10 Questions et 10 Conseils sur les dyslipidémie
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10 Questions et 10 Conseils sur les dyslipidémie
Un adulte sur deux en France présente une anomalie lipidique. L’hypercholestérolémie est la plus fréquente de ces anomalies. Considéré comme un des principaux ennemis de nos artères, le « mauvais » cholestérol en excès agit silencieusement et peut se manifester brutalement en provoquant des maladies cardiovasculaires graves. Pourtant, la dyslipidémie n’est pas une fatalité, l’application de mesures hygiéno-diététiques simples permet de normaliser le taux de cholestérol. Voici la réponse à vos questions et les conseils à appliquer au quotidien pour préserver vos artères et surveiller votre cholestérol. 1 Qu’est-ce qu’une dyslipidémie ? Les dyslipidémies ou hyperlipidémies sont des anomalies des lipides. Elles se définissent par une augmentation des concentrations de cholestérol et/ou de triglycérides dans le sang. On distingue : • Les hypercholestérolémies : le cholestérol est en excès dans le sang. • Les hypertriglycéridémies : les triglycérides sont en excès dans le sang. • Les hyperlipidémies mixtes : le cholestérol ainsi que les triglycérides sont en excès dans le sang. • La cholestérolémie des HDL : le « bon » cholestérol est déficient dans le sang. En France, plus d’un adulte sur deux présente une anomalie lipidique de ce type. La plus fréquemment rencontrée étant l’hypercholestérolémie avec trois adultes sur dix touchés. 2 Que sont le cholestérol et les triglycérides ? Le cholestérol et les triglycérides intègrent la famille des lipides. Avec les protéines et les glucides, ils forment les trois grandes familles de macronutriments. LE CHOLESTÉROL LES TRIGLYCÉRIDES • À quoi sert-il ? Il est indispensable à la vie. C’est un composant essentiel des parois de nos cellules dont il assure souplesse et résistance. Il intervient également dans la fabrication des hormones sexuelles, de la cortisone et de la vitamine D. • À quoi servent-ils ? Les triglycérides fournissent l’énergie nécessaire à l’organisme (brûlage des graisses). Ils sont également stockés et constituent des réserves d’énergie. • D’où vient-il ? Les 3/4 du cholestérol sont produits par notre foie et 1/4 provient de notre alimentation. 2 • D’où viennent-ils ? Les triglycérides sont apportés par l’alimentation, ils représentent 95 % des lipides alimentaires. 3 Quelles sont les origines d’un excès de cholestérol et de triglycérides dans le sang ? Il existe quatre grands facteurs responsables de l’excès de cholestérol : • Facteur nutritionnel : l’alimentation joue un rôle important sur le taux de cholestérol. Les aliments riches en graisses dites « saturées » sont riches en cholestérol. • Facteur génétique : l’organisme peut fabriquer du cholestérol en excès pour des raisons génétiques. Un excès de poids peut, chez certaines personnes, également être responsable d’une hypercholestérolémie. • Facteur pathologique : des affections (notamment du rein, du foie et de la thyroïde) ou un diabète peuvent être responsables d’une hausse du taux de cholestérol. • Facteur médicamenteux : certains médicaments sont susceptibles d’augmenter le taux de cholestérol, parmi eux, les contraceptifs oraux, la cortisone, etc. Trois facteurs majeurs jouent un rôle dans l’excès de triglycérides : l’alcool, les sucres et l’excès de poids. 4 Qu’est-ce que le « bon » et le « mauvais » cholestérol L’excès de « mauvais » ? Pour circuler dans l’organisme, le cholestérol a besoin de transporteurs, appelés lipoprotéines, il en existe deux types principaux : • Les lipoprotéines de faible densité (LDL) : lorsque le cholestérol est transporté par les LDL, on l’appelle LDL-cholestérol ou « mauvais » cholestérol. Les LDL assurent le transport du cholestérol du foie vers toutes les cellules du corps. Lorsqu’il est en excès, il constitue un danger car il bouche les artères. ! cholestérol obstrue progressivement les artères ALIMENTATION x LDL-cholestérol FOIE HDL-cholestérol Élimination c • Les lipoprotéines de haute densité (HDL) : lorsque le cholestérol est transporté par les HDL, on l’appelle HDL-cholestérol ou « bon » cholestérol. Les HDL assurent le retour du cholestérol des cellules jusqu’au foie où il sera éliminé. Le LDL-cholestérol en excès bouche les artères. 3 5 Quelles peuvent être les conséquences de la dyslipidémie ? Le « mauvais » cholestérol ou LDL-cholestérol, lorsqu’il est en excès, a tendance à se déposer sur les parois des artères et à former progressivement des dépôts appelés plaques d’athérome. Jour après jour, elles grossissent, durcissent et finissent par obstruer les artères. Le « mauvais » cholestérol se dépose particulièrement sur les parois des petites artères du cœur, du cerveau et des jambes. Les maladies cardiovasculaires peuvent alors se déclarer, bien souvent de manière brutale : • Infarctus du myocarde Accident Acc vasc vasculaire céré cérébral • Accidents vasculaires cérébraux • Artérite des membres inférieurs In Infarctus du m myocarde ! Art Artérite d des mem membres infé inférieurs L’excès de « mauvais » cholestérol obstrue progressivement les artères. 6 Quels sont les symptômes ? Il n’y a, généralement, aucun symptôme en cas d’excès de cholestérol avant les complications, pas de douleur ni aucune gêne, d’où un fréquent étonnement à la découverte d’un taux élevé de cholestérol. Chez certaines personnes présentant un taux de cholestérol très élevé, on observe l’apparition de nodules (appelés xanthomes) sous la peau. 4 7 Comment savoir si j’ai une dyslipidémie ? Une simple prise de sang permet de rechercher une anomalie lipidique comme un excès de cholestérol ou de triglycérides : • Dans un 1er temps, un bilan lipidique permet de déterminer le cholestérol total sanguin. Il est considéré normal s’il ne dépasse pas 2 g/L. • Dans un second temps, une Évaluation d’une Anomalie Lipidique (EAL), prescrite par votre médecin en cas de cholestérol total supérieur à 2 g/L, est nécessaire pour apprécier précisément le taux de « mauvais » cholestérol. Le taux de LDL-C est normalement compris entre 1 et 1,6 g/L. Savoir lire ses résultats d’analyse : ! • CT : cholestérol total (addition du « bon » et du « mauvais » cholestérol sanguin) • HDL-C : quantité de « bon » cholestérol • LDL-C : quantité de « mauvais » cholestérol • TG : quantité de triglycérides • Aspect du sérum : ne vous en occupez pas Avant tout examen lipidique, un jeûne de 12 heures est nécessaire pour éviter de fausser les résultats. Il est difficile de définir une valeur normale pour les taux de LDL-C ou « mauvais » cholestérol car la normale dépend de vos facteurs de risque cardiovasculaire. 8 Quels sont les facteurs de risque associés à la dyslipidémie ? Les facteurs de risque sont des anomalies ou des comportements qui augmentent le risque de développer ou d’aggraver une maladie. Plusieurs facteurs de risque peuvent être associés aux dyslipidémies : • Certains facteurs de risque sont non modifiables : âge, sexe et antécédents familiaux. • D’autres au contraire sont modifiables : hypertension artérielle, diabète de type 2, tabagisme, obésité et sédentarité. Une prise en charge de ces facteurs vous sera systématiquement proposée par votre médecin ou votre pharmacien. 5 9 Que faire en cas de dyslipidémie ? Si vous avez trop de « mauvais » cholestérol (taux de LDL-C supérieur à 1,6 g/L) et/ou si vous êtes à risque (au moins un facteur de risque), il est indispensable de modifier votre mode de vie et votre alimentation. L’objectif de la mise en place des mesures hygiéno-diététiques est de faire baisser les taux de « mauvais » cholestérol. ! L’interprétation des taux de cholestérol n’est pas comparable d’un individu à l’autre. Le taux considéré comme « normal » dépend du dosage des autres fractions de matière grasse du sang mais aussi de l’âge, du sexe, des antécédents de maladies cardiovasculaires, du tabagisme, etc. Demandez toujours l’avis de votre médecin. Généralement, le médecin prescrit un traitement seulement si les mesures hygiéno-diététiques ne sont pas efficaces au bout de trois mois. Cependant, chez les personnes à haut risque cardiovasculaire, le traitement peut être prescrit d’emblée avec les mesures hygiéno-diététiques. 10 Quels sont les traitements médicamenteux ? Il existe cinq grandes classes de médicaments qui agissent efficacement sur le taux de cholestérol, ce sont les traitements hypolipémiants : ! Ce n’est pas parce que vous prenez un traitement hypolipémiant que vous devez arrêter d’appliquer les mesures hygiénodiététiques. 6 • Les statines • Les fibrates • Les résines • Les inhibiteurs de l’absorption intestinale du cholestérol • L’acide nicotinique Tout traitement peut entraîner des effets secondaires chez certaines personnes. Parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. 1 Modifier mon mode de vie et mon alimentation Toute prise en charge d’une dyslipidémie impose une modification du mode de vie et de l’alimentation. Ces changements incluent : 2 • Une prise en charge nutritionnelle rigoureuse et adaptée • La pratique d’une activité physique minimale régulière • La limitation de la consommation d’alcool • La correction d’une sédentarité excessive • Le contrôle du poids • L’arrêt du tabac Identifier les aliments qui affectent ma lipidémie Les conseils diététiques n’ont pas pour objectif la perte de poids (sauf en cas de surpoids ou d’obésité) mais la correction des erreurs d’alimentation. Pour cela, il est important de connaître et d’identifier les graisses qui peuvent affecter votre lipidémie : • Limiter les acides gras saturés : beurre, fromages, viandes grasses, charcuterie (excepté le jambon maigre), crème fraîche… Attention, certaines huiles végétales en contiennent, comme l’huile de palme par exemple. • Éviter les acides gras trans hydrogénés : margarines dures, viennoiseries, pâtisseries, croissants… Sur les étiquettes, il est possible d’identifier leur présence par le terme « huiles ou graisses partiellement hydrogénées ». • Limiter le cholestérol alimentaire : jaune d’œuf, beurre, abats, viandes, charcuterie, laitages non écrémés… 7 3 Connaître les aliments recommandés Les acides gras insaturés (mono- et poly-insaturés) induisent une diminution du cholestérol total (surtout du « mauvais » cholestérol). D’autres facteurs nutritionnels sont également associés à une baisse du cholestérol : les fruits et légumes, les céréales complètes, le pain complet, les légumineuses et oléagineux contenant notamment des fibres alimentaires et des antioxydants. Dans le cadre du régime diététique, une alimentation saine est indispensable, pour cela : • Privilégier de façon modérée les acides gras insaturés : - mono-insaturés : huiles d’olive et de colza - poly-insaturés : huiles de tournesol, de maïs, de colza, margarines préparées avec ces huiles… • Augmenter les acides gras poly-insaturés oméga 3 : poissons. • Utiliser des aliments enrichis en stérols végétaux (phytostérols) : margarines, spécialités laitières enrichies… • Privilégier les fruits, les légumes, les produits céréaliers. 4 Les conseils diététiques en pratique Les clés du succès du régime diététique : ! En modifiant simplement son alimentation, on peut déjà faire baisser son taux de cholestérol de 15 %. 8 • Éviter les régimes trop restrictifs qui peuvent conduire à des déséquilibres alimentaires et à des troubles du comportement alimentaire. • Se donner des objectifs simples, peu nombreux et adaptés. • Être suffisamment motivé. • Poursuivre le régime diététique le plus longtemps possible. Tout en se faisant plaisir, on peut modifier son alimentation et agir contre le cholestérol en limitant les graisses saturées (graisses animales, beurre) au profit des graisses insaturées (huiles végétales). À titre d’exemple : Sur la journée, l’addition de graisses saturées peut être lourde ! Petit-déjeuner Café au lait entier 2 g Tartines beurrées 7 g Déjeuner Pâté de campagne 8 g Entrecôte 8 g Haricots verts cuisinés au beurre 9 g Fromage 7 g Tarte aux pommes (pâte brisée au beurre) 9 g Dîner Tomates à la fêta 7 g Côte de porc grillée 4 g Fromage 7 g Fruit Après dîner Crème glacée 4 g Total de graisses saturées = 72 g 5 Avec une alimentation réfléchie, les graisses saturées sont limitées ! Petit-déjeuner Café au lait écrémé (ou sans lait) Tartines et margarine à tartiner 1,5 g Déjeuner Crudités assaisonnées à l’huile de tournesol 1,5 g Steak haché 2,5 g Haricots verts sans beurre Fromage blanc à 20 % 5 g 3 mandarines Dîner Concombre au fromage blanc 0 % Omelette aux herbes avec tomates à la provençale à l’huile d’olive 1 g Après dîner 3 carreaux de chocolat 5 g ! Idéalement, l’apport nutritionnel quotidien de graisses saturées doit être inférieur à 20 g Total de graisses saturées = 16,5 g Pratiquer une activité physique régulière Quel que soit votre âge, une activité physique régulière, si possible quotidienne, est bénéfique pour la santé. En plus d’être un facteur protecteur contre les maladies cardiovasculaires, le cancer et le diabète, l’activité physique réduit le risque de prise de poids, d’ostéoporose et diminue le taux de Nos conseils graisses dans le sang tout en augmentant le • Pratiquer la marche rapide quotidienne « bon » cholestérol. (pendant 30 minutes). 30 minutes de marche par jour, c’est le minimum. • Prendre l’escalier plutôt que l’ascenseur ou l’escalator. • Aller chercher le pain à pied plutôt qu’en voiture. • Faire une balade, le dimanche en famille ou entre amis. • Sortir le chien plus longtemps que d’habitude. • Faire du vélo, aller à la piscine… C’est la régularité de l’exercice physique, et non l’intensité qui compte. 9 6 Normaliser mon poids La recherche d’un poids satisfaisant est un objectif prioritaire dans les dyslipidémies, particulièrement si vous avez un taux élevé de triglycérides. L’Indice de Masse Corporel (IMC : poids recommandé en fonction de la taille) devrait demeurer, si possible, inférieur à 25 kg/m2. Vous pouvez normaliser votre poids en : • Diminuant les apports caloriques (lipides alimentaires, alcool…) • Augmentant l’activité physique • Diminuant les graisses saturées d’origine animale Connaître mon Indice de Masse Corporel (IMC, kg/m2) : • IMC < 18,5 .............................. maigreur • IMC entre 18,5 et 25 ............... normal • IMC entre 25 et 30 .................. surpoids • IMC ≥ 30 ................................ obésité Pour calculer son IMC, c’est très simple, il suffit de diviser son poids (kg) par sa taille (m) au carré. Ex. : si je pèse 68 kg et je mesure 1m 60 : IMC = 68 / (1,60*1,60) = 26,5 (surpoids) 7 Entamer un sevrage tabagique L’interruption du tabagisme est l’un des éléments majeurs de la prise en charge d’une dyslipidémie. Il est alors fortement conseillé d’entamer un sevrage tabagique si vous présentez une anomalie lipidique. L’accompagnement, les conseils, le suivi que peut vous apporter votre médecin ou votre pharmacien seront précieux pendant les six premiers mois de votre sevrage. ! Après deux à trois semaines, la toux et la fatigue diminuent, on récupère du souffle et on marche plus facilement. 10 Quelques conseils pour ne pas « craquer » après l’arrêt : • S’entraider, rencontrer d’anciens fumeurs. • Se relaxer, pratiquer des activités de loisirs, une activité physique… • Penser aux substituts nicotiniques (patchs, gommes…). 8 Surveiller ma tension et ma glycémie L’hypertension artérielle et le diabète de type 2 sont des facteurs de risque modifiables, associés aux dyslipidémies. Il apparaît alors important de normaliser sa tension artérielle et de contrôler sa glycémie de façon optimale. Quelques conseils hygiéno-diététiques • Lutter contre les habitudes néfastes : tabagisme, sédentarité, surpoids… • Consommer sel et alcool avec modération. • Adopter une alimentation équilibrée. • Pratiquer une activité physique régulière. 9 Agir contre l’excès de triglycérides La moitié des personnes qui ont du cholestérol ont également trop de triglycérides. Outre certains médicaments et certaines maladies, ce sont l’alcool, les sucres et l’excès de poids qui sont responsables d’une hypertriglycéridémie (taux de triglycérides ≥ 1,5 g/L). À la différence du cholestérol, le taux de triglycérides ne dépend pas des graisses que nous mangeons. Pour agir contre l’excès de triglycérides, il faut adopter une alimentation équilibrée (éviter l’alcool et les sucres) et pratiquer une activité physique pour normaliser son poids. 10 Bien suivre mon traitement hypolipémiant Les médicaments hypolipémiants ne sont efficaces que s’ils sont pris tous les jours. Pour bien suivre votre traitement, veillez à : ! • Ne pas arrêter momentanément ou complètement votre traitement sans l’avis de votre médecin. • Ne pas doubler la dose, cela ne compense pas un « écart ». Ce n’est pas parce que votre • Prendre régulièrement votre taux de cholestérol est normalisé traitement même si vous que vous devez arrêter votre n’en ressentez pas les effets. traitement hypolipémiant. • Poursuivre les règles hygiénodiététiques. 11 • AFSSAPS (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé). Prise en charge thérapeutique du patient dyslipidémique. Mars 2005. (ANSM depuis mai 2012.) www.ansm.sante.fr • ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire). Alimentation humaine. Les lipides. www.anses.fr • FNAMOC (Fédération des Associations de Malades cardiovasculaires et Opérés du Cœur). Vivre avec du cholestérol. Cool la vie. 2005. www.alliance-coeur.org • FFC (Fédération Française de Cardiologie) et CFLHTA (Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle). Cholestérol - Je suis hypertendu et je me soigne. Informations et conseils du Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle, 2005. www.comitehta.org et www.fedecardio.com • PNNS (Plan National Nutrition Santé) : - La santé vient en mangeant (septembre 2002). Document d’accompagnement du guide alimentaire pour tous destiné aux professionnels de santé. - Matières grasses : savoir les choisir et réduire sa consommation. - La santé vient en bougeant. (septembre 2004). www.mangerbouger.fr et www.inpes.sante.fr • INPES (Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé). J’arrête de fumer. Le guide pratique pour y parvenir. www.inpes.sante.fr • Ferrières J. Dyslipidémies et risque cardiovasculaire : données épidémiologiques. EMC (Elsevier Masson SAS), Endocrinologie-Nutrition ; 2010, 10-368-F50. • Giral P. et Cuzin E. Le cholestérol. La santé est dans votre assiette ! La santé simplement. Éd. Belin, 2003. -7000004222 - 02/2013. BIBLIOGRAPHIE