Eboulement à Saint-Léger-les-Domart (80). Avis du BRGM.

Transcription

Rapport d’expertise :
Éboulement à Saint-Léger-lèsDomart (80). Avis du BRGM.
BRGM/RP–61000-FR
Mars 2012
Cadre de l’expertise :
Appuis aux administrations
￭
Appuis à la police de l’eau
❑
Date de réalisation de l’expertise : 22 mars 2012
Localisation géographique du sujet de l’expertise : 135, cité Saint
Jean, Commune de Saint-Léger-lès-Domart
Auteurs BRGM : P. Pannet et B. Meire
Demandeur : Préfecture de la Somme
L’original du rapport muni des signatures des Vérificateurs et Approbateurs est disponible aux
Archives du BRGM.
Le système de management de la qualité du BRGM est certifié AFAQ ISO 9001:2008.
Ce rapport est le produit d’une expertise institutionnelle qui engage la responsabilité civile du
BRGM.
Ce document a été vérifié et approuvé par :
Approbateur :
Nom : D. Maton
Date : 29/03/2011
Vérificateur :
Nom : C. Mathon
Date : 28/03/2012
Le système de management de la qualité du BRGM est certifié AFAQ ISO 9001:2008.
Mots clés : Expertise, Appuis aux administrations, Éboulement, Escarpement, Craie argileuse, Saint-Légerlès-Domart, Somme, Picardie
En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante :
P. Pannet, B. Meire (2012) – Éboulement à Saint-Léger-lès-Domart. Avis du BRGM, Rapport final. Rapport
BRGM/RP-61000-FR. 27 p., 5 ill., 16 ph..
© BRGM, 2012, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l’autorisation expresse du
BRGM.
2
BRGM/RP-61100-FR
Synthèse
Contexte :
Date de la formulation de la demande d’expertise au BRGM :
Demandeur : Préfecture de la Somme
Nature de l’expertise / question posée : Avis sur un éboulement
Situation du sujet (commune, lieu-dit et adresse) : 135, cité Saint-Jean, commune de Saint-Légerlès-Domart
Date d’occurrence ou de constat (si événement daté) : 14 février 2012
Nature de l’intervention du BRGM : visite de terrain le 22 mars 2012
Faits constatés :
Un éboulement s’est produit dans la nuit du 14 février 2012 depuis un escarpement situé sur la
commune de Saint-Léger-lès-Domart (Somme, Picardie), au 135 cité Saint-Jean. Cet évènement a
induit des dommages conséquents sur un garage, ainsi que sur une pièce d’une maison
d’habitation, située à proximité immédiate du pied de l’escarpement.
Diagnostic du BRGM :
Cet éboulement, observé lors de la visite du BRGM le 22 mars 2012, résulte de la déstabilisation
d’un surplomb constitué de craie très altérée. Les conditions climatiques très contrastées qui ont
précédé l’évènement en ont été le facteur déclenchant.
Des instabilités résiduelles (écailles) liées à des phénomènes de décompression, ainsi qu’un
surplomb en tête d’escarpement ont pu être constatées. Il est donc très probable que d’autres
éboulements mobilisant de plus faibles volumes se produiront à court terme.
Recommandations du BRGM :
Compte-tenu des enjeux présents, il apparaît que plusieurs actions sont nécessaires avant de
pouvoir à nouveau occuper l’ensemble de la propriété. C’est pourquoi le BRGM recommande :
- de ne pas occuper la dépendance du bâtiment principal dans lequel se trouve la chambre à
coucher ; de ne pas vaquer dans la cour et de ne pas pénétrer dans le garage en état de ruine,
tant que des travaux de mise en sécurité n’auront pas été réalisés ;
- un examen de la stabilité de la dépendance dans laquelle se trouve la chambre à coucher par un
BE spécialisé en structure des bâtiments. Il devra notamment définir si cette partie du bâtiment,
compte tenu des pressions exercées par le versant et par les éboulis nécessitent des travaux de
confortement, voir une déconstruction ;
- la déconstruction du garage et du mur du chenil atteints par le cône d’éboulis. Des précautions
devront être prises compte tenu de la stabilité précaire des murs et de la pression exercée par les
éboulis présents derrière ces murs ;
BRGM/RP-61100-FR
3
- la réalisation de travaux de nature à conférer au versant une stabilité pérenne. Il pourra s’agir du
talutage de la partie supérieure du versant (à 45°) - l’extension de la propriété le permettant sur
3 m à 3,5 m de largeur en tête de versant - accompagné de la mise en place d’un aménagement
en pied de talus favorisant sa stabilité et permettant la réception d’éventuels blocs chutés. Ces
aménagements devront être définis par un bureau d’études géotechniques. Le BRGM attire votre
attention sur le caractère urgent des études à réaliser et des travaux de confortement ;
- de maîtriser l’évacuation des eaux pluviales et usées en amont de l’escarpement (infiltrations à
proscrire à moins de 20 m du front de l’escarpement). Une gestion concertée des eaux (pluviales
et usées) à l’échelle du versant serait bénéfique.
4
BRGM/RP-61100-FR
Sommaire
1. Introduction ............................................................................................................ 7
2. Contexte de l’étude ................................................................................................ 9
2.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE ......................................................................... 9
2.2 CONTEXTE GÉOLOGIQUE .............................................................................. 9
3. Faits constatés ..................................................................................................... 11
3.1 DESCRIPTION DU PHENOMENE .................................................................. 12
3.2 DOMMAGES INDUITS .................................................................................... 12
3.3 INFORMATIONS RECUEILLIES ..................................................................... 13
4. Diagnostic, conclusions et recommandations ................................................... 15
5. Bibliographie ........................................................................................................ 17
6. Annexes : planches photographiques ................................................................ 18
BRGM/RP-61100-FR
5
6
BRGM/RP-61100-FR
1. Introduction
Un éboulement survenu dans la nuit du 14 au 15 février 2012 sur la commune de Saint-Léger-lèsDomart a été porté à la connaissance de la préfecture de la Somme. Cet éboulement concerne un
escarpement de craie très altérée située derrière une maison d’habitation, le n°135, cité SaintJean, sur la route départementale 159. Dans le cadre de ses opérations d’ « appuis aux
administrations », le BRGM s’est rendu sur site le 22 mars 2012 afin de donner un avis sur l’origine
de l’éboulement et sur la stabilité de l’escarpement, ainsi que de proposer des solutions de
confortement.
La visite du site a été réalisée en présence de monsieur le Maire de Saint-Léger-lès-Domart et des
propriétaires de la maison concernée.
Illustration 1 : Situation de l'éboulement sur la commune de Saint-Léger-lès-Domart (©IGN)
BRGM/RP-61100-FR
7
8
BRGM/RP-61100-FR
2. Contexte de l’étude
2.1
SITUATION GEOGRAPHIQUE
La commune de Saint-Léger-lès-Domart est située dans le département de la Somme, à environ
30 kilomètres au nord-ouest d’Amiens.
La limite sud de la commune se situe sur le versant nord d’une vallée à fond plat (orientée ENE –
OSO), dans laquelle s’écoule la rivière du Nièvre. La topographie du versant peut présenter des
pentes fortes, parfois caractérisées par la présence d’escarpements relativement peu élevés. C’est
au niveau de l’un de ces escarpements que s’est produit l’éboulement.
La zone d’étude est située (Illustration 1), aux coordonnées suivantes (Lambert II étendu en
mètres) : X = 584 836 ; Y = 2 560 925 ; Z = 25 m NGF.
2.2
CONTEXTE GÉOLOGIQUE
D’après la carte géologique de la France au 1/50 000, feuille d’Abbeville (XXII – 7, Broquet et al,
1977), on trouve au niveau de la zone d’étude une seule formation à l’affleurement (Illustration 2) :
- Craie du Turonien supérieur (c3c) : craie blanche à silex, craie grise argileuse à silex rares.
L’escarpement sur lequel s’est produit l’éboulement est caractérisé par le faciès de craie grise
argileuse à silex rares. Ce faciès issu de l’altération de la craie se présente à l’affleurement comme
un ensemble friable composé de blocs de craie blanche de tailles variables (centimétrique à
décimétrique) pris dans une matrice argileuse de couleur beige.
En amont de la zone, la partie supérieure du versant est constituée de craie blanche à silex du
Coniacien (c4) et du Santonien (c5). Les versants à proximité peuvent par endroits être surmontés
de colluvions (C).
On trouve à l’ouest de la zone d’étude des dépôts de limons remaniés sur les pentes (CLP). Ces
formations indiquent probablement d’anciens mouvements de pente mis en place au cours de la
dernière période froide du Quaternaire.
Des alluvions récentes (Fz) déposées par la rivière du Nièvre se trouvent à quelques mètres en
contrebas de la maison d’habitation affectée par l’éboulement.
La base nationale du recensement des mouvements de terrain (bdmvt), gérée par le BRGM, ne
recense aucun mouvement de terrain sur la commune de Saint-Léger-lès-Domart.
BRGM/RP-61100-FR
9
Illustration 2 : Extrait de la carte géologique de la France au 1/50 000, feuille XXII-7 (Abbeville) et XXII8 (Hallencourt). ©BRGM
10
BRGM/RP-61100-FR
3. Faits constatés
Le phénomène faisant l’objet de cette étude est un éboulement affectant un garage ainsi qu’une
pièce habitable de la parcelle située au n° 135 cité Saint-Jean, sur la route départementale 159
(Illustrations 3 et 4). C’est le premier phénomène de ce type recensé sur la commune.
Illustration 3 : Cadastre de la zone d'étude. La ligne rouge représente approximativement
l’escarpement affectée par l’éboulement.
Illustration 4 : Schéma plan de la zone sinistrée.
BRGM/RP-61100-FR
11
3.1
DESCRIPTION DU PHENOMENE
L’éboulement présente une niche d’arrachement large d’environ 13,5 mètres, pour une profondeur
de 2 à 3,5 mètres sur une hauteur maximale estimée à 8 mètres (Photos 1 et 2, en annexe). Ces
dimensions représentent un volume approximatif de matériaux éboulés compris entre 200 et
300 m3 (soit environ 400 à 600 tonnes pour ce type de matériau). Cet éboulement a induit un cône
de propagation long de 7 m (photos 2, 3, 4, 11 et 12) mais l’on retrouve quelques blocs 4 m plus
loin (photo 8).
Il faut noter qu’une grande partie du volume éboulé a été bloqué par le mur arrière des
constructions existantes (de l’ouest vers l’est : chambre à coucher, puis chenil, puis garage, photos
10 à 12) haut de 3 m. Cela a limité considérablement l’extension du cône d’éboulis, qui ne s’est
probablement développé au-delà du mur qu’une fois que l’espace entre le mur et la falaise a été
rempli de matériaux chutés. L’épaisseur du cône d’éboulis atteint 3 m de hauteur à proximité de la
falaise.
Les matériaux observés au niveau du cône d’éboulis, mais aussi au niveau de la niche
d’arrachement montrent une craie pauvre en silex, très altérée : argileuse et totalement
déstructurée. A l’est, la partie supérieure de l’escarpement n’est plus composée de craie
déstructurée, mais de dépôts grossiers de pente (head), déposés par solifluxion sous climat
périglaciaire (probablement tardiglaciaire, il y a environ 10 000 ans). A l’extérieur de la parcelle
concernée, côté est, la partie de l’escarpement non éboulée n’est plus composée que par ces
dépôts de pente.
Cet évènement s’est produit lors d’une période de redoux faisant suite à une période de neige et
de grand froid. Cela a très probablement provoqué de la fissuration par cryoclastie d’un versant
déjà très friable, ainsi qu’une forte humectation des sols lors de la fonte des neiges.
La chute de cette masse provoque un phénomène de décompression généralisé, qui se traduit par
une instabilité résiduelle. Plusieurs écailles désolidarisées du versant étaient visibles lors de notre
visite, certaines d’entre elles présentant un écartement pluri centimétrique (photos 5 et 6). La tête
d’escarpement présente quant à elle un surplomb de plusieurs décimètres de profondeur, pour
environ 50 cm de hauteur, très instable, composé de matériaux d’altération et de terre végétale
momentanément maintenus par le système racinaire.
L’inspection du dessus de l’escarpement montre une zone d’environ 3,5 m de largeur appartenant
à la même parcelle, qui semble déstabilisée sur une largeur d’environ 2 m (sols semblant
instables ; fissures visibles malgré la végétation fournie).
Lors de la visite du BRGM, le phénomène affectait uniquement le terrain situé au n° 135 Cité
Saint-Jean, cependant, d’autres petits escarpements situés à proximité de cette zone présentaient
des configurations propices aux chutes de blocs/pierres (photo 15).
3.2
DOMMAGES INDUITS
L’éboulement a induit de nombreux dommages :
- Les toitures du garage et du chenil sont complètement détruites (photos 2, 3, 4, 11 et 12) ;
- Le mur nord du garage est lézardé en plusieurs endroits et semble être devenu, de fait, instable
(photos 14),
- Le mur nord du chenil, le plus touché, est partiellement effondré ;
La visite de la pièce habitable impactée (chambre à coucher, dans une dépendance de la maison)
montre de petites fissures récentes (photo 13), et la fenêtre (neuve) donnant contre le cône
d’éboulis ne fermait plus correctement le jour de notre visite. La structure de cette dépendance a
12
BRGM/RP-61100-FR
donc probablement été déformée par l’éboulement. D’autre part, le mur nord subit aujourd’hui la
poussée des matériaux éboulés accumulés derrière lui.
Lors de la visite du BRGM, seuls les bâtis situés au n°135 cité Saint-Jean présentaient des
dommages clairement visibles.
3.3
INFORMATIONS RECUEILLIES
Les propriétaires de la maison nous ont fourni des photos (photo 9 et 16) montrant l’état de la
falaise et des constructions avant l’effondrement.
Ces photos montrent qu’avant le déclenchement du phénomène le pied de l’escarpement était en
partie sous-cavé (photo 16).
Il faut noter que le BRGM n’a pas pu recueillir de données sur la gestion des eaux pluviales et
usées des parcelles situées en amont de l’escarpement.
BRGM/RP-61100-FR
13
14
BRGM/RP-61100-FR
4. Diagnostic, conclusions et recommandations
L’éboulement observé lors de la visite du BRGM résulte d’une conjonction de facteurs favorables
au déclenchement de ce type de phénomène, à savoir :
- l’état d’altération et de déstructuration de l’escarpement crayeux qui ne présente plus la
cohésion habituellement observée dans la craie du Turonien supérieur,
- le sous-cavage de la partie inférieure de l’escarpement se traduisant par la mise en surplomb
de sa tête. C’est probablement l’ensemble de la masse en surplomb déstructurée qui s’est
éboulé.
Les facteurs déclenchant sont très probablement climatiques, à savoir : fonte des neiges ayant
fortement humecté les sols et cycles gel/dégel ayant provoqué de la cryoclastie.
Lors de la visite du BRGM, il a été observé de nombreuses fissures de décompression sur la paroi,
délimitant des écailles instables, ainsi qu’une zone en surplomb fortement instable ce qui indique
une forte probabilité d’occurrence à court terme d’éboulements de faible intensité.
D’autre part, les observations sur le bâti montrent un mur très affecté au niveau du garage, et le
résidu d’une toiture totalement instable et donc dangereuse. La dépendance accolée à la maison
dans laquelle se trouve la chambre à coucher semble elle aussi avoir été affectée par le
phénomène.
Aussi, compte-tenu des enjeux, il apparaît que plusieurs actions sont nécessaires avant de pouvoir
à nouveau occuper l’ensemble de la propriété. C’est pourquoi le BRGM recommande :
- de ne pas occuper la dépendance du bâtiment principal dans lequel se trouve la chambre à
coucher ; de ne pas vaquer dans la cour et de ne pas pénétrer dans le garage en état de ruine,
tant que des travaux de mise en sécurité n’auront pas été réalisés ;
- un examen de la stabilité de la dépendance dans laquelle se trouve la chambre à coucher par un
bureau d’études spécialisé en structure des bâtiments. Il devra notamment définir si cette partie du
bâtiment, compte tenu des pressions exercées par le versant et par les éboulis nécessite des
travaux de confortement, voir une déconstruction ;
- la déconstruction du garage et du mur du chenil atteints par le cône d’éboulis. Des précautions
devront être prises compte tenu de la stabilité précaire des murs et de la pression exercée par les
éboulis présents derrière ces murs ;
- la réalisation de travaux de nature à conférer au versant une stabilité pérenne. Il pourra s’agir du
talutage de la partie supérieure du versant (à 45°) - l’extension de la propriété le permettant sur 3
m à 3,5 m de largeur en tête de versant - accompagné de la mise en place d’un aménagement en
pied de talus favorisant sa stabilité et permettant la réception d’éventuels blocs chutés
(aménagement à dimensionner en tenant compte des pressions exercées et de l’impact des eaux,
illustration 5). Ces aménagements devront être définis et dimensionnés par un bureau d’études
géotechniques. Le BRGM attire votre attention sur le caractère urgent des études à réaliser et des
travaux de confortement ;
- de maîtriser l’évacuation des eaux pluviales et usées en amont de l’escarpement (infiltrations à
proscrire à moins de 20 m du front de l’escarpement). Une gestion concertée des eaux (pluviales
et usées) à l’échelle du versant serait bénéfique.
BRGM/RP-61100-FR
15
Illustration 5 : Exemple d’aménagement possible
16
BRGM/RP-61100-FR
5. Bibliographie
Broquet P., Mennessier G., Monciardini C., Boullier-Rollet A., Sornay J., Devriès R., Pacaud J.,
Agache R. (1977) – Carte géologique de la France au 1/50 000, feuille d’Abbeville (n°XXII-7). Ed.
BRGM.
BRGM/RP-61100-FR
17
6. Annexes : planches photographiques
Photo 1 : Vue panoramique de la propriété touchée.
Photo 2 : Vue de la zone de départ. A gauche de la photo, dépendance de la maison renfermant la
chambre à coucher. Dégâts visibles au niveau du chenil et du garage.
18
BRGM/RP-61100-FR
Photo 3 : Cône de propagation dans la cour de la propriété.
Photo 4 : Cône de propagation dans la cour et dommages sur le garage
BRGM/RP-61100-FR
19
Photo 5 : écaille désolidarisée du versant à l’ouest de l’escarpement (au-dessus de la chambre à
coucher)
Photo 6 : Autre écaille visible à l’est de l’escarpement.
20
BRGM/RP-61100-FR
Photo 7
Photo 8 : Vue sur deux blocs situés au centre de la cour. On note la texture très friable de la roche.
BRGM/RP-61100-FR
21
Photo 9 : Photographie du fond de la cour avant l’évènement. A gauche de l’image, la chambre à
coucher ; au centre, le chenil et à droite le garage
Photo 10 : Même endroit que la photo précédente après l'évènement. Le chenil est complètement
détruit.
22
BRGM/RP-61100-FR
Photo 11 : Restes du toit du garage
Photo 12 : Vue sur le garage (lézardes visibles sur le mur). On note la masse d’éboulis en appui sur
le mur en parpaings
BRGM/RP-61100-FR
23
Photo 13 : Fissures observées à l'intérieur de la chambre à coucher
Photo 14 : Vue de l’intérieur du garage. Toiture détruite et lézardes visibles sur le mur du fond.
24
BRGM/RP-61100-FR
Photo 15 : Vue sur une zone susceptible d'être affectée par des chutes de blocs/pierres (contexte
similaire à la zone éboulée). Cette zone est située dans le jardin du n°137 cité Saint-Jean
Photo 16 : Vue de la parcelle concernée deux ans avant l'éboulement (surplomb visible sur la partie
supérieure de la falaise ; limite craie altérée / dépôts de versant visible en haut à droite du garage)
BRGM/RP-61100-FR
25
26
BRGM/RP-61100-FR
Centre scientifique et technique
3, avenue Claude-Guillemin
BP 36009 - 45060 Orléans Cedex 2 - France
Tel. 02 38 64 34 34
BRGM/RP-61100-FR
Service Géologique Régional de Picardie
7, rue de Anne Frank
80136 RIVERY – France
Tél. : 03 22 91 42 47
27

Eboulement à Saint-Léger-les-Domart (80). Avis du BRGM.

Transcription

Documents pareils

COMMUNIQUÉ DE PRESSE Le BRGM lance son nouveau site web

DREAL Basse

Télécharger le communiqué de presse

Carte géologique 1/50 000, feuille de : BAR-LE- DUC

Carte géologique 1/50 000, feuille de : AX-LES

Carte géologique 1/50 000, feuille de : NANTES