COMITE DE LIGNE TER NORD - Région Nord
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COMITE DE LIGNE TER NORD - Région Nord
COMITE DE LIGNE TER NORD PAS DE CALAIS n°03 "Etoile de Cambrai" Compte–rendu de la réunion du 4 Février 2012 Cette 15ème réunion du Comité de Ligne n°3 s'est tenue le 4 février 2012, de 10h à 12h à Cambrai, sous la présidence de Monsieur CHEREAU, Conseiller Régional, Président du Comité de Ligne. Ont également animé la réunion, Pour la Région : - Dominique PLANCKE, Conseiller Régional, Président de la Commission Transports du Conseil Régional - Mathieu VERDURE, Chef de Service TER. Pour la SNCF : - Sylvie ZANTE, Manager de Ligne - Jean-Paul DECOURCELLES, Secrétaire Général aux Affaires Territoriales Pour Réseau Ferré de France (RFF) : - Sébastien MOSSON, Responsable équipe exploitation capacité 1 -Présentation de l'actualité du TER 1) Mise en œuvre du Schéma Régional d’Accessibilité Contexte La loi du 11 février 2005 prévoit l’obligation de mise en accessibilité du TER pour 2015. Elle intègre la notion de « chaîne de déplacement » en liant, dans une même approche, urbanisme, voirie et transport, Elle impose aux AOT la réalisation d’un Schéma Directeur d’Accessibilité (SDA), qui contient : un état des lieux du réseau, les modalités et les actions de la mise en accessibilité, les éventuels cas de dérogations (transports de substitution), une procédure de dépôt de plainte La Région, Autorité Organisatrice du TER a élaboré et adopté en février 2010 un schéma régional d’accessibilité et mène une politique volontariste d’accompagnement pour la mise en accessibilité du réseau , sur des éléments de la chaîne de transports dont elle n’est pas propriétaire : aménagement des gares et pôles d’échanges, aménagement du matériel roulant coordination avec les autres AO, dans le cadre du SMIRT. Î Périmètres d’intervention Périmètre collectivité locale : parkings, bandes cyclables, abris bus Périmètre SNCF : bâtiment voyageur, abri vélo Périmètre RFF : quais, traversée de voie L’accessibilité des gares et des pôles d’échanges S’il est important de traiter l’ensemble de ces périmètres, il n’en reste pas moins que la consistance et le coût des travaux sont très différents d’un périmètre à l’autre (quelques dizaines de milliers d’euros sur le périmètre des Collectivités Locales, plusieurs millions d’euros sur le périmètre de RFF, et quelques centaines de milliers d’euros sur le périmètre de la SNCF) ; Le traitement du périmètre des collectivités locales nécessite une mobilisation de toutes les collectivités ; il s’agit essentiellement de stationnement réservé, de revêtements adaptés (contrastes, cheminement guidé)… Le traitement du périmètre de RFF est le plus long et le plus complexe à traiter ;les études et travaux nécessitent plusieurs années, imposent des arrêts de circulation trains et sont les plus difficiles à cofinancer). Il s’agit principalement de hauteur des quais, du traitement des traversées, des bandes podotactiles en bord de quai… Le traitement du périmètre de la SNCF est celui qui apportera des facilités d’usage du TER au plus grand nombre. En effet une grande partie des aménagements en faveur des différentes familles d’handicap (moteurs, auditifs, cognitifs et visuels portent en grande partie sur le périmètre de la SNCF, à savoir : traitement des seuils, portes automatiques, guichets à hauteur, assises adaptées, traitement des contrastes, vitrophanies des parties vitrées, bandes de guidage, flèches sonores, informations dynamiques et statiques…. Un programme pour les bâtiments voyageurs La SNCF, à la demande de la Région, a élaboré un programme de rénovation visant à l’accessibilité aux PMR des bâtiments voyageurs régionaux. Sur cette base, un programme de 48 gares a été envisagé pour le périmètre SNCF. Un premier programme de travaux est dores est déjà lancé dans 16 gares pour un coût de 3, 17 millions d’euros (50% Région, 50% FEDER + SNCF) : Il s’agit des gares suivantes : Hazebrouck - Maubeuge - Armentières - Somain - Orchies Boulogne-Tintelleries - La Bassée - Don-Sainghin - Dourges - Le Quesnoy - Isbergues Hénin-Beaumont - Caudry - Saint-Pol sur Ternoise – Saint-Amand-les-Eaux – Seclin. Le programme complète les interventions ponctuelles réalisées par ailleurs par les différents maîtres d’ouvrage et vise ainsi, à terme, à rendre accessible l’ensemble des bâtiments voyageurs des gares du territoire régional. L’accessibilité du matériel roulant Î Le renouvellement du parc de matériel roulant La volonté régionale de renouveler le parc Matériel Roulant TER Nord – Pas de Calais depuis les années 2000 s’est traduite par des arrivées massives de nouveaux matériels et la rénovation de certains matériels n’ayant pas encore atteint leur fin de vie. Ainsi 91 nouveaux matériels ont été livrés et mis en service commercial sur les années 2004 à 2011 inclus (46 matériels type TER 2N NG et 45 matériels type AGC) soit une moyenne de renouvellement de plus de 10 nouveaux matériels par an. C’est ainsi un investissement global arrondi sur la période considérée de 580 M€ qui a été conventionné par la Région pour le renouvellement du parc par du matériel neuf. Parallèlement la rénovation de 62 voitures avec étalement des livraisons de 2007 à 2012 a représenté un coût global de 12,7 M€. Au titre de cette rénovation ont notamment été intégrées certaines spécificités liées à l'accessibilité PMR (création par rame de 2 emplacements réservés aux Usagers en Fauteuil Roulant, signalétique adaptée, couleurs contrastées, identification des nez de marche. A contrario s'agissant de matériels de conception ancienne (plancher haut) il y a toujours nécessité d'une assistance pour monter ou descendre (présence de marches). En complément, une enveloppe de 6 Millions d'euros a été engagée par la Région pour l’amélioration de l’accessibilité des matériels de type AGC (45 rames), TER 2N PG (33 rames) et TER 2N NG (46 rames). Il s'agit principalement d'installer une palette manuelle et d'améliorer les contrastes et la signalétique à l’intérieur du matériel. Les travaux débuteront en 2012. L’accessibilité par la concertation entre toutes les autorités organisatrices de transport présentes dans la région Dans le cadre du SMIRT, une concertation avec les autres Autorités Organisatrices est mise en place pour assurer l’accessibilité de l’ensemble de la chaîne de déplacement des PMR, à l’échelle régionale, tel que défini par la loi. Ainsi une des 5 commissions thématiques du SMIRT est consacrée à l’’accessibilité, au coté des commissions respectivement consacrées à la billettique et l’information multimodale, la tarification, l’identité visuelle, la communication, les études et statistiques, la coordination de l’offre de transport. L’objectif de cette commission est de déterminer des pistes de travail pour améliorer l’accès aux transports publics régionaux des personnes à mobilité réduite à travers notamment une meilleure coordination entre les acteurs. 2) Le TER et le loisir : TER Mer/TER Vert 2012, le Pack Nausicaa Î TER MER : 3 week-ends : - 7 et 8 juillet 2012 - 21 et 22 juillet 2012 - 25 et 26 août 2012 Depuis la réunion, le 3ème Week-end TER Mer (prévu les 11 et 12 août) a été annulé en raison de la mobilisation des forces de l'ordre pour les Jeux Olympiques. Î Î TER-Vert : 1 week-end Week-end du 3 – 4 et 5 août 2012 2 nouvelles destinations vers les parcs naturels de Saint-Omer et Saint-Amand. Le pack NAUSICAA Créé en 2011 à l’occasion des 20 ans de Nausicaa. Contexte : Expérimentation de l’opération pendant un anà partir de l’été 2011. Pack TER + BUS + entrée Nausicaa pour un prix forfaitaire de 26 euros/adulte et 13 euros/enfant quelle que soit la gare de départ. L’opération rencontre un vif succès, notamment pendant les vacances scolaires (plus de 2000 packs vendus entre Aout et Décembre 2011) 2 - Actualité de la ligne 1) Retour sur la nouvelle offre cadencée Une synthèse des remarques a été effectuée : 47 questions en Comité de Ligne (sur 61) concernent la nouvelle offre Prise en compte de réclamations écrites : plus de 130 mails et une trentaine de courriers ont fait l’objet d’une instruction par les services techniques de la Région et la SNCF avec 3 types de réponse : - Les demandes dont l’instruction a abouti favorablement - Les demandes qui pourraient éventuellement trouver une réponse au Service Unique 2013 - Les demandes aux réponses négatives, pour des raisons techniques. 2) Qualité de service - Régularité La régularité Régionale toutes causes confondues, y compris trains supprimés est : - 91,90% en 2011 (résultat annuel) - 91,94% en décembre 2011 - 92,38% en janvier 2012 Nouveauté dans la convention 2008 / 2014 : 100 trains «structurants», trains très fréquentés et trains à vocation d’aménagement importante sont mesurés globalement et individuellement au niveau de leur ponctualité et leur occupation. ==> 6 trains structurants sur le CL03 en 2011 dont le taux moyen de régularité cumulé à fin décembre 2011 est de 87,94 % Résultat régional annuel 2010 : 83,36% Résultat régional annuel 2011 : 87,28% Régularité de la ligne toutes causes confondues : Sur l’axe Cambrai – Valenciennes: 88,73% en décembre 2011 (78,80% en 2010) Sur l’axe Cambrai – Douai: 92,26% en décembre 2011 (76,95% en 2010) Sur l’axe Busigny – Cambrai: 98,35% en décembre 2011 (87,14%) 3) Gares et Pôles d’Echanges Gare de Cambrai: Î Etude à venir en 2012 sur la modernisation et la mise en accessibilité PMR du bâtiment voyageurs Î Etude préliminaire relative à l'aménagement du pôle d'échanges de Cambrai terminée; Début des travaux prévu en 2012. Gare de Cattenières: Î Financement des études et travaux d’installation de 13 abris-voyageurs anti- vandalismes, dont la gare de Cattenières. Gare de Caudry: Î Etudes et travaux d’amélioration de l’accessibilité aux PMR modernisation de la gare (35 514 € financés à 50% Région / 50% SNCF) et de 3 - Réponses aux questions retenues lors du Comité de Ligne précédent 1) Section Cambrai-Douai Le Maire d’Arleux déplore la suppression de l’arrêt à Arleux du 843822 au départ de Lille à 17h06. Î Les usagers disposeront en 2012 d’un départ de Lille à 17h36 permettant d’arriver à Arleux à 18h27. Î Demande de la Région à RFF de pouvoir desservir les 2 arrêts de Cantin et Arleux simultanément en heure de pointe, sans réponse favorable à ce jour Î Sur le trajet Cantin-Lille, ajout d’un arrêt à Cantin à compter du 29/01/2012 sur le TER St Quentin 6h04 – Cambrai 6h47 – Lille 7h55, pour permettre une arrivée avant 8h. 2) Section Cambrai-Valenciennes Sur le trajet Lourches-Cambrai, demande d’arrêt à Lourches sur le TER qui arrive à 7h10 à Cambrai et le TER qui part de 12h15 de Cambrai. Î Ajout des arrêts à Lourches et Iwuy sur le TER Valenciennes 6h33 – Cambrai 7h10 et ajout de l’arrêt à Lourches sur le TER Cambrai 12h15 – Valenciennes 12h59. Amélioration de la desserte de Iwuy et Lourches depuis et vers Cambrai, notamment pour les scolaires. 3) Section Cambrai-Busigny Pour la desserte de Bertry Î ajout d’un arrêt à Bertry à 21h20, sur le TER St Quentin 21h05 – Cambrai 21h47. Faciliter les retours de Paris : correspondances à St Quentin avec les CIC. Desserte de Bertry: manque de desserte les dimanches et fêtes. Î Ajout d’un arrêt à Bertry sur le TER St Quentin 17h05 – Cambrai 17h46 – Lille 18h55 les dimanches et fêtes. Développer l’offre sur les dimanches et fête à Bertry et permettre le retour des étudiants sur Lille. Cambrai/Caudry : Actuellement les gens peuvent arriver à 7h56 à Caudry en provenance de Cambrai et partir à 17h55 alors qu’en 2012 ils doivent arriver à 7h27 et repartir soit à 16h35 soit 18h35. Î Recherche d’une solution technique avec la SNCF (horizon SA2013 au mieux) 4) Autres problématiques Un usager travaillant à Roissy explique que la correspondance TER/TGV à Douai pour Roissy se dégrade chaque année et complique ses déplacements professionnels Î Deux départs sont proposés pour Roissy le matin de Douai à 6h18 et 7h16. Î Des correspondances sont possibles depuis Cambrai (arrivée à 5h37 et 6h49). Le temps de correspondance est cependant long. Î Dans le cadre des réflexions pour les prochains services, la Région a interpellé Réseau Ferré de France afin que les correspondances dans les nœuds puissent être améliorées 4 - Synthèse de l'expression des participants • La voie unique Cambrai – Lille et les Omnibus Monsieur COURTECUISSE, Maire de Cantin revient sur un point lié au cadencement concernant sa commune. Il explique que sur le train qui avant le 11 décembre 2011 s’arrêtait à 7 heures 20 à Cantin et qui actuellement s’arrête à 7 heures 06 à Arleux, les étudiants de l’AFPA sont pénalisés car ceux cine sont parfois pas très mobiles et n’ont parfois pas de voiture pour prendre le train de 7 heures 20 à Cantin. Monsieur le Maire pense que l’on ne prend pas suffisamment en compte les stagiaires de l’AFPA. Monsieur DUPAGNY (Association « A fond de train ») demande pourquoi ne pas garder les deux arrêts à Cantin et Arleux. Monsieur MASCLET, Maire d’Arleux et Conseiller Régional intervient en demandant pourquoi cela pose problème techniquement, avec des rames aussi modernes, avec des accélérations et des décélérations relativement intéressantes, pourquoi ne peut on pas ajouter un arrêt, voire deux ? M.ARRESTIER, cheminot retraité prenant de temps en temps le TER Cambrai-Lille et Cambrai-Paris, explique que vouloir résoudre les problèmes de régularité entre Cambrai et Lille sans prendre en compte la nécessité de doubler la voie entre Cambrai et Douai, n’est pas concevable : les croisements multiplient les retards et donnent moins de sillons. Il ajoute que Cambrai reste la seule ville de cette taille qui soit reliée à Lille par une voie unique. Il termine en s’adressant aux conseillers régionaux en demandant qu’un choix soit fait en ce qui concerne le doublement de Cambrai – Douai. Concernant les trains directs et les semi-directs qui font Cambrai – Lille en passant par Douai il explique que les usagers sont passés de 8 directs entre Cambrai et Lille à 13 directs actuellement, ce qui est un progrès. Il ajoute cependant qu’il faut savoir que sur les 8 directs Cambrai-Lille, 7 trains devenaient directs entre Douai et Lille au service précédant, il n’y avait donc qu’un seul train qui faisait l’omnibus entre Douai et Lille. Actuellement il y a 13 trains directs, cependant tout les trains qui viennent de Cambrai sont omnibus entre Douai et Lille avec 9 à 10 arrêts, ce qui allonge les temps de parcours. Il termine en ajoutant qu’en cas d’incidents, les conséquences se répercutent sur la voie unique avec les problèmes de croisement car le direct passe mais le train qui a déjà pris du retard avant entre Cambrai et Douai, doit attendre à Douai. M. LE PRESIDENT répond sur les temps de parcours rallongés ou raccourcis, en expliquant qu’en tant qu’usager quotidien entre Douai et Lille, la réalité est plus mitigée, dans certains cas effectivement, les temps de parcours sont allongés et d’autres, sont raccourcis. Il rappelle les contraintes du réseau en lui-même, en expliquant que la Région constate et que la question du doublement de la voie est tout à fait importante, mais constitue aussi un investissement très élevé. Il rappelle aussi qu’entre Douai et Lille, qui est l’axe le plus fréquenté de la région, il y a une seule voie dans chaque sens et que cela aussi pose des problèmes : quand il y a 3 ou 4 trains qui se suivent et qu’un train tombe en panne, tout le monde se retrouve bloqué, y compris ceux derrière Cambrai. Il ajoute que c’est très difficile de doubler les voies entre Douai et Lille, parce que c’est pratiquement construit tout du long. Il termine en expliquant que ce sont des réflexions globales à l’échelle de la Région, ce problème existant entre Douai et Cambrai mais aussi à d’autres endroits. La réflexion doit être menée sur cet ensemble, Réseau Ferrée de France (RFF) est interpellé sur ce sujet M. DECOURCELLES de la SNCF, répond à ce sujet en disant que le problème avant tout, entre Douai et Cambrai est le tracé de la ligne et les courbes sont très importantes. Il explique que doubler cette voie empêcherait les problèmes d’accumulation de retard à l’endroit où l’on se croise, mais, pour autant ne permettrait pas de rouler plus vite. Il ajoute qu’il faudrait non seulement doubler, mais en plus redresser et que cela signifie que les plus petites communes qui sont aujourd’hui desservies ne le seraient plus. M.ARRESTIER réagit aux propos de M.DECOURCELLES en expliquant que le doublement est la seule solution qui permette de faire passer les trains dans les deux sens et précise qu’il est possible de retracer une deuxième voie à côté en uniformisant la vitesse pratiquée. M.MOSSON de RFF, répond au sujet des deux arrêts Cantin et Arleux, en expliquant que sur cette ligne, les trains sont poursuivis jusqu’à Lille de manière plus importante qu’avant, et contraints par leurs horaires sur les accroches à Douai. Ils sont contraints au niveau du croisement à Aubigny-au-Bac puisque, sur cette voie unique, il n’y a qu’à cet endroit là que les trains peuvent se croiser. Il explique que si l’on ajoute un arrêt systématiquement sur chacun des trains, on n’arrive pas à les faire croiser à Aubigny-au-Bac ou à Sin-le-Noble. A l’heure actuelle c’est au cas par cas : certaines fois, le train croiseur n’est pas activé dans la journée, dans ce cas là il est possible d’ajouter l’arrêt, puisqu’il n’y a plus de problème de croisement. Mais dans d’autres cas, c’est le problème de l’omnibus qui peut être problématique car, de manière systématique, il n’est pas possible d’ajouter l’arrêt, puisque tous ces trains sont poursuivis sur Lille. Il termine en ajoutant que les trains ont effectivement les bonnes accélérations et les bons freinages, mais les simulations faites avec les logiciels de tracés horaires ne permettent pas de rajouter ces deux arrêts. M.COURTECUISSE, en s’adressant à M.MOSSON, dit qu’au précédent service il y avait encore un arrêt à Arleux et un à Cantin. M.MOSSON lui répond qu’au service précédent, beaucoup moins de trains étaient prolongés sur Lille ; il explique qu’au niveau des accroches horaires à Douai, il y avait beaucoup plus de souplesse, puisque ces trains étaient terminus Douai et n’avaient pas à s’insérer sur le trafic Douai – Lille. Il conclut en expliquant qu’aujourd’hui, la volonté est de limiter les trajets Cambrai – Lille avec des correspondances, ce qui fait que les trains sont prolongés sur l’axe Douai- Lille. Cela conduit à des contraintes supplémentaires d’horaire, puisqu’il faut s’insérer sur les trafics Douai-Lille, Valenciennes-Douai-Lille, Arras-Douai-Lille et Lens-LibercourtLille. Avec des contraintes horaires, on a moins de souplesse d’accroche horaire à Douai. M.DECOURCELLES ajoute, en complément de ce qu’a dit M.MOSSON de RFF, qu’auparavant, la SNCF a entré un certain nombre d’horaires au « chausse-pied », et à chaque fois un horaire était inséré entre deux trains existants, la SNCF diminuait ou allongeait le temps de parcours. Il explique qu’avec le cadencement, les sillons sont parallèles pour pouvoir passer le maximum de trains. Il ajoute qu’aujourd’hui, les choses sont beaucoup plus compliquées à réaliser et qu’effectivement si on allonge le temps de parcours, d’un point de vue technique c’est possible d’ajouter un arrêt supplémentaire. M.COUPE, Conseiller régional, demande si l’on peut penser que cela sera possible en 2013, si c’est techniquement impossible aujourd’hui. M.DECOURCELLES, et dit qu’il faut effectivement d’une part adapter l’infrastructure pour pouvoir permettre de faire les choses différemment et que d’autre part il faut peut être aussi utiliser certaines missions, pour les gens qui prennent le train le plus loin. Il prend en exemple la région parisienne où le cadencement existe depuis des années: « Quand on prend la ligne B ou la ligne D, les trains qui viennent de très loin ramassent de très loin et, ensuite, ils sont complètement directs. » Il ajoute que cela n’a pas été le choix fait ici du point de vue de l’organisation, du point de vue du catalogue des sillons et du point de vue de l’expression des besoins. Il conclut qu’effectivement, il faut faire des travaux sur l’infrastructure. Il avait préconisé dans le temps de travailler sur l’autre itinéraire qui passe par Lourches pour des trains plus rapides, avec moins d’arrêts ; à condition que cela puisse entrer, une fois qu’on arrive à Douai, dans l’organisation serrée. M. LE PRESIDENT conclut à ce sujet, que les horaires précédents n’étaient pas que le fruit d’une histoire un peu chaotique mais que c’était aussi le fruit de 10 ans de comités de ligne où on avait réussi à arranger des choses, à mettre en place des horaires qui donnaient satisfaction à certains endroits. Il dit que tout ce qu’on avait pu construire en 10 ans va devoir être rebâti et que cela va être une phase compliquée. Il rappelle par ailleurs que ce cadencement s’impose à la Région mais qu’il a aussi une raison d’être. Régularité Un usager de la ligne Cambrai – Lille, parle de la semaine qu’il vient de passer en termes de régularité, car ce sont plusieurs heures sur cette semaine qu’il a dû poser en repos compensateur. Cet usager demande un bilan de cette régularité sur une semaine estimant qu’on est très loin des chiffres annoncés. Par ailleurs il souhaite revenir sur les trains structurants, en expliquant qu’il a compris qu’ils allaient faire l’objet d’une étude sur la régularité. Ce même usager demande que les trains de 5 heures 47, 6 heures 18 et le 6 heures 47 fassent partie de l’étude, ces trains là posant problèmes. Cet usager revient par ailleurs sur le souhait d’avoir un train direct, en ajoutant que toutes les autres lignes possèdent un train direct et que sur la ligne Cambrai – Lille, il n’ ya que des omnibus. Il rappelle qu’un engagement avait été pris en comité de ligne à ce sujet ; Par ailleurs, cet usager explique bien qu’il ne faut pas que cela vienne à l’encontre de l’intérêt des autres usagers, mais qu’il serait bien que cela vienne en complément des demandes qui ont été faites lors de cette réunion. • La Desserte TET Paris - Cambrai M.NAKACHE est un usager quotidien du trajet Cambrai – Paris (TER de Cambrai jusque Busigny puis une correspondance Intercités au départ de Busigny vers Paris.) Il explique qu’il y a 18 mois, il a remis en main propre une pétition à la SNCF avec 1700 signatures et qu’il a relancé de multiples fois, cela restant sans réponse. Il demande à la SNCF si elle peut apporter une réponse à ses multiples problèmes. M. DECOURCELLES précise que la SNCF a répondu à ses différents courriers et qu’il n’y avait pas de réponse favorable possible a apporter puisque ces interrogations se portent sur les trains Corail d’aménagement du territoire, dont l’autorité organisatrice est maintenant l’Etat, depuis la signature d’une convention entre l’Etat et la SNCF. Il explique qu’à partir de là, la Direction des trains intercités qui a la responsabilité de ces trains, examine ce qui lui est demandé. Il rappelle aussi que le rallongement des deux quais à Caudry et à Le Cateau a coûté presqu’un million d’euros, aux collectivités et à RFF, pour éviter que ce service TET ne disparaisse. M.NAKACHE explique que depuis la mise en place du cadencement, en deux mois il a comptabilisé 16 heures de retard cumulées, environ 25 minutes de retard en moyenne par jour. M.DECOURCELLES répond qu’ils ne doivent pas parler des mêmes chiffres de régularité, car les chiffres qui sont donnés en comité de ligne sont les chiffres du TER et ceux dont parle M.NAKACHE sont ceux des Trains d’Equilibre du Territoire. M. LE PRESIDENT, rappelle que la compétence de ce comité de ligne s’arrête aux seuls TER. M.DUPAGNY, réclame, avec l’ensemble des usagers utilisant les trains d’équilibre du territoire, un comité de ligne pour les Intercités M.MOSSON, rappelle que l’autorité organisatrice des trains d’équilibre du territoire est l’Etat et que c’est lui qui décide, en négociation avec son exploitant SNCF, des dessertes des trains d’équilibre du territoire. Cela ne peut être que lui qui doit être interpellé et qui doit prendre la décision d’ajouter ou pas les dessertes. M.NAKACHE, évoque le fait que la convention a été signée, sur la base d’une certaine fréquence de trains pour lesquels la SNCF a été très indemnisée dans le cadre de la convention des trains d’équilibre du territoire. Cette convention qui accordait aux gens 7 allers retours Paris – Maubeuge n’a pas été respectée et la SNCF est passée de 7 à 5 allers retours. M.DECOURCELLES, explique que le compte dégagé par décision légale de l’Etat est alimenté pour les trains Intercités, (les trains d’équilibre du territoire). Par une taxe sur les billets TGV, qui a provoqué la dernière augmentation sur laquelle les usagers du TGV protestent, et une petite taxe appliquée sur les péages d’autoroutes. Cela sert d’argument aux compagnies d’autoroute aujourd’hui pour augmenter leurs péages de façon beaucoup plus sensible que la hausse du billet du train. Ceci est la réalité et les décisions viennent d’êtres mises en œuvre. M.DUPAGNY souligne le manque d’information. M.DECOURCELLES, rappelle à M.Dupagny, que cela fait des mois qu’ils en discutent, M.Dupagny est allé rencontrer le Ministre des Transports. Il lui faut demander des comités de ligne aux services de l’Etat qui en ont la responsabilité, (la DREAL qui a la responsabilité de ces trains-là en Nord –Pas de Calais avec ses voisins de la Picardie.) Il termine en lui demandant s’il reviendra régulièrement poser ses questions sur ces sujets là aux comités de ligne TER, auxquelles il ne peut être répondu, ce qui induit à limiter le temps de parole des autres usagers qui ont des préoccupations sur le TER. • Les arrêts de Cantin et d’Arleux M.MASCLET, Maire d’Arleux, regrette la baisse des arrêts sur sa gare, cala va à l’encontre d’une politique d’aménagement du territoire et précise que c’est le rôle de la Région, mais aussi celui des communes et qu’avec le Maire de Cantin, ils prennent aussi des dispositions au travers leurs plans locaux d’urbanisme, en accord avec la Région. Celle-ci a pris un certain nombre de dispositions sur les avis qu’elle émet sur les plans locaux d’urbanisme, et les gares qui sont des outils d’aménagement du territoire. M.MASCLET exprime que pour lui, c’est un outil de « déménagement » de son territoire, car, globalement ils ont perdu des arrêts. Il dit qu’on parle de gare développée, de l’urbanisme, etc., que nous le faisons au travers de documents et que finalement, au bout de tout cela, on voit que les habitants reprennent des voitures parce qu’il faut partir dans d’autres gares, que les horaires ne correspondent pas. Il ajoute qu’il a le sentiment qu’en termes de déplacements, de développement durable, etc., ils ne sont pas dans l’objectif parce que les usagers reprennent leurs véhicules. Il ajoute que le cadencement a provoqué, sur l’impact local, des changements de comportement. C’est le discours général qu’il tiendra à Guillaume PEPY, qu’il rencontre le jeudi suivant. Il ajoute qu’à chaque fois que RFF prend une décision, cela impacte directement l’aménagement des territoires communaux. Il continue, en parlant des horaires cadencés, pour le dimanche. Il explique qu’il n’y a plus que deux arrêts le dimanche. Hors au service précédent, il y en avait selon lui une douzaine, le problème concerne aussi les usagers qui travaillent à Paris, ou font l’aller-retour le dimanche, et qui du coup prennent leur voiture le dimanche et vont à Douai pour chercher la desserte TGV. En s’adressant à RFF, il explique que 800 000€ de travaux sont prévus pour une commune de 2 800 habitants avec le concours de la Région, le concours des fonds européens et « le concours financier de RFF qui est égal à 0 euro 0 centime, maîtrise d’ouvrage RFF sur des conventions inadmissibles, je ne signe pas des conventions de ce type là ! ». M.MASCLET : « Faire un bel espace gare à 800 000 € d’argent public pour regarder passer les trains, alors que mes concitoyens me disent qu’ils vont chercher le train à Douai parce que cela ne fonctionne plus, dans ces conditions, je ne les fais pas les travaux ! Cela va faire 800 000 € économisés, on pourra peut-être les reverser ailleurs. On ne peut pas faire un tel effort financier, c’est 256 000 € pour la commune sur les 800 000 €, ce ne serait pas de l’argent bien dépensé. Pour regarder passer les trains, il y a moins cher. » Il ajoute : « Dans la réflexion, il y a certainement des aménagements à trouver, je le souhaite vivement. Le Préfet n’est pas très heureux que je n’aie pas consommé les fonds européens, mais j’ai dit que ce sera des dégagements d’office. Tant pis, cela repartira à l’Europe. Sincèrement, les élus locaux que nous sommes ne peuvent pas engager de l’argent public pour avoir moins de trains ! » • Trajet en TER Arleux – Lille Une usagère du TER Arleux – Lille Flandres, explique qu’elle est obligée de prendre son train à Cantin maintenant un arrêt ayant été ajouté à Cantin le matin. Parfois cette usagère est obligée de mettre sa voiture à Cantin, mais le soir le train ne s’arrête pas à Cantin mais à Arleux. Cette dame demande comment elle doit faire pour récupérer son véhicule et ajoute qu’il n’y a pas d’horaires fixes et que cela perturbe le programme des usagers du TER. Un usager pratiquant le trajet Arleux – Lille, explique que la majorité des gens qui se rendent à Lille doivent commencer leur travail vers 8 heures et avant il y avait deux trains. Suite au cadencement, il explique qu’il y a un TER qui s’arrête à Arleux et un autre à Cantin, ce qui est pour cet usager assez aléatoire. Avant, les usagers pouvaient arriver à 7 heures ou 7 heures et demie à Lille, et de ce fait les gens pouvaient prendre leurs dispositions pour arriver à l’heure à leur travail. Avec le cadencement, un train sur deux a été supprimé, ce qui fait que les gens ne peuvent plus prendre leurs dispositions pour arriver à l’heure au travail, doivent s’en justifier, et cet unique train du matin devrait avoir une meilleure régularité. M. LE PRESIDENT demande à la SNCF de répondre, car le cadencement tel qu’il a été conçu et mis en œuvre, ne répond pas à un souhait de la Région. M.DECOURCELLES répond à ce sujet, en expliquant que quand on regarde la grille horaire, au final, les trains qui sont origine Cambrai et qui vont vers Douai ou à Lille desservent deux gares en même temps, mais que par contre ceux qui sont amorcés à Saint-Quentin, pour respecter leur temps de parcours sur la voie unique entre Cambrai et Douai, ne peuvent arrêter qu’à un seul endroit, à moins que, entre Aubigny-au-Bac et Cambrai, ces trains-là ne s’arrêtent plus. Les trains s’arrêtent tous à Aubigny-au-Bac et les trains plus loin s’arrêtent tous à Sin-le-Noble. Il ajoute que la seule possibilité technique, serait de supprimer ces deux arrêts-là, ne sachant pas si la comparaison en montées descentes puisse permettre ce choix de décision. A la question, « pourquoi des TER qui viennent de Saint-Quentin poursuivent leur chemin pour aller jusque Lille en faisant ce parcours-là ? » ; il répond qu’il ne connait pas précisément les mécanismes de l’organisation globale, car ce n’est pas son travail de tous les jours, mais il suppose en regardant cela que c’est le même matériel qui était disponible à ce moment-là pour pouvoir faire cela, y compris pour économiser du fonctionnement. Il conclut, en disant que c’est RFF qui peut répondre au questionnement suivant : « Est-ce que, pour le changement de service 2013, il est possible de faire des changements relativement importants de l’organisation de cette nature pour permettre cela ? Sinon – je le dis franchement, avec un œil de technicien, on ne pourra pas changer. On ne va pas supprimer un arrêt à Sin-le-Noble » Un usager intervient en disant que c’est déplacer le problème. M.DECOURCELLES répond qu’il est d’accord et qu’il faut pouvoir gagner du temps de parcours. « On va allonger le temps de parcours pour ceux qui viennent de plus loin pour pouvoir techniquement ajouter un arrêt. » M.MOSSON explique qu’effectivement, ces trains s’insèrent dans le trafic Douai – Lille et aussi sur le trafic Saint-Quentin – Maubeuge. Si l’on veut arriver à résoudre le problème, il faut clairement se reposer la question de ces liaisons continues Lille – Saint Quentin. Il s’agit d’un choix de desserte, puisqu’il y avait des demandes de liaisons plus nombreuses entre Lille et Saint Quentin en direct. Il y a très clairement un choix à faire, car il ne peut pas y avoir les deux, il ne peut y avoir plus de liaisons directes sans correspondance entre Lille et Saint-Quentin le maintient les deux arrêts Cantin et Arleux en même temps. « Il y a un choix binaire avec l’infrastructure existante. Il faut éventuellement revoir la politique de desserte sur cet axe là, faut il maintenir ces relations directes, puisqu’elles impliquent de s’insérer dans le flux Douai Lille et Saint Quentin - Busigny - Maubeuge, ou faut-il s’autoriser à remettre des correspondances et à créer un système « en site propre » entre Cambrai et Douai qui permette d’avoir plus de souplesse d’horaires? Ce sont les deux alternatives auxquelles il faut réfléchir à l’heure actuelle. » Une usagère ajoute que sur le train de Saint-Quentin, il y a un arrêt à Cantin en plus M.MOSSON dit pourquoi RFF a réussi à remettre un arrêt, en expliquant que l’horaire du train a été « déformé » on arrive à mettre un arrêt puisque qu’en face il n’y a pas le train qui pose problème à cette heure-là, on arrive à insérer le train jusqu’à Douai sans avoir de problème. « RFF peut regarder au cas par cas en fonction des autres trains qui sont activés sur le système, si les trains qui posent problème ne sont pas activés dans le sens contraire, ils peuvent déformer le système pour ajouter des arrêts. Malheureusement, à d’autres périodes de la journée, l’ensemble des trains circulent et RFF ne peut pas ajouter des arrêts. » • Limitation de vitesse sur l’ouvrage d’art à Denain sur la ligne Cambrai – Valenciennes Î Impact sur les circulations et le réticulaire Î Impact sur les correspondances à Cambrai, Valenciennes et Busigny M.GOMET, (agent SNCF et responsable syndical à la CGT cheminots), intervient au sujet de l’ouvrage d’art, l’infrastructure qui pose problème en gare de Denain. Il explique que cela fera deux ans au mois de juillet que la vitesse est réduite à 10 kilomètres/heure, ce qui pose des problèmes de régularité. Par ailleurs, pour les horaires du service 2012, il explique que ce ralentissement n’est pas pris en compte, ce qui pose des problèmes de régularité de plusieurs minutes chaque jour. Il ajoute qu’il y a un lien de cause à effet quand on voit que l’on n’est qu’à 86% ou 88% de régularité sur cet axe. Des travaux ont été entrepris sur cet ouvrage d’art pour augmenter la vitesse explique M.GOMET, mais, après une matinée d’essai, la vitesse a de nouveau été réduite à 10 kilomètre/heure. Au-delà de la dangerosité de faire circuler les trains depuis deux ans sur un pont à une vitesse limitée de 10 kilomètre/heure, il souhaite connaître la raison pour laquelle RFF envisage des travaux sur cet ouvrage d’art en 2015, dans 3 ans. Par ailleurs, il souhaite également connaître la raison pour laquelle ce ralentissement n’a pas fait l’objet de modification de marche pour améliorer la régularité sur cette ligne, et savoir si, en 2013, cette marche sera enfin prise en compte. RFF répond au sujet de cet ouvrage d’art en expliquant que des travaux ont été réalisés, et que les équipes de la maintenance SNCF leur avaient dit qu’après ces travaux, la vitesse serait remontée à 40 kilomètre/heure, elle devait être remontée le 2 février ; M.MOSSON dit qu’il n’a pas d’explication sur le fait que la vitesse soit retombé à 10 kilomètre/heure un jour après et ajoute qu’ RFF, demandera la réponse aux équipes de SNCF. Il continu en expliquant qu’un renouvellement de l’ouvrage est programmé en même temps que trois autres ouvrages sur la ligne. Actuellement, ces travaux sont programmés pour 2014, si tard parce que pour réaliser ce genre de travaux, des études importantes sont à faire, des obligations d’appel d’offres pour marchés publics sont à réaliser et qu’il y a ensuite la réalisation même des travaux. Il ajoute qu’il y a des temps qui sont incompressibles et qui ne permettent pas de faire des travaux du jour au lendemain M.GOMET intervient sur les propos de RFF, en disant que cela fait 2 ans que RFF est en étude, puisque le ralentissement date de juillet 2010. M.MOSSON précise que les études sont faites par la SNCF. M.GOMET répond que sur les travaux, certes, c’est la SNCF qui a réalisé les études, mais que c’est RFF qui en a donné l’ordre en disant ce qu’il fallait faire et que cela fait presque deux ans que ce ralentissement existe et que des travaux juste pour augmenter la vitesse de 10 à 40 kilomètre/heure, était selon lui déjà inadmissible. Il ajoute que les travaux ne sont pas programmés en 2014, mais bien en 2015, dans trois ans, alors qu’il y a dangerosité, que 10 kilomètre/heure, c’est en cas de situation d’urgence, cette question doit être réglée dans les plus brefs délais. Il termine en disant que continuer pendant presque trois ans à faire circuler des trains sans prendre compte de la régularité, est pour lui une faute inexcusable. M.PLANCKE intervient en expliquant que le Conseil régional est extrêmement préoccupé par ce pont à Denain, qu’il était là lorsque le Président PERCHERON a posé la question à M.GOOLEN (SNCF) et à Mme VANLAECKE (RFF) et qu’à l’époque, les délais qui étaient donnés n’étaient pas ceux-là. Ce qui est tracassant, c’est le fait que les horaires soient donnés et que l’on sache qu’elles ne sont pas respectées. Il raconte qu’une dame qui était venue au comité de ligne de Valenciennes, arrive tout les jours 10 minutes en retard, puisque son train ne peut pas tenir l’horaire, le train est prévu avec une vitesse de 50 ou 60 kilomètre/heure et il roule à 10 kilomètre/heure. Il continu en disant qu’il ne veut pas renvoyer la balle à l’un ou à l’autre, mais qu’il faut donner la réalité des horaires pour que les gens ne soient pas en retard systématiquement tous les matins. Il exprime le sentiment des usagers, en disant qu’ils veulent bien comprendre que les trains roulent moins vite pendant un moment, et qu’RFF en assume la sécurité, mais qu’on ne peut pas donner aux gens des horaires dont on sait qu’ils ne peuvent pas techniquement être respectés. Car cela va faire bientôt deux ans que cette dame a posé la question à Valenciennes. Il termine en disant que pour l’autorité organisatrice de transports, cela est insupportable. • Correspondances avec les TGV Un usager qui va à Roissy quotidiennement, avait déjà posé la question au comité de ligne précédant, il demande que le TER Cambrai – Douai de 5 heures 47 soit avancé de 5 minutes pour pouvoir faire la liaison avec son TGV. M.LE PRESIDENT rappelle que le jour où il y aura un comité de ligne national, il ira poser la question de la desserte TGV de Douai qui se dégrade d’année en année, mais que ce n’est pas ici, au comité de ligne TER, qu’il va le faire. Il passe la parole à la SNCF pour répondre en priorité sur ce qui relève de la desserte TER régionale. M.DECOURCELLES répond qu’il ne peut pas répondre sur la régularité des TGV, celle-ci relevant de la SNCF Voyages et n’étant pas comprise dans le périmètre de ce comité de ligne. • Communication SNCF sur les retards de trains Une usagère de la ligne Cambrai-Caudry, indique que sur une semaine il y a eu pas mal de retard et qu’un matin elle a reçu un message sur son téléphone lui annonçant un retard de 15 minutes, mais en arrivant à Cambrai, cette usagère découvre que c’était un retard indéterminé. Cette dame s’est permise d’aller trouver le chef de gare, qui a priori aurait été très désagréable à son égard. Cette usagère dit en s’adressant à la SNCF : « Si vous annonciez les retards tels qu’ils sont, par exemple : « le train de 7 heures 15 ne peut pas rouler, débrouillez-vous autrement », on a le temps de retrouver un collègue qui part, de prendre un bus – il y en a quand même quelques-uns –, on peut trouver le moyen de s’arranger. Or, c’est indéterminé, il faut attendre. J’ai eu de la chance, mais les collègues qui prennent le train de 8 heures 15 ne l’ont pas eu, ni celui de 9 heures 15, certains sont partis en taxi à leurs frais, et le train est parti à 9 heures 38. Si on avait dit comme information : « une machine est en panne sur un aiguillage, cela bloque le train de 7 heures 15 », on sait qu’il faut autant de temps pour dégager un train, donc on sait que le 8 heures 15 ne passera pas non plus, on peut nous dire « débrouillezvous, essayez de trouver un autre moyen ». Parfois, on a des messages « trouvez un autre moyen de transport, parce que SNCF ne peut pas assurer ». Je pense qu’il y a un gros progrès de communication à faire ; il faut la faire et la faire aimablement. » M.DECOURCELLES répond qu’auparavant, la SNCF annonçait juste « retard » et qu’aujourd’hui, dans le but de préciser les choses, elle annonce « retard indéterminé », c’est parce que, au moment où la SNCF met cela, elle ne connaît pas la durée du problème, donc du retard. Il explique que le personnel de bord est équipé d’un téléphone portable et a l’information par sa hiérarchie et que le personnel de gare qui a en charge de vendre les billets ou autre n’a pas cet équipement-là. Il termine en ajoutant qu’avec la Région, il y a un souhait de multiplier les systèmes d’information. Par exemple si l’on a un Smartphone, on peut avoir le tableau horaire de la gare souhaitée, avec les retards et le numéro de quai. • Nuisances sonores en gare de Cambrai Un usager et riverain de la gare de Cambrai, explique que cela fait deux fois qu’il vient au comité de ligne. Il parle des nuisances sonores des annonces de la gare de Cambrai en disant que rien n’est réglé et que cela a empiré puisque les hauts parleurs ont été changés, un haut-parleur supplémentaire a été installé. Le système de sonorisation a été changé, il est plus puissant qu’avant selon ce riverain Mme.DUCASSE représente l’hôtel de France, qui se trouve juste derrière la gare. Elle a perdu trois clients la semaine d’avant, à cause de ces nuisances. C’est un manque à gagner. M.DECOURCELLES répond à ce sujet en expliquant qu’il y a un réel problème, que la SNCF peut apporter des solutions en démontant tel ou tel haut-parleur. Il explique que la SNCF est en train de changer globalement le système, qui va être mis en place avec des écrans, de l’information, avec les retards en direct et que cela va être mis en place ces temps-ci, dans 10 jours. Il explique par ailleurs que ce système permettra d’éviter ces nuisances-là, mais que jusqu’à présent la SNCF, n’avait pas les moyens techniques pour résoudre ce problème de nuisances. M.Decourcelles affirme que ce problème sera réglé dans quelques jours et que si ces riverains le souhaitent, ils feront un point ensemble avant même le prochain comité de ligne. • Arrêt de Bertry Une usagère habitant Paris et représentant plusieurs habitants de Paris ayant des attaches à Bertry, explique que, depuis le 11 décembre 2011, les TER qui assurent la liaison avec les Corail de Paris ne s’arrêtent plus à Bertry. Le samedi et le dimanche, il n’y a plus rien pour revenir et pour repartir sur Paris le dimanche soir. Le train qui leur permettait de revenir à midi et demi à Bertry part trois minutes plus tard qu’avant de Saint Quentin, alors que le Corail arrive trois minutes plus tôt. La correspondance a été allongée de six minutes et l’arrêt de Bertry supprimé. M.DECOURCELLES répond au sujet de Bertry, qu’il y a un certain nombre de demandes, et qu’à l’heure actuelle la SNCF cherche encore des réponses ; il ne souhaite pas répondre à tort et à travers sur ce sujet mais qu’il faut étudier cette question, pour trouver une solution équitable et une solution technique permettant de résoudre le problème pour tout le monde. • SMIRT Une usagère s’exprime au sujet du SMIRT en étant assez perplexe avec ces retards qui sont récurants, et se demande comment faire pour prendre un bus, monter dans un train, avoir une correspondance, avoir la correspondance suivante et arriver à l’heure au travail. M.COUPE, (Vice Président transport de la CAC), répond à cette usagère, qu’effectivement, lors du dernier comité de ligne, il avait promis que les horaires des bus seraient adaptés aux horaires des trains. Il explique que lorsqu’il avait répondu cela, il n’avait pas prévu qu’ils seraient en appel d’offres pour changer complètement le système de transport et que cet appel d’offres serait rendu infructueux au mois de novembre. Ils ont donc relancé un nouvel appel d’offres, en espérant qu’ils auraient une réponse pour le mois de juin avec une mise en service pour le mois de septembre. Il termine en disant qu’aujourd’hui, il est très prudent, car les appels d’offres sont très compliqués à gérer, mais qu’il n’a pas perdu de vue le problème des correspondances entre les bus, les autocars et les trains. 5 -Questions auxquelles la réponse sera apportée au cours de la prochaine réunion Contrainte du croisement à Aubigny au bac et Sin le Noble, problème de la voie unique, demande de doublement de la voie Sur l’axe Cambrai-Douai – Lille, problème des omnibus, trop d’arrêts pour un temps de parcours allongé, (problème de la voie unique). On note tout de même les 13 trains directs contre 8 en 2011 avec toutefois une correspondance à Douai Liste des présents Usagers : - ARRESTIER Jean-Loup - COLLOMBIER Hervé - COSTEMEND Jean-Luc - DEVAUX Sylvie - DOMONT Jean-Luc - DUBOIS Jean-Pierre - DHUEZ Michel - GILBERT Bernard - LEBLANC Stéphane - NAKACHE Didier - SAUVAGE Annick - TISSEYRE Jean - MERESSE Nicole - DELESTRE Christophe - LUCAS Sabine - DUPREZ Jean-Pierre - DUPREZ Christiane - CROCHET Emilie Elus : - MASCLET Patrick, Maire d’Arleux - ENTEM Christian, Maire de Sin le Noble - COURTECUISSE Christian, Maire de Cantin - COUPE Yves, Conseiller régional - VILLAIN François-Xavier, Maire de Cambrai - BOURY Gérard, Communauté de Commune du Caudresis et du Catesis Associations et représentants syndicaux : - DUPAGNY Gérard, Association « A fond de train » - GOMET Hervé, agent SNCF et responsable syndical à la CGT cheminots Liste des excusés - GUERIN Bernard - THIEME Fabien, Maire de Marly - ALDEBERT Francis, Président de la CCI Grand Hainaut