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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
ROLAND-GARROS
(Photo Pierre Lahalle/L’Équipe)
(Photo Richard Martin/L’Équipe)
TSONGA
ET MONFILS,
DUO D’ENFER
*64 ANNÉE - N 20 050 1,10 /
e
o
France métropolitaine
(Pages 20 à 24)
RUGBY
PERPIGNAN
MARCHE
SUR PARIS
(Pages 14 et 15)
LYON, STADE DE GERLAND, HIER. – Maxime Mermoz
et Perpignan, victorieux du Stade Français (25-21),
disputeront la finale du Top 14 contre Clermont, samedi
(21 heures) au Stade de France. (Photo Jérôme Prévost/L’Équipe)
www.lequipe.fr
Dimanche 31 mai 2009
M 00825 - 531 - F: 1,10 E
3:HIKKSC=ZUVVUX:?k@f@d@b@k;
LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE
INCONTESTABLE !
Sa onzième victoire d’affilée, hier soir à Caen (1-0), a permis à Bordeaux de remporter
son sixième titre de champion de France. Déjà vainqueurs de la Coupe de la Ligue, les Girondins
terminent ainsi une saison
exceptionnelle. (Pages 2 à 12, et notre supplément de quatre pages)
ACTION !
D
2 0 0 9 . R I C A R D E S T U N E M A R Q U E E N R E G I S T R É E D E P E R N O D R I C A R D S.A .
DEPUIS 1932, L’ANIS ÉTOILÉ, LES HERBES DE PROVENCE ET LA RÉGLISSE
FONT PARTIE DES INGRÉDIENTS DE RICARD.
(175( '$16 /+,672,5( [LQGG L’ÉQUIPE dimanche, lundi : ALLEMAGNE, 2,20 /; AUTRICHE, 2,80 /; BELGIQUE, 1,60 /; CANADA, 3,95$CA; DOM, 1,70 /; ESPAGNE, 2,10 /; GRÈCE, 2,30 /; ITALIE, 2 / ; IRLANDE, 2 /; LUXEMBOURG, 1,60 /; MAROC 15 MAD; PAYS-BAS, 2,20 / ; PORTUGAL CONT 2,30 /; ROYAUME–UNI, 1,50£; SUISSE 2,60 FS; TUNISIE 2,40 DIN
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ENTRÉS DANS
L’HISTOIRE
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CAEN, STADE MICHEL-D’ORNANO, HIER. – La délivrance et la joie pour Yoann Gourcuff (bras levé), ici entouré de Franck Jurietti (à gauche), du Brésilien Fernando et de l’Argentin Fernando Cavenaghi (à droite) !
Au terme d’un parcours exemplaire, Bordeaux succède à l’Olympique Lyonnais, couronné sans interruption de 2002 à 2008.
(Photo Alain Mounic/L’Équipe)
Jaune
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FABRICE JOUHAUD
Noir
Noir
AUPHIN de Lyon en 2006
et 2008, Bordeaux est enfin
champion de France depuis hier.
Le sacre girondin fait souffler sur
la Ligue 1 un vent rafraîchissant
et sympathique. Mais une fois
les émotions passées et la fête
oubliée, il doit rester bien
davantage que le sentiment du
devoir accompli. Le plus dur
commence maintenant : le
nouveau roi de France devra se
montrer digne de l’OL et, donc,
passer lui aussi le premier tour
de la Ligue des champions.
Depuis dix ans et la reprise du
club par M 6, actionnaire unique,
les Girondins construisent pas à
pas ce que Nicolas de Tavernost,
patron de la chaîne, appelle
« une entreprise de sport et de
spectacle ». Depuis deux saisons,
Laurent Blanc bâtit un projet
sportif fondé sur une certaine
idée du jeu, de l’enthousiasme
et du plaisir qu’il doit procurer.
Cet alliage puissant d’une
stratégie économique et d’une
certaine idée du football vient
de l’emporter, mercredi, en Ligue
des champions avec le succès
de Barcelone. Il avait déjà gagné
l’an passé avec Manchester
United et l’année d’avant avec
le Milan AC.
Évidemment, Bordeaux, comme
l’Olympique Lyonnais, est loin de
ces références, mais c’est cette
voie que suivent modestement
les Girondins. Pour y progresser,
il faudra investir. La signature de
Yoann Gourcuff constitue une
première pierre. Elle ne sera pas
suffisante. La clé des futurs
succès girondins est dans le
portefeuille du groupe M 6,
obsessionnellement radin ou
traditionnellement rigoureux,
selon le point de vue avec lequel
on l’observe. Il faudra pourtant
bien que l’actionnaire donne au
président Triaud et au
« président » Blanc un peu de
moyens s’il veut que le triomphe
du 30 mai 2009, après sept
années d’hégémonie lyonnaise,
ne soit pas sans lendemain.
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FOOTBALL
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! LIGUE 1 (38e et dernière journée) – CAEN - BORDEAUX : 0-1
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CAEN, STADE MICHEL-D’ORNANO, et BORDEAUX, PLACE DES QUINCONCES, HIER. – 49e minute : Yoan Gouffran (à gauche, félicité par Yoann Gourcuff) ne célèbre pas son but, qui assure le titre à Bordeaux… et envoie aussi Caen, son ancien club, en L 2
(photo 1). Une marée humaine de 80 000 personnes a envahi la place des Quinconces pour suivre le match sur écran géant et fêter, dix ans après le dernier sacre, le sixième titre de champion des Girondins (photo 2). Grand seigneur, Laurent Blanc (à droite)
réconforte les Caennais Ismaïla N’Diaye (à gauche) et Reynald Lemaître (photo 3). Dans le vestiaire girondin, Franck Jurietti (debout sur la table) mène les festivités (photo 4).
(Photos AP, Bernard Papon/L’Équipe, Alex Martin/L’Équipe, DR)
Gouffran le libérateur
UN HOMME DANS LE MATCH. – L’attaquant bordelais, décisif, a libéré les Girondins sur un but
qui envoie son club formateur en Ligue 2.
CAEN –
de notre envoyée spéciale
Seulement deux buts
en L 1 cette saison
de son remplacement. Avant ça,
Gouffran s’était procuré la première
grosse occasion du match. Échappé
seul dans le dos de la défense caennaise, il avait buté sur Vincent
Planté (6e). S’il perdit quelques bal-
lons, il prit son couloir avec des
jambes et de l’envie, au cours d’une
première période sans réussite. Mais
celle-ci n’allait pas tarder. Son but
scella le sort du match, les Caennais
n’allaient pas se relever. Alors, au
coup de sifflet final, pendant que les
Bordelais accourraient, euphoriques, sous la tribune des supporters visiteurs, il est allé tendre la
main à ses anciens partenaires, un
par un. Il leur a lancé un regard déso-
L’HOMME CLÉ : A. DIARRA, 8
Il livra une partie de très haut niveau au cours de
laquelle il apporta sa puissance dans les duels et dans
les airs. Face à lui, Leca, Deroin et Seube n’ont pas eu le
temps d’organiser le jeu caennais. Impérial.
MÉLISANDE GOMEZ
L’HOMME CLÉ : S. YATABARÉ, 6
Seul face à Ramé, le jeune attaquant d’origine
malienne a manqué l’égalisation (83e). Mais il aura été
le vrai plus des Caennais, dans un rôle de neuf et demi
ou de second attaquant, côté droit, ne rechignant pas
non plus à défendre. Trémoulinas et Diawara n’ont pas
toujours été à la fête face à sa fraîcheur technique et ses
appels dans la profondeur.
Le peuple bordelais a partagé hier, devant l’écran géant à Bordeaux, la victoire de son équipe.
BORDEAUX –
de notre correspondante
ILS ÉTAIENT 80 000, record battu,
sur la place des Quinconces, une
marée humaine bleu marine affluant
de toutes les artères de la cité dès
17 heures. On ne pouvait pas faire
mieux que de choisir cet endroit central, bordé par la Garonne en bas et en
son sommet par la colonne des Girondins, ceux de 1789 bien sûr. Mais, hier
soir, tout était permis et il était facile
de faire croire à des Australiens en
goguette, mais en maillot du club, que
le monument avait été érigé pour le
club.
17 h 30. La place de la Victoire, haut
lieu festif de la ville, déborde. Les 30 oC
n’y sont pour rien. Ils sont assis aux terrasses pour attendre en meilleure position le début de la retransmission télé.
Chez Julio, un restaurant près du
Grand Théâtre, Sylvie prend son service. Le temps va être long, Canal + est
en panne et il n’y a aucune réservation
avant 23 heures.
21 heures. L’esplanade des Quin-
conces est entièrement recouverte. Au
loin, on aperçoit la rue Sainte-Catherine pleine à craquer. Les photographes mitraillent. L’ambiance est
comme au stade, chants et drapeaux
compris. Alain Juppé, le maire de Bordeaux, présent sur place, en prend
note.
22 h 7. Avec le décalage de diffusion, la
foule frappe et marque avec Gouffran.
La nuit est tombée, le ciel de fumigènes
vire au rose tendre, Bordeaux chavire.
Fanny, dix-sept ans, pas vraiment foot,
mais beaucoup Gourcuff, s’est prise au
jeu et explose. L’onde se propage jusqu’au fleuve, le sol tremble. Marseille
mène et ça n’a aucun écho. Le titre est
là, tout proche. Le reste n’a pas grande
importance. Sur les côtés de la place,
certains ont l’air bien alcoolisés, mais
cela ne gâche pas la fête qui ne fait que
commencer. La nuit sera courte avant
de revenir, aux alentours de midi, à cet
endroit désormais chéri par tous les
Bordelais. Les joueurs découvriront
alors à leur tour le cœur battant d’une
ville à l’unisson.
LAWRENCE LEENHARDT
À Caen, les larmes avant la grande lessive
UNE IMAGE. Celle des pleurs de Barzola, Lemaître
et Yatabaré face à l’explosion de joie des Bordelais.
Hier, face à Bordeaux, le Stade Malherbe de Caen a
dû se résoudre, dans une immense tristesse, à sa
quatrième relégation depuis sa première accession
en Ligue 1 au terme de la saison 1988. La formation
de Franck Dumas n’a pas démérité mais n’a jamais
non plus véritablement inquiété son adversaire du
soir.
Les regrets seront immenses. Depuis la fin de
l’automne, les Caennais ont lentement mais sûrement dégringolé. Ils cultivent aujourd’hui ce para-
doxe d’être relégué en Ligue 2 en disposant de la
meilleure attaque (9e) et défense (15e) parmi tous ses
concurrents de près ou de loin au maintien (Nantes,
Saint-Étienne, Sochaux, Le Mans). L’histoire retiendra aussi que la formation normande a connu la
maladresse de mener au score une douzaine de fois
cette saison sans avoir pu concrétiser la victoire qui
leur a manqué, hier soir, pour se sauver. Comme en
2005, donc, le club du président Jean-François Fortin
fait partie des relégués de la dernière journée.
Seube, Planté, Deroin et Sorbon étaient déjà de cette
chute sévère. La quatrième remontée en Ligue 1 de
l’histoire du club n’aura duré que deux saisons.
Ce matin, les premiers soldes de tout compte
devraient commencer à tomber. Le groupe caennais
ne vivait pas dans l’harmonie. Le manager sportif et
entraîneur, Franck Dumas, usé par cette saison où
son groupe ne l’a pas toujours suivi pourrait décrocher du terrain. Un grand chambardement devrait
intervenir côté joueurs. Savidan, mais aussi Ben
Khalfallah, Planté, Seube, entre autres, devraient
partir. L’histoire se répète à Caen.
ALEXANDRE CHAMORET
La tournée des patrons
(1973), Saint-Étienne reprend les rênes du football français, avec trois titres (1974, 1975,
1976), trois Coupes de France (1974, 1975,
1977) et une finale européenne (1976). C’est le
temps de la « fièvre verte », qui précédera une
époque plus trouble (dernier titre en 1981), au
cours de laquelle aucune équipe n’assure vraiment la succession et où l’ASSE se cherche,
entre politique de vedettes (Platini) et pérennité de sa politique de jeunes (Roussey, Paganelli). Cette deuxième grande période s’achèvera
dans les affres de l’affaire de la caisse noire (1)
et de la descente en D 2 (1984).
LE BORDEAUX DE BEZ. – Sous la direction de
Claude Bez, Bordeaux gravit les échelons :
sixième en 1980, troisième en 1981, quatrième
en 1982, deuxième en 1983, dans ces quelques
années où aucun successeur des Verts ne s’est
imposé durablement. Les Girondins sont champions trois fois en quatre ans (1984, 1985,
1987) et se placent neuf fois parmi les quatre
premiers pendant la décennie. Leur période de
domination se termine quand commence celle
de Marseille. C’est surtout la condamnation de
la gestion Bez qui marquera la fin de cette
période dorée, avec une descente en D 2 en
1991.
L’OM DE TAPIE. – Marseille revient de très
loin et de très bas (quatre saisons en D 2) quand
Bernard Tapie prend la présidence du club en
1986. Deuxième en 1987, sixième en 1988, il se
pose en concurrent de Bordeaux et s’empare du
titre en 1989. Il ne le lâchera qu’en 1993, à
cause du déclassement sanctionnant l’affaire
VA-OM, qui le prive d’une cinquième sacre
d’affilée. Comme le Bordeaux de Bez, comme le
Saint-Étienne de Rocher, le Marseille de Tapie
chutera sur décision judiciaire, avec deux saisons en D 2 à la clé. Derrière ce règne marseillais s’ouvre une longue période d’instabilité à la
tête du Championnat, qui ne sera interrompue
que par l’avènement de Lyon. De 1994 à 2001,
aucun champion de France ne parvient à
conserver son titre. Six clubs différents (2) sont
sacrés en huit saisons avant l’avènement du
règne lyonnais. Avec les nouvelles règles euro-
PAGE 2
ALEXANDRE CHAMORET
La Ligue 1 saison 2009-2010
péennes, les équipes françaises peinent à
conserver leurs meilleurs joueurs. Elles ont de
plus en plus de mal à stabiliser leurs effectifs et
à les enrichir, ce qui avait été la marque de tous
les clubs dominants que nous venons d’évoquer.
Seul Lyon, depuis sept ans, y est parvenu, ce qui
n’a pas été un mince exploit. Il s’agit maintenant de savoir si l’OL pourra rebondir rapidement, comme Saint-Étienne a su le faire au
début des années 1970, et si la victoire de son
successeur ouvre une nouvelle ère de domination ou un autre temps d’instabilité à la tête du
Championnat.
Li
Lille
Boulogne-sur-Merr
Avant le septennat lyonnais au sommet de la L 1, d’autres clubs avaient marqué de leur empreinte le Championnat de France.
Après un dernier titre, en 1962, et une deuxième place en 1963, Reims chute brutalement
en Division 2 la saison suivante pour n’avoir pas
su anticiper sur la fin de carrière de ses joueurs
majeurs. Ce déclin coïncide exactement avec
l’émergence de Nantes, passé en deux ans de la
D 2 à un double titre de champion (1965, 1966).
LES VERTS DES ANNÉES 1960... – Solide
club depuis dix ans, Saint-Étienne avait connu
un accident industriel en 1962, descendant en
D 2 en même temps qu’il remportait la Coupe
de France. Remonté l’année suivante, il est
champion dès la première saison (1964). Après
les deux titres nantais, il est champion de
France quatre années de suite (de 1967 à
1970), ce que personne n’avait réalisé avant. Il
agrémente cette série par deux victoires en
Coupe (1968, 1970). Marseille interrompt la
série, mais les Verts restent dans la course tout
en devant assurer le passage d’une génération
à la suivante.
... ET DES ANNÉES 1970. – Après un intérim
de trois ans de l’OM (1971, 1972) et de Nantes
assez mordant. Remplacé par
NABAB (57e).
SEUBE (6) : le capitaine caennais a
ratissé large au milieu de terrain et
bouché les trous en défense. A souvent prêté main forte à Lemaître.
Acharné. Remplacé par I. N’DIAYE
(79e).
BEN KHALFALLAH (4) : pas omniprésent dans un rôle axial inhabituel
en première période. Trop court
devant Ramé (10e). Plus à l’aile sur
l’aile gauche, après la pause. Remplacé par ELUCHANS (70e).
S. YATABARÉ (6) : voir ci-dessus.
SAVIDAN (5) : loupe le coche sur un
centre de Barzola (10e). Une activité
incessante sur tout le front de
l’attaque. Précieux par ses remises.
Ses appels en profondeur ont semé le
danger. Mais on aurait aimé le voir
dans une position plus axiale.
PLANTÉ (6) : ne peut rien sur la tête
à bout portant de Gouffran (0-1,
49e). Deux arrêts décisifs (6e, 13e).
Impeccable, il est l’un des gardiens à
avoir fait le plus de parades cette saison.
BARZOLA (4) : il n’a pas assez pris
son couloir.
R. GOMIS (5) : des interventions
autoritaires. Le plus sûr en défense
centrale.
SORBON (3) : trop tendre. À souffert face à l’arsenal technique de
Chamakh.
LEMAÎTRE (4) : limite en défense.
Une relance au petit bonheur qui
aurait pu profiter à Fernando (36e).
Des velléités offensives.
DEROIN (5) : vif et technique, le
milieu de terrain, extrêmement motivé, a joué les trublions par ses
dribbles et ses ouvertures. S’est aussi
démené sur les tâches défensives.
G. LECA (3) : des absences. Pas
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Monaco
DIDIER BRAUN
(1) Depuis 1977, le club avait détourné 20 millions de francs sur ses recettes pour verser des
sommes occultes à ses principaux joueurs. Le
scandale avait éclaté en 1982.
(2) Paris-SG (1994), Nantes (1995, 2001),
Auxerre (1996), Monaco (1997, 2000), Lens
(1998), Bordeaux (1999).
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Nice
Marseeille
DIMANCHE 31 MAI 2009
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
LES JOUEURS CAENNAIS. – L’attaquant
international Espoirs a apporté de la profondeur
mais a manqué de réalisme.
Du jamais vu
LE GRAND REIMS. – Certes, le Stade de
Reims de l’après-guerre n’a jamais remporté
deux titres de champion de suite. Mais, de 1946
à 1963, il a été six fois champion et, surtout,
s’est classé parmi les quatre premiers dix-sept
fois sur dix-huit, sa seule contre-performance
(10e, en 1956) correspondant à sa première
finale européenne (3-4, contre le Real Madrid,
lors de la première édition de la Coupe d’Europe
des clubs champions), ce qui n’est pas fortuit.
BERNARD LIONS
Yatabaré
a tout essayé
LE DESSIN
JAMAIS LE CHAMPIONNAT de France n’a
connu une mainmise comparable à celle de
l’Olympique Lyonnais depuis la saison
2001-2002. Aucun club n’avait aligné une série
de sept titres d’affilée. La chute de l’OL ouvre
par conséquent une époque inédite. Cependant, le football français a déjà vécu des
périodes de domination d’un seul club. Elles
eurent un avant et un après. Le rappel de ces
épisodes peut-il éclairer l’après-Lyon qui commence aujourd’hui ?
pointu, sa spécialité (13e) et de taper
au-dessus (36e). Complet.
A. DIARRA (8) : voir ci-dessus.
JUSSIÊ (3) : quand on le vit, ce fut
pour perdre des ballons et rater le
cadre (34e). Relayé à son poste par
SERTIC (64e), qui loupa une balle de
2-0 (74e).
GOURCUFF (5) : il a manqué ses
coups de pieds arrêtés et sa volée du
gauche (25e), jusqu’à cette combinaison sur coup franc qui amena le but.
Sorti pour permettre au revenant
WENDEL de participer à la fête (79e).
GOUFFRAN (6) : il a converti sa
seconde occasion (49e), mais n’a pas
fêté son but devant son ancien public.
Ce but de la tête a eu un double effet :
offrir le titre à Bordeaux et reléguer
son club formateur. Un bonheur cruel.
CHAMAKH (6) : il joua surtout en
déviation, obtint des coups francs et
rata le cadre (90e).
RAMÉ (6) : il claqua un ballon sur sa
ligne de sa main droite (10e) et bloqua
le tir de Yatabaré (83e). Décisif.
JURIETTI (7) : jouer sous les sifflets
ne le perturba pas au moment de sauver devant son but (15e et 68e). Au
métier.
PLANUS (7) : il para souvent au plus
pressé. Et bien. Sans trembler.
S. DIAWARA (6) : s’il fut mieux
après la pause, sa première période
confirma toutefois qu’il terminait
moins bien sa saison. Il a tant donné
au cours de celle-là qu’il est pardonné.
TRÉMOULINAS (5) : le danger passa souvent de son côté. Mais son
centre s’avéra décisif sur la même
action qui amena l’égalisation de la
tête de Fernando à Valenciennes
(2-1).
FERNANDO (7) : son rôle de récupérateur ne l’empêcha pas de s’offrir
une percée dans l’axe conclue d’un
Bleu
Rouge
CAEN,
STADE MICHELD’ORNANO,
HIER. – Critiqué
pour ses
performances
cette saison,
Yoan Gouffran,
à la lutte ici
avec Reynald
Lemaître,
a certainement
inscrit, contre
son ancien club,
le but le plus
important
de sa carrière.
(Photo
Bernard Papon/
L’Équipe)
Jaune
Bleu
Jaune
Il aurait pu exulter, pourtant, après
ce but qui pèse tant, au bout d’une
saison pas toujours facile. Il aurait pu
se souvenir de ces mois d’adaptation
difficiles, de ses premières sorties
peu convaincantes, de ses espoirs
déçus au cours d’un hiver où il fut
souvent remplaçant. Il était arrivé,
en juin dernier, comme une recrue
pleine de promesses, chargé des
attentes de Laurent Blanc. Mais il lui
a fallu patienter plus que prévu pour
s’imposer en Gironde. Il avait espéré
d’autres statistiques, lui qui, avant
hier soir, n’avait marqué qu’un seul
but en L 1, à Rennes (3-2). Yoan
Gouffran, qui a fêté ses vingt-trois
ans cette semaine, n’a pas vécu la
saison qu’il espérait, mais il s’est
offert une dernière soirée inoubliable.
Hier soir, il n’a pas manqué le rendez-vous, devant un public qui était
encore le sien, il y a un an, et qui lui a
réservé une belle ovation à l’heure
lé et leur a glissé quelques mots de
réconfort, sans doute. Yoan Gouffran, évidemment, était ravi d’avoir
marqué. Il aurait simplement préféré
que ce fût contre quelqu’un d’autre.
LES JOUEURS BORDELAIS. – L’international
bordelais a rayonné dans l’entrejeu et imposé
sa puissance
Noir
Noir
AU MOINS, Yoan Gouffran avait eu
la politesse de prévenir. Tout au long
d’une semaine forcément différente,
il avait répété devant les micros tendus : « Si je dois marquer un but décisif, je le ferai. » Le calendrier de la
Ligue 1 avait dessiné un scénario
particulier pour l’attaquant girondin
et il y était écrit, sans doute, qu’il y
tiendrait le rôle principal. Ce 30 mai,
Gouffran l’avait depuis longtemps
vissé dans un coin de la tête et il avait
deviné les enjeux de cette ultime soirée à mesure que Caen, son club formateur, s’enfonçait dangereusement au classement, et alors que
s’annonçait toujours plus clairement
un coude-à-coude avec l’OM.
En Normandie, Gouffran a laissé des
souvenirs et des amis, au bout de
sept années qui ont lancé sa carrière
de joueur pro, de son arrivée au
centre de formation à ses premières
apparitions, souvent marquantes,
chez les pros.
Mais voilà, depuis l’été dernier, il
joue pour Bordeaux et, hier soir, il y
avait un titre à aller chercher. Alors, à
la réception de ce centre de Trémoulinas, il a sauté plus haut que Nicolas
Seube pour placer une tête qui bat-
tait Vincent Planté (49e). Qu’a-t-il
pensé, alors ? Beaucoup de choses,
sans doute, mais il n’a rien montré.
Pas de bras levés, pas de course folle,
pas d’embrassades à n’en plus finir.
Diarra,
la puissance
et la maîtrise
3
FOOTBALL
Bleu
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Noir
Jaune
! LIGUE 1 (38e et dernière journée) – CAEN - BORDEAUX : 0-1
Bordeaux sur son piédestal
Intraitables à Caen, les Girondins sont devenus champions de France après sept années de domination lyonnaise.
Il leur fallait un point,
ils en ont pris trois.
En signant, hier soir
à Caen, une onzième
victoire de suite qui les
fait entrer dans l’histoire,
les Girondins ont conclu
de la plus belle façon une
saison exceptionnelle.
Devant un public plongé
dans la tristesse, ils ont
remporté un sixième titre
après ceux conquis
en 1950, 1984, 1985,
1987 et 1999. Également
victorieux de la Coupe
de la Ligue, Bordeaux
a conclu dans l’euphorie
une saison qui fera date.
CAEN, STADE
MICHEL-D’ORNANO,
HIER. – 49e minute :
Vincent Planté ne peut
rien faire. Yoan Gouffran
(absent sur la photo)
vient de devancer de la
tête Nicolas Seube sur
un centre de Benoît
Trémoulinas, à la suite
d’un coup franc
de Yoann Gourcuff.
(Photo Alain Mounic/L’Équipe)
HIER
Lille
Grenoble
Marseille
Caen
Nice
Toulouse
Paris-SG
Lorient
Saint-Etienne
Nantes
CAEN –
de notre envoyé spécial
de sentiments qui a quelquefois irrité
mais qui était le chemin qui convenait le mieux à sa personnalité.
Les Girondins auraient plié l’affaire
plus tôt si Planté n’avait été parfait
devant Gouffran (6e) et sur une percée de Fernando, relayée par Gourcuff (13e). Caen aura tout essayé
mais c’était forcément insuffisant
devant la puissance déployée au
milieu par Alou Diarra et Fernando.
La fin de match normande a été
héroïque mais la résistance bordelaise, elle, fut sans la moindre faille.
Jurietti, sifflé pendant tout le match,
sauva pour finir devant Savidan
(68e), Diawara rattrapa Nabab dans
RÉACTIONS
« Je vais faire la fête »
LAURENT BLANC, l’entraîneur girondin, savoure le premier titre
de champion de sa jeune carrière d’entraîneur.
Flegmatique, même dans ses plus intenses
moments de bonheur, Laurent Blanc intériorisait
comme jamais, après le coup de sifflet final. Pourtant,son émotionétait perceptibleau travers de ses
mots.
CAEN –
de notre envoyé spécial
« COMMENT ACCUEILLEZ-VOUS votre premier titre
de champion comme entraîneur ?
– Comme la récompense de deux années de travail. Les
Gagner trois titres cette saison, c’est
fabuleux. La tension et le stress d’une
année sont retombés en quelques
minutes dans les vestiaires. La joie
était assez classique, c’est surtout un
grand soulagement. Quand tu vois, ces
quinze derniers jours, des milliers de
supporters au Haillan, tu sens qu’il se
passe quelque chose. On va fêter ça
avec eux demain (aujourd’hui). »
– B. L.
G FERNANDO (Bordeaux) : « C’est
une soirée formidable, je n’ai presque
plus de voix. Dans le vestiaire, c’était
formidable, on a fêté ça au champagne. Ce qui nous arrive, c’est le
résultat de l’ambiance extraordinaire
VOLLEY BALL
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JUDO
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joueurs, mais aussi le staff technique, qui a mis ses compétences au service des joueurs, ont été fantastiques.
– Comment allez-vous fêter ce titre ?
– Vous me connaissez. Je suis quelqu’un d’assez réservé.
Mais c’est vrai que, là, je vais faire la fête ce soir (hier soir) et
demain (aujourd’hui). On va maintenant pouvoir partager
ces moments de bonheur entre nous, puis à Bordeaux, avec
tous ceux qui aiment les Girondins. Ensuite, j’apprécierai
vraiment en famille et avec Jean-Louis (Gasset, son adjoint).
Comme on a l’habitude de le faire. C’est à partir de là, entre
nous, qu’on apprécie vraiment ces moments à la fois si rares
et si précieux. C’est pour cette raison qu’il faut les savourer
pleinement. » – B. Li.
qu’il y a eu dans cette équipe pendant
toute la saison. Cela a été une semaine
difficile, mais encore une fois la préparation a été parfaite. Dans ce dernier
match, on a gardé toute la force qui a
toujours été la nôtre. On a eu la première occasion, puis Caen a eu la suivante, puis encore nous. C’était difficile parce que notre adversaire jouait
sa peau et on savait que Marseille pouvait battre Rennes. Mais on a été
solides jusqu’au bout, ce titre est
magnifique. » – J.-M.B.
G Souleymane DIAWARA (Bordeaux) : « J’ai appris que le trophée
était à Marseille. Il va falloir qu’ils le
ramènent vite à Bordeaux. On va ren-
trer fêter ça avec les supporters. Ce soir
(hier soir), on repense à toute la saison,
aux moments forts. Tout a défilé en
une minute. Sur l’état d’esprit qu’on a
affiché ces derniers temps, on était
imbattables. » – M.Go.
G Jean-François FORTIN (président de Caen) : « Le club descend en
Ligue 2, c’est la dure loi du sport. Mais
je vais parler de l’arbitrage, je pense
que le champion de France pouvait
rivaliser avec nous. M. Batta veut que
la télé aide les arbitres et je ne peux
qu’aller dans ce sens. J’ai vu comme les
autres un penalty indéniable qui ne
nous a pas été sifflé (à la 5e minute, Ben
Khalfallah était légèrement poussé du
coude par Diawara). Ensuite, on fait
entrer un jeune attaquant, qui aurait
dû tomber dans la surface (à la 77e,
Diawara reprenait Nabab), ce
qu’aurait fait un joueur plus expérimenté comme Marouane Chamakh.
S’il était tombé, on aurait eu un penalty. » – M. Go.
G Nicolas SEUBE (Caen) : « La tristesse prédomine, l’objectif n’est pas
atteint, on espérait s’en sortir mais on
a fait une saison trop catastrophique.
Ce n’est pas ce soir qu’on a perdu, on a
lâché trop de points en route. Le premier bilan est que le groupe risque de
changer, on arrive en bout de cycle, il y
a un noyau dur qui est là depuis des
années comme Vincent (Planté), Titi
(Deroin), qui en ont gros sur la patate
ce soir (hier soir). C’était peut-être mon
dernier match avec Caen, mais je n’en
suis pas certain. S’il y a des propositions intéressantes, je ne vous cache
pas que certains joueurs risquent de
quitter le club. » – A .C.
G Vincent PLANTÉ (Caen) : « Ce
n’est pas ce match-là qui nous manquait pour nous sauver, la descente se
joue bien avant. On a joué contre une
belle équipe de Bordeaux avec un jeu
léché, on aurait pu marquer un petit
but avant qui aurait pu changer la
donne. J’ai énormément de tristesse ce
soir parce qu’il y a énormément de
gens que j’aime dans ce club, que ce
soit parmi les joueurs ou dans l’administration du club. J’espère qu’on ne va
pas tous se perdre de vue. Personne ne
sait encore ce qu’il va faire. » – A. C.
CAEN
JEAN-MARC BUTTERLIN
0-1 (0-0)
BORDEAUX
######
Temps doux. Pelouse en bon état. 20 823 spectateurs. Arbitre : M. Lannoy.
Poss. duu
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4
44 %
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6
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7
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7
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6
6
6
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3
5
Barzola
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Trémoulinas
m linas
4
5
6
2
8
1
14
Remplacements
11
57e : G. Leca par NABAB.
70e : Ben Khalfallah par ELUCHANS.
79e : Seube par I. N'DIAYE.
Non utilisés : Thébaux (g. ), !Bordeaux a
enregistré sa onzième
Florentin, Toudic, Adnane.
victoire d'affilée en L 1.
Entraîneur : F. Dumas.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Dans la même saison,
Les cartons
c'est un record.
3 avertissements : Sorbon (11e ,
charge sur Gourcuff), Seube (47e ,
charge sur Fernando), Planté
(90e+ 5, altercation avec Sertic).
Remplacements
64e : Jussiê par SERTIC.
79e : Gourcuff par WENDEL.
86e : Gouffran par BELLION.
Non utilisés : Valverde (g.),
Henrique, Ducasse, Cavenaghi.
Entraîneur : L. Blanc.
-- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Les cartons
4 avertissements : Trémoulinas
(60e, tacle par-derrière sur Nabab),
Chamakh (66e, tacle dangereux sur
Deroin), Ramé (88e, gain de temps),
Sertic (90e+ 5, altercation avec
Planté).
------------------------------------------------------------------------------
LE BUT
(49e,
0-1 : GOUFFRAN
passe de Trémoulinas). – Coup franc pour Bordeaux, à vingt-cinq
mètres. Gourcuff décale Trémoulinas, esseulé côté gauche. Le centre de l'arrière gauche trouve
Gouffran, dans les six mètres, qui marque de la tête.
Le tableau
d’honneur
Champion : Bordeaux.
Qualifiés pour la Ligue des champions : Bordeaux, Marseille.
Qualifié pour le 3e tour qualificatif de la Ligue des champions :
Lyon.
Qualifiés pour la Ligue
Europa (*) : Toulouse, Lille et Guingamp (vainqueur de la Coupe de
France).
Relégués en L 2 : Le Havre, Nantes,
Caen.
Promus en L 1 : Lens, Montpellier,
Boulogne-sur-Mer.
(*) La cinquième place du Championnat de France est qualificative pour la
Ligue Europa en raison de la Coupe de
la Ligue, remportée par Bordeaux, et
qualifié pour la Ligue des champions.
LES DIX DERNIERS CHAMPIONS
2009 ............................... Bordeaux
2008 ...................................... Lyon
2007 ...................................... Lyon
2006 ...................................... Lyon
2005 ...................................... Lyon
2004 ...................................... Lyon
2003 ...................................... Lyon
2002 ...................................... Lyon
2001 .................................. Nantes
2000 ................................. Monaco
Voir aussi
notre supplément
« Bordeaux champion »
pages I à IV
TECHNOLOGY
FOR
G Nicolas DE TAVERNOST (président de M 6, actionnaire majoritaire
des Girondins) : « Dix ans après avoir
racheté le club, ce titre nous procure
une joie immense. C’est le fruit d’un
gros travail de toute une équipe,
notamment du président Jean-Louis
Triaud, qui nous a convaincus de
reprendre les Girondins. Depuis notre
arrivée, nous œuvrons avec sérieux et
nous sommes récompensés ce soir.
Nous avons su ne pas écouter les critiques de ceux qui nous disaient qu’il
fallait forcément faire des folies pour
réussir. Nous avons aussi su choisir les
hommes pour diriger cette équipe, en
premier lieu Laurent Blanc. » – E. M.
G Alain JUPPÉ (maire de Bordeaux) :
« C’est une victoire magnifique, qui
vient clore une saison tout aussi
magnifique. Et puis ça me fait chaud au
cœur de voir cette foule bordelaise
venue de tous les milieux, de tous les
âges, qui partage cette fête populaire.
On dit que Bordeaux est une ville réservée, eh bien, regardez ! Je n’ai jamais
vu autant de monde que ce soir, c’est
beau. Les Bordelais ont voulu vivre
ensemble ce moment. Dix ans, c’est
long, ce deuxième titre va être fêté
comme il se doit. Et le projet de grand
stade que je soutiens ne peut que tirer
profit d’un tel événement. » – L. L.
G Marc PLANUS (Bordeaux) :
« Vivre une joie pareille quand on est,
comme moi, natif de Bordeaux, c’est
vraiment magique. »
G Michel PAVON (directeur sportif
de Bordeaux) : « C’est extraordinaire !
la surface (77e) et Ramé ne trembla
pas face à Yatabaré (83e).
Il n’y aura pas eu à se préoccuper du
dernier feu d’artifice marseillais,
devenu une anecdote lointaine. Il y a
dix ans, Laurent Blanc avait perdu le
titre lors de la dernière journée au
profit de Bordeaux. Il était alors le
patron de la défense de Marseille.
Une décennie plus tard, l’histoire
s’est inversée. Pour lui, mais pas
pour les Girondins.
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DIMANCHE 31 MAI 2009
PAGE 3
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Bordeaux est une équipe comblée
qui a garni deux fois sa vitrine. Elle
est championne mais aussi détentrice de la Coupe de la Ligue. La
Coupe est pleine, on peut le dire
comme ça. Les mille supporters qui
avaient fait le déplacement en Normandie ont pu fêter leurs héros
poteau un centre de Trémoulinas.
Exactement comme à Valenciennes
(2-1), l’action décisive est née d’un
coup franc intelligemment joué par
Gourcuff vers son arrière gauche
alors que tout le monde attendait
une balle dans la boîte.
Ce but, qui vaut tout l’or du monde, a
justement récompensé des Bordelais, dominateurs durant toute la
première mi-temps, et qui n’ont vraiment tremblé que sur un centre de
Barzola, dévié au premier poteau par
Savidan, qui butait sur Ramé (10e).
c. Diff.
34 +30
35 +32
29 +23
27 +18
39 +12
38 +11
34 +8
35 0
41 -1
47 0
45 -4
42 -7
37 -13
48 -8
47 -9
54 -11
56 -16
49 -7
54 -21
67 -37
Bleu
Le sixième titre
des Girondins
comme ceux-là le méritaient, dans le
décor étrange d’une foule normande
atterrée mais qui eut la politesse
d’applaudir son bourreau, Yoan
Gouffran, le pire bourreau que ce
match pouvait générer.
Car celui qui a fait basculer la L 1,
hier soir, est un enfant du Stade Malherbe. Il y a fait ses classes de footballeur et on imagine les sentiments
confus qui l’ont habité. Gouffran a
porté Bordeaux sur le sommet et précipité Caen dans le précipice à la
49e minute, coupant au premier
Classement
Pts J. G. N. P. p.
1. Bordeaux 80 38 24 8 6 64
2. Marseille 77 38 22 11 5 67
3. Lyon
71 38 20 11 7 52
4. Toulouse 64 38 16 16 6 45
5. Lille
64 38 17 13 8 51
6. Paris-SG 64 38 19 7 12 49
7. Rennes
61 38 15 16 7 42
8. Auxerre
55 38 16 7 15 35
9. Nice
50 38 13 11 14 40
10. Lorient
45 38 10 15 13 47
11. Monaco
45 38 11 12 15 41
12. Valenciennes 44 38 10 14 14 35
13. Grenoble 44 38 10 14 14 24
14. Sochaux 42 38 10 12 16 40
15. Nancy
42 38 10 12 16 38
16. Le Mans 40 38 10 10 18 43
17. Saint-Etienne 40 38 11 7 20 40
18. Caen
37 38 8 13 17 42
19. Nantes
37 38 9 10 19 33
20. Le Havre 26 38 7 5 26 30
Jaune
Rouge
Jaune
onze victoires de rang, une enfilade à
la limite de la raison que personne
avant elle n’avait réussi dans la
même saison. C’est énorme, vraiment énorme. C’est à ce prix-là que
les Girondins ont effacé un débours
sur Lyon de sept points à l’entrée du
printemps et doublé Marseille à trois
journées de la fin, le soir où l’OM a
craqué chez lui devant le désormais
ex-champion (1-3).
Toute la lumière du monde s’est
posée, hier soir, sur une équipe qui a
bâti sa destinée dans une discrétion
Nancy
Sochaux
Rennes
Bordeaux
Le Havre
Lyon
Monaco
Le Mans
Valenciennes
Auxerre
Noir
Bleu
Noir
APRÈS SEPT ANNÉES d’une formidable hégémonie lyonnaise, Bordeaux est le nouveau champion de
France, et c’est un magnifique champion. Dix saisons après leur dernier
titre, les Girondins sont allés chercher le sixième trophée de leur histoire à Caen au cœur d’une nuit où le
bonheur le plus intense a côtoyé une
infinie détresse. L’instant où Bordeaux a planté son drapeau sur le
sommet de la L 1 a aussi été celui où
les Normands ont retrouvé une L 2
dont ils s’étaient extirpés il y a deux
saisons. La Ligue 1 s’est éteinte à
Ornano dans des relents de drame,
devant un public abattu au milieu
duquel les Bordelais se congratulaient comme des gamins.
Bordeaux est donc allé au bout de
son destin, manifestant sans jamais
faiblir une force mentale considérable. Cette saison, l’équipe de Laurent Blanc aura montré toutes les
facettes d’un champion, souvent
magnifique comme contre Paris
(4-0), parfois épique comme à
Monaco (4-3), mais toujours animé
d’un esprit de corps fantastique et
d’une joie de vivre qui a éloigné les
conflits ayant quelquefois pourri la
vie de ses concurrents.
L’histoire se souviendra de cette
équipe, pas seulement parce qu’elle
a mis fin à l’épopée lyonnaise mais
en raison de cette incroyable série de
3-2
0-1
4-0
0-1
0-0
0-0
0-0
1-1
4-0
2-1
4
FOOTBALL
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
! LIGUE 1 (38e et dernière journée) – MARSEILLE - RENNES : 4-0
Marseille a fait le maximum
L’OM devait vaincre Rennes pour espérer. Les joueurs ont assuré l’essentiel mais ce n’était pas suffisant.
MARSEILLE –
de notre envoyé spécial
Temps doux. Pelouse en bon état. 55 877 spectateurs. Arbitre : M. Ennjimi.
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52
4
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4
2
24
1
15
Remplacements
3
Remplacements
46e : Zenden par KABORÉ (note : 6).
59e : Echiéjilé par Ab. CAMARA.
72e : Ben Arfa par WILTORD.
72e : Kembo-Ekoko par LASIMANT.
Non utilisés : Ru. Riou (g.), R. Zubar,
76e : Lemoine par ONIANGUÉ.
Mears.
Non
utilisés : C. N’Diaye (g.),
Marseille
a
terminé
!
sur le podium de la L 1
Entraîneur : É. Gerets.
Théophile-Catherine, Le Marchand, D.
lors des trois dernières
Le Tallec.
saisons (2e en 2006-07,
Entraîneur : G. Lacombe.
e
e
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 3 en 2007-08 et 2 en
-- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Les cartons
Le carton
2008-09). Seul Lyon peut
en dire autant.
Aucun carton.
1 avertissement : Mbia (62e,
semelle sur Be. Cheyrou).
------------------------------------------------------------------------------
LES BUTS
1-0 : B. KONÉ (52e, passe de Be. Cheyrou). – Au milieu du terrain, Cheyrou lance en profondeur Koné dans le dos de Bocanegra et Hansson. À l’entrée de la surface, sur la droite, l’attaquant marseillais trompe Douchez d'une demi-volée croisée du droit.
2-0 : NIANG (57e, passe de B. Koné). – Koné intercepte une passe en retrait pas assez
appuyée de Danzé. Face à Douchez, il décale Niang sur sa droite. L'attaquant marseillais bénéficie d’un contre favorable sur son duel avec le gardien rennais, puis pousse le ballon du droit
dans le but vide.
3-0 : DOUCHEZ (58e c.s.c.). – À l'entrée de la surface, Koné tente sa chance. Sa frappe du
droit heurte le poteau droit, rebondit sur le dos de Douchez et entre dans le but.
4-0 : NIANG (71e, passe de Be. Cheyrou). – Sur le côté droit, Ben Arfa fait une percée dans
la défense rennaise puis transmet à Cheyrou, qui glisse le ballon dans la surface à Niang. En
pleine course, l'attaquant marseillais se jette et bat Douchez d'un tir croisé du gauche à ras de
terre.
MARSEILLE, STADE-VÉLODROME, HIER. – 52e minute : l’attaquant marseillais Bakari Koné peut fêter son but par un salto arrière sous les
yeux de son capitaine Benoît Cheyrou. Mais le large succès de l’OM sur Rennes (4-0) n’aura pas été suffisant.
(Photo Félix Golesi/L’Équipe)
minutes, tout était réglé. D’abord
Koné reprenait magnifiquement une
ouverture de Cheyrou (1-0, 52e), puis
l’Ivoirien offrait le deuxième à Niang
(57e). Le troisième ? Une frappe de
Koné qui rebondissait sur le poteau
puis le dos de Douchez (3-0, 58e).
Comme il fallait bien que Niang
apporte son écot, il s’arrachait devant
Bocanegra pour battre Douchez (4-0,
71e). C’en était fini de la saison, le
public soutenait encore une fois ses
hommes et bien sûr Éric Gerets qui
recevait une énorme ovation. Ici personne n’oubliera le Belge. Lui aussi
devrait emporter dans ses malles de
beaux souvenirs…
HERVÉ PENOT
Deschamps : « Niang va rester »
DIDIER DESCHAMPS, le nouvel entraîneur de l’Olympique de Marseille, a déclaré, hier soir, sur Canal +, que Mamadou Niang, allait « rester à l’OM » la saison
prochaine malgré des offres en provenance de clubs anglais. L’attaquant marseillais, auteur d’un doublé face à Rennes, a indiqué après le large succès (4-0) de son
équipe qu’il entendait se plier à la volonté du successeur d’Éric Gérets. « C’est
l’avis du coach qui compte », a estimé le Sénégalais dans un grand sourire.
La fête pour oublier
Le Stade-Vélodrome a choisi d’occulter la perte du titre en saluant
le récital de son équipe et le départ d’Éric Gerets.
MARSEILLE –
de notre envoyé spécial
IL ÉTAIT 22 H 50 lorsque les derniers
espoirs de titre se sont envolés dans le
ciel marseillais. Le tout sans larmes
mais dans une ambiance de fête, avec
un tour d’honneur pour les joueurs de
l’OM, tandis qu’Éric Gerets, salué par
tout le stade, avait pris l’escalier vers
la sortie. Cela aura été la soirée des
paradoxes. C’est au Stade-Vélodrome que Marseille a perdu le titre.
Et c’est là qu’il a effectué hier soir un
ultime récital face à Rennes (4-0), sa
plus grosse victoire depuis Auxerre
lors de la 2e journée. À ce moment-là,
en août 2008, c’était la promesse
d’une saison de feu. Elle aura été inachevée, mais ardente et c’est ce que
les supporters ont voulu retenir, au
terme d’une interminable journée
d’attente. Trois heures avant le
match, on entendait déjà les chants
des supporters boulevard Michelet.
Une fois à l’intérieur, la pression est
montée d’un cran lorsque Jean-Pierre
Papin a fait son apparition sur la
pelouse, le nouveau maillot de l’OM à
la main. Un triomphe romain.
Mais un peu après 22 heures le StadeVélodrome est resté d’un coup pétrifié. Là-haut, à Caen, Gouffran venait
de marquer pour Bordeaux, ce qui
noyait les illusions marseillaises pour
le titre. Ce silence pesant n’aura pas
duré. En six minutes, Baky Koné
réchauffait l’ambiance. L’ancien
Niçois marquait, faisait marquer
Niang et provoquait le but contre son
camp de Douchez. Niang ajoutait un
quatrième but et le Stade-Vélodrome
était saisi de folie. Une ola, les chants
des soirs de triomphe, les virages en
délire, Marseille noyait la perte du
titre dans l’euphorie de la victoire et
l’hommage à Éric Gerets pour cette
sortie en beauté de son équipe. Au
pied du virage nord où les joueurs terminaient leur tour d’honneur, ils se
rassemblaient pour reprendre à leur
tour le « qui ne saute pas n’est pas
marseillais ». Hier soir, Marseille n’a
recueilli qu’un accessit, mais il a été
accueilli triomphalement. Pour mieux
tenter d’oublier cette nouvelle saison
sans titre ?
DOMINIQUE ROUSSEAU
Leroy trône toujours
LES JOUEURS MARSEILLAIS. – Baky Koné a débloqué le match
en deux coups…
LES JOUEURS RENNAIS. – Le milieu de terrain rennais, un peu seul,
a une nouvelle fois affiché toute sa classe.
L’HOMME CLÉ : B. KONÉ (8)
L’attaquant marseillais a réussi hier l’un de ses plus
beaux matches de la saison avec un but et une passe
décisive à son actif. Après une première période en
demi-teinte, il a pris sa chance en seconde et débloqué
la situation d’un tir croisé (52e). Puis le reste a suivi. En
embuscade sur l’erreur rennaise, il a offert le but à son
compère Niang (57e) avant de parfaire son œuvre avec
la complicité de Douchez (58e). C’était aussi la réponse
de l’Ivoirien à son entraîneur qui avait hésité à le titulariser hier soir avant de céder devant sa motivation.
HILTON (6) : a assuré l’essentiel avec
élégance comme souvent.
TAIWO (6) : sérieux et appliqué, a
mesuré ses efforts sur le plan offensif
avec une seule frappe (39e).
MBAMI (7) : désireux de partir sur une
bonne note, il n’a rien lâché, s’appliquant sur la relance malgré quelques
petits ratés.
Be. CHEYROU (7) : a perdu beaucoup
de ballons en première période mais
s’est bien rattrapé après la pause avec
deux passes décisives. Une efficacité
maximale.
B. KONÉ (8) : voir ci-dessus.
BEN ARFA (5) : fidèle à lui-même,
capable de faire la différence balle au
pied, mais aussi de gestes imprécis.
Remplacé logiquement en seconde
période, car trop transparent, par WILTORD (72e).
ZENDEN (4) : à son actif un coup franc
sur la transversale (36e) et pas mal de
déchets, remplacé par KABORÉ (46e,
note : 6), qui retrouvait avec bonheur
un poste au milieu.
NIANG (8) : deux buts dans ce match,
c’est une récompense logique pour
tous les efforts qu’il a fournis et les
occasions qu’il s’est créées, notamment en première période avec cinq
frappes et une tête, la plupart cadrées.
HÉLÈNE FOXONET
L’HOMME CLÉ :
J. LEROY (6)
On ne se lasse jamais de voir Jérôme Leroy évoluer sur
une pelouse de Ligue 1. À chaque fois, il parvient à
créer de belles choses. Ce fut le cas encore hier soir, où
il a semé parfois le désordre dans la défense marseillaise, échappant avec malice et classe à la puissance de
Mbami ou la rigueur de Civelli. Il a offert beaucoup de
bons ballons que de nombreux attaquants auraient su
concrétiser. Il y a quelques jours, il se posait des questions quant à la suite à donner à sa carrière. Pourvu
qu’il reste en France...
DOUCHEZ (6) : il a pris quatre buts
dont un qu’il a inscrit du dos mais,
malgré tout, il a été bon en sauvant à
plusieurs reprises son équipe. Il est
vigilant, inspiré et heureux, comme
sur ce ballon repoussé sur la
barre (36e).
DANZÉ (3) : tranquille en première
période, en panique après la pause,
dépassé par la vitesse de Koné.
FANNI (4) : ce n’est pas son poste et
cela s’est vu.
HANSSON (4) : emporté en seconde
période avec ses équipiers par la
vague marseillaise.
BOCANEGRA (3) : au retour des vestiaires, il s’est sans doute cru en
vacances. Loin de tout, surtout des
attaquants marseillais.
LEMOINE (5) : il a vraiment bien
commencé, parfait complément de
Mbia. À l’aise techniquement, il a
facilement trouvé Leroy. Mais cela n’a
pas duré.
MBIA (6) : avec lui, ça déménage. S’il
veut rejoindre un grand club, comme
l’OM, il devra se débarrasser de ses
approximations techniques, trop
nombreuses.
KEMBO-EKOKO (4) : il a fallu
attendre le milieu de la seconde
période pour voir qu’il était sur le terrain.
J. LEROY (6) : (voir ci-dessus).
ECHIÉJILÉ (4) : si discret, si inoffensif.
M. SOW (4) : seul attaquant de
pointe, il s’est peut-être dit qu’il
devait jouer seul. Puissant, il a gâché
parfois en oubliant ses partenaires.
– G. D.
RÉACTIONS
Gerets : « Mon objectif
n’est pas atteint »
G Éric GERETS (entraîneur de Marseille) : « On va faire court puisque les
prix sont distribués. On finit deuxièmes. Nous avons été en difficulté
en première mi-temps car ils étaient
mieux positionnés que nous. J’ai été
obligé de changer de fusil d’épaule
et, une fois de plus, mes joueurs ont
répondu présent. Je suis content de
finir en beauté ici. L’objectif du club,
premier ou deuxième, est atteint.
Malheureusement, le mien ne l’est
pas. Ça laisse quelques regrets, mais
beaucoup de satisfactions sur le plan
humain. C’était vraiment spécial.
Peut-être un peu beaucoup. J’ai
beaucoup de regrets de quitter ce
club. »
G Pape DIOUF (président de Marseille) : « Il y a un peu de frustration,
de déception. On a fini sur une note
très honorable, on ne peut pas dire
que Bordeaux méritait plus le titre
que nous, mais je tiens à féliciter Bordeaux qui a terminé sur onze victoires
consécutives. Il nous a manqué une
once de chance, un brin de réussite et
quelques coups de sifflet en notre
faveur. Il y a quelques moments
comme cela que l’on peut rappeler,
ce match aller à Bordeaux où on
aurait mérité un penalty, ou le match
à domicile contre Lorient où on nous
prive d’un but valable. On pourrait
refaire le Championnat et trouver
plein de moments qui nous ont fait
perdre le titre. Éric Gerets s’en va,
toute séparation est douloureuse,
c’est un entraîneur très compétent,
c’est aussi un homme qui a su faire
face dans les moments difficiles. »
– G. D.
G Guy LACOMBE (entraîneur de
Rennes) : « Nous avons des regrets
sur la première période. Je pense que
l’OM jouait le contre. Ils misaient sur
notre manque d’expérience. Effectivement, ce premier but nous a fait du
mal. C’était très difficile de revenir. Le
déficit en talent était trop important.
Nous avons manqué de culot, mais
on sentait chez eux une grande envie.
Il fallait plus de choses chez nous
pour les perturber. Bordeaux a
gagné. Ils ont bien joué cette saison.
Ils ont eu un peu de réussite. Mais il y
a des années comme ça. Quant à mon
avenir, je n’en sais pas plus. Je pars la
tête haute alors que j’ai pris le club
dans des circonstances difficiles. M.
Pinault m’a aidé à trouver des solutions pendant cette période. Beaucoup de clubs cherchent des entraîneurs, mais si je partais en vacances
et que je me retrouvais sans rien ce ne
serait pas mal non plus. » – H. F.
G Fabien LEMOINE (milieu de terrain de Rennes) : « Ça a été un peu
compliqué pour nous en seconde
période. Après le deuxième but, Marseille a déroulé, Marseille a fait le jeu,
on a vraiment donc souffert. On est
7es, Rennes est à sa place, on ne va
pas jouer l’Europe mais je ne crois pas
que ce soit une régression. On a
61 points, c’est la première fois que
ça arrive dans l’histoire du club. Je
suis déçu que Guy Lacombe s’en aille,
il m’a fait débuter il y a un an et demi,
j’ai passé d’excellents moments avec
lui. Je le remercie et... je lui ai déjà dit
merci. » – G. D.
I MARSEILLE AVEC SON NOUVEAU MAILLOT. – Les joueurs marseillais portaient, hier soir, le maillot « domicile » de la saison prochaine, dans le cadre d’une
campagne de communication de l’équipementier du club (Adidas). Il en est de
même, ce week-end, en Angleterre avec Chelsea, en Allemagne avec le Bayern
Munich et en Italie avec l’AC Milan. À l’occasion des cent dix ans de l’OM, les
maillots sont ornés du logo qui existait lors de la fondation du club.
I LE VÉLODROME PRIVÉ DU BOUQUET FINAL. – Alors qu’un feu d’artifice
était prévu au Stade-Vélodrome en fin de match quel que soit le résultat, il a finalement été annulé. La mairie de Marseille n’a pas obtenu à temps les autorisations
administratives nécessaires. – H. F.
Ce soir, 19h30
19h30 >>
>> 21h00
20h30
Ce
« RTL en direct de L’Équipe »
Émission spéciale : champion de France de Ligue 1.
PAGE 4
DIMANCHE 31 MAI 2009
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
espaces et, au milieu, Mbia impulsait
un impact physique intéressant alors
que Leroy, joueur si rare, donnait la
touche technique à l’ensemble.
Rennes s’en sortait plutôt pas mal
sauf dans le dernier ou l’avant-dernier
geste, où le manque d’efficacité était
criant. À l’image de Sow qui effaçait
Mandanda mais, trop excentré, avait
du mal à terminer l’action (42e).
Gerets décidait donc de changer son
organisation à la mi-temps en lançant
Kaboré à la place de Zenden dans un
4-4-2 en losange. Devant, Koné
retrouvait une zone de terrain plus
propice à ses qualités et Niang un
copain de jeu susceptible de lui ôter
des gardes du corps. En vingt
La réponse de Koné à Gerets
MANDANDA (6) : après avoir commis
des fautes tout à fait inhabituelles pour
lui avant la pause, il a ensuite réussi
trois arrêts conformes à sa classe.
BONNART (6) : dommage que ce soit
la fin, car sa forme revient crescendo
après sa blessure. A laissé très peu
d’espaces.
CIVELLI (6) : rugueux à souhait sur le
plan défensif, précieux malgré
quelques petits problèmes de relance.
RENNES
######
Bleu
Rouge
Toulouse (2-2) et Lyon (3-1) avaient
rappelé que la perte du titre s’était
jouée sur ces terres lors des deux derniers matches au Vélodrome. Il fallut
toutefois un peu de temps pour enlever cette pression négative sur les
épaules des Olympiens : quarantecinq minutes et un changement de
système de Gerets, un de plus
gagnant en cette deuxième partie de
saison. Même si Douchez avait stoppé une frappe de Niang (16e), puis
repoussé un coup franc de Zenden sur
son poteau gauche (36e), les locaux
avaient du mal à bouger l’organisation bretonne.
Les Rennais fermaient bien les
4-0 (0-0)
Jaune
Bleu
Jaune
Gerets change
d’organisation
MARSEILLE
Noir
Noir
DES UL TI ME S AC COLA DE S
comme pour sceller la fin d’une belle
histoire, d’une belle aventure. Éric
Gerets a embrassé ses proches près
du banc – ce staff qu’il aime si souvent encenser – et est ensuite venu
remercier le trio arbitral. Avant de
recevoir une ovation puissante des
tribunes déjà en manque. L’entraîneur belge aura marqué de son
empreinte son passage dans ce club à
part, et son mini-tour d’honneur avait
une saveur particulière. On sentait de
l’émotion dans ses gestes, dans ses
regards.
Gerets quitte Marseille sur une deuxième place et Didier Deschamps va
prendre une succession difficile. Mais
il n’y aura pas un trophée à défendre,
ce qui lui enlève une certaine pression
à l’instant de s’asseoir sur le banc.
Marseille ne sera donc pas champion,
dix-sept ans après, mais les supporters n’ont visiblement pas oublié ce
chemin qui mène aux étoiles. Une
autre ère s’ouvre comme à Rennes,
finalement septième du classement,
avec le départ de Guy Lacombe. La
bataille pour le sacre a engendré des
rêves qu’il faudra assouvir la saison
prochaine. Le rendez-vous est attendu.
Au moins, contrairement à la saison
passée, l’OM, avec cette deuxième
place, n’aura pas à passer par le tour
préliminaire de la Ligue des champions et c’est un sacré avantage à
l’heure du recrutement.
L’équipe s’était donné le droit de
croire en un beau destin. Au loin, en
pleine Normandie, le but bordelais
avait évidemment écorné les espoirs
de titre, mais l’OM n’a pas voulu
abandonner son public, une fois de
plus. Une fois de trop.
L’année se termine sur un sourire ici,
ce n’était pas vraiment l’habitude de
la saison, ni de la maison. Il y aura des
regrets à cet instant où le drapeau
tombe sur une saison si forte en émotion, si bouillante.
Avant de songer aux conquêtes
futures, il fallait d’abord apprivoiser
le Vélodrome, ce stade où l’OM a perdu 22 points. Ce déficit mathématique n’est certainement pas un
hasard mais, hier, après une première
période cadenassée, l’OM a chassé
ses démons.
5
FOOTBALL
LILLE
Vittek (12e)
Rami (14e)
Plestan (75e)
MARSEILLE
B. Koné (52e)
Niang (57e, 71e)
Douchez (58e c.s.c.)
CAEN
Ciani
(35e)
SAINT-ÉTIENNE
(14e)
CLASSEMENT
Klasnic (11e)
Bagayoko (52e)
Jaune
0-1
SOCHAUX
Erding (43e)
4-0
RENNES
0-1
BORDEAUX
0-0
0-0
0-0
1-1
(49e)
LE HAVRE
LYON
MONACO
LE MANS
Helstad
4-0
(17e)
VALENCIENNES
2-1
AUXERRE
Berthod (47e)
DOMICILE
MATCHES
Pts
NANCY
Ouaddou (41e)
Hadji (65e)
Ilan
Gomis (53e, 56e)
Mirallas (65e)
NANTES
Noir
! LIGUE 1 (38e et dernière journée)
Gouffran
NICE
TOULOUSE
PARIS-SG
LORIENT
Rouge
TOTAL
HIER
3-2
GRENOBLE
Bleu
J.
G.
BUTS
N.
P.
p.
c.
MATCHES
diff.
J.
G.
BUTS
N.
BUTEURS
EXTERIEUR
P.
p.
MATCHES
c.
J.
G.
BUTS
N.
P.
p.
c.
1. ¥ Bordeaux
80
38
24
8
6
64
34
+30
19
14
5
0
36
12
19
10
3
6
28
22
2. ¥ Marseille
77
38
22
11
5
67
35
+32
19
10
5
4
35
22
19
12
6
1
32
13
3. ¥ Lyon
71
38
20
11
7
52
29
+23
19
10
8
1
32
15
19
10
3
6
20
14
4. ¥ Toulouse
64
38
16
16
6
45
27
+18
19
10
8
1
26
8
19
6
8
5
19
19
5. À Lille
64
38
17
13
8
51
39
+12
19
12
5
2
34
20
19
5
8
6
17
19
6. Ä Paris-SG
64
38
19
7
12
49
38
+11
19
12
2
5
29
17
19
7
5
7
20
21
7. Ä Rennes
61
38
15
16
7
42
34
+8
19
11
7
1
28
14
19
4
9
6
14
20
8. ¥ Auxerre
55
38
16
7
15
35
35
0
19
8
6
5
18
12
19
8
1
10
17
23
9. ¥ Nice
50
38
13
11
14
40
41
-1
19
7
7
5
22
19
19
6
4
9
18
22
10. ¥ Lorient
45
38
10
15
13
47
47
0
19
5
7
7
21
20
19
5
8
6
26
27
11. À Monaco
45
38
11
12
15
41
45
-4
19
7
4
8
26
23
19
4
8
7
15
22
12. Ä Valenciennes
44
38
10
14
14
35
42
-7
19
10
4
5
27
18
19
0
10
9
8
24
13. ¥ Grenoble
44
38
10
14
14
24
37
-13
19
6
7
6
9
13
19
4
7
8
15
24
14. À Sochaux
42
38
10
12
16
40
48
-8
19
8
7
4
24
17
19
2
5
12
16
31
15. Ä Nancy
42
38
10
12
16
38
47
-9
19
5
8
6
19
19
19
5
4
10
19
28
16. ¥ Le Mans
40
38
10
10
18
43
54
-11
19
6
4
9
18
21
19
4
6
9
25
33
17. À Saint-Etienne
40
38
11
7
20
40
56
-16
19
9
4
6
25
23
19
2
3
14
15
33
18. Ä Caen
37
38
8
13
17
42
49
-7
19
6
6
7
22
17
19
2
7
10
20
32
19. ¥ Nantes
37
38
9
10
19
33
54
-21
19
5
8
6
21
25
19
4
2
13
12
29
20. ¥ Le Havre
26
38
7
5
26
30
67
-37
19
4
0
15
17
34
19
3
5
11
13
33
1. Gignac (Toulouse, notre photo), 24 buts.
2. Benzema (Lyon), Hoarau (Paris-SG),
17 buts.
4. Jelen (Auxerre), Savidan (Caen), Bastos
(Lille), 14 buts.
7. Cavenaghi, Chamakh (Bordeaux), Niang
(+ 2) (Marseille), 13 buts.
10. Gourcuff (Bordeaux), 12 buts.
11. Gameiro (Lorient), Hadji (+ 1) (Nancy),
Rémy (Nice), Erding (+ 1) (Sochaux), 11 buts.
15. Alassane (Le Havre), Helstad (+ 1) (Le
Mans), Gomis (+ 2) (Saint-Étienne), 10 buts.
18. Obraniak (Lille), B. Koné (+ 1) (Marseille), Giuly (Paris-SG), Sow (Rennes),
Ilan (+ 1) (Saint-Etienne), 9 buts.
PASSEURS
1. Bastos (Lille, notre photo), 11 passes.
2. Gourcuff (Bordeaux), 10 passes.
3. Wendel (Bordeaux), Hellebuyck (Nice), 9
passes.
5. Gameiro (Lorient), 8 passes.
6. Vahirua (Lorient), Be. Cheyrou (+ 2) (Marseille),
Sessègnon (Paris-SG), Payet (Saint-Étienne), Danic
(Valenciennes), 7 passes.
11. Kahlenberg (Auxerre), Chamakh (Bordeaux),
Niang (Marseille), Ben Saada (Nice), Rothen (ParisSG), Pagis (Rennes), Erding (Sochaux), E. Didot
(Toulouse), 6 passes.
19. Pedretti (Auxerre), Trémoulinas (+ 1) (Bordeaux), Savidan (Caen), Le Tallec (Le Mans), Vittek (+ 1) (Lille), Juninho, Kallstrom (Lyon), Park Chu-young
(Monaco), Briand (Rennes), Martin (Sochaux), Pujol (Valenciennes),
5 passes.
PARIS-SG - MONACO : 0-0
Paris morne plaine
PARIS-SG
Poss. duu
ballon
Armand
rman
5
P du
Poss.
Moodessto
Rothen
Rothe
Lekko
ballon
cap., 5
4
5
%
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Pérez
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6
M.
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Sak
Sakho
Corners
Corners
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6
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an
5
7
4
Parrk Pinno
S. Ruffie
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6
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7
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Z. Cama
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5
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7
7
Merriem
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caap., 5
6
Giuly
Diaaz
Manggani
M
S. Trao
Traoré
5
4
5
4
44
5
56
5
7
14
9
Remplacements
Remplacements
3
63e : Diaz par BAKAR.
76e : Modesto par SIMIC.
90e : Pérez par POKRIVAC.
Non utilisés : Thuram-Ulien (g.),
Müller, Dufau, Nimani.
Entraîneur : Ricardo.
-- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Les cartons
Rouge
------------------------------------------------------------------------------
« On paie
les pots cassés »
SYLVAIN ARMAND a brisé le silence, hier soir, pour estimer que les
journauxétaient responsablesdu déclin duPSG. Il pointe aussi la décision de Sébastien Bazin de se séparer de Paul Le Guen, début mai.
PARIS, PARC DES PRINCES, HIER. – Sylvain Armand (accroupi) vient de frapper sur la barre transversale en toute fin de match. Guillaume
Hoarau (à gauche) et Peguy Luyindula (au centre) se prennent la tête à deux mains : Paris vient de laisser passer son ultime chance d’accrocher la Ligue Europa.
(Photo Pierre Lablatinière/L’Équipe)
match, s’il a donné l’illusion qu’il pouvait arracher du bout des orteils la cinquième place, il lui a toujours manqué
soit quelques centimètres, à l’image de
ce centre d’Armand que Hoarau ne
peut reprendre (90e + 1), soit un
soupçon de réussite, comme sur cette
frappe d’Armand qui vient s’écraser
sur la transversale (90e + 2). La force
des sifflets qui ont alors raccompagné
les joueurs au vestiaire traduisait
l’amertume d’un public auquel on a
longtemps fait miroiter la Ligue des
champions cette saison. Les « Bazin,
démission » descendus d’Auteuil l’ont
confirmée. Pour le président parisien,
le marché d’été s’annonce primordial.
Aujourd’hui, seul un recrutement de
qualité pourrait apaiser la colère de ses
supporters. Il ne leur reste plus que ça.
DAMIEN DEGORRE
I INCIDENTS AUTOUR DU PARC. – Des incidents ont éclaté aux alentours du
Parc, hier, vers 23 h 50. Une centaine de supporters, pour la plupart issus de la
tribune Auteuil, sont revenus devant la sortie du parking des joueurs, criant des
« Bazin, démission ! ». Ils ont été chargés par des CRS qui les ont repoussés assez
loin du Parc. Environ 200 CRS se sont ensuite placés devant l’entrée principale du
stade pour sécuriser la sortie des joueurs parisiens et des dirigeants. – D. D.
VOLLEY BALL
NATATION
JUDO
GOLF
RUNNING
FOOTBALL
OUTDOOR
*technologie pour un tir fluide
conception : Shortlinks
crédits photos : Mizuno/B. Calendini - Fotolia
Mizuno RCS Nanterre B415 006 741
Pino donne le tournis
L’HOMME CLÉ : PINO (Monaco), 6
Techniquement, c’était l’un des plus beaux joueurs présents sur le terrain. Organisateur du jeu monégasque, il a
multiplié les appels et joué un rôle clé dans la remontée du
ballon. S’il s’est un peu compliqué la vie dans des choix
parfois trop individualistes, il a été un danger permanent
comme sur cette frappe puissante sur Landreau (35e). Globalement, il a trop manqué de clairvoyance dans la surface
parisienne pour espérer être décisif.
PARIS-SG
LANDREAU (7) : des prises de balle
sans trembler, un bon réflexe sur un tir
de Pino (35e) et une détente précieuse
sur une frappe de Meriem (64e).
S. TRAORÉ (4) : suppléant de Ceara
au poste de latéral droit, il a montré un
déchet trop important.
Z. CAMARA (7) : beaucoup de maîtrise et de justesse dans ses interventions.
M. SAKHO (5) : peu en vue, mais pas
d’erreur.
ARMAND (5) : les occasions les plus
brûlantes de Monaco sont venues de
son côté. Mais on retiendra surtout son
missile sur la barre de Ruffier (90e + 1).
GIULY (5) : une première mi-temps
très tonique, à peine ternie par un
centre qui aurait dû être décisif (40e).
Remplacé par CHANTÔME (70e), qui
faillit tout débloquer sur coup franc
(87e).
MAKELELE (5) : plusieurs ballons
perdus en première période. Nettement plus consistant ensuite.
CLÉMENT (6) : le plus accrocheur au
milieu. A cherché à jouer vers l’avant,
mais a manqué une balle de match (82e).
ROTHEN (4) : meilleur dans le jeu que
sur coups de pied arrêtés. Suppléé sous
les sifflets par PANCRATE (58e).
LUYINDULA (5) : très actif, a beaucoup provoqué, mais n’a pas réussi à
faire la différence.
KEZMAN (4) : trop maladroit pour
être tranchant. Remplacé par HOARAU (57e), discret jusqu’à son tir en
pivot qui effleura le cadre de Ruffier
(80e).
MONACO
S. RUFFIER (6) : pas vraiment en danger hormis le coup franc de Chantôme
(87e).
MODESTO (5) : inégal dans ses
relances mais intéressant en phases
offensives.
NKOULOU (7) : très costaud dans sa
protection de balle et rigoureux dans
ses placements.
MONGONGU (7) : concentré, appliqué. Match propre.
MANGANI (5) : en difficulté face à
Giuly en première période, il s’est légèrement repris ensuite.
MERIEM (6) : quelques erreurs
d’appréciation au milieu d’une grosse
activité. Une belle frappe lointaine
(64e).
PEREZ (6) : un match énergique,
comme son retour sur une percée de
Luyindula (68e).
LEKO (5) : pas ébouriffant dans ses
initiatives. Un match en demi-teinte
malgré deux frappes lointaines (16e,
45e).
PINO (6) : voir ci-dessus.
DIAZ (4) : des mouvements imprécis
et un mauvais timing sur certaines
passes clés. Remplacé par BAKAR
(63e), qui a apporté sa force de pénétration.
PARK C.-Y. (5) : seul en pointe et souvent dos au but, il ne s’est pas caché
dans les duels. Jamais en mesure de
marquer.
JÉRÔME TOUBOUL
« Quel sentiment domine après
ce match nul contre Monaco ?
– La déception, forcément. On ne
peut pas se satisfaire de manquer
l’Europe après être passé si près du
but. Mais ce n’est pas ce soir qu’on
manque l’objectif. C’est sur les deux
journées précédentes, contre Auxerre
(1-2) et à Valenciennes (1-2). On a fait
des cadeaux.
– Les joueurs se sont peu exprimés ces dernières semaines,
notamment depuis l’annonce du
départ de Paul Le Guen, qui a
coïncidé avec une mauvaise spirale. Comment avez-vous vécu
ces événements ?
– Les joueurs se sont peu exprimés
parce que certaines choses qu’ils lisent
ne sont pas faites pour arranger le
club. Elles ont fragilisé le groupe. Ça
faisait chier tout le monde de voir dans
des articles qu’on parlait de clans dans
le vestiaire. La responsabilité de cet
échec, on la prend en entier mais,
quand tout nous tombe dessus, ce
n’est pas évident. Moralement, certains joueurs sont atteints. Ce n’était
pas évident de finir ce Championnat.
– La presse est donc respon-
sable de la sixième place du
PSG ?
– Ce que je dis, c’est qu’on a parlé de
tout sauf de football depuis trois
semaines. Voir qu’on ne parle jamais
de foot dans les journaux, c’est lassant. Au bout d’un moment, il fallait
parler football et laisser travailler
l’équipe tranquillement. J’en veux à la
presse, mais pas seulement à la presse.
Peut-être qu’il aurait fallu attendre
pour que certaines décisions soient
communiquées. Au fond, ce soir, on
paie les pots cassés de trois choses : les
décisions des dirigeants, les articles
des journaux et les prestations de
l’équipe. Mais ça fait cinq ans que je
suis ici et que je constate qu’avec la
presse, ça se passe toujours pareil…
– Fi n i r s i x i è m e al o r s qu e
l’équipe jouait encore pour une
place en Ligue des champions il y
a un mois…
– On n’était pas prêts pour la Ligue
des champions. On n’a jamais su passer en position de leader quand on le
pouvait, ni même se hisser à la troisième place. Mais quand on n’est pas
capable de jouer la troisième place, il
faut savoir viser la quatrième ou la cinquième... » – J. T.
Derrien arbitrera le jubilé Pauleta
BRUNO DERRIEN SERA L’ARBITRE du jubilé de Pedro Pauleta, qui aura lieu
aujourd’hui à 16 heures au Parc des Princes. Après la sortie de son livre polémique
À bas l’arbitre, Derrien retrouve le sifflet pour un match de gala qui réunira
d’anciens joueurs parisiens comme Yepes, Mendy, Alonzo, Rocheteau, Raï, Roche
ou Guérin.
TECHNOLOGY
FOR
Rouge
Jaune
Bleu
3 avertissements : Modesto (41e,
croc-en-jambe sur Rothen),
Mongongu (55e, accrochage sur
Makelele), Park C.-Y. (81e, antijeu).
Jaune
57e : Kezman par HOARAU.
58e : Rothen par PANCRATE.
70e : Giuly par CHANTÔME.
Non utilisés : Edel (g.), Mabiala, !Le PSG n’a remporté
aucun de ses trois
Bourillon, Makonda.
derniers matches de
Entraîneur : P. Le Guen.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Championnat au Parc
Les cartons
des Princes (deux
2 avertissements : Clément (63e, défaites, un nul). C’est sa
croc-en-jambe sur Pino), Pancrate plus longue disette à
domicile depuis mars
(66e, charge sur Meriem).
2008.
Noir
Bleu
Noir
« Bazin démission »
Les plus nettes, les plus dangereuses
de la soirée étaient avant tout l’œuvre
des Monégasques. Le débordement de
Pino, côté droit, conclu par un tacle
rageur de Traoré directement… sur
son poteau (59e), faisait circuler un
frisson dans des travées de plus en plus
hostiles aux siens. Et que dire de la
frappe de Meriem détournée du bout
des doigts par Landreau (64e)…
Si le PSG a tenté d’accélérer en fin de
MONACO
######
Beau temps. Pelouse correcte. 38 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Thual.
Tenu en échec hier, le PSG ne jouera pas de Coupe d’Europe la saison prochaine.
ASSIS AU MILIEU du terrain, la tête
entre les jambes comme s’il ne voulait
pas entendre les résultats énoncés par
le speaker, Hoarau est anéanti. Pas
très loin de lui, les mains sur les
hanches, Pancrate semble abasourdi.
Le verdict de cette dernière journée est
sans appel : le PSG ne participera à
aucune compétition européenne la
saison prochaine. Et vu la pauvreté du
spectacle offert hier soir, le football
français ne lui en voudra pas.
Incapable de déséquilibrer une équipe
de Monaco pas géniale mais dont la
dernière sortie, à Bordeaux (0-1), avait
révélé un groupe plus talentueux que
ne le laisse supposer son classement
(11e), Paris a récolté hier ce qu’il méritait : un point. Un tout petit point pour
une équipe qui vient de signer une
toute petite fin de saison que les seules
victoires sur Nice (2-1), Le Mans (1-0)
et Le Havre (3-0) n’égayent même pas.
Dans un contexte nauséabond, entre
des joueurs qui ne peuvent plus se voir
en peinture, un entraîneur et des dirigeants qui ne se parlent plus, et une
partie du public qui siffle Landreau,
Camara, Rothen, Luyindula et Kezman
lors de la présentation des équipes
juste avant un match décisif, comment
le PSG pouvait-il s’en sortir autrement ? Pour un but, un seul en sa défaveur, voilà les Parisiens condamnés à
regarder la prochaine saison européenne au chaud, dans leur canapé. Ce
matin, l’époque où on parlait du titre
dans la capitale paraît bien lointaine.
Et pourtant, le PSG y a cru jusque dans
les dernières minutes. Enfin, surtout
dans les dernières minutes. Parce
qu’avant, pendant le temps réglementaire, il a rarement donné le sentiment
de sentir sa place en Ligue Europa
menacée. À l’exception d’un tir en
pivot de Hoarau de peu à côté (80e) ou
d’un coup franc de Chantôme boxé par
Ruffier (87e), rien, absolument rien, ne
laissait penser que des équipes étrangères visiteraient la capitale la saison
prochaine. Et encore, devait-on tenter
de recenser des occasions côté parisien…
0-0
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de balle incomparable.
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Fernando CAVENAGHI
DIMANCHE 31 MAI 2009
PAGE 5
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
6
FOOTBALL
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
! LIGUE 1 (38e et dernière journée) – LILLE - NANCY : 3-2
Lille l’a bien mérité
Le LOSC s’est imposé sur le fil contre Nancy, qui n’a jamais fermé le jeu, et décroche sa qualification pour la Ligue Europa.
VILLENEUVE-D’ASCQ –
de notre envoyé spécial
RENDONS TOUT D’ABORD hommage aux Lillois, dont on avait douté, injustement, de la solidarité
interne au moment de conclure une
saison accomplie. Avec une grande
force de caractère et le professionnalisme nécessaire, les Dogues sont
allés chercher au plus profond d’euxmêmes une qualification européenne tant espérée.
Rudi Garcia avait demandé à ses
joueurs de faire le boulot dans
l’attente des résultats de Toulouse,
Paris et Rennes. Ses joueurs ont fait
plus que ça en dominant d’une
courte tête Nancy (3-2), qui n’a
jamais cherché à fermer la boutique
et a lui aussi fait preuve du même
esprit conquérant. Avec 64 points et
une meilleure différence de buts que
le club parisien (+ 12 contre + 11),
les Lillois terminent finalement cinquièmes de ce Championnat. La
récompense, qui a été saluée par
tout un stade et une partie des supporters venus fêter ses héros sur la
pelouse, est belle, car elle concrétise
la volonté offensive du club.
Cet accessit continental laisse augurer d’autres perspectives, comme
celle de conserver en l’état, et pourquoi pas de le renforcer, l’effectif
actuel, même si les sollicitations
seront nombreuses cet été et les
envies de départ évidentes.
Au moment d’aborder la prochaine
saison, et pour repartir sur des bases
aussi joyeuses, il conviendra de rappeler cette dernière rencontre intéressante à plus d’un titre par la variété de son contenu et le suspense qui
l’a accompagné. Le public du Stadium nord n’a pas eu le temps de
s’ennuyer.
Plestan,
buteur providentiel
3-2 (2-1)
NANCY
######
Temps beau. Pelouse en bon état. 16 791 spectateurs. Arbitre : M. Piccirillo.
Emerson
mers
6
Poss. duu
ballon
Bastos
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4
C ye
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6
53 %
Corners
8
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Plestan
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Hazard
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7
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Butel
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4
15
Remplacements
1
11
858
Remplacements
LILLE (Nord), STADIUM LILLE-MÉTROPOLE, HIER. – Robert Vittek, ici à la lutte avec Abdeslam Ouaddou, a marqué le premier but d’une victoire qui envoie le LOSC en Ligue Europa.
(Photo M. Rosereau/la Voix du Nord/AFP)
JOËL DOMENIGHETTI
Vittek à toute vitesse
L’HOMME CLÉ : VITTEK (Lille), 7
se multipliant dans l’entrejeu. Il a baissé de pied ensuite.
HAZARD (7) : intelligent dans ses
déplacements et bien inspiré dans ses
transmissions.
VITTEK (7) : voir ci-dessus.
BASTOS (4) : après une première
période très moyenne, il n’a pas vraiment réglé son pied gauche ensuite.
En inscrivant son cinquième but de la saison en L 1 (le
sixième au total), puis en offrant le deuxième, d’une
remise à Rami, l’attaquant a réussi un premier quart
d’heure tonitruant. Il a ensuite manqué une grosse occasion (35e), mais a été utile par ses remises et son jeu dos au
but. Remplacé par DE MELO (75e), qui sur son tout premier ballon et pour son grand retour, a donné le but de la
victoire à Plestan (76e).
LILLE
BUTELLE (4) : assez peu sollicité, il est
doublement fautif sur le deuxième but
nancéien (65e).
DEBUCHY (5) : volontaire, mais parfois approximatif dans son placement
et ses initiatives.
RAMI (7) : souvent bien placé derrière, il a surtout marqué un but finalement capital (14e), son quatrième cette
saison en L 1.
PLESTAN (7) : plutôt solide et tranchant dans ses interventions, il a un
peu abusé du jeu long, mais a inscrit le
but de la victoire (75e).
EMERSON (6) : à l’aise techniquement, il a surtout bien bloqué son côté
gauche.
BALMONT (6) : toujours combatif, il a
plutôt bien utilisé le ballon, surtout en
première période.
MAVUBA (5) : auteur d’une prestation moyenne, émaillée de quelques
approximations techniques.
CABAYE (6) : il a démarré très fort,
offrant le premier but à Vittek (12e) et
NANCY
GRÉGORINI (5) : impuissant sur les
trois buts lillois, il a réussi plusieurs
belles parades par ailleurs.
CHRÉTIEN (5) : manquant parfois de
rigueur, il n’était pas au mieux physiquement.
OUADDOU (4) : il a eu le mérite de
réduire le score (41e), mais il y a trois
buts encaissés dans l’axe…
SAMI (3) : en détresse sur les deux
buts lillois, il a tenté ensuite de se
reprendre. Mais le mal était fait.
BRISON (4) : parfois à la peine devant
Hazard.
NGUEMO (4) : trop effacé offensivement, en particulier à cause d’un trop
grand déchet technique.
Al. N’DIAYE (4) : pas assez saignant à
la récupération, il est capable de beaucoup mieux, y compris dans la percussion et la technicité.
B. GAVANON (6) : ses coups de pied
arrêtés, comme le corner qui amène le
but, sont toujours dangereux.
FÉRET (4) : invisible pendant la première demi-heure, il s’est un peu plus
montré ensuite. Cela reste insuffisant.
I. DIA (5) : il a placé quelques accélérations et une bonne frappe (41e), mais
a été peu servi.
HADJI (7) : plutôt malheureux dans
ses initiatives, il a néanmoins inscrit un
but (65e), finalement inutile.
LUC HAGÈGE
RÉACTIONS
Bastos : « Je serai bien lillois
la saison prochaine »
G Pablo CORREA (entraîneur de Nancy) : « Nous, on a tout fait pour ne pas
fausser le Championnat. On est venus avec de bonnes intentions, même si on ne
repart avec aucun point. Ce match a été à l’image de notre saison, avec de très
bons passages et d’autres très mauvais. Je remarque quand même qu’on avait
marqué un troisième but valable qui nous a été refusé. On savoure quand même la
joie de pouvoir disputer une cinquième saison de suite en L 1. On va repartir la
saison prochaine avec pas mal de changements. Et ce avec tous les risques que
cela comporte. Mais la saison difficile que nous venons de vivre devrait nous servir
et nous faire du bien. » – L. Ha.
G Michel BASTOS (Lille) : « À 2-0, on a eu une baisse de régime et on a eu un
petit peu peur, mais on a su aller chercher la victoire. Cela aurait été dommage de
passer à travers. C’est très important pour tout le club d’être qualifié pour la Ligue
Europa. Je pense que, sur l’ensemble de la saison, on le mérite. On a un groupe
jeune, qui a de grosses qualités et qui peut faire encore mieux la saison prochaine.
En ce qui me concerne, je n’ai eu aucune proposition concrète pour l’instant. Donc,
jusque-là, je serai bien lillois la saison prochaine. Si une proposition arrive, je réfléchirai, mais je suis très bien ici. » – L. Ha.
ÉQUIPE DE FRANCE ESPOIRS
LORIENT
effet nettement de présence physique. Et ce n’est donc pas un hasard
s’ils parvinrent à égaliser à la première incursion dans la surface de
Ciani, le plus grand d’entre eux, sur
un corner de Le Pen repris de la tête
(1-1, 33e). La suite ne fut que la
confirmation d’une opposition de
style entre contre-attaques et offensives placées. Gervinho (52e) puis Le
Tallec (68e) échouaient sur Audard
quand une tentative de Gameiro,
servi par Vahirua, passait à côté
(71e). Ciani, encore sur corner, obligea Pelé à sortir une grande parade
pour dévier le ballon sur la transversale (58e). Alors que la dernière sortie face à Rennes (1-3) avait donné
l’impression de Lorientais déjà en
vacances, hier, les joueurs de Christian Gourcuff n’ont jamais paru en
congé. Cela n’a toutefois pas suffi
pour leur permettre de renouer avec
la victoire qui les fuit depuis leur succès sur Lille (3-1, 34e journée). Un
match synonyme, à l’époque, de
maintien. Celui-là même que les
Manceaux ont arraché face à eux
trois semaines plus tard. Sans rien
devoir à personne.
DAVID FIOUX
Thuram-Ulien et
Carrasso forfait
1-1 (1-1) LE MANS
######
Temps chaud. Pelouse en bon état. 11 000 spectateurs. Arbitre : M. Kalt.
Morel
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Calvéé
5
6
5
5
Remplacements
5
1
10
16
72e : Vahirua par SAÏFI.
75e : Mansouri par EWOLO.
84e : Le Pen par OBERTAN.
Non utilisés : Cappone (g.), Le Lan, !Lorient a encaissé
au moins un but lors
B. Robert, Bouderbal.
de chacune
Entraîneur : C. Gourcuff.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - des 16 dernières
Les cartons
journées de
Championnat.
Aucun carton.
Remplacements
57e : Helstad par PAULO ANDRÉ.
77e : Goulon par F. THOMAS.
88e : Lamah par BAAL.
Non utilisés : Roche (g.), Louvion,
Stromstad, Maïga.
Entraîneur : A. Cormier.
-- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Les cartons
3 avertissements : Coutadeur (40e,
jeu dangereux sur Mansouri),
Ib. Camara (64e, main volontaire),
Gervinho (78e, tacle irrégulier sur
Ewolo).
------------------------------------------------------------------------------
LES BUTS
LORIENT, STADE DU MOUSTOIR, HIER. – Thorstein Helstad, ici devant Jérémy Morel, a marqué
son dixième but de la saison sur son unique occasion. Le MUC 72 doit une partie de son maintien à l’attaquant norvégien.
(Photo Fred Tanneau/AFP)
RÉACTIONS
Helstad, un but qui compte
L’HOMME CLÉ :
HELSTAD (Le Mans), 6
Le Norvégien n’avait plus
trouvé le chemin des filets
depuis deux mois et demi (à
Rennes, le 14 mars dernier).
Hier, il a inscrit son dixième
but personnel (17e) sur son
unique ballon dangereux,
grâce à une passe laser de Gervinho. Un but synonyme de maintien pour Le Mans. Remplacé par PAULO ANDRÉ (57e).
LORIENT
AUDARD (6) : sérieux, avant d’être décisif devant
Le Tallec (68e, 75e).
CALVÉ (5) : absent depuis le 18 avril (Marseille, 1-2,
32e j.), il a parfois été en difficulté.
GENTON (4) : une perte de balle coupable (17e),
pour une prestation brouillonne.
CIANI (7) : en difficulté défensivement, il remet
Lorient en selle grâce à son coup de tête (33e). Il est
tout près de récidiver, mais la barre repousse (58e).
Battu par Le Tallec, il écarte sur la ligne la tête de Gervinho (68e).
MOREL (6) : pour son retour comme arrière gauche,
il s’est montré très entreprenant. Excellent aussi dans
les tâches défensives.
AMALFITANO (6) : intéressant par son activité,
notamment à la base des offensives (48e). Il sauve les
siens en reprenant deux fois Gervinho (7e, 73e).
MANSOURI (6) : serein et appliqué. Remplacé par
EWOLO (75e)
ABRIEL (6) : sur le départ, l’ex-Guingampais a régalé
le Moustoir de son jeu de passes, surtout après la
pause.
LE PEN (6) : capitaine pour son dernier match avec
les Merlus, il a délivré une ultime passe décisive sur
corner (33e), avant d’être acclamé à sa sortie. Remplacé par Obertan (84e)
VAHIRUA (5) : le Tahitien s’est réveillé après la
pause. Remplacé par SAÏFI (72e).
GAMEIRO (6) : très mobile, il a souvent pris le meilleur dans sa zone. Il touche le poteau extérieur (43e).
Cormier : « Mission accomplie »
LE MANS
Y. PELÉ (6) : pour son dernier match avec Le Mans, il
a dû s’employer devant Mansouri (4e) et Ciani (58e).
CORCHIA (4) : en manque de rythme, le jeune latéral
droit a laissé beaucoup trop d’espaces.
GEDER (4) : de retour après une blessure au mollet, il
a bien débuté, grâce à un placement intelligent.
Avant de souffrir devant la vivacité des Bretons. En
retard sur Ciani sur le but lorientais (44e).
CERDAN (5) : le capitaine sarthois a été le souffredouleur de Gameiro.
IB. CAMARA (5) : il a su gérer son couloir.
COUTADEUR (5) : le jeu long l’a handicapé.
GOULON (6) : il fait bien son job. Sans en rajouter.
Remplacé par F. THOMAS (77e).
GERVINHO (6) : le Manceau le plus remuant. Freiné
par Amalfitano (7e, 73e), il délivre un caviar à Helstad
(17e, 0-1). Il rate la balle de match (53e).
LAMAH (5) : remuant, il n’a pas été récompensé.
Remplacé par BAAL (88e).
A. LE TALLEC (4) : actif en début de match, avant de
s’effacer.
HELSTAD (6) : voir ci-dessus.
DAVID THOMAS
PAGE 6
0-1 : HELSTAD (17e, passe de Gervinho). – Profitant d’un mauvais dégagement de Genton,
Gervinho récupère le ballon aux abords de la surface côté droit, et lance Helstad dans la profondeur. Le Norvégien trompe Audard d’un tir croisé du droit à ras de terre.
1-1 : CIANI (33e, passe de Le Pen). – Sur un corner tiré par Le Pen depuis le côté droit, Ciani
devance Geder au point de penalty et place une tête décroisée hors de portée de Pelé.
G Arnaud CORMIER (entraîneur du Mans) : « Évidemment je suis soulagé, on
avait à cœur de ne pas avoir à s’occuper des résultats des autres, c’est mission
accomplie. Le nul nous satisfait, le match nous satisfait tous. On a même eu des
situations en deuxième période pour l’emporter. Le match s’est déroulé comme on
l’avait prévu. C’est tout un club qui s’est accroché pour avoir le maintien. Le club en
ressortira encore plus fort. Personnellement, je suis content que la saison se termine bien. J’ai eu quatre matchs pour cela et c’est une victoire collective pour un
tout un club, toute une ville. » – Da. T.
G Christian GOURCUFF (entraîneur de Lorient) : « La dixième place est un peu
inattendue. On pensait qu’il fallait une victoire pour l’obtenir. On va surtout retenir
les euros en plus que cela va nous apporter… C’est un match frustrant. On a rarement autant dominé une équipe cette saison à Lorient, mais on a gâché cela par un
manque de concentration et de maîtrise, notamment avec la perte de balle sur le
premier but. Il était incroyable d’être mené 1-0 après avoir tant maîtrisé le premier
quart d’heure. Ce n’est pas une saison noire, mais une saison frustrante, car on n’a
pas réussi à franchir un cap en termes d’efficacité, le groupe était plus fort cette
saison, mais en raison des blessés, cela n’a pas pu se traduire sur le terrain. »
– Da. T.
I PAS DE FEU D’ARTIFICEAU MOUSTOIR. – Pour marquer la fin du Championnat,le
FC Lorient voulait offrir à son public un feu d’artifice après la rencontre. Il n’a finalement
pas eu lieu pour des raisons de sécurité. Une des tribunes du stade du Moustoir étant en
construction, du gazole est entreposé près du terrain pendant les travaux. Pour compenser, le club a organisé une cérémonie en l’honneur d’Ulrich Le Pen, qui quitte le club, et de
Marc Boutruche, qui met un terme à sa carrière. – D. Fi.
À la suite du forfait du gardien de
Monaco, Yohann Thuram-Ulien, le
sélectionneur des Espoirs, Érick
Mombaerts, a décidé d’appeler le
Bordelais Kévin Olimpa pour le
Tournoi de Toulon, qui aura lieu du 3
au 12 juin. Par ailleurs, le gardien de
Montpellier, Johann Carrasso, blessé
au genou droit en arrêtant le
penalty de Cohade vendredi contre
Strasbourg (2-1), est aussi forfait. Il
souffre d’une entorse et connaîtra la
durée de son indisponibilité
mercredi.
I BREST ET BATICLE, C’EST FINI. –
Remplacé par Alex Dupont avant le
succès brestois à Vannes (3-0, 35e j.),
Gérald Baticle ne sera plus à Brest la
saison prochaine. Il a résilié à
l’amiable son CDI de directeur
sportif avec le club finistérien. Alex
Dupont devrait rester sur le banc du
Stade Brestois. – P. S.
I MONTPELLIER : LE BUS DES
STRASBOURGEOIS CAILLASSÉ. –
Le bus transportant les joueurs, le
staff et les dirigeants strasbourgeois
a été caillassé à une centaine de
mètres du stade de la Mosson,
vendredi avant la rencontre perdue
à Montpellier (2-&). Plusieurs vitres
ont été fendues par les impacts de
« véritables pavés », selon le
président strasbourgeois, Philippe
Ginestet. – E. C.
I DIJON-LENS : DEUX
SUPPORTERS LENSOIS
INTERPELLÉS. – Deux supporters du
RC Lens ont été interpellés par la
police vendredi avant le
déplacement à Dijon (0-1). L’un
d’eux, particulièrement éméché, a
insulté et frappé un chauffeur de bus
du réseau de transports local. Les
forces de l’ordre ont dû utiliser des
gaz lacrymogènes pour disperser une
centaine de supporters nordistes
plutôt agressifs. – A. B.
I AMIENS : LAUREY SUIVI
JUSQU’À SON DOMICILE. – Dans la
nuit de vendredi à samedi, des
forces de police étaient postées au
stade de la Licorne, où des
supporters de l’Amiens SC
attendaient les joueurs amiénois,
vaincus à Boulogne-sur-Mer (4-0) et
relégués en National. L’entraîneur,
Thierry Laurey, a été suivi jusqu’à
son domicile par des supporters qui
souhaitaient manifester leur colère.
– R. T.
I UN JUBILÉ BRETON POUR
MOLINIER. – Ancien attaquant de
Troyes, Guingamp et Angers, Jérôme
Molinier fêtera aujourd’hui son
jubilé à Tregunc (16 heures), petit
club breton entraîné par Stéphane
Guivarc’h. Seront entre autres
présents Charles-Édouard Coridon,
Stéphane Carnot, Romain Danzé,
Stéphane Guivarc’h, Sébastien Le
Paih (capitaine de Carquefou) et
Richard Jezierski. – G. D.
DIMANCHE 31 MAI 2009
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
tek aurait dû permettre au Losc de
mener 3-0. Mais l’avant-centre
n’attaquait pas assez le ballon pour
espérer mettre son équipe définitivement à l’abri (34e).
Les Lorrains revenaient au score en
fin de première période sur un coup
de pied arrêté, grâce à Ouaddou
après une déviation de la tête d’Hadji
au premier poteau (2-1, 41e). En
force, Hadji profitait ensuite d’un
coup franc indirect dans la surface,
(2-2, 65e). Le meneur nancéien aurait
du doubler la mise si son but, injustement refusé pour hors-jeu de position, avait été validé (67e). Mais Lille
avait décidé de prendre son destin en
main. Et Plestan, le poing rageur, à la
réception d’un corner d’Obraniak,
trouvait l’ouverture dans les cinq
mètres cinquante pour donner
l’avantage définitif à son équipe
(3-2, 76e). Lille l’avait bien mérité.
1-0 : VITTEK (12e, passe de Cabaye). – Sur la gauche, Hazard transmet à Cabaye qui sert, à
ras de terre, Vittek, dos au but dans la surface. Ce dernier résiste à Sami et bat Grégorini d'une
frappe en pivot du droit.
2-0 : RAMI (14e, passe de Vittek). - Coup franc de Bastos sur la gauche, Rami prend le dessus sur Sami de la tête. Ouaddou, sur la trajectoire, se fait dérober le ballon par Vittek qui prolonge pour Rami. Le défenseur, opportuniste, marque d'un tacle du droit.
2-1 : OUADDOU (41e, passe de Hadji). - Corner de Gavanon côté droit. Hadji prolonge de la
tête pour Ouaddou, oublié par la défense lilloise au second poteau. Sa reprise du droit termine
dans la lucarne de Butelle.
2-2 : HADJI (65e). - Butelle prend à la main une passe en retrait de Cabaye. Coup franc indirect dans la surface, Nguemo décale Hadji dont la frappe du droit passe sous le mur. Butelle
touche la balle mais il est trop court.
3-2 : PLESTAN (75e, passe de De Melo). - Corner d'Obraniak côté droit. Au premier poteau,
De Melo prolonge de la tête. Plestan a bien suivi et tacle le ballon du gauche sous la barre.
Bleu
Rouge
En résumé, le MUC a appliqué à la
lettre la bonne vieille recette de
l’équipe en déplacement. Son plan
de jeu ? Les spectateurs du stade du
Moustoir l’ont compris tout de suite :
balancer de longs ballons devant.
Pendant le premier quart d’heure, il
ne s’est agi que de cela. Devant les
difficultés de Helstad à récupérer la
patate chaude envoyée par ses coéquipiers, cela aurait pu durer longtemps. Mais, sur une perte de balle
de Genton, le Norvégien réussit
quand même à faire pencher la
balance en faveur des siens en reprenant, dans le dos de la défense, un
caviar de Gervinho (0-1, 17e). Un scénario plutôt injuste pour Lorient, qui
multipliait les combinaisons au sol
entre Gameiro et ses pourvoyeurs de
ballons, Le Pen et Abriel.
Face à la montagne défensive
adverse, les Bretons manquaient en
8
Jaune
Bleu
Jaune
Ciani, un but,
une barre
47 %
4
Al. N’’Diayye
4 Ouad
Dia
Di
uaddou
Corners
5
4 Grégorini
orin
caapp.,
Tirs
Sam 5
Sami
Hadji
Had
7 B. Gavano
Ga on 3
6
Féret
BBrisoon
4
4
LES BUTS
En obtenant le nul à Lorient, les Sarthois ont assuré leur maintien sans dépendre des autres résultats.
ILS AURAIENT PU se trouer, cela
n’y aurait rien changé. Avec les résultats d’hier, même en perdant à
Lorient, les Manceaux auraient sauvé leur tête en Ligue 1. Mais les Sarthois ont quand même mis un point
d’honneur à aller chercher le point
du maintien qui leur manquait.
Arnaud Cormier, le jeune entraîneur
du MUC, n’aura donc pas connu les
sueurs froides d’un match couperet,
où règne l’espoir que d’autres sont
en train de faire pire que vous. Pour
tout dire, ce n’était pas vraiment
l’impression qui se dessinait sur les
visages manceaux avant la rencontre. On l’a aussi compris en
voyant Grégory Cerdan diriger malicieusement l’un des robinets d’arrosage de la pelouse vers ses coéquipiers…
Si l’on se penche en détail sur la fin
de saison du Mans, il n’y a pourtant
pas de quoi se réjouir. Le club sarthois n’a réussi à gagner aucun des
six derniers matches de la saison,
perdant à quatre reprises. Et, hier, le
jeu qu’il a proposé a encore paru bien
fade, surtout en comparaison de
celui déployé par l’équipe lorientaise, qu’il est décidément bien sympathique de voir évoluer.
PPoss. du
ballon
------------------------------------------------------------------------------
Le Mans s’est débrouillé seul
de notre envoyé spécial
Chrétieen
5
67e : Cabaye par OBRANIAK.
60e : Al. N'Diaye par HELDER.
74e : Vittek par DE MELO.
83e : Chrétien par ZERKA.
77e : Bastos par CHEDJOU.
89e : Nguemo par CURBELO.
Non utilisés : Oukidja (g.), Vandam, !Nicolas Plestan,
Non utilisés : Bracigliano (g.),
auteur du troisième but
Frau, Fauvergue.
Biancalani, Adjet, Gunnarsson.
lillois qualificatif pour la
Entraîneur : R. Garcia.
Entraîneur : P. Correa.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ligue Europa, a inscrit le - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - e
Le carton
Les cartons
858 et dernier but de la
1 avertissement : Plestan (72e , saison 2008-2009.
2 avertissements : B. Gavanon (63e,
altercation avec Ouaddou).
contestation), Ouaddou (72e,
altercation avec Plestan).
Statistique : Opta SportsData
LORIENT - LE MANS : 1-1
LORIENT – (Morbihan)
Ngguem
mo
4
Noir
Noir
Dans un premier temps, Lille s’était
rapidement donné de l’air grâce à
l’ouverture du score de Vittek (1-0,
12e). La défense nancéienne était
encore moins exemplaire deux
minutes plus tard, lorsque Sami,
dominé par Rami, perdait deux fois
son duel contre le défenseur lillois,
une première fois de la tête, une deuxième fois au sol, Vittek ayant prolongé le ballon très mal contrôlé de la
poitrine par Ouaddou (2-0, 14e).
Quand les Dogues ne parvenaient
pas à trouver un point d’appui en
pointe pour faciliter les percussions,
ils passaient par les côtés avec
l’appui des latéraux (Emerson, 39e)
ou misaient sur la vitesse et les qualités de dribble d’Hazard (22e , 42e). Sa
passe en cloche à destination de Vit-
LILLE
7
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
! LIGUE 1 (38e et dernière journée) – TOULOUSE - LYON : 0-0
FOOTBALL
Le bonheur organisé
Mensah, la saison noire
L’HOMME CLÉ : MENSAH (Lyon, non noté)
Il n’avait pas souvent occupé l’axe défensif et cela s’est
rapidement vu au marquage de Gignac. Déjà averti en
début de match, il fut l’auteur d’une vilaine faute sur le
buteur toulousain qui devait lui valoir un nouvel avertissement. Mais, alors que l’arbitre s’apprêtait à faire
preuve de clémence, il commit l’erreur de contester sa
décision. Ce qui lui valut de regagner les vestiaires
avant ses copains. Sa soirée fut à l’image de sa saison :
à oublier.
Les Toulousains n’ont eu aucun mal à arracher le point qui leur assure la Ligue Europa.
TOULOUSE –
de notre envoyé spécial
C’ÉTAIT LE SEUL MATCH de la soirée qui opposait deux européens de
la saison prochaine et cela ne s’est
pas vu. Lyon était en vacances, et les
Lyonnais ont fait assez consciencieusement le métier pour qu’on ne leur
reproche rien et pour ne pas gâcher
la fête toulousaine. Toulouse, finalement quatrième, disputera la saison
prochaine la Ligue Europa, et tournés vers cette obsession, les Toulousains ont su arracher le nul qui leur
garantissait ce bonheur. Il était bien
temps, plus tard dans la soirée, de
réserver une ovation à André-Pierre
Gignac pour son trophée de meilleur
buteur (24 buts) et de préparer le feu
d’artifice.
Le TFC aurait même dû remporter ce
baisser ce rideau si l’on fait le compte
des occasions nettes, dans une soirée qui aurait pu basculer dans un
TOULOUSE
certain déséquilibre après l’expulsion de Mensah. Le Ghanéen a traversé la saison lyonnaise comme un
fantôme, et jusqu’au bout : alors
qu’il méritait un second jaune pour
une faute sur Gignac (36e) et que
M. Gautier choisissait la clémence, il
a trouvé le moyen d’aller contester et
de s’attirer le rouge alors que
l’arbitre avait tout fait pour ne pas
l’expulser.
de justesse dans les trente derniers
mètres en l’absence de Didot. C’est
sans doute la partie du jeu dans
lequel un joueur comme Sissoko,
réellement prometteur, doit le plus
progresser.
La seconde période a vu les Toulousains plus pressants, mais à dix, avec
Toulalan en défense centrale,
puisque Cris avait préféré ne pas
venir par superstition, après sa blessure au genou sur cette pelouse au
début de la saison dernière, les Lyonnais n’ont pas beaucoup pesé audelà d’un tir de Benzema (62e) et
d’un une-deux entre Govou et Benzema (81e). En revanche, Lloris a eu
du boulot à flux tendu, notamment
lorsqu’il dut se détendre pour
détourner une tête de Fofana sur son
Toulalan
en défense centrale
Jusque-là, le match n’avait vraiment
pas décollé, même si les Toulousains
trouvaient des espaces : autant les
Lyonnais jouaient à peu près normalement quand ils avaient le ballon,
autant il ne fallait pas imaginer la
moindre aide défensive.
Mais tout au long du match, et cela
explique qu’ils n’aient pas eu beaucoup d’occasions nettes en première
période, les Toulousains ont manqué
0-0
LYON
######
poteau (60e), et sur une tentative de
Sissoko, par exemple (67e).
Et si le TFC a continué de pousser, la
fin de match a ressemblé à un match
très amical, Govou recevant même
l’ovation du Stadium à sa sortie
(82e). Lyon ne devait pas être trop
fâché de ne pas perdre son dernier
match avant les vacances, et les Toulousains savaient que ce point était
celui du bonheur. Ils l’ont étiré pendant de longues minutes sur la
pelouse, au coup de sifflet final, restant sur la pelouse pour admirer le
feu d’artifice. Ce matin, Toulouse est
quatrième, et derrière le trio des nantis, c’est la plus belle surprise de la
saison.
VINCENT DULUC
TOULOUSE
LYON
C. CARRASSO (6) : il a connu une première mi-temps tranquille, avant de montrer de l’autorité dans ses interventions.
EBONDO (6) : solide sur son côté, il a joué
juste et plaça une belle frappe du gauche
au-dessus (65e).
CETTO (6) : sérieux au marquage de Benzema.
M. FOFANA (6) : sérieux également,
avec en prime une tête sur le poteau.
CONGRÉ (6) : tonique, il a rarement été
pris en défaut.
E. CAPOUE (5) : intéressant dans son jeu
long mais trop vite éliminé dans les duels,
il a commis beaucoup de fautes.
SIRIEIX (5) : n’a pas ménagé ses efforts.
Mou. SISSOKO (6) : positionné haut, il
est monté en puissance progressivement.
Une bonne frappe (67e).
BRAATEN (4) : une grosse activité,
notamment dans ses percussions, mais
désespérant de maladresse.
BONNET (6) : une belle animation à
gauche.
GIGNAC (6) : il a fait plusieurs fois la différence balle au pied, sans jamais relâcher
ses efforts.
LLORIS (7) : il a contré les tentatives toulousaines par une main ferme et une
bonne lecture des trajectoires.
CLERC (5) : une prestation correcte.
BODMER (6) : beaucoup d’abnégation à
neutraliser Gignac, ce qu’il a globalement
réussi. Précis sur ses longues trajectoires.
MENSAH (non noté) : voir cidessus.
KÄLLSTRÖM (5) : sérieux au marquage
de Braaten mais déficient dans son jeu
long en direction de Benzema.
MAKOUN (6) : dans un OL au ralenti, il a
tenté d’apporter un peu de vitesse.
TOULALAN (6) : repositionné en défense
après l’expulsion de Mensah, il a eu un
rayonnement forcément moins visible.
GOVOU (5) : présent en début de match,
il s’est montré adroit dans la conservation
du ballon. Moins présent après la pause.
PJANIC (5) : quelques raids balle au pied.
Discret pour le reste.
MOUNIER (4) : bien étouffé par Ebondo.
BENZEMA (6) : privé de ballons, il a été
contraint de décrocher pour participer au
jeu. Ses deux seules actions se sont toutefois terminées par des frappes dangereuses.
JÉRÔME LE FAUCONNIER
Temps doux. Pelouse en bon état. 34 000 spectateurs. Arbitre : M. Gautier.
TOULOUSE, STADIUM, HIER. – Le Toulousain
André-Pierre Gignac (ici à la lutte avec Kim
Källström) n’a pas marqué hier contre Lyon,
mais son équipe disputera la Ligue Europa
la saison prochaine et lui termine meilleur
buteur de la Ligue 1 avec 24 réalisations.
(Photo Pascal Rondeau/L’Équipe)
P du
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5
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6
6
18
8
Remplacements
9
76e : Braaten par BERGOUGNOUX.
83e : Bonnet par TABANOU.
Non utilisés : Blondel (g.), Ouasfane,
Paulo César, O. N'Diaye, Soukouna.
!Toulouse a réalisé
neuf matches nul et
Entraîneur : A. Casanova.
vierges, un record en L 1
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - cette saison.
Le carton
Remplacements
67e : Mounier par EDERSON.
81e : Pjanic par BOUMSONG.
82e : Govou par Ab. KEITA.
Non utilisés : Vercoutre (g.),
Réveillère, Tafer, Piquionne.
Entraîneur : C. Puel.
-- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Les cartons
Rouge
Jaune
DIMANCHE 31 MAI 2009
PAGE 7
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
------------------------------------------------------------------------------
Bleu
2 avertissements : Mensah (6e,
charge sur Braaten et 36e, tacle
dangereux sur Gignac).
1 expulsion : Mensah (36e, second
avertissement).
Jaune
Statistique : Opta SportsData
G Alain CASANOVA (entraîneur de Toulouse) : « Terminer en apothéose comme ça,
même si on n’a pas gagné, c’est quelque chose dont je suis très fier. Cette saison, l’équipe
et le groupe dans son ensemble, ont beaucoup progressé. Des joueurs se sont révélés,
d’autres ont confirmé leur potentiel. »
G Oliver SADRAN (président de Toulouse) : « Le bilan est excessivement positif. Sur le
plan comptable, avec 64 points, nous ne sommes pas loin de notre record. C’est six points
de mieux que l’année où nous avions terminé troisièmes. Les joueurs ont vécu une saison
pleine avec une demi-finale de Coupe de France (perdue contre Guingamp 2-1). Ils ont su
rebondir après cette déception. Personnellement, c’est une année extraordinaire comme
celles que j’avais connues avec Érick Monbaerts. L’an prochain, nous essaierons de garder la même ossature. » – N. S.
G François CLERC (Lyon) : « On avait bien débuté, avec la maîtrise du ballon, mais
l’expulsionnous a obligé à changer de style de jeu. On a laissé la possessiondu ballon aux
Toulousains, on a joué pendant une heure à dix, on a subi, mais Hugo (Lloris) a fait les
deux ou trois arrêts qu’il fallait et à la sortie, vu la physionomie du match, c’est plutôt un
bon point pour nous. » – V. D.
G Jérémy TOULALAN (Lyon) : « Si nous sommes à cette place, c’est qu’on le mérite.
Cette année, nous sommes passés au travers de nos matches face aux petites équipes.
Pour être champion, il faut gagner ces matches-là. Beaucoup de choses ont changé cette
année. Ce n’est que la saison prochaine que nous pourrons véritablement juger. » – J. L.F.
Noir
Bleu
Noir
1 avertissement : É. Capoue (72e,
croc-en-jambe sur Pjanic).
RÉACTIONS
8
FOOTBALL
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
! LIGUE 1 (38e et dernière journée) – SAINT-ÉTIENNE - VALENCIENNES : 4-0
Les Verts sauvent leur peau
Grâce à son large succès et à la défaite de Caen, Saint-Étienne se maintient en Ligue 1 après avoir tremblé toute la saison.
SAINT-ÉTIENNE –
de notre envoyé spécial
IL N’Y EUT FINALEMENT que très
peu de suspense. Avec une oreille à
Caen et beaucoup de cœur à Geoffroy-Guichard, Saint-Étienne a sauvé
hier soir sa place en Ligue 1, après
s’être fait tant de frayeurs depuis de
longs mois. Relégables à dix-sept
reprises cette saison, les Verts achèvent l’exercice à la 17e place mais
auraient pu et surtout dû se mettre à
l’abri beaucoup plus tôt. Depuis l’été
2008, de nombreuses insuffisances à
tous les étages du club (direction,
staff et bien évidemment joueurs)
sans oublier quelques coups du sort,
comme les blessures ou des décisions arbitrales défavorables, ont
entretenu jusqu’à cette ultime journée des craintes légitimes sur une
descente aux conséquences très
lourdes. Le club visait le top 5 en
début de saison, il termine finalement en bas de tableau, loin de ses
ambitions légitimes. Il sera bientôt
l’heure de faire le bilan et de dégager
les responsabilités d’un tel fiasco,
mais hier le Chaudron a d’abord et
logiquement fêté le maintien. Sans
excès cependant.
À l’issue de leur tranquille victoire
contre Valenciennes, qui termine de
son côté à la 12e place, les Stéphanois ont d’abord regagné très vite le
couloir menant aux vestiaires avant
de revenir attendre au bord de la
pelouse le dénouement de CaenBordeaux (0-1). Une fois assurés de
laisser la 18e place au Stade Malherbe, la joie verte fut mesurée,
même si Jérémie Janot salua dignement l’événement. Pas de quoi
pavoiser ? Peut-être et d’ailleurs,
après avoir poussé avec ferveur son
équipe et entamé la ola à l’approche
du dernier quart d’heure, le Chaudron exprima aussi son mécontente-
ment. Une banderole clamant
« Vous ne pensiez quand même pas
qu’on allait vous remercier », résuma le sentiment des Magic Fans puis
les deux kops entamèrent des
« Direction, démission ! ». Il n’y eut
pas l’envahissement de terrain
rédouté surtout en cas de relégation.
ciennes par le même score. C’est
vraiment le seul point commun
d’une saison à l’autre. Au club de
tirer les enseignements de cet exercice chaotique pour reprendre sa
SAINT-ÉTIENNE
Penneteau
s’est multiplié
Les Verts ont remporté hier leur plus
large succès de la saison, avec une
facilité qui peut laisser bien des
regrets, même si la faiblesse de
l’opposition incite à la pondération.
Valenciennes a certes joué le jeu et
notamment Penneteau, qui sauva
son camp près d’une dizaine de fois,
mais l’enthousiasme et la motivation
des partenaires d’Ilan forcèrent vite
le verrou. Le capitaine brésilien
ouvrit le score après un quart
d’heure, en reprenant de volée un
centre de Mirallas. Le Belge se procura trois autres occasions franches
(3e ; 6e, 9e) en première période, puis
fut imité par Payet (25e, 33e), Bafétimbi Gomis (23e) et Landrin (5e)
mais Saint-Étienne ne menait que
d’un but à la pause et frissonnait à
chaque action adverse.
Les Verts mirent fin au doute peu
avant l’heure de jeu, avec un doublé
de « Bafé » Gomis, comme un symbole pour l’attaquant stéphanois si
souvent en difficulté cette saison et
pris en grippe par son public. Encore
meilleur buteur de l’ASSE en Ligue 1
(10 buts, devant Ilan et ses 9 réalisations toutes inscrites en 2009), il se
mua même en passeur décisif pour
servir Mirallas, récompensé de ses
efforts. Un peu plus d’un an après
avoir arraché son billet pour la
Coupe de l’UEFA en battant Monaco
(4-0), Saint-Étienne a donc évité la
catastrophe en dominant Valen-
progression vers les sommets du
football français, que ses structures
et son public méritent.
STÉPHANE KOHLER
4-0
VALENCIENNES
######
Temps doux. Pelouse en bon état. 34 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Layec.
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Payet
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3
cap., 4 Saaez
4
D
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T éné
Ti
5
5
23
45e : Varrault par SAUGET (note : 5).
55e : Machado par HAUTCŒUR.
76e : Mirallas par GIGLIOTTI.
Non utilisés : Viviani (g.), Matsui, !Valenciennes a
encaissé 23 buts lors de
Rivière.
ses six derniers
Entraîneur : A. Perrin.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - déplacements à
Les cartons
Geoffroy-Guichard en
Ligue 1, soit 3,8 par
Aucun carton.
match.
4
40
3
1
10
Remplacements
73e : Mater par JEOVÂNIO.
73e : Pieroni par Mo. TRAORÉ.
85e : Bisevac par D. TRAORÉ.
Non utilisés : Grondin (g.).
Entraîneur : A. Kombouaré.
-- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Les cartons
Aucun carton.
Statistique : Opta SportsData
------------------------------------------------------------------------------
LES BUTS
1-0 : ILAN (14e, passe de Mirallas). – Mirallas est lancé sur la droite dans le dos de la
défense. D'une glissade, il évite la sortie du ballon en touche puis adresse un centre à Ilan. Le
Brésilien reprend au deuxième poteau d'une volée du droit.
2-0 : B. GOMIS (53e). – Mirallas, à droite, déclenche une frappe lourde à vingt mètres. Penneteau repousse des poings sur Payet. Le Stéphanois se joue de deux défenseurs puis tente sa
chance. Le gardien repousse à nouveau. Ilan hérite du ballon et frappe pour le même résultat
mais Bafétimbi Gomis surgit et trompe enfin Penneteau en taclant le ballon du droit.
3-0 : B. GOMIS (56e, passe de Bayal). – Bayal sert Gomis d'une longue ouverture. L'attaquant
devance la sortie de Penneteau et dévie du droit le ballon qui file ensuite dans le but vide.
4-0 : MIRALLAS (67e, passe de B. Gomis). – Ouverture de Benalouane vers Gomis, qui
s'excentre à gauche. Le Stéphanois redresse et centre en force. Mirallas est plus rapide qu'Abardonado et coupe la trajectoire pour marquer du pied droit.
SAINT-ÉTIENNE, STADE GEOFFROY-GUICHARD, HIER. – Dès la quatorzième minute de jeu, Ilan ouvre la marque.
Le Chaudron peut commencer à être soulagé.
(Photo Christian Liewig/L’Équipe)
C’était le Gomis
qui leur manquait
VALENCIENNES
PENNETEAU (5) : il en a pris quatre
mais en a sorti deux fois plus. La solitude du gardien de but dans toute sa
splendeur.
DUCOURTIOUX (4) : trop souvent à
la peine.
ABARDONADO (3) : la plupart du
temps dépassé.
SAINT-ÉTIENNE, STADE GEOFFROY-GUICHARD, HIER. –
Auteur de deux buts, Bafétimbi Gomis (à la lutte avec David
Ducourtioux devant Dimitri Payet) a rempli sa promesse.
(Photo Christian Liewig/L’Équipe)
BISEVAC (4) : on l’a vu plus tranchant. Remplacé par Damé TRAORÉ
(85e).
TIÉNÉ (5) : tonique, pas toujours
lucide.
MATER (4) : plus beaucoup de gaz.
Suppléé par JEOVÂNIO (73e).
SANCHEZ (5) : actif à défaut d’avoir
été décisif.
« Bâtir une nouvelle équipe »
ALAIN PERRIN, l’entraîneur stéphanois,
envisage déjà l’avenir après une saison difficile.
– « ÊTES-VOUS SOULAGÉ ?
– Oui, on peut dire ça. On a fait le
match qu’il fallait. Mais à l’issue du
match, il fallait encore attendre le
résultat de Caen.
– Comment avez-vous vécu ce
dernier match ?
– Si on avait eu en Championnat la
moitié de la réussite qu’on a eue en
Coupe d’Europe, on n’aurait pas dû
attendre la dernière journée pour assurer le maintien. Mais l’important, c’est
d’avoir atteint l’objectif au soir de la
38e journée.
– Et maintenant, comment se
présente l’avenir ?
– C’est le lot de toutes les équipes de
devoir rebâtir un effectif à chaque fin
de saison. Il faut voir les joueurs, les
sollicitations, les propositions des uns
et des autres. Mais le but est évidemment de bâtir une nouvelle équipe
opérationnelle. Si j’ai accepté de venir
à Saint-Étienne, c’est d’ailleurs parce
qu’un projet sportif ambitieux
existe. »
I PERRIN MÉCONTENT DE LA PELOUSE.– Une heure et demie avant le
coup d’envoi de Saint-Étienne - Valenciennes, Alain Perrin est venu inspecter
la pelouse de Geoffroy-Guichard. Et là, mauvaise surprise : elle était trop haute
au goût de l’entraîneur stéphanois. D’où un conciliabule de plusieurs minutes
avec les jardiniers municipaux qui s’occupent du gazon du Chaudron, en présence de Damien Comolli, le directeur sportif. Les délais étant trop courts pour
procéder à une nouvelle tonte, les Verts durent faire avec les quelques centimètres superflus. – S. K.
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sur consoles et PC le 26 juin.
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PAGE 8
SAEZ (4) : rugueux, pour un minimum
de résultats.
DANIC (5) : quelques coups de patte,
c’est déjà ça.
PIERONI (4) : une reprise de la tête et
pas grand-chose d’autre. Relayé par
Mody TRAORÉ (72e).
PUJOL (4) : il a beaucoup couru dans
le vide. – C. C.
RÉACTIONS
G Antoine KOMBOUARÉ (entraîneur de Valenciennes) : « Depuis trois
mois, on joue avec un effectif réduit.
On demande donc beaucoup aux
mêmes joueurs. Et, ce soir, on n’y était
pas. À l’arrivée, le score est logique.
C’est triste de finir sur une note négative. Mais on peut être fiers de terminer
douzièmes, notre meilleur classement.
À la fin des matches aller, quand on
avait cinq points de retard sur le dixseptième, on aurait signé tout de suite
pour une telle issue ! »
G Blaise MATUIDI (Saint-Étienne) :
« Il y a de quoi être fier et heureux pour
le club, pour les supporters, que cela se
termine comme ça. J’étais à l’écoute
de ce qui se passait à Caen. Je vais faire
le point avec le club conformément à
ce qui était prévu après ma deuxième
année de contrat. Je me sens bien à
Saint-Étienne. Mais je n’ai jamais
caché mon ambition. À Saint-Étienne,
il y a de très bonnes structures. Il faut
voir maintenant si le reste suit. Est-ce
le moment de partir ? Je vais en discuter avec le club. »
DIMANCHE 31 MAI 2009
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
JANOT (5) : soirée tranquille ; jamais
vraiment inquiété.
VARRAULT (5) : attentif et décidé, il
pris un mauvais coup qui l’a obligé à
céder sa place à la mi-temps à SAUGET (note : 5), qui a fait le métier.
BAYAL (5) : une passe décisive pour
Gomis ; costaud mais quelques approximations à gommer.
BENALOUANE (6) : de la bonne
graine
Mou. DABO (5) : de l’allant mais aussi du déchet.
LANDRIN (6) : un précieux rôle de
régulateur
MACHADO (5) : de l’activité ; pas
toujours le geste juste, mais il relève de
blessure. HAUTCŒUR l’a remplacé à
la 56e.
MIRALLAS (6) : il avait mangé du lion
et méritait largement de marquer, ce
qu’il a fini par faire à la 67e, après avoir
frappé les montants dès la 8e. Mission
accomplie, GIGLIOTTI lui a succédé
(76e).
ILAN (6) : de l’envie, un premier but
évidemment très important ; parfois
un peu difficile à suivre.
PAYET (6) : dans tous les bons coups
ou presque ; finition perfectible.
Bleu
Rouge
SAINT-ÉTIENNE
Jaune
Bleu
Jaune
Il avait juré qu’il ferait tout pour aider
Saint-Étienne à assurer son maintien. Il
a tenu parole. D’abord, en exerçant un
gros pressing sur la défense de Valenciennes, ensuite, en assommant
l’adversaire pour de bon en inscrivant
deux buts pleins d’opportunisme en
trois minutes, puis en délivrant une
passe décisive pour Mirallas avant de
trouver le poteau (83e). Avec ce Gomislà, les Verts n’auraient probablement
pas dû attendre la dernière journée
pour se sauver.
Noir
Noir
L’HOMME CLÉ :
GOMIS (Saint-Étienne), 8
9
FOOTBALL
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
! LIGUE 1 (38e et dernière journée) – GRENOBLE - SOCHAUX : 0-1
Sochaux s’en sort bien
Dominés par des Grenoblois séduisants, les Franc-Comtois se sont maintenus à l’issue d’un succès heureux.
GRENOBLE –
de notre envoyé spécial
GRENOBLE, STADE DES ALPES, HIER. –
Mevlut Erding trompe Grégory Wimbée
sur sa première occasion, assurant
définitivement le maintien sochalien.
(Photo Lionel Vadam/L’Alsace Teamshoot)
CETTE VICTOIRE sochalienne
n’aura finalement servi à rien. Au
moins, n’aura-t-elle pas été nécessaire au FCSM pour se maintenir en
Ligue 1, puisque les résultats de ses
adversaires directs, la défaite de
Caen en l’occurrence, lui étaient
favorables. Le club franc-comtois,
cinquante-deux fois dans la zone de
relégation depuis deux ans, vingtsept pour le présent exercice, honorera donc une 62e saison au sein de
l’élite du football français d’ici
quelques mois. Un record.
Il faillit pourtant connaître un coup
d’arrêt puisqu’il aura fallu patienter
jusqu’à l’ultime rencontre pour s’en
assurer, la faute à un exercice beaucoup trop irrégulier et une entame
catastrophique. Alors que les Sochaliens ne possédaient que 14 points à
la trêve, ils terminent à la 14e place,
leur meilleur classement de la saison ! Sur la seconde partie, ils auront
souvent fait mieux qu’hier soir lors
de rencontres au cours desquelles ils
semèrent quelques promesses sans
en récolter les fruits.
Au moins les sceptiques quant à la
motivation de Grenoble furent vite
obligés d’admettre qu’ils avaient eu
tort. En effet, ce sont bien les Dauphinois qui dominèrent ce match à la
fois techniquement et, plus surprenant, dans l’agressivité. Leur supériorité numérique dans l’axe du
milieu de terrain causa aussi des
tourments longtemps insolubles
pour des Sochaliens apathiques.
GRENOBLE
SOCHAUX
######
Temps beau et pluvieux. Pelouse excellente. 17 334 spectateurs. Arbitre : M. Coué.
N’’Gannga
6
Poss. duu
ballon
63 %
Corners
3
Tirs
11
Isabbey
5
Ravet
Rave
4
Piichoot
3
PPoss. du
ballon
37 %
3
Batllles
S. DDalm
mat
6
4 J.. Fa
Flachez
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ch
Corners
Erding
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Erdin
Fatyy
4
Dimitrijevic
mitrijevi
7
4
Ricchert
chert
Wimb
Wimbée
6 Akrour
Akrrour
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cap
4
5 Jemmali
Afol
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Sverkos
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5
Rom
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5
4
4
6
Courtois
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Regragui
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Mikaari
Mar. Mar
M
Martin M
non
on nnoté
6
5
4
Remplacements
4
9
1
36e : Courtois par L. TOURÉ (note : 5).
58e : Batlles par EL MOUBARKI.
78e : Flachez par YANEV.
Non utilisés : Le Crom (g.), Robin, !Sochaux n’a pas
encaissé de but à
Rendulic, Kucukovic.
l’extérieur pour la
Entraîneur : M. Bazdarevic.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - première fois cette
Le carton
saison. Il fallait remonter
1 avertissement : Regragui (81e , au 5 avril 2008 pour voir
les Doubistes garder leur
contestation).
cage inviolée en
déplacement (1-0 contre
Auxerre).
Et de onze
pour Erding
Remplacements
65e : Isabey par BOUDEBOUZ.
80e : Pichot par DAF.
84e : Sverkos par MAURICE-BELAY.
Non utilisés : Dreyer (g.), Jokic,
Carlao, Nogueira.
Entraîneur : F. Gillot.
-- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Les cartons
Aucun carton.
Statistique : Opta SportsData
------------------------------------------------------------------------------
LE BUT
0-1 : ERDING (43e). – Dans le rond central, Akrour effectue une passe en retrait directement
dans les pieds d’Erding. Le Sochalien file au but en prenant de vitesse Flachez. Romao revient,
mais, comme Wimbée, se fait prendre par le crochet d'Erding, qui marque du pied gauche malgré le retour de Jemmali sur la ligne.
Richert s’est racheté
L’HOMME CLÉ : RICHERT (Sochaux), 8
Il a connu une saison difficile mais, hier soir, le gardien
sochalien s’est rattrapé. Il était infranchissable. Quatre
interventions de classe face au même Akrour (15e, 21e, 24e,
28e), qui ont maintenu son équipe dans le match en première mi-temps avant le but d’Erding. Sauvé par son
poteau (59e).
GRENOBLE
WIMBÉE (5) : un but encaissé où il se
fait crocheté par Erding (43e), sur
lequel il intervient bien en seconde
période (77e).
REGRAGUI (6) : il vient d’être rappelé
en équipe du Maroc après deux ans
d’absence et n’a jamais été pris en
défaut hier.
JEMMALI (5) : trop court pour sortir le
ballon sur l’ouverture du score. Un
match correct sinon.
FLACHEZ (4) : trop lent sur le but et
n’a pas paru très à l’aise le reste du
temps. Ovationné à sa sortie (78e) pour
son dernier match en Isère.
N’GANGA (6) : Des bons centres, un
coup franc puissant (53e).
ROMAO (6) : il s’est démultiplié en
première période aussi bien à la récupération qu’en phase offensive. Pris
par le dribble d’Erding sur le but.
BATLLES (6) : une conservation de
balle délicieuse et du mouvement.
Fatigué, il a été remplacé par ELMOUBARKI (58e) qui a manqué de
marquer dans le but vide (68e).
COURTOIS (non noté) : son début
de match a été bon. Il est sorti prématurément sur blessure (36e), remplacé
par L. TOURÉ (note : 5), auteur d’un
centre presque décisif (68e).
DIMITRIJEVIC (6) : a beaucoup bougé et contribué à semer le désordre.
Une frappe sur le poteau (59e).
RAVET (4) : s’est montré plus discret
que les autres en attaque.
AKROUR (4) : pas maladroit, mais il a
trouvé un grand Richert sur sa route en
quatre occasions. Une perte de balle
qui conduit au but.
SOCHAUX
RICHERT (8) : voir ci-dessus.
PICHOT (3) : Beaucoup trop
d’attaques grenobloises sont arrivées
de son côté. Un dégagement dans
l’axe qui aurait pu coûter un but (59e).
J. FATY (4) : n’a pas dégagé une
grande sérénité.
AFOLABI (5) : comme son coéquipier
de la défense centrale, il a vécu une
première mi-temps pénible. Trop lâche
au marquage.
MIKARI (5) : s’est retrouvé souvent
seul face à deux Grenoblois. Des conditions difficiles pour bien défendre.
S. DALMAT (4) : un début de match
volontaire avant de courir dans le vide
après le ballon.
PITAU (4) : le pressing constant des
Grenoblois l’a étouffé.
ISABEY (5) : a travaillé pour le collectif. Un manque de précision dans ses
gestes cependant.
Mar. MARTIN (4) : son repli défensif
a été trop rare. Offensivement, il n’a
pas pesé sur les débats.
ERDING (7) : son crochet sur Romao
et Wimbée pour marquer du gauche
dans le but déserté démontre son
sang-froid. Un face-à-face manqué
devant Wimbée (77e). Il finit la saison à
onze buts, comme l’année dernière.
SVERKOS (4) : un but valable refusé
pour hors-jeu. C’est tout et c’est peu.
VINCENT GARCIA
RÉACTIONS
Bazdarevic :
« Une saison énorme »
G Mehmet BAZDAREVIC (entraîneur de Grenoble) : « Je pense qu’on ne
méritait pas la défaite ce soir, car on a eu un paquet d’occasions. Mais je
retiendrai que nous avons fait une saison énorme et je dis encore bravo aux
joueurs. Je sais que ça va être encore plus dur pour tout le monde la saison
prochaine. Beaucoup de joueurs sont en fin de contrat, mais nous sommes
prêts à faire face. Il faudra être malin sur le recrutement et s’en occuper dès
maintenant. On a rarement été ridicules cette saison et j’espère que ça poussera quelques joueurs à venir chez nous. » – V. G.
G Francis GILLOT (entraîneur de
Sochaux) : « Oh oui, je suis heureux,
mais il n’y a pas que moi. Je tiens à
féliciter les joueurs. Ils n’ont pas
lâché depuis deux ans et ils méritent
le maintien. Même s’il y a eu des problèmes ici ou là durant la saison, le
groupe n’a jamais explosé. Et
puisque c’est l’heure des remerciements, je remercie mon staff, qui a
beaucoup travaillé pour qu’on s’en
sorte. Je suis content pour les dirigeants qui, à Noël, ne pensaient pas
qu’on allait se sauver. C’est sûrement ma saison la plus difficile. Ç’a
été très compliqué, mais c’est une
expérience enrichissante. J’espère
que l’année prochaine on passera
une saison plus tranquille. Mais, de
toute façon, qu’on soit en haut ou en
I GRENOBLE RASSURÉ PAR LA DNCG. – Après
l’analyse du dossier grenoblois, la DNCG a rendu un avis
favorable sur les comptes du GF 38. L’été dernier, elle
s’était montrée sceptique sur la capacité du club à équilibrer son budget en Ligue 1. « La situation est satisfaisante mais tout n’est pas parfait, a indiqué Pierre Wantiez. Nous sommes à la recherche de nouveaux sponsors,
notamment pour notre maillot. » – V. G.
I FEGHOULI VA PARTIR, ROMAO DEVRAIT RESTER. – Sofiane Feghouli, milieu offensif de Grenoble, très
convoité en janvier, va quitter l’Isère cet été. « Dans sa
tête, il est déjà parti », a indiqué Pierre Wantiez, le directeur général délégué du GF 38 à propos de l’international
bas du classement, le métier
d’entraîneur est un métier difficile et
usant. Il faudra se renforcer à l’intersaison, bien démarrer et éviter les
blessures de joueurs importants. Il
faudra conserver les forces vives et
améliorer les autres secteurs. C’est le
président qui décidera avec la cellule
de recrutement. »
G Jacques FATY (Sochaux) : « On
est maintenus, mais il faut faire
preuve d’humilité par rapport à ceux
qui descendent. On a été dans le
coma pendant presque huit mois et
on a su se réveiller au bon moment.
Par rapport à certaines critiques, je
voudrais rappeler que c’est à la fin du
bal qu’on paie les musiciens. Il va falloir maintenant travailler en vue de
la saison prochaine et ne pas renouveler les mêmes erreurs. On va
perdre beaucoup de joueurs en fin de
contrat et il va donc falloir reconstruire. » – F. L. D.
Espoirs de 19 ans, à qui il reste un an de contrat et qui a
connu une deuxième partie de saison difficile en raison
d’une blessure à un genou. Le milieu défensif togolais
Romao après avoir hésité, devrait rester un an de plus à
Grenoble. Son contrat court jusqu’en 2011. – V. G.
I PERQUIS LE 19e. – Opéré d’un ménisque mardi dernier (un mois d’arrêt), mais également suspendu pour ce
dernier match de la saison, Damien Perquis était pourtant
présent à Grenoble. Même accompagné d’une béquille,
le défenseur sochalien avait tenu à faire le déplacement
dès la veille avec le groupe des 18, ayant apprécié la
grande sérénité qui règne dans la délégation doubienne. – F. L. D.
Le jeu vidéo disponible
sur consoles et PC le 26 juin.
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DIMANCHE 31 MAI 2009
PAGE 9
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
FRANCK LE DORZE
Bleu
Rouge
(60e), ni Erding, échouant sur Wimbée (77e), n’en profitèrent.
Cette rencontre enjouée devait donc
s’achever dans une joie teinte
d’émotion avec les sorties des vieux
Isabey (65e) et Flachez (78e), largement salués par leurs coéquipiers. Et
la fête, relevée d’un feu d’artifice,
pouvait être partagée par des Grenoblois, seul promu à s’en sortir et
n’ayant jamais fréquenté la zone de
relégation, avec des Sochaliens sauvés à l’issue d’une saison qui devra
leur servir enfin de leçon. Sinon…
Jaune
Bleu
Jaune
dribbler Flachez, Romao et Wimbée
et marquer son onzième but de la
saison (0-1, 43e).
C’était très cruel pour des Grenoblois
qui repartirent avec des intentions
identiques en seconde période, mais
avec toujours cette apathie offensive, essentiellement handicapante
à domicile. N’Ganga trouva les
poings de Richert (53e), Dimitrijevic
le poteau (59e), El Moubarki la tribune (68e). Et cette domination finit
par s’exposer aux contres sochaliens, mais ni Sverkos, buteur injustement sanctionné d’un hors-jeu
Noir
Noir
Une nouvelle fois fébriles en charnière centrale, les Doubistes furent
heureux de ne pas être vite menés et
donc d’avoir une pression supplémentaire à supporter. La menace du
GF 38 avait pour nom Akrour, le sauveur du FCSM celui de Richert. Un
ciseau repoussé (15e), une volée renvoyée (21e), une reprise contrée
(24e), une frappe à ras de terre
détournée (28e), le gardien sochalien
remporta tous ses duels face à l’attaquant algérien.
Mais Sochaux peur compter sur l’une
des meilleures paires d’attaquants
de la L 1. Sverkos moins en verve
depuis quelques semaines, c’est
Erding qui revient en forme. Après un
bel enchaînement (38e), il bénéficia
d’une passe en retrait d’Akrour
– finalement décisif… – pour aller
0-1 (0-1)
10
FOOTBALL
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
! LIGUE 1 (38e et dernière journée) – NANTES - AUXERRE : 2-1
Nantes dans la confusion
La défiance des supporters nantais contre Kita et la direction du FCN ont largement occulté le succès des joueurs de Baup.
NANTES –
de notre envoyé spécial
LES DERNIÈRES CONSIGNES ont été
données deux heures avant le coup
d’envoi. Dans les entrailles de la Beaujoire, le silence est pesant, les visages
sont tendus, la concentration est
extrême. Le mot d’ordre est clair : pas
question de tolérer le moindre débordement. Ce n’est pas Élie Baup ni Jean Fernandez qui s’adressent à leurs arrières
latéraux. Mais les responsables de la
sécurité aux 582 stadiers mobilisés.
Ce n’est pas le spectacle d’un match de
Ligue 1 qui a été donné à Nantes hier.
C’est la démonstration d’une crise identitaire profonde. Le dépit d’une descente
ne peut quand même pas tout excuser. Le
FCN s’est éloigné de ses valeurs. Il n’a pas
une grande équipe. Ses décideurs ont
multiplié les erreurs, y compris dans leur
communication. Mais ses supporters sont
encore pire. Depuis qu’ils ont poussé Dassault vers la sortie, il y a deux ans, ils
s’estiment capables de peser sur le destin
de leur club. Ces derniers mois, les fans
nantais ont clairement fait savoir à Waldemar Kita qu’il devait plier bagage.
Comme le président-actionnaire – dont
les pertes, depuis son arrivée en
juillet 2007 pourrait dépasser les 40 millions d’euros à la fin de la saison – ne
l’entend pas de cette oreille, ils ont donc
employé la méthode forte pour le dernier
match de la saison.
Un climat de plus
en plus lourde
CFA (34e et dernière journée)
GROUPE A
2-1 (1-0)
AUXERRE
######
NANTES –
de notre correspondant
Temps doux. Pelouse en très bon état. 18 793 spectateurs. Arbitre : M. Duhamel.
L’HOMME CLÉ : BAGAYOKO (Nantes, 6)
Poss. duu
ballon
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5
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4
Bleu
Noir
Rouge
Jaune
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3
5
5
48
5
52
5
9
11
1
10
Remplacements
6
Avec sept réalisations, il termine en tête du classement des
buteurs du FC Nantes. Électron libre d’une attaque à deux
têtes, le Malien n’a pas hésité à venir servir de point
d’appui à Capoue. Il a fini par être payé de son travail de
sape au retour des vestiaires (52e). Trop souvent utilisé sur
le couloir droit pour dépanner cette saison, il a prouvé que
son utilité lui valait d’occuper l’axe et encore moins le banc
comme en début de saison.
PPoss. du
ballon
Remplacements
73e : Klasnic par T. DOSSEVI.
46e : Langil par KITAMBALA (note : 4).
89e : Da Rocha par LUSINGA.
78e : Chafni par A. SIDIBÉ.
Non utilisés : Zelazny (g.), Abdoun,
Non utilisés : Ré. Riou (g.), Narry.
De Freitas, Hanni.
Entraîneur : J. Fernandez.
!Avec cette défaite,
Auxerre a stoppé sa série
Entraîneur : É. Baup.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - de six victoires d'affilée. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Les cartons
Les cartons
Le record absolu
sur une saison pour
Aucun carton.
Aucun carton.
les Bourguignons se situe
en 1983 avec 8 victoires.
------------------------------------------------------------------------------
LES BUTS
1-0 : KLASNIC (11e, passe de Capoue). – Capoue déborde sur le côté gauche et centre au
premier poteau. Klasnic devance Mignot et trompe Sorin de près du gauche.
1-1 : BERTHOD (47e). – Oliech fait la différence dans l’axe sur un contrôle orienté. Après un
relais de Kitambala, le ballon se retrouve dans les pieds de Berthod, qui marque en force du
gauche.
2-1 : BAGAYOKO (52e). – Bagayoko hérite du ballon sur le flanc gauche. Il fixe Hengbart et
Grichting, repique vers le centre et place un tir du droit. Le ballon touche le poteau gauche de
Sorin avant d’entrer.
NANTES
N’DY ASSEMBÉ (6) : un ballon capté
en deux temps face à Oliech et beaucoup de sûreté dans ses prises de balle.
R. FATY (5) : un rôle de roue de
secours dans le couloir droit dont il
s’est sorti avec de l’assurance et de la
maîtrise pour sa dernière.
PIERRE (5) : une centième en L 1 sans
éclat mais sans fausse note.
POULARD (5) : appliqué et impliqué
notamment dans le domaine aérien.
GUILLON (5) : un parfait suppléant à
Maréval et une complicité naissante
avec Capoue.
VAINQUEUR (6) : le patron du milieu,
capable de se projeter devant à condi-
tion de soigner la finition (54e). Il ose
de plus en plus.
N’DAW (5) : un match tranquille.
DA ROCHA (5) : la dernière de
l’emblématique capitaine s’est déroulée sur le flanc droit. Il a beaucoup
cherché à combiner avec Bagayoko
pour un résultat mitigé.
BAGAYOKO (6) : voir ci-dessus
KLASNIC (6) : le Croate a affiché une
activité physique surprenante. Utile
par ses remises et ses décalages
notamment à l’intention de Capoue. Il
a prouvé qu’il excellait encore devant
le but (11e).
CAPOUE (5) : il a fait mouche en servant un ballon idéal à Klasnic. Vitesse
et technique.
AUXERRE
SORIN (5) : une soirée tranquille mais
deux ballons au fond des filets.
HENGBART (4) : Capoue lui a donné
beaucoup de sueurs froides.
MIGNOT (5) : pris de vitesse par Klas-
nic sur l’ouverture du score.
GRICHTING (4) : solide dans les duels
mais en difficulté avec la vitesse de
Bagayoko.
BERTHOD (5) : son activité offensive
a été récompensée d’un but.
DUDKA (5) : le chef d’orchestre a perdu sa partition après le repos.
PEDRETTI (5) : il a joué avec le frein à
main et cherché trop systématiquement les transversales.
KAHLENBERG (5) : altruiste et trop
vite démobilisé.
CHAFNI (4) : il n’a pas profité de
l’inexpérience de son vis-à-vis en n’utilisant pas toute la largeur.
OLIECH (5) : il a cherché à évoluer en
remise au point d’en oublier sa pointe
de vitesse et son physique.
LANGIL (3) : trop discret, il a été remplacé au repos par Kitambala (4), plus
en vue mais qui perd son duel, face à
N’Dy Assembé, avant de s’offrir une
belle frappe enveloppée (78e).
CHRISTOPHE DELACROIX
Da Rocha : « Kita aussi est un perdant »
G Frédéric DA ROCHA (capitaine de Nantes) :
« C’est une belle soirée pour moi mais je retiens
surtout la tristesse des supporters. Je crois qu’ils
sont plus agacés qu’en 2007. Je souhaite que le
club reparte de zéro, sur de nouvelles bases. S’il y a
une perte qui serait énorme pour le club, ce serait
qu’un gars comme Laurent Guyot (le directeur du
centre de formation) s’en aille. À Sochaux, j’ai
répété l’importance de la formation ici. Concernant mon avenir, ce sera ici ou ailleurs. On ne m’a
rien proposé. On verra bien. Si les dirigeants ne
veulent plus de moi, qu’ils viennent me voir, c’est
la moindre des choses de me le dire. Le président
nous a qualifiés de perdants. S’il veut. Lui aussi en
est un car il fait partie du club. » – R. R.
reste, je suis prêt à la laisser. Je suis arrivé comme
pompier. Il faut seulement voir si la façon de travailler cadre avec ce que je conçois. » – R. R.
G Élie BAUP (entraîneur de Nantes) : « Il faut
d’abord féliciter les joueurs, qui ont su rester dans
le match. On meurt à quelques points. On aurait pu
les gagner à la Beaujoire. Concernant mon avenir,
on verra la semaine prochaine. En ce qui me
concerne, il faut que les choses soient claires. Je
n’en fais pas une histoire d’argent. C’est une histoire de foot, de projet. Mon année de contrat qui
G JEAN FERNANDEZ (entraîneur d’Auxerre):
« C’est une saison réussie, on a le sentiment du
devoir accompli car notre situation était compliquée à mi-Championnat. Ce soir, c’est un bon
résultat pour Nantes, ils ont eu le mérite de marquer rapidement. On a ressenti le mécontentement des supporters, mais on n’a jamais senti que
ça pouvait dégénérer. » – C. D.
NICE - LE HAVRE : 0-0
La soirée des adieux
Frédéric Antonetti avait débuté à Nice par un nul. Il s’en est allé sur un nul et sur un frisson. Le Havre bascule en L 2
sans Frédéric Hantz.
NICE –
de notre correspondant
C’ÉTAIT LA SOIRÉE des adieux. Ceux du
Havre à la L 1 étaient connus depuis longtemps. Enfin, ce n’est peut-être qu’un au
revoir. Mais les Normands repartiront la saison prochaine à l’étage inférieur après un
exercice complètement raté (pire défense et
pire attaque). Ce ne sera pas sous la conduite
de Frédéric Hantz, le président Nouvel ayant
évoqué hier soir une séparation (voir par ailleurs) et envisage une solution externe pour
le remplacer. Le stade du Ray, lui, a chaleureusement chanté et remercié l’icône Frédéric Antonetti, qui va gagner Rennes après
quatre saisons et un passage très réussi sur le
banc niçois.
En conclusion de leur pénible seconde moitié
de saison face à une équipe de L 2 et dans un
match sans intérêt, les Azuréens n’ont pas su
offrir un succès à leur entraîneur. Les Havrais
Louvel se sépare de Hantz
JEAN PIERRE LOUVEL A CONFIRMÉ, hier soir, après le match que Frédéric
Hantz ne sera plus l’entraîneur du HAC la saison prochaine. « On a eu des
discussions cette semaine et va se revoir dans quelques jours pour envisager
une séparation. On va changer d’entraîneur parce que quand on sort d’une
saison comme ça il y a forcément un traumatisme. Si on veut repartir sur une
nouvelle dynamique il nous faut changer des choses. Son remplaçant ne sera
pas Jean-Marc Nobilo, mais viendra de l’extérieur. Et Christophe Revault,
même en continuant à jouer, aura un rôle d’interface entre l’effectif et le
staff. » – J.-P. Riv.
Antonetti : « Dans quelques
jours vous saurez où je vais »
G Frédéric ANTONETTI (entraîneur de Nice) : « Les joueurs ont fait les
efforts pour marquer un but. On l’aurait mérité mais on est au bout du rouleau
physiquement et psychologiquement. Concernant mon départ on ne quitte
pas un club où on a passé quatre ans sans émotion. Je ne réalise pas encore.
Mais je tiens à rendre hommage au président Cohen qui fait que toutes les
composantes du club s’entendent bien et à Roger Ricort qui est un grand professionnel. Pour mon avenir c’est le club qui m’accueillera qui va communiquer. Dans quelques jours vous saurez où je vais. »
G Frédéric HANTZ (entraîneur du Havre) : « Je félicite les joueurs qui ont été
sérieux jusqu’au bout. On avait pourtant une équipe amoindrie et en plus
Revault touché au mollet a du renoncer. On a bien débuté, on aurait pu ouvrir
le score et si ça a été plus difficile ensuite on est content d’avoir fait front. Mon
avenir ? Moi je suis prêt à continuer et j’ai tout prévu mais il faut voir mon
président (voir par ailleurs). » – J.-P. Riv.
rentrèrent mieux dans la rencontre et, en
combinant avec une certaine vivacité autour
de Lesage, ils inquiétèrent une défense
niçoise assez empruntée. Aït Ben Idir trouvait
soudainement de 30 mètres l’arête gauche
des montants d’Ospina (7e) avant que Diallo,
en position idéale face à Ospina, n’enroule
une frappe largement au-dessus (12e). Diallo
se rendait ensuite insaisissable dans la surface azuréenne, mais croisait trop sa frappe
(15e). Les Niçois ne furent pas plus adroits.
Mouloungui (11e), Rémy (22e) et Modeste
(28e) visèrent le petit filet de Vanhamel,
international Espoirs belge et remplaçant au
pied levé de Revault, blessé au mollet. Celuici s’illustra seulement en deux temps sur une
frappe d’Hellebuyck (40e).
Les Niçois ont tenté d’appuyer en seconde
période en ayant davantage la maîtrise des
débats, mais sans réussir à déboussoler
Le Havre, bien recroquevillé. Une reprise de
Modeste heurta tout de même le poteau
Vanhamel
ne s’est pas dégonflé
NICE
JOHAN RIGAUD
0-0
LE HAVRE
######
Temps doux. Pelouse moyenne. 9 367 spectateurs. Arbitre : M. Malige.
L’HOMME CLÉ : VANHAMEL (Le Havre), 7
Revault s’étant blessé à l’échauffement, il a été lancé dans
le grand bain par son entraîneur. Détenteur d’un contrat
élite, il ne s’est pas dégonflé et, dans un style propre et
dépouillé, il a fait échec aux attaquants niçois en s’opposant en particulier à des tentatives parfaitement cadrées
d’Hellebuyck (40e) et d’Adeilsson (82e).
À Nice, OSPINA, à l’exception d’une
sortie moyenne, a de nouveau
démontré sa sûreté et la justesse de
ses relances au pied. Il a été bien protégé par une défense où KANTÉ a
fait la preuve de son autorité coutumière, alors que HOGNON a assuré.
Gros travail dans l’entrejeu de la
doublette HELLEBUYCK-SABLÉ.
C’est offensivement que les Aiglons
ont péché malgré les efforts de
MODESTE ou ADEILSON. Une fois
de plus, L. RÉMY, qui s’apprête à
rejoindre les Bleus, a été un ton audessus. Ses accélérations, ses prises
de balle ont souvent fait la différence, et il lui a manqué peu de chose
gauche de Vanhamel (66e), et Adeilson
n’était pas loin du but (82e). Antonetti avait
commencé à Nice par un nul contre Troyes
(1-1), en 2005. Il sera parti sur un nul et surtout sur une vibrante émotion partagée avec
les supporters au coup de sifflet final dans un
tour d’honneur avec le directeur sportif
Roger Ricort, qui a cédé sa place à Éric Roy. La
boucle est bouclée.
pour marquer. Du côté havrais, à
part VANHAMEL, la toute jeune et
athlétique charnière centrale composée de MARY et KANA-BIYIK a
parfois été surprise, mais elle s’en est
aussi souvent sortie en s’accrochant
et en ne renonçant jamais. Au milieu
du terrain, AÏT BEN IDIR (frappe sur
la barre) et ALLA ont bien débuté
avant de baisser nettement de pied.
LESAGE aux avant-postes s’est
montré beaucoup plus constant,
mais il n’a pas été très bien secondé
par DIALLO, qui, avec davantage de
réalisme, aurait pu plier le match
pour les Normands dans le premier
quart d’heure. – J.-P. Riv.
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41
5
2
19
9
Remplacements
14
46e : Quansah par OZOKWO (note : 4)
et Mouloungui par ADEILSON (note :
5).
68e : Modeste par ECHOUAFNI.
!Les Havrais ont
Non utilisés : Letizi (g.), Faviana, récolté plus de points à
l'extérieur (14) qu'à
Soler, E. Adu.
domicile (12) cette
Entraîneur : F. Antonetti.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - saison en Ligue 1.
Le carton
1 avertissement : Kanté
(74e, accrochage sur Diallo).
Remplacements
67e : Boli par FETTOUHI.
75e : Davidas par LEBOURG.
85e : Tixier par CHALALI.
Non utilisés : aucun.
Entraîneur : F. Hantz.
-- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Le carton
1 avertissement : Tixier (39e, tacle
à retardement sur Mouloungui).
------------------------------------------------------------------------------
Fontenay-le-C. - Bordeaux B......... 1-1
Colomiers - Montluçon ................. 1-2
Romorantin - Pau ......................... 0-0
Albi - Luçon .................................. 4-0
Châtellerault - Bergerac ............... 3-2
Anglet Genêts - Balma ................. 1-1
Le Mans B - Luzenac ..................... 3-5
Yzeure - Moulins .......................... 4-1
Aurillac - Stade Bordelais ............. 1-1
Classement : 1. Besançon, 106 pts ; 2. Compiègne, 98 ; 3. Mulhouse, 95 ; 4. Montceau,
92 ; 5. Colmar, 88 ; 6. Sochaux B, 87 ; 7. Dunkerque, 83 ; 8. Auxerre B, 81 ; 9. Lens B, 79 ;
10. Strasbourg B, 78 ; 11. Lille B, 77 ;
12. Raon-l'Etape, 75 ; 13. Sénart-Moissy, 71 ;
14. Nancy B, 70 ; 15. Noisy-Le-Sec, 70 ;
16. Vesoul, 69 ; 17. Metz B, 69 ; 18. SainteGeneviève-des-Bois, 56.
Classement : 1. Luzenac, 103 pts ; 2. Moulins, 96 ; 3. Pau, 94 ; 4. Fontenay-le-C., 91 ;
5. Yzeure, 88 ; 6. Bordeaux B, 86 ; 7. Romorantin, 82 ; 8. Le Mans B, 82 ; 9. Luçon, 81 ;
10. Aurillac, 78 ; 11. Colomiers, 75 ; 12. Montluçon, 73 ; 13. Balma, 70 ; 14. Albi, 70 ;
15. Anglet Genêts, 69 ; 16. Châtellerault, 68 ;
17. Stade Bordelais, 66 ; 18. Bergerac, 62.
Besançon est promu en National.
Luzenac est promu en National.
GROUPE B
GROUPE D
HIER
HIER
Monaco B - Lyon B ....................... 2-1
CA Bastia - Andrézieux ................. 3-3
Hyères - Jura Sud .......................... 1-0
Saint-Priest - Saint-Etienne B........ 2-2
Lyon Duchère - Toulon ................. 2-1
Fréjus - Agde ................................ 2-2
Montpellier B - Martigues ............ 1-2
Marignane - GFCO Ajaccio ........... 1-0
Gap - Villefranche-S/Saône........... 2-3
La Vitréenne - Paris-SG B.............. 2-0
Rouen - Caen B ............................ 1-1
Quevilly - Guingamp B ................. 3-2
Le Havre B - Viry-Châtillon ........... 5-0
Red Star 93 - Rennes B ................. 1-0
Alfortville - Pontivy ....................... 0-4
Racing CF 92 - Vitré ...................... 4-1
Plabennec - Orléans ..................... 3-1
Villemomble - Quimper ................ 1-1
Classement : 1. Hyères, 100 pts ; 2. Fréjus,
92 ; 3. Villefranche-S/Saône, 90 ; 4. Andrézieux, 87 ; 5. Martigues, 87 ; 6. Toulon, 87 ;
7. Lyon B, 86 ; 8. Montpellier B, 83 ; 9. GFCO
Ajaccio, 79 ; 10. CA Bastia, 79 ; 11. Agde, 77 ;
12. Jura Sud, 76 ; 13. Marignane, 74 ;
14. Lyon Duchère, 74 ; 15. Gap, 72 ; 16. SaintEtienne B, 69 ; 17. Saint-Priest, 64 ;
18. Monaco B, 64.
Classement : 1. Rouen, 96 pts ; 2. Plabennec, 94 ; 3. Quevilly, 91 ; 4. Orléans, 89 ;
5. Villemomble, 85 ; 6. La Vitréenne, 83 ;
7. Rennes B, 81 ; 8. Racing CF 92, 80 ; 9. ViryChâtillon, 78 ; 10. Caen B, 77 ; 11. Paris-SG B,
77 ; 12. Alfortville, 74 ; 13. Quimper, 73 ;
14. Le Havre B, 73 ; 15. Pontivy, 72 ; 16. Red
Star 93, 72 ; 17. Guingamp B, 71 ; 18. Vitré,
62.
Hyères est promu en National.
Rouen est promu en National.
GROUPE E
(30e et dernière journée)
Rouge
Bagayoko bien utile
HIER
Auxerre B - Lille B ......................... 3-2
Besançon - Strasbourg B .............. 3-2
Raon-l'Etape - Metz B .................. 1-3
Dunkerque - Lens B ...................... 5-3
Vesoul - Nancy B .......................... 3-0
Compiègne - Colmar .................... 0-0
Ste-Geneviève - Mulhouse ........... 1-2
Noisy-Le-Sec - Sochaux B ............. 1-2
Sénart-Moissy - Montceau ........... 2-1
Bleu
RAPHAËL RAYMOND
GROUPE C
HIER
Jaune
NANTES
NANTES, STADE DE LA BEAUJOIRE, HIER. – La victoire
contre Auxerre (2-1) n’avait plus trop d’importance
pour les supporters nantais. La rencontre a été placée
sous le signe de la confusion et les forces de l’ordre
étaient présentes sur la pelouse.
(Photos Pierre Minier/Ouest Medias)
Noir
En admettant qu’ils parviennent à leurs
fins, ce qui n’est pas à l’ordre du jour, un
repreneur sera-t-il assez fou pour aller
investir sa fortune avec l’assurance de se
faire insulter au premier échec ? Il est permis d’en douter fortement. D’autant que
la reconstruction de la maison jaune, quoi
aqu’il arrive, sera compliquée.
En mai 2007, Nantes-Toulouse n’avait pu
aller à son terme, la pelouse ayant été
envahie. Hier, c’est encore de la tribune
Loire qu’est née la confusion. La première
période s’était déroulée dans un climat
tendu mais la sécurité semblait contrôler
la situation. Sur le terrain, les Nantais,
sans être géniaux, avaient fait le métier.
C’est vrai, Auxerre était davantage venu
disputer un match amical que décrocher
une septième victoire d’affilée. Bien servi
par Capoue, Klasnic avait joliment ouvert
le score (11e). Si Capoue, Klasnic et
Bagayoko avaient plus souvent joué
ensemble, Nantes ne serait peut-être pas
en L 2 ce matin.
Le climat s’est vraiment alourdi à la mitemps, lorsque les révolutionnaires de la
tribune Loire s’incrustèrent dans les présidentiels pour semer la zizanie, casser du
mobilier dans un salon de réception et
retarder la reprise du match. C’est à peine
si les spectateurs remarquèrent l’égalisation de Berthod (47e) et le deuxième but
nantais, signé Bagayoko (52e).
À la fin de cette soirée lamentable, l’émotion s’empara quand même la Beaujoire
lorsque Baup fit rentrer le jeune Lusinga à
la place de l’icône local, Frédéric Da
Rocha. Le match terminé, le capitaine
nantais, qui disputait très certainement
son dernier match avec les Canaris après
presque deux décennies de fidélité,
s’approcha sans crainte du kop nantais. Il
ne put les saluer qu’à cinq mètres derrière
un dense cordon de stadiers et de CRS.
Car on redoutait de graves incidents dans
la cité nantaise. Des supporters mécontents s’étaient déjà massés sur les parkings autour du stade de la Beaujoire
avant, semble-t-il, de se diriger vers le
centre-ville.
CFA 2
GROUPE A
(34e et dernière journée)
HIER
HIER
Marck - Wasquehal ...................... 1-2
Deauville - Amiens B .................... 2-1
Mantes - Gravelines ..................... 1-3
Armentières - Poissy ..................... 0-1
Dieppe - Dreux ............................. 3-0
Amiens AC - Ifs ............................. 6-1
Oissel - Hazebrouck ...................... 1-2
Pacy-Sur-Eure B - Entente SSG B... 0-1
La Valette - Marseille B ................ 0-0
Endoume Marseille - Nice B ......... 1-0
Corte - Bastia B ............................ 3-1
Gardanne - Saint-Raphaël ............ 2-3
Menton - Nîmes B ........................ 2-2
Le Cannet-Roch. - Manosque ....... 1-0
Marseille Consolat - Trinité Sport . 2-3
Uzès-Pt-Du-G. - Le Pontet ............ 1-1
Classement : 1. Marck, 91 pts ; 2. Mantes,
88 ; 3. Hazebrouck, 86 ; 4. Amiens AC, 82 ;
5. Oissel, 82 ; 6. Poissy, 82 ; 7. Dieppe, 79 ;
8. Créteil B, 77 ; 9. Entente SSG B, 75 ;
10. Gravelines, 74 ; 11. Wasquehal, 74 ;
12. Amiens B, 73 ; 13. Dreux, 73 ; 14. PacySur-Eure B, 71 ; 15. Deauville, 66 ; 16. Armentières, 62 ; 17. Ifs, 41.
Classement : 1. Saint-Raphaël, 86 pts ; 2. Le
Pontet, 82 ; 3. Marseille B, 81 ; 4. Uzès-PontDu-Gard, 81 ; 5. Nice B, 73 ; 6. Menton, 71 ;
7. Gardanne, 70 ; 8. Marseille Consolat, 69 ;
9. La Valette, 68 ; 10. Bastia B, 66 ; 11. Trinité
Sport, 66 ; 12. Nîmes B, 66 ; 13. Corte, 65 ;
14. Endoume Marseille, 64 ; 15. Le CannetRocheville, 63 ; 16. Manosque, 51.
GROUPE B
(30e et dernière journée)
GROUPE F
(30e et dernière journée)
HIER
HIER
Valenciennes B - Les Lilas ............. 2-0
Reims B - Troyes B ........................ 3-2
Arras - Roye ................................. 0-1
Levallois - Drancy ......................... 2-3
Ivry - Feignies ............................... 3-1
Sedan B - Reims Sainte-Anne ....... 0-2
Avion - Chauny ............................. 3-2
Sens - Lesquin .............................. 1-1
Toulouse Rodéo - Toulouse B ....... 2-1
Tarbes - Brive ............................... 0-2
Blagnac - Bassin d'Arcachon ........ 1-1
Sète Pointe Courte - Aurillac B ..... 3-1
Agen - Sète B ............................... 0-2
Trélissac - Saint-Alban .................. 1-0
Mont-De-Marsan - Toulouse Font. ...... 3-2
Libourne-St-Seurin B - Bayonne B. 2-0
Classement : 1. Drancy, 89 pts ; 2. Ivry, 84 ;
3. Arras, 75 ; 4. Reims B, 75 ; 5. Troyes B, 75 ;
6. Feignies, 74 ; 7. Sens, 70 ; 8. Roye, 69 ;
9. Sedan B, 69 ; 10. Lesquin, 68 ;
11. Les Lilas, 68 ; 12. Valenciennes B, 67 ;
13. Avion, 67 ; 14. Reims Sainte-Anne, 67 ;
15. Levallois, 65 ; 16. Chauny, 53.
Classement : 1. Toulouse Fontaines, 88 pts ;
2. Rodéo, 87 ; 3. Toulouse B, 85 ; 4. Trélissac,
84 ; 5. Blagnac, 71 ; 6. Mont-De-Marsan, 70 ;
7. Agen, 69 ; 8. Tarbes, 69 ; 9. Bassin d'Arcachon, 68 ; 10. Saint-Alban, 67 ; 11. Sète B,
66 ; 12. Bayonne B, 64 ; 13. Brive, 64 ;
14. Libourne-St-Seurin B, 59 ; 15. Sète Pointe
Courte, 59 ; 16. Aurillac B, 50.
GROUPE C
(30e et dernière journée)
GROUPE G
(34e et dernière journée)
HIER
HIER
Jarville - Haguenau ....................... 1-1
Saint-Dizier - Vauban Strasbourg . 3-1
Belfort - Epinal ............................. 4-1
Algrange - Selongey ..................... 3-2
Besançon B - Illzach-Modenheim . 2-4
Amnéville - Chaumont ................. 3-1
Thaon - Vesoul B .......................... 0-0
St-Louis-Neuweg - Saint-Dié ........ 0-2
Cognac - Tours B .......................... 3-0
Saumur - Thouars ......................... 0-0
Le Poiré-S/Vie - Châteauroux B..... 1-0
St-Pryvé-St-Hilaire - Niort B .......... 3-1
Blois - Choisy-le-Roi ..................... 2-3
Chartres - Alençon ....................... 1-2
Les Herbiers - Malesherbes........... 1-2
Issy Arménienne - Buxerolles ....... 0-1
Classement : 1. Epinal, 89 pts ; 2. Amnéville,
84 ; 3. Illzach-Modenheim, 80 ; 4. Jarville,
78 ; 5. St-Louis-Neuweg, 76 ; 6. Belfort, 76 ;
7. Saint-Dizier, 75 ; 8. Chaumont, 75 ;
9. Besançon B, 70 ; 10. Selongey, 70 ;
11. Vauban Strasbourg, 68 ; 12. Saint-Dié, 65 ;
13. Thaon, 64 ; 14. Haguenau, 64 ; 15. Vesoul
B, 62 ; 16. Algrange, 40.
Classement : 1. Tours B, 98 pts ; 2. Les Herbiers, 89 ; 3. Niort B, 86 ; 4. Saumur, 84 ;
5. Cognac, 84 ; 6. Alençon, 82 ; 7. Le PoiréS/Vie, 82 ; 8. St-Pryvé-St-Hilaire, 77 ; 9. Blois,
76 ; 10. Châteauroux B, 76 ; 11. Issy Arménienne, 75 ; 12. Auxerre C, 71 ; 13. Thouars,
70 ; 14. Choisy-le-Roi, 64 ; 15. Buxerolles,
62 ; 16. Malesherbes, 62 ; 17. Chartres, 52.
GROUPE D
(30e et dernière journée)
GROUPE H
(30e et dernière journée)
HIER
HIER
Montceau B - Gueugnon B ........... 0-0
Chasselay - Grenoble B ................ 3-1
AC Ajaccio B - Echirolles ............... 3-2
Thiers - Imphy-Decize ................... 1-0
Bourg-Péronnas - Pontarlier ......... 2-0
Dijon B - Andrézieux B .................. 2-0
Chambéry - Chalon/Saône ............ 3-0
Clermont B - Vénissieux Minguettes.... 3-0
US Montagnarde - Nantes B ......... 2-1
Avranches - Lorient B ................... 3-1
Concarneau - Laval B ................... 3-2
Changé - Angers B ....................... 1-0
Carquefou - Dives ......................... 2-2
Rennes TA - Brest B ...................... 6-4
Mondeville - Vertou ..................... 2-1
La Flèche - Bonchamp .................. 2-1
Classement : 1. Grenoble B, 88 pts ;
2. Bourg-Péronnas, 87 ; 3. Clermont B, 84 ;
4. Pontarlier, 77 ; 5. Thiers, 74 ; 6. Echirolles,
74 ; 7. Chambéry, 73 ; 8. Andrézieux B, 69 ;
9. AC Ajaccio B, 67 ; 10. Vénissieux Minguettes, 66 ; 11. Chasselay, 66 ; 12. Dijon B,
65 ; 13. Imphy-Decize, 65 ; 14. Gueugnon B,
63 ; 15. Chalon/Saône, 61 ; 16. Montceau B, 44.
Classement : 1. Carquefou, 90 pts ;
2. Avranches, 82 ; 3. Nantes B, 81 ; 4. Brest B,
80 ; 5. Concarneau, 78 ; 6. US Montagnarde,
77 ; 7. Laval B, 76 ; 8. Mondeville, 75 ;
9. Lorient B, 74 ; 10. Angers B, 69 ; 11. Changé, 68 ; 12. Vertou, 68 ; 13. Dives, 68 ; 14. La
Flèche, 51 ; 15. Rennes TA, 51 ; 16. Bonchamp, 42.
DIMANCHE 31 MAI 2009
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
11
FOOTBALL
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
! LIGUE 2
Boulogne, nuit de folie
ITALIE (38e et dernière journée)
FIORENTINA - AC MILAN
Le club maritime a fêté avec ses supporters son accession en L 1. Récit d’un délire
simple et improvisé.
La Fiorentina, libérée, et l’AC Milan, en dépression,
se disputent la 3e place et un accès direct à la C 1.
BOULOGNE-SUR-MER –
(Pas-de-Calais)
de notre envoyé spécial
LA FOLIE A COMMENCÉ au coup
de sifflet final du match contre
Amiens (4-0), vendredi soir. M. Castor, l’arbitre, avait à peine mis fin à la
rencontre qui envoyait Boulogne en
L 1 que la tradition de l’envahissement du terrain était respectée.
« Avec Yo (Yoann Lachor), on s’était
dit qu’on allait courir l’un vers
l’autre, raconte Damien Marcq, retenu pour disputer le tournoi de Toulon
avec l’équipe de France Espoirs. Ça
restera une image forte. On aurait
aimé que toute l’équipe se retrouve
dans le rond central. Mais quand les
supporters ont fondu sur nous, on
s’est dispersés par groupes de trois
ou quatre. »
Les joueurs boulonnais s’arrachent
alors à la foule pour regagner leurs
vestiaires. Il est 23 heures. Johan
Ramaré remplit ses premiers seaux
d’eau. Dans les couloirs du stade, la
presse est copieusement douchée.
Cible émouvante, Philippe Montanier, comme ce fut le cas à chaque
montée, a droit à son récipient glacé
en pleine figure. « On va improviser,
rigole l’entraîneur de l’USBCO, dont
les joueurs n’avaient toujours pas de
nouvelles hier après-midi. Heureusement, j’avais prévu des affaires de
rechange. Je crois que je vais m’exiler et prendre un peu de recul. » Pendant ce temps, Alexandre Cuvillier
continue d’agiter les bouteilles. Il fait
gicler le champagne. « C’était le
grand n’importe quoi », résume
Yoann Lachor.
Au moins cinq mille à crier leur joie, à
chanter sur des tubes populaires et
éclectiques crachés par la sono.
Euphorique, Grégory Thil improvise
au micro : « La saison prochaine,
c’est Noël, c’est le PSG à la Libération. Qui ne chante pas n’est pas
boulonnais, ouais ! » Anthony
Lecointe, dit « Pt’i Mouss », Boulonnais pure souche, fait la tournée des
bises. Il y a quatre ans, il se levait à
5 heures pour réparer les filets de
pêche…
Dans la Grand-Rue, fermée pour
l’occasion, les forces de l’ordre pourchassent d’éventuels casseurs. Au
sol, des tessons de bouteilles et des
gobelets en plastique par centaines.
Deux, trois bagarres éclatent.
Il est 2 heures du matin. À quelques
mètres en contre-bas, les joueurs
rejoignent un par un et en famille le
restaurant savoyard le Charivari. Au
menu, steaks, salades, bons vins.
« On s’est lâchés, admet Lachor. On
s’est dit que ce qu’on venait de faire
était grandiose. »
Thil alpague Jacques Wattez, prési-
JOËL DOMENIGHETTI
Champion de L 2 : Lens.
Promus en L 1 : Lens, Montpellier, Boulogne-sur-Mer.
Relégués en National :
Reims, Troyes, Amiens.
Promus en L 2 : Istres, Laval,
Arles.
avait passé, en cours de saison, un
accord oral avec son président, Philippe Ginestet, prévoyant son départ à
l’amiable si son équipe ne retrouvait
pas l’élite. Vendredi soir, l’ancien
entraîneur de Troyes (2005-2007) a
d’ailleurs parlé comme s’il n’était déjà
plus l’entraîneur de Strasbourg :
« Pour moi, il est clair que l’aventure
va s’arrêter. Je vais en parler avec le
président Ginestet, mais c’est ce qui
était prévu. Je ne considère pas totalement comme un échec cette saison,
qui s’est jouée sur un but à la dernière
journée. » Furlan a aussi implicitement visé la cellule de recrutement,
avec laquelle il ne s’est jamais entendu, et a regretté de « ne pas avoir réussi à infléchir la politique générale du
club ».
Injoignable hier, comme son entraî-
neur, Ginestet devrait prendre une
décision définitive en début de
semaine. Pour la succession de Furlan,
le nom de Gernot Rohr a déjà circulé
dans la presse locale. L’ancien entraîneur de Nice (2002-2005), âgé de cinquante-cinq ans, a été limogé le 15 mai
par l’Étoile du Sahel, en Tunisie. « Je
n’ai pas été contacté, mais c’est un
club pour lequel j’ai beaucoup d’affection », précise Rohr, dont le grandoncle, Oskar, a évolué au Racing à la
fin des années 1930. Resté proche de
son ancien entraîneur à Nice, José
Cobos, qui avait commencé sa carrière
de joueur à Strasbourg (1988-1993),
pourrait l’accompagner comme
adjoint. Une fonction qu’il a déjà occupée au Gym de 2005 à 2007. – L. D.
Semaine chargée pour Metz
APRÈS AVOIR ÉCHOUÉ À REMONTER illico en
Ligue 1 (*), le FC Metz va vivre une semaine cruciale pour
son avenir. Mardi, les dirigeants recevront Yvon Pouliquen
et son staff, qui devront s’expliquer sur les raisons de ce fiasco, notamment ces sept matches sans victoire entre les 31e
et 37e journées, alors que Metz avait cinq points d’avance
sur Montpellier (4e) et sept sur Boulogne (5e).
Jeudi, le club lorrain passera devant la Direction nationale du
contrôle de gestion (DNCG) de la Ligue, un rendez-vous pour
lequel l’actionnaire principal, Bernard Serin, se dit « raison-
nablement confiant ». Il manque à Metz autour de 5 millions
d’euros pour boucler son budget. « On atteindra l’équilibre
avec quelques transferts, il ne manque pas grand-chose »,
assure Serin. Vendredi, enfin, le comité exécutif se réunira et
devrait annoncer dans la foulée s’il maintient ou non sa
confiance à Yvon Pouliquen, qui a encore un an de contrat.
– L. D.
(*) Victorieux vendredi de Guingamp (2-0) à domicile, les
Messins terminent à la cinquième place.
Montpellier
devant un vaste chantier
Le club héraultais aborde sereinement son retour dans l’élite après
cinq saisons de L 2. Le maintien en L 1, pourtant, n’est pas gagné.
MONTPELLIER –
dent. Si les hommes n’ont pas changé,
Louis Nicollin restant le premier soutien financier, si les structures ont évolué, le défi est de taille. Il ne semble pas
lui faire peur. « Ce n’est pas difficile,
expliquait-il en début de saison à l’évocation d’un retour en L 1. Je sais comment faire et les gens qui m’entourent
également. C’est beaucoup plus difficile de monter que de ne pas descendre. Il a fallu avoir des abrutis pour
que l’on descende. J’avais fait une
grosse connerie sur le choix de celui qui
entraînait alors l’équipe (Robert Nouzaret). »
QUELLE ÉQUIPE ?
Dans le salon VIP, René Girard est resté
longtemps à deviser. L’ex-sélectionneur de l’équipe de France Espoirs était
déjà un habitué des travées de la Mosson, bien avant que son nom circule
pour remplacer Rolland Courbis. Il va
immédiatement s’atteler au recrutement, le chantier le moins avancé. En
attendant l’éclosion de la génération
vainqueur de la Coupe Gambardella,
dont une partie s’apprête à parapher
son premier contrat pro, les profils
recherchés sont ceux de joueurs chevronnés. À l’exception de Dzodic, Collin et Delaye, le groupe n’a goûté
qu’épisodiquement, voire pas du tout
à l’élite. C’est la différence majeure
avec la dernière accession de Montpellier en 2001, acquise alors avec des
joueurs plus expérimentés. Louis
Nicollin cherche des éléments
« capables de renverser des montagnes ».
QUELLE PLACE ?
Le record d’affluence (30 428 spectateurs), tombé vendredi, est un signe
fort. Celui d’une ville de nouveau prête
à s’enflammer après avoir si souvent
boudé son club en L 2. Pendant ces
cinq années de pénitence, les autres
sports ont occupé l’espace vacant. Le
rugby est devenu le numéro 1 en
termes d’affluence, le handball
s’apprête à bénéficier d’une grande
salle de 10 000 places. L’avenir du foot
à Montpellier passe aussi par sa capacité à capitaliser sur cette ferveur.
Un photographe de « L’Équipe » agressé
I CARRASSO BLESSÉ. – L’IRM pratiquée sur le gardien de l’équipe de
France Espoirs, Johan Carrasso, a révélé une grosse entorse du genou droit
qui pourrait l’éloigner pendant six
mois des terrains. Sous contrat pour un
an encore, il était sollicité par de nombreux clubs de L 1, dont Bordeaux et
Lille. – J. Di.
de notre correspondant
LES BUTS DE LA MOSSON n’ont pas
résisté à l’envahissement à la fin du
match contre Strasbourg (2-1) scellant
l’accession en L 1. Mais Montpellier a
tiré un trait sur cinq années de purgatoire. Entre-temps, le club n’a pas
beaucoup changé, avec son côté atypique illustré par la personnalité de
son président. Il va tenter de pérenniser sa place dans l’élite.
QUELS MOYENS ?
Louis Nicollin est sans doute plus soulagé qu’euphorique à l’idée de quitter
le long tunnel de la L 2, même si les
primes d’accession, qui ont encore
gonflé dans le vestiaire (elles dépassent les 3 M/), témoignent de sa
reconnaissance. Avec un budget compris entre 25 et 30 M/ en L 1, Montpellier ne pourra faire preuve que de
modestie. « Le plus dur commence »,
souligne le conseiller Michel Mézy. Les
cinq années en L 2 ont confirmé que sa
chute n’était pas due à un simple acci-
NOTRE COLLABORATEUR Stéphane Mantey, qui assurait vendredi soir la couverture du match Montpellier-Strasbourg, a été pris à partie par une personne de la
sécurité du stade de la Mosson. Autorisé dans un premier temps à travailler dans le
vestiaire montpelliérain à la fin du match comme d’autres confrères, il a été
ensuite le seul à être violemment expulsé des lieux manu militari. Touché aux
cervicales, il a consulté hier matin un médecin et a porté plainte contre X pour
agression.
JÉRÔME DIESNIS
TURIN –
de notre correspondant
« FINIR 3e OU 4e, ça n’a absolument
rien à voir. Nous devons à tout prix
aller directement en C 1, et éviter le
tour préliminaire », a imploré cette
semaine Adriano Galliani, l’administrateur délégué de l’AC Milan. Carlo
Ancelotti, l’entraîneur des Rossoneri,
n’y est pas allé de main morte non
plus : « Si on perd la 3e place, ce serait
la fin de tout. »
Avant cette dernière journée,
l’AC Milan, qui n’a pris qu’un point lors
des trois derniers matches, est troisième et donc qualifié directement
pour la phase de poules de la Ligue des
champions. À trois points et un rang
derrière, la Fiorentina devrait se coltiner, elle, le tour préliminaire cet été.
Mais si la Juve, 2e, s’incline face à la
Lazio et que le Milan perd à Florence,
ne serait-ce que par un but d’écart,
Kaka et ses partenaires tomberaient à
la 4e place. Si, en revanche, la Juve fait
nul ou gagne, le Milan perdrait sa 3e
place au profit de la Fiorentina en cas
de défaite par plus d’un but d’écart cet
après-midi.
Le Milan est plus livide que jamais.
Tomber du podium ferait perdre aussi
10 millions d’euros au club lombard,
qui en a déjà perdu 40 en ne participant pas à la C 1 cette saison. Il a même
fallu que Silvio Berlusconi, le propriétaire du club, sorte de sa poche il y a
quelques semaines 68 millions d’euros
pour éponger le trou financier. Cette
« finale », le Milan l’a préparée dans
un climat hallucinant. La défaite contre
l’AS Rome (2-3) dimanche à San Siro a
AUJOURD'HUI
15 HEURES
Udinese - Cagliari
Juventus Turin - Lazio Rome
Palerme - Sampdoria Gênes
Inter Milan - A. Bergame
Genoa - Lecce
AS Rome - Torino
Reggina - Sienne
Naples - Chievo Verone
Bologne - Catane
Fiorentina - AC Milan (Canal + Sport)
Qualifiés directement pour la Ligue des
champions : Inter Milan (champion),
Juventus Turin et AC Milan ou Fiorentina.
Qualifiés pour les barrages de la Ligue
des champions : Fiorentina ou AC Milan.
Qualifiés pour la Ligue Europa : Genoa,
AS Rome et Lazio Rome (vainqueur de la
Coupe d’Italie).
Relégués : Torino, Lecce et Reggina.
Promus : Bari et Parme. Livourne, Brescia,
Empoli et Grosseto disputeront des barrages pour la dernière place de promu.
causé beaucoup de dégâts. Berlusconi,
qui en a assez d’être critiqué par les
tifosi milanais, a la dent très dure
contre son entraîneur, qui devrait vivre
aujourd’hui son dernier match avant
d’être remplacé par Leonardo. « La
Fiorentina veut nous dépasser, mais ça
ne se passera pas ainsi… », a crânement déclaré hier Ancelotti que tout le
monde annonce à Chelsea.
Gilardino
très remonté
Contrairement au Milan, l’équipe toscane, elle, est en pleine euphorie. En
égalisant dimanche dernier à la 90e
minute à Lecce (1-1), elle a assuré, au
pire, sa 4e place, ce qui était son objectif. « Nous avons déjà remporté notre
Championnat, a claironné Andrea Della Valle, président de la Fiorentina.
L’équipe de Frey revient de si loin. En
janvier, elle glissa même au 7e rang…
« En finissant 3e, on répondrait à ceux
qui nous ont injustement critiqués », a
lâché le milieu Riccardo Montolivo.
Plusieurs fois cette année, la Fiorentina a été sifflée par son public, qui
reprochait notamment aux joueurs les
sorties en discothèque. À tel point que
l’entraîneur Cesare Prandelli menaça
en mars de partir. En mai, plus heureux, il déclara avec vigueur qu’il voulait rester. En attendant, son avantcentre Alberto Gilardino est très
remonté contre son ancienne équipe
où il passa trois saisons. Poussé dehors
l’été dernier par Ancelotti, les dirigeants et le public San Siro qui le sifflait souvent, il veut sa revanche. « Si
je marque, j’exulterai », a-t-il promis.
YOANN RIOU
Classement
Pts J. G. N. P. p.
1. Inter Milan 81 37 24 9 4 66
2. Juventus 71 37 20 11 6 67
3. AC Milan 71 37 21 8 8 68
4. Fiorentina 68 37 21 5 11 53
5. Genoa
65 37 18 11 8 52
6. AS Rome 60 37 17 9 11 61
7. Palerme
56 37 17 5 15 55
8. Udinese
55 37 15 10 12 55
9. Cagliari
53 37 15 8 14 47
10. Lazio Rome 50 37 15 5 17 46
11. A. Bergame 47 37 13 8 16 42
12. Sampdoria 45 37 11 12 14 47
13. Sienne
43 37 12 7 18 32
14. Naples
43 37 11 10 16 40
15. Catane
43 37 12 7 18 40
16. Chievo Vérone 38 37 8 14 15 35
17. Bologne
34 37 8 10 19 40
18. Torino
34 37 8 10 19 35
19. Reggina
30 37 6 12 19 29
20. Lecce
30 37 5 15 17 36
c. Diff.
29 +37
37 +30
35 +33
36 +17
38 +14
59 +2
48 +7
48 +7
44 +3
53 -7
44 -2
50 -3
43 -11
45 -5
48 -8
46 -11
61 -21
58 -23
61 -32
63 -27
BUTEURS : 1. Di Vaio (Bologne), Ibrahimovic (Inter Milan), 23 buts. 3. D. Milito
(Genoa), 22 buts. 4. Gilardino (Fiorentina), 19 buts. 5. Kaka (AC Milan), 15 buts.
6. Pato (AC Milan), Cavani (Palerme), 14 buts. 8. Acquafresca (Cagliari), Pellissier
(Chievo Verone), Mutu (Fiorentina), Del Piero (Juventus Turin), M. Zarate (Lazio
Rome), Inzaghi (AC Milan), Miccoli (Palerme), 13 buts. 15. Totti (AS Rome), Floccari
(Atalanta Bergame), Mascara (Catane), Amauri (Juventus Turin), Cassano (Sampdoria Gênes), Di Natale, Quagliarella (Udinese), 12 buts ; etc.
ALLEMAGNE – COUPE (finale)
BAYER LEVERKUSEN - BRÊME : 0-1
Le Werder se console
LEVERKUSEN
0-1 (0-0)
WERDER BRÊME
Stade Olympique de Berlin, 72 954 spectateurs. Arbitre : M. Fleisher. But. – Ozil (58e).
Avertissements. – Bayer Leverkusen : Vidal (68e) ; Werder Brême : Prödl (37e), Niemeyer
(89e), Frings (91e), Wiese (92e).
BAYER LEVERKUSEN : Adler – Castro (Caristeas, 85e), M. Friedrich, Sinkiewicz, Kadlec
– Rolfes – Renato Augusto, Vidal (Kroos, 85e), Barnetta - Kiessling, Helmes. Entraîneur :
B. Labbadia.
WERDER BRÊME : Wiese – C. Fritz, Prödl, Naldo, Boenisch – Baumann(Niemeyer, 60e) –
Frings, Ozil (Tziolis, 87e), Diego – Pizarro, Hugo Almeida (Rosenberg, 89e). Entraîneur :
T. Schaaf.
FINALISTE MALHEUREUX de la
Coupe de l’UEFA la semaine dernière
(battu par le Chakhtior Donetsk, 1-2,
a.p.), le Werder Brême a remporté pour
la sixième fois de son histoire la Coupe
d’Allemagne, hier soir, en battant le
Bayer Leverkusen grâce à un but du
Turc Mesut Ozil (58e). Dixième en
Championnat, le Werder succède au
palmarès au Bayern Munich.
JOURNAL DES TRANSFERTS
MARSEILLE
Diouf prêt à garder Cissé
SUNDERLAND N’AYANT PAS souhaité lever l’option
d’achat de Djibril Cissé (à hauteur de 11 M/), l’attaquant
international français (27 ans) appartient toujours à Marseille (sous contrat jusqu’en juin 2012). Hier, Pape Diouf a
laissé la porte ouverte à son retour dans l’effectif. « Djibril
a quand même marqué onze buts cette saison dans une
équipe moyenne, ce n’est pas rien, a estimé le président de
l’OM. Il a un niveau intéressant, il est incontestablement
l’un de ces garçons sur qui l’on peut compter (...). Soit il
retrouve un club, ce qui est possible, soit il revient. Il appartient à l’OM et ce n’est pas la fin du monde d’avoir Cissé. »
En revanche, le transfert définitif à Blackburn (D 1
anglaise) du défenseur Gaël Givet (27 ans), prêté par Marseille avec option d’achat, est « quasiment acquis », selon
Diouf. Le montant du transfert approcherait les 4 M/.
SUNDERLAND, STADIUM OF LIGHT, 9 MAI
2009. – Vers la fin de l’aventure anglaise
pour Djibril Cissé ? Pape Diouf pourrait
récupérer l’attaquant français, auteur
de 11 buts cette saison avec Sunderland.
(Photo Matt Roberts/Offside/Presse Sports)
Sion
veut Coupet
DÉCIDÉ À QUITTER l’Atletico
Madrid, Grégory Coupet reçoit régulièrement des propositions. La dernière
émane du club suisse du FC Sion, présidé par Michel Constantin et entraîné
par Didier Tholot. Ce dernier serait
d’ailleurs allé en Espagne pour rencontrer le gardien français. Âgé de trentesix ans et sous contrat pour un an
encore, l’ancien Lyonnais a déjà été
approché par Grenoble, Dijon (L 2) et
le Paris-SG. – S. Ta. G. D.
I JUNINHO S’EST RENDU À
DUBAÏ.– Juninho, qui quitte Lyon à un
an de la fin de son contrat, mais n’a pas
encore fait connaître sa prochaine destination, s’est rendu, hier, à Dubaï
(Émirats arabes unis). Jean-Michel
Aulas, le président de l’OL, a indiqué
que le milieu brésilien pourrait revenir
à Lyon, s’il le souhaite, dans les cinq
prochaines années, pour être l’ambassadeur de l’OL, s’occuper de centres de
formation à l’étranger ou intégrer le
staff.– C.C.
DIMANCHE 31 MAI 2009
I BATS REMPILE À LYON. – Joël
Bats, qui arrivait en fin de contrat et
était pressenti au PSG, a prolongé pour
deux ans à l’Olympique Lyonnais, où il
entraîne les gardiens de but depuis
2000. Il en est de même pour Bruno
Genésio, l’un des adjoints de Claude
Puel, qui va changer d’attribution et
aura la responsabilité d’une douzaine
de joueurs de dix-sept à dix-neuf ans,
classés Élite au sein du centre de formation. Sous contrat jusqu’en 2010, le
pré para teur phy si que, Robert
Duverne, n’a pas encore évoqué son
avenir avec ses dirigeants. – C. C.
I ESTEVAN PROLONGE À ARLES.
– L’entraîneur Michel Estevan, en fin
de contrat à Arles, promu en L 2, va
prolonger trois ans. L’accord sera
concrétisé quand les comptes seront
approuvés par la DNCG. Estevan dispose d’un bon de sortie en cas d’offre
émanant d’un club de niveau supérieur. – A. Cl., R. De.
I EL-ADOUA À LENS. – Le défenseur central marocain, Issam elAdoua, vingt-deux ans, a signé pour
deux ans à Lens, promu en L 1. En provenance du WAC Casablanca, il avait
été mis à l’essai en janvier. – L. Ha.
I GRENOBLE VEUT GARDER
PAILLOT. – Prêté à Grenoble par Lyon
pour la deuxième fois l’été dernier,
Sandy Paillot (22 ans) souhaite rester
en Isère. Une négociation porte sur
l’indemnité de transfert (environ
2 M/) réclamée par Lyon. Le GF 38 a
prolongé pour trois ans Jimmy Mainfroi et pour un an Laurent Macquet.
– C. C.
I BASTIA PISTE BENACHOUR,
HÉNIN ET JEOVÂNIO. – Bastia aimerait s’attacher les services de l’ancien
milieu du PSG, Selim Benachour
(28 ans), qui évoluait au Koweït (AlQadisiya). Par ailleurs, le club corse est
intéressé par le défenseur central du
Havre, Jérémy Hénin (32 ans) et le
milieu de VA, Jeovânio (31 ans).
– J.-P. Ca.
I CHÂTEAUROUX : MULENGA
FILE À UTRECHT. – Auteur de neuf
buts cette saison en L 2, l’attaquant
international zambien de Châteauroux, Jacob Mulenga, s’est engagé
pour trois saisons avec le FC Utrecht
(D 1 néerlandaise). – P. A.
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Rouge
BATTU À MONTPELLIER (1-2) vendredi et finalement quatrième, Strasbourg va passer une deuxième année
d’affilée en L 2 pour la première fois
depuis 1992. « Cela a été très dur pour
tous les joueurs à la fin du match,
raconte James Fanchone, le meilleur
buteur strasbourgeois cette saison
(13 buts). On a été dans les trois premiers pendant presque toute la saison
(27 journées sur 38) et, sur ce dernier
match, on se retrouve quatrièmes… ça
fait mal à la tête. Je ne sais pas quoi
dire, je suis encore sous le choc. »
Ce deuxième échec de suite, un an
après une descente conclue par
11 défaites d’affilée en L 1, devrait
entraîner le départ de Jean-Marc Furlan, arrivé en 2007 et à qui il reste
encore un an de contrat avec le club
alsacien. Le technicien strasbourgeois
c. Diff.
35 +12
36 +25
36 +15
45 +12
35 +13
41 +9
42 +4
46 -3
49 -3
45 -11
47 -9
50 -4
35 +2
50 -5
46 -6
56 -12
46 -14
40 -5
48 -9
51 -11
FIORENTINA: Frey(cap.) – Comotto,Gamberini, Kroldrupou Zauri, Pasqual – Donadel,
Montolivo – Semioli, Jovetic, Vargas – Gilardino. Entraîneur : C. Prandelli.
AC MILAN : Dida – Zambrotta, Maldini (cap.), Favalli, Jankulovski – Beckham ou Gattuso, Pirlo, Flamini – Seedorf – Kaka, Inzaghi. Entraîneur : C. Ancelotti.
Bleu
Bleu
Jaune
Strasbourg sous le choc
p.
47
61
51
57
48
50
46
43
46
34
38
46
37
45
40
44
32
35
39
40
AC MILAN
15 H
Stade Artemio-Franchi. Arbitre : M. Rizzoli.
Jaune
Noir
BOULOGNE-SUR-MER, PLACE DALTON, HIER. – Il était plus d’une
heure du matin, dans la nuit de vendredi à samedi, lorsque
les joueurs boulonnais sont venus enflammer le podium. Damien
Perrinelle (à g.), Alexandre Cuvillier (avec le chapeau blanc),
Anthony Lecointe (derrière Cuvillier), Bedenik (assis avec le micro),
Damien Marcq (derrière Bedenik) se sont déchaînés. Le maire,
Frédéric Cuvillier (à droite, avec l’écharpe du club), aussi.
(Photo Guy Drollet/PQR/la Voix du Nord)
P.
10
10
12
9
9
11
11
14
13
15
16
15
12
19
16
16
16
13
18
16
FIORENTINA
Noir
Classement
Pts J. G. N.
1. Lens
68 38 20 8
2. Montpellier 66 38 19 9
3. Boulogne 66 38 20 6
4. Strasbourg 65 38 18 11
5. Metz
63 38 17 12
6. Tours FC 61 38 17 10
7. Angers
53 38 13 14
8. Dijon
52 38 14 10
9. Sedan
51 38 13 12
10. Vannes OC 51 38 14 9
11. Bastia
48 38 13 9
12. Clermont 47 38 12 11
13. Guingamp 46 38 10 16
14. Brest
45 38 13 6
15. Châteauroux 44 38 11 11
16. AC Ajaccio 44 38 11 11
17. Nîmes
44 38 11 11
18. Amiens
43 38 9 16
19. Troyes
38 38 9 11
20. Reims
36 38 7 15
À 6 heures du matin
chez Cuvillier…
À l’étage, Jean-Luc Lamarche, le
conseiller du président, Jacques
Wattez, savoure une coupe en compagnie des partenaires. Il y a
quelques mois, l’ancien directeur
sportif de Lens et du PSG était sorti
de sa retraite perpignanaise pour
épauler le club du Pas-de-Calais et
Bruno Dupuis, responsable des
sports à la mairie, ex-joueur et exentraîneur de Boulogne. Avec Montanier, Boulogne doit beaucoup à ce
trio qui prend les décisions sportives
de manière collégiale.
Il est plus d’une heure du matin.
L’effectif boulonnais quitte le stade.
Les joueurs montent sur l’estrade du
podium place Dalton, au cœur de la
vieille ville. Combien sont-ils devant
l’écran géant à brandir leurs drapeaux et écharpes rouge et noire ?
dent du club depuis quinze ans. Le
capitaine ne veut pas que le groupe
se disloque. « On aimerait conserver
le noyau dur de l’équipe pour préserver notre dynamique », confirme
Marcq. Le repas s’éternise. Il est
5 h30. Impossible d’aller se déhancher en boîte de nuit. Tout est fermé.
« Vers 6 heures, on s’est retrouvés à
quelques uns chez Alex (Cuvillier)
pour prendre un petit déjeuner,
raconte Nicolas Rabuel, qui a prolongé jusqu’en 2011. On s’est rappelé
qu’il fallait qu’on reste ensemble. Le
vrai confort, c’est de pouvoir bosser
avec des gens qui en valent le
coup. »
Le soleil se lève sur la Côte d’Opale.
La mer est calme. Mardi, les négociations débuteront avec notamment
les huit joueurs en fin de contrat
(Bedenik, Perrinelle, Labbé, Kinkela,
Cuvillier, Devaux, Brignoni, Ramaré). Boulogne savoure et prend son
temps.
Ça vaut une finale
12
Bleu
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Noir
Jaune
! ANGLETERRE – CUP (finale) – CHELSEA - EVERTON : 2-1
FOOTBALL
Chelsea en apothéose
Inspirés par Malouda, meilleur homme du match, et un Drogba buteur, les Blues ont bien fini la saison.
CHELSEA
2-1 (1-1)
LONDRES, STADE DE WEMBLEY, HIER. – Guus Hiddink
(au premier plan, de dos), l’entraîneur de Chelsea,
apporte la coupe à ses joueurs qui étaient,
explique-t-il, « animés par la rage d’une élimination
injuste » en demi-finales de Ligue des champions.
(Photo Adrian Dennis/AFP)
EVERTON
Temps estival. Très bonne pelouse. 89 391 spectateurs. Arbitre : M. Webb.
Buts. – CHELSEA : Drogba (21e), Lampard (72e) ; EVERTON : Saha (1re).
Avertissements. – Chelsea : Obi Mikel (64e, tacle irrégulier sur Saha), Lampard
(85e, simulation) ; Everton : Hibbert (8e, anti-jeu sur Malouda), P. Neville (48e, tacle
dangereux sur Obi Mikel), Baines (90e + 4, tacle irrégulier sur Bosingwa)..
CHELSEA : Cech – Bosingwa, Alex, Terry (cap), As. Cole – Essien (Ballack, 61e),
Obi Mikel, Lampard – Anelka, Drogba, Malouda. Entraîneur : G. Hiddink.
EVERTON : Howard – Hibbert (Jacobsen, 46e), Yobo, Lescott, Baines – Osman
(Gosling, 83e), P. Neville (cap), Cahill, Pienaar – Fellaini – Saha (Vaughan, 77e).
Entraîneur : D. Moyes.
LONDRES –
de notre envoyé spécial
DANS UNE FINALE pas vraiment
destinée à la légende, parce qu’il faisait très chaud, que c’était le
60e match de la saison de Chelsea ou
en raison des limites d’Everton, un
record centenaire a pourtant été battu et un autre égalé ! En vingt-cinq
secondes, d’une imparable demivolée, Louis Saha est devenu le
buteur le plus rapide d’une finale de
Cup, cent quatorze ans après les
trente secondes d’un certain Bob
Chatt, d’Aston Villa, contre West
Bromwich Albion (1-0) ! Mais le huitième but de la saison du Français n’a
servi à rien. Une absence majeure
dans chaque ligne (Jagielka, Arteta,
Yakubu), c’était beaucoup trop pour
Everton, inférieur à Chelsea dans
tous les domaines. Même le scénario
idéal pour l’outsider n’a jamais fait
trembler le favori, animé de surcroît,
selon Guus Hiddink, par la « rage
d’une élimination injuste » en demifinale de la Ligue des champions
contre le futur vainqueur barcelonais
(0-0, 1-1).
Ashley Cole a ainsi ajouté une cinquième Coupe d’Angleterre à son
LES DIX DERNIERS VAINQUEURS
NICOLAS ANELKA, l’attaquant des Blues, se félicite
de la réaction de son équipe après le but de Saha.
LONDRES –
de notre correspondant
« Hiddink, on veut
que tu restes »
« Malouda possède tout ce que
j’aime voir d’un joueur : intelligence,
percussion, sens collectif. Et j’ai
découvert un élément très brillant »,
dit Hiddink. Finalement, la Cup est
restée dans la famille. D’un tir de
vingt mètres, du gauche, Frank Lampard la donna à Chelsea (2-1, 72e). Il
y a un an, c’était le Portsmouth de
son oncle, Harry Redknapp, qui faisait la fête à Wembley…
JEAN-MICHEL ROUET
G Louis SAHA (Everton) : « C’est une catastrophe, c’est vraiment dur après tous
les efforts qu’on a faits, après tous les obstacles qu’on a passés (Liverpool, Aston
Villa, Manchester United). Mais ce n’est pas un hold-up, Chelsea a mérité la victoire. Ils étaient plus forts, ils nous ont posé des problèmes dès la première minute.
Mon but n’a servi à rien (le but le plus rapide de l’histoire de la Cup), ça ne me
console pas du tout. Au contraire, je pense qu’on a marqué trop vite. Ce but nous a
rendu le match encore plus difficile. Après, il a fallu défendre et on a reculé. »
– B. C.
G Florent MALOUDA (Chelsea) : « Je suis vraiment content car c’est la première finale que je gagne. J’ai perdu la finale de la Coupe du monde (contre l’Italie,
1-1, 3-5 aux t.a.b., le 9 juillet 2006) et la finale de la Ligue des champions (1-1, 5-6
aux t.a.b., le 21 mai 2008) aux penalties, la finale de la Coupe de la Ligue (0-1,
contre Bordeaux, le 31 mars 2007)… C’était donc vraiment important d’inverser
la tendance. Après la demi-finale retour de la Ligue des champions contre Barcelone (1-1, le 6 mai), je ne m’étais pas exprimé car j’en avais gros sur le cœur. Je me
suis beaucoup impliqué dans la préparation de cette finale. C’est mon premier
trophée avec Chelsea et j’espère qu’il y en aura d’autres. » – B. C.
ESPAGNE (38e et dernière journée)
Rouge
Jaune
LES BLEUS DE L’É
L’ TRANGER
HIER
Les championnats allemands et anglais
se sont terminés la semaine dernière.
HIER
1-2 Chelsea
T SAHA
Everton
T ANELKA
Everton
1-2 Chelsea
T MALOUDA
Everton
1-2 Chelsea
(Everton)
(Chelsea)
(Chelsea)
Temps But(s)
de Passe(s)
jeu décis.
77’
90’
90’
1
0
0
0
0
1
T
A
Titulaire
Absent
R
Remplaçant
Prochain match
MAJORQUE
Placé côté droit, il s’est procuré deux belles occasions en deuxième
mi-temps (60e et 90e + 2).
Le meilleur homme de la finale. Auteur d’une passe décisive
à Drogba, il aurait dû se voir accorder un but en fin de match.
1-1 FC Barcelone
Guardiola ayant largement fait tourner l’effectif, il était du voyage
mais pas sur la feuille de match.
A HENRY
La Corogne
1-1 FC Barcelone
Absent de la feuille de match, il était bien présent à La Corogne
avec ses coéquipiers
C'est sur le banc des remplaçants qu'il a vécu ce qui était sûrement
son dernier match avec l'Atletico.
R COUPET
Atletico Madrid
3-0 Almeria
T SINAMA-PONGOLLE
Atletico Madrid
3-0 Almeria
(Atletico Madrid)
(Atletico Madrid)
62’
0
1
(FC Séville)
R SQUILLACI
Numancia - FC Séville
(17 heures, en direct sur Canal + Sport)
Numancia - FC Séville
(FC Séville)
(17 heures, en direct sur Canal + Sport)
T L. DIARRA
Osasuna Pampelune - Real Madrid
(Real Madrid)
T MEXÈS
(AS Rome)
T FLAMINI
(AC Milan)
T FREY
(19 heures, en direct sur Canal + Sport)
AS Rome - Turin
(15 heures)
Fiorentina - AC Milan
(15 heures, en direct sur Canal + Sport)
Fiorentina - AC Milan
(Fiorentina)
(15 heures, en direct sur Canal + Sport)
R TREZEGUET
Juventus Turin - Lazio Rome
(Juventus Turin)
T VIEIRA
(Inter Milan)
(15 heures)
Inter Milan - Atalanta Bergame
(15 heures)
Le défenseur pourrait céder sa place à un joueur moins habituel.
Il sera titulaire face à un adversaire qui mène régulièrement la vie dure au Real.
Aligné d’entrée, il disputera son 29e match de la saison en Serie A.
3-0
ALMERIA
1-1
FC BARCELONE
Agüero (19e)
Raul Garcia (27e)
Forlan (49e)
Eto'O (89e)
AUJOURD'HUI
Esp. Barcelone - Malaga (17 heures)
Numancia - FC Séville
(17 heures, Canal + Sport)
Betis Séville - Valladolid (19 heures)
Gijon - Huelva (19 heures)
Santander - Getafe (19 heures)
Osasuna - Real Madrid
(19 heures, Canal + Sport)
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
1. FC Barcelone 87 38 27 6 5 105 35 +70
2. Real Madrid 78 37 25 3 9 82 50 +32
3. FC Séville 67 37 20 7 10 52 39 +13
4. Atletico Madrid 67 38 20 7 11 80 57 +23
5. Villarreal 65 38 18 11 9 61 54 +7
6. Valence CF 62 38 18 8 12 68 54 +14
7. La Corogne 58 38 16 10 12 48 47 +1
8. Malaga
55 37 15 10 12 55 56 -1
9. Majorque 51 38 14 9 15 53 60 -7
10. Almeria
46 38 13 7 18 45 61 -16
11. Santander 45 37 12 9 16 48 47 +1
12. Esp. Barcelone44 37 11 11 15 43 49 -6
13. Athletic Bilbao 44 38 12 8 18 47 62 -15
14. Valladolid 42 37 12 6 19 45 57 -12
15. Betis Séville 41 37 10 11 16 50 57 -7
16. Getafe
41 37 10 11 16 49 55 -6
17. Gijon
40 37 13 1 23 45 78 -33
18. Osasuna 40 37 9 13 15 39 46 -7
19. Numancia 35 37 10 5 22 38 67 -29
20. Huelva
33 37 8 9 20 33 55 -22
Qualifiés directement pour la Ligue
des champions : FC Barcelone (champion), Real Madrid et FC Séville.
Relégués : Numancia et Recreativo
Huelva.
Promus : Xerez et Tenerife.
SUISSE (36e et dernière journée)
Jankulovski étant annoncé titulaire en défense, il a des chances d’être aligné
au milieu.
Pour ce match décisif en vue d’une qualification directe en Ligue des champions,
il sera naturellement titulaire.
L’ultime journée doit confirmer la tendance : Trezeguet n’est plus un premier choix
à la pointe de l’attaque turinoise.
Il pourrait figurer dans le onze de départ grâce au turnover de fin de saison réalisé
par Mourinho.
0
0
H
3
1
S
È
D
ATL. MADRID
BUTEURS : 1. Forlan (Atletico Madrid),
32 buts. 2. Eto'o (FC Barcelone),
30 buts. 3. David Villa (Valence CF),
28 buts. 4. Messi (FC Barcelone),
23 buts. 5. Higuain (Real Madrid),
21 buts. 6. Negredo (Almeria), Henry
(FC Barcelone), 19 buts. 8. Kanouté (FC
Séville), Raul (Real Madrid), 18 buts. 10.
Agüero (Atletico Madrid), 17 buts. 11. J.
Llorente (Villarreal), 15 buts. 12. F. Llorente (Athletic Bilbao), Soldado (Getafe),
Zigic (Santander), 13 buts.
Il doit commencer le match.
RS
U
O
J
S
E
L
S
TOU
ATH. BILBAO
Titulaire au poste de milieu gauche, il a beaucoup travaillé pour
Forlan et Agüero. Sorti sur blessure (adducteur droit).
AUJOURD’HUI
T ESCUDÉ
2-0
David Villa (6e, 90e)
Bodipo (30e)
La Corogne
(FC Barcelone)
Cani (30 )
J. Llorente (40e, 53e)
VALENCE CF
LA COROGNE
A ABIDAL
(FC Barcelone)
e
Aduriz (36 )
Webo (89e)
Auteur du but le plus rapide de l’histoire de la Cup (25 secondes),
il a failli marquer une deuxième fois en seconde mi-temps.
VILLARREAL
2-3
e
VENDREDI
FC Zurich - GrasshopperZurich ........... 2-1
Bâle- Young Boys Berne...................... 0-3
HIER
Lucerne - NeuchâtelXamax ................ 2-1
Sion - Bellinzone ................................. 2-2
Aarau- Vaduz ..................................... 2-0
Classement : 1. FC Zurich, 79 pts ; 2. Young
Boys Berne, 73 ; 3. Bâle, 72 ; 4. Grasshopper
Zurich, 50 ; 5. Aarau, 44 ; 6. Bellinzone, 43 ;
7. Neuchâtel Xamax, 40 ; 8. Sion, 37 ;
9. Lucerne, 35 ; 10. Vaduz, 22.
BRUNO CONSTANT
I COUPE D’ÉCOSSE (finale). – HIER : GLASGOW RANGERS - Falkirk : 1-0.
I COUPE DU PORTUGAL (finale). – AUJOURD’HUI, 18 HEURES :
FC Porto - Paços Ferreira.
I BELGIQUE (barrages promotion-relégation). – AUJOURD’HUI,
16 HEURES : Roulers - FC Lierse ; FC Royal Antwerp - Dender.
I PAYS-BAS (barrages de qualification Ligue Europa, finale
retour). – AUJOURD’HUI : Groningue - NAC Breda (aller : 1-1).
I PAYS-BAS (barrages promotion-relégation). – AUJOURD’HUI,
14 H 30 : De Graafschap - Waalwijk (D 2) ; Roda JC - Cambuur (D 2).
INTER MILAN
Figo tire sa révérence
Le milieu portugais de l’Inter Milan,
Luis Figo (36 ans), s’apprête à vivre
son « dernier dimanche de
footballeur », aujourd’hui contre
l’Atalanta Bergame, à l’occasion de
la 38e journée de Serie A. « Cela me
fait très plaisir que mon dernier
dimanche de joueur soit, pour moi et
tous ceux de l’Inter, un jour de fête
pour notre quatrième titre
d’affilée », a déclaré le Ballon d’Or
2000 sur le site Internet de l’Inter.
Joueur le plus capé avec le Portugal
(127 sélections), Figo a débuté au
Sporting Portugal (1989-1995), avant
de rallier le FC Barcelone
(1995-2000), le Real Madrid
(2000-2005) et finalement l’Inter
Milan. Il a remporté la Ligue des
champions (2002), la Coupe
intercontinentale (2002), quatre
Championnats d’Espagne (1998,
1999, 2001, 2003) et quatre
Championnats d’Italie (2006, 2007,
2008, 2009).
I JUVENTUS TURIN : NEDVED S’EN VA. – Le milieu tchèque de la Juve,
Pavel Nedved, trente-six ans, a annoncé son départ après huit saisons passées
à Turin. Le Ballon d’Or 2003 n’a pas évoqué de retraite définitive : « À partir
de lundi, je penserai à mon avenir. »
I COTTBUS VA CHANGER D’ENTRAÎNEUR... – Les dirigeants de Cottbus,
16e de Bundesliga, n’ont pas apprécié le match aller du barrage qui l’oppose à
Nuremberg (0-3). L’entraîneur slovène Bojan Prasnikar (56 ans) sera remercié,
quelle que soit l’issue du match retour, prévu aujourd’hui.
I ... MÖNCHENGLADBACH EN CHERCHE UN. – Arrivé en octobre alors que
le Borussia Mönchengladbach était bon dernier du Championnat, Hans Meyer
a annoncé qu’il quittait son poste d’entraîneur, à un an de la fin de son
contrat, malgré le maintien du club du Rhin. – A. Me.
AGENDA
Qualifié pour le deuxième tour préliminaire de la Ligue des champions :
FC Zurich (champion).
Qualifiés pour la Ligue Europa : FC Bâle,
Young Boys Berne et Sion (vainqueur de la
Coupe de Suisse).
Relégué : FC Vaduz. Lucerne disputera un
match de barrage contre Lugano, deuxième
de D 2.
Promu : Saint-Gall.
MARDI 2 JUIN
VENDREDI 5 JUIN
I ÉQUIPE DE FRANCE
21 HEURES
France - Nigeria (amical), à Saint-Étienne
(TF 1)
JEUDI 4 JUIN
I ÉQUIPE DE FRANCE
I ESPOIRS (Tournoi international
de Toulon, groupe B)
20 H 45
France-Qatar, à Toulon, stade Mayol
ESPOIRS (Tournoi international de
Toulon, groupe B)
18 H 30
France-Portugal, à Toulon, stade Mayol
21 HEURES
France-Turquie (amical), à Lyon (TF 1)
SAMEDI 6 JUIN
INTERNATIONAUX
DE
FRANCE
DE
TENNIS
TOUS LES MATCHES EN DIRECT
À ÉCOUTER SUR LA NOUVELLE RADIO NUMÉRIQUE
WWW.RTL-LEQUIPE.FR
PAGE 12
DIMANCHE 31 MAI 2009
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
(*) Ashley Cole a remporté trois fois la
Cup avec Arsenal (2002, 2003, 2005),
deux fois avec Chelsea (2007, 2009).
Sept joueurs l’ont gagnée quatre fois,
dont un Français, Patrick Vieira, avec
Arsenal (1998, 2002, 2003, 2005).
RÉACTIONS
Bleu
meilleurs matches de sa carrière. Le
Guyanais a tout fait au malheureux
Tony Hibbert, son cerbère, dont la
torture prit fin grâce à son entraîneur, David Moyes, qui le sortit à la
mi-temps. Avant cela, il avait eu le
temps d’adresser une passe décisive
pour la tête tonitruante de Drogba
(1-1, 21e), qui a fait de Wembley son
jardin (quatre buts en quatre
matches) !
Malouda porta même le score à 3-1
d’une splendide frappe flottante de
28 mètres, qui rebondit tellement
vite sous la transversale que ni
l’arbitre ni son assistant ne purent
constater l’évidence : le ballon avait
bel et bien franchi la ligne (78e).
Jaune
En trois mois et demi de « dépannage », pour son ami Roman Abramovitch, le technicien néerlandais a
acquis une stature d’icône à Stamford Bridge. Moribonde sous l’ère
Luiz-Felipe Scolari, son équipe n’a
été battue qu’une seule fois sous sa
direction (0-1 à Tottenham) et elle
fut la seule à bousculer vraiment le
Barça cette saison, qu’elle a terminée hier en apothéose avec la cinquième Cup de l’histoire du club
(1970, 1997, 2000, 2007, 2009).
« Hiddink, on veut que tu restes »,
chantèrent longuement les
30 000 fans de Chelsea sous le soleil
de Wembley. Peine perdue, le sorcier
retourne dès demain matin aux commandes de la sélection de Russie,
non sans s’être laissé aller à
quelques frénétiques danses africaines dans les vestiaires de Wembley, au milieu des Essien, Drogba et
Obi Mikel…
« Je suis à la fois très triste de quitter
ce club, ces joueurs, et très heureux
de le faire sur un trophée », avouait
Hiddink, auquel Carlo Ancelotti
devrait succéder. Il aura permis à
l’Angleterre de découvrir enfin le vrai
Malouda, auteur d’une énorme fin
de saison, et, ce samedi, de l’un des
« CHELSEA a finalement remporté un trophée cette saison. Pourtant, cette finale était mal engagée...
– Oui, mais finalement, c’était bien de
prendre un but si tôt (1re). Cela nous a
réveillés. Cette saison, nous n’avions
pas réussi à les battre (2 nuls en Championnat, 0-0, le 22 décembre et le
22 avril). Ce but nous a poussés à accélérer et, au final, la victoire est logique.
Gagner ce trophée est un bon moyen
de remercier M. Hiddink, qui s’en va.
Les saisons se suivent et ne se ressemblent pas. La saison passée, ça s’était
mal terminé (défaite en finale de la
Ligue des champions devant Manchester United, 1-1, 5-6 aux t.a.b., où le
Français avait manquait le dernier tir
au but). Cette année, on termine avec
un trophée.
– Et, pour vous, personnellement, le titre de meilleur buteur
du Championnat d’Angleterre
(19 réalisations)...
– Oui, ça fait plaisir, beaucoup d’attaquants aimeraient être à ma place.
C’est difficile d’arriver à Chelsea et de
faire de bonnes performances car c’est
un jeu particulier. Mais j’ai su m’adapter. Ça n’a pas toujours été facile,
notamment les six premiers mois, qui
ont même été très difficiles. J’ai com-
mencé à droite, c’était nouveau pour
moi, je ne comprenais pas. Mais j’ai
patienté. Dans des clubs comme ça, il
faut être costaud mentalement. Au
début, je jouais comme un arrière
droit, je ne savais pas trop comment
faire, mais quand vous regardez ma fin
de saison, je termine avec quatre buts
lors des quatre dernières journées.
– Quelle est votre préférence ?
– Ça reste toujours dans l’axe, en soutien de l’attaquant. Là, je sais que je
peux apporter quelque chose. Dans
l’axe, seul en pointe, je déteste ça.
Maintenant, si un coach veut me faire
jouer à droite, pas de souci, je sais
faire.
– Vous allez maintenant retrouver l’équipe de France. Or, cette
semaine, vous avez déclaré que
ces deux matches amicaux
(contre le Nigeria, mardi, et la
Turquie, vendredi) ne servaient
à rien.
– On doit le faire, c’est l’équipe de
France, c’est comme ça. Mais, avec le
club, on reprend le 6 juillet. Eux ne tiennent pas compte de l’équipe de France,
donc on perd une semaine de
vacances, c’est ça qui est énervant. Je
ne suis pas sûr que ces matches avant
les vacances aident à la préparation.
Mais c’est quand même l’équipe de
France, et c’est toujours bien de porter
le maillot. »
Noir
Bleu
Noir
2009 : Chelsea
2008 : Portsmouth
2007 : Chelsea
2006 : Liverpool
2005 : Arsenal
2004 : Manchester United
2003 : Arsenal
2002 : Arsenal
2001 : Liverpool
2000 : Chelsea
« La victoire
est logique »
palmarès (*). Le dernier à avoir réalisé ce quintuplé se nommait James
Forrest (Blackburn) en… 1891, et
c’est bien la seule raison qui peut justifier l’élection du latéral gauche de
Chelsea comme homme du match.
La distinction méritait plutôt d’être
partagée en deux, entre Florent
Malouda, sur le terrain, et Guus Hiddink, en dehors…
13
CYCLISME
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
! TOUR D’ITALIE (20e étape)
Armstrong, mission accomplie
Le Texan était venu au Giro pour préparer le Tour. Il en ressort très affûté, dans les temps pour juillet.
ANAGNI – (ITA)
CLASSEMENTS
de notre envoyé spécial
LES ITALIENS, qui ont toujours eu
le culte du super homme et de la
vedette, l’avaient accueilli à bras
ouverts. Non point comme le Messie
tant attendu, loué par la Gazzetta
dello Sport dans un but commercial,
mais pour ce qu’il est : une star du
panthéon sportif et de la jet set internationale dont la renommée rejaillissait sur le Tour d’Italie qu’il n’avait
jamais couru du temps de sa splendeur. Mais quel Armstrong allionsnous voir ? Le triste sosie de l’ancien
Maillot Jaune, revenu piétiner les
traces de son passé ? Le prophète de
la lutte contre le cancer, soucieux de
relancer sa fondation ? Un despote
nostalgique, en quête d’une jeunesse égarée ? Ou un nouvel
Armstrong, apaisé, pacifié, préservé
de la saturation par trois ans d’inactivité dont Johan Bruyneel assure qu’il
possède, à trente-sept ans, « une
âme de junior » ?
À Venise, il était ravi d’être là, heureux peut-être de corriger son image,
les rancœurs d’autrefois, et de
s’ouvrir, enfin, à la popularité. Le
Texan acceptait tout sans rechigner :
les autographes, les photos, les
familiarités des tifosi, les interviews,
y compris à des radios locales où il
évoquait son amour immodéré de
l’Italie : n’avait-il pas vécu à Côme à
ses débuts professionnels chez
Motorola ? Puis il y eut la grève inopinée des coureurs à Milan, qu’il cautionna par des propos militants sur la
sécurité, s’attirant les foudres
d’Angelo Zomegnan, l’organisateur,
qui l’accusa imprudemment, d’avoir
« les jambes courtes et la langue
pendue ». Après cela, il retomba
dans ses travers et ferma sa porte
aux journalistes, considérant qu’il se
sentait « mieux comme ça », qu’il
n’était « plus là que pour préparer le
Tour ».
Bruseghin :
« Sous la pluie,
on aurait dit
un spectre. »
Voeckler bute sur Gilbert
ANAGNI –
de notre envoyé spécial
36 788. C’est, à la louche, le nombre
d’attaques lancées par Thomas Voeckler depuis le début de ce Giro. Il ne
les compte même plus et mastique sur
la ligne d’arrivée son sandwich quotidien fait de satisfaction (« J’attaque »)
et de déception (« Ça passe pas »). Il a
laissé hier filer l’échappée – « trop
dépendante du jeu des bonifications » –, mais salue le troisième rallye
en trois semaines d’un Guillaume Bonnafond (21 ans), échappé professionnel chez Ag2r. Voeckler a tenté l’allumage dans le final, un peu avant la
flamme rouge, en sautant à pieds
joints sur l’invitation de Philippe Gilbert. Mangeur de courses d’un jour
fatigué par trois semaines de trop de
montagnes, le Belge s’est vu comme
ANAGNI, HIER. – Toute la force de Lance Armstrong s’exprime dans ses relances alors que trois semaines de course lui ont sculpté un corps
conforme à ses objectifs de juillet.
(Photo Frédéric Mons/L’Équipe)
PHILIPPE BRUNEL
Menchov marche sur Rome
SA MINE RENFROGNÉE des derniers jours faisait place à un large sourire, hier,
quand Denis Menchov s’est présenté face à la presse. Sauf incident, le Russe
s’attribuera le Tour d’Italie du centenaire cet après-midi, après un dernier chrono
de 14 km tracé dans le cadre majestueux des « Fiori Imperiali ». Le suspense qui
entourait la lutte pour le maillot rose depuis le Blockhaus s’est en effet arrêté sur
l’envolée de Philippe Gilbert, irrésistible dans la montée finale d’Anagni. En anticipant le sprint du peloton, le dernier vainqueur de Paris-Tours avait ôté à Di Luca
une ultime possibilité de reprendre vingt secondes de bonifications à Menchov,
lequel, en passant, lui en avait repris deux lors du sprint volant de Frosinone. Pour
l’Italien, cet épilogue consacrait la victoire du Russe, meilleur rouleur qu’il ne l’est.
« Ce n’est pas aujourd’hui que j’ai perdu le Giro mais dans le chrono des Cinq Terre
(60 km), trop long pour moi », rappela Di Luca qui aura marqué la course de sa
générosité, en s’imposant à San Martino et à Pinerolo, en collectant des fonds pour
sa région des Abruzzes ravagée par un cataclysme, en portant le combat sur tous
les terrains sans jamais renoncer, en dépit de l’antagonisme des Liquigas. « J’ai
couru à ma manière face à un Menchov difficile à manœuvrer. J’ai fait tout ce que
j’ai pu, et je ne regrette rien. Certaines places de second m’ont rendu amer, certainement pas celle-là », a conclu Di Luca. – Ph. B.
Galland l’avait rêvé
La revanche de Plumelec
Le coureur de Besson-Sojasun s’était mis en tête qu’il gagnerait dans le Morbihan
depuis qu’il l’avait pensé dans son sommeil.
STÉPHANE HEULOT, patron de
l’équipe Besson-Sojasun, pensait hier
que le succès de Jérémy Galland sur le
circuit de Plumelec allait porter à seize
le nombre de victoires maison depuis
le début de la saison. C’était avant le
coup de fil de son adjoint, Nicolas Guillé, pour lui annoncer qu’il fallait en
ajouter une de plus grâce à Jimmy Casper au Tour de Gironde. Comblé, Heulot commentait : « On avait bien préparé notre affaire et, en l’absence de
Jimmy (Casper) qui ne pouvait espérer
grand-chose ici, à Plumelec, on avait
décidé de jouer d’autres cartes afin
que Geslin, qui menace Jimmy au
général de la Coupe de France, prenne
le moins de points possibles. »
Heulot est donc passé maître dans l’art
du briefing, et ses coureurs ont, à l’évidence, respectueusement respecté les
consignes. Car le Grand Prix de Plume-
lec-Morbihan, septième manche de la
Coupe de France, est revenu à Jérémy
Galland, victorieux au sprint d’un dernier groupe de six coureurs au sommet
de la côte de Cadoudal après avoir passé la majeure partie de la journée dans
une échappée à douze : « Je savais que
j’avais mes chances sur ce circuit.
Jamais je n’ai cru que c’était une erreur
de partir très tôt. »
Devant 20 000
spectateurs
Cadoudal, Jérémy (Galland) était très
fort. » À Plumelec, devant 20 000 spectateurs, Galland n’avait pas seulement
les jambes, mais la tête aussi : « Il y a
peu, ma femme m’a raconté que je l’ai
réveillée en pleine nuit et que je lui ai
demandé si elle préférait que je gagne
Plumelec ou Châteaulin. Dans un souci
de se rendormir au plus vite, elle m’a
répondu Plumelec. Je n’ai aucun souve-
nir de ce réveil brutal, mais j’avais
inconsciemment cette course en tête. »
Dans cette part d’irrationalité, il dit voir
un signe à être né il y a 25 ans du côté de
Montgeron (Essonne), à 500 mètres du
café le Réveil Matin, d’où s’élança le
premier Tour de France en 1903.
Comme un appel auquel il espère
répondre un jour.
MANUEL MARTINEZ
CLASSEMENTS
Une confiance accrue par la présence
de ses coéquipiers Talabardon et Marino, bien conscients du danger représenté par Pierre Rolland, Lilian Jégou,
Jérémy Roy ou Blel Kadri. « Ça valait le
coup de se sacrifier, expliquait Marino,
de retour après trois mois d’absence à
la suite d’une rupture des ligaments
croisés. On n’a pas cherché à lancer la
guerre trop tôt pour rester le plus longtemps possible groupés. On voyait bien
qu’à chaque montée de la côte de
1. Galland (Besson Chaussures-Sojasun), les 180 km en 4 h 24’50’’ (moy. : 40,780 km/h) ;
2. Larpe (Roubaix-Lille Métropole) ; 3. Kadri (AG2R La Mondiale) ; 4. Jégou (Bretagne Schuller) ; 5. Gérard (Française des Jeux) ; 6. Gautier (Bbox Bouygues Telecom), t.m.t. ; 7. Nocentini
(ITA, Ag2r), à 33’’ ; 8. Tamayo (COL, Camaioro) ; 9. Vogondy (Agritubel) ; 10. Pauriol (Cofidis),
t.m.t. – 79 classés, 22 abandons.
COUPE DE FRANCE 2009 (après 7 manches sur 11) : 1. Casper (Besson Chaussures-Sojasun),
143 pts ; 2. Geslin (Française des Jeux), 80 ; 3. Champion (Bretagne Schuller), 70 ; 4. R. Feillu
(Agritubel), 62 ; 5. Jégou (Bret), 55 ;
Classement des jeunes : 1. R. Feillu (Agritubel), 62 pts ; 2. Kadri (AG2R La Mondiale), 42 ;
3. Larpe (Roubaix-Lille Métropole), 38.
Par équipes : 1. Bretagne Schuller, 57 pts ; 2. Française des Jeux, 54 ; 3. Agritubel, 53 ; 4. Bbox
Bouygues Telecom, 49 ; 5. Besson Chaussures-Sojasun, 39.
Prochaine manche : Polynormande, le 3 août (8e manche).
FAIRE TOURNER l’effectif ou
s’appuyer sur les mêmes au lendemain
du Grand Prix de Plumelec ? En réalité,
le peloton engagé dans ce week-end
100 % breton n’a subi qu’une mue très
légère dans son passage du Morbihan
v er s le F ini stè re po ur c ou ri r
aujourd’hui la dixième édition des
Boucles de l’Aulne, et seule l’équipe
Cofidis fait exception à la règle en
renouvelant la moitié de son groupe.
L’an dernier, c’est Romain Feillu qui s’y
était imposé et son succès illustre
quelques évidences : pour gagner ici et
trouver la clé d’une course exigeante
et bosselée à souhait (9 tours d’un
grand circuit de 15,4 km et 5 tours d’un
circuit final de 5,8 km), il faut être un
coureur endurant, tenace, malin,
patient et suffisamment véloce pour
ajuster ses adversaires (enfin... ceux
qui restent) dans une arrivée en côte
qui brûle les cuisses.
PROGRAMME
AUJOURD’HUI.– 167,6 km. Départ à Châteaulin, Grand-Rue, à 13 heures. Arrivée à Châteaulin
vers 17 heures.
Principaux engagés. – BBOX BOUYGUES TELECOM : Bouyer, Quemeneur, Claude, Gaudin,
Labbe, Martias, Pichot, Turgot. AG2R LA MONDIALE : Loubet, Kadri, Mondory, Rousseau,
Turpin, Riblon ; Pliuschine (MOL) ; Nocentini (ITA). COFIDIS : Blain, Blot, Buffaz, Monier, S.
Portal ; Sijmens (BEL) ; Usov (BLR) ; Villa (ITA). FRANÇAISE DES JEUX : Chérel, Gérard, Geslin, Guesdon, Leverlet, Roy, Roux, Vaugrenard. AGRITUBEL : Vogondy, Bichot, Bouet,
R. Feillu, Huguet, Jalabert, Le Boulanger, Ravard. LANDBOUWKREDIET (BEL) : Gourgue,
Meirhaeghe. KATUSHA CONTINENTAL (RUS) : Klimov. BRETAGNE SCHULLER : Bonsergent, Dalibart, Delpech, Lebreton, Rault, Hartmann, Monnerais, Pivois. ROUBAIX-LILLE MÉTROPOLE :
Cazaux, Guillou, Larpe, Lemair, Moucheraud, Taillefer, Tronet, Vachon. AUBER 93 : Chedhomme, Gallopin, N. Haddou, Le Boulch, Mazet, Méderel, Mombaerts, Thiré. CARMIOORO-A STYLE (ITA) : Aulas, Berthou, Brousse. BESSON-SOJASUN : Bessy, Coutouly, Galland,
Jeandesboz, Marino, Simon, Morizot, Talabardon. DIFFERDANGE (LUX) : Bazin, Baldo, Harbonnier. ANDORRA GRANDVALIRA (AND) : Vallejo.
Vainqueur 2008 : Romain Feillu (Agritubel).
Record du monde pour Kévin Sireau
Kévin Sireau a amélioré hier son propre record du monde du 200 mètres
départ lancé en 9’’572, lors du Grand Prix de Moscou, vingt-quatre heures
après l’avoir déjà battu (9’’650). En deux jours, il a pulvérisé le temps
référence de deux dixièmes de seconde, sur l’anneau du vélodrome olympique
où le Néerlandais Theo Bos avait établi son record du monde (9’’772) en
décembre 2006. Sireau (22ans), est entraîné au pôle de Hyères par Benoît
Vêtu, qui avait envisagé de partir en Chine avant de décider de poursuivre
l’aventure avec son groupe qui compte notamment dans ses rangs Mickaël
Bourgain et Clara Sanchez. Depuis deux ans, le colosse tranquille du sprint
français (1,88 m pour 90 kg) est devenu titulaire à part entière de l’équipe de
vitesse, championne du monde en titre et médaillée d’argent l’année passée
aux JO de Pékin. À titre individuel, Sireau compte aussi en vitesse deux
médailles dans les Championnats du monde. Deuxième à Manchester
(Grande-Bretagne) en mars 2008, il a pris la troisième place du tournoi de
Pruszkow (Pologne) en mars dernier après avoir été battu en demi-finales par
le futur vainqueur, son compatriote Grégory Baugé.
I ABSALON S’ATTAQUE À UN
MONUMENT. – Une semaine après
sa troisième victoire en Coupe du
monde à Madrid, Julien Absalon
s’attaque ce matin à un monument
du VTT. Le double champion
olympique disputera la
Transvésubienne entre La Colmiane
et Nice (départ à 7 heures). « Je ne
sais pas trop où je
m’embarque »,rigole le coureur de
l’équipe Orbea. 85 kilomètres,
7 500 mètres de dénivelé cumulé et
la traversée de trois vallées
(Vésubie, Mercantour et Tinée), voilà
ce qui attend le Vosgien. À la
recherche de nouveaux défis,
Absalon s’attaque à une course
considérée comme « la plus extrême
du monde ». – F. M.
RÉSULTATS
I TOUR DE BELGIQUE. 4e étape, FléronFléron : 1. De Waele (BEL/Landbouwkrediet),
les 175 km en 4 h 51’30’’ ; 2. Van Avermaet
(BEL, Silence-Lotto) ; 3. Boom (HOL, Rabobank) ; 4. Cornu (BEL, Quick Step) ; 5. Albert
(BEL, BKCP) ; 6. Marcato (ITA, Vacansoleil) ;
7. Moerenhout (HOL, Rabo), t.m.t. ; 8. Dekker
(HOL, Sil), à 4’’ ; 9. Bakelants (BEL, Topsport
Flandres), à 1’13’’ ; 10. Nuyens (BEL, Rabo), à
1’25’’ ; ... 54. Deroo (Skil), à 19’49’’.
Classement général : 1. Boom (HOL, Rabobank), en 17 h 35’31’’ ; 2. Van Avermaet (BEL,
Silence-Lotto), à 1’’ ; 3. De Waele (BEL, Landbouwkrediet), m.t. ; 4. Cornu (BEL, Quick
Step), à 7’’ ; 5. Marcato (ITA, Vacansoleil), à
11’’ ; 6. Moerenhout (HOL, Rabo), m.t. ;
7. Dekker (HOL, Sil), à 15’’; 8. Bakelants (BEL,
Topsport Flandres), à 1’16’’; 9. Nuyens (BEL,
Rabo), à 1’28’’ ; 10. Roelandts (BEL, Sil), à
1’29’’ ; ... 38. Deroo (Skil), à 19’50’’.
AUJOURD’HUI, 5e et dernière étape : Herzele-Herzele, c.l.m. ind. (16,8 km).
À la faveur d’une étape accidentée à travers
les Ardennes et de 11 côtes qui déchirèrent le
peloton au point de reléguer une majorité de
coureurs à plus de dix-neuf minutes, Lars
Boom s’est emparé du maillot de leader après
avoir pris la troisième place de l’étape, derrière Bert De Waele et Greg Van Avermaet. Le
Néerlandais de Rabobank est optimiste pour le
chrono d’aujourd’hui, à Herzele : « Cela (son
avance au général) doit théoriquement suffire
pour résister dans un “chrono” court face à
Van Avermaet ou aux spécialistes que sont
Cornu et Dekker. »
I TOUR DE BAVIÈRE (ALL). – 4e étape,
Friedberg-Friedberg, c.l.m. ind. : 1. Martin
(ALL, Columbia), les 26 km en 30’9’’ ;
2. Grabsch (ALL, Col), à 25’’ ; 3. Gerdemann
(ALL, Milram), à 37’’ ; 4. Monfort (BEL, Col), à
42’’ ; 5. Le Lay (Agritubel), à 50’’.
Classement général : Gerdemann (ALL,
Columbia), en 13 h 28’32’’ ; 2. Monfort (BEL,
Col), à 10’’ ; 3. Le Lay (Agritubel), à 26’’;
4. Bochmann (DAN, Saxo Bank), à 45’’ ;
5. Eibegger (AUT, Elk), à 1’30’’.
AUJOURD’HUI, 5e et dernière étape :
Friedberg-Gunzenhausen (166,5 km).
I GP TALLINN TARTU (EST). – 1. Blank
(ALL, Differdange), les 187,5 km en
4 h 28’37’’ ; 2. Saramotins (LET, Designa Kokken) ; 3. Tombak (EST, Bourgas), t.m.t.
TÉLÉVISION
Les rendez-vous du jour
08 H 05 MAGAZINE !
Direct
Fondateur : Jacques GODDET
15 H 00 RUGBY !
France 2
« Rencontres à XV ».
30 min
------------------------------------------------------------------------------
10 H 20 MAGAZINE !
TF 1
« Auto-moto » .
30 min
TF 1
« Téléfoot ».
Eurosport
Championnat du monde de vitesse 2009.
5e manche. Grand Prix d'Italie. La course des
125 cc. Puis la course des 250 cm³ à 12 h 15.
France 4
105 min
Roland-Garros. 8es de finale.
Puis à partir de 12 h 50 sur France 3.
-----------------------------------------------------------------------------14 H 00 MOTO !
Eurosport
75 min
Championnat du monde de vitesse 2009.
5e manche. Grand Prix d'Italie.
La course des MotoGP.
-----------------------------------------------------------------------------14 H 00 MOTO !
NT 1
60 min
Championnat du monde de vitesse 2009. 5e
manche. Grand Prix d'Italie.
La course des MotoGP.
-----------------------------------------------------------------------------14 H 50 TENNIS !
France 2
230 min
Roland-Garros.
8es de finale.
------------------------------------------------------------------------------
15 H 00 FOOTBALL !
Championnat d'Italie. 38e et dernière journée.
Fiorentina - Milan AC.
15 H 00 RUGBY !
Championnat de France Pro D 2. Finale. AlbiOyonnax. À Montpellier.
15 H 45 CYCLISME !
Sport +
à 22 h 15 120 min
Eurosport
Tour d'Italie 2009.
21e étape : Rome-Rome (14,4 km c.l.m.).
Canal + Sport
demain à 8 h 55 115 min
15 H 45 FOOTBALL !
105 min
Direct 8
Jubilé de Pedro Miguel Pauleta.
Puis Coupe du Portugal. Finale.
FC Porto - Paços Ferreira à 18 heures.
135 min
Ligue européenne F. France-Roumanie.
2e match. À Saint-Dié.
Ma chaîne sport
Mardi à 18 heures 120 min
------------------------------------------------------------------------------
16 H 55 FOOTBALL !
Canal+ Sport
120 min
Championnat d'Espagne. 38e et dernière
journée. Numancia - FC Séville.
-----------------------------------------------------------------------------17 H 30 TENNIS !
Eurosport
à 1 h 30 180 min
Roland-Garros.
8es de finale.
------------------------------------------------------------------------------
18 H 00 HANDBALL !
Sport +
Ligue des champions H. Finale retour.
Ciudad Real (ESP) - Kiel (ALL).
105 min
------------------------------------------------------------------------------
18 H 30 BASEBALL !
Championnat MLB.
Cleveland Indians - New York Yankees.
« Stade 2 ». Puis « Stade 2 dernière » à 22 h5.
70 min
18 H 55 FOOTBALL !
Canal+ Sport
demain à 16 h 25 120 min
Championnat d'Espagne. 38e et dernière
journée. Osasuna Pampelune - Real Madrid.
-----------------------------------------------------------------------------19 H 40 MAGAZINE !
Canal+
70 min
« Canal Football Club ».
------------------------------------------------------------------------------
21 H 00 DOCUMENTAIRE !
Canal+
« Lilian Thuram intime ».
De Thierry Demaizière.
80 min
------------------------------------------------------------------------------
21 H 15 SUPERSPORT !
------------------------------------------------------------------------------
16 H 00 VOLLEY !
France 2
------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------
75 min
------------------------------------------------------------------------------
11 H 00 TENNIS !
Championnat de France Pro D 2. Finale. AlbiOyonnax. Sur France 3 Aquitaine, Limousin Poitou-Charentes, Rhône-Alpes - Auvergne, Sud.
120 min
------------------------------------------------------------------------------
60 min
------------------------------------------------------------------------------
11 H 00 MOTO !
18 H 40 STADE 2 !
France 3 Régions
------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------
11 H 00 MAGAZINE !
Rediffusions en italique
ESPN America
demain à 7 heures 180 min
------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------
DIMANCHE 31 MAI 2009
Eurosport
45 min
Championnat du monde 2009. 7e manche.
À Salt Lake City (USA).
-----------------------------------------------------------------------------22 H 10 MAGAZINE !
Canal+
70 min
« L'équipe du dimanche ».
------------------------------------------------------------------------------
22 H 45 MAGAZINE !
France 3
« Tout le sport ».
Thuram
défend debout
Canal +. 21 heures. Doc.
Thuram. 80’.
APRÈS DIX-SEPT ANS de carrière,
Thuram n’a pas tout dit. Dans un documentaire émouvant, réalisé par Thierry
Demaizière et Alban Teurlai, diffusé ce
soir sur Canal +, il révèle l’essentiel. S’il
s’est battu pour réussir, c’est pour
séduire Mariana, sa mère, « l’idole de
[sa] vie ». Le père, lui, est absent.
« Wenger m’a un peu servi de père »,
avance l’ancien joueur. L’entraîneur
d’Arsenal l’a fait débuter à Monaco :
« Il n’avait pas de talent exceptionnel
mais une énorme motivation. »
Aujourd’hui, Thuram mène son combat contre le racisme avec la même
ténacité. – E. M.
5 min
France 4
« Retour à Roland ». Puis « Retour à RolandGarros » à 0 h 10 sur France 2.
55 min
------------------------------------------------------------------------------
02 H 05 HOCKEY SUR GLACE !
NHL. Finale. 2e match.
Detroit Red Wings - Pittsburgh Penguins.
ESPN America
180 min
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23 H 05 MAGAZINE !
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week-end soir. 23. Roustan dimanche.
LU
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6. Sport dimanche. 13. Journal avec bestof du Zap. 16. Sports week-end.
www.rtl-lequipe.fr
Tirage du samedi 30 mai 2009 : 531 765 exemplaires
PAGE 13
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
je me suis demandé ce qu’il foutait
là, devant moi, on aurait dit un
spectre », relève l’Italien Bruseghin
pour qui les légendes sont faites pour
disparaître, alors qu’Ivan Basso le
trouve « plus que digne » et Di Luca
plus humain qu’autrefois.
« Il m’était antipathique mais là,
pendant trois semaines, il a lutté,
souffert, sans jamais baisser les bras,
alors qu’il a gagné sept Tours de
France. On ne peut pas mieux honorer le Giro », martèle l’Abruzzese, en
accord avec Johan Bruyneel, le
manager des Astana, aux yeux
duquel « Armstrong a rejoint dans ce
Giro, en fonction du Tour, le niveau
qu’il espérait ».
Un parcours dans les rues de Rome, à peu près plat, si ce n’est une légère montée
dans la première partie. Des pavés, des virages. Et des rails de tramway, comme à
Milan ? Oui. L’avis du maillot rose, Denis Menchov : « C’est une belle ville, j’y suis
venu en vacances. Mais je vais rester concentré sur la fin du Giro. »
Bleu
Rouge
Douzième du général à 15’4’’, le
Texan, il est vrai, a perdu régulièrement du temps. Mais sans démériter.
Il s’est montré supérieur à Levi Leipheimer dans le Monte Petrano et
n’a forcé son régime qu’une seule
fois dans l’ascension du Blockhaus
où il est resté planté à dix secondes
de Franco Pellizotti, ce qui ne lui était
jamais arrivé. « Considérant que j’ai
bu de la bière pendant trois ans et
que je suis un vieux chien, c’était une
erreur », a-t-il admis sur Twitter où
ses explications n’ont jamais clarifié
la seule question qui se pose vraiment : qu’est-ce qui l’exhorte, lui le
champion bardé de gloire, à endurer
toutes ces souffrances ? « À Chiavenna, quand il s’est mis à pleuvoir,
AUJOURD’HUI : 21e et dernière étape, Rome (c.l.m. individuel, 14,4 km).
Jaune
Bleu
Jaune
roi en exil » qui s’est progressivement, mais en conscience, effacé de
la chronique comme le nom d’Astana de son maillot. Sa chute, avanthier, dans la descente de la Conca dei
Marini où il aurait pu s’abîmer
l’épaule fracturée dans le Tour de
Castille e Leon (le 23 mars), s’est
diluée dans les petits incidents de
l’étape alors qu’il y a seulement
quinze jours, elle aurait affolé les
médias. « Il a été repris par la réalité
de course qui reste ici la plus forte »,
note l’ancien champion Francesco
Moser, mitigé s ur le ret our
d’Armstrong. Et sur sa capacité à
réaliser un grand Tour de France « où
le rythme sera encore plus éprouvant ».
BOUCLES DE L’AULNE
de notre envoyé spécial
PIERRE CALLEWAERT
PROGRAMME
COUPE DE FRANCE – GP PLUMELEC-MORBIHAN
PLUMELEC – (Morbihan)
dans un final liégeois à Anagni, qu’il
place désormais avec le Quaremont ou
la Redoute comme l’un des plus beaux
endroits du monde : « Je me suis
retourné, j’ai vu Voeckler. Un client
sérieux. Au bout de 500 m, j’ai vu à son
visage qu’il n’était pas au mieux. J’en
ai remis une couche, un écart de 10 m
pour le priver d’aspiration. »
Et, vu de derrière, par le Français ?
« Battu par Gilbert, c’est pas la honte,
dit-il. Dans le genre, c’est un des meilleurs au monde. J’y ai cru quand il s’est
retourné, mais je ne pouvais pas aller
le chercher. » Voeckler fait maintenant ses valises pour le Tour de Suisse.
Gilbert vise le Championnat de Belgique en ligne et, avec un grand sourire, le Mondial en ligne à Mendrisio,
(« déjà repéré »). Puis la Vuelta, qui
part... de chez lui, à Liège.
Noir
Noir
En refusant de s’exprimer, il renforçait le mystère de sa résurrection
sportive, avec le risque de dilapider
le capital de sympathie qu’il avait
thésaurisé. « Il commençait à inspirer une certaine tendresse mais n’a
pas compris le langage du Giro qui
est un langage de partage »,
regrette Sergio Neri, le directeur de
BS sport, qui voit en Armstrong « un
20e étape, Naples-Anagni : 1. Gilbert (BEL, Silence-Lotto), les 203 km en 4 h 30’7’’ (moy. :
45,091 km/h) ; 2. Voeckler (Bbox Bouygues Telecom), à 2’’ ; 3. Garzelli (ITA, Acqua e Sapone), à
7’’ ; 4. Davis (BEL, Quick Step) ; 5. Hinault (AG2R La Mondiale) ; 6. Pellizotti (ITA, Liquigas) ; 7.
Boasson Hagen (NOR, Columbia) ; 8. Visconti (ITA, ISD) ; 9. Gerrans (AUS, Cervélo) ; 10. Pauwels
(BEL, Cer) ; 11. Menchov (Rabobank) ; 12. Di Luca (ITA, LPR) ; … 16. Dion (Ag2r) ; 17. Cunego
(ITA, Lampre) ; 18. Leipheimer (USA, Astana) ; … 23. Sastre (ESP, Cer), t.m.t ; …
Classement général : 1. Menchov (RUS, Rabobank), en 85 h 44’5’’ ; 2. Di Luca (ITA, LPR), à
20’’ ; 3. Pellizotti (ITA, Liquigas), à 1’43’’ ; 4. Sastre (ESP, Cervélo), à 2’44 ; 5. Basso (ITA, Liq), à
3’37’’ ; 6. Leipheimer (USA, Astana), à 4’59’’ ; 7. Garzelli (ITA, Acqua e Sapone), à 8’44’’ ;
8. Rogers (AUS, Columbia), à 9’36’’ ; 9. Valjavec (SLO, AG2R La Mondiale), à 10’46’’ ; 10. Bruseghin (ITA, Lampre), à 11’36’’ ; 11. Arroyo (ESP, Caisse d’Épargne), à 11’58’’ ; 12. Armstrong (USA,
Ast), à 15’4’’ ; … 18. Cunego (ITA, Lampre), à 27’52’’ ; 57. Jeannesson (CdEp), à 1 h 55’36’’ ;
63. Sonnery (Ag2r), à 2 h 9’6’’ ; 72. Perget (CdEp), à 2 h 20’22’’ ; 75. Sprick (Bbox), à
2 h 24’17’’ ; 80. Dion (Ag2r), à 2 h 36’25’’ ; 87. Bonnafond (Ag2r), à 2’45’38’’ ; 88. Voeckler
(Bbox), à 2 h 47’38’’ ; 97. Gilbert (BEL, Sil), à 2 h 56’33’’. – 169 classés. 1 abandon.
21e et dernière étape : aujourd’hui.
14
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! TOP 14 (demi-finales) – PERPIGNAN - STADE FRANÇAIS : 25-21
L’excitation de l’inédit
Au terme d’un match tendu mais maîtrisé, Perpignan rejoint Clermont au Stade de France. Une affiche sans précédent.
Tableau final
Demi-finales
Finale
À Saint-Denis, Stade de France,
samedi 6 juin, 21 heures
(Canal + et France 2)
À Lyon, hier
1. PERPIGNAN
4. Stade Français
25
21
Perpignan
Clermont
À Bordeaux, vendredi
2. Toulouse
3. CLERMONT
9
19
LYON, STADE DE GERLAND, HIER. – 67e minute : Julien
Candelon inscrit le dernier essai de Perpignan. Même s’ils
n’ont pas attaqué de partout, les Catalans ont transpercé la
défense parisienne à trois reprises et verront le Stade de
France samedi. (Photo Jérôme Prévost)
PERPIGNAN 25-21 (13-6) ST. FRANÇAIS
######
Stade de Gerland, à Lyon. Temps beau et chaud, vent en faveur de Perpignan en première
mi-temps. Pelouse en parfait état. 40 377 spectateurs. Arbitre : M. Garcès (Béarn).
-- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - LES POINTS PERPIGNAN : 3 E, Porical (24e), Mermoz (47e), Candelon (63e) ; 2 B (7e,
35e), 2 T (24e, 47e), Porical. STADE FRANÇAIS : 2 E, Beauxis (51e), Parisse
(69e) ; 2 B (33e, 58e), 1 D (12e), 1 T (69e), Beauxis.
-- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Évolution du score : 3-0, 3-3, 10-3, 10-6, 13-6 (mi-temps), 20-6, 20-11, 20-14, 25-14, 25-21.
CCandelon
delon
7
LYON –
de notre envoyé spécial
plaisir d’un choc autrement respirable et vivant que celui de la veille.
Le contexte, l’évolution du score, la
personnalité de chacun des Stades
qui faisaient passer à Clermont et à
Perpignan leur examen de maîtrise,
tout empêche d’établir un parallèle
trop avancé entre les deux rencontres.
Paris aurait pu
réussir le hold-up
du (début de) siècle
PERPIGNAN A BIEN FAILLI laisser échapper un succès qui semblait acquis lorsqu’il
creusa un écart de quatorze points en début
de seconde période (20-6), puis de onze à
l’heure de jeu (25-14). En devenant friable
sur le plan de la discipline (plus de vingt
pénalités et coups francs) – un secteur qui
avait été une de leurs forces pendant la saison régulière –, les Catalans ont laissé des
Parisiens, sortis de leur jeu minimaliste de la
première période, revenir dans le match, au
point de vivre dix dernières minutes étouffantes. Le ballon volé par Chouly sur touche à
deux minutes de la fin s’avéra capital. Et c’est
sur un autre ballon contré que Perpignan
avait inscrit son deuxième essai. Mais l’USAP
risque de payer cher face aux canonniers
auvergnats des mises à la faute aussi fréquentes. Sur l’ensemble de sa performance,
Perpignan méritait de franchir l’obstacle, ne
serait-ce que pour la qualité de réalisation de
ses trois essais, tous marqués par ses
arrières.
Ce qui n’est pas une surprise, tant les
constructions furent réduites au niveau des
avants, ceux-ci préférant se concentrer sur le
combat au point de rencontre, où on batailla
en nombre et avec une grande vigueur. Ni
d’un côté ni de l’autre, on ne tenta, ou on ne
parvint, à jouer debout. Quitte à se voir pénalisés abondamment, d’un côté comme de
« Ce fut
un grand plaisir »
MAXIME MERMOZ, le centre de
Perpignan, est ravi d’avoir joué un rôle
important dans la victoire catalane.
« VOS INTERVENTIONS et
votre essai pèsent lourd sur
le score final…
– Sur celui que j’inscris, il y a
une grosse part de réussite. Je
vais au point de chute et c’est du
50-50. Je récupère le ballon, je
marque et je plonge. Pourquoi ce
plongeon ? Parce que là où je
marque, je sais qu’il y a ma
famille, mes amis. Déjà, à
l’échauffement, je les avais
entendus. Ce fut un grand plaisir.
– Sur celui de Candelon,
votre prise d’intervalle est
déterminante…
– J’appelais le ballon depuis un
moment. J’avais vu que la
défense de Paris n’était pas bien
réorganisée. Quand le ballon
m’arrive, je m’attends à ce que le
défenseur (Parisse) monte sur
moi, mais il glisse sur l’extérieur
et je rentre. Puis, il y a un excellent appel de David Marty qui
tape dans le dos de la défense où
Julien Candelon aplatit. C’est
d’autant plus joyeux pour nous
qu’on le travaille à l’entraînement.
– Co m m en t a v e z- v o us
vécu votre duel avec Bastareaud ?
– J’ai toujours eu un œil sur lui.
Il est tellement dangereux…
Mais ce n’était pas son jour avec
tous ces en-avant. C’était dû, je
crois, autant à la pression du
match qu’à notre pressing permanent sur lui.
– Votre sortie a provoqué
l’inquiétude. Où vous êtesvous blessé ?
– Nulle part. En fait, je souffrais
d’ampoules sous deux orteils de
chaque pied. À la fin, je courais
sur les talons et j’avais des
crampes. Donc, je suis sorti.
Mais j’ai rassuré tout le monde, y
compris Jo Maso (manager des
Bleus) qui est venu se renseigner
pour l’équipe de France. » – H. I.
l’autre, par M. Garces. Du coup, les constructions longues se firent très rares, empêchant
la rencontre d’atteindre des sommets de
qualité, malgré le suspense au score et
l’intensité du combat. Caractéristique du jeu
actuel, un seul essai nécessita dans sa progression plus de deux temps de jeu.
L’INFLUENCE DE MERMOZ. – Arrivé à
l’intersaison de Toulouse, Maxime Mermoz
aura eu une influence capitale sur les trois
essais de son équipe. En jouant fort bien en
pivot sur le premier, en récupérant d’une
manière étonnante une chandelle de Hume
sur le deuxième, en transperçant la défense
sur le troisième, provoquant un regroupement derrière lequel Marty adressa une
passe au pied de toute beauté à Candelon. Il
confirme une saison épatante.
PARIS PERD DU TEMPS. – En se contentant en première période de se reposer sur le
jeu au pied d’Hernandez, la plupart du temps
placé à l’arrière pour tenter de déstabiliser la
défense catalane, en refusant de remonter
les ballons à la main, en n’utilisant qu’avec
parcimonie son milieu de terrain, Paris a probablement trop laissé filer le temps, ne parvenant à utiliser la puissance de Bastareaud
ou l’habileté de Gasnier qu’en de trop rares
occasions. Ses constructions furent presque
inexistantes jusqu’à l’heure de jeu, alors que
sa mêlée prenait le dessus et qu’il avait relevé
le défi dans l’engagement physique, dans le
2
C sera lla d
Ce
deuxiièème fois
f i
depuis 1994 que la finale
du Championnat se jouera sans
les deux Stades (Français et
Toulousain). La première fois,
c’était en 2002 entre Biarritz et
Agen (25-22 a.p.).
sillage d’un Leguizamon et d’un Marconnet
particulièrement remontés.
DES PIEDS FOURCHUS. – Mal récurrent du
rugby français, l’utilisation du pied dans le
jeu courant ne fut pas toujours judicieux, et
encore moins d’une très grande qualité, sauf
bien entendu sur les deux derniers essais de
Perpignan. Paris, malgré la présence dans
ses rangs de Beauxis et d’Hernandez, ne
chercha jamais un jeu de récupération ou le
petit par-dessus, facilitant la tâche du fond
de terrain perpignanais. Dans les tentatives
de coups de pied placés, Beauxis termina
juste avec la moyenne et Porical avec un
quatre sur neuf, même s’il est vrai que certaines tentatives étaient à longue portée.
HENRI BRU
« Je n’ai pas été au niveau »
MATHIEU BASTAREAUD, le centre parisien, reconnaît être passé complètement
à côté de son match.
LYON –
LYON, STADE
DE GERLAND,
HIER. –
Mathieu
Bastareaud a
passé une
sale
après-midi.
Plaqué ici par
Jean-Pierre
Perez, il laisse
échapper, une
fois de plus,
le ballon :
« J’ai été
médiocre. »
(Photo Didier
Fevre/L’Équipe).
de notre envoyé spécial
« QUEL SENTIMENT vous laisse ce match ?
– C’était plutôt un non-match. On ne peut pas gagner
quand on commet autant de fautes, que l’on rend autant
de ballons. On voulait occuper leur camp, marquer des
points, être réalistes. On n’y est pas parvenus. C’est un
match à l’image de notre saison. Surtout, c’est un nouvel
échec en demi-finales, le deuxième en deux saisons. C’est
encore une saison ratée. Avec l’effectif que l’on a, la qualité qui existe dans cette équipe, c’est navrant.
– D’un point de vue personnel aussi, le match ne
s’est pas déroulé comme vous l’entendiez. On
vous a vu rapidement très agacé.
– C’était un jour sans, c’est le moins que l’on puisse dire.
Je n’ai pas été au niveau. J’ai été médiocre. Heureusement, je suis jeune, je vais me servir de cette expérience
pour grandir. J’ai la chance de partir en Nouvelle-Zélande
(et en Australie du 2 au 28 juin) avec l’équipe de France
pour rebondir.
– Est-ce une saison à oublier ?
– On avait bien démarré, puis il y a eu cette défaite au
Stade de France contre Toulouse (13-26, le 25 octobre,
8e journée) qui nous fait du mal. Derrière, on prend une
claque à Clermont (6-22) et notre belle dynamique du
début de saison s’enraye. Cela nous a bougés. Maintenant, il faut évacuer tout cela. On reviendra plus forts
l’année prochaine. »
RENAUD BOUREL
PAGE 14
Les buteurs ont été peu
en réussite lors de cette
demi-finale avec près
de 46 % de tirs aux buts
réussis (3/6 pour Lionel
Beauxis et 4/9 pour
Jérôme Porical).
-- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Aucun carton
-- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Aucun carton
RÉACTIONS
LE JEU. – Trois beaux essais ont permis à l’USAP de s’imposer dans un match engagé, heurté et haché par les fautes.
Paris a perdu sa course-poursuite.
de notre envoyé spécial
46
Remplacements
29e : Attoub par RONCERO (5.5) ;
48e : Auradou par MARCHOIS (5) ;
51e : Rabadan par PARISSE ;
53e : Albouy par OELSCHIG ; 56e : Mir.
Bergamasco par JEANJEAN ;
64e : B. Liebenberg par MESSINA ;
64e : Szarzewski par BLIN ;
72e : Marconnet par ATTOUB.
Entraîneurs : E. McKenzie,
Ch. Dominici, F. Landreau.
PIERRE MICHEL BONNOT
Les éclairs catalans
LYON –
Remplacements
58e : Tincu par GUIRADO ;
58e : Freshwater par PULU ;
67e : Le Corvec par BRITZ ;
75e : Alvarez-Kairelis
par VILACECA ; 75e : Mermoz
par GRANDCLAUDE ; 77e : Durand
par MÉLÉ.
Entraîneurs : J. Brunel,
B. Goutta, F. Azéma.
McKenzie : « On a
perdu tactiquement »
G Ewen McKENZIE (entraîneur du Stade Français) : « On a perdu le match tactiquement, on n’a pas réussi à occuper l’espace. On est seulement passés à deux ou
trois reprises, et on n’a marqué que deux essais. » – R. B.
G Sylvain MARCONNET (pilier du Stade Français) : « On voulait changer les
choses après une saison catastrophique et médiocre. Ce match est à l’image de
notre saison : poussif. Cela fait deux ans que l’on tombe en demi-finales. C’est
dommage car il y a du talent dans cette équipe, mais il est mal exprimé. » – R. B.
G Pierre RABADAN (troisième-ligne et capitaine du Stade Français) : « J’ai
gagné le toss et on a choisi de jouer avec le soleil dans le dos en espérant qu’il
aveuglerait les Perpignanais en insistant sur le jeu au pied. Seulement, le vent s’est
levé en début de match et a soufflé contre nous. Notre jeu au pied n’a pas été
cohérent. Même si on peut gagner in extremis, cela aurait été une escroquerie. On
n’a pas joué assez pour se qualifier. Cet échec doit nous pousser à nous poser les
bonnes questions pour avancer. Cette saison, contre les “gros” du Top 14, on a
toujours perdu. De peu, mais on a perdu. » – H. I.
G Christophe DOMINICI (entraîneur des trois-quarts du Stade Français) : « On
s’est un peu trompés en première période. Avec vent contre, au lieu de jouer plus
loin au pied, on a privilégié des chandelles souvent infructueuses. Et les rares fois
où on a fait des séquences, il y a eu un paquet d’en-avant. » – H. I.
I LAPORTE ET LIÈVREMONT À
GERLAND. – Déjà présents à
Bordeaux la veille lors de la première
demi-finale, Bernard Laporte, le secrétaire d’État aux Sports, et Marc Lièvremont, l’entraîneur du quinze de
France, ont également suivi la demifinale de Lyon après avoir effectué le
voyage aérien entre la Gironde et le
Rhône ensemble. – H. I.
I CARTER (1) : SA RENCONTRE
AVEC HERNANDEZ. – Scène sympathique hier en fin de matinée dans le
hall du Novotel Gerland. Apercevant
Dan Carter, hébergé dans le même établissement que le Stade Français, Juan
Hernandez s’est approché du demi
d’ouverture néo-zélandais et lui a lancé : « Encore une fois, je suis désolé !… » Et Carter, seigneur aussi, lui a
rétorqué : « Ne t’en fais pas, c’est le jeu
qui veut ça. Et tout va bien, j’ai déjà
repris la course. » Le 31 janvier, c’est
lors d’un plaquage d’Hernandez sur
Carter que le All Black avait subi une
rupture d’un tendon d’Achille. – H. I.
I CARTER (2) : LE SHOW. – Une des
plus grosses ovations de la journée à
Gerland fut celle réservée à Dan Carter
cinquante minutes avant le coup
d’envoi. Depuis l’en-but, il est allé
saluer le public perpignanais, accompagné par l’Écossais Chris Cusiter et le
Roumain Ovidiu Tonita. – I. B.
I UNE PANCARTE POLITICOHUMORISTIQUE. – La palme de la
meilleure pancarte de supporters à
Lyon est accordée aux Perpignanais,
qui n’ont pas manqué d’humour en
rappelant le scandale électoral dans la
préfecture des Pyrénées-Orientales,
où une fraude concernant des bulletins
de vote cachés dans des chaussettes a
provoqué la tenue de nouvelles élections municipales (21 et 28 juin) :
« Paris, c’est "showbiz" ; Perpignan,
c’est "showset". » – I. B.
I L’HOMMAGE À KARINE RUBY.
– À la mi-temps du match, Gerland a
rendu un vibrant hommage à Karine
Ruby. Plus qu’une minute de silence,
c’est une minute d’applaudissements
continus qu’ont observé les spectateurs afin d’honorer la mémoire de la
championne olympique de snowboard
de 1998, décédée vendredi dans un
accident de montagne. – H. I.
ÉQUIPE DE FRANCE
Skrela forfait, Beauxis appelé
Victime d’une torsion du genou droit vendredi soir contre Clermont, David
Skrela (18 sélections) a passé des examens complémentaires qui l’ont
contraint à renoncer à la tournée de l’équipe de France en Nouvelle-Zélande
et en Australie (du 2 au 28 juin). « J’ai passé une IRM cet après-midi (hier), qui
a révélé que c’est le ménisque externe qui était touché, nous a confié
l’ouvreur de Toulouse. Puis j’ai consulté un spécialiste qui m’a conseillé une
période de repos et j’ai prévenu Émile Ntamack que je ne pourrai pas partir
avec l’équipe de France. » Dès la fin de la demi-finale hier, Marc Lièvremont
est allé dans le vestiaire parisien informer Lionel Beauxis (14 sélections) qu’il
remplaçait son ancien coéquipier au Stade Français. – H. I.
I SERVAT O.K. – Touché au genou
droit vendredi lors de
Toulouse-Clermont (9-19), le
talonneur toulousain William Servat
a passé hier un examen qui a révélé
une entorse légère. Le médecin du
club, Albert Sadacca, a déclaré que
cette blessure « ne devrait pas
l’empêcher de participer à la
tournée. Mais c’est le docteur Hager
(médecin des Bleus) qui décidera
lundi… ». – C. J.
I LES BLEUS S’ENTRAÎNERONT
DEMAIN À ROISSY. – La délégation
française qui s’envole mardi
après-midi vers la Nouvelle-Zélande,
via Singapour, sera rassemblée dès
demain à 10 h 30 dans un hôtel de
la zone aéroportuaire de
Roissy-Charles-De-Gaulle. Après les
traditionnelles séances photos, les
vingt-trois joueurs présents auront
droit à un galop d’équipe sur un
terrain proche de leur hôtel de
Roissy-en-France. – H. I.
DIMANCHE 31 MAI 2009
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
derrière un coup de pied de David
Marty épatant de lucidité (63e).
Comme on pouvait s’y attendre, le
Stade Français prouva alors qu’il
avait du cœur sinon de la maîtrise.
Beauxis puis Parisse franchirent la
ligne. Mais c’était trop peu et trop
tard. Perpignan, pour la qualité de sa
conquête, l’opiniâtre présence de sa
troisième ligne et sa vivacité
d’ensemble, avait depuis l’entame
trop montré pour ne pas mériter de
disputer, samedi, une finale d’une
émotion nouvelle.
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Bastareau
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Bleu
Sauf à dire que les deux finalistes, à
force d’enthousiasme, de concentration et de fraîcheur physique, surent
tenir leur plan de jeu à la lettre et porter un sacré coup de vieux aux styles
qui firent la force des Toulousains et
des Parisiens ces dix dernières
années. Le pire, c’est qu’avec son jeu
calé sur le pas traînant de danseur de
tango fourbu de Juan Hernandez
– qui donne vraiment l’impression de
rêver d’ailleurs à plein temps – Paris
aurait même pu réussir le hold-up du
(début de) siècle. Seulement, quand
on a décidé de ne rien faire de ses dix
doigts mais placer tout son génie
offensif dans la vaine répétition de
chandelles d’Hernandez à destina-
tion de Leguizamon, il faut le faire
sans relâche. Et s’appliquer à assurer
conquêtes propres, discipline de fer
et efficacité maximale dans les tirs
au but et le contre. Exactement ce
que Paris oublia de faire.
Le côté farce de l’affaire, c’est que
c’est en jouant un ballon, un seul, en
première mi-temps, que le Stade
Français, vent dans le nez, se mit
dans l’embarras. C’était un coup
franc joué précipitamment par
Albouy (3-3, 21e) à l’abord de la ligne
catalane, gâché par l’attaque parisienne, toute surprise par cet accès
d’ambition soudain. L’instant
d’après, Porical était dans l’en-but
parisien, à la suite d’une percée de
l’intenable Candelon sur attaque en
première main (10-3, 24e).
Perpignan, suivant le plan de vol
imaginé par son manager, Jacques
Brunel, faisait la course en tête. Deux
essais catalans allaient suivre, l’un
de Mermoz (47e) chipant le ballon à
Mirco Bergamasco sur une chandelle
de Hume d’inspiration argentinoparisienne, l’autre sur une percée
tête haute du même Mermoz pour un
essai en rase-mottes de Candelon
Mir. Berg
M
Bergamaasco
as o
4
Jaune
Rouge
Jaune
LA DERNIÈRE FOIS que deux
équipes d’un autre horizon que les
trois hémodynamiques puissances
de l’axe Toulouse-Paris-Biarritz disputèrent une finale du Championnat, le Parc des Princes leur fit fête.
C’était en 1993, le jeune Maxime
Mermoz (22 ans), qui éblouit hier la
demi-finale de Gerland de sa classe
étincelante, avait tout juste l’âge
d’entrer chez les mini-poussins et le
malheureux Mathieu Bastareaud
(20 ans) à peine celui de faire son
premier en-avant.
On cite ces deux-là parce qu’ils symbolisent bien la trajectoire de leurs
équipes respectives, entreprenante
et pleine de « sanquette » pour
l’attaquant catalan, tourmentée et
inhabituellement fébrile pour le
jeune Parisien au costume de star de
la dernière pluie visiblement encore
un peu grand pour ses pourtant
larges épaules. Et puis aussi parce
qu’ils représentent la fraîcheur et
l’avenir d’un rugby français qui a
bien besoin de faire sa mue.
Cela ne garantit pas forcément une
finale de rêve. La dernière fois que
« le Reste du monde » eut la chance
de disputer une finale, c’était entre
les Mammouths de Grenoble, ère
préglaciaire, et les vaillants de
Castres, emmenés par Gary Whetton
(vainqueurs 14-11). Le souvenir
qu’on en conserve n’a rien de franchement folâtre.
L’affaire s’était conclue par un essai
indûment accordé à Castres. Et
même si l’arbitrage vidéo existe
aujourd’hui, M. Garces ne s’est pas
privé, hier, d’en accorder deux qui ne
méritaient pas non plus de l’être : un
à chacun des deux camps, preuve
que la justice peut se montrer parfois
aussi aveugle qu’équitable.
Le plus saisissant dans cette demifinale plutôt spectaculaire, c’est que
ni l’essai accordé à Jérôme Porical
(24e) après qu’il eut mis le pied en
ballon mort, ni celui de Lionel Beauxis (51e) sur une course solitaire derrière une récupération hors jeu de
Marconnet, ni l’indigente mélopée
d’une trentaine de pénalités sifflées
dans le cloaque du jeu au sol, ni
même les accès de haute tension sur
le secteur ne parvinrent à gâcher le
Rabadan
abad n
cap., 6
Noir
Bleu
Noir
C’est un souffle de
fraîcheur qui passe sur
quinze ans de domination
parisienne et biarrote en
Championnat de France.
Dans le sillage d’un
Mermoz irrésistible,
l’USAP, sans titre depuis
1955, s’en ira défier
Clermont, toujours dans
l’attente de son premier
Brennus, pour
la 108e finale du
Championnat.
PPerrez
5,55
5,
15
RUGBY
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
! TOP 14 (demi-finales) – PERPIGNAN - STADE FRANÇAIS : 25-21
On se calme !
Les Perpignanais ont fêté la victoire dans une euphorie mesurée. Avant de se concentrer sur le défi clermontois, samedi prochain
LYON –
de notre envoyé spécial
LE STADE DE GERLAND a-t-il déjà
vu un truc pareil ? Déjà, depuis bien
avant le coup d’envoi, les supporters
catalans, une marée sang et or,
avaient donné de la voix dans les tribunes nord. Mais à la fin du match,
dans la chaude lumière du soleil couchant, alors que les joueurs perpignanais sont allés saluer leurs fidèles, la
ferveur des « Usapistes » est montée
de plusieurs crans. Et c’est dans une
cacophonie invraisemblable que
Nicolas Mas et ses hommes ont fini
par rejoindre le vestiaire.
Pourtant, une fois recueillis entre eux,
ayant ramené les blessés et les nonretenus sur la feuille de match, le
camp perpignanais a fêté la victoire
dans le calme. Et même si, comme
d’habitude, ils ont branché la sono
avec la chanson de Maradona Mano
de Dios, devenue l’hymne des
joueurs, cette fois-ci les fougueux
Catalans ont fait preuve d’un flegme
qui ne leur ressemble pas. « L’euphorie est mesurée. Parce qu’on ne veut
pas s’arrêter là, confie Julien Candelon, le trois-quarts aile auteur du troisième et dernier essai catalan. Bien
sûr, c’est une grande joie d’avoir battu les Parisiens. Mais ce groupe a
besoin d’aller chercher autre chose.
On a besoin d’aller chercher un titre,
et on va tout faire pour y arriver. »
Dès hier soir, les esprits catalans
avaient basculé dans la finale. Ce qui
ne les a pas empêchés de souligner les
divers points de satisfaction d’une
rencontre où ils n’ont jamais été
menés.
Mas : « On a su
relever le défi »
À savoir, une plus grande réactivité de
la ligne des trois-quarts, une plus
grande envie d’entreprendre et
d’oser. Car, contrairement à la demifinale perdue de l’an dernier contre
Clermont (21-7), où les Catalans ont
attendu l’heure de jeu avant de tenter
leur chance, cette fois-ci, ils ont foncé
dès la première occasion.
« C’est notre état d’esprit depuis le
début de la saison, confirme Candelon. On s’est dit qu’avec les nouvelles
règles il fallait proposer autre chose
que du « pick-and-go ». On a vu un
gros combat, on a écarté des ballons,
on a tenté des trucs pas fous, mais que
l’on n’aurait pas tentés par le passé. »
Tout en illuminant le stade avec trois
éclairs sur les trois essais, les Perpignanais ont également réussi à
contrer la puissance des Parisiens,
empêchant ceux-ci d’avoir la moindre
mainmise sur le match. « On savait
comment cela allait se passer contre
les Parisiens, confie Jacques Brunel, le
manager général. Qu’il allait falloir
combattre longtemps et qu’il fallait
être capables de répondre à leur jeu
au pied. Mais on savait aussi qu’il fallait développer des actions, notamment sur la largeur du terrain, afin de
les mettre en difficulté. Il a fallu
s’accrocher, ne rien lâcher. » Même
s’ils ont mis du temps pour y arriver, et
même s’ils ont pris davantage de
pénalités que d’habitude (14
contre 11), les Catalans ont réussi à
déjouer le piège parisien.
« Les Parisiens avaient une équipe de
briscards, avec beaucoup d’expérience devant. On savait qu’ils voulaient nous prendre dans le combat,
et notre challenge, c’était de
répondre présent, glisse Nicolas Mas,
le capitaine catalan. Au début, il y
avait vraiment un gros duel, ils ont
essayé de nous faire déjouer, mais on
a su résister et relever le défi. On
s’attendait à ce qu’ils jouent comme
ça. Mais, nous, on a entrepris. »
Quant au défi que représentera Clermont samedi au Stade de France,
dans un premier temps, hier soir, Brunel a préféré taper en touche. « Clermont, on connaît leurs qualités. Ils
ont été trois fois de suite en finale,
c’est beau, c’est la preuve que c’est
une équipe très régulière,poursuit
Brunel. Je répète, pour Clermont,
c’est la troisième fois de suite qu’ils
sont en finale. Alors que, pour nous,
cela fait longtemps que nous nous y
sommes plus arrivés (1998). Mais
cela ne nous donne pas moins de
droits. Car, nous aussi, nous avons
des armes et nous avons quatrevingts minutes pour remporter ce
titre. »
IAN BORTHWICK
Les Auvergnats ont entamé depuis longtemps une réflexion globale pour ne pas perdre
une troisième finale de rang.
CLERMONT-FERRAND –
de notre envoyé spécial
C’EST UNE VERTU PARADOXALE des claques
dans la gueule de forger l’humour et l’humilité.
« Un mot sur la finale ? », demanda un journaliste à Thibault Privat, vendredi soir. « Quel
mot ? », blagua le deuxième-ligne clermontois
comme pour esquiver la question. Aurélien Rougerie eut lui cette réponse rieuse pour expliquer la
joie sereine de ses partenaires au coup de sifflet
final : « Ben, y a pas de trophée. » Avec un air
entendu, Pierre Mignoni ajouta : « Si une équipe
sait qu’elle doit rester calme avant une finale,
c’est nous. » L’avantage de l’expérience, pourrait-on écrire, s’il n’y avait pas aussi dans cette
phrase l’évocation du traumatisme de deux Brennus envolés à la suite contre le Stade Français en
2007 (23-18) et contre Toulouse en 2008 (26-20).
Ce poids est un phénomène nouveau, qui s’ajoute
à celui des sept autres finales perdues et peut être
paralysant.
Vern Cotter en a pris conscience depuis longtemps. D’une certaine manière, voilà un an que le
Néo-Zélandais a lancé la préparation mentale
d’un retour au Stade de France. Au lendemain de
la finale 2008, le Néo-Zélandais avait exigé
qu’aucune célébration officielle ne soit organisée
dans la ville comme cela avait été le cas après
celle de 2007. « Plus qu’un club, c’est cette ville
qui ne sait pas gagner », marmonnait-il en août
dernier. À travers ses déclarations du mois écoulé, on sent que Vern Cotter a rôdé son discours
pour effacer le passé. « On ne peut pas se sentir
responsable pour les défaites des autres générations de l’ASM », dit-il. Ou : « Le Bouclier n’appartient à personne. Il faut aller le chercher. » Ou
encore : « Ce qui s’est passé est déjà marqué dans
les livres, par contre on peut avoir de l’influence
sur le prochain match. » Les joueurs reprennent
ces mots à leur compte, expliquant pour beaucoup d’entre eux qu’ils ne veulent « plus penser
au passé ».
Éric Blondeau, le coach mental arrivé en
décembre dernier, a participé à ce travail. Son
influence sur le management de Vern Cotter a,
par ailleurs, réglé en amont l’un des problèmes de
Clermont, notamment lors de la dernière finale :
le manque de caractère et de leader. Cotter s’est
ouvert à la discussion, les joueurs ont pris davantage leur destin en main... et Clermont a rendu la
monnaie de sa pièce à Toulouse lors de la demie
vendredi (19-9) en imposant une détermination
supérieure.
À Paris dès mercredi
Le pragmatisme du jeu des Auvergnats vendredi
est une autre leçon tirée des deux finales perdues.
Quand, dans les vestiaires de Bordeaux, Mario
Ledesma a parlé « d’erreurs à ne pas répéter » en
vue de samedi prochain, il a précisé : « Il faudra
surtout refaire le même match que contre Toulouse au niveau de l’intensité. On a vu qu’une
finale ne se gagne pas forcément avec le beau
jeu. »
Restent des questions purement organisationnelles, mais essentielles. La réflexion sur la gestion des jours précédant la finale a touché tous les
étages du club. La conclusion la plus rapidement
atteinte fut qu’il était nécessaire de passer le
moins de temps possible à Clermont. Il faut écou-
ter Alexandre Audebert raconter qu’il tourne les
talons d’exaspération à chaque fois qu’un passant lui demande : « Alors, c’est la bonne ? »
pour comprendre l’impact néfaste de l’environnement auvergnat sur le mental des joueurs.
Les Clermontois prendront donc la route de Paris
dès mercredi, deux jours plus tôt que les années
précédentes. Partir dès mercredi a pour conséquence de modifier l’organisation de la semaine.
Jusque-là, Cotter avait opté pour un programme
d’entraînement traditionnel avant les finales
quand les adversaires baissaient sciemment le
pied. Les jours à venir laisseront davantage de
place à la récupération. Il ne devrait en revanche
pas y avoir de confiscation de téléphones portables pour éviter les appels des chercheurs de billets. Tirant la leçon des cinq finales qu’il a vécues
Jean-Marc Lhermet (deux comme capitaine, trois
comme dirigeant), a déjà trouvé la parade aux
quêteurs en changeant sa messagerie : « Si vous
m’appelez pour un billet pour la finale, tapez 1.
Sinon, laissez un message. »
ALEXANDRE BARDOT
PRO D 2 (finale d’accession) – ALBI - OYONNAX
ALBI
15 H
OYONNAX
ALBI : 15. Lapeyre – 14. Lakafia, 13. J. Stewart, 12. Feaunati, 11. Serre ou Hecker –
10. Manca, 9. Pagès – 7. Misse, 8. Clément (cap.), 6. Baluc-Rittener – 5. Van Der
Westhuizen, 4. Guffroy – 3. Uipa Sua ou Gady, 2. Saby, 1. Lafoy.
Entraîneurs : E. Béchu, D. Blach, Ph. Laurent. Remplaçants : Maynadier (16),
Gady ou Uipa Sua ou Prime (17), Corréa (18), Farani (19), Boulogne (20), Radidi
(21), Hecker ou Serre (22), Frize (23).
OYONNAX : 15. Tian – 14. Montagnat, 13. Charrier (cap.), 12. N’Goma,
11. Naves – 10. Guilloux, 9. Authier – 7. Baradat, 8. Naufahu, 6. Marth – 5. Beukes,
4. Némecek – 3. Ménotti, 2. Humbert, 1. Rapant.
Entraîneurs : Ch. Urios, O. Nier. Remplaçants : (à choisir parmi) Cortal, Minassian, Baclet, Volle, Ashvetia, Campeggia, Bouillot, Dumitru, Aït Issad.
MONTPELLIER –
de notre envoyé spécial
C’EST DE TRADITION : golf et rugby
font bon ménage. Du coup, rien de tel
que de préparer une rencontre capitale
au vert de green. Ce qu’ont choisi les
adversaires de la finale de Pro D 2, qui
se disputera cet après-midi à Montpellier, ainsi installés depuis vendredi,
mais à l’opposé l’un de l’autre.
Au nord-ouest, Oyonnax, qui a pris ses
quartiers au bord du parcours de Fontcaude, à Juvignac ; au sud-est, Albi,
alangui le long de celui de La GrandeMotte, et entre eux le stade Yves-duManoir où le vainqueur de ce
dimanche prendra l’ascenseur vers le
Top 14. Une montée dont Albi – déjà
vainqueur de la finale d’accession
contre Dax (12-8) en 2006 – a fait son
seul et unique objectif depuis son éviction du Top 14 – de manière administrative – à la fin de l’exercice précédent. « Notre objectif était même de
terminer premier de la saison régulière, explique l’entraîneur Éric Béchu,
et s’éviter ainsi le stress des phases
I LIONS : O’GARA SAUVE LA MISE
FACE AU HIGHVELD XV. – Menés
10-18 à la mi-temps, les Lions ont
remporté dans la douleur leur
premier match de leur tournée
(jusqu’au 5 juillet) en Afrique du
Sud, hier à Rustenburg face au
Highveld XV (37-25), équipe
composée de nombreux joueurs des
Cheetahs. Un succès en partie dû au
numéro 10 irlandais Ronan O’Gara,
auteur de vingt-deux points dont le
quatrième et dernier essai.
I L’ANGLETERRE CHUTE À
DOMICILE FACE AUX BARBARIANS.
– Les Barbarians, avec Serge Betsen
titularisé comme troisième-ligne aile
et Sébastien Bruno rentré au poste de
talonneur (57e) ont battu hier les
Anglais dans leur antre de
Twickenham 33-26.
L’équipe d’Irlande : Duffy – B. Murphy,
Cave, Whitten, Dowling – (o) Keatley,
(m) Stringer – Ronan, Leamy, Muldoon –
M. O’ Driscoll, Casey – Ross, Best, Buckley. Remplaçants : Cronin, Court, Caldwell, Ryan, Reddan, O’Connor, Hurley.
I COUPE D’EUROPE 2009-2010 :
NEWPORT, DERNIER QUALIFIÉ. –
Le club gallois de Newport a obtenu
le vingt-quatrième et dernier billet
qualificatif pour la prochaine édition
de la Coupe d’Europe, en dominant
en match de barrage Calvisano
(42-17).
LES POINTS.– ANGLETERRE: 4 E,Foden
(31e), Turner-Hall (57e), May (71e), Banahan (72e) ; 3 T, Goode (57e , 71e, 72e). BARBARIANS : 5 E, Balshaw (14e, 45e), Jack
(21e), Elsom (42e), D’Arcy (51e) ; 4 T (14e,
21e, 45e, 51e), B. Blair.
I TEST-MATCHES. – HIER : Canada Pays de Galles, 23-32. AUJOURD’HUI :
États-Unis - Irlande. FÉDÉRALE 1
(demi-finales retour). –
AUJOURD’HUI : Chalon-sur-Saône Lannemezan ; Carcassonne - Aix-en-Provence.
I IRLANDE : UN CHANGEMENT
FACE AUX ÉTATS-UNIS. –
L’entraîneur irlandais Declan Kidney a
procédé à un seul changement pour
le deuxième match de sa tournée en
Amérique du Nord face aux États-Unis
aujourd’hui, après la victoire sur le
Canada (25-6) le week-end dernier. Le
pilier droit Mike Ross est titularisé
pour la première fois, Court étant sur
le banc.
I CHRISTIAN LABIT REJOUE. – Christian Labit (38 ans), entraîneur de Carcassonne (Fédérale 1), qui avait arrêté sa carrière de joueur depuis plus d’un an,
rechaussera exceptionnellement les
crampons aujourd’hui pour le match décisif pour la montée en Pro D2 contre Aixen-Provence (vainqueur de la demi-finale
aller 18-9). Ses deux titulaires étant
absents, l’ex-numéro huit des Bleus (17
sélections) débutera la rencontre..
SAUT – CSIO***** DE ROME
Leprévost pour confirmer
Albi s’avance en léger favori de la finale d’accession en Top 14 face à une équipe d’Oyonnax décomplexée.
Stade Yves-du-Manoir, à Montpellier, En direct sur Sport +
et France 3 Régions Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes,
Rhône-Alpes Auvergne, Sud. Arbitre : M. Maciello (Côte d’Azur).
LES POINTS. – BULLS : 8 E, Du Preez
(8e,11e), Habana (14e, 39e), Matfield (57e),
Olivier (66e), Spies (71e), Rossouw (79e) ;
2 B (28e, 47e), 1 D (21e), M. Steyn ; 6 T,
M. Steyn (8e, 11e, 14e, 39e, 71e), Francis
(79e). CHIEFS : 2 E, Masaga (6e), Muliaina
(45e) ; 1 B (51e), 2 T (6e, 45e), Donald.
LES POINTS. – HIGHVELD XV : 3 E, Koch
(17e), Barnes (27e), B. Roux (66e) ; 2 B, Olivier (9e, 24e) ; 2 T, Olivier (17e), Viljoen
(66e). LIONS BRITANNIQUES : 4 E, Bowe
(38e), Byrne (67e), A.W. Jones (75e), O’Gara
(79e) ; 3 B (6e, 42e, 72e), 4 T, O’Gara.
ÉQUITATION
Qui dans l’ascenseur ?
finales. Mais le Métro-Racing a effectué un parcours remarquable. On veut
remonter pour reprendre ce qui nous
appartient. Non pas que nous avons la
prétention d’être meilleurs que les
autres, mais nous avions réalisé, lors
de nos deux saisons en Top 14
(2006-2007 puis 2007-2008), un parcours où nous n’avions jamais été en
position de relégable. Mais nous
l’avons été, nous les sportifs, pour des
problèmes administratifs. Ce n’est pas
de la vengeance. Il n’y a pas de haine.
Pour nous c’est une quête ; c’est se
faire justice. »
Dire si l’enjeu pour les Albigeois est
colossal est preuve qu’en cas de
défaite la déception serait à l’avenant.
Changement de décor complet dans la
maison d’en face. Cette finale est
presque un bonus pour Oyonnax, cinquième au terme d’une saison régulière maîtrisée avant les phases finales
et qui n’avait pas abordé cette année
obsédé par la montée. « On a été longtemps en difficulté pour gagner à
l’extérieur, analyse Christophe Urios,
directeur sportif du club de l’Ain. Mais
nous avons réussi à trouver la maturité
suffisante lors des derniers matches,
ce qui nous a ouvert les portes de cette
finale. Nous abordons cet événement
I SUPER 14 : LES BULLS
ATOMISENT LES CHIEFS EN
FINALE. – Favoris après avoir sorti
en demi-finales les Crusaders,
tenants du titre, les Bulls ont
remporté hier le Super 14, en
dominant les Néo-Zélandais des
Chiefs (61-17) à Pretoria. Il s’agit du
deuxième titre des Sud-Africains
dans la compétition, après celui de
2007.
en outsider, certes, mais avec un mental très fort, identique à celui de notre
victoire (18-15) à Agen en demies la
semaine dernière. »
Sur le papier, les favoris sont albigeois,
eux qui firent match nul (16-16) à
Oyonnax avant de les battre à domicile
(30-13) au cours d’une saison régulière
terminée à la troisième place. Mais les
Tarnais ont tremblé en demi-finales,
n’éliminant La Rochelle (15-15) après
prolongation qu’au nombre de buts
inscrits durant le match.
Les Albigeois peuvent s’appuyer sur
des avants un poil plus conquérants
que leurs homologues, avantage peutêtre primordial en vue d’une confrontation que les deux entraîneurs annoncent : « verrouillée, serrée et
stratégique. » Et, du coup, la discipline
pourrait prendre une importance capitale entre le club le plus pénalisé en la
matière, Albi, et celui qui fut le moins
l’objet de crises aiguës de sifflements
arbitraux.
PHILIPPE JOUBIN
Tableau final
Demi-finales d’accession
3. ALBI *
4. La Rochelle
Finale d’acccession
15 a.p.
15
(*) Albi qualifié au nombre de pénalités réussies
2. Agen
5. OYONNAX
15
18
À Montpellier, aujourd’hui,
15 heures (France 3 et Sport +)
Albi
Oyonnax
Le vainqueur accède au Top 14
en compagnie du Racing-Métro 92,
champion de Pro D 2.
RÉGLEMENT EN CAS D’ÉGALITÉ. – Si, à l’issue du match, les deux équipes sont à
égalité, une prolongation de deux fois 10 minutes sera disputée. Si l’égalité persiste, sont
pris en compte, dans l’ordre, les critères suivants : le plus grand nombre d’essais ; le plus
grand nombre de buts de pénalité ; le plus grand nombre de drops ; le moins d’exclus
définitivement ; le plus grand nombre de tirs au but réussis.
DIMANCHE 31 MAI 2009
DOUBLE SANS-FAUTE vendredi lors de la Coupe des Nations, Pénélope
Leprévost tentera aujourd’hui de confirmer la grande forme de Jubilée
d’Ouilly à l’occasion du Grand Prix romain. Les trois autres Tricolores présents à Rome seront aussi de la partie. Thimothée Anciaume montera cette
fois Jarnac. Kevin Staut, toujours légèrement handicapé par une fracture à
la main droite, économisera Le Prestige St-Lois et lancera Billund
d’Arsouilles dans le grand bain. Pas de changement en revanche pour Nicolas Delmotte, en selle sur Luccianno HN.
I SAUT – CSI**** DE LISBONNE : PODIUM POUR CLÉMENCE
LABORDE. – L’équipe de France composée de Clémence Laborde, Bruno
Jazede, Stefan Lafouge et Jean-Marc Nicolas dispute aujourd’hui la Coupe
des Nations de Lisbonne, étape de la Ligue promotionnelle. Vainqueurs
dans cette « Ligue 2 », à Lummen (BEL, 1er mai) et deuxièmes à Linz (AUT,
15 mai), les Français aborderont ce rendez-vous avec la confiance enregistrée vendredi dans le Grand Prix. Clémence Laborde, grâce à un double
sans-faute d’Ups’n Down van den Bandan y a pris la troisième place, derrière le Néerlandais Leon Thijssen (Tyson) et le Norvégien Tony Andre Hansen (Caminero 19). Sans-faute mais avec un point de dépassement temps,
Jean-Marc Nicolas (Modesto) a fini quatrième.
I DOPAGE : L’ALLEMAGNE VEUT FAIRE LE MÉNAGE. – Souvent
montrée du doigt dans les sombres affaires de dopage ayant touché à plusieurs reprises ses cavaliers au cours des derniers mois, la Fédération allemande, inquiète de voir les télévisions s’éloigner, a décidé d’employer les
grands moyens. Après avoir fait appel devant le TAS pour obtenir le doublement de la suspension jugée trop légère infligée par la Fédération internationale à son cavalier Christian Ahlmann à la suite du contrôle positif de
Cöster, elle a décidé de dissoudre toutes ses équipes de saut, dressage et
concours complet. Une commission a été mise en place afin de désigner les
cavaliers irréprochables susceptibles de représenter le pays. Par ailleurs,
Ludger Beerbaum, quadruple champion olympique (par équipes 1988,
1996, 2000 ; individuel, 1992) et figure emblématique du saut, a été suspendu à titre provisoire à la suite de ses récentes déclarations. L’Allemand,
par ailleurs accusé de fraude fiscale, avait affirmé que « jusqu’ici, tout ce qui
n’était pas décelé par les contrôles était considéré comme permis ».
GOLF
Cévaër,
un deuxième titre ?
MICHAËL LORENZO-VERA a coulé, mais
Christian Cévaër l’a remplacé. Les deux Français se sont passés le témoin en tête de
l’European Open, disputé à Ash (Angleterre).
Troisième vendredi soir, Cévaër a réalisé hier
son troisième tour consécutif sous le par
(67-70-70 ; trois birdies et un bogey hier)
pour prendre la tête en compagnie de l’Indien
Jeev Milkha Singh. « L’adrénaline m’a donné
encore plus de peps, c’était vraiment
agréable comme sensation », a lâché le NéoCalédonien de trente-neuf ans, dont la saison
était pourtant jusque-là morose (6 cuts ratés
en 11 tournois). L’ancien champion du
monde juniors 1987 tentera aujourd’hui de
remporter le deuxième titre de sa carrière sur
le circuit européen après l’Open des Canaries
2004. Mais gare au petit prodige Rory
McIlroy, en embuscade à trois coups…
I EUROPEAN OPEN (ANG, Ash, The London Golf Club,
circu it européen h ommes, 2 045 50 0 /,
28-31 mai). – Troisième tour (par 216) : 1. Cévaër,
207 (67 + 70 + 70), J.-M. Singh (IND), 207
(67 + 69 + 7 1) ; 3 . M c I l r o y ( I LN ) , 2 1 0
(69 + 73 + 68), Quiros (ESP), 210 (71 + 70 + 69),
Wood (ANG), 210 (69 + 73 + 68) ; ... 13. Bourdy, 213
(71 + 70 + 72), Lorenzo-Vera, 213
(67 + 69 + 77) ; 36. Lucquin, 217 (67 + 77 + 73) ;
47. Garcia (ESP), 218 (69 + 75 + 74) ; 55. Gonnet,
219 (71 + 73 + 75).
I CROWNE PLAZA INVITATIONAL (Texas, Fort
Worth, Colonial Country Club, circuit américain
hommes, 4 428 800 /, 28-31 mai). – Deuxième tour
(par 140) : 1. Stricker (USA), 126 (63 + 63) ; 2. Clark
(AFS), 127 (63 + 64) ; 3. V. Singh (FIJ), 128
(64 + 64) ; 4. O’Hair (USA), 129 (65 + 64) ; 5. Day
(AUS), 130 (65 + 65).
PAGE 15
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Clermont chasse le passé
Bleu
LYON, STADE DE GERLAND, HIER. – Jacques Brunel tombe dans les bras de son deuxième-ligne Olivier Olibeau : « Nous avons des armes, et nous avons quatrevingts minutes pour remporter ce titre », affirme le manager général de l’USAP.
(Photo Didier Fèvre/L’Équipe).
Jaune
Rouge
Jaune
G Laurent EMMANUELLI (pilier de Clermont) : « Les Perpignanais ont quand
même dominé le Championnat. C’est bien puisque tout le monde attendait une
finale inédite, elle est là. On voit qu’ils ont une grosse capacité pour mettre tous les
ingrédients, il y a beaucoup d’engagement, d’intensité et pas mal d’agressivité, ils
ont réussi à déstabiliser les Parisiens, ils ont mis la main sur le ballon dès le début
du match. Ce sera une belle finale, si on la gagne, même si c’est toujours quelque
chose de particulier ; il y a trois saisons que l’on a le bonheur d’être en finale,
maintenant il faut enfoncer le clou. Il n’y a que ça qui comptera. » – J.-P. M.
Noir
Bleu
Noir
RÉACTION
16
HANDBALL
Bleu
Rouge
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Jaune
TIR
! LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES (finale retour) – CIUDAD REAL - KIEL
COUPE DU MONDE
Ciudad Real en mission
Loin du mille
à Milan
Le tenant espagnol doit remonter cinq buts à Kiel pour conserver le titre de champion d’Europe.
CIUDAD REAL
18 H
KIEL
Quijote Arena (en direct sur Sport +)
CIUDAD REAL. – Gardiens : 1 Hombrados (cap.) ; 16 Sterbik. Joueurs de champ : 5 Kallman (SUE) ; 7 Fernandez ; 11 Stefansson (ISL) ; 14 Davis ; 15 Garcia Parrondo ;
18 Abalo ; 19 Metlicic (CRO) ; 20 Rodriguez ; 22 Rutenka ; 23 Zorman (SLV) ;
24 A. Entrerrios ; 25 Morros ; 33 Dinart. Entraîneur : T. Dujshebaev.
KIEL. –Gardiens : 1 Omeyer ; 12 Martini. Joueurs de champ : 3 Lund (NOR) ; 4 Wessig ;
5 K. Andersson (SUE) ; 6 Lundström (SUE) ; 7 Kavticnik (SLV) ; 9 Anic ; 10 Lövgren (SUE,
cap.) ; 13 Ahlm (SUE) ; 20 Zeitz ; 22 Karabatic ; 33 Klein ; 39 Jicha (RTC). Entraîneur :
A. Gislason.
Match aller : 34-39.
CIUDAD REAL – (ESP)
de notre envoyé spécial
TALANT DUJSHEBAEV, il y a peu,
interpellait Didier Dinart, trentedeux ans, sur la suite qu’il comptait
donner à sa carrière. « Il veut que je
la termine à Ciudad Real », sourit le
Guadeloupéen. Le sujet n’est pas
forcément d’actualité, mais il dit
quand même la considération du
technicien d’origine kirghize pour les
choses de la défense. Et il sousentend sans doute la colère d’un
coach qui n’a pas du tout apprécié
l’opération « portes ouvertes » sur
les bords de la Baltique à l’aller
(39-34 pour Kiel)…
Dimanche passé à la Sparkassen
Arena, Ciudad Real n’a, en effet,
jamais été en mesure de freiner Kiel,
son jeu de transition, ses engagements rapides notamment. Il a d’ailleurs fallu une initiative toute personnelle de Luc Abalo, en milieu de
seconde période, pour poser une
sorte de rustine et contenir un Nikola
Karabatic orfèvre en matière de buts
éclairs… « C’est sûr qu’il faut
d’abord faire gaffe à leurs contreattaques, leur jeu rapide, souligne
Dinart, pilier de ladite défense. Et
qu’il faut donc éviter de perdre des
balles bêtement. Mais il faudra aussi
que l’on soit un peu meilleur dans
tous les domaines si l’on veut inverser la tendance. »
Ils sont, de toutes façons, prévenus.
Et savent que, même s’ils ont gagné
ici l’an passé (27-29) en finale aller,
même s’ils ont longtemps rivalisé en
phase principale (35-33), et même
s’ils disposent de ce petit matelas de
cinq buts, la mission s’annonce périlleuse. « On n’est qu’à la mi-temps,
résume ainsi Dominik Klein. Même
lorsque nous menions de six buts,
Ciudad était toujours debout, revenait sans cesse. Et ça va naturellement être compliqué ici. »
La trouvaille Anic
1
Une seule équipe n’a pas
été championne d’Europe
après l’avoir emporté de 5 buts
(ou plus) à l’aller : Pampelune en
2003, large vainqueur de
Montpellier en Navarre (27-19),
puis écrasé au retour en Hérault
(31-19).
Le pourcentage de victoires
européennes de Ciudad
Real à domicile en 61 rencontres
(56 victoires, 2 nuls, 3 défaites).
+8
L’écart moyen à domicile de
Ciudad Real en 61 matches
européens.
PHILIPPE PAILHORIES
NATATION
CIUDAD REAL –
de notre envoyé spécial
VINGT MINUTES pour faire connaissance. Avec Igor Anic,
gaillard de Mostar. Arrivé en France à l’âge d’un an et demi, du
côté de Bordeaux, où Zeljko, le papa, entama un périple qui
allait le conduire de Marseille à Saint-Raphaël, en passant par
Montpellier et Lyon. Montpellier, justement. Le gamin, pas
encore seize ans, s’installa pour suivre la trace. C’était en 2003,
l’année de la Ligue des champions. Quatre ans plus tard, il
s’engageait avec Kiel…
Trajectoire étrange pour ce pivot quelque peu oublié, à peine
âgé de vingt et un ans (pour 1,96 m et 102 kilos), champion de
France, d’Allemagne, et parti pour entrer dans le cercle fermé
des champions d’Europe… À l’époque, il aurait sans doute
aimé signer son premier contrat professionnel en Hérault. Mais
avec David Juricek et Issam Tej, Patrice Canayer disposait déjà
de solides garanties sur le poste. « En fait, raconte-t-il, j’ai eu
l’opportunité de faire un essai d’une semaine à Kiel. Le coach a
sans doute pensé qu’il pourrait me faire progresser. »
« Je sais exactement où j’en suis »
Vingt minutes, donc. Les vingt dernières de la finale aller du
week-end passé. Marcus Ahlm disqualifié, Alfred Gislason, le
coach islandais de Kiel, lança le jeune loup au cœur de la tempête. Au coup de sifflet final, sa ligne statistique affichait
quatre buts à 100 % de réussite et que quelques séquences
défensives appuyées, même si Olafur Stefansson, a deux
reprises, souligna un peu de naïveté dans le domaine…
Depuis une semaine, Igor Anic n’est donc plus un inconnu,
avec cette année un temps de jeu accru et des performances en
progression constante : 41 buts en 58 matches la saison passée ; 115 en 55 cette année. Avec quelques exploits sentis face
à Stralsund (10 buts) ou Berlin (7). Les autres mesurent mieux,
désormais, le potentiel du bonhomme. « Tout s’est décanté
avec l’arrivée du coach, explique-t-il. Avant, avec Noka (Serdarusic), je me mettais une pression impossible. Alfred, lui, il me
parle, me corrige, je sais exactement où j’en suis.. »
S’il a l’opportunité de travailler chaque jour aux côtés de
joueurs prestigieux comme Marcus Ahlm, s’il révise sa gamme
de tir face à Thierry Omeyer, Igor Anic sait que pour exister au
plus haut niveau il doit maintenant jouer plus régulièrement,
apprendre les ficelles, le vice, la malice. « C’est sûr, je dois
jouer pour progresser, admet celui à qui il reste une année de
contrat. Travailler toujours plus, physiquement notamment.
Mais je suis jeune, et je vis au jour le jour en tentant de donner
le meilleur de moi-même. »
Solide, vif et mobile, il ne sait pas s’il restera à Kiel à l’issue de
son contrat puisque Milutin Dragicevic est annoncé. Il ne sait
pas, non plus, s’il aura un jour l’opportunité de tenter sa chance
en équipe de France. De toutes les campagnes avec les jeunes,
il semble déjà acquis qu’il participera cet été aux Jeux Méditerranéens. Les Croates, en tout cas, ont déjà repéré le phénomène puisqu’ils lui ont proposé d’épouser la nationalité…
« Mon but, affirme-t-il, est de vivre le plus de grands moments
possibles. Ça passe, bien sûr, par l’équipe de France. » Et donc
par cette revanche… – P. P.
CANOË-KAYAK
LIGUE DES CHAMPIONS. –
AUJOURD’HUI (18 heures): Ciudad Real
(ESP) - Kiel (ALL) (aller : 34-39).
COUPE DES COUPES. – HIER : VALLADOLID (ESP) - Nordhorn (ALL) 24-23
(aller : 30-31).
COUPE DE L’EHF. – DEMAIN (18 h 30) :
Gummersbach (ALL) - Velenje (SLV)
(aller : 29-28).
CHALLENGE CUP. – AUJOURD’HUI
(17 heures) : Suceava (ROU) - Resita
(ROU) (aller : 27-25).
I RAC AU LUXEMBOURG. – Le
coach serbe Sandor Rac (53 ans)
s’est engagé à la tête de
l’équipe masculine de
Bascharage au Grand-Duché de
Luxembourg après avoir entraîné
les filles de Metz (de 2006 à
2009), avec qui il a décroché un
troisième titre de champion de
France. – L. W.
I SELAMBAROM, CLAP DE
FIN. – L’ancienne ailière droite
internationale Nathalie
Selambarom a mis un terme à sa
carrière à l’issue de la saison
avec Yutz (D 2), club qui sera
désormais entraîné par la
Roumaine Valentina Cozma,
l’ex-pivot no 1 mondiale. – L. W.
GYMNASTIQUE
CHAMPIONNATS D’ITALIE (grand bassin)
SLALOM – CHAMPIONNATS D’EUROPE
CHAMPIONNATS DE FRANCE
Le malaise Magnini
Un règlement,
trois médailles
Caranobe
au finish
Le double champion du monde du 100 m ne va pas
bien. Une grosse fatigue à l’origine indéterminée
qui inquiète l’Italie.
PESCARA – (ITA)
de notre envoyé spécial
LA FINALE DU 100 M des championnats d’Italie s’est déroulée hier
sans Filippo Magnini. Le double
champion du monde (2005 et 2007)
avait quitté Pescara dès vendredi,
après avoir traversé en zombie la
compétition, incapable de se qualifier mercredi pour la finale du 200 m
(1’49’’82 en série) et transparent
lors d’un relais 4 × 100 m avec son
club (49’’01 pour le lancer). Un coup
d’arrêt pour « Pippo », qui, après
une saison 2008 à oublier (éliminé
en demi-finales aux Jeux), semblait
retrouver de l’allant ces derniers
mois, égalant notamment son
record personnel en avril (48’’11).
Joint vendredi soir alors qu’il rentrait en voiture chez lui, à Pesaro,
Magnini ne se montra guère rassurant. Très nerveux, à fleur de peau, il
lâcha : « Je n’ai pas trop envie de
parler. Je suis fatigué. Tout le
monde me demande ce que j’ai, ce
qui ne va pas, mais je ne sais pas. Je
suis humain, j’ai tout de même le
droit d’être fatigué. Mais tout de
suite, on dit que je suis en crise. On
grossit les choses… »
C’est que l’Italie, déjà minée par le
psychodrame des combinaisons,
s’inquiète. « Il se plaint depuis trois
semaines. Alors, on lui a fait passer
de nombreux examens médicaux
afin de comprendre ce qui se passe,
explique Lorenzo Marugo, le médecin fédéral. Pour l’instant, alors
qu’on a les résultats de la moitié des
contrôles, on n’a rien trouvé. On
aura les autres résultats dans
quelques jours. On va voir si ce n’est
pas un problème de virus. » Claudio
Rossetto, son entraîneur, appuie :
« Je suis triste pour lui. Nous ne
pouvons faire autre chose que
d’attendre le bilan des examens
médicaux. Filippo est préoccupé. Et
dire qu’il y a deux mois, tout roulait… » Rossetto et Magnini savent
qu’il y a urgence. Car les Championnats du monde dans leur bassin
romain vont arriver vite (26 juillet 2 août) et la concurrence, incarnée
par Alain Bernard, Eamon Sullivan
et Michael Phelps, y sera sans
pitié…
YOANN RIOU
RÉSULTATS
CHAMPIONNATS D’ITALIE (grand bassin).
– HOMMES. Finales. 100 m : 1. Galenda,
48’’93 ; 2. Donin, 48’’99. 200 m : 1. A. Boggiatto, 1’59’’91 ; … 3. Rosolino, 2’00’’49.
FEMMES. Finales. 200 m brasse : 1. Scarcella,
2’23’’63 (rec. nat.). 100 m papillon : 1. Di
Pietro, 58’’66.
I MONACO BANNIT LA JAKED. – Si la Fédération internationale tergiverse
au point de se ridiculiser et n’ose pas prendre une décision qui semble
pourtant s’imposer en interdisant les combinaisons « tout polyuréthane », le
meeting de Monaco (13 et 14 juin) a tranché. L’organisation monégasque a en
effet annoncé hier que seules les « combis » aujourd’hui homologuées par la
FINA – donc pas la Jaked et ses sœurs tout en polyuréthane qui doivent
repasser devant la commission de validation avant le 19 juin – seront
autorisées. Elle a ainsi envoyé un formulaire à tous les chefs d’équipe dans
lesquels ils doivent s’engager sur l’honneur que leurs nageurs respectent
cette règle. Un choix courageux que d’autres organisateurs, notamment ceux
de Canet-en-Roussillon (9-11 juin), ou la Fédération française, hôte de l’Open
de Paris (19-21 juin), seraient bien inspirés de suivre. Voilà en tout cas la
garantie que les retrouvailles entre Alain Bernard, champion olympique du
100 m et premier homme sous les 47’’ (46’’94 mais en tout polyuréthane,
chrono non encore homologué), et Eamon Sullivan, son dauphin pékinois
toujours recordman du monde (47’’05), ne seront pas galvaudées ! – B. L.
La remise à zéro des chronos entre demi-finales et finale a été
favorable aux Bleus, qui sont allés chercher trois récompenses.
NOTTINGHAM – (GBR)
de notre envoyé spécial
ILS Y CROYAIENT tellement qu’ils
ont levé les bras après la ligne d’arrivée. Pourtant, pour Damien Troquenet et Mathieu Voyemant, l’attente
ne faisait que commencer, car huit
autres canoës biplaces (C 2)
devaient partir après eux… Mais le
nouveau règlement (qui ne tient
compte que du chrono réalisé en
finale pour l’attribution du classement et non plus du cumul demifinales - finale) allait leur être favorable. Car, finalement, seuls les
triples champions olympiques
(2000, 2004 et 2008), les frères slovaques Pavel et Peter Hochschorner,
deuxièmes de la demie, allaient
battre leur chrono.
« Remettre les temps à zéro, ça
remotive, avoue Voyemant. Mais il
ne faut quand même pas trop en
faire et sortir de la route (comme les
Tchèques Volf-Stepanek, vice-champions olympiques, les plus rapides en
demies mais à la faute en finale).
Nous, on était outsiders avec notre
neuvième place en demies… » « On
est partis libérés, poursuit Troquenet. C’était super sympa. Dans le
bateau, on avait l’impression de faire
une bonne manche. Ça lance bien la
saison…» Peut-être leur dernière si
Voyemant arrête vraiment le haut
niveau.
Fer et sa déception
de Pékin
Ce nouveau règlement fait également le bonheur des Françaises en
kayak (K 1). Mal embarquées en
demies (9e et 8e), elles se glissent à
deux sur le podium derrière la Slovaque Kaliska, championne olympique 2008 : Émilie Fer et Mathilde
Pichery ! « Quand on ne fait pas une
très bonne manche en demies, on
essaye de se mettre au taquet, de se
mobiliser plus, explique Pichery. L’an
dernier, avec cette place en première
manche, je n’aurais pas pu espérer
une médaille. »
Émilie Fer, elle, restait sur une finale
Lefèvre
par la mauvaise porte
olympique soldée par une porte
manquée qui la priva d’argent. « Je
n’ai pas oublié, expliquait-elle. Je
pense qu’aujourd’hui ça m’a servi à
garder l’influx jusqu’au bout. »
Avec, en sus, le meilleur chrono du
jour, près de trois secondes devant la
championne olympique et plus de
trois sur la championne du monde
2006, l’autre Slovaque Jana Dukatova. « Moi c’est ce qui me plaît dans le
kayak : toujours tout donner,
reprend-elle. Aujourd’hui, certaines
ont tenté et ce n’est pas passé, mais
je pense qu’il faut aller à fond chaque
fois. »
Ces Cha mpi onna ts d’ E ur ope
n’étaient pas annoncés comme LE
rendez-vous de la saison, juste un
premier contact avec le plus haut
niveau. « Mais trois médailles, c’est
toujours bon à prendre », sourit Bertrand Daille, directeur des équipes
nationales. Un exemple à suivre pour
les K 1 et C 1 hommes, en lice
aujourd’hui.
FRANÇOIS PEISSON
RÉSULTATS
« ON A CHOISI une très mauvaise option aux portes 7 et 8,
avoue Fabien Lefèvre pour expliquer le 50 (obstacle manqué)
qui les élimina, lui et Denis Gargaud-Chanut, en demi-finales
du C 2. On est partis sur l’avant au lieu d’attaquer en arrière.
Notre manque d’habitude du pilotage du C 2 ne nous a pas
permis de rattraper le coup. » « Il faut faire des erreurs pour
avancer », poursuit son compère. Pas question pour autant
pour le vice-champion olympique du K 1 de renoncer à ses
envies de doublé : « Quand on voit les autres, on a largement
le niveau. Mais on doit progresser sur des lectures de trajectoire. » Gargaud-Chanut ajoute : « Il faut relativiser : ce n’est
que notre première course internationale ! » Et leur objectif
principal, c’est Londres 2012. En attendant, Lefèvre cherchera la médaille en K 1 tout à l’heure et son compère, lui, jouera
sa carte en C 1… – F. P.
Finales
J C 2 HOMMES : 1. Pa. Hochschorner-Pe. Hochschorner (SLQ),
101,20 pts (dont 0 pénalité) ; 2. Troquenet-Voyemant, 103,52 ;
3. Baillie-Stott (GBR), 104,37 ; 4. P. Skantar-L. Skantar (SLQ),
105,79 (0) ; … 8. P. Luquet-C. Luquet, 113,61 (2) ; 9. FlorenceHounslow (GBR), 119,37 (10) ; 10. Volf-Stepanek (RTC), 163,82
(54). Lefèvre - Gargaud-Chanut, éliminés en demi-finales
(19es).
J K 1 FEMMES : 1. Kaliska (SLQ), 104,24 (0) ; 2. Fer, 105,60
(4) ; 3. Pichery, 107,56 (0) ; 4. Pfeifer (ALL), 110,09 (2) ; … 7.
Hilgertova (RTC), 114,65 (2) ; 9. Dukatova (SLQ), 154,76 (50).
J Par équipes. – K 1 HOMMES : 1. Grande-Bretagne, 94,62
(2) ; … 3. France, 94,80 (0). C 1 HOMMES : 1. République
tchèque, 98,11 (0) ; 2. France, 98,52 (0). C 2 HOMMES : 1.
République tchèque, 111,22 (2) ; … 4. France, 158,68 (52). K 1
FEMMES : 1. Grande-Bretagne, 108,63 (2). France, éliminée en
demi-finales.
AUJOURD’HUI : demi-finales et finales K 1 hommes (Neveu, Billaut, Lefèvre) et C 1 (Estanguet, N. Peschier, Gargaud-Chanut).
PAGE 16
de notre envoyé spécial
À SA SORTIE de la barre fixe,
Hamilton Sabot a jeté rageusement
un strapping et, le visage marqué
par la colère, sifflé son désespoir en
un double : « Fait ch… » Il y avait
de quoi. En quelques secondes, sur
le dernier agrès du concours général, un agrès où seul Yann Cucherat
le devance en France, il a laissé
tomber un titre national alors à sa
portée. « Je ne sais pas ce qui s’est
passé, disait-il une demi-heure plus
tard, encore ravagé. Un excès de
confiance, sans doute. Voilà un
mois que je réussis ce mouvement
sans faire une faute, et je le rate en
finale du Championnat. » « On
peut presque dire qu’il 0a perdu le
titre là, notait Marc Touche,
l’entraîneur antibois, parce qu’une
chute, précédée de deux fautes de
tenue, ça fait dans les deux points,
alors que, sur ce qu’il sait faire, il
pouvait revenir sur Caranobe. »
C’est Benoît Caranobe qui l’a finalement emporté, à l’issue d’une
fi na l e p a s s io n na n t e , p a r c e
qu’extrêmement serrée. Avant la
barre fixe, Caranobe précédait un
épatant Danny Rodrigues de seulement deux dixièmes et Sabot de
trois dixièmes. Tout pouvait être
remis en cause.
Le médaillé de bronze olympique
du concours général n’avait pas
réussi un concours parfait.
D’entrée, il avait manqué un tenu
dans un parcours au sol par ailleurs
très propre. Malgré cette bricole, il
prenait la tête. Qu’il perdait au profit de Sabot au cheval-d’arçons, sa
BADMINTON
I VOLANT D’OR : DUR POUR
LES BLEUS. – Chez les hommes
comme chez les femmes, le Volant
d’or de Toulouse n’aura guère duré
pour les Bleus. Si Mathieu Yo Ling
Ping avait passé le premier tour, il a
échoué juste avant les quarts de
finale face au Norvégien Thomsen
(21-10, 21-9). Les autres Français
n’avaient pas franchi le 1er tour. Chez
les femmes, même scénario pour
Perrine Lebuhanic qui, après une victoire sur l’Anglaise Robertshaw
(21-11, 21-10), a échoué de peu au
tour suivant face à l’Estonienne Tolmoff (21-15, 21-16).
TENNIS
DE TABLE
Au bout d’une journée haletante, le médaillé
de bronze olympique décroche un titre
national. Mais ce ne fut pas facile.
LIÉVIN – (Pas-de-Calais)
Franck Dumoulin.
(Photo Pierre Lahalle/L’Équipe)
bête noire, où, crispé, il était tombé. Et tandis que Danny Rodrigues,
admirable, faisait le plein aux
anneaux, sa grande spécialité,
Benoît Caranobe réussissait un
saut à 15,90 pts qui lui permettait
de reprendre le commandement.
À l’issue des barres parallèles, sa
marge s’était considérablement
réduite…
Le tort de Sabot fut-il d’y croire trop
fort et de se voir déjà couronné ?
Toujours est-il qu’après avoir plané
sur les qualifications de vendredi il
avait raté là une occasion en or de
fêter ses vingt-deux ans (il est né un
31 mai). Mais il sera toujours temps
aujourd’hui de s’offrir de jolies surprises : il participera aux finales du
cheval-d’arçons, des anneaux et
des barres fixe et parallèles.
À côté de ce nouveau succès, on
notait celui, imperturbable, de
Marine Petit, « générale » au féminin. Non seulement, elle laissait ses
dauphines à ses pieds, mais elle
arrachait les meilleures places à
chacun des quatre agrès. Qui dit
mieux ?
ÉRIC LAHMY
RÉSULTATS
CONCOURS GÉNÉRAL. HOMMES : 1. Caranobe, 87,15 pts ; 2. Rodrigues, 86,50 ;
3. Sabot, 86,20 ; 4. Bény, 86,20 ; 5. Signori,
85. FEMMES : 1. Petit, 57,30 points ;
2. Dufournet, 55,60 ; 3. Morel, 55,15 ;
4. Morel, 55 ; 5. Malaussena, 52,90 ; 6. Hars,
51,25.
PROGRAMME
AUJOURD’HUI. – Grand stade couvert régional. Finales à partir de 14 heures.
I LEBESSON EN QUARTS EN
BIÉLORUSSIE. – Après ses victoires
sur les Polonais Szymanski (11-3,
6-11, 11-4, 11-5, 11-8) et Chmiel
(11-5, 12-10, 11-5, 11-7, 11-3,
12-10, 13-11), le nouveau champion
de France Emmanuel Lebesson
(no 121 mondial) poursuit son bon
parcours à Minsk et sera opposé au
Serbe Pete en quarts de finale. Chez
les femmes, Li Xue (no 82), après sa
victoire sur la Biélorusse Sivakova
vendredi, s’est débarrassée successivement de la Grecque NToulaki
(11-9, 11-4, 11-7, 11-4) et de l’Ukrainienne Pesotska (11-7, 11-13, 11-9,
11-9, 11-13, 11-9). En demi-finales,
elle affronte aujourd’hui la Coréenne
Park Young-sook.
PLONGEON
I GRAND PRIX FINA DE MADRID. –
HOMMES. 3 m synchro : 1. Li Shixin-Wu Minchong (CHN), 440,31 pts ; 2. Betancort-Guerra (CUB), 405,87 ; 3. Cély-Rosset, 401,85.
BLOC-NOTES
I OBSÈQUES DE KARINE RUBY.
– Les obsèques de Karine Ruby, première championne olympique de
snowboard et icône de la discipline,
tragiquement disparue vendredi à
trente et un ans, auront lieu demain
à 15 heures devant la Maison de la
montagne de Chamonix, où une chapelle ardente sera dressée
aujourd’hui à partir de 17 heures. La
Maison de la montagne abrite
notamment le bureau de la compagnie des guides, au sein de laquelle
la Chamoniarde était aspirantguide. Ce sera l’occasion pour la vallée, et plus largement le monde de la
montagne et tout le sport français,
de lui rendre un dernier hommage.
Vendredi, Karine et ses deux clients
se trouvaient sur le glacier du Géant
à 3 300 m d’altitude quand la cordée
est tombée dans une crevasse d’une
vingtaine de mètres, la chute tuant
sur le coup la championne et un
client, et blessant grièvement le
second, qui est décédé vendredi soir
à l’hôpital de Genève.
DIMANCHE 31 MAI 2009
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
92 %
Auteur de quatre buts à l’aller, le pivot français originaire de Bosnie
a marqué les esprits.
PROGRAMME
COUPES D’EUROPE
HOMMES (finales retour)
Bleu
Kiel, pourtant, semble déterminé à
prendre sa revanche, à ajouter un
deuxième titre à sa collection. Parce
que sa saison a été perturbée par les
accusations de corruption et que
l’envie d’exister autrement qu’au
travers des affaires est plus forte que
tout. Parce que Stefan Lövgren, le
capitaine, vit, à trente-huit ans, ses
dernières heures de joueur. Parce
que Nikola Karabatic et Vid Kavticnik, sur le point de rejoindre Montpellier, sont, eux aussi, au bout du
chemin. « Maintenant, conclut
Dinart, si Kiel doit l’emporter, je serai
content pour mon ami “Niko”. Mais
j’espère quand même que ce sera lui
qui sera content pour moi… »
KIEL (Allemagne), SPARKASSE ARENA, 24 MAI 2009. – L’arrière de Kiel Filip Jicha est ici coincé entre Viran Morros et Didier Dinart sous les
yeux de son coéquipier Nikola Karabatic, mais l’attaque allemande avait été efficace à l’aller.
(Photo Martin Rose/Bongarts/Getty/AFP)
I JEUX MÉDITERRANÉENS :
DUMOULIN PORTE-DRAPEAU. –
Franck Dumoulin (36 ans), le champion olympique 2000 du tir au pistolet à 10 m, sera le porte-drapeau de
l’équipe de France lors des Jeux
Méditerranéens à Pescara en Italie
(26 juin-5 juillet). À la Coupe du
monde à Milan, celui qui passe
actuellement un brevet d’État
2e degré d’entraîneur s’est rassuré
en ne butant qu’à 3 points du cut
(17e avec 577 pts).
Jaune
Rouge
Jaune
La fameuse tendance. Ciudad
compte cinq buts de retard. C’est
beaucoup et peu à la fois. Beaucoup,
tant Kiel pratique un jeu léché, efficace. Peu, à la lumière de joutes passées, celles de Montpellier en 2003
par exemple… « J’ai connu ça, oui,
mais c’était une autre époque,
évoque encore Dinart. L’idéal serait
d’arriver à la pause avec trois ou
quatre buts d’avance. Ensuite, tout
peut aller très vite. On l’a vu en fin de
match à Kiel… Cette fois, en tout
cas, nous devons imprimer nousmêmes le rythme et être tous à
100 %. »
Si l’on ne sent pas de forte inquiétude côté espagnol, c’est sans doute
parce que l’on a maintenant l’habitude de ce type de rendez-vous.
Il s’agit tout de même de la quatrième finale en cinq éditions… « On
a l’expérience, c’est vrai, mais Kiel
n’est pas non plus le premier venu,
poursuit Dinart. Je pense que nos
fans vont aussi nous porter. » Si la
salle est quasiment moitié moins
grande qu’à Kiel, elle est peut-être
plus bouillante, les fervents plus
ardents. Et si les Allemands venaient
à perdre le fil, ils pourraient alors
avoir quelques difficultés à garder la
maîtrise…
Noir
Bleu
Noir
Dinart :
« On a l’expérience »
Tous, c’est-à-dire Entrerrios, Metlicic
et encore Rutenka, très en dessous
de leur niveau à l’aller. « Les gardiens devront aussi hausser le ton,
prévient Dinart. Omeyer a vraiment
été déterminant dans cette première
manche. »
MÊME SI LA FRANCE ne comptait
pas tous ses meilleurs éléments et
avait sorti des jeunes pour l’occasion, aucun de ses tireurs n’a atteint
une finale lors de la quatrième et dernière étape de Coupe du monde cible
qui s’est achevée jeudi à Milan. Tout
confondu, la meilleure performance
revient à Walter Lapeyre au pistolet à
10 m (9e avec 580 pts), privé de
finale après un barrage avec 4 autres
tireurs. Franck Dumoulin termine 17e
(voir ci-dessous). À la carabine, les
deux leaders, Pierre-Edmond Piasecki (18e à 10 m avec 594 pts) et le
finaliste olympique Valérian Sauveplane (18e au couché à 50 m avec
591 pts) ont déçu et ne sont pas qualifiés pour la finale de la Coupe du
monde, fin octobre en Chine.
« Même si nous sommes en année
postolympique, le niveau s’est densifié avec beaucoup de pays étrangers
qui sortent comme l’Inde, remarque
Roger Chassat, l’entraîneur des carabiniers. Il nous manquait un ou deux
points pour basculer ou non en
finale. » Seul Josselin Henry, avec
deux médailles d’argent en Coupe
du monde cette saison (60 balles
couché à 50 m), participera à la finale
chinoise. – A. La.
17
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
! NBA (finales de Conférences) – DENVER - LA LAKERS (match 6) : 92-119
BASKET
Les Lakers
au rendez-vous
Kobe Bryant et ses coéquipiers ont gagné avec la manière leur place
pour une finale qui débute jeudi.
DENVER
92-119
LA LAKERS
(20-25 ; 20-28 ; 27-30 ; 25-36)
DENVER : Billups (10), Da. Jones (2), Anthony (25), K. Martin (13), Nene Hilario (8), puis
J.R. Smith (24), Kleiza (6), Andersen (2), Petro (2), A. Carter, Hart, Balkman.
L.A. LAKERS : Fisher (5), Bryant (35), Ariza (17), P. Gasol (20), A. Bynum (2), puis Odom
(20), Walton (10), Vujacic (7), K. Brown (3), Farmar.
DENVER – (USA)
de notre envoyé spécial
ATTEINDRE la trentaine peut être
savoureux. Surtout quand il s’agit de
votre 30e finale NBA de la franchise !
Tel est le formidable Everest atteint
vendredi soir par les Lakers en ramenant à la raison les Denver Nuggets.
Ils reprendront à partir de jeudi la
suite de leur quête avortée l’an dernier lors d’une nette défaite (4-2) face
aux Boston Celtics. Avec soit un premier match à Los Angeles en cas de
qualification d’Orlando, soit un
déplacement à Cleveland si les Cavaliers passent.
Les deux grands damnés de la dernière finale, Lamar Odom et Pau
Gasol affichaient vendredi soir une
confiance assez contagieuse. Catalogués trop « soft » – un affront terrible pour un sportif de haut niveau –,
pas assez guerriers, les accusés de
juin 2008 ont tapé fort lors d’un
match 6 dompté par des Lakers enfin
dignes de décrocher le titre suprême.
Kobe Bryant avait clairement décidé
d’en finir avec ces rugueux Nuggets
et il a livré le meilleur match de ses
play-offs pour l’occasion (35 points,
10 passes, 6 rebonds). « Aucun basketteur n’aurait pu le contenir, soupirait George Karl, l’entraîneur des
Nuggets. Il a mis durant cette période
(la deuxième) au moins quatre tirs
que même Jésus aurait eu du mal à
arrêter. »
Après une petite frayeur en début de
semaine, la bande-annonce vendue
depuis longtemps avait donc repris
des couleurs. Les pontes de la NBA
étaient assurés d’au moins une moitié du duel rêvé des têtes d’affiche
entre Kobe Bryant et LeBron James.
Les Lakers, eux, ont gagné cette saison leurs deux matches contre Cleveland et perdu les deux contre Orlando. Et ils auront l’avantage du terrain
en cas de qualification du Magic.
Mais les sourires étaient de rigueur
dans les vestiaires et le nom du futur
adversaire semblait n’être pas si
important. Pas avec un Pau Gasol
dominateur (20 points, 12 rebonds,
6 passes) au poste bas, dans un show
digne de ses plus belles heures en
équipe d’Espagne. « On est vraiment
durs à battre quand on utilise toutes
nos armes, et qu’on ne se limite pas à
Kobe et moi-même », insistait Gasol.
Pas avec un Odom enfin retrouvé
I EDDIE JORDAN À PHILADELPHIE. – Éliminés au premier tour des play-offs
par Orlando (4-2), les Philadelphia Sixers ont un nouveau coach. Eddie Jordan
remplace Tony DiLeo, qui avait lui-même succédé à Maurice Cheeks au mois
de décembre. Jordan était libre depuis l’automne, après six saisons aux
Washington Wizards. Âgé de cinquante-quatre ans, Jordan a débuté sa
carrière d’entraîneur à Sacramento, en 1997.
(20 points, 8 rebonds), malgré un
dos bossu et une grippe qui l’avait vu
débarquer à Denver avec une pleine
valise de médicaments. « Celui qui a
réveillé Lamar Odom mérite d’être
viré », glissait encore Karl sans un
sourire, impuissant à trouver des
solutions devant un tel récital. Kobe
Bryant avait donné le ton et, pour une
fois, il avait été pleinement suivi par
son orchestre. « J’avais vu de petites
fêlures dans ces Lakers, mais nous
avons réussi à trouver un moyen de
les ressouder et c’est pour moi la
meilleure équipe du moment en
NBA », concluait Karl.
Bryant :
« Notre parcours
a été plus difficile »
L’an dernier, les Lakers s’étaient promenés jusqu’en finale. Quinze
matches avaient été suffisants pour
s’extirper de l’Ouest. Dix-huit ont été
nécessaires cette fois. Ce durcissement du programme, Kobe en est
persuadé, fera un monde de différence en finale : « Notre parcours a
été bien plus difficile. Physiquement
et mentalement. Mais nous y avons
gagné une expérience qui n’a pas de
prix dans une montagne russe
d’émotions. »
Toutefois, les Lakers ne cachaient pas
une certaine usure physique après
deux rudes séries contre Houston et
Denver. Et avoir évité un septième
match est donc une bonne chose. La
coupure est la bienvenue, mais personne ne se trompe de cible. La
vitesse avec laquelle les joueurs ont
retiré les casquettes et tee-shirts
remis au champion de Conférence,
aussitôt après s’être pliés aux photos
de rigueur, en disait long sur leur
motivation. Seul Andrew Bynum portait encore l’ensemble en rejoignant
le bus de l’équipe. Sa blessure, l’an
passé, l’avait privé de ce moment
désormais bien illusoire pour des
Lakers à la recherche de leur quinzième titre NBA. L’heure de la
rédemption est arrivée et les Lakers
semblent avoir enfin trouvé le
rythme…
OLIVIER PHEULPIN
6
L LLakers
Les
k
se sontt qualifi
lifiéés
pour leur 30e finale mais
surtout la sixième sur les dix
dernières années. Les protégés de
Phil Jackson avaient remporté le titre
en 2000 (face à Indiana), en 2001
(contre Philadelphie) et en 2002 (face
à New Jersey) mais se sont inclinés en
2004 (contre Detroit) et l’an passé
(face à Boston).
RÉSULTATS
CONFÉRENCE OUEST
Denver - LA Lakers .................................... 92-119
LA Lakers remporte la série 4-2.
CONFÉRENCE EST
Cleveland - Orlando
Orlando menait la série 3-2. 6e match la nuit
dernière à Orlando.
La finale débutera jeudi 4 juin à Cleveland ou
Los Angeles.
Petro veut se relancer
DANS LE SILENCE DU VESTIAIRE, le Français Johan
Petro pouvait se demander s’il n’avait pas disputé vendredi
soir son dernier match (2 points en 2 minutes) avec le club du
Colorado. « Coach m’a dit clairement qu’il voulait que je
revienne, mais aussi que leur marge salariale était limitée.
Cela risque donc d’être une décision personnelle d’un point
de vue financier… Ce ne sont que des mots, mais c’est mieux
que rien du tout. »
Les prochaines semaines seront plus parlantes pour le grand
intérieur de vingt-trois ans. Free agent cet été, Petro aura
longtemps guetté une chance qui n’est jamais venue durant
ces play-offs. Et il l’admet, « c’est un peu frustrant. Tu te dis
que tu peux apporter un peu. Mais si j’aurais aimé jouer plus,
je suis aussi satisfait d’avoir atteint ce niveau de la compétition. C’est la première fois que je fais les play-offs, que
j’atteins les finales de Conférences. Ma frustration de ne pas
jouer n’est pas aussi importante que ma joie de vivre un truc
pareil ». Reste qu’il est temps de jouer pour l’homme du
banc. Et il espère bien le faire en bleu très prochainement.
« J’ai des gros projets pour cet été. C’est ma vision : je veux
me relancer avec l’équipe de France, martèle-t-il, loin d’être
sûr que ce souhait soit partagé par le sélectionneur Vincent
Collet, qui doit annoncer son groupe à la mi-juin. Tout ce que
je n’ai pas pu faire cette saison, ça me brûle les doigts. Je
veux montrer… Même si ma priorité reste bien sûr de retrouver une équipe NBA. »
L’horizon de l’ex-Palois est donc très flou. « Je peux me
retrouver en Europe ou ailleurs, mais cela ne me préoccupe
pas encore. Plusieurs équipes sont en contact avec mon
agent. Et Atlanta est l’équipe sur laquelle on se concentre le
plus. C’est une bonne équipe qui manque de taille. C’est la
meilleure option. » – O. Ph.
DENVER, PEPSI CENTER, VENDREDI. – Remarquable lors du match 6, Kobe Bryant s’envole face
à Chris « Birdman » Andersen et va tenter de remporter un quatrième titre NBA.
(Photo Mark Leffingwell/Reuters)
PRO B – PLAY-OFFS (quarts de finale retrour)
CHALON-SUR-SAÔNE –
(Saône-et-Loire)
de notre envoyé spécial
C’EST DU TRAVAIL bien fait, c’est
propre et net. « Même s’il y a douze
points offerts en première mi-temps
et trop de balles perdues, dans
l’ensemble, il n’y a pas de fantaisies
ce soir. Notre basket est cohérent et
on peut être très satisfaits », notait à
la sortie le meneur orléanais Laurent
Sciarra.
Et voilà Orléans, comme un grand,
qui passe en deux manches, qui
domine l’événement hier du haut de
son physique et grâce à sa défense,
qui ne laisse pas une once d’espoir à
une équipe chalonnaise très vite
déshabillée et désillusionnée.
Car hier, même si Stéphane Risacher,
CHALON
Jefferson
Braud
Hoyaux
Rupert
Wright
Risacher
Gay
M. Badiane
Schmitt
Harris
Min
19
14
7
33
27
33
7
7
32
21
Pts Tirs
3 1/3
3 1/5
4 0/3
12 6/10
4 1/6
5 2/9
3 1/2
2 12 5/8
6 2/7
3pts
1/1
1/5
0/2
1/4
1/4
2/4
Lf
4/4
1/2
1/3
2/2
2/3
-
sur un tir non valable après la sonnerie, avait ramené l’écart à la pause
dans une étroite mesure (32-34),
Chalon a très peu existé, noyant ses
ambitions dans les choix baroques
d’une ligne arrière (Wright, Harris,
Jefferson) peu inspirée, acceptant
très tôt la soumission avant de couler
pour le compte sous le poids et la
densité intérieure orléanaise matérialisée par le tandem Dials-Covile.
« Sur l’investissement, l’engagement, la lucidité, on n’y est pas. C’est
navrant de terminer la saison comme
ça », pestait le technicien des Bourguignons, Grégor Beugnot.
Triste épilogue en effet pour une
équipe qui ferme le livre 2008-2009
sur un quatrième revers de rang au
Colisée (un record) et qui n’a pas su
hier apporter la balle au poste bas,
54-65
Ro-Rd Pd Note
0-3 - 2
1-0 - 1
- - 2-5 - 6
1-3 8 4
0-4 3 4
- - 0-2 - 2-1 3 6
0-1 2 3
TOTAL
200 54 19/53 6/20 10/14 6-19 16
Entraineur : G. Beugnot
ORLÉANS
Min Pts
25 8
27 15
2 2 21 10
30 11
2 24 5
28 0
24 5
15 11
TOTAL
200 65
Entraineur : P. Hervé
Banks
Covile
Hervé
Boungou Colo
A. Curti
Greene
Louves
Moerman
Sciarra
Dobbins
Dials
Lf
3/5
1/1
1/2
5/8
Ro-Rd Pd Note
1-0 4 4
2-3 - 7
- - - - 0-3 1 5
2-5 2 5
- - 0-2 2 4
1-6 7 5
2-3 2 5
1-1 - 6
9-23 18
Philippe Hervé :
« Le Mans, un talent
inégalé en France »
Orléans, lui, s’est régalé, forcément,
de v o i r l ’ É la n a in s i c o u p é ,
s’embrouiller, s’emberlificoter et
mourir finalement dans la toile. « On
est nous-mêmes sur la durée de ce
match », signifiait le coach orléanais, Philippe Hervé, ravi aussi de
constater que, au-delà du canevas
défensif, son équipe fut capable de
proposer un jeu d’attaque autrement
plus cohérent que le fricot du match
aller, avec notamment un jeu de
transferts et de passes intéressant
derrière les picks and roll. « On n’a
pas forcé les situations de jeu »,
expliquait-il encore.
Qualifié en douceur et serein,
comme Le Mans, son adversaire en
demi-finales, voilà Orléans devant le
plus grand défi de sa jeune vie en
Pro A (3e saison) face au lion manceau samedi prochain.
Le MSB, le même qui avait fait tombé
Orléans en finale des As, est le favori
de tous ou presque pour le titre, mais
cette Entente du Loiret, quand elle
est en ordre collectif avec un zest de
réussite extérieure, peut ébranler la
forteresse. « Cette équipe du Mans a
un talent inégalé en France et le capi-
tal confiance emmagasiné depuis
des mois est énorme. On est
conscients de la tâche qui nous
attend, le challenge est très grand
mais on a aussi notre force, collective. Ça promet une belle empoignade », prédisait le « coach de
l’année ». Cette fois, ça sent vraiment les play-offs !
DAVID LORIOT
Retour : vendredi et hier ;
retour : mar. 9 et mer. 10 juin ; À Paris-Bercy,
appui : mardi 2 juin.
appui éventuel : 12 et 13 juin. samedi 20 juin,
17 heures (Canal +)
Aller : Retour :
1. Asvel
91 66 Appui : mardi 2 juin,
8. Strasbourg 68 77 20 heures
Aller : ven. 5 juin,
19 h 30
4. Nancy
97 70 Appui : mardi 2 juin,
19
h
30
(Sport
+)
79
81
5. Roanne
2. ORLÉANS
7. Chalon
3. LE MANS
6. Gravelines
68
64
65
54
76
73
87
68
Orléans Aller : sam. 6 juin,
Le Mans 19 heures
Match aller et appui éventuel chez le mieux classé de la saison régulière.
Le champion est qualifié pour l’Euroligue 2009-2010.
BOURG-EN-BRESSE et Limoges ont validé sans problème leur ticket pour les
demi-finales. Ni l’un ni l’autre ne connaissent encore leur adversaire. Les Limougeauds rencontreront le vainqueur de Paris-Levallois - Saint-Étienne et Bourg
jouera le vainqueur de Poitiers-Nantes. Ces deux belles se dérouleront mercredi à
20 heures.
J LIMOGES-CLERMONT : 95-73 (23-22, 33-16, 25-18, 14-17)
LIMOGES : Hinson (9), Durand (3), Tensorer (8), Oyono, Renaux (2), Mohammed (18), Mouillard (3),
Salmon (14), Bradford (10), Idbihi, D’Almeida (14), Passave-Ducteil (14). Entraîneur : E. Girard.
CLERMONT : Nsoki (2), Gillet (8), Blondet (4), Moupegnou (8), Guichard (2), Bing (14), Craven (15),
Bengaber (6), Rey (4), Ouattara (4), J. Beugnot (6). Entraîneur : R. Racine.
J SAINT-ÉTIENNE - PARIS-LEVALLOIS : 102-85 (28-19, 31-26, 21-22, 22-18)
SAINT-ÉTIENNE : Haquet (8), Staelens (3), Randle (12), G. Phillips (14), Pons (19), T. Williams (10),
J. James (11), Joldersma (25). Entraîneur : F. Romeyer.
PARIS-LEVALLOIS : Tsagarakis (14), Albicy (4), Karangwa (13), Ekanga-Ehawa (13), W. Aka (9),
Meïté (5), Wyatte (12), Aboudou, Jean-Baptiste Adolphe (9), Elliott (6). Entraîneur : J.-M. Dupraz.
J CHARLEVILLE - BOURG-EN-BRESSE : 67-85 (21-20, 11-18, 14-22, 21-25)
CHARLEVILLE : Minet (9), Delhomme (13), Pekovic (2), Corosine (5), M. Phillips, G. Plateau (5),
Sylvain (5), C. Davis (15), Vounang (13). Entraîneur : N. Antic.
BOURG-EN-BRESSE : Ingram (2), Paelay (6), Bronchard (9), Yaici, Dondon (13), Chelle (14),
Chathuant (13), Ljubojevic (2), Johnson (17), Humbert (9). Entraîneur : D. Dobbels.
VENDREDI : Nantes-Poitiers, 89-74 (aller : 47-66). HIER : LIMOGES-Clermont, 96-73
(82-75) ; Saint-Étienne - Paris-Levallois, 102-85 (63-91) ; Charleville-BOURG, 67-85
(63-92). Au meilleur des trois matches.
Matches d’appui. Mercredi 3 juin : Paris - Saint-Étienne et Poitiers-Nantes.
Demi-finales (6, 10 et éventuellement 13 juin) : Paris ou Saint-Étienne - Limoges et Poitiers ou Nantes-Bourg.
ÉQUIPE DE FRANCE FEMMES
Une victoire avant la liste
J FRANCE - RÉPUBLIQUE TCHÈQUE : 81-59 (19-8, 20-15, 23-18, 19-18)
FRANCE : Yacoubou-Dehoui (19), Melain (2), Gruda (22), Hermouet (9), Dumerc (4), Digbeu (2),
E. Gomis (5), Sene (2), Godin (3), NDongue (9) Lardy (1), Krawczyk (3). Entraîneur : P. Vincent.
RÉPUBLIQUE TCHÈQUE : Vesela (13), Bartonova (2), Mandkeva (9), Sujanova, Borecka, Elhotova (9), Bernarova (9), Kulichova (1), Zohnova, Viteckova (8), Hartigova, Peckova (8).
L’ÉQUIPE DE FRANCE a dominé hier de
bout en bout la rencontre face à la République tchèque, pour son second match du
tournoi Euro-Essonne. Menant de dix
points après quatre minutes de jeu, les
Bleues n’ont jamais relâché leur étreinte,
grâce notamment à un secteur intérieur
efficace.
Auteur d’une grosse prestation (19 pts,
6 rbds), Isabelle Yacoubou a d’ailleurs
CHALON-SUR-SAÔNE, COLISÉE, HIER. – Aldo Curti s’enfuit avec le ballon en laissant Jérôme
Schmitt à terre et Thierry Rupert impuissant sous les yeux de Ryvon Covile (5) et Brian Greene.
Orléans n’a jamais tremblé hier à Chalon.
(Photo Marc Francotte/L’Équipe)
battu son record du nombre de points en
sélection, tandis que Sandrine Gruda affichait une feuille de stats luxueuse avec
22 points et 9 rebonds. Rassurées sur leur
jeu, les Bleues joueront cet après-midi la
victoire dans le tournoi face à l’Australie.
Et, surtout, c’est aujourd’hui que Pierre
Vincent donnera la liste définitive des
douze joueuses qui disputeront l’Euro
(7-20 juin en Lettonie).
RÉSULTATS
TOURNOI EURO-ESSONNE. À l’Agora d’Évry (Essonne). HIER : Australie - Hongrie, 84-80.
France - Rép. tchèque, 81-59. AUJOURD’HUI : 13 heures : Hongrie - Rép. tchèque ; 15 heures :
France - Australie.
Idéepole Groupe Bygmalion
54-65 (15-21, 17-13, 8-15, 14-16)
Écart. – CHA : + 2 (1re) ; ORL : + 20 (38e)
Spect. : 3 600. Arb. : MM. Bichon, Bardera et Greva.
Tirs 3pts
3/10 2/6
6/8 0/1
0/1 0/1
- 4/6 1/3
4/14 3/11
- 2/5 1/3
0/1 0/1
2/5 1/3
5/8 26/58 8/29
quand le trésor était sans doute là, la
seule faiblesse de cette défense
orléanaise, tout en placement et en
anticipation. « On était en dessous,
ils nous ont dominés », résumait
sans détour Thierry Rupert, irréprochable, lui, hier. « On s’est qualifiés
pour les play-offs, mais j’ai l’impression qu’on les a à demi joués. »
Finale
DIMANCHE 31 MAI 2009
PAGE 17
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
L’Entente défiera Le Mans en demi-finales après avoir maîtrisé sereinement
une décevante équipe chalonnaise.
Demi-finales
Bleu
Quarts de finale
Jaune
Rouge
Jaune
Orléans sans tourment
Limoges et Bourg qualifiés
Tableau final
Noir
Bleu
Noir
PRO A – PLAY-OFFS (quarts de finale retour) – CHALON - ORLÉANS : 54-65
18
ATHLÉTISME
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
ESCRIME
! MEETING DE FORBACH
Djhone part au combat
Pour conquérir sa première médaille mondiale sur 400 m, le Français veut multiplier les courses
contre les meilleurs.
FORBACH – (Moselle)
de notre envoyée spéciale
LES APPARENCES sont parfois
trompeuses. Cet après-midi, Leslie
Djhone prend le départ de sa première course de l’été, un 300 m à Forbach. La distance hybride mise à
part, rien de révolutionnaire. Le
recordman de France du 400 m
(44’’46) a ses habitudes en Lorraine
depuis 2007. Pourtant, ce millésime
2009, Djhone et son entraîneur le
veulent différent. « C’est l’année où
on peut prendre des risques »,
assure le cinquième des JO de Pékin.
Le quarter miler, qui ne se ressent
plus de sa douleur à la cuisse droite
apparue lundi, a donc fait le choix du
300 m. Ça n’a rien d’innocent.
L’athlète avait déjà privilégié cette
distance cet hiver en salle, car elle lui
permet de travailler sa vitesse sans
se frotter ni aux dangers du 200 m (il
s’y est plusieurs fois blessé) ni à
l’acide lactique du tour de piste. Cet
après-midi, il pourra déduire de son
chrono (son record, 32’’21, remonte
à 2004) une projection sur 400 m.
Avec déjà en tête sa véritable rentrée : le 400 m du meeting Golden
League de Berlin, le 14 juin.
Se mettre en danger
L’objectif fixé par François Pépin est
clair : « Courir moins de 45’’ dès son
premier 400 m. » Djhone complète :
« Il faudra reproduire le même 300 m
qu’à Forbach, et essayer de tenir les
100 derniers... » La barrière des 45’’,
Djhone l’a déjà cassée onze fois.
Mais jamais avant le mois de juillet
puisque le médaillé de bronze européen en 2006 était jusque-là adepte
du crescendo.
En cet été de Mondiaux à Berlin
(15-23 août) et avec des minima très
accessibles (45’’55), l’athlète
(28 ans), abonné des finales mondiales et olympiques depuis 2003
(2005 exceptée, à la suite d’une blessure) mais jamais mieux que cinquième sur la piste (*), prend une
autre route. « Une déviation, précise
François Pépin. Maintenant, on veut
que les meilleurs sachent qu’il peut
les battre. »
Le Français n’a jamais devancé le
champion olympique 2008 LaShawn
Merritt, ni son prédécesseur Jeremy
Wariner, mais les a rarement affrontés en dehors des grands Championnats. Cette saison, il n’esquivera pas
les gros meetings. Outre Berlin, le
recordman de France visitera aussi
Oslo, Paris et peut-être Rome. Avec
dans sa besace des séances de
vitesse, que les blessures avaient
empêchées ces dernières années, et
la confiance qui les accompagne.
Souvent sur la retenue en meeting
(« C’est mon caractère »), il a décidé
de se « mettre en danger pour aller
chercher régulièrement des chronos ». Pépin sent revenue « l’envie
de se balancer comme un cadet ».
Pour, enfin, entrer dans la cour des
grands.
PROGRAMME
JUDO
TOURNOI DE MOSCOU (Grand Chelem)
La sensation Pruvost
PÉKIN, STADE OLYMPIQUE, 21 AOÛT 2008. – Pour espérer battre les meilleurs coureurs de 400 m du monde,
dont Jeremy Wariner (ici, à gauche, lors des Jeux Olympiques), Leslie Djhone ne doit plus se contenter de les
croiser lors des grands rendez-vous…
(Photo Pascal Rondeau/L’Équipe)
MEETING DE NEW YORK
RÉSULTATS
DERNIÈRE MINUTE
Powell battu
ASAFA POWELL, terne de bout en bout, n’a terminé que septième du 100 m new-yorkais remporté
hier soir par l’Américain Michael Rodgers, qui signe
un 9’’93 beaucoup trop venté (3,1 m/s). Toujours
handicapé par sa cheville gauche, le Jamaïquain,
ancien recordman du monde, s’est contenté d’un
modeste 10’’10.
Le retour du grand blond
Après une saison galère en Belgique, Antonin Rouzier retrouve
avec plaisir l’équipe de France.
de notre envoyé spécial
CHAQUE JOUR, le rayon de lumière
se fait de plus en plus épais. Le bout du
tunnel n’est plus si loin, mais dieu que
la traversée fut longue pour Antonin
Rouzier.
Le jeune pointu de la maison bleue
(2,01 m, 22 ans), aligné avec
l’équipe A’ pour le Tournoi de France,
est encore en rodage, à la recherche de
son meilleur niveau, mais n’en finit
plus de s’accrocher.
Après une ouverture en fanfare face à
ses potes de la A, vendredi (27 pts),
Rouzier a un peu toussoté, hier, face à
l’Espagne (14 pts) et ne cache pas son
impatience. « Pour l’instant, mon
niveau de jeu n’est pas satisfaisant,
admet-il. La saison a été un peu compliquée pour moi. Physiquement, ça
commence à revenir même si ce n’est
pas encore ça. Après une grosse blessure, il faut toujours quelques mois
pour retrouver un niveau correct et ce
n’est pas encore le cas. »
Depuis un an et son coup d’éclat face
au Brésil à Bercy, en Ligue mondiale
(31 pts), Rouzier a plutôt fait dans le
mouvementé.
Malgré encore une saison à rendre à
Montpellier, il décidait en août de quitter la Méditerranée pour le club belge
de Roeselare avant d’enchaîner, dans
l’ordre, une appendicite et une entorse
de la cheville. « Plusieurs opérations
dans la même année, c’est la galère,
grimace-t-il. Il a fallu tenir, surtout
mentalement, c’était ça le plus difficile. »
L’expérience douloureuse a au moins
eu le mérite d’allumer quelques clignotants dans son esprit. Un an à ramer,
c’est beaucoup trop dans une très
courte carrière professionnelle. « C’est
vrai que je suis un autre joueur maintenant, explique-t-il. Sur le terrain, dans
ma façon de m’entraîner ou de préparer les matches, j’ai changé. J’ai pris
conscience de ce qu’était le sport de
haut niveau, que tout pouvait s’arrêter
du jour au lendemain. On fait quand
même un métier de rêve, il faut
s’accrocher à ça. »
À Poitiers
l’an prochain
Non conservé par Roeselare, Antonin
Rouzier retrouvera, dès la saison prochaine, la Pro A, à Poitiers, avec qui il
vient de signer pour deux ans.
Un engagement qui pourrait presque
avoir des allures d’éternité pour un
joueur n’ayant jamais passé plus de
deux saisons dans la même formation
(Toulouse, Beauvais, Asnières, Montpellier et Roeselare). « Il y a des circonstances qui font ça, ce n’est en rien
une volonté de changer tout le temps,
sourit-il. Il y a beaucoup de personnes
qui se posent des questions à ce sujet.
Je suis quelqu’un de stable et réfléchi,
qu’ils le sachent ! Personnellement, je
voulais rester en Belgique, j’y étais
bien, mais ils ont fait le choix de ne pas
me garder, tant pis. À Poitiers, j’ai en
Le Brésil tête baissée
COMME L’ESPAGNE HIER, l’équipe de France A a été balayée par
les Auriverde (3-0). Handicapés par l’absence du passeur Pierre Pujol,
les Bleus ont manqué d’automatismes et parfois bien vendangé. « On
n’a pas assez d’arguments offensivement, regrettait le sélectionneur
Philippe Blain. Le plus dommageable, c’est qu’on laisse partir des
points faciles, ce sont ces détails-là qui font que c’est cher à la fin. »
Avant la démonstration brésilienne, les A’ s’en étaient plutôt bien sortis face à l’Espagne (3-1), malgré les difficultés de Rouzier à la pointe
et quelques grosses absences. Aujourd’hui, pour clore le tournoi, les
deux groupes France, le Brésil et l’Espagne rejoignent Dunkerque. – N. R.
LUTTE
FRANCE A
0-3
BRÉSIL
(21-25, 15-25, 27-29)
1 700 spectateurs. Points marqués : 142 (63 + 79). Durée : 1 h 17’’.
FRANCE A : 5 aces ; 7 contres ; 31 attaques ; 26 fautes.
Le six : Bazin (2), Vadeleux (8), Moreau (10), Samica (10), E. Ragondet (5), Tolar
(8). Puis : L. Geiler. Libero : Exiga.
BRÉSIL : 6 aces ; 5 contres ; 42 attaques ; 20 fautes.
Le six : Bruno (2), Lucas (9), Rodrigo (13), Thiago Soares (10), Murilo (8), Eder (6).
Puis : Marlon, Joao Paulo (5). Libero : Mario Jr.
FRANCE A’
3-1
ESPAGNE
(26-24, 25-20, 20-25, 25-21)
1 200 spectateurs. Points marqués : 186 (96 + 90). Durée : 1 h 50’’.
FRANCE A’ : 5 aces ; 8 contres ; 58 attaques ; 31 fautes (13 au service).
Le six : Marion (2), Sol (6), Rouzier (14), Maréchal (13), B. Geiler (17), Hardy-Dessources (12). Puis : Takaniko, Castard (6), Quesque (1). Libero : Rowlandson.
ESPAGNE : 4 aces ; 12 contres ; 43 attaques ; 25 fautes (14 au service).
Le six : Hernan (2), Torres (7), Saucedo (7), Delgado (9), Palharini (3), Salas (12).
Puis : Ruiz, Barcala (5), Casila (14). Libero : Lobato.
Antonin Rouzier.
(Photo Mao/L’Équipe)
tout cas trouvé un bon point de
chute. »
Avant de retrouver au Stade Poitevin
Olivier Lecat – qu’il a déjà fréquenté
lorsque ce dernier officiait comme
adjoint de Philippe Blain chez les
Bleus –, Rouzier attend avec impatience les nombreuses échéances à
venir pour l’équipe de France (Ligue
mondiale, qualifications pour les Mondiaux, Euro). « J’avais bien l’intention
d’y être même si je ne pensais pas être
titulaire, confie-t-il. J’espère être à
cent pour cent à la fin de l’été mais il y a
encore du boulot, j’ai perdu ma hauteur de frappe. Ça fait du temps de jeu
pour les autres, tant mieux pour eux.
Mais je ne laisserai pas ma place
comme ça ! » Après tant d’efforts, ce
serait dommage.
NICOLAS ROUÉ
I OPTIMISME POUR PUJOL. – Le passeur
des Bleus, victime d’une entorse à la cheville,
vendredi, a subit des radios où rien de grave n’a
été décelé. Le staff de l’équipe de France souhaite cependant lui laisser un peu de temps. Il
devrait reprendre lors du stage de Tourcoing
(début le 5 juin). – N. R.
I SAMICA AU PANA. – Après une saison en
Pologne, à Jastrzebski, le réceptionneur-attaquant Guillaume Samica a paraphé un contrat
d’un an au Panathinaïkos. « Ce n’est pas tous
les jours qu’on a la possibilité de rejoindre un tel
club et de disputer la Ligue des champions »,
commentait hier l’international à la sortie de
son match face au Brésil. – N. R.
RÉSULTATS
Tournoi de France. VENDREDI (à Dunkerque) : France A - France A’, 3-2, Brésil-Espagne,
3-0. HIER (à Villeneuve-d’Ascq) : France A’ - Espagne, 3-1 ; France A - Brésil, 0-3.
AUJOURD’HUI (à Dunkerque) : à partir de 16 heures : France A’ - Brésil, suivi de France A Espagne.
LIGUE EUROPÉENNE FEMMES (2e tour, 1re journée)
Des Bleues convaincantes
FRANCE
3-0
ROUMANIE
(25-16 ; 25-14 ; 25-23)
500 spectateurs. Arbitres : MM. Bernaola et Hojka. Points marqués : 128 (75 + 53).
Durée : 1 h 17’.
France : 8 aces ; 11 contres ; 41/102 attaques ; 14 fautes.
Le six : Kloster (5) – Rybaczewski (cap., 15) – Volle (4) – Liénard (9) – Schleck (11) – Orle
(10). Puis : Camara (4) – Mauricette (2). Libero : Ortschitt. Entraîneur : F. Vial.
Roumanie : 1 ace ; 11 contres ; 27/108 attaques ; 15 fautes.
Le six : Zaharia (9) – Albu - Onyejewke (11) – Drîmboi (5) – Kapalovies (1) – Trica (5).
Puis : Garilescu (6) – Anghel (2). Libero : Pristavu. Entraîneur : Bogdan Paul.
L’ÉQUIPE DE FRANCE a une nouvelle fois imposé son jeu, hier soir à Saint-Dié
(Vosges). Avec une attaque irréprochable, de superbes réceptions, un duo OrléKloster et une capitaine (Rybaczewski) au meilleur de leur forme, les Françaises
avaient réuni tous les ingrédients d’un grand match.
Après avoir été menées 4-2 au premier set, elles ont assommé leurs adversaires et
se mettent à rêver d’une qualification au Final Four. C’est ce qu’on appelle une
« sacrée volée ». Mais les Roumaines (deuxièmes de la poule B) n’ont pas dit leur
dernier mot. Les deux équipes se retrouvent cet après-midi au palais omnisports
de Saint-Dié, à 16 heures. – E. La.
RÉSULTATS
Poule B. 2e tour, 1re journée : HIER : France-Roumanie, 3-0 ; Grande-Bretagne - Turquie, 1-3. 2e
journée : AUJOURD’HUI : France-Roumanie (16 heures à Saint-Dié) ; Grande-Bretagne - Turquie.
Classement : 1. France, 6 pts ; 2. Roumanie, 5 ; 3. Turquie, 4 ; 4. Grande-Bretagne, 3.
– 3e tour : 12 et 13 juin à Vichy. Final Four les 4 et 5 juillet en Roumanie.
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I TOURNOI DE SASSARI :
PODIUM POUR CHRISTOPHE
GUENOT. – Christophe Guénot, de
retour à la compétition après neuf
mois d’absence suite à une opération à l’épaule droite, n’a pas manqué sa reprise, hier à Sassari (Italie).
Le médaillé de bronze de Pékin des
74 kg s’est classé troisième, battu
2-0 (1-0, 1-0) en demi-finales par
l’Allemand Schneider. « Christophe
a manqué de réglages debout face à
l’Allemand mais il réalise quand
même une bonne compétition de
rentrée. Cette troisième place est
encourageante pour la suite », analyse Jean-Marc Cardey. L’entraîneur
des Français s’est aussi montré satisfait de la troisième place de Yannick
Sczcepaniak (120 kg), qui avait mis
entre parenthèses sa préparation
pour se consacrer à son professorat
de sport. « On voulait que Yannick et
Christophe fassent des matches, ils
en ont remporté quatre, c’est bien »,
poursuit Cardey, qui a vu Sébastien
Hidalgo (qui n’a pas fait le poids en
60 kg) et Éric Buisson caler tous les
deux dès le premier tour en 66 kg.
Attendus aujourd’hui à Paris, les lutteurs vont axer leur semaine sur du
travail physique à l’INSEP avant de
partir, le 8 juin, pour deux semaines,
en stage à Minsk (Biélorussie). « Là,
face à une opposition relevée, ils prépareront les Jeux Méditerranéens
(26 juin - 5 juillet à Pescara, en Italie)
en insistant sur le travail qualitatif en
combats contre les Biélorusses et,
sans doute, des Arméniens et des
Géorgiens », annonce Cardey.
I TOURNOI DE DORMINGEN :
LES FRANÇAISES EN REPÊCHAGES. – Un seul tour gagnant
(6-0 contre la Biélorusse Yanuskevich) pour Meryem Selloum, médaillée de bronze aux Championnats
d’Europe 2009, hier au tournoi de
Dormingen (Allemagne). En huitièmes de finale, Selloum a cédé 6-3
(2-0, 4-3) face à la Suédoise Mattsson. La Française tentera sa chance
aujourd’hui en repêchages des
59 kg, tout comme Géraldine Malpart. Même sort pour Mélanie
Lesaffre (48 kg) et Amélie Mourier
(55 kg).
Marielle Pruvost.
(Photo Jean-Marc Pochat)
mais, à une sélection pour les Championnats du monde (26-30 août, aux
Pays-Bas). Aujourd’hui figure de proue
d’une catégorie qui se cherche un leader national, cette élève en quatrième
année d’école d’ingénieurs serait bien
inspirée d’opter, dès à présent, pour un
régime étudiant allégé. – O. B.
RÉSULTATS
HIER. HOMMES. – 60 kg. Finale : Davtyan (ARM) b. Fukuoka (JAP), yuko. Milous, 5e. – 66 kg.
Finale : Khashbaatar (MGL) b. Uriarte (ESP), ippon. Larose, 5e. – 73 kg. Finale : Wang Ki-chun
(CDS) b. Van Tichelt (BEL), waza-ari. Darbelet, non classé. FEMMES. – 48 kg. Finale : Fukumi
(JAP) b. Chung Jung-yeon (CDS), ippon. Pas de Française engagée. – 52 kg. Finale : Nakamura
(JAP) b. Kuzyutina (RUS), yuko. La Rizza et Richard, 5es. – 57 kg. Finale : Matsumoto (JAP) b.
Karakas (HON), yuko. Harel et Lantoine, non classées. – 63 kg. Finale : Pruvost b. Y. Ueno, yuko.
Chevreuil, non classée.
AUJOURD’HUI. Français engagés. HOMMES : – 90 kg : Brisson, Massimino. FEMMES :
– 70 kg : Emane, Pasquet ; – 78 kg : Possamaï, Tcheumeo ; + 78 kg : Andéol.
BOXE
Chagaev s’explique
PROMOTEUR de l’Ouzbek Ruslan
revanche. Toujours selon le communiChagaev, l’Allemand Peter Kohl a
qué, qui s’appuie sur le témoignage de
publié hier un communiqué sur le bilan
médecins réputés qui suivent Chasanguin de ce dernier. La veille, la
gaev, il est démontré qu’il n’est plus
Fédération finlandaise de boxe avait
contagieux en ce qui concerne l’hépadéclaré que, à la suite d’un problème
tite dont il a été atteint en 2006. Il ne
de santé, Chagaev ne pourrait pas
représente plus de danger, ni pour lui
affronter le Russe Nikolaï Valuev pour
ni pour ses adversaires, y compris au
le titre WBA des lourds, que tous deux
cas où les deux boxeurs saigneraient
revendiquent, ce soir à Helsinki.
du visage.
Dans ce communiqué, difficilement
La Fédération finlandaise a précisé hier
compréhensible pour le profane, il est
qu’elle n’avait pas interdit le combat,
précisé que Chagaev ne souffre pas
mais qu’elle voulait que Valuev se
d’hépatite, mais seulement d’antifasse vacciner vingt-quatre heures
gènes de l’hépatite qui provoquent la
avant. Le Russe affirme ne pas avoir
formation d’anticorps. Son sang a été
été informé de cette proposition.
examiné en Allemagne depuis des
L’Américain Don King, copromoteur de
années par des méthodes beaucoup
Valuev, exige que la WBA le désigne
plus sensibles que celles du laboratoire
seul champion WBA, tandis que Dietfinlandais. Ses composants sanguins
mar Poszwa, beau-fils de Kohl, laisse
sont sains et inchangés depuis des
entendre que des manœuvres
années et inférieurs aux normes interdéloyales se sont produites envers
nationales par lesquelles on est consiChagaev. Lequel se dit plus que jamais
déré comme contagieux. Ses taux sont
prêt à affronter Valuev. Une situation
identiques à ceux qu’il avait lors de sa
bien confuse que la Fédération finlanvictoire sur Valuev en 2007 en Alledaise de boxe, pas habituée à accueillir
magne. Kohl estime donc qu’il n’y
de grands événements pugilistiques,
avait aucune raison d’annuler leur
n’a peut-être pas su gérer. – A.-A. F.
I FRENOIS LAISSERA SON TITRE. – Promoteur de Guillaume Frénois, Gérard
Teysseron a annoncé que, la semaine prochaine, celui-ci abandonnera sa ceinture
de champion de France des plume. Le titre vacant sera donc disputé entre Sofiane
Takoucht et Samir Kasmi, le 27 juin prochain au Cannet-Côte d’Azur. Lors de cette
réunion, Nadjib Mohammedi défendra son titre national des mi-lourds face à José
Tavares Borge, Steve Herelius accordera une revanche à Jean-Marc Monrose, Hassan N’Dam sera opposé à l’Argentin Mariano Carrera, tandis que, dans un duel
d’invaincus, Greg Tony, champion de France des lourds, affrontera le Camerounais Carlos Takam.
AVIRON
I COUPE DU MONDE : PLACE AU DUEL. – Le duel attendu entre les deux de
couple français aura bien lieu tout à l’heure, à Banyoles (Espagne). Julien Bahain et
Cédric Berrest se sont facilement qualifiés, hier, en remportant leur demi-finale
alors que les champions du monde 2006, Adrien Hardy et Jean-Baptiste Macquet,
ont acquis leur billet pour la finale d’aujourd’hui en prenant la troisième place.
Ces résultats interviennent dans un contexte où la flotte française est un ton en
dessous du niveau auquel elle était censée se trouver. Le nouveau « quatre sans »
poids légers en particulier ne s’est pas qualifié pour la finale ce qui pourrait ouvrir
la porte à un retour dans ce bateau des champions du monde Jean-Christophe
Bette et Fabien Tilliet lors des prochaines régates. – M. V.
RÉSULTATS
HOMMES. Demi-finales (les trois premiers en finale). Deux sans barreur : 1. Grande-Bretagne,
6’34’’46 ;… 3. France (Chardin-Mortelette), 6’41’’22. Deux de couple. I : 1. France (Bahain-Berrest), 6’25’’48 ;… 6. France (Coeffic-Peltier), 6’41’’99. II : 1. Grande-Bretagne, 6’23’’28 ;… 3.
France (Macquet-Hardy), 6’25’’50. Repêchages (les deux premiers en finale). Quatre sans barreur. I : 1. France (Lang-Lente-Bernard-Cadot), 6’6’’46 ;… 3. France (Mathis-Rondeau-DoucetDespres), 6’8’’69. Poids légers. Quatre sans barreur. I : 1. Italie, 6’10’’06 ;… 3. France (SolforosiRaineau-Moreau-Faucheux). Finales. Poids légers. Skiff : 1. Polymeros (GRE), 7’9’’12 ;… 6.
Azou, 7’16’’79. Deux sans barreur : 1. Italie, 6’39’’90 ; 2. France (Tilliet-Bette), 6’41’’02.
AUJOURD’HUI : finales à partir de 10 h 30.
DIMANCHE 31 MAI 2009
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
LE VENT s’est invité hier sur le Icahn Stadium. Mais
il n’a pas perturbé Tyson Gay qui a bouclé un
énorme 200 m. En 19’’58 avec un vent régulier
(1,3 m/s), l’Américain, champion du monde des 100
et 200 m en 2007 et qui depuis vivait à l’ombre de
Bolt, a signé le troisième chrono de tous les temps
derrière le record du monde de Bolt (19’’30 aux Jeux
de Pékin) et les 19’’32 de Johnson qui firent référence de 1996 à l’été dernier. Ça promet ! Quelques
minutes plus tôt, Tirunesh Dibaba, la double championne olympique, qui faisait son retour plus de huit
mois après sa dernière course (un 5 000 m à Rieti)
est tombée. L’Éthiopienne s’est inclinée derrière la
jeune Kényane (19 ans) Linet Masai (14’40’’93
contre 14’35’’39). Ça ne lui était plus arrivé sur piste
depuis septembre 2006. – J.-D. C.
En raison du décalage horaire, vous trouverez les
derniers résultats et le compte rendu dans votre édition de demain.
HOMMES. 200 m (+ 1,3 m/s) : 1. Gay (USA), 19’’58. 400 m :
1. L. Merritt (USA), 44’’75 ; 2. Quow (TRI), 44’’89 ; 3. C.
Brown (BAH), 45’’04 ; … 6. Clement (USA), 45’’76.
1 500 m : 1. Manzano (USA), 3’34’’14 ; 400 m haies : 1. B.
Jackson (USA), 48’’52 ; 2. Culson (PRI), 48’’52 ; 3. McFarlane
(JAM), 48’’89 ; … 5. Taylor (USA), 49’’67.
FEMMES. 100 m (+ 2,8 m/s) : 1. Jeter (USA), 10’’85 ; 2. M.
Lee (USA), 10’’88 ; 3. Campbell-Brown (JAM), 10’’91 ; 4.
Baptiste (TRI), 10’’91 ; 5. L. Williams (USA), 10’’94. 100 m B
(+ 1,3 m/s): 1. Solomon (USA), 11’’04 ; … 9. Hurtis,
11’’50. 400 m haies : 1. Danvers (GBR), 55’’19.
Bleu
La sensation
Gay
Jaune
Rouge
Jaune
I SEBRLE DÉMARRE EN DOUCEUR.
– Le Tchèque Roman Sebrle,
recordman du monde du décathlon
(9 026 points), s’est classé cinquième
(4 257 pts) à l’issue de la première
journée du meeting de Götzis,
menée par l’Ukrainien Kasianov
(4 461 pts). Chez les femmes c’est
une compatriote, Ludmila Yosipenko,
qui occupe pour l’instant la première
place de l’heptathlon (3 840 pts). La
Française Antoinette Nana Djimou,
elle, avait dû renoncer à sa
participation en raison d’une douleur
aux ischio-jambiers. Elle fera sa
rentrée lors de la Coupe d’Europe fin
juin.
I DUARTE ABANDONNE. – Alignée
sur 3 000 m steeple hier après-midi
à Pézenas, Sophie Duarte, pourtant
en tête, a jeté l’éponge peu après la
mi-course après avoir ressenti une
gêne à une cuisse. Marion Buisson,
elle, ne s’est finalement pas alignée
dans un concours de perche
remportée par Maria Ribeiro
(4,20 m).
PAS SÛR que même Jérémy Le Bris, le
coach de Marielle Pruvost (22 ans) à
Mulhouse, aurait parié sur celle-ci une
poignée d’euros à l’entame de la finale
des – 63 kg. Troisième des Championnats de France (mi-janvier) et du Grand
Prix de Tunis (9-10 mai), sa protégée
rencontrait hier après-midi à Moscou
la championne du Japon, Yoshie Ueno.
L’indiscutée numéro 1 planétaire
après ses succès consécutifs cette saison au Grand Chelem de Paris et au
Grand Prix de Hambourg... Une
patronne dont Pruvost allait se jouer
(yuko) après s’être débarrassée auparavant de la Sud-Coréenne Joung Dawoon (yuko), de la Chinoise Tian Yunlu
(ippon) et de la Mongole Batbayar
(ippon). « Ces trois dernières étaient a
priori à ma portée, considère cette
insatiable bosseuse, novice dans le
haut niveau. Quant à Ueno, je l’ai
affrontée relâchée, sereine, dans
l’optique de prendre du plaisir… »
L’or russe autour du cou, Marielle Pruvost peut sérieusement songer, désor-
Noir
Bleu
Noir
I 10’’06 POUR CHAMBERS. – Hier
soir à Kalamata (Grèce), le
Britannique Dwain Chambers a
poursuivi sa singulière saison
estivale – qui le mènera notamment
à Dessau (Allemagne, mardi), à
Montreuil (le 11 juin), à Uden
(Pays-Bas, le 27 juin) et à Reims (le
14 juillet) – en signant sur 100 m un
chrono de 10’’06 (+ 0,3 m/s). Il
restait sur un 10’’21 (– 0,5 m/s) le
16 mai à Ponce (Porto Rico). Le
champion d’Europe indoor 2009 du
60 m, écarté des plus grands
meetings, a également remporté le
200 m (20’’59).
I TAMGHO AVEC MONTREUIL.
– Toujours à la recherche d’un triple
bond à plus de 17 mètres ce
printemps (il en reste à 16,78 m
régulièrement), Teddy Tamgho
participera aujourd’hui à Dubnica
Nad Vahom (Slovaquie) au match du
groupe B de la Coupe d’Europe des
clubs champions. Il tentera d’aider le
CA Montreuil à retrouver le
groupe A la saison prochaine.
VOLLEY-BALL ! ÉQUIPE DE FRANCE HOMMES
VILLENEUVE-D’ASCQ –
(Nord)
commission de sélection, le week-end
prochain, à Vittel, aux Championnats
de France. Situation moins claire chez
les sabreuses, en piste hier à Tianjin, en
Chine, pour leurs derniers assauts.
Malgré sa 33e place, Léonore Perrus a
validé sa sélection pour les Mondiaux.
Même si la convocation des sélectionneurs n’est prévue que jeudi, Carole
Vergne (12e et battue par la double
championne olympique, l’Américaine
Zagunis) devrait être du voyage. Tout
comme Solenne Mary (19e). L’indécision plane plutôt sur la quatrième
équipière (Lembach, Berder ?) « Il faudra réfléchir, notamment sur l’esprit de
combat des filles », révèle l’entraîneur
Cyril Tahon. – A. La.
AUJOURD’HUI : épreuve par équipes.
Classement final des sélectives : 1. Lopez, 40 pts ; 2. Pillet, 26 ; 3. Anstett, 22 ; 4. Sanson,
20 ; 5. Apithy et Woog, 8 ; 7. Verbrackel, 6.
SABRE FEMMES (Tianjin [CHN], 30 mai). – Demi-finales : Velikaia (RUS)-Tan Xue (CHN),
15-6 ; Zagunis (USA)-Kim Keum-hwa (CDS), 15-10. Finale : Velikaia (RUS)-Zagunis (USA), 15-7.
Classement des Françaises : 12. Vergne ; 19. Mary ; 27. Stoltz ; 33. Perrus. AUJOURD’HUI :
épreuve par équipes.
Classement final des sélectives : 1. Perrus, 46 pts ; 2. Vergne, 30 ; 3. Mary, 20 ; 4. Lembach …
PROGRAMME
Cela suffira-t-il à lui faire oublier sa
contre-performance de la Coupe d’Europe de marche
le 24 mai (une huitième place sur 20 km en
1 h 26’59’’) ? En tout cas, Yohann Diniz, troisième du
10 km de Cracovie (Pologne) hier en 38’45’’ derrière
le Russe Borchine (38’’11), champion olympique du
20 km, et le Norvégien Tysse (38’’38), est rentré
rassuré avec en poche la meilleure performance
française sur cette distance, qu’il court peu. « Ça
s’est bien passé, indiquait le Français, légèrement
enrhumé. La course a été très tactique, ce n’est pas
parti très vite et ça s’est surtout joué après le
troisième kilomètre. Aux 9 500 mètres, j’étais même
encore deuxième mais je manquais sans doute de
fraîcheur pour m’imposer. Ça prouve que la Coupe
d’Europe était un vrai jour sans. Psychologiquement,
ç’a été dur de se remobiliser après l’échec mais ça
valait le coup. » Le but premier (rebondir) est donc
d’autant mieux atteint que la concurrence était forte.
Le Rémois va pouvoir en toute sérénité débuter un
programme de récupération avec un passage à
Carnac en thalasso. Avant d’attaquer les meetings
LNA (Montreuil, le 11 juin, Villeneuve-d’Ascq le 30 et
Reims le 14 juillet). – J.-C. B.
MÊME SANS COMBATTRE, le vicechampion olympique de sabre Nicolas
Lopez (touché à l’adducteur droit) est
depuis hier officiellement assuré de
participer aux Mondiaux à Antalya
(30 septembre-8 octobre). À Padoue,
ses camarades sabreurs n’ont jamais
été en mesure de réaliser « la » perf (le
meilleur, Pillet, 7e) pour lui chiper la
première place du classement des
épreuves de référence, synonyme de
qualification directe pour la Turquie.
Jamais menacés par un exploit d’un
des jeunes Bleus (Apithy ou Verbrackel), les deux autres champions olympiques par équipe (Pillet et Sanson) et
le remplaçant (Anstett) devraient donc
attendre sereinement la réunion de la
RÉSULTATS
(*) À la suite des aveux de dopage et au
déclassement de Jerome Young,
champion du monde en 2003, Djhone
est remonté de la 5e à la 4e place.
Diniz soulagé
Lopez et Perrus :
objectif monde
SABRE HOMMES (Padoue [ITA], 30 mai). – Quarts de finale : Limbach (ALL)-Pillet, 15-8 ;
Szilagyi (HON)-Iakimenko (RUS), 15-5 ; Dumitrescu (ROU)-Montano (ITA), 15-8 ; Tarantino (ITA)Pastore (ITA), 15-13. Demi-finales : Limbach (ALL)-Szilagyi (HON), 15-9 ; Tarantino (ITA)-Dumitrescu (ROU), 15-13. Finale : Tarantino (ITA)-Limbach (ALL), 15-6. Classement des Français :
7. Pillet ; 20. Sanson ; 25. Anstett ; 36. Médard ; 60. Apithy.
CLÉMENTINE BLONDET
AUJOURD’HUI. – Au stade du Schlossberg, à partir de 14 heures.
Principaux engagés. – HOMMES. 100 m : Lemaitre. 200 m : De Lépine. 300 m : Djhone. Hauteur : Diarra. Perche : Mesnil, Lavillenie. Triple saut : Kapek, Lechanga, Taillepierre. Poids :
Niaré, Bucki. FEMMES. Hauteur : Skotnik. Triple saut : Nzola Meso. Tous Français.
COUPE DU MONDE
19
MOTO
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
AUTOMOBILE ! FORMULE 1
! VITESSE – GRAND PRIX D’ITALIE
Lorenzo, le bon tempo
L’Espagnol, déjà vainqueur au Mans il y a quinze jours, a signé la pole-position hier sur les terres
de son coéquipier, Valentino Rossi.
MUGELLO – (ITA)
de notre envoyé spécial
LE QUATUOR QUI AVAIT ANIMÉ
les deux dernières courses de
MotoGP, à savoir, selon le classement du Championnat du monde,
Jorge Lorenzo, Valentino Rossi,
Casey Stoner et Dani Pedrosa, ne
sera plus qu’un trio cet après-midi.
Même s’il prendra le départ, le malheureux Pedrosa sera une fois de
plus diminué physiquement. Hier
matin, pendant les essais libres, il
s’est blessé de façon très inhabituelle : sa Honda ayant violemment
chassé de l’arrière, en cherchant à en
reprendre le contrôle, il se fit une
élongation d’un muscle de la hanche
droite, le gluteus, avec peut-être une
désinsertion tendineuse. Comme
Jules Cluzel (lire par ailleurs), Pedrosa recevra ce matin une infiltration,
mais, comme le Français, il aura mal.
« Il sera à cinquante pour cent de ses
moyens, dit-on au service médical du
circuit, et il n’est pas sûr qu’il puisse
finir la course. »
Dommage, car la bataille s’annonce
une nouvelle fois acharnée sur le
spectaculaire circuit du Mugello. Sur
la lancée de sa victoire au GP de
France il y a quinze jours, Jorge
Lorenzo s’est adjugé la pole-position
quinze secondes avant que le drapeau à damiers ne s’abaisse, en délogeant sans pitié le favori de cœur de
beaucoup, Loris Capirossi, qui s’en
était lui-même emparé quelques
secondes avant aux dépens de
Valentino Rossi, lui-même rejeté en
quatrième position par la montée à
la deuxième place de Casey Stoner à
la dernière seconde.
Sous son casque à la décoration inédite (voir photo), Rossi dut mentalement se prendre la tête à deux mains.
Auteur ici d’une exceptionnelle série
de sept victoires consécutives en
MotoGP, l’Italien en guigne en effet
une huitième en sachant combien il
importe de figurer en première ligne
pour ne pas se faire lâcher d’entrée
par le groupe de tête. Mais sa réussite ici est telle que ce diable de pilote
5/17
2 95
6 310
2 105
4 220
2 115
efficacité. À Jerez, il avait fini quatrième de la course et serait tout à
fait satisfait d’en faire autant
aujourd’hui.
Vu les problèmes qui affectent Mike
Di Meglio et Jules Cluzel (lire ci-dessous), Randy de Puniet est en tout
cas le mieux placé pour donner des
couleurs à la moto française. À
moins que le petit Johann Zarco, septième dans les qualifs des 125 sur un
circuit où il s’imposa en 2007 dans le
cadre de la Rookies Cup, ne se mette
lui aussi en valeur…
ANDRÉ-JACQUES DEREIX
6 245
Rouge
Jaune
3
3e vitesse 195 km/h
AUJOURD’HUI
D 8 h 40 à 9 heures : warm-up 125.
De
De 9 h 10 à 9 h 30 : warm-up 250.
De 9 h 40 à 10 heures : warm-up MotoGP. PODIUM MOTOGP 2008
À 11 heures : GP 125 (20 tours).
1. Rossii (ITA
(ITA, Yamaha)
À 12 h 15 : GP 250 (21 tours).
2. Stooner (AUS,
( , Ducati))
À 14 heures : GP MotoGP (23 tours).
3. Pedrosa (ESP, Honda)
CHAMPIONNAT DU MONDE 2009 (après 4 GP sur 17) : 1. Lorenzo, 66 points ; 2. Rossi, 65 ;
3. Stoner, 65 ; 4. Pedrosa, 57 ; 5. Melandri, 43 ; 6. Dovizioso, 43 ; 7. Edwards, 35 ; 8. Vermeulen
(AUS, Suzuki), 31 ; 9. Capirossi, 27 ; 10. De Puniet, 26 ; etc.
A PRIORI, Jules Cluzel et Mike
Di Meglio ne rééditeront pas
aujourd’hui leur brillante course du
Qatar (respectivement 2e et 3e). Cluzel souffre toujours de la clavicule
droite, fracturée au Mans. Hier
matin, ayant eu plus mal que la veille
pendant la deuxième séance
d’essais libres, il se rendit à la clinique mobile pour se faire faire une
injection qui n’était prévue que pour
la course d’aujourd’hui. Dans
l’après-midi, après la qualif où il
s’était quand même classé douzième, il disait : « Ça m’a un peu soulagé pendant cinq tours, mais après,
ça m’a fait vraiment mal. » Ce matin,
Cluzel aura donc droit à une nouvelle
infiltration, plus puissante, mais,
prévient Bernard Achou, l’ostéopathe de la clinique mobile, « il aura
mal de toute façon, et il sera à 60 ou
70 % de ses moyens. » Le pilote est
prévenu. « Il va falloir serrer les
dents », dit-il.
Quant à Di Meglio, qui affirmait vendredi que son bras ne le gênait plus
du tout, il en a de nouveau souffert
hier matin. « La même douleur qu’à
Jerez », explique-t-il. Quatorzième
sur la grille de départ, le Toulousain
ne s’attend pas à une course extraordinaire. Demain, il retournera au
centre médical de Modène, où il
s’était fait examiner en début de
semaine, pour passer des examens
complémentaires. Si l’existence d’un
syndrome des loges est cette fois
avérée, il a prévu de se faire opérer
dès mercredi, toujours à Modène.
– A.-J. D.
GRILLES DE DÉPART
MOTOGP. – 1re ligne : Lorenzo (ESP, Yamaha), 1’48’’987
(moy. : 173,3 km/h) ; Stoner (AUS, Ducati), 1’49’’008 ; Capirossi (ITA, Suzuki), 1’49’’121 ; 2e ligne : Rossi (ITA, Yamaha),
1’49’’148 ; De Puniet (Honda), 1’49’’499 ; Edwards (USA,
Yamaha), 1’49’’547 ; 3e ligne : Dovizioso (ESP, Honda),
1’49’’648 ; Pedrosa (ESP, Honda), 1’50’’073 ; Elias (ESP, Honda), 1’50’’078 ; 4e ligne : Takahashi (JAP, Honda), 1’50’’305 ;
Vermeulen (AUS, Suzuki), 1’50’’405 ; De Angelis (SAN, Honda),
1’50’’448 ; 5e ligne : Canepa (ITA, Ducati), 1’50’’528 ; Toseland (GBR, Yamaha), 1’50’’537 ; Melandri (ITA, Kawasaki),
1’50’’710 ; 6e ligne : Hayden (USA, Ducati), 1’50’’924 ; Kallio
(FIN, Ducati), 1’51’’008.
250 CM³. – 1re ligne : Bautista (ESP, Aprilia), 1’52’’804
(moy. : 167,4 km/h) ; Simoncelli (ITA, Gilera), 1’52’’818 ; Barbera (ESP, Aprilia), 1’52’’842 ; Aoyama (JAP, Honda),
1’53’’050 ; 2e ligne : Debon (ESP, Aprilia), 1’53’’573 ; Luthi
(SUI, Aprilia), 1’53’’702 ; Wilairot (THA, Honda), 1’53’’811 ;
Pasini (ITA, Aprilia), 1’53’’875 (…) 3e ligne : Cluzel (Aprilia),
1’54’’211 (…)4e ligne : Di Meglio (Aprilia), 1’54’’363 (…)
5e ligne :
Debise (Honda), à 1’57’’699, etc.
CHAMPIONNAT DU MONDE 2009 (après 4 GP sur 17) : 1.
Bautista, 67 points ; 2. Aoyama, 66 ; 3. Barbera, 48 ; 4. Simoncelli (ITA, Gilera), 41 ; 5. De Rosa, 31 (...) 8. Cluzel, 28 (...) 13.
Di Meglio, 21 (...) 21. Debise, 3, etc.
125 CM³. – 1re ligne : Smith (GBR, Aprilia), 1’58’’134 (moy. :
159,8 km/h) ; Redding (GBR, Aprilia), 1’58’’431 ; Simon (ESP,
Aprilia), 1’58’’575 ; Gadea (ESP, Aprilia), 1’58’’621 ; 2e ligne :
Zarco (Aprilia), 1’59’’178 (…)8e ligne : Masbou (Loncin),
2’03’’226, etc.
CHAMPIONNAT DU MONDE 2009 (après 4 GP sur 16) : 1.
Simon, 55 ; 2. Smith, 49,5 ; 3. Iannone, 46,5 ; 4. Gadea, 38 ; 5.
Folger (ALL, Aprilia), 33 (...) 21. Zarco, 3,5 (...) 23. Di Carlo
(Honda), 2, etc.
I SUPERBIKE : BIAGGI BILLE EN
TÊTE. – L’Italien Max Biaggi (Aprilia)
a dominé la première séance de
qualifications hier sur le Miller
Motorsport de Salt Lake City (USA).
Il devançait l’Américain Spies
(Yamaha) et l’Espagnol Checa
(Honda), double vainqueur l’an
dernier dans l’Utah. La Superpole se
disputait la nuit dernière.
I ENDURANCE : LE YART EN POLE
À OSCHERSLEBEN. – L’équipage
vainqueur des 24 Heures du Mans en
avril, Jerman-Martin-Giabbani
(SLV-AUT-FRA, Yamaha Austria
Racing Team), partira en pole cet
après-midi (14 heures) de la
deuxième épreuve du Championnat
du monde d’endurance, les 8 Heures
d’Oschersleben (ALL). Le Honda
Michelin Power Research Team
suivra en deuxième position.
I MOTOCROSS : PICHON,
INTÉRIMAIRE EFFICACE. – Venu
prêter main forte le temps de deux
Grands Prix (Grande-Bretagne et
TRIATHLON ! SÉRIE MONDIALE (distance olympique)
PROGRAMME
Numéro 5 mondial, Laurent Vidal s’impose, à 25 ans, comme le nouveau leader français.
de notre envoyé spécial
SHOW BRÛLANT ! La deuxième étape de la série
mondiale, aujourd’hui à Madrid, s’annonce des plus
explosives. Et pas seulement par la température qui
règne sur la Casa de Campo, le grand parc proche du
palais royal. Avec le retour du champion olympique,
l’Allemand Jan Frodeno, et, bien sûr, le héros local,
l’Espagnol Javier Gomez, champion du monde 2008, la
densité du plateau est digne d’une épreuve olympique.
En l’absence de Frédéric Belaubre, blessé à une épaule,
Vidal sera l’atout français no 1.
Lors de l’ouverture, voilà un mois en Corée du Sud, une
fois le vélo posé, le licencié au Lagardère Paris Racing
mena le train entouré de ce qui se fait de mieux sur la
planète triathlon. Il ne lui manqua que quelques hectomètres pour se rapprocher du bouquet (8e). Dimanche
dernier, c’est en vainqueur qu’il termina la première
manche du Grand Prix national, à Dunkerque. « Être
no 1 français, c’est bien, mais je ne veux pas m’arrêter
là », avance-t-il. L’an dernier, je
termine la saison no 5 du ranking
mondial. O.K., c’est super
puisque aucun Français n’avait
jamais réussi ça. Mais ça veut
aussi dire qu’il en reste quatre
devant. » Certes, mais il y a
encore cinq ans, Laurent fréquentait les épreuves régionales... « Il
y en a eu du chemin parcouru depuis mon premier triathlon, en 1994 à Sète, où ma mère avait loué un VTT
dont je ne savais pas passer les vitesses », admet-il.
Parti s’entraîner tout l’hiver en Nouvelle-Zélande, à
Christchurch, dans le groupe de son amie Andrea
Hewitt (huitième des JO, championne du monde
espoirs 2005), le caporal de l’armée de terre est revenu
avec de grosses ambitions. Mais reste fidèle à sa philosophie : « Le sport doit être au service de la vie. Je me
sens un peu atypique. Même si c’est mon métier et que
j’essaie de le faire de façon professionnelle, ce n’est que
du sport. Ma priorité, c’est d’être heureux. J’ai la chance
Bianchi concrétise
Annoncé comme le grand favori de la saison, au sein d’une écurie (ART GP) invaincue dans la discipline depuis 2004, Jules Bianchi a confirmé son statut dès la deuxième épreuve de la saison sur l’Eurospeedway de Lausitz (ALL). Qualifié en première ligne au côté de son coéquipier finlandais Valtteri Bottas, le Niçois (20 ans en
août) s’est emparé de la première place dès le septième tour de course et n’a plus
été inquiété. Avant la deuxième course aujourd’hui (départ : 10 h 30), Bianchi a
pris la tête du classement général avec 18 points, devant un autre Français JeanKarl Vernay (Signature) qui a terminé troisième hier à Lausitz.
I WTCC : TARQUINI COIFFE
MULLER. – 4 Seat Leon ont pris les
quatre 1res places sur la grille de
départ de l’épreuve de Valence du
Championnat du monde des voitures
de Tourisme. Dans son dernier tour
de qualification, l’Italien Gabriele
Tarquini a chipé la pole au Français
Yvan Muller, champion du monde en
titre et leader du classement
général. Départ des courses
aujourd’hui à 12 h 50 et 15 h 5.
I DTM : EKSTROM ENTRE LES
GOUTTES. – Le Suédois Matthias
Ekstrom (Audi) a dominé une séance
de qualifications perturbée par les
averses à Lausitz (ALL). Cet
après-midi, il partira en pole de ce
2e rendez-vous de la saison, où les
Mercedes n’ont glissé que la voiture
de Di Resta parmi les quatre
premières. Alexandre Prémat (Audi)
partira en 15e position.
I F 2 : WICKENS PREMIER
VAINQUEUR. – La 1re course du
nouveau Championnat de F 2,
disputée sur le circuit de Valence
(ESP), a souri au Canadien Robert
Wickens (20 ans), parti en pole et
vite hors d’atteinte. Le Français
Julien Jousse termine à la 5e place.
2e round aujourd’hui.
I GT 3 FRANCE : AUDI APPREND
VITE. – Aux mains expertes de
Séphane Ortelli (avec Lebon), l’Audi
R 8 LMS remporte dès sa 2e sortie en
France sa 1re victoire. Un succès sans
appel devant les équipages
Campbell-Jakubowski (Ferrari 430) et
Thévenin-Peyroles (Lamborghini
Gallardo). En GT 1, la 1re victoire de
la saison tendait les bras à Dayraut
et Mérafina (Corvette SRT), mais
Ayari (avec Hernandez) profitait du
dépassement d’un attardé pour ravir
le commandement. L’équipage
Borhnauser-Groppi (Saleen Larbre
compétition), 3e, conforte son
avance au Championnat de France.
– M. F.-E.
I RALLYE : HENRY EN TÊTE DU
LIMOUSIN. – Patrick Henry a viré
hier soir en tête du Rallye du
Limousin, après avoir effectué 4
scratches sur les 6 spéciales d’une
journée où Daniel Elena, copilote de
Sébastien Loeb, a joué les ouvreurs.
Mais rien n’est fait : derrière lui, on
retrouve à seulement 3’’7 Roché
(Subaru Impreza), puis Canivenq à 4’’
(Peugeot 207 S 2000) et Vigion à
4’’8 (Peugeot 207 S 2000). Cela
promet une troisième et dernière
étape très disputée aujourd’hui avec
au programme six nouvelles
spéciales (70 km) à partir de
8 heures. Arrivée finale à Limoges à
partir de 17 h 30. – F. L.
SQUASH ! CHAMPIONNATS D’EUROPE
Lincou, pour son œuvre
BIEN SÛR, il aurait préféré un autre
déroulement pour cette finale francofrançaise. Vainqueur par abandon de
son rival national au deuxième jeu,
Thierry Lincou est néanmoins devenu
champion d’Europe, hier à Herentals
(Belgique), brisant ainsi l’hégémonie de
Grégory Gaultier (cinq titres depuis
2004). Ce dernier, victime d’une
contracture à la cuisse droite, a préféré
jeter l’éponge pour ne pas risquer une
blessure plus grave.
« J’ai passé une belle semaine ici, avec
mes revanches sur l’Espagnol Golan et
face à l’Anglais Matthew, dit Lincou. Ça
fait plaisir d’être champion d’Europe
après avoir été champion du monde (en
2004), ça manquait à mon palmarès. Je
ne m’étais pas spécialement entraîné
pour ça, j’avais surtout effectué de la
préparation physique ces derniers
temps car on est entre deux eaux (la saison ne reprendra qu’en septembre avec
le British Open). Mais je suis arrivé ici
avec l’envie de jouer et ce résultat et la
manière font du bien à la tête. Après, la
finale, elle est ce qu’elle est… J’ai été
chanceux, mais je pense aussi que Greg
était moins déterminé que je ne
l’étais. » À 33 ans, Thierry Lincou
conserve intact son plaisir de jouer et
espère durer encore quelque temps.
« J’entends dire que je n’attaque pas
assez, que mon jeu n’est pas aussi flamboyant que celui des Égyptiens… Mais
j’ai été champion du monde comme
cela ! (rires) Et ici, j’ai montré que moi,
l’homme du “vieux squash”, j’étais
capable de faire de bons matches. Je
joue autrement,avec sans doute plus de
tactique, de réflexion, mais ça peut
marcher aussi. » Après cet Euro, Lincou
va partir se ressourcer chez lui, à la Réunion, où il disputera un tournoi dans
trois semaines, avant de s’offrir
quelques vacances en famille… – F. P.
RÉSULTATS
HOMMES. Finale : Lincou (no 8 mondial) b.
Gaultier (no 2), 12-10, 9-3, abandon. 3e
place : Anjema (HOL, no 19) b. Matthew
(ANG, no 6), forfait.
FEMMES. Finale : N. Grinham (HOL, no 3) Atkinson (HOL, no 12), 9-11, 11-3, 11-5, 11-4.
3e place : Lengthorn-Massaro (ANG, no 7) Stoehr (no 11), 11-5, 11-8, 11-7.
BATEAUX ! TRANSMANCHE
La belle santé de Vidal
MADRID –
France, le week-end prochain) au
team Honda Martin suite aux
blessures de Strijbos et De Reuver,
Mickaël Pichon a fait un retour en
fanfare dans le mondial MX 1, qu’il
avait quitté fin 2006. Meilleur temps
de la séance pré-qualificative, le
Sarthois s’est classé deuxième de la
course qualificative derrière le
champion en titre, David
Philippaerts. Dans la catégorie MX 2,
les Français ont fait carton plein en
plaçant cinq des leurs parmi les sept
premiers, Marvin Musquin s’est
imposé dès sa première sortie sur
KTM devant Guarneri, Frossard,
Monni et Paulin. – P. H.
I ENDURO : GERMAIN LEADER EN
LOZÈRE. – Marc Germain a remporté
la deuxième journée du Trèfle
lozérien (Circuit des Gorges du Tarn)
et passe en tête du général devant
Julien Gauthier pour 5 secondes.
Stéphane Peterhansel est cinquième
avant la dernière étape du triptyque,
aujourd’hui sur 136 km à travers la
Margeride.
F 3 EUROSERIES
de ne pas me fixer de limites. Ce que je vis au quotidien,
c’est mon chemin de joie. » Sans doute du côté de
Londres 2012 afin d’effacer la frustration d’un 1er rendez-vous olympique manqué à Pékin (36e).
Condamné à multiplier les courses pour engranger les
points qualificatifs perdus à cause d’une mononucléose
contractée en 2006, Vidal n’était pas arrivé en Chine
dans les conditions optimales. « C’est la seule course
que j’ai foirée depuis mars 2007 et je l’ai toujours en
travers de la gorge, confie-t-il. Certains ont pensé, à
tort, que j’avais mal géré la pression. Une course ne me
stresse pas, je n’y joue pas ma vie. Cet échec est plutôt
dû au manque d’expérience dans la gestion de la saison
et surtout de la préparation terminale. Si je vais à
Londres, je n’irai pas pour une performance, mais bien
pour une médaille. » Et de piocher dans le passé récent
pour expliquer les progrès restant à réaliser : « En
Corée, j’ai sorti la meilleure course à pied de ma carrière, mais je suis encore à 20 secondes des meilleurs. »
PASCAL GRÉGOIRE-BOUTREAU
DIMANCHE 31 MAI 2009
AUJOURD’HUI. – À Madrid, à
11 h 30 course FEMMES ; à 14 h 15
HOMMES. (1 500 m natation ; 40 km
de vélo ; 10 km de course à pied).
Principaux engagés. – HOMMES :
Frodeno (ALL) ; Gemmel (NZL) ;
Gomez (ESP) ; Atkinson, Kahlefeldt,
Robertson (AUS) ; A. Brownlee, Don
(GBR) ; Fretta (USA) ; Polyanskiy
(RUS). FEMMES : Hewitt, Warriner
(NZL) ; Luxford (AUS) ; Ide, Niwata
(JAP) ; Dittmer (ALL) ; Di Marco
Messmer (SUI) ; Hidalgo (ESP).
Français engagés. – HOMMES :
Moulai, Vidal, Hauss. FEMMES : Harrison, Péon.
SÉRIE MONDIALE 2009 (après 1
épreuve sur 8). – HOMMES : 1.
Docherty (NZL), 800 pts ; 2. Kahlefeldt (AUS), 740 ; 3. Polyanskiy
(RUS), 685 ; … 8. Vidal, 464 ; 15.
Fleureton, 269 ; 26. Belaubre, 114.
FEMMES : 1. Snowsill (AUS), 800 ; 2.
Moffat (AUS), 740 ; 3. Ide (JAP),
685 ; … 12. Harrison, 339 ; 34.
Péon, 61.
Éliès bisse
UN MOIS APRÈS AVOIR remporté la
Solo Concarneau pour son retour en
compétition après son accident sur le
dernier Vendée Globe (fracture du
fémur gauche), Yann Éliès a remis ça,
hier, lors de la Transmanche. À bord de
son Figaro Bénéteau 2 Generali, le
skipper a couvert les 220 milles
(400 km) entre l’Aber Wrac’h (Finistère) et Plymouth (ANG) en 23 h 33’
devançant des pointures telles que
Thomas Rouxel (Défi-Mousquetaire),
Jérémie Beyou (Never-Surrender) et
Armel Le Cléac’h (Brit-Air, 2e du Vendée Globe), tous se tenant en à peine 2
minutes. « J’ai parcouru le dernier
quart sous spi au portant, j’ai bien
négocié les angles par rapport au
vent », décryptait Éliès pour expliquer
son succès. Victoire qu’il qualifiait de
« presque inattendue car les conditions de vent étaient plus musclées et,
comme je suis encore un peu diminué
physiquement, ça peut faire mal ». Ça
ne l’a pas empêché de « partir pleine
balle », car « rattrapé par les démons
de la compétition ». Éliès participera à
la Solitaire du Figaro (départ le 30 juillet) pour laquelle il est qualifié avec ces
2 succès. D’ici là, Yann Éliès se lancera
dans l’aventure du record de l’Atlantique Nord (2 925 milles entre
New York et le cap Lizard, détenu
depuis 2007 par Cammas sur Groupama 3 en 4 j 3 h 57’54’’) à bord de
Banque-Populaire avec Pascal Bidégorry. « Comme j’ai envie de faire le
Jules Verne l’hiver prochain, j’ai appelé
Pascal, qui m’a dit de venir faire le
convoyage vers New York et pourquoi
pas le record », dit Éliès, qui était de
l’avant-dernier record de la distance
avec Bruno Peyron sur Orange 2, en
2006. Banque-Populaire, dont la
remise à l’eau est prévue lundi, doit
partir de Lorient vers New York le
16 juin. – Ak. C.
I RECORD POUR JOSSE. – Lors de la
Transmanche, BT, le 60 pieds barré par
Sébastien Josse et Jean-François Cuzon, a
battu les records détenus en monocoque
et en multicoque : les 220 milles en
13 h 14’30’’, soit trois heures de moins
que le record en monocoque établi par
Gaël Le Cléac’h sur Sill-beurre-Le-Gall et
2 h 7’ de mieux que celui en multicoque du
trimaran 50 pieds d’Hervé Cléris. BT a
devancé Brit-Air (G. Le Cléac’h-Troussel)
de 3’20’’ et SolOcéans (Morvan-Riou) de
1 h 19’.
I VOLVO OCEAN RACE : À PUMA
LE PROLOGUE. – Les Américains de
Puma – avec Franck Cammas en invité de
marque – ont remporté hier la régate
côtière au large de Galway, prologue de la
prochaine étape de la Volvo Race, entre la
côte irlandaise et Göteborg (SUE), le
samedi 6 juin. Un premier succès dans ce
tour du monde par étapes et en équipage
arraché à Telefonica-Blue à la faveur
d’une meilleure place en seconde manche
que les Espagnols (1ers contre 3es). Au classement général, Ericsson 4 (4e et 5e hier)
est toujours leader (94 pts) mais voit Telefonica-Blue (81) et Puma (80) revenir.
PAGE 19
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
4 215
À bras raccourcis
G Randy DE PUNIET (5e en MotoGP) : « J’ai été rapidement dans le coup. J’ai fait un
bon chrono dans mon dernier tour. J’aurais même pu l’améliorer mais j’ai été gêné par
Takahashi. J’ai fait un petit tout-droit à un moment, mais juste parce que j’avais freiné un
peu tard. J’égale ma meilleure performance de l’année sur une grille (déjà 5e au GP
d’Espagne et 4e en course). Je signe tout de suite pour que Jerez recommence. Comme
là-bas, je suis à côté de Rossi. En plus, je suis première Honda, c’est parfait. On va encore
essayer quelques petits trucs au warm-up. Mon seul regret : je n’ai pas encore réussi à
joindre Régis (Laconi). Le téléphone est coupé, ils l’ont peut-être puni ? »
G Johann ZARCO (7e en 125 cm³) : « Jusqu’ici, ma meilleure place sur la grille avait été
quatorzième au Qatar. Avec mon coach, Laurent Fellon, on avait décidé de prendre les
bonnes roues parce que l’aspiration aide beaucoup sur ce circuit. Je me suis mis dans le
sillage de pilotes comme Simon et Gadea, et j’ai pu faire un bon tour. J’ai déjà gagné ici en
Rookies Cup (compétition monotype sur KTM 125 remportée par Zarco en 2007), mais de
là à espérer faire un podium… L’importantsera de prendre un bon départ et de se concentrer pour essayer de rester dans le groupe de tête. »
* La dixième écurie du plateau actuel,
Williams, qui s’était inscrite de son côté, a
été exclue de la FOTA.
Bleu
2 120
RÉACTIONS
misme ou en interdisant les ravitaillements en course. Cela permettrait de
maintenir une concurrence technologique sans tomber dans une spirale
(inflationniste). Mais tout cela devrait
se régler au sein de la FOTA, comme
ces dernières années où les écuries
sont parvenues à des compromis. »
Répétant que Ferrari comprenait les
motivations de la FIA (« stopper les
abandons d’écuries existantes et faciliter l’arrivée de nouvelles équipes »),
l’Italien maintient cependant une position très ferme. Si, sur ces bases d’un
règlement modifié selon les propositions de la FOTA, un nouvel accord
Concorde (qui régit l’engagement des
écuries jusqu’en 2012) n’était pas
signé le 12 juin prochain avec la FIA,
« les inscriptions des neuf écuries*
seraient invalidées ». – T. C.
Jaune
4 190
3 150
250 CM³
VINGT-QUATRE HEURES après
l’annonce par la FOTA (l’association
des écuries de F 1) de l’inscription de
toutes les écuries pour le Championnat
2010, Stefano Domenicali, le patron de
l’écurie Ferrari, leader de la fronde
anti-FIA, a précisé hier que la Scuderia
« restait fidèle à ses principes. La
requête selon laquelle les règlements
(2010) doivent se baser sur ceux de
2009 signifie que nous ne voulons pas
de limitation de budgets. » Ce « budget cap » (à hauteur de 45 millions
d’euros) que souhaite instaurer la FIA
sans le rendre obligatoire, représente,
pour la FOTA, un danger de compétition à double vitesse. Domenicali
entend cependant aller dans le sens de
la réduction des coûts voulue par la
FIA : « La FOTA a déjà décidé de proposer un package moteur-transmission
pour 6,5 M/ par saison aux écuries
indépendantes. D’autres économies
sont envisageables dans l’aérodyna-
Noir
Bleu
Noir
2 115
3 140
français par rapport au GP de France
est claire et nette. Surmené par de
nombreuses obligations et préoccupé par l’accident de son ami Régis
Laconi, il était passé à travers le
week-end manceau. Ici, on ne peut
plus cool dans son confortable
motor-home, il a retrouvé sérénité et
MUGELLO, HIER. –
Valentino Rossi
aime marquer ses
apparitions au
Mugello par une
décoration
spéciale de sa
moto, de sa
combinaison ou,
comme cette
année, de son
casque : « On veut
signifier qu’il
s’agit d’un
week-end très
spécial, avec
toutes les raisons
de se prendre la
tête à deux
mains : beaucoup
de pression,
d’émotion, et un
circuit
fantastique. »
(Photo Stan Perec
/Presse Sports)
Grand Prix d’Italie
Circuit du Mugello
(5,245 km)
pourrait bien s’imposer une nouvelle
fois.
En attendant, il retrouvera à ses
côtés en deuxième ligne le même
collègue qu’au Grand Prix d’Espagne
il y a un mois, Randy de Puniet en
personne, qualifié en cinquième
position. La transformation du pilote
Ferrari maintient
la pression
20
TENNIS
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
ROLAND-GARROS (Grand Chelem, terre battue)
Court Philippe-Chatrier
PLAN DU STADE
Court Suzanne-Lenglen
Début des rencontres sur tous
les courts à 11 heures (sauf mention)
F. GONZALEZ (CHL) - HANESCU (ROU)
Face-à-face : 1-0
SAFINA (RUS) - Rezaï
Face-à-face : 0-0
NADAL (ESP) - SÖDERLING (SUE)
Face-à-face : 3-0
LI NA (CHN) - Sharapova (RUS)
Face-à-face : 0-4
Porte des
Mousquetaires
Porte
Marcel-Bernard
2
e-d
Port
’Aut
3
euil
la
e de
13
Suzanne-Lenglen
17 15
u
aven
11
9
7
Philippe-Chatrier
Court nO1
10
8
6
5
CIBULKOVA (SLQ) - SZAVAY (HON)
Face-à-face : 0-3
MURRAY (GBR) - CILIC (CRO)
Face-à-face : 2-0
IVANOVIC (SER) - AZARENKA (BLR)
Face-à-face : 0-0
VERDASCO (ESP) - DAVYDENKO (RUS)
Face-à-face : 1-4
4
18 16 14 12
Stosur-Stubbs (AUS) - Yan ZiZheng Jie (CHN)
B. Bryan-M. Bryan (USA) - De
Voest-Fisher (AFS-AUS)
S. Williams-V. Williams (USA) Mattek-Petrova (USA-RUS)
Bhupathi-Knowles (IND-BAH) Acasuso-F. Gonzalez (ARG-CHL)
o
Court n
Court no
3
5
Olivo (ARG) - Cox (USA)
Bogdan (ROU) - Ysidora (IDN)
Schulz (ALL) - Marcan (CRO)
McHale (USA) - Trevisan (ITA)
o
Court n
7
Quinze jours
sur terre
Dimanche 24 mai
Pas de véritable surprise chez les
hommes, où Gilles Simon, le numéro 1
français, a dû batailler pour se
qualifier. Nouvelle désillusion en
revanche pour Mauresmo, déjà
éliminée. Au total, sept représentants
français sont passés à la trappe dès
le premier jour.
Lundi 25 mai
Nadal et Federer réussissent leur
entrée dans le tournoi. Le jeune Rufin
remporte son premier match en Grand
Chelem. Bartoli connaît quelques
frayeurs face à Parmentier mais passe.
Mardi 26 mai
Tsonga s’impose devant Benneteau,
Monfils se rassure. Bonne performance
de Razzano qui élimine Hantuchova.
Serena Williams a eu chaud. Les
matches de Santoro, Cornet et Clément
sont interrompus par la nuit.
Mercredi 27 mai
Battu en simple et en double, Santoro
fait ses adieux à Roland-Garros. Jour
de gloire pour Ouanna, qui sort Safin.
Nadal, Simon et Safina déroulent.
Sharapova souffre mais rejoint
le troisième tour, comme Rezaï.
Jeudi 28 mai
Federer se fait quelques frayeurs.
Tsonga, Monfils, Chardy et Gicquel
passent. Hécatombe chez les
Françaises, avec les éliminations
surprises de Bartoli et Cornet.
Seule Razzano accompagne Rezaï
au troisième tour.
Vendredi 29 mai
Simon chute. L’aventure s'arrête pour
Ouanna mais continue pour Rezaï.
Nadal, Verdasco, Safina et Ivanovic
poursuivent leur sans faute. Fin de
parcours pour Venus Williams, alors
que Sharapova atteint les huitièmes.
Hier
Mathieu résiste un seul set à Federer.
Djokovic est sorti par Kohlschreiber
en trois sets secs. Tsonga et Monfils
se qualifient pour les huitièmes,
comme Razzano côté féminin. Serena
Williams souffre mais passe aussi.
Aujourd’hui
1/8 finale simple hommes
1/8 finale simple femmes
3e tour double hommes
3e tour double femmes
2e tour double mixte
1er tour simple juniors garçons
1er tour simple juniors filles
8e
Court n
Classement ATP
2009)
8
1 NADAL (ESP, 1)
Kunitsyn (RUS, 43)
Golubev (KAZ, 88)
26 KARLOVIC (CRO, 28)
23 SÖDERLING (SUE, 25)
Istomin (OUZ, 92)
Kiefer (ALL, 37)
14 FERRER (ESP, 14)
10 DAVYDENKO (RUS, 11)
Capdeville (CHL, 76)
Köllerer (AUT, 77)
17 WAWRINKA (SUI, 18)
31 ALMAGRO (ESP, 34)
Gulbis (LET, 40)
Petzschner (ALL, 67)
8 VERDASCO (ESP, 8)
3 MURRAY (GBR, 3)
Zverev (ALL, 51)
Montañes (ESP, 36)
28 F. LOPEZ (ESP, 30)
18 STEPANEK (RTC, 19)
Lu Yen-hsun (TAI, 75)
Sela (ISR, 55)
13 CILIC (CRO, 13)
12 F. GONZALEZ (CHL, 12) Vliegen (BEL, 94)
Granollers (ESP, 96)
20 SAFIN (RUS, 22)
30 HANESCU (ROU, 33)
Youzhny (RUS, 42)
Kendrick (USA, 86)
7 SIMON (7)
5 DEL POTRO (ARG, 5)
Troicki (SER, 32)
Vassallo Argüello (ARG, 49) 25 ANDREEV (RUS, 27)
21 TURSUNOV (RUS, 23)
Santoro (41)
Monaco (ARG, 68)
9 TSONGA (9)
16 ROBREDO (ESP, 17)
Gimeno-Traver (ESP, 113) Seppi (ITA, 56)
22 FISH (USA, 24)
29 KOHLSCHREIBER (ALL, 31) Ljubicic (CRO, 53)
Dabul (ARG, 107)
4 DJOKOVIC (SER, 4)
6 RODDICK (USA, 6)
O. Hernandez (ESP, 61) A. Beck (ALL, 59)
27 SCHÜTTLER (ALL, 29)
24 MELZER (AUT, 26)
Schwank (ARG, 81)
Crivoi (ROU, 99, q.)
11 MONFILS (10)
15 BLAKE (USA, 16)
Haas (ALL, 63)
Chardy (39)
19 BERDYCH (RTC, 20)
32 MATHIEU (35)
Ginepri (USA, 69)
Acasuso (ARG, 45)
2 FEDERER (SUI, 2)
-
Ce sont deux grands talents de la décennie à
v
venir.
Évidemment , Andy Mur ray a quelques
longueurs d ’avance mais le n °3 mondial vien t de
fêter ses vin gt-deu x ans tandis que M arin Cilic (13 e ) en a
deu x de moins. Les deu x hommes s ’étaient d’ailleurs
affrontés dans le t ourn oi juni ors à Paris, à l’avanta ge de
Cilic (7-5, 6-3). Depuis, l’Ecossais a atteint une finale en
Gran d Chelem (US Open 2008) et le Croate a connu la
deu xième semaine à l’Open d ’Aus tralie , Wim bled on et
désorma is Roland -Garros.
1er
tour
Daniel (BRE, 97, q.)
Gabashvili (RUS, 72)
Gremelmayr (ALL, 158)
Hewitt (AUS, 48)
K. Kim (USA, 91)
Giraldo (COL, 125, q.)
Bozoljac (SER, 131, q.)
Gil (POR, 66)
Koubek (AUT, 199)
Junqueira (ARG, 80)
Massu (CHL, 120)
Devilder (60)
Calleri (ARG, 118)
Querrey (USA, 54)
Polansky (CAN, 279, q.)
Serra (47)
Chela (ARG, 183)
Starace (ITA, 104)
Tipsarevic (SER, 64)
Ferreiro (BRE, 185, q.)
Gaudio (ARG, 357, w.c.)
Montcourt (123, l.l.)
Lisnard (MON, 220, q.)
Hernych (RTC, 74)
Vanek (RTC, 155, q.)
Machado (POR, 130, q.)
Ouanna (134)
Sidorenko (145)
Darcis (BEL, 90)
Muller (LUX, 79)
Brands (ALL, 129, q.)
Odesnik (USA, 87)
Llodra (78)
Kubot (POL, 142, q.)
Bellucci (BRE, 119)
Fognini (ITA, 62, q.)
Clément (57)
C. Rochus (BEL, 65)
Baghdatis (CHY, 82)
Benneteau (52)
Mannarino (126, w.c.)
Korolev (RUS, 95)
Garcia-Lopez (ESP, 50)
M. Gonzalez (ARG, 71)
Tomic (AUS, 362, w.c.)
Ferrero (ESP, 103)
Stakhovsky (UKR, 110, q.)
N. Lapentti (EQU, 102)
Jouan (305, w.c.)
I. Minar (RTC, 85)
Navarro (ESP, 89)
Gicquel (46)
Roitman (ARG, 100)
Rufin (599, w.c.)
Greul (ALL, 111, q.)
Reynolds (USA, 83)
Mayer (ARG, 93, q.)
Pavel (ROU, 1124)
Alves (BRE, 117, l.l.)
Bolelli (ITA, 58)
Recouderc (138, w.c.)
Andujar (ESP, 101)
Ventura (ESP, 122, q.)
Martin (ESP, 98)
2e
tour
NADAL, 7-5, 6-4, 6-3
Gabashvili, 6-7 (6-8), 7-6 (7-5), 6-3, 6-11
Golubev, 6-3, 6-3, 6-2
Hewitt, 6-7 (1-7), 6-7 (4-7), 7-6 (7-4), 6-4, 6-33
SÖDERLING,
DERLING, 7-6 (7-4), 7-6 (7-4), 6-2
Istomin, 6-3, 6-7 (2-7), 6-3, 7-6 (7-4)
Kiefer, 7-6 (7-4), 3-6, 7-5, 6-4
FERRER, 6-2, 6-4, 6-4
DAVYDENKO, 6-2, 6-1, 6-4
Junqueira, 3-6, 7-5, 6-1, 6-3
Massu, 6-3, 6-4, 1-6, 2-6, 6-3
WAWRINKA, 6-3, 5-7, 2-6, 6-4, 6-4
ALMAGRO, 6-4, 6-1, 6-3
Gulbis, 7-6 (7-1), 6-1, 3-6, 6-1
Petzschner, 5-7, 6-2, 7-6 (7-4), 4-6, 6-33
VERDASCO, 6-2, 6-1, 6-4
MURRAY, 6-2, 6-2, 6-1
Starace, 6-7 (5-7), 7-5, 1-0 ab.
Tipsarevic, 3-6, 7-6 (7-3), 7-6 (7-5), 6--4
-4
F. LOPEZ, 6-7 (3-7), 4-6, 7-6 (7-4), 7-5, 6--2
-2
STEPANEK, 6-3, 6-4, 6-1
Montcourt, 6-2 ab.
Sela, 6-4, 6-3, 4-6, 6-3
CILIC, 6-0, 6-4, 6-3
F. GONZALEZ, 6-3, 6-2, 6-3
Machado, 6-2, 6-4, 4-6, 2-6, 6-3
Ouanna,, 7-5, 2-6, 3-6, 7-6 (7-2), 6-1
SAFIN, 6-4, 6-4, 6-4
HANESCU, 7-6 (10-8), 7-6 (7-5), 7-6 (7-33)
3)
Youzhny, 7-6 (7-2), 6-1, 6-4
Kendrick, 6-7 (7-9), 7-5, 7-6 (13-11), 4-6, 6--3
-3
SIMON,, 3-6, 7-5, 6-2, 4-6, 6-3
DEL POTRO, 6-3, 6-3, 6-1
Troicki, 3-6, 6-3, 6-4, 6-7 (4-7), 6-3
Vassallo Argüello,
Arg ello, 6-4, 6-7 (4-7), 5-5 abb.
b.
ANDREEV, 1-6, 6-3, 6-1, 3-6, 7-5
Clément, 6-3, 3-6, 6-4, 6-1
C. Rochus, 6-3, 6-1, 3-6, 6-4
Monaco, 6-3, 6-2, 6-4
TSONGA, 6-4, 3-6, 6-3, 6-4
TSONGA
ROBREDO, 6-2, 6-1, 6-2
Gimeno-Traver, 6-4 ab.
Seppi, 6-3, 6-3, 6-1
M. Gonzalez, 6-3, 1-6, 6-4, 7-6 (7-4)
KOHLSCHREIBER, 6-1, 6-2, 6-2
Ferrero, 2-6, 6-4, 6-4, 3-6, 6-3
Stakhovsky, 4-6, 7-5, 7-6 (7-2), 6-3
DJOKOVIC, 6-3, 3-1 ab.
RODDICK, 6-2, 6-4, 6-2
I. Minar, 6-3, 7-6 (7-4), 6-3
A. Beck, 7-6 (11-9), 6-4, 6-1
Gicquel, 6-0, 6-0, 6-4
MELZER, 6-4, 7-6 (7-4), 6-0
Rufin, 6-1, 6-3, 6-3
Crivoi, 6-1, 7-6 (7-1), 6-2
MONFILS, 6-2, 6-3, 6-1
Mayer, 7-6 (8-6), 7-5, 6-2
Haas, 6-1, 6-4, 6-4
Chardy, 6-2, 7-6 (12-10), 6-3
Bolelli, 6-4, 6-4, 5-7, 4-6, 6-3
MATHIEU, 6-4, 6-4, 6-1
Andujar, 6-4, 7-6 (9-7), 7-6 (7-3)
Acasuso, 3-6, 7-6 (7-5), 6-0, 6-3
FEDERER, 6-4, 6-3, 6-2
(Entre parenthèses, la nationalité et le classement ATP ; w.c. : wild-card ; q. : qualifié ; l.l. : lucky-loser)
Demain
1/8 finale simple hommes
1/8 finale simple femmes
1/4 finale double hommes
1/4 finale double femmes
1/4 finale double mixte
1er et 2e tour simple juniors garçons
1er et 2e tour simple juniors filles
1er tour double juniors garçons
1er tour double juniors filles
MÉTÉ
MÉT
MÉ
TÉO
TÉO
ÉO
Ciel voilé avec de belles éclaircies
Température :
22˚ C
16
RÉSULTATS
À partir de 12 heures
Buchina (RUS) - Holland (AUS)
Escoffier - Laaksonen (FIN)
Rogowska (AUS) - Susanyi (HON)
Ehara (JAP) - Wang
15 vic. - 5 d
Demi-finales (2005, 2007).
Court no
Qui remportera la bataille du fond de court entre la machine russe qui joue au ping-pong et le fougueux Espagnol au coup droit explosif ?
A priori, Verdasco paraîtît le mieux armé, d'autant qu'il a atteint les quarts de finale de tous les tournois qu'il a disputés cette année. Après avoir manqué tout
le début de saison pour cause de blessure au pied, Davydenko semble encore en rodage et pourrait souffrir sur la distance des cinq sets.
Lemoine (HOL) - Stephens (USA)
Arguello (ARG) - Berta (SUE)
Botto (PER) - Ormaechea (ARG)
Eikeri (NOR) - Diyas (KAZ)
SIMPLE HOMMES
Court n
La clé
10
www.rtl-lequipe.fr
q p
J DOUBLE HOMMES. – Troisième tour :
Dlouhy-Paes (RTC-IND) b. BenneteauMahut, 7-6 (7-4), 6-3.
J DOUBLE MIXTE. – Premier tour :
Sugiyama-Sa (JAP-BRE) b. Védy-Ouanna,
6-3, 6-3 ; Dechy-A. Ram (ISR) b. Mirza-Bhupathi (IND), 6-1, 7-5 ; Parmentier-Gicquel
b. Uhlirova-Friedl (RTC), 6-4, 6-3. Deuxième
tour : King-Melo (USA-BRE) b. BrémondLindstedt (SUE), 6-2, 6-3.
Meilleur Roland-Garros
mes de finale (2007, 2008).
3 RAISONS DE SUIVRE…
Court n
o
Demi-finales à Barcelone, Esto
quarts de finale à Monte-Carlo
; demi-finales à l'Open d'Australie ;
e finale à Indian Wells, Miami,
arlo, Barcelone, Rome, Madrid.
14
À partir de 12 heures
Khromacheva (RUS) - Mestach (BEL)
Orlik (BLR) - Leykina (RUS)
Collarini (ARG) - Urbanek (RTC)
Ficheux - Cornish (GBR)
Valence 2004 ; Umag 2008) ; 14 titres (Adélaïde, Estoril 200
Munich, Moscou 2004 ; Sankt-Pö
es (Acapulco 2004 ; Kitzbühel
Palmarès
005 ; Saint-Pétersbourg 2007 ; 2005 ; Pörtschach, Sopot, New H
ngham 2008 ; Brisbane 2009). Moscou, Paris-Bercy Masters Se
2006 ; Moscou 2007 ; Miami Ma
Series, Pörtschach, Varsovie 200
5 finales.
Embree (USA) - Kolar (SLV)
Sekiguchi (JAP) - Wirlend (AUT)
Horansky (SLQ) - Frank (USA)
Dabija (ROU) - Pintusova (BLR)
o
Court no
11 e
Meilleur classement 3e(novembre 2006)
vic. - 8 déf. Saison 2009
LES MATCHES EN DIRECT
FRANCE 2 : de 14 h 50 à 19 h 55.
FRANCE 3 : de 12 h 50 à 14 h 50.
FRANCE 4 : de 11 heures à 12 h 50 et
de 19 h 55 à la fin des matches.
EUROSPORT : de 17 h 30 à la fin des
matches.
À suivre en direct
Palmarès
6
TÉL
TÉL
TÉ
ÉLÉVISION
ÉLÉ
McLachlan (NZL) - Krawietz (ALL)
Scholtz (AFS) - Gomez (EQU)
Savinykh (RUS) - Krunic (SER)
Sandgren (USA) - Poplavskyy (UKR)
Russie
R
i ; 27 ans, né lle 2 jjuin
i 1981
à Severodonecz (Ukraine)
1-4 60-40
11
1/16
1/4 finale simple hommes
1/4 finale simple femmes
1/4 finale double hommes
1/4 finale double femmes
1/4 finale double mixte
2e et 3e tour simple juniors garçons
2e et 3e tour simple juniors filles
1er et 2e tour double juniors garçons
1er et 2e tour double juniors filles
I LES JUNIORS EN PISTE. – Le tournoi juniors de Roland-Garros débute
aujourd’hui. La France comptera vingt
représentants. Onze chez les garçons,
neuf chez les filles, parmi lesquels
Nathalie Mohn, quart-finaliste en
2008, ou Kristina Mladenovic, qui a
failli réaliser cette année un exploit au
premier tour du tableau principal face
à la Slovaque Rybarikova (défaite 6-1,
2-6, 8-6).
MURR -CILIC
MURRAY-CIL
Murray veut réussir sur terre battue. À l’inv erse
de bien des Britanniques, le bouillant Écossais ne
cultive aucune d éfiance à l’égard de l ’ocre. Au
contr aire, il y a fait une partie de ses classes (à l’académie
Casal-Sanchez de Barcelone ) et aborde cett e sur face avec la
même am bition que les autr es. Pour l’heure , c’est celle qui
lui réussit le m oins mais il a les qualit és de patien ce pour y
briller. « Etre en deuxième semaine c’est bien, mais je veux et je
vais faire encore mieux ».
1/8
1/4
1/2
FINALE
NADAL,
NADAL,
NADAL
6-1, 6-4, 6-2
6-1, 6-3, 6-1
Hewitt,
6-4, 6-3, 6-1
SÖDERLING,
DERLING,
6-4, 7-6 (7-4), 6-44 SÖDERLING
FERRER, 6-3, 5-7, 6-7 (5-7), 7-55,
6-2, 7-6 (7-5))
6-4, 3-6, 6-2
DAVYDENKO,
DAVYDENKO,
4-6, 6-3, 6-0, 6-2 DAVYDENKO
6-3, 4-6, 6-3,
WAWRINKA,
6-2
6-1, 6-1, 6-2
ALMAGRO, 6-7 (4-77),
7),
VERDASCO,
7-6 (7-5), 6-3, 6-22 VERDASCO
6-2, 7-6 (7-4)),
VERDASCO,
7-6 (10-8)
6-1, 6-2, 6-3
MURRAY,
MURRAY,
6-3, 2-6, 7-5, 6-4 MURRAY
Tipsarevic, 6-7 (9-111),
1), 7-6 (7-3),
6-4, 7-6 (7-4), 6-33 6-3, ab.
STEPANEK,
CILIC,
6-4, 4-6, 6-4, 6-4 CILIC
6-1, 7-6 (7-4)),
CILIC,
6-3
6-0, 6-3, 6-1
F. GONZALEZ,
F GONZALEZ
F.
GONZALEZ,,
6-3, 6-2, 6-3
Ouanna,, 7-6 (7-2)),), 7-5, 6-3, 7-5
Ouanna
7-6 (7-4), 4-6, 3-6, 100-88
HANESCU,
HANESCU,
HANESCU
7-5, 7-5, 7-5
6-4, 6-4, 6-2
SIMON,,
SIMON
Dimanche
Di
i an
an
7 juin,
7-5, 6-0, 6-1
15
heures
DEL POTRO,
DEL POTRO
POTRO,
6-3, 7-5, 6-0
6-4, 7-5, 6-1
ANDREEV,
1-6, 7-5, 5-7, 6-3, 6-44
C. Rochus,
TSONGA,
6-1, 7-5, 4-6, 6-3 TSONGA
6-2, 6-2, 6-2
TSONGA,, 7-5,
TSONGA
2-6, 6-1, 7-6 (10-8))
ROBREDO,
ROBREDDO,
DO,
6-4, 6-4, 6-3
4-6, 7-55, 6-1,
M. Gonzalez,
7-6 (10-8), 6-3, 6--3 6-0
KOHLSCHREIBER,
KOHLSCHREIBER,
HREIBBE
BE
6-4, 2-6, 6-4, 6-7 (3-7), 6-33 KOHLSC
6-4, 6-4,, 6-4
DJOKOVIC,
6-3, 6-4, 6-1
RODDICK,
6-2, 6-2, 7-6 (7-2)) RODDICKK,
6-1, 6-4, 6-4
Gicquel,, 6-4,
Gicquel
6-7 (6-8), 7-6 (7-3), 7-55
MELZER,
MONFILLS,
LS
6-2, 7-5, 6-4
6-2, 4-6, 6-3,
MONFILS,,
MONFILS
6-1
6-4, 6-3, 6-3
Haas, 6-3, 7-6 (7-22),
2),
Haas,
Haas
3-6, 4-6, 6-3
Chardy,, 6-2, 6-3, 7-5, 6-3, 4-6,
Chardy
6-4
4-6, 4-6, 6-1
MATHIEU,,
MATHIEU
FEDERER,
FEDERER
6-2, 6-3, 6-4
4-6, 6-1, 6-4,
FEDERER,
6-4
7-6 (10-8), 5-7,
7-6 (7-2), 6-2
Vainqueur
q
2008 : Rafael NADAL
Mardi 2 juin
17
Kirillova (RUS) - Chala
Belot - Carreno-Busta (ESP)
Huang Liang-chi (TAI) - Becker (ALL)
Reuter (BEL) - Kovalik (SLQ)
Pervak (RUS) - Juhaszova (SLQ)
Mercredi 3 juin
C a la main chaude. Le laur éat du t ourn oi
Cilic
jjuni ors 2005 n’a pas cédé le moindre set sur
lla route des huiti èmes de finale, épinglant
notamment Stepane k . « Je suis prêt pour un
combat, même en cinq sets, je crois fermement que
j’ai une bonne chance », estime le l ongiligne Croate.
L’an der nier, son puissant jeu a vait d’ailleurs
inqui été Murray à Madrid (7-6, 7-5). De qu oi faire
oublier sa m ésaventur e de M onte -Carlo, où il
avoue avoir « complètement craqué mentalement »
face au m odeste Fog nini (6-0, 6-2).
SIMPLE FEMMES
1 SAFINA (RUS, 1)
Johansson (68)
Coin (70)
27 PAVLYUCHENKOVA (RUS, 27) 23 KLEYBANOVA (RUS, 23)
Sugiyama (JAP, 37)
South (GBR, 121)
15 ZHENG JIE (CHN, 15)
9 AZARENKA (BLR, 9)
Barrois (ALL, 74)
Hradecka (RTC, 67)
22 SUAREZ NAVARRO (ESP, 22) 32 BENESOVA (RTC, 35)
Kudryavtseva (RUS, 75)
Tanasugarn (THA, 52)
8 IVANOVIC (SER, 8)
3 V. WILLIAMS (USA, 3)
Lisicki (ALL, 39)
Vesnina (RUS, 49)
SZAVAY (HON, 31)
CIBULKOVA (SLQ, 19)
Flipkens (BEL, 101)
Dulko (ARG, 42)
MAURESMO (16)
PETROVA (RUS, 11)
Yakimova (BLR, 64)
O Sanchez (223, w.c.)
O.
KANEPI (EST, 18)
LI NA (CHN, 25)
Bacsinszky (SUI, 127)
Amanmuradova (OUZ, 131) Govortsova (BLR, 78)
5 JANKOVIC (SER, 5)
Rybarikova (SLQ, 53)
Groth (AUS, 73)
26 CHAKVETADZE (RUS, 26)
21 CORNET (21)
Cirstea (ROU, 41)
Pironkova (BUL, 69)
10 WOZNIACKI (DAN, 10)
13 BARTOLI (13)
Garbin (ITA, 71)
Hantuchova (SLQ, 33)
18 MEDINA GARRIGUES (ESP, 20) 30 STOSUR (AUS, 32)
Wickmayer (BEL, 63)
Dokic (AUS, 80)
4 DEMENTIEVA (RUS, 4)
7 KUZNETSOVA (RUS, 7)
Mirza (IND, 95)
Czink (HON, 62)
28 BAMMER (AUT, 29)
17 SCHNYDER (SUI, 17)
Kirilenko (RUS, 47)
Mayr (AUT, 72)
12 A. RADWANSKA (POL, 12) PENNETTA
(ITA,
14)
14
Zahlavova Strycova (RTC, 79) Santangelo (ITA, 109)
24 WOZNIAK (CAN, 24)
31 PENG SHUAI (CHN, 34)
Kutuzova (UKR, 90)
Vaidisova (RTC, 59)
2 S. WILLIAMS (USA, 2)
PAGE 20
Keothavong (GBR, 48)
Diatchenko (RUS, 153, q.))
Llagostera Vives (ESP, 89)
89)
Olaru (ROU, 88)
Hercog (SLV, 167 q.)
Rezaï (57)
Larcher de Brito (POR, 132, q.)
q.)
Cohen-Aloro (118)
Vinci (ITA, 54)
Salerni (ARG, 486)
Meusburger (AUT, 130, q..).)
Gallovits (ROU, 86)
Görges
rges (ALL, 84)
Lepchenko (USA, 96)
Pin (110)
Errani (ITA, 44)
Mattek (USA, 45)
Safarova (RTC, 46)
Brémond (93)
Dentoni (ITA, 157, q.)
A. Bondarenko (UKR, 28)
Foretz (103)
Paszek (AUT, 61)
Grönefeld
nefeld (ALL, 51)
Embree (USA, 628, w.c.)
Sharapova (RUS, 102)
Rus (HOL, 142, q.)
Shvedova (KAZ, 98, q.)
Domachowska (POL, 92)
Loit (117, w.c.)
Pavlovic (249, w.c.)
O’Brien
Brien (GBR, 113, l.l.)
Cetkovska (RTC, 85)
Mladenovic (338, w.c.)
Laisné (312, w.c.)
Duque Marino (COL, 124, l..l.)
.l.))
Ani (EST, 135)
Gullickson (USA, 136, q.)
Craybas (USA, 93)
Dushevina (RUS, 55)
Parmentier (77)
Morita (JAP, 66)
Razzano (36)
Makarova (RUS, 38)
Schiavone (ITA, 40)
U. Radwanska (POL, 76)
Sprem (CRO, 91)
Sheepers (AFS, 149, q.)
Feuerstein (236, w.c.)
Voskoboeva (KAZ, 81)
Sevastova (LET, 125, q.)
Dechy (65)
K. Bondarenko (UKR, 60)
Rogowska (AUS, 260, w.cc.)
c.)
Koryttseva (UKR, 94)
De Los Rios (PAR, 105)
Glatch (USA, 116)
Dominguez Lino (ESP, 87))
Martic (CRO, 196, q.)
Niculescu (ROU, 58)
Martinez Sanchez (ESP, 433)
3)
Ondraskova (RTC, 192, q.))
Ruano Pascual (ESP, 133)
133)
Zakopalova (RTC, 100)
2e
tour
1/16
SAFINA, 6-0, 6-0
Diatchenko, 2-6, 6-2, 10-8
Coin, 7-5, 6-2
Coin
PAVLYUCHENKOVA, 6-3, 6-2
Hercog, 6-2, 4-6, 6-1
Rezaï, 6-3, 6-2
Reza
Larcher de Brito, 0-6, 7-6 (7-5), 7-5
ZHENG JIE, 6-1, 6-3
AZARENKA, 6-4, 6-2
Barrois, 3-6, 6-1, 6-2
Hradecka, 6-1, 6-2
SUAREZ NAVARRO, 6-1, 6-4
BENESOVA, 7-5, 4-1 ab.
Kudryavtseva, 6-3, 6-3
Tanasugarn, 6-3, 5-7, 7-5
IVANOVIC, 7-6 (7-3), 6-3
V. WILLIAMS, 6-1, 4-6, 6-2
Safarova, 6-2, 1-6, 6-1
Vesnina, 6-3, 6-3
SZAVAY, 6-3, 6-4
CIBULKOVA, 6-4, 2-6, 6-4
Flipkens, 6-1, 4-6, 6-4
Dulko, 6-1, 6-3
Grönefeld, 6-4, 6-3
Gr
PETROVA, 6-1, 6-2
Sharapova, 3-6, 6-1, 6-2
Rus, 6-1, 6-1
Shvedova, 7-6 (7-2), 3-6, 6-2
LI NA, 6-4, 6-2
Bacsinszky, 4-6, 6-4, 6-1
Amanmuradova, 6-3, 6-4
Govortsova, 6-1, 6-1
JANKOVIC, 6-2, 6-3
Rybarikova, 6-1, 2-6, 8-6
Groth, 6-4, 6-3
Duque Marino, 3-6, 6-4, 6-4
CORNET, 6-4, 7-5
CORNET
Cirstea, 6-4, 6-2
Craybas, 7-5, 6-2
WOZNIACKI, 4-6, 7-5, 6-1
BARTOLI, 3-6, 6-1, 6-3
BARTOLI
Garbin, 7-5, 7-5
Razzano, 6-3, 6-3
Razzano
MEDINA GARRIGUES, 6-2, 5-7, 6-00
STOSUR, 6-4, 6-2
Wickmayer, 4-6, 6-3, 6-0
Dokic, 3-6, 6-1, 6-2
DEMENTIEVA, 6-4, 6-3
KUZNETSOVA, 6-1, 6-4
Voskoboeva, 6-4, 7-6 (7-3)
Czink, 3-6, 6-4, 6-1
BAMMER, 6-3, 7-6 (7-1)
K. Bondarenko, 6-4, 6-3
Rogowska, 6-4, 6-4
Koryttseva, 6-1, 6-1
A. RADWANSKA, 6-3, 6-1
Glatch, 6-1, 6-1
Dominguez Lino, 6-1, 4-6, 9-7
Martic, 6-4, 6-2
WOZNIAK, 6-4, 4-6, 6-3
Martinez Sanchez, 1-6, 6-2, 6-4
Kutuzova, 6-2, 6-4
Ruano Pascual, 6-4, 6-3
S. WILLIAMS, 6-3, 6-7 (5-7), 6-4
SAFINA,
6-1, 6-1
PAVLYUCHENKOVAA,
A,
6-2, 7-6 (7-2)
Rezaï
Reza
aï,ï,ï,
aï
3-6, 6-4, 6-2
Larcher de Brito,
6-4, 6-3
AZARENKA,
7-6 (7-1), 7-5
SUAREZ NAVARRO,
NAVARRO,
6-2, 6-4
BENESOVA,
6-1, 6-2
IVANOVIC,
6-1, 6-2
V. WILLIAMS,
6-7 (5-7), 6-2, 7-55
SZAVAY,
6-2, 6-0
CIBULKOVA,
6-1, 6-0
Dulko,
7-6 (7-5), 0-6, 6-22
Sharapova,
6-2, 1-6, 8-6
Shvedova,
6-0, 6-2
LI NA,
6-1, 6-4
Govortsova,
6-3, 6-7 (3-7), 7-55
JANKOVIC,
6-1, 6-2
Groth,
6-2, 7-6 (11-9)
Cirstea,
6-3, 6-2
WOZNIACKI,
6-1, 6-4
Garbin,
6-3, 7-5
Razzano,,
Razzano
6-2, 6-2
STOSUR,
6-3, 4-6, 6-4
DEMENTIEVA,
2-6, 4-3 ab.
KUZNETSOVA,
6-0, 6-2
Czink,
4-6, 6-3, 10-8
K. Bondarenko,
4-6, 7-5, 7-5
A. RADWANSKA,
6-1, 6-4
Dominguez Lino,
7-6 (7-0), 7-5
WOZNIAK,
6-3, 6-3
Martinez Sanchez,
3-6, 6-3, 6-3
S. WILLIAMS,
6-2, 6-0
1/2 finale simple femmes
1/2 finale double hommes
Finale double mixte
1/4 finale simple juniors garçons
1/4 finale simple juniors filles
1/4 finale double juniors garçons
1/4 finale double juniors filles
Vendredi 5 juin
1/2 finale simple hommes
Finale double femmes
1/2 finale simple juniors garçons
1/2 finale simple juniors filles
1/2 finale double juniors garçons
1/2 finale double juniors filles
1/8
1/4
1/2
FINALE
SAFINA
SAFINA,
6-2, 6-0
Rezaaï
Rezaï
aï,ï,ï
7-6 (7-3), 6-2
AZARENKA
AZARENKA,
5-7, 7-5, 6-2
IVANOVIC
IVANOVIC,
6-0, 6-2
SZAVAY
SZAVAY,
6-0, 6-4
CIBULKOVA
CIBULKOVA,
6-4, 6-2
Sharapova
Sharapova,
1-6, 6-3, 6-4
LI NA,
NA
7-5, 6-1
Samedi
S
a di 6 juin,
j i
15 heures
JANKOVIC
JANKOVIC,
6-1, 6-1
Cirstea
Cirstea,
7-6 (7-3), 7-5
Razzano,
Razzano,
7-5, 7-5
STOSUR
STOSUR,
6-3, 4-6, 6-1
KUZNETSOVVA
VA,
6-1, 6-3
AA. RADWANSSK
SKA
KKA,
A
6-2, 6-4
WOZNIAK
WOZNIAK,
6-2, 3-6, 6-3
SS. WILLIAMSS,
4-6, 6-3, 6-4
Vainqueur
q
2008 : Ana IVANOVIC
(Entre parenthèses, la nationalité et le classement WTA ; w.c. : wild-card ; q. : qualifiée ; l.l. : lucky-loser)
Jeudi 4 juin
1/4 finale simple hommes
1/4 finale simple femmes
1/2 finale double femmes
1/2 finale double mixte
3e tour simple juniors garçons
3e tour simple juniors filles
2e tour double juniors garçons
2e tour double juniors filles
1er
tour
Samedi 6 juin
Finale simple femmes
Finale double hommes
Finale double juniors garçons
Finale double juniors filles
Dimanche 7 juin
Finale simple hommes
Finale simple juniors garçons
Finale simple juniors filles
DIMANCHE 31 MAI 2009
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Hsieh Cheng-peng (TAI) - Biryukov (RUS)
Salnikova (RUS) - Granillo (MEX)
Molina (ITA) - Ehrat (SUI)
Gavrilova (RUS) - Burdette (USA)
4
Brydolf (SUE) - Cselenko
Berlinecke (ALL) - Mohn
Domijan (USA) - Lescure
Rodier - Capra (USA)
o
La cote
004, Long Island, dur, deuxième tour, Davydenko, 7-6 (7-4), 6-3
004, Paris-Bercy, indoor, premier tour, Davydenko, 6-2, 6-3
005, Rotterdam, indoor, premier tour, Davydenko, 7-5, 2-6, 6-4
005, Rome, terre battue, premier tour, Verdasco, 6-3, 7-5
006, Rome, terre battue, deuxième tour, Davydenko, 6-1, 3-6, 6-0
Babos (HON) - James (GBR)
C. Silva (CHL) - Solovieva (RUS)
Gaio (ITA) - King (USA)
Curovic (SER) - Cepelova (SLQ)
Court no
Face à-face
Faceface
s,
re
id
Court no
DAVYDENKO
Bleu
Jaune
Rouge
9
Court n
À L’
L’AFFICHE
VERDASCO
Jaune
Court n
o
Nikolay
y
Noir
Bleu
Noir
Pereira (BRE)-Herbert
Tomljanovic (CRO)-De Bernardi
Commin-Fernandes (BRE)
Rodionova-De Voest (RUS-AFS) Kleybanova-Soares (RUS-BRA)
Raymond-Matkowski (USA-POL) Grönefeld-Knowles (ALL-BAH)
o
Fernando
Peschke-Raymond (RTC-USA) - A. Radwanska U. Radwanska (POL)
Nestor-Zimonjic (CAN-SER) - Kas-Wassen (ALLHOL)
M. Lopez - Robredo (ESP) - Kohlmann-Waske
(ALL)
Vesnina-Nestor(RUS-CAN) - Dechy - A. Ram (ISR)
Sugiyama-Sa (JAP-BRE) - Gicquel-Parmentier
Britton (USA) - Mina
Njiric (CRO) - Garcia
Tomic (AUS) - Vasilec (BLR)
Souto (VEN) - Renault
Court no
2
Porte Suzanne-Lenglen
Photo S. Mantey/L’Équipe
1
Photos P. Lahalle/L
/L’Équipe
Éq
Court no
bo ul e va rd d’ Aut e ui l
Victoria Azarenka.
(Photo Pierre Lahalle/L’Équipe)
Photo J. Prévost/L’Équipe
Robin Söderling.
(Photo Pierre Lahalle/L’Équipe)
21
TENNIS
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
ROLAND-GARROS (Grand Chelem, terre battue)
Razzano plein écran
Impeccable, la Française s’est glissée en huitièmes de finale pour la première fois. Joli film.
IL Y A DANS L’AVENTURE de Virginie Razzano comme un goût de
petite production qui cartonne au
« boxe »-office. Nièce d’un ancien
champion d’Europe des super-welters, la dernière rescapée des dixneuf Françaises engagées dans le
tournoi, 36e mondiale, a mis K. O.
hier Tathiana Garbin en deux rounds
(7-5, 7-5), pour arracher son premier
huitième de finale à Roland-Garros.
Le film de la journée d’hier pourrait
même connaître une suite, demain,
puisque la Française opposée à
Samantha Stosur (lire par ailleurs)
pour une place dans le grand huit,
avance dans le tableau avec une
légèreté confondante. Hier, il ne
manquait rien à son bonheur.
Le décor, d’abord. Un court PhilippeChatrier, baigné de soleil et balayé
par des vents tournants, qui fait le
plein doucement pour le lever de
rideau du show Tsonga. « On se sent
comme dans une arène de corrida,
c’est vraiment la fête », risquera
Razzano. Les rôles principaux ? Miss
Razzano, attaquante née jusque-là
réfractaire à la terre, qui préfère le
tennis qui fait « boum » à celui qui
fait « ploc ». La réplique est donnée
par une Italienne au jeu un brin tarabiscoté, sous les yeux de figurants
anonymes, une dizaine de copainscopines, côté italien, une vingtaine
de personnes originaires de la région
nîmoise, très « famille », très
« licenciés FFT », massées en bas de
la tribune officielle, côté français.
Tout en haut, des figures de la Fed
Cup, Nicolas Escudé, Nathalie
Dechy, Jérôme Bianchi, le kiné de
l’équipe de France, observent
« Nini », celle qui a beaucoup donné
à cette épreuve dans sa vie. Sauf
cette année, puisqu’elle a décidé de
jouer pour elle et pour Stéphane
Vidal, son « mec » comme elle l’évoquera plus tard, au détour d’une
question qui avait pour thème une
éventuelle jalousie vis-à-vis du trio
Mauresmo-Bartoli-Cornet : « La
seule chose qui pourrait me rendre
jalouse, c’est qu’on me pique mon
mec. »
ROLAND-GARROS, COURT PHILIPPE-CHATRIER, HIER. –
Virgnie Razzano n’avait atteint qu’une fois les huitièmes de
finale en Grand Chelem, à l’US Open 2006... Toujours à la
recherche de son premier quart. (Photo Nicolas Luttiau/L’Équipe)
Attention à Stosur
LE RÊVE ABSOLU d’Elena Dementieva – gagner à Roland-Garros – a pris
fin pour cette année sous les coups
acérés de l’Australienne Samantha
Stosur (32e), que l’on n’avait jamais
vue aussi à l’aise sur terre battue. « Je
place ce tournoi au-dessus de tous les
autres, nous confiait Dementieva en
février dernier. Pour moi, gagner à
Paris serait la plus grande récompense
de ma carrière maintenant que j’ai eu
la médaille d’or aux Jeux Olympiques. » Mais cette année, la Russe
n’était pas dans son assiette à RolandGarros. Elle était en passe de se faire
battre au tour précédent par Jelena
Dokic lorsque cette dernière dut abandonner à cause de douleurs au dos.
Hier, Stosur montra qu’elle maîtrisait
« Et tant pis
pour l’amende »
Dans ce scénario, il fallait bien un
rôle de « méchant », tenu par Pam
Whytcross (superviseur de la WTA),
qui déboula à 3-0 en faveur de
Razzano pour lui signifier qu’elle
avait placé un badge publicitaire au
mauvais endroit. Razzano relate
l’événement : « Elle voulait que je
change de tee-shirt ! Je ne pouvais
pas, ils étaient tous patchés et cousus de la même manière. Elle voulait
prendre des ciseaux pour les découper. Elle m’a dit que je risquais une
amende. Je lui ai demandé de m’en
trouver un sinon je jouerais à poil et
tant pis pour l’amende ! Je ne voulais pas me prendre la tête avec elle.
J’avais envie qu’on me laisse tranquille. Je mène 5-0 et j’y pensais toujours un peu… »
Rebondissements. L’Italienne
recolle à 5-5. Mais là, Razzano se
montre intraitable : 7-5, 3-0 en sa
faveur en retrouvant toute son
audace. Un deuxième coup de mou
intervient alors, mais Razzano termine (7-5, 7-5) sur une balle de
match d’anthologie, conclue au
filet : « La plus belle de ma carrière. »
Les coulisses. Dans le Players lounge,
Cédric Nouvel, le « chef de projet »,
fondateur de son académie des
Hauts de Nîmes, embrasse sa
« petite fée », sa cadette. Il fait du
match un résumé simple qui
s’oriente sans impatience vers le pro-
Questions...
... DU JOUR
chain match. L’héroïne. Elle apparaît, en nage, parmi les siens. Elle a
onze oncles et tantes en plus de sa
belle-famille. À eux la primeur de ces
belles émotions.
Les parents de Virginie sont absents,
retenus, nous dit-on, par leur travail.
Mais il y a Bernard Razzano, une
vraie « gueule ». Normal, il a été
« champion d’Europe de boxe en
super-welters, en 1993 ». Il y a aussi
Paulo, pharmacien à Nîmes, Paul
Gerbaud, classé à 0, le sparring-partner attitré depuis trois ans. Les deux
ex-espoirs du Languedoc se connaissent depuis l’âge de dix ans : « Cette
année, je lui en ai mis, du lift ! »,
s’amuse-t-il. C’est un peu le bazar,
l’excitation, mais avec son calme
olympien, Stéphane Vidal rassure :
« Je m’occupe de la logistique. »
Entre les moments d’allégresse
comme celui-là, tout est sous
contrôle : « L’autre jour, on est allés
tous les deux boire un verre au jardin
du Luxembourg », confie le jeune
homme qui, dans sa lutte contre une
maladie tenace, apprécie lui aussi les
silences de la réflexion et de la relaxation.
Épilogue. Entre la salle d’interviews
et les cabines TV, il y a juste l’espace
pour une confidence. Virginie Razzano dit : « J’ai entendu des choses
méchantes sur moi. Cela m’a affectée un temps, mais plus maintenant.
Emmanuel (Corgini, son coach mental), a su trouver les mots : "Pense à
ce qui te rend heureuse."
Aujourd’hui, on peut me dire des
méchancetés ou me parler "pression
médiatique", ça ne me touche pas.
La seule chose qui me fait peur, c’est
la santé de Stéphane. Le reste, franchement, c’est que du bonheur. »
Clap de fin.
DOMINIQUE BONNOT
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mentaires sur cette jeune femme d’une grande beauté nous
permettent d’engager la conversation et j’interroge Vadim
Borisov sur ce qu’il pense de Roland-Garros. « C’est de loin
mon tournoi favori », répond-il excité. Comme je manifeste
un certain étonnement à cause du médiocre résultat obtenu
par mon interlocuteur à Paris, celui-ci m’explique qu’en
fait, c’est plus Paris que Roland-Garros qu’il a aimé.
« J’habitais chez un ami qui m’a
fait faire le tour de la ville, c’est
superbe. » Quelques instants
plus tard, émoustillé sans doute
par la tenue de notre belle présentatrice, il ajoute. « Ce que j’ai
préféré, c’est quand mon ami
m’a emmené sur cette grande
avenue qui va jusqu’à l’Arc de
triomphe. Sur les côtés, il y a deux voies plus étroites et là, le
soir, on trouve plein de filles plus belles les unes que les
autres. » Visiblement, notre ami avait goûté aux charmes
de plusieurs d’entre elles puisque, lorsque je lui demande
s’il parle un peu le français, il me répond d’abord que non,
avant d’ajouter : « En fait, si, je connais un mot, un seul. »
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DIMANCHE 31 MAI 2009
PAGE 21
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Pour son 43e
Roland-Garros,
avant l’heure de
la retraite, Alain
Deflassieux,
grand reporter à
la rubrique
tennis de
L’Équipe, nous
fait vivre chaque
jour un souvenir
ou une anecdote
du tournoi ou de
ses coulisses,
dont il a été le
témoin
privilégié.
DANS LES ANNÉES 1970, il
n’était pas facile pour les joueurs
des pays de l’Est d’obtenir l’autorisation de jouer au-delà du Rideau
de fer. Tout de même, en 1980, le
numéro 1 soviétique de l’époque,
Vadim Borisov, avait obtenu le précieux sésame pour
participer modestement aux préqualifications de
Roland-Garros.
J’étais allé voir
jouer ce jeune
homme de vingtcinq ans, solide
sur ses jambes, doté d’un bon
revers à deux mains. Son parcours
avait été plutôt bref puisqu’il
n’avait pas réussi à se qualifier pour
le tableau suivant. Lorsque les
Internationaux de France débutèrent la semaine suivante, j’avais
oublié ce bon Vadim.
Quelques mois plus tard, la Fédération de tennis bulgare faisait parvenir au journal une invitation pour
couvrir le tournoi de Sofia, une
épreuve de moindre importance,
mais qui présentait l’intérêt de voir
à l’œuvre de jeunes joueurs venant
de plusieurs pays satellites de
l’URSS.
En décembre 1980, me voilà donc à
Sofia où je retrouve Vadim Borisov
en si bonne forme qu’il se qualifie
pour la finale, qu’il perd contre un
Suédois. Pour terminer le tournoi
dans la bonne humeur, l’un des
jeunes organisateurs m’invite à
dîner chez lui avec quelques autres
personnes dont Borisov. Notre hôte
était marié à la présentatrice
vedette de la télévision bulgare,
une superbe blonde d’environ
vingt-cinq ans, qui nous reçoit
vêtue d’un chemisier transparent et
rien en dessous ! De flatteurs com-
1967
Bleu
I WOZNIACKI, AMIE-ENNEMIE. – Sorana Cirstea (41e)
et Caroline Wozniacki (10e) sont les deux meilleures amies
sur le circuit. La première vient d’avoir dix-neuf ans, la deuxième les fêtera dans dix jours. Hier, elles ne se sont pourtant fait aucun cadeau, et la moins bien classée des deux l’a
emporté 7-6, 7-5 au terme d’un somptueux combat juste
gâché par une blessure au bas du dos de Wozniacki, obligée de se faire soigner à deux points de la défaite. Pour
Cirstea, qui met du temps à percer au regard de son beau
talent, la qualification pour les huitièmes de finale pourrait
constituer un déclic. – A. D.
Les passings d’Alain
L
2009
Pour une fois,
Nadal vous laisse
l‘avantage.
Jaune
Rouge
Jaune
rencontres lui a été salutaire. Dans un encadrement très
directif comme elle en a connu, les défaites font souvent
moins mal à la joueuse qu’à son entourage. Aravane, cette
année, a été personnellement affectée par ses défaites, et
cela l’a obligée à chercher les solutions pour ne plus souffrir. Elle en a eu littéralement marre de perdre et maintenant, elle se bat pour obtenir ce qu’elle veut. Elle n’accepte
plus la défaite et cet état d’esprit lui donne confiance, car
elle a acquis la certitude de pouvoir compter sur elle-même
pour trouver des solutions face à n’importe qui.
Aujourd’hui, elle est différente, plus confiante, plus affûtée. Et puis surtout, elle a le feu dans le bras ! Si elle joue
l’échange contre Safina, elle n’a aucune chance. Pour moi
cela n’aurait aucun sens d’essayer de varier le jeu. Elle a la
capacité de lâcher ses coups, alors, surtout, qu’elle en profite ! » – D. B.
63 %
34 %
3%
Noir
Bleu
Noir
Aravane défie aujourd’hui Dinara Safina, numéro 1 mondiale,
pour une place en quarts de finale.
PATRICK MOURATOGLOU, entraîneur d’Anastasia
Pavlyuchenkova (battue vendredi 6-2, 6-0 par Dinara Safina) est resté très proche d’Aravane Rezaï – « on se parle
tous les jours » –, joueuse atypique qu’il a entraînée en
2008 dans son académie. L’œil sans arrêt aux aguets sur ce
qui se fait de mieux sur le circuit, il détaille les forces en
présence et explique pourquoi la Française a ses chances.
POURQUOI SAFINA EST SI FORTE. – « Safina ne fait
rien d’extraordinaire (sic). Mais en revanche elle met une
grosse intensité dans chacune de ses frappes, à tous les
entraînements, tous les matches, du 1er janvier au
31 décembre. Il n’y a pas de compromis. A-t-on déjà vu
Safina depuis un an et plus frapper une balle à 80 % ? Non,
c’est du 100 % tout le temps. Ce n’est pas un hasard si elle
met des tôles à tout le monde. Elle oblige l’adversaire à
jouer sur un rythme hyper élevé constamment. Elle frappe
sur toutes les balles à la manière d’un Nadal – toutes proportions gardées – en se décalant et en faisant peu de
fautes. L’adversaire est à peine menée 4-2 (ce fut le cas de
Pavlyuchenkova il y a deux jours) que celle-ci est déjà à
bloc, tandis que Safina ne fait que commencer. Elle est
beaucoup plus déterminée que la majorité des autres
joueuses. Elle s’entraîne mieux. Avant, elle était up and
down. Dans les matches, elle se frustrait et arrêtait de faire
ce qu’il fallait. À présent, elle persiste et c’est ce qui fait la
différence. »
POURQUOI REZAÏ PEUT Y CROIRE. – « Depuis
quelques semaines, Aravane a vraiment pris le projet
(familial) à son compte. Le fait d’avoir perdu beaucoup de
enfin son jeu brillant, trop monocorde
et fragile par le passé.
Considérée comme l’une des meilleures serveuses et attaquantes de sa
génération, l’Australienne sait maintenant comment arrondir un peu les trajectoires, comment attendre le meilleur moment pour attaquer et
comment soutenir un long échange si
elle ne trouve pas d’ouverture.
« Avec l’expérience, mon jeu a mûri.
Plus le temps passe, plus j’ai confiance.
Et maintenant, je me sens bien y compris sur terre battue. » Pour la première fois en huitièmes de finale à
Roland-Garros, Stosur y rencontrera
demain Virginie Razzano, qu’elle a
battue une fois en 2004 au premier
tour de l’US Open. – A. D.
22
TENNIS
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
ROLAND-GARROS (Grand Chelem, terre battue)
Djokovic, lourd passif
Le Serbe, inattendue victime de l’excellent Allemand Kohlschreiber, a trop subi. Il s’est dit entamé
mentalement par sa saison sur terre.
LA FOUDRE venait de tomber, le
joueur et son entraîneur étaient raccord sur le constat du désastre. Novak
Djokovic, deux fois demi-finaliste à
Roland ces deux dernières années, victime de sa majesté Nadal et de personne d’autre, a chuté hier au troisième tour (6-4, 6-4, 6-4) sur un court
no 1 pourtant tout acquis à ses couleurs, devant un excellent Philipp
Kohlschreiber. « Je n’ai jamais pu trouver le rythme. J’essayais de ne pas me
laisser frustrer par mes fautes directes
(38 contre 22 à son adversaire), de rester positif et d’attendre ma chance.
Mais il ne m’en a pas laissé beaucoup,
reconnaissait le Serbe. Et, surtout, je
n’ai pas assez travaillé pour les obtenir. J’étais trop passif et lui trop solide
sur tous les coups. »
Regard extérieur, Marian Vajda, son
coach depuis juin 2006, restait incrédule devant tant d’indigence : « Ce
n’était pas lui, il avait perdu son jeu,
jouait court, sans trouver de tempo. »
Quant aux raisons, le grand brun aux
chaussures bleues admettait avoir
beaucoup donné dans la saison sur
terre battue et être « un peu fatigué
mentalement ». Vajda, lui, parlait déjà
de rectifier le tir : « Il faudra sans doute
revoir son calendrier. » En arrière-plan
glissait l’ombre d’un tournoi de Belgrade – son tournoi à lui –, où « Djoko » avait tant payé de sa personne
pour qu’aucun boulon ne manque à la
machine de l’organisation.
Lui, le numéro 4 mondial, attendu
comme le grand rival de Nadal à Paris
après ses deux finales à Monte-Carlo
et Rome, et sa demi-finale au couteau
à Madrid, s’est donc vu signifier la sortie par un garçon qui pointe à la
31e place, revenu de cinq sets à la mort
contre Ferrero (103e), et qui n’avait
jamais atteint le troisième tour à Paris.
– Le joueur du centre régional
de Bavière à Oberhaching, près de
Munich, possède un registre complet
sur terre, sa meilleure surface, avec un
revers à une main très pur qui a laminé
Djokovic hier. Il aime dicter la cadence
du fond du court et possède un sens
tactique affirmé. En progression régulière à l’ATP depuis son entrée dans le
top 100, en 2004, il est monté jusqu’à
la 24e place en avril 2008.
– Joueur de terre, Kohlschreiber
a pourtant obtenu ses meilleurs résultats en Grand Chelem sur surface dure,
avec deux huitièmes à l’Open d’Australie en 2005 et 2008. Son plus récent
huitième fut précédé d’une victoire
référence en cinq sets face à Roddick
(6-4, 3-6, 7-6, 6-7, 8-6), lors d’un
match où il planta 32 aces. Mais,
comme souvent derrière une bonne
performance, il chuta ensuite devant
un adversaire de moindre standing, le
Finlandais Jarkko Nieminen.
– Si personne en Allemagne
ne doute de son talent, ses passages en
équipe de Coupe Davis depuis 2007
n’ont pas fait l’unanimité. Sa personnalité n’est pas en cause, davantage
son entourage, alors pléthorique et
prompt à réclamer pour lui un traitement privilégié. Dans sa progression,
Kohlschreiber a aussi péché par maladresse, ayant tendance à surévaluer
dans ses commentaires des performances qu’il eut du mal à confirmer.
Il a, depuis Madrid, changé de préparateur physique et décidé d’alléger sa
structure.
Robredo
dans le viseur
ROLAND-GARROS, COURT No 1, HIER. – Novak Djokovic n’avait absolument pas prévu de plier bagages si tôt à Paris. Depuis le début du printemps terrien, il comptait dix-sept victoires pour trois défaites, toutes contre Nadal...
(Photo Pierre Lahalle/L’Équipe)
PAGE 22
un nouveau revers, énorme, fusa le
long de la ligne.
Il sut conclure dans la foulée un nouveau 6-4 qui signait « le match de [sa]
vie ». Le futur adversaire de Tommy
Robredo (17e) appréciait : « On peut
toujours dire que Novak n’a pas joué à
son meilleur niveau. Mais, selon moi,
j’ai conduit et contrôlé la plupart des
points. C’était du bon boulot. » Ça
l’était, oui.
JEAN-LUC THOMAS (avec P. Co.)
31e
24e
(avril 2008)
Palmarès
2 titres
(Munich 2007, Auckland 2008) ;
1 finale (Halle 2008)
Sa saison 2009
21 victoires – 10 défaites
( quarts de finale à Doha et à Auckland )
TRÈS COURTS. – Dans un duel de purs terriens, Tommy ROBREDO, deux
fois plus agressif (40 points gagnants contre 22), a usé l’Argentin Maximo
Gonzalez (4-6, 7-5, 6-1, 6-0). Le Barcelonais, qui n’a jamais dépassé les quarts
de finale ici, a de l’appétit au moment d’affronter Kohlschreiber : « C’est peutêtre le bon moment pour viser les demi-finales. » Svetlana KUZNETSOVA
déroule façon Vélib’. En roue libre depuis son entrée en lice, la finaliste 2006,
qui a écrasé la Hongroise Melinda Czink (6-1, 6-3), n’a abandonné que onze
jeux en trois matches… Sa prochaine adversaire, la Polonaise Agnieszka
RADWANSKA, aînée et dernière rescapée de la famille, n’a, elle, laissé que
15 jeux en route… Jelena JANKOVIC a grimacé pour se défaire de l’Australienne Jarmila Groth (6-1, 6-1). « J’ai une contracture aux abdominaux. Ça me
fait mal quand je sers, mais j’essaie d’oublier tout ça. » Deux jours d’efforts
ont été nécessaires à Victoria AZARENKA pour venir à bout de la formidable petite Espagnole Carla Suarez Navarro, qui la fit longtemps tourner en
bourrique. « J’avais envie d’en pleurer ou d’en rire, je ne savais plus », confia
la Biélorusse.
DIMANCHE 31 MAI 2009
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Enfin, au troisième set, alors que les
deux joueurs tenaient leur service et
que l’Allemand faisait valoir de belles
variations dans ses mises en jeu,
gagnant 64 % des points joués derrière sa deuxième balle, la première
opportunité fut la bonne. À 4-4 et
15-40 sur le service de Djokovic,
Kohlschreiber gâcha un retour, mais
Classement ATP
Meilleur
classement
Bleu
un de ses supporters, manifestement
aussi frustré que son héros. Il s’avéra
alors incapable de capitaliser sur ce
regain de forme.
Âge : 25 ans, né le 16 octobre 1983
à Augsbourg.
Taille : 1,77 m.
Poids : 70 kg.
Droitier, revers à une main.
Jaune
Jaune
Rouge
allant chercher à la volée le point du
5-1 alors que le Serbe semblait enfin
s’accoutumer à son revers dévastateur. Une campagne d’amorties de
Djokovic et un passing gagnant permirent à ce dernier de revenir à 5-4. « Tu
vois bien, quand tu veux… », lui lança
Prénom : Philipp
Nationalité : allemande
Noir
Bleu
Noir
« Il a été tactiquement très intelligent
et très bon », concéda Djokovic, à la
fois fair-play et réaliste car Kohlschreiber ne lui laissa en effet jamais
d’espace dans ce match. Revenu de
l’arrière pour aligner cinq jeux d’affilée, il avait empoché le premier set
(6-4) en mettant le Belgradois sur le
reculoir dans les échanges du fond de
court, trouvant en revers les arguments de la puissance et les meilleurs
angles. Mené 1-0 au deuxième set, il
avait ensuite fait la course en tête,
La terreur
Kohlschreiber
23
TENNIS
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
ROLAND-GARROS (Grand Chelem, terre battue)
L’aventure c’est l’aventure
Vainqueurs de Melzer et de Rochus hier, Monfils et Tsonga s’éclatent. Le premier, malgré sa préparation. Le second, grâce à elle.
IL BOITE BAS entre les matches
mais galope fort sur le court. Puisque
Gaël Monfils est donc toujours
debout, il suscite quelques impressions qui demandent vérification...
BING ! BANG ! BOUM ! Dans le
rôle du marteau, Jo-Wilfried Tsonga ; dans celui de l’enclume, Christophe Rochus. Hier, le cavalier seul
du Français (6-2, 6-2, 6-2, en 1 h 24’)
fut si impressionnant que le fervent
public du Chatrier en fut réduit à lancer de toutes pièces une ola qui
n’avait guère lieu d’être. Inférieur
sous la toise (1,87 m contre 1,70 m),
le Belge l’était aussi en puissance et
son bras souffrit le martyre à force de
C’EST UN MIRACLE QU’IL
SOIT EN SECONDE SEMAINE
FAUX. – Il y a dix jours, pour Monfils,
le moindre escalier, c’était l’Annapurna. Aujourd’hui, un escalier est
un escalier. « Contre Melzer (battu
hier 6-2, 4-6, 6-3, 6-1), mon genou
gauche a bien tenu le choc. Zéro souci. C’est la première fois que je
retrouve des appuis forts. » Merci
qui ? « Merci Roger (Rasheed, son
entraîneur australien). Je ne connais
personne d’aussi positif que lui. Il a
toujours cru que je jouerais bien ici.
Merci à mon kiné Stéphane, au docteur Montalvan… » Vous n’oubliez
personne ? Et la désormais célèbre
machine Zamar, le congélateur qui
vous fait courir comme un lapin ?
« Merci ! crie-t-il. Du jour où j’ai dit
“banco, on y va !”, j’étais configuré
pour aller loin. Quand je mets mon
strap dans le vestiaire, je ne suis plus
un mec blessé. Je suis à fond. »
À « donf » la Monf ! Ceux qui pensent que Monfils est un éclopé en
sursis n’ont qu’à se repasser en
boucle le point mythique pour breaker Melzer dans le troisième set (glissade, plongeon et sprint pour aller
chercher une amortie). « Ce type est
décidément le meilleur athlète du
circuit », certifie Larry Stefanki,
l’entraîneur d’Andy Roddick. Une
incertitude rôde encore sur l’endurance d’un garçon dont l’arrêt fut si
long. Ne risque-t-il pas de coincer la
prochaine fois ?
devoir frapper largement au-dessus
de l’épaule. Eh oui, ce n’est pas tous
les jours que David triomphe de
Goliath… La force a ses raisons que
la raison ne peut pas systématiquement ignorer.
Il serait pourtant réducteur d’expliquer la mainmise de Tsonga par sa
seule supériorité physique. Surface
subtile, la terre battue demande à
être apprivoisée. Tactiquement,
mais aussi techniquement et physi-
« Une envie
incroyable »
je ne sais pas jouer sur terre”. Il ne
s’appelait pas Andy Roddick le mec
en quarts de finale à Madrid ? Hé
ouais… » À tout choisir, Monfils
préfère s’attarder sur le fait que
l’Américain est le dernier joueur à ne
pas avoir été breaké dans le tableau
plutôt que de se souvenir qu’il l’a
toujours battu sur terre (Rome en
2006, Pörtschach l’année d’après).
Ça y est, il fait son frileux… « Non !
Celui qui voudra me battre chez moi
va devoir venir me chercher. »
Un volontaire ?
FRÉDÉRIC BERNÈS
ROLAND-GARROS, COURT PHILIPPE-CHATRIER, HIER. – Jo-Wilfried Tsonga avance à grandes
enjambées vers la deuxième semaine et Juan Martin Del Potro, qui l’attend demain en
huitièmes de finale.
(Photo Nicolas Luttiau/L’Équipe)
Gicquel, la folie des grandeurs
Touché à l’épaule, le Palois n’a pu déstabiliser un Tommy Haas solide.
FINALEMENT, il aurait mieux fait de
rester dans l’intimité des courts
annexes. Marc Gicquel bouillait de
découvrir une « grande » arène à
Roland-Garros. Opposé à la tête de série
no 6 Andy Roddick, il avait hier les honneurs du Suzanne-Lenglen. Un bien pour
un mal. Déboussolé, tendu, il n’est
jamais entré dans la partie et accumula
erreurs grossières et mauvais choix pour
laisser l’Américain dérouler son menu
(6-1, 6-4, 6-4). « J’étais un peu perdu sur
le terrain, je ne me sentais pas à l’aise,
confessait le Breton, les yeux rougis. Du
coup, je n’ai pas pris beaucoup de plaisir.
J’aurais voulu faire une meilleure prestation contre un grand joueur et avec un
public pour moi. Si j’avais joué sur le 1,
le 2 ou le 3 je me serais peut-être senti
mieux, mais c’est le tennis. »
7 JOURS
SUR
7*
mande eut le don de stimuler le public. Chardy,
cependant, restait toujours un peu atone, même
s’il lançait par moments des regards de défi à
l’Allemand. « Quand on n’est pas bien, il faut bien
montrer à l’adversaire qu’on n’a pas perdu le
moral et qu’on se battra jusqu’au bout. »
Il faut croire que l’intox fonctionna. À 5-4, Haas fit
un mauvais jeu de service, l’un de ses rares
moments de relâchement, et Chardy empocha la
manche. On se prenait à rêver d’un come-back de
deux sets à zéro comme contre Nalbandian l’an
passé. Espoir renforcé par une série de trois jeux
dans la quatrième manche pour mener 3-1. Et puis
patatras ! Un horrible tunnel duquel il sortit mené
5-3, 15-0 après avoir perdu 17 points sur 18 ! « J’ai
voulu re-forcer au service au lieu de varier et j’ai
accumulé les erreurs », expliquait-il. À sa
décharge, on vit un Haas (63e) d’une sérénité inaccoutumée. Alors qu’à 5-4, avantage pour lui, Chardy menaçait de débreaker après avoir dû effacer
une balle de match au jeu précédent, le bougre aligna deux services extérieurs gagnants. « On ne
l’attendait pas aussi bon au service, résumait Frédéric Fontang, le coach du Français, qui ignorait
alors les problèmes d’épaule de son protégé. On
peut regretter un peu la nervosité de Jérémy dans
certaines phases. » « Je trouve que je n’ai pas trop
mal géré cette pression, estimait le Palois. Je ne
fais pas aussi bien que l’an dernier, mais j’ai montré que j’avais ma place ici. Bien sûr que j’ai encore
du pain sur la planche. Et c’est tant mieux, parce
que je ne compte pas m’arrêter là dans la hiérarchie mondiale. » – P. Co.
Jérôme Potier, son entraîneur intérimaire, n’éludait pas la faillite de son
poulain : « Quand tu ne te sens pas bien,
c’est difficile de faire les choses… Il
aurait dû être plus agressif mais lorsque
Marc essayait d’accélérer il faisait des
fautes, et quand il montait au filet il se
faisait passer. Il fallait sortir un gros
match pour battre Roddick ; Marc a fait
un match moyen et il s’est fait découper.
Roddick était trop fort. »
Impressionnant au service (plus varié) et
en retour, l’ex-allergique à la terre battue, ultime représentant de la bannière
étiolée dans le tableau masculin, dispu-
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DIMANCHE 31 MAI 2009
tera son premier huitième de finale à
Paris, où il retrouvera Gaël Monfils. Et il
ne part pas battu, boosté qu’il est par
son physique affûté depuis qu’il travaille
avec Larry Stefanki (80 kg, sa balance
n’avait plus vu ça depuis six ans). « Je
m’aperçois que ça m’apporte un certain
confort. La preuve avec mon déplacement, aujourd’hui très satisfaisant. En
me qualifiant pour les huitièmes, j’ai
atteint un objectif mais mon tournoi
n’est pas fini. De toute façon, je n’ai rien
d’autre de prévu la semaine prochaine. » Il paraît que Monfils non plus.
– J. Ba.
I GASQUET À PARIS. – Richard
Gasquet, qui se fait plus que
discret depuis qu’il a été
contrôlé positif à la cocaïne
avant le tournoi de Miami en
avril dernier et qui ne s’est
toujours pas exprimé sur le
sujet, a été vu à Paris cette
semaine, notamment vendredi.
Pas à Roland-Garros, où la
Fédération internationale lui a
interdit l’accès pendant les
Internationaux de France en
raison de sa suspension, mais
dans un restaurant, la Stresa,
dans le quartier des
Champs-Élysées, où il a fait une
apparition lors d’un dîner auquel
participaient entre autres Mats
Wilander, John McEnroe, Cédric
Pioline, Alex Corretja et Yannick
Noah. – M. B.
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VINCENT COGNET
I SIMON AU REPOS. – Touché au genou droit à la toute fin de son match du troisième tour perdu vendredi contre Victor Hanescu (6-4, 6-4, 6-2), Gilles Simon a soumis
hier son corps au regard expérimenté du docteur Montalvan. Verdict : lésion au tendon
sous-rotulien. Quatre ou cinq jours de repos mais pas trop d’inquiétude. Début de la
saison de gazon au Queen’s dans une dizaine de jours toujours d’actualité... – J. Re.
Envoyer le tout (bulletin + chèque ou règlement par CB) dans une enveloppe non affranchie à :
Service abonnements L’Équipe, Libre réponse N° 99154 - 75482 Paris cedex 10.
JÉRÉMY CHARDY est parti avec le sourire.
Comme toujours. Tant pis pour le remake de l’an
passé quand, à la surprise générale, il s’était hissé
en huitième. Il est sorti un tour plus tôt, défait par
Tommy Haas (7-5, 6-3, 4-6, 6-4). Un peu (beaucoup ?) par la faute d’une douleur à l’épaule droite.
« Je ne sais pas ce que c’est, confiait le 39e mondial, mais je sais que ça fait mal. Pas moyen de tenir
correctement mon engagement dans ces conditions. Je n’avais plus aucune sécurité sur ma deuxième frappe dans l’échange. »
Dix fautes directes en coup droit pour le seul premier set témoignaient de ce malaise. Le deuxième
ne fut guère meilleur. Chardy était dans les cordes.
Un break concédé d’emblée au troisième set finit
de noircir le tableau. Mais il le débreaka aussitôt.
Cette première banderille à la forteresse alle-
Elle lui permet d’aborder sa deuxième semaine dans une configuration quasi idéale. « Ses trois matches
lui ont donné l’occasion de se tester
sans pour autant dépenser une énergie folle, estime « Wino ». Pour l’instant, il a rempli ses trois objectifs : 1.
Apprivoiser la surface ; 2. pratiquer
du bon tennis ; 3. prendre du plaisir.
Chez lui, c’est essentiel. S’il se sent
costaud, si le match à jouer le fait
bander, il sait qu’il va prendre son
pied. » On n’a encore jamais trouvé
mieux pour réussir sa vie.
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ANEQ1
Cette certitude d’être plus fort qu’un
nombre croissant de ses collègues,
Monfils en a fait sa nourriture intérieure. « Je suis en seconde semaine
ici comme l’an dernier. Comme aux
derniers US Open et Open d’Australie. Ça devient automatique et j’aime
ça. Je vois bien que malgré cinq
semaines d’infirmerie, sans véritable
préparation sur terre, j’arrive tout de
suite à être bon. C’est une preuve
énorme. »
IL A DU BOL DE TOMBER
SUR RODDICK
FAUX. – Dans la famille « tableau
crescendo », je demande Monfils.
C’est un cas d’école. D’abord, Bobby
Reynolds (l’homme qui ne joue sur
terre qu’une fois par an) puis Victor
Crivoi (un qualifié roumain) puis Jürgen Melzer (tête de série dangereuse
mais sûrement pas un épouvantail)
et, demain, Andy Roddick, la classe
au-dessus mais référencé comme un
allergique à la terre battue. Monfils
écoute mais Monfils n’est pas dupe.
« Andy fait genre “je suis américain,
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n’ont presque aucune chance contre
lui. »
PAGE 23
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
MONFILS
Le contrat de confiance
Bleu
Rouge
Son moral ne fut jamais affecté par
cette immense débauche d’énergie.
Jamais il ne flageola. « Je ne m’affolais pas de mes résultats, avoue-t-il.
Les jours où j’étais un peu fatigué, je
me disais que ce n’était pas grave,
que l’important, c’était Roland-Garros. Et puis, ça présente aujourd’hui
un énorme avantage : j’ai une envie
incroyable. »
Jaune
Bleu
Jaune
ROLAND-GARROS, COURT SUZANNE-LENGLEN, HIER. – Si Gaël Monfils a une nouvelle fois fait
parler sa puissance face à Melzer, il a également prouvé qu’il avait élargi sa palette de jeu
depuis sa demi-finale de l’an dernier.
(Photo Richard Martin/L’Équipe)
Noir
Noir
Tsonga se montre plutôt discret sur
les détails de cette opération au long
cours. « Je ne vais pas vous dire
exactement ce que j’ai fait, glisse-t-il
en souriant. Mais j’ai bossé dur. Les
tournois du Grand Chelem, ça n’a
rien à voir avec les autres tournois. Je
voulais arriver à Paris avec beaucoup
de tennis derrière moi. Or, finalement, en tournoi, on ne joue pas
énormément. À l’entraînement, il
m’arrivait de faire quatre ou cinq
heures par jour sur le terrain, à glisser, à frapper… Il m’arrivait même
d’aller jouer après un match, ou
d’aller courir une demi-heure ou trois
quarts d’heure, voire d’ajouter une
séance de musculation. »
Chardy mis à mal
GRATUIT
Contrairement à la majorité de ses
pairs, Tsonga refusa de rester les
yeux fixés sur le classement ATP. « Je
ne suis pas là pour jouer à l’expertcomptable et faire le plus de matches
possible dans le plus grand nombre
de tournois possibles, assène-t-il. Je
suis là pour faire un grand truc à
Roland-Garros et remplir le cœur des
gens. » Condition sine qua non : une
forme physique au-dessus de tout
soupçon. « Jo s’est vraiment mis
minable à l’entraînement, souligne
son coach Éric Winogradsky. Il a
réussi à mettre de côté la qualité de
son tennis pour continuer à bosser
comme un damné. On travaillait dur
pendant les tournois, y compris à
Düsseldorf (pour la World Team
Cup), une semaine avant Roland. Il y
a même des jours où il ajoutait des
choses à son programme. Au point
qu’on a parfois dû le freiner. Roland
est un objectif majeur. Mais l’objectif
ultime, c’est quand même de faire
une saison complète. »
TSONGA
Retour sur investissement
IL EST MEILLEUR QUE L’AN
DERNIER
VRAI. – « Oui, je suis plus fort que
l’an dernier. » D’accord. Et pourquoi ? « Parce que j’ai plus de bouteille. Je commence à faire le renard,
je suis plus malin, je lis mieux le jeu.
Avant, je me contentais parfois de
remettre la balle dans la diagonale.
Aujourd’hui, mon plan de jeu est
mieux défini. » Monfils s’est fabriqué une culture tactique au service
de ses énormes moyens. Quand il est
en place, il a toutes les options. Son
service fait mal, sa couverture de terrain est toujours aussi affolante. La
mode de l’amortie revient en force
cette année ? Tant mieux, Monfils et
ses trois premières foulées de pursang vous dégoûteraient n’importe
qui d’essayer. Monfils peut jouer
profond et lourd ou balancer un
pétard en coup droit à tout moment.
« Gaël possède un potentiel physique hallucinant mais c’était aussi
un cadeau empoisonné, confie
Rasheed. Parce qu’il savait qu’il
pourrait courir longtemps ou très
vite, il ne choisissait pas toujours le
bon coup. Il se disait qu’il se rattraperait toujours grâce à une glissade ou
à ses bras tellement longs. J’ai voulu
l’aider à mieux choisir. »
En début d’année, Thierry Champion, son coach l’an dernier quand il
s’incrusta ici en demi-finales, avait
eu le nez creux en disant : « Si Gaël
joue à son niveau moyen, il sera en
seconde semaine de tous les tournois du Grand Chelem et en quarts
de finale des Masters 1000. Les mecs
entre la 30e et la 80e place mondiale
PORTAGE
ne l’ai remise en question. » Au point
de renoncer à ajouter un tournoi à
son programme après Rome.
« J’étais parti dans cet état d’esprit,
il n’y avait pas de raison de faire
machine arrière. »
quement. Sans vécu, ou presque, sur
l’ocre, le Français opéra début avril
un grand choix stratégique : il privilégia l’entraînement, le foncier, la
« caisse », au détriment des
matches, des victoires et des points.
Au bout du labeur, espérait-il, la
confiance serait au rendez-vous. « Je
me suis demandé à un moment donné si je faisais le bon choix, admet
Tsonga. Mais une fois la décision
prise, jamais je n’ai douté, jamais je
TENNIS
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
ROLAND-GARROS (Grand Chelem, terre battue)
Dimanche 31 mai 2009
N˚5
N˚9
N˚6
N˚10
EMA
tièm
fina
TSONGA - DEL POTRO
Sur le central,
Jo-Wilfried Tsonga
n’a fait qu’une bouchée
de Christophe Rochus.
Sur le Suzanne-Lenglen,
Gaël Monfils a perdu
un set de moins que l’an
dernier contre Jürgen
Melzer. Tous les deux
ont impressionné. Mais
la défaite de Novak
Djokovic contre Philipp
Kohlschreiber a constitué
la surprise majeure
du jour.
MONFILS - RODDICK
(Photos N. Luttiau, P. Lahhalle, R. Martin et J.-M. Pochat/L’Équipe)
É
24
Sur la piste
d’envol
Lauréats de la première semaine, Gaël Monfils
et Jo-Wilfried Tsonga arrivent lancés dans un bas
de tableau où le verrou Djokovic a sauté.
ramené sur terre battue, ce score est
moins impressionnant : 4-0.
Il en impose d’autant moins que les
deux derniers matches de Federer
contre José Acasuso (7-6, 5-7, 7-6,
6-2) et contre Paul-Henri Mathieu
(4-6, 6-1, 6-4, 6-4) montrent qu’il est
bousculable. Hier, Mathieu ne réussit malheureusement pas à soutenir
plus de cinquante minutes l’effort
qui lui avait permis de gagner le premier set. Acasuso avait tenu une
heure de plus. Vaincre l’ancien
maître du circuit n’est plus impossible, mais il faut être vraiment prêt
physiquement et mentalement. On
doute que Tommy Haas, à trente et
un ans, en ait encore l’énergie. Hier,
l’Allemand a tiré largement parti des
douleurs émises par l’épaule de Jérémy Chardy (7-5, 6-3, 4-6, 6-4).
Rochus
en Petit Poucet
L’adversaire de Federer au tour suivant émergerait d’un duel RoddickMonfils. L’Américain, plus à l’aise
que jamais sur terre, a exploité au
maximum le vertige des grands
courts qui saisit Marc Gicquel à son
entrée sur le Suzanne-Lenglen (6-1,
6-4, 6-4). Il a gagné les deux rencontres qui l’ont opposé au Français
cette année, mais a perdu les deux
qui ont auparavant eu lieu sur terre.
Quel Monfils rencontrera-t-il ?
Annoncé boiteux au début du tournoi, ce dernier n’en finit pas de se
redresser. Hier, sur le Suzanne-Lenglen, il retrouvait Jürgen Melzer, un
adversaire qu’il avait battu l’an dernier au même stade du tournoi, en
cinq sets. Quatre lui suffirent cette
fois (6-2, 4-6, 6-3, 6-1). Il aurait
même pu se limiter à trois, sans une
baisse de régime au deuxième set.
Autant le dire franchement : le bonhomme épate. Sur une jambe et
demie ou sur une jambe trois quarts,
il paraît tellement supérieur à un
joueur classé 26e mondial qu’on
n’ose imaginer jusqu’où il aurait pu
aller en bonne santé et bien préparé.
Quelle que soit la suite de son tournoi 2009, il a tout pour signer un
abonnement en demi-finales et
même plus.
Mathieu pas mieux
sique du match ? Le petit revers chafouin qui fait
monter le Français, et le passing dans la foulée…
« Pour arriver à faire douter ce genre de joueurs, il
faut conclure les rares occasions qui se présentent,
regrettait Loïc Courteau, le coach de Mathieu. Et
c’est pour ça que cela aurait été marrant de voir
Paulo convertir l’une des deux qu’il s’était procurées à 2-1 au troisième set. »
Federer :
« D’autres ont perdu »
Un coup droit gagnant de Federer, et surtout un
retour en revers dans le bas du filet firent pencher
la balance du côté du numéro 2 mondial. Breaké
d’entrée au quatrième set, le Français eut encore le
mérite de revenir au score à 2-2, laissant supposer
un finish de rebelle. Mais Federer, clinique, haussa
le niveau de jeu pour conclure à 6-4.
« Il m’a gêné par ses balles courtes en revers, il est
le seul au monde à le faire aussi bien, jugea
Mathieu, qui ne semblait pas déborder de regrets.
Et Tsonga dans tout ça ? Autant le
dire honnêtement, sa victoire sur
Christophe Rochus n’a pas grande
signification (6-2, 6-2, 6-2). Perdu
dans l’immensité du central Philippe-Chatrier, le petit Belge ressemblait à un Petit Poucet qui avait aussi
égaré ses cailloux. Elle aura constitué un excellent tour de récupération
pour le grand Jo et une occasion de
plus de se familiariser avec le cadre
de ce terrain où lui aussi a tout pour
briller, c’est désormais sûr et certain.
À sa puissance, il a ajouté ces derniers temps la finesse et le sens tactique requis par le jeu sur terre. Il
arrive lancé sur Del Potro. Mais,
attention, le mur est solide.
Paul-Henri Mathieu est le seul joueur
à avoir pris à la fois un set à Nadal et
un set à Federer à Roland-Garros.
La phrase
« Ça, c’est cadeau, c’est pour
les spectateurs ! »
De Jo-Wilfried Tsonga au sujet de
son smash dos tourné au filet réussi
contre Christophe Rochus.
À PEINE ARRIVÉ sur le court no 2
pour y défier Igor Andreev, Juan Martin Del Potro trouva le court si sec
qu’il demanda à le faire arroser. Non,
lui répondit-on. Ah !... 2 h 22’ plus
tard, il poussa un cri rauque et
rageur, serra fort son poing gauche
en regardant son clan. La « Tour de
Tandil » venait de remporter un
match âpre face au Russe (6-4, 7-5,
6-4), à sa sixième balle de match.
« Je n’étais pas vraiment dans mon
assiette. Mais sur chaque point
important, j’ai su avancer, prendre
quelques risques pour empocher la
mise, affirmait le numéro 5 mondial.
Maintenant, place à Tsonga. J’aimerais bien m’entraîner sur le central
pour pouvoir prendre mes marques.
C’est lui le favori, ça, c’est clair. »
– A. Ju.
PHILIPPE BOUIN
Djokovic et le syndrome Safin
Malgré le gain du premier set, le Français n’a pas réussi à troubler Federer,
plus constant dans le vent (4-6, 6-1, 6-4, 6-4).
CE N’ÉTAIT DONC pas encore son grand soir,
l’heure de signer un exploit qui aurait pu enfin couronner une carrière truffée de matches héroïques
et démoniaques. Malgré tous les « Allez Paulo ! »
vibrionnants dans le central à 20 h 30, Paul-Henri
Mathieu n’aura pas pu faire mieux que de prendre
le premier set à l’ancien maître et à le pousser à
5-4, 40 A au quatrième set.
Oui, il aurait donc pu y avoir dans ces conditions
venteuses quelques ingrédients pour croire au
déboulonnage d’un champion suisse qui peut parfois s’éparpiller. Mais au final, le Bâlois ne « bugga » vraiment qu’à 4-3 au premier set, assommé
par les retours explosifs du Français et lâchant
deux mauvais coups droits pour un break qui allait
lui coûter la première manche.
Par la suite, Mathieu baissa d’intensité, laissant
Federer reprendre son emprise sur le match grâce à
une variation plus complète, une deuxième balle
de service à forts effets néfastes et un slice en
revers qui pourrit le samedi de PHM. Grand clas-
1Le chiffre
Del Potro,
vainqueur agacé
Il a été plus constant que moi dans des conditions
de jeu où il était difficile d’adapter le bon placement. »
Vent tournant, soleil couchant, Federer retenait les
mêmes arguments pour raconter un match décousu qu’il avait trouvé « sympa » sur la fin. « Avec le
vent qui enlevait la terre sur le terrain, il fallait être
prudent pour les glissades. Il fallait un feeling horrible pour trouver le bon rythme. Mais au terme de
la rencontre, le niveau est remonté et finalement je
suis très content de moi. D’autres ont perdu, moi je
suis encore là, c’est bien. »
Évidemment, Federer pensait très fort à Djokovic,
le trublion serbe qu’il était censé retrouver en
demi-finales. Mais il n’en dira pas plus sur son soulagement. « Vous dites ouf ? » lui demanda-t-on.
« Non, zéro chose comme ça, répondit-il. Parce
que gagner la demi-finale, ce n’est pas gagner le
tournoi. Je suis surpris, c’est clair et net, mais il ne
faut pas se laisser déconcentrer. »
FRANCK RAMELLA
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
« NOVAK DJOKOVIC a perdu en trois sets et dès le troisième tour, mais je ne parlerais pas pour autant du “fiasco de
Djoko”. Parce que, d’une part, ce serait minimiser la performance de Kolhschreiber qui a fait un match
vraiment exceptionnel. D’un autre côté, Novak
n’a pas joué non plus de manière exécrable. Il a L’ŒIL
été obligé de rester constamment sur la défensive face à un adversaire qui a réalisé un match
quasi parfait. Il n’y a rien de déshonorant. Et ce
serait vraiment trop injuste de parler de fiasco.
Il est encore jeune, il a gagné l’Open d’Australie, il a été plusieurs fois en demi-finales de
Grands Chelems et je pense qu’il aura encore
de grands succès à venir. Je n’ai même aucun
doute là-dessus. Mais ce qui m’a plutôt préoccupé pour lui, hier, dans ce match, au-delà
d’une défaite qui pourra ne rester qu’anecdotique dans sa carrière, c’est son attitude tout au long de la
rencontre. Je veux ici parler bien sûr du langage de son corps,
qui est souvent très négatif, et qui n’est pas sans me rappeler
celui de Marat Safin. Je vous parlais l’autre jour dans cette
chronique de tout ce à côté de quoi Marat était passé dans sa
carrière en raison de son attitude et du fait qu’il avait toujours trop montré à ses adversaires ses sentiments. J’ai bien
peur que Djokovic soit en train de suivre le même chemin. Il
est un peu fabriqué dans le même moule que Safin et ses
adversaires lisent parfaitement ce qui lui passe par la tête
quand les choses tournent mal. Combien de fois
l’a-t-on vu hier – mais aussi très souvent dans
d’autres occasions – lever la tête au ciel, hausser
les épaules, souffler, faire des gestes de découragement, bref, montrer tous les sentiments négatifs qui l’agitent. Il montre trop que des choses le
perturbent. Et il porte le poids de ces frustrations.
Un joueur comme Nadal ne fait jamais ça. Safin le
faisait souvent. Le premier ne montre jamais rien.
Le second étalait tout. Et le message envoyé par
Djokovic à ses adversaires était on ne peut plus
clair : “Voyez comme je suis vulnérable, regardez
comme je peux avoir l’esprit pollué par toute une
foule de petits riens qui ne peuvent que vous
rendre meilleurs contre moi.” Alors, j’insiste bien là-dessus :
sa défaite d’hier n’est pas bien grave en soi. Mais Novak doit
changer son attitude sur un court quand les choses ne tournent pas comme il le voudrait. Il doit prendre garde à ne pas
tomber dans ce que j’appellerais le “syndrome Safin” afin de
ne pas gâcher, comme Marat, le palmarès que son talent
mérite. »
I RODDICK, MARIAGE EXPRESS.
– Tout jeune marié (le 17 avril avec le
top-modèle Brooklyn Decker), Andy
Roddick assure que cet heureux événement ne saurait l’empêcher d’être pleinement concentré sur les choses du
tennis. « Ça ne change rien, expliquet-il. Et ma femme vous dirait la même
chose : la cérémonie a pris un quart
d’heure en tout, et notre quotidien n’a
pas changé. Même quand on préparait
le mariage et tout ça, je n’ai jamais cessé de m’entraîner. Ce n’est pas comme
si je m’étais arrêté six semaines. La
plupart des gens avec qui j’en parle me
disent que ce qui change vraiment les
choses, c’est d’avoir des enfants, et
c’est très, très loin d’entrer dans nos
projets pour l’instant. » Qu’en pense
Federer ?
I ROCHUS ET LES « TROUS DU
CUL ». – Après sa victoire au premier
tour contre Santoro, Christophe
Rochus avait, sur une chaîne de télé
sportive flamande, traité l’arbitre, le
superviseur et l’organisation de
Roland-Garros de « trous du cul ». Ces
propos étant parvenus aux oreilles des
intéressés, Rochus a été sommé de
s’expliquer. Hier, à la fin de sa conférence après sa défaite contre Tsonga, il
a fait une mise au point : « J’étais très
énervé après le match. J’ai fait plus ou
moins un amalgame entre tout le
monde, alors qu’en fait les personnes
que je visais étaient seulement
l’arbitre et le superviseur, que je
n’aurais pas dû insulter au demeurant. »
I SERENA ACCUSE. – Il y a eu du
drame, hier, entre Serena Williams et
Maria José Martinez Sanchez. Une
balle renvoyée avec l’avant-bras par la
l’Espagnole, alors que Serena l’avait
allumée plein cadre, déclencha une
polémique qui trouva son prolongement dans la salle d’interview, Williams affirmant (avec raison, il faut le
dire, car les images de la télévision
sont sans équivoque) que son adversaire avait triché. Il y eut aussi ce
moment d’inquiétude lorsque Serena
sembla sur le point de vomir à 2-1 au
troisième set. « J’avais l’impression de
cracher mes poumons », dit-elle après
sa victoire sur le fil (4-6, 6-3, 6-4).
– A. D.
Rouge
ROLAND-GARROS, COURT SUZANNE-LENGLEN, HIER. – On attendait un joueur traînant la patte,
mais c’est finalement un Gaël Monfils très, très aérien qui s’est qualifié pour son troisième
huitième de finale à Roland-Garros. (Photo Richard Martin/L’Équipe)
Bleu
Rouge
Un homme qui a sans doute payé
hier sa débauche d’efforts du printemps, dont un crochet par Belgrade
pour gagner le tournoi organisé par
sa famille. Coincé sur les talons par
Kohlschreiber pendant toute la partie, il ne parvint jamais à trouver
l’énergie nécessaire pour desserrer
l’étreinte. Visiblement, son récent
changement d’entraîneur physique
n’a pas eu l’effet escompté.
Exit Djokovic, la situation s’éclaircit.
Avec, en haut du tableau, un patron,
Rafael Nadal, menacé par deux gros
trouble-fête potentiels, Fernando
Verdasco et Andy Murray. Et, en bas
du tableau, Roger Federer, le prince
consort, en position de force face à
une adversité plus dispersée, au sein
de laquelle Juan Martin Del Potro,
Jo-Wilfried Tsonga, Andy Roddick et
Gaël Monfils font figure de prétendants relativement sérieux. À première vue, le Suisse n’a pas à s’en
faire : il mène 18 victoires à 2 contre
ces jeunes gens, parmi lesquels seul
Andy Roddick l’a déjà battu. Mais
Jaune
Bleu
Jaune
Federer
encore bousculé
Noir
Noir
ILS SONT ENCORE seize, mais on
ne voit qu’eux deux. Effaçant les
doutes préalables au tournoi, Jo-Wilfried Tsonga et Gaël Monfils se sont
qualifiés hier pour les huitièmes de
finale et participeront à la deuxième
semaine de la compétition. Pour
Monfils, ce sera la troisième fois en
quatre ans. Une bonne habitude. JoWilfried Tsonga, on l’espère, en
inaugure une autre, lui qui ne dispute l’épreuve que pour la deuxième
fois. Ils ont tous les deux tant marqué
la journée du samedi, par leur présence physique et morale, qu’on les
sent capables d’aller plus loin
encore, malgré les noms de leurs
adversaires de demain, tous deux
mieux classés, Del Potro pour Tsonga et Roddick pour Monfils.
Mais il faut d’abord déchausser les
lunettes tricolores pour examiner le
tableau de plus haut. Si on s’appelait
Roger Federer ou Rafael Nadal, la
grande nouvelle de la journée serait
tout autre. On veut parler du K.-O.
subi par Novak Djokovic sur le court
no 1 des mains de Philipp Kohlschreiber (6-4, 6-4, 6-4). Oui, Djokovic, la
menace majeure sur leur suprématie
parisienne, battu pour la première
fois depuis quatre ans avant les
quarts de finale. Djokovic, le finaliste
de Monte-Carlo et de Rome,
l’homme qui s’était offert trois balles
de match à Madrid contre Nadal en
demi-finales. Le deuxième homme
fort de la saison sur terre.