Une Passion, des Métiers - Institut Supérieur de Marketing du Luxe
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Une Passion, des Métiers - Institut Supérieur de Marketing du Luxe
Industry Une Passion, des Métiers avec l'institut Supérieur de Marketing du Luxe Weaving the Thread of Luxury… Thibaut de La Rivière, le luxe de fil en aiguille… “Le véritable luxe, c’est de pouvoir vivre ses passions”, Thibaut de la Rivière en a fait sa devise, son fait d’armes, l’œuvre d’une vie. Baignant dans les univers de la création et de la formation depuis son plus jeune âge, ce spécialiste de la joaillerie et de l’orfèvrerie diplômé d’histoire de l’art entame sa carrière au cœur de l’action, en tant que commissaire-priseur. A tout juste 22 ans, il se verra proposer la direction de son ancienne école secondaire : c’est alors une longue et grande histoire d’amour avec la “transmission et l’accompagnement” qui commence. D’école secondaire en école supérieure, il participera à de nombreuses créations d’Institutions toujours en lien avec le monde de l’entreprise. Il sera entre autres, à l’initiative du BTS stylisme de mode. “Le luxe, c’est ce qui reste quand la tendance est passée.” Riche de ses expériences à la tête de plusieurs écoles supérieures, Thibaut de La Rivière décide en 1990 de revenir à ses premières amours, l’art et le luxe. Suivant une rencontre décisive avec Alain Dominique Perrin et Michel Guten, il contribuera à la relance d’EDC Paris avant de prendre la direction de l’Institut Supérieur de Marketing du Luxe en 1995. Au fil des années et des rencontres, il fera de Sup de Luxe la première formation mondiale du secteur. En juste récompense de ses nombreux engagements, M. de la Rivière est par ailleurs Commandeur dans l’ordre de Malte et conseiller en Communication auprès du Saint Siège. ‘The ultimate luxury is time!’ Thibaut de la Rivière has tranformed this saying into a motto, an exploit, a life’s work. Passionate about design and education since from early on, he read for a degree in Art History, going on to become an expert in antique jewellery and goldsmithery. After having spend several years as an auctioneer, he was invited to head up his former secondary school at the age of 22. This was the beginning of a long love affair with teaching that would soon lead him to introduce the first ever technical is what is left foundation course in fashion design in France. “Luxury after trends have passed.” After many a year spent at the head of higher education establishments, Thibaud de la Rivière decided to return to what he knows and loves best in 1990: art and luxury. Following a decisive encounter with Alain Dominique Perrin, he went on to relaunch the EDC Paris, a prestigious business school, before being named Director of the Institut Supérieur de Marketing du Luxe in 1995. In the years that followed, he would turn Sup de Luxe into the leading training course in the world for luxury industry careers. As a fitting addition for such an illustrious career, Mr. de la Rivière is both a Commander in the Order of Malta and communications advisor to the Holy See. 82 Thibaut de La Riviere pour FirstLuxe © Roméo Balancourt Thibaut de La Rivière, Weaving the Thread of Luxury… Industry T LE LUXE NE S’APPREND PAS ; IL SE COMPREND out le monde veut exister, tout le monde veut durer… Le goût du luxe est, tous secteurs et marques confondus, le moyen efficace de résister aux flux, à l’usure et de mettre de l’épaisseur dans sa vie. Face aux changements de civilisations, les grandes maisons explorent de nouvelles voies ; revalorisation du patrimoine, réaffirmation de l’identité, quête de sens… L e luxe est raisonnablement pourvoyeur d’emplois. Le secteur regroupe environ un million d’emplois en Europe ; il est beaucoup plus difficile d’en déduire un chiffre mondial principalement du fait que le siège des marques et maisons se situent en Europe – d’ailleurs plus de 70% des chiffres d’affaires générés dans le monde revient au vieux continent. Comment séduire tout le monde en restant rare ? Comment redevenir unique quand on a conquis la majorité des acheteurs ? Le propre du luxe c’est bien de ré-enchanter un monde moderne très désenchanté, parfois dépressif. D’où le désir chez les jeunes qui constituent les nouvelles recrues du secteur, d’investir cette nouvelle dimension enchanteresse de l’existence. Nous avons vu que le secteur est précautionneux quant à son avenir. Il l’est tout autant dans son recrutement ; en quantité et en qualité. Celui-ci est aujourd’hui majoritairement junior et représente en France 150 à 200 postes par an hors périphérie… Surprendre et étonner en permanence tout en respectant l’identité de la marque et son histoire… L’idée du luxe est bien à la mode, mais qu’en est-il du luxe ? Le luxe, c’est ce qui reste quand la tendance est passée. Car le luxe c’est avant tout de la culture, un certain goût pour le savoir. Intègre-t-on le secteur du luxe comme un autre secteur ? Certainement pas. Quelle que soit la fonction ; la personnalité, la culture, les valeurs et la vision vont primer sur la technique et les diplômes. Qu’en est-il du marketing à la “proctérienne” lorsqu’il faut parler de marketing aspirationnel ? Tous les métiers y sont représentés, avec une actualité très massivement tournée vers le retail, la logistique, le digital et la création, qui reste le fer de lance de cette culture de l’objet. Les codes, les postures, les sémantiques sont primordiales à qui veut trouver sa place dans cet univers. Il faut avoir une vision, un parti pris, et beaucoup de personnalité et de liberté. Il faut être un magicien de la “féerie des apparences”. C’est ce que transmet depuis 23 ans l’Institut Supérieur de Marketing du Luxe à ses étudiants. LE LUXE, UN VRAI BUSINESS L e secteur du luxe ne connait pas la crise, mais est précautionneux. Le constat est fait, on achète différemment d’il y a seulement un an, et même, il semble survenir un essoufflement en Asie, non pas lié à l’argent, mais à un début d’éducation au luxe. La vigilance est donc de mise. Ne faudrait-t-il pas parler aujourd’hui davantage d’exigence du client que d’attente du client ? On va toujours plus vers la personnalisation de l’unique, du sur mesure. Les marques doivent se réinventer en permanence en étant attentives à ce que leurs produits soient meilleurs en 2013 qu’en 2010, à ce que leurs prix soient justes et à ce que leurs publicités soient honnêtes... Il n’en demeure pas moins que tous les clignotants sont au vert. BUSINESS T he luxury industry may not have fallen victim to the financial crisis, but it treads with caution nonetheless. There’s no denying that we spend differently to a year ago, and there is even threat of a loss of impetus on the Asian market, not due to lack of funds, but to better understanding of what luxury really means. Vigilance is therefore to be recommended. Thibaut de la Rivière, Cheng Cheng (Major de la 23e promotion) et Michel Guten W e are all eager to exist, we all long to last… A taste for luxury, whatever the brand or sector, is the most effective means of surviving, of adding a little substance to one’s existence. Faced with radical changes in civilization, luxury houses are constantly seeking new ways to bring value to their heritage, to reaffirm their identity, to find new meaning… It’s a matter of being universally seductive while remaining exclusive, rediscovering just what makes you unique when you’ve already won over the majority of spenders. Luxury is essentially about helping bring enchantment to a highly disenchanted – not to say depressed – modern world. A rather enticing mission that helps to explain why fresh new faces in the industry are so keen to join the luxury ranks. Theirs is a task that involves constantly seeking to surprise and amaze while remaining true to brand identity and history… Richard Mille et lauréate 84 Luxury may well be in vogue, but just what does it really mean? Luxury is what is left after trends have passed. For luxury is basically about loving culture, having a certain flair for knowledge. Would it not, then, seem more appropriate to reason in terms of client demands rather than client expectations? Every day, we take a step closer to customizing the unique, to tailormade service. Brands are constantly challenged to reinvent themselves while ensuring that their product line for 2013 is better than it was in 2010, that their prices are spot on and their advertising perfectly transparent… And yet luxury has continued to roll on full steam ahead. LUXURY CAN’T BE LEARNED; IT MUST BE UNDERSTOOD T he luxury industry is a relatively safe bet when it comes to employment. In Europe alone, luxury employers account for roughly one million jobs. It is much harder to reach a global figure, primarily because luxury houses are located in Europe for the mostpart. Moreover, 75% of worldwide luxury sales are registered by the European market. Just as the luxury industry treads carefully with regard to the future, so does show caution when recruiting, both in terms of quantity and of quality. Sought-after profiles are primarily junior and represent 150 to 200 jobs per year in France. This includes all aspects of the industry, with a massive trend towards retail, logistics, digital and design posts, which still remain at the heart of an industry built around the culture of the object. Is starting out in luxury the same as in any industry? Most certainly not. Whatever the role may be, personality, culture, values and perspective are far more important than technical skills and degrees. So where does the ‘Procteresque’ marketing model come into the picture when dealing with aspirational marketing? Codes, postures and semantics are all key for those hoping to break into the industry. You need a vision, a point of view and a great deal of personality and freedom to become a master of ‘magical appearances’. This is precisely what Paris’ prestigious Institut Supérieur de Marketing du Luxe has been teaching its students for the last 23 years. 85 Industry L’INSTITUT SUPERIEUR DE MARKETING DU LUXE - Chaire Cartier E n 1990, la grande majorité des marques et maisons en étaient aux balbutiements du marketing et de la conquête du monde. Cartier avait lancé un nouveau marketing très osé dans un secteur encore très traditionnel avec les “musts”… La maison avait déjà depuis sa création en 1847 une vision forte des marchés internationaux dont la Russie ou la Chine. Cette vision et ce redéploiement de la marque nécessitaient de recruter des profils à la culture et à la sensibilité développées, acceptant de rejoindre un secteur jugé par certains “poussiéreux”. En créant l’Institut Supérieur de Marketing du Luxe, Cartier a d’abord formé un grand nombre de ses managers et puis a proposé aux autres marques des profils créatifs possédant les valeurs du secteur. C’est ainsi que depuis 23 ans Sup de Luxe accompagne le développement du business du luxe, des marques et des maisons dans le monde. Intégré depuis 1995 au Groupe EDC Paris, Sup de Luxe avec son MBA spécialisé “Luxury Brand Marketing and International Management” fournit au secteur mais aussi, mais aussi à ses entreprises périphériques des hommes et des femmes spécialistes de leurs métiers et spécialement préparés à sa culture. Un fait unique chez les formations sectorielles, Sup de Luxe s’est attaché dès la première heure à entretenir une relation privilégiée avec l’ensemble des marques, quel que soit leur groupe d’appartenance ou leurs pays d’origine. Sup de Luxe s’est positionné en fournisseur de profils adaptés aux besoins évolutifs du secteur et a parfaitement réussi ce challenge. THE INSTITUT SUPÉRIEUR DE MARKETING DU LUXE - Chaire Cartier I In 1990, the vast majority of brands and houses were merely getting to grips with marketing and setting out to conquer the world. Cartier had just lunched a daring new strategy with its now legendary ‘Musts’ in what was still a traditional climate. In fact, ever since starting out in 1847, Cartier has always shown a firm grasp of international markets such as Russia or China. For Cartier, this new marketing concept required hiring highly cultivated and sensitive individuals willing to start out in a sector deemed by many to be ‘stuffy’. By founding the Institut Supérieur de Marketing du Luxe, Cartier started by training a number of its managers, going on to offer other brands the opportunity to discover new creative profiles with a sound knowledge of industry values. And so it is that for the last 23 years Sup de Luxe (as it is more affectionately known) has helped foster development in the global luxury market. Indeed, Sup de Luxe feeds the mainstream industry, but also those periphery houses home to specialist métiers on which luxury itself feeds. One of a kind, Sup de Luxe has always maintained an excellent working relationship with luxury brands, whatever their group or country of origin. Sup de Luxe has sealed its stellar reputation by succeeding in providing the perfect profiles for an ever-evolving industry. Thibaut de La Rivière, Directeur Institut Supérieur de Marketing du Luxe, groupe EGC Paris www.supdeluxe.com - www.edcparis.edu 86