Dossier à l`usage des enseignants - Aquarium

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Dossier à l`usage des enseignants - Aquarium
2010
www.aquarium-museum.be
www.helmo.be
Animation proposée à l’Aquarium-Muséum Liège
Connais-tu ces animaux sans
squelette ?
Dossier à l’usage des enseignants
Dossier entièrement réalisé par les étudiants en 1ère
année de la Haute Ecole Libre Mosane HELMo, section
pédagogique de Huy :
Mars 2010
Faites des Sciences et Découvrez les technologies … à l’Embarcadère du Savoir !
www.ulg.ac.be/sciences
10 > 16 mars 2008 dans le cadre du Printemps des Sciences
Pôle mosan d’Enseignement Supérieur et Universitaire
Tous les mots soulignés dans le dossier et les mots des schémas sur les animaux sont
expliqués dans le glossaire.
Introduction : les invertébrés
Le terme invertébré est utilisé pour désigner tout animal dépourvu de colonne
vertébrale. Les invertébrés constituent la majorité du règne animal et incluent toutes les
espèces qui ne sont pas des vertébrés qui, eux, ont un squelette et des vertèbres. Le
terme invertébré est également appliqué à quelques vertébrés de l'embranchement des
chordés n'ayant pas de colonne vertébrale.
En termes de nombre d'espèces, la part la plus importante de la biodiversité connue
est constituée d'animaux invertébrés.
Les invertébrés sont souvent de petite taille et vivent discrètement, dans les mers, les
sédiments, les sols ou la nécromasse (dont le bois mort). Les insectes sont les mieux
connus.
Dans la famille des invertébrés il y a :
-
Les spongiaires et c lentérés
Les spongiaires : groupe de plusieurs milliers d'espèces constituant un
embranchement d'invertébrés. Les éponges sont surtout marines mais comportent
quelques espèces d'eau douce. Elles sont abondantes dans le monde entier et surtout
dans les eaux tropicales où, avec d'autres invertébrés comme les coraux, elles participent à
la formation de dépôts calcaires des récifs.
Les c lentérés : invertébrés munis de cellules piquantes, ou cnidocystes,
caractéristiques de cet embranchement. Les c lentérés groupaient autrefois les cnidaires
et les cténaires, mais aujourd’hui, les cténaires forment un embranchement distinct, et
lentérés et cnidaires sont devenus deux termes équivalents. Le corail, l’hydre, la
méduse et l’anémone de mer en font partie.
1
-
Les Porifères
Ce sont : les anémones de mer, les cuboméduses, les éponges et les méduses de
lune.
-
Les arthropodes
Embranchement d'invertébrés possédant un squelette externe et des appendices
articulés, comprenant les crustacés, les insectes, les mille-pattes (myriapodes) et les
araignées (arachnides).
Cette famille se subdivise en 4 autres familles :
Les arachnides: classe d’arthropodes terrestres comprenant notamment les
scorpions, les araignées, les acariens et les tiques. L’étude des fossiles semble indiquer
qu’ils ont été parmi les premiers animaux à peupler la terre ferme, peut-être au début du
Dévonien, il y a près de 400 millions d’années. Il en existe, à l’heure actuelle, au moins
cinquante mille espèces, réparties dans onze ordres.
Les insectes: invertébrés à six pattes appartenant à l'embranchement des
arthropodes. Les insectes sont la classe la plus représentée du règne animal. On en
connaît pour l'instant près de 800 000 espèces, ce qui équivaut aux trois quarts du monde
animal. Mais des études récentes menées dans les forêts tropicales permettent de penser
qu'il en existe vraisemblablement 10 millions d'espèces.
Les myriapodes : groupe d'environ mille espèces d'arthropodes ayant la particularité
d'être cylindriques avec de nombreuses pattes. Répartis dans le monde entier, les
myriapodes ont un corps segmenté avec deux paires de pattes sur chacun des 9 à 100
segments abdominaux, et une paire de pattes sur trois des quatre segments thoraciques.
Ces animaux se déplacent lentement, avec un mouvement d'ondulation le long du corps.
Les crustacés : nom commun aux membres d'un sous-embranchement d'arthropodes
essentiellement aquatiques possédant des mâchoires et deux paires d'antennes. Parmi les
crustacés les plus connus, on trouve le crabe, le homard et la crevette. Ce groupe animal
est l'un des plus prospères. Les espèces de crustacés dominent la mer comme les insectes
dominent le milieu terrestre.
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-
Les mollusques
Embranchement d'animaux à corps mou, généralement pourvus d'une coquille,
externe ou interne. Les mollusques (du latin mollus, «mou») sont riches de
100 000 espèces, ce qui en fait le deuxième embranchement du règne animal, après les
arthropodes. Il en existe de nombreuses espèces comestibles, comme les escargots, les
huîtres, ou encore les calmars. Les mollusques se sont adaptés à tous les milieux, mais c'est
dans les mers qu'ils sont le plus nombreux et le plus diversifiés.
Ce sont aussi les limaces, les nautiles et les pieuvres.
-
Les Echinodermes
Embranchement d’animaux marins comprenant, entre autre, les étoiles de mer, les
ophiures, les oursins, les crinoïdes et les holothuries, et comptant quelque six mille espèces
actuelles. Les échinodermes sont les seuls membres du règne animal à présenter une
symétrie d’ordre cinq (ou pentaradiée). Ils possèdent, à l’exception des holothuries, un
squelette, dont l’exemple le plus typique est la coquille (test) de l’oursin, et sont munis de
«pieds» tubulaires pourvus de ventouses. Les échinodermes se déplacent lentement et ne
manifestent pas de comportements particulièrement complexes.
-
Les Annélides
Embranchement de vers annelés comportant environ 9 000 espèces d'invertébrés.
Les trois principales classes de cet embranchement sont : les polychètes (environ
5 300 espèces), pour la plupart marins et souvent luminescents ; les oligochètes, avec une
majorité d'espèces vivant dans les eaux douces ou dans le sol comme le lombric ; et les
achètes (environ 300 espèces), majoritairement dulcicoles comme les sangsues, mais dont
certaines formes sont marines ou terrestres. Ce sont aussi les lombrics et les sabelles.
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Les mollusques : le calamar, calmar ou encornet
1) Carte d’identité
Règne : Animaux
Embranchement : Mollusques
Classe : Céphalopodes
Ordre : Teuthida (on dit des calamars qu’ils
sont décapodiformes car les décapodes ont 10
pattes et le calamar a 8 bras et 2 tentacules
préhensiles).
Famille : Lologinidae
Genre : Loligo
Nom : Loligo vulgaris
2) Introduction
Il y a plusieurs noms pour désigner le calamar : calamar, calmar ou encornet. Son
ancêtre ressemblait à un escargot dont la coquille n’était pas encore enroulée comme elle
l’est aujourd’hui. De nos jours, les 300 espèces de calamars vivent dans tous les océans et
les mers du monde et sont une grande réussite de l’évolution.
Le calamar a inspiré de nombreuses légendes et de nombreux écrivains comme Jules
Verne dans son roman : « Vingt mille lieues sous les Mers ». Or, cet animal mythique existe
vraiment et peut mesurer environ quinze mètres et peser deux tonnes. Mais il n’y a pas de
crainte à avoir du calamar le plus répandu, le Loligo Vulgaris, qui a généralement une taille
de 50 cm environ.
3) Lieu de vie
L’espèce française la plus fréquente est Loligo Vulgaris. Celui-ci est très répandu
en Méditerranée mais pas en mer du Nord, il n’est donc pas très fréquent dans nos
régions.
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4) Caractéristiques
Le Loligo Vulgaris, en tant
que céphalopode, a la tête
qui fusionne avec les pieds.
Il possède une couronne
de 8 bras armés de deux
rangées de ventouses de
grandeurs inégales et de
deux tentacules : attention
à l’usage des tentacules !
Il
s’agit
préhensiles
d’organes
(comme
les
mains chez les humains),
que le calamar peut projeter en avant pour se saisir de sa proie. Celle–ci est ensuite
ramenée entre les bras qui la tiennent fermement pendant que le bec entame son travail.
En effet, le calamar possède un « bec » dont la forme rappelle celui des
perroquets. Ce bec est une production chichiteuse, la chitine étant la
molécule qui permet la construction de structures dures chez les
invertébrés. Le calamar a un corps allongé et pointu à son extrémité,
comme nous pouvons le voir sur l’image, et les organes sont protégés
par ce qu’on appelle un manteau qui est assez épais. Sur les côtés du
manteau, on retrouve des expansions qui permettent au calamar de se
déplacer. Il peut aussi se propulser vers l’arrière grâce à son siphon, un
organe en forme de tube qui se trouve entre la tête et le début du manteau. L’eau est en
effet accumulée dans le manteau avant d’être expulsée, ce qui permet au calamar de se
déplacer rapidement vers l’arrière pour éviter certains prédateurs.
Quelques particularités des calamars : l’axone (partie du cerveau qui permet la
conduite du flux nerveux) des calamars est l’un des plus développés du règne animal.
L’axone contrôle le manteau et le système de propulsion par le siphon. Chez certaines
espèces de calamars, il a un diamètre de 1 mm, soit 100 à 1000 fois plus que les axones de
mammifères. Ils sont plus intelligents que d’autres mollusques, par exemple, ils développent
des méthodes de chasse en groupe, comme les poissons.
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Parmi les caractéristiques étonnantes des céphalopodes, on notera la poche d’encre.
Une glande est capable de produire de l’encre, que le calamar peut rejeter par son siphon
en cas d’attaque. Cela lui permet de réduire la vision de ses attaquants et de disparaître.
Les particularités du corps les plus étonnantes chez le calamar sont les
chromatophores. Ce sont des cellules pigmentaires qui, en se rétractant ou en se dilatant,
permettent de changer la coloration de l’animal qui peut, comme la seiche, mimer par sa
couleur, les objets qui l’entourent. Sinon, le calamar a une couleur blanchâtre, avec des
nuances roses et de fines tâches brun pourpre. Mais cette couleur varie en fonction de sa
nourriture et de son habitat.
Taille : le Loligo Vulgaris a une taille d’environ 50 cm, comme nous l’avons vu dans
l’introduction, mais certains calamars sont gigantesques, comme le calamar colossal ou
l’architeuthis.
Longévité : le calamar vit seulement quelques années, car il grandit très vite.
5) Activités
Les calamars, comme nous l’avons vu, se déplacent en banc. Ils migrent également
pour trouver de la nourriture et aussi pour se reproduire.
6) Reproduction
Les femelles ont un ovaire translucide et des glandes nidamentaires (glandes
sécrétant une substance qui enveloppe et protège les
ufs). Les mâles ont un large
testicule et une cavité qui contient des spermatophores (des petits sacs remplis de
spermatozoïdes). L’accouplement est accompagné par des danses nuptiales et la
coloration du mâle et de la femelle change. Ils se mettent tête contre tête et le mâle dépose
les spermatophores dans le manteau de la femelle. Les céphalopodes ont un bras à cet
usage, le bras hectocotyle et ce n’est qu’après l’accouplement, dans le corps de la femelle,
que les
ufs seront fécondés.
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7) Nourriture
Les calamars se nourrissent essentiellement de poissons pélagiques (poissons vivant
en-dessous de moins de 200m). Ils chassent en banc, en pleine eau et on a pu observer des
techniques de chasse assez développées : ils encerclent leur proie et l’attaquent ensemble.
Les mollusques : l’escargot
1) Carte d’identité
Règne : Animaux.
Embranchement : Mollusques.
Classe : Gastéropodes.
Ordre : Stylommatophores (le style =
antenne qui porte l’ il).
Famille : Helicidae
Genre : Helix
Espèce : Helix aspersa (pour l’escargot
Petit Gris très répandu dans nos régions
dont on peut voir la photo).
2) Lieu de vie
L’escargot vit partout. On le retrouve un peu partout dans le monde. La plupart des
escargots sont terrestres.
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3) Caractéristiques
Le principal refuge de l’escargot est sa coquille. Il s’y enferme pour dormir, hiberner
ou se protéger des prédateurs.
L’escargot possède une peau très fragile, si fragile qu’il se protège la tête. Il se sert
de ses « cornes » pour s’orienter. Il possède deux paires d’antennes. A l’extrémité des
longues antennes (« cornes » ou tentacules), il y a des yeux. Il se sert des antennes courtes
(que l’on voit en-dessous des grandes antennes sur l’image) un peu comme de mains et de
nez. C’est grâce à elles qu’il peut toucher et sentir.
L’escargot se sert des muscles de son pied pour se déplacer. Pour faciliter son
déplacement, il sécrète de la bave (mucus) pour mieux glisser. C’est également grâce à
cette bave qu’il peut se déplacer le long des murs sans tomber. Il est capable d’étirer et de
contracter son corps pour faire des acrobaties.
Un escargot avance en moyenne à une vitesse de 4 à 5 mètres par heure. Il ne respire
pas par la bouche mais par un trou qui conduit l’air à ses poumons.
La température de l’escargot varie en fonction de la température extérieure et
l’escargot s’engourdit quand il fait froid.
La taille de l’escargot peut varier de 40 mm à 55 mm et lorsqu’il atteint l’âge adulte, il
peut peser de 25 à 45 grammes.
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4) Activités
L’escargot apprécie beaucoup l’humidité et il est surtout actif au printemps. En été,
par contre, s’il fait très sec, il reste à l’abri dans sa coquille et vit au ralenti.
L’hiver, l’escargot s’abrite dans sa « maison », il creuse un trou dans la terre, qu’il
bouche en sécrétant un voile de bave qui durcit en séchant.
Lorsque l’escargot grandit, il augmente lui-même la taille de sa coquille en déposant
de la bave sur le bord de celle-ci. Il attend ensuite que la bave sèche. Si sa coquille se
casse, l’escargot la répare de la même manière.
5) Reproduction
L’escargot est hermaphrodite, c’est-à-dire qu’il est mâle ou femelle selon les
circonstances. Il est cependant nécessaire que les escargots s’accouplent pour que la
fécondation ait lieu. C’est le hasard qui décide alors du sexe de chacun. Une fois la
femelle fécondée, la partie mâle se résorbe d’elle-même alors que la partie femelle se
développe.
Pour pondre, l’escargot creuse un trou où il dépose une douzaine d’ ufs blancs.
L’orifice de ponte est proche de la tête chez les escargots. Il ferme ensuite le trou avec de
la terre. L’escargot peut également pondre sous un tas de feuille.
Après 20 à 30 jours, les petits sortent mais ils restent sous la terre entre 5 et 10
jours pour éviter d’être brûlés par le soleil. A la naissance, en effet, leur coquille est
blanche et les jeunes attendent qu’elle jaunisse avant de sortir de la terre. La coquille doit
se consolider. Un escargot peut vivre entre 5 et 10 ans et parfois même jusqu'à 15 ans.
6) Nourriture
Un escargot mange beaucoup : il aime les feuilles, les écorces ou les champignons,
même vénéneux.
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Les crustacés : le crabe
1) Carte d’identité
Règne : Animaux
Embranchement : Arthropodes (ils ont des
membres articulés).
Classe : Malacostracés
Ordre : Décapodes (10 pattes)
Famille : Il existe beaucoup de familles
différentes. Celle du tourteau est la famille des
Cancridae.
Espèce : Cancer pagurus(Tourteau)
2) Introduction
Il existe approximativement un millier d’espèces, qui ont chacune leurs
caractéristiques propres. Pour n'en citer que quelques unes : Crabe Bleu, Crabe
Chinois, Crabe des Neiges, Crabe Corallien etc.
3) Lieu de vie
Les crabes sont essentiellement des animaux marins, mais on en rencontre aussi sur la
terre ferme et en eau douce.
Donc la plupart des crabes vivent dans les océans et sur leurs rivages (certains
creusent des terriers dans le sable). Ceux-ci ont une respiration branchiale c’est-à-dire
que les échanges gazeux entre le sang et l’eau se font via des branchies. Pour pouvoir
respirer en dehors de l’eau et grâce à ses branchies, il puise dans l’eau, l’oxygène dont il a
besoin en gardant de l’eau dans ses branchies donc il ne se sert pas de l’oxygène
provenant de l’air.
Les crabes terrestres ont développé des systèmes similaires pour s'adapter à une vie
hors de l'eau. La respiration se fait toujours par branchies, cependant la chambre
branchiale tend à ressembler à un poumon avec des tissus autres que les branchies
impliqués dans les échanges gazeux. Il puise donc l’oxygène qui leur est nécessaire dans
l’air.
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Mais il existe un certain nombre de crabes qui ont progressivement gagné la terre
ferme, sans pour autant rompre tout lien avec la mer, où ils reviennent pour frayer. Ils sont
souvent présents sous les tropiques. Ils pénètrent plutôt loin à l’intérieur des terres et
certains grimpent aux arbres. Au printemps, ils se dirigent vers la côte pour gagner l’eau.
Les crabes sont des nomades : ils ont des habitats variés, fréquentant les côtes
rocheuses, les fonds sableux et les éponges sur les récifs de coraux.
Le crabe est poïkilotherme donc sa température corporelle varie en fonction de la
température du milieu dans lequel il se trouve.
4) Caractéristiques
Certains crabes sont minuscules tandis que d'autres sont géants. Le crabe araignée
géant du Japon peut atteindre jusqu’à 4m d’envergure et un poids de 20 kg, ce qui fait de
lui le plus grand des arthropodes vivants.
Le crabe se différencie des autres crustacés par la forme ovale de sa carapace qui
est formée de chitine imprégnée de calcaire et le faible développement de l’abdomen, qui
est complètement replié sous le céphalothorax. Ils ont 2 paires d’antennes qui leur servent
à évaluer la température de l’eau ou à détecter leur proie.
Ils ont 4 paires de pattes pour la marche ou la nage et ils ont 2 pinces soit pour saisir
la nourriture, soit pour se défendre. Le crabe marche de côté, et cela ne le ralentit pas. La
marche sur le côté permet au crabe d’avoir un champ de vision plus grand et lui donne aussi
des avantages pour l'anti-prédation c’est-à-dire pour la fuite et le camouflage. Seule une
famille particulière (Mictyridae), celle des "crabes soldats", marche en avant. Il semblerait
être les seuls crabes à se mouvoir ainsi.
Ils peuvent continuer à vivre « normalement » en étant amputé d’une patte. Ils peuvent
perdre une de leurs pattes pour pouvoir échapper au danger. L’amputation se fait à un
point de rupture spécial qui se trouve près de l’articulation entre la patte et le corps mais
les tissus y sont tels que le saignement est minime.
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Lorsqu’il est trop à l’étroit dans sa carapace, le crabe se gonfle d’eau et la fait
éclater suffisamment pour s’en extraire. La nouvelle carapace est encore molle et le crabe
doit se protéger, c’est pourquoi il se met à l’abri pendant quelques jours en attendant
qu’elle durcisse. Durant la première année de vie du crustacé, la mue se répète une dizaine
de fois ensuite le crabe mue 1 ou 2 fois par an. Les mues correspondent à des
remaniements périodiques de l’organisme : la composition chimique de sang change et
l’intestin moyen subit une rénovation presque totale.
Le crabe respire grâce à ses branchies et pour pouvoir respirer en dehors de l’eau, il
garde de l’eau dans ses branchies.
Certaines espèces de crabes sont venimeuses et il faut être prudent car, par
exemple, le crabe à carapace blanche des « Iles Cook » et le crabe de récif des régions
tropicales sont considérés comme les plus venimeux.
La pêche aux crabes est assez populaire, surtout pour les pattes et pinces qui sont
un mets assez recherché.
La durée de vie d'un crabe va de 8 à 15 ans.
Carapace
il
2 paires d’antennes
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1 paire de pinces
4 paires de pattes
Céphalothorax
Abdomen
2 paires d’antennes
Paire de mâchoires
externes pour saisir
et triturer la
nourriture
Ce schéma permet d’identifier les différentes familles de crabes.
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5) Nourriture
Le crabe est hétérotrophe car il se nourrit aux dépens d’autres êtres vivants.
Il est plus utile que nuisible car il joue un rôle important pour l’alimentation riche et
abondante de la faune marine et de l’homme et il nettoie les mers en se nourrissant des
déchets, comme les crevettes et les homards.
Le crabe est omnivore et très vorace, il mange : des algues, des détritus, des
coquillages. Le crabe ouvre les coquillages grâce à ses pinces. Il peut dévorer près de 50
jeunes huîtres par jour. Il peut aussi s'attaquer à des tortues de mer qui viennent d'éclore
et qui se traînent sur la plage pour rejoindre la mer.
6) Reproduction
La femelle du crabe est plus petite que le mâle. Lors de la reproduction, le mâle
capture la femelle et la garde avec lui jusqu'à la mue, seul moment où la femelle peut être
fécondée. Le mâle la protège alors pendant cette période vulnérable qu'est la mue.
Les échinodermes : L’étoile de mer
1) Carte d’identité
Règne : Animaux
Embranchement : Echinodermes
Classe : Asterides
Ordre : Valvatidae
Famille : Ophidiasteridae
2) Lieu de vie
L’étoile de mer se retrouve dans toutes les mers et tous les océans du monde, sur les
rochers ou dans le sable à toutes les profondeurs.
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3) Caractéristiques
Ø Anatomie
Ø Canal annulaire
Canal circulaire dans lequel entre l’eau filtrée par la plaque madréporique et se
ramifie en canaux radiaires.
Ø Cæcum rectal
Conduit latéral de la partie terminale du tube digestif, permettant de stocker les
déchets avant de les expulser par l’anus.
Ø Anus
Orifice terminal du tube digestif permettant l’éjection des déchets. La plupart des
éléments non digérés sont régurgités plutôt qu’expulsés par l’anus.
Ø Estomac
Partie dilatée du tube digestif précédant l’intestin, destinée à recevoir les aliments
pour les digérer.
Ø Gonade
Chacune des deux glandes situées dans chaque bras, produisant les gamètes
(spermatozoïdes ou ovules) selon le sexe de l’étoile.
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Ø Cæcum pylorique
Conduit radiaire du tube digestif produisant des substances digestives et
permettant également le stockage des éléments digérés.
Ø Orifice génital
Ouverture dorsale permettant l’expulsion des gamètes (spermatozoïdes ou ovules)
dans l’eau en vue de la fécondation.
Ø Intestin
Partie du tube digestif allant de l’estomac à l’anus, où se complète l’absorption des
éléments nutritifs et où les déchets sont transformés en matières fécales.
Ø Canal radiaire
Canal parcourant le bras, qui reçoit l’eau provenant du canal annulaire, et qui passe
ensuite dans les pieds ambulacraires.
Ø Ampoule
Bulbe qui, lorsqu’il se contracte, laisse entrer l’eau dans le pied ambulacraire pour
permettre son extension. Sa dilatation permet au pied de se rétracter.
Ø
sophage
Canal musculaire et membraneux de la partie antérieure du tube digestif qui permet
aux aliments de se rendre à l’estomac.
Ø Bouche
Cavité antérieure du tube digestif située sur la face ventrale, qui permet l’ingestion
d’aliments.
L’étoile de mer que nous connaissons possède 5 bras épais qui sont reliés au centre
par son orifice buccal, mais certaines en possèdent jusqu’à cinquante.
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Sa taille varie entre 1 cm et 18 cm. Dans certains cas très rares, elle peut mesurer
jusqu’à 1m30 de diamètre.
L’étoile de mer que nous connaissons est de couleur orange, brique ou mauve, mais il
existe des étoiles de mer de couleurs très variées, allant du plus pâle au plus sombre. Sa
durée de vie n’est que de 4 ou 5ans.
L’étoile de mer est un invertébré. Toutefois, grâce à des amas de calcaire, elle
possède une sorte de squelette qui lui donne sa souplesse.
4) Activités
L’étoile de mer passe la plupart du temps à se nourrir et à se déplacer vers des
endroits où se trouve de la nourriture. Elle se déplace très lentement, environ 10 cm par
minute.
5) Reproduction
Les femelles émettent leurs
ufs dans l’eau qui sont fécondés par les
spermatozoïdes que les mâles émettent à leur tour. Après la fécondation, les larves
dérivent au gré des courants pendant deux mois, puis se posent dans les fonds marins et
se métamorphosent en étoile.
L’étoile de mer a également la capacité de se reproduire de manière asexuée car elle
a un grand pouvoir de régénération, c'est-à-dire que si elle perd un bras, celui-ci se
développera pour former une nouvelle étoile de mer.
6) Nourriture
L’étoile de mer se nourrit de coraux, de crustacés, d’éponges, mais le plus souvent de
coquillages. Pour cela, elle écarte les deux valves du coquillage et sort son estomac de sa
bouche pour l’introduire à l’intérieur. Ce processus peut durer de nombreuses heures.
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Les insectes : le papillon
1) Carte d’identité
Règne : Animaux
Embranchement : Arthropodes
Classe : Insectes
Ordre : Lépidoptères
Famille : Quelques exemples (suivant qu'ils sont de jour
ou de nuit) : géométridés, noctuidés, sphingidés,
papilionidés, … L'ensemble de ces familles compte
environ 165 000 espèces différentes.
2) Lieu de vie
Ø Répartition géographique : dans le monde entier.
Ø Milieu de vie : suivant le stade d'évolution, il vit dans les prairies, les jardins, les
arbustes, sur le sol, sur les feuilles de carottes, sur des racines, des chardons, …
3) Caractéristiques
Le papillon fait partie de la famille des insectes. Il est très coloré et peut être diurne
(il vit le jour) ou nocturne (il vit la nuit). Il existe différentes espèces qui se caractérisent par
les dessins qui constituent leurs ailes. La taille des papillons dépend aussi de l’espèce à
laquelle ils appartiennent, mais elle varie entre 3 mm et 25 cm d’envergure.
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Il faut aussi savoir qu’avant d’être papillon, il est une chenille, c’est même sous cette
forme qu’il vit la plus grande partie de sa vie.
4) Reproduction
Au départ, il y a un papillon mâle et un papillon femelle qui s’accouplent.
Grâce aux longues antennes que le papillon a sur la tête, la femelle peut sentir
l’odeur de chaque feuille et ainsi détecter la feuille de chou sur laquelle elle
pondra ses
Les
ufs. Après avoir pondu, la femelle meurt.
ufs de papillons sont de la taille d’une grosse tête d’épingle, à l’intérieur de
chacun d’eux se développe une chenille. Au bout de dix jours, les
ufs sont prêts à
éclore, la chenille ronge la paroi et sort de l’ uf en se tortillant. Après être sortie, la
chenille a faim et mange son enveloppe vide.
Les chenilles grandissent assez vite et se nourrissent uniquement de feuilles de
choux. Comme elle grandit et grossit, sa peau devient trop petite et se déchire pour voir
ensuite apparaître une nouvelle peau.
A 3 semaines, la chenille atteint la taille adulte et est recouverte de poils. Elle a de
petits yeux et ne voit donc pas très bien. Sur les côtés de son corps, il y a des petits trous
qui lui permettent de respirer.
Au bout de quelques temps, la peau de la chenille se déchire à nouveau mais cette
fois, elle dévoile une chrysalide qui est molle au départ mais qui va durcir par la suite.
Autour de la chrysalide, il y a un petit fil de soie qui l’empêche de tomber.
Le futur papillon reste sous la forme de chrysalide pendant plusieurs semaines, voire
des mois. La transformation en papillon se fait petit à petit. Quand le papillon est prêt à
sortir, il pousse pour déchirer l’enveloppe et se dégage péniblement. A sa sortie, ses ailes
sont toutes humides et vont sécher pour qu’il puisse s’envoler.
5) Nourriture
Le papillon se nourrit du nectar provenant des fleurs, qu’il aspire avec sa longue
langue creuse.
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Les insectes : la libellule
1) Carte d’identité
Règne : Animaux
Embranchement : Arthropodes
Classe : Insectes
Ordre : Odonates
Famille : Il existe de nombreuses familles de libellules.
2) Caractéristiques
La libellule est un insecte de l'ordre des Odonates, lequel est divisé en deux sousordres :
-
les zygoptères (les demoiselles),
-
les anisoptères (les libellules).
Deux caractéristiques permettent de distinguer la libellule de sa cousine la demoiselle :
•
Les yeux : gros et joints en un point chez tous les anisoptères et plus petits et
toujours séparés chez les zygoptères.
Une vue rapprochée
Les yeux de la libellule
des petits yeux non
(Anisoptère), gros et joints.
contigus de la demoiselle
(Zygoptère).
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•
Les ailes : repliées au-dessus du corps en position de repos chez les
zygoptères et étendues à l'horizontale chez les anisoptères.
Les demoiselles replient les
Au repos, les libellules ne replient
elles sont au repos.
à l'horizontale de chaque côté du corps
ailes sur leur dos quand
pas les ailes sur leur dos, mais les tiennent
Le mot « Odonate » fait référence aux puissantes mandibules dentées de ces
insectes. Tandis que le mot « libellule », dérivé du mot latin « libellus » signifiant « petit
livre » rappelle la position des ailes.
La libellule est un insecte diurne (qui vole le jour), vivant au bord des rivières et des
étangs. Son vol est rapide et silencieux, avec de brusques changements de direction.
Les fossiles de libellules trouvés montrent que la libellule existe sur Terre depuis
plus de 200 millions d'années, et pouvait atteindre une envergure de 70 cm à l'époque des
dinosaures. L'espèce actuelle la plus grande atteint 19 cm d'envergure.
3) Morphologie
Les libellules ont sur la tête une paire d’antennes très courtes et deux grands yeux
composés d’environ 30 000 yeux simples qui leur donnent une vue très perçante. Leur tête
tournant dans toutes les directions leur assure un champ visuel très étendu.
Leur appareil buccal est de type broyeur : elles peuvent mordre quand on les
capture. La libellule possède des mandibules (mâchoires) puissantes armées de dents
pointues inégales qui permettent de mordre et de découper les proies.
Elles ont deux paires d’ailes transparentes et incolores qui ne se rabattent pas vers
l’arrière au repos comme chez beaucoup d’insectes.
21
Leurs trois paires de pattes armées de longues épines leur permettent de s’agripper
aux plantes et de tenir les proies qu’elles ont capturées.
4) Nourriture
Les libellules adultes sont carnivores et se nourrissent principalement d’autres
insectes comme les moustiques, les mouches, les papillons, les taons, … et parfois même
d’autres libellules ! Les libellules chassent durant le jour.
Les insectes sont capturés en plein vol, ils sont maintenus par les 2 pattes
antérieures de la libellule et réduits en bouillie par ses pièces buccales.
Les larves, particulièrement grosses, mangent tout ce qu'elles peuvent attraper dans
leur domicile aqueux, y compris d'autres larves de libellules, des vers et des petits poissons.
5) Ennemis
Toutes les libellules meurent à l’automne. Leurs principaux ennemis sont les oiseaux
et les araignées.
6) Reproduction
Les différents stades pour être libellule :
•Accouplement : (au mois de mai)
Comme vous pouvez le voir sur l’image ci-contre, le mâle attrape
la femelle à la hauteur du cou à l’aide d’une pince placée au
bout de son corps. La femelle plie ensuite son corps pour venir
l’amener sous le ventre du mâle.
L’accouplement ne dure que quelques minutes, la femelle s’envole ensuite à la
recherche d’un endroit humide pour pondre ses
Les
ufs.
ufs sont enfoncés dans des végétaux aquatiques ou riverains qui peuvent être
morts ou vivants, dans lesquels ils sont déposés seuls ou en groupe.
22
•
Les
ufs éclosent :
La femelle pond à peu près 600
ufs. Les
ufs de libellule sont minces et allongés,
comme une grosse tête d’épingle. Ils restent enfouis dans l’endroit humide où ils ont été
déposés, c’est seulement au printemps qu’ils éclosent et des larves en sortent. A la sortie
de l’ uf, celles-ci se précipitent dans l’eau.
•
A l’état de larve :
La larve vit dans l’eau jusqu’à ce qu’elle se métamorphose en libellule adulte (de 1 à 5
ans). Elle est très vorace et se nourrit d’insectes, de vers et peut même manger de petits
poissons. La larve grossit et grandit vite. Elle respire à l’aide de branchies. Sa peau
devenant trop étroite, la peau de son dos éclate et une nouvelle larve sort. Cela s’appelle
la mue. Au cours de la vie à l’état larvaire, il y a 9 mues. Après celles-ci, la larve devient une
libellule adulte ailée.
•
La jeune libellule :
Après avoir passé quelques années dans l’eau, lorsque la larve de libellule est
complètement développée, elle arrête de se nourrir. Elle porte alors le nom de jeune
libellule ou nymphe. Celle-ci a la longueur d’une allumette et grimpe le long d’une tige pour
sortir de l’eau pour la première fois. La nymphe enfonce les griffes de ses pattes dans la
tige et s’immobilise, elle semble se reposer. Elle y subit une dernière transformation pour
faire apparaître une belle libellule adulte.
La libellule dégage d’abord sa tête, puis l’avant de son corps. Après avoir dégagé
ses six pattes, elle reste environs 30 minutes immobile.
23
A ce moment, elle est suspendue la tête en bas tout en étant retenue au roseau par
le bas de son corps se trouvant toujours dans l’enveloppe. Pendant ce temps, les six
pattes deviennent plus solides en séchant. Quand elle se sent prête à accomplir un nouvel
effort, elle se redresse brusquement, agrippe son ancienne enveloppe et dégage le reste
de son corps.
•
La libellule adulte :
Lorsqu’elle est complètement sortie de son ancienne enveloppe, il faut qu’elle
attende que son corps sèche. C’est pourquoi elle se place au dessus de son ancienne
enveloppe. Ses ailes étant toutes chiffonnées, elle y injecte petit à petit du sang. Même
quand elles sont dressées, elles sont encore molles et humides. Elle doit alors les sécher,
ce qui prend environs 4 heures. A l’aube, les ailes de la libellule sont enfin prêtes à voler.
Les arachnides : la mygale
1) Carte d’identité
Règnes : Animaux
Embranchement : Arthropodes
Classe : Arachnides
Ordre : Aranéides
Famille : Grammotsolinae
Genre : Theratosa
Espèce : Theratosa blondi
2) Caractéristiques
La mygale est la plus grosse des araignées dans le monde. L’araignée ne possède
pas de squelette à proprement parlé, elle est donc un invertébré. De manière générale,
c’est un animal carnivore, de l’embranchement des arthropodes. Son corps est divisé en
deux parties qui sont reliées par des articulations. L’araignée fait partie de la classe des
arachnides. Le mot arachnide désigne l’ensemble des animaux tels que les araignées et les
scorpions.
24
Ces animaux ont comme caractéristiques :
- la tête et le thorax soudés,
- 4 paires de pattes marcheuses,
- ils ont 2 pinces à l’avant de la tête appelées chélicères,
- ils ont une paire de pattes-mâchoires, les pédipalpes,
- ils n’ont pas d’antennes,
- ils respirent par des trachées et des poumons.
On compte environ 39 000 espèces d’araignées, mais selon certaines hypothèses, il
y en aurait en réalité 170 000 espèces.
La mygale est l’araignée la plus volumineuse du monde, son corps est entièrement
recouvert de poils.
La mygale produit de la soie. Son corps est divisé en deux parties : l’abdomen et le
céphalothorax (c’est-à-dire que la tête est soudée au thorax). Au bout de l’abdomen, on
trouve des filières à soie qui servent à produire de la soie. Les araignées utilisent
généralement cette soie pour tisser une toile afin de piéger leurs proies.
La mygale utilise cette soie, contrairement à la plupart des araignées qui tissent une
toile, pour tapisser le terrier dans lequel elle vit. Pour se nourrir, la mygale utilise une
technique de chasse particulière. Elle attend, enfouie dans son terrier, à l’affût, le passage
d’une proie. Lorsque la proie qui constituera son déjeuner a le malheur de s’aventurer
dans la région du terrier, elle bondit, saute sur elle et lui donne la mort à l’aide de ses deux
crochets venimeux qui servent à paralyser sa proie.
25
Seules quelques espèces sont dangereuses pour l’homme, mais jamais mortelles pour
un adulte en bonne santé.
Taille : on mesure la taille d’une mygale à l’envergure de ses pattes. Cette taille varie
de 15 à 20 cm.
Longévité : la vie d’une mygale peut atteindre 17 ans, voir même 30 ans pour les
femelles.
3) Lieu de vie
Les habitats des mygales sont variés : les zones sèches, semi-désertiques ou
désertiques, les forêts tropicales, …
4) Reproduction
Les mygales ont leurs premiers rapports à l’âge d’environ 2 ans ou 5ans. Lors de la
saison des amours, le mâle tape sur le couvercle du terrier de la femelle. Quand elle sort de
son terrier, les deux partenaires se rapprochent afin de s’accoupler.
La femelle pond entre 200 et 1000
Avant d’éclore, les
ufs qu’elle enroule de soie pour les protéger.
ufs restent dans leur cocon de soie 20 à 30 jours. Une fois sortis de
l’ uf, les petits grandissent par mues successives. Lors de la mue, la mygale se débarrasse
de son squelette extérieur (exosquelette). Celui-ci, en se fendant, permet à l’araignée de
s’en extraire.
5) Nourriture
La mygale se nourrit essentiellement d’insectes, elle peut néanmoins se nourrir de
petits mammifères, de reptiles, des oisillons, …
6) Déplacement
Malgré ses huit yeux, la mygale ne voit pas très bien, elle est totalement dépourvue
d’ouïe et d’odorat. Ce sont les vibrations qu’elle capte grâce à ses poils situés partout sur
son corps qui lui permettent de se déplacer.
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Les spongiaires : l’éponge de mer
1) Carte d’identité
Règne : Animaux
Embranchement : Porifères ou spongiaires
2) Caractéristique
•
Les différentes classes :
L’embranchement des Spongiaires, ou plus communément appelé les éponges,
regroupent 3 classes et avoisinent les 10 000 espèces.
Ces différentes classes se caractérisent principalement par la nature de leur
squelette : calcaire, siliceux ou à base de spongine seule :
- les Démosponges,
- les Eponges de verre,
- les Eponges calcaires.
27
•
Les différentes formes d'éponges:
Description physique générale:
L’éponge de mer naturelle est un organisme aquatique sans organes ni tissus définis
et dépourvu de système nerveux organisé. Il s’agit d’une forme de vie primitive
pluricellulaire, formé de fibres de collagène tissant un réseau de grande densité et destiné
à retenir l’eau.
Leur corps se limite à deux couches de cellules séparées par une couche semblable à
de la gelée renforcée par des éléments souvent microscopiques de nature fibreuse,
calcaire ou siliceuse et appelés spicules.
Perforées sur toutes leur surface par des pores, elles ne sont en fait qu’un filtre
parcouru par un courant d’eau continu, entraîné par les battements du flagelle de cellules
spéciales appelées choanocytes, et apportant de l’oxygène et des éléments nutritifs aux
cellules des éponges.
La plupart des éponges n’ont pas de forme bien définie. Beaucoup se présentent
comme des croûtes à la surface de nombreux substrats (rochers, coquilles des mollusques,
carapaces des crustacés, thalle des algues, squelette des coraux, etc.). D’autres se
présentent comme des urnes, des amphores, des coupes, voire des arbustes.
Les éponges sont constituées de cellules qui en recouvrent l'intérieur et tapissent
également les pores. C'est grâce à leur mouvement incessant qu'un flux d'eau permanent
est maintenu à travers les spongiaires.
3) Lieu de vie
Les éponges de mer se trouvent dans des lacs et des cours d’eau ainsi que dans
toutes les mers de la planète. Certaines vivent isolément, d’autres s’assemblent en colonie.
On peut trouver des éponges dans des flaques du littoral jusqu’aux profondeurs des
fosses océaniques.
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Les éponges sont des animaux benthiques, sédentaires qui vivent fixées sur un
substrat, parfois mobile comme la coquille du Bernard l’ermite. Les éponges se
rencontrent à toutes les profondeurs.
4) Nourriture
Les éponges se nourrissent de particules, de bactéries, d’algues et d’animaux
microscopiques vivant dans l’eau : zooplancton et phytoplancton. Certaines éponges
abyssales auraient développé une stratégie de carnivores…
5) Entrée et sortie de l’eau
•
Entrée de l’eau :
L’eau pénètre par des pores jusque dans les cavités internes de l’éponge vers les
cellules qui digèrent les particules organiques en suspension dans l’eau. Des cellules
mobiles (amibocytes) assurent la distribution des nutriments ainsi obtenus aux autres
cellules.
•
Sortie de l’eau :
L’eau est expulsée des cellules de l’éponge par les flagelles.
6) Reproduction
Les éponges peuvent se reproduire de 4 façons en fonction de l’espèce.
Première façon : le mâle libère son sperme et une femelle l’aspire. Avec ce sperme, la
femelle fécondera ses
ufs. L’éponge gardera ses petits à l’intérieur d’elle jusqu’à ce
qu’ils soient bien développés et elle les rejettera ensuite dans l’eau.
Deuxième façon : la reproduction sexuée. Les éponges sont hermaphrodites (mâle
ou femelle selon les circonstances), les gamètes sont émises au niveau des choanocytes.
Troisième façon : la reproduction par bourgeonnement. Un fragment de l’éponge se
détache pour donner naissance à une nouvelle éponge.
Quatrième façon : elle fabrique des petites boules, les gemmules, qu’elle laisse au
fond de l’eau à l’approche de l’hiver. Au printemps suivant, elles se développeront pour
devenir une éponge adulte.
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Glossaire
1) Introduction
Biodiversité : la biodiversité est l’association des mots « biologie » et « diversité ». La
biodiversité est donc la diversité de toutes les formes de vie, qu’il s’agisse d’animaux, de
plantes, de champignons ou de micro-organismes.
Nécromasse : la nécromasse désigne la masse de matières organiques mortes présente
dans un écosystème. Le terme de nécromasse s'oppose à celui de biomasse qui désigne la
masse
de
matières
organiques
constituant
encore
des
organismes
vivants.
Elle comprend bien évidemment les cadavres animaux ou végétaux, mais aussi tous les
déchets qu'ils produisent : phanères, urines, matières fécales, etc. pour les animaux ;
feuilles mortes, branches, troncs, fruits, etc. pour les végétaux.
Cnidocystes : cellule de type vacuole urticante des cnidoblastes, contenant un filament
urticant dévaginable, du corps des cnidaires; ce sont ces cellules qui produisent une
réaction cutanée, parfois douloureuse, voire dangereuse, lorsqu'on entre en contact avec
certaines méduses, actinies, etc.
Cnidaires : les Cnidaires se caractérisent par leurs cellules urticantes (cnidoblastes). On
en connaît environ 9700 espèces qui sont réparties dans tous les océans. Les Cnidaires
présentent deux formes typiques, le polype et la méduse, qui sont adaptées à différents
modes de vie.
Cténaires : organismes très proches des Cnidaires.
L’hydre : l'hydre est un pluricellulaire complexe d'apparence végétale. Génétiquement, il
est le seul être vivant dont on ne comprend pas le vieillissement, et que des généticiens
considèrent comme immortel, notamment grâce à ses capacités régénératrices.
Cuboméduses : animaux appartenant à la classe des cnidaires.
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Arachnides : c'est le groupe qui comprend, entre autres, les araignées, les scorpions et les
acariens. Ils se distinguent au sein de leur embranchement par le fait qu'ils possèdent
quatre paires de pattes, qu'ils n'ont ni ailes, ni antennes, et que leurs yeux sont simples
(ocelles) et non composés. La plupart des arachnides sont ovipares et les sexes sont
généralement de morphologies distinctes.
Arthropodes : le corps des arthropodes est formé de segments (ou métamères) articulés,
recouverts d'une cuticule rigide, qui constitue leur squelette externe, dans la plupart des
cas constituée de chitine.
Dévonien : le Dévonien est un système géologique s’étendant de ± 2,8 à ± 2,5 millions
d’années. Il est suivi par le Carbonifère.
Ophiures : les ophiures (Ophiuroidea) sont des échinodermes voisins des astéries (ou
étoiles de mer). Ils se nourrissent principalement de jeunes mollusques et d'annélides.
Leurs cinq bras sont fins, le disque central est bien individualisé et ils ne possèdent pas
d'anus (rejet par la bouche).
Crinoïdes : les crinoïdes sont des animaux marins appartenant au taxon des
Echinodermes (anciennement phylum des Echinodermes). Les crinoïdes sont des
animaux à test calcaire possédant une « racine » et une « tige, » terminée par un calice muni
de longs bras segmentés et flexibles leur permettant de filtrer dans l'eau les particules
nutritives.
Holothuries : une holothurie est un animal invertébré, au corps mou et oblong, à symétrie
radiale, à la peau rugueuse, possédant un cercle de tentacules autour de la bouche. Elle
est aussi appelée concombre de mer ou bêche de mer (voire biche de mer par déformation
en Nouvelle-Calédonie) mais également ver marin sur la côte marseillaise.
Pentaradiée : se dit d'une fleur, d'une étoile de mer ou de tout autre organe ou organisme
à symétrie radiale d'ordre cinq.
Tubulaires : qui a la forme d'un tube.
Annelés : nom donné par H. Milne-Edwards aux animaux à métamérie (caractéristique
des espèces dont le corps est partagé en anneaux) extérieurement visible (vers et
arthropodes).
31
Polychètes : les polychètes sont des annélides dont les segments portent des expansions
latérales (parapodes) sur lesquelles sont insérées des soies chitineuses plus ou moins
nombreuses et complexes. Les polychètes sont presque tous marins.
Oligochètes : classe d'annélides rassemblant 3 000 espèces de vers des eaux douces, des
vases ou des sols, à reproduction souvent asexuée, aux soies peu nombreuses, au régime
microphage, telles que les lombrics.
Achète : annélide sans soies telle que les sangsues. (Les achètes forment une classe.)
Dulcicole : qui vit exclusivement dans les eaux douces. (Les plantes dulcicoles sont
souvent appelées plantes aquatiques.)
Sabelle : annélide polychète vivant dans un tube enfoui verticalement dans le sable, d'où
sort un panache de branchies plumeuses.
2) Le calamar
Céphalopodes : mollusque marin carnassier, très évolué, dont la tête est munie d'une
couronne de tentacules, tel que le poulpe, la seiche, les ammonites fossiles, le nautile. (Les
céphalopodes forment une classe.)
Teuthida : ordre de calamar.
Ganglion (cérébral, pédal et viscéral) : petit renflement arrondi ou fusiforme, présent en
certains points des vaisseaux lymphatiques (ganglion lymphatique) et des nerfs (ganglion
nerveux).
Gonade : organe sexuel au sein duquel s'élaborent les gamètes.
Caecum : nom commun aux diverticules débouchant dans l'un ou l'autre des intestins chez
les animaux.
ur systémique : organe musculaire creux, qui constitue l'élément moteur central de la
circulation du sang.
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ur branchial : (zoologie) relatif au c ur et aux branchies.
Néphridie : organe excréteur présent chez plusieurs embranchements d'invertébrés.
(Parfois, la néphridie assure aussi le rejet des produits génitaux.)
Gonoducte : (biologie) canal reliant la gonade à l'ouverture génitale.
Cténidie : chez les mollusques, désigne une branchie, mais plus généralement deux, dans la
cavité palléale par repli de l'épiderme, le sang y circule et cela permet les échanges.
Siphon : tube servant à la circulation de l'eau chez les mollusques marins. (Les siphons
assurent, selon les espèces, l'alimentation, l'excrétion, la fuite par réaction ou le réglage de
la densité.)
Radule : face supérieure râpeuse de la langue des gastropodes et de la plupart des
céphalopodes, couverte de dents cornées.
Chitine : substance dure, solide et imperméable qui recouvre le corps des arthropodes.
L’axone : long prolongement unique émergeant du corps cellulaire du neurone,
généralement à l'opposé des dendrites, et émettant de place en place des collatérales.
Chromatophore : cellule pigmentée du tégument, contribuant à donner leurs couleurs à la
peau humaine et aux animaux.
L’architeuthis : très grand céphalopode (Atlantique nord), aux tentacules atteignant 16 m
de long et armés de puissants crochets.
Glandes nidamentaires : glandes sécrétant une substance qui enveloppe et protège les
ufs.
Spermatophores : dans quelques groupes d’animaux (araignée, collemboles, tritons),
organe clos et détachable du mâle, contenant les spermatozoïdes.
Bras hectocotyle : organe servant au transfert des spermatophores.
33
Poissons pélagiques : poissons vivant au dessous de - 200 mètres.
3) L’escargot
Gastéropodes : mollusque aquatique ou terrestre muni d'un large pied ventral (servant à la
reptation, parfois à la natation) et le plus souvent d'une coquille univalve hélicoïdale
(généralement dextre).
Stylommatophores : qui porte un
il au bout d'un style.
4) Le crabe
Arthropodes : le corps des arthropodes est formé de segments (ou métamères) articulés,
recouverts d'une cuticule rigide, qui constitue leur squelette externe, dans la plupart des
cas constitué de chitine.
Malacostracés : crustacé, généralement de grande taille et très évolué, possédant huit
segments thoraciques et six (rarement sept) segments abdominaux (crabes, homards,
langoustes, crevettes, etc.).
Décapodes : crustacé supérieur ayant cinq paires de grandes pattes thoraciques, comme
par exemple les écrevisses, les crevettes, les crabes et les bernard-l'ermite. (Les
décapodes forment un ordre.)
Frayer : en parlant du poisson femelle, déposer ses ovocytes et, en parlant du mâle, les
arroser de laitance pour les féconder.
Chitine : substance dure, solide et imperméable qui recouvre le corps des arthropodes.
5) L’étoile de mer
Echinoderme : invertébré au corps mou avec une peau rugueuse parfois recouverte de
piquants, à symétrie radiale (les éléments structuraux sont symétriques par rapport à un
axe central).
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Astéride : échinoderme ayant un disque central d'où rayonnent 5 bras (ou +) avec
ventouses.
Plaque madréporique : plaque madréporique, plaque de l'appareil apical qui sert de crible
pour l'eau entrant dans le canal du sable.
Canaux radiaires : canaux qui sont disposés en rayon.
Conduit radiaire : conduit qui est disposé en rayon.
6) Le papillon
Arthropodes : le corps des arthropodes est formé de segments (ou métamères) articulés,
recouverts d'une cuticule rigide, qui constitue leur squelette externe, dans la plupart des
cas constitué de chitine.
Lépidoptères : insecte dont l'adulte, qui possède une trompe pour aspirer les aliments
liquides et quatre ailes couvertes d'écailles microscopiques, est un papillon, la larve une
chenille, la nymphe immobile, une chrysalide. (Les lépidoptères forment un ordre très vaste
[plus de 100 000 espèces].)
Massue : renflement terminal de l'antenne de divers insectes.
Palpe : appendice pair accompagnant diverses régions de la tête chez les annélides, les
mollusques lamellibranches et les arthropodes, et qui semble avoir surtout un rôle tactile.
Tarse : chez les insectes, cinquième partie de la patte. (Le tarse est formé de deux à cinq
articles, dont le dernier porte les ongles ou les griffes.)
Chrysalide : nom donné à la nymphe des lépidoptères, étape intermédiaire entre la chenille
et le papillon.
7) La libellule
Arthropodes : le corps des arthropodes est formé de segments (ou métamères) articulés,
recouverts d'une cuticule rigide, qui constitue leur squelette externe, dans la plupart des
cas constitué de chitine.
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Odonate : insecte à métamorphoses incomplètes, à larve aquatique, tel que les libellules.
(Les odonates forment un ordre.)
8) La mygale
Arthropodes : le corps des arthropodes est formé de segments (ou métamères) articulés,
recouverts d'une cuticule rigide, qui constitue leur squelette externe, dans la plupart des
cas constitué de chitine.
Arachnides : arthropode terrestre ou dulcicole sans antennes ni mandibules, tel que les
araignées, les scorpions, les acariens, etc. (La classe des arachnides compte plus de
50 000 espèces.)
Aranéides : nom d'ordre ou de sous-classe attribué aux araignées.
Chélicères : appendice céphalique pair caractéristique des arachnides et animaux voisins.
(Les chélicères sont les crochets venimeux articulés des araignées.)
Pédipalpes : appendice pair des arachnides, qui fait suite aux chélicères. (Très divers
selon le groupe, les pédipalpes constituent les pinces des scorpions et des chélicères.
Chez les araignées mâles, ils servent d'organe d'intromission.)
Céphalothorax : région antérieure du corps, chez les crustacés et les arachnides, portant
à la fois les organes de la tête (yeux, bouche…) et ceux du thorax (pattes marcheuses).
Tarse : chez les insectes, cinquième partie de la patte. (Le tarse est formé de deux à cinq
articles, dont le dernier porte les ongles ou les griffes.)
Trochanter : deuxième article de la patte des insectes, situé entre la hanche et le fémur.
Fovea-sillon thoracique : partie du corps de la mygale.
Grandes ou petites filières : chacun des pores par lesquels les animaux fileurs (araignées,
chenilles, vers à soie) font sortir les fils qu'ils produisent. (Les araignées ont des filières
groupées au-dessous de l'anus ; les chenilles ont une filière située sur la lèvre inférieure.)
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Crochets : nom donné à des organes pointus et recourbés (corne du chamois, ongle des
oiseaux de proie, dispositif d'accrochage des ailes chez les insectes, etc.).
Labium : pièce impaire inférieure de l'appareil buccal des insectes, souvent munie de
palpes labiaux, ou prolongée par un labelle. (Le labium est développé en gouttière chez les
insectes piqueurs : taon, moustique.)
Brosse ou scopula : beaucoup d’araignées possèdent en-dessous des griffes des pattes
une touffe de poils spécialisée appelée scopula.
Sigilla : partie du corps de la mygale en relief.
Sillon épigastrique : sillon sur la partie supérieure et médiane de l'abdomen.
Exosquelette : formation squelettique animale externe (coquille des mollusques, carapace
des arthropodes, etc.) dont la face interne sert de surface d'attache aux muscles.
9) L’éponge
Porifères ou spongiaires : embranchement d'animaux aquatiques (métazoaires), presque
tous marins, vivant fixés, constitués par une paroi entourant une cavité centrale digestive
bordée de cellules flagellées à collerette, dont le battement assure la circulation de l'eau,
des aliments et des déchets depuis de très nombreux orifices d'entrée jusqu'à un petit
nombre d'orifices de sortie.
Siliceux : relatif à la silice, composé oxygéné du silicium, de formule SiO2, présent dans
un grand nombre de minéraux, tels le quartz, la calcédoine, l'opale.
Spongine : substance fibreuse de l'éponge ne donnant pas de gélatine.
Démosponges : éponge à squelette siliceux, ou siliceux et corné, sans élément calcaire,
telle que l'éponge de toilette. (Les démosponges forment une classe.).
Collagène : protéine la plus abondante du corps humain, responsable de la cohésion des
tissus.
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Spicules : chacun des aiguillons calcaires ou siliceux simples ou ramifiés, parfois
microscopiques, contenu dans la chair des éponges, radiolaires, holothuries, etc.
Choanocytes : cellule animale propre aux spongiaires et à certains protistes, et qui porte
un flagelle entouré à sa base d'une collerette. (Les choanocytes assurent la circulation de
l'eau, la capture des proies et les autres fonctions nutritives.).
Substrats : ce qui sert d'infrastructure à quelque chose, ce sur quoi s'exerce une action.
Thalle : appareil végétatif d'une plante, dépourvu de vaisseaux conducteurs et ne formant,
de ce fait, ni racines, ni tiges, ni feuilles au sens strict de ces mots. (Bien que sans
vaisseaux, l'appareil végétatif des mousses et celui des hépatiques supérieures dites « à
feuilles » ne sont pas tenus pour un thalle.).
Benthiques : relatif au fond des mers ou des eaux douces, quelle qu'en soit la profondeur.
Zooplancton : ensemble des espèces animales faisant partie du plancton.
Phytoplancton : ensemble des organismes aquatiques chlorophylliens du plancton, les uns
microscopiques, les autres de grande taille.
Amibocytes : (biologie) élément figuré du c lome des vers et des échinodermes.
Gemmule : bourgeon initial occupant la partie supérieure de l'axe, dans l'embryon d'une
plante à fleurs, avant même l'entrée en dormance de la graine.
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Bibliographie
Sites Internet :
-
http://educ.csmv.qc.ca
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http://fr.wikipedia.org
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http://www.dididou.fr (consulté le 21 janvier 2010)
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http://www. pratique.fr (consulté le 21 janvier 2010)
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http://www.recettes-et-terroirs.com (consulté le 21 janvier 2010)
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http://simulium.bio.uottawa.ca (consulté le 21 janvier 2010)
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http://www3.ac-nancy-metz.fr (consulté le 21 janvier 2010)
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http://www.gommeetgribouillages.fr (consulté le 21 janvier 2010)
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http://www.dinosoria.com (consulté le 21 janvier 2010)
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http://www.larousse.fr
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http://dictionnaire.reverso.net
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Livres :
-
La petite encyclopédie youpi des grands curieux, Les insectes de mon jardin,
bayard jeunesse, 2006
-
Watts B., La chenille et le papillon, clin d’ il, De Boeck, 1988
-
VERBEEK (Yves), Les grandes énigmes du monde animal, Les animaux marins
(1), Edition de Saint Clair, Neuilly-sur-Seine, 1975.
-
BEAUMONT (Emilie), Les animaux de la mer pour les faire connaître aux
enfants, Edition Fleurus, Paris, s.d.
ARTHUR (Alex), Coquilles et carapaces, Les yeux de la
découverte/Gallimard, Londres, s.d.
-
PARKER (Steve), La vie des bords de mer, Les yeux de la
découverte/Gallimard, Londres, s.d.
-
L'atlas des animaux, 2006, éditions CARAMEL
-
Artiscope, Les animaux de nos étangs plus nombreux que tu ne crois, Editions
Artis-Historia, 1988 (livre d’informations)
-
Barrie Watts, La libellule, clin d’ il, 1988 (livre d’informations)
-
Guilleaume ; C., Reconnaître…Les invertébrés, Bruxelles, 2004.
-
L’atlas des animaux, 2006.
-
Encyclopédie Microsoft Encarta, 2004
-
Encyclopédie visuelle des animaux, Paris, 1991.
- Encyclopédie des animaux. Ed. LE SOIR
CD Rom :
40
Table des matières
Introduction : Les invertébrés...................................................................................................... 1
Les mollusques : le calamar, calmar ou encornet ........................................................................ 4
1)
Carte d’identité................................................................................................................. 4
3)
Lieu de vie .......................................................................................................................... 4
4)
Caractéristiques ............................................................................................................... 5
5)
Activités ............................................................................................................................. 6
7)
Nourriture .......................................................................................................................... 7
2)
6)
Introduction........................................................................................................................ 4
Reproduction..................................................................................................................... 6
Les mollusques : l’escargot........................................................................................................... 7
1)
Carte d’identité................................................................................................................. 7
2)
Lieu de vie .......................................................................................................................... 7
3)
Caractéristiques ............................................................................................................... 8
5)
Reproduction..................................................................................................................... 9
6)
Nourriture .......................................................................................................................... 9
1)
Carte d’identité...............................................................................................................10
2)
Introduction .....................................................................................................................10
4)
Caractéristiques .............................................................................................................11
5)
Nourriture ........................................................................................................................14
6)
Reproduction...................................................................................................................14
1)
Carte d’identité...............................................................................................................14
2)
Lieu de vie ........................................................................................................................14
4)
Activités ...........................................................................................................................17
5)
Reproduction...................................................................................................................17
4)
Activités ............................................................................................................................. 9
Les crustacés : le crabe ..............................................................................................................10
3)
Lieu de vie .......................................................................................................................10
Les échinodermes : L’étoile de mer...........................................................................................14
3)
6)
Caractéristiques .............................................................................................................15
Nourriture ........................................................................................................................17
Les insectes : le papillon .............................................................................................................18
1)
Carte d’identité...............................................................................................................18
3)
Caractéristiques .............................................................................................................18
2)
Lieu de vie ........................................................................................................................18
41
4)
Reproduction...................................................................................................................19
5)
Nourriture ........................................................................................................................19
Les insectes : la libellule..............................................................................................................20
1)
Carte d’identité...............................................................................................................20
2)
Caractéristiques .............................................................................................................20
3)
Morphologie ....................................................................................................................21
5)
Ennemis............................................................................................................................22
6)
Reproduction...................................................................................................................22
1)
Carte d’identité...............................................................................................................24
2)
Caractéristiques .............................................................................................................24
4)
Reproduction...................................................................................................................26
5)
Nourriture ........................................................................................................................26
6)
Déplacement ...................................................................................................................26
1)
Carte d’identité...............................................................................................................27
2)
Caractéristique...............................................................................................................27
4)
Nourriture ........................................................................................................................29
5)
Entrée et sortie de l’eau ................................................................................................29
4)
Nourriture ........................................................................................................................22
Les arachnides : la mygale ..........................................................................................................24
3)
Lieu de vie ........................................................................................................................26
Les spongiaires : l’éponge de mer..............................................................................................27
3)
6)
Lieu de vie ........................................................................................................................28
Reproduction...................................................................................................................29
Glossaire ......................................................................................................................................30
1)
Introduction......................................................................................................................30
3)
L’escargot........................................................................................................................34
4)
Le crabe ...........................................................................................................................34
6)
Le papillon .......................................................................................................................35
7)
La libellule ........................................................................................................................35
9)
L’éponge ..........................................................................................................................37
2)
5)
8)
Le calamar ........................................................................................................................32
L’étoile de mer .................................................................................................................34
La mygale .........................................................................................................................36
Bibliographie………………………………………………………………………………………………………………………………39
Table des matières......................................................................................................................41
42
Dossier réalisé par :
Bas Gullu
Bayarassou Mélissa
Ceunen Jennifer
Constant Amandine
Dozin Déborah
Dubois Céline
Gilson Noémie
Hanus Charles
Lamy Elodie
Mottet Céline
Noleveaux Marie
Rosol Mélanie
Sornin Thomas
Tassioulis Sophie
43

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