Diagnostic News Mai 2010

Transcription

Diagnostic News Mai 2010
diagnostic
Mai 2010
Les dernières actualités du Diagnostic Vétérinaire
Chère consœur,
Cher confrère,
Après un hiver rigoureux à tous points de vue,
revoici le printemps. Et avec lui, tous les insectes
vecteurs de parasites... synonymes de maladies
et de visites dans les cliniques ! C’est dans ce
contexte que notre SNAP® 4Dx® arrive
sur le marché français : l’approche des
maladies vectorielles, le principe de coinfection s’en trouveront facilités.
2 Anatomo-pathologistes diplômées du
Collège européen en plus au Laboratoire
IDEXX Alfort. La situation est suffisamment
rare pour être mentionnée ici : félicitations
à nos consœurs Lilia Boulouha et Daniela
Prata qui rejoignent Martine Mialot et
Marie Lagadic dans ce cercle fermé.
Et tout ceci dans une optique de meilleur
service pour de meilleurs diagnostics.
Très bonne lecture,
Olivier SARRET, Docteur Vétérinaire
Directeur France
Sommmaire
Maladies vectorielles ....................... 1
Formation................................................ 3
• Hypo/Hyperthyroïdie et préanesthésie.... 3
Analyses de sang................................ 4
• Substances interférentes........................ 4
Nouveautés SNAP®. ............................ 5
• Utilisation du SNAP® Parvo chez le chat.... 5
• Utilisation du 4Dx® chez le cheval............5
Actualités IDEXX France.................. 6
• Des moments confraternels..................... 6
• 5 Anapaths au Labo................................. 7
• Enquête de prévalence Dirofilariose
féline ....................................................... 7
Nos Rendez vous.................................. 8
Maladies vectorielles
La saison des tiques a commencé.
Avez-vous pensé à la borréliose ?
Et à l’anaplasmose ? Voire aux deux ?
En ajoutant un « spot » permettant de détecter la présence des
bactéries Anaplasma phagocytophilum et Anaplasma platys au
test SNAP® 3Dx®, les laboratoires IDEXX créent le SNAP® 4Dx®
et permettent la détection des espèces d’Anaplasma (précédemment classées comme des Ehrlichia) à la clinique.
Le test SNAP 4Dx permet de rechercher quatre agents infectieux de maladies vectorielles : Anaplasma phagocytophilum (Ap), Borrelia burgdorferi (Bb), Ehrlichia canis (Ec) et Dirofilaria immitis.
Symptômes
Les chiens atteints d’une anaplasmose canine peuvent présenter des
signes cliniques semblables à ceux de la borréliose (c.-à-d. une polyarthrite, de la fièvre, une boiterie, une léthargie, une anorexie et une lymphadénopathie), ainsi qu’une uvéite, une thrombocytopénie, des signes
neurologiques et une anémie, avec des morulae dans les neutrophiles
du sang périphérique ou du liquide synovial. Une publication allemande
récente mentionne également des vomissements, une pâleur des muqueuses et des diarrhées comme des signes non spécifiques survenant
plus tardivement1. De nombreux chiens chez lesquels une borréliose a
été diagnostiquée sur la base des signes cliniques et des résultats sérologiques peuvent très bien présenter des signes d’infection à Anaplasma
ou de co-infection par les deux organismes2. Il a été démontré que les chiens
atteints d’une co-infection à Borrelia et Anaplasma étaient deux fois plus enclins à présenter des signes cliniques3.
Prévalence
Les infections à Anaplasma et Borrelia sont transmises par la
tique Ixodes ricinus. En raison de l’expansion géographique
de cette espèce de tique, l’anaplasmose est à présent une
« maladie émergente ». Cette « émergence » résulte également d’une sensibilisation plus importante aux maladies qui
sont transmises à l’homme et aux animaux de compagnie
par les tiques, comme le montre la description de plus de 15
nouvelles maladies transmises par les tiques depuis les années 80. Les chercheurs prévoient en outre une
nouvelle augmentation de ce type de maladies
dans l’avenir4.
L'analyse en 2007 en Allemagne de 5 881 échantillons prélevés chez des chiens afin de rechercher la présence d’Anaplasma et de Borrelia a mis en évidence une séroprévalence
pour Anaplasma élevée (19,5 à 31,1 %), supérieure à celle
relevée pour Borrelia (1,9 à 10,3 %). Il est intéressant de souligner que, toujours en Allemagne, le taux d’infection observé
chez les tiques présente les caractéristiques inverses 6,7. Les
chercheurs ont abouti à l’une des conclusions suivantes : «
Le fait que presque un chien sur cinq possède des anticorps
dirigés contre cet agent pathogène doit absolument inciter les
vétérinaires à envisager cette infection lors des examens diagnostiques de routine. »5
tiques impliquées dans la maladie, le fait que les propriétaires de chiens voyagent de plus en plus avec leur animal et la
tendance des ménages à s’installer dans des environnements
infestés de tiques. En outre, ces organismes ayant un vecteur en commun, il convient de prendre en compte le risque
de co-infection. Le test SNAP 4Dx, qui permet de détecter les
anticorps anti-B. burgdorferi et anti-A. phagocytophilum, aidera les vétérinaires à déterminer la présence de l’une de ces
bactéries, ou des deux. Cela ne modifiera probablement pas
le traitement, mais il est possible que cela nous permette de
mieux connaître les signes cliniques qui sont associés à chaque type d’infection, et par là même d’offrir un meilleur pronostic et d’établir un schéma de traitement plus efficace. Considérations thérapeutiques
Pour plus d'informations concernant le SNAP 4Dx ou
les maladies vectorielles, vous pouvez consulter le site
www.idexx.fr.
L’instauration d’un traitement à base de doxycycline (5 à 10
mg/kg par voie orale au moment du repas, deux fois par jour)
constitue l’option thérapeutique qui est la plus fréquemment
utilisée chez les patients présentant des signes cliniques
compatibles avec une infection à A. phagocytophilum et à B.
burgdorferi. Cependant, l’antibiothérapie est généralement
inefficace si une néphropathie exsudative grave est associée
à la borréliose canine et cette affection est souvent mortelle.
La prise de doxycycline par voie orale et d’anti-inflammatoires
non stéroïdiens, ainsi que l’application locale d’une solution
ophtalmique d’indométacine et un traitement à base d’antibiotiques et de corticostéroïdes (protocole mis au point en
consultation avec un vétérinaire spécialiste en ophtalmologie),
se sont révélés efficaces chez les chiens qui développent une
uvéite suite à une infection à A. phagocytophilum.
Positionné au même prix que le test 3Dx, 4Dx vous permet de mettre en évidence une infection par Anaplasma.
Compte tenu de ce prix attractif pour le 4Dx, le SNAP
3Dx sera retiré du marché prochainement.
1. B. Kohn, D. Galke, P. Beelitz, and K. Pfister Clinical Features of Canine Granulocytic Anaplasmosis in
18 Naturally Infected Dogs J Vet Intern Med 2008;]]:1–7
2. Levy S.A. Is It Lyme or Anaplasmosis, Diagnostic insight. IDEXX laboratories.
3. Breitschwerdt, et al, Serological and molecular prevalence of Borrelia burgdorferi, Anaplasma
phagocytophilum, and Ehrlichia species in dogs from Minnesota. VECTOR-BORNE AND ZOONOTIC
DISEASES Volume 8, Number _, 2008. pages 1-10
4. Parola P, Raoult D, Ticks and Tickborne bacterial diseases in humans: an emerging infectious threat.
CID 2001:32 (15 March) 897-928
5. I. Krupka, N. Pantchev, L. Lorentzen, M. Weise und R. K. Straubinger1 Durch Zecken übertragbare
bakterielle Infektionen bei Hunden: Seroprävalenzen von Anaplasma phagocytophilum, Borrelia
burgdorferi sensu lato und Ehrlichia canis in Deutschland
Praktischer Tierarzt 88: 10, 776–788 (2007);
6. Leonhard S. Untersuchungen zur Häufigkeit von Borrelia burgdorferi sensu lato, Anaplasma
phagocytophilum und Babesia spp. in Ixodes ricinus aus Bayern und Baden-Württemberg [dissertation].
München (Germany): Ludwig-Maximilians-University; 2005.
7. Cornelia S, Gilles J, Höhle M, Fingerle V, Just F T and Kurt Pfister Anaplasma Infection in Ixodes
ricinus,Bavaria, Germany Emerging Infectious Diseases • www.cdc.gov/eid • Vol. 14, No. 6, June 2008
Conclusion
L’augmentation du nombre de chiens présentant une infection
à B. burgdorferi et à A. phagocytophilum est liée à plusieurs
facteurs, parmi lesquels l’augmentation de la diversité des
SNAP® 4Dx®
Contrôle positif
Ehrlichia canis
Borrelia burgdorferi
Anaplasma
phagocytophilum
Dirofilaria immitis
Anaplasma • Test disponible réalisable en clinique
Borrelia (C6)
• Permet de détecter une infection en
phase active
• Pas de réactivité croisée avec les vaccins
• Diminution des anticorps après le
traitement
Tests SNAP® • Excellents résultats diagnostiques en
quelques minutes
2
• Permet de détecter une co-infection à
Ap/Bb et Ap/Ec
Formation
Dépistage pré-anesthésique de l’hyperthyroïdie
et de l’hypothyroïdie chez les animaux âgés
L’hyperthyroïdie et l’hypothyroïdie sont les dysendocrinies
les plus courantes respectivement chez les chats et les
chiens seniors. Par conséquent, un dosage de la thyroxine
totale (T4) doit toujours être réalisé en même temps qu’une
NFS, un bilan biochimique, une analyse des électrolytes
et une analyse urinaire dans le cadre du bilan préanesthésique effectué chez les patients âgés. L’apparition
d’une maladie thyroïdienne est souvent insidieuse chez les
animaux de compagnie seniors, son évolution pouvant se
faire sur quelques mois ou quelques années, et l’anamnèse
ou l’examen clinique peut ne révéler aucun signe clinique.
Le dosage de la T4 est donc un excellent outil de dépistage
des maladies thyroïdiennes chez le chien et le chat.
Les chats atteints d’hyperthyroïdie clinique ou asymptomatique peuvent présenter une pathologie secondaire ou
concomitante grave comme l’hypertension, l’hypertrophie
ventriculaire gauche ou encore une affection gastro-intestinale, hépatique ou rénale. Ils présentent un risque d’arythmie potentiellement mortelle pendant et après l’anesthésie.
Le fait de diagnostiquer une hyperthyroïdie lors du bilan
sanguin pré-anesthésique peut nécessiter la modification
du protocole d’anesthésie et de surveillance ou le report de
l’intervention jusqu’à ce que toutes les analyses aient été effectuées et que l’hyperthyroïdie soit parfaitement contrôlée.
De la même manière, les chiens dont l’hypothyroïdie n’est
pas diagnostiquée, ni contrôlée, présentent un risque accru
de développer des complications pendant et après l’anesthésie. Ces chiens sont souvent obèses avec une diminution du métabolisme de base, ce qui les rend plus sujets à
l’hypothermie pendant et après les anesthésies. Le système
immunitaire des chiens souffrant
d’hypothyroïdie est souvent moins
efficace, ce qui peut les prédisposer aux
infections bactériennes opportunistes. À l’instar des chiens
diabétiques et de ceux souffrant d’hyperadrénocorticisme,
on considère également que les chiens atteints d’hypothyroïdie cicatrisent moins vite que les chiens en bonne santé.
Un taux de T4 faible lors du bilan pré-anesthésique peut entraîner la modification ou le report de l’intervention jusqu’à ce
qu’un bilan complet de l’hypothyroïdie puisse être réalisé, et
l’affection traitée si nécessaire. Un taux de T4 faible ou faible
à normal peut être dû à une hypothyroïdie, à une sécrétion
irrégulière des hormones thyroïdiennes chez le chien sain, à
une maladie non thyroïdienne (syndrome euthyroïdien) ou à
un traitement médicamenteux. Une absence de T4 peut survenir suite à une maladie non thyroïdienne ou un traitement
médicamenteux, à base de corticostéroïdes ou de phénobarbital par exemple, et doit toujours être examinée en tenant
compte de l’anamnèse et des signes cliniques du patient. Il
convient de ne pas oublier qu’un grand nombre des patients
seniors devant bénéficier d’une intervention dentaire suivent
un traitement pouvant avoir une influence sur la fonction thyroïde. Un taux de T4 faible ou faible à normal doit faire l’objet
de tests supplémentaires pour évaluer la fonction thyroïde
afin de confirmer/d’exclure une hypothyroïdie, notamment
lorsque l’anamnèse et les signes cliniques ne concordent
pas avec les résultats d’analyses attendus. Parmi ces tests,
citons le dosage des taux de T4 libre par dialyse d’équilibre,
de thyréostimuline (TSH) et d’anticorps anti-thyroglobuline,
et le test de stimulation par la TSH.
Analyses pré-anesthésiques recommandées - Chiens et chats
Résultats des analyses effectuées à jeun le jour même
Chiot/chaton en bonne santé
(jusqu’à 1 an)
Animal adulte en bonne santé
(1-7 ans)
Animal âgé en bonne santé
(plus de 7 ans) ou animal malade
tous âges confondus
Hématologie
NFS à 5 populations, numération
réticulocytaire absolue et numération
plaquettaire
NFS à 5 populations, numération
réticulocytaire absolue et numération
plaquettaire
NFS à 5 populations, numération
réticulocytaire absolue et numération
plaquettaire
Paramètres
biochimiques
URÉE, CRÉA, PT, ALAT, PAL, GLU, ALB
ALB, PAL, ALAT, AMYL*, URÉE, Ca,
CHOL, CRÉA, GGT, GLOB, GLU,
LIPA*, PHOS, TBIL, PT
ALB, PAL, ALAT. AMYL*, URÉE, Ca,
CHOL, CRÉA, GGT, GLOB, GLU,
LIPA*, PHOS, TBIL, PT
Cl, K, Na
Cl, K, Na
Cl, K, Na, tCO2, trou anionique
Électrolytes
Endocrinologie
Analyse urinaire
ECG
T4 totale
Examen physique, bilan biochimique
et examen du culot de centrifugation
urinaire
Examen physique, bilan biochimique
et examen du culot de centrifugation
urinaire
Examen physique, bilan biochimique
et examen du culot de centrifugation
urinaire
X
X
X
*Le dosage de l’amylase et de la lipase est propre aux chiens
3
Information médicale
Analyses de sang :
Obtenir des résultats équivalents à ceux d’un laboratoire
d’analyses avec un analyseur de biochimie à la clinique
De par la nature-même de l’exercice vétérinaire, il est très
probable de rencontrer des substances interférentes dans
les échantillons sanguins1. Même en médecine humaine,
dans les conditions optimales et avec des préleveurs expérimentés, pas moins de 25 à 33 % des échantillons contiennent des lipides, de la bilirubine ou de l’hémoglobine2. Les
effets potentiellement délétères de ces substances interférentes ainsi que d’autres sur les résultats d’analyses sont
bien documentés3,4, et les laboratoires d’analyse ainsi que
ceux des universités font tout pour les minimiser. L’impact
de ces substances interférentes est rarement pris en compte par les analyseurs de biochimie à la clinique.
En médecine vétérinaire, la présence de substances interférentes a été identifiée
dans 75% des échantillons de sang
Echantillons hémolysés
et lipémiques
Echantillons "parfaits"
sions sur les résultats. La technologie de la chimie sèche
conserve l’exactitude inhérente aux appareils d’analyse
biochimique et est disponible pour utilisation à la fois dans
les laboratoires d’analyses (analyseur Vitros® de Johnson &
Johnson) et les analyseurs à la clinique (les analyseurs de
biochimie VetTest® et Catalyst Dx™ d’IDEXX).
Modèle des plaquettes de chimie sèche
L’échantillon est distribué de
façon homogène
Couche filtrante
Retient les substances qui
interfèrent avec les résultats
Couche réactive
Les réactifs réagissent avec
l’échantillon
Couche indicateur
Échantillon recueilli pour
analyse spectrale
Couche support
Interface optique
25%
27%
9%
6%
33%
Echantillons
lipémiques
Echantillons hémolysés
• L’impact de différentes concentrations en substances
interférentes est relativement peu significatif vis-à-vis de
l’analyseur de biochimie VetTest® d’IDEXX.
Echantillons
ictériques
Des résultats exacts et précis
Le but d’un analyseur de biochimie devrait être de fournir
des résultats exacts et précis.
Les substances interférentes généralement rencontrées
peuvent significativement influencer les résultats des analyses biochimiques de routine et l’interprétation clinique
consécutive.
Développée pour lutter contre les interférences provoquées
par les lipides, l’hémoglobine et la bilirubine – ainsi que les
substances exogènes telles que les médicaments et les
toxines –, la technologie de la chimie sèche minimise les
effets de ces substances grâce à un modèle multicouches
qui les filtre avant qu’elles ne puissent avoir des répercus-
4
Réalisée en 2007 par Alan H. Rebar* et John A. Christian** de l’Ecole de médecine vétérinaire, Université de
Purdue, West Lafayette, Indiana, une étude a montré les
avantages de la chimie sèche en médecine vétérinaire :
• L’impact des substances interférentes peut avoir des répercussions cliniques significatives à la fois sur le diagnostic initial d’une maladie et le suivi de son traitement.
• Les laboratoires d’analyse gèrent les substances interférentes et leur impact sur la qualité des échantillons via
une ultracentrifugation, une modification biochimique et
l’utilisation d’échantillon et de réactifs à blanc pour minimiser les interférences liées à une hémolyse, une lipémie
ou un ictère. Plusieurs de ces méthodes sont impossibles
à mettre en œuvre à la clinique.
• Il est indispensable de minimiser l’impact des substances
interférentes avec les analyseurs de biochimie à la clinique. C’est particulièrement important lors de l’utilisation
de sang total, car les caractéristiques physiques du plasma ne sont pas visualisées, et l’utilisateur pourrait avoir, à
tort, l‘impression de résultats de qualité s’il n’observe pas
d‘interférence.
Nouveautés SNAP®
L’intégralité de l’étude est disponible sur simple demande
auprès d’IDEXX ou l’un de ses collaborateurs.
Les analyseurs de biochimie IDEXX
* Alan H. Rebar, DVM, PhD, DACVP,
est Professeur de pathologie
clinique vétérinaire, Directeur
exécutif de Discovery Park, Senior
vice-président associé de recherche,
Ecole de médecine vétérinaire,
Université de Purdue, West
Lafayette, Indiana
**John A. Christian, DVM, PhD, est
Professeur associé de Pathologie
clinique vétérinaire ; Directeur du
Laboratoire de Pathologie clinique,
Ecole de médecine vétérinaire,
Université de Purdue, West
Lafayette, Indiana
Le test SNAP® Parvo pour
la détection du virus de la
panleucopénie chez le chat
Le virus de la panleucopénie féline (FPV) est très
proche du parvovirus canin de type 2. Cependant, il
existe des différences antigéniques entre le FPV et le
CPV-2 que l’on peut distinguer avec des panels d’anticorps monoclonaux. Une étude récente portant sur
97 chats a montré que le test SNAP Parvo permettait
de détecter le FPV chez les chats malades présentant
des signes cliniques et qu’une vaccination antérieure
contre le FPV, à l’aide d’un vaccin vivant modifié ou
tué, n’avait pas d’influence sur son efficacité.
L’analyse génétique d’échantillons de selles a permis
de détecter la présence du FPV chez 54 des 55 chats
testés positifs par le test SNAP Parvo, ce qui valide
l’utilité de ce test ELISA à effectuer à la clinique.
Pour plus d'informations, vous pouvez
contacter notre Support Technique IDEXX au
00800 1234 3399 (ou 0800 10 36 36).
RÉFÉRENCES
1. Jacobs RM, Lumsden JH, Grift E. Effects of bilirubinemia, hemolysis and lipemia
on clinical chemistry analytes in bovine, canine, equine and feline sera. Can Vet J.
1992; 33:605-608.
2. Glick MR, Kaplan LA, Pesce AJ, Kazmierczak SC (eds). Clinical Chemistry:
Theory, Analysis, Correlation. St. Louis, Mo:Mosby; 2003:430.
3. Glick MR, Ryder KW, Glick SJ. Instruments, 2nd ed. Indianapolis, In: Science
Enterprises; 1991:135-146.
4. Glick MR, Ryder KW, Jackson SA. Graphical comparisons of interferences in
clinical chemistry instrumentation. Clin Chem.1986;32:470-475.
5. Clinical and Laboratory Standards Institute (CLSI). Interference Testing in Clinical
Chemistry; Approved Guideline – Second Edition. Document CLSI EP7-A2 (ISBN
1-56238-584-4). Clinical and Laboratory Standards Institute, 940 West Valley
Road, Suite 1400, Wayne, Pennsylvanie 19087-1898 Etats-Unis, 2005.
6. Alleman AR. The effects of hemolysis and lipemia on serum biochemical
constituents. Vet Med. 1990; 85:1272-1284.
Abd-Eladaim, M. et al. (2009) ‘Detection of Feline Panleukopenia Virus Using a Commmercial ELISA for Canine
Parvo virus’, Vet Therapeutics, vol. 10, No. 4.
Nouveautés SNAP®
Le test SNAP® 4Dx® pour la détection des anticorps
dirigés contre Borrelia et Anaplasma chez le cheval
Des chercheurs danois du
Département de pathologie
et de biologie vétérinaires de
l’Université de Copenhague
ont utilisé le test SNAP 4Dx
pour étudier la séroprévalence
de B. burgdorferi sensu lato
et de A. phagocytophilum
chez 390 chevaux danois.
L’association très significative d’anticorps dirigés contre les
deux organismes n’est pas très étonnante car ils sont transmis par le même vecteur (Ixodes ricinus). Il est intéressant
de noter qu’en général, la séroprévalence de Bbsl (29%) est
plus élevée que celle de Ap (22,3%).
Hansen, M. et al. (2010) ‘Seroprevalence of Borrelia burgdorferi sensu lato and Anaplasma phagocytophilum in Danish
horses’, Acta Veterinaria Scandinavica 2010, 52:3
5
Actualités IDEXX France
Tournoi des VI Nations :
quelques vétérinaires
chanceux…
Soirée des écuries Georges V :
un succès œnologique
…ont eu l’occasion d’assister au dernier match du tournoi
des VI Nations au Stade de France, qui a vu la victoire de
l’équipe de France. Match fermé, spectateurs des premiers
rangs rincés à seau (dont nous étions)… mais grand
Chelem de la France. Une soirée inoubliable pour bon
nombre d’entre nous !
Des confrères attentifs, en pleine
dégustation…
…Après les Bordeaux du
Domaine Lurton et les Côtes du Rhône de Colombo, notre
soirée œnologique dans les écuries souterraines de l’Avenue
Georges V accueillait en décembre dernier quelques grands
Bourgogne de la maison Louis Jadot : Puligny-Montrachet,
Meursault, Pommard, Gevrey-Chambertin…sont au nombre
des appellations présentées par un des œnologues de la
maison Jadot et dégustés avec attention par les nombreux
confrères présents, membres du Club Double X.
Notre confrère Franck Spiesser et Titou Lamaison (36 sélections en Equipe de
France de 1996 à 2001 et recordman du nombre de points marqués sous le
maillot bleu).
Pancréatites : Après Paris et Lyon, Nantes…
Notre tour de France des pancréatites a poursuivi sa
route en 2009. Ainsi l’AFVAC Bretagne a accueilli Patrick
Lecoindre en décembre pour une mise au point sur les
pancréatites canines et félines. L’attention des confrères
a été attirée sur le diagnostic différentiel, et la différence
qui existe notamment entre pancréatites et insuffisance
pancréatique exocrine. Les premières se détectent par
l’utilisation de SNAP® cPL™ (chien) à la clinique ou le
dosage de Spec cPL® (chien) ou Spec fPL® (chat) au
laboratoire. L’IPE nécessite le dosage de TLI,
également disponible au Laboratoire IDEXX
Alfort.
Le succès de cette soirée ne se dément pas, et
le prochain rendez-vous est fixé au jeudi 10 juin
à AIX en Provence.
Inscriptions auprès de Nadia au 01 34 32 62 05
ou [email protected]
6
Plus de 80 confrères assistaient à cette soirée Pancréatites
organisée à proximité de Nantes.
Histologie
Histologie :
5 vétérinaires anatomo-pathologistes
au Laboratoire IDEXX Alfort dont 4
diplômées du Collège Européen (ECVP)
Dans ce numéro, nous vous présenterons Daniela et
Lilia, récentes diplômées du Collège Européen :
D’origine italienne Daniela est diplômée de la faculté
Vétérinaire de Bologne en 2003 et a réalisé sa thèse
vétérinaire sur la cytologie et l’histologie. Attirée par la
France, elle saisit l’opportunité de suivre les cours du DESV
d’anatomie pathologique à l’ENVA dont elle obtient le
diplôme en 2006. Pathologiste au Laboratoire IDEXX depuis
2006, elle prépare et obtient le Diplôme du collège européen des vétérinaires pathologistes (ECVP) – la référence
en la matière – en février 2010. Passionnée par les voyages,
elle a un faible pour l’Amérique du Sud qu’elle explore « sac
au dos ».
Lilia pour sa part est d’origine franco-algérienne. Diplômée
de l’ENV d’El Harrach (Alger) en 1993, elle sort major de
sa promotion et à ce titre peut faire une spécialisation en
France. Particulièrement attirée par l’anapath, elle rejoint
l’Ecole d’Alfort pour suivre le DES d’Anatomie pathologique vétérinaire dont elle obtient le diplôme en 1996.
Elle reste à l’Ecole de 1996 à 2002 comme chargée de
consultation. En 2003, elle donne une nouvelle orientation
à sa carrière en rejoignant l’équipe du Laboratoire Mialot
– Lagadic. Diplômée du collège européen des vétérinaires
pathologistes (ECVP) en 2010, Lilia est notre spécialiste en
cytologie. Maman d’une petite fille, elle aime se ressourcer
et marcher en famille dans la Réserve des Ecrins.
Nos consoeurs (de G à D) les Drs Daniela Prata (DESV, ECVP), Lilia Boulouha (DES
Ana, Path vétérinaire, ECVP), Marie Lagadic (ancienne assistante à l’ENVA et l’ENVL,
ECVP), Martine Mialot (ancienne assistante à l’ENVA, ECVP), Mercedes Estrada
(ancien professeur à Buenos Aeres) au Laboratoire IDEXX Alfort. La lecture de lames
en commun au microscope à 5 postes permet le partage et l’échange sur des cas
difficiles et favorise la formation post universitaire.
Ces 2 jeunes femmes apportent un nouveau niveau
d’expertise à notre équipe de vétérinaires, tant pour notre
activité française que dans le cadre des 48 laboratoires
de référence d’IDEXX dans le monde et ses équipes de
vétérinaires spécialisés.
Pour contacter le Laboratoire IDEXX Alfort :
- par téléphone : 0810 433 999 ou 01 43 53 83 00
- par email : [email protected]
Dirofilariose féline :
Enquête de prévalence en France
Au cours des prochains mois, nous proposerons aux vétérinaires
français achetant leurs SNAP® Combo + (FeLV & FIV) chez IDEXX,
de prendre part à l’enquête de prévalence sur la Dirofilariose féline.
En effet, nous mettrons à leur disposition pour une période limitée
le Snap® TRIPLE qui permet de détecter en plus de FeLV et FIV, la
forme adulte de Dirofilaria immitis. Ceci permettra de mieux cerner
la présence et la prévalence de cette affection chez le chat, en comparaison avec le chien.
Contrôle positif
FIV
FeLV
Ag DIRO Félin
Pour plus d’information, contactez le 01 34 32 62 22.
7
Programme SEMINAIRES & WEB’IDEXX 2010
WEB’IDEXX
Date
Sujet
Intervenant
Jeudi 20 mai
13h – 14h
Anémies
Pr Cathy Trumel
Jeudi 27 mai
13h – 14h
Analyse d’urine
Dr D. Pechereau
Jeudi 24 juin
13h – 14h
Leucopénies
Pr Cathy Trumel
Jeudi 1 juillet
13h – 14h
Analyse d’urine
Dr D. Pechereau
SEMINAIRES & TABLES RONDES
Date
Sujet
Intervenant
Jeudi 6 mai
19h30 – 22h30
Hyperthyroïdie féline - LILLE
Dr D. Rosenberg
En partenariat
avec l’AFVAC et le
Laboratoire DECHRA
Jeudi 20 mai
19h30 – 22h30
Hyperthyroïdie féline - NANCY
Dr D. Rosenberg
En partenariat
avec l’AFVAC et le
Laboratoire DECHRA
Mercredi 26 mai
9h – 17h30
Cas cliniques de médecine interne et de
biologie clinique - PARIS
Pr Cathy Trumel /
Dr Rachel Lavoué
Jeudi 27 mai
19h30 – 22h30
Maladies Vectorielles - ALFORT
Pr Luc Chabanne
Jeudi 3 juin
19h30 – 22h30
Hyperthyroïdie féline – MARSEILLE
Dr D. Rosenberg
Mercredi 10 juin
9h – 17h30
TP TD Hémato à l’ENVT
Pr Cathy Trumel /
Nathalie Bourges
Jeudi 10 juin
19h30 – 22h30
Pancréatites – Aix en Provence
Dr Patrick Lecoindre
En partenariat
avec l’AFVAC et le
Laboratoire DECHRA
En partenariat avec
l’AFVAC
Vous pouvez vous inscrire sur le site www.idexx.fr à la rubrique animaux de compagnie /
Formation & Evénements, par e-mail en écrivant à [email protected], ou par téléphone auprès de notre service commercial au 01.34.32.62.23.
Vous retrouverez sur notre site www.idexx.fr le programme de nos conférences, webinaires et
séminaires, actualisé en permanence.
Diagnostic News est édité par
IDEXX Europe B.V.
Directeur de la Publication France :
Dr Olivier Sarret
Ont contribué à ce n°:
Wendy Lefrandt, Franck Dervout,
Dr Martine Mialot
Crédits photos:
Dr Olivier Sarret & Franck Dervout
IDEXX France
BP 50232 - Eragny sur Oise
95614 Cergy-Pontoise Cedex
France
www.idexx.fr
© 2010 IDEXX Laboratories, Inc. Tous droits réservés. • 8284-00 FR