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1 Bleu Rouge Noir Jaune ROLAND-GARROS (Photo Pierre Lahalle/L’Équipe) (Photo Richard Martin/L’Équipe) TSONGA ET MONFILS, DUO D’ENFER *64 ANNÉE - N 20 050 1,10 / e o France métropolitaine (Pages 20 à 24) RUGBY PERPIGNAN MARCHE SUR PARIS (Pages 14 et 15) LYON, STADE DE GERLAND, HIER. – Maxime Mermoz et Perpignan, victorieux du Stade Français (25-21), disputeront la finale du Top 14 contre Clermont, samedi (21 heures) au Stade de France. (Photo Jérôme Prévost/L’Équipe) www.lequipe.fr Dimanche 31 mai 2009 M 00825 - 531 - F: 1,10 E 3:HIKKSC=ZUVVUX:?k@f@d@b@k; LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE INCONTESTABLE ! Sa onzième victoire d’affilée, hier soir à Caen (1-0), a permis à Bordeaux de remporter son sixième titre de champion de France. Déjà vainqueurs de la Coupe de la Ligue, les Girondins terminent ainsi une saison exceptionnelle. (Pages 2 à 12, et notre supplément de quatre pages) ACTION ! D 2 0 0 9 . R I C A R D E S T U N E M A R Q U E E N R E G I S T R É E D E P E R N O D R I C A R D S.A . DEPUIS 1932, L’ANIS ÉTOILÉ, LES HERBES DE PROVENCE ET LA RÉGLISSE FONT PARTIE DES INGRÉDIENTS DE RICARD. (175( '$16 /+,672,5( [LQGG L’ÉQUIPE dimanche, lundi : ALLEMAGNE, 2,20 /; AUTRICHE, 2,80 /; BELGIQUE, 1,60 /; CANADA, 3,95$CA; DOM, 1,70 /; ESPAGNE, 2,10 /; GRÈCE, 2,30 /; ITALIE, 2 / ; IRLANDE, 2 /; LUXEMBOURG, 1,60 /; MAROC 15 MAD; PAYS-BAS, 2,20 / ; PORTUGAL CONT 2,30 /; ROYAUME–UNI, 1,50£; SUISSE 2,60 FS; TUNISIE 2,40 DIN Bleu Rouge Noir Jaune Rouge ENTRÉS DANS L’HISTOIRE Bleu Rouge CAEN, STADE MICHEL-D’ORNANO, HIER. – La délivrance et la joie pour Yoann Gourcuff (bras levé), ici entouré de Franck Jurietti (à gauche), du Brésilien Fernando et de l’Argentin Fernando Cavenaghi (à droite) ! Au terme d’un parcours exemplaire, Bordeaux succède à l’Olympique Lyonnais, couronné sans interruption de 2002 à 2008. (Photo Alain Mounic/L’Équipe) Jaune Bleu Jaune FABRICE JOUHAUD Noir Noir AUPHIN de Lyon en 2006 et 2008, Bordeaux est enfin champion de France depuis hier. Le sacre girondin fait souffler sur la Ligue 1 un vent rafraîchissant et sympathique. Mais une fois les émotions passées et la fête oubliée, il doit rester bien davantage que le sentiment du devoir accompli. Le plus dur commence maintenant : le nouveau roi de France devra se montrer digne de l’OL et, donc, passer lui aussi le premier tour de la Ligue des champions. Depuis dix ans et la reprise du club par M 6, actionnaire unique, les Girondins construisent pas à pas ce que Nicolas de Tavernost, patron de la chaîne, appelle « une entreprise de sport et de spectacle ». Depuis deux saisons, Laurent Blanc bâtit un projet sportif fondé sur une certaine idée du jeu, de l’enthousiasme et du plaisir qu’il doit procurer. Cet alliage puissant d’une stratégie économique et d’une certaine idée du football vient de l’emporter, mercredi, en Ligue des champions avec le succès de Barcelone. Il avait déjà gagné l’an passé avec Manchester United et l’année d’avant avec le Milan AC. Évidemment, Bordeaux, comme l’Olympique Lyonnais, est loin de ces références, mais c’est cette voie que suivent modestement les Girondins. Pour y progresser, il faudra investir. La signature de Yoann Gourcuff constitue une première pierre. Elle ne sera pas suffisante. La clé des futurs succès girondins est dans le portefeuille du groupe M 6, obsessionnellement radin ou traditionnellement rigoureux, selon le point de vue avec lequel on l’observe. Il faudra pourtant bien que l’actionnaire donne au président Triaud et au « président » Blanc un peu de moyens s’il veut que le triomphe du 30 mai 2009, après sept années d’hégémonie lyonnaise, ne soit pas sans lendemain. 2 FOOTBALL Bleu Rouge Noir Jaune ! LIGUE 1 (38e et dernière journée) – CAEN - BORDEAUX : 0-1 1 2 3 4 CAEN, STADE MICHEL-D’ORNANO, et BORDEAUX, PLACE DES QUINCONCES, HIER. – 49e minute : Yoan Gouffran (à gauche, félicité par Yoann Gourcuff) ne célèbre pas son but, qui assure le titre à Bordeaux… et envoie aussi Caen, son ancien club, en L 2 (photo 1). Une marée humaine de 80 000 personnes a envahi la place des Quinconces pour suivre le match sur écran géant et fêter, dix ans après le dernier sacre, le sixième titre de champion des Girondins (photo 2). Grand seigneur, Laurent Blanc (à droite) réconforte les Caennais Ismaïla N’Diaye (à gauche) et Reynald Lemaître (photo 3). Dans le vestiaire girondin, Franck Jurietti (debout sur la table) mène les festivités (photo 4). (Photos AP, Bernard Papon/L’Équipe, Alex Martin/L’Équipe, DR) Gouffran le libérateur UN HOMME DANS LE MATCH. – L’attaquant bordelais, décisif, a libéré les Girondins sur un but qui envoie son club formateur en Ligue 2. CAEN – de notre envoyée spéciale Seulement deux buts en L 1 cette saison de son remplacement. Avant ça, Gouffran s’était procuré la première grosse occasion du match. Échappé seul dans le dos de la défense caennaise, il avait buté sur Vincent Planté (6e). S’il perdit quelques bal- lons, il prit son couloir avec des jambes et de l’envie, au cours d’une première période sans réussite. Mais celle-ci n’allait pas tarder. Son but scella le sort du match, les Caennais n’allaient pas se relever. Alors, au coup de sifflet final, pendant que les Bordelais accourraient, euphoriques, sous la tribune des supporters visiteurs, il est allé tendre la main à ses anciens partenaires, un par un. Il leur a lancé un regard déso- L’HOMME CLÉ : A. DIARRA, 8 Il livra une partie de très haut niveau au cours de laquelle il apporta sa puissance dans les duels et dans les airs. Face à lui, Leca, Deroin et Seube n’ont pas eu le temps d’organiser le jeu caennais. Impérial. MÉLISANDE GOMEZ L’HOMME CLÉ : S. YATABARÉ, 6 Seul face à Ramé, le jeune attaquant d’origine malienne a manqué l’égalisation (83e). Mais il aura été le vrai plus des Caennais, dans un rôle de neuf et demi ou de second attaquant, côté droit, ne rechignant pas non plus à défendre. Trémoulinas et Diawara n’ont pas toujours été à la fête face à sa fraîcheur technique et ses appels dans la profondeur. Le peuple bordelais a partagé hier, devant l’écran géant à Bordeaux, la victoire de son équipe. BORDEAUX – de notre correspondante ILS ÉTAIENT 80 000, record battu, sur la place des Quinconces, une marée humaine bleu marine affluant de toutes les artères de la cité dès 17 heures. On ne pouvait pas faire mieux que de choisir cet endroit central, bordé par la Garonne en bas et en son sommet par la colonne des Girondins, ceux de 1789 bien sûr. Mais, hier soir, tout était permis et il était facile de faire croire à des Australiens en goguette, mais en maillot du club, que le monument avait été érigé pour le club. 17 h 30. La place de la Victoire, haut lieu festif de la ville, déborde. Les 30 oC n’y sont pour rien. Ils sont assis aux terrasses pour attendre en meilleure position le début de la retransmission télé. Chez Julio, un restaurant près du Grand Théâtre, Sylvie prend son service. Le temps va être long, Canal + est en panne et il n’y a aucune réservation avant 23 heures. 21 heures. L’esplanade des Quin- conces est entièrement recouverte. Au loin, on aperçoit la rue Sainte-Catherine pleine à craquer. Les photographes mitraillent. L’ambiance est comme au stade, chants et drapeaux compris. Alain Juppé, le maire de Bordeaux, présent sur place, en prend note. 22 h 7. Avec le décalage de diffusion, la foule frappe et marque avec Gouffran. La nuit est tombée, le ciel de fumigènes vire au rose tendre, Bordeaux chavire. Fanny, dix-sept ans, pas vraiment foot, mais beaucoup Gourcuff, s’est prise au jeu et explose. L’onde se propage jusqu’au fleuve, le sol tremble. Marseille mène et ça n’a aucun écho. Le titre est là, tout proche. Le reste n’a pas grande importance. Sur les côtés de la place, certains ont l’air bien alcoolisés, mais cela ne gâche pas la fête qui ne fait que commencer. La nuit sera courte avant de revenir, aux alentours de midi, à cet endroit désormais chéri par tous les Bordelais. Les joueurs découvriront alors à leur tour le cœur battant d’une ville à l’unisson. LAWRENCE LEENHARDT À Caen, les larmes avant la grande lessive UNE IMAGE. Celle des pleurs de Barzola, Lemaître et Yatabaré face à l’explosion de joie des Bordelais. Hier, face à Bordeaux, le Stade Malherbe de Caen a dû se résoudre, dans une immense tristesse, à sa quatrième relégation depuis sa première accession en Ligue 1 au terme de la saison 1988. La formation de Franck Dumas n’a pas démérité mais n’a jamais non plus véritablement inquiété son adversaire du soir. Les regrets seront immenses. Depuis la fin de l’automne, les Caennais ont lentement mais sûrement dégringolé. Ils cultivent aujourd’hui ce para- doxe d’être relégué en Ligue 2 en disposant de la meilleure attaque (9e) et défense (15e) parmi tous ses concurrents de près ou de loin au maintien (Nantes, Saint-Étienne, Sochaux, Le Mans). L’histoire retiendra aussi que la formation normande a connu la maladresse de mener au score une douzaine de fois cette saison sans avoir pu concrétiser la victoire qui leur a manqué, hier soir, pour se sauver. Comme en 2005, donc, le club du président Jean-François Fortin fait partie des relégués de la dernière journée. Seube, Planté, Deroin et Sorbon étaient déjà de cette chute sévère. La quatrième remontée en Ligue 1 de l’histoire du club n’aura duré que deux saisons. Ce matin, les premiers soldes de tout compte devraient commencer à tomber. Le groupe caennais ne vivait pas dans l’harmonie. Le manager sportif et entraîneur, Franck Dumas, usé par cette saison où son groupe ne l’a pas toujours suivi pourrait décrocher du terrain. Un grand chambardement devrait intervenir côté joueurs. Savidan, mais aussi Ben Khalfallah, Planté, Seube, entre autres, devraient partir. L’histoire se répète à Caen. ALEXANDRE CHAMORET La tournée des patrons (1973), Saint-Étienne reprend les rênes du football français, avec trois titres (1974, 1975, 1976), trois Coupes de France (1974, 1975, 1977) et une finale européenne (1976). C’est le temps de la « fièvre verte », qui précédera une époque plus trouble (dernier titre en 1981), au cours de laquelle aucune équipe n’assure vraiment la succession et où l’ASSE se cherche, entre politique de vedettes (Platini) et pérennité de sa politique de jeunes (Roussey, Paganelli). Cette deuxième grande période s’achèvera dans les affres de l’affaire de la caisse noire (1) et de la descente en D 2 (1984). LE BORDEAUX DE BEZ. – Sous la direction de Claude Bez, Bordeaux gravit les échelons : sixième en 1980, troisième en 1981, quatrième en 1982, deuxième en 1983, dans ces quelques années où aucun successeur des Verts ne s’est imposé durablement. Les Girondins sont champions trois fois en quatre ans (1984, 1985, 1987) et se placent neuf fois parmi les quatre premiers pendant la décennie. Leur période de domination se termine quand commence celle de Marseille. C’est surtout la condamnation de la gestion Bez qui marquera la fin de cette période dorée, avec une descente en D 2 en 1991. L’OM DE TAPIE. – Marseille revient de très loin et de très bas (quatre saisons en D 2) quand Bernard Tapie prend la présidence du club en 1986. Deuxième en 1987, sixième en 1988, il se pose en concurrent de Bordeaux et s’empare du titre en 1989. Il ne le lâchera qu’en 1993, à cause du déclassement sanctionnant l’affaire VA-OM, qui le prive d’une cinquième sacre d’affilée. Comme le Bordeaux de Bez, comme le Saint-Étienne de Rocher, le Marseille de Tapie chutera sur décision judiciaire, avec deux saisons en D 2 à la clé. Derrière ce règne marseillais s’ouvre une longue période d’instabilité à la tête du Championnat, qui ne sera interrompue que par l’avènement de Lyon. De 1994 à 2001, aucun champion de France ne parvient à conserver son titre. Six clubs différents (2) sont sacrés en huit saisons avant l’avènement du règne lyonnais. Avec les nouvelles règles euro- PAGE 2 ALEXANDRE CHAMORET La Ligue 1 saison 2009-2010 péennes, les équipes françaises peinent à conserver leurs meilleurs joueurs. Elles ont de plus en plus de mal à stabiliser leurs effectifs et à les enrichir, ce qui avait été la marque de tous les clubs dominants que nous venons d’évoquer. Seul Lyon, depuis sept ans, y est parvenu, ce qui n’a pas été un mince exploit. Il s’agit maintenant de savoir si l’OL pourra rebondir rapidement, comme Saint-Étienne a su le faire au début des années 1970, et si la victoire de son successeur ouvre une nouvelle ère de domination ou un autre temps d’instabilité à la tête du Championnat. Li Lille Boulogne-sur-Merr Avant le septennat lyonnais au sommet de la L 1, d’autres clubs avaient marqué de leur empreinte le Championnat de France. Après un dernier titre, en 1962, et une deuxième place en 1963, Reims chute brutalement en Division 2 la saison suivante pour n’avoir pas su anticiper sur la fin de carrière de ses joueurs majeurs. Ce déclin coïncide exactement avec l’émergence de Nantes, passé en deux ans de la D 2 à un double titre de champion (1965, 1966). LES VERTS DES ANNÉES 1960... – Solide club depuis dix ans, Saint-Étienne avait connu un accident industriel en 1962, descendant en D 2 en même temps qu’il remportait la Coupe de France. Remonté l’année suivante, il est champion dès la première saison (1964). Après les deux titres nantais, il est champion de France quatre années de suite (de 1967 à 1970), ce que personne n’avait réalisé avant. Il agrémente cette série par deux victoires en Coupe (1968, 1970). Marseille interrompt la série, mais les Verts restent dans la course tout en devant assurer le passage d’une génération à la suivante. ... ET DES ANNÉES 1970. – Après un intérim de trois ans de l’OM (1971, 1972) et de Nantes assez mordant. Remplacé par NABAB (57e). SEUBE (6) : le capitaine caennais a ratissé large au milieu de terrain et bouché les trous en défense. A souvent prêté main forte à Lemaître. Acharné. Remplacé par I. N’DIAYE (79e). BEN KHALFALLAH (4) : pas omniprésent dans un rôle axial inhabituel en première période. Trop court devant Ramé (10e). Plus à l’aile sur l’aile gauche, après la pause. Remplacé par ELUCHANS (70e). S. YATABARÉ (6) : voir ci-dessus. SAVIDAN (5) : loupe le coche sur un centre de Barzola (10e). Une activité incessante sur tout le front de l’attaque. Précieux par ses remises. Ses appels en profondeur ont semé le danger. Mais on aurait aimé le voir dans une position plus axiale. PLANTÉ (6) : ne peut rien sur la tête à bout portant de Gouffran (0-1, 49e). Deux arrêts décisifs (6e, 13e). Impeccable, il est l’un des gardiens à avoir fait le plus de parades cette saison. BARZOLA (4) : il n’a pas assez pris son couloir. R. GOMIS (5) : des interventions autoritaires. Le plus sûr en défense centrale. SORBON (3) : trop tendre. À souffert face à l’arsenal technique de Chamakh. LEMAÎTRE (4) : limite en défense. Une relance au petit bonheur qui aurait pu profiter à Fernando (36e). Des velléités offensives. DEROIN (5) : vif et technique, le milieu de terrain, extrêmement motivé, a joué les trublions par ses dribbles et ses ouvertures. S’est aussi démené sur les tâches défensives. G. LECA (3) : des absences. Pas Valenciennes Va Len Lens ens en nnss Naancy Na ncyy P is Paris is-SG SG Ren Renn RRe ennes ennnes enn es Lee M Maaan ans nnss Auxe Au xer xerre errree Lorientt S haux Soch Lyyyon Lyo on on Les promus Bor BBo or oord rdea rdeaux deau e ux eaux ux Sain SSa aaint-É aint int in nt Étie tie ienne ien enn en nnnee nn nne Greno Gren Gre Gr G ren rre renoble ennoble oble oble M Monaco DIDIER BRAUN (1) Depuis 1977, le club avait détourné 20 millions de francs sur ses recettes pour verser des sommes occultes à ses principaux joueurs. Le scandale avait éclaté en 1982. (2) Paris-SG (1994), Nantes (1995, 2001), Auxerre (1996), Monaco (1997, 2000), Lens (1998), Bordeaux (1999). TToooulous Tou Toulou ouuulous lousse lou Mont M ontp onnttp on tppeellier ier ie ier Nice Marseeille DIMANCHE 31 MAI 2009 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge LES JOUEURS CAENNAIS. – L’attaquant international Espoirs a apporté de la profondeur mais a manqué de réalisme. Du jamais vu LE GRAND REIMS. – Certes, le Stade de Reims de l’après-guerre n’a jamais remporté deux titres de champion de suite. Mais, de 1946 à 1963, il a été six fois champion et, surtout, s’est classé parmi les quatre premiers dix-sept fois sur dix-huit, sa seule contre-performance (10e, en 1956) correspondant à sa première finale européenne (3-4, contre le Real Madrid, lors de la première édition de la Coupe d’Europe des clubs champions), ce qui n’est pas fortuit. BERNARD LIONS Yatabaré a tout essayé LE DESSIN JAMAIS LE CHAMPIONNAT de France n’a connu une mainmise comparable à celle de l’Olympique Lyonnais depuis la saison 2001-2002. Aucun club n’avait aligné une série de sept titres d’affilée. La chute de l’OL ouvre par conséquent une époque inédite. Cependant, le football français a déjà vécu des périodes de domination d’un seul club. Elles eurent un avant et un après. Le rappel de ces épisodes peut-il éclairer l’après-Lyon qui commence aujourd’hui ? pointu, sa spécialité (13e) et de taper au-dessus (36e). Complet. A. DIARRA (8) : voir ci-dessus. JUSSIÊ (3) : quand on le vit, ce fut pour perdre des ballons et rater le cadre (34e). Relayé à son poste par SERTIC (64e), qui loupa une balle de 2-0 (74e). GOURCUFF (5) : il a manqué ses coups de pieds arrêtés et sa volée du gauche (25e), jusqu’à cette combinaison sur coup franc qui amena le but. Sorti pour permettre au revenant WENDEL de participer à la fête (79e). GOUFFRAN (6) : il a converti sa seconde occasion (49e), mais n’a pas fêté son but devant son ancien public. Ce but de la tête a eu un double effet : offrir le titre à Bordeaux et reléguer son club formateur. Un bonheur cruel. CHAMAKH (6) : il joua surtout en déviation, obtint des coups francs et rata le cadre (90e). RAMÉ (6) : il claqua un ballon sur sa ligne de sa main droite (10e) et bloqua le tir de Yatabaré (83e). Décisif. JURIETTI (7) : jouer sous les sifflets ne le perturba pas au moment de sauver devant son but (15e et 68e). Au métier. PLANUS (7) : il para souvent au plus pressé. Et bien. Sans trembler. S. DIAWARA (6) : s’il fut mieux après la pause, sa première période confirma toutefois qu’il terminait moins bien sa saison. Il a tant donné au cours de celle-là qu’il est pardonné. TRÉMOULINAS (5) : le danger passa souvent de son côté. Mais son centre s’avéra décisif sur la même action qui amena l’égalisation de la tête de Fernando à Valenciennes (2-1). FERNANDO (7) : son rôle de récupérateur ne l’empêcha pas de s’offrir une percée dans l’axe conclue d’un Bleu Rouge CAEN, STADE MICHELD’ORNANO, HIER. – Critiqué pour ses performances cette saison, Yoan Gouffran, à la lutte ici avec Reynald Lemaître, a certainement inscrit, contre son ancien club, le but le plus important de sa carrière. (Photo Bernard Papon/ L’Équipe) Jaune Bleu Jaune Il aurait pu exulter, pourtant, après ce but qui pèse tant, au bout d’une saison pas toujours facile. Il aurait pu se souvenir de ces mois d’adaptation difficiles, de ses premières sorties peu convaincantes, de ses espoirs déçus au cours d’un hiver où il fut souvent remplaçant. Il était arrivé, en juin dernier, comme une recrue pleine de promesses, chargé des attentes de Laurent Blanc. Mais il lui a fallu patienter plus que prévu pour s’imposer en Gironde. Il avait espéré d’autres statistiques, lui qui, avant hier soir, n’avait marqué qu’un seul but en L 1, à Rennes (3-2). Yoan Gouffran, qui a fêté ses vingt-trois ans cette semaine, n’a pas vécu la saison qu’il espérait, mais il s’est offert une dernière soirée inoubliable. Hier soir, il n’a pas manqué le rendez-vous, devant un public qui était encore le sien, il y a un an, et qui lui a réservé une belle ovation à l’heure lé et leur a glissé quelques mots de réconfort, sans doute. Yoan Gouffran, évidemment, était ravi d’avoir marqué. Il aurait simplement préféré que ce fût contre quelqu’un d’autre. LES JOUEURS BORDELAIS. – L’international bordelais a rayonné dans l’entrejeu et imposé sa puissance Noir Noir AU MOINS, Yoan Gouffran avait eu la politesse de prévenir. Tout au long d’une semaine forcément différente, il avait répété devant les micros tendus : « Si je dois marquer un but décisif, je le ferai. » Le calendrier de la Ligue 1 avait dessiné un scénario particulier pour l’attaquant girondin et il y était écrit, sans doute, qu’il y tiendrait le rôle principal. Ce 30 mai, Gouffran l’avait depuis longtemps vissé dans un coin de la tête et il avait deviné les enjeux de cette ultime soirée à mesure que Caen, son club formateur, s’enfonçait dangereusement au classement, et alors que s’annonçait toujours plus clairement un coude-à-coude avec l’OM. En Normandie, Gouffran a laissé des souvenirs et des amis, au bout de sept années qui ont lancé sa carrière de joueur pro, de son arrivée au centre de formation à ses premières apparitions, souvent marquantes, chez les pros. Mais voilà, depuis l’été dernier, il joue pour Bordeaux et, hier soir, il y avait un titre à aller chercher. Alors, à la réception de ce centre de Trémoulinas, il a sauté plus haut que Nicolas Seube pour placer une tête qui bat- tait Vincent Planté (49e). Qu’a-t-il pensé, alors ? Beaucoup de choses, sans doute, mais il n’a rien montré. Pas de bras levés, pas de course folle, pas d’embrassades à n’en plus finir. Diarra, la puissance et la maîtrise 3 FOOTBALL Bleu Rouge Noir Jaune ! LIGUE 1 (38e et dernière journée) – CAEN - BORDEAUX : 0-1 Bordeaux sur son piédestal Intraitables à Caen, les Girondins sont devenus champions de France après sept années de domination lyonnaise. Il leur fallait un point, ils en ont pris trois. En signant, hier soir à Caen, une onzième victoire de suite qui les fait entrer dans l’histoire, les Girondins ont conclu de la plus belle façon une saison exceptionnelle. Devant un public plongé dans la tristesse, ils ont remporté un sixième titre après ceux conquis en 1950, 1984, 1985, 1987 et 1999. Également victorieux de la Coupe de la Ligue, Bordeaux a conclu dans l’euphorie une saison qui fera date. CAEN, STADE MICHEL-D’ORNANO, HIER. – 49e minute : Vincent Planté ne peut rien faire. Yoan Gouffran (absent sur la photo) vient de devancer de la tête Nicolas Seube sur un centre de Benoît Trémoulinas, à la suite d’un coup franc de Yoann Gourcuff. (Photo Alain Mounic/L’Équipe) HIER Lille Grenoble Marseille Caen Nice Toulouse Paris-SG Lorient Saint-Etienne Nantes CAEN – de notre envoyé spécial de sentiments qui a quelquefois irrité mais qui était le chemin qui convenait le mieux à sa personnalité. Les Girondins auraient plié l’affaire plus tôt si Planté n’avait été parfait devant Gouffran (6e) et sur une percée de Fernando, relayée par Gourcuff (13e). Caen aura tout essayé mais c’était forcément insuffisant devant la puissance déployée au milieu par Alou Diarra et Fernando. La fin de match normande a été héroïque mais la résistance bordelaise, elle, fut sans la moindre faille. Jurietti, sifflé pendant tout le match, sauva pour finir devant Savidan (68e), Diawara rattrapa Nabab dans RÉACTIONS « Je vais faire la fête » LAURENT BLANC, l’entraîneur girondin, savoure le premier titre de champion de sa jeune carrière d’entraîneur. Flegmatique, même dans ses plus intenses moments de bonheur, Laurent Blanc intériorisait comme jamais, après le coup de sifflet final. Pourtant,son émotionétait perceptibleau travers de ses mots. CAEN – de notre envoyé spécial « COMMENT ACCUEILLEZ-VOUS votre premier titre de champion comme entraîneur ? – Comme la récompense de deux années de travail. Les Gagner trois titres cette saison, c’est fabuleux. La tension et le stress d’une année sont retombés en quelques minutes dans les vestiaires. La joie était assez classique, c’est surtout un grand soulagement. Quand tu vois, ces quinze derniers jours, des milliers de supporters au Haillan, tu sens qu’il se passe quelque chose. On va fêter ça avec eux demain (aujourd’hui). » – B. L. G FERNANDO (Bordeaux) : « C’est une soirée formidable, je n’ai presque plus de voix. Dans le vestiaire, c’était formidable, on a fêté ça au champagne. Ce qui nous arrive, c’est le résultat de l’ambiance extraordinaire VOLLEY BALL NATATION JUDO GOLF RUNNING FOOTBALL OUTDOOR *technologie pour une course fluide conception : Shortlinks crédits photos : Mizuno - Fotolia Mizuno RCS Nanterre B415 006 741 joueurs, mais aussi le staff technique, qui a mis ses compétences au service des joueurs, ont été fantastiques. – Comment allez-vous fêter ce titre ? – Vous me connaissez. Je suis quelqu’un d’assez réservé. Mais c’est vrai que, là, je vais faire la fête ce soir (hier soir) et demain (aujourd’hui). On va maintenant pouvoir partager ces moments de bonheur entre nous, puis à Bordeaux, avec tous ceux qui aiment les Girondins. Ensuite, j’apprécierai vraiment en famille et avec Jean-Louis (Gasset, son adjoint). Comme on a l’habitude de le faire. C’est à partir de là, entre nous, qu’on apprécie vraiment ces moments à la fois si rares et si précieux. C’est pour cette raison qu’il faut les savourer pleinement. » – B. Li. qu’il y a eu dans cette équipe pendant toute la saison. Cela a été une semaine difficile, mais encore une fois la préparation a été parfaite. Dans ce dernier match, on a gardé toute la force qui a toujours été la nôtre. On a eu la première occasion, puis Caen a eu la suivante, puis encore nous. C’était difficile parce que notre adversaire jouait sa peau et on savait que Marseille pouvait battre Rennes. Mais on a été solides jusqu’au bout, ce titre est magnifique. » – J.-M.B. G Souleymane DIAWARA (Bordeaux) : « J’ai appris que le trophée était à Marseille. Il va falloir qu’ils le ramènent vite à Bordeaux. On va ren- trer fêter ça avec les supporters. Ce soir (hier soir), on repense à toute la saison, aux moments forts. Tout a défilé en une minute. Sur l’état d’esprit qu’on a affiché ces derniers temps, on était imbattables. » – M.Go. G Jean-François FORTIN (président de Caen) : « Le club descend en Ligue 2, c’est la dure loi du sport. Mais je vais parler de l’arbitrage, je pense que le champion de France pouvait rivaliser avec nous. M. Batta veut que la télé aide les arbitres et je ne peux qu’aller dans ce sens. J’ai vu comme les autres un penalty indéniable qui ne nous a pas été sifflé (à la 5e minute, Ben Khalfallah était légèrement poussé du coude par Diawara). Ensuite, on fait entrer un jeune attaquant, qui aurait dû tomber dans la surface (à la 77e, Diawara reprenait Nabab), ce qu’aurait fait un joueur plus expérimenté comme Marouane Chamakh. S’il était tombé, on aurait eu un penalty. » – M. Go. G Nicolas SEUBE (Caen) : « La tristesse prédomine, l’objectif n’est pas atteint, on espérait s’en sortir mais on a fait une saison trop catastrophique. Ce n’est pas ce soir qu’on a perdu, on a lâché trop de points en route. Le premier bilan est que le groupe risque de changer, on arrive en bout de cycle, il y a un noyau dur qui est là depuis des années comme Vincent (Planté), Titi (Deroin), qui en ont gros sur la patate ce soir (hier soir). C’était peut-être mon dernier match avec Caen, mais je n’en suis pas certain. S’il y a des propositions intéressantes, je ne vous cache pas que certains joueurs risquent de quitter le club. » – A .C. G Vincent PLANTÉ (Caen) : « Ce n’est pas ce match-là qui nous manquait pour nous sauver, la descente se joue bien avant. On a joué contre une belle équipe de Bordeaux avec un jeu léché, on aurait pu marquer un petit but avant qui aurait pu changer la donne. J’ai énormément de tristesse ce soir parce qu’il y a énormément de gens que j’aime dans ce club, que ce soit parmi les joueurs ou dans l’administration du club. J’espère qu’on ne va pas tous se perdre de vue. Personne ne sait encore ce qu’il va faire. » – A. C. CAEN JEAN-MARC BUTTERLIN 0-1 (0-0) BORDEAUX ###### Temps doux. Pelouse en bon état. 20 823 spectateurs. Arbitre : M. Lannoy. Poss. duu ballon Lem maîîttrre 4 44 % Seuube cap., 6 Ferna o Fernando 7 Juuriettti 7 PPoss. du ballon 56 % 5 Gouffr Saviddan an Gouffran PPlanu anus Sorbon orbon b Corners Corners 6 5 7 3 amé mé Diarr arra Ra G LLecca BBen Khal Gourccuff A. Diarra Go Khalfalla fa ah Plantéé G. Plant caaap., 8 3 5 4 6 6 Tirs Tirs R. Gomis Gom om S. DDiaw iawara Chamakh Ch ham h S. Yata Y abaré bar é 5 6 6 6 Jusssiê Derroin 3 5 Barzola rzola Trémoulinas m linas 4 5 6 2 8 1 14 Remplacements 11 57e : G. Leca par NABAB. 70e : Ben Khalfallah par ELUCHANS. 79e : Seube par I. N'DIAYE. Non utilisés : Thébaux (g. ), !Bordeaux a enregistré sa onzième Florentin, Toudic, Adnane. victoire d'affilée en L 1. Entraîneur : F. Dumas. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Dans la même saison, Les cartons c'est un record. 3 avertissements : Sorbon (11e , charge sur Gourcuff), Seube (47e , charge sur Fernando), Planté (90e+ 5, altercation avec Sertic). Remplacements 64e : Jussiê par SERTIC. 79e : Gourcuff par WENDEL. 86e : Gouffran par BELLION. Non utilisés : Valverde (g.), Henrique, Ducasse, Cavenaghi. Entraîneur : L. Blanc. -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Les cartons 4 avertissements : Trémoulinas (60e, tacle par-derrière sur Nabab), Chamakh (66e, tacle dangereux sur Deroin), Ramé (88e, gain de temps), Sertic (90e+ 5, altercation avec Planté). ------------------------------------------------------------------------------ LE BUT (49e, 0-1 : GOUFFRAN passe de Trémoulinas). – Coup franc pour Bordeaux, à vingt-cinq mètres. Gourcuff décale Trémoulinas, esseulé côté gauche. Le centre de l'arrière gauche trouve Gouffran, dans les six mètres, qui marque de la tête. Le tableau d’honneur Champion : Bordeaux. Qualifiés pour la Ligue des champions : Bordeaux, Marseille. Qualifié pour le 3e tour qualificatif de la Ligue des champions : Lyon. Qualifiés pour la Ligue Europa (*) : Toulouse, Lille et Guingamp (vainqueur de la Coupe de France). Relégués en L 2 : Le Havre, Nantes, Caen. Promus en L 1 : Lens, Montpellier, Boulogne-sur-Mer. (*) La cinquième place du Championnat de France est qualificative pour la Ligue Europa en raison de la Coupe de la Ligue, remportée par Bordeaux, et qualifié pour la Ligue des champions. LES DIX DERNIERS CHAMPIONS 2009 ............................... Bordeaux 2008 ...................................... Lyon 2007 ...................................... Lyon 2006 ...................................... Lyon 2005 ...................................... Lyon 2004 ...................................... Lyon 2003 ...................................... Lyon 2002 ...................................... Lyon 2001 .................................. Nantes 2000 ................................. Monaco Voir aussi notre supplément « Bordeaux champion » pages I à IV TECHNOLOGY FOR G Nicolas DE TAVERNOST (président de M 6, actionnaire majoritaire des Girondins) : « Dix ans après avoir racheté le club, ce titre nous procure une joie immense. C’est le fruit d’un gros travail de toute une équipe, notamment du président Jean-Louis Triaud, qui nous a convaincus de reprendre les Girondins. Depuis notre arrivée, nous œuvrons avec sérieux et nous sommes récompensés ce soir. Nous avons su ne pas écouter les critiques de ceux qui nous disaient qu’il fallait forcément faire des folies pour réussir. Nous avons aussi su choisir les hommes pour diriger cette équipe, en premier lieu Laurent Blanc. » – E. M. G Alain JUPPÉ (maire de Bordeaux) : « C’est une victoire magnifique, qui vient clore une saison tout aussi magnifique. Et puis ça me fait chaud au cœur de voir cette foule bordelaise venue de tous les milieux, de tous les âges, qui partage cette fête populaire. On dit que Bordeaux est une ville réservée, eh bien, regardez ! Je n’ai jamais vu autant de monde que ce soir, c’est beau. Les Bordelais ont voulu vivre ensemble ce moment. Dix ans, c’est long, ce deuxième titre va être fêté comme il se doit. Et le projet de grand stade que je soutiens ne peut que tirer profit d’un tel événement. » – L. L. G Marc PLANUS (Bordeaux) : « Vivre une joie pareille quand on est, comme moi, natif de Bordeaux, c’est vraiment magique. » G Michel PAVON (directeur sportif de Bordeaux) : « C’est extraordinaire ! la surface (77e) et Ramé ne trembla pas face à Yatabaré (83e). Il n’y aura pas eu à se préoccuper du dernier feu d’artifice marseillais, devenu une anecdote lointaine. Il y a dix ans, Laurent Blanc avait perdu le titre lors de la dernière journée au profit de Bordeaux. Il était alors le patron de la défense de Marseille. Une décennie plus tard, l’histoire s’est inversée. Pour lui, mais pas pour les Girondins. FLUID RUNNING 315g de Performance ! La technologie Wave positionnée dans la semelle combine souplesse, amorti, stabilité et dynamisme… pour une course fluide et confortable. Redécouvrez le plaisir de courir. WAVE RIDER 12 DIMANCHE 31 MAI 2009 PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Bordeaux est une équipe comblée qui a garni deux fois sa vitrine. Elle est championne mais aussi détentrice de la Coupe de la Ligue. La Coupe est pleine, on peut le dire comme ça. Les mille supporters qui avaient fait le déplacement en Normandie ont pu fêter leurs héros poteau un centre de Trémoulinas. Exactement comme à Valenciennes (2-1), l’action décisive est née d’un coup franc intelligemment joué par Gourcuff vers son arrière gauche alors que tout le monde attendait une balle dans la boîte. Ce but, qui vaut tout l’or du monde, a justement récompensé des Bordelais, dominateurs durant toute la première mi-temps, et qui n’ont vraiment tremblé que sur un centre de Barzola, dévié au premier poteau par Savidan, qui butait sur Ramé (10e). c. Diff. 34 +30 35 +32 29 +23 27 +18 39 +12 38 +11 34 +8 35 0 41 -1 47 0 45 -4 42 -7 37 -13 48 -8 47 -9 54 -11 56 -16 49 -7 54 -21 67 -37 Bleu Le sixième titre des Girondins comme ceux-là le méritaient, dans le décor étrange d’une foule normande atterrée mais qui eut la politesse d’applaudir son bourreau, Yoan Gouffran, le pire bourreau que ce match pouvait générer. Car celui qui a fait basculer la L 1, hier soir, est un enfant du Stade Malherbe. Il y a fait ses classes de footballeur et on imagine les sentiments confus qui l’ont habité. Gouffran a porté Bordeaux sur le sommet et précipité Caen dans le précipice à la 49e minute, coupant au premier Classement Pts J. G. N. P. p. 1. Bordeaux 80 38 24 8 6 64 2. Marseille 77 38 22 11 5 67 3. Lyon 71 38 20 11 7 52 4. Toulouse 64 38 16 16 6 45 5. Lille 64 38 17 13 8 51 6. Paris-SG 64 38 19 7 12 49 7. Rennes 61 38 15 16 7 42 8. Auxerre 55 38 16 7 15 35 9. Nice 50 38 13 11 14 40 10. Lorient 45 38 10 15 13 47 11. Monaco 45 38 11 12 15 41 12. Valenciennes 44 38 10 14 14 35 13. Grenoble 44 38 10 14 14 24 14. Sochaux 42 38 10 12 16 40 15. Nancy 42 38 10 12 16 38 16. Le Mans 40 38 10 10 18 43 17. Saint-Etienne 40 38 11 7 20 40 18. Caen 37 38 8 13 17 42 19. Nantes 37 38 9 10 19 33 20. Le Havre 26 38 7 5 26 30 Jaune Rouge Jaune onze victoires de rang, une enfilade à la limite de la raison que personne avant elle n’avait réussi dans la même saison. C’est énorme, vraiment énorme. C’est à ce prix-là que les Girondins ont effacé un débours sur Lyon de sept points à l’entrée du printemps et doublé Marseille à trois journées de la fin, le soir où l’OM a craqué chez lui devant le désormais ex-champion (1-3). Toute la lumière du monde s’est posée, hier soir, sur une équipe qui a bâti sa destinée dans une discrétion Nancy Sochaux Rennes Bordeaux Le Havre Lyon Monaco Le Mans Valenciennes Auxerre Noir Bleu Noir APRÈS SEPT ANNÉES d’une formidable hégémonie lyonnaise, Bordeaux est le nouveau champion de France, et c’est un magnifique champion. Dix saisons après leur dernier titre, les Girondins sont allés chercher le sixième trophée de leur histoire à Caen au cœur d’une nuit où le bonheur le plus intense a côtoyé une infinie détresse. L’instant où Bordeaux a planté son drapeau sur le sommet de la L 1 a aussi été celui où les Normands ont retrouvé une L 2 dont ils s’étaient extirpés il y a deux saisons. La Ligue 1 s’est éteinte à Ornano dans des relents de drame, devant un public abattu au milieu duquel les Bordelais se congratulaient comme des gamins. Bordeaux est donc allé au bout de son destin, manifestant sans jamais faiblir une force mentale considérable. Cette saison, l’équipe de Laurent Blanc aura montré toutes les facettes d’un champion, souvent magnifique comme contre Paris (4-0), parfois épique comme à Monaco (4-3), mais toujours animé d’un esprit de corps fantastique et d’une joie de vivre qui a éloigné les conflits ayant quelquefois pourri la vie de ses concurrents. L’histoire se souviendra de cette équipe, pas seulement parce qu’elle a mis fin à l’épopée lyonnaise mais en raison de cette incroyable série de 3-2 0-1 4-0 0-1 0-0 0-0 0-0 1-1 4-0 2-1 4 FOOTBALL Bleu Rouge Noir Jaune ! LIGUE 1 (38e et dernière journée) – MARSEILLE - RENNES : 4-0 Marseille a fait le maximum L’OM devait vaincre Rennes pour espérer. Les joueurs ont assuré l’essentiel mais ce n’était pas suffisant. MARSEILLE – de notre envoyé spécial Temps doux. Pelouse en bon état. 55 877 spectateurs. Arbitre : M. Ennjimi. Taiwo Taiw 6 P du Poss. DDanzzé Zenden ende Kem mbo-Ekoko -Eko ballon 3 4 4 % % Be. e. Ch Cheyroou Lem moinee ca ap., Hilton lt Corners Corners 5 FFanni an i 7 6 J. Lerooy 4 Mandanda Mand BBen Arfa A NNiaang Douuchez uchez 6 6 5 8 M. Sow 6 Tirs Tirs Haaansson ns Civell Civelli vell 4 cap Mbbia cap., 6 Mbaami 4 6 7 Echiiéjiléé B.. Koné Kon Bonnart onna Boccanegra egra 4 8 6 3 Poss. duu ballon 52 4 48 4 2 24 1 15 Remplacements 3 Remplacements 46e : Zenden par KABORÉ (note : 6). 59e : Echiéjilé par Ab. CAMARA. 72e : Ben Arfa par WILTORD. 72e : Kembo-Ekoko par LASIMANT. Non utilisés : Ru. Riou (g.), R. Zubar, 76e : Lemoine par ONIANGUÉ. Mears. Non utilisés : C. N’Diaye (g.), Marseille a terminé ! sur le podium de la L 1 Entraîneur : É. Gerets. Théophile-Catherine, Le Marchand, D. lors des trois dernières Le Tallec. saisons (2e en 2006-07, Entraîneur : G. Lacombe. e e - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 3 en 2007-08 et 2 en -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Les cartons Le carton 2008-09). Seul Lyon peut en dire autant. Aucun carton. 1 avertissement : Mbia (62e, semelle sur Be. Cheyrou). ------------------------------------------------------------------------------ LES BUTS 1-0 : B. KONÉ (52e, passe de Be. Cheyrou). – Au milieu du terrain, Cheyrou lance en profondeur Koné dans le dos de Bocanegra et Hansson. À l’entrée de la surface, sur la droite, l’attaquant marseillais trompe Douchez d'une demi-volée croisée du droit. 2-0 : NIANG (57e, passe de B. Koné). – Koné intercepte une passe en retrait pas assez appuyée de Danzé. Face à Douchez, il décale Niang sur sa droite. L'attaquant marseillais bénéficie d’un contre favorable sur son duel avec le gardien rennais, puis pousse le ballon du droit dans le but vide. 3-0 : DOUCHEZ (58e c.s.c.). – À l'entrée de la surface, Koné tente sa chance. Sa frappe du droit heurte le poteau droit, rebondit sur le dos de Douchez et entre dans le but. 4-0 : NIANG (71e, passe de Be. Cheyrou). – Sur le côté droit, Ben Arfa fait une percée dans la défense rennaise puis transmet à Cheyrou, qui glisse le ballon dans la surface à Niang. En pleine course, l'attaquant marseillais se jette et bat Douchez d'un tir croisé du gauche à ras de terre. MARSEILLE, STADE-VÉLODROME, HIER. – 52e minute : l’attaquant marseillais Bakari Koné peut fêter son but par un salto arrière sous les yeux de son capitaine Benoît Cheyrou. Mais le large succès de l’OM sur Rennes (4-0) n’aura pas été suffisant. (Photo Félix Golesi/L’Équipe) minutes, tout était réglé. D’abord Koné reprenait magnifiquement une ouverture de Cheyrou (1-0, 52e), puis l’Ivoirien offrait le deuxième à Niang (57e). Le troisième ? Une frappe de Koné qui rebondissait sur le poteau puis le dos de Douchez (3-0, 58e). Comme il fallait bien que Niang apporte son écot, il s’arrachait devant Bocanegra pour battre Douchez (4-0, 71e). C’en était fini de la saison, le public soutenait encore une fois ses hommes et bien sûr Éric Gerets qui recevait une énorme ovation. Ici personne n’oubliera le Belge. Lui aussi devrait emporter dans ses malles de beaux souvenirs… HERVÉ PENOT Deschamps : « Niang va rester » DIDIER DESCHAMPS, le nouvel entraîneur de l’Olympique de Marseille, a déclaré, hier soir, sur Canal +, que Mamadou Niang, allait « rester à l’OM » la saison prochaine malgré des offres en provenance de clubs anglais. L’attaquant marseillais, auteur d’un doublé face à Rennes, a indiqué après le large succès (4-0) de son équipe qu’il entendait se plier à la volonté du successeur d’Éric Gérets. « C’est l’avis du coach qui compte », a estimé le Sénégalais dans un grand sourire. La fête pour oublier Le Stade-Vélodrome a choisi d’occulter la perte du titre en saluant le récital de son équipe et le départ d’Éric Gerets. MARSEILLE – de notre envoyé spécial IL ÉTAIT 22 H 50 lorsque les derniers espoirs de titre se sont envolés dans le ciel marseillais. Le tout sans larmes mais dans une ambiance de fête, avec un tour d’honneur pour les joueurs de l’OM, tandis qu’Éric Gerets, salué par tout le stade, avait pris l’escalier vers la sortie. Cela aura été la soirée des paradoxes. C’est au Stade-Vélodrome que Marseille a perdu le titre. Et c’est là qu’il a effectué hier soir un ultime récital face à Rennes (4-0), sa plus grosse victoire depuis Auxerre lors de la 2e journée. À ce moment-là, en août 2008, c’était la promesse d’une saison de feu. Elle aura été inachevée, mais ardente et c’est ce que les supporters ont voulu retenir, au terme d’une interminable journée d’attente. Trois heures avant le match, on entendait déjà les chants des supporters boulevard Michelet. Une fois à l’intérieur, la pression est montée d’un cran lorsque Jean-Pierre Papin a fait son apparition sur la pelouse, le nouveau maillot de l’OM à la main. Un triomphe romain. Mais un peu après 22 heures le StadeVélodrome est resté d’un coup pétrifié. Là-haut, à Caen, Gouffran venait de marquer pour Bordeaux, ce qui noyait les illusions marseillaises pour le titre. Ce silence pesant n’aura pas duré. En six minutes, Baky Koné réchauffait l’ambiance. L’ancien Niçois marquait, faisait marquer Niang et provoquait le but contre son camp de Douchez. Niang ajoutait un quatrième but et le Stade-Vélodrome était saisi de folie. Une ola, les chants des soirs de triomphe, les virages en délire, Marseille noyait la perte du titre dans l’euphorie de la victoire et l’hommage à Éric Gerets pour cette sortie en beauté de son équipe. Au pied du virage nord où les joueurs terminaient leur tour d’honneur, ils se rassemblaient pour reprendre à leur tour le « qui ne saute pas n’est pas marseillais ». Hier soir, Marseille n’a recueilli qu’un accessit, mais il a été accueilli triomphalement. Pour mieux tenter d’oublier cette nouvelle saison sans titre ? DOMINIQUE ROUSSEAU Leroy trône toujours LES JOUEURS MARSEILLAIS. – Baky Koné a débloqué le match en deux coups… LES JOUEURS RENNAIS. – Le milieu de terrain rennais, un peu seul, a une nouvelle fois affiché toute sa classe. L’HOMME CLÉ : B. KONÉ (8) L’attaquant marseillais a réussi hier l’un de ses plus beaux matches de la saison avec un but et une passe décisive à son actif. Après une première période en demi-teinte, il a pris sa chance en seconde et débloqué la situation d’un tir croisé (52e). Puis le reste a suivi. En embuscade sur l’erreur rennaise, il a offert le but à son compère Niang (57e) avant de parfaire son œuvre avec la complicité de Douchez (58e). C’était aussi la réponse de l’Ivoirien à son entraîneur qui avait hésité à le titulariser hier soir avant de céder devant sa motivation. HILTON (6) : a assuré l’essentiel avec élégance comme souvent. TAIWO (6) : sérieux et appliqué, a mesuré ses efforts sur le plan offensif avec une seule frappe (39e). MBAMI (7) : désireux de partir sur une bonne note, il n’a rien lâché, s’appliquant sur la relance malgré quelques petits ratés. Be. CHEYROU (7) : a perdu beaucoup de ballons en première période mais s’est bien rattrapé après la pause avec deux passes décisives. Une efficacité maximale. B. KONÉ (8) : voir ci-dessus. BEN ARFA (5) : fidèle à lui-même, capable de faire la différence balle au pied, mais aussi de gestes imprécis. Remplacé logiquement en seconde période, car trop transparent, par WILTORD (72e). ZENDEN (4) : à son actif un coup franc sur la transversale (36e) et pas mal de déchets, remplacé par KABORÉ (46e, note : 6), qui retrouvait avec bonheur un poste au milieu. NIANG (8) : deux buts dans ce match, c’est une récompense logique pour tous les efforts qu’il a fournis et les occasions qu’il s’est créées, notamment en première période avec cinq frappes et une tête, la plupart cadrées. HÉLÈNE FOXONET L’HOMME CLÉ : J. LEROY (6) On ne se lasse jamais de voir Jérôme Leroy évoluer sur une pelouse de Ligue 1. À chaque fois, il parvient à créer de belles choses. Ce fut le cas encore hier soir, où il a semé parfois le désordre dans la défense marseillaise, échappant avec malice et classe à la puissance de Mbami ou la rigueur de Civelli. Il a offert beaucoup de bons ballons que de nombreux attaquants auraient su concrétiser. Il y a quelques jours, il se posait des questions quant à la suite à donner à sa carrière. Pourvu qu’il reste en France... DOUCHEZ (6) : il a pris quatre buts dont un qu’il a inscrit du dos mais, malgré tout, il a été bon en sauvant à plusieurs reprises son équipe. Il est vigilant, inspiré et heureux, comme sur ce ballon repoussé sur la barre (36e). DANZÉ (3) : tranquille en première période, en panique après la pause, dépassé par la vitesse de Koné. FANNI (4) : ce n’est pas son poste et cela s’est vu. HANSSON (4) : emporté en seconde période avec ses équipiers par la vague marseillaise. BOCANEGRA (3) : au retour des vestiaires, il s’est sans doute cru en vacances. Loin de tout, surtout des attaquants marseillais. LEMOINE (5) : il a vraiment bien commencé, parfait complément de Mbia. À l’aise techniquement, il a facilement trouvé Leroy. Mais cela n’a pas duré. MBIA (6) : avec lui, ça déménage. S’il veut rejoindre un grand club, comme l’OM, il devra se débarrasser de ses approximations techniques, trop nombreuses. KEMBO-EKOKO (4) : il a fallu attendre le milieu de la seconde période pour voir qu’il était sur le terrain. J. LEROY (6) : (voir ci-dessus). ECHIÉJILÉ (4) : si discret, si inoffensif. M. SOW (4) : seul attaquant de pointe, il s’est peut-être dit qu’il devait jouer seul. Puissant, il a gâché parfois en oubliant ses partenaires. – G. D. RÉACTIONS Gerets : « Mon objectif n’est pas atteint » G Éric GERETS (entraîneur de Marseille) : « On va faire court puisque les prix sont distribués. On finit deuxièmes. Nous avons été en difficulté en première mi-temps car ils étaient mieux positionnés que nous. J’ai été obligé de changer de fusil d’épaule et, une fois de plus, mes joueurs ont répondu présent. Je suis content de finir en beauté ici. L’objectif du club, premier ou deuxième, est atteint. Malheureusement, le mien ne l’est pas. Ça laisse quelques regrets, mais beaucoup de satisfactions sur le plan humain. C’était vraiment spécial. Peut-être un peu beaucoup. J’ai beaucoup de regrets de quitter ce club. » G Pape DIOUF (président de Marseille) : « Il y a un peu de frustration, de déception. On a fini sur une note très honorable, on ne peut pas dire que Bordeaux méritait plus le titre que nous, mais je tiens à féliciter Bordeaux qui a terminé sur onze victoires consécutives. Il nous a manqué une once de chance, un brin de réussite et quelques coups de sifflet en notre faveur. Il y a quelques moments comme cela que l’on peut rappeler, ce match aller à Bordeaux où on aurait mérité un penalty, ou le match à domicile contre Lorient où on nous prive d’un but valable. On pourrait refaire le Championnat et trouver plein de moments qui nous ont fait perdre le titre. Éric Gerets s’en va, toute séparation est douloureuse, c’est un entraîneur très compétent, c’est aussi un homme qui a su faire face dans les moments difficiles. » – G. D. G Guy LACOMBE (entraîneur de Rennes) : « Nous avons des regrets sur la première période. Je pense que l’OM jouait le contre. Ils misaient sur notre manque d’expérience. Effectivement, ce premier but nous a fait du mal. C’était très difficile de revenir. Le déficit en talent était trop important. Nous avons manqué de culot, mais on sentait chez eux une grande envie. Il fallait plus de choses chez nous pour les perturber. Bordeaux a gagné. Ils ont bien joué cette saison. Ils ont eu un peu de réussite. Mais il y a des années comme ça. Quant à mon avenir, je n’en sais pas plus. Je pars la tête haute alors que j’ai pris le club dans des circonstances difficiles. M. Pinault m’a aidé à trouver des solutions pendant cette période. Beaucoup de clubs cherchent des entraîneurs, mais si je partais en vacances et que je me retrouvais sans rien ce ne serait pas mal non plus. » – H. F. G Fabien LEMOINE (milieu de terrain de Rennes) : « Ça a été un peu compliqué pour nous en seconde période. Après le deuxième but, Marseille a déroulé, Marseille a fait le jeu, on a vraiment donc souffert. On est 7es, Rennes est à sa place, on ne va pas jouer l’Europe mais je ne crois pas que ce soit une régression. On a 61 points, c’est la première fois que ça arrive dans l’histoire du club. Je suis déçu que Guy Lacombe s’en aille, il m’a fait débuter il y a un an et demi, j’ai passé d’excellents moments avec lui. Je le remercie et... je lui ai déjà dit merci. » – G. D. I MARSEILLE AVEC SON NOUVEAU MAILLOT. – Les joueurs marseillais portaient, hier soir, le maillot « domicile » de la saison prochaine, dans le cadre d’une campagne de communication de l’équipementier du club (Adidas). Il en est de même, ce week-end, en Angleterre avec Chelsea, en Allemagne avec le Bayern Munich et en Italie avec l’AC Milan. À l’occasion des cent dix ans de l’OM, les maillots sont ornés du logo qui existait lors de la fondation du club. I LE VÉLODROME PRIVÉ DU BOUQUET FINAL. – Alors qu’un feu d’artifice était prévu au Stade-Vélodrome en fin de match quel que soit le résultat, il a finalement été annulé. La mairie de Marseille n’a pas obtenu à temps les autorisations administratives nécessaires. – H. F. Ce soir, 19h30 19h30 >> >> 21h00 20h30 Ce « RTL en direct de L’Équipe » Émission spéciale : champion de France de Ligue 1. PAGE 4 DIMANCHE 31 MAI 2009 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge espaces et, au milieu, Mbia impulsait un impact physique intéressant alors que Leroy, joueur si rare, donnait la touche technique à l’ensemble. Rennes s’en sortait plutôt pas mal sauf dans le dernier ou l’avant-dernier geste, où le manque d’efficacité était criant. À l’image de Sow qui effaçait Mandanda mais, trop excentré, avait du mal à terminer l’action (42e). Gerets décidait donc de changer son organisation à la mi-temps en lançant Kaboré à la place de Zenden dans un 4-4-2 en losange. Devant, Koné retrouvait une zone de terrain plus propice à ses qualités et Niang un copain de jeu susceptible de lui ôter des gardes du corps. En vingt La réponse de Koné à Gerets MANDANDA (6) : après avoir commis des fautes tout à fait inhabituelles pour lui avant la pause, il a ensuite réussi trois arrêts conformes à sa classe. BONNART (6) : dommage que ce soit la fin, car sa forme revient crescendo après sa blessure. A laissé très peu d’espaces. CIVELLI (6) : rugueux à souhait sur le plan défensif, précieux malgré quelques petits problèmes de relance. RENNES ###### Bleu Rouge Toulouse (2-2) et Lyon (3-1) avaient rappelé que la perte du titre s’était jouée sur ces terres lors des deux derniers matches au Vélodrome. Il fallut toutefois un peu de temps pour enlever cette pression négative sur les épaules des Olympiens : quarantecinq minutes et un changement de système de Gerets, un de plus gagnant en cette deuxième partie de saison. Même si Douchez avait stoppé une frappe de Niang (16e), puis repoussé un coup franc de Zenden sur son poteau gauche (36e), les locaux avaient du mal à bouger l’organisation bretonne. Les Rennais fermaient bien les 4-0 (0-0) Jaune Bleu Jaune Gerets change d’organisation MARSEILLE Noir Noir DES UL TI ME S AC COLA DE S comme pour sceller la fin d’une belle histoire, d’une belle aventure. Éric Gerets a embrassé ses proches près du banc – ce staff qu’il aime si souvent encenser – et est ensuite venu remercier le trio arbitral. Avant de recevoir une ovation puissante des tribunes déjà en manque. L’entraîneur belge aura marqué de son empreinte son passage dans ce club à part, et son mini-tour d’honneur avait une saveur particulière. On sentait de l’émotion dans ses gestes, dans ses regards. Gerets quitte Marseille sur une deuxième place et Didier Deschamps va prendre une succession difficile. Mais il n’y aura pas un trophée à défendre, ce qui lui enlève une certaine pression à l’instant de s’asseoir sur le banc. Marseille ne sera donc pas champion, dix-sept ans après, mais les supporters n’ont visiblement pas oublié ce chemin qui mène aux étoiles. Une autre ère s’ouvre comme à Rennes, finalement septième du classement, avec le départ de Guy Lacombe. La bataille pour le sacre a engendré des rêves qu’il faudra assouvir la saison prochaine. Le rendez-vous est attendu. Au moins, contrairement à la saison passée, l’OM, avec cette deuxième place, n’aura pas à passer par le tour préliminaire de la Ligue des champions et c’est un sacré avantage à l’heure du recrutement. L’équipe s’était donné le droit de croire en un beau destin. Au loin, en pleine Normandie, le but bordelais avait évidemment écorné les espoirs de titre, mais l’OM n’a pas voulu abandonner son public, une fois de plus. Une fois de trop. L’année se termine sur un sourire ici, ce n’était pas vraiment l’habitude de la saison, ni de la maison. Il y aura des regrets à cet instant où le drapeau tombe sur une saison si forte en émotion, si bouillante. Avant de songer aux conquêtes futures, il fallait d’abord apprivoiser le Vélodrome, ce stade où l’OM a perdu 22 points. Ce déficit mathématique n’est certainement pas un hasard mais, hier, après une première période cadenassée, l’OM a chassé ses démons. 5 FOOTBALL LILLE Vittek (12e) Rami (14e) Plestan (75e) MARSEILLE B. Koné (52e) Niang (57e, 71e) Douchez (58e c.s.c.) CAEN Ciani (35e) SAINT-ÉTIENNE (14e) CLASSEMENT Klasnic (11e) Bagayoko (52e) Jaune 0-1 SOCHAUX Erding (43e) 4-0 RENNES 0-1 BORDEAUX 0-0 0-0 0-0 1-1 (49e) LE HAVRE LYON MONACO LE MANS Helstad 4-0 (17e) VALENCIENNES 2-1 AUXERRE Berthod (47e) DOMICILE MATCHES Pts NANCY Ouaddou (41e) Hadji (65e) Ilan Gomis (53e, 56e) Mirallas (65e) NANTES Noir ! LIGUE 1 (38e et dernière journée) Gouffran NICE TOULOUSE PARIS-SG LORIENT Rouge TOTAL HIER 3-2 GRENOBLE Bleu J. G. BUTS N. P. p. c. MATCHES diff. J. G. BUTS N. BUTEURS EXTERIEUR P. p. MATCHES c. J. G. BUTS N. P. p. c. 1. ¥ Bordeaux 80 38 24 8 6 64 34 +30 19 14 5 0 36 12 19 10 3 6 28 22 2. ¥ Marseille 77 38 22 11 5 67 35 +32 19 10 5 4 35 22 19 12 6 1 32 13 3. ¥ Lyon 71 38 20 11 7 52 29 +23 19 10 8 1 32 15 19 10 3 6 20 14 4. ¥ Toulouse 64 38 16 16 6 45 27 +18 19 10 8 1 26 8 19 6 8 5 19 19 5. À Lille 64 38 17 13 8 51 39 +12 19 12 5 2 34 20 19 5 8 6 17 19 6. Ä Paris-SG 64 38 19 7 12 49 38 +11 19 12 2 5 29 17 19 7 5 7 20 21 7. Ä Rennes 61 38 15 16 7 42 34 +8 19 11 7 1 28 14 19 4 9 6 14 20 8. ¥ Auxerre 55 38 16 7 15 35 35 0 19 8 6 5 18 12 19 8 1 10 17 23 9. ¥ Nice 50 38 13 11 14 40 41 -1 19 7 7 5 22 19 19 6 4 9 18 22 10. ¥ Lorient 45 38 10 15 13 47 47 0 19 5 7 7 21 20 19 5 8 6 26 27 11. À Monaco 45 38 11 12 15 41 45 -4 19 7 4 8 26 23 19 4 8 7 15 22 12. Ä Valenciennes 44 38 10 14 14 35 42 -7 19 10 4 5 27 18 19 0 10 9 8 24 13. ¥ Grenoble 44 38 10 14 14 24 37 -13 19 6 7 6 9 13 19 4 7 8 15 24 14. À Sochaux 42 38 10 12 16 40 48 -8 19 8 7 4 24 17 19 2 5 12 16 31 15. Ä Nancy 42 38 10 12 16 38 47 -9 19 5 8 6 19 19 19 5 4 10 19 28 16. ¥ Le Mans 40 38 10 10 18 43 54 -11 19 6 4 9 18 21 19 4 6 9 25 33 17. À Saint-Etienne 40 38 11 7 20 40 56 -16 19 9 4 6 25 23 19 2 3 14 15 33 18. Ä Caen 37 38 8 13 17 42 49 -7 19 6 6 7 22 17 19 2 7 10 20 32 19. ¥ Nantes 37 38 9 10 19 33 54 -21 19 5 8 6 21 25 19 4 2 13 12 29 20. ¥ Le Havre 26 38 7 5 26 30 67 -37 19 4 0 15 17 34 19 3 5 11 13 33 1. Gignac (Toulouse, notre photo), 24 buts. 2. Benzema (Lyon), Hoarau (Paris-SG), 17 buts. 4. Jelen (Auxerre), Savidan (Caen), Bastos (Lille), 14 buts. 7. Cavenaghi, Chamakh (Bordeaux), Niang (+ 2) (Marseille), 13 buts. 10. Gourcuff (Bordeaux), 12 buts. 11. Gameiro (Lorient), Hadji (+ 1) (Nancy), Rémy (Nice), Erding (+ 1) (Sochaux), 11 buts. 15. Alassane (Le Havre), Helstad (+ 1) (Le Mans), Gomis (+ 2) (Saint-Étienne), 10 buts. 18. Obraniak (Lille), B. Koné (+ 1) (Marseille), Giuly (Paris-SG), Sow (Rennes), Ilan (+ 1) (Saint-Etienne), 9 buts. PASSEURS 1. Bastos (Lille, notre photo), 11 passes. 2. Gourcuff (Bordeaux), 10 passes. 3. Wendel (Bordeaux), Hellebuyck (Nice), 9 passes. 5. Gameiro (Lorient), 8 passes. 6. Vahirua (Lorient), Be. Cheyrou (+ 2) (Marseille), Sessègnon (Paris-SG), Payet (Saint-Étienne), Danic (Valenciennes), 7 passes. 11. Kahlenberg (Auxerre), Chamakh (Bordeaux), Niang (Marseille), Ben Saada (Nice), Rothen (ParisSG), Pagis (Rennes), Erding (Sochaux), E. Didot (Toulouse), 6 passes. 19. Pedretti (Auxerre), Trémoulinas (+ 1) (Bordeaux), Savidan (Caen), Le Tallec (Le Mans), Vittek (+ 1) (Lille), Juninho, Kallstrom (Lyon), Park Chu-young (Monaco), Briand (Rennes), Martin (Sochaux), Pujol (Valenciennes), 5 passes. PARIS-SG - MONACO : 0-0 Paris morne plaine PARIS-SG Poss. duu ballon Armand rman 5 P du Poss. Moodessto Rothen Rothe Lekko ballon cap., 5 4 5 % % Clémen m t Pérez r 6 M. Sa Sak Sakho Corners Corners Nkkkoulo ou ou 6 Kezma man an 5 7 4 Parrk Pinno S. Ruffie Ruffier Ru Landreau andr C.-YY. 6 6 7 Luyyindu ndula 5 Tirs Tirs Z. Cama Camara ama Moong ngonngu 5 Mak kele le 7 7 Merriem m caap., 5 6 Giuly Diaaz Manggani M S. Trao Traoré 5 4 5 4 44 5 56 5 7 14 9 Remplacements Remplacements 3 63e : Diaz par BAKAR. 76e : Modesto par SIMIC. 90e : Pérez par POKRIVAC. Non utilisés : Thuram-Ulien (g.), Müller, Dufau, Nimani. Entraîneur : Ricardo. -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Les cartons Rouge ------------------------------------------------------------------------------ « On paie les pots cassés » SYLVAIN ARMAND a brisé le silence, hier soir, pour estimer que les journauxétaient responsablesdu déclin duPSG. Il pointe aussi la décision de Sébastien Bazin de se séparer de Paul Le Guen, début mai. PARIS, PARC DES PRINCES, HIER. – Sylvain Armand (accroupi) vient de frapper sur la barre transversale en toute fin de match. Guillaume Hoarau (à gauche) et Peguy Luyindula (au centre) se prennent la tête à deux mains : Paris vient de laisser passer son ultime chance d’accrocher la Ligue Europa. (Photo Pierre Lablatinière/L’Équipe) match, s’il a donné l’illusion qu’il pouvait arracher du bout des orteils la cinquième place, il lui a toujours manqué soit quelques centimètres, à l’image de ce centre d’Armand que Hoarau ne peut reprendre (90e + 1), soit un soupçon de réussite, comme sur cette frappe d’Armand qui vient s’écraser sur la transversale (90e + 2). La force des sifflets qui ont alors raccompagné les joueurs au vestiaire traduisait l’amertume d’un public auquel on a longtemps fait miroiter la Ligue des champions cette saison. Les « Bazin, démission » descendus d’Auteuil l’ont confirmée. Pour le président parisien, le marché d’été s’annonce primordial. Aujourd’hui, seul un recrutement de qualité pourrait apaiser la colère de ses supporters. Il ne leur reste plus que ça. DAMIEN DEGORRE I INCIDENTS AUTOUR DU PARC. – Des incidents ont éclaté aux alentours du Parc, hier, vers 23 h 50. Une centaine de supporters, pour la plupart issus de la tribune Auteuil, sont revenus devant la sortie du parking des joueurs, criant des « Bazin, démission ! ». Ils ont été chargés par des CRS qui les ont repoussés assez loin du Parc. Environ 200 CRS se sont ensuite placés devant l’entrée principale du stade pour sécuriser la sortie des joueurs parisiens et des dirigeants. – D. D. VOLLEY BALL NATATION JUDO GOLF RUNNING FOOTBALL OUTDOOR *technologie pour un tir fluide conception : Shortlinks crédits photos : Mizuno/B. Calendini - Fotolia Mizuno RCS Nanterre B415 006 741 Pino donne le tournis L’HOMME CLÉ : PINO (Monaco), 6 Techniquement, c’était l’un des plus beaux joueurs présents sur le terrain. Organisateur du jeu monégasque, il a multiplié les appels et joué un rôle clé dans la remontée du ballon. S’il s’est un peu compliqué la vie dans des choix parfois trop individualistes, il a été un danger permanent comme sur cette frappe puissante sur Landreau (35e). Globalement, il a trop manqué de clairvoyance dans la surface parisienne pour espérer être décisif. PARIS-SG LANDREAU (7) : des prises de balle sans trembler, un bon réflexe sur un tir de Pino (35e) et une détente précieuse sur une frappe de Meriem (64e). S. TRAORÉ (4) : suppléant de Ceara au poste de latéral droit, il a montré un déchet trop important. Z. CAMARA (7) : beaucoup de maîtrise et de justesse dans ses interventions. M. SAKHO (5) : peu en vue, mais pas d’erreur. ARMAND (5) : les occasions les plus brûlantes de Monaco sont venues de son côté. Mais on retiendra surtout son missile sur la barre de Ruffier (90e + 1). GIULY (5) : une première mi-temps très tonique, à peine ternie par un centre qui aurait dû être décisif (40e). Remplacé par CHANTÔME (70e), qui faillit tout débloquer sur coup franc (87e). MAKELELE (5) : plusieurs ballons perdus en première période. Nettement plus consistant ensuite. CLÉMENT (6) : le plus accrocheur au milieu. A cherché à jouer vers l’avant, mais a manqué une balle de match (82e). ROTHEN (4) : meilleur dans le jeu que sur coups de pied arrêtés. Suppléé sous les sifflets par PANCRATE (58e). LUYINDULA (5) : très actif, a beaucoup provoqué, mais n’a pas réussi à faire la différence. KEZMAN (4) : trop maladroit pour être tranchant. Remplacé par HOARAU (57e), discret jusqu’à son tir en pivot qui effleura le cadre de Ruffier (80e). MONACO S. RUFFIER (6) : pas vraiment en danger hormis le coup franc de Chantôme (87e). MODESTO (5) : inégal dans ses relances mais intéressant en phases offensives. NKOULOU (7) : très costaud dans sa protection de balle et rigoureux dans ses placements. MONGONGU (7) : concentré, appliqué. Match propre. MANGANI (5) : en difficulté face à Giuly en première période, il s’est légèrement repris ensuite. MERIEM (6) : quelques erreurs d’appréciation au milieu d’une grosse activité. Une belle frappe lointaine (64e). PEREZ (6) : un match énergique, comme son retour sur une percée de Luyindula (68e). LEKO (5) : pas ébouriffant dans ses initiatives. Un match en demi-teinte malgré deux frappes lointaines (16e, 45e). PINO (6) : voir ci-dessus. DIAZ (4) : des mouvements imprécis et un mauvais timing sur certaines passes clés. Remplacé par BAKAR (63e), qui a apporté sa force de pénétration. PARK C.-Y. (5) : seul en pointe et souvent dos au but, il ne s’est pas caché dans les duels. Jamais en mesure de marquer. JÉRÔME TOUBOUL « Quel sentiment domine après ce match nul contre Monaco ? – La déception, forcément. On ne peut pas se satisfaire de manquer l’Europe après être passé si près du but. Mais ce n’est pas ce soir qu’on manque l’objectif. C’est sur les deux journées précédentes, contre Auxerre (1-2) et à Valenciennes (1-2). On a fait des cadeaux. – Les joueurs se sont peu exprimés ces dernières semaines, notamment depuis l’annonce du départ de Paul Le Guen, qui a coïncidé avec une mauvaise spirale. Comment avez-vous vécu ces événements ? – Les joueurs se sont peu exprimés parce que certaines choses qu’ils lisent ne sont pas faites pour arranger le club. Elles ont fragilisé le groupe. Ça faisait chier tout le monde de voir dans des articles qu’on parlait de clans dans le vestiaire. La responsabilité de cet échec, on la prend en entier mais, quand tout nous tombe dessus, ce n’est pas évident. Moralement, certains joueurs sont atteints. Ce n’était pas évident de finir ce Championnat. – La presse est donc respon- sable de la sixième place du PSG ? – Ce que je dis, c’est qu’on a parlé de tout sauf de football depuis trois semaines. Voir qu’on ne parle jamais de foot dans les journaux, c’est lassant. Au bout d’un moment, il fallait parler football et laisser travailler l’équipe tranquillement. J’en veux à la presse, mais pas seulement à la presse. Peut-être qu’il aurait fallu attendre pour que certaines décisions soient communiquées. Au fond, ce soir, on paie les pots cassés de trois choses : les décisions des dirigeants, les articles des journaux et les prestations de l’équipe. Mais ça fait cinq ans que je suis ici et que je constate qu’avec la presse, ça se passe toujours pareil… – Fi n i r s i x i è m e al o r s qu e l’équipe jouait encore pour une place en Ligue des champions il y a un mois… – On n’était pas prêts pour la Ligue des champions. On n’a jamais su passer en position de leader quand on le pouvait, ni même se hisser à la troisième place. Mais quand on n’est pas capable de jouer la troisième place, il faut savoir viser la quatrième ou la cinquième... » – J. T. Derrien arbitrera le jubilé Pauleta BRUNO DERRIEN SERA L’ARBITRE du jubilé de Pedro Pauleta, qui aura lieu aujourd’hui à 16 heures au Parc des Princes. Après la sortie de son livre polémique À bas l’arbitre, Derrien retrouve le sifflet pour un match de gala qui réunira d’anciens joueurs parisiens comme Yepes, Mendy, Alonzo, Rocheteau, Raï, Roche ou Guérin. TECHNOLOGY FOR Rouge Jaune Bleu 3 avertissements : Modesto (41e, croc-en-jambe sur Rothen), Mongongu (55e, accrochage sur Makelele), Park C.-Y. (81e, antijeu). Jaune 57e : Kezman par HOARAU. 58e : Rothen par PANCRATE. 70e : Giuly par CHANTÔME. Non utilisés : Edel (g.), Mabiala, !Le PSG n’a remporté aucun de ses trois Bourillon, Makonda. derniers matches de Entraîneur : P. Le Guen. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Championnat au Parc Les cartons des Princes (deux 2 avertissements : Clément (63e, défaites, un nul). C’est sa croc-en-jambe sur Pino), Pancrate plus longue disette à domicile depuis mars (66e, charge sur Meriem). 2008. Noir Bleu Noir « Bazin démission » Les plus nettes, les plus dangereuses de la soirée étaient avant tout l’œuvre des Monégasques. Le débordement de Pino, côté droit, conclu par un tacle rageur de Traoré directement… sur son poteau (59e), faisait circuler un frisson dans des travées de plus en plus hostiles aux siens. Et que dire de la frappe de Meriem détournée du bout des doigts par Landreau (64e)… Si le PSG a tenté d’accélérer en fin de MONACO ###### Beau temps. Pelouse correcte. 38 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Thual. Tenu en échec hier, le PSG ne jouera pas de Coupe d’Europe la saison prochaine. ASSIS AU MILIEU du terrain, la tête entre les jambes comme s’il ne voulait pas entendre les résultats énoncés par le speaker, Hoarau est anéanti. Pas très loin de lui, les mains sur les hanches, Pancrate semble abasourdi. Le verdict de cette dernière journée est sans appel : le PSG ne participera à aucune compétition européenne la saison prochaine. Et vu la pauvreté du spectacle offert hier soir, le football français ne lui en voudra pas. Incapable de déséquilibrer une équipe de Monaco pas géniale mais dont la dernière sortie, à Bordeaux (0-1), avait révélé un groupe plus talentueux que ne le laisse supposer son classement (11e), Paris a récolté hier ce qu’il méritait : un point. Un tout petit point pour une équipe qui vient de signer une toute petite fin de saison que les seules victoires sur Nice (2-1), Le Mans (1-0) et Le Havre (3-0) n’égayent même pas. Dans un contexte nauséabond, entre des joueurs qui ne peuvent plus se voir en peinture, un entraîneur et des dirigeants qui ne se parlent plus, et une partie du public qui siffle Landreau, Camara, Rothen, Luyindula et Kezman lors de la présentation des équipes juste avant un match décisif, comment le PSG pouvait-il s’en sortir autrement ? Pour un but, un seul en sa défaveur, voilà les Parisiens condamnés à regarder la prochaine saison européenne au chaud, dans leur canapé. Ce matin, l’époque où on parlait du titre dans la capitale paraît bien lointaine. Et pourtant, le PSG y a cru jusque dans les dernières minutes. Enfin, surtout dans les dernières minutes. Parce qu’avant, pendant le temps réglementaire, il a rarement donné le sentiment de sentir sa place en Ligue Europa menacée. À l’exception d’un tir en pivot de Hoarau de peu à côté (80e) ou d’un coup franc de Chantôme boxé par Ruffier (87e), rien, absolument rien, ne laissait penser que des équipes étrangères visiteraient la capitale la saison prochaine. Et encore, devait-on tenter de recenser des occasions côté parisien… 0-0 FLUID SHOOT Vitesse, confort, légèreté... Conçue pour le jeu rapide, la Wave Ghost Striker bénéficie d’une semelle dissociée pour une meilleure accélération. Sa tige en cuir Kangourou ultra souple offre un grand confort et un toucher de balle incomparable. WAVE GHOST STRIKER FG Fernando CAVENAGHI DIMANCHE 31 MAI 2009 PAGE 5 Bleu Rouge Noir Jaune 6 FOOTBALL Bleu Rouge Noir Jaune ! LIGUE 1 (38e et dernière journée) – LILLE - NANCY : 3-2 Lille l’a bien mérité Le LOSC s’est imposé sur le fil contre Nancy, qui n’a jamais fermé le jeu, et décroche sa qualification pour la Ligue Europa. VILLENEUVE-D’ASCQ – de notre envoyé spécial RENDONS TOUT D’ABORD hommage aux Lillois, dont on avait douté, injustement, de la solidarité interne au moment de conclure une saison accomplie. Avec une grande force de caractère et le professionnalisme nécessaire, les Dogues sont allés chercher au plus profond d’euxmêmes une qualification européenne tant espérée. Rudi Garcia avait demandé à ses joueurs de faire le boulot dans l’attente des résultats de Toulouse, Paris et Rennes. Ses joueurs ont fait plus que ça en dominant d’une courte tête Nancy (3-2), qui n’a jamais cherché à fermer la boutique et a lui aussi fait preuve du même esprit conquérant. Avec 64 points et une meilleure différence de buts que le club parisien (+ 12 contre + 11), les Lillois terminent finalement cinquièmes de ce Championnat. La récompense, qui a été saluée par tout un stade et une partie des supporters venus fêter ses héros sur la pelouse, est belle, car elle concrétise la volonté offensive du club. Cet accessit continental laisse augurer d’autres perspectives, comme celle de conserver en l’état, et pourquoi pas de le renforcer, l’effectif actuel, même si les sollicitations seront nombreuses cet été et les envies de départ évidentes. Au moment d’aborder la prochaine saison, et pour repartir sur des bases aussi joyeuses, il conviendra de rappeler cette dernière rencontre intéressante à plus d’un titre par la variété de son contenu et le suspense qui l’a accompagné. Le public du Stadium nord n’a pas eu le temps de s’ennuyer. Plestan, buteur providentiel 3-2 (2-1) NANCY ###### Temps beau. Pelouse en bon état. 16 791 spectateurs. Arbitre : M. Piccirillo. Emerson mers 6 Poss. duu ballon Bastos asto 4 C ye Cabay 6 53 % Corners 8 Tirs Plestan lesta st 7 Mavuba avub VVitttek cap., 7 Rami Ram ami 5 7 Baalmoont 6 Haza Hazard Debuchy ebuc 7 5 Butelle Butel utel 4 15 Remplacements 1 11 858 Remplacements LILLE (Nord), STADIUM LILLE-MÉTROPOLE, HIER. – Robert Vittek, ici à la lutte avec Abdeslam Ouaddou, a marqué le premier but d’une victoire qui envoie le LOSC en Ligue Europa. (Photo M. Rosereau/la Voix du Nord/AFP) JOËL DOMENIGHETTI Vittek à toute vitesse L’HOMME CLÉ : VITTEK (Lille), 7 se multipliant dans l’entrejeu. Il a baissé de pied ensuite. HAZARD (7) : intelligent dans ses déplacements et bien inspiré dans ses transmissions. VITTEK (7) : voir ci-dessus. BASTOS (4) : après une première période très moyenne, il n’a pas vraiment réglé son pied gauche ensuite. En inscrivant son cinquième but de la saison en L 1 (le sixième au total), puis en offrant le deuxième, d’une remise à Rami, l’attaquant a réussi un premier quart d’heure tonitruant. Il a ensuite manqué une grosse occasion (35e), mais a été utile par ses remises et son jeu dos au but. Remplacé par DE MELO (75e), qui sur son tout premier ballon et pour son grand retour, a donné le but de la victoire à Plestan (76e). LILLE BUTELLE (4) : assez peu sollicité, il est doublement fautif sur le deuxième but nancéien (65e). DEBUCHY (5) : volontaire, mais parfois approximatif dans son placement et ses initiatives. RAMI (7) : souvent bien placé derrière, il a surtout marqué un but finalement capital (14e), son quatrième cette saison en L 1. PLESTAN (7) : plutôt solide et tranchant dans ses interventions, il a un peu abusé du jeu long, mais a inscrit le but de la victoire (75e). EMERSON (6) : à l’aise techniquement, il a surtout bien bloqué son côté gauche. BALMONT (6) : toujours combatif, il a plutôt bien utilisé le ballon, surtout en première période. MAVUBA (5) : auteur d’une prestation moyenne, émaillée de quelques approximations techniques. CABAYE (6) : il a démarré très fort, offrant le premier but à Vittek (12e) et NANCY GRÉGORINI (5) : impuissant sur les trois buts lillois, il a réussi plusieurs belles parades par ailleurs. CHRÉTIEN (5) : manquant parfois de rigueur, il n’était pas au mieux physiquement. OUADDOU (4) : il a eu le mérite de réduire le score (41e), mais il y a trois buts encaissés dans l’axe… SAMI (3) : en détresse sur les deux buts lillois, il a tenté ensuite de se reprendre. Mais le mal était fait. BRISON (4) : parfois à la peine devant Hazard. NGUEMO (4) : trop effacé offensivement, en particulier à cause d’un trop grand déchet technique. Al. N’DIAYE (4) : pas assez saignant à la récupération, il est capable de beaucoup mieux, y compris dans la percussion et la technicité. B. GAVANON (6) : ses coups de pied arrêtés, comme le corner qui amène le but, sont toujours dangereux. FÉRET (4) : invisible pendant la première demi-heure, il s’est un peu plus montré ensuite. Cela reste insuffisant. I. DIA (5) : il a placé quelques accélérations et une bonne frappe (41e), mais a été peu servi. HADJI (7) : plutôt malheureux dans ses initiatives, il a néanmoins inscrit un but (65e), finalement inutile. LUC HAGÈGE RÉACTIONS Bastos : « Je serai bien lillois la saison prochaine » G Pablo CORREA (entraîneur de Nancy) : « Nous, on a tout fait pour ne pas fausser le Championnat. On est venus avec de bonnes intentions, même si on ne repart avec aucun point. Ce match a été à l’image de notre saison, avec de très bons passages et d’autres très mauvais. Je remarque quand même qu’on avait marqué un troisième but valable qui nous a été refusé. On savoure quand même la joie de pouvoir disputer une cinquième saison de suite en L 1. On va repartir la saison prochaine avec pas mal de changements. Et ce avec tous les risques que cela comporte. Mais la saison difficile que nous venons de vivre devrait nous servir et nous faire du bien. » – L. Ha. G Michel BASTOS (Lille) : « À 2-0, on a eu une baisse de régime et on a eu un petit peu peur, mais on a su aller chercher la victoire. Cela aurait été dommage de passer à travers. C’est très important pour tout le club d’être qualifié pour la Ligue Europa. Je pense que, sur l’ensemble de la saison, on le mérite. On a un groupe jeune, qui a de grosses qualités et qui peut faire encore mieux la saison prochaine. En ce qui me concerne, je n’ai eu aucune proposition concrète pour l’instant. Donc, jusque-là, je serai bien lillois la saison prochaine. Si une proposition arrive, je réfléchirai, mais je suis très bien ici. » – L. Ha. ÉQUIPE DE FRANCE ESPOIRS LORIENT effet nettement de présence physique. Et ce n’est donc pas un hasard s’ils parvinrent à égaliser à la première incursion dans la surface de Ciani, le plus grand d’entre eux, sur un corner de Le Pen repris de la tête (1-1, 33e). La suite ne fut que la confirmation d’une opposition de style entre contre-attaques et offensives placées. Gervinho (52e) puis Le Tallec (68e) échouaient sur Audard quand une tentative de Gameiro, servi par Vahirua, passait à côté (71e). Ciani, encore sur corner, obligea Pelé à sortir une grande parade pour dévier le ballon sur la transversale (58e). Alors que la dernière sortie face à Rennes (1-3) avait donné l’impression de Lorientais déjà en vacances, hier, les joueurs de Christian Gourcuff n’ont jamais paru en congé. Cela n’a toutefois pas suffi pour leur permettre de renouer avec la victoire qui les fuit depuis leur succès sur Lille (3-1, 34e journée). Un match synonyme, à l’époque, de maintien. Celui-là même que les Manceaux ont arraché face à eux trois semaines plus tard. Sans rien devoir à personne. DAVID FIOUX Thuram-Ulien et Carrasso forfait 1-1 (1-1) LE MANS ###### Temps chaud. Pelouse en bon état. 11 000 spectateurs. Arbitre : M. Kalt. Morel More 6 Poss. duu ballon 69 % Corners 6 Tirs 12 Le Pen cap., ap., 6 GGervinho inho 6 CCorchia 4 PPoss. du ballon 31 % 3 Mannsouuri 6 Vaahiru hirua ua 5 Couutaddeur 5 GGede Corners Ciani an eder 7 A. Le Talle Tallec 4 Audard Audar udar Y. PPelé Helsstad 4 Helstad 6 6 Tirs Ga amei me ro CCerda er an 6 Genton ento nto 6 cap., 5 cap 4 Ama ano Amalfita Gouloon 6 6 Lam mah Abrie Abriel Ib. Camara mara Calvéé 5 6 5 5 Remplacements 5 1 10 16 72e : Vahirua par SAÏFI. 75e : Mansouri par EWOLO. 84e : Le Pen par OBERTAN. Non utilisés : Cappone (g.), Le Lan, !Lorient a encaissé au moins un but lors B. Robert, Bouderbal. de chacune Entraîneur : C. Gourcuff. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - des 16 dernières Les cartons journées de Championnat. Aucun carton. Remplacements 57e : Helstad par PAULO ANDRÉ. 77e : Goulon par F. THOMAS. 88e : Lamah par BAAL. Non utilisés : Roche (g.), Louvion, Stromstad, Maïga. Entraîneur : A. Cormier. -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Les cartons 3 avertissements : Coutadeur (40e, jeu dangereux sur Mansouri), Ib. Camara (64e, main volontaire), Gervinho (78e, tacle irrégulier sur Ewolo). ------------------------------------------------------------------------------ LES BUTS LORIENT, STADE DU MOUSTOIR, HIER. – Thorstein Helstad, ici devant Jérémy Morel, a marqué son dixième but de la saison sur son unique occasion. Le MUC 72 doit une partie de son maintien à l’attaquant norvégien. (Photo Fred Tanneau/AFP) RÉACTIONS Helstad, un but qui compte L’HOMME CLÉ : HELSTAD (Le Mans), 6 Le Norvégien n’avait plus trouvé le chemin des filets depuis deux mois et demi (à Rennes, le 14 mars dernier). Hier, il a inscrit son dixième but personnel (17e) sur son unique ballon dangereux, grâce à une passe laser de Gervinho. Un but synonyme de maintien pour Le Mans. Remplacé par PAULO ANDRÉ (57e). LORIENT AUDARD (6) : sérieux, avant d’être décisif devant Le Tallec (68e, 75e). CALVÉ (5) : absent depuis le 18 avril (Marseille, 1-2, 32e j.), il a parfois été en difficulté. GENTON (4) : une perte de balle coupable (17e), pour une prestation brouillonne. CIANI (7) : en difficulté défensivement, il remet Lorient en selle grâce à son coup de tête (33e). Il est tout près de récidiver, mais la barre repousse (58e). Battu par Le Tallec, il écarte sur la ligne la tête de Gervinho (68e). MOREL (6) : pour son retour comme arrière gauche, il s’est montré très entreprenant. Excellent aussi dans les tâches défensives. AMALFITANO (6) : intéressant par son activité, notamment à la base des offensives (48e). Il sauve les siens en reprenant deux fois Gervinho (7e, 73e). MANSOURI (6) : serein et appliqué. Remplacé par EWOLO (75e) ABRIEL (6) : sur le départ, l’ex-Guingampais a régalé le Moustoir de son jeu de passes, surtout après la pause. LE PEN (6) : capitaine pour son dernier match avec les Merlus, il a délivré une ultime passe décisive sur corner (33e), avant d’être acclamé à sa sortie. Remplacé par Obertan (84e) VAHIRUA (5) : le Tahitien s’est réveillé après la pause. Remplacé par SAÏFI (72e). GAMEIRO (6) : très mobile, il a souvent pris le meilleur dans sa zone. Il touche le poteau extérieur (43e). Cormier : « Mission accomplie » LE MANS Y. PELÉ (6) : pour son dernier match avec Le Mans, il a dû s’employer devant Mansouri (4e) et Ciani (58e). CORCHIA (4) : en manque de rythme, le jeune latéral droit a laissé beaucoup trop d’espaces. GEDER (4) : de retour après une blessure au mollet, il a bien débuté, grâce à un placement intelligent. Avant de souffrir devant la vivacité des Bretons. En retard sur Ciani sur le but lorientais (44e). CERDAN (5) : le capitaine sarthois a été le souffredouleur de Gameiro. IB. CAMARA (5) : il a su gérer son couloir. COUTADEUR (5) : le jeu long l’a handicapé. GOULON (6) : il fait bien son job. Sans en rajouter. Remplacé par F. THOMAS (77e). GERVINHO (6) : le Manceau le plus remuant. Freiné par Amalfitano (7e, 73e), il délivre un caviar à Helstad (17e, 0-1). Il rate la balle de match (53e). LAMAH (5) : remuant, il n’a pas été récompensé. Remplacé par BAAL (88e). A. LE TALLEC (4) : actif en début de match, avant de s’effacer. HELSTAD (6) : voir ci-dessus. DAVID THOMAS PAGE 6 0-1 : HELSTAD (17e, passe de Gervinho). – Profitant d’un mauvais dégagement de Genton, Gervinho récupère le ballon aux abords de la surface côté droit, et lance Helstad dans la profondeur. Le Norvégien trompe Audard d’un tir croisé du droit à ras de terre. 1-1 : CIANI (33e, passe de Le Pen). – Sur un corner tiré par Le Pen depuis le côté droit, Ciani devance Geder au point de penalty et place une tête décroisée hors de portée de Pelé. G Arnaud CORMIER (entraîneur du Mans) : « Évidemment je suis soulagé, on avait à cœur de ne pas avoir à s’occuper des résultats des autres, c’est mission accomplie. Le nul nous satisfait, le match nous satisfait tous. On a même eu des situations en deuxième période pour l’emporter. Le match s’est déroulé comme on l’avait prévu. C’est tout un club qui s’est accroché pour avoir le maintien. Le club en ressortira encore plus fort. Personnellement, je suis content que la saison se termine bien. J’ai eu quatre matchs pour cela et c’est une victoire collective pour un tout un club, toute une ville. » – Da. T. G Christian GOURCUFF (entraîneur de Lorient) : « La dixième place est un peu inattendue. On pensait qu’il fallait une victoire pour l’obtenir. On va surtout retenir les euros en plus que cela va nous apporter… C’est un match frustrant. On a rarement autant dominé une équipe cette saison à Lorient, mais on a gâché cela par un manque de concentration et de maîtrise, notamment avec la perte de balle sur le premier but. Il était incroyable d’être mené 1-0 après avoir tant maîtrisé le premier quart d’heure. Ce n’est pas une saison noire, mais une saison frustrante, car on n’a pas réussi à franchir un cap en termes d’efficacité, le groupe était plus fort cette saison, mais en raison des blessés, cela n’a pas pu se traduire sur le terrain. » – Da. T. I PAS DE FEU D’ARTIFICEAU MOUSTOIR. – Pour marquer la fin du Championnat,le FC Lorient voulait offrir à son public un feu d’artifice après la rencontre. Il n’a finalement pas eu lieu pour des raisons de sécurité. Une des tribunes du stade du Moustoir étant en construction, du gazole est entreposé près du terrain pendant les travaux. Pour compenser, le club a organisé une cérémonie en l’honneur d’Ulrich Le Pen, qui quitte le club, et de Marc Boutruche, qui met un terme à sa carrière. – D. Fi. À la suite du forfait du gardien de Monaco, Yohann Thuram-Ulien, le sélectionneur des Espoirs, Érick Mombaerts, a décidé d’appeler le Bordelais Kévin Olimpa pour le Tournoi de Toulon, qui aura lieu du 3 au 12 juin. Par ailleurs, le gardien de Montpellier, Johann Carrasso, blessé au genou droit en arrêtant le penalty de Cohade vendredi contre Strasbourg (2-1), est aussi forfait. Il souffre d’une entorse et connaîtra la durée de son indisponibilité mercredi. I BREST ET BATICLE, C’EST FINI. – Remplacé par Alex Dupont avant le succès brestois à Vannes (3-0, 35e j.), Gérald Baticle ne sera plus à Brest la saison prochaine. Il a résilié à l’amiable son CDI de directeur sportif avec le club finistérien. Alex Dupont devrait rester sur le banc du Stade Brestois. – P. S. I MONTPELLIER : LE BUS DES STRASBOURGEOIS CAILLASSÉ. – Le bus transportant les joueurs, le staff et les dirigeants strasbourgeois a été caillassé à une centaine de mètres du stade de la Mosson, vendredi avant la rencontre perdue à Montpellier (2-&). Plusieurs vitres ont été fendues par les impacts de « véritables pavés », selon le président strasbourgeois, Philippe Ginestet. – E. C. I DIJON-LENS : DEUX SUPPORTERS LENSOIS INTERPELLÉS. – Deux supporters du RC Lens ont été interpellés par la police vendredi avant le déplacement à Dijon (0-1). L’un d’eux, particulièrement éméché, a insulté et frappé un chauffeur de bus du réseau de transports local. Les forces de l’ordre ont dû utiliser des gaz lacrymogènes pour disperser une centaine de supporters nordistes plutôt agressifs. – A. B. I AMIENS : LAUREY SUIVI JUSQU’À SON DOMICILE. – Dans la nuit de vendredi à samedi, des forces de police étaient postées au stade de la Licorne, où des supporters de l’Amiens SC attendaient les joueurs amiénois, vaincus à Boulogne-sur-Mer (4-0) et relégués en National. L’entraîneur, Thierry Laurey, a été suivi jusqu’à son domicile par des supporters qui souhaitaient manifester leur colère. – R. T. I UN JUBILÉ BRETON POUR MOLINIER. – Ancien attaquant de Troyes, Guingamp et Angers, Jérôme Molinier fêtera aujourd’hui son jubilé à Tregunc (16 heures), petit club breton entraîné par Stéphane Guivarc’h. Seront entre autres présents Charles-Édouard Coridon, Stéphane Carnot, Romain Danzé, Stéphane Guivarc’h, Sébastien Le Paih (capitaine de Carquefou) et Richard Jezierski. – G. D. DIMANCHE 31 MAI 2009 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge tek aurait dû permettre au Losc de mener 3-0. Mais l’avant-centre n’attaquait pas assez le ballon pour espérer mettre son équipe définitivement à l’abri (34e). Les Lorrains revenaient au score en fin de première période sur un coup de pied arrêté, grâce à Ouaddou après une déviation de la tête d’Hadji au premier poteau (2-1, 41e). En force, Hadji profitait ensuite d’un coup franc indirect dans la surface, (2-2, 65e). Le meneur nancéien aurait du doubler la mise si son but, injustement refusé pour hors-jeu de position, avait été validé (67e). Mais Lille avait décidé de prendre son destin en main. Et Plestan, le poing rageur, à la réception d’un corner d’Obraniak, trouvait l’ouverture dans les cinq mètres cinquante pour donner l’avantage définitif à son équipe (3-2, 76e). Lille l’avait bien mérité. 1-0 : VITTEK (12e, passe de Cabaye). – Sur la gauche, Hazard transmet à Cabaye qui sert, à ras de terre, Vittek, dos au but dans la surface. Ce dernier résiste à Sami et bat Grégorini d'une frappe en pivot du droit. 2-0 : RAMI (14e, passe de Vittek). - Coup franc de Bastos sur la gauche, Rami prend le dessus sur Sami de la tête. Ouaddou, sur la trajectoire, se fait dérober le ballon par Vittek qui prolonge pour Rami. Le défenseur, opportuniste, marque d'un tacle du droit. 2-1 : OUADDOU (41e, passe de Hadji). - Corner de Gavanon côté droit. Hadji prolonge de la tête pour Ouaddou, oublié par la défense lilloise au second poteau. Sa reprise du droit termine dans la lucarne de Butelle. 2-2 : HADJI (65e). - Butelle prend à la main une passe en retrait de Cabaye. Coup franc indirect dans la surface, Nguemo décale Hadji dont la frappe du droit passe sous le mur. Butelle touche la balle mais il est trop court. 3-2 : PLESTAN (75e, passe de De Melo). - Corner d'Obraniak côté droit. Au premier poteau, De Melo prolonge de la tête. Plestan a bien suivi et tacle le ballon du gauche sous la barre. Bleu Rouge En résumé, le MUC a appliqué à la lettre la bonne vieille recette de l’équipe en déplacement. Son plan de jeu ? Les spectateurs du stade du Moustoir l’ont compris tout de suite : balancer de longs ballons devant. Pendant le premier quart d’heure, il ne s’est agi que de cela. Devant les difficultés de Helstad à récupérer la patate chaude envoyée par ses coéquipiers, cela aurait pu durer longtemps. Mais, sur une perte de balle de Genton, le Norvégien réussit quand même à faire pencher la balance en faveur des siens en reprenant, dans le dos de la défense, un caviar de Gervinho (0-1, 17e). Un scénario plutôt injuste pour Lorient, qui multipliait les combinaisons au sol entre Gameiro et ses pourvoyeurs de ballons, Le Pen et Abriel. Face à la montagne défensive adverse, les Bretons manquaient en 8 Jaune Bleu Jaune Ciani, un but, une barre 47 % 4 Al. N’’Diayye 4 Ouad Dia Di uaddou Corners 5 4 Grégorini orin caapp., Tirs Sam 5 Sami Hadji Had 7 B. Gavano Ga on 3 6 Féret BBrisoon 4 4 LES BUTS En obtenant le nul à Lorient, les Sarthois ont assuré leur maintien sans dépendre des autres résultats. ILS AURAIENT PU se trouer, cela n’y aurait rien changé. Avec les résultats d’hier, même en perdant à Lorient, les Manceaux auraient sauvé leur tête en Ligue 1. Mais les Sarthois ont quand même mis un point d’honneur à aller chercher le point du maintien qui leur manquait. Arnaud Cormier, le jeune entraîneur du MUC, n’aura donc pas connu les sueurs froides d’un match couperet, où règne l’espoir que d’autres sont en train de faire pire que vous. Pour tout dire, ce n’était pas vraiment l’impression qui se dessinait sur les visages manceaux avant la rencontre. On l’a aussi compris en voyant Grégory Cerdan diriger malicieusement l’un des robinets d’arrosage de la pelouse vers ses coéquipiers… Si l’on se penche en détail sur la fin de saison du Mans, il n’y a pourtant pas de quoi se réjouir. Le club sarthois n’a réussi à gagner aucun des six derniers matches de la saison, perdant à quatre reprises. Et, hier, le jeu qu’il a proposé a encore paru bien fade, surtout en comparaison de celui déployé par l’équipe lorientaise, qu’il est décidément bien sympathique de voir évoluer. PPoss. du ballon ------------------------------------------------------------------------------ Le Mans s’est débrouillé seul de notre envoyé spécial Chrétieen 5 67e : Cabaye par OBRANIAK. 60e : Al. N'Diaye par HELDER. 74e : Vittek par DE MELO. 83e : Chrétien par ZERKA. 77e : Bastos par CHEDJOU. 89e : Nguemo par CURBELO. Non utilisés : Oukidja (g.), Vandam, !Nicolas Plestan, Non utilisés : Bracigliano (g.), auteur du troisième but Frau, Fauvergue. Biancalani, Adjet, Gunnarsson. lillois qualificatif pour la Entraîneur : R. Garcia. Entraîneur : P. Correa. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ligue Europa, a inscrit le - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - e Le carton Les cartons 858 et dernier but de la 1 avertissement : Plestan (72e , saison 2008-2009. 2 avertissements : B. Gavanon (63e, altercation avec Ouaddou). contestation), Ouaddou (72e, altercation avec Plestan). Statistique : Opta SportsData LORIENT - LE MANS : 1-1 LORIENT – (Morbihan) Ngguem mo 4 Noir Noir Dans un premier temps, Lille s’était rapidement donné de l’air grâce à l’ouverture du score de Vittek (1-0, 12e). La défense nancéienne était encore moins exemplaire deux minutes plus tard, lorsque Sami, dominé par Rami, perdait deux fois son duel contre le défenseur lillois, une première fois de la tête, une deuxième fois au sol, Vittek ayant prolongé le ballon très mal contrôlé de la poitrine par Ouaddou (2-0, 14e). Quand les Dogues ne parvenaient pas à trouver un point d’appui en pointe pour faciliter les percussions, ils passaient par les côtés avec l’appui des latéraux (Emerson, 39e) ou misaient sur la vitesse et les qualités de dribble d’Hazard (22e , 42e). Sa passe en cloche à destination de Vit- LILLE 7 Bleu Rouge Noir Jaune ! LIGUE 1 (38e et dernière journée) – TOULOUSE - LYON : 0-0 FOOTBALL Le bonheur organisé Mensah, la saison noire L’HOMME CLÉ : MENSAH (Lyon, non noté) Il n’avait pas souvent occupé l’axe défensif et cela s’est rapidement vu au marquage de Gignac. Déjà averti en début de match, il fut l’auteur d’une vilaine faute sur le buteur toulousain qui devait lui valoir un nouvel avertissement. Mais, alors que l’arbitre s’apprêtait à faire preuve de clémence, il commit l’erreur de contester sa décision. Ce qui lui valut de regagner les vestiaires avant ses copains. Sa soirée fut à l’image de sa saison : à oublier. Les Toulousains n’ont eu aucun mal à arracher le point qui leur assure la Ligue Europa. TOULOUSE – de notre envoyé spécial C’ÉTAIT LE SEUL MATCH de la soirée qui opposait deux européens de la saison prochaine et cela ne s’est pas vu. Lyon était en vacances, et les Lyonnais ont fait assez consciencieusement le métier pour qu’on ne leur reproche rien et pour ne pas gâcher la fête toulousaine. Toulouse, finalement quatrième, disputera la saison prochaine la Ligue Europa, et tournés vers cette obsession, les Toulousains ont su arracher le nul qui leur garantissait ce bonheur. Il était bien temps, plus tard dans la soirée, de réserver une ovation à André-Pierre Gignac pour son trophée de meilleur buteur (24 buts) et de préparer le feu d’artifice. Le TFC aurait même dû remporter ce baisser ce rideau si l’on fait le compte des occasions nettes, dans une soirée qui aurait pu basculer dans un TOULOUSE certain déséquilibre après l’expulsion de Mensah. Le Ghanéen a traversé la saison lyonnaise comme un fantôme, et jusqu’au bout : alors qu’il méritait un second jaune pour une faute sur Gignac (36e) et que M. Gautier choisissait la clémence, il a trouvé le moyen d’aller contester et de s’attirer le rouge alors que l’arbitre avait tout fait pour ne pas l’expulser. de justesse dans les trente derniers mètres en l’absence de Didot. C’est sans doute la partie du jeu dans lequel un joueur comme Sissoko, réellement prometteur, doit le plus progresser. La seconde période a vu les Toulousains plus pressants, mais à dix, avec Toulalan en défense centrale, puisque Cris avait préféré ne pas venir par superstition, après sa blessure au genou sur cette pelouse au début de la saison dernière, les Lyonnais n’ont pas beaucoup pesé audelà d’un tir de Benzema (62e) et d’un une-deux entre Govou et Benzema (81e). En revanche, Lloris a eu du boulot à flux tendu, notamment lorsqu’il dut se détendre pour détourner une tête de Fofana sur son Toulalan en défense centrale Jusque-là, le match n’avait vraiment pas décollé, même si les Toulousains trouvaient des espaces : autant les Lyonnais jouaient à peu près normalement quand ils avaient le ballon, autant il ne fallait pas imaginer la moindre aide défensive. Mais tout au long du match, et cela explique qu’ils n’aient pas eu beaucoup d’occasions nettes en première période, les Toulousains ont manqué 0-0 LYON ###### poteau (60e), et sur une tentative de Sissoko, par exemple (67e). Et si le TFC a continué de pousser, la fin de match a ressemblé à un match très amical, Govou recevant même l’ovation du Stadium à sa sortie (82e). Lyon ne devait pas être trop fâché de ne pas perdre son dernier match avant les vacances, et les Toulousains savaient que ce point était celui du bonheur. Ils l’ont étiré pendant de longues minutes sur la pelouse, au coup de sifflet final, restant sur la pelouse pour admirer le feu d’artifice. Ce matin, Toulouse est quatrième, et derrière le trio des nantis, c’est la plus belle surprise de la saison. VINCENT DULUC TOULOUSE LYON C. CARRASSO (6) : il a connu une première mi-temps tranquille, avant de montrer de l’autorité dans ses interventions. EBONDO (6) : solide sur son côté, il a joué juste et plaça une belle frappe du gauche au-dessus (65e). CETTO (6) : sérieux au marquage de Benzema. M. FOFANA (6) : sérieux également, avec en prime une tête sur le poteau. CONGRÉ (6) : tonique, il a rarement été pris en défaut. E. CAPOUE (5) : intéressant dans son jeu long mais trop vite éliminé dans les duels, il a commis beaucoup de fautes. SIRIEIX (5) : n’a pas ménagé ses efforts. Mou. SISSOKO (6) : positionné haut, il est monté en puissance progressivement. Une bonne frappe (67e). BRAATEN (4) : une grosse activité, notamment dans ses percussions, mais désespérant de maladresse. BONNET (6) : une belle animation à gauche. GIGNAC (6) : il a fait plusieurs fois la différence balle au pied, sans jamais relâcher ses efforts. LLORIS (7) : il a contré les tentatives toulousaines par une main ferme et une bonne lecture des trajectoires. CLERC (5) : une prestation correcte. BODMER (6) : beaucoup d’abnégation à neutraliser Gignac, ce qu’il a globalement réussi. Précis sur ses longues trajectoires. MENSAH (non noté) : voir cidessus. KÄLLSTRÖM (5) : sérieux au marquage de Braaten mais déficient dans son jeu long en direction de Benzema. MAKOUN (6) : dans un OL au ralenti, il a tenté d’apporter un peu de vitesse. TOULALAN (6) : repositionné en défense après l’expulsion de Mensah, il a eu un rayonnement forcément moins visible. GOVOU (5) : présent en début de match, il s’est montré adroit dans la conservation du ballon. Moins présent après la pause. PJANIC (5) : quelques raids balle au pied. Discret pour le reste. MOUNIER (4) : bien étouffé par Ebondo. BENZEMA (6) : privé de ballons, il a été contraint de décrocher pour participer au jeu. Ses deux seules actions se sont toutefois terminées par des frappes dangereuses. JÉRÔME LE FAUCONNIER Temps doux. Pelouse en bon état. 34 000 spectateurs. Arbitre : M. Gautier. TOULOUSE, STADIUM, HIER. – Le Toulousain André-Pierre Gignac (ici à la lutte avec Kim Källström) n’a pas marqué hier contre Lyon, mais son équipe disputera la Ligue Europa la saison prochaine et lui termine meilleur buteur de la Ligue 1 avec 24 réalisations. (Photo Pascal Rondeau/L’Équipe) P du Poss. CClercc GGovouu Bonnet onne ballon 5 caap., 5 6 % % Mouu. Sissoko issok Mak Makoun M. Fofa Fofana o 6 6 Corners Corners Booodme dmer 6 Benzema nzem zem 6 6 Lloris Lloris Capoue GGignnac C. Ca C. Carrasso Carrasso É. Cap P Pjanic 7 5 6 6 Tirs Tirs 6 M en ensa a h Cetto etto no n n no o t é S eix Sirie cap., ap., p 6 Toulalan Toula 5 6 Mo ounier Braat Braaten Ebondo bond Käällstrröm 4 4 6 5 Poss. duu ballon Congré Cong 6 44 5 56 6 6 18 8 Remplacements 9 76e : Braaten par BERGOUGNOUX. 83e : Bonnet par TABANOU. Non utilisés : Blondel (g.), Ouasfane, Paulo César, O. N'Diaye, Soukouna. !Toulouse a réalisé neuf matches nul et Entraîneur : A. Casanova. vierges, un record en L 1 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - cette saison. Le carton Remplacements 67e : Mounier par EDERSON. 81e : Pjanic par BOUMSONG. 82e : Govou par Ab. KEITA. Non utilisés : Vercoutre (g.), Réveillère, Tafer, Piquionne. Entraîneur : C. Puel. -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Les cartons Rouge Jaune DIMANCHE 31 MAI 2009 PAGE 7 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge ------------------------------------------------------------------------------ Bleu 2 avertissements : Mensah (6e, charge sur Braaten et 36e, tacle dangereux sur Gignac). 1 expulsion : Mensah (36e, second avertissement). Jaune Statistique : Opta SportsData G Alain CASANOVA (entraîneur de Toulouse) : « Terminer en apothéose comme ça, même si on n’a pas gagné, c’est quelque chose dont je suis très fier. Cette saison, l’équipe et le groupe dans son ensemble, ont beaucoup progressé. Des joueurs se sont révélés, d’autres ont confirmé leur potentiel. » G Oliver SADRAN (président de Toulouse) : « Le bilan est excessivement positif. Sur le plan comptable, avec 64 points, nous ne sommes pas loin de notre record. C’est six points de mieux que l’année où nous avions terminé troisièmes. Les joueurs ont vécu une saison pleine avec une demi-finale de Coupe de France (perdue contre Guingamp 2-1). Ils ont su rebondir après cette déception. Personnellement, c’est une année extraordinaire comme celles que j’avais connues avec Érick Monbaerts. L’an prochain, nous essaierons de garder la même ossature. » – N. S. G François CLERC (Lyon) : « On avait bien débuté, avec la maîtrise du ballon, mais l’expulsionnous a obligé à changer de style de jeu. On a laissé la possessiondu ballon aux Toulousains, on a joué pendant une heure à dix, on a subi, mais Hugo (Lloris) a fait les deux ou trois arrêts qu’il fallait et à la sortie, vu la physionomie du match, c’est plutôt un bon point pour nous. » – V. D. G Jérémy TOULALAN (Lyon) : « Si nous sommes à cette place, c’est qu’on le mérite. Cette année, nous sommes passés au travers de nos matches face aux petites équipes. Pour être champion, il faut gagner ces matches-là. Beaucoup de choses ont changé cette année. Ce n’est que la saison prochaine que nous pourrons véritablement juger. » – J. L.F. Noir Bleu Noir 1 avertissement : É. Capoue (72e, croc-en-jambe sur Pjanic). RÉACTIONS 8 FOOTBALL Bleu Rouge Noir Jaune ! LIGUE 1 (38e et dernière journée) – SAINT-ÉTIENNE - VALENCIENNES : 4-0 Les Verts sauvent leur peau Grâce à son large succès et à la défaite de Caen, Saint-Étienne se maintient en Ligue 1 après avoir tremblé toute la saison. SAINT-ÉTIENNE – de notre envoyé spécial IL N’Y EUT FINALEMENT que très peu de suspense. Avec une oreille à Caen et beaucoup de cœur à Geoffroy-Guichard, Saint-Étienne a sauvé hier soir sa place en Ligue 1, après s’être fait tant de frayeurs depuis de longs mois. Relégables à dix-sept reprises cette saison, les Verts achèvent l’exercice à la 17e place mais auraient pu et surtout dû se mettre à l’abri beaucoup plus tôt. Depuis l’été 2008, de nombreuses insuffisances à tous les étages du club (direction, staff et bien évidemment joueurs) sans oublier quelques coups du sort, comme les blessures ou des décisions arbitrales défavorables, ont entretenu jusqu’à cette ultime journée des craintes légitimes sur une descente aux conséquences très lourdes. Le club visait le top 5 en début de saison, il termine finalement en bas de tableau, loin de ses ambitions légitimes. Il sera bientôt l’heure de faire le bilan et de dégager les responsabilités d’un tel fiasco, mais hier le Chaudron a d’abord et logiquement fêté le maintien. Sans excès cependant. À l’issue de leur tranquille victoire contre Valenciennes, qui termine de son côté à la 12e place, les Stéphanois ont d’abord regagné très vite le couloir menant aux vestiaires avant de revenir attendre au bord de la pelouse le dénouement de CaenBordeaux (0-1). Une fois assurés de laisser la 18e place au Stade Malherbe, la joie verte fut mesurée, même si Jérémie Janot salua dignement l’événement. Pas de quoi pavoiser ? Peut-être et d’ailleurs, après avoir poussé avec ferveur son équipe et entamé la ola à l’approche du dernier quart d’heure, le Chaudron exprima aussi son mécontente- ment. Une banderole clamant « Vous ne pensiez quand même pas qu’on allait vous remercier », résuma le sentiment des Magic Fans puis les deux kops entamèrent des « Direction, démission ! ». Il n’y eut pas l’envahissement de terrain rédouté surtout en cas de relégation. ciennes par le même score. C’est vraiment le seul point commun d’une saison à l’autre. Au club de tirer les enseignements de cet exercice chaotique pour reprendre sa SAINT-ÉTIENNE Penneteau s’est multiplié Les Verts ont remporté hier leur plus large succès de la saison, avec une facilité qui peut laisser bien des regrets, même si la faiblesse de l’opposition incite à la pondération. Valenciennes a certes joué le jeu et notamment Penneteau, qui sauva son camp près d’une dizaine de fois, mais l’enthousiasme et la motivation des partenaires d’Ilan forcèrent vite le verrou. Le capitaine brésilien ouvrit le score après un quart d’heure, en reprenant de volée un centre de Mirallas. Le Belge se procura trois autres occasions franches (3e ; 6e, 9e) en première période, puis fut imité par Payet (25e, 33e), Bafétimbi Gomis (23e) et Landrin (5e) mais Saint-Étienne ne menait que d’un but à la pause et frissonnait à chaque action adverse. Les Verts mirent fin au doute peu avant l’heure de jeu, avec un doublé de « Bafé » Gomis, comme un symbole pour l’attaquant stéphanois si souvent en difficulté cette saison et pris en grippe par son public. Encore meilleur buteur de l’ASSE en Ligue 1 (10 buts, devant Ilan et ses 9 réalisations toutes inscrites en 2009), il se mua même en passeur décisif pour servir Mirallas, récompensé de ses efforts. Un peu plus d’un an après avoir arraché son billet pour la Coupe de l’UEFA en battant Monaco (4-0), Saint-Étienne a donc évité la catastrophe en dominant Valen- progression vers les sommets du football français, que ses structures et son public méritent. STÉPHANE KOHLER 4-0 VALENCIENNES ###### Temps doux. Pelouse en bon état. 34 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Layec. Poss. duu ballon Varrault arrau 5 Payet Paye 6 % Mac o Machad Corners Benalouane nalou lou e 5 B. Gomis 6 8 Janot anot Ilan n 5 Tirs cap., 6 Baya Bayal ayal 5 Landdrin 6 Mirall Mirallas Mou. u. DDabo 6 5 60 10 31 Remplacements PPoss. du Ducourtiioux Duco Mateer M ballon 4 4 % Sanchezz Sanc Bisev sevaac 5 Pie Piero Pieroni Corners 4 4 Penneteau enneetea etea 5 Tirs Abardon Abar rdonado nado Pu Pujo Pujol 3 cap., 4 Saaez 4 D Danic T éné Ti 5 5 23 45e : Varrault par SAUGET (note : 5). 55e : Machado par HAUTCŒUR. 76e : Mirallas par GIGLIOTTI. Non utilisés : Viviani (g.), Matsui, !Valenciennes a encaissé 23 buts lors de Rivière. ses six derniers Entraîneur : A. Perrin. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - déplacements à Les cartons Geoffroy-Guichard en Ligue 1, soit 3,8 par Aucun carton. match. 4 40 3 1 10 Remplacements 73e : Mater par JEOVÂNIO. 73e : Pieroni par Mo. TRAORÉ. 85e : Bisevac par D. TRAORÉ. Non utilisés : Grondin (g.). Entraîneur : A. Kombouaré. -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Les cartons Aucun carton. Statistique : Opta SportsData ------------------------------------------------------------------------------ LES BUTS 1-0 : ILAN (14e, passe de Mirallas). – Mirallas est lancé sur la droite dans le dos de la défense. D'une glissade, il évite la sortie du ballon en touche puis adresse un centre à Ilan. Le Brésilien reprend au deuxième poteau d'une volée du droit. 2-0 : B. GOMIS (53e). – Mirallas, à droite, déclenche une frappe lourde à vingt mètres. Penneteau repousse des poings sur Payet. Le Stéphanois se joue de deux défenseurs puis tente sa chance. Le gardien repousse à nouveau. Ilan hérite du ballon et frappe pour le même résultat mais Bafétimbi Gomis surgit et trompe enfin Penneteau en taclant le ballon du droit. 3-0 : B. GOMIS (56e, passe de Bayal). – Bayal sert Gomis d'une longue ouverture. L'attaquant devance la sortie de Penneteau et dévie du droit le ballon qui file ensuite dans le but vide. 4-0 : MIRALLAS (67e, passe de B. Gomis). – Ouverture de Benalouane vers Gomis, qui s'excentre à gauche. Le Stéphanois redresse et centre en force. Mirallas est plus rapide qu'Abardonado et coupe la trajectoire pour marquer du pied droit. SAINT-ÉTIENNE, STADE GEOFFROY-GUICHARD, HIER. – Dès la quatorzième minute de jeu, Ilan ouvre la marque. Le Chaudron peut commencer à être soulagé. (Photo Christian Liewig/L’Équipe) C’était le Gomis qui leur manquait VALENCIENNES PENNETEAU (5) : il en a pris quatre mais en a sorti deux fois plus. La solitude du gardien de but dans toute sa splendeur. DUCOURTIOUX (4) : trop souvent à la peine. ABARDONADO (3) : la plupart du temps dépassé. SAINT-ÉTIENNE, STADE GEOFFROY-GUICHARD, HIER. – Auteur de deux buts, Bafétimbi Gomis (à la lutte avec David Ducourtioux devant Dimitri Payet) a rempli sa promesse. (Photo Christian Liewig/L’Équipe) BISEVAC (4) : on l’a vu plus tranchant. Remplacé par Damé TRAORÉ (85e). TIÉNÉ (5) : tonique, pas toujours lucide. MATER (4) : plus beaucoup de gaz. Suppléé par JEOVÂNIO (73e). SANCHEZ (5) : actif à défaut d’avoir été décisif. « Bâtir une nouvelle équipe » ALAIN PERRIN, l’entraîneur stéphanois, envisage déjà l’avenir après une saison difficile. – « ÊTES-VOUS SOULAGÉ ? – Oui, on peut dire ça. On a fait le match qu’il fallait. Mais à l’issue du match, il fallait encore attendre le résultat de Caen. – Comment avez-vous vécu ce dernier match ? – Si on avait eu en Championnat la moitié de la réussite qu’on a eue en Coupe d’Europe, on n’aurait pas dû attendre la dernière journée pour assurer le maintien. Mais l’important, c’est d’avoir atteint l’objectif au soir de la 38e journée. – Et maintenant, comment se présente l’avenir ? – C’est le lot de toutes les équipes de devoir rebâtir un effectif à chaque fin de saison. Il faut voir les joueurs, les sollicitations, les propositions des uns et des autres. Mais le but est évidemment de bâtir une nouvelle équipe opérationnelle. Si j’ai accepté de venir à Saint-Étienne, c’est d’ailleurs parce qu’un projet sportif ambitieux existe. » I PERRIN MÉCONTENT DE LA PELOUSE.– Une heure et demie avant le coup d’envoi de Saint-Étienne - Valenciennes, Alain Perrin est venu inspecter la pelouse de Geoffroy-Guichard. Et là, mauvaise surprise : elle était trop haute au goût de l’entraîneur stéphanois. D’où un conciliabule de plusieurs minutes avec les jardiniers municipaux qui s’occupent du gazon du Chaudron, en présence de Damien Comolli, le directeur sportif. Les délais étant trop courts pour procéder à une nouvelle tonte, les Verts durent faire avec les quelques centimètres superflus. – S. K. Le jeu vidéo disponible sur consoles et PC le 26 juin. www.transformersgame.com PAGE 8 SAEZ (4) : rugueux, pour un minimum de résultats. DANIC (5) : quelques coups de patte, c’est déjà ça. PIERONI (4) : une reprise de la tête et pas grand-chose d’autre. Relayé par Mody TRAORÉ (72e). PUJOL (4) : il a beaucoup couru dans le vide. – C. C. RÉACTIONS G Antoine KOMBOUARÉ (entraîneur de Valenciennes) : « Depuis trois mois, on joue avec un effectif réduit. On demande donc beaucoup aux mêmes joueurs. Et, ce soir, on n’y était pas. À l’arrivée, le score est logique. C’est triste de finir sur une note négative. Mais on peut être fiers de terminer douzièmes, notre meilleur classement. À la fin des matches aller, quand on avait cinq points de retard sur le dixseptième, on aurait signé tout de suite pour une telle issue ! » G Blaise MATUIDI (Saint-Étienne) : « Il y a de quoi être fier et heureux pour le club, pour les supporters, que cela se termine comme ça. J’étais à l’écoute de ce qui se passait à Caen. Je vais faire le point avec le club conformément à ce qui était prévu après ma deuxième année de contrat. Je me sens bien à Saint-Étienne. Mais je n’ai jamais caché mon ambition. À Saint-Étienne, il y a de très bonnes structures. Il faut voir maintenant si le reste suit. Est-ce le moment de partir ? Je vais en discuter avec le club. » DIMANCHE 31 MAI 2009 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge JANOT (5) : soirée tranquille ; jamais vraiment inquiété. VARRAULT (5) : attentif et décidé, il pris un mauvais coup qui l’a obligé à céder sa place à la mi-temps à SAUGET (note : 5), qui a fait le métier. BAYAL (5) : une passe décisive pour Gomis ; costaud mais quelques approximations à gommer. BENALOUANE (6) : de la bonne graine Mou. DABO (5) : de l’allant mais aussi du déchet. LANDRIN (6) : un précieux rôle de régulateur MACHADO (5) : de l’activité ; pas toujours le geste juste, mais il relève de blessure. HAUTCŒUR l’a remplacé à la 56e. MIRALLAS (6) : il avait mangé du lion et méritait largement de marquer, ce qu’il a fini par faire à la 67e, après avoir frappé les montants dès la 8e. Mission accomplie, GIGLIOTTI lui a succédé (76e). ILAN (6) : de l’envie, un premier but évidemment très important ; parfois un peu difficile à suivre. PAYET (6) : dans tous les bons coups ou presque ; finition perfectible. Bleu Rouge SAINT-ÉTIENNE Jaune Bleu Jaune Il avait juré qu’il ferait tout pour aider Saint-Étienne à assurer son maintien. Il a tenu parole. D’abord, en exerçant un gros pressing sur la défense de Valenciennes, ensuite, en assommant l’adversaire pour de bon en inscrivant deux buts pleins d’opportunisme en trois minutes, puis en délivrant une passe décisive pour Mirallas avant de trouver le poteau (83e). Avec ce Gomislà, les Verts n’auraient probablement pas dû attendre la dernière journée pour se sauver. Noir Noir L’HOMME CLÉ : GOMIS (Saint-Étienne), 8 9 FOOTBALL Bleu Rouge Noir Jaune ! LIGUE 1 (38e et dernière journée) – GRENOBLE - SOCHAUX : 0-1 Sochaux s’en sort bien Dominés par des Grenoblois séduisants, les Franc-Comtois se sont maintenus à l’issue d’un succès heureux. GRENOBLE – de notre envoyé spécial GRENOBLE, STADE DES ALPES, HIER. – Mevlut Erding trompe Grégory Wimbée sur sa première occasion, assurant définitivement le maintien sochalien. (Photo Lionel Vadam/L’Alsace Teamshoot) CETTE VICTOIRE sochalienne n’aura finalement servi à rien. Au moins, n’aura-t-elle pas été nécessaire au FCSM pour se maintenir en Ligue 1, puisque les résultats de ses adversaires directs, la défaite de Caen en l’occurrence, lui étaient favorables. Le club franc-comtois, cinquante-deux fois dans la zone de relégation depuis deux ans, vingtsept pour le présent exercice, honorera donc une 62e saison au sein de l’élite du football français d’ici quelques mois. Un record. Il faillit pourtant connaître un coup d’arrêt puisqu’il aura fallu patienter jusqu’à l’ultime rencontre pour s’en assurer, la faute à un exercice beaucoup trop irrégulier et une entame catastrophique. Alors que les Sochaliens ne possédaient que 14 points à la trêve, ils terminent à la 14e place, leur meilleur classement de la saison ! Sur la seconde partie, ils auront souvent fait mieux qu’hier soir lors de rencontres au cours desquelles ils semèrent quelques promesses sans en récolter les fruits. Au moins les sceptiques quant à la motivation de Grenoble furent vite obligés d’admettre qu’ils avaient eu tort. En effet, ce sont bien les Dauphinois qui dominèrent ce match à la fois techniquement et, plus surprenant, dans l’agressivité. Leur supériorité numérique dans l’axe du milieu de terrain causa aussi des tourments longtemps insolubles pour des Sochaliens apathiques. GRENOBLE SOCHAUX ###### Temps beau et pluvieux. Pelouse excellente. 17 334 spectateurs. Arbitre : M. Coué. N’’Gannga 6 Poss. duu ballon 63 % Corners 3 Tirs 11 Isabbey 5 Ravet Rave 4 Piichoot 3 PPoss. du ballon 37 % 3 Batllles S. DDalm mat 6 4 J.. Fa Flachez ache ch Corners Erding Erdi Erdin Fatyy 4 Dimitrijevic mitrijevi 7 4 Ricchert chert Wimb Wimbée 6 Akrour Akrrour caap., Tirs cap.., cap 4 5 Jemmali Afol Af folabbi 8 mma Sverkos Sver verk PPitauu 5 Rom mao 5 4 4 6 Courtois ourt Regragui egrag Mikaari Mar. Mar M Martin M non on nnoté 6 5 4 Remplacements 4 9 1 36e : Courtois par L. TOURÉ (note : 5). 58e : Batlles par EL MOUBARKI. 78e : Flachez par YANEV. Non utilisés : Le Crom (g.), Robin, !Sochaux n’a pas encaissé de but à Rendulic, Kucukovic. l’extérieur pour la Entraîneur : M. Bazdarevic. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - première fois cette Le carton saison. Il fallait remonter 1 avertissement : Regragui (81e , au 5 avril 2008 pour voir les Doubistes garder leur contestation). cage inviolée en déplacement (1-0 contre Auxerre). Et de onze pour Erding Remplacements 65e : Isabey par BOUDEBOUZ. 80e : Pichot par DAF. 84e : Sverkos par MAURICE-BELAY. Non utilisés : Dreyer (g.), Jokic, Carlao, Nogueira. Entraîneur : F. Gillot. -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Les cartons Aucun carton. Statistique : Opta SportsData ------------------------------------------------------------------------------ LE BUT 0-1 : ERDING (43e). – Dans le rond central, Akrour effectue une passe en retrait directement dans les pieds d’Erding. Le Sochalien file au but en prenant de vitesse Flachez. Romao revient, mais, comme Wimbée, se fait prendre par le crochet d'Erding, qui marque du pied gauche malgré le retour de Jemmali sur la ligne. Richert s’est racheté L’HOMME CLÉ : RICHERT (Sochaux), 8 Il a connu une saison difficile mais, hier soir, le gardien sochalien s’est rattrapé. Il était infranchissable. Quatre interventions de classe face au même Akrour (15e, 21e, 24e, 28e), qui ont maintenu son équipe dans le match en première mi-temps avant le but d’Erding. Sauvé par son poteau (59e). GRENOBLE WIMBÉE (5) : un but encaissé où il se fait crocheté par Erding (43e), sur lequel il intervient bien en seconde période (77e). REGRAGUI (6) : il vient d’être rappelé en équipe du Maroc après deux ans d’absence et n’a jamais été pris en défaut hier. JEMMALI (5) : trop court pour sortir le ballon sur l’ouverture du score. Un match correct sinon. FLACHEZ (4) : trop lent sur le but et n’a pas paru très à l’aise le reste du temps. Ovationné à sa sortie (78e) pour son dernier match en Isère. N’GANGA (6) : Des bons centres, un coup franc puissant (53e). ROMAO (6) : il s’est démultiplié en première période aussi bien à la récupération qu’en phase offensive. Pris par le dribble d’Erding sur le but. BATLLES (6) : une conservation de balle délicieuse et du mouvement. Fatigué, il a été remplacé par ELMOUBARKI (58e) qui a manqué de marquer dans le but vide (68e). COURTOIS (non noté) : son début de match a été bon. Il est sorti prématurément sur blessure (36e), remplacé par L. TOURÉ (note : 5), auteur d’un centre presque décisif (68e). DIMITRIJEVIC (6) : a beaucoup bougé et contribué à semer le désordre. Une frappe sur le poteau (59e). RAVET (4) : s’est montré plus discret que les autres en attaque. AKROUR (4) : pas maladroit, mais il a trouvé un grand Richert sur sa route en quatre occasions. Une perte de balle qui conduit au but. SOCHAUX RICHERT (8) : voir ci-dessus. PICHOT (3) : Beaucoup trop d’attaques grenobloises sont arrivées de son côté. Un dégagement dans l’axe qui aurait pu coûter un but (59e). J. FATY (4) : n’a pas dégagé une grande sérénité. AFOLABI (5) : comme son coéquipier de la défense centrale, il a vécu une première mi-temps pénible. Trop lâche au marquage. MIKARI (5) : s’est retrouvé souvent seul face à deux Grenoblois. Des conditions difficiles pour bien défendre. S. DALMAT (4) : un début de match volontaire avant de courir dans le vide après le ballon. PITAU (4) : le pressing constant des Grenoblois l’a étouffé. ISABEY (5) : a travaillé pour le collectif. Un manque de précision dans ses gestes cependant. Mar. MARTIN (4) : son repli défensif a été trop rare. Offensivement, il n’a pas pesé sur les débats. ERDING (7) : son crochet sur Romao et Wimbée pour marquer du gauche dans le but déserté démontre son sang-froid. Un face-à-face manqué devant Wimbée (77e). Il finit la saison à onze buts, comme l’année dernière. SVERKOS (4) : un but valable refusé pour hors-jeu. C’est tout et c’est peu. VINCENT GARCIA RÉACTIONS Bazdarevic : « Une saison énorme » G Mehmet BAZDAREVIC (entraîneur de Grenoble) : « Je pense qu’on ne méritait pas la défaite ce soir, car on a eu un paquet d’occasions. Mais je retiendrai que nous avons fait une saison énorme et je dis encore bravo aux joueurs. Je sais que ça va être encore plus dur pour tout le monde la saison prochaine. Beaucoup de joueurs sont en fin de contrat, mais nous sommes prêts à faire face. Il faudra être malin sur le recrutement et s’en occuper dès maintenant. On a rarement été ridicules cette saison et j’espère que ça poussera quelques joueurs à venir chez nous. » – V. G. G Francis GILLOT (entraîneur de Sochaux) : « Oh oui, je suis heureux, mais il n’y a pas que moi. Je tiens à féliciter les joueurs. Ils n’ont pas lâché depuis deux ans et ils méritent le maintien. Même s’il y a eu des problèmes ici ou là durant la saison, le groupe n’a jamais explosé. Et puisque c’est l’heure des remerciements, je remercie mon staff, qui a beaucoup travaillé pour qu’on s’en sorte. Je suis content pour les dirigeants qui, à Noël, ne pensaient pas qu’on allait se sauver. C’est sûrement ma saison la plus difficile. Ç’a été très compliqué, mais c’est une expérience enrichissante. J’espère que l’année prochaine on passera une saison plus tranquille. Mais, de toute façon, qu’on soit en haut ou en I GRENOBLE RASSURÉ PAR LA DNCG. – Après l’analyse du dossier grenoblois, la DNCG a rendu un avis favorable sur les comptes du GF 38. L’été dernier, elle s’était montrée sceptique sur la capacité du club à équilibrer son budget en Ligue 1. « La situation est satisfaisante mais tout n’est pas parfait, a indiqué Pierre Wantiez. Nous sommes à la recherche de nouveaux sponsors, notamment pour notre maillot. » – V. G. I FEGHOULI VA PARTIR, ROMAO DEVRAIT RESTER. – Sofiane Feghouli, milieu offensif de Grenoble, très convoité en janvier, va quitter l’Isère cet été. « Dans sa tête, il est déjà parti », a indiqué Pierre Wantiez, le directeur général délégué du GF 38 à propos de l’international bas du classement, le métier d’entraîneur est un métier difficile et usant. Il faudra se renforcer à l’intersaison, bien démarrer et éviter les blessures de joueurs importants. Il faudra conserver les forces vives et améliorer les autres secteurs. C’est le président qui décidera avec la cellule de recrutement. » G Jacques FATY (Sochaux) : « On est maintenus, mais il faut faire preuve d’humilité par rapport à ceux qui descendent. On a été dans le coma pendant presque huit mois et on a su se réveiller au bon moment. Par rapport à certaines critiques, je voudrais rappeler que c’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens. Il va falloir maintenant travailler en vue de la saison prochaine et ne pas renouveler les mêmes erreurs. On va perdre beaucoup de joueurs en fin de contrat et il va donc falloir reconstruire. » – F. L. D. Espoirs de 19 ans, à qui il reste un an de contrat et qui a connu une deuxième partie de saison difficile en raison d’une blessure à un genou. Le milieu défensif togolais Romao après avoir hésité, devrait rester un an de plus à Grenoble. Son contrat court jusqu’en 2011. – V. G. I PERQUIS LE 19e. – Opéré d’un ménisque mardi dernier (un mois d’arrêt), mais également suspendu pour ce dernier match de la saison, Damien Perquis était pourtant présent à Grenoble. Même accompagné d’une béquille, le défenseur sochalien avait tenu à faire le déplacement dès la veille avec le groupe des 18, ayant apprécié la grande sérénité qui règne dans la délégation doubienne. – F. L. D. Le jeu vidéo disponible sur consoles et PC le 26 juin. www.transformersgame.com DIMANCHE 31 MAI 2009 PAGE 9 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge FRANCK LE DORZE Bleu Rouge (60e), ni Erding, échouant sur Wimbée (77e), n’en profitèrent. Cette rencontre enjouée devait donc s’achever dans une joie teinte d’émotion avec les sorties des vieux Isabey (65e) et Flachez (78e), largement salués par leurs coéquipiers. Et la fête, relevée d’un feu d’artifice, pouvait être partagée par des Grenoblois, seul promu à s’en sortir et n’ayant jamais fréquenté la zone de relégation, avec des Sochaliens sauvés à l’issue d’une saison qui devra leur servir enfin de leçon. Sinon… Jaune Bleu Jaune dribbler Flachez, Romao et Wimbée et marquer son onzième but de la saison (0-1, 43e). C’était très cruel pour des Grenoblois qui repartirent avec des intentions identiques en seconde période, mais avec toujours cette apathie offensive, essentiellement handicapante à domicile. N’Ganga trouva les poings de Richert (53e), Dimitrijevic le poteau (59e), El Moubarki la tribune (68e). Et cette domination finit par s’exposer aux contres sochaliens, mais ni Sverkos, buteur injustement sanctionné d’un hors-jeu Noir Noir Une nouvelle fois fébriles en charnière centrale, les Doubistes furent heureux de ne pas être vite menés et donc d’avoir une pression supplémentaire à supporter. La menace du GF 38 avait pour nom Akrour, le sauveur du FCSM celui de Richert. Un ciseau repoussé (15e), une volée renvoyée (21e), une reprise contrée (24e), une frappe à ras de terre détournée (28e), le gardien sochalien remporta tous ses duels face à l’attaquant algérien. Mais Sochaux peur compter sur l’une des meilleures paires d’attaquants de la L 1. Sverkos moins en verve depuis quelques semaines, c’est Erding qui revient en forme. Après un bel enchaînement (38e), il bénéficia d’une passe en retrait d’Akrour – finalement décisif… – pour aller 0-1 (0-1) 10 FOOTBALL Bleu Rouge Noir Jaune ! LIGUE 1 (38e et dernière journée) – NANTES - AUXERRE : 2-1 Nantes dans la confusion La défiance des supporters nantais contre Kita et la direction du FCN ont largement occulté le succès des joueurs de Baup. NANTES – de notre envoyé spécial LES DERNIÈRES CONSIGNES ont été données deux heures avant le coup d’envoi. Dans les entrailles de la Beaujoire, le silence est pesant, les visages sont tendus, la concentration est extrême. Le mot d’ordre est clair : pas question de tolérer le moindre débordement. Ce n’est pas Élie Baup ni Jean Fernandez qui s’adressent à leurs arrières latéraux. Mais les responsables de la sécurité aux 582 stadiers mobilisés. Ce n’est pas le spectacle d’un match de Ligue 1 qui a été donné à Nantes hier. C’est la démonstration d’une crise identitaire profonde. Le dépit d’une descente ne peut quand même pas tout excuser. Le FCN s’est éloigné de ses valeurs. Il n’a pas une grande équipe. Ses décideurs ont multiplié les erreurs, y compris dans leur communication. Mais ses supporters sont encore pire. Depuis qu’ils ont poussé Dassault vers la sortie, il y a deux ans, ils s’estiment capables de peser sur le destin de leur club. Ces derniers mois, les fans nantais ont clairement fait savoir à Waldemar Kita qu’il devait plier bagage. Comme le président-actionnaire – dont les pertes, depuis son arrivée en juillet 2007 pourrait dépasser les 40 millions d’euros à la fin de la saison – ne l’entend pas de cette oreille, ils ont donc employé la méthode forte pour le dernier match de la saison. Un climat de plus en plus lourde CFA (34e et dernière journée) GROUPE A 2-1 (1-0) AUXERRE ###### NANTES – de notre correspondant Temps doux. Pelouse en très bon état. 18 793 spectateurs. Arbitre : M. Duhamel. L’HOMME CLÉ : BAGAYOKO (Nantes, 6) Poss. duu ballon Guillon Guillo 5 Henngbaart 4 Bleu Noir Rouge Jaune A.. Cap Capouee Chafnni 5 4 % % Peddrettti N’Daaw cap p., 5 Poulard oular ul 5 Corners Corners Klaasni nicc Gririch ichtiing 5 6 4 hlenb N’Dy Assembe A embe Sorin Sorin OOliecch Kahlenberg 5 6 5 5 Tirs Tirs Baggayo ayooko Migno M ig ot Pierr Pierre err 6 5 5 Vainqueu ainq r Duudka 6 5 Da Ro Rochaa L Langil capp., 5 R. Faty Fa Beerthood 3 5 5 48 5 52 5 9 11 1 10 Remplacements 6 Avec sept réalisations, il termine en tête du classement des buteurs du FC Nantes. Électron libre d’une attaque à deux têtes, le Malien n’a pas hésité à venir servir de point d’appui à Capoue. Il a fini par être payé de son travail de sape au retour des vestiaires (52e). Trop souvent utilisé sur le couloir droit pour dépanner cette saison, il a prouvé que son utilité lui valait d’occuper l’axe et encore moins le banc comme en début de saison. PPoss. du ballon Remplacements 73e : Klasnic par T. DOSSEVI. 46e : Langil par KITAMBALA (note : 4). 89e : Da Rocha par LUSINGA. 78e : Chafni par A. SIDIBÉ. Non utilisés : Zelazny (g.), Abdoun, Non utilisés : Ré. Riou (g.), Narry. De Freitas, Hanni. Entraîneur : J. Fernandez. !Avec cette défaite, Auxerre a stoppé sa série Entraîneur : É. Baup. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - de six victoires d'affilée. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Les cartons Les cartons Le record absolu sur une saison pour Aucun carton. Aucun carton. les Bourguignons se situe en 1983 avec 8 victoires. ------------------------------------------------------------------------------ LES BUTS 1-0 : KLASNIC (11e, passe de Capoue). – Capoue déborde sur le côté gauche et centre au premier poteau. Klasnic devance Mignot et trompe Sorin de près du gauche. 1-1 : BERTHOD (47e). – Oliech fait la différence dans l’axe sur un contrôle orienté. Après un relais de Kitambala, le ballon se retrouve dans les pieds de Berthod, qui marque en force du gauche. 2-1 : BAGAYOKO (52e). – Bagayoko hérite du ballon sur le flanc gauche. Il fixe Hengbart et Grichting, repique vers le centre et place un tir du droit. Le ballon touche le poteau gauche de Sorin avant d’entrer. NANTES N’DY ASSEMBÉ (6) : un ballon capté en deux temps face à Oliech et beaucoup de sûreté dans ses prises de balle. R. FATY (5) : un rôle de roue de secours dans le couloir droit dont il s’est sorti avec de l’assurance et de la maîtrise pour sa dernière. PIERRE (5) : une centième en L 1 sans éclat mais sans fausse note. POULARD (5) : appliqué et impliqué notamment dans le domaine aérien. GUILLON (5) : un parfait suppléant à Maréval et une complicité naissante avec Capoue. VAINQUEUR (6) : le patron du milieu, capable de se projeter devant à condi- tion de soigner la finition (54e). Il ose de plus en plus. N’DAW (5) : un match tranquille. DA ROCHA (5) : la dernière de l’emblématique capitaine s’est déroulée sur le flanc droit. Il a beaucoup cherché à combiner avec Bagayoko pour un résultat mitigé. BAGAYOKO (6) : voir ci-dessus KLASNIC (6) : le Croate a affiché une activité physique surprenante. Utile par ses remises et ses décalages notamment à l’intention de Capoue. Il a prouvé qu’il excellait encore devant le but (11e). CAPOUE (5) : il a fait mouche en servant un ballon idéal à Klasnic. Vitesse et technique. AUXERRE SORIN (5) : une soirée tranquille mais deux ballons au fond des filets. HENGBART (4) : Capoue lui a donné beaucoup de sueurs froides. MIGNOT (5) : pris de vitesse par Klas- nic sur l’ouverture du score. GRICHTING (4) : solide dans les duels mais en difficulté avec la vitesse de Bagayoko. BERTHOD (5) : son activité offensive a été récompensée d’un but. DUDKA (5) : le chef d’orchestre a perdu sa partition après le repos. PEDRETTI (5) : il a joué avec le frein à main et cherché trop systématiquement les transversales. KAHLENBERG (5) : altruiste et trop vite démobilisé. CHAFNI (4) : il n’a pas profité de l’inexpérience de son vis-à-vis en n’utilisant pas toute la largeur. OLIECH (5) : il a cherché à évoluer en remise au point d’en oublier sa pointe de vitesse et son physique. LANGIL (3) : trop discret, il a été remplacé au repos par Kitambala (4), plus en vue mais qui perd son duel, face à N’Dy Assembé, avant de s’offrir une belle frappe enveloppée (78e). CHRISTOPHE DELACROIX Da Rocha : « Kita aussi est un perdant » G Frédéric DA ROCHA (capitaine de Nantes) : « C’est une belle soirée pour moi mais je retiens surtout la tristesse des supporters. Je crois qu’ils sont plus agacés qu’en 2007. Je souhaite que le club reparte de zéro, sur de nouvelles bases. S’il y a une perte qui serait énorme pour le club, ce serait qu’un gars comme Laurent Guyot (le directeur du centre de formation) s’en aille. À Sochaux, j’ai répété l’importance de la formation ici. Concernant mon avenir, ce sera ici ou ailleurs. On ne m’a rien proposé. On verra bien. Si les dirigeants ne veulent plus de moi, qu’ils viennent me voir, c’est la moindre des choses de me le dire. Le président nous a qualifiés de perdants. S’il veut. Lui aussi en est un car il fait partie du club. » – R. R. reste, je suis prêt à la laisser. Je suis arrivé comme pompier. Il faut seulement voir si la façon de travailler cadre avec ce que je conçois. » – R. R. G Élie BAUP (entraîneur de Nantes) : « Il faut d’abord féliciter les joueurs, qui ont su rester dans le match. On meurt à quelques points. On aurait pu les gagner à la Beaujoire. Concernant mon avenir, on verra la semaine prochaine. En ce qui me concerne, il faut que les choses soient claires. Je n’en fais pas une histoire d’argent. C’est une histoire de foot, de projet. Mon année de contrat qui G JEAN FERNANDEZ (entraîneur d’Auxerre): « C’est une saison réussie, on a le sentiment du devoir accompli car notre situation était compliquée à mi-Championnat. Ce soir, c’est un bon résultat pour Nantes, ils ont eu le mérite de marquer rapidement. On a ressenti le mécontentement des supporters, mais on n’a jamais senti que ça pouvait dégénérer. » – C. D. NICE - LE HAVRE : 0-0 La soirée des adieux Frédéric Antonetti avait débuté à Nice par un nul. Il s’en est allé sur un nul et sur un frisson. Le Havre bascule en L 2 sans Frédéric Hantz. NICE – de notre correspondant C’ÉTAIT LA SOIRÉE des adieux. Ceux du Havre à la L 1 étaient connus depuis longtemps. Enfin, ce n’est peut-être qu’un au revoir. Mais les Normands repartiront la saison prochaine à l’étage inférieur après un exercice complètement raté (pire défense et pire attaque). Ce ne sera pas sous la conduite de Frédéric Hantz, le président Nouvel ayant évoqué hier soir une séparation (voir par ailleurs) et envisage une solution externe pour le remplacer. Le stade du Ray, lui, a chaleureusement chanté et remercié l’icône Frédéric Antonetti, qui va gagner Rennes après quatre saisons et un passage très réussi sur le banc niçois. En conclusion de leur pénible seconde moitié de saison face à une équipe de L 2 et dans un match sans intérêt, les Azuréens n’ont pas su offrir un succès à leur entraîneur. Les Havrais Louvel se sépare de Hantz JEAN PIERRE LOUVEL A CONFIRMÉ, hier soir, après le match que Frédéric Hantz ne sera plus l’entraîneur du HAC la saison prochaine. « On a eu des discussions cette semaine et va se revoir dans quelques jours pour envisager une séparation. On va changer d’entraîneur parce que quand on sort d’une saison comme ça il y a forcément un traumatisme. Si on veut repartir sur une nouvelle dynamique il nous faut changer des choses. Son remplaçant ne sera pas Jean-Marc Nobilo, mais viendra de l’extérieur. Et Christophe Revault, même en continuant à jouer, aura un rôle d’interface entre l’effectif et le staff. » – J.-P. Riv. Antonetti : « Dans quelques jours vous saurez où je vais » G Frédéric ANTONETTI (entraîneur de Nice) : « Les joueurs ont fait les efforts pour marquer un but. On l’aurait mérité mais on est au bout du rouleau physiquement et psychologiquement. Concernant mon départ on ne quitte pas un club où on a passé quatre ans sans émotion. Je ne réalise pas encore. Mais je tiens à rendre hommage au président Cohen qui fait que toutes les composantes du club s’entendent bien et à Roger Ricort qui est un grand professionnel. Pour mon avenir c’est le club qui m’accueillera qui va communiquer. Dans quelques jours vous saurez où je vais. » G Frédéric HANTZ (entraîneur du Havre) : « Je félicite les joueurs qui ont été sérieux jusqu’au bout. On avait pourtant une équipe amoindrie et en plus Revault touché au mollet a du renoncer. On a bien débuté, on aurait pu ouvrir le score et si ça a été plus difficile ensuite on est content d’avoir fait front. Mon avenir ? Moi je suis prêt à continuer et j’ai tout prévu mais il faut voir mon président (voir par ailleurs). » – J.-P. Riv. rentrèrent mieux dans la rencontre et, en combinant avec une certaine vivacité autour de Lesage, ils inquiétèrent une défense niçoise assez empruntée. Aït Ben Idir trouvait soudainement de 30 mètres l’arête gauche des montants d’Ospina (7e) avant que Diallo, en position idéale face à Ospina, n’enroule une frappe largement au-dessus (12e). Diallo se rendait ensuite insaisissable dans la surface azuréenne, mais croisait trop sa frappe (15e). Les Niçois ne furent pas plus adroits. Mouloungui (11e), Rémy (22e) et Modeste (28e) visèrent le petit filet de Vanhamel, international Espoirs belge et remplaçant au pied levé de Revault, blessé au mollet. Celuici s’illustra seulement en deux temps sur une frappe d’Hellebuyck (40e). Les Niçois ont tenté d’appuyer en seconde période en ayant davantage la maîtrise des débats, mais sans réussir à déboussoler Le Havre, bien recroquevillé. Une reprise de Modeste heurta tout de même le poteau Vanhamel ne s’est pas dégonflé NICE JOHAN RIGAUD 0-0 LE HAVRE ###### Temps doux. Pelouse moyenne. 9 367 spectateurs. Arbitre : M. Malige. L’HOMME CLÉ : VANHAMEL (Le Havre), 7 Revault s’étant blessé à l’échauffement, il a été lancé dans le grand bain par son entraîneur. Détenteur d’un contrat élite, il ne s’est pas dégonflé et, dans un style propre et dépouillé, il a fait échec aux attaquants niçois en s’opposant en particulier à des tentatives parfaitement cadrées d’Hellebuyck (40e) et d’Adeilsson (82e). À Nice, OSPINA, à l’exception d’une sortie moyenne, a de nouveau démontré sa sûreté et la justesse de ses relances au pied. Il a été bien protégé par une défense où KANTÉ a fait la preuve de son autorité coutumière, alors que HOGNON a assuré. Gros travail dans l’entrejeu de la doublette HELLEBUYCK-SABLÉ. C’est offensivement que les Aiglons ont péché malgré les efforts de MODESTE ou ADEILSON. Une fois de plus, L. RÉMY, qui s’apprête à rejoindre les Bleus, a été un ton audessus. Ses accélérations, ses prises de balle ont souvent fait la différence, et il lui a manqué peu de chose gauche de Vanhamel (66e), et Adeilson n’était pas loin du but (82e). Antonetti avait commencé à Nice par un nul contre Troyes (1-1), en 2005. Il sera parti sur un nul et surtout sur une vibrante émotion partagée avec les supporters au coup de sifflet final dans un tour d’honneur avec le directeur sportif Roger Ricort, qui a cédé sa place à Éric Roy. La boucle est bouclée. pour marquer. Du côté havrais, à part VANHAMEL, la toute jeune et athlétique charnière centrale composée de MARY et KANA-BIYIK a parfois été surprise, mais elle s’en est aussi souvent sortie en s’accrochant et en ne renonçant jamais. Au milieu du terrain, AÏT BEN IDIR (frappe sur la barre) et ALLA ont bien débuté avant de baisser nettement de pied. LESAGE aux avant-postes s’est montré beaucoup plus constant, mais il n’a pas été très bien secondé par DIALLO, qui, avec davantage de réalisme, aurait pu plier le match pour les Normands dans le premier quart d’heure. – J.-P. Riv. PAGE 10 Poss. duu ballon Apam 5 P du Poss. B Baca Moulounggui Moulo ballon Booli 5 4 4 % % Hellebuyck llebu k Aïtït Ben Aï B Idir 6 Kan anté 6 Corners Corners Mary M ay Diallo llo cap. cap., ap., 5 3 Lesaage Quaansaah Ospin 6 Ospina Vanhhame Vanhamel hame M este Mode Modeste capp., 4 6 7 Tirs Tirs 5 Hognon ogno gno 6 Kannna-Biyik a-Biyik Biyik 6 5 Allaa Sabléé 5 6 Davidas vidas L. RRémyy D. Diak Diakité TTixieer 4 6 6 5 59 4 41 5 2 19 9 Remplacements 14 46e : Quansah par OZOKWO (note : 4) et Mouloungui par ADEILSON (note : 5). 68e : Modeste par ECHOUAFNI. !Les Havrais ont Non utilisés : Letizi (g.), Faviana, récolté plus de points à l'extérieur (14) qu'à Soler, E. Adu. domicile (12) cette Entraîneur : F. Antonetti. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - saison en Ligue 1. Le carton 1 avertissement : Kanté (74e, accrochage sur Diallo). Remplacements 67e : Boli par FETTOUHI. 75e : Davidas par LEBOURG. 85e : Tixier par CHALALI. Non utilisés : aucun. Entraîneur : F. Hantz. -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Le carton 1 avertissement : Tixier (39e, tacle à retardement sur Mouloungui). ------------------------------------------------------------------------------ Fontenay-le-C. - Bordeaux B......... 1-1 Colomiers - Montluçon ................. 1-2 Romorantin - Pau ......................... 0-0 Albi - Luçon .................................. 4-0 Châtellerault - Bergerac ............... 3-2 Anglet Genêts - Balma ................. 1-1 Le Mans B - Luzenac ..................... 3-5 Yzeure - Moulins .......................... 4-1 Aurillac - Stade Bordelais ............. 1-1 Classement : 1. Besançon, 106 pts ; 2. Compiègne, 98 ; 3. Mulhouse, 95 ; 4. Montceau, 92 ; 5. Colmar, 88 ; 6. Sochaux B, 87 ; 7. Dunkerque, 83 ; 8. Auxerre B, 81 ; 9. Lens B, 79 ; 10. Strasbourg B, 78 ; 11. Lille B, 77 ; 12. Raon-l'Etape, 75 ; 13. Sénart-Moissy, 71 ; 14. Nancy B, 70 ; 15. Noisy-Le-Sec, 70 ; 16. Vesoul, 69 ; 17. Metz B, 69 ; 18. SainteGeneviève-des-Bois, 56. Classement : 1. Luzenac, 103 pts ; 2. Moulins, 96 ; 3. Pau, 94 ; 4. Fontenay-le-C., 91 ; 5. Yzeure, 88 ; 6. Bordeaux B, 86 ; 7. Romorantin, 82 ; 8. Le Mans B, 82 ; 9. Luçon, 81 ; 10. Aurillac, 78 ; 11. Colomiers, 75 ; 12. Montluçon, 73 ; 13. Balma, 70 ; 14. Albi, 70 ; 15. Anglet Genêts, 69 ; 16. Châtellerault, 68 ; 17. Stade Bordelais, 66 ; 18. Bergerac, 62. Besançon est promu en National. Luzenac est promu en National. GROUPE B GROUPE D HIER HIER Monaco B - Lyon B ....................... 2-1 CA Bastia - Andrézieux ................. 3-3 Hyères - Jura Sud .......................... 1-0 Saint-Priest - Saint-Etienne B........ 2-2 Lyon Duchère - Toulon ................. 2-1 Fréjus - Agde ................................ 2-2 Montpellier B - Martigues ............ 1-2 Marignane - GFCO Ajaccio ........... 1-0 Gap - Villefranche-S/Saône........... 2-3 La Vitréenne - Paris-SG B.............. 2-0 Rouen - Caen B ............................ 1-1 Quevilly - Guingamp B ................. 3-2 Le Havre B - Viry-Châtillon ........... 5-0 Red Star 93 - Rennes B ................. 1-0 Alfortville - Pontivy ....................... 0-4 Racing CF 92 - Vitré ...................... 4-1 Plabennec - Orléans ..................... 3-1 Villemomble - Quimper ................ 1-1 Classement : 1. Hyères, 100 pts ; 2. Fréjus, 92 ; 3. Villefranche-S/Saône, 90 ; 4. Andrézieux, 87 ; 5. Martigues, 87 ; 6. Toulon, 87 ; 7. Lyon B, 86 ; 8. Montpellier B, 83 ; 9. GFCO Ajaccio, 79 ; 10. CA Bastia, 79 ; 11. Agde, 77 ; 12. Jura Sud, 76 ; 13. Marignane, 74 ; 14. Lyon Duchère, 74 ; 15. Gap, 72 ; 16. SaintEtienne B, 69 ; 17. Saint-Priest, 64 ; 18. Monaco B, 64. Classement : 1. Rouen, 96 pts ; 2. Plabennec, 94 ; 3. Quevilly, 91 ; 4. Orléans, 89 ; 5. Villemomble, 85 ; 6. La Vitréenne, 83 ; 7. Rennes B, 81 ; 8. Racing CF 92, 80 ; 9. ViryChâtillon, 78 ; 10. Caen B, 77 ; 11. Paris-SG B, 77 ; 12. Alfortville, 74 ; 13. Quimper, 73 ; 14. Le Havre B, 73 ; 15. Pontivy, 72 ; 16. Red Star 93, 72 ; 17. Guingamp B, 71 ; 18. Vitré, 62. Hyères est promu en National. Rouen est promu en National. GROUPE E (30e et dernière journée) Rouge Bagayoko bien utile HIER Auxerre B - Lille B ......................... 3-2 Besançon - Strasbourg B .............. 3-2 Raon-l'Etape - Metz B .................. 1-3 Dunkerque - Lens B ...................... 5-3 Vesoul - Nancy B .......................... 3-0 Compiègne - Colmar .................... 0-0 Ste-Geneviève - Mulhouse ........... 1-2 Noisy-Le-Sec - Sochaux B ............. 1-2 Sénart-Moissy - Montceau ........... 2-1 Bleu RAPHAËL RAYMOND GROUPE C HIER Jaune NANTES NANTES, STADE DE LA BEAUJOIRE, HIER. – La victoire contre Auxerre (2-1) n’avait plus trop d’importance pour les supporters nantais. La rencontre a été placée sous le signe de la confusion et les forces de l’ordre étaient présentes sur la pelouse. (Photos Pierre Minier/Ouest Medias) Noir En admettant qu’ils parviennent à leurs fins, ce qui n’est pas à l’ordre du jour, un repreneur sera-t-il assez fou pour aller investir sa fortune avec l’assurance de se faire insulter au premier échec ? Il est permis d’en douter fortement. D’autant que la reconstruction de la maison jaune, quoi aqu’il arrive, sera compliquée. En mai 2007, Nantes-Toulouse n’avait pu aller à son terme, la pelouse ayant été envahie. Hier, c’est encore de la tribune Loire qu’est née la confusion. La première période s’était déroulée dans un climat tendu mais la sécurité semblait contrôler la situation. Sur le terrain, les Nantais, sans être géniaux, avaient fait le métier. C’est vrai, Auxerre était davantage venu disputer un match amical que décrocher une septième victoire d’affilée. Bien servi par Capoue, Klasnic avait joliment ouvert le score (11e). Si Capoue, Klasnic et Bagayoko avaient plus souvent joué ensemble, Nantes ne serait peut-être pas en L 2 ce matin. Le climat s’est vraiment alourdi à la mitemps, lorsque les révolutionnaires de la tribune Loire s’incrustèrent dans les présidentiels pour semer la zizanie, casser du mobilier dans un salon de réception et retarder la reprise du match. C’est à peine si les spectateurs remarquèrent l’égalisation de Berthod (47e) et le deuxième but nantais, signé Bagayoko (52e). À la fin de cette soirée lamentable, l’émotion s’empara quand même la Beaujoire lorsque Baup fit rentrer le jeune Lusinga à la place de l’icône local, Frédéric Da Rocha. Le match terminé, le capitaine nantais, qui disputait très certainement son dernier match avec les Canaris après presque deux décennies de fidélité, s’approcha sans crainte du kop nantais. Il ne put les saluer qu’à cinq mètres derrière un dense cordon de stadiers et de CRS. Car on redoutait de graves incidents dans la cité nantaise. Des supporters mécontents s’étaient déjà massés sur les parkings autour du stade de la Beaujoire avant, semble-t-il, de se diriger vers le centre-ville. CFA 2 GROUPE A (34e et dernière journée) HIER HIER Marck - Wasquehal ...................... 1-2 Deauville - Amiens B .................... 2-1 Mantes - Gravelines ..................... 1-3 Armentières - Poissy ..................... 0-1 Dieppe - Dreux ............................. 3-0 Amiens AC - Ifs ............................. 6-1 Oissel - Hazebrouck ...................... 1-2 Pacy-Sur-Eure B - Entente SSG B... 0-1 La Valette - Marseille B ................ 0-0 Endoume Marseille - Nice B ......... 1-0 Corte - Bastia B ............................ 3-1 Gardanne - Saint-Raphaël ............ 2-3 Menton - Nîmes B ........................ 2-2 Le Cannet-Roch. - Manosque ....... 1-0 Marseille Consolat - Trinité Sport . 2-3 Uzès-Pt-Du-G. - Le Pontet ............ 1-1 Classement : 1. Marck, 91 pts ; 2. Mantes, 88 ; 3. Hazebrouck, 86 ; 4. Amiens AC, 82 ; 5. Oissel, 82 ; 6. Poissy, 82 ; 7. Dieppe, 79 ; 8. Créteil B, 77 ; 9. Entente SSG B, 75 ; 10. Gravelines, 74 ; 11. Wasquehal, 74 ; 12. Amiens B, 73 ; 13. Dreux, 73 ; 14. PacySur-Eure B, 71 ; 15. Deauville, 66 ; 16. Armentières, 62 ; 17. Ifs, 41. Classement : 1. Saint-Raphaël, 86 pts ; 2. Le Pontet, 82 ; 3. Marseille B, 81 ; 4. Uzès-PontDu-Gard, 81 ; 5. Nice B, 73 ; 6. Menton, 71 ; 7. Gardanne, 70 ; 8. Marseille Consolat, 69 ; 9. La Valette, 68 ; 10. Bastia B, 66 ; 11. Trinité Sport, 66 ; 12. Nîmes B, 66 ; 13. Corte, 65 ; 14. Endoume Marseille, 64 ; 15. Le CannetRocheville, 63 ; 16. Manosque, 51. GROUPE B (30e et dernière journée) GROUPE F (30e et dernière journée) HIER HIER Valenciennes B - Les Lilas ............. 2-0 Reims B - Troyes B ........................ 3-2 Arras - Roye ................................. 0-1 Levallois - Drancy ......................... 2-3 Ivry - Feignies ............................... 3-1 Sedan B - Reims Sainte-Anne ....... 0-2 Avion - Chauny ............................. 3-2 Sens - Lesquin .............................. 1-1 Toulouse Rodéo - Toulouse B ....... 2-1 Tarbes - Brive ............................... 0-2 Blagnac - Bassin d'Arcachon ........ 1-1 Sète Pointe Courte - Aurillac B ..... 3-1 Agen - Sète B ............................... 0-2 Trélissac - Saint-Alban .................. 1-0 Mont-De-Marsan - Toulouse Font. ...... 3-2 Libourne-St-Seurin B - Bayonne B. 2-0 Classement : 1. Drancy, 89 pts ; 2. Ivry, 84 ; 3. Arras, 75 ; 4. Reims B, 75 ; 5. Troyes B, 75 ; 6. Feignies, 74 ; 7. Sens, 70 ; 8. Roye, 69 ; 9. Sedan B, 69 ; 10. Lesquin, 68 ; 11. Les Lilas, 68 ; 12. Valenciennes B, 67 ; 13. Avion, 67 ; 14. Reims Sainte-Anne, 67 ; 15. Levallois, 65 ; 16. Chauny, 53. Classement : 1. Toulouse Fontaines, 88 pts ; 2. Rodéo, 87 ; 3. Toulouse B, 85 ; 4. Trélissac, 84 ; 5. Blagnac, 71 ; 6. Mont-De-Marsan, 70 ; 7. Agen, 69 ; 8. Tarbes, 69 ; 9. Bassin d'Arcachon, 68 ; 10. Saint-Alban, 67 ; 11. Sète B, 66 ; 12. Bayonne B, 64 ; 13. Brive, 64 ; 14. Libourne-St-Seurin B, 59 ; 15. Sète Pointe Courte, 59 ; 16. Aurillac B, 50. GROUPE C (30e et dernière journée) GROUPE G (34e et dernière journée) HIER HIER Jarville - Haguenau ....................... 1-1 Saint-Dizier - Vauban Strasbourg . 3-1 Belfort - Epinal ............................. 4-1 Algrange - Selongey ..................... 3-2 Besançon B - Illzach-Modenheim . 2-4 Amnéville - Chaumont ................. 3-1 Thaon - Vesoul B .......................... 0-0 St-Louis-Neuweg - Saint-Dié ........ 0-2 Cognac - Tours B .......................... 3-0 Saumur - Thouars ......................... 0-0 Le Poiré-S/Vie - Châteauroux B..... 1-0 St-Pryvé-St-Hilaire - Niort B .......... 3-1 Blois - Choisy-le-Roi ..................... 2-3 Chartres - Alençon ....................... 1-2 Les Herbiers - Malesherbes........... 1-2 Issy Arménienne - Buxerolles ....... 0-1 Classement : 1. Epinal, 89 pts ; 2. Amnéville, 84 ; 3. Illzach-Modenheim, 80 ; 4. Jarville, 78 ; 5. St-Louis-Neuweg, 76 ; 6. Belfort, 76 ; 7. Saint-Dizier, 75 ; 8. Chaumont, 75 ; 9. Besançon B, 70 ; 10. Selongey, 70 ; 11. Vauban Strasbourg, 68 ; 12. Saint-Dié, 65 ; 13. Thaon, 64 ; 14. Haguenau, 64 ; 15. Vesoul B, 62 ; 16. Algrange, 40. Classement : 1. Tours B, 98 pts ; 2. Les Herbiers, 89 ; 3. Niort B, 86 ; 4. Saumur, 84 ; 5. Cognac, 84 ; 6. Alençon, 82 ; 7. Le PoiréS/Vie, 82 ; 8. St-Pryvé-St-Hilaire, 77 ; 9. Blois, 76 ; 10. Châteauroux B, 76 ; 11. Issy Arménienne, 75 ; 12. Auxerre C, 71 ; 13. Thouars, 70 ; 14. Choisy-le-Roi, 64 ; 15. Buxerolles, 62 ; 16. Malesherbes, 62 ; 17. Chartres, 52. GROUPE D (30e et dernière journée) GROUPE H (30e et dernière journée) HIER HIER Montceau B - Gueugnon B ........... 0-0 Chasselay - Grenoble B ................ 3-1 AC Ajaccio B - Echirolles ............... 3-2 Thiers - Imphy-Decize ................... 1-0 Bourg-Péronnas - Pontarlier ......... 2-0 Dijon B - Andrézieux B .................. 2-0 Chambéry - Chalon/Saône ............ 3-0 Clermont B - Vénissieux Minguettes.... 3-0 US Montagnarde - Nantes B ......... 2-1 Avranches - Lorient B ................... 3-1 Concarneau - Laval B ................... 3-2 Changé - Angers B ....................... 1-0 Carquefou - Dives ......................... 2-2 Rennes TA - Brest B ...................... 6-4 Mondeville - Vertou ..................... 2-1 La Flèche - Bonchamp .................. 2-1 Classement : 1. Grenoble B, 88 pts ; 2. Bourg-Péronnas, 87 ; 3. Clermont B, 84 ; 4. Pontarlier, 77 ; 5. Thiers, 74 ; 6. Echirolles, 74 ; 7. Chambéry, 73 ; 8. Andrézieux B, 69 ; 9. AC Ajaccio B, 67 ; 10. Vénissieux Minguettes, 66 ; 11. Chasselay, 66 ; 12. Dijon B, 65 ; 13. Imphy-Decize, 65 ; 14. Gueugnon B, 63 ; 15. Chalon/Saône, 61 ; 16. Montceau B, 44. Classement : 1. Carquefou, 90 pts ; 2. Avranches, 82 ; 3. Nantes B, 81 ; 4. Brest B, 80 ; 5. Concarneau, 78 ; 6. US Montagnarde, 77 ; 7. Laval B, 76 ; 8. Mondeville, 75 ; 9. Lorient B, 74 ; 10. Angers B, 69 ; 11. Changé, 68 ; 12. Vertou, 68 ; 13. Dives, 68 ; 14. La Flèche, 51 ; 15. Rennes TA, 51 ; 16. Bonchamp, 42. DIMANCHE 31 MAI 2009 Bleu Rouge Noir Jaune 11 FOOTBALL Bleu Rouge Noir Jaune ! LIGUE 2 Boulogne, nuit de folie ITALIE (38e et dernière journée) FIORENTINA - AC MILAN Le club maritime a fêté avec ses supporters son accession en L 1. Récit d’un délire simple et improvisé. La Fiorentina, libérée, et l’AC Milan, en dépression, se disputent la 3e place et un accès direct à la C 1. BOULOGNE-SUR-MER – (Pas-de-Calais) de notre envoyé spécial LA FOLIE A COMMENCÉ au coup de sifflet final du match contre Amiens (4-0), vendredi soir. M. Castor, l’arbitre, avait à peine mis fin à la rencontre qui envoyait Boulogne en L 1 que la tradition de l’envahissement du terrain était respectée. « Avec Yo (Yoann Lachor), on s’était dit qu’on allait courir l’un vers l’autre, raconte Damien Marcq, retenu pour disputer le tournoi de Toulon avec l’équipe de France Espoirs. Ça restera une image forte. On aurait aimé que toute l’équipe se retrouve dans le rond central. Mais quand les supporters ont fondu sur nous, on s’est dispersés par groupes de trois ou quatre. » Les joueurs boulonnais s’arrachent alors à la foule pour regagner leurs vestiaires. Il est 23 heures. Johan Ramaré remplit ses premiers seaux d’eau. Dans les couloirs du stade, la presse est copieusement douchée. Cible émouvante, Philippe Montanier, comme ce fut le cas à chaque montée, a droit à son récipient glacé en pleine figure. « On va improviser, rigole l’entraîneur de l’USBCO, dont les joueurs n’avaient toujours pas de nouvelles hier après-midi. Heureusement, j’avais prévu des affaires de rechange. Je crois que je vais m’exiler et prendre un peu de recul. » Pendant ce temps, Alexandre Cuvillier continue d’agiter les bouteilles. Il fait gicler le champagne. « C’était le grand n’importe quoi », résume Yoann Lachor. Au moins cinq mille à crier leur joie, à chanter sur des tubes populaires et éclectiques crachés par la sono. Euphorique, Grégory Thil improvise au micro : « La saison prochaine, c’est Noël, c’est le PSG à la Libération. Qui ne chante pas n’est pas boulonnais, ouais ! » Anthony Lecointe, dit « Pt’i Mouss », Boulonnais pure souche, fait la tournée des bises. Il y a quatre ans, il se levait à 5 heures pour réparer les filets de pêche… Dans la Grand-Rue, fermée pour l’occasion, les forces de l’ordre pourchassent d’éventuels casseurs. Au sol, des tessons de bouteilles et des gobelets en plastique par centaines. Deux, trois bagarres éclatent. Il est 2 heures du matin. À quelques mètres en contre-bas, les joueurs rejoignent un par un et en famille le restaurant savoyard le Charivari. Au menu, steaks, salades, bons vins. « On s’est lâchés, admet Lachor. On s’est dit que ce qu’on venait de faire était grandiose. » Thil alpague Jacques Wattez, prési- JOËL DOMENIGHETTI Champion de L 2 : Lens. Promus en L 1 : Lens, Montpellier, Boulogne-sur-Mer. Relégués en National : Reims, Troyes, Amiens. Promus en L 2 : Istres, Laval, Arles. avait passé, en cours de saison, un accord oral avec son président, Philippe Ginestet, prévoyant son départ à l’amiable si son équipe ne retrouvait pas l’élite. Vendredi soir, l’ancien entraîneur de Troyes (2005-2007) a d’ailleurs parlé comme s’il n’était déjà plus l’entraîneur de Strasbourg : « Pour moi, il est clair que l’aventure va s’arrêter. Je vais en parler avec le président Ginestet, mais c’est ce qui était prévu. Je ne considère pas totalement comme un échec cette saison, qui s’est jouée sur un but à la dernière journée. » Furlan a aussi implicitement visé la cellule de recrutement, avec laquelle il ne s’est jamais entendu, et a regretté de « ne pas avoir réussi à infléchir la politique générale du club ». Injoignable hier, comme son entraî- neur, Ginestet devrait prendre une décision définitive en début de semaine. Pour la succession de Furlan, le nom de Gernot Rohr a déjà circulé dans la presse locale. L’ancien entraîneur de Nice (2002-2005), âgé de cinquante-cinq ans, a été limogé le 15 mai par l’Étoile du Sahel, en Tunisie. « Je n’ai pas été contacté, mais c’est un club pour lequel j’ai beaucoup d’affection », précise Rohr, dont le grandoncle, Oskar, a évolué au Racing à la fin des années 1930. Resté proche de son ancien entraîneur à Nice, José Cobos, qui avait commencé sa carrière de joueur à Strasbourg (1988-1993), pourrait l’accompagner comme adjoint. Une fonction qu’il a déjà occupée au Gym de 2005 à 2007. – L. D. Semaine chargée pour Metz APRÈS AVOIR ÉCHOUÉ À REMONTER illico en Ligue 1 (*), le FC Metz va vivre une semaine cruciale pour son avenir. Mardi, les dirigeants recevront Yvon Pouliquen et son staff, qui devront s’expliquer sur les raisons de ce fiasco, notamment ces sept matches sans victoire entre les 31e et 37e journées, alors que Metz avait cinq points d’avance sur Montpellier (4e) et sept sur Boulogne (5e). Jeudi, le club lorrain passera devant la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) de la Ligue, un rendez-vous pour lequel l’actionnaire principal, Bernard Serin, se dit « raison- nablement confiant ». Il manque à Metz autour de 5 millions d’euros pour boucler son budget. « On atteindra l’équilibre avec quelques transferts, il ne manque pas grand-chose », assure Serin. Vendredi, enfin, le comité exécutif se réunira et devrait annoncer dans la foulée s’il maintient ou non sa confiance à Yvon Pouliquen, qui a encore un an de contrat. – L. D. (*) Victorieux vendredi de Guingamp (2-0) à domicile, les Messins terminent à la cinquième place. Montpellier devant un vaste chantier Le club héraultais aborde sereinement son retour dans l’élite après cinq saisons de L 2. Le maintien en L 1, pourtant, n’est pas gagné. MONTPELLIER – dent. Si les hommes n’ont pas changé, Louis Nicollin restant le premier soutien financier, si les structures ont évolué, le défi est de taille. Il ne semble pas lui faire peur. « Ce n’est pas difficile, expliquait-il en début de saison à l’évocation d’un retour en L 1. Je sais comment faire et les gens qui m’entourent également. C’est beaucoup plus difficile de monter que de ne pas descendre. Il a fallu avoir des abrutis pour que l’on descende. J’avais fait une grosse connerie sur le choix de celui qui entraînait alors l’équipe (Robert Nouzaret). » QUELLE ÉQUIPE ? Dans le salon VIP, René Girard est resté longtemps à deviser. L’ex-sélectionneur de l’équipe de France Espoirs était déjà un habitué des travées de la Mosson, bien avant que son nom circule pour remplacer Rolland Courbis. Il va immédiatement s’atteler au recrutement, le chantier le moins avancé. En attendant l’éclosion de la génération vainqueur de la Coupe Gambardella, dont une partie s’apprête à parapher son premier contrat pro, les profils recherchés sont ceux de joueurs chevronnés. À l’exception de Dzodic, Collin et Delaye, le groupe n’a goûté qu’épisodiquement, voire pas du tout à l’élite. C’est la différence majeure avec la dernière accession de Montpellier en 2001, acquise alors avec des joueurs plus expérimentés. Louis Nicollin cherche des éléments « capables de renverser des montagnes ». QUELLE PLACE ? Le record d’affluence (30 428 spectateurs), tombé vendredi, est un signe fort. Celui d’une ville de nouveau prête à s’enflammer après avoir si souvent boudé son club en L 2. Pendant ces cinq années de pénitence, les autres sports ont occupé l’espace vacant. Le rugby est devenu le numéro 1 en termes d’affluence, le handball s’apprête à bénéficier d’une grande salle de 10 000 places. L’avenir du foot à Montpellier passe aussi par sa capacité à capitaliser sur cette ferveur. Un photographe de « L’Équipe » agressé I CARRASSO BLESSÉ. – L’IRM pratiquée sur le gardien de l’équipe de France Espoirs, Johan Carrasso, a révélé une grosse entorse du genou droit qui pourrait l’éloigner pendant six mois des terrains. Sous contrat pour un an encore, il était sollicité par de nombreux clubs de L 1, dont Bordeaux et Lille. – J. Di. de notre correspondant LES BUTS DE LA MOSSON n’ont pas résisté à l’envahissement à la fin du match contre Strasbourg (2-1) scellant l’accession en L 1. Mais Montpellier a tiré un trait sur cinq années de purgatoire. Entre-temps, le club n’a pas beaucoup changé, avec son côté atypique illustré par la personnalité de son président. Il va tenter de pérenniser sa place dans l’élite. QUELS MOYENS ? Louis Nicollin est sans doute plus soulagé qu’euphorique à l’idée de quitter le long tunnel de la L 2, même si les primes d’accession, qui ont encore gonflé dans le vestiaire (elles dépassent les 3 M/), témoignent de sa reconnaissance. Avec un budget compris entre 25 et 30 M/ en L 1, Montpellier ne pourra faire preuve que de modestie. « Le plus dur commence », souligne le conseiller Michel Mézy. Les cinq années en L 2 ont confirmé que sa chute n’était pas due à un simple acci- NOTRE COLLABORATEUR Stéphane Mantey, qui assurait vendredi soir la couverture du match Montpellier-Strasbourg, a été pris à partie par une personne de la sécurité du stade de la Mosson. Autorisé dans un premier temps à travailler dans le vestiaire montpelliérain à la fin du match comme d’autres confrères, il a été ensuite le seul à être violemment expulsé des lieux manu militari. Touché aux cervicales, il a consulté hier matin un médecin et a porté plainte contre X pour agression. JÉRÔME DIESNIS TURIN – de notre correspondant « FINIR 3e OU 4e, ça n’a absolument rien à voir. Nous devons à tout prix aller directement en C 1, et éviter le tour préliminaire », a imploré cette semaine Adriano Galliani, l’administrateur délégué de l’AC Milan. Carlo Ancelotti, l’entraîneur des Rossoneri, n’y est pas allé de main morte non plus : « Si on perd la 3e place, ce serait la fin de tout. » Avant cette dernière journée, l’AC Milan, qui n’a pris qu’un point lors des trois derniers matches, est troisième et donc qualifié directement pour la phase de poules de la Ligue des champions. À trois points et un rang derrière, la Fiorentina devrait se coltiner, elle, le tour préliminaire cet été. Mais si la Juve, 2e, s’incline face à la Lazio et que le Milan perd à Florence, ne serait-ce que par un but d’écart, Kaka et ses partenaires tomberaient à la 4e place. Si, en revanche, la Juve fait nul ou gagne, le Milan perdrait sa 3e place au profit de la Fiorentina en cas de défaite par plus d’un but d’écart cet après-midi. Le Milan est plus livide que jamais. Tomber du podium ferait perdre aussi 10 millions d’euros au club lombard, qui en a déjà perdu 40 en ne participant pas à la C 1 cette saison. Il a même fallu que Silvio Berlusconi, le propriétaire du club, sorte de sa poche il y a quelques semaines 68 millions d’euros pour éponger le trou financier. Cette « finale », le Milan l’a préparée dans un climat hallucinant. La défaite contre l’AS Rome (2-3) dimanche à San Siro a AUJOURD'HUI 15 HEURES Udinese - Cagliari Juventus Turin - Lazio Rome Palerme - Sampdoria Gênes Inter Milan - A. Bergame Genoa - Lecce AS Rome - Torino Reggina - Sienne Naples - Chievo Verone Bologne - Catane Fiorentina - AC Milan (Canal + Sport) Qualifiés directement pour la Ligue des champions : Inter Milan (champion), Juventus Turin et AC Milan ou Fiorentina. Qualifiés pour les barrages de la Ligue des champions : Fiorentina ou AC Milan. Qualifiés pour la Ligue Europa : Genoa, AS Rome et Lazio Rome (vainqueur de la Coupe d’Italie). Relégués : Torino, Lecce et Reggina. Promus : Bari et Parme. Livourne, Brescia, Empoli et Grosseto disputeront des barrages pour la dernière place de promu. causé beaucoup de dégâts. Berlusconi, qui en a assez d’être critiqué par les tifosi milanais, a la dent très dure contre son entraîneur, qui devrait vivre aujourd’hui son dernier match avant d’être remplacé par Leonardo. « La Fiorentina veut nous dépasser, mais ça ne se passera pas ainsi… », a crânement déclaré hier Ancelotti que tout le monde annonce à Chelsea. Gilardino très remonté Contrairement au Milan, l’équipe toscane, elle, est en pleine euphorie. En égalisant dimanche dernier à la 90e minute à Lecce (1-1), elle a assuré, au pire, sa 4e place, ce qui était son objectif. « Nous avons déjà remporté notre Championnat, a claironné Andrea Della Valle, président de la Fiorentina. L’équipe de Frey revient de si loin. En janvier, elle glissa même au 7e rang… « En finissant 3e, on répondrait à ceux qui nous ont injustement critiqués », a lâché le milieu Riccardo Montolivo. Plusieurs fois cette année, la Fiorentina a été sifflée par son public, qui reprochait notamment aux joueurs les sorties en discothèque. À tel point que l’entraîneur Cesare Prandelli menaça en mars de partir. En mai, plus heureux, il déclara avec vigueur qu’il voulait rester. En attendant, son avantcentre Alberto Gilardino est très remonté contre son ancienne équipe où il passa trois saisons. Poussé dehors l’été dernier par Ancelotti, les dirigeants et le public San Siro qui le sifflait souvent, il veut sa revanche. « Si je marque, j’exulterai », a-t-il promis. YOANN RIOU Classement Pts J. G. N. P. p. 1. Inter Milan 81 37 24 9 4 66 2. Juventus 71 37 20 11 6 67 3. AC Milan 71 37 21 8 8 68 4. Fiorentina 68 37 21 5 11 53 5. Genoa 65 37 18 11 8 52 6. AS Rome 60 37 17 9 11 61 7. Palerme 56 37 17 5 15 55 8. Udinese 55 37 15 10 12 55 9. Cagliari 53 37 15 8 14 47 10. Lazio Rome 50 37 15 5 17 46 11. A. Bergame 47 37 13 8 16 42 12. Sampdoria 45 37 11 12 14 47 13. Sienne 43 37 12 7 18 32 14. Naples 43 37 11 10 16 40 15. Catane 43 37 12 7 18 40 16. Chievo Vérone 38 37 8 14 15 35 17. Bologne 34 37 8 10 19 40 18. Torino 34 37 8 10 19 35 19. Reggina 30 37 6 12 19 29 20. Lecce 30 37 5 15 17 36 c. Diff. 29 +37 37 +30 35 +33 36 +17 38 +14 59 +2 48 +7 48 +7 44 +3 53 -7 44 -2 50 -3 43 -11 45 -5 48 -8 46 -11 61 -21 58 -23 61 -32 63 -27 BUTEURS : 1. Di Vaio (Bologne), Ibrahimovic (Inter Milan), 23 buts. 3. D. Milito (Genoa), 22 buts. 4. Gilardino (Fiorentina), 19 buts. 5. Kaka (AC Milan), 15 buts. 6. Pato (AC Milan), Cavani (Palerme), 14 buts. 8. Acquafresca (Cagliari), Pellissier (Chievo Verone), Mutu (Fiorentina), Del Piero (Juventus Turin), M. Zarate (Lazio Rome), Inzaghi (AC Milan), Miccoli (Palerme), 13 buts. 15. Totti (AS Rome), Floccari (Atalanta Bergame), Mascara (Catane), Amauri (Juventus Turin), Cassano (Sampdoria Gênes), Di Natale, Quagliarella (Udinese), 12 buts ; etc. ALLEMAGNE – COUPE (finale) BAYER LEVERKUSEN - BRÊME : 0-1 Le Werder se console LEVERKUSEN 0-1 (0-0) WERDER BRÊME Stade Olympique de Berlin, 72 954 spectateurs. Arbitre : M. Fleisher. But. – Ozil (58e). Avertissements. – Bayer Leverkusen : Vidal (68e) ; Werder Brême : Prödl (37e), Niemeyer (89e), Frings (91e), Wiese (92e). BAYER LEVERKUSEN : Adler – Castro (Caristeas, 85e), M. Friedrich, Sinkiewicz, Kadlec – Rolfes – Renato Augusto, Vidal (Kroos, 85e), Barnetta - Kiessling, Helmes. Entraîneur : B. Labbadia. WERDER BRÊME : Wiese – C. Fritz, Prödl, Naldo, Boenisch – Baumann(Niemeyer, 60e) – Frings, Ozil (Tziolis, 87e), Diego – Pizarro, Hugo Almeida (Rosenberg, 89e). Entraîneur : T. Schaaf. FINALISTE MALHEUREUX de la Coupe de l’UEFA la semaine dernière (battu par le Chakhtior Donetsk, 1-2, a.p.), le Werder Brême a remporté pour la sixième fois de son histoire la Coupe d’Allemagne, hier soir, en battant le Bayer Leverkusen grâce à un but du Turc Mesut Ozil (58e). Dixième en Championnat, le Werder succède au palmarès au Bayern Munich. JOURNAL DES TRANSFERTS MARSEILLE Diouf prêt à garder Cissé SUNDERLAND N’AYANT PAS souhaité lever l’option d’achat de Djibril Cissé (à hauteur de 11 M/), l’attaquant international français (27 ans) appartient toujours à Marseille (sous contrat jusqu’en juin 2012). Hier, Pape Diouf a laissé la porte ouverte à son retour dans l’effectif. « Djibril a quand même marqué onze buts cette saison dans une équipe moyenne, ce n’est pas rien, a estimé le président de l’OM. Il a un niveau intéressant, il est incontestablement l’un de ces garçons sur qui l’on peut compter (...). Soit il retrouve un club, ce qui est possible, soit il revient. Il appartient à l’OM et ce n’est pas la fin du monde d’avoir Cissé. » En revanche, le transfert définitif à Blackburn (D 1 anglaise) du défenseur Gaël Givet (27 ans), prêté par Marseille avec option d’achat, est « quasiment acquis », selon Diouf. Le montant du transfert approcherait les 4 M/. SUNDERLAND, STADIUM OF LIGHT, 9 MAI 2009. – Vers la fin de l’aventure anglaise pour Djibril Cissé ? Pape Diouf pourrait récupérer l’attaquant français, auteur de 11 buts cette saison avec Sunderland. (Photo Matt Roberts/Offside/Presse Sports) Sion veut Coupet DÉCIDÉ À QUITTER l’Atletico Madrid, Grégory Coupet reçoit régulièrement des propositions. La dernière émane du club suisse du FC Sion, présidé par Michel Constantin et entraîné par Didier Tholot. Ce dernier serait d’ailleurs allé en Espagne pour rencontrer le gardien français. Âgé de trentesix ans et sous contrat pour un an encore, l’ancien Lyonnais a déjà été approché par Grenoble, Dijon (L 2) et le Paris-SG. – S. Ta. G. D. I JUNINHO S’EST RENDU À DUBAÏ.– Juninho, qui quitte Lyon à un an de la fin de son contrat, mais n’a pas encore fait connaître sa prochaine destination, s’est rendu, hier, à Dubaï (Émirats arabes unis). Jean-Michel Aulas, le président de l’OL, a indiqué que le milieu brésilien pourrait revenir à Lyon, s’il le souhaite, dans les cinq prochaines années, pour être l’ambassadeur de l’OL, s’occuper de centres de formation à l’étranger ou intégrer le staff.– C.C. DIMANCHE 31 MAI 2009 I BATS REMPILE À LYON. – Joël Bats, qui arrivait en fin de contrat et était pressenti au PSG, a prolongé pour deux ans à l’Olympique Lyonnais, où il entraîne les gardiens de but depuis 2000. Il en est de même pour Bruno Genésio, l’un des adjoints de Claude Puel, qui va changer d’attribution et aura la responsabilité d’une douzaine de joueurs de dix-sept à dix-neuf ans, classés Élite au sein du centre de formation. Sous contrat jusqu’en 2010, le pré para teur phy si que, Robert Duverne, n’a pas encore évoqué son avenir avec ses dirigeants. – C. C. I ESTEVAN PROLONGE À ARLES. – L’entraîneur Michel Estevan, en fin de contrat à Arles, promu en L 2, va prolonger trois ans. L’accord sera concrétisé quand les comptes seront approuvés par la DNCG. Estevan dispose d’un bon de sortie en cas d’offre émanant d’un club de niveau supérieur. – A. Cl., R. De. I EL-ADOUA À LENS. – Le défenseur central marocain, Issam elAdoua, vingt-deux ans, a signé pour deux ans à Lens, promu en L 1. En provenance du WAC Casablanca, il avait été mis à l’essai en janvier. – L. Ha. I GRENOBLE VEUT GARDER PAILLOT. – Prêté à Grenoble par Lyon pour la deuxième fois l’été dernier, Sandy Paillot (22 ans) souhaite rester en Isère. Une négociation porte sur l’indemnité de transfert (environ 2 M/) réclamée par Lyon. Le GF 38 a prolongé pour trois ans Jimmy Mainfroi et pour un an Laurent Macquet. – C. C. I BASTIA PISTE BENACHOUR, HÉNIN ET JEOVÂNIO. – Bastia aimerait s’attacher les services de l’ancien milieu du PSG, Selim Benachour (28 ans), qui évoluait au Koweït (AlQadisiya). Par ailleurs, le club corse est intéressé par le défenseur central du Havre, Jérémy Hénin (32 ans) et le milieu de VA, Jeovânio (31 ans). – J.-P. Ca. I CHÂTEAUROUX : MULENGA FILE À UTRECHT. – Auteur de neuf buts cette saison en L 2, l’attaquant international zambien de Châteauroux, Jacob Mulenga, s’est engagé pour trois saisons avec le FC Utrecht (D 1 néerlandaise). – P. A. PAGE 11 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Rouge BATTU À MONTPELLIER (1-2) vendredi et finalement quatrième, Strasbourg va passer une deuxième année d’affilée en L 2 pour la première fois depuis 1992. « Cela a été très dur pour tous les joueurs à la fin du match, raconte James Fanchone, le meilleur buteur strasbourgeois cette saison (13 buts). On a été dans les trois premiers pendant presque toute la saison (27 journées sur 38) et, sur ce dernier match, on se retrouve quatrièmes… ça fait mal à la tête. Je ne sais pas quoi dire, je suis encore sous le choc. » Ce deuxième échec de suite, un an après une descente conclue par 11 défaites d’affilée en L 1, devrait entraîner le départ de Jean-Marc Furlan, arrivé en 2007 et à qui il reste encore un an de contrat avec le club alsacien. Le technicien strasbourgeois c. Diff. 35 +12 36 +25 36 +15 45 +12 35 +13 41 +9 42 +4 46 -3 49 -3 45 -11 47 -9 50 -4 35 +2 50 -5 46 -6 56 -12 46 -14 40 -5 48 -9 51 -11 FIORENTINA: Frey(cap.) – Comotto,Gamberini, Kroldrupou Zauri, Pasqual – Donadel, Montolivo – Semioli, Jovetic, Vargas – Gilardino. Entraîneur : C. Prandelli. AC MILAN : Dida – Zambrotta, Maldini (cap.), Favalli, Jankulovski – Beckham ou Gattuso, Pirlo, Flamini – Seedorf – Kaka, Inzaghi. Entraîneur : C. Ancelotti. Bleu Bleu Jaune Strasbourg sous le choc p. 47 61 51 57 48 50 46 43 46 34 38 46 37 45 40 44 32 35 39 40 AC MILAN 15 H Stade Artemio-Franchi. Arbitre : M. Rizzoli. Jaune Noir BOULOGNE-SUR-MER, PLACE DALTON, HIER. – Il était plus d’une heure du matin, dans la nuit de vendredi à samedi, lorsque les joueurs boulonnais sont venus enflammer le podium. Damien Perrinelle (à g.), Alexandre Cuvillier (avec le chapeau blanc), Anthony Lecointe (derrière Cuvillier), Bedenik (assis avec le micro), Damien Marcq (derrière Bedenik) se sont déchaînés. Le maire, Frédéric Cuvillier (à droite, avec l’écharpe du club), aussi. (Photo Guy Drollet/PQR/la Voix du Nord) P. 10 10 12 9 9 11 11 14 13 15 16 15 12 19 16 16 16 13 18 16 FIORENTINA Noir Classement Pts J. G. N. 1. Lens 68 38 20 8 2. Montpellier 66 38 19 9 3. Boulogne 66 38 20 6 4. Strasbourg 65 38 18 11 5. Metz 63 38 17 12 6. Tours FC 61 38 17 10 7. Angers 53 38 13 14 8. Dijon 52 38 14 10 9. Sedan 51 38 13 12 10. Vannes OC 51 38 14 9 11. Bastia 48 38 13 9 12. Clermont 47 38 12 11 13. Guingamp 46 38 10 16 14. Brest 45 38 13 6 15. Châteauroux 44 38 11 11 16. AC Ajaccio 44 38 11 11 17. Nîmes 44 38 11 11 18. Amiens 43 38 9 16 19. Troyes 38 38 9 11 20. Reims 36 38 7 15 À 6 heures du matin chez Cuvillier… À l’étage, Jean-Luc Lamarche, le conseiller du président, Jacques Wattez, savoure une coupe en compagnie des partenaires. Il y a quelques mois, l’ancien directeur sportif de Lens et du PSG était sorti de sa retraite perpignanaise pour épauler le club du Pas-de-Calais et Bruno Dupuis, responsable des sports à la mairie, ex-joueur et exentraîneur de Boulogne. Avec Montanier, Boulogne doit beaucoup à ce trio qui prend les décisions sportives de manière collégiale. Il est plus d’une heure du matin. L’effectif boulonnais quitte le stade. Les joueurs montent sur l’estrade du podium place Dalton, au cœur de la vieille ville. Combien sont-ils devant l’écran géant à brandir leurs drapeaux et écharpes rouge et noire ? dent du club depuis quinze ans. Le capitaine ne veut pas que le groupe se disloque. « On aimerait conserver le noyau dur de l’équipe pour préserver notre dynamique », confirme Marcq. Le repas s’éternise. Il est 5 h30. Impossible d’aller se déhancher en boîte de nuit. Tout est fermé. « Vers 6 heures, on s’est retrouvés à quelques uns chez Alex (Cuvillier) pour prendre un petit déjeuner, raconte Nicolas Rabuel, qui a prolongé jusqu’en 2011. On s’est rappelé qu’il fallait qu’on reste ensemble. Le vrai confort, c’est de pouvoir bosser avec des gens qui en valent le coup. » Le soleil se lève sur la Côte d’Opale. La mer est calme. Mardi, les négociations débuteront avec notamment les huit joueurs en fin de contrat (Bedenik, Perrinelle, Labbé, Kinkela, Cuvillier, Devaux, Brignoni, Ramaré). Boulogne savoure et prend son temps. Ça vaut une finale 12 Bleu Rouge Noir Jaune ! ANGLETERRE – CUP (finale) – CHELSEA - EVERTON : 2-1 FOOTBALL Chelsea en apothéose Inspirés par Malouda, meilleur homme du match, et un Drogba buteur, les Blues ont bien fini la saison. CHELSEA 2-1 (1-1) LONDRES, STADE DE WEMBLEY, HIER. – Guus Hiddink (au premier plan, de dos), l’entraîneur de Chelsea, apporte la coupe à ses joueurs qui étaient, explique-t-il, « animés par la rage d’une élimination injuste » en demi-finales de Ligue des champions. (Photo Adrian Dennis/AFP) EVERTON Temps estival. Très bonne pelouse. 89 391 spectateurs. Arbitre : M. Webb. Buts. – CHELSEA : Drogba (21e), Lampard (72e) ; EVERTON : Saha (1re). Avertissements. – Chelsea : Obi Mikel (64e, tacle irrégulier sur Saha), Lampard (85e, simulation) ; Everton : Hibbert (8e, anti-jeu sur Malouda), P. Neville (48e, tacle dangereux sur Obi Mikel), Baines (90e + 4, tacle irrégulier sur Bosingwa).. CHELSEA : Cech – Bosingwa, Alex, Terry (cap), As. Cole – Essien (Ballack, 61e), Obi Mikel, Lampard – Anelka, Drogba, Malouda. Entraîneur : G. Hiddink. EVERTON : Howard – Hibbert (Jacobsen, 46e), Yobo, Lescott, Baines – Osman (Gosling, 83e), P. Neville (cap), Cahill, Pienaar – Fellaini – Saha (Vaughan, 77e). Entraîneur : D. Moyes. LONDRES – de notre envoyé spécial DANS UNE FINALE pas vraiment destinée à la légende, parce qu’il faisait très chaud, que c’était le 60e match de la saison de Chelsea ou en raison des limites d’Everton, un record centenaire a pourtant été battu et un autre égalé ! En vingt-cinq secondes, d’une imparable demivolée, Louis Saha est devenu le buteur le plus rapide d’une finale de Cup, cent quatorze ans après les trente secondes d’un certain Bob Chatt, d’Aston Villa, contre West Bromwich Albion (1-0) ! Mais le huitième but de la saison du Français n’a servi à rien. Une absence majeure dans chaque ligne (Jagielka, Arteta, Yakubu), c’était beaucoup trop pour Everton, inférieur à Chelsea dans tous les domaines. Même le scénario idéal pour l’outsider n’a jamais fait trembler le favori, animé de surcroît, selon Guus Hiddink, par la « rage d’une élimination injuste » en demifinale de la Ligue des champions contre le futur vainqueur barcelonais (0-0, 1-1). Ashley Cole a ainsi ajouté une cinquième Coupe d’Angleterre à son LES DIX DERNIERS VAINQUEURS NICOLAS ANELKA, l’attaquant des Blues, se félicite de la réaction de son équipe après le but de Saha. LONDRES – de notre correspondant « Hiddink, on veut que tu restes » « Malouda possède tout ce que j’aime voir d’un joueur : intelligence, percussion, sens collectif. Et j’ai découvert un élément très brillant », dit Hiddink. Finalement, la Cup est restée dans la famille. D’un tir de vingt mètres, du gauche, Frank Lampard la donna à Chelsea (2-1, 72e). Il y a un an, c’était le Portsmouth de son oncle, Harry Redknapp, qui faisait la fête à Wembley… JEAN-MICHEL ROUET G Louis SAHA (Everton) : « C’est une catastrophe, c’est vraiment dur après tous les efforts qu’on a faits, après tous les obstacles qu’on a passés (Liverpool, Aston Villa, Manchester United). Mais ce n’est pas un hold-up, Chelsea a mérité la victoire. Ils étaient plus forts, ils nous ont posé des problèmes dès la première minute. Mon but n’a servi à rien (le but le plus rapide de l’histoire de la Cup), ça ne me console pas du tout. Au contraire, je pense qu’on a marqué trop vite. Ce but nous a rendu le match encore plus difficile. Après, il a fallu défendre et on a reculé. » – B. C. G Florent MALOUDA (Chelsea) : « Je suis vraiment content car c’est la première finale que je gagne. J’ai perdu la finale de la Coupe du monde (contre l’Italie, 1-1, 3-5 aux t.a.b., le 9 juillet 2006) et la finale de la Ligue des champions (1-1, 5-6 aux t.a.b., le 21 mai 2008) aux penalties, la finale de la Coupe de la Ligue (0-1, contre Bordeaux, le 31 mars 2007)… C’était donc vraiment important d’inverser la tendance. Après la demi-finale retour de la Ligue des champions contre Barcelone (1-1, le 6 mai), je ne m’étais pas exprimé car j’en avais gros sur le cœur. Je me suis beaucoup impliqué dans la préparation de cette finale. C’est mon premier trophée avec Chelsea et j’espère qu’il y en aura d’autres. » – B. C. ESPAGNE (38e et dernière journée) Rouge Jaune LES BLEUS DE L’É L’ TRANGER HIER Les championnats allemands et anglais se sont terminés la semaine dernière. HIER 1-2 Chelsea T SAHA Everton T ANELKA Everton 1-2 Chelsea T MALOUDA Everton 1-2 Chelsea (Everton) (Chelsea) (Chelsea) Temps But(s) de Passe(s) jeu décis. 77’ 90’ 90’ 1 0 0 0 0 1 T A Titulaire Absent R Remplaçant Prochain match MAJORQUE Placé côté droit, il s’est procuré deux belles occasions en deuxième mi-temps (60e et 90e + 2). Le meilleur homme de la finale. Auteur d’une passe décisive à Drogba, il aurait dû se voir accorder un but en fin de match. 1-1 FC Barcelone Guardiola ayant largement fait tourner l’effectif, il était du voyage mais pas sur la feuille de match. A HENRY La Corogne 1-1 FC Barcelone Absent de la feuille de match, il était bien présent à La Corogne avec ses coéquipiers C'est sur le banc des remplaçants qu'il a vécu ce qui était sûrement son dernier match avec l'Atletico. R COUPET Atletico Madrid 3-0 Almeria T SINAMA-PONGOLLE Atletico Madrid 3-0 Almeria (Atletico Madrid) (Atletico Madrid) 62’ 0 1 (FC Séville) R SQUILLACI Numancia - FC Séville (17 heures, en direct sur Canal + Sport) Numancia - FC Séville (FC Séville) (17 heures, en direct sur Canal + Sport) T L. DIARRA Osasuna Pampelune - Real Madrid (Real Madrid) T MEXÈS (AS Rome) T FLAMINI (AC Milan) T FREY (19 heures, en direct sur Canal + Sport) AS Rome - Turin (15 heures) Fiorentina - AC Milan (15 heures, en direct sur Canal + Sport) Fiorentina - AC Milan (Fiorentina) (15 heures, en direct sur Canal + Sport) R TREZEGUET Juventus Turin - Lazio Rome (Juventus Turin) T VIEIRA (Inter Milan) (15 heures) Inter Milan - Atalanta Bergame (15 heures) Le défenseur pourrait céder sa place à un joueur moins habituel. Il sera titulaire face à un adversaire qui mène régulièrement la vie dure au Real. Aligné d’entrée, il disputera son 29e match de la saison en Serie A. 3-0 ALMERIA 1-1 FC BARCELONE Agüero (19e) Raul Garcia (27e) Forlan (49e) Eto'O (89e) AUJOURD'HUI Esp. Barcelone - Malaga (17 heures) Numancia - FC Séville (17 heures, Canal + Sport) Betis Séville - Valladolid (19 heures) Gijon - Huelva (19 heures) Santander - Getafe (19 heures) Osasuna - Real Madrid (19 heures, Canal + Sport) Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. 1. FC Barcelone 87 38 27 6 5 105 35 +70 2. Real Madrid 78 37 25 3 9 82 50 +32 3. FC Séville 67 37 20 7 10 52 39 +13 4. Atletico Madrid 67 38 20 7 11 80 57 +23 5. Villarreal 65 38 18 11 9 61 54 +7 6. Valence CF 62 38 18 8 12 68 54 +14 7. La Corogne 58 38 16 10 12 48 47 +1 8. Malaga 55 37 15 10 12 55 56 -1 9. Majorque 51 38 14 9 15 53 60 -7 10. Almeria 46 38 13 7 18 45 61 -16 11. Santander 45 37 12 9 16 48 47 +1 12. Esp. Barcelone44 37 11 11 15 43 49 -6 13. Athletic Bilbao 44 38 12 8 18 47 62 -15 14. Valladolid 42 37 12 6 19 45 57 -12 15. Betis Séville 41 37 10 11 16 50 57 -7 16. Getafe 41 37 10 11 16 49 55 -6 17. Gijon 40 37 13 1 23 45 78 -33 18. Osasuna 40 37 9 13 15 39 46 -7 19. Numancia 35 37 10 5 22 38 67 -29 20. Huelva 33 37 8 9 20 33 55 -22 Qualifiés directement pour la Ligue des champions : FC Barcelone (champion), Real Madrid et FC Séville. Relégués : Numancia et Recreativo Huelva. Promus : Xerez et Tenerife. SUISSE (36e et dernière journée) Jankulovski étant annoncé titulaire en défense, il a des chances d’être aligné au milieu. Pour ce match décisif en vue d’une qualification directe en Ligue des champions, il sera naturellement titulaire. L’ultime journée doit confirmer la tendance : Trezeguet n’est plus un premier choix à la pointe de l’attaque turinoise. Il pourrait figurer dans le onze de départ grâce au turnover de fin de saison réalisé par Mourinho. 0 0 H 3 1 S È D ATL. MADRID BUTEURS : 1. Forlan (Atletico Madrid), 32 buts. 2. Eto'o (FC Barcelone), 30 buts. 3. David Villa (Valence CF), 28 buts. 4. Messi (FC Barcelone), 23 buts. 5. Higuain (Real Madrid), 21 buts. 6. Negredo (Almeria), Henry (FC Barcelone), 19 buts. 8. Kanouté (FC Séville), Raul (Real Madrid), 18 buts. 10. Agüero (Atletico Madrid), 17 buts. 11. J. Llorente (Villarreal), 15 buts. 12. F. Llorente (Athletic Bilbao), Soldado (Getafe), Zigic (Santander), 13 buts. Il doit commencer le match. RS U O J S E L S TOU ATH. BILBAO Titulaire au poste de milieu gauche, il a beaucoup travaillé pour Forlan et Agüero. Sorti sur blessure (adducteur droit). AUJOURD’HUI T ESCUDÉ 2-0 David Villa (6e, 90e) Bodipo (30e) La Corogne (FC Barcelone) Cani (30 ) J. Llorente (40e, 53e) VALENCE CF LA COROGNE A ABIDAL (FC Barcelone) e Aduriz (36 ) Webo (89e) Auteur du but le plus rapide de l’histoire de la Cup (25 secondes), il a failli marquer une deuxième fois en seconde mi-temps. VILLARREAL 2-3 e VENDREDI FC Zurich - GrasshopperZurich ........... 2-1 Bâle- Young Boys Berne...................... 0-3 HIER Lucerne - NeuchâtelXamax ................ 2-1 Sion - Bellinzone ................................. 2-2 Aarau- Vaduz ..................................... 2-0 Classement : 1. FC Zurich, 79 pts ; 2. Young Boys Berne, 73 ; 3. Bâle, 72 ; 4. Grasshopper Zurich, 50 ; 5. Aarau, 44 ; 6. Bellinzone, 43 ; 7. Neuchâtel Xamax, 40 ; 8. Sion, 37 ; 9. Lucerne, 35 ; 10. Vaduz, 22. BRUNO CONSTANT I COUPE D’ÉCOSSE (finale). – HIER : GLASGOW RANGERS - Falkirk : 1-0. I COUPE DU PORTUGAL (finale). – AUJOURD’HUI, 18 HEURES : FC Porto - Paços Ferreira. I BELGIQUE (barrages promotion-relégation). – AUJOURD’HUI, 16 HEURES : Roulers - FC Lierse ; FC Royal Antwerp - Dender. I PAYS-BAS (barrages de qualification Ligue Europa, finale retour). – AUJOURD’HUI : Groningue - NAC Breda (aller : 1-1). I PAYS-BAS (barrages promotion-relégation). – AUJOURD’HUI, 14 H 30 : De Graafschap - Waalwijk (D 2) ; Roda JC - Cambuur (D 2). INTER MILAN Figo tire sa révérence Le milieu portugais de l’Inter Milan, Luis Figo (36 ans), s’apprête à vivre son « dernier dimanche de footballeur », aujourd’hui contre l’Atalanta Bergame, à l’occasion de la 38e journée de Serie A. « Cela me fait très plaisir que mon dernier dimanche de joueur soit, pour moi et tous ceux de l’Inter, un jour de fête pour notre quatrième titre d’affilée », a déclaré le Ballon d’Or 2000 sur le site Internet de l’Inter. Joueur le plus capé avec le Portugal (127 sélections), Figo a débuté au Sporting Portugal (1989-1995), avant de rallier le FC Barcelone (1995-2000), le Real Madrid (2000-2005) et finalement l’Inter Milan. Il a remporté la Ligue des champions (2002), la Coupe intercontinentale (2002), quatre Championnats d’Espagne (1998, 1999, 2001, 2003) et quatre Championnats d’Italie (2006, 2007, 2008, 2009). I JUVENTUS TURIN : NEDVED S’EN VA. – Le milieu tchèque de la Juve, Pavel Nedved, trente-six ans, a annoncé son départ après huit saisons passées à Turin. Le Ballon d’Or 2003 n’a pas évoqué de retraite définitive : « À partir de lundi, je penserai à mon avenir. » I COTTBUS VA CHANGER D’ENTRAÎNEUR... – Les dirigeants de Cottbus, 16e de Bundesliga, n’ont pas apprécié le match aller du barrage qui l’oppose à Nuremberg (0-3). L’entraîneur slovène Bojan Prasnikar (56 ans) sera remercié, quelle que soit l’issue du match retour, prévu aujourd’hui. I ... MÖNCHENGLADBACH EN CHERCHE UN. – Arrivé en octobre alors que le Borussia Mönchengladbach était bon dernier du Championnat, Hans Meyer a annoncé qu’il quittait son poste d’entraîneur, à un an de la fin de son contrat, malgré le maintien du club du Rhin. – A. Me. AGENDA Qualifié pour le deuxième tour préliminaire de la Ligue des champions : FC Zurich (champion). Qualifiés pour la Ligue Europa : FC Bâle, Young Boys Berne et Sion (vainqueur de la Coupe de Suisse). Relégué : FC Vaduz. Lucerne disputera un match de barrage contre Lugano, deuxième de D 2. Promu : Saint-Gall. MARDI 2 JUIN VENDREDI 5 JUIN I ÉQUIPE DE FRANCE 21 HEURES France - Nigeria (amical), à Saint-Étienne (TF 1) JEUDI 4 JUIN I ÉQUIPE DE FRANCE I ESPOIRS (Tournoi international de Toulon, groupe B) 20 H 45 France-Qatar, à Toulon, stade Mayol ESPOIRS (Tournoi international de Toulon, groupe B) 18 H 30 France-Portugal, à Toulon, stade Mayol 21 HEURES France-Turquie (amical), à Lyon (TF 1) SAMEDI 6 JUIN INTERNATIONAUX DE FRANCE DE TENNIS TOUS LES MATCHES EN DIRECT À ÉCOUTER SUR LA NOUVELLE RADIO NUMÉRIQUE WWW.RTL-LEQUIPE.FR PAGE 12 DIMANCHE 31 MAI 2009 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge (*) Ashley Cole a remporté trois fois la Cup avec Arsenal (2002, 2003, 2005), deux fois avec Chelsea (2007, 2009). Sept joueurs l’ont gagnée quatre fois, dont un Français, Patrick Vieira, avec Arsenal (1998, 2002, 2003, 2005). RÉACTIONS Bleu meilleurs matches de sa carrière. Le Guyanais a tout fait au malheureux Tony Hibbert, son cerbère, dont la torture prit fin grâce à son entraîneur, David Moyes, qui le sortit à la mi-temps. Avant cela, il avait eu le temps d’adresser une passe décisive pour la tête tonitruante de Drogba (1-1, 21e), qui a fait de Wembley son jardin (quatre buts en quatre matches) ! Malouda porta même le score à 3-1 d’une splendide frappe flottante de 28 mètres, qui rebondit tellement vite sous la transversale que ni l’arbitre ni son assistant ne purent constater l’évidence : le ballon avait bel et bien franchi la ligne (78e). Jaune En trois mois et demi de « dépannage », pour son ami Roman Abramovitch, le technicien néerlandais a acquis une stature d’icône à Stamford Bridge. Moribonde sous l’ère Luiz-Felipe Scolari, son équipe n’a été battue qu’une seule fois sous sa direction (0-1 à Tottenham) et elle fut la seule à bousculer vraiment le Barça cette saison, qu’elle a terminée hier en apothéose avec la cinquième Cup de l’histoire du club (1970, 1997, 2000, 2007, 2009). « Hiddink, on veut que tu restes », chantèrent longuement les 30 000 fans de Chelsea sous le soleil de Wembley. Peine perdue, le sorcier retourne dès demain matin aux commandes de la sélection de Russie, non sans s’être laissé aller à quelques frénétiques danses africaines dans les vestiaires de Wembley, au milieu des Essien, Drogba et Obi Mikel… « Je suis à la fois très triste de quitter ce club, ces joueurs, et très heureux de le faire sur un trophée », avouait Hiddink, auquel Carlo Ancelotti devrait succéder. Il aura permis à l’Angleterre de découvrir enfin le vrai Malouda, auteur d’une énorme fin de saison, et, ce samedi, de l’un des « CHELSEA a finalement remporté un trophée cette saison. Pourtant, cette finale était mal engagée... – Oui, mais finalement, c’était bien de prendre un but si tôt (1re). Cela nous a réveillés. Cette saison, nous n’avions pas réussi à les battre (2 nuls en Championnat, 0-0, le 22 décembre et le 22 avril). Ce but nous a poussés à accélérer et, au final, la victoire est logique. Gagner ce trophée est un bon moyen de remercier M. Hiddink, qui s’en va. Les saisons se suivent et ne se ressemblent pas. La saison passée, ça s’était mal terminé (défaite en finale de la Ligue des champions devant Manchester United, 1-1, 5-6 aux t.a.b., où le Français avait manquait le dernier tir au but). Cette année, on termine avec un trophée. – Et, pour vous, personnellement, le titre de meilleur buteur du Championnat d’Angleterre (19 réalisations)... – Oui, ça fait plaisir, beaucoup d’attaquants aimeraient être à ma place. C’est difficile d’arriver à Chelsea et de faire de bonnes performances car c’est un jeu particulier. Mais j’ai su m’adapter. Ça n’a pas toujours été facile, notamment les six premiers mois, qui ont même été très difficiles. J’ai com- mencé à droite, c’était nouveau pour moi, je ne comprenais pas. Mais j’ai patienté. Dans des clubs comme ça, il faut être costaud mentalement. Au début, je jouais comme un arrière droit, je ne savais pas trop comment faire, mais quand vous regardez ma fin de saison, je termine avec quatre buts lors des quatre dernières journées. – Quelle est votre préférence ? – Ça reste toujours dans l’axe, en soutien de l’attaquant. Là, je sais que je peux apporter quelque chose. Dans l’axe, seul en pointe, je déteste ça. Maintenant, si un coach veut me faire jouer à droite, pas de souci, je sais faire. – Vous allez maintenant retrouver l’équipe de France. Or, cette semaine, vous avez déclaré que ces deux matches amicaux (contre le Nigeria, mardi, et la Turquie, vendredi) ne servaient à rien. – On doit le faire, c’est l’équipe de France, c’est comme ça. Mais, avec le club, on reprend le 6 juillet. Eux ne tiennent pas compte de l’équipe de France, donc on perd une semaine de vacances, c’est ça qui est énervant. Je ne suis pas sûr que ces matches avant les vacances aident à la préparation. Mais c’est quand même l’équipe de France, et c’est toujours bien de porter le maillot. » Noir Bleu Noir 2009 : Chelsea 2008 : Portsmouth 2007 : Chelsea 2006 : Liverpool 2005 : Arsenal 2004 : Manchester United 2003 : Arsenal 2002 : Arsenal 2001 : Liverpool 2000 : Chelsea « La victoire est logique » palmarès (*). Le dernier à avoir réalisé ce quintuplé se nommait James Forrest (Blackburn) en… 1891, et c’est bien la seule raison qui peut justifier l’élection du latéral gauche de Chelsea comme homme du match. La distinction méritait plutôt d’être partagée en deux, entre Florent Malouda, sur le terrain, et Guus Hiddink, en dehors… 13 CYCLISME Bleu Rouge Noir Jaune ! TOUR D’ITALIE (20e étape) Armstrong, mission accomplie Le Texan était venu au Giro pour préparer le Tour. Il en ressort très affûté, dans les temps pour juillet. ANAGNI – (ITA) CLASSEMENTS de notre envoyé spécial LES ITALIENS, qui ont toujours eu le culte du super homme et de la vedette, l’avaient accueilli à bras ouverts. Non point comme le Messie tant attendu, loué par la Gazzetta dello Sport dans un but commercial, mais pour ce qu’il est : une star du panthéon sportif et de la jet set internationale dont la renommée rejaillissait sur le Tour d’Italie qu’il n’avait jamais couru du temps de sa splendeur. Mais quel Armstrong allionsnous voir ? Le triste sosie de l’ancien Maillot Jaune, revenu piétiner les traces de son passé ? Le prophète de la lutte contre le cancer, soucieux de relancer sa fondation ? Un despote nostalgique, en quête d’une jeunesse égarée ? Ou un nouvel Armstrong, apaisé, pacifié, préservé de la saturation par trois ans d’inactivité dont Johan Bruyneel assure qu’il possède, à trente-sept ans, « une âme de junior » ? À Venise, il était ravi d’être là, heureux peut-être de corriger son image, les rancœurs d’autrefois, et de s’ouvrir, enfin, à la popularité. Le Texan acceptait tout sans rechigner : les autographes, les photos, les familiarités des tifosi, les interviews, y compris à des radios locales où il évoquait son amour immodéré de l’Italie : n’avait-il pas vécu à Côme à ses débuts professionnels chez Motorola ? Puis il y eut la grève inopinée des coureurs à Milan, qu’il cautionna par des propos militants sur la sécurité, s’attirant les foudres d’Angelo Zomegnan, l’organisateur, qui l’accusa imprudemment, d’avoir « les jambes courtes et la langue pendue ». Après cela, il retomba dans ses travers et ferma sa porte aux journalistes, considérant qu’il se sentait « mieux comme ça », qu’il n’était « plus là que pour préparer le Tour ». Bruseghin : « Sous la pluie, on aurait dit un spectre. » Voeckler bute sur Gilbert ANAGNI – de notre envoyé spécial 36 788. C’est, à la louche, le nombre d’attaques lancées par Thomas Voeckler depuis le début de ce Giro. Il ne les compte même plus et mastique sur la ligne d’arrivée son sandwich quotidien fait de satisfaction (« J’attaque ») et de déception (« Ça passe pas »). Il a laissé hier filer l’échappée – « trop dépendante du jeu des bonifications » –, mais salue le troisième rallye en trois semaines d’un Guillaume Bonnafond (21 ans), échappé professionnel chez Ag2r. Voeckler a tenté l’allumage dans le final, un peu avant la flamme rouge, en sautant à pieds joints sur l’invitation de Philippe Gilbert. Mangeur de courses d’un jour fatigué par trois semaines de trop de montagnes, le Belge s’est vu comme ANAGNI, HIER. – Toute la force de Lance Armstrong s’exprime dans ses relances alors que trois semaines de course lui ont sculpté un corps conforme à ses objectifs de juillet. (Photo Frédéric Mons/L’Équipe) PHILIPPE BRUNEL Menchov marche sur Rome SA MINE RENFROGNÉE des derniers jours faisait place à un large sourire, hier, quand Denis Menchov s’est présenté face à la presse. Sauf incident, le Russe s’attribuera le Tour d’Italie du centenaire cet après-midi, après un dernier chrono de 14 km tracé dans le cadre majestueux des « Fiori Imperiali ». Le suspense qui entourait la lutte pour le maillot rose depuis le Blockhaus s’est en effet arrêté sur l’envolée de Philippe Gilbert, irrésistible dans la montée finale d’Anagni. En anticipant le sprint du peloton, le dernier vainqueur de Paris-Tours avait ôté à Di Luca une ultime possibilité de reprendre vingt secondes de bonifications à Menchov, lequel, en passant, lui en avait repris deux lors du sprint volant de Frosinone. Pour l’Italien, cet épilogue consacrait la victoire du Russe, meilleur rouleur qu’il ne l’est. « Ce n’est pas aujourd’hui que j’ai perdu le Giro mais dans le chrono des Cinq Terre (60 km), trop long pour moi », rappela Di Luca qui aura marqué la course de sa générosité, en s’imposant à San Martino et à Pinerolo, en collectant des fonds pour sa région des Abruzzes ravagée par un cataclysme, en portant le combat sur tous les terrains sans jamais renoncer, en dépit de l’antagonisme des Liquigas. « J’ai couru à ma manière face à un Menchov difficile à manœuvrer. J’ai fait tout ce que j’ai pu, et je ne regrette rien. Certaines places de second m’ont rendu amer, certainement pas celle-là », a conclu Di Luca. – Ph. B. Galland l’avait rêvé La revanche de Plumelec Le coureur de Besson-Sojasun s’était mis en tête qu’il gagnerait dans le Morbihan depuis qu’il l’avait pensé dans son sommeil. STÉPHANE HEULOT, patron de l’équipe Besson-Sojasun, pensait hier que le succès de Jérémy Galland sur le circuit de Plumelec allait porter à seize le nombre de victoires maison depuis le début de la saison. C’était avant le coup de fil de son adjoint, Nicolas Guillé, pour lui annoncer qu’il fallait en ajouter une de plus grâce à Jimmy Casper au Tour de Gironde. Comblé, Heulot commentait : « On avait bien préparé notre affaire et, en l’absence de Jimmy (Casper) qui ne pouvait espérer grand-chose ici, à Plumelec, on avait décidé de jouer d’autres cartes afin que Geslin, qui menace Jimmy au général de la Coupe de France, prenne le moins de points possibles. » Heulot est donc passé maître dans l’art du briefing, et ses coureurs ont, à l’évidence, respectueusement respecté les consignes. Car le Grand Prix de Plume- lec-Morbihan, septième manche de la Coupe de France, est revenu à Jérémy Galland, victorieux au sprint d’un dernier groupe de six coureurs au sommet de la côte de Cadoudal après avoir passé la majeure partie de la journée dans une échappée à douze : « Je savais que j’avais mes chances sur ce circuit. Jamais je n’ai cru que c’était une erreur de partir très tôt. » Devant 20 000 spectateurs Cadoudal, Jérémy (Galland) était très fort. » À Plumelec, devant 20 000 spectateurs, Galland n’avait pas seulement les jambes, mais la tête aussi : « Il y a peu, ma femme m’a raconté que je l’ai réveillée en pleine nuit et que je lui ai demandé si elle préférait que je gagne Plumelec ou Châteaulin. Dans un souci de se rendormir au plus vite, elle m’a répondu Plumelec. Je n’ai aucun souve- nir de ce réveil brutal, mais j’avais inconsciemment cette course en tête. » Dans cette part d’irrationalité, il dit voir un signe à être né il y a 25 ans du côté de Montgeron (Essonne), à 500 mètres du café le Réveil Matin, d’où s’élança le premier Tour de France en 1903. Comme un appel auquel il espère répondre un jour. MANUEL MARTINEZ CLASSEMENTS Une confiance accrue par la présence de ses coéquipiers Talabardon et Marino, bien conscients du danger représenté par Pierre Rolland, Lilian Jégou, Jérémy Roy ou Blel Kadri. « Ça valait le coup de se sacrifier, expliquait Marino, de retour après trois mois d’absence à la suite d’une rupture des ligaments croisés. On n’a pas cherché à lancer la guerre trop tôt pour rester le plus longtemps possible groupés. On voyait bien qu’à chaque montée de la côte de 1. Galland (Besson Chaussures-Sojasun), les 180 km en 4 h 24’50’’ (moy. : 40,780 km/h) ; 2. Larpe (Roubaix-Lille Métropole) ; 3. Kadri (AG2R La Mondiale) ; 4. Jégou (Bretagne Schuller) ; 5. Gérard (Française des Jeux) ; 6. Gautier (Bbox Bouygues Telecom), t.m.t. ; 7. Nocentini (ITA, Ag2r), à 33’’ ; 8. Tamayo (COL, Camaioro) ; 9. Vogondy (Agritubel) ; 10. Pauriol (Cofidis), t.m.t. – 79 classés, 22 abandons. COUPE DE FRANCE 2009 (après 7 manches sur 11) : 1. Casper (Besson Chaussures-Sojasun), 143 pts ; 2. Geslin (Française des Jeux), 80 ; 3. Champion (Bretagne Schuller), 70 ; 4. R. Feillu (Agritubel), 62 ; 5. Jégou (Bret), 55 ; Classement des jeunes : 1. R. Feillu (Agritubel), 62 pts ; 2. Kadri (AG2R La Mondiale), 42 ; 3. Larpe (Roubaix-Lille Métropole), 38. Par équipes : 1. Bretagne Schuller, 57 pts ; 2. Française des Jeux, 54 ; 3. Agritubel, 53 ; 4. Bbox Bouygues Telecom, 49 ; 5. Besson Chaussures-Sojasun, 39. Prochaine manche : Polynormande, le 3 août (8e manche). FAIRE TOURNER l’effectif ou s’appuyer sur les mêmes au lendemain du Grand Prix de Plumelec ? En réalité, le peloton engagé dans ce week-end 100 % breton n’a subi qu’une mue très légère dans son passage du Morbihan v er s le F ini stè re po ur c ou ri r aujourd’hui la dixième édition des Boucles de l’Aulne, et seule l’équipe Cofidis fait exception à la règle en renouvelant la moitié de son groupe. L’an dernier, c’est Romain Feillu qui s’y était imposé et son succès illustre quelques évidences : pour gagner ici et trouver la clé d’une course exigeante et bosselée à souhait (9 tours d’un grand circuit de 15,4 km et 5 tours d’un circuit final de 5,8 km), il faut être un coureur endurant, tenace, malin, patient et suffisamment véloce pour ajuster ses adversaires (enfin... ceux qui restent) dans une arrivée en côte qui brûle les cuisses. PROGRAMME AUJOURD’HUI.– 167,6 km. Départ à Châteaulin, Grand-Rue, à 13 heures. Arrivée à Châteaulin vers 17 heures. Principaux engagés. – BBOX BOUYGUES TELECOM : Bouyer, Quemeneur, Claude, Gaudin, Labbe, Martias, Pichot, Turgot. AG2R LA MONDIALE : Loubet, Kadri, Mondory, Rousseau, Turpin, Riblon ; Pliuschine (MOL) ; Nocentini (ITA). COFIDIS : Blain, Blot, Buffaz, Monier, S. Portal ; Sijmens (BEL) ; Usov (BLR) ; Villa (ITA). FRANÇAISE DES JEUX : Chérel, Gérard, Geslin, Guesdon, Leverlet, Roy, Roux, Vaugrenard. AGRITUBEL : Vogondy, Bichot, Bouet, R. Feillu, Huguet, Jalabert, Le Boulanger, Ravard. LANDBOUWKREDIET (BEL) : Gourgue, Meirhaeghe. KATUSHA CONTINENTAL (RUS) : Klimov. BRETAGNE SCHULLER : Bonsergent, Dalibart, Delpech, Lebreton, Rault, Hartmann, Monnerais, Pivois. ROUBAIX-LILLE MÉTROPOLE : Cazaux, Guillou, Larpe, Lemair, Moucheraud, Taillefer, Tronet, Vachon. AUBER 93 : Chedhomme, Gallopin, N. Haddou, Le Boulch, Mazet, Méderel, Mombaerts, Thiré. CARMIOORO-A STYLE (ITA) : Aulas, Berthou, Brousse. BESSON-SOJASUN : Bessy, Coutouly, Galland, Jeandesboz, Marino, Simon, Morizot, Talabardon. DIFFERDANGE (LUX) : Bazin, Baldo, Harbonnier. ANDORRA GRANDVALIRA (AND) : Vallejo. Vainqueur 2008 : Romain Feillu (Agritubel). Record du monde pour Kévin Sireau Kévin Sireau a amélioré hier son propre record du monde du 200 mètres départ lancé en 9’’572, lors du Grand Prix de Moscou, vingt-quatre heures après l’avoir déjà battu (9’’650). En deux jours, il a pulvérisé le temps référence de deux dixièmes de seconde, sur l’anneau du vélodrome olympique où le Néerlandais Theo Bos avait établi son record du monde (9’’772) en décembre 2006. Sireau (22ans), est entraîné au pôle de Hyères par Benoît Vêtu, qui avait envisagé de partir en Chine avant de décider de poursuivre l’aventure avec son groupe qui compte notamment dans ses rangs Mickaël Bourgain et Clara Sanchez. Depuis deux ans, le colosse tranquille du sprint français (1,88 m pour 90 kg) est devenu titulaire à part entière de l’équipe de vitesse, championne du monde en titre et médaillée d’argent l’année passée aux JO de Pékin. À titre individuel, Sireau compte aussi en vitesse deux médailles dans les Championnats du monde. Deuxième à Manchester (Grande-Bretagne) en mars 2008, il a pris la troisième place du tournoi de Pruszkow (Pologne) en mars dernier après avoir été battu en demi-finales par le futur vainqueur, son compatriote Grégory Baugé. I ABSALON S’ATTAQUE À UN MONUMENT. – Une semaine après sa troisième victoire en Coupe du monde à Madrid, Julien Absalon s’attaque ce matin à un monument du VTT. Le double champion olympique disputera la Transvésubienne entre La Colmiane et Nice (départ à 7 heures). « Je ne sais pas trop où je m’embarque »,rigole le coureur de l’équipe Orbea. 85 kilomètres, 7 500 mètres de dénivelé cumulé et la traversée de trois vallées (Vésubie, Mercantour et Tinée), voilà ce qui attend le Vosgien. À la recherche de nouveaux défis, Absalon s’attaque à une course considérée comme « la plus extrême du monde ». – F. M. RÉSULTATS I TOUR DE BELGIQUE. 4e étape, FléronFléron : 1. De Waele (BEL/Landbouwkrediet), les 175 km en 4 h 51’30’’ ; 2. Van Avermaet (BEL, Silence-Lotto) ; 3. Boom (HOL, Rabobank) ; 4. Cornu (BEL, Quick Step) ; 5. Albert (BEL, BKCP) ; 6. Marcato (ITA, Vacansoleil) ; 7. Moerenhout (HOL, Rabo), t.m.t. ; 8. Dekker (HOL, Sil), à 4’’ ; 9. Bakelants (BEL, Topsport Flandres), à 1’13’’ ; 10. Nuyens (BEL, Rabo), à 1’25’’ ; ... 54. Deroo (Skil), à 19’49’’. Classement général : 1. Boom (HOL, Rabobank), en 17 h 35’31’’ ; 2. Van Avermaet (BEL, Silence-Lotto), à 1’’ ; 3. De Waele (BEL, Landbouwkrediet), m.t. ; 4. Cornu (BEL, Quick Step), à 7’’ ; 5. Marcato (ITA, Vacansoleil), à 11’’ ; 6. Moerenhout (HOL, Rabo), m.t. ; 7. Dekker (HOL, Sil), à 15’’; 8. Bakelants (BEL, Topsport Flandres), à 1’16’’; 9. Nuyens (BEL, Rabo), à 1’28’’ ; 10. Roelandts (BEL, Sil), à 1’29’’ ; ... 38. Deroo (Skil), à 19’50’’. AUJOURD’HUI, 5e et dernière étape : Herzele-Herzele, c.l.m. ind. (16,8 km). À la faveur d’une étape accidentée à travers les Ardennes et de 11 côtes qui déchirèrent le peloton au point de reléguer une majorité de coureurs à plus de dix-neuf minutes, Lars Boom s’est emparé du maillot de leader après avoir pris la troisième place de l’étape, derrière Bert De Waele et Greg Van Avermaet. Le Néerlandais de Rabobank est optimiste pour le chrono d’aujourd’hui, à Herzele : « Cela (son avance au général) doit théoriquement suffire pour résister dans un “chrono” court face à Van Avermaet ou aux spécialistes que sont Cornu et Dekker. » I TOUR DE BAVIÈRE (ALL). – 4e étape, Friedberg-Friedberg, c.l.m. ind. : 1. Martin (ALL, Columbia), les 26 km en 30’9’’ ; 2. Grabsch (ALL, Col), à 25’’ ; 3. Gerdemann (ALL, Milram), à 37’’ ; 4. Monfort (BEL, Col), à 42’’ ; 5. Le Lay (Agritubel), à 50’’. Classement général : Gerdemann (ALL, Columbia), en 13 h 28’32’’ ; 2. Monfort (BEL, Col), à 10’’ ; 3. Le Lay (Agritubel), à 26’’; 4. Bochmann (DAN, Saxo Bank), à 45’’ ; 5. Eibegger (AUT, Elk), à 1’30’’. AUJOURD’HUI, 5e et dernière étape : Friedberg-Gunzenhausen (166,5 km). I GP TALLINN TARTU (EST). – 1. Blank (ALL, Differdange), les 187,5 km en 4 h 28’37’’ ; 2. Saramotins (LET, Designa Kokken) ; 3. Tombak (EST, Bourgas), t.m.t. TÉLÉVISION Les rendez-vous du jour 08 H 05 MAGAZINE ! Direct Fondateur : Jacques GODDET 15 H 00 RUGBY ! France 2 « Rencontres à XV ». 30 min ------------------------------------------------------------------------------ 10 H 20 MAGAZINE ! TF 1 « Auto-moto » . 30 min TF 1 « Téléfoot ». Eurosport Championnat du monde de vitesse 2009. 5e manche. Grand Prix d'Italie. La course des 125 cc. Puis la course des 250 cm³ à 12 h 15. France 4 105 min Roland-Garros. 8es de finale. Puis à partir de 12 h 50 sur France 3. -----------------------------------------------------------------------------14 H 00 MOTO ! Eurosport 75 min Championnat du monde de vitesse 2009. 5e manche. Grand Prix d'Italie. La course des MotoGP. -----------------------------------------------------------------------------14 H 00 MOTO ! NT 1 60 min Championnat du monde de vitesse 2009. 5e manche. Grand Prix d'Italie. La course des MotoGP. -----------------------------------------------------------------------------14 H 50 TENNIS ! France 2 230 min Roland-Garros. 8es de finale. ------------------------------------------------------------------------------ 15 H 00 FOOTBALL ! Championnat d'Italie. 38e et dernière journée. Fiorentina - Milan AC. 15 H 00 RUGBY ! Championnat de France Pro D 2. Finale. AlbiOyonnax. À Montpellier. 15 H 45 CYCLISME ! Sport + à 22 h 15 120 min Eurosport Tour d'Italie 2009. 21e étape : Rome-Rome (14,4 km c.l.m.). Canal + Sport demain à 8 h 55 115 min 15 H 45 FOOTBALL ! 105 min Direct 8 Jubilé de Pedro Miguel Pauleta. Puis Coupe du Portugal. Finale. FC Porto - Paços Ferreira à 18 heures. 135 min Ligue européenne F. France-Roumanie. 2e match. À Saint-Dié. Ma chaîne sport Mardi à 18 heures 120 min ------------------------------------------------------------------------------ 16 H 55 FOOTBALL ! Canal+ Sport 120 min Championnat d'Espagne. 38e et dernière journée. Numancia - FC Séville. -----------------------------------------------------------------------------17 H 30 TENNIS ! Eurosport à 1 h 30 180 min Roland-Garros. 8es de finale. ------------------------------------------------------------------------------ 18 H 00 HANDBALL ! Sport + Ligue des champions H. Finale retour. Ciudad Real (ESP) - Kiel (ALL). 105 min ------------------------------------------------------------------------------ 18 H 30 BASEBALL ! Championnat MLB. Cleveland Indians - New York Yankees. « Stade 2 ». Puis « Stade 2 dernière » à 22 h5. 70 min 18 H 55 FOOTBALL ! Canal+ Sport demain à 16 h 25 120 min Championnat d'Espagne. 38e et dernière journée. Osasuna Pampelune - Real Madrid. -----------------------------------------------------------------------------19 H 40 MAGAZINE ! Canal+ 70 min « Canal Football Club ». ------------------------------------------------------------------------------ 21 H 00 DOCUMENTAIRE ! Canal+ « Lilian Thuram intime ». De Thierry Demaizière. 80 min ------------------------------------------------------------------------------ 21 H 15 SUPERSPORT ! ------------------------------------------------------------------------------ 16 H 00 VOLLEY ! France 2 ------------------------------------------------------------------------------ ------------------------------------------------------------------------------ 75 min ------------------------------------------------------------------------------ 11 H 00 TENNIS ! Championnat de France Pro D 2. Finale. AlbiOyonnax. Sur France 3 Aquitaine, Limousin Poitou-Charentes, Rhône-Alpes - Auvergne, Sud. 120 min ------------------------------------------------------------------------------ 60 min ------------------------------------------------------------------------------ 11 H 00 MOTO ! 18 H 40 STADE 2 ! France 3 Régions ------------------------------------------------------------------------------ ------------------------------------------------------------------------------ 11 H 00 MAGAZINE ! Rediffusions en italique ESPN America demain à 7 heures 180 min ------------------------------------------------------------------------------ ------------------------------------------------------------------------------ DIMANCHE 31 MAI 2009 Eurosport 45 min Championnat du monde 2009. 7e manche. À Salt Lake City (USA). -----------------------------------------------------------------------------22 H 10 MAGAZINE ! Canal+ 70 min « L'équipe du dimanche ». ------------------------------------------------------------------------------ 22 H 45 MAGAZINE ! France 3 « Tout le sport ». Thuram défend debout Canal +. 21 heures. Doc. Thuram. 80’. APRÈS DIX-SEPT ANS de carrière, Thuram n’a pas tout dit. Dans un documentaire émouvant, réalisé par Thierry Demaizière et Alban Teurlai, diffusé ce soir sur Canal +, il révèle l’essentiel. S’il s’est battu pour réussir, c’est pour séduire Mariana, sa mère, « l’idole de [sa] vie ». Le père, lui, est absent. « Wenger m’a un peu servi de père », avance l’ancien joueur. L’entraîneur d’Arsenal l’a fait débuter à Monaco : « Il n’avait pas de talent exceptionnel mais une énorme motivation. » Aujourd’hui, Thuram mène son combat contre le racisme avec la même ténacité. – E. M. 5 min France 4 « Retour à Roland ». Puis « Retour à RolandGarros » à 0 h 10 sur France 2. 55 min ------------------------------------------------------------------------------ 02 H 05 HOCKEY SUR GLACE ! NHL. Finale. 2e match. Detroit Red Wings - Pittsburgh Penguins. ESPN America 180 min ------------------------------------------------------------------------------ SAS INTRA-PRESSE Capital : 2 167 240 /. Durée : 99 ans. Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY. Président : Marie-Odile AMAURY. S.N.C. L’EQUIPE Capital : 50 000 /. Durée : 99 ans du 26 juillet 1985. Si èg e so c ial : 4, co urs de l ’Ile Se g ui n, 92102 Boulogne-Billancourt BP 10302. Gérant : Marie-Odile AMAURY. Principal associé : SAS INTRAPRESSE. Directeur général, Directeur de la publication : François MORINIÈRE Directeur de la rédaction du quotidien : Fabrice JOUHAUD VENTES : Tél : 01-40-93-20-05 ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60. 22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10. E-mail : abo lequipe.presse.fr France métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois : 154,50 / ; 1 an : 309 /. Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 / ; 1 an : 358,20 /. ÉTRANGER : nous consulter. IMPRESSION : CINP (77 - Mitry-Mory), CIRA (01 - Saint-Vulbas), CILA (44 - Héric), CIP (13 - Istres), CIMP (31 - Escalquens). Siège social : 25, av. Michelet, 93400 Saint-Ouen. Nancy-Print (54 - Jarville). Siège social : RPI SAS 8, squ. Chanton, 92200 Neuilly-sur-Seine. Dépôt légal : à parution. Publicité commerciale : AMAURY MEDIAS, Tél. : 01-41-04-97-00. Petites annonces : 25, av. Michelet, 93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15. Commission paritaire no 1212I82523 ISSN 0153-1069 ------------------------------------------------------------------------------ 23 H 05 MAGAZINE ! Direction, administration, rédaction et ventes : 4, cours de l’Ile Seguin, 92102 Boulogne-Billancourt BP 10302. Tél. : 01-40-93-20-20 06.30 Spécial week-end matin. 14.00 Le mag. Portrait inédit de Dan Carter. 14.45 Spécial week-end direct. 22.30 Spécial week-end soir. 23. Roustan dimanche. LU INFOSPORT 6. Sport dimanche. 13. Journal avec bestof du Zap. 16. Sports week-end. www.rtl-lequipe.fr Tirage du samedi 30 mai 2009 : 531 765 exemplaires PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge je me suis demandé ce qu’il foutait là, devant moi, on aurait dit un spectre », relève l’Italien Bruseghin pour qui les légendes sont faites pour disparaître, alors qu’Ivan Basso le trouve « plus que digne » et Di Luca plus humain qu’autrefois. « Il m’était antipathique mais là, pendant trois semaines, il a lutté, souffert, sans jamais baisser les bras, alors qu’il a gagné sept Tours de France. On ne peut pas mieux honorer le Giro », martèle l’Abruzzese, en accord avec Johan Bruyneel, le manager des Astana, aux yeux duquel « Armstrong a rejoint dans ce Giro, en fonction du Tour, le niveau qu’il espérait ». Un parcours dans les rues de Rome, à peu près plat, si ce n’est une légère montée dans la première partie. Des pavés, des virages. Et des rails de tramway, comme à Milan ? Oui. L’avis du maillot rose, Denis Menchov : « C’est une belle ville, j’y suis venu en vacances. Mais je vais rester concentré sur la fin du Giro. » Bleu Rouge Douzième du général à 15’4’’, le Texan, il est vrai, a perdu régulièrement du temps. Mais sans démériter. Il s’est montré supérieur à Levi Leipheimer dans le Monte Petrano et n’a forcé son régime qu’une seule fois dans l’ascension du Blockhaus où il est resté planté à dix secondes de Franco Pellizotti, ce qui ne lui était jamais arrivé. « Considérant que j’ai bu de la bière pendant trois ans et que je suis un vieux chien, c’était une erreur », a-t-il admis sur Twitter où ses explications n’ont jamais clarifié la seule question qui se pose vraiment : qu’est-ce qui l’exhorte, lui le champion bardé de gloire, à endurer toutes ces souffrances ? « À Chiavenna, quand il s’est mis à pleuvoir, AUJOURD’HUI : 21e et dernière étape, Rome (c.l.m. individuel, 14,4 km). Jaune Bleu Jaune roi en exil » qui s’est progressivement, mais en conscience, effacé de la chronique comme le nom d’Astana de son maillot. Sa chute, avanthier, dans la descente de la Conca dei Marini où il aurait pu s’abîmer l’épaule fracturée dans le Tour de Castille e Leon (le 23 mars), s’est diluée dans les petits incidents de l’étape alors qu’il y a seulement quinze jours, elle aurait affolé les médias. « Il a été repris par la réalité de course qui reste ici la plus forte », note l’ancien champion Francesco Moser, mitigé s ur le ret our d’Armstrong. Et sur sa capacité à réaliser un grand Tour de France « où le rythme sera encore plus éprouvant ». BOUCLES DE L’AULNE de notre envoyé spécial PIERRE CALLEWAERT PROGRAMME COUPE DE FRANCE – GP PLUMELEC-MORBIHAN PLUMELEC – (Morbihan) dans un final liégeois à Anagni, qu’il place désormais avec le Quaremont ou la Redoute comme l’un des plus beaux endroits du monde : « Je me suis retourné, j’ai vu Voeckler. Un client sérieux. Au bout de 500 m, j’ai vu à son visage qu’il n’était pas au mieux. J’en ai remis une couche, un écart de 10 m pour le priver d’aspiration. » Et, vu de derrière, par le Français ? « Battu par Gilbert, c’est pas la honte, dit-il. Dans le genre, c’est un des meilleurs au monde. J’y ai cru quand il s’est retourné, mais je ne pouvais pas aller le chercher. » Voeckler fait maintenant ses valises pour le Tour de Suisse. Gilbert vise le Championnat de Belgique en ligne et, avec un grand sourire, le Mondial en ligne à Mendrisio, (« déjà repéré »). Puis la Vuelta, qui part... de chez lui, à Liège. Noir Noir En refusant de s’exprimer, il renforçait le mystère de sa résurrection sportive, avec le risque de dilapider le capital de sympathie qu’il avait thésaurisé. « Il commençait à inspirer une certaine tendresse mais n’a pas compris le langage du Giro qui est un langage de partage », regrette Sergio Neri, le directeur de BS sport, qui voit en Armstrong « un 20e étape, Naples-Anagni : 1. Gilbert (BEL, Silence-Lotto), les 203 km en 4 h 30’7’’ (moy. : 45,091 km/h) ; 2. Voeckler (Bbox Bouygues Telecom), à 2’’ ; 3. Garzelli (ITA, Acqua e Sapone), à 7’’ ; 4. Davis (BEL, Quick Step) ; 5. Hinault (AG2R La Mondiale) ; 6. Pellizotti (ITA, Liquigas) ; 7. Boasson Hagen (NOR, Columbia) ; 8. Visconti (ITA, ISD) ; 9. Gerrans (AUS, Cervélo) ; 10. Pauwels (BEL, Cer) ; 11. Menchov (Rabobank) ; 12. Di Luca (ITA, LPR) ; … 16. Dion (Ag2r) ; 17. Cunego (ITA, Lampre) ; 18. Leipheimer (USA, Astana) ; … 23. Sastre (ESP, Cer), t.m.t ; … Classement général : 1. Menchov (RUS, Rabobank), en 85 h 44’5’’ ; 2. Di Luca (ITA, LPR), à 20’’ ; 3. Pellizotti (ITA, Liquigas), à 1’43’’ ; 4. Sastre (ESP, Cervélo), à 2’44 ; 5. Basso (ITA, Liq), à 3’37’’ ; 6. Leipheimer (USA, Astana), à 4’59’’ ; 7. Garzelli (ITA, Acqua e Sapone), à 8’44’’ ; 8. Rogers (AUS, Columbia), à 9’36’’ ; 9. Valjavec (SLO, AG2R La Mondiale), à 10’46’’ ; 10. Bruseghin (ITA, Lampre), à 11’36’’ ; 11. Arroyo (ESP, Caisse d’Épargne), à 11’58’’ ; 12. Armstrong (USA, Ast), à 15’4’’ ; … 18. Cunego (ITA, Lampre), à 27’52’’ ; 57. Jeannesson (CdEp), à 1 h 55’36’’ ; 63. Sonnery (Ag2r), à 2 h 9’6’’ ; 72. Perget (CdEp), à 2 h 20’22’’ ; 75. Sprick (Bbox), à 2 h 24’17’’ ; 80. Dion (Ag2r), à 2 h 36’25’’ ; 87. Bonnafond (Ag2r), à 2’45’38’’ ; 88. Voeckler (Bbox), à 2 h 47’38’’ ; 97. Gilbert (BEL, Sil), à 2 h 56’33’’. – 169 classés. 1 abandon. 21e et dernière étape : aujourd’hui. 14 RUGBY Bleu Rouge Noir Jaune ! TOP 14 (demi-finales) – PERPIGNAN - STADE FRANÇAIS : 25-21 L’excitation de l’inédit Au terme d’un match tendu mais maîtrisé, Perpignan rejoint Clermont au Stade de France. Une affiche sans précédent. Tableau final Demi-finales Finale À Saint-Denis, Stade de France, samedi 6 juin, 21 heures (Canal + et France 2) À Lyon, hier 1. PERPIGNAN 4. Stade Français 25 21 Perpignan Clermont À Bordeaux, vendredi 2. Toulouse 3. CLERMONT 9 19 LYON, STADE DE GERLAND, HIER. – 67e minute : Julien Candelon inscrit le dernier essai de Perpignan. Même s’ils n’ont pas attaqué de partout, les Catalans ont transpercé la défense parisienne à trois reprises et verront le Stade de France samedi. (Photo Jérôme Prévost) PERPIGNAN 25-21 (13-6) ST. FRANÇAIS ###### Stade de Gerland, à Lyon. Temps beau et chaud, vent en faveur de Perpignan en première mi-temps. Pelouse en parfait état. 40 377 spectateurs. Arbitre : M. Garcès (Béarn). -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - LES POINTS PERPIGNAN : 3 E, Porical (24e), Mermoz (47e), Candelon (63e) ; 2 B (7e, 35e), 2 T (24e, 47e), Porical. STADE FRANÇAIS : 2 E, Beauxis (51e), Parisse (69e) ; 2 B (33e, 58e), 1 D (12e), 1 T (69e), Beauxis. -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Évolution du score : 3-0, 3-3, 10-3, 10-6, 13-6 (mi-temps), 20-6, 20-11, 20-14, 25-14, 25-21. CCandelon delon 7 LYON – de notre envoyé spécial plaisir d’un choc autrement respirable et vivant que celui de la veille. Le contexte, l’évolution du score, la personnalité de chacun des Stades qui faisaient passer à Clermont et à Perpignan leur examen de maîtrise, tout empêche d’établir un parallèle trop avancé entre les deux rencontres. Paris aurait pu réussir le hold-up du (début de) siècle PERPIGNAN A BIEN FAILLI laisser échapper un succès qui semblait acquis lorsqu’il creusa un écart de quatorze points en début de seconde période (20-6), puis de onze à l’heure de jeu (25-14). En devenant friable sur le plan de la discipline (plus de vingt pénalités et coups francs) – un secteur qui avait été une de leurs forces pendant la saison régulière –, les Catalans ont laissé des Parisiens, sortis de leur jeu minimaliste de la première période, revenir dans le match, au point de vivre dix dernières minutes étouffantes. Le ballon volé par Chouly sur touche à deux minutes de la fin s’avéra capital. Et c’est sur un autre ballon contré que Perpignan avait inscrit son deuxième essai. Mais l’USAP risque de payer cher face aux canonniers auvergnats des mises à la faute aussi fréquentes. Sur l’ensemble de sa performance, Perpignan méritait de franchir l’obstacle, ne serait-ce que pour la qualité de réalisation de ses trois essais, tous marqués par ses arrières. Ce qui n’est pas une surprise, tant les constructions furent réduites au niveau des avants, ceux-ci préférant se concentrer sur le combat au point de rencontre, où on batailla en nombre et avec une grande vigueur. Ni d’un côté ni de l’autre, on ne tenta, ou on ne parvint, à jouer debout. Quitte à se voir pénalisés abondamment, d’un côté comme de « Ce fut un grand plaisir » MAXIME MERMOZ, le centre de Perpignan, est ravi d’avoir joué un rôle important dans la victoire catalane. « VOS INTERVENTIONS et votre essai pèsent lourd sur le score final… – Sur celui que j’inscris, il y a une grosse part de réussite. Je vais au point de chute et c’est du 50-50. Je récupère le ballon, je marque et je plonge. Pourquoi ce plongeon ? Parce que là où je marque, je sais qu’il y a ma famille, mes amis. Déjà, à l’échauffement, je les avais entendus. Ce fut un grand plaisir. – Sur celui de Candelon, votre prise d’intervalle est déterminante… – J’appelais le ballon depuis un moment. J’avais vu que la défense de Paris n’était pas bien réorganisée. Quand le ballon m’arrive, je m’attends à ce que le défenseur (Parisse) monte sur moi, mais il glisse sur l’extérieur et je rentre. Puis, il y a un excellent appel de David Marty qui tape dans le dos de la défense où Julien Candelon aplatit. C’est d’autant plus joyeux pour nous qu’on le travaille à l’entraînement. – Co m m en t a v e z- v o us vécu votre duel avec Bastareaud ? – J’ai toujours eu un œil sur lui. Il est tellement dangereux… Mais ce n’était pas son jour avec tous ces en-avant. C’était dû, je crois, autant à la pression du match qu’à notre pressing permanent sur lui. – Votre sortie a provoqué l’inquiétude. Où vous êtesvous blessé ? – Nulle part. En fait, je souffrais d’ampoules sous deux orteils de chaque pied. À la fin, je courais sur les talons et j’avais des crampes. Donc, je suis sorti. Mais j’ai rassuré tout le monde, y compris Jo Maso (manager des Bleus) qui est venu se renseigner pour l’équipe de France. » – H. I. l’autre, par M. Garces. Du coup, les constructions longues se firent très rares, empêchant la rencontre d’atteindre des sommets de qualité, malgré le suspense au score et l’intensité du combat. Caractéristique du jeu actuel, un seul essai nécessita dans sa progression plus de deux temps de jeu. L’INFLUENCE DE MERMOZ. – Arrivé à l’intersaison de Toulouse, Maxime Mermoz aura eu une influence capitale sur les trois essais de son équipe. En jouant fort bien en pivot sur le premier, en récupérant d’une manière étonnante une chandelle de Hume sur le deuxième, en transperçant la défense sur le troisième, provoquant un regroupement derrière lequel Marty adressa une passe au pied de toute beauté à Candelon. Il confirme une saison épatante. PARIS PERD DU TEMPS. – En se contentant en première période de se reposer sur le jeu au pied d’Hernandez, la plupart du temps placé à l’arrière pour tenter de déstabiliser la défense catalane, en refusant de remonter les ballons à la main, en n’utilisant qu’avec parcimonie son milieu de terrain, Paris a probablement trop laissé filer le temps, ne parvenant à utiliser la puissance de Bastareaud ou l’habileté de Gasnier qu’en de trop rares occasions. Ses constructions furent presque inexistantes jusqu’à l’heure de jeu, alors que sa mêlée prenait le dessus et qu’il avait relevé le défi dans l’engagement physique, dans le 2 C sera lla d Ce deuxiièème fois f i depuis 1994 que la finale du Championnat se jouera sans les deux Stades (Français et Toulousain). La première fois, c’était en 2002 entre Biarritz et Agen (25-22 a.p.). sillage d’un Leguizamon et d’un Marconnet particulièrement remontés. DES PIEDS FOURCHUS. – Mal récurrent du rugby français, l’utilisation du pied dans le jeu courant ne fut pas toujours judicieux, et encore moins d’une très grande qualité, sauf bien entendu sur les deux derniers essais de Perpignan. Paris, malgré la présence dans ses rangs de Beauxis et d’Hernandez, ne chercha jamais un jeu de récupération ou le petit par-dessus, facilitant la tâche du fond de terrain perpignanais. Dans les tentatives de coups de pied placés, Beauxis termina juste avec la moyenne et Porical avec un quatre sur neuf, même s’il est vrai que certaines tentatives étaient à longue portée. HENRI BRU « Je n’ai pas été au niveau » MATHIEU BASTAREAUD, le centre parisien, reconnaît être passé complètement à côté de son match. LYON – LYON, STADE DE GERLAND, HIER. – Mathieu Bastareaud a passé une sale après-midi. Plaqué ici par Jean-Pierre Perez, il laisse échapper, une fois de plus, le ballon : « J’ai été médiocre. » (Photo Didier Fevre/L’Équipe). de notre envoyé spécial « QUEL SENTIMENT vous laisse ce match ? – C’était plutôt un non-match. On ne peut pas gagner quand on commet autant de fautes, que l’on rend autant de ballons. On voulait occuper leur camp, marquer des points, être réalistes. On n’y est pas parvenus. C’est un match à l’image de notre saison. Surtout, c’est un nouvel échec en demi-finales, le deuxième en deux saisons. C’est encore une saison ratée. Avec l’effectif que l’on a, la qualité qui existe dans cette équipe, c’est navrant. – D’un point de vue personnel aussi, le match ne s’est pas déroulé comme vous l’entendiez. On vous a vu rapidement très agacé. – C’était un jour sans, c’est le moins que l’on puisse dire. Je n’ai pas été au niveau. J’ai été médiocre. Heureusement, je suis jeune, je vais me servir de cette expérience pour grandir. J’ai la chance de partir en Nouvelle-Zélande (et en Australie du 2 au 28 juin) avec l’équipe de France pour rebondir. – Est-ce une saison à oublier ? – On avait bien démarré, puis il y a eu cette défaite au Stade de France contre Toulouse (13-26, le 25 octobre, 8e journée) qui nous fait du mal. Derrière, on prend une claque à Clermont (6-22) et notre belle dynamique du début de saison s’enraye. Cela nous a bougés. Maintenant, il faut évacuer tout cela. On reviendra plus forts l’année prochaine. » RENAUD BOUREL PAGE 14 Les buteurs ont été peu en réussite lors de cette demi-finale avec près de 46 % de tirs aux buts réussis (3/6 pour Lionel Beauxis et 4/9 pour Jérôme Porical). -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Aucun carton -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Aucun carton RÉACTIONS LE JEU. – Trois beaux essais ont permis à l’USAP de s’imposer dans un match engagé, heurté et haché par les fautes. Paris a perdu sa course-poursuite. de notre envoyé spécial 46 Remplacements 29e : Attoub par RONCERO (5.5) ; 48e : Auradou par MARCHOIS (5) ; 51e : Rabadan par PARISSE ; 53e : Albouy par OELSCHIG ; 56e : Mir. Bergamasco par JEANJEAN ; 64e : B. Liebenberg par MESSINA ; 64e : Szarzewski par BLIN ; 72e : Marconnet par ATTOUB. Entraîneurs : E. McKenzie, Ch. Dominici, F. Landreau. PIERRE MICHEL BONNOT Les éclairs catalans LYON – Remplacements 58e : Tincu par GUIRADO ; 58e : Freshwater par PULU ; 67e : Le Corvec par BRITZ ; 75e : Alvarez-Kairelis par VILACECA ; 75e : Mermoz par GRANDCLAUDE ; 77e : Durand par MÉLÉ. Entraîneurs : J. Brunel, B. Goutta, F. Azéma. McKenzie : « On a perdu tactiquement » G Ewen McKENZIE (entraîneur du Stade Français) : « On a perdu le match tactiquement, on n’a pas réussi à occuper l’espace. On est seulement passés à deux ou trois reprises, et on n’a marqué que deux essais. » – R. B. G Sylvain MARCONNET (pilier du Stade Français) : « On voulait changer les choses après une saison catastrophique et médiocre. Ce match est à l’image de notre saison : poussif. Cela fait deux ans que l’on tombe en demi-finales. C’est dommage car il y a du talent dans cette équipe, mais il est mal exprimé. » – R. B. G Pierre RABADAN (troisième-ligne et capitaine du Stade Français) : « J’ai gagné le toss et on a choisi de jouer avec le soleil dans le dos en espérant qu’il aveuglerait les Perpignanais en insistant sur le jeu au pied. Seulement, le vent s’est levé en début de match et a soufflé contre nous. Notre jeu au pied n’a pas été cohérent. Même si on peut gagner in extremis, cela aurait été une escroquerie. On n’a pas joué assez pour se qualifier. Cet échec doit nous pousser à nous poser les bonnes questions pour avancer. Cette saison, contre les “gros” du Top 14, on a toujours perdu. De peu, mais on a perdu. » – H. I. G Christophe DOMINICI (entraîneur des trois-quarts du Stade Français) : « On s’est un peu trompés en première période. Avec vent contre, au lieu de jouer plus loin au pied, on a privilégié des chandelles souvent infructueuses. Et les rares fois où on a fait des séquences, il y a eu un paquet d’en-avant. » – H. I. I LAPORTE ET LIÈVREMONT À GERLAND. – Déjà présents à Bordeaux la veille lors de la première demi-finale, Bernard Laporte, le secrétaire d’État aux Sports, et Marc Lièvremont, l’entraîneur du quinze de France, ont également suivi la demifinale de Lyon après avoir effectué le voyage aérien entre la Gironde et le Rhône ensemble. – H. I. I CARTER (1) : SA RENCONTRE AVEC HERNANDEZ. – Scène sympathique hier en fin de matinée dans le hall du Novotel Gerland. Apercevant Dan Carter, hébergé dans le même établissement que le Stade Français, Juan Hernandez s’est approché du demi d’ouverture néo-zélandais et lui a lancé : « Encore une fois, je suis désolé !… » Et Carter, seigneur aussi, lui a rétorqué : « Ne t’en fais pas, c’est le jeu qui veut ça. Et tout va bien, j’ai déjà repris la course. » Le 31 janvier, c’est lors d’un plaquage d’Hernandez sur Carter que le All Black avait subi une rupture d’un tendon d’Achille. – H. I. I CARTER (2) : LE SHOW. – Une des plus grosses ovations de la journée à Gerland fut celle réservée à Dan Carter cinquante minutes avant le coup d’envoi. Depuis l’en-but, il est allé saluer le public perpignanais, accompagné par l’Écossais Chris Cusiter et le Roumain Ovidiu Tonita. – I. B. I UNE PANCARTE POLITICOHUMORISTIQUE. – La palme de la meilleure pancarte de supporters à Lyon est accordée aux Perpignanais, qui n’ont pas manqué d’humour en rappelant le scandale électoral dans la préfecture des Pyrénées-Orientales, où une fraude concernant des bulletins de vote cachés dans des chaussettes a provoqué la tenue de nouvelles élections municipales (21 et 28 juin) : « Paris, c’est "showbiz" ; Perpignan, c’est "showset". » – I. B. I L’HOMMAGE À KARINE RUBY. – À la mi-temps du match, Gerland a rendu un vibrant hommage à Karine Ruby. Plus qu’une minute de silence, c’est une minute d’applaudissements continus qu’ont observé les spectateurs afin d’honorer la mémoire de la championne olympique de snowboard de 1998, décédée vendredi dans un accident de montagne. – H. I. ÉQUIPE DE FRANCE Skrela forfait, Beauxis appelé Victime d’une torsion du genou droit vendredi soir contre Clermont, David Skrela (18 sélections) a passé des examens complémentaires qui l’ont contraint à renoncer à la tournée de l’équipe de France en Nouvelle-Zélande et en Australie (du 2 au 28 juin). « J’ai passé une IRM cet après-midi (hier), qui a révélé que c’est le ménisque externe qui était touché, nous a confié l’ouvreur de Toulouse. Puis j’ai consulté un spécialiste qui m’a conseillé une période de repos et j’ai prévenu Émile Ntamack que je ne pourrai pas partir avec l’équipe de France. » Dès la fin de la demi-finale hier, Marc Lièvremont est allé dans le vestiaire parisien informer Lionel Beauxis (14 sélections) qu’il remplaçait son ancien coéquipier au Stade Français. – H. I. I SERVAT O.K. – Touché au genou droit vendredi lors de Toulouse-Clermont (9-19), le talonneur toulousain William Servat a passé hier un examen qui a révélé une entorse légère. Le médecin du club, Albert Sadacca, a déclaré que cette blessure « ne devrait pas l’empêcher de participer à la tournée. Mais c’est le docteur Hager (médecin des Bleus) qui décidera lundi… ». – C. J. I LES BLEUS S’ENTRAÎNERONT DEMAIN À ROISSY. – La délégation française qui s’envole mardi après-midi vers la Nouvelle-Zélande, via Singapour, sera rassemblée dès demain à 10 h 30 dans un hôtel de la zone aéroportuaire de Roissy-Charles-De-Gaulle. Après les traditionnelles séances photos, les vingt-trois joueurs présents auront droit à un galop d’équipe sur un terrain proche de leur hôtel de Roissy-en-France. – H. I. DIMANCHE 31 MAI 2009 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge derrière un coup de pied de David Marty épatant de lucidité (63e). Comme on pouvait s’y attendre, le Stade Français prouva alors qu’il avait du cœur sinon de la maîtrise. Beauxis puis Parisse franchirent la ligne. Mais c’était trop peu et trop tard. Perpignan, pour la qualité de sa conquête, l’opiniâtre présence de sa troisième ligne et sa vivacité d’ensemble, avait depuis l’entame trop montré pour ne pas mériter de disputer, samedi, une finale d’une émotion nouvelle. Freshwat resh eshw sh err AAttoub oub u Bastareau asta aud udd Mermoz M rmoz 5,5 5 8 Papé (o)) Hernand Alvarez-Kairelis vare airel re Hern ez 4 6,5 (mm) Durand urandd 5,5 5,55 6 Ch B uxis Beau x PPorircal ewsk Legu ew T ncu SSzzarzewski Tin Chouuly Leguizam amon 7 6 6 5 5,5 6 7 (oo) Huume Auraddou (mm) Albbouyy Olibeauu 6 5 5 B. Liebenbe 7 Maarty Lieb erg r Ma M arconnet nnet nn M Mas 7 5 6,5 5 cap. p ., 5,5 5 Lee CCorrvec Mau. u. BBergamasco gamas 5,5 ,5 5 Gasnier Gas nier Sid 5 6,5 , Bleu Sauf à dire que les deux finalistes, à force d’enthousiasme, de concentration et de fraîcheur physique, surent tenir leur plan de jeu à la lettre et porter un sacré coup de vieux aux styles qui firent la force des Toulousains et des Parisiens ces dix dernières années. Le pire, c’est qu’avec son jeu calé sur le pas traînant de danseur de tango fourbu de Juan Hernandez – qui donne vraiment l’impression de rêver d’ailleurs à plein temps – Paris aurait même pu réussir le hold-up du (début de) siècle. Seulement, quand on a décidé de ne rien faire de ses dix doigts mais placer tout son génie offensif dans la vaine répétition de chandelles d’Hernandez à destina- tion de Leguizamon, il faut le faire sans relâche. Et s’appliquer à assurer conquêtes propres, discipline de fer et efficacité maximale dans les tirs au but et le contre. Exactement ce que Paris oublia de faire. Le côté farce de l’affaire, c’est que c’est en jouant un ballon, un seul, en première mi-temps, que le Stade Français, vent dans le nez, se mit dans l’embarras. C’était un coup franc joué précipitamment par Albouy (3-3, 21e) à l’abord de la ligne catalane, gâché par l’attaque parisienne, toute surprise par cet accès d’ambition soudain. L’instant d’après, Porical était dans l’en-but parisien, à la suite d’une percée de l’intenable Candelon sur attaque en première main (10-3, 24e). Perpignan, suivant le plan de vol imaginé par son manager, Jacques Brunel, faisait la course en tête. Deux essais catalans allaient suivre, l’un de Mermoz (47e) chipant le ballon à Mirco Bergamasco sur une chandelle de Hume d’inspiration argentinoparisienne, l’autre sur une percée tête haute du même Mermoz pour un essai en rase-mottes de Candelon Mir. Berg M Bergamaasco as o 4 Jaune Rouge Jaune LA DERNIÈRE FOIS que deux équipes d’un autre horizon que les trois hémodynamiques puissances de l’axe Toulouse-Paris-Biarritz disputèrent une finale du Championnat, le Parc des Princes leur fit fête. C’était en 1993, le jeune Maxime Mermoz (22 ans), qui éblouit hier la demi-finale de Gerland de sa classe étincelante, avait tout juste l’âge d’entrer chez les mini-poussins et le malheureux Mathieu Bastareaud (20 ans) à peine celui de faire son premier en-avant. On cite ces deux-là parce qu’ils symbolisent bien la trajectoire de leurs équipes respectives, entreprenante et pleine de « sanquette » pour l’attaquant catalan, tourmentée et inhabituellement fébrile pour le jeune Parisien au costume de star de la dernière pluie visiblement encore un peu grand pour ses pourtant larges épaules. Et puis aussi parce qu’ils représentent la fraîcheur et l’avenir d’un rugby français qui a bien besoin de faire sa mue. Cela ne garantit pas forcément une finale de rêve. La dernière fois que « le Reste du monde » eut la chance de disputer une finale, c’était entre les Mammouths de Grenoble, ère préglaciaire, et les vaillants de Castres, emmenés par Gary Whetton (vainqueurs 14-11). Le souvenir qu’on en conserve n’a rien de franchement folâtre. L’affaire s’était conclue par un essai indûment accordé à Castres. Et même si l’arbitrage vidéo existe aujourd’hui, M. Garces ne s’est pas privé, hier, d’en accorder deux qui ne méritaient pas non plus de l’être : un à chacun des deux camps, preuve que la justice peut se montrer parfois aussi aveugle qu’équitable. Le plus saisissant dans cette demifinale plutôt spectaculaire, c’est que ni l’essai accordé à Jérôme Porical (24e) après qu’il eut mis le pied en ballon mort, ni celui de Lionel Beauxis (51e) sur une course solitaire derrière une récupération hors jeu de Marconnet, ni l’indigente mélopée d’une trentaine de pénalités sifflées dans le cloaque du jeu au sol, ni même les accès de haute tension sur le secteur ne parvinrent à gâcher le Rabadan abad n cap., 6 Noir Bleu Noir C’est un souffle de fraîcheur qui passe sur quinze ans de domination parisienne et biarrote en Championnat de France. Dans le sillage d’un Mermoz irrésistible, l’USAP, sans titre depuis 1955, s’en ira défier Clermont, toujours dans l’attente de son premier Brennus, pour la 108e finale du Championnat. PPerrez 5,55 5, 15 RUGBY Bleu Rouge Noir Jaune ! TOP 14 (demi-finales) – PERPIGNAN - STADE FRANÇAIS : 25-21 On se calme ! Les Perpignanais ont fêté la victoire dans une euphorie mesurée. Avant de se concentrer sur le défi clermontois, samedi prochain LYON – de notre envoyé spécial LE STADE DE GERLAND a-t-il déjà vu un truc pareil ? Déjà, depuis bien avant le coup d’envoi, les supporters catalans, une marée sang et or, avaient donné de la voix dans les tribunes nord. Mais à la fin du match, dans la chaude lumière du soleil couchant, alors que les joueurs perpignanais sont allés saluer leurs fidèles, la ferveur des « Usapistes » est montée de plusieurs crans. Et c’est dans une cacophonie invraisemblable que Nicolas Mas et ses hommes ont fini par rejoindre le vestiaire. Pourtant, une fois recueillis entre eux, ayant ramené les blessés et les nonretenus sur la feuille de match, le camp perpignanais a fêté la victoire dans le calme. Et même si, comme d’habitude, ils ont branché la sono avec la chanson de Maradona Mano de Dios, devenue l’hymne des joueurs, cette fois-ci les fougueux Catalans ont fait preuve d’un flegme qui ne leur ressemble pas. « L’euphorie est mesurée. Parce qu’on ne veut pas s’arrêter là, confie Julien Candelon, le trois-quarts aile auteur du troisième et dernier essai catalan. Bien sûr, c’est une grande joie d’avoir battu les Parisiens. Mais ce groupe a besoin d’aller chercher autre chose. On a besoin d’aller chercher un titre, et on va tout faire pour y arriver. » Dès hier soir, les esprits catalans avaient basculé dans la finale. Ce qui ne les a pas empêchés de souligner les divers points de satisfaction d’une rencontre où ils n’ont jamais été menés. Mas : « On a su relever le défi » À savoir, une plus grande réactivité de la ligne des trois-quarts, une plus grande envie d’entreprendre et d’oser. Car, contrairement à la demifinale perdue de l’an dernier contre Clermont (21-7), où les Catalans ont attendu l’heure de jeu avant de tenter leur chance, cette fois-ci, ils ont foncé dès la première occasion. « C’est notre état d’esprit depuis le début de la saison, confirme Candelon. On s’est dit qu’avec les nouvelles règles il fallait proposer autre chose que du « pick-and-go ». On a vu un gros combat, on a écarté des ballons, on a tenté des trucs pas fous, mais que l’on n’aurait pas tentés par le passé. » Tout en illuminant le stade avec trois éclairs sur les trois essais, les Perpignanais ont également réussi à contrer la puissance des Parisiens, empêchant ceux-ci d’avoir la moindre mainmise sur le match. « On savait comment cela allait se passer contre les Parisiens, confie Jacques Brunel, le manager général. Qu’il allait falloir combattre longtemps et qu’il fallait être capables de répondre à leur jeu au pied. Mais on savait aussi qu’il fallait développer des actions, notamment sur la largeur du terrain, afin de les mettre en difficulté. Il a fallu s’accrocher, ne rien lâcher. » Même s’ils ont mis du temps pour y arriver, et même s’ils ont pris davantage de pénalités que d’habitude (14 contre 11), les Catalans ont réussi à déjouer le piège parisien. « Les Parisiens avaient une équipe de briscards, avec beaucoup d’expérience devant. On savait qu’ils voulaient nous prendre dans le combat, et notre challenge, c’était de répondre présent, glisse Nicolas Mas, le capitaine catalan. Au début, il y avait vraiment un gros duel, ils ont essayé de nous faire déjouer, mais on a su résister et relever le défi. On s’attendait à ce qu’ils jouent comme ça. Mais, nous, on a entrepris. » Quant au défi que représentera Clermont samedi au Stade de France, dans un premier temps, hier soir, Brunel a préféré taper en touche. « Clermont, on connaît leurs qualités. Ils ont été trois fois de suite en finale, c’est beau, c’est la preuve que c’est une équipe très régulière,poursuit Brunel. Je répète, pour Clermont, c’est la troisième fois de suite qu’ils sont en finale. Alors que, pour nous, cela fait longtemps que nous nous y sommes plus arrivés (1998). Mais cela ne nous donne pas moins de droits. Car, nous aussi, nous avons des armes et nous avons quatrevingts minutes pour remporter ce titre. » IAN BORTHWICK Les Auvergnats ont entamé depuis longtemps une réflexion globale pour ne pas perdre une troisième finale de rang. CLERMONT-FERRAND – de notre envoyé spécial C’EST UNE VERTU PARADOXALE des claques dans la gueule de forger l’humour et l’humilité. « Un mot sur la finale ? », demanda un journaliste à Thibault Privat, vendredi soir. « Quel mot ? », blagua le deuxième-ligne clermontois comme pour esquiver la question. Aurélien Rougerie eut lui cette réponse rieuse pour expliquer la joie sereine de ses partenaires au coup de sifflet final : « Ben, y a pas de trophée. » Avec un air entendu, Pierre Mignoni ajouta : « Si une équipe sait qu’elle doit rester calme avant une finale, c’est nous. » L’avantage de l’expérience, pourrait-on écrire, s’il n’y avait pas aussi dans cette phrase l’évocation du traumatisme de deux Brennus envolés à la suite contre le Stade Français en 2007 (23-18) et contre Toulouse en 2008 (26-20). Ce poids est un phénomène nouveau, qui s’ajoute à celui des sept autres finales perdues et peut être paralysant. Vern Cotter en a pris conscience depuis longtemps. D’une certaine manière, voilà un an que le Néo-Zélandais a lancé la préparation mentale d’un retour au Stade de France. Au lendemain de la finale 2008, le Néo-Zélandais avait exigé qu’aucune célébration officielle ne soit organisée dans la ville comme cela avait été le cas après celle de 2007. « Plus qu’un club, c’est cette ville qui ne sait pas gagner », marmonnait-il en août dernier. À travers ses déclarations du mois écoulé, on sent que Vern Cotter a rôdé son discours pour effacer le passé. « On ne peut pas se sentir responsable pour les défaites des autres générations de l’ASM », dit-il. Ou : « Le Bouclier n’appartient à personne. Il faut aller le chercher. » Ou encore : « Ce qui s’est passé est déjà marqué dans les livres, par contre on peut avoir de l’influence sur le prochain match. » Les joueurs reprennent ces mots à leur compte, expliquant pour beaucoup d’entre eux qu’ils ne veulent « plus penser au passé ». Éric Blondeau, le coach mental arrivé en décembre dernier, a participé à ce travail. Son influence sur le management de Vern Cotter a, par ailleurs, réglé en amont l’un des problèmes de Clermont, notamment lors de la dernière finale : le manque de caractère et de leader. Cotter s’est ouvert à la discussion, les joueurs ont pris davantage leur destin en main... et Clermont a rendu la monnaie de sa pièce à Toulouse lors de la demie vendredi (19-9) en imposant une détermination supérieure. À Paris dès mercredi Le pragmatisme du jeu des Auvergnats vendredi est une autre leçon tirée des deux finales perdues. Quand, dans les vestiaires de Bordeaux, Mario Ledesma a parlé « d’erreurs à ne pas répéter » en vue de samedi prochain, il a précisé : « Il faudra surtout refaire le même match que contre Toulouse au niveau de l’intensité. On a vu qu’une finale ne se gagne pas forcément avec le beau jeu. » Restent des questions purement organisationnelles, mais essentielles. La réflexion sur la gestion des jours précédant la finale a touché tous les étages du club. La conclusion la plus rapidement atteinte fut qu’il était nécessaire de passer le moins de temps possible à Clermont. Il faut écou- ter Alexandre Audebert raconter qu’il tourne les talons d’exaspération à chaque fois qu’un passant lui demande : « Alors, c’est la bonne ? » pour comprendre l’impact néfaste de l’environnement auvergnat sur le mental des joueurs. Les Clermontois prendront donc la route de Paris dès mercredi, deux jours plus tôt que les années précédentes. Partir dès mercredi a pour conséquence de modifier l’organisation de la semaine. Jusque-là, Cotter avait opté pour un programme d’entraînement traditionnel avant les finales quand les adversaires baissaient sciemment le pied. Les jours à venir laisseront davantage de place à la récupération. Il ne devrait en revanche pas y avoir de confiscation de téléphones portables pour éviter les appels des chercheurs de billets. Tirant la leçon des cinq finales qu’il a vécues Jean-Marc Lhermet (deux comme capitaine, trois comme dirigeant), a déjà trouvé la parade aux quêteurs en changeant sa messagerie : « Si vous m’appelez pour un billet pour la finale, tapez 1. Sinon, laissez un message. » ALEXANDRE BARDOT PRO D 2 (finale d’accession) – ALBI - OYONNAX ALBI 15 H OYONNAX ALBI : 15. Lapeyre – 14. Lakafia, 13. J. Stewart, 12. Feaunati, 11. Serre ou Hecker – 10. Manca, 9. Pagès – 7. Misse, 8. Clément (cap.), 6. Baluc-Rittener – 5. Van Der Westhuizen, 4. Guffroy – 3. Uipa Sua ou Gady, 2. Saby, 1. Lafoy. Entraîneurs : E. Béchu, D. Blach, Ph. Laurent. Remplaçants : Maynadier (16), Gady ou Uipa Sua ou Prime (17), Corréa (18), Farani (19), Boulogne (20), Radidi (21), Hecker ou Serre (22), Frize (23). OYONNAX : 15. Tian – 14. Montagnat, 13. Charrier (cap.), 12. N’Goma, 11. Naves – 10. Guilloux, 9. Authier – 7. Baradat, 8. Naufahu, 6. Marth – 5. Beukes, 4. Némecek – 3. Ménotti, 2. Humbert, 1. Rapant. Entraîneurs : Ch. Urios, O. Nier. Remplaçants : (à choisir parmi) Cortal, Minassian, Baclet, Volle, Ashvetia, Campeggia, Bouillot, Dumitru, Aït Issad. MONTPELLIER – de notre envoyé spécial C’EST DE TRADITION : golf et rugby font bon ménage. Du coup, rien de tel que de préparer une rencontre capitale au vert de green. Ce qu’ont choisi les adversaires de la finale de Pro D 2, qui se disputera cet après-midi à Montpellier, ainsi installés depuis vendredi, mais à l’opposé l’un de l’autre. Au nord-ouest, Oyonnax, qui a pris ses quartiers au bord du parcours de Fontcaude, à Juvignac ; au sud-est, Albi, alangui le long de celui de La GrandeMotte, et entre eux le stade Yves-duManoir où le vainqueur de ce dimanche prendra l’ascenseur vers le Top 14. Une montée dont Albi – déjà vainqueur de la finale d’accession contre Dax (12-8) en 2006 – a fait son seul et unique objectif depuis son éviction du Top 14 – de manière administrative – à la fin de l’exercice précédent. « Notre objectif était même de terminer premier de la saison régulière, explique l’entraîneur Éric Béchu, et s’éviter ainsi le stress des phases I LIONS : O’GARA SAUVE LA MISE FACE AU HIGHVELD XV. – Menés 10-18 à la mi-temps, les Lions ont remporté dans la douleur leur premier match de leur tournée (jusqu’au 5 juillet) en Afrique du Sud, hier à Rustenburg face au Highveld XV (37-25), équipe composée de nombreux joueurs des Cheetahs. Un succès en partie dû au numéro 10 irlandais Ronan O’Gara, auteur de vingt-deux points dont le quatrième et dernier essai. I L’ANGLETERRE CHUTE À DOMICILE FACE AUX BARBARIANS. – Les Barbarians, avec Serge Betsen titularisé comme troisième-ligne aile et Sébastien Bruno rentré au poste de talonneur (57e) ont battu hier les Anglais dans leur antre de Twickenham 33-26. L’équipe d’Irlande : Duffy – B. Murphy, Cave, Whitten, Dowling – (o) Keatley, (m) Stringer – Ronan, Leamy, Muldoon – M. O’ Driscoll, Casey – Ross, Best, Buckley. Remplaçants : Cronin, Court, Caldwell, Ryan, Reddan, O’Connor, Hurley. I COUPE D’EUROPE 2009-2010 : NEWPORT, DERNIER QUALIFIÉ. – Le club gallois de Newport a obtenu le vingt-quatrième et dernier billet qualificatif pour la prochaine édition de la Coupe d’Europe, en dominant en match de barrage Calvisano (42-17). LES POINTS.– ANGLETERRE: 4 E,Foden (31e), Turner-Hall (57e), May (71e), Banahan (72e) ; 3 T, Goode (57e , 71e, 72e). BARBARIANS : 5 E, Balshaw (14e, 45e), Jack (21e), Elsom (42e), D’Arcy (51e) ; 4 T (14e, 21e, 45e, 51e), B. Blair. I TEST-MATCHES. – HIER : Canada Pays de Galles, 23-32. AUJOURD’HUI : États-Unis - Irlande. FÉDÉRALE 1 (demi-finales retour). – AUJOURD’HUI : Chalon-sur-Saône Lannemezan ; Carcassonne - Aix-en-Provence. I IRLANDE : UN CHANGEMENT FACE AUX ÉTATS-UNIS. – L’entraîneur irlandais Declan Kidney a procédé à un seul changement pour le deuxième match de sa tournée en Amérique du Nord face aux États-Unis aujourd’hui, après la victoire sur le Canada (25-6) le week-end dernier. Le pilier droit Mike Ross est titularisé pour la première fois, Court étant sur le banc. I CHRISTIAN LABIT REJOUE. – Christian Labit (38 ans), entraîneur de Carcassonne (Fédérale 1), qui avait arrêté sa carrière de joueur depuis plus d’un an, rechaussera exceptionnellement les crampons aujourd’hui pour le match décisif pour la montée en Pro D2 contre Aixen-Provence (vainqueur de la demi-finale aller 18-9). Ses deux titulaires étant absents, l’ex-numéro huit des Bleus (17 sélections) débutera la rencontre.. SAUT – CSIO***** DE ROME Leprévost pour confirmer Albi s’avance en léger favori de la finale d’accession en Top 14 face à une équipe d’Oyonnax décomplexée. Stade Yves-du-Manoir, à Montpellier, En direct sur Sport + et France 3 Régions Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes, Rhône-Alpes Auvergne, Sud. Arbitre : M. Maciello (Côte d’Azur). LES POINTS. – BULLS : 8 E, Du Preez (8e,11e), Habana (14e, 39e), Matfield (57e), Olivier (66e), Spies (71e), Rossouw (79e) ; 2 B (28e, 47e), 1 D (21e), M. Steyn ; 6 T, M. Steyn (8e, 11e, 14e, 39e, 71e), Francis (79e). CHIEFS : 2 E, Masaga (6e), Muliaina (45e) ; 1 B (51e), 2 T (6e, 45e), Donald. LES POINTS. – HIGHVELD XV : 3 E, Koch (17e), Barnes (27e), B. Roux (66e) ; 2 B, Olivier (9e, 24e) ; 2 T, Olivier (17e), Viljoen (66e). LIONS BRITANNIQUES : 4 E, Bowe (38e), Byrne (67e), A.W. Jones (75e), O’Gara (79e) ; 3 B (6e, 42e, 72e), 4 T, O’Gara. ÉQUITATION Qui dans l’ascenseur ? finales. Mais le Métro-Racing a effectué un parcours remarquable. On veut remonter pour reprendre ce qui nous appartient. Non pas que nous avons la prétention d’être meilleurs que les autres, mais nous avions réalisé, lors de nos deux saisons en Top 14 (2006-2007 puis 2007-2008), un parcours où nous n’avions jamais été en position de relégable. Mais nous l’avons été, nous les sportifs, pour des problèmes administratifs. Ce n’est pas de la vengeance. Il n’y a pas de haine. Pour nous c’est une quête ; c’est se faire justice. » Dire si l’enjeu pour les Albigeois est colossal est preuve qu’en cas de défaite la déception serait à l’avenant. Changement de décor complet dans la maison d’en face. Cette finale est presque un bonus pour Oyonnax, cinquième au terme d’une saison régulière maîtrisée avant les phases finales et qui n’avait pas abordé cette année obsédé par la montée. « On a été longtemps en difficulté pour gagner à l’extérieur, analyse Christophe Urios, directeur sportif du club de l’Ain. Mais nous avons réussi à trouver la maturité suffisante lors des derniers matches, ce qui nous a ouvert les portes de cette finale. Nous abordons cet événement I SUPER 14 : LES BULLS ATOMISENT LES CHIEFS EN FINALE. – Favoris après avoir sorti en demi-finales les Crusaders, tenants du titre, les Bulls ont remporté hier le Super 14, en dominant les Néo-Zélandais des Chiefs (61-17) à Pretoria. Il s’agit du deuxième titre des Sud-Africains dans la compétition, après celui de 2007. en outsider, certes, mais avec un mental très fort, identique à celui de notre victoire (18-15) à Agen en demies la semaine dernière. » Sur le papier, les favoris sont albigeois, eux qui firent match nul (16-16) à Oyonnax avant de les battre à domicile (30-13) au cours d’une saison régulière terminée à la troisième place. Mais les Tarnais ont tremblé en demi-finales, n’éliminant La Rochelle (15-15) après prolongation qu’au nombre de buts inscrits durant le match. Les Albigeois peuvent s’appuyer sur des avants un poil plus conquérants que leurs homologues, avantage peutêtre primordial en vue d’une confrontation que les deux entraîneurs annoncent : « verrouillée, serrée et stratégique. » Et, du coup, la discipline pourrait prendre une importance capitale entre le club le plus pénalisé en la matière, Albi, et celui qui fut le moins l’objet de crises aiguës de sifflements arbitraux. PHILIPPE JOUBIN Tableau final Demi-finales d’accession 3. ALBI * 4. La Rochelle Finale d’acccession 15 a.p. 15 (*) Albi qualifié au nombre de pénalités réussies 2. Agen 5. OYONNAX 15 18 À Montpellier, aujourd’hui, 15 heures (France 3 et Sport +) Albi Oyonnax Le vainqueur accède au Top 14 en compagnie du Racing-Métro 92, champion de Pro D 2. RÉGLEMENT EN CAS D’ÉGALITÉ. – Si, à l’issue du match, les deux équipes sont à égalité, une prolongation de deux fois 10 minutes sera disputée. Si l’égalité persiste, sont pris en compte, dans l’ordre, les critères suivants : le plus grand nombre d’essais ; le plus grand nombre de buts de pénalité ; le plus grand nombre de drops ; le moins d’exclus définitivement ; le plus grand nombre de tirs au but réussis. DIMANCHE 31 MAI 2009 DOUBLE SANS-FAUTE vendredi lors de la Coupe des Nations, Pénélope Leprévost tentera aujourd’hui de confirmer la grande forme de Jubilée d’Ouilly à l’occasion du Grand Prix romain. Les trois autres Tricolores présents à Rome seront aussi de la partie. Thimothée Anciaume montera cette fois Jarnac. Kevin Staut, toujours légèrement handicapé par une fracture à la main droite, économisera Le Prestige St-Lois et lancera Billund d’Arsouilles dans le grand bain. Pas de changement en revanche pour Nicolas Delmotte, en selle sur Luccianno HN. I SAUT – CSI**** DE LISBONNE : PODIUM POUR CLÉMENCE LABORDE. – L’équipe de France composée de Clémence Laborde, Bruno Jazede, Stefan Lafouge et Jean-Marc Nicolas dispute aujourd’hui la Coupe des Nations de Lisbonne, étape de la Ligue promotionnelle. Vainqueurs dans cette « Ligue 2 », à Lummen (BEL, 1er mai) et deuxièmes à Linz (AUT, 15 mai), les Français aborderont ce rendez-vous avec la confiance enregistrée vendredi dans le Grand Prix. Clémence Laborde, grâce à un double sans-faute d’Ups’n Down van den Bandan y a pris la troisième place, derrière le Néerlandais Leon Thijssen (Tyson) et le Norvégien Tony Andre Hansen (Caminero 19). Sans-faute mais avec un point de dépassement temps, Jean-Marc Nicolas (Modesto) a fini quatrième. I DOPAGE : L’ALLEMAGNE VEUT FAIRE LE MÉNAGE. – Souvent montrée du doigt dans les sombres affaires de dopage ayant touché à plusieurs reprises ses cavaliers au cours des derniers mois, la Fédération allemande, inquiète de voir les télévisions s’éloigner, a décidé d’employer les grands moyens. Après avoir fait appel devant le TAS pour obtenir le doublement de la suspension jugée trop légère infligée par la Fédération internationale à son cavalier Christian Ahlmann à la suite du contrôle positif de Cöster, elle a décidé de dissoudre toutes ses équipes de saut, dressage et concours complet. Une commission a été mise en place afin de désigner les cavaliers irréprochables susceptibles de représenter le pays. Par ailleurs, Ludger Beerbaum, quadruple champion olympique (par équipes 1988, 1996, 2000 ; individuel, 1992) et figure emblématique du saut, a été suspendu à titre provisoire à la suite de ses récentes déclarations. L’Allemand, par ailleurs accusé de fraude fiscale, avait affirmé que « jusqu’ici, tout ce qui n’était pas décelé par les contrôles était considéré comme permis ». GOLF Cévaër, un deuxième titre ? MICHAËL LORENZO-VERA a coulé, mais Christian Cévaër l’a remplacé. Les deux Français se sont passés le témoin en tête de l’European Open, disputé à Ash (Angleterre). Troisième vendredi soir, Cévaër a réalisé hier son troisième tour consécutif sous le par (67-70-70 ; trois birdies et un bogey hier) pour prendre la tête en compagnie de l’Indien Jeev Milkha Singh. « L’adrénaline m’a donné encore plus de peps, c’était vraiment agréable comme sensation », a lâché le NéoCalédonien de trente-neuf ans, dont la saison était pourtant jusque-là morose (6 cuts ratés en 11 tournois). L’ancien champion du monde juniors 1987 tentera aujourd’hui de remporter le deuxième titre de sa carrière sur le circuit européen après l’Open des Canaries 2004. Mais gare au petit prodige Rory McIlroy, en embuscade à trois coups… I EUROPEAN OPEN (ANG, Ash, The London Golf Club, circu it européen h ommes, 2 045 50 0 /, 28-31 mai). – Troisième tour (par 216) : 1. Cévaër, 207 (67 + 70 + 70), J.-M. Singh (IND), 207 (67 + 69 + 7 1) ; 3 . M c I l r o y ( I LN ) , 2 1 0 (69 + 73 + 68), Quiros (ESP), 210 (71 + 70 + 69), Wood (ANG), 210 (69 + 73 + 68) ; ... 13. Bourdy, 213 (71 + 70 + 72), Lorenzo-Vera, 213 (67 + 69 + 77) ; 36. Lucquin, 217 (67 + 77 + 73) ; 47. Garcia (ESP), 218 (69 + 75 + 74) ; 55. Gonnet, 219 (71 + 73 + 75). I CROWNE PLAZA INVITATIONAL (Texas, Fort Worth, Colonial Country Club, circuit américain hommes, 4 428 800 /, 28-31 mai). – Deuxième tour (par 140) : 1. Stricker (USA), 126 (63 + 63) ; 2. Clark (AFS), 127 (63 + 64) ; 3. V. Singh (FIJ), 128 (64 + 64) ; 4. O’Hair (USA), 129 (65 + 64) ; 5. Day (AUS), 130 (65 + 65). PAGE 15 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Clermont chasse le passé Bleu LYON, STADE DE GERLAND, HIER. – Jacques Brunel tombe dans les bras de son deuxième-ligne Olivier Olibeau : « Nous avons des armes, et nous avons quatrevingts minutes pour remporter ce titre », affirme le manager général de l’USAP. (Photo Didier Fèvre/L’Équipe). Jaune Rouge Jaune G Laurent EMMANUELLI (pilier de Clermont) : « Les Perpignanais ont quand même dominé le Championnat. C’est bien puisque tout le monde attendait une finale inédite, elle est là. On voit qu’ils ont une grosse capacité pour mettre tous les ingrédients, il y a beaucoup d’engagement, d’intensité et pas mal d’agressivité, ils ont réussi à déstabiliser les Parisiens, ils ont mis la main sur le ballon dès le début du match. Ce sera une belle finale, si on la gagne, même si c’est toujours quelque chose de particulier ; il y a trois saisons que l’on a le bonheur d’être en finale, maintenant il faut enfoncer le clou. Il n’y a que ça qui comptera. » – J.-P. M. Noir Bleu Noir RÉACTION 16 HANDBALL Bleu Rouge Noir Jaune TIR ! LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES (finale retour) – CIUDAD REAL - KIEL COUPE DU MONDE Ciudad Real en mission Loin du mille à Milan Le tenant espagnol doit remonter cinq buts à Kiel pour conserver le titre de champion d’Europe. CIUDAD REAL 18 H KIEL Quijote Arena (en direct sur Sport +) CIUDAD REAL. – Gardiens : 1 Hombrados (cap.) ; 16 Sterbik. Joueurs de champ : 5 Kallman (SUE) ; 7 Fernandez ; 11 Stefansson (ISL) ; 14 Davis ; 15 Garcia Parrondo ; 18 Abalo ; 19 Metlicic (CRO) ; 20 Rodriguez ; 22 Rutenka ; 23 Zorman (SLV) ; 24 A. Entrerrios ; 25 Morros ; 33 Dinart. Entraîneur : T. Dujshebaev. KIEL. –Gardiens : 1 Omeyer ; 12 Martini. Joueurs de champ : 3 Lund (NOR) ; 4 Wessig ; 5 K. Andersson (SUE) ; 6 Lundström (SUE) ; 7 Kavticnik (SLV) ; 9 Anic ; 10 Lövgren (SUE, cap.) ; 13 Ahlm (SUE) ; 20 Zeitz ; 22 Karabatic ; 33 Klein ; 39 Jicha (RTC). Entraîneur : A. Gislason. Match aller : 34-39. CIUDAD REAL – (ESP) de notre envoyé spécial TALANT DUJSHEBAEV, il y a peu, interpellait Didier Dinart, trentedeux ans, sur la suite qu’il comptait donner à sa carrière. « Il veut que je la termine à Ciudad Real », sourit le Guadeloupéen. Le sujet n’est pas forcément d’actualité, mais il dit quand même la considération du technicien d’origine kirghize pour les choses de la défense. Et il sousentend sans doute la colère d’un coach qui n’a pas du tout apprécié l’opération « portes ouvertes » sur les bords de la Baltique à l’aller (39-34 pour Kiel)… Dimanche passé à la Sparkassen Arena, Ciudad Real n’a, en effet, jamais été en mesure de freiner Kiel, son jeu de transition, ses engagements rapides notamment. Il a d’ailleurs fallu une initiative toute personnelle de Luc Abalo, en milieu de seconde période, pour poser une sorte de rustine et contenir un Nikola Karabatic orfèvre en matière de buts éclairs… « C’est sûr qu’il faut d’abord faire gaffe à leurs contreattaques, leur jeu rapide, souligne Dinart, pilier de ladite défense. Et qu’il faut donc éviter de perdre des balles bêtement. Mais il faudra aussi que l’on soit un peu meilleur dans tous les domaines si l’on veut inverser la tendance. » Ils sont, de toutes façons, prévenus. Et savent que, même s’ils ont gagné ici l’an passé (27-29) en finale aller, même s’ils ont longtemps rivalisé en phase principale (35-33), et même s’ils disposent de ce petit matelas de cinq buts, la mission s’annonce périlleuse. « On n’est qu’à la mi-temps, résume ainsi Dominik Klein. Même lorsque nous menions de six buts, Ciudad était toujours debout, revenait sans cesse. Et ça va naturellement être compliqué ici. » La trouvaille Anic 1 Une seule équipe n’a pas été championne d’Europe après l’avoir emporté de 5 buts (ou plus) à l’aller : Pampelune en 2003, large vainqueur de Montpellier en Navarre (27-19), puis écrasé au retour en Hérault (31-19). Le pourcentage de victoires européennes de Ciudad Real à domicile en 61 rencontres (56 victoires, 2 nuls, 3 défaites). +8 L’écart moyen à domicile de Ciudad Real en 61 matches européens. PHILIPPE PAILHORIES NATATION CIUDAD REAL – de notre envoyé spécial VINGT MINUTES pour faire connaissance. Avec Igor Anic, gaillard de Mostar. Arrivé en France à l’âge d’un an et demi, du côté de Bordeaux, où Zeljko, le papa, entama un périple qui allait le conduire de Marseille à Saint-Raphaël, en passant par Montpellier et Lyon. Montpellier, justement. Le gamin, pas encore seize ans, s’installa pour suivre la trace. C’était en 2003, l’année de la Ligue des champions. Quatre ans plus tard, il s’engageait avec Kiel… Trajectoire étrange pour ce pivot quelque peu oublié, à peine âgé de vingt et un ans (pour 1,96 m et 102 kilos), champion de France, d’Allemagne, et parti pour entrer dans le cercle fermé des champions d’Europe… À l’époque, il aurait sans doute aimé signer son premier contrat professionnel en Hérault. Mais avec David Juricek et Issam Tej, Patrice Canayer disposait déjà de solides garanties sur le poste. « En fait, raconte-t-il, j’ai eu l’opportunité de faire un essai d’une semaine à Kiel. Le coach a sans doute pensé qu’il pourrait me faire progresser. » « Je sais exactement où j’en suis » Vingt minutes, donc. Les vingt dernières de la finale aller du week-end passé. Marcus Ahlm disqualifié, Alfred Gislason, le coach islandais de Kiel, lança le jeune loup au cœur de la tempête. Au coup de sifflet final, sa ligne statistique affichait quatre buts à 100 % de réussite et que quelques séquences défensives appuyées, même si Olafur Stefansson, a deux reprises, souligna un peu de naïveté dans le domaine… Depuis une semaine, Igor Anic n’est donc plus un inconnu, avec cette année un temps de jeu accru et des performances en progression constante : 41 buts en 58 matches la saison passée ; 115 en 55 cette année. Avec quelques exploits sentis face à Stralsund (10 buts) ou Berlin (7). Les autres mesurent mieux, désormais, le potentiel du bonhomme. « Tout s’est décanté avec l’arrivée du coach, explique-t-il. Avant, avec Noka (Serdarusic), je me mettais une pression impossible. Alfred, lui, il me parle, me corrige, je sais exactement où j’en suis.. » S’il a l’opportunité de travailler chaque jour aux côtés de joueurs prestigieux comme Marcus Ahlm, s’il révise sa gamme de tir face à Thierry Omeyer, Igor Anic sait que pour exister au plus haut niveau il doit maintenant jouer plus régulièrement, apprendre les ficelles, le vice, la malice. « C’est sûr, je dois jouer pour progresser, admet celui à qui il reste une année de contrat. Travailler toujours plus, physiquement notamment. Mais je suis jeune, et je vis au jour le jour en tentant de donner le meilleur de moi-même. » Solide, vif et mobile, il ne sait pas s’il restera à Kiel à l’issue de son contrat puisque Milutin Dragicevic est annoncé. Il ne sait pas, non plus, s’il aura un jour l’opportunité de tenter sa chance en équipe de France. De toutes les campagnes avec les jeunes, il semble déjà acquis qu’il participera cet été aux Jeux Méditerranéens. Les Croates, en tout cas, ont déjà repéré le phénomène puisqu’ils lui ont proposé d’épouser la nationalité… « Mon but, affirme-t-il, est de vivre le plus de grands moments possibles. Ça passe, bien sûr, par l’équipe de France. » Et donc par cette revanche… – P. P. CANOË-KAYAK LIGUE DES CHAMPIONS. – AUJOURD’HUI (18 heures): Ciudad Real (ESP) - Kiel (ALL) (aller : 34-39). COUPE DES COUPES. – HIER : VALLADOLID (ESP) - Nordhorn (ALL) 24-23 (aller : 30-31). COUPE DE L’EHF. – DEMAIN (18 h 30) : Gummersbach (ALL) - Velenje (SLV) (aller : 29-28). CHALLENGE CUP. – AUJOURD’HUI (17 heures) : Suceava (ROU) - Resita (ROU) (aller : 27-25). I RAC AU LUXEMBOURG. – Le coach serbe Sandor Rac (53 ans) s’est engagé à la tête de l’équipe masculine de Bascharage au Grand-Duché de Luxembourg après avoir entraîné les filles de Metz (de 2006 à 2009), avec qui il a décroché un troisième titre de champion de France. – L. W. I SELAMBAROM, CLAP DE FIN. – L’ancienne ailière droite internationale Nathalie Selambarom a mis un terme à sa carrière à l’issue de la saison avec Yutz (D 2), club qui sera désormais entraîné par la Roumaine Valentina Cozma, l’ex-pivot no 1 mondiale. – L. W. GYMNASTIQUE CHAMPIONNATS D’ITALIE (grand bassin) SLALOM – CHAMPIONNATS D’EUROPE CHAMPIONNATS DE FRANCE Le malaise Magnini Un règlement, trois médailles Caranobe au finish Le double champion du monde du 100 m ne va pas bien. Une grosse fatigue à l’origine indéterminée qui inquiète l’Italie. PESCARA – (ITA) de notre envoyé spécial LA FINALE DU 100 M des championnats d’Italie s’est déroulée hier sans Filippo Magnini. Le double champion du monde (2005 et 2007) avait quitté Pescara dès vendredi, après avoir traversé en zombie la compétition, incapable de se qualifier mercredi pour la finale du 200 m (1’49’’82 en série) et transparent lors d’un relais 4 × 100 m avec son club (49’’01 pour le lancer). Un coup d’arrêt pour « Pippo », qui, après une saison 2008 à oublier (éliminé en demi-finales aux Jeux), semblait retrouver de l’allant ces derniers mois, égalant notamment son record personnel en avril (48’’11). Joint vendredi soir alors qu’il rentrait en voiture chez lui, à Pesaro, Magnini ne se montra guère rassurant. Très nerveux, à fleur de peau, il lâcha : « Je n’ai pas trop envie de parler. Je suis fatigué. Tout le monde me demande ce que j’ai, ce qui ne va pas, mais je ne sais pas. Je suis humain, j’ai tout de même le droit d’être fatigué. Mais tout de suite, on dit que je suis en crise. On grossit les choses… » C’est que l’Italie, déjà minée par le psychodrame des combinaisons, s’inquiète. « Il se plaint depuis trois semaines. Alors, on lui a fait passer de nombreux examens médicaux afin de comprendre ce qui se passe, explique Lorenzo Marugo, le médecin fédéral. Pour l’instant, alors qu’on a les résultats de la moitié des contrôles, on n’a rien trouvé. On aura les autres résultats dans quelques jours. On va voir si ce n’est pas un problème de virus. » Claudio Rossetto, son entraîneur, appuie : « Je suis triste pour lui. Nous ne pouvons faire autre chose que d’attendre le bilan des examens médicaux. Filippo est préoccupé. Et dire qu’il y a deux mois, tout roulait… » Rossetto et Magnini savent qu’il y a urgence. Car les Championnats du monde dans leur bassin romain vont arriver vite (26 juillet 2 août) et la concurrence, incarnée par Alain Bernard, Eamon Sullivan et Michael Phelps, y sera sans pitié… YOANN RIOU RÉSULTATS CHAMPIONNATS D’ITALIE (grand bassin). – HOMMES. Finales. 100 m : 1. Galenda, 48’’93 ; 2. Donin, 48’’99. 200 m : 1. A. Boggiatto, 1’59’’91 ; … 3. Rosolino, 2’00’’49. FEMMES. Finales. 200 m brasse : 1. Scarcella, 2’23’’63 (rec. nat.). 100 m papillon : 1. Di Pietro, 58’’66. I MONACO BANNIT LA JAKED. – Si la Fédération internationale tergiverse au point de se ridiculiser et n’ose pas prendre une décision qui semble pourtant s’imposer en interdisant les combinaisons « tout polyuréthane », le meeting de Monaco (13 et 14 juin) a tranché. L’organisation monégasque a en effet annoncé hier que seules les « combis » aujourd’hui homologuées par la FINA – donc pas la Jaked et ses sœurs tout en polyuréthane qui doivent repasser devant la commission de validation avant le 19 juin – seront autorisées. Elle a ainsi envoyé un formulaire à tous les chefs d’équipe dans lesquels ils doivent s’engager sur l’honneur que leurs nageurs respectent cette règle. Un choix courageux que d’autres organisateurs, notamment ceux de Canet-en-Roussillon (9-11 juin), ou la Fédération française, hôte de l’Open de Paris (19-21 juin), seraient bien inspirés de suivre. Voilà en tout cas la garantie que les retrouvailles entre Alain Bernard, champion olympique du 100 m et premier homme sous les 47’’ (46’’94 mais en tout polyuréthane, chrono non encore homologué), et Eamon Sullivan, son dauphin pékinois toujours recordman du monde (47’’05), ne seront pas galvaudées ! – B. L. La remise à zéro des chronos entre demi-finales et finale a été favorable aux Bleus, qui sont allés chercher trois récompenses. NOTTINGHAM – (GBR) de notre envoyé spécial ILS Y CROYAIENT tellement qu’ils ont levé les bras après la ligne d’arrivée. Pourtant, pour Damien Troquenet et Mathieu Voyemant, l’attente ne faisait que commencer, car huit autres canoës biplaces (C 2) devaient partir après eux… Mais le nouveau règlement (qui ne tient compte que du chrono réalisé en finale pour l’attribution du classement et non plus du cumul demifinales - finale) allait leur être favorable. Car, finalement, seuls les triples champions olympiques (2000, 2004 et 2008), les frères slovaques Pavel et Peter Hochschorner, deuxièmes de la demie, allaient battre leur chrono. « Remettre les temps à zéro, ça remotive, avoue Voyemant. Mais il ne faut quand même pas trop en faire et sortir de la route (comme les Tchèques Volf-Stepanek, vice-champions olympiques, les plus rapides en demies mais à la faute en finale). Nous, on était outsiders avec notre neuvième place en demies… » « On est partis libérés, poursuit Troquenet. C’était super sympa. Dans le bateau, on avait l’impression de faire une bonne manche. Ça lance bien la saison…» Peut-être leur dernière si Voyemant arrête vraiment le haut niveau. Fer et sa déception de Pékin Ce nouveau règlement fait également le bonheur des Françaises en kayak (K 1). Mal embarquées en demies (9e et 8e), elles se glissent à deux sur le podium derrière la Slovaque Kaliska, championne olympique 2008 : Émilie Fer et Mathilde Pichery ! « Quand on ne fait pas une très bonne manche en demies, on essaye de se mettre au taquet, de se mobiliser plus, explique Pichery. L’an dernier, avec cette place en première manche, je n’aurais pas pu espérer une médaille. » Émilie Fer, elle, restait sur une finale Lefèvre par la mauvaise porte olympique soldée par une porte manquée qui la priva d’argent. « Je n’ai pas oublié, expliquait-elle. Je pense qu’aujourd’hui ça m’a servi à garder l’influx jusqu’au bout. » Avec, en sus, le meilleur chrono du jour, près de trois secondes devant la championne olympique et plus de trois sur la championne du monde 2006, l’autre Slovaque Jana Dukatova. « Moi c’est ce qui me plaît dans le kayak : toujours tout donner, reprend-elle. Aujourd’hui, certaines ont tenté et ce n’est pas passé, mais je pense qu’il faut aller à fond chaque fois. » Ces Cha mpi onna ts d’ E ur ope n’étaient pas annoncés comme LE rendez-vous de la saison, juste un premier contact avec le plus haut niveau. « Mais trois médailles, c’est toujours bon à prendre », sourit Bertrand Daille, directeur des équipes nationales. Un exemple à suivre pour les K 1 et C 1 hommes, en lice aujourd’hui. FRANÇOIS PEISSON RÉSULTATS « ON A CHOISI une très mauvaise option aux portes 7 et 8, avoue Fabien Lefèvre pour expliquer le 50 (obstacle manqué) qui les élimina, lui et Denis Gargaud-Chanut, en demi-finales du C 2. On est partis sur l’avant au lieu d’attaquer en arrière. Notre manque d’habitude du pilotage du C 2 ne nous a pas permis de rattraper le coup. » « Il faut faire des erreurs pour avancer », poursuit son compère. Pas question pour autant pour le vice-champion olympique du K 1 de renoncer à ses envies de doublé : « Quand on voit les autres, on a largement le niveau. Mais on doit progresser sur des lectures de trajectoire. » Gargaud-Chanut ajoute : « Il faut relativiser : ce n’est que notre première course internationale ! » Et leur objectif principal, c’est Londres 2012. En attendant, Lefèvre cherchera la médaille en K 1 tout à l’heure et son compère, lui, jouera sa carte en C 1… – F. P. Finales J C 2 HOMMES : 1. Pa. Hochschorner-Pe. Hochschorner (SLQ), 101,20 pts (dont 0 pénalité) ; 2. Troquenet-Voyemant, 103,52 ; 3. Baillie-Stott (GBR), 104,37 ; 4. P. Skantar-L. Skantar (SLQ), 105,79 (0) ; … 8. P. Luquet-C. Luquet, 113,61 (2) ; 9. FlorenceHounslow (GBR), 119,37 (10) ; 10. Volf-Stepanek (RTC), 163,82 (54). Lefèvre - Gargaud-Chanut, éliminés en demi-finales (19es). J K 1 FEMMES : 1. Kaliska (SLQ), 104,24 (0) ; 2. Fer, 105,60 (4) ; 3. Pichery, 107,56 (0) ; 4. Pfeifer (ALL), 110,09 (2) ; … 7. Hilgertova (RTC), 114,65 (2) ; 9. Dukatova (SLQ), 154,76 (50). J Par équipes. – K 1 HOMMES : 1. Grande-Bretagne, 94,62 (2) ; … 3. France, 94,80 (0). C 1 HOMMES : 1. République tchèque, 98,11 (0) ; 2. France, 98,52 (0). C 2 HOMMES : 1. République tchèque, 111,22 (2) ; … 4. France, 158,68 (52). K 1 FEMMES : 1. Grande-Bretagne, 108,63 (2). France, éliminée en demi-finales. AUJOURD’HUI : demi-finales et finales K 1 hommes (Neveu, Billaut, Lefèvre) et C 1 (Estanguet, N. Peschier, Gargaud-Chanut). PAGE 16 de notre envoyé spécial À SA SORTIE de la barre fixe, Hamilton Sabot a jeté rageusement un strapping et, le visage marqué par la colère, sifflé son désespoir en un double : « Fait ch… » Il y avait de quoi. En quelques secondes, sur le dernier agrès du concours général, un agrès où seul Yann Cucherat le devance en France, il a laissé tomber un titre national alors à sa portée. « Je ne sais pas ce qui s’est passé, disait-il une demi-heure plus tard, encore ravagé. Un excès de confiance, sans doute. Voilà un mois que je réussis ce mouvement sans faire une faute, et je le rate en finale du Championnat. » « On peut presque dire qu’il 0a perdu le titre là, notait Marc Touche, l’entraîneur antibois, parce qu’une chute, précédée de deux fautes de tenue, ça fait dans les deux points, alors que, sur ce qu’il sait faire, il pouvait revenir sur Caranobe. » C’est Benoît Caranobe qui l’a finalement emporté, à l’issue d’une fi na l e p a s s io n na n t e , p a r c e qu’extrêmement serrée. Avant la barre fixe, Caranobe précédait un épatant Danny Rodrigues de seulement deux dixièmes et Sabot de trois dixièmes. Tout pouvait être remis en cause. Le médaillé de bronze olympique du concours général n’avait pas réussi un concours parfait. D’entrée, il avait manqué un tenu dans un parcours au sol par ailleurs très propre. Malgré cette bricole, il prenait la tête. Qu’il perdait au profit de Sabot au cheval-d’arçons, sa BADMINTON I VOLANT D’OR : DUR POUR LES BLEUS. – Chez les hommes comme chez les femmes, le Volant d’or de Toulouse n’aura guère duré pour les Bleus. Si Mathieu Yo Ling Ping avait passé le premier tour, il a échoué juste avant les quarts de finale face au Norvégien Thomsen (21-10, 21-9). Les autres Français n’avaient pas franchi le 1er tour. Chez les femmes, même scénario pour Perrine Lebuhanic qui, après une victoire sur l’Anglaise Robertshaw (21-11, 21-10), a échoué de peu au tour suivant face à l’Estonienne Tolmoff (21-15, 21-16). TENNIS DE TABLE Au bout d’une journée haletante, le médaillé de bronze olympique décroche un titre national. Mais ce ne fut pas facile. LIÉVIN – (Pas-de-Calais) Franck Dumoulin. (Photo Pierre Lahalle/L’Équipe) bête noire, où, crispé, il était tombé. Et tandis que Danny Rodrigues, admirable, faisait le plein aux anneaux, sa grande spécialité, Benoît Caranobe réussissait un saut à 15,90 pts qui lui permettait de reprendre le commandement. À l’issue des barres parallèles, sa marge s’était considérablement réduite… Le tort de Sabot fut-il d’y croire trop fort et de se voir déjà couronné ? Toujours est-il qu’après avoir plané sur les qualifications de vendredi il avait raté là une occasion en or de fêter ses vingt-deux ans (il est né un 31 mai). Mais il sera toujours temps aujourd’hui de s’offrir de jolies surprises : il participera aux finales du cheval-d’arçons, des anneaux et des barres fixe et parallèles. À côté de ce nouveau succès, on notait celui, imperturbable, de Marine Petit, « générale » au féminin. Non seulement, elle laissait ses dauphines à ses pieds, mais elle arrachait les meilleures places à chacun des quatre agrès. Qui dit mieux ? ÉRIC LAHMY RÉSULTATS CONCOURS GÉNÉRAL. HOMMES : 1. Caranobe, 87,15 pts ; 2. Rodrigues, 86,50 ; 3. Sabot, 86,20 ; 4. Bény, 86,20 ; 5. Signori, 85. FEMMES : 1. Petit, 57,30 points ; 2. Dufournet, 55,60 ; 3. Morel, 55,15 ; 4. Morel, 55 ; 5. Malaussena, 52,90 ; 6. Hars, 51,25. PROGRAMME AUJOURD’HUI. – Grand stade couvert régional. Finales à partir de 14 heures. I LEBESSON EN QUARTS EN BIÉLORUSSIE. – Après ses victoires sur les Polonais Szymanski (11-3, 6-11, 11-4, 11-5, 11-8) et Chmiel (11-5, 12-10, 11-5, 11-7, 11-3, 12-10, 13-11), le nouveau champion de France Emmanuel Lebesson (no 121 mondial) poursuit son bon parcours à Minsk et sera opposé au Serbe Pete en quarts de finale. Chez les femmes, Li Xue (no 82), après sa victoire sur la Biélorusse Sivakova vendredi, s’est débarrassée successivement de la Grecque NToulaki (11-9, 11-4, 11-7, 11-4) et de l’Ukrainienne Pesotska (11-7, 11-13, 11-9, 11-9, 11-13, 11-9). En demi-finales, elle affronte aujourd’hui la Coréenne Park Young-sook. PLONGEON I GRAND PRIX FINA DE MADRID. – HOMMES. 3 m synchro : 1. Li Shixin-Wu Minchong (CHN), 440,31 pts ; 2. Betancort-Guerra (CUB), 405,87 ; 3. Cély-Rosset, 401,85. BLOC-NOTES I OBSÈQUES DE KARINE RUBY. – Les obsèques de Karine Ruby, première championne olympique de snowboard et icône de la discipline, tragiquement disparue vendredi à trente et un ans, auront lieu demain à 15 heures devant la Maison de la montagne de Chamonix, où une chapelle ardente sera dressée aujourd’hui à partir de 17 heures. La Maison de la montagne abrite notamment le bureau de la compagnie des guides, au sein de laquelle la Chamoniarde était aspirantguide. Ce sera l’occasion pour la vallée, et plus largement le monde de la montagne et tout le sport français, de lui rendre un dernier hommage. Vendredi, Karine et ses deux clients se trouvaient sur le glacier du Géant à 3 300 m d’altitude quand la cordée est tombée dans une crevasse d’une vingtaine de mètres, la chute tuant sur le coup la championne et un client, et blessant grièvement le second, qui est décédé vendredi soir à l’hôpital de Genève. DIMANCHE 31 MAI 2009 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 92 % Auteur de quatre buts à l’aller, le pivot français originaire de Bosnie a marqué les esprits. PROGRAMME COUPES D’EUROPE HOMMES (finales retour) Bleu Kiel, pourtant, semble déterminé à prendre sa revanche, à ajouter un deuxième titre à sa collection. Parce que sa saison a été perturbée par les accusations de corruption et que l’envie d’exister autrement qu’au travers des affaires est plus forte que tout. Parce que Stefan Lövgren, le capitaine, vit, à trente-huit ans, ses dernières heures de joueur. Parce que Nikola Karabatic et Vid Kavticnik, sur le point de rejoindre Montpellier, sont, eux aussi, au bout du chemin. « Maintenant, conclut Dinart, si Kiel doit l’emporter, je serai content pour mon ami “Niko”. Mais j’espère quand même que ce sera lui qui sera content pour moi… » KIEL (Allemagne), SPARKASSE ARENA, 24 MAI 2009. – L’arrière de Kiel Filip Jicha est ici coincé entre Viran Morros et Didier Dinart sous les yeux de son coéquipier Nikola Karabatic, mais l’attaque allemande avait été efficace à l’aller. (Photo Martin Rose/Bongarts/Getty/AFP) I JEUX MÉDITERRANÉENS : DUMOULIN PORTE-DRAPEAU. – Franck Dumoulin (36 ans), le champion olympique 2000 du tir au pistolet à 10 m, sera le porte-drapeau de l’équipe de France lors des Jeux Méditerranéens à Pescara en Italie (26 juin-5 juillet). À la Coupe du monde à Milan, celui qui passe actuellement un brevet d’État 2e degré d’entraîneur s’est rassuré en ne butant qu’à 3 points du cut (17e avec 577 pts). Jaune Rouge Jaune La fameuse tendance. Ciudad compte cinq buts de retard. C’est beaucoup et peu à la fois. Beaucoup, tant Kiel pratique un jeu léché, efficace. Peu, à la lumière de joutes passées, celles de Montpellier en 2003 par exemple… « J’ai connu ça, oui, mais c’était une autre époque, évoque encore Dinart. L’idéal serait d’arriver à la pause avec trois ou quatre buts d’avance. Ensuite, tout peut aller très vite. On l’a vu en fin de match à Kiel… Cette fois, en tout cas, nous devons imprimer nousmêmes le rythme et être tous à 100 %. » Si l’on ne sent pas de forte inquiétude côté espagnol, c’est sans doute parce que l’on a maintenant l’habitude de ce type de rendez-vous. Il s’agit tout de même de la quatrième finale en cinq éditions… « On a l’expérience, c’est vrai, mais Kiel n’est pas non plus le premier venu, poursuit Dinart. Je pense que nos fans vont aussi nous porter. » Si la salle est quasiment moitié moins grande qu’à Kiel, elle est peut-être plus bouillante, les fervents plus ardents. Et si les Allemands venaient à perdre le fil, ils pourraient alors avoir quelques difficultés à garder la maîtrise… Noir Bleu Noir Dinart : « On a l’expérience » Tous, c’est-à-dire Entrerrios, Metlicic et encore Rutenka, très en dessous de leur niveau à l’aller. « Les gardiens devront aussi hausser le ton, prévient Dinart. Omeyer a vraiment été déterminant dans cette première manche. » MÊME SI LA FRANCE ne comptait pas tous ses meilleurs éléments et avait sorti des jeunes pour l’occasion, aucun de ses tireurs n’a atteint une finale lors de la quatrième et dernière étape de Coupe du monde cible qui s’est achevée jeudi à Milan. Tout confondu, la meilleure performance revient à Walter Lapeyre au pistolet à 10 m (9e avec 580 pts), privé de finale après un barrage avec 4 autres tireurs. Franck Dumoulin termine 17e (voir ci-dessous). À la carabine, les deux leaders, Pierre-Edmond Piasecki (18e à 10 m avec 594 pts) et le finaliste olympique Valérian Sauveplane (18e au couché à 50 m avec 591 pts) ont déçu et ne sont pas qualifiés pour la finale de la Coupe du monde, fin octobre en Chine. « Même si nous sommes en année postolympique, le niveau s’est densifié avec beaucoup de pays étrangers qui sortent comme l’Inde, remarque Roger Chassat, l’entraîneur des carabiniers. Il nous manquait un ou deux points pour basculer ou non en finale. » Seul Josselin Henry, avec deux médailles d’argent en Coupe du monde cette saison (60 balles couché à 50 m), participera à la finale chinoise. – A. La. 17 Bleu Rouge Noir Jaune ! NBA (finales de Conférences) – DENVER - LA LAKERS (match 6) : 92-119 BASKET Les Lakers au rendez-vous Kobe Bryant et ses coéquipiers ont gagné avec la manière leur place pour une finale qui débute jeudi. DENVER 92-119 LA LAKERS (20-25 ; 20-28 ; 27-30 ; 25-36) DENVER : Billups (10), Da. Jones (2), Anthony (25), K. Martin (13), Nene Hilario (8), puis J.R. Smith (24), Kleiza (6), Andersen (2), Petro (2), A. Carter, Hart, Balkman. L.A. LAKERS : Fisher (5), Bryant (35), Ariza (17), P. Gasol (20), A. Bynum (2), puis Odom (20), Walton (10), Vujacic (7), K. Brown (3), Farmar. DENVER – (USA) de notre envoyé spécial ATTEINDRE la trentaine peut être savoureux. Surtout quand il s’agit de votre 30e finale NBA de la franchise ! Tel est le formidable Everest atteint vendredi soir par les Lakers en ramenant à la raison les Denver Nuggets. Ils reprendront à partir de jeudi la suite de leur quête avortée l’an dernier lors d’une nette défaite (4-2) face aux Boston Celtics. Avec soit un premier match à Los Angeles en cas de qualification d’Orlando, soit un déplacement à Cleveland si les Cavaliers passent. Les deux grands damnés de la dernière finale, Lamar Odom et Pau Gasol affichaient vendredi soir une confiance assez contagieuse. Catalogués trop « soft » – un affront terrible pour un sportif de haut niveau –, pas assez guerriers, les accusés de juin 2008 ont tapé fort lors d’un match 6 dompté par des Lakers enfin dignes de décrocher le titre suprême. Kobe Bryant avait clairement décidé d’en finir avec ces rugueux Nuggets et il a livré le meilleur match de ses play-offs pour l’occasion (35 points, 10 passes, 6 rebonds). « Aucun basketteur n’aurait pu le contenir, soupirait George Karl, l’entraîneur des Nuggets. Il a mis durant cette période (la deuxième) au moins quatre tirs que même Jésus aurait eu du mal à arrêter. » Après une petite frayeur en début de semaine, la bande-annonce vendue depuis longtemps avait donc repris des couleurs. Les pontes de la NBA étaient assurés d’au moins une moitié du duel rêvé des têtes d’affiche entre Kobe Bryant et LeBron James. Les Lakers, eux, ont gagné cette saison leurs deux matches contre Cleveland et perdu les deux contre Orlando. Et ils auront l’avantage du terrain en cas de qualification du Magic. Mais les sourires étaient de rigueur dans les vestiaires et le nom du futur adversaire semblait n’être pas si important. Pas avec un Pau Gasol dominateur (20 points, 12 rebonds, 6 passes) au poste bas, dans un show digne de ses plus belles heures en équipe d’Espagne. « On est vraiment durs à battre quand on utilise toutes nos armes, et qu’on ne se limite pas à Kobe et moi-même », insistait Gasol. Pas avec un Odom enfin retrouvé I EDDIE JORDAN À PHILADELPHIE. – Éliminés au premier tour des play-offs par Orlando (4-2), les Philadelphia Sixers ont un nouveau coach. Eddie Jordan remplace Tony DiLeo, qui avait lui-même succédé à Maurice Cheeks au mois de décembre. Jordan était libre depuis l’automne, après six saisons aux Washington Wizards. Âgé de cinquante-quatre ans, Jordan a débuté sa carrière d’entraîneur à Sacramento, en 1997. (20 points, 8 rebonds), malgré un dos bossu et une grippe qui l’avait vu débarquer à Denver avec une pleine valise de médicaments. « Celui qui a réveillé Lamar Odom mérite d’être viré », glissait encore Karl sans un sourire, impuissant à trouver des solutions devant un tel récital. Kobe Bryant avait donné le ton et, pour une fois, il avait été pleinement suivi par son orchestre. « J’avais vu de petites fêlures dans ces Lakers, mais nous avons réussi à trouver un moyen de les ressouder et c’est pour moi la meilleure équipe du moment en NBA », concluait Karl. Bryant : « Notre parcours a été plus difficile » L’an dernier, les Lakers s’étaient promenés jusqu’en finale. Quinze matches avaient été suffisants pour s’extirper de l’Ouest. Dix-huit ont été nécessaires cette fois. Ce durcissement du programme, Kobe en est persuadé, fera un monde de différence en finale : « Notre parcours a été bien plus difficile. Physiquement et mentalement. Mais nous y avons gagné une expérience qui n’a pas de prix dans une montagne russe d’émotions. » Toutefois, les Lakers ne cachaient pas une certaine usure physique après deux rudes séries contre Houston et Denver. Et avoir évité un septième match est donc une bonne chose. La coupure est la bienvenue, mais personne ne se trompe de cible. La vitesse avec laquelle les joueurs ont retiré les casquettes et tee-shirts remis au champion de Conférence, aussitôt après s’être pliés aux photos de rigueur, en disait long sur leur motivation. Seul Andrew Bynum portait encore l’ensemble en rejoignant le bus de l’équipe. Sa blessure, l’an passé, l’avait privé de ce moment désormais bien illusoire pour des Lakers à la recherche de leur quinzième titre NBA. L’heure de la rédemption est arrivée et les Lakers semblent avoir enfin trouvé le rythme… OLIVIER PHEULPIN 6 L LLakers Les k se sontt qualifi lifiéés pour leur 30e finale mais surtout la sixième sur les dix dernières années. Les protégés de Phil Jackson avaient remporté le titre en 2000 (face à Indiana), en 2001 (contre Philadelphie) et en 2002 (face à New Jersey) mais se sont inclinés en 2004 (contre Detroit) et l’an passé (face à Boston). RÉSULTATS CONFÉRENCE OUEST Denver - LA Lakers .................................... 92-119 LA Lakers remporte la série 4-2. CONFÉRENCE EST Cleveland - Orlando Orlando menait la série 3-2. 6e match la nuit dernière à Orlando. La finale débutera jeudi 4 juin à Cleveland ou Los Angeles. Petro veut se relancer DANS LE SILENCE DU VESTIAIRE, le Français Johan Petro pouvait se demander s’il n’avait pas disputé vendredi soir son dernier match (2 points en 2 minutes) avec le club du Colorado. « Coach m’a dit clairement qu’il voulait que je revienne, mais aussi que leur marge salariale était limitée. Cela risque donc d’être une décision personnelle d’un point de vue financier… Ce ne sont que des mots, mais c’est mieux que rien du tout. » Les prochaines semaines seront plus parlantes pour le grand intérieur de vingt-trois ans. Free agent cet été, Petro aura longtemps guetté une chance qui n’est jamais venue durant ces play-offs. Et il l’admet, « c’est un peu frustrant. Tu te dis que tu peux apporter un peu. Mais si j’aurais aimé jouer plus, je suis aussi satisfait d’avoir atteint ce niveau de la compétition. C’est la première fois que je fais les play-offs, que j’atteins les finales de Conférences. Ma frustration de ne pas jouer n’est pas aussi importante que ma joie de vivre un truc pareil ». Reste qu’il est temps de jouer pour l’homme du banc. Et il espère bien le faire en bleu très prochainement. « J’ai des gros projets pour cet été. C’est ma vision : je veux me relancer avec l’équipe de France, martèle-t-il, loin d’être sûr que ce souhait soit partagé par le sélectionneur Vincent Collet, qui doit annoncer son groupe à la mi-juin. Tout ce que je n’ai pas pu faire cette saison, ça me brûle les doigts. Je veux montrer… Même si ma priorité reste bien sûr de retrouver une équipe NBA. » L’horizon de l’ex-Palois est donc très flou. « Je peux me retrouver en Europe ou ailleurs, mais cela ne me préoccupe pas encore. Plusieurs équipes sont en contact avec mon agent. Et Atlanta est l’équipe sur laquelle on se concentre le plus. C’est une bonne équipe qui manque de taille. C’est la meilleure option. » – O. Ph. DENVER, PEPSI CENTER, VENDREDI. – Remarquable lors du match 6, Kobe Bryant s’envole face à Chris « Birdman » Andersen et va tenter de remporter un quatrième titre NBA. (Photo Mark Leffingwell/Reuters) PRO B – PLAY-OFFS (quarts de finale retrour) CHALON-SUR-SAÔNE – (Saône-et-Loire) de notre envoyé spécial C’EST DU TRAVAIL bien fait, c’est propre et net. « Même s’il y a douze points offerts en première mi-temps et trop de balles perdues, dans l’ensemble, il n’y a pas de fantaisies ce soir. Notre basket est cohérent et on peut être très satisfaits », notait à la sortie le meneur orléanais Laurent Sciarra. Et voilà Orléans, comme un grand, qui passe en deux manches, qui domine l’événement hier du haut de son physique et grâce à sa défense, qui ne laisse pas une once d’espoir à une équipe chalonnaise très vite déshabillée et désillusionnée. Car hier, même si Stéphane Risacher, CHALON Jefferson Braud Hoyaux Rupert Wright Risacher Gay M. Badiane Schmitt Harris Min 19 14 7 33 27 33 7 7 32 21 Pts Tirs 3 1/3 3 1/5 4 0/3 12 6/10 4 1/6 5 2/9 3 1/2 2 12 5/8 6 2/7 3pts 1/1 1/5 0/2 1/4 1/4 2/4 Lf 4/4 1/2 1/3 2/2 2/3 - sur un tir non valable après la sonnerie, avait ramené l’écart à la pause dans une étroite mesure (32-34), Chalon a très peu existé, noyant ses ambitions dans les choix baroques d’une ligne arrière (Wright, Harris, Jefferson) peu inspirée, acceptant très tôt la soumission avant de couler pour le compte sous le poids et la densité intérieure orléanaise matérialisée par le tandem Dials-Covile. « Sur l’investissement, l’engagement, la lucidité, on n’y est pas. C’est navrant de terminer la saison comme ça », pestait le technicien des Bourguignons, Grégor Beugnot. Triste épilogue en effet pour une équipe qui ferme le livre 2008-2009 sur un quatrième revers de rang au Colisée (un record) et qui n’a pas su hier apporter la balle au poste bas, 54-65 Ro-Rd Pd Note 0-3 - 2 1-0 - 1 - - 2-5 - 6 1-3 8 4 0-4 3 4 - - 0-2 - 2-1 3 6 0-1 2 3 TOTAL 200 54 19/53 6/20 10/14 6-19 16 Entraineur : G. Beugnot ORLÉANS Min Pts 25 8 27 15 2 2 21 10 30 11 2 24 5 28 0 24 5 15 11 TOTAL 200 65 Entraineur : P. Hervé Banks Covile Hervé Boungou Colo A. Curti Greene Louves Moerman Sciarra Dobbins Dials Lf 3/5 1/1 1/2 5/8 Ro-Rd Pd Note 1-0 4 4 2-3 - 7 - - - - 0-3 1 5 2-5 2 5 - - 0-2 2 4 1-6 7 5 2-3 2 5 1-1 - 6 9-23 18 Philippe Hervé : « Le Mans, un talent inégalé en France » Orléans, lui, s’est régalé, forcément, de v o i r l ’ É la n a in s i c o u p é , s’embrouiller, s’emberlificoter et mourir finalement dans la toile. « On est nous-mêmes sur la durée de ce match », signifiait le coach orléanais, Philippe Hervé, ravi aussi de constater que, au-delà du canevas défensif, son équipe fut capable de proposer un jeu d’attaque autrement plus cohérent que le fricot du match aller, avec notamment un jeu de transferts et de passes intéressant derrière les picks and roll. « On n’a pas forcé les situations de jeu », expliquait-il encore. Qualifié en douceur et serein, comme Le Mans, son adversaire en demi-finales, voilà Orléans devant le plus grand défi de sa jeune vie en Pro A (3e saison) face au lion manceau samedi prochain. Le MSB, le même qui avait fait tombé Orléans en finale des As, est le favori de tous ou presque pour le titre, mais cette Entente du Loiret, quand elle est en ordre collectif avec un zest de réussite extérieure, peut ébranler la forteresse. « Cette équipe du Mans a un talent inégalé en France et le capi- tal confiance emmagasiné depuis des mois est énorme. On est conscients de la tâche qui nous attend, le challenge est très grand mais on a aussi notre force, collective. Ça promet une belle empoignade », prédisait le « coach de l’année ». Cette fois, ça sent vraiment les play-offs ! DAVID LORIOT Retour : vendredi et hier ; retour : mar. 9 et mer. 10 juin ; À Paris-Bercy, appui : mardi 2 juin. appui éventuel : 12 et 13 juin. samedi 20 juin, 17 heures (Canal +) Aller : Retour : 1. Asvel 91 66 Appui : mardi 2 juin, 8. Strasbourg 68 77 20 heures Aller : ven. 5 juin, 19 h 30 4. Nancy 97 70 Appui : mardi 2 juin, 19 h 30 (Sport +) 79 81 5. Roanne 2. ORLÉANS 7. Chalon 3. LE MANS 6. Gravelines 68 64 65 54 76 73 87 68 Orléans Aller : sam. 6 juin, Le Mans 19 heures Match aller et appui éventuel chez le mieux classé de la saison régulière. Le champion est qualifié pour l’Euroligue 2009-2010. BOURG-EN-BRESSE et Limoges ont validé sans problème leur ticket pour les demi-finales. Ni l’un ni l’autre ne connaissent encore leur adversaire. Les Limougeauds rencontreront le vainqueur de Paris-Levallois - Saint-Étienne et Bourg jouera le vainqueur de Poitiers-Nantes. Ces deux belles se dérouleront mercredi à 20 heures. J LIMOGES-CLERMONT : 95-73 (23-22, 33-16, 25-18, 14-17) LIMOGES : Hinson (9), Durand (3), Tensorer (8), Oyono, Renaux (2), Mohammed (18), Mouillard (3), Salmon (14), Bradford (10), Idbihi, D’Almeida (14), Passave-Ducteil (14). Entraîneur : E. Girard. CLERMONT : Nsoki (2), Gillet (8), Blondet (4), Moupegnou (8), Guichard (2), Bing (14), Craven (15), Bengaber (6), Rey (4), Ouattara (4), J. Beugnot (6). Entraîneur : R. Racine. J SAINT-ÉTIENNE - PARIS-LEVALLOIS : 102-85 (28-19, 31-26, 21-22, 22-18) SAINT-ÉTIENNE : Haquet (8), Staelens (3), Randle (12), G. Phillips (14), Pons (19), T. Williams (10), J. James (11), Joldersma (25). Entraîneur : F. Romeyer. PARIS-LEVALLOIS : Tsagarakis (14), Albicy (4), Karangwa (13), Ekanga-Ehawa (13), W. Aka (9), Meïté (5), Wyatte (12), Aboudou, Jean-Baptiste Adolphe (9), Elliott (6). Entraîneur : J.-M. Dupraz. J CHARLEVILLE - BOURG-EN-BRESSE : 67-85 (21-20, 11-18, 14-22, 21-25) CHARLEVILLE : Minet (9), Delhomme (13), Pekovic (2), Corosine (5), M. Phillips, G. Plateau (5), Sylvain (5), C. Davis (15), Vounang (13). Entraîneur : N. Antic. BOURG-EN-BRESSE : Ingram (2), Paelay (6), Bronchard (9), Yaici, Dondon (13), Chelle (14), Chathuant (13), Ljubojevic (2), Johnson (17), Humbert (9). Entraîneur : D. Dobbels. VENDREDI : Nantes-Poitiers, 89-74 (aller : 47-66). HIER : LIMOGES-Clermont, 96-73 (82-75) ; Saint-Étienne - Paris-Levallois, 102-85 (63-91) ; Charleville-BOURG, 67-85 (63-92). Au meilleur des trois matches. Matches d’appui. Mercredi 3 juin : Paris - Saint-Étienne et Poitiers-Nantes. Demi-finales (6, 10 et éventuellement 13 juin) : Paris ou Saint-Étienne - Limoges et Poitiers ou Nantes-Bourg. ÉQUIPE DE FRANCE FEMMES Une victoire avant la liste J FRANCE - RÉPUBLIQUE TCHÈQUE : 81-59 (19-8, 20-15, 23-18, 19-18) FRANCE : Yacoubou-Dehoui (19), Melain (2), Gruda (22), Hermouet (9), Dumerc (4), Digbeu (2), E. Gomis (5), Sene (2), Godin (3), NDongue (9) Lardy (1), Krawczyk (3). Entraîneur : P. Vincent. RÉPUBLIQUE TCHÈQUE : Vesela (13), Bartonova (2), Mandkeva (9), Sujanova, Borecka, Elhotova (9), Bernarova (9), Kulichova (1), Zohnova, Viteckova (8), Hartigova, Peckova (8). L’ÉQUIPE DE FRANCE a dominé hier de bout en bout la rencontre face à la République tchèque, pour son second match du tournoi Euro-Essonne. Menant de dix points après quatre minutes de jeu, les Bleues n’ont jamais relâché leur étreinte, grâce notamment à un secteur intérieur efficace. Auteur d’une grosse prestation (19 pts, 6 rbds), Isabelle Yacoubou a d’ailleurs CHALON-SUR-SAÔNE, COLISÉE, HIER. – Aldo Curti s’enfuit avec le ballon en laissant Jérôme Schmitt à terre et Thierry Rupert impuissant sous les yeux de Ryvon Covile (5) et Brian Greene. Orléans n’a jamais tremblé hier à Chalon. (Photo Marc Francotte/L’Équipe) battu son record du nombre de points en sélection, tandis que Sandrine Gruda affichait une feuille de stats luxueuse avec 22 points et 9 rebonds. Rassurées sur leur jeu, les Bleues joueront cet après-midi la victoire dans le tournoi face à l’Australie. Et, surtout, c’est aujourd’hui que Pierre Vincent donnera la liste définitive des douze joueuses qui disputeront l’Euro (7-20 juin en Lettonie). RÉSULTATS TOURNOI EURO-ESSONNE. À l’Agora d’Évry (Essonne). HIER : Australie - Hongrie, 84-80. France - Rép. tchèque, 81-59. AUJOURD’HUI : 13 heures : Hongrie - Rép. tchèque ; 15 heures : France - Australie. Idéepole Groupe Bygmalion 54-65 (15-21, 17-13, 8-15, 14-16) Écart. – CHA : + 2 (1re) ; ORL : + 20 (38e) Spect. : 3 600. Arb. : MM. Bichon, Bardera et Greva. Tirs 3pts 3/10 2/6 6/8 0/1 0/1 0/1 - 4/6 1/3 4/14 3/11 - 2/5 1/3 0/1 0/1 2/5 1/3 5/8 26/58 8/29 quand le trésor était sans doute là, la seule faiblesse de cette défense orléanaise, tout en placement et en anticipation. « On était en dessous, ils nous ont dominés », résumait sans détour Thierry Rupert, irréprochable, lui, hier. « On s’est qualifiés pour les play-offs, mais j’ai l’impression qu’on les a à demi joués. » Finale DIMANCHE 31 MAI 2009 PAGE 17 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge L’Entente défiera Le Mans en demi-finales après avoir maîtrisé sereinement une décevante équipe chalonnaise. Demi-finales Bleu Quarts de finale Jaune Rouge Jaune Orléans sans tourment Limoges et Bourg qualifiés Tableau final Noir Bleu Noir PRO A – PLAY-OFFS (quarts de finale retour) – CHALON - ORLÉANS : 54-65 18 ATHLÉTISME Bleu Rouge Noir Jaune ESCRIME ! MEETING DE FORBACH Djhone part au combat Pour conquérir sa première médaille mondiale sur 400 m, le Français veut multiplier les courses contre les meilleurs. FORBACH – (Moselle) de notre envoyée spéciale LES APPARENCES sont parfois trompeuses. Cet après-midi, Leslie Djhone prend le départ de sa première course de l’été, un 300 m à Forbach. La distance hybride mise à part, rien de révolutionnaire. Le recordman de France du 400 m (44’’46) a ses habitudes en Lorraine depuis 2007. Pourtant, ce millésime 2009, Djhone et son entraîneur le veulent différent. « C’est l’année où on peut prendre des risques », assure le cinquième des JO de Pékin. Le quarter miler, qui ne se ressent plus de sa douleur à la cuisse droite apparue lundi, a donc fait le choix du 300 m. Ça n’a rien d’innocent. L’athlète avait déjà privilégié cette distance cet hiver en salle, car elle lui permet de travailler sa vitesse sans se frotter ni aux dangers du 200 m (il s’y est plusieurs fois blessé) ni à l’acide lactique du tour de piste. Cet après-midi, il pourra déduire de son chrono (son record, 32’’21, remonte à 2004) une projection sur 400 m. Avec déjà en tête sa véritable rentrée : le 400 m du meeting Golden League de Berlin, le 14 juin. Se mettre en danger L’objectif fixé par François Pépin est clair : « Courir moins de 45’’ dès son premier 400 m. » Djhone complète : « Il faudra reproduire le même 300 m qu’à Forbach, et essayer de tenir les 100 derniers... » La barrière des 45’’, Djhone l’a déjà cassée onze fois. Mais jamais avant le mois de juillet puisque le médaillé de bronze européen en 2006 était jusque-là adepte du crescendo. En cet été de Mondiaux à Berlin (15-23 août) et avec des minima très accessibles (45’’55), l’athlète (28 ans), abonné des finales mondiales et olympiques depuis 2003 (2005 exceptée, à la suite d’une blessure) mais jamais mieux que cinquième sur la piste (*), prend une autre route. « Une déviation, précise François Pépin. Maintenant, on veut que les meilleurs sachent qu’il peut les battre. » Le Français n’a jamais devancé le champion olympique 2008 LaShawn Merritt, ni son prédécesseur Jeremy Wariner, mais les a rarement affrontés en dehors des grands Championnats. Cette saison, il n’esquivera pas les gros meetings. Outre Berlin, le recordman de France visitera aussi Oslo, Paris et peut-être Rome. Avec dans sa besace des séances de vitesse, que les blessures avaient empêchées ces dernières années, et la confiance qui les accompagne. Souvent sur la retenue en meeting (« C’est mon caractère »), il a décidé de se « mettre en danger pour aller chercher régulièrement des chronos ». Pépin sent revenue « l’envie de se balancer comme un cadet ». Pour, enfin, entrer dans la cour des grands. PROGRAMME JUDO TOURNOI DE MOSCOU (Grand Chelem) La sensation Pruvost PÉKIN, STADE OLYMPIQUE, 21 AOÛT 2008. – Pour espérer battre les meilleurs coureurs de 400 m du monde, dont Jeremy Wariner (ici, à gauche, lors des Jeux Olympiques), Leslie Djhone ne doit plus se contenter de les croiser lors des grands rendez-vous… (Photo Pascal Rondeau/L’Équipe) MEETING DE NEW YORK RÉSULTATS DERNIÈRE MINUTE Powell battu ASAFA POWELL, terne de bout en bout, n’a terminé que septième du 100 m new-yorkais remporté hier soir par l’Américain Michael Rodgers, qui signe un 9’’93 beaucoup trop venté (3,1 m/s). Toujours handicapé par sa cheville gauche, le Jamaïquain, ancien recordman du monde, s’est contenté d’un modeste 10’’10. Le retour du grand blond Après une saison galère en Belgique, Antonin Rouzier retrouve avec plaisir l’équipe de France. de notre envoyé spécial CHAQUE JOUR, le rayon de lumière se fait de plus en plus épais. Le bout du tunnel n’est plus si loin, mais dieu que la traversée fut longue pour Antonin Rouzier. Le jeune pointu de la maison bleue (2,01 m, 22 ans), aligné avec l’équipe A’ pour le Tournoi de France, est encore en rodage, à la recherche de son meilleur niveau, mais n’en finit plus de s’accrocher. Après une ouverture en fanfare face à ses potes de la A, vendredi (27 pts), Rouzier a un peu toussoté, hier, face à l’Espagne (14 pts) et ne cache pas son impatience. « Pour l’instant, mon niveau de jeu n’est pas satisfaisant, admet-il. La saison a été un peu compliquée pour moi. Physiquement, ça commence à revenir même si ce n’est pas encore ça. Après une grosse blessure, il faut toujours quelques mois pour retrouver un niveau correct et ce n’est pas encore le cas. » Depuis un an et son coup d’éclat face au Brésil à Bercy, en Ligue mondiale (31 pts), Rouzier a plutôt fait dans le mouvementé. Malgré encore une saison à rendre à Montpellier, il décidait en août de quitter la Méditerranée pour le club belge de Roeselare avant d’enchaîner, dans l’ordre, une appendicite et une entorse de la cheville. « Plusieurs opérations dans la même année, c’est la galère, grimace-t-il. Il a fallu tenir, surtout mentalement, c’était ça le plus difficile. » L’expérience douloureuse a au moins eu le mérite d’allumer quelques clignotants dans son esprit. Un an à ramer, c’est beaucoup trop dans une très courte carrière professionnelle. « C’est vrai que je suis un autre joueur maintenant, explique-t-il. Sur le terrain, dans ma façon de m’entraîner ou de préparer les matches, j’ai changé. J’ai pris conscience de ce qu’était le sport de haut niveau, que tout pouvait s’arrêter du jour au lendemain. On fait quand même un métier de rêve, il faut s’accrocher à ça. » À Poitiers l’an prochain Non conservé par Roeselare, Antonin Rouzier retrouvera, dès la saison prochaine, la Pro A, à Poitiers, avec qui il vient de signer pour deux ans. Un engagement qui pourrait presque avoir des allures d’éternité pour un joueur n’ayant jamais passé plus de deux saisons dans la même formation (Toulouse, Beauvais, Asnières, Montpellier et Roeselare). « Il y a des circonstances qui font ça, ce n’est en rien une volonté de changer tout le temps, sourit-il. Il y a beaucoup de personnes qui se posent des questions à ce sujet. Je suis quelqu’un de stable et réfléchi, qu’ils le sachent ! Personnellement, je voulais rester en Belgique, j’y étais bien, mais ils ont fait le choix de ne pas me garder, tant pis. À Poitiers, j’ai en Le Brésil tête baissée COMME L’ESPAGNE HIER, l’équipe de France A a été balayée par les Auriverde (3-0). Handicapés par l’absence du passeur Pierre Pujol, les Bleus ont manqué d’automatismes et parfois bien vendangé. « On n’a pas assez d’arguments offensivement, regrettait le sélectionneur Philippe Blain. Le plus dommageable, c’est qu’on laisse partir des points faciles, ce sont ces détails-là qui font que c’est cher à la fin. » Avant la démonstration brésilienne, les A’ s’en étaient plutôt bien sortis face à l’Espagne (3-1), malgré les difficultés de Rouzier à la pointe et quelques grosses absences. Aujourd’hui, pour clore le tournoi, les deux groupes France, le Brésil et l’Espagne rejoignent Dunkerque. – N. R. LUTTE FRANCE A 0-3 BRÉSIL (21-25, 15-25, 27-29) 1 700 spectateurs. Points marqués : 142 (63 + 79). Durée : 1 h 17’’. FRANCE A : 5 aces ; 7 contres ; 31 attaques ; 26 fautes. Le six : Bazin (2), Vadeleux (8), Moreau (10), Samica (10), E. Ragondet (5), Tolar (8). Puis : L. Geiler. Libero : Exiga. BRÉSIL : 6 aces ; 5 contres ; 42 attaques ; 20 fautes. Le six : Bruno (2), Lucas (9), Rodrigo (13), Thiago Soares (10), Murilo (8), Eder (6). Puis : Marlon, Joao Paulo (5). Libero : Mario Jr. FRANCE A’ 3-1 ESPAGNE (26-24, 25-20, 20-25, 25-21) 1 200 spectateurs. Points marqués : 186 (96 + 90). Durée : 1 h 50’’. FRANCE A’ : 5 aces ; 8 contres ; 58 attaques ; 31 fautes (13 au service). Le six : Marion (2), Sol (6), Rouzier (14), Maréchal (13), B. Geiler (17), Hardy-Dessources (12). Puis : Takaniko, Castard (6), Quesque (1). Libero : Rowlandson. ESPAGNE : 4 aces ; 12 contres ; 43 attaques ; 25 fautes (14 au service). Le six : Hernan (2), Torres (7), Saucedo (7), Delgado (9), Palharini (3), Salas (12). Puis : Ruiz, Barcala (5), Casila (14). Libero : Lobato. Antonin Rouzier. (Photo Mao/L’Équipe) tout cas trouvé un bon point de chute. » Avant de retrouver au Stade Poitevin Olivier Lecat – qu’il a déjà fréquenté lorsque ce dernier officiait comme adjoint de Philippe Blain chez les Bleus –, Rouzier attend avec impatience les nombreuses échéances à venir pour l’équipe de France (Ligue mondiale, qualifications pour les Mondiaux, Euro). « J’avais bien l’intention d’y être même si je ne pensais pas être titulaire, confie-t-il. J’espère être à cent pour cent à la fin de l’été mais il y a encore du boulot, j’ai perdu ma hauteur de frappe. Ça fait du temps de jeu pour les autres, tant mieux pour eux. Mais je ne laisserai pas ma place comme ça ! » Après tant d’efforts, ce serait dommage. NICOLAS ROUÉ I OPTIMISME POUR PUJOL. – Le passeur des Bleus, victime d’une entorse à la cheville, vendredi, a subit des radios où rien de grave n’a été décelé. Le staff de l’équipe de France souhaite cependant lui laisser un peu de temps. Il devrait reprendre lors du stage de Tourcoing (début le 5 juin). – N. R. I SAMICA AU PANA. – Après une saison en Pologne, à Jastrzebski, le réceptionneur-attaquant Guillaume Samica a paraphé un contrat d’un an au Panathinaïkos. « Ce n’est pas tous les jours qu’on a la possibilité de rejoindre un tel club et de disputer la Ligue des champions », commentait hier l’international à la sortie de son match face au Brésil. – N. R. RÉSULTATS Tournoi de France. VENDREDI (à Dunkerque) : France A - France A’, 3-2, Brésil-Espagne, 3-0. HIER (à Villeneuve-d’Ascq) : France A’ - Espagne, 3-1 ; France A - Brésil, 0-3. AUJOURD’HUI (à Dunkerque) : à partir de 16 heures : France A’ - Brésil, suivi de France A Espagne. LIGUE EUROPÉENNE FEMMES (2e tour, 1re journée) Des Bleues convaincantes FRANCE 3-0 ROUMANIE (25-16 ; 25-14 ; 25-23) 500 spectateurs. Arbitres : MM. Bernaola et Hojka. Points marqués : 128 (75 + 53). Durée : 1 h 17’. France : 8 aces ; 11 contres ; 41/102 attaques ; 14 fautes. Le six : Kloster (5) – Rybaczewski (cap., 15) – Volle (4) – Liénard (9) – Schleck (11) – Orle (10). Puis : Camara (4) – Mauricette (2). Libero : Ortschitt. Entraîneur : F. Vial. Roumanie : 1 ace ; 11 contres ; 27/108 attaques ; 15 fautes. Le six : Zaharia (9) – Albu - Onyejewke (11) – Drîmboi (5) – Kapalovies (1) – Trica (5). Puis : Garilescu (6) – Anghel (2). Libero : Pristavu. Entraîneur : Bogdan Paul. L’ÉQUIPE DE FRANCE a une nouvelle fois imposé son jeu, hier soir à Saint-Dié (Vosges). Avec une attaque irréprochable, de superbes réceptions, un duo OrléKloster et une capitaine (Rybaczewski) au meilleur de leur forme, les Françaises avaient réuni tous les ingrédients d’un grand match. Après avoir été menées 4-2 au premier set, elles ont assommé leurs adversaires et se mettent à rêver d’une qualification au Final Four. C’est ce qu’on appelle une « sacrée volée ». Mais les Roumaines (deuxièmes de la poule B) n’ont pas dit leur dernier mot. Les deux équipes se retrouvent cet après-midi au palais omnisports de Saint-Dié, à 16 heures. – E. La. RÉSULTATS Poule B. 2e tour, 1re journée : HIER : France-Roumanie, 3-0 ; Grande-Bretagne - Turquie, 1-3. 2e journée : AUJOURD’HUI : France-Roumanie (16 heures à Saint-Dié) ; Grande-Bretagne - Turquie. Classement : 1. France, 6 pts ; 2. Roumanie, 5 ; 3. Turquie, 4 ; 4. Grande-Bretagne, 3. – 3e tour : 12 et 13 juin à Vichy. Final Four les 4 et 5 juillet en Roumanie. PAGE 18 I TOURNOI DE SASSARI : PODIUM POUR CHRISTOPHE GUENOT. – Christophe Guénot, de retour à la compétition après neuf mois d’absence suite à une opération à l’épaule droite, n’a pas manqué sa reprise, hier à Sassari (Italie). Le médaillé de bronze de Pékin des 74 kg s’est classé troisième, battu 2-0 (1-0, 1-0) en demi-finales par l’Allemand Schneider. « Christophe a manqué de réglages debout face à l’Allemand mais il réalise quand même une bonne compétition de rentrée. Cette troisième place est encourageante pour la suite », analyse Jean-Marc Cardey. L’entraîneur des Français s’est aussi montré satisfait de la troisième place de Yannick Sczcepaniak (120 kg), qui avait mis entre parenthèses sa préparation pour se consacrer à son professorat de sport. « On voulait que Yannick et Christophe fassent des matches, ils en ont remporté quatre, c’est bien », poursuit Cardey, qui a vu Sébastien Hidalgo (qui n’a pas fait le poids en 60 kg) et Éric Buisson caler tous les deux dès le premier tour en 66 kg. Attendus aujourd’hui à Paris, les lutteurs vont axer leur semaine sur du travail physique à l’INSEP avant de partir, le 8 juin, pour deux semaines, en stage à Minsk (Biélorussie). « Là, face à une opposition relevée, ils prépareront les Jeux Méditerranéens (26 juin - 5 juillet à Pescara, en Italie) en insistant sur le travail qualitatif en combats contre les Biélorusses et, sans doute, des Arméniens et des Géorgiens », annonce Cardey. I TOURNOI DE DORMINGEN : LES FRANÇAISES EN REPÊCHAGES. – Un seul tour gagnant (6-0 contre la Biélorusse Yanuskevich) pour Meryem Selloum, médaillée de bronze aux Championnats d’Europe 2009, hier au tournoi de Dormingen (Allemagne). En huitièmes de finale, Selloum a cédé 6-3 (2-0, 4-3) face à la Suédoise Mattsson. La Française tentera sa chance aujourd’hui en repêchages des 59 kg, tout comme Géraldine Malpart. Même sort pour Mélanie Lesaffre (48 kg) et Amélie Mourier (55 kg). Marielle Pruvost. (Photo Jean-Marc Pochat) mais, à une sélection pour les Championnats du monde (26-30 août, aux Pays-Bas). Aujourd’hui figure de proue d’une catégorie qui se cherche un leader national, cette élève en quatrième année d’école d’ingénieurs serait bien inspirée d’opter, dès à présent, pour un régime étudiant allégé. – O. B. RÉSULTATS HIER. HOMMES. – 60 kg. Finale : Davtyan (ARM) b. Fukuoka (JAP), yuko. Milous, 5e. – 66 kg. Finale : Khashbaatar (MGL) b. Uriarte (ESP), ippon. Larose, 5e. – 73 kg. Finale : Wang Ki-chun (CDS) b. Van Tichelt (BEL), waza-ari. Darbelet, non classé. FEMMES. – 48 kg. Finale : Fukumi (JAP) b. Chung Jung-yeon (CDS), ippon. Pas de Française engagée. – 52 kg. Finale : Nakamura (JAP) b. Kuzyutina (RUS), yuko. La Rizza et Richard, 5es. – 57 kg. Finale : Matsumoto (JAP) b. Karakas (HON), yuko. Harel et Lantoine, non classées. – 63 kg. Finale : Pruvost b. Y. Ueno, yuko. Chevreuil, non classée. AUJOURD’HUI. Français engagés. HOMMES : – 90 kg : Brisson, Massimino. FEMMES : – 70 kg : Emane, Pasquet ; – 78 kg : Possamaï, Tcheumeo ; + 78 kg : Andéol. BOXE Chagaev s’explique PROMOTEUR de l’Ouzbek Ruslan revanche. Toujours selon le communiChagaev, l’Allemand Peter Kohl a qué, qui s’appuie sur le témoignage de publié hier un communiqué sur le bilan médecins réputés qui suivent Chasanguin de ce dernier. La veille, la gaev, il est démontré qu’il n’est plus Fédération finlandaise de boxe avait contagieux en ce qui concerne l’hépadéclaré que, à la suite d’un problème tite dont il a été atteint en 2006. Il ne de santé, Chagaev ne pourrait pas représente plus de danger, ni pour lui affronter le Russe Nikolaï Valuev pour ni pour ses adversaires, y compris au le titre WBA des lourds, que tous deux cas où les deux boxeurs saigneraient revendiquent, ce soir à Helsinki. du visage. Dans ce communiqué, difficilement La Fédération finlandaise a précisé hier compréhensible pour le profane, il est qu’elle n’avait pas interdit le combat, précisé que Chagaev ne souffre pas mais qu’elle voulait que Valuev se d’hépatite, mais seulement d’antifasse vacciner vingt-quatre heures gènes de l’hépatite qui provoquent la avant. Le Russe affirme ne pas avoir formation d’anticorps. Son sang a été été informé de cette proposition. examiné en Allemagne depuis des L’Américain Don King, copromoteur de années par des méthodes beaucoup Valuev, exige que la WBA le désigne plus sensibles que celles du laboratoire seul champion WBA, tandis que Dietfinlandais. Ses composants sanguins mar Poszwa, beau-fils de Kohl, laisse sont sains et inchangés depuis des entendre que des manœuvres années et inférieurs aux normes interdéloyales se sont produites envers nationales par lesquelles on est consiChagaev. Lequel se dit plus que jamais déré comme contagieux. Ses taux sont prêt à affronter Valuev. Une situation identiques à ceux qu’il avait lors de sa bien confuse que la Fédération finlanvictoire sur Valuev en 2007 en Alledaise de boxe, pas habituée à accueillir magne. Kohl estime donc qu’il n’y de grands événements pugilistiques, avait aucune raison d’annuler leur n’a peut-être pas su gérer. – A.-A. F. I FRENOIS LAISSERA SON TITRE. – Promoteur de Guillaume Frénois, Gérard Teysseron a annoncé que, la semaine prochaine, celui-ci abandonnera sa ceinture de champion de France des plume. Le titre vacant sera donc disputé entre Sofiane Takoucht et Samir Kasmi, le 27 juin prochain au Cannet-Côte d’Azur. Lors de cette réunion, Nadjib Mohammedi défendra son titre national des mi-lourds face à José Tavares Borge, Steve Herelius accordera une revanche à Jean-Marc Monrose, Hassan N’Dam sera opposé à l’Argentin Mariano Carrera, tandis que, dans un duel d’invaincus, Greg Tony, champion de France des lourds, affrontera le Camerounais Carlos Takam. AVIRON I COUPE DU MONDE : PLACE AU DUEL. – Le duel attendu entre les deux de couple français aura bien lieu tout à l’heure, à Banyoles (Espagne). Julien Bahain et Cédric Berrest se sont facilement qualifiés, hier, en remportant leur demi-finale alors que les champions du monde 2006, Adrien Hardy et Jean-Baptiste Macquet, ont acquis leur billet pour la finale d’aujourd’hui en prenant la troisième place. Ces résultats interviennent dans un contexte où la flotte française est un ton en dessous du niveau auquel elle était censée se trouver. Le nouveau « quatre sans » poids légers en particulier ne s’est pas qualifié pour la finale ce qui pourrait ouvrir la porte à un retour dans ce bateau des champions du monde Jean-Christophe Bette et Fabien Tilliet lors des prochaines régates. – M. V. RÉSULTATS HOMMES. Demi-finales (les trois premiers en finale). Deux sans barreur : 1. Grande-Bretagne, 6’34’’46 ;… 3. France (Chardin-Mortelette), 6’41’’22. Deux de couple. I : 1. France (Bahain-Berrest), 6’25’’48 ;… 6. France (Coeffic-Peltier), 6’41’’99. II : 1. Grande-Bretagne, 6’23’’28 ;… 3. France (Macquet-Hardy), 6’25’’50. Repêchages (les deux premiers en finale). Quatre sans barreur. I : 1. France (Lang-Lente-Bernard-Cadot), 6’6’’46 ;… 3. France (Mathis-Rondeau-DoucetDespres), 6’8’’69. Poids légers. Quatre sans barreur. I : 1. Italie, 6’10’’06 ;… 3. France (SolforosiRaineau-Moreau-Faucheux). Finales. Poids légers. Skiff : 1. Polymeros (GRE), 7’9’’12 ;… 6. Azou, 7’16’’79. Deux sans barreur : 1. Italie, 6’39’’90 ; 2. France (Tilliet-Bette), 6’41’’02. AUJOURD’HUI : finales à partir de 10 h 30. DIMANCHE 31 MAI 2009 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge LE VENT s’est invité hier sur le Icahn Stadium. Mais il n’a pas perturbé Tyson Gay qui a bouclé un énorme 200 m. En 19’’58 avec un vent régulier (1,3 m/s), l’Américain, champion du monde des 100 et 200 m en 2007 et qui depuis vivait à l’ombre de Bolt, a signé le troisième chrono de tous les temps derrière le record du monde de Bolt (19’’30 aux Jeux de Pékin) et les 19’’32 de Johnson qui firent référence de 1996 à l’été dernier. Ça promet ! Quelques minutes plus tôt, Tirunesh Dibaba, la double championne olympique, qui faisait son retour plus de huit mois après sa dernière course (un 5 000 m à Rieti) est tombée. L’Éthiopienne s’est inclinée derrière la jeune Kényane (19 ans) Linet Masai (14’40’’93 contre 14’35’’39). Ça ne lui était plus arrivé sur piste depuis septembre 2006. – J.-D. C. En raison du décalage horaire, vous trouverez les derniers résultats et le compte rendu dans votre édition de demain. HOMMES. 200 m (+ 1,3 m/s) : 1. Gay (USA), 19’’58. 400 m : 1. L. Merritt (USA), 44’’75 ; 2. Quow (TRI), 44’’89 ; 3. C. Brown (BAH), 45’’04 ; … 6. Clement (USA), 45’’76. 1 500 m : 1. Manzano (USA), 3’34’’14 ; 400 m haies : 1. B. Jackson (USA), 48’’52 ; 2. Culson (PRI), 48’’52 ; 3. McFarlane (JAM), 48’’89 ; … 5. Taylor (USA), 49’’67. FEMMES. 100 m (+ 2,8 m/s) : 1. Jeter (USA), 10’’85 ; 2. M. Lee (USA), 10’’88 ; 3. Campbell-Brown (JAM), 10’’91 ; 4. Baptiste (TRI), 10’’91 ; 5. L. Williams (USA), 10’’94. 100 m B (+ 1,3 m/s): 1. Solomon (USA), 11’’04 ; … 9. Hurtis, 11’’50. 400 m haies : 1. Danvers (GBR), 55’’19. Bleu La sensation Gay Jaune Rouge Jaune I SEBRLE DÉMARRE EN DOUCEUR. – Le Tchèque Roman Sebrle, recordman du monde du décathlon (9 026 points), s’est classé cinquième (4 257 pts) à l’issue de la première journée du meeting de Götzis, menée par l’Ukrainien Kasianov (4 461 pts). Chez les femmes c’est une compatriote, Ludmila Yosipenko, qui occupe pour l’instant la première place de l’heptathlon (3 840 pts). La Française Antoinette Nana Djimou, elle, avait dû renoncer à sa participation en raison d’une douleur aux ischio-jambiers. Elle fera sa rentrée lors de la Coupe d’Europe fin juin. I DUARTE ABANDONNE. – Alignée sur 3 000 m steeple hier après-midi à Pézenas, Sophie Duarte, pourtant en tête, a jeté l’éponge peu après la mi-course après avoir ressenti une gêne à une cuisse. Marion Buisson, elle, ne s’est finalement pas alignée dans un concours de perche remportée par Maria Ribeiro (4,20 m). PAS SÛR que même Jérémy Le Bris, le coach de Marielle Pruvost (22 ans) à Mulhouse, aurait parié sur celle-ci une poignée d’euros à l’entame de la finale des – 63 kg. Troisième des Championnats de France (mi-janvier) et du Grand Prix de Tunis (9-10 mai), sa protégée rencontrait hier après-midi à Moscou la championne du Japon, Yoshie Ueno. L’indiscutée numéro 1 planétaire après ses succès consécutifs cette saison au Grand Chelem de Paris et au Grand Prix de Hambourg... Une patronne dont Pruvost allait se jouer (yuko) après s’être débarrassée auparavant de la Sud-Coréenne Joung Dawoon (yuko), de la Chinoise Tian Yunlu (ippon) et de la Mongole Batbayar (ippon). « Ces trois dernières étaient a priori à ma portée, considère cette insatiable bosseuse, novice dans le haut niveau. Quant à Ueno, je l’ai affrontée relâchée, sereine, dans l’optique de prendre du plaisir… » L’or russe autour du cou, Marielle Pruvost peut sérieusement songer, désor- Noir Bleu Noir I 10’’06 POUR CHAMBERS. – Hier soir à Kalamata (Grèce), le Britannique Dwain Chambers a poursuivi sa singulière saison estivale – qui le mènera notamment à Dessau (Allemagne, mardi), à Montreuil (le 11 juin), à Uden (Pays-Bas, le 27 juin) et à Reims (le 14 juillet) – en signant sur 100 m un chrono de 10’’06 (+ 0,3 m/s). Il restait sur un 10’’21 (– 0,5 m/s) le 16 mai à Ponce (Porto Rico). Le champion d’Europe indoor 2009 du 60 m, écarté des plus grands meetings, a également remporté le 200 m (20’’59). I TAMGHO AVEC MONTREUIL. – Toujours à la recherche d’un triple bond à plus de 17 mètres ce printemps (il en reste à 16,78 m régulièrement), Teddy Tamgho participera aujourd’hui à Dubnica Nad Vahom (Slovaquie) au match du groupe B de la Coupe d’Europe des clubs champions. Il tentera d’aider le CA Montreuil à retrouver le groupe A la saison prochaine. VOLLEY-BALL ! ÉQUIPE DE FRANCE HOMMES VILLENEUVE-D’ASCQ – (Nord) commission de sélection, le week-end prochain, à Vittel, aux Championnats de France. Situation moins claire chez les sabreuses, en piste hier à Tianjin, en Chine, pour leurs derniers assauts. Malgré sa 33e place, Léonore Perrus a validé sa sélection pour les Mondiaux. Même si la convocation des sélectionneurs n’est prévue que jeudi, Carole Vergne (12e et battue par la double championne olympique, l’Américaine Zagunis) devrait être du voyage. Tout comme Solenne Mary (19e). L’indécision plane plutôt sur la quatrième équipière (Lembach, Berder ?) « Il faudra réfléchir, notamment sur l’esprit de combat des filles », révèle l’entraîneur Cyril Tahon. – A. La. AUJOURD’HUI : épreuve par équipes. Classement final des sélectives : 1. Lopez, 40 pts ; 2. Pillet, 26 ; 3. Anstett, 22 ; 4. Sanson, 20 ; 5. Apithy et Woog, 8 ; 7. Verbrackel, 6. SABRE FEMMES (Tianjin [CHN], 30 mai). – Demi-finales : Velikaia (RUS)-Tan Xue (CHN), 15-6 ; Zagunis (USA)-Kim Keum-hwa (CDS), 15-10. Finale : Velikaia (RUS)-Zagunis (USA), 15-7. Classement des Françaises : 12. Vergne ; 19. Mary ; 27. Stoltz ; 33. Perrus. AUJOURD’HUI : épreuve par équipes. Classement final des sélectives : 1. Perrus, 46 pts ; 2. Vergne, 30 ; 3. Mary, 20 ; 4. Lembach … PROGRAMME Cela suffira-t-il à lui faire oublier sa contre-performance de la Coupe d’Europe de marche le 24 mai (une huitième place sur 20 km en 1 h 26’59’’) ? En tout cas, Yohann Diniz, troisième du 10 km de Cracovie (Pologne) hier en 38’45’’ derrière le Russe Borchine (38’’11), champion olympique du 20 km, et le Norvégien Tysse (38’’38), est rentré rassuré avec en poche la meilleure performance française sur cette distance, qu’il court peu. « Ça s’est bien passé, indiquait le Français, légèrement enrhumé. La course a été très tactique, ce n’est pas parti très vite et ça s’est surtout joué après le troisième kilomètre. Aux 9 500 mètres, j’étais même encore deuxième mais je manquais sans doute de fraîcheur pour m’imposer. Ça prouve que la Coupe d’Europe était un vrai jour sans. Psychologiquement, ç’a été dur de se remobiliser après l’échec mais ça valait le coup. » Le but premier (rebondir) est donc d’autant mieux atteint que la concurrence était forte. Le Rémois va pouvoir en toute sérénité débuter un programme de récupération avec un passage à Carnac en thalasso. Avant d’attaquer les meetings LNA (Montreuil, le 11 juin, Villeneuve-d’Ascq le 30 et Reims le 14 juillet). – J.-C. B. MÊME SANS COMBATTRE, le vicechampion olympique de sabre Nicolas Lopez (touché à l’adducteur droit) est depuis hier officiellement assuré de participer aux Mondiaux à Antalya (30 septembre-8 octobre). À Padoue, ses camarades sabreurs n’ont jamais été en mesure de réaliser « la » perf (le meilleur, Pillet, 7e) pour lui chiper la première place du classement des épreuves de référence, synonyme de qualification directe pour la Turquie. Jamais menacés par un exploit d’un des jeunes Bleus (Apithy ou Verbrackel), les deux autres champions olympiques par équipe (Pillet et Sanson) et le remplaçant (Anstett) devraient donc attendre sereinement la réunion de la RÉSULTATS (*) À la suite des aveux de dopage et au déclassement de Jerome Young, champion du monde en 2003, Djhone est remonté de la 5e à la 4e place. Diniz soulagé Lopez et Perrus : objectif monde SABRE HOMMES (Padoue [ITA], 30 mai). – Quarts de finale : Limbach (ALL)-Pillet, 15-8 ; Szilagyi (HON)-Iakimenko (RUS), 15-5 ; Dumitrescu (ROU)-Montano (ITA), 15-8 ; Tarantino (ITA)Pastore (ITA), 15-13. Demi-finales : Limbach (ALL)-Szilagyi (HON), 15-9 ; Tarantino (ITA)-Dumitrescu (ROU), 15-13. Finale : Tarantino (ITA)-Limbach (ALL), 15-6. Classement des Français : 7. Pillet ; 20. Sanson ; 25. Anstett ; 36. Médard ; 60. Apithy. CLÉMENTINE BLONDET AUJOURD’HUI. – Au stade du Schlossberg, à partir de 14 heures. Principaux engagés. – HOMMES. 100 m : Lemaitre. 200 m : De Lépine. 300 m : Djhone. Hauteur : Diarra. Perche : Mesnil, Lavillenie. Triple saut : Kapek, Lechanga, Taillepierre. Poids : Niaré, Bucki. FEMMES. Hauteur : Skotnik. Triple saut : Nzola Meso. Tous Français. COUPE DU MONDE 19 MOTO Bleu Rouge Noir Jaune AUTOMOBILE ! FORMULE 1 ! VITESSE – GRAND PRIX D’ITALIE Lorenzo, le bon tempo L’Espagnol, déjà vainqueur au Mans il y a quinze jours, a signé la pole-position hier sur les terres de son coéquipier, Valentino Rossi. MUGELLO – (ITA) de notre envoyé spécial LE QUATUOR QUI AVAIT ANIMÉ les deux dernières courses de MotoGP, à savoir, selon le classement du Championnat du monde, Jorge Lorenzo, Valentino Rossi, Casey Stoner et Dani Pedrosa, ne sera plus qu’un trio cet après-midi. Même s’il prendra le départ, le malheureux Pedrosa sera une fois de plus diminué physiquement. Hier matin, pendant les essais libres, il s’est blessé de façon très inhabituelle : sa Honda ayant violemment chassé de l’arrière, en cherchant à en reprendre le contrôle, il se fit une élongation d’un muscle de la hanche droite, le gluteus, avec peut-être une désinsertion tendineuse. Comme Jules Cluzel (lire par ailleurs), Pedrosa recevra ce matin une infiltration, mais, comme le Français, il aura mal. « Il sera à cinquante pour cent de ses moyens, dit-on au service médical du circuit, et il n’est pas sûr qu’il puisse finir la course. » Dommage, car la bataille s’annonce une nouvelle fois acharnée sur le spectaculaire circuit du Mugello. Sur la lancée de sa victoire au GP de France il y a quinze jours, Jorge Lorenzo s’est adjugé la pole-position quinze secondes avant que le drapeau à damiers ne s’abaisse, en délogeant sans pitié le favori de cœur de beaucoup, Loris Capirossi, qui s’en était lui-même emparé quelques secondes avant aux dépens de Valentino Rossi, lui-même rejeté en quatrième position par la montée à la deuxième place de Casey Stoner à la dernière seconde. Sous son casque à la décoration inédite (voir photo), Rossi dut mentalement se prendre la tête à deux mains. Auteur ici d’une exceptionnelle série de sept victoires consécutives en MotoGP, l’Italien en guigne en effet une huitième en sachant combien il importe de figurer en première ligne pour ne pas se faire lâcher d’entrée par le groupe de tête. Mais sa réussite ici est telle que ce diable de pilote 5/17 2 95 6 310 2 105 4 220 2 115 efficacité. À Jerez, il avait fini quatrième de la course et serait tout à fait satisfait d’en faire autant aujourd’hui. Vu les problèmes qui affectent Mike Di Meglio et Jules Cluzel (lire ci-dessous), Randy de Puniet est en tout cas le mieux placé pour donner des couleurs à la moto française. À moins que le petit Johann Zarco, septième dans les qualifs des 125 sur un circuit où il s’imposa en 2007 dans le cadre de la Rookies Cup, ne se mette lui aussi en valeur… ANDRÉ-JACQUES DEREIX 6 245 Rouge Jaune 3 3e vitesse 195 km/h AUJOURD’HUI D 8 h 40 à 9 heures : warm-up 125. De De 9 h 10 à 9 h 30 : warm-up 250. De 9 h 40 à 10 heures : warm-up MotoGP. PODIUM MOTOGP 2008 À 11 heures : GP 125 (20 tours). 1. Rossii (ITA (ITA, Yamaha) À 12 h 15 : GP 250 (21 tours). 2. Stooner (AUS, ( , Ducati)) À 14 heures : GP MotoGP (23 tours). 3. Pedrosa (ESP, Honda) CHAMPIONNAT DU MONDE 2009 (après 4 GP sur 17) : 1. Lorenzo, 66 points ; 2. Rossi, 65 ; 3. Stoner, 65 ; 4. Pedrosa, 57 ; 5. Melandri, 43 ; 6. Dovizioso, 43 ; 7. Edwards, 35 ; 8. Vermeulen (AUS, Suzuki), 31 ; 9. Capirossi, 27 ; 10. De Puniet, 26 ; etc. A PRIORI, Jules Cluzel et Mike Di Meglio ne rééditeront pas aujourd’hui leur brillante course du Qatar (respectivement 2e et 3e). Cluzel souffre toujours de la clavicule droite, fracturée au Mans. Hier matin, ayant eu plus mal que la veille pendant la deuxième séance d’essais libres, il se rendit à la clinique mobile pour se faire faire une injection qui n’était prévue que pour la course d’aujourd’hui. Dans l’après-midi, après la qualif où il s’était quand même classé douzième, il disait : « Ça m’a un peu soulagé pendant cinq tours, mais après, ça m’a fait vraiment mal. » Ce matin, Cluzel aura donc droit à une nouvelle infiltration, plus puissante, mais, prévient Bernard Achou, l’ostéopathe de la clinique mobile, « il aura mal de toute façon, et il sera à 60 ou 70 % de ses moyens. » Le pilote est prévenu. « Il va falloir serrer les dents », dit-il. Quant à Di Meglio, qui affirmait vendredi que son bras ne le gênait plus du tout, il en a de nouveau souffert hier matin. « La même douleur qu’à Jerez », explique-t-il. Quatorzième sur la grille de départ, le Toulousain ne s’attend pas à une course extraordinaire. Demain, il retournera au centre médical de Modène, où il s’était fait examiner en début de semaine, pour passer des examens complémentaires. Si l’existence d’un syndrome des loges est cette fois avérée, il a prévu de se faire opérer dès mercredi, toujours à Modène. – A.-J. D. GRILLES DE DÉPART MOTOGP. – 1re ligne : Lorenzo (ESP, Yamaha), 1’48’’987 (moy. : 173,3 km/h) ; Stoner (AUS, Ducati), 1’49’’008 ; Capirossi (ITA, Suzuki), 1’49’’121 ; 2e ligne : Rossi (ITA, Yamaha), 1’49’’148 ; De Puniet (Honda), 1’49’’499 ; Edwards (USA, Yamaha), 1’49’’547 ; 3e ligne : Dovizioso (ESP, Honda), 1’49’’648 ; Pedrosa (ESP, Honda), 1’50’’073 ; Elias (ESP, Honda), 1’50’’078 ; 4e ligne : Takahashi (JAP, Honda), 1’50’’305 ; Vermeulen (AUS, Suzuki), 1’50’’405 ; De Angelis (SAN, Honda), 1’50’’448 ; 5e ligne : Canepa (ITA, Ducati), 1’50’’528 ; Toseland (GBR, Yamaha), 1’50’’537 ; Melandri (ITA, Kawasaki), 1’50’’710 ; 6e ligne : Hayden (USA, Ducati), 1’50’’924 ; Kallio (FIN, Ducati), 1’51’’008. 250 CM³. – 1re ligne : Bautista (ESP, Aprilia), 1’52’’804 (moy. : 167,4 km/h) ; Simoncelli (ITA, Gilera), 1’52’’818 ; Barbera (ESP, Aprilia), 1’52’’842 ; Aoyama (JAP, Honda), 1’53’’050 ; 2e ligne : Debon (ESP, Aprilia), 1’53’’573 ; Luthi (SUI, Aprilia), 1’53’’702 ; Wilairot (THA, Honda), 1’53’’811 ; Pasini (ITA, Aprilia), 1’53’’875 (…) 3e ligne : Cluzel (Aprilia), 1’54’’211 (…)4e ligne : Di Meglio (Aprilia), 1’54’’363 (…) 5e ligne : Debise (Honda), à 1’57’’699, etc. CHAMPIONNAT DU MONDE 2009 (après 4 GP sur 17) : 1. Bautista, 67 points ; 2. Aoyama, 66 ; 3. Barbera, 48 ; 4. Simoncelli (ITA, Gilera), 41 ; 5. De Rosa, 31 (...) 8. Cluzel, 28 (...) 13. Di Meglio, 21 (...) 21. Debise, 3, etc. 125 CM³. – 1re ligne : Smith (GBR, Aprilia), 1’58’’134 (moy. : 159,8 km/h) ; Redding (GBR, Aprilia), 1’58’’431 ; Simon (ESP, Aprilia), 1’58’’575 ; Gadea (ESP, Aprilia), 1’58’’621 ; 2e ligne : Zarco (Aprilia), 1’59’’178 (…)8e ligne : Masbou (Loncin), 2’03’’226, etc. CHAMPIONNAT DU MONDE 2009 (après 4 GP sur 16) : 1. Simon, 55 ; 2. Smith, 49,5 ; 3. Iannone, 46,5 ; 4. Gadea, 38 ; 5. Folger (ALL, Aprilia), 33 (...) 21. Zarco, 3,5 (...) 23. Di Carlo (Honda), 2, etc. I SUPERBIKE : BIAGGI BILLE EN TÊTE. – L’Italien Max Biaggi (Aprilia) a dominé la première séance de qualifications hier sur le Miller Motorsport de Salt Lake City (USA). Il devançait l’Américain Spies (Yamaha) et l’Espagnol Checa (Honda), double vainqueur l’an dernier dans l’Utah. La Superpole se disputait la nuit dernière. I ENDURANCE : LE YART EN POLE À OSCHERSLEBEN. – L’équipage vainqueur des 24 Heures du Mans en avril, Jerman-Martin-Giabbani (SLV-AUT-FRA, Yamaha Austria Racing Team), partira en pole cet après-midi (14 heures) de la deuxième épreuve du Championnat du monde d’endurance, les 8 Heures d’Oschersleben (ALL). Le Honda Michelin Power Research Team suivra en deuxième position. I MOTOCROSS : PICHON, INTÉRIMAIRE EFFICACE. – Venu prêter main forte le temps de deux Grands Prix (Grande-Bretagne et TRIATHLON ! SÉRIE MONDIALE (distance olympique) PROGRAMME Numéro 5 mondial, Laurent Vidal s’impose, à 25 ans, comme le nouveau leader français. de notre envoyé spécial SHOW BRÛLANT ! La deuxième étape de la série mondiale, aujourd’hui à Madrid, s’annonce des plus explosives. Et pas seulement par la température qui règne sur la Casa de Campo, le grand parc proche du palais royal. Avec le retour du champion olympique, l’Allemand Jan Frodeno, et, bien sûr, le héros local, l’Espagnol Javier Gomez, champion du monde 2008, la densité du plateau est digne d’une épreuve olympique. En l’absence de Frédéric Belaubre, blessé à une épaule, Vidal sera l’atout français no 1. Lors de l’ouverture, voilà un mois en Corée du Sud, une fois le vélo posé, le licencié au Lagardère Paris Racing mena le train entouré de ce qui se fait de mieux sur la planète triathlon. Il ne lui manqua que quelques hectomètres pour se rapprocher du bouquet (8e). Dimanche dernier, c’est en vainqueur qu’il termina la première manche du Grand Prix national, à Dunkerque. « Être no 1 français, c’est bien, mais je ne veux pas m’arrêter là », avance-t-il. L’an dernier, je termine la saison no 5 du ranking mondial. O.K., c’est super puisque aucun Français n’avait jamais réussi ça. Mais ça veut aussi dire qu’il en reste quatre devant. » Certes, mais il y a encore cinq ans, Laurent fréquentait les épreuves régionales... « Il y en a eu du chemin parcouru depuis mon premier triathlon, en 1994 à Sète, où ma mère avait loué un VTT dont je ne savais pas passer les vitesses », admet-il. Parti s’entraîner tout l’hiver en Nouvelle-Zélande, à Christchurch, dans le groupe de son amie Andrea Hewitt (huitième des JO, championne du monde espoirs 2005), le caporal de l’armée de terre est revenu avec de grosses ambitions. Mais reste fidèle à sa philosophie : « Le sport doit être au service de la vie. Je me sens un peu atypique. Même si c’est mon métier et que j’essaie de le faire de façon professionnelle, ce n’est que du sport. Ma priorité, c’est d’être heureux. J’ai la chance Bianchi concrétise Annoncé comme le grand favori de la saison, au sein d’une écurie (ART GP) invaincue dans la discipline depuis 2004, Jules Bianchi a confirmé son statut dès la deuxième épreuve de la saison sur l’Eurospeedway de Lausitz (ALL). Qualifié en première ligne au côté de son coéquipier finlandais Valtteri Bottas, le Niçois (20 ans en août) s’est emparé de la première place dès le septième tour de course et n’a plus été inquiété. Avant la deuxième course aujourd’hui (départ : 10 h 30), Bianchi a pris la tête du classement général avec 18 points, devant un autre Français JeanKarl Vernay (Signature) qui a terminé troisième hier à Lausitz. I WTCC : TARQUINI COIFFE MULLER. – 4 Seat Leon ont pris les quatre 1res places sur la grille de départ de l’épreuve de Valence du Championnat du monde des voitures de Tourisme. Dans son dernier tour de qualification, l’Italien Gabriele Tarquini a chipé la pole au Français Yvan Muller, champion du monde en titre et leader du classement général. Départ des courses aujourd’hui à 12 h 50 et 15 h 5. I DTM : EKSTROM ENTRE LES GOUTTES. – Le Suédois Matthias Ekstrom (Audi) a dominé une séance de qualifications perturbée par les averses à Lausitz (ALL). Cet après-midi, il partira en pole de ce 2e rendez-vous de la saison, où les Mercedes n’ont glissé que la voiture de Di Resta parmi les quatre premières. Alexandre Prémat (Audi) partira en 15e position. I F 2 : WICKENS PREMIER VAINQUEUR. – La 1re course du nouveau Championnat de F 2, disputée sur le circuit de Valence (ESP), a souri au Canadien Robert Wickens (20 ans), parti en pole et vite hors d’atteinte. Le Français Julien Jousse termine à la 5e place. 2e round aujourd’hui. I GT 3 FRANCE : AUDI APPREND VITE. – Aux mains expertes de Séphane Ortelli (avec Lebon), l’Audi R 8 LMS remporte dès sa 2e sortie en France sa 1re victoire. Un succès sans appel devant les équipages Campbell-Jakubowski (Ferrari 430) et Thévenin-Peyroles (Lamborghini Gallardo). En GT 1, la 1re victoire de la saison tendait les bras à Dayraut et Mérafina (Corvette SRT), mais Ayari (avec Hernandez) profitait du dépassement d’un attardé pour ravir le commandement. L’équipage Borhnauser-Groppi (Saleen Larbre compétition), 3e, conforte son avance au Championnat de France. – M. F.-E. I RALLYE : HENRY EN TÊTE DU LIMOUSIN. – Patrick Henry a viré hier soir en tête du Rallye du Limousin, après avoir effectué 4 scratches sur les 6 spéciales d’une journée où Daniel Elena, copilote de Sébastien Loeb, a joué les ouvreurs. Mais rien n’est fait : derrière lui, on retrouve à seulement 3’’7 Roché (Subaru Impreza), puis Canivenq à 4’’ (Peugeot 207 S 2000) et Vigion à 4’’8 (Peugeot 207 S 2000). Cela promet une troisième et dernière étape très disputée aujourd’hui avec au programme six nouvelles spéciales (70 km) à partir de 8 heures. Arrivée finale à Limoges à partir de 17 h 30. – F. L. SQUASH ! CHAMPIONNATS D’EUROPE Lincou, pour son œuvre BIEN SÛR, il aurait préféré un autre déroulement pour cette finale francofrançaise. Vainqueur par abandon de son rival national au deuxième jeu, Thierry Lincou est néanmoins devenu champion d’Europe, hier à Herentals (Belgique), brisant ainsi l’hégémonie de Grégory Gaultier (cinq titres depuis 2004). Ce dernier, victime d’une contracture à la cuisse droite, a préféré jeter l’éponge pour ne pas risquer une blessure plus grave. « J’ai passé une belle semaine ici, avec mes revanches sur l’Espagnol Golan et face à l’Anglais Matthew, dit Lincou. Ça fait plaisir d’être champion d’Europe après avoir été champion du monde (en 2004), ça manquait à mon palmarès. Je ne m’étais pas spécialement entraîné pour ça, j’avais surtout effectué de la préparation physique ces derniers temps car on est entre deux eaux (la saison ne reprendra qu’en septembre avec le British Open). Mais je suis arrivé ici avec l’envie de jouer et ce résultat et la manière font du bien à la tête. Après, la finale, elle est ce qu’elle est… J’ai été chanceux, mais je pense aussi que Greg était moins déterminé que je ne l’étais. » À 33 ans, Thierry Lincou conserve intact son plaisir de jouer et espère durer encore quelque temps. « J’entends dire que je n’attaque pas assez, que mon jeu n’est pas aussi flamboyant que celui des Égyptiens… Mais j’ai été champion du monde comme cela ! (rires) Et ici, j’ai montré que moi, l’homme du “vieux squash”, j’étais capable de faire de bons matches. Je joue autrement,avec sans doute plus de tactique, de réflexion, mais ça peut marcher aussi. » Après cet Euro, Lincou va partir se ressourcer chez lui, à la Réunion, où il disputera un tournoi dans trois semaines, avant de s’offrir quelques vacances en famille… – F. P. RÉSULTATS HOMMES. Finale : Lincou (no 8 mondial) b. Gaultier (no 2), 12-10, 9-3, abandon. 3e place : Anjema (HOL, no 19) b. Matthew (ANG, no 6), forfait. FEMMES. Finale : N. Grinham (HOL, no 3) Atkinson (HOL, no 12), 9-11, 11-3, 11-5, 11-4. 3e place : Lengthorn-Massaro (ANG, no 7) Stoehr (no 11), 11-5, 11-8, 11-7. BATEAUX ! TRANSMANCHE La belle santé de Vidal MADRID – France, le week-end prochain) au team Honda Martin suite aux blessures de Strijbos et De Reuver, Mickaël Pichon a fait un retour en fanfare dans le mondial MX 1, qu’il avait quitté fin 2006. Meilleur temps de la séance pré-qualificative, le Sarthois s’est classé deuxième de la course qualificative derrière le champion en titre, David Philippaerts. Dans la catégorie MX 2, les Français ont fait carton plein en plaçant cinq des leurs parmi les sept premiers, Marvin Musquin s’est imposé dès sa première sortie sur KTM devant Guarneri, Frossard, Monni et Paulin. – P. H. I ENDURO : GERMAIN LEADER EN LOZÈRE. – Marc Germain a remporté la deuxième journée du Trèfle lozérien (Circuit des Gorges du Tarn) et passe en tête du général devant Julien Gauthier pour 5 secondes. Stéphane Peterhansel est cinquième avant la dernière étape du triptyque, aujourd’hui sur 136 km à travers la Margeride. F 3 EUROSERIES de ne pas me fixer de limites. Ce que je vis au quotidien, c’est mon chemin de joie. » Sans doute du côté de Londres 2012 afin d’effacer la frustration d’un 1er rendez-vous olympique manqué à Pékin (36e). Condamné à multiplier les courses pour engranger les points qualificatifs perdus à cause d’une mononucléose contractée en 2006, Vidal n’était pas arrivé en Chine dans les conditions optimales. « C’est la seule course que j’ai foirée depuis mars 2007 et je l’ai toujours en travers de la gorge, confie-t-il. Certains ont pensé, à tort, que j’avais mal géré la pression. Une course ne me stresse pas, je n’y joue pas ma vie. Cet échec est plutôt dû au manque d’expérience dans la gestion de la saison et surtout de la préparation terminale. Si je vais à Londres, je n’irai pas pour une performance, mais bien pour une médaille. » Et de piocher dans le passé récent pour expliquer les progrès restant à réaliser : « En Corée, j’ai sorti la meilleure course à pied de ma carrière, mais je suis encore à 20 secondes des meilleurs. » PASCAL GRÉGOIRE-BOUTREAU DIMANCHE 31 MAI 2009 AUJOURD’HUI. – À Madrid, à 11 h 30 course FEMMES ; à 14 h 15 HOMMES. (1 500 m natation ; 40 km de vélo ; 10 km de course à pied). Principaux engagés. – HOMMES : Frodeno (ALL) ; Gemmel (NZL) ; Gomez (ESP) ; Atkinson, Kahlefeldt, Robertson (AUS) ; A. Brownlee, Don (GBR) ; Fretta (USA) ; Polyanskiy (RUS). FEMMES : Hewitt, Warriner (NZL) ; Luxford (AUS) ; Ide, Niwata (JAP) ; Dittmer (ALL) ; Di Marco Messmer (SUI) ; Hidalgo (ESP). Français engagés. – HOMMES : Moulai, Vidal, Hauss. FEMMES : Harrison, Péon. SÉRIE MONDIALE 2009 (après 1 épreuve sur 8). – HOMMES : 1. Docherty (NZL), 800 pts ; 2. Kahlefeldt (AUS), 740 ; 3. Polyanskiy (RUS), 685 ; … 8. Vidal, 464 ; 15. Fleureton, 269 ; 26. Belaubre, 114. FEMMES : 1. Snowsill (AUS), 800 ; 2. Moffat (AUS), 740 ; 3. Ide (JAP), 685 ; … 12. Harrison, 339 ; 34. Péon, 61. Éliès bisse UN MOIS APRÈS AVOIR remporté la Solo Concarneau pour son retour en compétition après son accident sur le dernier Vendée Globe (fracture du fémur gauche), Yann Éliès a remis ça, hier, lors de la Transmanche. À bord de son Figaro Bénéteau 2 Generali, le skipper a couvert les 220 milles (400 km) entre l’Aber Wrac’h (Finistère) et Plymouth (ANG) en 23 h 33’ devançant des pointures telles que Thomas Rouxel (Défi-Mousquetaire), Jérémie Beyou (Never-Surrender) et Armel Le Cléac’h (Brit-Air, 2e du Vendée Globe), tous se tenant en à peine 2 minutes. « J’ai parcouru le dernier quart sous spi au portant, j’ai bien négocié les angles par rapport au vent », décryptait Éliès pour expliquer son succès. Victoire qu’il qualifiait de « presque inattendue car les conditions de vent étaient plus musclées et, comme je suis encore un peu diminué physiquement, ça peut faire mal ». Ça ne l’a pas empêché de « partir pleine balle », car « rattrapé par les démons de la compétition ». Éliès participera à la Solitaire du Figaro (départ le 30 juillet) pour laquelle il est qualifié avec ces 2 succès. D’ici là, Yann Éliès se lancera dans l’aventure du record de l’Atlantique Nord (2 925 milles entre New York et le cap Lizard, détenu depuis 2007 par Cammas sur Groupama 3 en 4 j 3 h 57’54’’) à bord de Banque-Populaire avec Pascal Bidégorry. « Comme j’ai envie de faire le Jules Verne l’hiver prochain, j’ai appelé Pascal, qui m’a dit de venir faire le convoyage vers New York et pourquoi pas le record », dit Éliès, qui était de l’avant-dernier record de la distance avec Bruno Peyron sur Orange 2, en 2006. Banque-Populaire, dont la remise à l’eau est prévue lundi, doit partir de Lorient vers New York le 16 juin. – Ak. C. I RECORD POUR JOSSE. – Lors de la Transmanche, BT, le 60 pieds barré par Sébastien Josse et Jean-François Cuzon, a battu les records détenus en monocoque et en multicoque : les 220 milles en 13 h 14’30’’, soit trois heures de moins que le record en monocoque établi par Gaël Le Cléac’h sur Sill-beurre-Le-Gall et 2 h 7’ de mieux que celui en multicoque du trimaran 50 pieds d’Hervé Cléris. BT a devancé Brit-Air (G. Le Cléac’h-Troussel) de 3’20’’ et SolOcéans (Morvan-Riou) de 1 h 19’. I VOLVO OCEAN RACE : À PUMA LE PROLOGUE. – Les Américains de Puma – avec Franck Cammas en invité de marque – ont remporté hier la régate côtière au large de Galway, prologue de la prochaine étape de la Volvo Race, entre la côte irlandaise et Göteborg (SUE), le samedi 6 juin. Un premier succès dans ce tour du monde par étapes et en équipage arraché à Telefonica-Blue à la faveur d’une meilleure place en seconde manche que les Espagnols (1ers contre 3es). Au classement général, Ericsson 4 (4e et 5e hier) est toujours leader (94 pts) mais voit Telefonica-Blue (81) et Puma (80) revenir. PAGE 19 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 4 215 À bras raccourcis G Randy DE PUNIET (5e en MotoGP) : « J’ai été rapidement dans le coup. J’ai fait un bon chrono dans mon dernier tour. J’aurais même pu l’améliorer mais j’ai été gêné par Takahashi. J’ai fait un petit tout-droit à un moment, mais juste parce que j’avais freiné un peu tard. J’égale ma meilleure performance de l’année sur une grille (déjà 5e au GP d’Espagne et 4e en course). Je signe tout de suite pour que Jerez recommence. Comme là-bas, je suis à côté de Rossi. En plus, je suis première Honda, c’est parfait. On va encore essayer quelques petits trucs au warm-up. Mon seul regret : je n’ai pas encore réussi à joindre Régis (Laconi). Le téléphone est coupé, ils l’ont peut-être puni ? » G Johann ZARCO (7e en 125 cm³) : « Jusqu’ici, ma meilleure place sur la grille avait été quatorzième au Qatar. Avec mon coach, Laurent Fellon, on avait décidé de prendre les bonnes roues parce que l’aspiration aide beaucoup sur ce circuit. Je me suis mis dans le sillage de pilotes comme Simon et Gadea, et j’ai pu faire un bon tour. J’ai déjà gagné ici en Rookies Cup (compétition monotype sur KTM 125 remportée par Zarco en 2007), mais de là à espérer faire un podium… L’importantsera de prendre un bon départ et de se concentrer pour essayer de rester dans le groupe de tête. » * La dixième écurie du plateau actuel, Williams, qui s’était inscrite de son côté, a été exclue de la FOTA. Bleu 2 120 RÉACTIONS misme ou en interdisant les ravitaillements en course. Cela permettrait de maintenir une concurrence technologique sans tomber dans une spirale (inflationniste). Mais tout cela devrait se régler au sein de la FOTA, comme ces dernières années où les écuries sont parvenues à des compromis. » Répétant que Ferrari comprenait les motivations de la FIA (« stopper les abandons d’écuries existantes et faciliter l’arrivée de nouvelles équipes »), l’Italien maintient cependant une position très ferme. Si, sur ces bases d’un règlement modifié selon les propositions de la FOTA, un nouvel accord Concorde (qui régit l’engagement des écuries jusqu’en 2012) n’était pas signé le 12 juin prochain avec la FIA, « les inscriptions des neuf écuries* seraient invalidées ». – T. C. Jaune 4 190 3 150 250 CM³ VINGT-QUATRE HEURES après l’annonce par la FOTA (l’association des écuries de F 1) de l’inscription de toutes les écuries pour le Championnat 2010, Stefano Domenicali, le patron de l’écurie Ferrari, leader de la fronde anti-FIA, a précisé hier que la Scuderia « restait fidèle à ses principes. La requête selon laquelle les règlements (2010) doivent se baser sur ceux de 2009 signifie que nous ne voulons pas de limitation de budgets. » Ce « budget cap » (à hauteur de 45 millions d’euros) que souhaite instaurer la FIA sans le rendre obligatoire, représente, pour la FOTA, un danger de compétition à double vitesse. Domenicali entend cependant aller dans le sens de la réduction des coûts voulue par la FIA : « La FOTA a déjà décidé de proposer un package moteur-transmission pour 6,5 M/ par saison aux écuries indépendantes. D’autres économies sont envisageables dans l’aérodyna- Noir Bleu Noir 2 115 3 140 français par rapport au GP de France est claire et nette. Surmené par de nombreuses obligations et préoccupé par l’accident de son ami Régis Laconi, il était passé à travers le week-end manceau. Ici, on ne peut plus cool dans son confortable motor-home, il a retrouvé sérénité et MUGELLO, HIER. – Valentino Rossi aime marquer ses apparitions au Mugello par une décoration spéciale de sa moto, de sa combinaison ou, comme cette année, de son casque : « On veut signifier qu’il s’agit d’un week-end très spécial, avec toutes les raisons de se prendre la tête à deux mains : beaucoup de pression, d’émotion, et un circuit fantastique. » (Photo Stan Perec /Presse Sports) Grand Prix d’Italie Circuit du Mugello (5,245 km) pourrait bien s’imposer une nouvelle fois. En attendant, il retrouvera à ses côtés en deuxième ligne le même collègue qu’au Grand Prix d’Espagne il y a un mois, Randy de Puniet en personne, qualifié en cinquième position. La transformation du pilote Ferrari maintient la pression 20 TENNIS Bleu Rouge Noir Jaune ROLAND-GARROS (Grand Chelem, terre battue) Court Philippe-Chatrier PLAN DU STADE Court Suzanne-Lenglen Début des rencontres sur tous les courts à 11 heures (sauf mention) F. GONZALEZ (CHL) - HANESCU (ROU) Face-à-face : 1-0 SAFINA (RUS) - Rezaï Face-à-face : 0-0 NADAL (ESP) - SÖDERLING (SUE) Face-à-face : 3-0 LI NA (CHN) - Sharapova (RUS) Face-à-face : 0-4 Porte des Mousquetaires Porte Marcel-Bernard 2 e-d Port ’Aut 3 euil la e de 13 Suzanne-Lenglen 17 15 u aven 11 9 7 Philippe-Chatrier Court nO1 10 8 6 5 CIBULKOVA (SLQ) - SZAVAY (HON) Face-à-face : 0-3 MURRAY (GBR) - CILIC (CRO) Face-à-face : 2-0 IVANOVIC (SER) - AZARENKA (BLR) Face-à-face : 0-0 VERDASCO (ESP) - DAVYDENKO (RUS) Face-à-face : 1-4 4 18 16 14 12 Stosur-Stubbs (AUS) - Yan ZiZheng Jie (CHN) B. Bryan-M. Bryan (USA) - De Voest-Fisher (AFS-AUS) S. Williams-V. Williams (USA) Mattek-Petrova (USA-RUS) Bhupathi-Knowles (IND-BAH) Acasuso-F. Gonzalez (ARG-CHL) o Court n Court no 3 5 Olivo (ARG) - Cox (USA) Bogdan (ROU) - Ysidora (IDN) Schulz (ALL) - Marcan (CRO) McHale (USA) - Trevisan (ITA) o Court n 7 Quinze jours sur terre Dimanche 24 mai Pas de véritable surprise chez les hommes, où Gilles Simon, le numéro 1 français, a dû batailler pour se qualifier. Nouvelle désillusion en revanche pour Mauresmo, déjà éliminée. Au total, sept représentants français sont passés à la trappe dès le premier jour. Lundi 25 mai Nadal et Federer réussissent leur entrée dans le tournoi. Le jeune Rufin remporte son premier match en Grand Chelem. Bartoli connaît quelques frayeurs face à Parmentier mais passe. Mardi 26 mai Tsonga s’impose devant Benneteau, Monfils se rassure. Bonne performance de Razzano qui élimine Hantuchova. Serena Williams a eu chaud. Les matches de Santoro, Cornet et Clément sont interrompus par la nuit. Mercredi 27 mai Battu en simple et en double, Santoro fait ses adieux à Roland-Garros. Jour de gloire pour Ouanna, qui sort Safin. Nadal, Simon et Safina déroulent. Sharapova souffre mais rejoint le troisième tour, comme Rezaï. Jeudi 28 mai Federer se fait quelques frayeurs. Tsonga, Monfils, Chardy et Gicquel passent. Hécatombe chez les Françaises, avec les éliminations surprises de Bartoli et Cornet. Seule Razzano accompagne Rezaï au troisième tour. Vendredi 29 mai Simon chute. L’aventure s'arrête pour Ouanna mais continue pour Rezaï. Nadal, Verdasco, Safina et Ivanovic poursuivent leur sans faute. Fin de parcours pour Venus Williams, alors que Sharapova atteint les huitièmes. Hier Mathieu résiste un seul set à Federer. Djokovic est sorti par Kohlschreiber en trois sets secs. Tsonga et Monfils se qualifient pour les huitièmes, comme Razzano côté féminin. Serena Williams souffre mais passe aussi. Aujourd’hui 1/8 finale simple hommes 1/8 finale simple femmes 3e tour double hommes 3e tour double femmes 2e tour double mixte 1er tour simple juniors garçons 1er tour simple juniors filles 8e Court n Classement ATP 2009) 8 1 NADAL (ESP, 1) Kunitsyn (RUS, 43) Golubev (KAZ, 88) 26 KARLOVIC (CRO, 28) 23 SÖDERLING (SUE, 25) Istomin (OUZ, 92) Kiefer (ALL, 37) 14 FERRER (ESP, 14) 10 DAVYDENKO (RUS, 11) Capdeville (CHL, 76) Köllerer (AUT, 77) 17 WAWRINKA (SUI, 18) 31 ALMAGRO (ESP, 34) Gulbis (LET, 40) Petzschner (ALL, 67) 8 VERDASCO (ESP, 8) 3 MURRAY (GBR, 3) Zverev (ALL, 51) Montañes (ESP, 36) 28 F. LOPEZ (ESP, 30) 18 STEPANEK (RTC, 19) Lu Yen-hsun (TAI, 75) Sela (ISR, 55) 13 CILIC (CRO, 13) 12 F. GONZALEZ (CHL, 12) Vliegen (BEL, 94) Granollers (ESP, 96) 20 SAFIN (RUS, 22) 30 HANESCU (ROU, 33) Youzhny (RUS, 42) Kendrick (USA, 86) 7 SIMON (7) 5 DEL POTRO (ARG, 5) Troicki (SER, 32) Vassallo Argüello (ARG, 49) 25 ANDREEV (RUS, 27) 21 TURSUNOV (RUS, 23) Santoro (41) Monaco (ARG, 68) 9 TSONGA (9) 16 ROBREDO (ESP, 17) Gimeno-Traver (ESP, 113) Seppi (ITA, 56) 22 FISH (USA, 24) 29 KOHLSCHREIBER (ALL, 31) Ljubicic (CRO, 53) Dabul (ARG, 107) 4 DJOKOVIC (SER, 4) 6 RODDICK (USA, 6) O. Hernandez (ESP, 61) A. Beck (ALL, 59) 27 SCHÜTTLER (ALL, 29) 24 MELZER (AUT, 26) Schwank (ARG, 81) Crivoi (ROU, 99, q.) 11 MONFILS (10) 15 BLAKE (USA, 16) Haas (ALL, 63) Chardy (39) 19 BERDYCH (RTC, 20) 32 MATHIEU (35) Ginepri (USA, 69) Acasuso (ARG, 45) 2 FEDERER (SUI, 2) - Ce sont deux grands talents de la décennie à v venir. Évidemment , Andy Mur ray a quelques longueurs d ’avance mais le n °3 mondial vien t de fêter ses vin gt-deu x ans tandis que M arin Cilic (13 e ) en a deu x de moins. Les deu x hommes s ’étaient d’ailleurs affrontés dans le t ourn oi juni ors à Paris, à l’avanta ge de Cilic (7-5, 6-3). Depuis, l’Ecossais a atteint une finale en Gran d Chelem (US Open 2008) et le Croate a connu la deu xième semaine à l’Open d ’Aus tralie , Wim bled on et désorma is Roland -Garros. 1er tour Daniel (BRE, 97, q.) Gabashvili (RUS, 72) Gremelmayr (ALL, 158) Hewitt (AUS, 48) K. Kim (USA, 91) Giraldo (COL, 125, q.) Bozoljac (SER, 131, q.) Gil (POR, 66) Koubek (AUT, 199) Junqueira (ARG, 80) Massu (CHL, 120) Devilder (60) Calleri (ARG, 118) Querrey (USA, 54) Polansky (CAN, 279, q.) Serra (47) Chela (ARG, 183) Starace (ITA, 104) Tipsarevic (SER, 64) Ferreiro (BRE, 185, q.) Gaudio (ARG, 357, w.c.) Montcourt (123, l.l.) Lisnard (MON, 220, q.) Hernych (RTC, 74) Vanek (RTC, 155, q.) Machado (POR, 130, q.) Ouanna (134) Sidorenko (145) Darcis (BEL, 90) Muller (LUX, 79) Brands (ALL, 129, q.) Odesnik (USA, 87) Llodra (78) Kubot (POL, 142, q.) Bellucci (BRE, 119) Fognini (ITA, 62, q.) Clément (57) C. Rochus (BEL, 65) Baghdatis (CHY, 82) Benneteau (52) Mannarino (126, w.c.) Korolev (RUS, 95) Garcia-Lopez (ESP, 50) M. Gonzalez (ARG, 71) Tomic (AUS, 362, w.c.) Ferrero (ESP, 103) Stakhovsky (UKR, 110, q.) N. Lapentti (EQU, 102) Jouan (305, w.c.) I. Minar (RTC, 85) Navarro (ESP, 89) Gicquel (46) Roitman (ARG, 100) Rufin (599, w.c.) Greul (ALL, 111, q.) Reynolds (USA, 83) Mayer (ARG, 93, q.) Pavel (ROU, 1124) Alves (BRE, 117, l.l.) Bolelli (ITA, 58) Recouderc (138, w.c.) Andujar (ESP, 101) Ventura (ESP, 122, q.) Martin (ESP, 98) 2e tour NADAL, 7-5, 6-4, 6-3 Gabashvili, 6-7 (6-8), 7-6 (7-5), 6-3, 6-11 Golubev, 6-3, 6-3, 6-2 Hewitt, 6-7 (1-7), 6-7 (4-7), 7-6 (7-4), 6-4, 6-33 SÖDERLING, DERLING, 7-6 (7-4), 7-6 (7-4), 6-2 Istomin, 6-3, 6-7 (2-7), 6-3, 7-6 (7-4) Kiefer, 7-6 (7-4), 3-6, 7-5, 6-4 FERRER, 6-2, 6-4, 6-4 DAVYDENKO, 6-2, 6-1, 6-4 Junqueira, 3-6, 7-5, 6-1, 6-3 Massu, 6-3, 6-4, 1-6, 2-6, 6-3 WAWRINKA, 6-3, 5-7, 2-6, 6-4, 6-4 ALMAGRO, 6-4, 6-1, 6-3 Gulbis, 7-6 (7-1), 6-1, 3-6, 6-1 Petzschner, 5-7, 6-2, 7-6 (7-4), 4-6, 6-33 VERDASCO, 6-2, 6-1, 6-4 MURRAY, 6-2, 6-2, 6-1 Starace, 6-7 (5-7), 7-5, 1-0 ab. Tipsarevic, 3-6, 7-6 (7-3), 7-6 (7-5), 6--4 -4 F. LOPEZ, 6-7 (3-7), 4-6, 7-6 (7-4), 7-5, 6--2 -2 STEPANEK, 6-3, 6-4, 6-1 Montcourt, 6-2 ab. Sela, 6-4, 6-3, 4-6, 6-3 CILIC, 6-0, 6-4, 6-3 F. GONZALEZ, 6-3, 6-2, 6-3 Machado, 6-2, 6-4, 4-6, 2-6, 6-3 Ouanna,, 7-5, 2-6, 3-6, 7-6 (7-2), 6-1 SAFIN, 6-4, 6-4, 6-4 HANESCU, 7-6 (10-8), 7-6 (7-5), 7-6 (7-33) 3) Youzhny, 7-6 (7-2), 6-1, 6-4 Kendrick, 6-7 (7-9), 7-5, 7-6 (13-11), 4-6, 6--3 -3 SIMON,, 3-6, 7-5, 6-2, 4-6, 6-3 DEL POTRO, 6-3, 6-3, 6-1 Troicki, 3-6, 6-3, 6-4, 6-7 (4-7), 6-3 Vassallo Argüello, Arg ello, 6-4, 6-7 (4-7), 5-5 abb. b. ANDREEV, 1-6, 6-3, 6-1, 3-6, 7-5 Clément, 6-3, 3-6, 6-4, 6-1 C. Rochus, 6-3, 6-1, 3-6, 6-4 Monaco, 6-3, 6-2, 6-4 TSONGA, 6-4, 3-6, 6-3, 6-4 TSONGA ROBREDO, 6-2, 6-1, 6-2 Gimeno-Traver, 6-4 ab. Seppi, 6-3, 6-3, 6-1 M. Gonzalez, 6-3, 1-6, 6-4, 7-6 (7-4) KOHLSCHREIBER, 6-1, 6-2, 6-2 Ferrero, 2-6, 6-4, 6-4, 3-6, 6-3 Stakhovsky, 4-6, 7-5, 7-6 (7-2), 6-3 DJOKOVIC, 6-3, 3-1 ab. RODDICK, 6-2, 6-4, 6-2 I. Minar, 6-3, 7-6 (7-4), 6-3 A. Beck, 7-6 (11-9), 6-4, 6-1 Gicquel, 6-0, 6-0, 6-4 MELZER, 6-4, 7-6 (7-4), 6-0 Rufin, 6-1, 6-3, 6-3 Crivoi, 6-1, 7-6 (7-1), 6-2 MONFILS, 6-2, 6-3, 6-1 Mayer, 7-6 (8-6), 7-5, 6-2 Haas, 6-1, 6-4, 6-4 Chardy, 6-2, 7-6 (12-10), 6-3 Bolelli, 6-4, 6-4, 5-7, 4-6, 6-3 MATHIEU, 6-4, 6-4, 6-1 Andujar, 6-4, 7-6 (9-7), 7-6 (7-3) Acasuso, 3-6, 7-6 (7-5), 6-0, 6-3 FEDERER, 6-4, 6-3, 6-2 (Entre parenthèses, la nationalité et le classement ATP ; w.c. : wild-card ; q. : qualifié ; l.l. : lucky-loser) Demain 1/8 finale simple hommes 1/8 finale simple femmes 1/4 finale double hommes 1/4 finale double femmes 1/4 finale double mixte 1er et 2e tour simple juniors garçons 1er et 2e tour simple juniors filles 1er tour double juniors garçons 1er tour double juniors filles MÉTÉ MÉT MÉ TÉO TÉO ÉO Ciel voilé avec de belles éclaircies Température : 22˚ C 16 RÉSULTATS À partir de 12 heures Buchina (RUS) - Holland (AUS) Escoffier - Laaksonen (FIN) Rogowska (AUS) - Susanyi (HON) Ehara (JAP) - Wang 15 vic. - 5 d Demi-finales (2005, 2007). Court no Qui remportera la bataille du fond de court entre la machine russe qui joue au ping-pong et le fougueux Espagnol au coup droit explosif ? A priori, Verdasco paraîtît le mieux armé, d'autant qu'il a atteint les quarts de finale de tous les tournois qu'il a disputés cette année. Après avoir manqué tout le début de saison pour cause de blessure au pied, Davydenko semble encore en rodage et pourrait souffrir sur la distance des cinq sets. Lemoine (HOL) - Stephens (USA) Arguello (ARG) - Berta (SUE) Botto (PER) - Ormaechea (ARG) Eikeri (NOR) - Diyas (KAZ) SIMPLE HOMMES Court n La clé 10 www.rtl-lequipe.fr q p J DOUBLE HOMMES. – Troisième tour : Dlouhy-Paes (RTC-IND) b. BenneteauMahut, 7-6 (7-4), 6-3. J DOUBLE MIXTE. – Premier tour : Sugiyama-Sa (JAP-BRE) b. Védy-Ouanna, 6-3, 6-3 ; Dechy-A. Ram (ISR) b. Mirza-Bhupathi (IND), 6-1, 7-5 ; Parmentier-Gicquel b. Uhlirova-Friedl (RTC), 6-4, 6-3. Deuxième tour : King-Melo (USA-BRE) b. BrémondLindstedt (SUE), 6-2, 6-3. Meilleur Roland-Garros mes de finale (2007, 2008). 3 RAISONS DE SUIVRE… Court n o Demi-finales à Barcelone, Esto quarts de finale à Monte-Carlo ; demi-finales à l'Open d'Australie ; e finale à Indian Wells, Miami, arlo, Barcelone, Rome, Madrid. 14 À partir de 12 heures Khromacheva (RUS) - Mestach (BEL) Orlik (BLR) - Leykina (RUS) Collarini (ARG) - Urbanek (RTC) Ficheux - Cornish (GBR) Valence 2004 ; Umag 2008) ; 14 titres (Adélaïde, Estoril 200 Munich, Moscou 2004 ; Sankt-Pö es (Acapulco 2004 ; Kitzbühel Palmarès 005 ; Saint-Pétersbourg 2007 ; 2005 ; Pörtschach, Sopot, New H ngham 2008 ; Brisbane 2009). Moscou, Paris-Bercy Masters Se 2006 ; Moscou 2007 ; Miami Ma Series, Pörtschach, Varsovie 200 5 finales. Embree (USA) - Kolar (SLV) Sekiguchi (JAP) - Wirlend (AUT) Horansky (SLQ) - Frank (USA) Dabija (ROU) - Pintusova (BLR) o Court no 11 e Meilleur classement 3e(novembre 2006) vic. - 8 déf. Saison 2009 LES MATCHES EN DIRECT FRANCE 2 : de 14 h 50 à 19 h 55. FRANCE 3 : de 12 h 50 à 14 h 50. FRANCE 4 : de 11 heures à 12 h 50 et de 19 h 55 à la fin des matches. EUROSPORT : de 17 h 30 à la fin des matches. À suivre en direct Palmarès 6 TÉL TÉL TÉ ÉLÉVISION ÉLÉ McLachlan (NZL) - Krawietz (ALL) Scholtz (AFS) - Gomez (EQU) Savinykh (RUS) - Krunic (SER) Sandgren (USA) - Poplavskyy (UKR) Russie R i ; 27 ans, né lle 2 jjuin i 1981 à Severodonecz (Ukraine) 1-4 60-40 11 1/16 1/4 finale simple hommes 1/4 finale simple femmes 1/4 finale double hommes 1/4 finale double femmes 1/4 finale double mixte 2e et 3e tour simple juniors garçons 2e et 3e tour simple juniors filles 1er et 2e tour double juniors garçons 1er et 2e tour double juniors filles I LES JUNIORS EN PISTE. – Le tournoi juniors de Roland-Garros débute aujourd’hui. La France comptera vingt représentants. Onze chez les garçons, neuf chez les filles, parmi lesquels Nathalie Mohn, quart-finaliste en 2008, ou Kristina Mladenovic, qui a failli réaliser cette année un exploit au premier tour du tableau principal face à la Slovaque Rybarikova (défaite 6-1, 2-6, 8-6). MURR -CILIC MURRAY-CIL Murray veut réussir sur terre battue. À l’inv erse de bien des Britanniques, le bouillant Écossais ne cultive aucune d éfiance à l’égard de l ’ocre. Au contr aire, il y a fait une partie de ses classes (à l’académie Casal-Sanchez de Barcelone ) et aborde cett e sur face avec la même am bition que les autr es. Pour l’heure , c’est celle qui lui réussit le m oins mais il a les qualit és de patien ce pour y briller. « Etre en deuxième semaine c’est bien, mais je veux et je vais faire encore mieux ». 1/8 1/4 1/2 FINALE NADAL, NADAL, NADAL 6-1, 6-4, 6-2 6-1, 6-3, 6-1 Hewitt, 6-4, 6-3, 6-1 SÖDERLING, DERLING, 6-4, 7-6 (7-4), 6-44 SÖDERLING FERRER, 6-3, 5-7, 6-7 (5-7), 7-55, 6-2, 7-6 (7-5)) 6-4, 3-6, 6-2 DAVYDENKO, DAVYDENKO, 4-6, 6-3, 6-0, 6-2 DAVYDENKO 6-3, 4-6, 6-3, WAWRINKA, 6-2 6-1, 6-1, 6-2 ALMAGRO, 6-7 (4-77), 7), VERDASCO, 7-6 (7-5), 6-3, 6-22 VERDASCO 6-2, 7-6 (7-4)), VERDASCO, 7-6 (10-8) 6-1, 6-2, 6-3 MURRAY, MURRAY, 6-3, 2-6, 7-5, 6-4 MURRAY Tipsarevic, 6-7 (9-111), 1), 7-6 (7-3), 6-4, 7-6 (7-4), 6-33 6-3, ab. STEPANEK, CILIC, 6-4, 4-6, 6-4, 6-4 CILIC 6-1, 7-6 (7-4)), CILIC, 6-3 6-0, 6-3, 6-1 F. GONZALEZ, F GONZALEZ F. GONZALEZ,, 6-3, 6-2, 6-3 Ouanna,, 7-6 (7-2)),), 7-5, 6-3, 7-5 Ouanna 7-6 (7-4), 4-6, 3-6, 100-88 HANESCU, HANESCU, HANESCU 7-5, 7-5, 7-5 6-4, 6-4, 6-2 SIMON,, SIMON Dimanche Di i an an 7 juin, 7-5, 6-0, 6-1 15 heures DEL POTRO, DEL POTRO POTRO, 6-3, 7-5, 6-0 6-4, 7-5, 6-1 ANDREEV, 1-6, 7-5, 5-7, 6-3, 6-44 C. Rochus, TSONGA, 6-1, 7-5, 4-6, 6-3 TSONGA 6-2, 6-2, 6-2 TSONGA,, 7-5, TSONGA 2-6, 6-1, 7-6 (10-8)) ROBREDO, ROBREDDO, DO, 6-4, 6-4, 6-3 4-6, 7-55, 6-1, M. Gonzalez, 7-6 (10-8), 6-3, 6--3 6-0 KOHLSCHREIBER, KOHLSCHREIBER, HREIBBE BE 6-4, 2-6, 6-4, 6-7 (3-7), 6-33 KOHLSC 6-4, 6-4,, 6-4 DJOKOVIC, 6-3, 6-4, 6-1 RODDICK, 6-2, 6-2, 7-6 (7-2)) RODDICKK, 6-1, 6-4, 6-4 Gicquel,, 6-4, Gicquel 6-7 (6-8), 7-6 (7-3), 7-55 MELZER, MONFILLS, LS 6-2, 7-5, 6-4 6-2, 4-6, 6-3, MONFILS,, MONFILS 6-1 6-4, 6-3, 6-3 Haas, 6-3, 7-6 (7-22), 2), Haas, Haas 3-6, 4-6, 6-3 Chardy,, 6-2, 6-3, 7-5, 6-3, 4-6, Chardy 6-4 4-6, 4-6, 6-1 MATHIEU,, MATHIEU FEDERER, FEDERER 6-2, 6-3, 6-4 4-6, 6-1, 6-4, FEDERER, 6-4 7-6 (10-8), 5-7, 7-6 (7-2), 6-2 Vainqueur q 2008 : Rafael NADAL Mardi 2 juin 17 Kirillova (RUS) - Chala Belot - Carreno-Busta (ESP) Huang Liang-chi (TAI) - Becker (ALL) Reuter (BEL) - Kovalik (SLQ) Pervak (RUS) - Juhaszova (SLQ) Mercredi 3 juin C a la main chaude. Le laur éat du t ourn oi Cilic jjuni ors 2005 n’a pas cédé le moindre set sur lla route des huiti èmes de finale, épinglant notamment Stepane k . « Je suis prêt pour un combat, même en cinq sets, je crois fermement que j’ai une bonne chance », estime le l ongiligne Croate. L’an der nier, son puissant jeu a vait d’ailleurs inqui été Murray à Madrid (7-6, 7-5). De qu oi faire oublier sa m ésaventur e de M onte -Carlo, où il avoue avoir « complètement craqué mentalement » face au m odeste Fog nini (6-0, 6-2). SIMPLE FEMMES 1 SAFINA (RUS, 1) Johansson (68) Coin (70) 27 PAVLYUCHENKOVA (RUS, 27) 23 KLEYBANOVA (RUS, 23) Sugiyama (JAP, 37) South (GBR, 121) 15 ZHENG JIE (CHN, 15) 9 AZARENKA (BLR, 9) Barrois (ALL, 74) Hradecka (RTC, 67) 22 SUAREZ NAVARRO (ESP, 22) 32 BENESOVA (RTC, 35) Kudryavtseva (RUS, 75) Tanasugarn (THA, 52) 8 IVANOVIC (SER, 8) 3 V. WILLIAMS (USA, 3) Lisicki (ALL, 39) Vesnina (RUS, 49) SZAVAY (HON, 31) CIBULKOVA (SLQ, 19) Flipkens (BEL, 101) Dulko (ARG, 42) MAURESMO (16) PETROVA (RUS, 11) Yakimova (BLR, 64) O Sanchez (223, w.c.) O. KANEPI (EST, 18) LI NA (CHN, 25) Bacsinszky (SUI, 127) Amanmuradova (OUZ, 131) Govortsova (BLR, 78) 5 JANKOVIC (SER, 5) Rybarikova (SLQ, 53) Groth (AUS, 73) 26 CHAKVETADZE (RUS, 26) 21 CORNET (21) Cirstea (ROU, 41) Pironkova (BUL, 69) 10 WOZNIACKI (DAN, 10) 13 BARTOLI (13) Garbin (ITA, 71) Hantuchova (SLQ, 33) 18 MEDINA GARRIGUES (ESP, 20) 30 STOSUR (AUS, 32) Wickmayer (BEL, 63) Dokic (AUS, 80) 4 DEMENTIEVA (RUS, 4) 7 KUZNETSOVA (RUS, 7) Mirza (IND, 95) Czink (HON, 62) 28 BAMMER (AUT, 29) 17 SCHNYDER (SUI, 17) Kirilenko (RUS, 47) Mayr (AUT, 72) 12 A. RADWANSKA (POL, 12) PENNETTA (ITA, 14) 14 Zahlavova Strycova (RTC, 79) Santangelo (ITA, 109) 24 WOZNIAK (CAN, 24) 31 PENG SHUAI (CHN, 34) Kutuzova (UKR, 90) Vaidisova (RTC, 59) 2 S. WILLIAMS (USA, 2) PAGE 20 Keothavong (GBR, 48) Diatchenko (RUS, 153, q.)) Llagostera Vives (ESP, 89) 89) Olaru (ROU, 88) Hercog (SLV, 167 q.) Rezaï (57) Larcher de Brito (POR, 132, q.) q.) Cohen-Aloro (118) Vinci (ITA, 54) Salerni (ARG, 486) Meusburger (AUT, 130, q..).) Gallovits (ROU, 86) Görges rges (ALL, 84) Lepchenko (USA, 96) Pin (110) Errani (ITA, 44) Mattek (USA, 45) Safarova (RTC, 46) Brémond (93) Dentoni (ITA, 157, q.) A. Bondarenko (UKR, 28) Foretz (103) Paszek (AUT, 61) Grönefeld nefeld (ALL, 51) Embree (USA, 628, w.c.) Sharapova (RUS, 102) Rus (HOL, 142, q.) Shvedova (KAZ, 98, q.) Domachowska (POL, 92) Loit (117, w.c.) Pavlovic (249, w.c.) O’Brien Brien (GBR, 113, l.l.) Cetkovska (RTC, 85) Mladenovic (338, w.c.) Laisné (312, w.c.) Duque Marino (COL, 124, l..l.) .l.)) Ani (EST, 135) Gullickson (USA, 136, q.) Craybas (USA, 93) Dushevina (RUS, 55) Parmentier (77) Morita (JAP, 66) Razzano (36) Makarova (RUS, 38) Schiavone (ITA, 40) U. Radwanska (POL, 76) Sprem (CRO, 91) Sheepers (AFS, 149, q.) Feuerstein (236, w.c.) Voskoboeva (KAZ, 81) Sevastova (LET, 125, q.) Dechy (65) K. Bondarenko (UKR, 60) Rogowska (AUS, 260, w.cc.) c.) Koryttseva (UKR, 94) De Los Rios (PAR, 105) Glatch (USA, 116) Dominguez Lino (ESP, 87)) Martic (CRO, 196, q.) Niculescu (ROU, 58) Martinez Sanchez (ESP, 433) 3) Ondraskova (RTC, 192, q.)) Ruano Pascual (ESP, 133) 133) Zakopalova (RTC, 100) 2e tour 1/16 SAFINA, 6-0, 6-0 Diatchenko, 2-6, 6-2, 10-8 Coin, 7-5, 6-2 Coin PAVLYUCHENKOVA, 6-3, 6-2 Hercog, 6-2, 4-6, 6-1 Rezaï, 6-3, 6-2 Reza Larcher de Brito, 0-6, 7-6 (7-5), 7-5 ZHENG JIE, 6-1, 6-3 AZARENKA, 6-4, 6-2 Barrois, 3-6, 6-1, 6-2 Hradecka, 6-1, 6-2 SUAREZ NAVARRO, 6-1, 6-4 BENESOVA, 7-5, 4-1 ab. Kudryavtseva, 6-3, 6-3 Tanasugarn, 6-3, 5-7, 7-5 IVANOVIC, 7-6 (7-3), 6-3 V. WILLIAMS, 6-1, 4-6, 6-2 Safarova, 6-2, 1-6, 6-1 Vesnina, 6-3, 6-3 SZAVAY, 6-3, 6-4 CIBULKOVA, 6-4, 2-6, 6-4 Flipkens, 6-1, 4-6, 6-4 Dulko, 6-1, 6-3 Grönefeld, 6-4, 6-3 Gr PETROVA, 6-1, 6-2 Sharapova, 3-6, 6-1, 6-2 Rus, 6-1, 6-1 Shvedova, 7-6 (7-2), 3-6, 6-2 LI NA, 6-4, 6-2 Bacsinszky, 4-6, 6-4, 6-1 Amanmuradova, 6-3, 6-4 Govortsova, 6-1, 6-1 JANKOVIC, 6-2, 6-3 Rybarikova, 6-1, 2-6, 8-6 Groth, 6-4, 6-3 Duque Marino, 3-6, 6-4, 6-4 CORNET, 6-4, 7-5 CORNET Cirstea, 6-4, 6-2 Craybas, 7-5, 6-2 WOZNIACKI, 4-6, 7-5, 6-1 BARTOLI, 3-6, 6-1, 6-3 BARTOLI Garbin, 7-5, 7-5 Razzano, 6-3, 6-3 Razzano MEDINA GARRIGUES, 6-2, 5-7, 6-00 STOSUR, 6-4, 6-2 Wickmayer, 4-6, 6-3, 6-0 Dokic, 3-6, 6-1, 6-2 DEMENTIEVA, 6-4, 6-3 KUZNETSOVA, 6-1, 6-4 Voskoboeva, 6-4, 7-6 (7-3) Czink, 3-6, 6-4, 6-1 BAMMER, 6-3, 7-6 (7-1) K. Bondarenko, 6-4, 6-3 Rogowska, 6-4, 6-4 Koryttseva, 6-1, 6-1 A. RADWANSKA, 6-3, 6-1 Glatch, 6-1, 6-1 Dominguez Lino, 6-1, 4-6, 9-7 Martic, 6-4, 6-2 WOZNIAK, 6-4, 4-6, 6-3 Martinez Sanchez, 1-6, 6-2, 6-4 Kutuzova, 6-2, 6-4 Ruano Pascual, 6-4, 6-3 S. WILLIAMS, 6-3, 6-7 (5-7), 6-4 SAFINA, 6-1, 6-1 PAVLYUCHENKOVAA, A, 6-2, 7-6 (7-2) Rezaï Reza aï,ï,ï, aï 3-6, 6-4, 6-2 Larcher de Brito, 6-4, 6-3 AZARENKA, 7-6 (7-1), 7-5 SUAREZ NAVARRO, NAVARRO, 6-2, 6-4 BENESOVA, 6-1, 6-2 IVANOVIC, 6-1, 6-2 V. WILLIAMS, 6-7 (5-7), 6-2, 7-55 SZAVAY, 6-2, 6-0 CIBULKOVA, 6-1, 6-0 Dulko, 7-6 (7-5), 0-6, 6-22 Sharapova, 6-2, 1-6, 8-6 Shvedova, 6-0, 6-2 LI NA, 6-1, 6-4 Govortsova, 6-3, 6-7 (3-7), 7-55 JANKOVIC, 6-1, 6-2 Groth, 6-2, 7-6 (11-9) Cirstea, 6-3, 6-2 WOZNIACKI, 6-1, 6-4 Garbin, 6-3, 7-5 Razzano,, Razzano 6-2, 6-2 STOSUR, 6-3, 4-6, 6-4 DEMENTIEVA, 2-6, 4-3 ab. KUZNETSOVA, 6-0, 6-2 Czink, 4-6, 6-3, 10-8 K. Bondarenko, 4-6, 7-5, 7-5 A. RADWANSKA, 6-1, 6-4 Dominguez Lino, 7-6 (7-0), 7-5 WOZNIAK, 6-3, 6-3 Martinez Sanchez, 3-6, 6-3, 6-3 S. WILLIAMS, 6-2, 6-0 1/2 finale simple femmes 1/2 finale double hommes Finale double mixte 1/4 finale simple juniors garçons 1/4 finale simple juniors filles 1/4 finale double juniors garçons 1/4 finale double juniors filles Vendredi 5 juin 1/2 finale simple hommes Finale double femmes 1/2 finale simple juniors garçons 1/2 finale simple juniors filles 1/2 finale double juniors garçons 1/2 finale double juniors filles 1/8 1/4 1/2 FINALE SAFINA SAFINA, 6-2, 6-0 Rezaaï Rezaï aï,ï,ï 7-6 (7-3), 6-2 AZARENKA AZARENKA, 5-7, 7-5, 6-2 IVANOVIC IVANOVIC, 6-0, 6-2 SZAVAY SZAVAY, 6-0, 6-4 CIBULKOVA CIBULKOVA, 6-4, 6-2 Sharapova Sharapova, 1-6, 6-3, 6-4 LI NA, NA 7-5, 6-1 Samedi S a di 6 juin, j i 15 heures JANKOVIC JANKOVIC, 6-1, 6-1 Cirstea Cirstea, 7-6 (7-3), 7-5 Razzano, Razzano, 7-5, 7-5 STOSUR STOSUR, 6-3, 4-6, 6-1 KUZNETSOVVA VA, 6-1, 6-3 AA. RADWANSSK SKA KKA, A 6-2, 6-4 WOZNIAK WOZNIAK, 6-2, 3-6, 6-3 SS. WILLIAMSS, 4-6, 6-3, 6-4 Vainqueur q 2008 : Ana IVANOVIC (Entre parenthèses, la nationalité et le classement WTA ; w.c. : wild-card ; q. : qualifiée ; l.l. : lucky-loser) Jeudi 4 juin 1/4 finale simple hommes 1/4 finale simple femmes 1/2 finale double femmes 1/2 finale double mixte 3e tour simple juniors garçons 3e tour simple juniors filles 2e tour double juniors garçons 2e tour double juniors filles 1er tour Samedi 6 juin Finale simple femmes Finale double hommes Finale double juniors garçons Finale double juniors filles Dimanche 7 juin Finale simple hommes Finale simple juniors garçons Finale simple juniors filles DIMANCHE 31 MAI 2009 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Hsieh Cheng-peng (TAI) - Biryukov (RUS) Salnikova (RUS) - Granillo (MEX) Molina (ITA) - Ehrat (SUI) Gavrilova (RUS) - Burdette (USA) 4 Brydolf (SUE) - Cselenko Berlinecke (ALL) - Mohn Domijan (USA) - Lescure Rodier - Capra (USA) o La cote 004, Long Island, dur, deuxième tour, Davydenko, 7-6 (7-4), 6-3 004, Paris-Bercy, indoor, premier tour, Davydenko, 6-2, 6-3 005, Rotterdam, indoor, premier tour, Davydenko, 7-5, 2-6, 6-4 005, Rome, terre battue, premier tour, Verdasco, 6-3, 7-5 006, Rome, terre battue, deuxième tour, Davydenko, 6-1, 3-6, 6-0 Babos (HON) - James (GBR) C. Silva (CHL) - Solovieva (RUS) Gaio (ITA) - King (USA) Curovic (SER) - Cepelova (SLQ) Court no Face à-face Faceface s, re id Court no DAVYDENKO Bleu Jaune Rouge 9 Court n À L’ L’AFFICHE VERDASCO Jaune Court n o Nikolay y Noir Bleu Noir Pereira (BRE)-Herbert Tomljanovic (CRO)-De Bernardi Commin-Fernandes (BRE) Rodionova-De Voest (RUS-AFS) Kleybanova-Soares (RUS-BRA) Raymond-Matkowski (USA-POL) Grönefeld-Knowles (ALL-BAH) o Fernando Peschke-Raymond (RTC-USA) - A. Radwanska U. Radwanska (POL) Nestor-Zimonjic (CAN-SER) - Kas-Wassen (ALLHOL) M. Lopez - Robredo (ESP) - Kohlmann-Waske (ALL) Vesnina-Nestor(RUS-CAN) - Dechy - A. Ram (ISR) Sugiyama-Sa (JAP-BRE) - Gicquel-Parmentier Britton (USA) - Mina Njiric (CRO) - Garcia Tomic (AUS) - Vasilec (BLR) Souto (VEN) - Renault Court no 2 Porte Suzanne-Lenglen Photo S. Mantey/L’Équipe 1 Photos P. Lahalle/L /L’Équipe Éq Court no bo ul e va rd d’ Aut e ui l Victoria Azarenka. (Photo Pierre Lahalle/L’Équipe) Photo J. Prévost/L’Équipe Robin Söderling. (Photo Pierre Lahalle/L’Équipe) 21 TENNIS Bleu Rouge Noir Jaune ROLAND-GARROS (Grand Chelem, terre battue) Razzano plein écran Impeccable, la Française s’est glissée en huitièmes de finale pour la première fois. Joli film. IL Y A DANS L’AVENTURE de Virginie Razzano comme un goût de petite production qui cartonne au « boxe »-office. Nièce d’un ancien champion d’Europe des super-welters, la dernière rescapée des dixneuf Françaises engagées dans le tournoi, 36e mondiale, a mis K. O. hier Tathiana Garbin en deux rounds (7-5, 7-5), pour arracher son premier huitième de finale à Roland-Garros. Le film de la journée d’hier pourrait même connaître une suite, demain, puisque la Française opposée à Samantha Stosur (lire par ailleurs) pour une place dans le grand huit, avance dans le tableau avec une légèreté confondante. Hier, il ne manquait rien à son bonheur. Le décor, d’abord. Un court PhilippeChatrier, baigné de soleil et balayé par des vents tournants, qui fait le plein doucement pour le lever de rideau du show Tsonga. « On se sent comme dans une arène de corrida, c’est vraiment la fête », risquera Razzano. Les rôles principaux ? Miss Razzano, attaquante née jusque-là réfractaire à la terre, qui préfère le tennis qui fait « boum » à celui qui fait « ploc ». La réplique est donnée par une Italienne au jeu un brin tarabiscoté, sous les yeux de figurants anonymes, une dizaine de copainscopines, côté italien, une vingtaine de personnes originaires de la région nîmoise, très « famille », très « licenciés FFT », massées en bas de la tribune officielle, côté français. Tout en haut, des figures de la Fed Cup, Nicolas Escudé, Nathalie Dechy, Jérôme Bianchi, le kiné de l’équipe de France, observent « Nini », celle qui a beaucoup donné à cette épreuve dans sa vie. Sauf cette année, puisqu’elle a décidé de jouer pour elle et pour Stéphane Vidal, son « mec » comme elle l’évoquera plus tard, au détour d’une question qui avait pour thème une éventuelle jalousie vis-à-vis du trio Mauresmo-Bartoli-Cornet : « La seule chose qui pourrait me rendre jalouse, c’est qu’on me pique mon mec. » ROLAND-GARROS, COURT PHILIPPE-CHATRIER, HIER. – Virgnie Razzano n’avait atteint qu’une fois les huitièmes de finale en Grand Chelem, à l’US Open 2006... Toujours à la recherche de son premier quart. (Photo Nicolas Luttiau/L’Équipe) Attention à Stosur LE RÊVE ABSOLU d’Elena Dementieva – gagner à Roland-Garros – a pris fin pour cette année sous les coups acérés de l’Australienne Samantha Stosur (32e), que l’on n’avait jamais vue aussi à l’aise sur terre battue. « Je place ce tournoi au-dessus de tous les autres, nous confiait Dementieva en février dernier. Pour moi, gagner à Paris serait la plus grande récompense de ma carrière maintenant que j’ai eu la médaille d’or aux Jeux Olympiques. » Mais cette année, la Russe n’était pas dans son assiette à RolandGarros. Elle était en passe de se faire battre au tour précédent par Jelena Dokic lorsque cette dernière dut abandonner à cause de douleurs au dos. Hier, Stosur montra qu’elle maîtrisait « Et tant pis pour l’amende » Dans ce scénario, il fallait bien un rôle de « méchant », tenu par Pam Whytcross (superviseur de la WTA), qui déboula à 3-0 en faveur de Razzano pour lui signifier qu’elle avait placé un badge publicitaire au mauvais endroit. Razzano relate l’événement : « Elle voulait que je change de tee-shirt ! Je ne pouvais pas, ils étaient tous patchés et cousus de la même manière. Elle voulait prendre des ciseaux pour les découper. Elle m’a dit que je risquais une amende. Je lui ai demandé de m’en trouver un sinon je jouerais à poil et tant pis pour l’amende ! Je ne voulais pas me prendre la tête avec elle. J’avais envie qu’on me laisse tranquille. Je mène 5-0 et j’y pensais toujours un peu… » Rebondissements. L’Italienne recolle à 5-5. Mais là, Razzano se montre intraitable : 7-5, 3-0 en sa faveur en retrouvant toute son audace. Un deuxième coup de mou intervient alors, mais Razzano termine (7-5, 7-5) sur une balle de match d’anthologie, conclue au filet : « La plus belle de ma carrière. » Les coulisses. Dans le Players lounge, Cédric Nouvel, le « chef de projet », fondateur de son académie des Hauts de Nîmes, embrasse sa « petite fée », sa cadette. Il fait du match un résumé simple qui s’oriente sans impatience vers le pro- Questions... ... DU JOUR chain match. L’héroïne. Elle apparaît, en nage, parmi les siens. Elle a onze oncles et tantes en plus de sa belle-famille. À eux la primeur de ces belles émotions. Les parents de Virginie sont absents, retenus, nous dit-on, par leur travail. Mais il y a Bernard Razzano, une vraie « gueule ». Normal, il a été « champion d’Europe de boxe en super-welters, en 1993 ». Il y a aussi Paulo, pharmacien à Nîmes, Paul Gerbaud, classé à 0, le sparring-partner attitré depuis trois ans. Les deux ex-espoirs du Languedoc se connaissent depuis l’âge de dix ans : « Cette année, je lui en ai mis, du lift ! », s’amuse-t-il. C’est un peu le bazar, l’excitation, mais avec son calme olympien, Stéphane Vidal rassure : « Je m’occupe de la logistique. » Entre les moments d’allégresse comme celui-là, tout est sous contrôle : « L’autre jour, on est allés tous les deux boire un verre au jardin du Luxembourg », confie le jeune homme qui, dans sa lutte contre une maladie tenace, apprécie lui aussi les silences de la réflexion et de la relaxation. Épilogue. Entre la salle d’interviews et les cabines TV, il y a juste l’espace pour une confidence. Virginie Razzano dit : « J’ai entendu des choses méchantes sur moi. Cela m’a affectée un temps, mais plus maintenant. Emmanuel (Corgini, son coach mental), a su trouver les mots : "Pense à ce qui te rend heureuse." Aujourd’hui, on peut me dire des méchancetés ou me parler "pression médiatique", ça ne me touche pas. La seule chose qui me fait peur, c’est la santé de Stéphane. Le reste, franchement, c’est que du bonheur. » Clap de fin. DOMINIQUE BONNOT Et si Rezaï... Doit-on continuer à tolérer les cris de certaines joueuses de tennis ? www.lequipe.fr entre 6 heures et 23 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro + coût d’un SMS). ... D’HIER ? Clermont va-t-il remporter le Championnat de France de rugby ? Nombre de votants : 9 003 OUI NON NSP 8 - KIA MOTORS FRANCE - 38391529500067 RCS Nanterre Ambassadeur international de Kia mentaires sur cette jeune femme d’une grande beauté nous permettent d’engager la conversation et j’interroge Vadim Borisov sur ce qu’il pense de Roland-Garros. « C’est de loin mon tournoi favori », répond-il excité. Comme je manifeste un certain étonnement à cause du médiocre résultat obtenu par mon interlocuteur à Paris, celui-ci m’explique qu’en fait, c’est plus Paris que Roland-Garros qu’il a aimé. « J’habitais chez un ami qui m’a fait faire le tour de la ville, c’est superbe. » Quelques instants plus tard, émoustillé sans doute par la tenue de notre belle présentatrice, il ajoute. « Ce que j’ai préféré, c’est quand mon ami m’a emmené sur cette grande avenue qui va jusqu’à l’Arc de triomphe. Sur les côtés, il y a deux voies plus étroites et là, le soir, on trouve plein de filles plus belles les unes que les autres. » Visiblement, notre ami avait goûté aux charmes de plusieurs d’entre elles puisque, lorsque je lui demande s’il parle un peu le français, il me répond d’abord que non, avant d’ajouter : « En fait, si, je connais un mot, un seul. » « Ah bon, lequel ? » « Pipe ! » Série limitée Kia pro_cee’d Gamme cee‘d garantie 7 ans. à partir de 15700€(1) Disponible en version Diesel CRDi 115 Ch - Climatisation automatique - Jantes alliage 17 pouces - Sellerie tissu « Sport » - Vitres arrières surteintées - Becquet de toit - Lecteur CD audio / MP3 avec commandes au volant et connexion USB/IPod® - Pneumatiques MICHELIN Borisov et les petites Françaises www.kia.fr www.ki www .kia a.fr fr (1) Prix correspondant au modèle présenté : Kia pro_cee’d Victory 1,6 L essence 126 Ch (émettant 154 g de CO2/km) avec équipements de série, déduction faite de l’offre de remise Kia de 1 500 € et de la prime Nature Kia de 1 000 €. La Prime nature Kia est valable uniquement pour l’achat d’un véhicule Kia (Picanto, Rio, cee‘d) émettant moins de 160 g de CO2 / km s’il est accompagné de la mise au rebut d’un véhicule de 7 à 10 ans. Offre réservée aux particuliers valable jusqu’au 30/06/09, dans la limite des 430 ex. disponibles. *Garantie 7 ans ou 150 000 km (1er des deux termes échu). Cette garantie contractuelle est valable pour les Kia cee’d en France Métropolitaine et Corse et dans tous les états membres de l’UE ainsi qu’en Norvège, Suisse, Islande et à Gibraltar. Hors véhicules à usage commercial. Consommations mixtes de la Kia pro_cee’d : de 4,5 à 6,9 L / 100 km. Emissions de CO2 : de 119 à 166 g/km. iPod® est une marque commerciale de Apple Computers, Inc, déposée aux Etats-Unis et dans d’autres pays. MICHELIN est une marque de commerce déposée par le groupe MICHELIN. DIMANCHE 31 MAI 2009 PAGE 21 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Pour son 43e Roland-Garros, avant l’heure de la retraite, Alain Deflassieux, grand reporter à la rubrique tennis de L’Équipe, nous fait vivre chaque jour un souvenir ou une anecdote du tournoi ou de ses coulisses, dont il a été le témoin privilégié. DANS LES ANNÉES 1970, il n’était pas facile pour les joueurs des pays de l’Est d’obtenir l’autorisation de jouer au-delà du Rideau de fer. Tout de même, en 1980, le numéro 1 soviétique de l’époque, Vadim Borisov, avait obtenu le précieux sésame pour participer modestement aux préqualifications de Roland-Garros. J’étais allé voir jouer ce jeune homme de vingtcinq ans, solide sur ses jambes, doté d’un bon revers à deux mains. Son parcours avait été plutôt bref puisqu’il n’avait pas réussi à se qualifier pour le tableau suivant. Lorsque les Internationaux de France débutèrent la semaine suivante, j’avais oublié ce bon Vadim. Quelques mois plus tard, la Fédération de tennis bulgare faisait parvenir au journal une invitation pour couvrir le tournoi de Sofia, une épreuve de moindre importance, mais qui présentait l’intérêt de voir à l’œuvre de jeunes joueurs venant de plusieurs pays satellites de l’URSS. En décembre 1980, me voilà donc à Sofia où je retrouve Vadim Borisov en si bonne forme qu’il se qualifie pour la finale, qu’il perd contre un Suédois. Pour terminer le tournoi dans la bonne humeur, l’un des jeunes organisateurs m’invite à dîner chez lui avec quelques autres personnes dont Borisov. Notre hôte était marié à la présentatrice vedette de la télévision bulgare, une superbe blonde d’environ vingt-cinq ans, qui nous reçoit vêtue d’un chemisier transparent et rien en dessous ! De flatteurs com- 1967 Bleu I WOZNIACKI, AMIE-ENNEMIE. – Sorana Cirstea (41e) et Caroline Wozniacki (10e) sont les deux meilleures amies sur le circuit. La première vient d’avoir dix-neuf ans, la deuxième les fêtera dans dix jours. Hier, elles ne se sont pourtant fait aucun cadeau, et la moins bien classée des deux l’a emporté 7-6, 7-5 au terme d’un somptueux combat juste gâché par une blessure au bas du dos de Wozniacki, obligée de se faire soigner à deux points de la défaite. Pour Cirstea, qui met du temps à percer au regard de son beau talent, la qualification pour les huitièmes de finale pourrait constituer un déclic. – A. D. Les passings d’Alain L 2009 Pour une fois, Nadal vous laisse l‘avantage. Jaune Rouge Jaune rencontres lui a été salutaire. Dans un encadrement très directif comme elle en a connu, les défaites font souvent moins mal à la joueuse qu’à son entourage. Aravane, cette année, a été personnellement affectée par ses défaites, et cela l’a obligée à chercher les solutions pour ne plus souffrir. Elle en a eu littéralement marre de perdre et maintenant, elle se bat pour obtenir ce qu’elle veut. Elle n’accepte plus la défaite et cet état d’esprit lui donne confiance, car elle a acquis la certitude de pouvoir compter sur elle-même pour trouver des solutions face à n’importe qui. Aujourd’hui, elle est différente, plus confiante, plus affûtée. Et puis surtout, elle a le feu dans le bras ! Si elle joue l’échange contre Safina, elle n’a aucune chance. Pour moi cela n’aurait aucun sens d’essayer de varier le jeu. Elle a la capacité de lâcher ses coups, alors, surtout, qu’elle en profite ! » – D. B. 63 % 34 % 3% Noir Bleu Noir Aravane défie aujourd’hui Dinara Safina, numéro 1 mondiale, pour une place en quarts de finale. PATRICK MOURATOGLOU, entraîneur d’Anastasia Pavlyuchenkova (battue vendredi 6-2, 6-0 par Dinara Safina) est resté très proche d’Aravane Rezaï – « on se parle tous les jours » –, joueuse atypique qu’il a entraînée en 2008 dans son académie. L’œil sans arrêt aux aguets sur ce qui se fait de mieux sur le circuit, il détaille les forces en présence et explique pourquoi la Française a ses chances. POURQUOI SAFINA EST SI FORTE. – « Safina ne fait rien d’extraordinaire (sic). Mais en revanche elle met une grosse intensité dans chacune de ses frappes, à tous les entraînements, tous les matches, du 1er janvier au 31 décembre. Il n’y a pas de compromis. A-t-on déjà vu Safina depuis un an et plus frapper une balle à 80 % ? Non, c’est du 100 % tout le temps. Ce n’est pas un hasard si elle met des tôles à tout le monde. Elle oblige l’adversaire à jouer sur un rythme hyper élevé constamment. Elle frappe sur toutes les balles à la manière d’un Nadal – toutes proportions gardées – en se décalant et en faisant peu de fautes. L’adversaire est à peine menée 4-2 (ce fut le cas de Pavlyuchenkova il y a deux jours) que celle-ci est déjà à bloc, tandis que Safina ne fait que commencer. Elle est beaucoup plus déterminée que la majorité des autres joueuses. Elle s’entraîne mieux. Avant, elle était up and down. Dans les matches, elle se frustrait et arrêtait de faire ce qu’il fallait. À présent, elle persiste et c’est ce qui fait la différence. » POURQUOI REZAÏ PEUT Y CROIRE. – « Depuis quelques semaines, Aravane a vraiment pris le projet (familial) à son compte. Le fait d’avoir perdu beaucoup de enfin son jeu brillant, trop monocorde et fragile par le passé. Considérée comme l’une des meilleures serveuses et attaquantes de sa génération, l’Australienne sait maintenant comment arrondir un peu les trajectoires, comment attendre le meilleur moment pour attaquer et comment soutenir un long échange si elle ne trouve pas d’ouverture. « Avec l’expérience, mon jeu a mûri. Plus le temps passe, plus j’ai confiance. Et maintenant, je me sens bien y compris sur terre battue. » Pour la première fois en huitièmes de finale à Roland-Garros, Stosur y rencontrera demain Virginie Razzano, qu’elle a battue une fois en 2004 au premier tour de l’US Open. – A. D. 22 TENNIS Bleu Rouge Noir Jaune ROLAND-GARROS (Grand Chelem, terre battue) Djokovic, lourd passif Le Serbe, inattendue victime de l’excellent Allemand Kohlschreiber, a trop subi. Il s’est dit entamé mentalement par sa saison sur terre. LA FOUDRE venait de tomber, le joueur et son entraîneur étaient raccord sur le constat du désastre. Novak Djokovic, deux fois demi-finaliste à Roland ces deux dernières années, victime de sa majesté Nadal et de personne d’autre, a chuté hier au troisième tour (6-4, 6-4, 6-4) sur un court no 1 pourtant tout acquis à ses couleurs, devant un excellent Philipp Kohlschreiber. « Je n’ai jamais pu trouver le rythme. J’essayais de ne pas me laisser frustrer par mes fautes directes (38 contre 22 à son adversaire), de rester positif et d’attendre ma chance. Mais il ne m’en a pas laissé beaucoup, reconnaissait le Serbe. Et, surtout, je n’ai pas assez travaillé pour les obtenir. J’étais trop passif et lui trop solide sur tous les coups. » Regard extérieur, Marian Vajda, son coach depuis juin 2006, restait incrédule devant tant d’indigence : « Ce n’était pas lui, il avait perdu son jeu, jouait court, sans trouver de tempo. » Quant aux raisons, le grand brun aux chaussures bleues admettait avoir beaucoup donné dans la saison sur terre battue et être « un peu fatigué mentalement ». Vajda, lui, parlait déjà de rectifier le tir : « Il faudra sans doute revoir son calendrier. » En arrière-plan glissait l’ombre d’un tournoi de Belgrade – son tournoi à lui –, où « Djoko » avait tant payé de sa personne pour qu’aucun boulon ne manque à la machine de l’organisation. Lui, le numéro 4 mondial, attendu comme le grand rival de Nadal à Paris après ses deux finales à Monte-Carlo et Rome, et sa demi-finale au couteau à Madrid, s’est donc vu signifier la sortie par un garçon qui pointe à la 31e place, revenu de cinq sets à la mort contre Ferrero (103e), et qui n’avait jamais atteint le troisième tour à Paris. – Le joueur du centre régional de Bavière à Oberhaching, près de Munich, possède un registre complet sur terre, sa meilleure surface, avec un revers à une main très pur qui a laminé Djokovic hier. Il aime dicter la cadence du fond du court et possède un sens tactique affirmé. En progression régulière à l’ATP depuis son entrée dans le top 100, en 2004, il est monté jusqu’à la 24e place en avril 2008. – Joueur de terre, Kohlschreiber a pourtant obtenu ses meilleurs résultats en Grand Chelem sur surface dure, avec deux huitièmes à l’Open d’Australie en 2005 et 2008. Son plus récent huitième fut précédé d’une victoire référence en cinq sets face à Roddick (6-4, 3-6, 7-6, 6-7, 8-6), lors d’un match où il planta 32 aces. Mais, comme souvent derrière une bonne performance, il chuta ensuite devant un adversaire de moindre standing, le Finlandais Jarkko Nieminen. – Si personne en Allemagne ne doute de son talent, ses passages en équipe de Coupe Davis depuis 2007 n’ont pas fait l’unanimité. Sa personnalité n’est pas en cause, davantage son entourage, alors pléthorique et prompt à réclamer pour lui un traitement privilégié. Dans sa progression, Kohlschreiber a aussi péché par maladresse, ayant tendance à surévaluer dans ses commentaires des performances qu’il eut du mal à confirmer. Il a, depuis Madrid, changé de préparateur physique et décidé d’alléger sa structure. Robredo dans le viseur ROLAND-GARROS, COURT No 1, HIER. – Novak Djokovic n’avait absolument pas prévu de plier bagages si tôt à Paris. Depuis le début du printemps terrien, il comptait dix-sept victoires pour trois défaites, toutes contre Nadal... (Photo Pierre Lahalle/L’Équipe) PAGE 22 un nouveau revers, énorme, fusa le long de la ligne. Il sut conclure dans la foulée un nouveau 6-4 qui signait « le match de [sa] vie ». Le futur adversaire de Tommy Robredo (17e) appréciait : « On peut toujours dire que Novak n’a pas joué à son meilleur niveau. Mais, selon moi, j’ai conduit et contrôlé la plupart des points. C’était du bon boulot. » Ça l’était, oui. JEAN-LUC THOMAS (avec P. Co.) 31e 24e (avril 2008) Palmarès 2 titres (Munich 2007, Auckland 2008) ; 1 finale (Halle 2008) Sa saison 2009 21 victoires – 10 défaites ( quarts de finale à Doha et à Auckland ) TRÈS COURTS. – Dans un duel de purs terriens, Tommy ROBREDO, deux fois plus agressif (40 points gagnants contre 22), a usé l’Argentin Maximo Gonzalez (4-6, 7-5, 6-1, 6-0). Le Barcelonais, qui n’a jamais dépassé les quarts de finale ici, a de l’appétit au moment d’affronter Kohlschreiber : « C’est peutêtre le bon moment pour viser les demi-finales. » Svetlana KUZNETSOVA déroule façon Vélib’. En roue libre depuis son entrée en lice, la finaliste 2006, qui a écrasé la Hongroise Melinda Czink (6-1, 6-3), n’a abandonné que onze jeux en trois matches… Sa prochaine adversaire, la Polonaise Agnieszka RADWANSKA, aînée et dernière rescapée de la famille, n’a, elle, laissé que 15 jeux en route… Jelena JANKOVIC a grimacé pour se défaire de l’Australienne Jarmila Groth (6-1, 6-1). « J’ai une contracture aux abdominaux. Ça me fait mal quand je sers, mais j’essaie d’oublier tout ça. » Deux jours d’efforts ont été nécessaires à Victoria AZARENKA pour venir à bout de la formidable petite Espagnole Carla Suarez Navarro, qui la fit longtemps tourner en bourrique. « J’avais envie d’en pleurer ou d’en rire, je ne savais plus », confia la Biélorusse. DIMANCHE 31 MAI 2009 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Enfin, au troisième set, alors que les deux joueurs tenaient leur service et que l’Allemand faisait valoir de belles variations dans ses mises en jeu, gagnant 64 % des points joués derrière sa deuxième balle, la première opportunité fut la bonne. À 4-4 et 15-40 sur le service de Djokovic, Kohlschreiber gâcha un retour, mais Classement ATP Meilleur classement Bleu un de ses supporters, manifestement aussi frustré que son héros. Il s’avéra alors incapable de capitaliser sur ce regain de forme. Âge : 25 ans, né le 16 octobre 1983 à Augsbourg. Taille : 1,77 m. Poids : 70 kg. Droitier, revers à une main. Jaune Jaune Rouge allant chercher à la volée le point du 5-1 alors que le Serbe semblait enfin s’accoutumer à son revers dévastateur. Une campagne d’amorties de Djokovic et un passing gagnant permirent à ce dernier de revenir à 5-4. « Tu vois bien, quand tu veux… », lui lança Prénom : Philipp Nationalité : allemande Noir Bleu Noir « Il a été tactiquement très intelligent et très bon », concéda Djokovic, à la fois fair-play et réaliste car Kohlschreiber ne lui laissa en effet jamais d’espace dans ce match. Revenu de l’arrière pour aligner cinq jeux d’affilée, il avait empoché le premier set (6-4) en mettant le Belgradois sur le reculoir dans les échanges du fond de court, trouvant en revers les arguments de la puissance et les meilleurs angles. Mené 1-0 au deuxième set, il avait ensuite fait la course en tête, La terreur Kohlschreiber 23 TENNIS Bleu Rouge Noir Jaune ROLAND-GARROS (Grand Chelem, terre battue) L’aventure c’est l’aventure Vainqueurs de Melzer et de Rochus hier, Monfils et Tsonga s’éclatent. Le premier, malgré sa préparation. Le second, grâce à elle. IL BOITE BAS entre les matches mais galope fort sur le court. Puisque Gaël Monfils est donc toujours debout, il suscite quelques impressions qui demandent vérification... BING ! BANG ! BOUM ! Dans le rôle du marteau, Jo-Wilfried Tsonga ; dans celui de l’enclume, Christophe Rochus. Hier, le cavalier seul du Français (6-2, 6-2, 6-2, en 1 h 24’) fut si impressionnant que le fervent public du Chatrier en fut réduit à lancer de toutes pièces une ola qui n’avait guère lieu d’être. Inférieur sous la toise (1,87 m contre 1,70 m), le Belge l’était aussi en puissance et son bras souffrit le martyre à force de C’EST UN MIRACLE QU’IL SOIT EN SECONDE SEMAINE FAUX. – Il y a dix jours, pour Monfils, le moindre escalier, c’était l’Annapurna. Aujourd’hui, un escalier est un escalier. « Contre Melzer (battu hier 6-2, 4-6, 6-3, 6-1), mon genou gauche a bien tenu le choc. Zéro souci. C’est la première fois que je retrouve des appuis forts. » Merci qui ? « Merci Roger (Rasheed, son entraîneur australien). Je ne connais personne d’aussi positif que lui. Il a toujours cru que je jouerais bien ici. Merci à mon kiné Stéphane, au docteur Montalvan… » Vous n’oubliez personne ? Et la désormais célèbre machine Zamar, le congélateur qui vous fait courir comme un lapin ? « Merci ! crie-t-il. Du jour où j’ai dit “banco, on y va !”, j’étais configuré pour aller loin. Quand je mets mon strap dans le vestiaire, je ne suis plus un mec blessé. Je suis à fond. » À « donf » la Monf ! Ceux qui pensent que Monfils est un éclopé en sursis n’ont qu’à se repasser en boucle le point mythique pour breaker Melzer dans le troisième set (glissade, plongeon et sprint pour aller chercher une amortie). « Ce type est décidément le meilleur athlète du circuit », certifie Larry Stefanki, l’entraîneur d’Andy Roddick. Une incertitude rôde encore sur l’endurance d’un garçon dont l’arrêt fut si long. Ne risque-t-il pas de coincer la prochaine fois ? devoir frapper largement au-dessus de l’épaule. Eh oui, ce n’est pas tous les jours que David triomphe de Goliath… La force a ses raisons que la raison ne peut pas systématiquement ignorer. Il serait pourtant réducteur d’expliquer la mainmise de Tsonga par sa seule supériorité physique. Surface subtile, la terre battue demande à être apprivoisée. Tactiquement, mais aussi techniquement et physi- « Une envie incroyable » je ne sais pas jouer sur terre”. Il ne s’appelait pas Andy Roddick le mec en quarts de finale à Madrid ? Hé ouais… » À tout choisir, Monfils préfère s’attarder sur le fait que l’Américain est le dernier joueur à ne pas avoir été breaké dans le tableau plutôt que de se souvenir qu’il l’a toujours battu sur terre (Rome en 2006, Pörtschach l’année d’après). Ça y est, il fait son frileux… « Non ! Celui qui voudra me battre chez moi va devoir venir me chercher. » Un volontaire ? FRÉDÉRIC BERNÈS ROLAND-GARROS, COURT PHILIPPE-CHATRIER, HIER. – Jo-Wilfried Tsonga avance à grandes enjambées vers la deuxième semaine et Juan Martin Del Potro, qui l’attend demain en huitièmes de finale. (Photo Nicolas Luttiau/L’Équipe) Gicquel, la folie des grandeurs Touché à l’épaule, le Palois n’a pu déstabiliser un Tommy Haas solide. FINALEMENT, il aurait mieux fait de rester dans l’intimité des courts annexes. Marc Gicquel bouillait de découvrir une « grande » arène à Roland-Garros. Opposé à la tête de série no 6 Andy Roddick, il avait hier les honneurs du Suzanne-Lenglen. Un bien pour un mal. Déboussolé, tendu, il n’est jamais entré dans la partie et accumula erreurs grossières et mauvais choix pour laisser l’Américain dérouler son menu (6-1, 6-4, 6-4). « J’étais un peu perdu sur le terrain, je ne me sentais pas à l’aise, confessait le Breton, les yeux rougis. Du coup, je n’ai pas pris beaucoup de plaisir. J’aurais voulu faire une meilleure prestation contre un grand joueur et avec un public pour moi. Si j’avais joué sur le 1, le 2 ou le 3 je me serais peut-être senti mieux, mais c’est le tennis. » 7 JOURS SUR 7* mande eut le don de stimuler le public. Chardy, cependant, restait toujours un peu atone, même s’il lançait par moments des regards de défi à l’Allemand. « Quand on n’est pas bien, il faut bien montrer à l’adversaire qu’on n’a pas perdu le moral et qu’on se battra jusqu’au bout. » Il faut croire que l’intox fonctionna. À 5-4, Haas fit un mauvais jeu de service, l’un de ses rares moments de relâchement, et Chardy empocha la manche. On se prenait à rêver d’un come-back de deux sets à zéro comme contre Nalbandian l’an passé. Espoir renforcé par une série de trois jeux dans la quatrième manche pour mener 3-1. Et puis patatras ! Un horrible tunnel duquel il sortit mené 5-3, 15-0 après avoir perdu 17 points sur 18 ! « J’ai voulu re-forcer au service au lieu de varier et j’ai accumulé les erreurs », expliquait-il. À sa décharge, on vit un Haas (63e) d’une sérénité inaccoutumée. Alors qu’à 5-4, avantage pour lui, Chardy menaçait de débreaker après avoir dû effacer une balle de match au jeu précédent, le bougre aligna deux services extérieurs gagnants. « On ne l’attendait pas aussi bon au service, résumait Frédéric Fontang, le coach du Français, qui ignorait alors les problèmes d’épaule de son protégé. On peut regretter un peu la nervosité de Jérémy dans certaines phases. » « Je trouve que je n’ai pas trop mal géré cette pression, estimait le Palois. Je ne fais pas aussi bien que l’an dernier, mais j’ai montré que j’avais ma place ici. Bien sûr que j’ai encore du pain sur la planche. Et c’est tant mieux, parce que je ne compte pas m’arrêter là dans la hiérarchie mondiale. » – P. Co. Jérôme Potier, son entraîneur intérimaire, n’éludait pas la faillite de son poulain : « Quand tu ne te sens pas bien, c’est difficile de faire les choses… Il aurait dû être plus agressif mais lorsque Marc essayait d’accélérer il faisait des fautes, et quand il montait au filet il se faisait passer. Il fallait sortir un gros match pour battre Roddick ; Marc a fait un match moyen et il s’est fait découper. Roddick était trop fort. » Impressionnant au service (plus varié) et en retour, l’ex-allergique à la terre battue, ultime représentant de la bannière étiolée dans le tableau masculin, dispu- 26,87 € par mois L’ÉQUIPE + L’ÉQUIPE MAGAZINE TOUS LES SAMEDIS + TOUS LES SUPPLÉMENTS RÉDACTIONNELS + LE JEU EASPORTS RUGBY2008 * Le dimanche et les jours fériés sont livrés avant 8h30. ** Par rapport au prix de vente au numéro. Vivez toute l’excitation de la Coupe du Monde de rugby 2007 en France, en affrontant les meilleurs joueurs et équipes jamais rassemblés. 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Et il ne part pas battu, boosté qu’il est par son physique affûté depuis qu’il travaille avec Larry Stefanki (80 kg, sa balance n’avait plus vu ça depuis six ans). « Je m’aperçois que ça m’apporte un certain confort. La preuve avec mon déplacement, aujourd’hui très satisfaisant. En me qualifiant pour les huitièmes, j’ai atteint un objectif mais mon tournoi n’est pas fini. De toute façon, je n’ai rien d’autre de prévu la semaine prochaine. » Il paraît que Monfils non plus. – J. Ba. I GASQUET À PARIS. – Richard Gasquet, qui se fait plus que discret depuis qu’il a été contrôlé positif à la cocaïne avant le tournoi de Miami en avril dernier et qui ne s’est toujours pas exprimé sur le sujet, a été vu à Paris cette semaine, notamment vendredi. Pas à Roland-Garros, où la Fédération internationale lui a interdit l’accès pendant les Internationaux de France en raison de sa suspension, mais dans un restaurant, la Stresa, dans le quartier des Champs-Élysées, où il a fait une apparition lors d’un dîner auquel participaient entre autres Mats Wilander, John McEnroe, Cédric Pioline, Alex Corretja et Yannick Noah. – M. B. BULLETIN D’ABONNEMENT RECEVEZ PAR PORTEUR TOUS LES MATINS CHEZ VOUS AVANT 7H30* ET BÉNÉFICIEZ DE PLUS DE 140 € DE RÉDUCTION** VINCENT COGNET I SIMON AU REPOS. – Touché au genou droit à la toute fin de son match du troisième tour perdu vendredi contre Victor Hanescu (6-4, 6-4, 6-2), Gilles Simon a soumis hier son corps au regard expérimenté du docteur Montalvan. Verdict : lésion au tendon sous-rotulien. Quatre ou cinq jours de repos mais pas trop d’inquiétude. Début de la saison de gazon au Queen’s dans une dizaine de jours toujours d’actualité... – J. Re. Envoyer le tout (bulletin + chèque ou règlement par CB) dans une enveloppe non affranchie à : Service abonnements L’Équipe, Libre réponse N° 99154 - 75482 Paris cedex 10. JÉRÉMY CHARDY est parti avec le sourire. Comme toujours. Tant pis pour le remake de l’an passé quand, à la surprise générale, il s’était hissé en huitième. Il est sorti un tour plus tôt, défait par Tommy Haas (7-5, 6-3, 4-6, 6-4). Un peu (beaucoup ?) par la faute d’une douleur à l’épaule droite. « Je ne sais pas ce que c’est, confiait le 39e mondial, mais je sais que ça fait mal. Pas moyen de tenir correctement mon engagement dans ces conditions. Je n’avais plus aucune sécurité sur ma deuxième frappe dans l’échange. » Dix fautes directes en coup droit pour le seul premier set témoignaient de ce malaise. Le deuxième ne fut guère meilleur. Chardy était dans les cordes. Un break concédé d’emblée au troisième set finit de noircir le tableau. Mais il le débreaka aussitôt. Cette première banderille à la forteresse alle- Elle lui permet d’aborder sa deuxième semaine dans une configuration quasi idéale. « Ses trois matches lui ont donné l’occasion de se tester sans pour autant dépenser une énergie folle, estime « Wino ». Pour l’instant, il a rempli ses trois objectifs : 1. Apprivoiser la surface ; 2. pratiquer du bon tennis ; 3. prendre du plaisir. Chez lui, c’est essentiel. S’il se sent costaud, si le match à jouer le fait bander, il sait qu’il va prendre son pied. » On n’a encore jamais trouvé mieux pour réussir sa vie. OUI, je souhaite bénéficier de l’offre spéciale d’abonnement à L’Équipe pour 1 an et me faire livrer gratuitement mon journal par porteur tous les jours avant 7h30*. ANEQ1 Cette certitude d’être plus fort qu’un nombre croissant de ses collègues, Monfils en a fait sa nourriture intérieure. « Je suis en seconde semaine ici comme l’an dernier. Comme aux derniers US Open et Open d’Australie. Ça devient automatique et j’aime ça. Je vois bien que malgré cinq semaines d’infirmerie, sans véritable préparation sur terre, j’arrive tout de suite à être bon. C’est une preuve énorme. » IL A DU BOL DE TOMBER SUR RODDICK FAUX. – Dans la famille « tableau crescendo », je demande Monfils. C’est un cas d’école. D’abord, Bobby Reynolds (l’homme qui ne joue sur terre qu’une fois par an) puis Victor Crivoi (un qualifié roumain) puis Jürgen Melzer (tête de série dangereuse mais sûrement pas un épouvantail) et, demain, Andy Roddick, la classe au-dessus mais référencé comme un allergique à la terre battue. Monfils écoute mais Monfils n’est pas dupe. « Andy fait genre “je suis américain, Je remplis et renvoie mon bulletin d’abonnement et choisis le mode de paiement : ❒ Paiement en 1 fois de 322,44 € pour 1 an d’abonnement par chèque bancaire ou postal à l’ordre de SNC L’Équipe ou par Carte Bancaire . ❒ Paiement en 12 prélévements mensuels automatiques par Carte Bancaire de 26,87 €. 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Et puis, ça présente aujourd’hui un énorme avantage : j’ai une envie incroyable. » Jaune Bleu Jaune ROLAND-GARROS, COURT SUZANNE-LENGLEN, HIER. – Si Gaël Monfils a une nouvelle fois fait parler sa puissance face à Melzer, il a également prouvé qu’il avait élargi sa palette de jeu depuis sa demi-finale de l’an dernier. (Photo Richard Martin/L’Équipe) Noir Noir Tsonga se montre plutôt discret sur les détails de cette opération au long cours. « Je ne vais pas vous dire exactement ce que j’ai fait, glisse-t-il en souriant. Mais j’ai bossé dur. Les tournois du Grand Chelem, ça n’a rien à voir avec les autres tournois. Je voulais arriver à Paris avec beaucoup de tennis derrière moi. Or, finalement, en tournoi, on ne joue pas énormément. À l’entraînement, il m’arrivait de faire quatre ou cinq heures par jour sur le terrain, à glisser, à frapper… Il m’arrivait même d’aller jouer après un match, ou d’aller courir une demi-heure ou trois quarts d’heure, voire d’ajouter une séance de musculation. » Chardy mis à mal GRATUIT Contrairement à la majorité de ses pairs, Tsonga refusa de rester les yeux fixés sur le classement ATP. « Je ne suis pas là pour jouer à l’expertcomptable et faire le plus de matches possible dans le plus grand nombre de tournois possibles, assène-t-il. Je suis là pour faire un grand truc à Roland-Garros et remplir le cœur des gens. » Condition sine qua non : une forme physique au-dessus de tout soupçon. « Jo s’est vraiment mis minable à l’entraînement, souligne son coach Éric Winogradsky. Il a réussi à mettre de côté la qualité de son tennis pour continuer à bosser comme un damné. On travaillait dur pendant les tournois, y compris à Düsseldorf (pour la World Team Cup), une semaine avant Roland. Il y a même des jours où il ajoutait des choses à son programme. Au point qu’on a parfois dû le freiner. Roland est un objectif majeur. Mais l’objectif ultime, c’est quand même de faire une saison complète. » TSONGA Retour sur investissement IL EST MEILLEUR QUE L’AN DERNIER VRAI. – « Oui, je suis plus fort que l’an dernier. » D’accord. Et pourquoi ? « Parce que j’ai plus de bouteille. Je commence à faire le renard, je suis plus malin, je lis mieux le jeu. Avant, je me contentais parfois de remettre la balle dans la diagonale. Aujourd’hui, mon plan de jeu est mieux défini. » Monfils s’est fabriqué une culture tactique au service de ses énormes moyens. Quand il est en place, il a toutes les options. Son service fait mal, sa couverture de terrain est toujours aussi affolante. La mode de l’amortie revient en force cette année ? Tant mieux, Monfils et ses trois premières foulées de pursang vous dégoûteraient n’importe qui d’essayer. Monfils peut jouer profond et lourd ou balancer un pétard en coup droit à tout moment. « Gaël possède un potentiel physique hallucinant mais c’était aussi un cadeau empoisonné, confie Rasheed. Parce qu’il savait qu’il pourrait courir longtemps ou très vite, il ne choisissait pas toujours le bon coup. Il se disait qu’il se rattraperait toujours grâce à une glissade ou à ses bras tellement longs. J’ai voulu l’aider à mieux choisir. » En début d’année, Thierry Champion, son coach l’an dernier quand il s’incrusta ici en demi-finales, avait eu le nez creux en disant : « Si Gaël joue à son niveau moyen, il sera en seconde semaine de tous les tournois du Grand Chelem et en quarts de finale des Masters 1000. Les mecs entre la 30e et la 80e place mondiale PORTAGE ne l’ai remise en question. » Au point de renoncer à ajouter un tournoi à son programme après Rome. « J’étais parti dans cet état d’esprit, il n’y avait pas de raison de faire machine arrière. » quement. Sans vécu, ou presque, sur l’ocre, le Français opéra début avril un grand choix stratégique : il privilégia l’entraînement, le foncier, la « caisse », au détriment des matches, des victoires et des points. Au bout du labeur, espérait-il, la confiance serait au rendez-vous. « Je me suis demandé à un moment donné si je faisais le bon choix, admet Tsonga. Mais une fois la décision prise, jamais je n’ai douté, jamais je TENNIS Bleu Rouge Noir Jaune ROLAND-GARROS (Grand Chelem, terre battue) Dimanche 31 mai 2009 N˚5 N˚9 N˚6 N˚10 EMA tièm fina TSONGA - DEL POTRO Sur le central, Jo-Wilfried Tsonga n’a fait qu’une bouchée de Christophe Rochus. Sur le Suzanne-Lenglen, Gaël Monfils a perdu un set de moins que l’an dernier contre Jürgen Melzer. Tous les deux ont impressionné. Mais la défaite de Novak Djokovic contre Philipp Kohlschreiber a constitué la surprise majeure du jour. MONFILS - RODDICK (Photos N. Luttiau, P. Lahhalle, R. Martin et J.-M. Pochat/L’Équipe) É 24 Sur la piste d’envol Lauréats de la première semaine, Gaël Monfils et Jo-Wilfried Tsonga arrivent lancés dans un bas de tableau où le verrou Djokovic a sauté. ramené sur terre battue, ce score est moins impressionnant : 4-0. Il en impose d’autant moins que les deux derniers matches de Federer contre José Acasuso (7-6, 5-7, 7-6, 6-2) et contre Paul-Henri Mathieu (4-6, 6-1, 6-4, 6-4) montrent qu’il est bousculable. Hier, Mathieu ne réussit malheureusement pas à soutenir plus de cinquante minutes l’effort qui lui avait permis de gagner le premier set. Acasuso avait tenu une heure de plus. Vaincre l’ancien maître du circuit n’est plus impossible, mais il faut être vraiment prêt physiquement et mentalement. On doute que Tommy Haas, à trente et un ans, en ait encore l’énergie. Hier, l’Allemand a tiré largement parti des douleurs émises par l’épaule de Jérémy Chardy (7-5, 6-3, 4-6, 6-4). Rochus en Petit Poucet L’adversaire de Federer au tour suivant émergerait d’un duel RoddickMonfils. L’Américain, plus à l’aise que jamais sur terre, a exploité au maximum le vertige des grands courts qui saisit Marc Gicquel à son entrée sur le Suzanne-Lenglen (6-1, 6-4, 6-4). Il a gagné les deux rencontres qui l’ont opposé au Français cette année, mais a perdu les deux qui ont auparavant eu lieu sur terre. Quel Monfils rencontrera-t-il ? Annoncé boiteux au début du tournoi, ce dernier n’en finit pas de se redresser. Hier, sur le Suzanne-Lenglen, il retrouvait Jürgen Melzer, un adversaire qu’il avait battu l’an dernier au même stade du tournoi, en cinq sets. Quatre lui suffirent cette fois (6-2, 4-6, 6-3, 6-1). Il aurait même pu se limiter à trois, sans une baisse de régime au deuxième set. Autant le dire franchement : le bonhomme épate. Sur une jambe et demie ou sur une jambe trois quarts, il paraît tellement supérieur à un joueur classé 26e mondial qu’on n’ose imaginer jusqu’où il aurait pu aller en bonne santé et bien préparé. Quelle que soit la suite de son tournoi 2009, il a tout pour signer un abonnement en demi-finales et même plus. Mathieu pas mieux sique du match ? Le petit revers chafouin qui fait monter le Français, et le passing dans la foulée… « Pour arriver à faire douter ce genre de joueurs, il faut conclure les rares occasions qui se présentent, regrettait Loïc Courteau, le coach de Mathieu. Et c’est pour ça que cela aurait été marrant de voir Paulo convertir l’une des deux qu’il s’était procurées à 2-1 au troisième set. » Federer : « D’autres ont perdu » Un coup droit gagnant de Federer, et surtout un retour en revers dans le bas du filet firent pencher la balance du côté du numéro 2 mondial. Breaké d’entrée au quatrième set, le Français eut encore le mérite de revenir au score à 2-2, laissant supposer un finish de rebelle. Mais Federer, clinique, haussa le niveau de jeu pour conclure à 6-4. « Il m’a gêné par ses balles courtes en revers, il est le seul au monde à le faire aussi bien, jugea Mathieu, qui ne semblait pas déborder de regrets. Et Tsonga dans tout ça ? Autant le dire honnêtement, sa victoire sur Christophe Rochus n’a pas grande signification (6-2, 6-2, 6-2). Perdu dans l’immensité du central Philippe-Chatrier, le petit Belge ressemblait à un Petit Poucet qui avait aussi égaré ses cailloux. Elle aura constitué un excellent tour de récupération pour le grand Jo et une occasion de plus de se familiariser avec le cadre de ce terrain où lui aussi a tout pour briller, c’est désormais sûr et certain. À sa puissance, il a ajouté ces derniers temps la finesse et le sens tactique requis par le jeu sur terre. Il arrive lancé sur Del Potro. Mais, attention, le mur est solide. Paul-Henri Mathieu est le seul joueur à avoir pris à la fois un set à Nadal et un set à Federer à Roland-Garros. La phrase « Ça, c’est cadeau, c’est pour les spectateurs ! » De Jo-Wilfried Tsonga au sujet de son smash dos tourné au filet réussi contre Christophe Rochus. À PEINE ARRIVÉ sur le court no 2 pour y défier Igor Andreev, Juan Martin Del Potro trouva le court si sec qu’il demanda à le faire arroser. Non, lui répondit-on. Ah !... 2 h 22’ plus tard, il poussa un cri rauque et rageur, serra fort son poing gauche en regardant son clan. La « Tour de Tandil » venait de remporter un match âpre face au Russe (6-4, 7-5, 6-4), à sa sixième balle de match. « Je n’étais pas vraiment dans mon assiette. Mais sur chaque point important, j’ai su avancer, prendre quelques risques pour empocher la mise, affirmait le numéro 5 mondial. Maintenant, place à Tsonga. J’aimerais bien m’entraîner sur le central pour pouvoir prendre mes marques. C’est lui le favori, ça, c’est clair. » – A. Ju. PHILIPPE BOUIN Djokovic et le syndrome Safin Malgré le gain du premier set, le Français n’a pas réussi à troubler Federer, plus constant dans le vent (4-6, 6-1, 6-4, 6-4). CE N’ÉTAIT DONC pas encore son grand soir, l’heure de signer un exploit qui aurait pu enfin couronner une carrière truffée de matches héroïques et démoniaques. Malgré tous les « Allez Paulo ! » vibrionnants dans le central à 20 h 30, Paul-Henri Mathieu n’aura pas pu faire mieux que de prendre le premier set à l’ancien maître et à le pousser à 5-4, 40 A au quatrième set. Oui, il aurait donc pu y avoir dans ces conditions venteuses quelques ingrédients pour croire au déboulonnage d’un champion suisse qui peut parfois s’éparpiller. Mais au final, le Bâlois ne « bugga » vraiment qu’à 4-3 au premier set, assommé par les retours explosifs du Français et lâchant deux mauvais coups droits pour un break qui allait lui coûter la première manche. Par la suite, Mathieu baissa d’intensité, laissant Federer reprendre son emprise sur le match grâce à une variation plus complète, une deuxième balle de service à forts effets néfastes et un slice en revers qui pourrit le samedi de PHM. Grand clas- 1Le chiffre Del Potro, vainqueur agacé Il a été plus constant que moi dans des conditions de jeu où il était difficile d’adapter le bon placement. » Vent tournant, soleil couchant, Federer retenait les mêmes arguments pour raconter un match décousu qu’il avait trouvé « sympa » sur la fin. « Avec le vent qui enlevait la terre sur le terrain, il fallait être prudent pour les glissades. Il fallait un feeling horrible pour trouver le bon rythme. Mais au terme de la rencontre, le niveau est remonté et finalement je suis très content de moi. D’autres ont perdu, moi je suis encore là, c’est bien. » Évidemment, Federer pensait très fort à Djokovic, le trublion serbe qu’il était censé retrouver en demi-finales. Mais il n’en dira pas plus sur son soulagement. « Vous dites ouf ? » lui demanda-t-on. « Non, zéro chose comme ça, répondit-il. Parce que gagner la demi-finale, ce n’est pas gagner le tournoi. Je suis surpris, c’est clair et net, mais il ne faut pas se laisser déconcentrer. » FRANCK RAMELLA Bleu Rouge Noir Jaune « NOVAK DJOKOVIC a perdu en trois sets et dès le troisième tour, mais je ne parlerais pas pour autant du “fiasco de Djoko”. Parce que, d’une part, ce serait minimiser la performance de Kolhschreiber qui a fait un match vraiment exceptionnel. D’un autre côté, Novak n’a pas joué non plus de manière exécrable. Il a L’ŒIL été obligé de rester constamment sur la défensive face à un adversaire qui a réalisé un match quasi parfait. Il n’y a rien de déshonorant. Et ce serait vraiment trop injuste de parler de fiasco. Il est encore jeune, il a gagné l’Open d’Australie, il a été plusieurs fois en demi-finales de Grands Chelems et je pense qu’il aura encore de grands succès à venir. Je n’ai même aucun doute là-dessus. Mais ce qui m’a plutôt préoccupé pour lui, hier, dans ce match, au-delà d’une défaite qui pourra ne rester qu’anecdotique dans sa carrière, c’est son attitude tout au long de la rencontre. Je veux ici parler bien sûr du langage de son corps, qui est souvent très négatif, et qui n’est pas sans me rappeler celui de Marat Safin. Je vous parlais l’autre jour dans cette chronique de tout ce à côté de quoi Marat était passé dans sa carrière en raison de son attitude et du fait qu’il avait toujours trop montré à ses adversaires ses sentiments. J’ai bien peur que Djokovic soit en train de suivre le même chemin. Il est un peu fabriqué dans le même moule que Safin et ses adversaires lisent parfaitement ce qui lui passe par la tête quand les choses tournent mal. Combien de fois l’a-t-on vu hier – mais aussi très souvent dans d’autres occasions – lever la tête au ciel, hausser les épaules, souffler, faire des gestes de découragement, bref, montrer tous les sentiments négatifs qui l’agitent. Il montre trop que des choses le perturbent. Et il porte le poids de ces frustrations. Un joueur comme Nadal ne fait jamais ça. Safin le faisait souvent. Le premier ne montre jamais rien. Le second étalait tout. Et le message envoyé par Djokovic à ses adversaires était on ne peut plus clair : “Voyez comme je suis vulnérable, regardez comme je peux avoir l’esprit pollué par toute une foule de petits riens qui ne peuvent que vous rendre meilleurs contre moi.” Alors, j’insiste bien là-dessus : sa défaite d’hier n’est pas bien grave en soi. Mais Novak doit changer son attitude sur un court quand les choses ne tournent pas comme il le voudrait. Il doit prendre garde à ne pas tomber dans ce que j’appellerais le “syndrome Safin” afin de ne pas gâcher, comme Marat, le palmarès que son talent mérite. » I RODDICK, MARIAGE EXPRESS. – Tout jeune marié (le 17 avril avec le top-modèle Brooklyn Decker), Andy Roddick assure que cet heureux événement ne saurait l’empêcher d’être pleinement concentré sur les choses du tennis. « Ça ne change rien, expliquet-il. Et ma femme vous dirait la même chose : la cérémonie a pris un quart d’heure en tout, et notre quotidien n’a pas changé. Même quand on préparait le mariage et tout ça, je n’ai jamais cessé de m’entraîner. Ce n’est pas comme si je m’étais arrêté six semaines. La plupart des gens avec qui j’en parle me disent que ce qui change vraiment les choses, c’est d’avoir des enfants, et c’est très, très loin d’entrer dans nos projets pour l’instant. » Qu’en pense Federer ? I ROCHUS ET LES « TROUS DU CUL ». – Après sa victoire au premier tour contre Santoro, Christophe Rochus avait, sur une chaîne de télé sportive flamande, traité l’arbitre, le superviseur et l’organisation de Roland-Garros de « trous du cul ». Ces propos étant parvenus aux oreilles des intéressés, Rochus a été sommé de s’expliquer. Hier, à la fin de sa conférence après sa défaite contre Tsonga, il a fait une mise au point : « J’étais très énervé après le match. J’ai fait plus ou moins un amalgame entre tout le monde, alors qu’en fait les personnes que je visais étaient seulement l’arbitre et le superviseur, que je n’aurais pas dû insulter au demeurant. » I SERENA ACCUSE. – Il y a eu du drame, hier, entre Serena Williams et Maria José Martinez Sanchez. Une balle renvoyée avec l’avant-bras par la l’Espagnole, alors que Serena l’avait allumée plein cadre, déclencha une polémique qui trouva son prolongement dans la salle d’interview, Williams affirmant (avec raison, il faut le dire, car les images de la télévision sont sans équivoque) que son adversaire avait triché. Il y eut aussi ce moment d’inquiétude lorsque Serena sembla sur le point de vomir à 2-1 au troisième set. « J’avais l’impression de cracher mes poumons », dit-elle après sa victoire sur le fil (4-6, 6-3, 6-4). – A. D. Rouge ROLAND-GARROS, COURT SUZANNE-LENGLEN, HIER. – On attendait un joueur traînant la patte, mais c’est finalement un Gaël Monfils très, très aérien qui s’est qualifié pour son troisième huitième de finale à Roland-Garros. (Photo Richard Martin/L’Équipe) Bleu Rouge Un homme qui a sans doute payé hier sa débauche d’efforts du printemps, dont un crochet par Belgrade pour gagner le tournoi organisé par sa famille. Coincé sur les talons par Kohlschreiber pendant toute la partie, il ne parvint jamais à trouver l’énergie nécessaire pour desserrer l’étreinte. Visiblement, son récent changement d’entraîneur physique n’a pas eu l’effet escompté. Exit Djokovic, la situation s’éclaircit. Avec, en haut du tableau, un patron, Rafael Nadal, menacé par deux gros trouble-fête potentiels, Fernando Verdasco et Andy Murray. Et, en bas du tableau, Roger Federer, le prince consort, en position de force face à une adversité plus dispersée, au sein de laquelle Juan Martin Del Potro, Jo-Wilfried Tsonga, Andy Roddick et Gaël Monfils font figure de prétendants relativement sérieux. À première vue, le Suisse n’a pas à s’en faire : il mène 18 victoires à 2 contre ces jeunes gens, parmi lesquels seul Andy Roddick l’a déjà battu. Mais Jaune Bleu Jaune Federer encore bousculé Noir Noir ILS SONT ENCORE seize, mais on ne voit qu’eux deux. Effaçant les doutes préalables au tournoi, Jo-Wilfried Tsonga et Gaël Monfils se sont qualifiés hier pour les huitièmes de finale et participeront à la deuxième semaine de la compétition. Pour Monfils, ce sera la troisième fois en quatre ans. Une bonne habitude. JoWilfried Tsonga, on l’espère, en inaugure une autre, lui qui ne dispute l’épreuve que pour la deuxième fois. Ils ont tous les deux tant marqué la journée du samedi, par leur présence physique et morale, qu’on les sent capables d’aller plus loin encore, malgré les noms de leurs adversaires de demain, tous deux mieux classés, Del Potro pour Tsonga et Roddick pour Monfils. Mais il faut d’abord déchausser les lunettes tricolores pour examiner le tableau de plus haut. Si on s’appelait Roger Federer ou Rafael Nadal, la grande nouvelle de la journée serait tout autre. On veut parler du K.-O. subi par Novak Djokovic sur le court no 1 des mains de Philipp Kohlschreiber (6-4, 6-4, 6-4). Oui, Djokovic, la menace majeure sur leur suprématie parisienne, battu pour la première fois depuis quatre ans avant les quarts de finale. Djokovic, le finaliste de Monte-Carlo et de Rome, l’homme qui s’était offert trois balles de match à Madrid contre Nadal en demi-finales. Le deuxième homme fort de la saison sur terre.