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Édito Impact environnemental des TIC, enfin ! Le WWF, l’une des premières organisations mondiales de protection de l’environnement, vient de publier le « guide pour un système d’information écoresponsable » dont nous ne pouvons que vous recommander une lecture attentive et une diffusion la plus large possible (http://www.wwf.fr/agenda/lancement-du-guidepour-un-systeme-d-information-eco-responsable). Destiné aux responsables du développement durable, aux directions informatiques et achats des entreprises, des associations et des collectivités, ce guide a pour vocation, je cite, « de favoriser la prise de conscience des enjeux environnementaux et le passage à l’action dans un domaine encore relativement méconnu : les technologies de l’information et de la communication éco-responsable ». La nécessité de réaliser ce guide est née, selon WWF, de la trop faible, voire de l’absence totale, d’intégration des systèmes d’information dans les politiques environnementales des organisations. Le WWF précise également que « les TIC étant souvent considérés comme immatérielles, leurs impacts environnementaux sont souvent négligés ». Au-delà des recommandations traditionnelles relatives à l’impression de documents (impression uniquement si nécessaire et en mode économe, utilisation de papiers responsables certifiés ou recyclés, mise en place d’un circuit de recyclage…) l’étude met met au grand jour certaines idées reçues sur la nocivité présumée des TICS et supports numériques. A propos de ces TIC, l’étude met ainsi en évidence, données chiffrées officielles à l’appui, « leurs défis environnementaux majeurs souvent relégués derrière leurs potentialités : consommation énergétique et émissions de gaz à effet de serre, épuisement de ressources non renouvelables, rejets de substances toxiques, accroissement des déchets… Des impacts qui se situent essentiellement lors de la fabrication et de la fin de vie des appareils. Sans omettre les défis sociaux que constitue leur fabrication dans les pays émergents. » Dont acte. Réalisée en étroite collaboration avec greenIT.fr et le groupe EcoInfo du CNRS, cette étude certifie ainsi l’impact environnemental des TIC sous l’angle de leurs productions tout autant que de leurs utilisations. Vous trouverez bien naturellement tous les chiffres dans cette étude mais je me permets d’en valoriser quelques uns : la consommation électrique des TIC a augmenté de 10 % par an sur les dix dernières années. WWF précise que « ce chiffre est en contradiction avec les objectifs du paquet énergie-climat de l’Union Européenne. D’autant plus si l’on tient compte de « l’énergie grise » et des émissions associées. Or le matériel informatique est fabriqué essentiellement en Asie où le kWh est près de 10 fois plus carboné qu’en France. » il faut 16 kg de matières premières pour fabriquer une puce d’un gramme ! La fabrication des composants électroniques qui constituent les éléments de base d’un ordinateur nécessite d’importantes quantités de métaux précieux et minerais dont les gisements connus seront épuisés d’ici 2 à 30 ans selon leur nature ! 70 % des métaux lourds présents dans les décharges américaines proviennent du matériel électronique qui s’y accumule. Le WWF précise «qu’en s’infiltrant dans le sol, puis dans les nappes phréatiques, ces substances toxiques remontent la chaine alimentaire jusque dans nos assiettes ! » Grâce à la publication de ce rapport soutenu par le CNRS et greenIT.fr, l’impact environnemental des différents supports est dorénavant mesurable et mesuré. Cela permettra, espérons le, de faire évoluer les usages du numérique comme le sont ceux du papier aujourd’hui, vers davantage de responsabilité. Car n’oublions pas comme l’écrivait Antoine de Saint-Exupéry « nous n’héritons pas de la terre de nos parents mais nous l’empruntons à nos enfants ». Jean-Philippe Zappa Délégué général [email protected] Zoom Les Français préfèrent la Carte Postale au sms Une fois encore, à rebours des idées reçues, une étude présentée le 25 mai dernier lors du 21e congrès de l'Union professionnelle de la carte postale (UPCP) vient de démontrer qu’avec 330 millions d'exemplaires achetés chaque année, la carte postale demeure le moyen de correspondance préféré des Français face aux supports numériques. "Près de 70% des Français préfèrent la carte postale ou la carte de voeux aux mails, e-cards ou autres SMS", s'est réjoui Olivier Draeger, le président de l'UPCP, citant les chiffres d'un sondage "Yvon/GfK/ISL" auprès de 1.000 foyers. "Choisir une belle carte pour y écrire un mot est un acte riche d'émotion, bien plus qu'avec tout autre moyen électronique, et cela concerne également les plus jeunes", a-t-il affirmé."Une carte reste, alors que les SMS ou les mails disparaissent quand on change de téléphone ou d'ordinateur", a-t-il poursuivi. Selon l'étude, 81% des cartes postales sont vendues pendant la période estivale. "On écrit pour expliquer qu'il fait beau et qu'on s'amuse, pas pour dire qu'on attend la fin des vacances sous un parapluie", a souligné M. Draeger. D'après lui, le marché le plus stable et le plus porteur demeure celui de la carte de voeux, envoyée à l'occasion d'un anniversaire, d'un mariage ou des fêtes de fin d'année. Ainsi, près de 44% du chiffre d'affaires est traditionnellement réalisé durant le dernier trimestre de l'année avec un pic aux abords des fêtes de Noël. En 2010, la filière a rapporté près de 402 millions d'euros et reste stable par rapport aux années précédentes. Selon l'UPCP, les Français envoient en moyenne sept cartes par an, loin derrière les Britanniques ou les Allemands qui en adressent respectivement 54 et 30 chaque année. Culture Papier a embarqué à bord du train spécial «Littératour » À l’occasion de la 2ème édition de la manifestation « À vous de lire ! », Culture Papier en partenariat avec LA Poste est parti en tournée à bord du train exceptionnel « A vous de Lire ! Littératour ». Celui-ci sillonne la France depuis le 26 mai jusqu’au 7 juin prochain et propose une grande exposition gratuite mettant en valeur le passé, le présent et le futur de l’écrit, ainsi qu’une riche programmation de rencontres et d’événements en lien avec la correspondance. Après le succès de sa première édition, en 2010, le Ministère de la Culture et de la Communication reconduit l’opération « À vous de lire ». Cet événement, placé cette année sous le signe de la correspondance, a vocation à transformer les joies de la lecture individuelle en un plaisir partagé par tous. Et nouveauté 2011 : du 26 mai au 7 juin, le train Littératour, événement phare de cette édition, fait escale dans 12 villes étapes, avec à son bord, une exposition inédite et gratuite, des animations, des conférences et des ateliers pédagogiques animés par ses différents partenaires… Cette année à bord du train Littératour ont été mis en valeur avec succès : L’exposition itinérante « Des tablettes d’argile aux tablettes numériques », qui retrace l’histoire de l’écrit et de ses grandes révolutions, des tablettes assyriennes au papyrus, puis du parchemin au papier et du manuscrit à la presse de Gutenberg jusqu’à l’imprimerie industrielle et aux écrans tactiles. Les « cafés littéraires » et les conférences organisées pour valoriser la pérennité du papier. Jean-Pierre Guéno, auteur de l’ouvrage La Vie en toutes Lettres, coédité par La Poste, participe aux différents cafés littéraires. Chaque session est suivie d’une rencontre avec les auteurs invités et d’une séance de dédicace. Une véritable opportunité pour les férus de lecture de partager leur passion avec des écrivains de renom ! La rencontre des scolaires (CM1 et CM2) pour leur proposer des ateliers pédagogiques afin de les sensibiliser et les initier à l’utilisation du papier responsable. Les enfants ont pu ainsi découvrir, grâce à divers supports pédagogiques qui leur ont été remis et de nombreux quiz, le cycle de vie du papier, de sa fabrication à son recyclage. Pour plus d’informations sur l’événement « À vous de lire - Littératour! », rendez-vous sur le site http://www.avousdelire.fr/edition-2011/ Culture Papier Rhône-Alpes, c’est parti ! Profitant du passage du Littératour, l’équipe régionale de Culture Papier Rhône- Alpes a officialisé son lancement le jeudi 26 mai. Lors d’une conférence de presse à laquelle participait Jacques Chirat, vice-président de Culture Papier, et Jean-Philippe Zappa, délégué général de l’Association. Les coordinateurs de cette délégation régionale ont présenté leurs projets pour l’année 2011. Plus de 60 personnes ont ensuite assisté à une table ronde organisée par cette nouvelle délégation sur le thème « l’efficacité de la communication écrite et son implication en terme de développement durable ». Animée par le journaliste lyonnais Yves Espaignet, cette table ronde a bénéficié du témoignage de nombreux professionnels régionaux dont la réputation dépasse largement les frontières rhône-alpines, à l’image de Jacques Marcout, directeur de Prisme International, ou de Corinne Vignane, directrice adjointe des Editions de Saxe. Un grand bravo donc à toute l’équipe : Carole Phlippoteau-Le Duc, Présidente Cercle du Marketing Direct Rhône-Alpes, Damien Lefevre et Bénédicte Riou, Direction Colis Courrier du Rhône -La Poste, Pierre Terreaux et Frédéric Rousseau, de l’UNIC Rhône Alpes, Jocelyne Rouis, Grenoble INP Pagora et Isabelle Dumas, Directrice déléguée de l’ISCPA Lyon. Agenda - Conseil d’administration, mercredi 15 juin, 9h à 11h, Assemblée nationale, salle 7044, 101 rue de l’Université, 75007, Paris, contact : [email protected] - Réunion de bureau, mercredi 15 juin, 11h30 à 12h30, à Paris, Assemblée nationale, salle 7044, 101 rue de l’Université, 75007, Paris, contact : [email protected] - Réunion des coordinateurs régionaux de Culture Papier, mardi 28 juin, 10h30 à 16h30, lieu à préciser à Paris, contact : [email protected]