L`ECONOMISTE. Un dispositif fiscal dédié aux voitures d`occasion
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Un dispositif fiscal dédié aux voitures d’occasion - Leconomiste.com#top Page 1 of 2 Lundi 19 Novembre 2012, 19:31:50 Édition N° 3910 du 2012/11/19 de la rubrique Entreprises UN DISPOSITIF FISCAL DÉDIÉ AUX VOITURES D’OCCASION OK Evénement Analyse Entreprises Economie Economie Internationale Régions Finances-Banques Culture Société Politique Politique Internationale De Bonnes Sources Finances Bourse De Casa Les OPCVM Marché Des Devises Marché Des Taux Documents Communication Financière Chiffres Clés De L'Economie Marocaine Nos Documents Qualité Enquetes Forum Agenda Vidéothèque LA MESURE DU BUDGET 2013 CIBLE LES IMPORTATEURS PRÈS DE 220 MILLIONS DE DH DE RECETTES FISCALES PAR AN Un nouveau business s’offre aux concessionnaires de véhicules : le marché de l’occase. Le frein fiscal qui se dressait devant eux devrait être bientôt levé. En effet, le budget 2013 prévoit un dispositif fiscal dédié à la vente de biens d’occasion. «Le dispositif s’adresse en premier lieu aux concessionnaires de voitures», explique-t-on auprès de la Direction générale des impôts (DGI). La mesure fait suite à une vieille revendication de la Fédération de l’automobile, affiliée à la CGEM. Concrètement, les sociétés concernées pourront revendre des biens en appliquant une TVA non plus sur la valeur marchande du bien, mais sur la marge brute dégagée. «Jusqu’à présent, les concessionnaires ne pouvaient revendre de voitures d’occasion faute d’un cadre institutionnel propice. En effet, l’application d’une TVA à 20% rendait le prix de vente non-compétitif par rapport à l’informel», explique Mohamed Amal Guedira, président de l’Aivam. L’introduction d’un dispositif fiscal dédié devra donc reconfigurer le marché de l’occasion, estimé par la profession à environ 100.000 unités par an. Rappelons que selon les statistiques du ministère de l’Equipement et du Transport, 273.551 voitures d’occasion ont été vendues par des particuliers ou dans le marché parallèle, contre 203.673 en 2010. «Cette mesure permettra d’abord aux concessionnaires de procéder à des reprises auprès des clients qui souhaitent changer de véhicule. Ce qui n’était pas possible auparavant», signale le président de l’Aivam. Ce segment d’appoint à lui tout seul est évalué par la profession à environ 20.000 unités sur 120.000 véhicules neufs vendus. A noter tout de même que les concessionnaires ne devraient reprendre que les voitures des marques qu’ils représentent au Maroc, à moins qu’ils ne créent des filiales dédiées. La revente de véhicules d’occasion par les concessionnaires permettra aux clients de bénéficier de la garantie maison, en plus de la certification du véhicule, d’un service après-vente… A cet effet, les concessionnaires seront très regardants sur la qualité des reprises, leur traçabilité, le kilométrage réel… Avant d’être lancés sur le marché, les véhicules d’occasion devraient être remis en l’état. La création d’une filiale spécialisée n’est pas une obligation. Mais les concessionnaires devraient créer un département spécifique car le dispositif prévoit la tenue d’une comptabilité séparée de celle relative aux ventes du neuf. «L’objectif étant de calculer la taxe sur la valeur ajoutée de la marge brute dégagée de la vente du véhicule d’occasion», explique Mohamed Lahyani, expert-comptable. En fait, l’introduction par la loi de Finances d’un régime fiscal propre à l’occasion ne constitue qu’un début. Il est urgent de mettre en place un argus national afin de réglementer les niveaux de prix sur la base d’un certain nombre d’indicateurs. L’argus permettrait d’éviter les dérives en matière de prix et donc de recettes fiscales. Le développement d’un marché de voitures structuré devrait générer des recettes fiscales estimées à 100 millions de DH. A cela s’ajoutent l’IS ainsi que l’IR. En tout, les professionnels affirment que l’Etat pourrait engranger un minimum de 220 millions de DH de bénéfices par an. La mesure fiscale a d’ailleurs pour objectif de lutter contre l’informel dans le secteur. Siemens muscle son offre CFAO diversifie son activité Un dispositif fiscal dédié aux voitures d’occasion Médicaments: Pourquoi il n'y aura pas de guerre des prix Entretien avec Abdelghani Guermai, président de l’Association marocaine de l’industrie pharmaceutique Adaptation Avec l’adoption du dispositif fiscal spécifique à la vente de voitures d’occasion, les concessionnaires devront s’adapter. En effet, «il s’agit d’un métier à part, qui n’a rien à voir avec la vente de véhicules neufs. Cela suppose la mise en place d’une logistique dédiée, le recrutement de commerciaux, l’affectation de ressources humaines pour les démarches administratives, notamment l’immatriculation…», explique Hatim Kaghat, responsable de communication de Kia Motors. De plus, les commerciaux devront réajuster leur argumentaire http://www.leconomiste.com/article/900612-un-dispositif-fiscal-d-di-aux-voitures-d-o... 19/11/2012 Un dispositif fiscal dédié aux voitures d’occasion - Leconomiste.com#top Page 2 of 2 pour revendre des véhicules d’occasion. Par ailleurs, «la loi devrait réglementer les conditions d’accès à la profession telles qu’un agrément comme c’est le cas pour la vente du neuf, ainsi qu’un cahier des charges», signale Kaghat. Hassan EL ARIF Siemens muscle son offre CFAO diversifie son activité Médicaments: Pourquoi il n'y aura pas de guerre des prix Entretien avec Abdelghani Guermai, président de l’Association marocaine de l’industrie pharmaceutique Air Arabia veut desservir l’Afrique DNES à Dubaï, Youness SAAD ALAMI La crise, une véritable opportunité de croissance Entretien avec Adel Ali, DG de Air Arabia Group La CGEM au chevet de l’ANPME Accueil L´Economiste Abonnement Contacts Votre Publicité Plan Du Site Mentions Légales © 2010 l′économiste. Tous droits réservés. www.leconomiste.com http://www.leconomiste.com/article/900612-un-dispositif-fiscal-d-di-aux-voitures-d-o... 19/11/2012