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EcoMat INFO EcoMat INFO, n°4, février 2007 Sommaire Projet EcoMat Le réseau éco-conception PACA SUPMECA Toulon : pour des démarches d‘éco-conception vraiment intégrées ! EcoCHANGE : L’éco-conception adaptée aux PME Bilan d’une année de promotion de l’éco-conception en PACA p2 L p3 Résistex : Produits luminaires écoconçus EVEA Conseil : Atelier ACV p4 Formation Inter-Plast Logiciel simplifié d’éco-conception Les solvants écologiques ARCANE Industries p5 HTS BIO ADEME : soutien des projets biomatériaux MP Industries : éco-produits en plastique recyclé Éole-Tech : Production d’eau avec un puits aérien p6 p7 Planning EcoMat Pour aller plus loin p8 Agenda Journée « éco-conception et emballage » 20 mars 2007, IUT d’Avignon Le département du Génie du Conditionnement et de l'Emballage (GCE) de l'IUT d'Avignon et le CARMA organisent une journée « éco-conception et emballage », en association avec le département du Génie du Conditionnement et de l'Emballage de l'IUT de Castres, et MIDIPACK (réseau d'entreprises de l'emballage et du conditionnement du grand sud). e projet EcoMat a un an. En 2006, il a permis d’amorcer une dynamique régionale autour de l’écoconception. En 2006 également, trois journées de formation, organisées à l’ENSAM d’Aixen-Provence, ont permis à près de 30 ingénieurs et chargés de mission de suivre une formation initiale aux principaux concepts de l’éco-conception. En septembre 2006, à l’ISITV de Toulon, les 6e Rencontres Technologiques, coorganisées par 12 partenaires dont le CARMA et le Syndicat de la Plasturgie, ont rassemblé 330 participants autour de 56 exposants, sur le thème de l’écoconception. Aujourd’hui, EcoMat permet de fédérer un « réseau régional éco-conception », constitué de 40 ingénieurs, universitaires ou institutionnels partageant un même intérêt pour l’éco-conception. Les acteurs du réseau, étant maintenant identifiés, vont pouvoir désormais œuvrer collectivement au sein de ce réseau. La prochaine réunion du réseau est prévue le 13 mars 2007 à Toulon, pour une journée de réflexion sur le développement d’un logiciel simplifié d’éco-conception (cf. encart page 4). Par des actions individuelles dans les entreprises régionales, le projet a permis le développement de plusieurs nouveaux produits éco-conçus. Ainsi, le CARMA est intervenu dans l’assistance technique à la conception de produits issus de matières plastiques d’origine renouvelable et biodégradables dans deux entreprises en PACA. Aussi, des projets d’économies ou de stockage d’énergie sont en cours de réalisation. EcoMat s’est également tourné vers l’Europe. Le CARMA coordonne en effet la mise en place progressive d’un réseau européen des centres de transfert de technologie, en prise directe avec les entreprises et promouvant l’éco-conception. A une échelle plus locale, le projet transfrontalier Inter-Plast guide des entreprises de plasturgie italiennes et françaises vers l’éco-conception. L’année 2007 verra ainsi la continuité et le prolongement des actions et projets en cours et l’information de l’éco-conception en PACA continuera d’être relayée par EcoMat INFO. Contact CARMA : Christophe COUDUN Ingénieur éco-conception Tél. : 04 93 00 43 82 E-mail : [email protected] http://www.materiatech-carma.net EcoMat sur Internet http://www.materiatech-carma.net D e nombreuses informations sont disponibles sur la page Internet du projet EcoMat, notamment : - les quatre premiers numéros d’EcoMat INFO sont téléchargeables ; - une première version de la base de données solvants alternatifs est consultable. Ce projet reçoit le soutien de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la DRIRE et l’ADEME. Contact : Yannick KNAPP IUT Avignon, Département GCE Tél. : 04 90 84 38 24 E-mail : [email protected] Page 1 Réseau éco-conception en PACA Première rencontre aux 6e Rencontres Technologiques es 6e Rencontres Technologiques organisées les 27 et 28 septembre à l’ISITV ont été l’occasion de réunir pour la première fois le réseau éco-conception PACA, composé des industriels, universitaires, consultants et institutionnels de la région PACA impliqués dans l’éco-conception. L Les sociétés régionales AE Industrie, Energy 21, Lièges Mélior, ainsi que le cabinet de conseil en éco-conception Trivalor, étaient présents sur l’espace éco-conception et ont pu échanger leurs expériences avec les nombreux visiteurs présents sur les deux jours. Le salon a également été l’occasion de réunir les partenaires du projet transfrontalier Interplast lors du kick off meeting organisé le 27 septembre. La presse locale (Var Matin) a pu relater cet évènement, offrant ainsi une vitrine pour l’éco-conception. Chaque partenaire a pu présenter son action dans les différentes tâches qui constituent le projet. Ce projet se déroulera sur dix-huit mois et permettra de créer une véritable dynamique sur l’éco-conception au niveau du territoire transfrontalier et du secteur de la plasturgie qui doit, très rapidement, trouver des voies pour répondre aux contraintes réglementaires et économiques qui pèsent sur lui. Le thème des plastiques biodégradables et recyclables a été largement abordé lors de la session de conférences organisée le 28 septembre 2006. Le programme de cette session de conférence était le suivant : Les sociétés Fym Profilés Plastiques, Gemalto et Milhe et Avons étaient quant à elles, représentées sur l’espace écoconception par des posters. - Les matériaux plastiques d'origine renouvelable (Anne-Marie FRUTEAU DE LACLOS, ADEME) ; - Le PET dans l'emballage alimentaire et son recyclage (Alain LE FLOC'H, CEMEF-Ecole des Mines de Paris) ; - Micro-perforations contrôlées pour l'emballage alimentaire (Christian DELAVET, CLAIRE) ; - Les fibres composites d'origine naturelle (Hervé BINDI, CARMA, Joël LÉVEQUE, ATOUTVEILLE, Alain PARISSE, COMPOSITEC) ; - Composites renforcés par des fibres naturelles : optimisation de la performance des matériaux par l’utilisation d’un procédé hybride d’injection (Charlyse POUTEAU, Pôle Européen de Plasturgie R&D) ; - La cellulose : de l’ancien matériau aux nouvelles perspectives (Tatiana BUDTOVA, CEMEF-Ecole des Mines de Paris). Ces conférences ont été appréciées tant par le nombre de participants que par la qualité des échanges qui ont suivi les interventions. Contact CARMA : Christophe COUDUN Tél. : 04 93 00 43 82 E-mail : [email protected] Pour des démarches d'éco-conception vraiment intégrées ! Dominique MILLET et Tatiana REYES (Doctorante) - la dernière repose sur l’illusion qu’il suffit de modifier superficiellement le produit et que, de cette suite de retouches, résulteront des produits plus compatibles avec un développement durable, alors que la solution est dans la création d’écoinnovations. A l'heure du réchauffement climatique, de la raréfaction des ressources pétrolières et de l'artificialisation accélérée des sols, la prise en compte de l'environnement en conception (l'écoconception) devient une réelle nécessité pour toute organisation (entreprise, administration, association). De nombreuses entreprises en France et à l’étranger s’y sont lancées ces dernières années ; il nous apparaît aujourd’hui important de dénoncer trois croyances relativement répandues en la matière : - la première consiste à penser que l’environnement est modélisable en un nombre restreint d’indicateurs, précis et objectifs (alors que l’environnement est une notion complexe et multicritère) ; - la deuxième est de croire qu’une intervention préventive en conception ne nécessite qu’une simple adaptation de l’organisation et de ses pratiques (alors que la transformation requise nécessite de profondes modifications de l’organisation) ; Page 2 Ces croyances transmettent une vision simpliste du problème, qui conduit trop souvent les entreprises à appréhender l’introduction du facteur environnemental en conception sans véritable stratégie à long terme (en se contentant par exemple de nommer un responsable environnement ou d’acheter un logiciel d’Analyse de Cycle de Vie). Or, la littérature scientifique internationale confirme ce que nous constatons dans nos programmes de recherche et nos interventions en milieu industriel : l’intégration d’une démarche d’écoconception en entreprise relève d’un processus complexe et long. Pour mieux tenir compte complexité, nous suggérons : de cette - de concevoir cette démarche d’écoconception comme un système d’outils environnementaux interdépendants (composé d’outils de diagnostic - ACV ou MET, d’évaluation - MIPS ou GWP, de règles de conception - 3R ou dématérialisation, de modélisation diagramme de flux) ; - d’élaborer une stratégie d’intégration explicite qui permette de faire évoluer progressivement ce système d’outils sur les moyen et long termes. L’enjeu est, à travers ce système d’outils environnementaux évolutifs de pouvoir appréhender peu à peu l’ensemble des aspects environnementaux significatifs d’une entreprise (des plus au moins cruciaux), de pouvoir intervenir progressivement sur l’ensemble du processus de conception (de l’aval aux phases situées les plus en amont), d’impliquer au fur et à mesure l’ensemble des services de l’entreprise et des parties prenantes (BE, R&D, Qualité, Marketing, Direction, …, clients, associations,…) et d’impacter aussi bien les projets de renouvellement de produits que les projets d’innovation. La notion originale de « système d’outils environnementaux évolutifs » constituant la démarche d’éco-conception permet de mieux rendre compte de la complexité du phénomène d’intégration et ainsi de souligner que la problématique posée par le Développement Durable n’est pas dans la définition de la cible à atteindre mais bien dans la trajectoire à construire ! Contact : Dominique MILLET SUPMECA Toulon, Pôle Eco-Conception Tél. : 04 94 03 88 36 E-mail : [email protected] L’éco-conception adaptée aux PME Une analyse de Jean-Philippe Chizallet d’EcoCHANGE L es dirigeants ou les cadres de PME qui souhaitent développer un nouveau produit en appliquant des méthodes d’éco-conception sont face à un problème de choix : quelle méthode, quel outil choisir ? La méthode exhaustive la plus répandue, l’ACV (Analyse de Cycle de Vie) prend effectivement en compte la vie complète du produit, du berceau à la tombe selon l’expression consacrée et fournit des résultats quantitatifs. Elle s’appuie sur un énorme travail de la communauté des chercheurs en environnement, des bases de données souvent impressionnantes, et des logiciels reconnus. Elle a le gros inconvénient d’être longue et onéreuse et donc pas trop à la portée des PME. De plus, les résultats peuvent être délicats à interpréter et requièrent l’assistance d’un expert rôdé à la méthode utilisée. Les méthodes d’ACV simplifiées, nombreuses sur le marché, fournissent, la plupart du temps, des résultats quantitatifs également, mais aussi difficiles à interpréter. Elles peuvent, cependant, être utilisées pour la comparaison entre deux produits. Néanmoins, la mise en œuvre de ces démarches passe souvent par une analyse qualitative qui se révèle beaucoup plus parlante que les résultats quantitatifs bruts obtenus. Ces méthodes sont trop souvent appliquées en fin de projet, sur un produit terminé et les conclusions qui résultent de l’étude ne sont pas mises en œuvre. Si on cherche une méthode à la fois simple, rapide à mettre en œuvre, avec des résultats compréhensibles et qui prenne en compte d’autres paramètres que les critères environnementaux, on peut se tourner vers celle dite des « check lists ». Il s’agit d’une méthode purement qualitative, qui ne repose par sur une norme, mais qui est très utilisée dans les pays anglo-saxons, et souvent, voire toujours, déroulés dans les projets des grandes entreprises, en complément pratique des méthodes d’ACV s’appuyant sur de gros outils logiciels. Cette méthode peut (et doit) être mise en œuvre dès le début d’un projet, et l’accompagner tout au long de son déroulement. Elle se base sur une analyse des critères environnementaux du type de produit concerné, et s’appuie sur deux outils : - un guide d’éco-conception, établi en général en dehors du projet, mais adapté à celui-ci. Ce guide va simplement donner des objectifs de type environnemental et des règles à suivre pour les atteindre. Il s’appuie généralement sur des tables et bases de données issues des résultats intermédiaires d’ACV disponibles, mais en les traduisant en termes pratiques directement applicables par les concepteurs. - des questionnaires, adaptés de la même façon au produit en développement. Ces questionnaires sont renseignés par les développeurs, les réponses analysées dans une réunion de projet, spécifique ou générale, et des actions et décisions découlent de ces réunions. Ces deux outils traitent des mêmes sujets, en termes de règles d’une part et de suivi de leur mise en œuvre, d’autre part. Les sujets traités doivent prendre en compte les différentes phases du produit : production, utilisation, fin de vie. Les sujets principaux détaillés dans ces outils sont les suivants : La sélection des matériaux du produit : - Eliminer les substances toxiques ; - Utiliser des matériaux recyclés et/ou recyclables ; - Réduire la consommation matière ; - Préférer les matières dont la production ou l’extraction nécessite peu d’énergie et n’est pas polluante. La consommation d’énergie (c’est la phase utilisation qui représente la majorité de la consommation d’électricité p o u r l e s p r o d u i t s électriques/électroniques) L’assemblage mécanique : - Produit aisément démontable réparation et fin de vie ; - Produit pensé évolution potentielle et réutilisation (partielle ou totale). A noter que ces sujets rejoignent la réglementation européenne déjà mise en place ou en attente. Pour ne citer que les principales : - DEEE et VHU pour la recyclabilité et la réutilisation ; - RoHS, VHU et REACH pour l’élimination des substances dangereuses ; - EuP pour la consommation d’énergie. EcoMat INFO, n°4, février 2007 en Ainsi, le déroulement de la méthode permettra de r é p o n d re à la réglementation plus aisément et sans oubli. Le guide d’éco-conception et les q u e s t i on n ai re s sont facilement adaptables au contexte qui évolue très rapidement en matière d’environnement. Par exemple, une ampoule fluorescente consomme 5 fois moins qu’une ampoule à incandescence, mais contient du mercure, substance très toxique. Or, avec la mise en place de la DEEE qui organise la récupération et le recyclage dans de bonnes conditions, ce dernier inconvénient des ampoules fluorescentes disparaît ou est très fortement atténué. L’analyse, en réunion de projet, des résultats des questionnaires permet de confronter les orientations environnementales avec les autres paramètres majeurs du produit : son coût et les aspects marketing. Dans cette optique, il est fréquent que les innovations apportées au produit par l’éco-conception profitent à ces deux aspects. Par exemple la réduction de la consommation matière entraînera une diminution des coûts, et l’accent mis sur l’environnement peut constituer en soi un argument marketing, dans la période très favorable actuelle. Pour résumer les avantages de cette méthode : - relativement peu onéreuse, simple et compréhensible ; - évolutive en temps réel avec le contexte environnemental et réglementaire ; - accompagne le projet et communique une culture « environnementale » à tous ses membres, ressentie souvent comme un élément valorisant par l’équipe ; - permet la confrontation aux autres critères décisionnels du projet (notamment coût, marketing). Et ses inconvénients : - méthode subjective, seulement ; - non exhaustive ; qualitative - non normative. Dans tous les cas, malgré ses défauts, son application dans le bureau d’études d’une PME, sans grever le coût ni le planning, permettra d’améliorer l’aspect « respect de l’environnement » du produit conçu. Contact : Jean-Philippe CHIZALLET EcoCHANGE Tél. : 06 60 18 67 78 E-mail : [email protected] Internet : http://ecochange.net Page 3 Résistex propose des luminaires écoconçus Promouvoir des économies d’énergie P our les fabricants de matériel d’éclairage, comme pour les installateurs électriciens, une avalanche incessante de normes, de directives e u r o p é e n n e s bouleverse le marché : après l’amendement de la directive basse tension, la fin d’année 2005 a vu l’avènement de la directive sur l’efficacité des ballasts ; en 2006 la collecte et le recyclage des lampes à décharge en fin de vie se mettent en place dans le cadre de la DEEE, entraînant la facturation de « l’EcoContribution Lampe ». La directive RoHS, applicable au 1er juillet 2006, limite l’utilisation de certaines substances dangereuses telles que le plomb et le mercure. La toute dernière directive «EuP» nous fixe de nouvelles exigences pour l’éco-conception des produits consommateurs d’énergie. Les produits luminaires Résistex sont éco-conçus et conformes à toutes les normes en vigueur. L’objectif de l’entreprise est d’aider l’utilisateur final et le consommateur à réaliser des économies d’énergie. Ce challenge technologique passe par la généralisation des alimentations électroniques, la gradation, la détection de présence, les lampes fluo compactes, les tubes fluo T5 et Haut Rendement, les LED et les outils de maîtrise de la demande en électricité (MDE), proposés par Résistex. Contact : Bernard ALFANDARI Président Directeur Général, Résistex Tél. : 04 93 27 62 76 E-mail : [email protected] Atelier ACV Compte-rendu de la formation du 21 novembre 2006 L e premier atelier de formation à l’ACV (Analyse du Cycle de Vie) s’est tenu le 21 novembre 2006 dans les locaux de l’ENSAM à Aix-enProvence. Il a permis d’initier dix ingénieurs, enseignants, ou chercheurs régionaux, provenant de six structures distinctes, aux concepts de l’ACV. Le programme comprenait : - un rappel des fondamentaux de l’ACV (historique, principes fondateurs, portées et limites) ; - les étapes de l’ACV selon les normes internationales de la série ISO 14040 (inventaire, caractérisation, évaluation, interprétation, revue critique) ; - un exercice d’application sur un rapport d’ACV remis aux participants ; - une initiation à un logiciel d’ACV (SimaPro 7) ; - l’approfondissement du concept et les possibilités d’application dans les organisations et entreprises. Afin de prolonger la formation, les participants ont reçu un livret de l’ensemble des transparents présentées au cours de la journée, un document de l’ADEME sur l’ACV, ainsi qu’un exemple d’ACV déjà publiée. Après ce premier atelier, rendez-vous aux autres dates de formation dans le courant du 1er semestre 2007. Contact : Bertrand LARATTE EVEA, Evaluation et Accompagnement Tél. : 06 63 35 53 73 E-mail : [email protected] Internet : http://www.evea-conseil.com Formation InterPlast 8 mars 2007, Alessandria (Italie) Dans le cadre du projet Inter-Plast (Intégration transfrontalière de services technologiques pour l’industrialisation de produits éco-compatibles dans le secteur de la plasturgie), une formation au logiciel d’éco-conception CES (Cambridge Engineering Selector), développé par l’entreprise britannique Granta Design Ltd., est organisée le 8 mars 2007, à Alessandria (Italie). Si vous souhaitez participer à cette journée de formation (en anglais), merci de contacter : Christophe COUDUN Tél. : 04 93 00 43 82 E-mail : [email protected] Logiciel simplifié d’éco-conception 13 mars 2007, Toulon Les journées de formation organisées en 2006 par le CARMA, ont révélé un besoin d’un logiciel d’éco-conception simplifié. Le CARMA, souhaitant développer un outil d’éco-conception, couplé à une base de données « matériaux et réglementations », invite ainsi les personnes intéressées à une journée de réflexion et de travail qui aura lieu le 13 mars 2007 à Toulon. Contact : Christophe COUDUN Tél. : 04 93 00 43 82 E-mail : [email protected] Quelques définitions Biopolymère : polymère naturel issu de ressources renouvelables de plantes, d’algues ou d’animaux. Ces polymères sont regroupés en trois familles principales : les polysaccharides (amidon, cellulose, chitosane, pullulane), les protéines (collagènes, gélatine, caséine, …) et la lignine. Ils peuvent être obtenus également par des procédés industriels, de synthèse (polymérisation) à partir de monomères naturels ou identiques aux naturels. Bioaccumulable : les composés bioaccumulables produisent des phénomènes de concentration biologique dans le milieu Page 4 naturel. Biocombustible : combustible solide d’origine végétale qui permet la production d’énergie (chaleur et/ou électricité). On distingue les biocombustibles d’origine agricole des biocombustibles d’origine forestière. Biodégradable : décomposition, dégradation de matières organiques par des micro-organismes (bactéries, enzymes, champignons et algues). Les matériaux sont convertis en gaz carbonique, eau et en biomasse (cellules des microorganismes qui utilisent le matériel comme une source de carbone pour se développer). Le procédé de biodégradation est souvent utilisé pour le traitement des déchets. Biofragmentable : les matériaux plastiques dits biofragmentables, fragmentables ou oxo-fragmentables sont des mélanges des polymères synthétiques type polyéthylène avec des additifs végétaux ou minéraux. La fin de vie de ces matériaux se traduit par une biodégradation des additifs et par une dégradation physique (visuelle) sans désintégration moléculaire des éléments synthétiques. Sources ADEME et http://www.recy.net ARCANE Industries : un nouveau concept pour l’industrie des solvants La nature nous donne de l’avance La nement, grâce à leur pH neutre et leur absence de risque d’inflammabilité (utilisation, transport). - la préservation de la couche d’ozone (Protocoles de Vienne (1985) et de Montréal (1987), et amendements de Londres (1990), et Copenhague (1992). Certains solvants chlorés de base sont interdits depuis janvier 1996 (CFC 113, T111) ; - le programme de réduction des émissions de COV - composés organiques volatils (Protocole de Genève (1988)). Ils présentent de très bons profils écologiques (facilement biodégradables et sans aucun effet néfaste connu sur le milieu aquatique : absence d’écotoxicité). Après avoir élaboré un concept de formulation original et innovant, afin de réduire les volumes à traiter, nous pouvons conseiller nos clients dans la phase traitement des effluents, soit par des techniques classiques de séparation, soit par des biotraitements (sélection et cultures de souches microbiennes naturelles ; production de biosurfactants - enzymes). législation sur l’utilisation des solvants (autres que l’eau) devient de plus en plus sévère et ce renforcement s’oriente vers deux axes qui sont : Ne sous-estimant pas cette situation et souhaitant anticiper d’autres textes actuellement en préparation à l’échelon européen, ARCANE Industries SA a recherché de nouvelles solutions de substitution dans un projet à long terme. Cette notion essentielle et novatrice de notre concept, est basée sur un partenariat étroit entre les sociétés industrielles de toutes tailles et notre PME. boration finale du cahier des charges administratif (fiche de sécurité, étiquetage, fiche technique, dépôt de marque, homologations diverses.....). Tout le savoir-faire de l’entreprise a été globalisé autour de son unité de production et de son propre laboratoire, équipé d’une bibliothèque importante de solvants et molécules définis par ses critères d’avenir : biodégradabilité, non écotoxicité, sécurité. Du fait de leur caractère universel , ces solvants qui disparaissent restent irremplaçables en l’état, et cela nécessite de mettre en place des produits sur mesure, totalement spécifiques, avec des mélanges complexes de molécules. ARCANE Industries SA accompagne les utilisateurs dans cette démarche en analysant et en formulant des solutions au cas par cas, suivant les contraintes techniques et d’environnement, jusqu’à l’éla- Les éco-produits d’ARCANE Industries sont conformes à son concept de sécurité, respect de l’opérateur et de l’environ- Contact : Jacques LEGRAND Directeur Commercial ARCANE Industries Tél. : 04 42 82 16 95 / 06 76 77 15 99 E-mail : [email protected] Les solvants écologiques de la société HTS BIO Mettre en application les règles d’éco-conception H TS BIO développe sur Gémenos une activité de conception et de fabrication de produits de nettoyage et entretien innovants, « éco-biologiques », destinés aux industries, collectivités et grand public. Micro-organi smes, biosurfactants (matière issue de la bactérie ayant des propriétés nettoyantes et dégraissantes) ou huiles essentielles et principes actifs d’origine végétale, composent les produits finis que nous proposons, et sont des matières premières renouvelables. Tous nos produits sont développés en respectant la démarche de l’écoconception : - principe de précaution ; - avancée dans la détermination et la prévention des risques sur la santé humaine et l’environnement ; - respect et anticipation de la réglementation communautaire ; - contrôle de la source de matières pre- mières, organiques et d’origine végétale renouvelables, sans OGM. Ainsi, en se basant sur ces critères, HTS BIO a formulé toute une gamme innovante de solvants écologiques, sans classe de risque ni pour la santé, ni pour l’environnement. L’ecosolv 32, éco-nettoyant en dispersion aqueuse, s’inscrit dans une démarche de « développement durable ». Ce solvant aux principes actifs d’origine végétale est une réelle alternative aux solvants classiques. Il ne contient pas de tensio-actif, d’agent émulgateur, d’éther d’éthylène glycol, de base ou acide minéraux. Autre avantage majeur, ce solvant écologique est économique pour deux raisons : - ne solubilise pas la saleté, mais la déstructure. Ainsi le produit peut être réutilisé après filtration (déphasage) ; - est peu volatil (faible évaporation du produit et réduction de la EcoMat INFO, n°4, février 2007 production de COV). Diluable à l ’eau, il contribue à la réduction de la charge organique dans l ’environnement. Cette innovation répond à de nombreux marchés professionnels : industries automobiles (préparation avant peinture), peintures (préparation et nettoyage époxy, acrylique, vernis...), imprimerie (sérigraphie, héliogravure, offset…), collectivités et grand public (anti-graffiti, éliminations des traces de colles, feutres). Pour toutes les personnes souhaitant suivre une démarche éco-citoyenne, il existe donc aujourd’hui des solvants écologiques, sécuritaires pour les utilisateurs et l’environnement, très efficaces, faciles à utiliser, et surtout biodégradables. Contact : Jacques FAUDIN Président Directeur Général HTS BIO Tél. : 04 42 32 00 20 E-mail : [email protected] Page 5 L’ADEME accompagne les projets « bio-matériaux » Témoignage de l’ADEME. L es bioproduits offrent un nouveau débouché pour le végétal dans les domaines de l'énergie, de la chimie et des matériaux. L'ADEME est convaincue de ce potentiel et soutient son développement. Les bioproduits, qu’est-ce que c’est ? Les bioproduits sont les produits des industries de l'énergie, de la chimie et des matériaux issus de matières premières végétales. Ils présen tent des fonctionnalités au moins équivalentes à celles des produits à base de pétrole, tout en offrant des bénéfices supérieurs d'un point de vue environnemental et sanitaire. Ils permettent notamment de limiter les émissions de gaz à effet de serre. Leur production suscite en outre l'adoption de méthodes de production respectueuses de l'environnement (agriculture raisonnée, procédés industriels propres, réduction des volumes de déchets et d'effluents…) En outre, elle ouvre des débouchés supplémentaires au monde agricole et permet la création d’emplois. Des solutions d’avenir La prise de conscience mondiale face à la nécessité de lutter contre le changement climatique et la perspective de l'épuisement inéluctable des ressources fossiles (pétrole, charbon, gaz naturel…), un prix du baril de pétrole qui monte inexorablement offrent un contexte favorable aux bioproduits. L'action croisée de la recherche, de l'industrie et des pouvoirs publics, a favorisé l'emploi progressif des bioproduits sur de nombreux marchés (carburants, solvants, matériaux d'isolation…). Forts des résultats déjà obtenus, les acteurs de la filière doivent maintenant pouvoir explorer de nouvelles voies. L’action de l’ADEME L'ADEME soutient le développement des bioproduits, en participant : 1. à la mobilisation de moyens de recherche importants et pérennes En 1994, l'ADEME a collaboré, aux côtés des ministères chargés de l'agriculture, de l'environnement, de l'industrie et de la recherche, à la création d'AGRICE (Agriculture pour la Chimie et l'Energie). AGRICE est un groupement d'intérêt scientifique qui a pour objet l'animation, le financement, le suivi et l'élaboration de programmes de recherche et développement portant sur les nouvelles valorisations des produits et co-produits Page 6 d'origine agricoles dans les domaines de l'énergie (carburants de première génération), de la chimie et des matériaux. La gestion et le suivi des projets de recherche soutenues par AGRICE sont assurés par l'ADEME. En 2005, l'ANR (Agence Nationale de la Recherche) a lancé un appel à projet dans le cadre du PNRB (Programme National de Recherche sur les Bioénergies). L'ADEME assure la gestion du PNRB. Le programme vise l'évaluation de la ressource en biomasse, sa conversion par voie thermochimique et par voie biologique en bioénergies (carburants de seconde génération, hydrogène, chaleur, électricité, etc.) et évaluation socio-technico-économique et environnementale. 2. à la mise en place de nouveaux outils L'ADEME, à travers AGRICE, est membre fondateur de Pronovial, un centre d'intelligence économique pour les produits renouvelables et l'effet de serre. Pronovial permet aux producteurs et aux utilisateurs d'accéder à une véritable information économique et technique. L'expérience a démontré qu'un facteur clé du développement des bioproduits était la mise à disposition d'informations. Complètes, élaborées et accessibles, ces données traitent des techniques disponibles, des applications possibles, des acteurs, des indicateurs économiques et environnementaux et des débouchés. Pronovial a été lancé en 2001 pour remplir cette mission mais aussi pour démultiplier les actions entreprises jusque-là et amplifier les possibilités d'information. 3. au développement d'applications industrielles et commerciales et de produits labellisés L'un des axes de travail de l'ADEME est de soutenir, aux côtés de tous les acteurs des marchés concernés, la mise en place d'applications industrielles et commerciales et de produits labellisés, en matière notamment de lubrifiants, plastifiants, solvants, encres, peintures, cosmétiques, matériaux fibreux et films polymères. 4. à la réflexion au niveau européen AGRICE est membre de l'European Renewable Resources and Materials Association (ERRMA), qui a pour but de promouvoir la valorisation des molécules et matières premières végétales dans les secteurs de la chimie, des matériaux et de l'énergie. Quels impacts ? En encourageant le développement des bioproduits, l'ADEME vise trois grands objectifs : - renforcer la lutte contre l'effet de serre ; - contribuer à améliorer l'écocompatibilité et l'innocuité des produits industriels tant dans les applications énergétiques que chimiques ; - favoriser l'innovation technologique, l'emploi local et l'aménagement du territoire. Contact : Anne-Marie FRUTEAU de LACLOS Pôle Entreprises ADEME DR PACA http://www.ademe.fr/paca Quelques exemples de projets accompagnés par AGRICE en 2005 dans le domaine des agromatériaux - Nouveaux agromatériaux à base de sous-produits de conserverie de maïs doux pour un usage de conditionnement et stockage intermédiaire L'objectif de ce projet est de valoriser les sous-produits, dont le débouché comme aliment du bétail est limité, apporte une faible valeur ajoutée et pose des problèmes de gestion des effluents, par la mise au point d'un procédé simple et compact de transformation en agromatériau composite, type panneau de fibre, pour un usage captif au sein de la conserverie (conditionnementstockage, regroupement-expédition). - Protections biodégradables pour jeunes arbres Il s’agit de réaliser des tubes de protection d'abres à partir du matériau conçu, constitué par les fibres sulfurisées les plus intéressantes (bagasse, sisal). Ces tubes serviront à protéger les jeunes arbres et les jeunes plants (secteurs viticole et forestier, domaine horticole) très sensibles pendant leur phase de croissance, des ravageurs tels que les rongeurs (mulots, lapins…) et le gros gibiers (cerfs…). Par ailleurs, ce dispositif limitera l'usage de produits phytosanitaires (répulsifs, désherbants…). - Composites à base de polymères biodégradables et de fibres de verre solubles L'objectif du projet est de concevoir et de mettre au point des composites à matrices polymères biodégradables à comportement thermoplastique ou thermodurcissable issus de ressources d'origine agricole renforcée par des fibres de verre biosolubles. Agence Nationale de la Recherche MP Industries : des éco-produits en plastique recyclé Appel à projets PRECODD Les technologies au service du développement durable Le Programme Ecotechnologies et Développement Durable (PRECODD) couvre les technologies de l'environnement centrées sur la réduction à la source, le traitement et la mesure des émissions polluantes d'origines industrielles et urbaines. Le programme s'organise autour de trois axes : - nouveaux procédés de production et de traitement, - protection des ressources naturelles, - outils et services pour l'évaluation des performances environnementales et pour la gestion intégrée de l'environnement. Les éditions 2005 et 2006 du programme PRECODD ont donné lieu au financement de 40 projets de recherche. La date limite de soumission des dossiers pour l’édition 2007 est fixée au 23 mars 2007 à 12h00. La mise en œuvre de l’appel à projets est réalisée par l’ADEME, qui a été mandatée par l’ANR. Contacts : E-mail : [email protected] Internet :http://www.agence-nationalerecherche.fr L a société MP Industries est une filiale du groupe TESTA créée en 1998 et fait partie des pionniers et des leaders dans le domaine du recyclage des plastiques. Intégrant une unité de recherche spécialisée, la société développe un process original et breveté de transformation des déchets plastiques (compression, moulage basse pression et compression séquentielle en continu). MP Industries utilise exclusivement des plastiques mélangés issus de déchets 100 % recyclés et coopère avec les centres de tri des déchets, afin de valoriser ces gisements de plastiques. Elle apporte ainsi une solution économique et écologique au traitement des déchets plastiques (revalorisation des déchets, non mise en décharge, limite d’envoi aux incinérateurs, économie de ressources non renouvelables, recyclabilité des produits). L’entreprise recycle les matières plastiques afin de les transformer directement en produits finis, sans passer par les phases traditionnelles de lavage, séchage et regranulation. Grâce à ses technologies nouvelles soutenues par la Commission Européenne par un projet LIFE en 2001, l’entreprise propose des éco-produits plastiques de qualité : - des regards d’assainissement, - des bacs à compost, - des calages et palettes spécifiques, - du mobilier urbain, - des planches et profilés, - de signalisation routière. Le matériau transformé présente les caractéristiques suivantes : m a t é r i a u polyéthylène homogène et non poreux ; - résistance aux intempéries, aux acides et aux UV ; - forte résistance aux chocs et à l’écrasement ; - neutralité chimique. Contact : Francis TESTA Tél. : 04 42 82 20 40 E-mail : [email protected] Internet : http://www.mpindustries.fr Nouveau concept pour la production d’eau : le puits aérien Innovation de la société Éole-Tech ole-Tech innove propose un nouveau concept pour la production d’eau : le puits aérien. Celui-ci permet une production d’eau douce par condensation de l’humidité de l’air, grâce à l’énergie éolienne. Il est désormais possible de subvenir aux besoins en eau douce et en eau potable dans les régions les plus arides et isolées, et ce, sans puits ni forage. Cette nouvelle technologie n’a aucun impact sur le niveau des nappes phréatiques, qui sont, à ce jour, grandemen t menacées par la surexploitation. Le principe Le vent est le seul « moteur » de ce dispositif, il fournit tout d’abord l’énergie nécessaire à la transformation de la vapeur d’eau contenue dans l’air, en eau à l’état liquide. Sa deuxième fonction est de transporter cette vapeur d’eau. La quantité d’eau douce sous forme de vapeur, stockée dans l’atmosphère terrestre, est égale au É et EcoMat INFO, n°4, février 2007 stock d’eau douce sur terre. Ce dispositif permet désormais l’exploitation de cette immense ressource en eau potable, acheminée et stockée à distance, sur le lieu de consommation par exemple La production Le dispositif permet une alimentation en eau brute ou potable, ainsi qu’une production d’énergie électrique. L’énergie électrique peut être stockée dans des batteries pour constituer une réserve tampon, ou convertie en Hydrogène par électrolyse de l’eau produite par le dispositif. Grâce à la technologie Éole-Tech, l’autonomie totale devient possible. jusque là pratiquement inexploitée. La technique Le rotor éolien entraîne le compresseur du système thermodynamique du circuit de condensation, ainsi que la turbine de circulation d’air et le générateur d’énergie électrique. L’air ambiant est aspiré dans la machine, déshumidifié et rejeté à l’extérieur. L’eau recueillie est collectée dans un réservoir tampon situé en haut du mât, permettant ainsi la mise en pression continue de la colonne d’eau en aval. De ce fait, celle-ci peut être Installation et maintenance Les éoliennes sont adaptées aux conditions météorologiques difficiles, elles sont installées sur des mâts basculants pouvant être descendus en quelques minutes, en cas de tempête ou d’ouragan. Ce mode d’installation facilite la maintenance, qui peut s’effectuer au sol. Contact : Marc Parent - Éole-Tech Tél. : 06 03 73 22 90 E-mail : [email protected] Internet : http://www.eole-tech.com Page 7 Planning des informations EcoMat Pour aller plus loin : « Matières plastiques et environnement. mars 2007 mai 2007 septembre 2007 Recyclage, valorisation, Atelier Analyse du Cycle de Vie (ACV) biodégradabilité, éco-conception » Formation logiciel éco-conception, Alessandria (8 mars) Claude DUVAL Réflexion logiciel simplifié, Toulon (13 mars) Eco-conception et Emballage, IUT Avignon (20 mars) EcoMat INFO Editeur : Dunod, Paris Salon Matériaux, La Valette (27-28 septembre) Date de parution : 2004 CARMA CENTRE D’ANIMATION REGIONAL EN MATERIAUX AVANCES AREP Center 1, traverse des Brucs 06560 VALBONNE - SOPHIA ANTIPOLIS Tél. : +33 4 93 00 43 80 Fax : +33 4 92 38 98 98 [email protected] www.materiatech-carma.net DIRECTEUR DE PUBLICATION : Agenda BIOSQUARE Du 12/03 au 14/03/2007 Lyon Salon des biotechnologies http://www.biosquare.com SALON BOIS ENERGIE Du 19/04 au 22/04/2007 Orléans, Parc des Expositions Salon du chauffage au bois http://www.boisenergie.com RENCONTRES NATIONALES DE LA CONSTRUCTION DURABLE Du 14/03 au 16/03/2007 Saint-Raphaël, Palais des Congrès Salon de la construction durable http://www.areopage.fr GPE 2007 Du 24/06 au 26/06/2007 Toulouse 1er Congrès International de Génie Chimique appliqué aux procédés propres http://inpact.inp-toulouse.fr/GPE2007 Christian LENÔTRE REDACTEUR EN CHEF : Jean-Claude GIANNOTTA REDACTEUR : Christophe COUDUN ONT COLLABORE À CE NUMÉRO : Yannick KNAPP (IUT AVIGNON) ECOBAT Du 16/03 au 19/03/2007 Paris, Parc Floral Salon de l’éco-construction, des économies d’énergie et des énergies renouvelables http://www.salon-ecobat.com Dominique MILLET (SUPMECA) Tatiana REYES (SUPMECA) Jean-Philippe CHIZALLET (ECOCHANGE) Bertrand ALFANDARI (RESISTEX) Bertrand LARATTE (EVEA CONSEIL) Jacques LEGRAND (ARCANE INDUSTRIES) Jacques FAUDIN (HTS BIO) Anne-Marie FRUTEAU DE LACLOS (ADEME) Francis TESTA (MP INDUSTRIES) Marc PARENT (EOLE-TECH) TIRAGE : 2500 exemplaires MAQUETTE : Armelle FAVERY IMPRESSION : Imprimerie NIS - PHOTOFFSET St Laurent du Var. CRÉDIT PHOTO : ARCANE Industries HTS BIO MP Industries Éole-Tech Page 8 ECO INDUSTRIES Du 27/03 au 29/03/2007 Metz, Chambre de Commerce et d'Industrie de la Moselle Salon international des éco-industries www.eco-industries.com SALON DES VEHICULES ECOLOGIQUES ET DES ENERGIES RENOUVELABLES (EVER) Du 29/03 au 01/04/2007 Monaco, Grimaldi Forum Exposition et conférences internationales http://www.ever-monaco.com SEMAINE DU DEVELOPPEMENT DURABLE Du 01/04 au 07/04/2007 France entière Manifestation d’information et de mobilisation du grand public sur le développement durable. http://www.ecologie.gouv.fr POLLUNOVE Du 12/06 au 13/06/2007 Lyon, Espace Tête d’Or 16ème Convention d’affaires des décideurs HQSE (Hygiène, Qualité, Sécurité, Environnement) http://www.pollunove.com EUROBIO 2007 Du 26/09 au 28/09/2007 Lille 11ème édition du Carrefour Européen des Biotechnologies http://www.eurobio-event.com SFGP 2007 Saint-Etienne, Ecole des Mines Du 09/10 au 11/10/2007 11ème Congrès de la Société Française de Génie des Procédés. Thème 8 : éco-conception des procédés http://www.emse.fr/sfgp2007 POLLUTEC Du 27/11 au 31/11/2007 Paris-Nord Villepinte Salon des solutions d’avenir au service des enjeux environnementaux et économiques http://www.pollutec.com