Quand la correspondance prend vie
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Quand la correspondance prend vie
Lycée Cette semaine deux écoles d’Angleterre sont en échange linguistique au Lycée Margueritte de Verdun. Quand la correspondance prend vie K Rosie a retrouvé la tombe de son aïeul. QUINZE ÉLÈVES venus d’Angleterre sont accueillis depuis vendredi dernier au lycée Margueritte dans le cadre d’un échange linguistique. Deux écoles situées entre Londres et Cambridge ont pris l’Eurostar, le TGV à Reims puis le bus pour arrive r à Ve r d u n ve n d r e d i 30 janvier au soir. Un long trajet pour venir découvrir les terres de Meuse et son histoire. Céline Locke, professeur de français à Saffron Walden County High School et Anna Bunte, professeur d’allemand à Birchwood high school à Bishop’s Stortford accompagnent leurs élèves de classes de première et terminale. Isabelle Bardot, Sylvie Brown et Isabelle Claude professeurs d’anglais au lycée Margueritte s’occupent de cet échange. Tous les Anglais sont placés dans les familles françaises sauf Clare et Jess qui vivent à l’internat avec leurs correspondantes. Elles sont donc immergées directement au cœur de la vie adolescente française. Jess avoue que « les familles parlent plus doucement, ils parlent trop vite à l’internat ». Pour Clare « c’est bruyant » mais elles sont toutes les deux d’accord quand Jess, hésitante, dit que « c’est une bonne expérience ! » Au niveau des habitudes Françaises, pour Clare, le petit-déjeuner est « plus su- K Les correspondants anglais ont été accueillis dans le salon d’honneur de la mairie. Photo Franck LALLEMAND cré, on trempe dans le chocolat chaud notre pain », habitude alimentaire très différente des Anglais qui privilégient le salé. Une demande inattendue « On a demandé aux parents de leur faire découvrir, si possible, autre chose que ce qu’ils verront pendant la semaine », avoue Isabelle Claude. Alors ce week-end, Jess est allée « en Belgique » et Rosie « à Paris. » Chaque jour les élèves ont des activités ou vont en cours. « Lundi ils sont allés au Centre Mondial de la Paix, jeudi on les emmène visiter Metz et sa cathédrale et ils auront quartier libre. » Mercredi, ils sont allés en cours puis ils ont visité la mairie de Verdun et ses différentes salles et ont passé l’après-midi, avec un guide, à l’Ossuaire de Douaumont. C’est lors de la visite de la Mairie, dans la salle des décorations que Rosie, deman- de si on peut rechercher « la tombe de mon arrière arrière-grand-père français qui est enterré au cimetière de Douaumont ». Rosie est franco-anglaise. Sa famille est française, excepté son père qui est britannique. Une coïncidence de faire un échange dans la ville où son ancêtre est enterré et de peut-être pouvoir s’y recueillir. Cela a été le cas. Rosie a retrouvé la tombe de son aïeul, à Douaumont. Un grand moment d’émotion. Laura GASPARD