Mgr Eychenne rencontre le pape François Comme tous les évêques
Transcription
Mgr Eychenne rencontre le pape François Comme tous les évêques
Novembre 2015 BULLETIN DE LIAISON DES PAROISSES DU DOYENNÉ – N°17 Tarascon sur Ariège, Alliat, Arignac, Arnave, Auzat, Banat, Bompas, Capoulet-Junac, Cazenave, Génat, Gestiès, Goulier, Gourbit, Illier-Laramade, Lapège, Lercoul, Mercus et Amplaing, Miglos et Norgeat, Niaux, Olbier, Ornolac, Orus, Quié, Rabat les Trois Seigneurs, Saleix, Sem, Siguer, Suc et Sentenac, Surba, Ussat, Vicdessos, Saurat, Bedeilhac, Prat Communal, Ax les Thermes, Ascou, Ignaux, l’Hospitalet, Mérens les Vals, Montaillou, Orgeix, Orlu, Prades, Sorgeat, Luzenac, Appy, Axiat, Bestiac, Caussou, Caychax, Garanou, Lordat, Senconac, Unac, Vernaux, Les Cabannes, Albiès, Aston, Aulos, Bouan, Château- Verdun, Larcat, Lassur, Pech, Sinsat, Urs, Vèbre, Verdun, Savignac les Ormeaux, Perles et Castelet, Tignac, Vaychis. EDITORIAL : L’ANNEE SAINTE ET LE JUBILE DE LA MISERICORDE Vendredi 13 mars 2015, le pape François avait annoncé que l’Eglise catholique célébrera une Année Sainte extraordinaire du 8 décembre 2015 au 28 novembre 2016. Pourquoi alors une Année sainte extraordinaire ? La réponse est à chercher dans le thème choisi : le jubilé de la miséricorde. Méditant sur le thème du pardon, le pape dit : « L’Eglise est le foyer qui accepte tout le monde et ne refuse personne (…). Plus le péché est grand, plus grand est l’amour que l’Eglise doit témoigner à ceux qui se convertissent ». L’annonce officielle de l’année sainte par la publication de la bulle d’indiction s’est faite le 11 avril 2015. La bulle commence par ces termes : « Jésus-Christ est le visage de la miséricorde du Père » (§ 1). Depuis lors, son programme s’est déjà précisé et plusieurs chrétiens ont déjà eu l’occasion d’entrer dans cette démarche, non seulement à Rome mais aussi dans leur diocèse. Le quatrième congrès national sur la miséricorde qui s’est tenu à Lourdes du 21 au 23 août 2015 a porté sur le thème « la joie de la miséricorde ». Le second synode sur la famille qui s’est tenu à Rome du 4 au 25 octobre a été vécu dans l’esprit de la miséricorde. Le 8 décembre 2015, le début de l’Année Sainte et du Jubilé sera marqué par l’ouverture de la Porte Sainte à la Basilique Saint-Pierre de Rome, à l’occasion de la fête de l’Immaculée Conception. Le 13 décembre, ce sera l’ouverture de la Porte Sainte de la Basilique Saint-Jean-de-Latran et de toutes les cathédrales et sanctuaires du monde. Du 19 au 21 janvier 2016, les opérateurs des sanctuaires vivront leur Jubilé. Le 10 février, ce sera l’envoi des Missionnaires de la Miséricorde, depuis la basilique Saint-Pierre. Le 24 avril, ce sera le jubilé des jeunes garçons et jeunes filles, le 24 mai 2016 les diacres, le 3 juin les prêtres, le 12 juin les malades et les personnes handicapées. Les Journées Mondiales de la Jeunesse qui se tiendront à Cracovie (Pologne) du 25 juillet au 1er août 2016 auront pour thème : « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde » (Mt 5,7). La clôture de l’Année sainte et du Jubilé sera célébrée dimanche 20 novembre 2016, en la fête du Christ-Roi. D’autres initiatives plus locales ne vont certainement pas tarder à nous être annoncées… Jean KADENDE Mgr Eychenne rencontre le pape François (Photo Vatican) Comme tous les évêques récemment nommés, Mgr Eychenne a suivi une session de formation à Rome pendant le mois de septembre, au cours de laquelle il a rencontré le pape François. B. A. ÉGLISE EN HAUTE ARIÈGE Ce bulletin paraît une fois par trimestre. Il est destiné à créer du lien entre les 4 secteurs paroissiaux du doyenné Il sera déposé à l’entrée des églises et sera gratuit Comité de rédaction : Bruno Anel, Jacques Boisgarnier, Pierre Cazade Alain Clastres, Hélène Gouzy, Jean-Pierre Pene Jean Kadendé (doyen) 1 LA CRÉATION Pèlerinage annuel de Sainte Germaine à Unac D’où venons-nous ? D’où vient l’univers ? La question des origines a toujours préoccupé les humains. Aujourd’hui, en ce début de troisième millénaire, beaucoup de savants expliquent l’origine de l’univers par le «big bang». Il s’agit d’une explosion formidable infiniment dense et chaude. Elle aurait eu lieu il y a dix à vingt milliards d’années. Elle aurait projeté dans le temps et dans l’espace la matière de notre univers. Au fur et à mesure que les particules s’éloignaient du centre, elles se refroidissaient. Des tourbillons d’étoiles se sont formés : cent milliards de galaxies comportant chacune des centaines de milliards d’étoiles. Notre planète, la Terre, gravite autour d’une nouvelle étoile depuis quatre milliards six cent milliards d’années. Sa surface se durcit. La vapeur se condense en eau. Les océans et continents apparaissent. La vie peut naître et se développer. Nos scientifiques affirment leurs conclusions, les auteurs de la Bible, ne savaient rien de tout cela. Ils essayaient de répondre à la question des origines avec leurs moyens, leur imagination et avec leurs croyances ou leur foi. Pour les auteurs de la Bible, la Terre était au centre de l’univers. Elle était plate. Elle était recouverte d’une grande voute rejoignant l’horizon, le firmament. Au dessus se trouvaient les eaux du haut, les réserves de pluie, de neige, de grêlé et même les éclairs. Au dessous de la Terre, il y avait les eaux du bas. Ne trouve-t-on pas l’eau lorsque l’on creuse un puits ? Pour eux, comme pour nous encore, le soleil ‘‘se levait’’ et se ‘‘couchait’’. C’est à partir de cette conception du monde qu’ils se représentaient les origines. «Au commencement, Dieu créa le Ciel et la Terre… » Dieu dit : «Que le lumière soit… » Dieu dit : «Qu’il y ait un firmament… » et Dieu appela le firmament «ciel… » Dieu dit : «Que les eaux qui sont sous le ciel s’amassent en une seule masse et qu’apparaisse le continent… » Dieu dit : «Que la terre verdisse de verdure… » Et à la fin de ce récit de la création (Gn1,27) l’auteur sacré dit : «Dieu créa l’homme à son image». En complément de ce récit, dans les chapitres 2 et 3, Un Dieu, à forme humaine est mis en scène, tour à tour jardinier, potier, anesthésiste, chirurgien, architecte, couturier, promeneur… À travers cette imagerie, le lecteur est invité à comprendre que la création est un acte unique et gratuit de Dieu. L’existence des êtres en dépend. L’alliance entre Dieu et les hommes est inaugurée. Chacun est libre d’entrer ou non dans le projet d’Amour de son créateur. Petite méditation en conclusion : «Qu’elle soient visibles en nous, Seigneur, les traces de ton image et de ta ressemblance». Père Paul Teychené Le 1er dimanche d'août, le 02/8 cette année 2015, l'église d'Unac ne pouvait contenir tous les pèlerins, tellement ils étaient nombreux à venir à la messe pour la fête de la sainte tant aimée en Ariège, comme à Pibrac ! Il est vrai que si Ste Germaine est la protectrice des brebis, elle est aussi consolatrice de tous ceux qui souffrent, physiquement ou moralement. L'office religieux fut animé par les chants des Pastous, la guitare de père Paul le célébrant , la musique de cuivre des Agafous. La statue très fleurie étai t portée à travers le village par 4 bergers, suivie de tous les pèlerins . Joie et recueillement étaient très "palpables" M-P L. Secours Catholique Dans son encyclique Deus Caritas est, le pape Benoît XVI demandait que dans chaque paroisse il y ait une « Caritas », un lieu où les pauvres soient accueillis et soutenus. En effet, « la charité fraternelle « vérifie l’authenticité de notre communion au corps du Seigneur » dit un évêque. Autrement dit, notre participation à l’eucharistie est conditionnée par l’attention que nous portons à nos frères. S’il est difficile à chaque paroisse de disposer d’un local et de bénévoles de la charité, c’est le devoir de tout baptisé d’être attentif à la souffrance des autres, d’en parler à la communauté, de donner le premier coup de main. Toutes les situations difficiles peuvent être signalées à l’antenne du Secours Catholique de notre doyenné, Rond-Point de Sabart à Tarascon. Contact : 06 86 50 34 88. Groupes évangile Ce sont des groupes qui se réunissent une fois par mois chez un des membres, pour lire ensemble la Parole de Dieu, apprendre à mieux connaître Jésus et pouvoir ainsi prendre modèle sur lui. Il y a des groupes à Ax, aux Cabannes, à Tarascon, à Arnave, à Siguer et à Vicdessos. Contact : presbytères d’Ax,Les Cabannes, Tarascon. Parcours Alpha C’est un parcours d’initiation chrétienne sur 10 semaines, aux Cabannes. Contact : Antoine Clouet : 05 61 64 74 25 2 Projet d’intercommunalité en Ariège Diacre, pourquoi pas ? Madame Marie Lajus, préfet de l’Ariège, a dévoilé le projet de coopération intercommunale sur lequel elle propose aux élus ariègeois de travailler. Ce projet prévoit une « communauté d’agglomération » (en violet) allant de Tarascon à Saverdun et regroupant prés de 80 000 habitants, autour de la voie express A 20. Communautés de communes complèteraient le dispositif : Couserans (vert) pays de la Lèze (orange), Pays d’Olmes-Mirepoix (rose), Vicdessos-Vallées d’Ax (bleu). Les communautés de communes de Pamiers et de Saverdun ont déjà fait connaître leur opposition au projet. Les citoyens peuvent donner leur avis dans leur commune. B. A Catéchisme des enfants. Il a repris depuis septembre, mais on peut à tout moment inscrire des enfants de 8 à 11 ans. Renseignements : Marie-Magdeleine Anel (Tarascon-Vicdessos) : 05 61 05 22 60 Anne Valax (Ax) : 06 81 40 94 07 Six jeunes confirmés à Tarascon. (Photo JM Eychenne) Il n’est pas courant de voir un évêque prendre une photo au cours de son homélie. C’est pourtant ce qu’à fait Mgr Jean-Marc Eychenne au cours de la messe du dimanche 11 octobre, pendant laquelle six jeunes du secteur paroissial ont été confirmés. Cette séance photo inattendue avait pour but de montrer aux jeunes confirmés que c’est le visage de Jésus que l’on doit voir à travers eux désormais. Les diacres sont des hommes chrétiens confirmés, connus pour leur sens du service et leur souci de l’autre. Interpellés par l’Eglise, ils sont ordonnée après une formation prise en charge par elle. Ils sont, avec les autres chrétiens, au cœur du monde, témoins du Christ serviteur et de l’amour de Dieu pour les hommes. Chargés du service de la charité, les diacres ont aussi un rôle pastoral : ils assurent la prédication, baptisent et bénissent les mariages. Ils peuvent eux-mêmes être mariés ou célibataires, continuer à exercer leur profession s’ils en ont une. L’accord de l’épouse est indispensable si le futur diacre est marié. Si vous connaissez des chrétiens qui vous semblent aptes à devenir diacres, vous pouvez en parler à votre curé ou à l’un des diacres du doyenné : - Pierre Cazade (Ax) :05 61 03 51 57 - Antoine Clouet (Vèbre) : 05 61 64 74 25 - René Librero (Tarascon) :05 61 64 15 10 - Bernard Méens (Saurat) :05 61 64 73 48 - Bruno Anel (Tarascon) : 05 61 05 22 60 B. A NOTRE ANNEE MISSIONNAIRE A AX-LESTHERMES Le Secteur d’Ax-les-Thermes, en préparant la semaine missionnaire mondiale 2015 a eu l’heureuse initiative d’une année missionnaire. En quoi consiste-telle ? Il s’agit de vivre la vie ecclésiale pendant une année dans une dynamique missionnaire. Nous avons choisi un partenaire : la paroisse saint Joseph de Hollom dans le diocèse de Pala au Tchad (à 500 km de Ndjamena). Une des quatre paroisses tenues par des prêtres missionnaires originaires du Burundi. Après une prise de contact qui nous a permis d’avoir des informations sur les besoins de la paroisse de Hollom, nous avons élaboré des activités qui vont nous permettre de grandir dans la conscience missionnaire dans notre Secteur : lancement de l’année missionnaire dimanche 11 octobre au moyen d’un tableau de visualisation, ateliers de confection qui vont rassembler des volontaires pour dessiner des cartes postales, confectionner des gâteaux, des confitures, des fleurs et d’autres objets à vendre lors des vide-grenier à Ax-les-Thermes et à Savignac. Les enfants du KT ont participé activement à la préparation de l’année (suite P4) 3 missionnaire et ils chemineront avec toute la communauté dans l’entraide missionnaire. La première date d’atelier retenue est samedi 19 décembre. Une urne pour les contributions financières est placée au fond de l’église lors de nos messes et célébrations à Axles-Thermes et à Savignac, ceci depuis la Toussaint. Les temps forts de l’année liturgique nous permettront de relancer l’année. Une correspondance recueillant des témoignages des chrétiens sera lancée prochainement entre le Secteur d’Ax-les-Thermes et la paroisse sœur de Hollom. D’autres initiatives inspirées par l’Esprit de Pentecôte ne manqueront certainement pas de meubler notre année missionnaire. « Ne nous laissons pas voler l’enthousiasme missionnaire ». Au mois de septembre 2016, il y aura une évaluation de l’année et le compte rendu sera présenté aux fidèles lors de la prochaine semaine missionnaire mondiale en octobre 2016. Puisse Marie, la Mère des Missionnaires, nous accompagner de sa tendresse et de son intercession. Jean KADENDE Synode : synthèse des travaux dessinée par Mgr Pontier Mgr Georges Pontier vient de participer au synode sur la famille. Quel est l’axe fort du rapport final du synode sur la famille voté au terme de trois semaines de discussions ? Mgr Georges Pontier : C’est la conviction que Dieu accompagne toute personne, quelle que soit sa situation, sur un chemin de conversion et de bonheur. Sa miséricorde le pousse à cela. Et nous avons à acquérir cette même pédagogie de Dieu qui nous rattrape toujours pour nous faire sentir que, par sa miséricorde, nous pouvons toujours avancer. Il a choisi ce moyen, et non le rappel de la loi ou le châtiment. Aussi sommes-nous passés d’un langage qui pense toucher les personnes en pointant sous forme de reproche la loi non respectée ou non vécue, à un langage qui veut les émerveiller en leur faisant sentir l’amour de Dieu pour nous. Et, étant touchés par cet amour, qu’ils puissent retrouver le chemin de la loi, si l’on veut, de la plénitude. Non pas que nous oubliions le projet de Dieu mais, pour qu’il soit accessible, audible, y compris à ceux qui peuvent se sentir loin ou rejetés, il faut passer par la miséricorde. Sortir de la logique du permis-défendu donc… Mgr G. P. : Oui, pour un langage de la croissance, de la progression. L’Église est mère et enseignante, l’un ne va pas sans l’autre, mais elle commence par être mère, celle qui va consoler, panser les blessures. Et c’est parce qu’elle est mère qu’elle peut devenir enseignante. Nous commençons par marcher avec les personnes, pour que cette présence maternelle permette de comprendre que l’Église, lorsqu’elle rappelle le bien et le mal, le fait non par désir de contrôler les consciences, mais par bonté. C’est une petite révolution. Alors que nous célébrons le cinquantième anniversaire de Vatican II, nous retrouvons ce même regard d’amour, de compréhension, de tendresse que le concile porte sur le monde, sans pour autant éliminer la différence entre le bien et le mal. Comment cela se traduit-il concrètement ? Mgr G. P. : D’abord en amont, par la formation des enfants et des jeunes. Il ne faut pas les laisser dans le brouillard mais les ouvrir à un chemin juste pour eux dans leur vie affective, relationnelle, sexuelle, leur proposer le trésor du message de l’Église. Ensuite avec les personnes en difficulté avec les règles de l’Église, ne pas en rester à leur situation irrégulière, mais discerner, avec elles, quel chemin elles peuvent parcourir dans cette situation. Et c’est cet accompagnement personnel, dans la durée, sous la responsabilité de l’évêque, qui peut ouvrir des chemins, jusque-là non envisageables. Par exemple, aller jusqu’au baptême de quelqu’un qui, ayant découvert la foi dans un second mariage, fait un chemin spirituel. Nous reconnaissons que l’Esprit Saint est venu le chercher dans cette situation et demandons : peuton résister à l’Esprit Saint ? Mon intervention devant les pères synodaux portait sur cette proposition que j’ai soutenue avec d’autres et qui a été votée. Le rapport final du synode sur la famille ne tranche toutefois pas sur l’accès aux sacrements des divorcés remariés… Mgr G. P. : Oui, car il ne s’agit pas de dire : les divorcés remariés peuvent-ils faire ceci ou cela ? Mais tel divorcé remarié, accompagné, s’ouvre de son chemin, et dans celui-ci, il est donné à l’évêque la responsabilité pastorale de chercher, non pas la régularisation d’une situation, mais le bien spirituel des personnes. Et ce bien spirituel pourra conduire, dans certains cas, à un rapport à la sacramentalisation différent de celui qui est aujourd’hui la règle. Il ne s’agit pas de penser que la solution est dans un changement de règle. Car celui-ci nous maintiendrait dans la logique du permis défendu. Si on ne fait que changer la loi, on ne change pas le rapport au Christ. Or ce qui est en question, c’est la progression spirituelle. Nous avons plutôt opté pour un accompagnement personnel, affirmant qu’il y a un chemin spirituel ouvert pour tous. Et celui-ci peut conduire à des solutions particulières car chaque chemin est particulier. Ce qui est sûr, c’est que nous, évêques, sur ce sujet, ne sommes plus des administrateurs d’une loi, mais des pasteurs de personnes, avec des cas individuels. Comment éviter de tomber dans un certain relativisme ? Mgr G. P. : Par la formation de la conscience individuelle. C’est une ligne de crête étroite et c’est pour cela que l’accompagnement personnel est important. Il y aura un chemin de discernement que nous n’avons pas encore défini. Nous avons aussi élargi les possibilités de participation à la vie de l’Église pour les divorcés remariés pour lesquels il ne sera pas possible d’ouvrir la voie vers l’eucharistie ou la réconciliation : proclamer la parole de Dieu dans la liturgie, être catéchiste… Et que dites-vous à ceux qui sont restés fidèles à leur premier mariage ? Mgr G. P. : Nous avons aussi beaucoup parlé dans ce document de tous les couples qui marchent. Nous les appelons à s’engager dans l’évangélisation des familles par leur témoignage. Et nous avons également une attention pour les personnes qui, après un divorce, demeurent dans le lien sacramentel qu’ils ont promis et ne se remarient pas. C’est une très belle manière de rendre témoignage à la fidélité de Dieu. Nous demandons aux paroisses de les accompagner mieux que nous le faisions jusqu’à présent. Nous voulons soutenir ceux qui ont fait ce choix de foi profond qui est un appel particulier. Recueilli par Céline Hoyeau (à Rome) 4