Les couteaux de cuisine 2012

Transcription

Les couteaux de cuisine 2012
CHRONIQUE CULINAIRE CKRO : SORTEZ VOS CHAUDRONS
Les couteaux de cuisine
Guide des couteaux de cuisine
1. Couteau du chef
C’est un indispensable. Il permet de couper et de mettre en morceaux la viande,
d’émincer les légumes et de hacher les fines herbes. À plat, sa lame sert à écraser une
gousse d’ail.
Lame : de 15 à 30 cm (de 6 à 12 po) de long.
Prix : à partir d’environ 50 $.
2. Couteau à pain
Il tranche évidemment le pain, mais coupe aussi les gâteaux sans les déformer. Il est
aussi utile pour les aliments dont l’extérieur est coriace et l’intérieur mou (tomate,
agrumes, etc.).
Lame : dentelée, de 19 et 32 cm (7 ½ à 12 ¾ po) de long.
Prix : de 25 à 40 $
3. Couteau d'office
Un incontournable dans la cuisine. On l’utilise pour gratter ou peler les fruits et légumes,
mais aussi pour accomplir des tâches plus délicates comme équeuter des fraises,
hacher finement des légumes, du gingembre, de l’ail et des piments.
Lame : assez courte, de 6 à 12 cm (2 ½ à 4 ¾ po) de long.
Prix : de 5 $ à 10 $
4. Mezzaluna
Doté d’une ou de deux lames courbées, ce hachoir permet de
couper les fines herbes, les noix et le chocolat.
Lame : de 16,5 à 24 cm (de 6 ½ à 9 ½ po) de long.
Prix : de 40 $ (lame simple) à 65 $ (lame double).
5. Couteau à désosser
On l’utilise entre autres pour parer la viande, retirer les os et prélever les filets de
poisson.
Lame : étroite, de 13 à 18 cm (de 5 ¼ à 7 po) de long.
Prix : de 20 à 30 $.
Chronique du 30 janvier 2012
Page 1 de 10
6. Couperet
Grâce à sa lame imposante, ce couteau est très efficace pour couper les aliments
coriaces tels que les joints des os.
Lame : large et lourde, de 14 à 25 cm (de 5 ½ à 10 po) de long.
Prix : environ 50 $.
7. Fusil de cuisine
Aussi appelé fusil à aiguiser ou queue-de-rat, cet outil ne sert pas à aiguiser, mais bien
à aligner la lame. Pour ce faire, il nettoie le fil des couteaux non dentelés en retirant les
particules nuisibles.
Tige : de 20 à 30 cm (de 8 à 12 po) de long.
Prix : environ 50 $.
8. Couteau à huîtres
Il est spécialement conçu pour ouvrir les huîtres. Le bout de la sa lame est parfois pointu
et biseauté pour plus d’efficacité. Les modèles avec garde offrent en prime un effet
protecteur.
Lame : courte, de 4,5 à 9 cm (de 1 ¾ à 3 ½ po) de long.
Prix : environ 13 $ pour un modèle de qualité.
9. Couteau à pamplemousse
Parfait pour prélever la chair des agrumes, tout en suivant la courbure du fruit.
Lame : souple, cambrée et doublement dentelée, de 9 à 10 cm (3 ¼ à 4 po) de long.
Prix : de 10 à 20 $.
10. Couteau à steak
On l’utilise à table pour découper la viande.
Lame : dentelée, environ 12 cm (4 ¾ po) de long.
Prix : 8 à 15 $.
Chronique du 30 janvier 2012
Page 2 de 10
11. Couteau à tomates
Ce couteau-scie tranche les tomates sans déchirer leur peau ni écraser leur chair. Peut
aussi trancher une baguette.
Lame : étroite et dentelée, de 11 à 15 cm (de 4 ½ à 6 po) de long.
Prix : À partir de 6 $.
http://fr.chatelaine.com/article/3491-guide-des-couteaux-de-cuisine
****************************************************************************************************
Choisir ses couteaux
On retrouve toutes sortes de couteaux dans nos tiroirs de cuisine. Pourtant, seulement
un ou deux couteaux peuvent suffirent, mais encore faut-il que ce soient les bons!
Pour en savoir plus, L’épicerie a demandé l’avis de deux experts en matière de
couteaux, soit le chef Francois Martel, enseignant à l’Académie culinaire de Montréal, et
Diane Bischof, importatrice de couteaux européens destinés à l’industrie alimentaire, à
la boucherie et à la restauration.
Nos deux experts sont unanimes: dans une cuisine, le couteau est souvent l’un des
éléments les plus négligés. « Si j’avais besoin d’un seul bon article dans une cuisine, ça
serait un bon couteau, avant même la casserole », explique François Martel. Selon lui,
deux types de couteaux sont nécessaires pour faire à peu près tout en cuisine: le
couteau de chef et le couteau d’office.
Le couteau d’office est surtout utile pour travailler les petits articles et les petits légumes,
ainsi que pour éplucher. Quant au couteau de chef, il sert principalement à hacher et
émincer.
Le couteau de chef
Lorsqu’on choisit un couteau de chef, il est important de vérifier l’espace entre le talon et
le manche, puisque les doigts doivent être libérés pour hacher. Un couteau de chef
devrait être tenu de façon à ce que le pouce et l’index soient sur la lame, et les trois
autres doigts sur le manche.
Il est également important de tourner le couteau à plat afin de s’assurer qu’il accote bien
sur la planche. Cela permet de ramasser les ingrédients, opération qui ne devrait jamais
être faite avec la lame, au risque de l’endommager.
Pour Diane Bischof, il importe d’abord de prendre le couteau dans sa main, et de se
sentir à l’aise. « Il ne faut pas qu’il soit trop lourd, parce qu’on se fatigue, mais assez
lourd pour avoir une bonne coupe quand on descend pour couper les légumes »,
illustre-t-elle.
Couteaux forgés et étampés
Dans la panoplie de couteaux de qualité, il existe deux modes de fabrication: forgé ou
étampé.
Le couteau forgé est sculpté dans le métal, et il est prolongé par ce qu’on appelle la
soie, cette section de la lame qui entre au complet dans le manche. Il est plus lourd, plus
solide et plus tranchant qu’un couteau étampé. Il reste également aiguisé plus
longtemps. Il est donc plus cher et principalement apprécié des professionnels.
Quant au couteau étampé, la lame est pour ainsi dire étampée dans le métal avec un
Chronique du 30 janvier 2012
Page 3 de 10
manche monobloc. Selon Mme Bischof, il pardonne davantage les abus parce que sa
lame est trempée moins durement. Elle est donc moins friable. « Le couteau forgé, si on
l’échappe par terre sur un plancher de céramique, il va fendre », précise-t-elle.
Côté prix, un couteau de chef forgé peut valoir jusqu’à 120 $. Un bon couteau de chef
étampé se vend autour de 35 $, 40 $ ou 50 $, tout dépendant de la longueur de la lame.
Quant au couteau d’office, on peut facilement s’en procurer pour 5 $ ou 6 $.
Le couteau à pain, comme l’indique son nom, est principalement utilisé pour trancher le
pain. Mais son mordant permet aussi de couper les aliments durs et coriaces à
l’intérieur, comme les oranges, les agrumes et le citron. Il coupe également très bien la
tomate.
L’entretien des couteaux
L’important, avec tout type de couteau, est de bien le ranger dans son protège-lame,
immédiatement après l’avoir nettoyé avec de l’eau savonneuse. Même en acier
inoxydable, le métal craint l’humidité. Diane Bischof conseille de ne pas mettre les
couteaux au lave-vaisselle, parce que les savons sont abrasifs et l’humidité de l’appareil
laisse des dépôts sur l’acier inoxydable.
Idéalement, avant et après chaque utilisation, le couteau devrait être maintenu sur un
fusil, aussi appelé queue-de-rat. Le fusil n’aiguise pas le couteau. Étant aimanté, il
permet plutôt de nettoyer le couteau en attirant les particules nuisibles. En fait, le fusil
affile le fil du tranchant du couteau qui est invisible à l’œil nu, puisqu’il est aussi mince
qu’un cheveu le long de la lame.
La meilleure façon de redonner du tranchant au couteau usé est de le faire aiguiser par
des professionnels. Il est d’ailleurs faux de penser que plus un couteau est coupant, plus
il y a de risques de se blesser. Au contraire, un couteau qui n’est plus coupant
fonctionnera difficilement, augmentant les risques de blessures.
Le test ultime d’un couteau bien affilé est la coupe de la tomate. Lorsque la tomate se
tranche facilement, tout va bien. Mais lorsqu’on est obligé de forcer avec un couteau,
c'est qu’il est mal affûté.
En conclusion
Si vous désirez vous procurer un bon couteau de chef, le magazine Protégez-vous en a
testé 13 dans son édition de septembre, dont les prix varient de 20 à 135 $. Ils
recommandent le Victorinox Fibrox, le Sanelli Premana Professional et Zwilling JA
Henckels Twin Master. Ces 3 couteaux sont offerts à des prix variant entre 30 et 50 $.
http://www.radio-canada.ca/actualite/v2/lepicerie/niveau2_4596.shtml
****************************************************************************************************
Des couteaux bien coupants
Tout bon cuistot vous le dira: un bon couteau coupant fait toute la différence. Voici
comment garder les nôtres bien affutés.
Chaque fois qu'on utilise nos couteaux, leur lame s'émousse un peu. Pour conserver un
bon tranchant, deux opérations sont nécessaires: l'affûtage et l'aiguisage.
1. L'affûtage
Le côté tranchant du couteau est en fait un «fil» très mince: plus il est droit, mieux la
lame coupe. Mais à chaque utilisation, le fil se tord un peu. L'affûtage sert à le redresser.
Le bon outil: un fusil (aussi appelé queue de rat), qui est une longue tige finement
nervurée, munie d'un manche.
Chronique du 30 janvier 2012
Page 4 de 10
Comment faire: Avant chaque utilisation, on frotte la lame deux ou trois fois sur le fusil,
en respectant un angle d'environ 20°.
Modèles suggérés: Les fusils abordables sont faits de métal (Victorinox 40580, 36$),
mais les plus efficaces sont enduits de poudre de diamant (Victorinox 40783, 77,50$) ou
en céramique.
2. L'aiguisage
À la longue, le tranchant du couteau s'affaisse: la lame écrase alors les aliments plus
qu'elle ne les coupe. L'affûtage ne suffit plus: il faut aiguiser la lame pour qu'elle retrouve
son tranchant. Si on cuisine beaucoup, on devra peut-être le faire une fois par mois, et si
on popote peu, une fois par année suffira.
Le bon outil: La pierre à aiguiser est le choix des aiguiseurs méticuleux, mais c'est long
et il faut de la dextérité pour guider la lame avec le bon angle. Pour se faciliter la vie, on
opte pour un aiguisoir muni de plusieurs fentes, avec différents niveaux d'abrasion.
Comment faire: On y glisse la lame successivement dans les fentes: on l'aiguise
d'abord grossièrement, puis de plus en plus finement en changeant de fente.
Modèles suggérés: On peut opter pour un aiguisoir manuel (MinoSharp de Global, 80$)
ou électrique (Chef Choice 110, 105,95$). L'avantage des modèles électriques: ils sont
rapides! Mais attention: si on appuie trop fort, ils grugent le métal à toute vitesse.
http://www.coupdepouce.com/guide-maison/entretien/des-couteaux-biencoupants/a/35216
****************************************************************************************************
Les bases de la cuisine : techniques de coupe rapide
Avant de faire mariner, sauter ou mijoter vos aliments, vous devez d’abord couper et
préparer vos ingrédients. Qu’il s’agisse de les couper grossièrement ou en fines
lamelles, savoir quel couteau utiliser et mettre en pratique certains des secrets les mieux
gardés peut rendre votre expérience de coupe beaucoup plus facile et même amusante!
Comment : couper un oignon
Le bon couteau : couteau de chef
Instructions :
1. Commencez par trancher le dessus de l’oignon afin de
rendre la surface plate. Déposez l’oignon sur cette surface,
coupez-le en deux sur la longueur. Retirez la pelure.
2. Déposez la moitié plate de l’oignon sur la planche à
découper, puis placez la pointe du couteau vers la racine.
Coupez des tranches d’environ 1,25 cm (1/2 po) en terminant
près de la racine.
3. Placez la lame du couteau parallèle à la planche à découper, puis coupez 5 à 7
tranches horizontales, toujours sans trancher la racine.
4. Finalement, placez votre couteau dans la direction opposée à la première série de
coupes, puis tranchez l’oignon en dés de 1,25 cm (1/2 po). Jetez le bout de la racine.
Chronique du 30 janvier 2012
Page 5 de 10
Le secret : Lorsque vous coupez un oignon, les acides libérés par les cellules de
l’oignon peuvent irriter vos yeux. Pour vous éviter de pleurer, passez l’oignon sous l’eau
froide en le pelant. Un autre conseil? Portez des lunettes de natation!
Comment : couper un céleri en dés
Le bon couteau : couteau de chef
Instructions :
1. Passez votre céleri sous l’eau froide. Déposez-le sur la planche à découper, puis
tranchez les feuilles et la partie plus blanche du pied.
2. Prenez une branche, coupez-la sur la longueur pour obtenir
deux branches plus minces. Répétez pour chaque branche.
3. Regroupez les branches du céleri, placez-les face à vous à
l’horizontale. Selon votre main dominante, commencez à
couper à la gauche ou à la droite du céleri. Coupez des dés
d’environ 0,6 cm (1/4 po).
Le secret : Laissez votre couteau travailler à votre place. Pour couper des dés comme
un chef, déposez simplement la pointe du couteau sur la surface de coupe, puis
balancez le couteau du haut vers le bas en déplaçant les branches sous le couteau au
fur et à mesure que vous coupez.
Comment : hacher de l’ail
Le bon couteau : couteau de chef ou couteau à hacher mezzaluna
Instructions :
1. Retirez une gousse d’ail du bulbe, déposez-la sur la planche
à découper. Déposez la lame du couteau sur la gousse, puis
frappez doucement la lame pour écraser la gousse afin de
séparer la partie comestible de la pelure.
2. Jetez la pelure. Déposez la pointe du couteau sur la planche
à découper, puis balancez le couteau du haut vers le bas pour
hacher. Continuez à hacher jusqu’à ce que la gousse soit
réduite en petits morceaux.
3. Si vous utilisez un couteau mezzaluna, un ustensile doté d’une lame courbe et
souvent équipé de deux poignées, placez-le au-dessus de la gousse, puis balancez le
couteau de la gauche vers la droite jusqu’à ce que l’ail soit haché à votre goût.
Le secret : Hacher signifie couper un ingrédient en morceaux d’environ 0,3 cm (1/8 po)
ou moins. L’ail est généralement haché en raison de son goût relevé. Mordre dans un
gros morceau peut masquer le reste des saveurs. Pour obtenir le même type de coupe
sans couteau, utilisez une râpe microplane. Soyez prudent lorsque la gousse et vos
doigts approchent de la râpe!
Conseil : L’utilisation d’outils tels qu’un couteau à hacher mezzaluna ou une râpe
microplane accélère et facilite la préparation des ingrédients.
Comment : couper un poivron en juliennes
Le bon couteau : couteau d’office ou couteau de chef
Instructions :
1. Passez votre poivron sous l’eau, puis placez-le verticalement
sur la planche à découper. En commençant par le dessus et en
Chronique du 30 janvier 2012
Page 6 de 10
coupant autour de la queue, tranchez vers le bas afin d’obtenir quatre morceaux égaux.
Jetez le cœur.
2. Placez les quatre morceaux côté peau sur la planche, retirez les graines à l’aide de la
pointe du couteau.
3. Empilez deux morceaux de piment, puis coupez-les sur la longueur pour obtenir de
longues et minces tranches d’environ 0,3 cm (1/8 po). Coupez les deux autres morceaux
de la même façon.
Le secret : La coupe en juliennes est une technique culinaire française qui ajoute une
touche de délicatesse à tous les plats. Essayez-la avec de nombreux légumes et des
pommes de terre, et rendez votre repas attrayant.
http://www.homemadesimple.com/fr-ca/foodandrecipes/pages/cooking-basics-quickcutting-techniques.aspx#
***************************************************************************************************
Les Couteaux de cuisine
Le monde des couteaux est très vaste. Un couteau de cuisine professionnel peut avoir
différentes formes, lames et fonctions. Plusieurs matériaux entrent dans sa composition.
Son choix est cependant très subjectif : Un chef réputé peut sans contredit exécuter une
tâche à l'aide d'un couteau bas de gamme, même si l'opération serait sûrement plus
aisée avec un couteau de qualité et approprié pour le type de coupe à effectuer.
Le couteau doit être le prolongement de la main. Bien sûr l'habileté et la qualité
engendrent l'efficacité, mais le choix d'un couteau en fonction de la tâche à réaliser
facilite considérablement la manouvre. Voici les points à considérer lors de l'achat : La
compatibilité avec la tâche, la prise, le confort, le tranchant, la durabilité et, bien
entendu, le prix.
Parties du couteau
Voici un petit lexique pour vous aider à bien visualiser l'anatomie du couteau.
Partie avant : La lame
• La pointe : Extrémité de la lame, parfois utiliser pour les travaux délicats.
• Le tranchant, ou fil : Partie tranchante du couteau, qui va de la pointe au talon.
• Le talon : Partie arrière de la lame, utilisée pour les manouvres requérant plus
de force et de poids.
• Le faux tranchant, ou contre tranchant : Partie opposée du fil, non aiguisée.
Sert à donner du poids au couteau.
• Le flan : Côté de la lame. C'est cette partie qui sera aiguisée en fonction de
l'émouture désirée (concave, convexe, plate, etc.)
Partie arrière : Le manche
• La soie : de la lame qui se prolonge dans le manche. Elle peut être de moitié ou
de pleine longueur.
• La mitre : Partie épaisse de la lame située avant le manche, servant à équilibrer
le couteau et à lui donner du poids. Protège et solidifie le manche.
• Les platines : Fixées sur la soie, accueillent les plaquettes et rivets qui
constituent le manche. Souvent en laiton ou acier.
Chronique du 30 janvier 2012
Page 7 de 10
•
•
Les plaquettes : Fixées sur les platines à l'aide de rivets, constituent le manche.
Principalement en plastique ou en bois.
Les rivets, ou boutons Peuvent être fait d'acier, de laiton, de cuivre. Tige
utilisée pour solidifier les plaquettes, la mitre ou la garde.
La Lame : La lame peut être découpé dans une feuille d'acier ou encore forgée.
Les lames découpées dans une feuille d'acier d'épaisseur constante sont légères et peu
onéreuses. Par contre, ce type de lame ne possède pas de mitre, et l'équilibre du
couteau en est donc affecté. Malgré tout, cet achat peut présenter un bon rapport
qualité/prix. La méthode qui produit la lame forgée est beaucoup plus solide et robuste,
et résulte en un couteau plus tranchant, qui reste aiguisé plus longtemps. Cette
technique est également employée afin de munir l'instrument d'une mitre, ce qui donne
du poids et de l'équilibre, donc un meilleur contrôle de l'utilisation. Il est à noter que son
prix est, bien entendu, plus élevé.
La soie : Les professionnels recommandent une soie pleine, ou pleine longueur, c'est-àdire qui fait la totale longueur du manche, plus souvent obtenue avec les lames forgées.
Celles-ci sont plus solides et contribuent aussi à l'équilibre du couteau. Vous n'aurez pas
la sensation de tenir un manche qui soutient une lame, mais bien de manipuler
l'instrument entier. Les soies qui ne font que la moitié du manche sont plutôt
considérées bon marché et peuvent, au bout d'un certain temps, agrandir l'espace qui
les sépare des plaquettes du manche et rendre la lame instable.
Types de Lame
• Lame lisse : La lame lisse est la meilleure de sa catégorie. La lame est effilée
du faux tranchant jusqu'au fil en une ligne droite ou convexe Elle produit une
coupe propre, nette, sans déchirer la nourriture. Bien aiguisée, elle peut
répondre à la presque totalité des tâches de la cuisine.
•
Lame crantée, ou à dents : Lame crantée, ou à dents : Idéale pour couper les
aliments qui ont une surface dure et un intérieur plus tendre, comme le pain ou
les gâteaux par exemple. Sachez toutefois que ce type de lame est difficile, voire
impossible à aiguiser, il vaut alors peut-être mieux ne pas dépenser beaucoup
d'argent pour un couteau à pain, puisque la lame, malgré sa qualité,
s'émoussera et à moins de la retourner au manufacturier, vous devrez le
remplacer.
Plusieurs considèrent la lame crantée pour la coupe de la tomate, mais sachez
qu'une lame lisse bien tranchante est la meilleure pour ce type de coupe. La
lame crantée a pour but de protéger une partie de la lame en évitant un contact
direct avec la planche à découper qui est principalement la portion de l'opération
qui émousse la lame.Puisque la lame à dents tranche mieux que la lame lisse
lorsque émoussée, elle est souvent associée à des couteaux de chef de bas de
gamme et peu dispendieux. Ces derniers sont à déconseiller. Si vous aiguisez
vos couteaux régulièrement, préférez leur une lame lisse.
•
Lame cannelée : La lame cannelée est pourvue de minces poches ovales
situées sur le flan de la lame, destinée à la coupe de tranches fines, comme pour
les charcuteries et certains poissons. L'avantage est que les cannelures
empêchent la nourriture de coller au couteau. Elles peuvent être entretenu
comme le serait tout autre lame.
Chronique du 30 janvier 2012
Page 8 de 10
Matériaux : Voici les types de matériaux les plus souvent utilisés pour les couteaux
professionnels :
• Acier au carbone : Le plus robuste des aciers, il peut tenir un fil extrêmement
tranchant pour une longue période. Par contre, son taux de résistance à la
corrosion est très faible, l'esthétique de la lame en sera affectée, mais non son
usage. En effet, la lame ternira très rapidement.
•
Acier inoxydable L'acier inoxydable, avec sa composition de chrome, résiste
très bien à la corrosion, mais le manque de carbone dans l'alliage en fait une
lame peu robuste, qui perdra son tranchant très rapidement. On retrouve ce type
de lame sur des couteaux de piètre qualité et peu dispendieux. Ils sont
déconseillés.
•
Acier inoxydable au carbone : Ce type d'acier est le plus recommandé par les
professionnels de l'industrie. Il allie la dureté du carbone à la résistance à la
corrosion de l'acier inoxydable, puisque ce dernier contient du chrome. Les
lames en acier inoxydable au carbone vont maintenir un fil bien tranchant.
•
Céramic : Les lames "ceramic" maintiennent un tranchant exceptionnel pour
plusieurs mois, voire plusieurs années sans besoin d'aiguiser constamment la
lame . Elles ne peuvent d'aucune façon procurer à la nourriture un goût de métal.
Ces lames sont plus rarement utilisées dans les cuisines professionnelles. Elles
sont plus fragiles que les lames d'acier, et nécessitent un aiguisage par diamant,
ce qui peut être moins aisé à obtenir Ne jamais utiliser ce type de lame sur vos
assiettes. La lame est assez dure pour endommager vos couverts.
Méfiez-vous des couteaux qui ont un revêtement en diamant et des manufacturiers qui
clament que ces lames n'ont jamais besoin d'être aiguisé. Ces lames, après un certain
temps, vont s'émousser, et il sera impossible de les aiguiser.
Dureté : L'échelle de Rockwell mesure à quelle profondeur un diamant, métal le plus
dure connu, peut pénétrer la surface du métal utilisé pour la fabrication de la lame. La
valeur de dureté Rockwell, ou RC, détermine la dureté du métal. Une lame avec un RC
élevé sera plus tranchante plus longtemps, mais également plus difficile à aiguiser.
Idéalement, la lame de votre couteau devrait avoir un RC qui oscille entre 55 et 62.
Manche : Les poignées en plastique ou en acier inoxydable sont préférées à celles en
bois, du moins pour les cuisines commerciales. Certaines poignées en plastique
peuvent imiter le bois et sa luxurieuse apparence, sans pour autant avoir les côtés
négatifs du bois. En plus de sa maintenance plus exigeante, le bois se détériore au fil du
temps. Assurez vous que les rivets soient de niveau avec la poignée pour prévenir
l'irritation de la paume et aussi empêcher l'accumulation de bactéries autour des rivets.
Conseils d'achat et d'entretien
Aiguisage : Les lames s'émoussent à cause du contact avec la planche à découper. Il
se forme alors sur le fil une courbe microscopique qui diminue considérablement la
qualité du tranchant. Mieux vaut prévenir et traiter régulièrement votre lame plutôt que
d'avoir à raviver complètement le fil. L'aiguisage devrait être fait par un professionnel qui
connaît bien les angles du couteau. Plusieurs commerçants se déplacent et offrent
l'aiguisage de vos couteaux sur place.
Chronique du 30 janvier 2012
Page 9 de 10
5 soins de bases :
1. Aiguisez régulièrement vos couteaux
2. Laver vos couteaux à la main, surtout ceux qui sont faits en acier au carbone.
Évitez le lave-vaisselle. Ne laissez pas tremper les couteaux, et essuyez les
immédiatement après les avoir nettoyé.
3. Rangez vos couteaux dans un bloc ou un support magnétique prévu à cet effet.
Évitez de les ranger dans un tiroir avec d'autres ustensiles, ces derniers
pourraient altérer les lames.
4. Utilisez les couteaux pour effectuer les tâches pour lesquelles ils ont été conçus
uniquement. Ne les utilisez pas pour ouvrir des conserves, couper de la corde ou
du papier.
5. Utilisez toujours une planche à découper en bois ou en plastique.
La prise : Avant d'acheter, manipulez le couteau et constatez si le manche s'adapte
bien au creux de la main. Si le renflement de la poignée est mal adapté, le couteau sera
difficile à tenir. Idéalement ni trop lourd, ni trop léger, afin que le poignet ne se fatigue
trop rapidement, la lame et le manche doivent être bien équilibrés.
Ensemble : Certaines économies sont possibles à l'achat d'un ensemble de couteaux,
surtout pour la maison. La cuisine commerciale nécessite souvent plus d'un couteau de
chef, quelques couteaux utilitaires, et ainsi de suite. Peu importe votre choix, assurezvous que tous ces couteaux vous seront utiles.
http://www.lacomida.ca/couteauxsuite.html
***************************************************************************************************
Équipements & Accessoires de Restaurant Maritimes
(Pour équipement de cuisine commercial et résidentiel)
3901, boulevard des Fondateurs, St-Isidore, NB, E8M 1C1
Téléphone : 506-358-1999
Fax: 506-358-0902
Personne ressource : Mario Richard
Chronique du 30 janvier 2012
Page 10 de 10

Documents pareils