La suite du programme. Au cours d`un chaleureux apéritif

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La suite du programme. Au cours d`un chaleureux apéritif
La suite du programme.
Au cours d'un chaleureux apéritif, suivi d'un excellent repas, chacun put renouer les contacts avec
les camarades qu'il avait plaisir à retrouver.
Puis ce fut le départ vers RAMBOUILLET où nous étions attendus à la BERGERIE NATIONALE. Divisé en
deux groupes, l'un faisait en calèche ou en "chars à bancs" un long tour du domaine façonné en fonction de
son utilisation partagée entre la chasse, l'agriculture et la gestion forestière et pouvait apprécier la diversité
des paysages rencontrés ainsi que la richesse de sa faune et de sa flore; l'autre, sous la conduite d'un jeune,
érudit et passionné par son métier, découvrait les diverses familles d' animaux élevés sur le domaine:
moutons Mérinos pour la qualité de la laine, moutons Ile de France pour la viande, vaches laitières ou
allaitantes, chevreuils ou faisans élevés par des spécialistes au profit des fédérations de chasseurs, sans
oublier les différentes races de chevaux et les chiens de berger.
Notre camarade, Marcel LAMBERT, nous a confié une analyse personnelle de cette visite, suite à son
passage … il ya 38 ans ! Vous en profiterez au prochain numéro de L'AgriA.
Cette première journée s'est terminée par un généreux "pique-nique" élaboré à partir des produits
de la Bergerie Nationale et des autres lycées agricoles.
Le lendemain, vendredi 11 mai, la pluie nous attendait à l'entrée du Château de DAMPIERRE
construit entre 1683 et 1690 par Honoré d'Albert de Luynes, gendre de Colbert, sur les plans de J.H Mansart.
A l'intérieur, nous avons pu admirer de belle boiseries, des souvenirs et des objets d'art de la famille Luynes,
toujours propriétaire, et une fresque "L'Age d'Or" peinte par Ingres. A l'extérieur, la pluie ayant cessé,
découverte de l'étang, du grand canal et de l'île aux quatre canaux datant du XVIe siècle, ensemble complété
plus tard par Le Nôtre par d'autres bassins.
Nous reprenions des forces au cours d'un très convivial repas, de grande qualité, servi au restaurant
les "Ecuries du Château" installé dans les anciennes écuries et sellerie du château
Dernière étape de notre journée, sans pluie mais un temps frais, l'Abbaye des VAUX de CERNAY " de
l'Ordre de Cîteaux et de l'Étroite Observance " nous attendait.
Après une vaine recherche des "cascades " du ru de Vaux, près de l'étang de Cernay, nous arrivions
au monastère; rattaché à l'ordre Cistercien, il connut divers occupants tout au long de l'histoire. Abandonné
après la guerre de Cent ans, il est utilisé comme carrière après la révolution … et comme cela ne suffisait pas,
nous devons l'état actuel de l'Abbaye au Baron Christophe qui, en 1816, mit une charge explosive dans le
chœur … pour récupérer des pierres ! Une vie lui fut redonnée par Mme Charlotte de Rothschild qui, en 1873
acheta et restaura l'Abbaye. Occupée par les Allemands puis par les Américains, en 1945 c'est le bureau de
recherches pour l'aviation qui s'y installe. Enfin, elle va retrouver sa vocation première, "accueillir", sous une
autre forme certes, puisque Philippe SAVRY l'achète en 1988 et la transforme en hôtellerie de charme.
Accompagnées de guides érudites, nous avons pu découvrir et comprendre les vestiges de l'abbaye,
du cellier devenu salon de musique, du salon gothique aux immenses cheminées, du colombier, de la fontaine
dite miraculeuse de Saint Thibaud ( son eau, consommée par Marguerite de Provence, aurait permis à la reine
de procréer). et enfin de la salle des moines, aux deux travées voutées en arêtes d'ogives et colonnes aux
chapiteaux de grès.
Une légère collation nous permettait de clore cette journée avant de regagner les hôtels, certains
camarades repartant le soir même.
………………
A l'an prochain !
Jean-Pierre BOUAT

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