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DOSSIER DE PRESSE FLAMBEAUX Spectacle de Lük Fleury / Fuxi Club BIENNALE DE GIGUE CONTEMPRAINE Du 21 avril au 1er mai 2005 Tangente - Lieu de diffusion en danse contemporaine BIGICO La première Biennale de Gigue Contemporaine (BIGICO) est un événement qui se propose de faire découvrir au public montréalais un nouveau courant en danse basé sur la gigue traditionnelle québécoise. La biennale brosse pendant deux semaines un premier portrait de la gigue contemporaine, en mettant de l’avant le travail de plusieurs jeunes chorégraphes : Lük Fleury, Nancy Gloutnez, Martin Langlais et Marie-Soleil Pilette. DESCRIPTION DU SPECTACLE : Flambeaux Flambeaux, c’est une journée avec une société qui habite au bord de la mer, de l’aube au crépuscule. Le spectacle débute avec des bonhommes gigueux – petites marionnettes en bois - qui sont relayés, par la suite, par les danseurs en chair et en os. Cette journée dévoile peu à peu que ces marionnettes ont une grande influence sur cette petite société, comme si les gens étaient devenus avec le temps des bonhommes gigueux grandeur nature. Avec Flambeaux, le fil conducteur entre les chorégraphies est ce petit bonhomme gigueux qui représente une utopie : il peut voler, tournoyer, sauter, s’écraser par terre, atterrir sur la tête, etc. Ce petit corps en bois désarticulé bouge les bras et les pieds de manière anarchique mais il peut toujours giguer, il n’y a pas de doute là-dessus. Face à cette utopie, le danseur grandeur nature ne peut que s’incliner devant son maître et prendre cet exemple comme une source d’inspiration inépuisable afin d’explorer de nouvelles manières de bouger tout en giguant continuellement. Flambeaux est une synthèse en dix chorégraphies des cinq dernières années de recherches de Lük Fleury autour de la création d’une gigue contemporaine. Ce spectacle est présenté dans le cadre de la première Biennale de Gigue Contemporaine (BIGICO) du 21 avril au 1er mai 2005. Première semaine / spectacle du Fuxi Club : du 21 au 24 avril 2005 à Tangente. PAGE 2 FUXI CLUB : Mission Consacré au développement de la gigue contemporaine depuis 1999, le Fuxi Club a pour objectif de faire découvrir au public montréalais un nouveau courant en danse en alliant la gigue traditionnelle québécoise à la liberté chorégraphique de la danse contemporaine. Le Fuxi Club est un regroupement d’artistes qui témoignent d’une volonté de repousser les limites de la gigue, de la propulser dans des zones encore inexplorées. La gigue contemporaine cherche à s’abreuver de ce qui anime aujourd’hui les citoyens d’une ville cosmopolite comme Montréal, une ville à cheval entre tradition et modernité, reflet de la mondialisation et de la diversité culturelle. La fusion est donc au coeur de ce travail de recherche. Bien que la tradition soit une source d’inspiration incontournable, elle déborde largement du Québec pour s’abreuver de danses, de musiques et de gestes provenant d’Europe de l’Est ou du Moyen-Orient. La gigue contemporaine est un langage chorégraphique qui affirme également son caractère urbain en témoignant non seulement du mouvement de la musique électronique et techno, mais aussi de la danse qui hante les lieux nocturnes. Il n’est pas fou de croire que le Fuxi Club s’aventurera un jour au théâtre en intégrant la gigue afin d’expérimenter un dialogue entre les acteurs et les danseurs, entre les corps et les mots. Inventer une gigue contemporaine, c’est affirmer que nos racines sont encore fortes, que nos pieds ont encore mille et une raisons de s’accrocher au sol pour nous parler encore, ici et maintenant. Que nous sommes tributaires de ceux qui nous ont précédé. Et qu’à partir de cet héritage, nous créons un langage renouvelé qui témoigne de notre époque, un 21e siècle à la boutonnière. www.fuxiclub.com PAGE 3 [ 2005 ] FLAMBEAUX CRÉATION DE LA PREMIÈRE BIENNALE DE GIGUE CONTEMPORAINE (BIGICO) CHORÉGRAPHIES : LÜK FLEURY DANSEURS : RICHARD DUMONTIER, TANGENTE, AVRIL 2005 LÜK FLEURY, NANCY GLOUTNEZ, FANNIE LANDRY, PHILIPPE MEUNIER, SOPHIE NGUYEN, LUCA PALLADINO, ÉLISABETH PELLETIER-OUIMET ÉCLAIRAGES : COSTUMES : JADE BOUDREAULT-DAZÉ ISABELLE PÉLISSIER, LÜK FLEURY MUSIQUE ORIGINALE : MAQUETTE : VIDÉASTE : MAXIM LEPAGE NORMAND BOUCHER ÉLISABETH PELLETIER-OUIMET CONSEILLERS : KATIA BRETON, BENJAMIN HATCHER PHOTOGRAPHIES : NATHALIE ST-PIERRE, LUCA PALLADINO PAGE 4 C’est en deux temps que Lük Fleury a plongé dans le folkore québécois. Tout d’abord avec les Loups-Garous de 1982 à 1984 et ensuite avec Les Éclusiers de Lachine de 1985 à aujourd’hui. C’est avec Benoît Bourque, musicien et gigueur, qu’il solidifie sa formation en gigue. Dramaturge et metteur en scène, il commence un travail d’intégration de la gigue au jeu de l’acteur avec ses deux premières pièces créées avec le Théâtre Kafala au Monument-National : Le Chœur des Silences (1997) et Richard moins III (1998). Il amorce en 1999 avec le Fuxi Club un cycle d’explorations et de recherches autour de la création d’une gigue contemporaine grâce à Dena Davida qui l’invite à présenter son travail à Tangente : Mémoire vive en 1999, Pied à terre en 2001, Machines en 2003 et Machines II en 2004. Il a aussi créé deux chorégraphies pour Les Sortilèges Danses du Monde avec Foules en 2001 et Flambeaux en 2003. Dans la même année, il a fait partie du 8e festival Vue sur la Relève à la maison de la Culture Patro-Le Prévost. Avec Machines II, il a participé au Printemps de la Danse 2004, une tournée de six maisons de la culture. Lük Fleury est le directeur artistique de la première Biennale de Gigue Contemporaine (BIGICO) qui se déroulera du 21 avril au 1er mai 2005 à Tangente. C’est dans le cadre de cet événement qu’il présentera Flambeaux, une synthèse en dix tableaux des cinq dernières années de recherches. [ 2004 ] MACHINES II - Création, Tangente, mars 2004 - Reprise, Printemps de la danse, avril 2004 Tournée dans 6 maisons de la culture : Mercier, Frontenac, Pateau Mt-Royal, Notre-Dame-de-Grâce, Ahuntsic, Côte-des-Neiges - Reprise, Matinées scolaires, Tangente, novembre 2004 - Résidence, Tangente, novembre 2004 [ 2003 ] MACHINES - Création, Tangente, - Extraits, Nuit de la Maison de la culture - Reprise, 8e Festival Maison de la Culture janvier 2003 Poésie Passages Frontenac, mars 2003 Vue sur la Relève Le Prévost, avril 2003 [ 2001 ] PIED À TERRE - Création, Tangente, avril 2001 - Reprise, Conference Community Arts Ontario Grand Theatre, Kingston, mai 2001 PAGE 5 [ 1999 ] MÉMOIRE VIVE - Création, Tangente, mars 1999 DIX CHORÉGRAPHIES DE FLAMBEAUX ACROBATES FOULES FUNAMBULES IMBROGLIO POUR UNE MAQUETTE, HUIT MANIPULATEURS ET UNE FOULE DE BONHOMMES GIGUEUX Des bonhommes gigueux envahissent une maquette en bois et en métal de six mètres de large. Pour ces marionnettes en bois, c’est un immense terrain de jeux qui leur permet de s’amuser et de réaliser des prouesses hors du commun. Ce décor miniature comprend un bar-lounge, une piste de danse, une montagne russe, une tour à bungee, un rotor, une guillotine, un tremplin, une trempoline, un théâtre d’ombres chinoises, une piscine creusée etc. POUR HUIT DANSEURS ET UNE FOULE DE BONHOMMES GIGUEUX Sur une musique percussive de Louis Andriessen de 16 minutes, quatre gigueurs exécutent une foule de pas sur huit rythmes différents qui se succèdent, chacun de ces rythmes durant en moyenne deux minutes. Cette chorégraphie est un numéro de haute-voltige pour les gigueurs puisque ceux-ci ne peuvent jamais déroger de la partition rythmique, incontournable, voire implacable. Le rythme de la musique devient de plus en plus intense, le haut du corps s’affaisse et se relève, la fatigue d’être sous le contrôle de cette musique se fait de plus en plus sentir. Les gigueurs deviennent de plus en plus fous avec cette musique qui prend possession de leur corps, comme s’ils devenaient des bonhommes gigueux manipulés par le rythme qui ne lâche pas prise. PAGE 6 POUR HUIT DANSEURS ET SEIZE BONHOMMES GIGUEUX Voici la ville qui s’anime par le déplacements des danseurs et des bonhommes gigueux. Un duo entre, un trio suit pendant que le duo sort plus tard au moment où un quatuor entre. C’est une chorégraphie qui présente les premiers soubresauts de la gigue contemporaine à travers des séquences où la marche rythme rapidement le pas des danseurs. POUR CINQ DANSEURS ET DIX GLOWSTICKS La gigue est plongée au coeur d’une musique technoélectronique du groupe Les Jardiniers permettant de déployer une seconde piste rythmique dans des déplacements linéaires de plus en plus complexes. Les gigueurs donnent l’illusion de se déplacer de manière chaotique mais chacun trouve toujours rapidement sa place, jusqu’à ce que les danseurs finissent par se foncer dedans. Il n’y a pas de mouvements du haut du corps : ce sont les déplacements dans l’espace qui attirent l’attention. Jusqu’à ce que le tout se transforme en rave. FILM MUET POUR DEUX DANSEURS C’est une danse de couple où s’entremêlent la gigue, le tango, et des figures provenant de la danse traditionnelle québécoise. Les pas de gigue, les déplacements, les regards, les gestes imposent un dialogue gigué entre les danseurs. La théâtralité qui se dégage de cette chorégraphie permet au public de suivre l’évolution de la relation, de s’identifier à l’un ou l’autre des danseurs. Les deux danseurs se séduisent, se disputent, se séparent, reviennent ensemble pour se disputer à nouveau, entrant dans un cercle vicieux bien connu. L’homme et la femme deviennent chacun à leur tour la marionnette de l’autre. DÉBORDEMENTS POUR DEUX DANSEURS Cette chorégraphie met en scène un couple qui danse sur une valse originale de Maxim Lepage, un compositeur montréalais. Les danseurs semblent naviguer sur le sol : chacun gigue tout en bougeant continuellement le haut du corps, en développant une gestuelle fluide et circulaire. Les corps basculent à droite, à gauche, comme s’ils étaient ballottés par le vent. Les danseurs veillent à toujours préserver leur équilibre autant mental que spatial. Q ÉOUILIBRISTES I et II POUR CINQ DANSEURS Des danseurs vont se prêter au jeu de l’équilibre en cherchant des positions qui leur permettent de giguer continuellement sur une musique électronique du Dj Sasha. Les pieds s’accrochent au sol pendant que les danseurs se tiennent par la main en se balançant d’une position à l’autre. Jusqu’où peut-on pousser le déséquilibre tout en construisant un rythme avec les pieds? FLAMBEAUX POUR HUIT DANSEURS Flambeaux représente une fusion de plusieurs traditions : la gigue québécoise, la musique arabe, des gestes qui viennent du Moyen-Orient et des costumes qui s’inspirent de l’Orient. Mais les influences de cette danse déborde le cadre traditionnel car elle s’inspire également de danses d’aujourd’hui: le flash-funky - danses de vidéoclips - et du nouveau breakdance qui prend place dans les raves, une danse avec des gestes robotiques. Flambeaux entraîne le public dans un feu-roulant de séquences gestuelles qui démontrent la virtuosité des danseurs à bouger le haut du corps tout en giguant et en se déplaçant continuellement. JONGLERIES Design : calciumcreation.com POUR 3 DANSEURS ET UNE PAGE 7 FOULE DE BONHOMMES GIGUEUX Sur une musique techno-électronique du groupe Les Jardiniers, trois danseurs font des chinoiseries avec leurs mains et des diableries avec leurs pieds.