr - Publié le 25/04/2016 à 03:51, Mis à jour le 25/04/2016 à 08:10 – par Ph. A
Entre fol espoir (celui d'un retour d'Auch dans l'antichambre du Top 14) et larmes de désespoir (celles de
Lombez-Samatan, devancé d'un souffle par Agde, et de ce fait actuellement relégable), le Gers a été
l'épicentre d'un dernier acte attendu avec l'impatience que l'on devine.
En effet, outre l'ascenseur à six équipes pour la Pro D2, répondant au fameux «cahier des charges»,
l'embranchement faisait également la part belle au volet honorifique du Trophée Jean-Prat.
Nos représentants savent par le menu ce qui les attend. Valence-d'Agen se déplacera à La Seyne dimanche
tandis que Lavaur recevra Aubenas, les matches retours étant programmés le week-end suivant.
En poule 4, deux équipes de Midi-Pyrénées et une autre ambassadrice de l'Armagnac-Bigorre prendront place
sur la grille de départ.
Castanet, auteur d'une énième performance majuscule lors de cette phase régulière, se méfiera de SaintMédard-en-Jalles, véritable révélation d'une poule 2 marquée par une défection lilloise aussi tardive que
lamentable.
Rodez : Limoges puis l'inconnu…
Bagnères-de-Bigorre, en perte de vitesse, ne partira évidemment pas avec les faveurs du pronostic lors de la
venue de Rouen. La coalition anglo-normande pilotée par Richard Hill est même annoncée ça et là dans le
cahier des charges du prochain exercice alors que son apprentissage de l'échelon a commencé en septembre
dernier !
Enfin, Rodez en découdra avec Limoges. On devine l'importance de ce rendez-vous tant l'épée de Damoclès
plane sur les hauteurs du Rouergue. Un bon parcours ne pourrait que plaider en faveur d'un club qui ne sait
absolument pas de quoi son avenir sera fait.
Les autres confrontations sont, dans l'ordre de la grille officielle, Romans-Tyrosse, Langon-Oloron et
Bobigny-Chambéry.
Aucune surprise majeure donc, puisque, dans les poules comportant deux têtes de série, les équipes classées
du deuxième au sixième rang ont intégré la phase finale.
Dans le compartiment de première classe, Vannes a bien tenu le choc car la péréquation opérée in extremis
vendredi dernier (!) par les responsables fédéraux avait de quoi semer le trouble. Les Bretons, au même titre
que Soyaux-Angoulême, sont qualifiés directement pour la demi-finale promotionnelle. Nevers, vainqueur
laborieux du promu saviste, devra éviter «le tir de barrage» que ne manquera pas de lui faire subir Massy.
Autant dire qu'en première classe comme dans le wagon de queue, le suspense va régner en maître absolu. En
espérant qu'aucun coup de théâtre venu du tapis vert ne vienne fausser le jeu…
Un cas d'égalité vite tranché
Saison 2015/2016 : n°18 du 25/04/2016
Le flottement inhérent au cas d'égalité «transversal» entre Auch et Bourg-en-Bresse a fait long feu, hier
après-midi. En effet, si Auscitains et Burgiens finissent chacun avec 75 unités à leur compteur, le rang de
classement ne pouvait jouer qu'en faveur des derniers nommés, inamovibles leaders de la poule 4. Signalons
que ces deux formations, histoire d'en remettre une couche sur le mur du ballottage, furent conjointement
reléguées de la Pro D2 à la fin de l'exercice 2013-14. Dimanche prochain, une seule poursuivra l'aventure,
avec Soyaux/Angoulême comme futur adversaire en demi-finale.
Fédérale 1 : Le RC Vannes finit en trombe (88-0)
http://www.ouest-france.fr - Rugby - Publié le 24/04/2016 à 17:40
Les joueurs de vannes n'ont fait qu'une bouchée de leurs homologues de Bergerac pour finir en beauté.
| Archives Ouest-France
Grâce à cette victoire bonifiée, contre Bergerac, le RC Vannes a officiellement décroché sa place en
demi-finale d’accession en Pro D2 les 7 et 14 mai prochains.
RC VANNES - BERGERAC : 88-0 (41-0)
Arbitre : M. Cormier (Limousin).
3 800 spectateurs environ.
RC VANNES. 12 essais de Cloostermans (12’), Côme (17’), Butonidualevu (24’), Duplenne (31’), Claverie (34’),
Burgaud (44’), Bouthier (50’, 58’), Duplenne (54’, 73’, 75’), Mourot (80’). 11 transformations de Claverie (12’,
17’, 24’, 31’, 34’, 44’, 55’, 58’, 73’, 75’, 80’). 2 pénalités de Claverie (3’, 5’). Carton jaune : Barrera-Howarth
(79’).
BERGERAC. Carton jaune : Nugent (79’).
RC VANNES : Bouthier - Pic, Butonidualevu (Mourot 37’), Burgaud (Paagalua 46’), Duplenne - (o) Claverie, (m)
Payen (cap.) (Coville 59’) - Barrera-Howarth, Stoltz, Côme - Van Jaarsveld (De Bruin 51’), Delangle (Bourdrel
51’) - Dumas (Sy 59’), Cloostermans (Loubéry, 51’), Phelipponneau (Legras 51’). Entraîneurs : Jean-Noël
Spitzer et Wilfrid Lahaye.
US BERGERAC : Eziyar (Potet, 47’) - Marty, Mouhoubi, Battistelle, Delmas - (o) Farmer, (m) Paradas-Aroyo
(Volte 15’) - Casagrande (Zaabra 66’), Swanson, Borderie (H. Ouali, 44’) - Nugent, Petrichei (cap.) - Marchetta
(Oyhanondo 55’), Alligier (Laval, 44’), M. Ouali (Pasquet, 41’). Non entrés en jeu : Poey. Entraîneur : Bertin.
Saison 2015/2016 : n°18 du 25/04/2016
Avis Hebdomadaire n°1010
https://www.ffr.fr - Publié le 22/04/2016
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Championnats de France de fédérale 1 et de nationale B - saison 2015/2016
1) SITUATION DE L’ASSOCIATION SPORTIVE RACING CLUB CHALONNAIS (A.S.R.C.C.)
Dans sa séance du 25 février 2016, la Commission fédérale des règlements a prononcé le forfait général des
équipes seniors de l’A.S.R.C.C. qui avaient chacune cumulé trois forfaits simples au titre de la saison en en
cours (article 342-2 des Règlements Généraux).
La Commission des épreuves fédérales en a tiré les conséquences en attribuant, virtuellement, 5 points
terrain et 25 points de marque à chaque équipe adverse pour chaque match joué ou restant à jouer contre
l’A.S.R.C.C. (article 341-3-2 des Règlements Généraux).
Mais le 15 avril 2016, la F.F.R. s’est vue communiquer le jugement par lequel le Tribunal de Grande Instance
de Chalon sur Saône avait prononcé la liquidation de l’A.S.R.C.C., sans poursuite d’activité, en date du 18
février 2016, soit antérieurement au prononcé de son forfait général.
J’ai donc décidé, le 18 avril 2016, de saisir la Commission fédérale des règlements en vue d’un réexamen de la
situation sportive de l’A.S.R.C.C. à la lumière de cet élément dont elle n’avait pas connaissance au jour où elle
a statué, bien qu’il soit antérieur à cette date.
Dans sa séance du 21 avril 2016, cette commission a constaté :
- que le 18 février, l’A.S.R.C.C. a été mise en liquidation judiciaire ;
- qu’en application de l’article 212-1 des Règlements Généraux, la liquidation judiciaire d’un club affilié
entraîne automatiquement sa mise en sommeil, c’est-à-dire l’interruption de son affiliation à la Fédération ;
- que dans ces conditions, elle n’avait pas compétence pour statuer sur la situation sportive de l’A.S.R.C.C. qui
avait cessé d’exister, de sorte que la décision qu’elle a rendue le 25 février est sans objet.
En conséquence, elle a décidé de retirer sa décision du 25 février, qui n’est pas créatrice de droits, étant
précisé que le délai pour procéder à un tel retrait est de 4 mois.
Puis la Commission des épreuves en a tiré les conséquences en retirant les points terrains et de marque
attribués à tort aux équipes qui évoluaient dans la même poule que celles de l’A.S.R.C.C.
Ce club n’existant plus, la poule 1 de Fédérale 1 et la poule 1 de Nationale B doivent être considérées comme
des poules de 9 clubs.
Les classements de ces poules seront donc mis à jour sur le site Internet de la F.F.R. ce vendredi 22 avril
2016 à partir de 20 heures.
2) SITUATION DU LILLE MÉTROPOLE RUGBY (L.M.R.)
Le 11 avril 2016, la F.F.R. s’est vue communiquer le jugement par lequel le Tribunal de Grande Instance de
Lille a prononcé la liquidation du L.M.R. en date du 5 avril 2016.
En application de l’article 212-1 des Règlements Généraux de la F.F.R., la liquidation judiciaire d’un club affilié
entraîne automatiquement sa mise en sommeil, c’est-à-dire l’interruption de son affiliation à la Fédération.
Avant cette date, les équipes seniors du L.M.R. n’avaient cumulé que deux forfaits simples au titre de la
saison en cours. C’est pour cette raison que leur forfait général n’a pas été prononcé et que les équipes
adverses ne se sont pas vu attribuer 5 points terrain et 25 points de marque pour chaque match joué ou
restant à jouer contre le L.M.R.
Saison 2015/2016 : n°18 du 25/04/2016
Ce club n’existant plus, la poule 2 de Fédérale 1 et la poule 2 de Nationale B doivent être considérées comme
des poules de 9 clubs.
Les classements de ces poules seront donc mis à jour sur le site Internet de la F.F.R. ce vendredi 22 avril
2016 à partir de 20 heures.
3) CONSÉQUENCES SUR LES CLASSEMENTS NATIONAUX
Dès lors que nous sommes en présence de deux poules de 9 clubs dans des compétitions qui sont organisées
initialement en quatre poules de 10, il sera procédé, à l’issue des phases préliminaires, à une péréquation
inter-poules permettant de ramener virtuellement toutes les poules au même nombre de participants, en vue
d’établir des classements équitables au plan national (article 341-3-1 des Règlements Généraux).
Vous remerciant de votre attention et de votre compréhension, je vous prie de croire, Mesdames, Messieurs,
en l’assurance de ma plus haute considération.
Le Président,
Pierre CAMOU
Saison 2015/2016 : n°18 du 25/04/2016
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Rugby : Massy dans sa dernière ligne droite vers la Pro D2
http://www.le-republicain.fr - 23 avril 2016 - Par Aymeric Fourel -
Benjamin Dumas et les Massicois vont profiter de la venue de Tyrosse, dimanche, pour répéter leurs
gammes avant les phases finales. ©M.B.
De retour à la compétition ce dimanche (15h) contre Tyrosse, les Massicois entament une série de quatre
matchs qui doit les conduire en ProD2. Trois semaines après avoir frôlé la correctionnelle à Valence-d’Agen
(victoire 27-24 sur le fil), les joueurs du trio Faugeron-Gonin-Didebulidze ont besoin de se rassurer avant les
matchs couperets. « L’objectif est d’engranger de la confiance une semaine avant notre match de barrage
(ndlr : le 1er mai). Bonus ou pas, il est important de gagner avec la manière en soignant la conquête et les
enchaînements avants/trois quarts », annonce Stéphane Gonin. Le stage de trois jours effectué le week-end
dernier à Granville (Manche) avec notamment une visite des plages du Débarquement sur la pointe du Hoc
(Calvados), a été programmé dans ce sens. « Trente-et-un joueurs y ont participé. Il a servi de préparation et
de cohésion mais les joueurs doivent valider sur le terrain ce qu’on a dit et ce qu’on a fait pour se mettre
dans les meilleures dispositions avant d’affronter Nevers, Bourg-en-Bresse voire Auch en barrage », prévient
Stéphane Gonin, l’entraîneur des lignes arrières.
Le verdict dimanche ? Pas sûr !
http://www.ladepeche.fr - Publié le 21/04/2016 à 08:17 – par Philippe Alary
Avant la dernière journée.
Quand Auch (en rouge) rêve de Pro D2, Lombez-Samatan lutte pour ne pas descendre./Photo DDM,
Nedir Debbiche
On dispute dimanche la dernière journée de la phase régulière. Dans un contexte d'incertitude puisque le
forfait de Lille (poule 2), à l'inverse de celui de Chalon (poule 1), n'a toujours pas été entériné… Une chose
est certaine : une seule équipe de notre région peut espérer prendre l'ascenseur vers la Pro D2 puisqu'elle en
a manifesté l'ambition et que son dossier, notamment financier, a été validé par la FFR. Il s'agit d'Auch.
Saison 2015/2016 : n°18 du 25/04/2016
Mais, selon toute vraisemblance, les Gersois ne pourront se qualifier directement pour les demi-finales
d'accession (8 et 15 mai, les deux vainqueurs montant en D2). Même en cas de victoire à Oloron dimanche, il
leur faudra passer par un barrage, le 1er mai.
Cinq clubs en Jean-Prat, sauf coup de théâtre
Ensuite, et pour toutes les autres équipes bien classées derrière les «têtes de série» se disputant la montée,
il y a la phase honorifique du Trophée Jean-Prat débouchant sur le titre de la division. Lavaur, Valenced'Agen, Castanet, Bagnères-de-Bigorre et Rodez, sauf coup de théâtre, devraient prendre place sur la
deuxième grille de départ (huitièmes de finale), l'entrée en lice étant prévue le 1er mai selon la formule en
aller/retour.
Pour Blagnac et Graulhet, le rideau tombera, en revanche, sur une saison qui s'achève par le maintien. Certes,
les Blagnacais (7e, 27 pts) ne sont pas encore totalement à l'abri d'un retour d'Agde (9e, 22 pts) du fait
d'un solde de points classement déficitaire (4 contre 5). Néanmoins, le cas de figure de l'avant-dernière
place est hautement improbable pour les Haut-Garonnais qui reçoivent Rodez, d'ores et déjà annoncé comme
relégué administrativement.
Lombez-Samatan peut se faire du souci
En revanche, Lombez-Samatan (8e, 25 pts) a du souci à se faire. Car son hôte neversois (1er, 72 pts) garde
l'espoir de pouvoir atteindre directement les demi-finales d'accession. Les forfaits de Lille et de Chalon,
évoqués en préambule, ayant permis à Soyaux-Angoulême et Vannes de récupérer des points sur tapis vert,
les Bourguignons, appartenant à une autre poule et n'ayant pas bénéficié de cette occurrence, souhaitent que
la FFR décide d'une sorte de péréquation de compensation. S'ils devaient être entendus, ils pourraient se
retrouver directement qualifiés pour les demies… à condition de l'emporter à Samatan.
Autant dire que le classement, dimanche soir, devra être examiné avec précautions. Ce qui se passe en
coulisses, sur fond de dérives financières, compte parfois davantage, hélas, que le tableau d'affichage.
En mode phases finales
http://www.sudouest.fr - Publié le 23/04/2016 . Mis à jour le par Didier faucard
Une dernière petite victoire du SA XV à Anglet pour la route, avant d’aborder les choses sérieuses? ©
PHOTO Anne Lacaud
À l’heure d’effectuer cet ultime déplacement de la phase régulière, les Angoumoisins, certains de finir
première équipe nationale, ont déjà entamé leur travail pour la suite.
Enfin on y est ! Demain, les rugbymen de Fédérale 1 en auront définitivement terminé avec la première phase
de championnat. Personne ne se plaindra de voir s'achever une saison qui compte plus de trous qu'une meule
d'emmental. 18 matchs au total depuis le 6 septembre, on est loin des cadences infernales.
Pensez donc, il faut remonter au 27 mars pour voir trace d'un match officiel du SA XV, à Lavaur, puisque lors
de la dernière journée (3 avril), les Angoumoisins qui devaient être confrontés à Chalon (forfait général
Saison 2015/2016 : n°18 du 25/04/2016
rappelons-le) sont bien évidemment, restés chez eux. Difficile, dans ces conditions de maintenir une pression
tant physique que mentale. « On râle tous les ans. C'est toujours pareil avec cette formule. On joue un
championnat en accordéon, totalement incohérent. Et lorsqu'arrivent les beaux jours et que tu pourrais
t'amuser, tu peux passer à côté des phases finales. Mais tant que rien ne bougera et ne sera réformé… »,
peste Renaud Gourdon.
Les yeux tournés vers le haut
« C'est vrai que pour les clubs, c'est difficile à gérer », poursuit-il. Mais bon, puisqu'il faut en finir,
finissons-en. Et le dernier rendez-vous de cette saison va emmener les Charentais du côté d'Anglet. Une
équipe qui est d'ores et déjà certaine de retrouver la Fédérale 2 l'année prochaine et n'a donc plus rien à
jouer. Si ce n'est, sans doute, « l'envie de finir en beauté et d'essayer de faire tomber la meilleure équipe du
championnat. ils joueront sans aucune pression, totalement libérés », résume Renaud Gourdon.
De leur côté, les Angoumoisins aborderont cette rencontre comme un moyen supplémentaire de retrouver
l'intensité de la compétition dans l'optique des phases finales. « C'est le moyen, effectivement, de retrouver
un peu plus de rythme et surtout d'engranger encore un peu plus de certitudes sur notre jeu », commente le
coach angoumoisin.
Car depuis la victoire à Lavaur, le SA XV avait acquis la certitude de finir première équipe nationale de cette
Fédérale 1. Récompense d'une saison marquée parue seule défaite à Massy. Et depuis, le club s'est donc mis
en mode phases finales dans sa préparation. Et pour occuper son temps libre dû à la vacuité de ce
championnat, le SA XV s'est offert un petit galop face à Limoges, « une excellente équipe de Fédérale 1 qui
est seconde de sa poule (derrière Vannes, NDLR). » Et surtout, les Angoumoisins sont allés se frotter à
l'élite en partageant un entraînement et un match dirigé, mardi dernier, avec le CA Brive (lire ci-dessous). «
Et mercredi nous partons sur le bassin d'Arcachon pour un stage qui se déroulera jusqu'au dimanche »,
précise Renaud Gourdon.
Les Angoumoisins ont maintenant les yeux rivés sur l'objectif de la montée. Mais, il sera bien étonnant qu'ils
ne fassent pas tout pour revenir du Pays basque avec un nouveau succès. Histoire de boucler la boucle d'une
première partie de saison quasi parfaite.
Le club de rugby de Soyaux-Angoulême menacé de
redressement ?
http://www.sudouest.fr - Publié le 19/04/2016 . Mis à jour à 07h50 par Georges Lannessans
Des accusations infondées mettent à mal la réputation du club
Damien Larrieu fait partie des 17 joueurs concernés par ce statut d’auto-entrepreneur. ©ph. A.
Lacaud
Tout a commencé, lorsque le « Midi Olympique » a révélé il y a deux mois, que 17 joueurs du club de rugby de
Soyaux-Angoulême étaient inscrits au registre des sociétés depuis le même jour en qualité d'autoentrepreneurs photographes. Une dénomination, qui selon le président du SA XV Jean-Jacques Pitcho,
s'expliquait de par le fait qu'aucune nomenclature n'existait, pour permettre aux joueurs d'exploiter leur
Saison 2015/2016 : n°18 du 25/04/2016
propre droit à l'image. Et que par conséquent, les rugbymen en question avaient choisi celle qui s'en
rapprochait le plus.
L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais les remous de cette affaire ont continué de secouer le mundillo
du rugby amateur.
Il y a trois semaines, le club angoumoisin aurait été la cible d'un contrôle Urssaf. Ce qui, en soi, ne veut pas
dire grand-chose puisque la majorité des clubs de Top 14, de Pro D2, et du haut du panier de Fédérale 1 y ont
aussi été soumis au cours de ces deux dernières années.
Sauf que cette rumeur, colportée sur les forums spécialisés et dans les couloirs des instances sportives, n'a
absolument pas lieu d'être. En témoigne l'attestation de « non-vérification, tant fiscal que social » envoyée
hier aux médias par Christian Gardillou, expert-comptable du club et président du tribunal de commerce
d'Angoulême.
Pour les dirigeants du club angoumoisin, cette entreprise de déstabilisation est le fruit de résultats sportifs
d'un club jalousé pour son succès. « On est le 18 avril, il est 21 heures, et je peux vous certifier que je n'ai
rien de chez rien, s'emportait le président Pitcho, médusé. Mon honneur et mon intégrité sont atteints. Je
suis fatigué, c'est un véritable scandale. »
Victime de son succès
Une affaire qui étrangement, ressort du placard à l'heure où le SA XV s'apprête à aborder les phases finales
en qualité de favori dans la course à l'accession. Simple coïncidence ? Il est permis d'en douter, d'autant plus
que les accusations infondées sont allées plus loin… « Quand on lit qu'il y aurait un redressement fiscal de
800 000 euros, on croit marcher sur la tête, tempête Jean-Jacques Pitcho. Je me réserve le droit de porter
plainte contre ceux qui ont colporté de telles rumeurs. »
« Tout le monde bave sur ce qui n'existe pas, reprend le vice-président Jean-Jacques Pitcho. Tout est sain.
Nous n'avons reçu aucun courrier. »
À quelques jours de son dernier match de la phase régulière, le club de rugby soljadicien-angoumoisin est la
principale victime de son succès.
Même si au vu de ce qu'il a effectué sportivement depuis le début de la saison, le XV de la Préfecture semble
avoir les épaules assez larges pour se relever.
Les écoliers du SA XV
http://www.sudouest.fr - Publié le 22/04/2016 . Mis à jour le par Mejdaline Mhiri
Contrairement aux apparences, Baptiste Gay, Victor Paquet et Damien Larrieu prennent cette formation
très au sérieux. © M. M.
Le rugby, ce n’est pas tout dans la vie. Pour préparer l’avenir, les trois joueurs du club angoumoisin ont
repris des études qu’ils concilient avec la pratique de leur sport favori.
A quelques jours de matchs décisifs pour l'accession en ProD2, le SA XV est en passe de franchir un cap
inédit dans sa jeune histoire.
Saison 2015/2016 : n°18 du 25/04/2016
Mobilisés pour atteindre le niveau tant désiré, plusieurs joueurs cumulent avec un autre objectif : celui de
réussir leurs études supérieures. Damien Larrieu, Baptiste Gay et Victor Paquet tentent d'associer la tête et
les jambes grâce au partenariat entre le SA XV et la CIFOP, le centre de formation des professionnels. En
deuxième année d'un cursus « attaché commercial », les trois étudiants potassent pour décrocher un bac +2.
Une opportunité qu'ils n'ont pas eue plus jeunes. Formés à Pau, pour Larrieu, et au Stade Toulousain, pour Gay
et Paquet, c'est dès l'adolescence qu'ils rejoignent ces places fortes du rugby hexagonal. À 15 ans, ils
enchaînent les plaquages et les interros surprises au sein des structures de ces clubs. « Enfin, dès que tu
touches un peu à l'équipe première, c'est terminé, nuance Damien Larrieu. Ils se moquent que tu aies cours
tant que tu es performant. Et toi, comme tu es jeune, tu es dans l'euphorie et tu ne te poses pas de
questions. »
« Autre chose que du rugby » Quelques années plus tard, la maturité aidant, les rugbymen saisissent
l'occasion. « J'ai fait un bilan de compétences parce que j'avais envie de reprendre les études, explique
Victor Paquet. C'est important de faire autre chose que du rugby. » Un désir partagé par Baptiste Gay. « J'ai
raté mon BTS mais j'avais très envie de valider un Bac + 2, confirme le deuxième ligne de 26 ans. Le
commerce m'a toujours intéressé. ». Un univers semble-t-il parallèle au monde du sport. « Beaucoup d'anciens
sportifs travaillent dans ce domaine, affirme Victor. À chaque fois que tu rentres sur un terrain, il y a un
challenge. Avec le commerce, c'est pareil. Le défi est permanent. »
Un choix qui n'a pourtant rien de facile et en a découragé plus d'un. De 9 h 30 à 17 heures, les cours se
déroulent impérativement tous les mercredis. Soit le seul jour de repos sans entraînement… Plutôt que de se
rendre chez le kiné ou de se reposer, les trois écoliers enfilent leurs cartables et prennent la direction de
L'Isle-d'Espagnac. « J'ai une fille maintenant, j'ai envie d'assurer mes arrières, explique Damien Larrieu.
Plus on avance dans l'année, plus la formation augmente en intensité. Mais on est tous les trois, alors on se
motive entre nous. La formation est vraiment de qualité, on apprend plein de choses. »
Beaucoup de sérieux
Avec le même professeur tout au long de la journée, les efforts sont aussi pour celui qui fait face aux solides
gaillards. « Je vais voir un psy depuis que je vous connais », lance goguenard le formateur Patrick Cazeils,
provoquant le rire de ses élèves. « On avance vite puisqu'ils sont déterminés à aller jusqu'au bout. C'est
intéressant de travailler avec des sportifs. Ils ont un côté avenant, très engagé qui est lié avec les
techniques de vente », poursuit-il.
En prévision des examens, les formateurs ont réalisé quelques simulations pour tester leur apprentissage et
globalement, ils s'en sont bien sortis. « Je dirais que c'est Baptiste Gay qui est le plus à l'aise dans les
techniques de vente », perçoit Patrick Cazeils. Bien sûr, nous avons cherché à connaître le nom de celui qui
arrive le plus facilement en retard, joue avec son téléphone, s'endort en cours ou a écopé de quelques heures
de colle. Sans obtenir le nom du cancre…
L'enjeu pour lavaur : la 4ème place de la poule
http://www.ladepeche.fr - Publié le 23/04/2016 à 03:51, par R.Sch
Un match à enjeu qui devrait être disputé./ R.Sch
Saison 2015/2016 : n°18 du 25/04/2016
Ultime journée de la poule 1 pour le XV du Jacquemart. Les hommes de Rémy Ladauge retrouvent l'équipe de
Valence d'Agen. Si les 2 équipes de la région ont déjà obtenu leur ticket pour le Jean Prat, c'est la 4ème
place qui va se jouer à 15 heures au stade des Clauzades. L'avantage est aux Tarnais qui disposeront au coup
d'envoi de 3 points d'avance et de l'avantage du terrain. Au match aller les Vauréens s'étaient inclinés 31 à
25 dans le Tarn et Garonne. Les Valenciens restent sur une bonne prestation, ils ne se sont inclinés sur le
petit score de 24 à 27 face à l'ogre de Massy. A une semaine du Jean Prat, les 2 équipes seront en mode
phase finale pour cette rencontre qui sera pratiquement un seizième de finale. L'enjeu est important puisque
cette 4ème place permet d'affronter un club moins bien classé de la poule 4 et surtout l'avantage du match
retour à domicile pour les huitièmes de finale du Jean Prat. L'ASV qui est revenue en fédérale 1 cette saison,
a déjà atteint deux de ses objectifs : le maintien et la qualification, mais elle se veut ambitieuse pour le Jean
Prat et veut mettre toute ses chances de son côté. Pour Jérôme Vincent, le coach vauréen : «Valence d'Agen
est une équipe de notre niveau, le classement le prouve. Comme nous ils visent cette 4ème place. De notre
côté nous voulons finir en beauté cette première phase avant de poursuivre le plus loin possible le Jean Prat.
Comme la saison dernière, avec ce groupe et Rémy, nous voulons aller le plus loin possible et prendre du
plaisir. une très bonne équipe de fédérale 1. Ils comme atouts, une paire de secondes lignes de plus de 2
mètres (Kabier 2,12 m ; Mazet 2,05 m). Des joueurs expérimentés qui ont connu la Pro D2 comme Laffitte à
l'arrière ou la charnière de grande qualité Lacombe- DulayIls.»
Galinier toujours blessé, Turini et Galy sont incertains
Le groupe : Atché, Migayrou, Lenfant, G.Bertrand , Kitutu, Lasme; Luc Sirven, Jalabert, Dalla-Riva,
Nokowski ; Salinier, Marsoni, Defreitras, Caillaux, Cervelli, Escarnot, Gauthier, F.Bertrand, Galy ou
Bortholozzo, Labastard1.Ségur, Giraudeau, Turini
Fédérale 1: où sont passés les 5 points de Bobigny ? si
quelqu'un a une idée...
http://www.charentelibre.fr - publié le 22 avril 2016, modifié à 9h44.
Photo d'archives Renaud Joubert
Surprise hier en consultant le classement de la poule 1 de Fédérale 1 sur le site de la FFR.
Bobigny, qui comptait initialement 35 points à égalité avec l’US Cognac chez qui il vient jouer dimanche un
match décisif pour la qualification en phases finales, n’en avait plus que 30! Ce qui change les enjeux du
match.
Incompréhension totale du président francilien Alain Chamois: "On n’a aucune explication. On a contacté le
Comité Ile de France qui attend une réponse de la FFR".
Une FFR que nous avons directement contactée et qui nous a simplement demandé de lui adresser un mail.
Pour l’instant sans réponse...
Saison 2015/2016 : n°18 du 25/04/2016
Un mélange de Pro D3 et de Fédérale
https://www.midi-olympique.fr – par Fabrice Borowczyk - Midi Olympique22 avr 2016 - 11:20
Le club d'Oloron s'inscrit dans la durée en Fédérale 1. En cause, trop de contraintes techniques,
financières, structurelles.
C'était il y a onze ans. Presque un siècle, une éternité. En 2005, le FCO atteignait la finale de Fédérale 1.
Cette année-là, une réforme du système de ce championnat était mis en place... pour une seule saison : seul le
champion montait en Pro D2. L'année d'après, 3 des 4 demi-finalistes obtenaient le sésame pour l'étage
supérieur. Et à partir de 2007, les deux finalistes. Le but était de faire monter 4 équipes en deux ans (en
2005 et 2006), la logique eut voulu que l'on fasse monter chaque fois les deux finalistes, mais la logique et
les règlements déposés... A l'arrivée, le train est passé sous le nez des Oloronais qui sont restés sur le quai
de la gare fédérale. Pour longtemps. Car, de nouveau en ce début de saison 2015-2016, une nouvelle réforme
leur a interdit tout espoir de monter. Trop de contraintes techniques, financières, structurelles. "Bien sûr on
peut se montrer frustrés, mais à un moment donné, il faut que la raison l'emporte", admet Laurent Dossat,
entraîneur des lignes avants du FCO. Il avoue même avoir accueilli avec un certain plaisir la nouvelle formule :
"Il est flagrant qu'il y a deux catégories d'équipes dans cette division. Nous allons disputer les phases finales
de notre championnat et nous serons dans un tableau qui correspond mieux à notre niveau avec de belles
cylindrées. Nous savons très bien que quoi qu'il arrive, on ne pourrait pas lutter sur un long terme avec les
écuries professionnelles, et puis je pose la question : qu'est-ce qui est préférable : ne pas jouer pour la
montée ou être obligé de la refuser après l'avoir conquise sur le terrain ?".
Tombeurs de Nevers et Auch
Certains parlent de championnat à deux vitesses, ennuyeux pour tout le monde, les "gros" comme les "petits",
là encore Laurent Dossat tempère : "Cette formule mélange une Pro D3 avec la fédérale, pourquoi pas ? Cela
permet de pouvoir assister à quelques sensations. Regardez dans notre poule : Bagnères a battu Auch et
Nevers, sans un tel mélange, un tel exploit n'aurait pas pu être possible. Lutter contre des professionnels de
façon ponctuelle est intéressant pour tout le monde : public, entraîneurs et bien sûr joueurs. Cette année,
quoi qu'il arrive il y aura un promu et un champion amateur, ça ne me déplait pas. Et puis cette formule
permet à des équipes comme nous de rester au 3e niveau national, si une Pro D3 était mise en place, nous
serions rétrogradés au 4e niveau !". Pour conclure, l'entraîneur oloronais tient toutefois à relever des
imperfections : "Il aurait été plus cohérent, je trouve de qualifier 4 ou 8 équipes pour le tableau disputant la
montée, plutôt que 6. Enfin pour qu'une telle formule perdure, il est primordial que la FFR maintienne une
certaine régionalisation des poules".
Saison 2015/2016 : n°18 du 25/04/2016
Valence d'Agen : Un outsider en embuscade
https://www.midi-olympique.fr – par Philippe Alary - Midi Olympique22 avr 2016 - 13:09
Assurés avant même le derby midi-pyrénéen face à Lavaur de ce dimanche de clôture, de terminer en
quatrième ou cinquième position d'une poule 1 à deux têtes de série , les Tarn-et-Garonnais
aborderont la suite de la compétition avec le sentiment du devoir accompli. Tour d'horizon...
" Heureux, et même fiers". Le timbre de voix d'Olivier Laurent ne laisse pas planer le moindre doute quant au
parcours accompli par les Valenciens d'ores et déjà qualifiés pour la phase honorifique du Trophée Jean-Prat,
le 1er mai prochain. Et pour cause. Aux confins aquitains du Tarn-et-Garonne, on a aussi réduit la voilure et
l'équipe fanion du club copiloté par David Lagrange et Bernard Le Corre n'a plus grand chose à voir avec celle
qui bouscula sans ménagement les plus grands de l'hexagone fédéral comme au printemps 2012, demi-finale
promotionnelle à la clé perdue de peu à Colomiers. Encore que ... " A Tyrosse et face à Massy, nous avons
largement rivalisé dans le contenu" poursuit celui qui fait équipe avec un autre ancien sociétaire de Périgueux,
Nicolas Vial Pailler. Un staff qui se réjouit de voir à quel point l'adhésion au projet de jeu fait
l'unanimité.Entre l'ossature en place -dont Laurent Thuéry, le capitaine, est la figure de proue- et la nouvelle
vague issue de la formation autochtone, l'amalgame automnal s'est opéré sans encombre. Ce qui ne coulait pas
de source tant les départs conjoints des Nyatto, Lebréquier et autres Deltour étaient susceptibles de laisser
un grand vide. "L'objectif fixé à l'intersaison était le maintien" poursuit celui qui est aussi le coentraîneur de
l'équipe de France fédérale. Et qui, de ce fait, sait à quoi s'attendre si d'aventure les grosses pointures de
Romans, de Chambéry ou d'Aubenas se dressent sur la première marche: " Le huitième de finale sera
l'équivalent d'un bonus à savourer tel quel, nous n'aurons aucune pression . " Si ce n'est peut-être, de soigner
une finition qui a légèrement laissé à désirer lors du déplacement à Tyrosse. De même, le retour au score
miraculeux des Massicois menés 24 à 10 à l'heure de jeu montre que le rajeunissement de l'effectif a pour
corollaire la taxe d'apprentissage dont les plus jeunes doivent nécessairement s'acquitter. Et à l'image de
l'appétit qui vient en mangeant, nul ne sait si la belle aventure initiée lors de la phase régulière ne va pas
trouver un nouveau prolongement: " Comme tant d'autres, nous ne sommes certainement plus invités à
l'échelon supérieur mais une confrontation face à l'une des grosses cylindrées de la poule 4 nous permettra
de nous en faire une idée précise".
Et tous de formuler le vœu placé sous le signe de la continuité...
Saison 2015/2016 : n°18 du 25/04/2016
Bobigny change de dimension
http://www.leparisien.fr - Thierry Raynal | 07 Avril 2016, 00h00 | MAJ : 07 Avril 2016, 06h28
Bobigny, le 24 janvier. Le pack balbynien (au centre, Jérémy Deric) va pouvoir relever la tête grâce à l’arrivée
de Sopra Steria, leadeur européen de la transformation numérique. (LP/Icon Sport/André Ferreira.)
L'avenir de l'AC Bobigny 93 s'est éclairci ces dernières semaines. Sous la menace de soucis financiers
depuis plusieurs saisons, l'emblématique club francilien vient de recevoir un renfort de poids avec
l'arrivée d'un partenaire qui lui permet d'envisager la suite de son histoire avec optimisme.
L'entreprise Sopra Steria s'est engagée pour trois ans auprès du XV de Seine-Saint-Denis, lequel a assuré
son maintien en Fédérale 1 le week-end dernier. Bobigny (7e) jouera même sa place en playoffs du Trophée
Jean-Prat lors du dernier match de la première phase, à Cognac (6e) — un match nul suffit —, le 24 avril. «
Les dernières saisons se sont déroulées dans la résistance, reconnaît le président Alain Chamois. La présence
à nos côtés de ce sponsor nous permet d'établir un projet de reconstruction dans le but de nous rapprocher
des sommets de la Fédérale 1. C'est une vraie bouffée d'oxygène. »
Alors qu'il s'élancera en septembre pour une 14e saison de suite au sein du 3e échelon national, Bobigny —
quart-de-finaliste en 2008, 2009 et 2011 — a dû faire le dos rond devant des baisses de subventions et des
départs de mécènes. Face à cette diminution budgétaire, le club avait même lancé un appel aux dons, début
2015, qui avait permis de récolter plus de 20 000 €. Cet hiver, le patron du club a voulu sensibiliser les
anciens joueurs du club. L'un d'entre eux a permis de décrocher la timbale. « On va pouvoir prendre un
nouveau départ en bâtissant sur du dur », indique Alain Chamois, non sans soulagement.
Leadeur européen de la transformation numérique, Sopra Steria compte quelque 38 000 collaborateurs dans
plus de 20 pays et affiche un chiffre d'affaires de 3,6 Mds€ en 2015. Si elle tient à garder confidentiel son
apport financier, l'entreprise, qui a déjà apporté son aide pour cette fin de saison, promet de « s'inscrire sur
le long terme » par la voix de son représentant, Dominique Pauchet. « Nous ne souhaitons pas seulement nous
engager financièrement, insiste ce dernier. Pour renforcer notre appui au club, nous réfléchissons avec ses
dirigeants pour créer un groupe de partenaires. »
Deux autres sponsors — Univers Protéine, un spécialiste de la nutrition sportive, santé et bien-être, et Fitec,
un organisme de formation et de reconversion professionnelle — ont déjà rejoint ce groupement.
Car si Bobigny entend remettre le cap vers les sommets du championnat, son but de viser à moyen terme une
montée en Pro D 2 ne pourra se faire sans une manne pécuniaire aussi solide que son pack. A titre d'exemple,
Massy, qui brigue la remontée dans l'antichambre de l'Elite, dispose cette saison d'un budget de 1,5 M€. «
On ne veut pas se brûler les ailes, tempère le président Alain Chamois. On avait surtout besoin d'être
reboostés. »
Saison 2015/2016 : n°18 du 25/04/2016
Une première recrue à l'USON pour la saison prochaine
http://www.lejdc.fr/ - 11/04/16 - 17h51 - Guillaume Clerc
Jean-Baptiste Bruzulier a joué cinq matches avec Clermont en Top 14. - BOILEAU FRANCK
L'USO Nevers prépare déjà la saison prochaine et a obtenu la signature de Jean-Baptiste Bruzulier, qui
évolue en Angleterre, à Worcester après avoir été joker Coupe du monde à Clermont-Ferrand en début de
saison.
Jean-Baptiste Bruzulier, demi de mêlée gallois de 23 ans, sera Neversois la saison prochaine. L'ancien joueur
d'Aix-en-Provence (14 matches de Pro D2 en 2012-2013) a été sur le devant de la scène en septembre 2015,
en signant en Top 14 avec l'ASM Clermont-Auvergne, en tant que joker Coupe du monde, pour suppléer
l'absence de Morgan Parra, sélectionné et de Ludovic Radosavljevic, alors blessé. En cinq matches, dont trois
comme titulaire, le Gallois avait laissé une bonne impression en Auvergne.
L'USON avait déjà été en contact avec le joueur pour venir dés cette saison, mais son club, Worcester, ne
l'avait pas libéré de son contrat. En Anglettere, il a participé à la montée du club en Premiership (première
division anglaise) en 2014-2015 mais, après sa pige clermontoise qui s'est terminée au mois d'octobre, le
staff anglais ne lui a plus donné sa chance.
La saison prochaine, que ce soit en Fédérale 1 ou en Pro D2, il retrouvera des couleurs jaune et bleu, mais
celles de l'USON cette fois-ci.
Avec la liquidation de l’asso, le Lille Métropole rugby est
définitivement mort…
http://m.lavoixdunord.fr - Publié le 09/04/2016 - Par Florence Piazzeta
On attendait des explications. On en a eu, nous, les bénévoles, les licenciés, les joueurs… ce vendredi au
Stadium où Jean-Pierre Leblon, ex-président de l’association LMR, est (enfin) venu exposer la situation. Rien
de très réjouissant…
Saison 2015/2016 : n°18 du 25/04/2016
« Moi, je suis là parce que je voudrais savoir ce qui se passe. On ne nous dit jamais rien », lâche ce fidèle
supporter qui n’a pas hésité à mettre la main à la poche lors de la souscription lancée par le Lille Métropole
rugby. « Même là, on ne sait pas à quoi ont servi nos sous. » Une petite heure après, l’homme n’en sait pas
vraiment plus… Par contre, comme la centaine de personnes présentes vendredi soir sous le chapiteau du
Stadium, il a bien compris que le LMR, autant professionnel qu’amateur, était définitivement mort.
Pas vraiment un scoop tant on pressentait que la situation – et notamment l’abyssal trou financier – avait
plongé l’ensemble de la structure dans une impasse dont il lui était impossible de sortir. La mort du LMR est
donc désormais officielle, actée par la voix d’un président démissionnaire. « Y’a plus d’argent, a annoncé
l’ancien patron du LMR. Nous n’avons donc pas eu d’autre choix que de déposer le bilan pour l’association. La
liquidation est officielle depuis mercredi avec une cessation de paiement au 21 mars. »
Et les jeunes dans tout ça ?
Vendredi soir, plus qu’un constat, c’est des réponses sur l’avenir qu’étaient donc venus chercher les jeunes
joueurs et leurs parents. L’avenir proche avec le stage programmé pour cette deuxième semaine de vacances
finalement annulé, l’avenir un peu plus lointain avec les prochains tournois et l’avenir de la section jeunes pour
les saisons à venir.
Pour le stage de Pâques, plus de salarié donc plus d’encadrement possible. Voilà donc pour l’acte 1. Pour le
reste de la saison, elle est a priori assurée, du moins jusqu’au 15 juin. « Mais nous, on a un tournoi à Épernay le
18 ? », interrogent des jeunes joueurs. « Impossible, répond Leblon. Tous les tournois sont possibles avant
mais sans dépense. » Les parents devront donc continuer à s’organiser en co-voiturage, comme ils le font
depuis quelques mois. Yann Defives, directeur sportif du LMR, rassure : « Pour l’école de rugby, les
éducateurs se sont engagés à assurer gracieusement les entraînements du mercredi et du samedi. »
Dans la salle, à l’heure des questions, c’est presque la résignation. Quelques parents s’émeuvent du sort
réservé aux U14 et U17 mais, globalement, on sent bien que le cœur n’y est plus. La confiance non plus... « Des
questions ? Ben, pourquoi il nous propose d’en poser ? De toute façon, même lui n’a pas de réponse », lance,
lucide, un papa en sortant du Stadium.
Et pour la saison prochaine?
Si ce n’était pas si grave, on pourrait en rire : vendredi, Jean-Pierre Leblon a assuré qu’il n’y avait aucune
raison de s’inquiéter ! « Tout le monde va se mettre au boulot pour rebondir rapidement… Ma vision de l’avenir
? Les jeunes à l’Iris et le haut-niveau à Marcq… » Il paraît même que les deux présidents concernés auraient
donné leur accord…
Bref, le corps n’est pas encore froid qu’on se partagerait presque déjà la dépouille du LMR. Presque parce
que, côté Iris, le président Guillaume Blanc affirme ne pas avoir eu le temps d’étudier sérieusement la
question. Si, pour les plus jeunes jusqu’aux U12, l’Iris prendra le relais seul, rien n’est encore acté pour les
catégories supérieures. « On va voir ce qu’on peut offrir aux juniors et aux cadets. Mais je ne mettrai pas
l’Iris en danger parce que certains ont coulé un autre club… » Ne pas mettre la charrue avant les bœufs, un
adage que certains ont peut-être un peu trop vite oublié… F. P.
Une réunion d’informations se tiendra samedi 16 avril, 14 h, sur le terrain de l’Iris, complexe du Mont-deTerre, rue des Peupliers à Lille, pour les parents de l’école de rugby de U6 à U14.
Guillaume Blanc : « Je ne mettrai pas l’Iris en danger parce que certains ont coulé un autre club »
Il n’était pas de la réunion sur la mort du LMR qui s’est tenue vendredi au Stadium ( lire p.10) et, pourtant, on
y a beaucoup parlé de lui et de son club. « Voici ma vision pour l’année prochaine, a entamé le président
démissionnaire du LMR, Jean-Pierre Leblon. Les jeunes iront à l’Iris et le haut niveau à Marcq. » Et l’homme
de sous-entendre que les présidents des clubs concernés avaient donné leur accord…
La carte de la prudence
Du coup, hier, quand on l’a interrogé sur le sujet, Guillaume Blanc, président de l’Iris, a souri. « Je n’ai pas
souhaité venir à cette réunion non pas par rancœur ou parce que j’estimais qu’elle n’était pas légitime,
Saison 2015/2016 : n°18 du 25/04/2016
explique-t-il. Pour moi, Jean-Pierre Leblon avait toute légitimité à expliquer les raisons du fiasco. Par contre,
je n’accepte pas qu’on vienne m’imposer des projets. » Guillaume Blanc, visiblement, ne partage donc pas
l’optimisme de l’ancien président du LMR. Le Lillois, lui, veut jouer la carte de la prudence et prendre le temps
avant de s’engager.
« L’Iris a son propre projet, axé notamment sur le développement des équipes jeunes. Nous avons l’ambition
de grandir, de grossir mais attention à la crise de croissance et à ne pas dénaturer le club. Je ne mettrai pas
l’Iris en danger parce que certains ont coulé un autre club. »
Dans les faits, pour les plus jeunes de l’école de rugby (jusqu’aux U12, pas grand chose ne devrait changer :
l’Iris étant en entente avec le LMR, les gamins continueront à être accueillis au Mont-de-Terre. « C’est la
seule certitude aujourd’hui : l’Iris aura toujours une école de rugby mais seul. »
L’avenir des U14 et des U17 ?
Là où les choses semblent moins limpides, c’est sur l’avenir des U14 et U17 aujourd’hui exclusivement gérés
par le LMR. « Je vais regarder ce que l’Iris peut mettre en place, promet le jeune président, voir ce qu’on
peut offrir aux juniors et aux cadets sans mettre le club en danger. » Comprenez qu’avant de promettre
monts et merveilles, Guillaume Blanc et son trésorier vont se pencher sur le sujet et voir ce qu’il leur est
possible de faire. « Après, on entamera des discussions avec la ville autour des finances et du terrain. On se
donne jusqu’au 30 juin pour savoir si on peut financer un projet de cette ampleur. Si nous ne sommes pas en
capacité de le faire, on leur proposera un niveau sportif inférieur. » En attendant, Guillaume Blanc se propose
de recevoir les parents des U6 à U14 samedi prochain, au Mont-de-Terre.
Rugby : le Stade Rouennais vise la Pro D2
http://www.paris-normandie.fr - Publié le 22/04/2016 á 23H24 – par ALAIN GESLIN
Le Stade Rouennais va déposer un dossier de candidature pour accéder à la Pro D2 en 2017-2018.
La saison prochaine, Richard Hill va pouvoir tenter de mener le Stade Rouennais en Pro D2 (photo Boris
Maslard)
La décision ne faisait presque plus de doute. Elle est tombée jeudi soir, le comité directeur du Stade
Rouennais a décidé que le club allait constituer un dossier de candidature pour grimper en Pro D2 en 20172018 (voir la formule ci-dessous). « Nos résultats sont allés plus vite que prévu, explique le président MarcAntoine Troletti. Nous sommes en avance sur notre plan de marche. Il nous semble que sur les plans humain
Saison 2015/2016 : n°18 du 25/04/2016
et sportif, nous réunissons les conditions pour prétendre aller au dessus. On y va toutefois avec beaucoup de
modestie, sans aucun triomphalisme. Il faut savoir que la Fédérale 1 est une étape intermédiaire dans laquelle
il ne faut pas rester trop longtemps car elle a peu de visibilité. »
Ces tout derniers jours, « des réponses » constructives des collectivités publiques ont accéléré la décision.
Notamment de la part de la Région désormais entre les mains d’Hervé Morin. Marc-Antoine Troletti ne
manque pas d’ailleurs de souligner le caractère « normand » du projet qui « va bien au-delà des frontières de
la Métropole, du Havre à Caen en passant par Evreux. Il faut élargir notre zone de chalandise ».
Les dirigeants seinomarins se sont activés depuis quelques semaines déjà pour remplir le cahier des charges,
en particulier au niveau des sections jeunes. Il doit disposer d’un centre d’entraînement labellisé avec une
dizaine d’adolescents en formation sportive et scolaire. Il lui faut aussi créer une deuxième équipe cadets et
une « Belascain », réservée aux moins de 21 ans. À cet effet, Richard Hill et Jérôme Dunay, le directeur de la
formation, ont organisé un après-midi de détection la semaine passée.
Le stade Jean-Adret comme solution transitoire ?
Sportivement, Richard Hill a déjà lancé un recrutement de première main, tout en s’assurant que les anciens
poursuivent l’aventure. « Tout le monde comprend que c’est le moment maintenant, explique le coach anglais.
Il faut profiter de la dynamique, en faisant attention car de nombreux clubs sont dans le rouge. »
À propos du stade, le gros hic du moment, Marc-Antoine Troletti a été très sensible aux propos de Frédéric
Sanchez, le président de la Métropole, qui, dans notre édition du 5 avril, a annoncé une étude de faisabilité
sur Mermoz afin d’en faire l’enceinte dédiée au rugby. En revanche, rien ne dit que d’éventuels travaux
seraient réalisés assez vite pour permettre au club d’y évoluer en Pro D2 dès 2017-2018. Puisque le stade
Robert-Diochon n’est pas une solution de repli, le Stade Rouennais envisagerait, même si le club se refuse à
tout commentaire, de migrer vers le stade Jean-Adret de Sotteville, doté d’une tribune de 1300 places et
surtout « d’un très très bel éclairage », d’après le terme « éclairé » d’un dirigeant.
Mardi prochain, le club devrait recevoir les encouragements de Bernard Laporte, en tournée pour la
promotion de sa candidature à la présidence de la Fédération. « Il sera là pour des raisons pratiques, se
défend Marc-Antoine Troletti qui met sa tente de réception à son service. Il évoquera peut-être le sujet
mais je crois que tous les candidats ont conscience que le rugby de haut niveau doit s’implanter au nord de la
Loire. » Il se dit même qu’un club de cette vaste zone pourrait être invité en Pro D2 d’ici deux ou trois ans.
Comment monter en Pro D2 ?
Depuis cette saison, la FFR a mis en place un nouveau mode d’accession à la Pro D2. Les candidats
doivent se déclarer et présenter pendant l’été un dossier dans lequel ils exposent leurs arguments
sportifs, administratif et structurels. En fin d’année, les instances se prononcent et retiennent les plus
solides. Cette saison, huit clubs sur douze ont passé ce cap (Auch, Aubenas, Angoulême, Bourg-enBresse, Massy, Nevers, Romans et Vannes) mais seuls les six mieux classés lors de la phase de poule
disputeront la montée. Les deux mieux classés entreront directement en demi-finale. Les quatre autres
débuteront par un barrage, une sorte de quart de finale. Les finalistes monteront automatiquement en
Pro D2.
Dubois passe à XV
Qu’importe le cuir, qu’il soit rond ou ovale, Nicolas Dubois est un enfant de la balle. Depuis quelques semaines,
ce trentenaire natif de Pacy-sur-Eure collabore bénévolement avec le Stade Rouennais dans un rôle
administratif. « Je voulais observer le projet, voir comment il est structuré sur le plan extra-sportif,
commercial, financier et des ressources humaines. » En ligne de mire, la progression du club qui lorgne la Pro
D2. « De par mes études, je suis multisports. J’ai un Master en Staps, un diplôme universitaire de manager
sportif, un peu comme celui de Zidane à Limoges mais passé à Reims pour les clubs amateurs. J’ai tout un
Saison 2015/2016 : n°18 du 25/04/2016
panel de compétences pour agir sur les associations sportives, foot ou rugby. L’idée, c’est de mélanger les
deux disciplines pour en tirer le meilleur. » Jusqu’alors, Nicolas Dubois était surtout étiqueté football. Après
avoir achevé ses études à Lyon, en 2007, il a rejoint Jura Sud dans un rôle de préparateur physique et
d’entraîneur adjoint auprès de Sébastien Cuvier. En 2012, il l’a accompagné au FC Dieppe, « comme entraîneur
responsable de la formation ». Lorsque Cuvier a été limogé, Nicolas Dubois est devenu coach principal de
l’équipe première en CFA. Puis il est devenu manager général jusqu’à son départ l’été dernier. Aujourd’hui
encore, il continue de jongler entre le rugby, - « mes parents sont de Brive-la-Gaillarde, alors je connais bien
» -, et le football. « Je travaille avec la ligue de Normandie à la formation d’éducateurs et de dirigeants, au
tutorat de clubs, ainsi qu’au développement de la section féminine, une sorte de pôle Espoirs. »
A. G.
Massy : derniers jours pour soutenir l’équipe féminine de rugby
http://www.leparisien.fr - 21 Avril 2016, 15h36 | MAJ : 21 Avril 2016, 15h36
Massy. Afin d’assurer son développement, l’équipe féminine du Rugby club Massy Essonne a lancé une
opération de crowdfunding. (LP/RCME)
Il ne reste plus que trois jours pour soutenir l’équipe féminine du Rugby club
Massy Essonne (RCME). Ce samedi, la 2e édition de l’opération de crowdfunding
(appel aux dons), lancé pour les joueuses, prendra fin.
En presque deux mois, elles ont collecté près de 6 000 € de dons sur les 8 000 € espérés. « Ce grand projet
socios, nommé Bleu & Noir, a pour objectif d’apporter plus de moyens au RCME afin d’assurer le
développement de cette équipe féminine », peut-on lire sur le site Internet fosburit.com. A noter que l’année
dernière, les 10 800 € recueillis grâce à une opération similaire leur avait permis le financement du minibus
du centre de formation.