Brochure Université Ouverte

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UNIVERSITÉ
OUVERTE
ANNÉE
2014-2015
Bienvenue à
l’université
ouverte
Sommaire
L’université ouverte (uo)
Présentation du SeFoCoPP
Présentation de l’UO
Organisation des enseignements
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Les enseignements de l’UO
Arts
Architecture
Architecture –L’Hôtel particulier en France,
de la Renaissance à la Belle-Epoque
Didier BOUCHARD
Architecture - Décor et Mobilier en France
entre 1830 et 1930
Didier BOUCHARD
Histoire de l’art
Esthétique médiévale (II)
Sylvie CLARET de FLEURIEU
Analyse des œuvres d’art
Michel HOMMET
Art plastique
Initiation à l’art plastique
Dominique DUCHESNE
Techniques en art plastique : perfectionnement Dominique DUCHESNE
Musique
Musique de film Philippe D’ARAM
Découverte du monde de l’opéra
Julia Le BRUN
L’histoire de la musique
aux travers des arts picturaux
Damien ETCHEGORRY
L’orchestre et son histoire au fil des siècles
Damien ETCHEGORRY
Musique et interprétation : écoutes comparées d’œuvres majeures
de l’histoire de la musique
Damien ETCHEGORRY
Les genres musicaux : écoutes et analyses d’œuvresDamien ETCHEGORRY
Visite-Conférences des sites musicaux remarquables
en Ile de France
Damien ETCHEGORRY
Théâtre
Pratique théâtrale et représentation
Barbara LAMBALLAIS
et Lucie KERGROACH
Audiovisuel - Cinéma
Analyse de films
Agnès DUPUY
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Atelier : Au jeu du désir (à travers l’œuvre d’Ernest Lubitsch) Agnès DUPUY
Atelier : Ecriture de scénarios
Agnès DUPUY
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36
Civilisations
Civilisation en Egypte ancienne
Civilisation subsaharienne
Africaines d’hier à aujourd’hui
Civilisation précolombienne
Civilisation brésilienne
Regard sur la civilisation à travers le cinéma
Arts et cultures brésiliennes
Introduction à la civilisation japonaise
Cécile BERNAL
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Chantal AHOUNOU
Nathalie RAGOT
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Alberto Da SILVA
Alberto Da SILVA
Lionel GUILLAIN
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44
45
Eric KESLASSY
48
Jean-Claude ALLARD
Viviane du CASTEL
Viviane du CASTEL
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51
52
Nick GROWSE
Gaud-Annick MEYRIEUX
Claire DELAROCQUE
Paul O’KEEFFE
Nick GROWSE
Paul O’KEEFFE
54
54
55
55
55
56
Maria NICASTRO
Maria NICASTRO
Andres COBO de GUZMAN
Andres COBO de GUZMAN
Teresa ALVAREZ
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57
57
58
58
Elisa MICH
Elisa MICH
59
59
Sociologie-Politique
Initiation à la Science Politique
Géopolitique
Défense de l’Europe ou Europe de la défense ?
Nouveaux enjeux et défis
Géopolitique de l’arctique
Langues
Anglais
Niveau 1
Niveau 2
Niveau 3
Niveau 4
Niveau 5
Niveau 6
Espagnol
Langue niveau 1- cours commun avec le DAEU
Langue niveau 2 - cours commun avec le DAEU
Conversation en espagnol, pour débutants
Conversation en espagnol, niveau intermédiaire
Conversation en espagnol, niveau avancé
Italien
Cours de langue et culture italiennes : niveau 1
Cours de langue et culture italiennes : niveau 2
3
Cours de langue et culture italiennes : niveau 3
Langue italienne : improvisation et cinéma
Russe
Cours de russe niveau débutant
Cours de russe niveau intermédiaire
Elisa MICH
Bénédicte DESCHAMPS
60
60
Natalia CAVAILLE
Natalia CAVAILLE
61
61
Lettres
Ateliers d’écriture
Atelier Découverte
Claire LEMOUCHOUX
Atelier Approfondissement
Claire LEMOUCHOUX
Littérature
Littérature du xixe Nerval ou la quête de l’étoile
Agnès SPIQUEL
Roman et Révolution au XIX Siècle :
Hugo, Flaubert, Valles
Alain PARRAU
L’URSS de Staline, entre témoignage et fiction
Alain PARRAU
Louis – Ferdinand Céline : Voyage au bout de la nuit Alain PARRAU
Littérature étrangère
Littérature classique japonaise
Daniel STRUVE
Littérature italienne
Introduction à la Divine Comédie
Jean-Pierre FERRINI
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64
65
66
67
68
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70
Sciences
Biologie Ecologie
Les relations interspécifiques
Biologie Génétique
Introduction à la biologie
Des origines de la vie à la biologie synthétique
Géologie
La Lune : géologie et exploration
Extinction des espèces : la biosphère menacée
Mathématiques
Théorie de Galois
Physique
Cosmologie moderne
Réflexion sur la physique : Faire de la physique
avec ou sans ‘Présence’VII’
4
Nicolas UNTZ
et Lolita BOCQUILLON
72
Eric LE CAM
Eric LE CAM
73
74
Charles FRANKEL
Charles FRANKEL
75
76
Michel GARCIA
77
Jean-Christophe HAMILTON
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Philip MAULION
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Sciences naturelles
Traces de vie
Une affaire de familles
Promenades parisiennes
Georges FETERMAN
Georges FETERMAN
Georges FETERMAN
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Sciences Humaines
Histoire
Histoire de la franc-maçonnerie
Alain QUERUEL
Introduction à l’histoire des sensibilités
au XIXè siècle
Anne-Emmanuel DEMARTINI
Histoire de la cuisine : la table dans l’art pictural Patrick RAMBOURG
Histoire des chefs et des cuisiniers
Patrick RAMBOURG
Histoire de Paris : Moyen Âge – Renaissance
Patrick RAMBOURG
Histoire des religions
Religions et martyrs
Marie-Françoise BASLEZ
Le monde des églises syriaques
Françoise BRIQUEL CHATONNET
Mythes et religions en Grèce ancienne Pierre ELLINGER
Philosophie
Dieu et le Mal
Histoire de la philosophie. xixe Siècle, iii
L’humanisme en péril Psychologie
Introduction à la Psychanalyse 1
Introduction à la Psychanalyse 2
Marie-Pierre BAUDRIER
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Léonardo ARRIETA
Leonardo ARRIETA
Procédure d’inscription
Frais d’inscription
L’U.O. dans l’université Paris 7 - Denis Diderot
Plan du campus
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Les inscriptions à l’UO
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Marie-Pierre BAUDRIER
Les Sciences Ouvertes
Publications et expositions de l’uo
Activités diverses
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110
5
l’
Université Paris Diderot – Paris 7 a créé
en décembre 2009 un service commun de développement de la formation continue et permanente qui porte le nom de Service de la formation continue, professionnelle et permanente
(désigné sous le sigle SeFoCoPP).
Le SeFoCoPP a pour missions de :
> répondre à la demande de qualification des
salariés du monde socio-économique, en assurant le développement de l’activité formation
continue et professionnalisante notamment
en alternance
> développer des actions de formation destinées à permettre l’accès à l’enseignement supérieur de toute personne ne disposant pas des
titres requis
> favoriser le contact du public le plus large
avec les activités éducatives de l’université
> contribuer au développement de la validation
des acquis de l’expérience
Le SeFoCoPP
Le SeFoCoPP est structuré autour de
quatre pôles :
0 Développement, Information, Conseil
et Accompagnement
> Informe et conseille sur l’offre de formation
de l’Université et les dispositifs de formation
continue et en alternance
> Répond à toute demande de formation sur
mesure, adaptée aux contraintes de l’entreprise
et de ses salariés
> Accompagne les salariés et les demandeurs
d’emploi dans la construction d’un itinéraire de
formation personnalisé et dans leur démarche
de Validation des Acquis de l’Expérience (VAE)
> Apporte assistance et conseil aux composantes de l’université pour le développement
de leur projet de formation continue ou professionnalisante
0 DAEU (Diplôme d’Accès aux Etudes Universitaires), D.U. (Diplômes d’Université
de préparation à l’entrée dans les licences),
Pré-DAEU (année de préparation à l’entrée
au Diplôme d’Accès aux Etudes Universitaires),
0 Université Ouverte (UO) : proposition et
mise en œuvre de programmes d’enseignement
à finalité culturelle, en principe sans pré-requis, qui ne donnent pas lieu à délivrance de
diplôme.
­0 Section des Etudiants Empêchés (SEE) :
formation des étudiants dits « empêchés » faisant l’objet de mesures privatives de liberté.
6
a
u sein du Service de Formation Continue
Professionnelle et Permanente (SeFoCoPP),
l’Université Ouverte accueille toute personne
en quête d’un enseignement universitaire.
1 - Le public
Tout public sans aucune condition d’âge, ni de
diplôme.
2 - Les objectifs
> Proposer, dans le cadre de l’Université, des
enseignements accessibles à tous, ne donnant
pas lieu à délivrance de diplôme et permettant de
bénéficier du rayonnement de la culture universitaire.
> être un lieu d’échanges, un point de rencontre
entre le monde universitaire et le grand public,
dans une perspective d’enrichissement mutuel.
L’Université Ouverte
3 – Les enseignants
Qu’ils soient enseignants-chercheurs en
poste à l’Université Paris Diderot-Paris 7 ou
chargés de cours, les intervenants ont tous reçu
l’agrément des commissions de spécialistes de
l’université pour enseigner.
4 - Les relations extérieures
L’Université Ouverte de Paris Diderot
– Paris 7 fait partie de deux associations qui
regroupent, dans un souci d’information et de
collaboration, des Universités de même type :
> UFUTA (Union Française des Universités Tous
Ages),
> AIUTA (Association Internationale des Universités du Troisième Age).
Pour atteindre ces objectifs, l’Université Ouverte a fait le choix :
> d’un enseignement en petits groupes pour
favoriser les échanges
> de la participation de tous les acteurs, stagiaires et enseignants
Les stagiaires qui le souhaitent peuvent
contribuer au fonctionnement de l’UO en participant bénévolement à l’accueil ou à l’élaboration
de certains projets.
Dans chaque cours, des délégués élus sont chargés d’assurer la liaison avec l’administration et
assistent les enseignants dans certaines tâches
matérielles.
Les stagiaires sont représentés au sein de la
Commission Pédagogique et peuvent ainsi
s’exprimer sur les orientations de l’Université
Ouverte (choix des projets, nouveaux cours, etc.)
7
l
a journée de concertation en septembre
Afin de vous aider à mieux choisir les
cours auxquels vous souhaiteriez vous inscrire,
une journée de concertation est organisée miseptembre pendant laquelle les enseignants
vous proposent leur programme et répondent
à vos questions.
Les enseignements :
Différentes formules d’enseignement,
qui tiennent compte des vacances universitaires, vous sont proposées :
> Cours hebdomadaires / Ateliers.
Ils sont donnés à des groupes d’environ
35 stagiaires, à raison de 30, 36, 38, 40, 42, 46,
48 ou 60, 64, 69 heures annuelles, au rythme
de 1 h 30, 2 h ou 3 h hebdomadaires étalées sur
12 à 24 semaines.
Cette formule conviviale permet un contact
direct entre enseignants et stagiaires.
> Visites-conférences (18 h)
Elles comportent un volume horaire
global de 18 ou 24 heures et réunissent une
vingtaine de stagiaires.
> Modules de 10h et 18 h.
Même principe que les cours mais volume horaire réduit.
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> Cycles introductifs de 10 heures.
Cinq conférences de 2 heures sur de nouveaux thèmes.
> Groupes d’étude.
Suite naturelle des cours, bien que leur
fréquentation ne soit pas un préalable exigé, les
groupes d’étude réunissent 12 à 15 stagiaires
qui se livrent à des travaux de recherche ou de
réflexion sur un thème choisi, sous le contrôle
d’un enseignant-chercheur qui en assure, à raison de 18 h ou 30 h par an, la cohérence et le
suivi.
Le calendrier des cours est établi par
l’enseignant et les stagiaires en fonction de
l’avancement des travaux.
Cette formule permet la consolidation
des connaissances acquises pendant les cours,
conduit à des réalisations qui peuvent prendre
des formes diverses (montage d’une exposition, confection de catalogue, publication...)
tout en resserrant les liens entre les stagiaires.
En prolongement de ces cours, des visites ou
voyages facultatifs peuvent être organisés.
Dans ce cas, tout ou partie des frais sont à la
charge des stagiaires.
> Conférences, Rencontres-Conférences
Ces enseignements sont organisés au
cours de l’année dans des disciplines variées.
En 2012 / 2013, les conférences portaient sur
Organisation
des enseignements
de l’Université Ouverte
Albert Camus (deux conférences par Agnès Spiquel) et sur l’Ecosse (conférence par Elizabeth
Gaudin) ,
Depuis 1998/1999 des rencontresconférences permettent à des stagiaires de
faire partager leurs connaissances et expériences professionnelles à leurs co-stagiaires.
> Modules universitaires
Un module correspond à une unité d’enseignement dans le cadre d’un cursus classique
de l’Université.
Dans la limite des places disponibles, les stagiaires de l’Université Ouverte peuvent y accéder sans toutefois obtenir la validation d’un
diplôme.
Un certificat de présence faisant état des
notes obtenues peut être délivré par l’enseignant. Cette formule vous permettra de vous
initier à l’enseignement universitaire tel qu’il
est proposé aux étudiants en formation initiale.
> Séminaires.
En prolongement de ces actions, l’UO a
organisé ces dernières années des séminaires.
En mai 2010 un séminaire philosophie/histoire
de l’art s’est tenu à la Villa Finaly à Florence,
sous la conduite de Marie-Pierre Baudrier et
Denis Lavalle.
Une brochure rendant compte des travaux de ce
séminaire, est disponible au secrétariat de l’UO.
9
Les enseignements de l’UO
D’autres cours pourront être proposés à la rentrée.
10
Arts
11
Arts
Architecture
L’Hôtel particulier en France,
de la Renaissance à la Belle-Epoque (1450-1914)
Cours de 42 heures dispensé par Didier Bouchard complété par 4 visites-conférences
(Sous réserve de confirmation par les sites : l’hôtel de Lauzun,
les salles des boiseries du musée Carnavalet, l’hôtel de Soubise, l’hôtel Le Marois)
l
a riche demeure urbaine, que l’on nomme ailleurs palais, et en France « hôtel », connaît, en
tant que forme la plus aboutie de l’architecture privée, des développements qui recoupent l’histoire de l’architecture elle-même, celle du décor intérieur, et celle de l’art de vivre.
Sa géographie garde la trace des phases de prospérité que les villes de France connaissent tour à
tour, avant que ne s’impose au xviie siècle la prééminence parisienne –et même après cela.
Ainsi, cette histoire nous conduira-t-elle, à la fin du Moyen-âge et à la Renaissance,
non seulement à Paris, mais en val de Loire et à Toulouse.
Le Grand Siècle, qui est en la matière celui de l’hégémonie parisienne, voit s’affirmer dans le
quartier du Marais le type de l’hôtel entre cour et jardin, soumis à des adaptations dans l’Ile
Saint-Louis. De cette époque subsistent des décors prestigieux, comme ceux des hôtels Amelot
de Bisseuil, Lambert, et Lauzun.
Dans le même temps l’originalité des créations méridionales s’impose en Avignon, à Montpellier, à Aix en Provence.
Le xviiie siècle voit l’architecture privée et l’art du décor intérieur atteindre à Paris à
un degré de raffinement qui est aussi celui du mobilier et de l’ensemble des Arts décoratifs. Le
souci de l’intimité et de la commodité se traduit dans les plans des hôtels ; l’art de la boiserie
connaît son âge d’or.
Tandis que le modèle de l’hôtel parisien est reproduit dans les provinces, une formule originale
apparaît dans les grands ports, où de riches « maisons » d’armateurs et de négociants, préfigurent l’immeuble Haussmannien.
La période de la Révolution et de l’Empire laisse surtout sa marque dans le domaine du
décor intérieur : comme à Paris aux hôtels de Soubise et de Beauharnais.
Le xixe siècle voit dès la monarchie de juillet, et surtout sous le second Empire,
s’épanouir les styles historiques et l’éclectisme.
12
Des réalisations comme l’hôtel de Sagan vers 1840, puis sous le second Empire l’hôtel
Païva, ou l’ hôtel Menier, puisent dans les styles du passé, autant pour les « dehors » que pour le
décor intérieur.
Le programme de l’hôtel particulier, que l’on pouvait croire condamné par l’avènement d’une
société bourgeoise, connaît, grâce aux grandes fortunes industrielles et financières un surprenant regain.
Ainsi dans les années 1880 à 1914, s’élèvent à Paris des « Palais de la Belle Epoque »
construits assez fidèlement dans l’un des styles du passé, dotés du dernier cri du confort moderne, et parés de décors en remploi authentiquement anciens: peintures, sculptures, et surtout
boiseries.
Contre cette modernité en habits du passé, les architectes de l’Art Nouveau renouvellent,
en s’inspirant de la nature, tout le répertoire des formes et dessinent le mobilier lui-même, tels
Hector Guimard à Paris, et ses contemporains actifs à Nancy.
13
Arts
c
Architecture
Du Romantisme à l’Art Déco : Architecture,
décor et mobilier en France entre 1830 et 1930
Cours de 42 heures dispensé par Didier Bouchard
e cours comportera quatre visites-conférences : au musée des Arts Décoratifs, au musée
d’Orsay, à Auteuil autour de l’œuvre d’Hector Guimard, et au Palais de la Porte-Dorée couplé
avec l’église du Saint-Esprit.
Le siècle qui va de 1830 à 1930 voit l’architecture, le décor et le mobilier briser le carcan
du Classicisme. Les styles du passé sont d’abord cités ou copiés, puis l’Art-Nouveau impose des
formes inédites, et par là ouvre sur la modernité.
i/ Le temps de l’Historicisme.
La révolution romantique de 1830 met fin au règne du néo-classicisme et ouvre la voie à
la résurrection des styles du passé.
C’est le temps de l’Historicisme et du style « Troubadour ».
Le néo-Renaissance connait autour de 1840 une vogue dont témoignent encore quelques
façades, dans le quartier de la Nouvelle-Athènes, et des décors, comme la chambre de
W. Hope au Musée des Arts-Décoratifs.
Surtout la mode néo-gothique est transcendée par les restaurations-créatives d’Eugène
Viollet-le-Duc qui lui donne ses lettres de noblesse, aux châteaux d’Abbadia et de Pierrefonds, et qui le premier de son temps a le projet d’unifier architecture, décor et mobilier et de les
soumettre au dessin d’un même créateur.
ii/ Le temps de l’éclectisme
Contemporain de l’historicisme, l’éclectisme combine des citations de plusieurs styles du
passé, il est par excellence le style du Second Empire, et l’Opéra-Garnier est son chef-d’œuvre.
Dans l’architecture privée l’hôtel Païva se hisse au même niveau, tandis que l’hôtel Menier
étale un décor foisonnant dont Emile Zola donnera une description cruelle.
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iii/ L’Art-Nouveau
Après 1892 un style neuf rejette l’idée de pastiche ou de citation des styles du passé et
puise directement dans la nature, et surtout dans le monde végétal des formes nouvelles, souvent sinueuses et fluides : c’est l’Art-Nouveau, formulé pour la première fois à Bruxelles par
Victor Horta, et qui connaît très vite un foyer français grâce à Hector Guimard, dont l’œuvre
à Paris, est concentrée dans le quartier d’Auteuil. Jules Lavirotte est son principal rival, avec ses
immeubles à façade plaquée de grès flammé, tel le Ceramic-Hôtel, avenue de Wagram.
L’intuition de Viollet le Duc est réalisée : un tout architectural et décoratif unit l’édifice,
son décor intérieur et son mobilier, comme on peut le voir aujourd’hui encore à l’hôtel Mezzara, de Guimard.
iv/ L’Art-Déco et ses rivaux.
Après 1910 un style plus dépouillé et nourri de références classiques supplante les lignes
courbes chères à l’Art-Nouveau, il peut donner sa pleine mesure après la 1ère guerre mondiale, et
trouve son nom en 1925, à l’occasion de l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs de
Paris : le style Art-Déco.
Nous évoquerons entre autres les créations de J.E. Ruhlmann à l’hôtel Potocki, mais aussi les
œuvres d’Auguste Perret, où classicisme et modernité s’équilibrent et celles de Robert Mall
Stevens, spécialiste du modernisme « chic » et de Le Corbusier, qui propose des formules radicalement nouvelles.
15
Arts
Histoire de l’Art
Esthétique médiévale et de la Renaissance
Cours de 42 heures dispensé par Sylvie Claret de Fleurieu
l
(Pour les nouveaux inscrits : le premier cours sera consacré à expliquer brièvement les transfor-
mations importantes de la pensée à partir de la fin du xiiie siècle et jusqu’au début du xve siècle).
es profondes transformations, que les œuvres de Duccio, A. Lorenzetti ou encore les sculptures du portail sud de la Cathédrale de Strasbourg rendent visibles, nous ont permis de comprendre que c’est une véritable et révolutionnaire approche du réel qui, peu à peu, a pris
forme. Même la nature humaine, dans ce qu’elle a de plus «corporel», a fait l’objet d’une réflexion
dont la tenture de la Dame à la Licorne nous montre que les cinq sens et le cœur « qui est dedans »
sont dignes d’être gouvernés « comme six écoliers », ainsi que l’écrivait, dès 1402, Jean Gerson
(théologien et chancelier de l’Université de Paris). Or cette revalorisation du monde matériel,
de son épaisseur « tridimensionnelle » allait devenir inséparable d’une invention, celle de la
perspective : invention fondamentale que nous n’avons pas eu le temps d’étudier. Nous
repartirons donc de cette question de la perspective « peinte » laquelle demande d’être
particulièrement attentif à la manière dont les peintres de la Renaissance vont organiser les
formes entre elles.
Ceci devrait alors nous permettre de mieux comprendre comment cette nouvelle conception de la forme est à la base d’une profonde révolution en ce qui concerne la bien épineuse
question de l’espace dont on voudrait que la perspective en permette la représentation : ce qui impliquera de cerner clairement les raisons philosophiques et théologiques qui
ont conduit à redéfinir la nature même du réel. Il importera alors d’expliquer le plus précisément possible les enjeux de la perspective donc son rapport très équivoque pour ne pas
dire contestable avec la question de l’infini qu’elle « représenterait » dans son dispositif même.
C’est dans ce contexte que nous aborderons ensuite la critique formelle du dispositif perspectif
par Léonard de Vinci laquelle constitue une rupture formelle qui inaugure de façon latente un
bouleversement scientifique au xvie et xviie siècle si radical qu’il fera dire à Alexandre Koyre que
« l’esprit européen, a subi -ou accompli- une révolution spirituelle très profonde, révolution
qui modifia les fondements et les cadres mêmes de notre pensée, et dont la science
moderne est à la fois la racine et le fruit ». Aussi faudra-t-il montrer formellement -cette
révolution- avec bien entendu ce qu’elle construit de spécifique dans le champ de la création
artistique, ce qui devrait nous aider à ouvrir notre réflexion sur deux autres manifestations de
16
la forme que l’on retrouve aujourd’hui encore, bien que sous des aspects très différents et pour
des raisons chaque fois spécifiques.
I / De la matérialité des choses et de leurs représentations à la question de la représentation de « la forme de l’espace »
> A) La question de la définition de l’espace : quel sens y a-t-il à vouloir représenter l’espace
au XVe siècle ? Et peut-on parler de formes dans l’espace ?
> B) Une double prise de conscience nécessaire pour donner « forme » à un espace unifié.
II / Comment expliquer cette attention de plus en plus soutenue à la réalité matérielle
du corps des choses que les formes rendent visible
> A) Les raisons d’une controverses autour de la définition de la nature et de la valeur du
réel : le Nominalisme de Guillaume d’Occam ; qu’en est-il de la réalité ou de la non réalité des
« idées universelles » ?
> B) Introduction aux concepts d’ordre et d’unité qui ne seraient pas « quelque chose
de distinct de l’ensemble des parties ou de chacune d’elles » (G. d’Occam) et conséquences imaginaires d’une telle révolution dans le domaine des formes.
17
Arts
c
Histoire de l’Art
Analyse des œuvres d’art
Module de 20 heures dispensé par Michel Hommet
e sont souvent les œuvres que nous avons l’impression de bien connaître, celles qui nous
sont les plus familières qui, finalement, recèlent le plus de mystères et résistent encore et toujours à l’analyse. Partant de cette simple constatation, ce cycle propose de reconsidérer, à travers
une nouvelle analyse, les œuvres extrêmement célèbres de l’art occidental. Il s’agit donc d’éclairer
au maximum les zones d’ombres en évoquant à la fois le contexte historique, dans lequel l’œuvre
s’est épanouie, mais aussi la vie et les principaux travaux de l’artiste ainsi que tous les aspects,
techniques, iconographiques ou symboliques qui sont généralement présents dans un tableau. à
travers cette approche pluridisciplinaire, nous espérons ainsi livrer les différentes significations
et degrés de lecture de l’œuvre.
Liste des œuvres
1) La Tapisserie de Bayeux. Anonyme (après 1066)
Mondialement connue, la Tapisserie de Bayeux mérite d’être analysée de près étant
donné qu’elle constitue actuellement l’un des rares documents relatant l’invasion de l’Angleterre par les Normands. Plus qu’une simple propagande guerrière, nous verrons en quoi cette
tapisserie, unique en son genre, reste une formidable source d’informations sur cette période
trouble du xième siècle.
2) Le tableau dit : Les époux Arnolfini de Jan van Eyck (1434)
Communément admis pour être le portrait des époux Arnolfini, ce tableau divise désormais les spécialistes suite à une récente étude, annonçant qu’il s’agirait plutôt de van Eyck
lui-même, posant avec sa femme enceinte. L’analyse de cette œuvre cherchera, entre autres, à
percer le mystère en exposant les arguments des deux thèses contradictoires.
3) Le diptyque de Melun de Jean Fouquet (vers 1456)
Œuvre célèbre de l’enlumineur français Jean Fouquet, ce diptyque, représentant le
donateur avec son saint patron et la vierge, entourée d’angelots aux couleurs vives, conserve
quelque chose de « surnaturel » que nous tâcherons d’analyser, à travers de multiples considérations.
4) La bataille de San Romano. Paolo Uccello (première moitié du xvème siècle)
Considéré comme l’un des premiers tableaux utilisant la perspective, nous verrons, à
travers l’analyse de détails, que cette fameuse Bataille de San Romano représente bien plus
18
qu’une simple mise en pratique d’une technique artistique. En insistant notamment sur le
contexte historique, nous prendrons conscience de la situation bien particulière de l’Italie, en
ce début du xvème siècle.
5) Légendes de Nicolas de Bari. Fra Angelico (vers 1477)
Fra Angelico, ce moine peintre vivant à la Renaissance, nous a laissé une œuvre fascinante et les petits panneaux consacrés aux légendes de Nicolas font certainement partie de
ses travaux les plus énigmatiques. En revenant sur les textes évoquant les légendes de Nicolas, nous verrons quels sont les épisodes que l’artiste a tenu à illustrer et quelles significations
nous pouvons en dégager.
6) Louis iii et sa cour. Andrea Mantegna (entre 1464 et 1474)
Cette célèbre fresque, réalisée par Mantegna au château de Mantoue, nous montre Louis
iii de Gonzague entouré de sa famille et de sa cour. Néanmoins la signification exacte de cette
fresque échappe toujours à l’analyse car nous ne savons pas ce que font vraiment ces gens dans
cette scène. Cette conférence se charge, par conséquent, de donner un maximum d’éléments de
réponse afin que chacun puisse se faire sa propre idée.
7) Le martyr de Sébastien. Antonello et Piero Pollaiolo (vers 1415)
L’histoire biblique du martyr de Sébastien a abondamment été traitée en peinture mais
cette œuvre, réalisée par les frères Pollaiolo, au tout début du xvème siècle, est certainement
l’une des plus insolites. En procédant par comparaison avec d’autres peintures traitant du même
thème, nous essayerons de dégager ce qui constitue toute l’originalité de cette composition.
8) La prédication de Marc à Alexandrie. Gentile Bellini (entre 1504 et 1507)
Sur cette immense toile, Gentile Bellini, l’un des premiers peintres de l’Ecole Vénitienne,
a réussi à intégrer un nombre considérable de personnages rassemblés devant la façade d’une
église. A travers l’analyse symbolique des détails, nous tâcherons de donner un sens à cette composition, notamment en rappelant le rôle des divers participants.
9) L’incendie du Borgo. Raphaël (entre 1514 et 1517)
Cette imposante fresque, conçue par Raphaël au palais du Vatican, célèbre un évènement
miraculeux qui se serait déroulé au ixème siècle et la tache principale de cette conférence consistera
à démontrer en quoi cette célébration a pu jouer un rôle primordial dans l’esprit de reconquête de
la Contre Réforme catholique.
10) Le jugement de Pâris. Niklaus Manuel Deutsch (à partir de 1520)
Le Jugement de Pâris est certainement l’un des thèmes, issus de la mythologie grecque,
qui a le plus été traité par les artistes depuis l’Antiquité. Cependant, le « peintre mercenaire »
qui a réalisé ce tableau, propose une réinterprétation du mythe, en lui conférant une dimension
morale, ce qui reflète bien la mentalité différente des hommes de la Renaissance ; ce que soulignera, entre autres, cette conférence.
19
11) La boutique du boucher. Annibal Carrache (vers 1585)
Longtemps considérées comme l’apanage des peintres hollandais, les scènes dites « intimistes », qui nous montrent des artisans et autres personnes modestes, sont en effet encore très
rares dans la peinture italienne, au xvième siècle, si bien que cette boutique du boucher, constitue
déjà une curiosité qu’il convient d’analyser de près.
12) Le portrait de la reine Elisabeth ière. George Gower (vers 1590)
Ce portrait de la reine Elisabeth ière a été réalisé par l’un des tout premiers peintres britanniques que l’on connaisse ; ce qui constitue déjà une curiosité mais nous verrons surtout que le
contexte historique n’a pas été oublié et qu’il y a dans cette œuvre bien plus qu’un simple portrait
servant une propagande royale.
13) Rixe de musiciens. Georges de La Tour (entre 1620 et 1630)
Georges de La Tour, surtout connu pour ses peintures de saints éclairés à la bougie, nous a
aussi laissé des tableaux mettant en scène des individus peu fréquentables, comme ces musiciens
ambulants qui s’affrontent pour une raison encore ignorée. Nous tâcherons par conséquent, de
donner un sens à cette surprenante composition, notamment en insistant sur le contexte historique de la Lorraine au xviième siècle.
20
Arts
s
Arts plastiques
Initiation à l’art plastique
Stage de 42 heures dirigé par Dominique Duchesne
elon les souhaits des participants et les possibilités du moment, 2 séances de trois heures
seront consacrées soit à l’approfondissement du travail soit à des visites d’expositions.
à travers une nature morte, un paysage, une abstraction, une étude d’après nature ou un dessin
d’imagination, nous aborderons :
> une approche de la technique du crayon : 2 séances
> une approche de la technique du fusain : 2 séances
> une approche de la technique du pastel sec et du pastel gras : 2 séances
> une approche de la technique de l’aquarelle et de l’encre : 4 séances
> une approche de la technique de la gouache : 2 séances
> une approche de la technique de l’acrylique : 2 séances
21
Arts
s
Arts plastiques
Techniques en Art Plastique :
Perfectionnement
Stage de 42 heures dirigé par Dominique Duchesne
elon les souhaits des participants et les possibilités du moment, 2 séances de trois heures
seront consacrées soit à l’approfondissement du travail soit à des visites d’expositions.
Stage de 14 séances de 3 heures : à partir d’une nature morte, un paysage, une abstraction une
étude d’après nature ou tout autre support.
Nous approfondirons l’étude de trois principales techniques :
Le dessin : 4 séances. Nous aborderons l’étude des proportions, des valeurs, du dessin d’analyse, de la composition d’un tableau, de la perspective. Principaux matériaux employés : crayons,
fusains.
L’aquarelle : 6 séances. Nous étudierons la technique de l’aquarelle dite « sèche », la technique
de l’aquarelle dite « humide », l’épargne des blancs, l’étude des valeurs des transparences et l’harmonie des couleurs à travers un paysage et une nature morte.
Pastel sec : 2 séances. Approfondissement de la technique sur divers supports. Dessin d’imagination et technique mixte.
22
Arts
1.
Musique
La Musique de film
Module de 20 heures dispensé par Philippe d’Aram
Conférence sur le pouvoir de la musique.
Qu’est ce qu’une musique de film, et quel est son rôle ?
Comment une musique de film doit-elle être conçue, et que doit-elle apporter à l’image ?
Une musique de film doit-elle être originale ?
Quelle évolution, et quel avenir y a-t-il pour la musique de film ?
En quoi la musique contribue-t-elle au succès ou à l’échec d’un film ?
à partir d’extraits de films en DVD.
2. Rapport entre l’opéra et la musique au cinéma.
L’opéra avec son rapport musique, mise en scène, et dramaturgie, est à l’origine de la composition musicale pour des drames lyriques
Le cinéma et l’opéra ont un rapport étroit avec le théâtre, avec ses jeux d’acteurs et ses intrigues
jouées en direct sur une scène, comme à l’opéra, ou sur un support magnétique, appelé pellicule
au cinéma.
Nous ferons durant cette conférence un parallèle, une comparaison, voire une différence
entre les traitements d’une musique à l’opéra et le travail spécifique d’une musique pour le cinéma.
Je montrerai plusieurs exemples concrets d’extraits de films en DVD, d’opéra et de musique
au cinéma (différents de ceux vus lors de ma conférence sur le pouvoir de la musique au cinéma)
3. Parallèle entre les musique de films policiers et westerns
Durant cette conférence sur le rapport qu’il y a entre les musiques dans les films policiers
et les films de westerns, je parlerai de la différence et de la comparaison que l’on peut trouver
dans ces deux genres musicaux.
On s’apercevra que parfois un film policier est traité à la façon « Western » tandis que l’on
trouvera dans des westerns des musiques à tendance-suspense et policière.
4. Conférence thématique sur John Williams
John Williams est aujourd’hui l’un des derniers vétérans incontestés de la musique de film américaine (il détient le record de nominations aux Oscars : une quarantaine !). Probablement aussi
un des plus grands compositeurs du xxème siècle, dans le sens où beaucoup de ses oeuvres sont
aussi connues que les films auxquels il a participé. Un seul mot pourrait résumer sa carrière :
mythique ! Films mythiques, musiques mythiques... !
Il a contribué à faire de la musique de film un genre à part entière, et une musique popu-
23
laire dans la tradition de la composition classique pour orchestre. C’est lui qui a popularisé tous
les codes de la musique hollywoodienne actuelle, en approfondissant le travail des compositeurs
du Golden Age américain, codes que l’on retrouve encore et toujours au cinéma aujourd’hui. A
plus de 80 ans désormais, John Williams demeure le compositeur de musique de film américain
le plus respecté et le plus connu dans le monde.
Je vous propose de parcourir la vie de ce compositeur hors pair, à travers quelques exemples
de musiques qu’il a écrites, soit pour le cinéma, la télévision, ou des comédies américaines.
5. Conférence thématique sur Ennio Morricone.
Ennio Morricone, est un autre « monstre sacré » de la musique de film. Mais avant cela, on
s’apercevra qu’il a écrit de la musique contemporaine, de la musique concrête, des chansons de
variétés, etc, etc.
Tout le monde reconnaît son talent aujourd’hui, dans la musique de film. Il a littéralement innové dans le genre, en utilisant des guimbardes, des harmonicas, de la guitare électrique,
des flutes de pan, etc. Ses musiques, avec des mélodies extrêmement fortes, ont illustré un bon
nombre de très grands films. Je montrerai en DVD, des extraits de la vie de Morricone, en tant
que compositeur, et en tant que musicien pour le cinéma.
24
Arts
l
Musique
Découverte du monde de l’opéra
Cycle de 10 heures dispensé par Julia Le Brun
e but de ce cycle de conférences est de faire découvrir et comprendre la diversité du monde de
l’opéra à travers l’étude approfondie d’une sélection d’œuvres phares. Ce cycle a été conçu comme
une suite au cycle de cours de 2013.
Chaque séance sera organisée en deux parties :
> La présentation d’une période donnée de l’histoire de l’art lyrique.
> L’étude d’une œuvre représentative de cette période.
• Le compositeur et le contexte de composition
• Le livret et le librettiste
• Les personnages et leurs voix
• Construction de l’œuvre et analyse musicale
• Place de l’œuvre dans l’histoire de la musique
Séance 1 : La période classique
Un peu d’histoire : la naissance de l’opéra et la musique baroque.
Musique classique et période classique : C.W.Gluck et W.A.Mozart
Cap sur : La Flûte Enchantée, (Die Zauberflöte, 1791) W.A.Mozart (1756-1791)
Séance 2: L’opéra français
Un peu d’histoire : les spécificités de l’opéra français depuis l’époque baroque.
Opéra comique vs Grand Opéra
Cap sur : Carmen (1875), Georges Bizet (1838-1875)
Séance 3 : Giuseppe Verdi
Biographie : Verdi et son temps, l’évolution de son œuvre
Cap sur : Aïda (1871), Giuseppe Verdi (1813 – 1901)
Séance 4 : L’opéra allemand et Richard Wagner
Un peu d’histoire : la naissance de l’opéra allemand
C.M. von Weber et L. van Beethoven
Cap sur : Tristan und Isolde (1865), Richard Wagner (1813-1883)
Séance 5: le Vérisme et Puccini
Un peu d’histoire : qu’est-ce que le Vérisme ?
Cap sur : La Bohème (1896) Giacomo Puccini (1858 – 1924)
25
Arts
l’
Musique
L’histoire de la musique au travers des arts picturaux
Cours de 46 heures dispensé par Damien Etchegorry
histoire de l’art et celle des arts picturaux en particulier représentent un formidable champ
d’étude pour comprendre et découvrir les représentations et les pratiques musicales liées à une
époque donnée. Les peintures, gravures, dessins sont autant de témoins directs permettant aux
musicologues ainsi qu’aux mélomanes d’acquérir une connaissance d’une réalité sonore par le
biais du vecteur visuel. Ce cours permet ainsi de retracer les grandes périodes de l’histoire de la
musique savante européenne au travers de l’étude de certains chefs d’œuvres picturaux. Chaque
cours comprendra notamment une partie d’analyse picturale, des écoutes musicales connexes
ainsi que des éléments d’organologie.
Déroulé des cours
i : Préhistoire
ii : Antiquité
iii, iv et v : Moyen-Age
vi, vi et viii : Renaissance
ix, x et xi : Baroque
xii, xii et xiv : Classique
xv, xvi et xvii : Romantique
xviii, xix et xx : époque moderne
xxi, xxii et xxiii : époque contemporaine
26
Arts
Musique
L’Orchestre et son histoire au fil des siècles
s’
Cours de 40 heures dispensé par Damien Etchegorry
(10 conférences thématiques de 2 heures et 10 cours d’écoute/analyse d’œuvres)
il est une formation instrumentale qui a subi nombres d’évolutions au cours de siècles,
c’est bien l’orchestre. Ce dernier évoque par ailleurs une réalité protéiforme car il peut être tantôt
à cordes, tantôt d’harmonie, de chambre comme philharmonique, classique aussi bien que de
jazz… Ce cours se déroulera en deux temps : dix conférences thématiques seront réparties tout au
long de l’année et seront systématiquement suivies de cours consacrés à l’analyse de deux œuvres
musicales en lien avec le thème étudié.
Exemple de thèmes :
• L’art du chef d’orchestre
• L’orchestre postromantique ou l’orchestre hypertrophié
• L’orchestre à cordes
• Le Big Band, grand orchestre de jazz
• L’orchestre de cour à la Renaissance
Exemple d’œuvres analysées :
• La 9e symphonie de L. van Beethoven
• L’Orfeo de C. Monteverdi
• Daphnis et Chloé de M. Ravel
• Symphonie des mille de G. Mahler
• Computer de B. Mintzer
27
Arts
c
Musique
Musique et interprétation :
écoutes comparées d’œuvres majeures
de l’histoire de la musique
Module de 18 heures dispensé par Damien Etchegorry
e module permet de redécouvrir certains chefs d’oeuvres de la musique savante européenne
au travers d’interprétations différentes. L’objectif est d’indiquer la place importante conférée à
l’interprétation dans l’appréhension d’oeuvres musicales afin de tenter de répondre a la question
suivante : l’appréciation d’une œuvre musicale est-elle conditionnée par son interprétation ?
Pour ce faire, nous comparerons pour chaque œuvre étudiée plusieurs enregistrements aux caractéristiques différentes.
• 1ère séance : Requiem de Mozart (Lacrymosa)/ King Arthur de Purcell (Air du froid)
• 2e séance : Tannhäuser de Wagner (Ouverture) / Suite pour violoncelle n°1 de Bach
• 3e séance : Concerto pour trompette et orchestre de Haydn (1er mouvement) / Les planètes
de Holst (Mars)
• 4e séance : Nocturne n° 20 de Chopin / Water music de Haendel (Hornpipe)
• 5e séance : Fugue en sol mineur bwv 861 de Bach / Ma mère l’oye de Ravel
• 6e séance : Carmen de Bizet (Air d’Escamillo) / Sonate Waldstein de Beethoven
(1er mouvement)
• 7e séance : Lamento della Ninfa de Monteverdi / Symphonie inachevée de Schubert
(1er mouvement)
• 8e séance : Concerto pour piano n° 21 de Mozart (2e mouvement) / Messie de Haendel
(Ev’ry valley)
• 9e séance : Messe en si mineur de Bach (Kyrie Eleison)/ Symphonie n° 5 de Beethoven
(1er mouvement)
Ce module aura lieu en alternance avec le module les genres musicaux : écoutes et analyses
d’oeuvres.
28
Arts
l’
Musique
Les genres musicaux : écoute et analyse d’œuvres
Module de 24 heures dispensé par Damien Etchegorry
objectif de ce module est de parcourir l’histoire des genres musicaux depuis leur origine
jusqu’à nos jours, en alternant les genres vocaux et les genres instrumentaux. Chaque cours comportera donc une partie historique expliquant l’avènement des genres musicaux étudiés, une ou
plusieurs analyses d’oeuvres et plusieurs écoutes afin d’exposer l’évolution de ces genres au cours
de l’histoire de la musique.
• 1ère séance : la Messe
• 2e séance : le Concerto
• 3e séance : le Madrigal
• 4e séance : le Quatuor
• 5e séance : le Lied
• 6e séance : la Suite
• 7e séance : le Requiem
• 8e séance : la Variation
• 9e séance : l’Opéra
• 10e séance : la Sonate
• 11e séance : l’Oratorio
• 12e séance : la Fugue
Ce module aura lieu en alternance avec le module musique et interprétation : écoutes comparées d’oeuvres majeures de l’histoire de la musique.
29
Arts
l
Musique
Visites-conférences des sites musicaux en Île de France
Conférences préalables aux visites de 2 heures
dispensées par Damien Etchegorry (20h)
a région Ile de France concentre certaines des institutions musicales les plus prestigieuses de
France et d’Europe. Ce cycle de visites-conférences propose de visiter des sites particulièrement
remarquables, souvent chargés d’histoire. Chaque visite, guidée la plupart du temps sur place par
un conférencier, sera précédée d’un cours préalable de 2 heures ayant pour objectif de préparer
la visite.
Propositions de visites :
• Week-end à la Philharmonie de Paris autour de l’inauguration du lieu : animations gratuites, concerts gratuits et payants [17-18 janvier 2015]
• Cité de la musique : le musée des instruments (exposition permanente)
• Cité de la musique : Pierre Boulez (exposition temporaire) [du 17 mars au 28 juin]
• Opéra de Paris : l’opéra Bastille
• Musée Claude Debussy à Saint-Germain-en-Laye
• Le Marathon des orgues
• L’IRCAM
• Le Théâtre du Châtelet
• L’opéra royal de Versailles
30
Arts
n
Théâtre
Pratique théâtrale et représentation
Atelier de 69 heures dirigé par Claire Lamballais et Lucie Kergroach
os intentions
Toute session de formation avec des publics qui ont d’autres attentes que les comédiens
professionnels est pour nous une occasion de rencontrer des regards neufs, de mettre en question
notre vision de la fabrication du théâtre. Nous souhaitons y transmettre une technique, un désir,
une joie de dire, de re-faire, et une attitude de rigueur quant à l’activité en commun, que chacun
pourra intégrer diversement, à son rythme. Des scènes traitant de péripéties quotidiennes et
des improvisations sur des « sujets vécus » apporteront à qui le souhaite un lieu d’expression,
d’évacuation des tensions, de reformulation, et un espace d’échange dans la créativité. Pour qui
cherche un pur divertissement... la comédie n’est jamais de trop !
Voici la base de notre pédagogie, que nous adaptons au groupe au cours des séances :
La mise en place d’une période de détente en début de séance, ainsi que des exercices de reconcentration et de prise d’énergie sont nécessaires pour retrouver un corps disponible. Le corps
est le vecteur principal des émotions, c’est par lui qu’elles transitent. Il convient d’en refaire un
allié, d’apprivoiser la respiration et la voix. Les exercices proposés correspondent à une approche
dynamique et permettent aux participants de découvrir une autre perception de leur corps, plus
légère, plus détendue mais également plus contrôlée.
Viennent ensuite les improvisations sur des thèmes liés au contenu du jour et dirigées sur
des personnages apparaissant dans le contexte choisi. Chacun propose ainsi des pistes et une
matière pour tous.
Enfin le travail de parole peut être abordé, mais seulement dans la deuxième partie de
l’atelier, d’abord par le biais d’exercices puis comme base de jeu après quelques séances de travail.
Dans notre approche, le travail de l’expression orale va de pair avec une mise en confiance devant
le regard des autres.
L’attention au groupe et parallèlement un encouragement individualisé permettent que,
lors de ce moment de plaisir partagé, chaque individualité trouve sa place, bénéficiant d¹une
connaissance de soi et de l’autre, féconde et évolutive.
Il sera possible cette année d’assister et/ou de participer à des répétitions et de rencontrer
des professionnels de la scène : une découverte en acte des coulisses du spectacle.
Une restitution publique aura lieu à la fin de la session car le plaisir de la pratique théâtrale, c’est
la tension vers l’objectif de la représentation et le partage avec les spectateurs.
31
Arts
d
Audiovisuel
Atelier analyse de film : « Comme par hasard »
Atelier de 60 heures dispensé par Agnès Dupuy
écouvertes singulières, rencontres inattendues, coïncidences troublantes : au cours de
nos vies, l’essentiel semble arriver souvent par hasard.
Destin, prédestination, intuition, providence : les cheminements de ces vies ne nous apparaissent-ils pas aussi parfois déjà écrits ?
Au cinéma, les événements, eux, sont dès le départ apparemment déjà écrits, et consignés
dans un scénario.
D’où nous vient alors ce sentiment d’irruption du hasard dans un film ?
Contre toute attente, au détour d’une histoire balisée, subitement, miraculeusement ou avec
cruauté, il nous arrive de recevoir cette « irruption du réel » avec une puissance dont rien ne
nous prémunit, bien que nous en croyant protégés par l’écran sur lequel défile l’histoire.
« Il n’y a point de hasard ; tout est épreuve, ou punition, ou récompense » clamait Voltaire. « On n’est jamais aussi bien servi que par le hasard », répondait Balzac.
Et les cinéastes, que disent-ils ? Ou plutôt que montrent-ils ? Et comment montrent-ils l’arrivée
de ces instants apparemment déconnectés de toute intention ?
De même, comment composent-ils avec ce qui fait irruption au moment du tournage, qui n’était
pas prévu, mais qui s’avèrera incontournable pour leur création ?
Au final, réaliser un film est-ce, grâce à un regard, mettre un ordre dans ce qui n’en a pas ou est-ce
faire émerger l’inattendu là où tout semble ordonné et prévu ?
Que le hasard soit le sujet même du film ou bien que le film fasse intervenir le hasard à différentes étapes de son élaboration – écriture, tournage, direction d’acteur, montage –, nous nous
attarderons sur ces œuvres qui tirent une force créatrice inégalée de la présence de ce hasard,
qu’il s’agisse de documentaire ou de fiction.
Comment, par exemple, le documentariste Frederick Wiseman, quand il décide de tourner
au sein d’une grande institution américaine, parie, comme un joueur lance ses dés, sur ce que le
seul hasard des situations et des rencontres voudra bien déposer devant sa caméra aux dates du
tournage, sans qu’il ait planifié quoique ce soit avant ? Comment réussit-il néanmoins au mon-
32
tage à charpenter un film qui donne une place incontournable, logique et nécessaire à chacune
des scènes qui semblent avoir été « écrites » pour lui ?
Comment Eric Rohmer, lui, compose-t-il avec le hasard des rencontres dans ses fictions,
afin de jouer, l’air de rien, avec l’illusion de maitrise d’un spectateur rusé qui anticiperait sur
le déroulement du récit, mais qui constatera, tout comme les personnages de l’histoire, que le
destin comporte des failles, des zones d’aveuglement rétrospectifs ?
Comment la spontanéité, le charme, l’ivresse, le tourbillon dans lesquels nous entraînent le
jeu et les émotions instantanées des acteurs de John Cassavetes, où les situations semblent pouvoir
basculer du tout au tout sur l’imprévisible d’une réaction, nous amènent pourtant, sans aucune
désinvolture, à une vision intense et complexe des rapports de couple, de travail et d’amitié ?
Comment un âne, par définition anti-héros, inapte à anticiper un cheminement balisé,
porté au gré du hasard des rencontres, arrive-t-il, dans le film de Robert Bresson, à nous révéler
la puissance d’une assignation vers un destin incontournable, qu’il soit celui de la grâce ou celui
de la perte ?
Comment, lors d’un Voyage en Italie rossellinien, tout prépare à la séparation deux êtres
qui n’arrivent plus à s’aimer ni à se parler et qui pour autant vont se retrouver, contre toute
attente, grâce au passage inopiné et fortuit d’une procession sur leur chemin ?
Comment Alfred Hitchcock, lui-même, dont aucun détail ne résiste à sa vigilance et qui
corsète l’écriture, le tournage et le montage de ses films d’une implacable logique, réussit-il à
faire reposer tout l’édifice d’une folle course poursuite entre espions sur un élément de hasard
fondateur extrêmement ténu : un homme lève son doigt un instant trop tôt ?
Les réalisateurs sont nombreux à questionner et à jouer avec cette sensation d’irruption du
hasard. D’ici ou d’ailleurs, anciens ou contemporains, indépendants ou issus de grands studios,
documentaristes ou de fiction, nous nous pencherons donc sur ces œuvres dont la fulgurante
beauté ne tient pas, elle, du hasard.
Ce cours ne nécessite aucune connaissance cinématographique préalable, ni technique, ni
scolaire : juste le plaisir de découvrir et de comprendre au plus près de très beaux films.
33
Arts
I
Audiovisuel
Au jeu du désir : (à travers l’œuvre d’Ernest Lubitsch)
Atelier de 60 heures dispensé par Agnès Dupuy
« l y a bien sûr le principe du scénario, résumable en quelques lignes, c’est généralement la séduction
d’un homme par une femme qui ne veut pas de lui ou inversement, ou encore l’invitation au péché d’un
soir, au plaisir, (…), l’essentiel étant de ne pas traiter le sujet directement. Alors, si nous restons derrière
les portes des chambres, si nous restons à l’office quand tout se passe dans le salon et dans le salon quand
ça se passe dans l’escalier et dans la cabine de téléphone quand ça se passe à la cave, c’est que Lubitsch,
modestement, s’est cassé la tête pendant 6 semaines pour finalement permettre aux spectateurs de faire
le scénario eux-mêmes, avec lui.
Il y a deux sortes de cinéastes, c’est pareil pour les peintres et les écrivains, ceux qui travailleraient même sur une île déserte, sans public, et ceux qui… non… à quoi bon ? Pas de Lubitsch sans public
mais attention, le public n’est pas en plus, il est avec, il fait partie du film. Dans la bande sonore, il y a
le dialogue, les bruits, la musique et nos rires, c’est l’essentiel, sinon, il n’y a pas de film. Les ellipses de
scénario, prodigieuses, ne fonctionnent que parce que nos rires établissent le pont d’uns scène à l’autre.
Dans le gruyère Lubitsch, chaque trou est génial. »
François Truffaut
Les trous dont parle François Truffaut sont d’autant plus géniaux qu’ils fondent une des
questions essentielles qui parcourent l’œuvre de Ernst Lubitsch : parsemés de vides, d’absences,
de rendez-vous manqués, d’êtres insaisissables l’un pour l’autre, d’êtres insaisissables pour euxmêmes, comment ces films permettent-ils paradoxalement d’incarner la force et la présence du
désir, sa puissance palpable, charnelle et débordante de vie ?
De ses premiers films muets allemands jusqu’à ses joyaux du parlant hollywoodien, qu’ils
soient historiques, comiques ou vaudevilles, chacun révèle un nouveau prisme de cette question
à mille facettes des liens entre désir et absence - notions insaisissable par essence - avec une
acuité, une tenue, une drôlerie et une énergie qui échappent aux époques et aux analyses.
Nous tenterons pourtant de comprendre, à travers la vision de nombre d’entre eux, comment il
continue jusqu’à aujourd’hui à organiser, cadrer, penser et nous faire concrètement ressentir cet
enjeu dans la mise en scène.
Si vous avez donc à la fois envie de rire et d’être émus, si vous avez envie de légèreté et de
profondeur tout ensemble, si vous aimez autant l’efficacité redoutable d’un récit que le temps pris
par la subtilité des détails, si vous appréciez aussi bien les silences éloquents que les dialogues
34
brillants, si vous ne craignez pas de voir les mirages de l’amour idéal mis à mal par l’insistance du
désir mais que vous ne vouez pour autant aucun culte au malheur ou au cynisme, si vous aimez
aussi bien l’audace de la séduction que la liberté conquise en la torpillant,… bref, si vous avez
envie qu’un film vous offre une place à la hauteur de l’intelligence qu’il déploie, les films d’Ernst
Lubitsch vous sont incontournables.
Ce cours ne nécessite aucune connaissance cinématographique préalable, ni technique, ni scolaire : juste le plaisir de découvrir et de comprendre au plus près de très beaux films.
35
Arts
Audiovisuel
Oser écrire avec des images et des sons
Atelier d’écriture de scénario de 64h heures dispensé par Agnès Dupuy
c
« Le scénario, c’est rien, c’est même pas un squelette,
même pas des arêtes.
Les bons scénarios, ça n’existe pas ».
ette affirmation de Maurice Pialat paraît de prime abord paradoxale, confrontée à un discours dominant qui se résume à : « un bon film c’est d’abord un bon scénario, un scénario béton ».
Alors faudrait-il faire fi de toute règle dramaturgique ou au contraire y puiser la recette
nécessaire à la création d’un film ? Ce qu’il nous rappelle est très simple : un scénario n’est qu’un
état transitoire, mouvant, passager, à la fois essentiel et destiné à disparaître entre un désir de
film et le film réalisé. Ce n’est que l’incarnation finale de ces fines arêtes qui donne la valeur de
l’œuvre.
L’atelier d’écriture scénarique proposé ne sera donc pas un compte-rendu de règles mécaniques ou de ficelles illusoires d’un art du scénario éternel et transposable à tout récit. Au
contraire, il partira de cette idée qu’un scénario est un outil destiné à une œuvre incarnée par des
comédiens, faite d’images et de sons qui se répondent s’entrechoquent, se rythment, se cachent
ou se révèlent les uns par rapport aux autres.
Pas besoin de talent littéraire particulier pour participer à cet atelier, ni de
connaître parfaitement les techniques cinématographiques.
L’envie d’écrire un scénario peut partir autant du désir de raconter tel récit, de se poser
telle question sur soi ou sur le monde, que de celui de vouloir filmer telle personne, son visage,
ses gestes ou sa voix, transcrire tel sentiment dans tel lieu, lier telle image avec tel son,…
Ainsi, à partir du désir de chacun, quelques observations générales se dégageront pour
tenter d’arriver à exprimer pour les autres le film qui commence à s’imprimer en soi, petit à petit,
en levant doucement toutes les inhibitions que chacun porte légitimement en tête.
L’atelier de scénario sera donc constitué sur 6 journées (1 journée par semaine, à priori au
printemps 2014), à travers 6 points qui s’adapteront et se croiseront en fonction des envies des
participants, de leurs attentes et de leur curiosité.
À travers ces 6 actes se mêleront analyses de films, petits exercices pratiques et projets plus
ouverts, seuls et en groupe :
• Le scénario : définition de l’outil : notions de base, consultation de scénarios et d’extraits
de films.
• Les personnages : choix, construction et évolution des personnages. Personnages
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rêvés, personnages reconstitués, personnages réels : comment les sentiments des personnages
devront provoquer l’action de l’histoire et non le contraire
• Le point de vue : travail sur l’évolution dramaturgique : l’axe que l’on choisit, change la
façon de raconter et de percevoir notre histoire
• Organisation et structure : savoir développer, amplifier ou, à l’inverse, concentrer
une situation , jouer entre la durée et le rythme du film, comment commencer et comment finir
l’histoire. Choisir ce qui se montre et ce qui se cache, ce qui se mêle et ce qui se confronte. Comprendre les notions de découpage, montage, mixage, pressentis dès le scénario
• Les dialogues : ce qui se dit et ce qui se tait, jeu de l’acteur et écriture scénarique, ce que
devient un texte dans la bouche de quelqu’un, ce que fait le corps pendant que la bouche parle…
• Écriture complète de scénario à partir d’un sujet proposé : synthèse des 6 points
précédents.
Et un seul maître mot : le plaisir de se découvrir des possibilités d’imagination et de création bien plus étendues qu’on ne le soupçonne !
37
Civilisations
2.T
A
1.T
2
1.N
4
1.T
2.F
3
1
2
1.F
5
6
2.N
39
7
Civilisations
l
Civilisation en Égypte ancienne
La royauté dans l’Égypte ancienne
Module de 24 heures dispensé par Cécile Bernal
e cycle de cours de cette année portera sur « la royauté dans l’Égypte ancienne ».
Nous étudierons l’émergence du pouvoir royal et la divination associée à l’exercice du pouvoir. À partir de ce thème, nous nous intéresserons à la vie quotidienne du roi (et de la reine) puis
au cérémonial de cour très codifié.
Nous verrons les principaux rituels monarchiques ponctuant la vie du souverain tels que le
couronnement ou le jubilé ainsi que de nombreuses fêtes et cérémonies religieuses.
Nous évoquerons les quartiers privés du roi et sa vie familiale, la politique monumentale et l’importance du culte royal, notamment avec les constructions des « temples des millions
d’années ».
Les règnes de quelques pharaons emblématiques, tels qu’Amenhotep iii ou Ramsès ii,
feront l’objet d’une analyse appronfondie.
Enfin, nous examinerons les différentes institutions et l’administration de l’État afin de
mieux comprendre le rôle central de Pharaon, garant de l’unité du pays.
Une visite au Département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre viendra parachever ce cycle de cours.
40
Civilisations
c
Civilisation subsaharienne
Africaines d’hier à aujourd’hui
Cours de 42 heures dispensé par Chantal Ahounou
e séminaire a pour objet de faire sortir les femmes africaines de l’invisibilité grâce aux
avancées de la recherche historiographique à l’aube du xxie siècle. La diversité des conditions
et du rôle de la femme dans les sociétés africaines n’est pas assez connue. En effet, il y a de
grandes différences de statuts d’un pays à l’autre, d’une famille à l’autre. De l’Afrique pré-coloniale jusqu’à nos jours, les femmes, moitié de l’humanité ont joué un rôle crucial en restant trop
souvent dans l’ombre de l’homme. Reines-mères, esclaves, Amazones, femmes rurales, femmes
urbaines,résistantes, commerçantes , scientifiques, intellectuelles, musiciennes, danseuses,
écrivaines, peintres, elles ont contribué à construire et à réinventer le continent subsaharien.
Avec l’incursion de la modernité et la mondialisation, il s’agit de changer de regard. Questionner
différemment la condition des africains est primordial pour saisir les grandes mutations qui se
sont amorcées à partir des années de la fin du xxe siècle.
Aujourd’hui, les africaines ne sont pas seulement en Afrique, elles traversent les continents. De l’endroit, où elles vivent, elles interrogent leur africanité réelle ou supposée civilisation
Subsaharienne.
1. Introduction méthodologique
2. La condition des femmes femmes africaines dans l’histoire.
3. Reines et Héroïnes.
4. Femmes et esclave : Récits (xve-xixe).
5. L’histoire de Kimpa Vita, prêtresse connue sous le nom de Dona Béatrice xviiie siècle.
6. Femmes guerrières.
7. Les héroïnes de la lutte anti-apartheid : Albertina Sisulu, Ruth First.
8. Frances-Ransome Kuti ; Une des première institutrice du Nigéria
9. Joséphine Baker : Une résistante.
10. Angela Davis, Toni Morrison, Maryse Condé.
11. Une voix : Myriam Makeba.
12. Ellen Jonhson Sirlleaf, prix Nobel et première femme présidente du Liberia.
13. Femmes africaines et esthétique.
14. La place des africaines dans les Arts.
15. Conclusion
41
Civilisations
d
Civilisations précolombiennes
Module de 24 heures dispensé par Nathalie Ragot
ans la continuité du cours de l’année 2013-2014 nous poursuivrons notre découverte des
civilisations précolombiennes de la Mésoamérique. Cette année sera consacrée aux cultures qui
se développèrent principalement à l’époque post-classique (900-1520 ap. J.-C.). Nous commencerons par la région de Oaxaca avec les Zapotèques et les Mixtèques pour ensuite nous intéresser
au haut plateau central avec les Toltèques et Xochicalco. Enfin, nous étudierons les Aztèques et
terminerons avec la conquête qui marque l’arrêt brutal du développement des cultures autochtones du continent américain.
Pour chacune de ces civilisations nous exposerons l’organisation sociopolitique, les manifestations architecturales et artistiques, les croyances religieuses et les pratiques rituelles les plus
caractéristiques.
42
Civilisations
l
Civilisation brésilienne
Un regard sur la civilisation à travers le cinéma
Cours de 42 heures dispensé par Alberto Da Silva
e cinéma peut nous permettre de mieux appréhender les sociétés actuelles et anciennes. Dès
son apparition, le cinéma brésilien nous parle des contradictions d’un pays qui, de plus en plus,
occupe une place significative dans l’économie mondiale : les richesses naturelles, les métissages,
la violence, la pauvreté, la fête, le carnaval, la musique, la dictature, voici quelques-unes des
facettes contradictoires d’une histoire qui maintient toujours un lien étroit avec l’histoire européenne. Dans cet esprit, nous avons choisi six films à travers lesquels nous vous proposons un
regard sur les complexités brésiliennes. Bien que nous pensions qu’une œuvre d’art établit des
codes et un langage qui ont un sens en soi, nous croyons, par ailleurs, qu’elle est le produit d’un
contexte historique, social et économique donné, et que le croisement de toutes ces dimensions
avec l’analyse filmique peut favoriser une meilleure compréhension du « de quoi ça parle » et du
« à qui ça parle ».
43
Civilisations
Arts et cultures du Brésil
Une promenade à travers
les expressions artistiques brésiliennes
d
Cours de 28 heures dispensé par Alberto Da Silva
(Cours suggéré comme continuation du cours de
Civilisation Brésilienne à travers le cinéma de l’année précédente)
epuis quelques années, le Brésil occupe indéniablement une place importante dans le
panorama économique, culturel et géopolitique mondial. Un ensemble de facteurs sont à l’origine de cette évolution : croissance et équilibre économique, arrivée de Lula au gouvernement,
baisse du taux de pauvreté, utilisation de sources d’énergie alternatives, règlement de la dette
« historique » aux banques internationales, etc. Cependant, la culture brésilienne n’a pas attendu
ces dernières années pour influencer les mouvements artistiques internationaux. La musique,
le carnaval, les diverses formes chorégraphiques, etc., sont autant de modalités artistiques qui
expriment depuis longtemps les spécificités d’une culture hybride, issue de l’histoire croisée des
influences indigènes, africaines et européennes. Dans ce cours employant les outils audiovisuels,
et prenant comme fil conducteur l’histoire, nous proposons d’étudier et d’approfondir notre
connaissance de la musique (samba, bossa-nova, etc.), du carnaval, des rythmes (samba, forro,
etc.), des danses, de la capoeira, de la littérature brésiliens : un plongeon et une promenade à
travers les multiples expressions artistiques brésiliennes.
44
Civilisations
p
Civilisation japonaise :
Introduction à l’art du japon
Introduction aux religions du japon : Shintoïsmes et Bouddhismes
Module de 18 heures dispensé par Lionel Guillain
remière partie : L’histoire du Japon de sa naissance (par l’accouplement de 2 divinités)
à l’effondrement du shogunat (Tokugawa), en passant par l’identification des différents
peuples (culture, religion), l’influence chinoise (idéogrammes, plan urbain, etc.) ainsi que l’unification du pays. L’état de la situation du Japon hors de son territoire, après la « restauration
Meiji » du milieu du xixe siècle. Il est question de constitution (1889), de modernisation du pays
(industrialisation, éducation), et surtout d’expansion jusqu’à son ascension au rang de puissance
planétaire.
Deuxième partie : Introduction à l’art japonais et au japonisme
Le cours d’introduction à l’art japonais et au japonisme est divisé en deux grandes parties :
une première traitant de l’histoire de l’art du Japon depuis les origines jusqu’au xxe siècle et
une seconde traitant du mouvement d’intérêt suscité par l’art nippon dans la seconde moitié du
xixe siècle. La spécificité de ce cours réside dans l’ouverture qu’il offre en matière d’étude de l’art
extra-européen et de l’incidence qu’il a pu avoir sur la création occidentale.
Troisième partie : Introduction aux religions du Japon : Shintoïsme et Bouddhisme
La religion au Japon reflète une longue histoire au cours de laquelle diverses croyances et
pratiques religieuses, certains autochtones, certains « importés » adoptés et adaptés à la culture
japonaise. L’ancienne religion populaire indigène, plus tard formalisé sous le nom de Shinto, était
fondée sur des sentiments de crainte à l’égard des pouvoirs sacrés (kami) qui ont apporté la vie
à la terre et à la communauté humaine. Au vie siècle de notre ère, le bouddhisme a été introduit
au Japon. Le confucianisme et le taoïsme ont émigré au Japon, affectant la culture japonaise, la
religion, la philosophie et la politique. C’est ainsi que la religion japonaise a adopté les rituels
bouddhistes, taoïstes chinois, ainsi que les concepts confucéens de piété et de vénération des
ancêtres. De nouvelles écoles populaires du bouddhisme se sont formées au Japon, en développant une structure qui leur sont devenue propre. Terre Pure, Zen, et le bouddhisme prirent un
caractère typiquement japonais. Au xvie siècle, le christianisme a été introduit au Japon par les
missionnaires jésuites, dont François-Xavier. En réponse à cette activité missionnaire, certains
Japonais ont suscité une résurgence des anciennes traditions de shinto, bouddhisme et confucianisme. Ces religions japonaises, hybrides complexes, continuent à jouer un rôle important
dans la culture japonaise, important aussi bien dans le religieux, le spirituel mais aussi dans la
vie moderne et laïque.
45
Sociologie et politique
fig.
1
47
c
Sociologie et politique
Initiation à la science politique
Cycle introductif de 10 heures dispensé par Eric Keslassy
e cours se donne pour objectif d’initier aux grands savoirs de la science politique. Il montrera notamment que la science politique peut aussi se concevoir comme de la sociologie politique. Dans cette perspective, la question de la socialisation politique sera abordée – ou comment
acquiert-on les attitudes et les opinions politiques ? Ce cours s’intéressera ensuite à certains
acteurs politiques : les partis politiques, le personnel politique et les citoyens. Quelles sont les
fonctions des partis politiques ? La politique est-elle un « métier » comme les autres ? Comment
peut-on expliquer le vote ? Quelles sont les grandes explications de l’abstention ? Enfin, ce cours
cherchera à montrer que nous sommes entrés dans une « démocratie d’opinion » dans laquelle les
médias et les sondages sont devenus incontournables.
48
Géopolitique
49
Géopolitique
l
Défense de l’Europe ou
Europe de la défense ?
Cours de 36 heures dispensé par Jean-Claude Allard
es tensions et crises qui se succèdent depuis les années 1990 sur les marches sud-est et est
du continent européen montrent que, paradoxalement, la possibilité de « toucher les dividendes de
la paix » annoncée après la chute du mur de Berlin était un mythe. Il apparait que ce mythe a été
entretenu par des États européens en difficulté aux plans budgétaires, financiers et économiques
afin de justifier leur désengagement sur les questions de défense. Ce refus d’investir dans la
défense a ajouté une faiblesse supplémentaire à une Europe à qui il est de plus en plus difficile de
faire entendre sa voix pour défendre ses valeurs et ses intérêts et de fédérer ses citoyens autour
d’un projet d’avenir.
Par ailleurs, la mondialisation et ses conséquences bivalentes conduisent d’une part
à mettre en évidence les déséquilibres économiques mondiaux, générant des insatisfactions
grandissantes et, d’autre part, permettent à de nouveaux acteurs, étatiques et non étatiques,
d’émerger et de rentrer en concurrence avec le monde occidental. Un nouvel équilibre stratégique
émerge progressivement dans lequel l’Europe doit trouver sa place, alors qu’elle est tiraillée entre
le souci de surmonter ses problèmes économiques, des difficultés à exprimer une vision politique commune, des craintes multiples pour sa sécurité, des velléités de jouer un rôle stratégique
propre et qu’elle hésite sur la prise de ses responsabilités dans la sécurité collective mondiale.
L’objectif du cycle est d’aborder les problématiques de la défense et de la sécurité de l’Europe, en mettant en évidence la position de la France. Le cycle comprendra :
> L’analyse de l’environnement stratégique de l’Europe avec la mise en évidence des fondamentaux de sa géopolitique et les risques et menaces qu’elle doit affronter ;
> L’étude des problématiques de l’Europe de la défense à travers :
• une approche historique ;
• la présentation et l’analyse de la politique européenne de sécurité et de défense actuelle
avec ses structures et ses mécanismes ;
• la présentation et l’analyse de ses engagements opérationnels ;
• les relations OTAN-UE ;
Il sera fait également un approfondissement des questions d’actualité stratégique dans
lesquelles est impliquée la France, ainsi que nous en avons pris l’habitude dans ce cycle qui se
veut pragmatique et concret.
50
Géopolitique
l
Nouveaux enjeux et défis
Cycle introductif de 10 heures dispensé par Viviane du Castel
a pluridisciplinarité de ce cours permet d’approfondir les dimensions historiques et la complexité politique et économique des différentes situations envisagées, afin de mieux cerner les
mutations géopolitiques et géostratégiques récentes : mondialisation, émergence de nouveaux
acteurs, nouveaux défis, nouvelles menaces…
Ce cours vise, par l’interactivité entre les étudiants et l’enseignant, à donner une vision
englobante des enjeux contemporains : comprendre, analyser et anticiper le monde qui nous
entoure. Les cas concrets qui seront envisagés favoriseront la capacité des étudiants à analyser
les différents enjeux et y apporter une solution pragmatique et efficace.
Se dirige-t-on vers une « guerre froide économique » ?
51
Géopolitique
l
Géopolitique de l’arctique
Le Groenland : laboratoire des scenarii futurs
Cycle introductif de 10 heures dispensé par Viviane du Castel
e Groenland est, de facto, un « territoire d’expérimentation » géopolitique, géoéconomique
et géostratégique. Ce territoire focalise un ensemble d’enjeux importants : géopolitique avec des
aspects juridiques et régionaux ; géoéconomique avec des problématiques aux incidences diplomatiques ; et enfin géostratégiques avec des implications internationales.
Le processus, en cours, de construction étatique du Groenland, revêt de nombreux enjeux
et évolue sous le regard de la communauté internationale.
Le Groenland sera-t-il un modèle pour les autres PTOM de l’Union européenne ?
Les problématiques géopolitiques amènent le Groenland à se définir entre les intérêts des
États-Unis et ceux de l’Union européenne.
Le Groenland est véritablement un des enjeux majeurs du xxie siècle : changement climatique, ressources énergétiques, situation géostratégique, routes maritimes, diversité culturelle et
linguistique…
Le défi essentiel pour le Groenland est de réussir sa construction étatique vers l’indépendance afin de s’imposer comme un acteur responsable des relations internationales ; si le Groenland parvient à relever ce défi, il pourra affronter les enjeux du xxie siècle, tels que la sécurité
énergétique, la stabilité de son économie, une aide éventuelle d’États tiers (États-Unis, Union
européenne…).
Le statut d’autonomie renforcée du Groenland au sein de l’Arctique intéresse de nombreux
États mais avec son indépendance se posera la question de sa gouvernance tant économique que
politique.
1. Changement climatique et incidences géopolitiques et géoéconomiques
2. Groenland et Canada : un destin lié ?
3. Sécurité des approvisionnements : une sortie de crise ?
4. Une géostratégie en mutation
5. Une indépendance à « effet domino » sur les pays de l’Union européenne ?
52
Langues
53
Langues
Anglais
Un test de niveau est obligatoire pour
tous les nouveaux candidats à une
inscription aux cours d’anglais
(date et lieu à préciser en septembre)
l’
Anglais niveau 1 : Initiation
Cours de 46 heures dispensé par Nick Growse
objectif de ce cours est de proposer une première approche de l’apprentissage de l’anglais.
Il s’adresse aux personnes n’ayant jamais eu l’occasion d’apprendre cette langue.
Une méthode communicative permettra aux stagiaires de découvrir les bases de la communication, de la grammaire et de la phonétique en s’appuyant sur des situations de la vie quotidienne. La mise en situation lors de jeux de rôles permettra de s’approprier les structures et le
lexique rudimentaires pour par exemple interagir de manière efficace en pays anglophone.
Anglais niveau 2
Cours de 46 heures dispensé par Gaud-Annick Meyrieux
Ce cours s’adresse aux personnes possédant déjà quelques bases en anglais. L’objectif principal est de permettre aux stagiaires de prendre confiance en leur capacité à communiquer en
anglais en s’appuyant sur des éléments connus (parler de soi, de ses passions…) et en encourageant les échanges authentiques au sein du groupe dans une ambiance conviviale. L’accent sera
notamment mis sur la prononciation.
Il sera fait une utilisation régulière de situations de la vie quotidienne permettant une
étude du lexique et des points de grammaire associés à cette situation, suivie d’une mise en pratique sous forme de jeux de rôles. Les stagiaires seront encouragés à progressivement s’affranchir
de l’exemple donné pour présenter leurs propres sketchs joués en face du groupe.
Les cours proposeront des documents variés de compréhension orale ou vidéos plus ou
moins authentiques. Il est important de s’exercer à l’étude de ces documents qui garantissent
à l’étude de la langue sa dimension culturelle. D’ailleurs, il n’est pas nécessaire de TOUT comprendre; l’objectif étant de repérer les informations essentielles.
54
Anglais niveau 3
Cours de 46 heures dispensé par Claire Delarocque
Le niveau 3 en anglais vise à approfondir des compétences linguistiques autant à l’écrit qu’à
l’oral. Ce cours a pour but de « réveiller » des connaissances et de les étendre par le biais d’articles
de journaux, de courts textes et d’extraits de roman. Ponctuellement la grammaire anglaise fera
l’objet de notre intérêt si le besoin s’en fait ressentir. L’objectif primordial est de donner la parole
aux participant/e/s pour leur permettre de retrouver une aisance et une spontanéité. à parler de
sujets « grands » et « petits ».
Anglais niveau 4 – Langue et civilisation (enseignement en anglais)
Cours de 46 heures dispensé par Paul O’Keeffe
L’objectif de ce cours est de permettre aux personnes possédant les bases de l’anglais de
mettre en pratique leurs acquis et d’enrichir leur savoir-faire.
Malgré un vocabulaire encore relativement limité et une syntaxe parfois maladroite, vous
serez incités à participer aux échanges oraux en classe. Le but sera de parvenir à communiquer
librement, selon le rythme du groupe, à partir de thèmes très variés, liés aux centres d’intérêts
des stagiaires ainsi qu’à l’actualité. Nous utiliserons divers supports (articles de presse, nouvelles,
textes littéraires et historiques, documents iconographiques, publicités, extraits de films…), afin
d’étayer vos connaissances linguistiques, mais aussi culturelles. De plus, un éclairage lexical et
grammatical vous permettra d’améliorer votre expression orale et écrite.
Anglais niveau 5 - Littérature, actualités et discussion en anglais
Cours de 46 heures dispensé par Nick Growse
Ce cours a pour objectif l’amélioration de l’anglais parlé et écrit en s’appuyant d’une part
sur la découverte de la littérature britannique et nord américaine, d’autre part sur la lecture de la
presse anglophone et sur la discussion des grands sujets d’actualité.
Les stagiaires sont exposés au monde de la littérature à travers des romans, des contes
et de la poésie de la période moderne mais surtout contemporaine et parallèlement au monde
contemporain des informations.
à chaque séance, nous commencerons par un recueil des évènements internationaux de la
semaine, présenté par une ou deux personnes du groupe, suivi par une discussion générale et la
lecture d’un article tiré d’un journal anglophone. Ensuite nous étudierons un texte, par exemple
quelques chapitres d’un roman sélectionné par le groupe, ou un ou deux contes ou poèmes, en
consolidant le vocabulaire et en pratiquant certaines structures grammaticales utilisées dans
le texte. Nous discuterons la signification du texte, ce que l’écrivain voulait nous exprimer et
55
comment le texte correspond à nos vies et au monde aujourd’hui.
Il y aura toujours l’occasion pour les stagiaires de faire la présentation d’une œuvre littéraire de leur choix, d’un écrivain, d’une période historique, d’un thème particulier ou simplement
d’un chapitre.
Anglais niveau 6 - Association de l’écrit et de l’audio-visuel
(enseignement en anglais)
Cours de 46 heures dispensé par Paul O’Keeffe
Ce cours privilégiera la prise de parole individuelle systématique, autour d’exposés à
thèmes présentés en cours par les stagiaires, ou de documents (visuels, sonores et écrits) vus en
cours ou à la maison.
L’intervenant aura comme rôle l’apport linguistique et la correction grammaticale ponctuelle. Nous envisagerons aussi un travail de lecture et d’écoute au travers de romans ou de pièces
de théâtre ayant fait l’objet d’une adaptation télévisuelle ou cinématographique, afin que l’on
puisse comparer les deux versions. La liste des œuvres sera établie à la rentrée en accord avec les
stagiaires.
56
Langues
l
Espagnol
Cours de 36 heures dispensé par Maria Nicastro
e cours est organisé de façon à ce que les auditeurs de l’Université Ouverte et les étudiants qui
se préparent au Diplôme d’Accès aux Etudes Universitaires (D.A.E.U.) suivent les mêmes séances.
Il en résulte un mélange intéressant d’écrit et d’oral, même si l’expression écrite demeure un des
points forts du cours.
L’enseignement (2 heures hebdomadaires) s’adresse à un public possédant déjà des notions
équivalentes à environ trois années dans le secondaire.
Au début de l’année scolaire a lieu un test d’évaluation qui permet le classement des stagiaires en deux groupes :
> 1er niveau : remise à niveau (2 heures hebdomadaires)
> 2ème niveau : moyens et forts (2 heures hebdomadaires)
Il porte sur :
• l’acquisition des principes fondamentaux de la grammaire espagnole et leur pratique à travers exercices et traductions grammaticales.
• l’étude de textes littéraires et journalistiques ; compréhension lexicale et grammaticale de la langue espagnole à travers une lecture globale et analytique.
Espagnol
Cours de 36 heures dispensé par Andres Cobo de Guzman
Ce cours s’adresse à tous ceux qui souhaitent confirmer les bases de la langue espagnole,
déjà acquises ou un peu oubliées. Le matériel pédagogique utilisé sera très varié : des documents
vidéo (extraits de films, journaux télévisés, documentaires, publicités, chansons, etc.), des extraits littéraires, des articles de journaux, etc.
Tout ceci permettra de mieux connaître la réalité du monde hispanophone et progresser
dans l’autonomie linguistique.
57
Espagnol
Conversation en espagnol, niveau intermédiaire
Cours de 36 heures dispensé par Andres Cobo de Guzman
Ce cours s’adresse à tous ceux qui ont déjà une certaine connaissance de la langue espagnole, mais qui doivent encore travailler leur aisance linguistique. Le cours s’oriente, plus particulièrement, vers la pratique orale de la langue et l’approfondissement des connaissances de
la culture hispanique et latino-américaine, à travers la lecture de textes (journaux, nouvelles,
romans), des commentaires de tableaux, de films, etc.
Conversation en espagnol, niveau avancé
Cours de 36 heures dispensé par Teresa Alvarez
L’objectif de ce cours est de fomenter l’expression orale en perfectionnant la communication.
Les supports de nature différente (journaux, reportages, cassettes audio et vidéo, etc,)
permettront d’aborder des sujets sous des angles variés et complémentaires.
Les documents tant espagnols qu’américains sont en prise directe avec la réalité quotidienne et culturelle des pays concernés proposant un large panorama sur les pays de langue
espagnole.
58
Langues
c
Italien
Cours de langue et culture italienne : niveau 1
Module de 24 heures dispensé par Elisa Mich
e cours s’adresse aux débutants qui souhaitent découvrir la langue italienne à travers une
approche à la fois linguistique et culturelle.
Les stagiaires seront invités à travailler surtout la production et la compréhension orales à
l’aide de supports audio, audio-visuels et écrits ; les points de grammaire de base seront abordés
tout de même. Une présence active est fortement souhaitée afin de donner vie à de petits jeux
de rôle visant l’échange et le partage en langue italienne. Le cours s’appuiera sur la méthode
“Domani 1” (Alma Editore). À la fin de l’année, les stagiaires sauront communiquer de manière
simple dans les situations de la vie quotidienne et pourront comprendre des textes simples de
nature variée. Le cours a aussi pour but de stimuler la curiosité des apprenants envers la généreuse culture italienne et les amener à en apprécier la richesse et la variété.
Étant donné que les cours de langue et culture italiennes s’articulent sur plusieurs niveaux,
un test d’évaluation sera organisé au début de l’année.
Pour l’activation de ce cours un nombre minimum de 10 étudiants est requis.
Cours de langue et culture italienne : niveau 2
Cours de 36 heures dispensé par Elisa Mich
Ce cours s’inscrit dans la continuité du cours débutant 2012-2013 : il est donc ouvert
en priorité aux étudiants ayant suivi cette formation l’année dernière mais les nouveaux faux
débutants seront les bienvenus dans la mesure des places disponibles.
Les stagiaires seront amenés à travailler la production et la compréhension orales et écrites
à l’aide de supports audio, audio-visuels et écrits qui, par ailleurs, permettront d’aborder aussi
la dimension culturelle. Une présence active est fortement souhaitée afin de donner vie à des
jeux de rôle visant l’échange et le partage en langue italienne. Le cours s’appuiera sur la méthode
“Domani 1” (Alma Editore) et sur une ou plusieurs lectures graduées qui seront proposées au
début de l’année. À la fin du parcours les stagiaires seront capables de comprendre les points
essentiels d’un discours oral ou d’un texte écrit en langue standard et sauront s’exprimer de
façon simple afin de raconter des expériences passées ou décrire des projets futurs.
Étant donné que les cours de langue et culture italienne s’articulent sur plusieurs niveaux,
un test d’évaluation sera organisé au début de l’année afin de créer des groupes les plus homogènes possible.
59
Cours de langue et culture italienne : niveau 3
Cours de 36 heures dispensé par Elisa Mich
Ce cours s’inscrit dans la continuité du cours faux-débutant 2013-2014 : il est donc ouvert
en priorité aux étudiants ayant suivi cette formation l’année dernière mais les nouveaux arrivés
seront les bienvenus dans la mesure des places disponibles et après avoir passé le test de placement organisé avant le début des cours.
Les stagiaires seront amenés à travailler la production et la compréhension orales et écrites
à l’aide de supports variés qui, par ailleurs, permettrons d’aborder aussi la dimension culturelle.
Une présence active est fortement souhaitée afin de donner vie à des jeux de rôle et à des débats
visant l’échange et le partage en langue italienne.
Le cours s’appuiera sur une méthode que l’enseignant communiquera aux stagiaires inscrits avant le début du cours. À la fin du parcours les stagiaires seront capables de
comprendre un discours oral ou un texte écrit en langue standard, sauront s’exprimer de façon
simple afin de raconter des expériences passées ou décrire des projets futurs et sauront manier la
plupart des temps verbaux.
Langue italienne : improvisation et cinéma
Cours de 42 heures dispensé par Bénédicte Deschamps
Public : Ce cours s’adresse à un public de niveau intermédiaire-avancé, c’est-à-dire à des
étudiants ayant acquis les bases essentielles de la grammaire (temps, conjugaisons, syntaxe) et
souhaitant acquérir une plus grande aisance de la langue orale (tant dans l’expression que la
compréhension). Attention, le cours est déconseillé à la fois aux vrais débutants et aux personnes
maîtrisant déjà tous les fondamentaux de la grammaire et pouvant s’exprimer couramment. Pour
maintenir un niveau linguistique cohérent, le cours est ouvert en priorité aux étudiants ayant
suivi les cours du niveau intermédiaire en 2013-2014.
Objectifs : Le cours vise à consolider les bases fondamentales de la langue italienne à
travers l’étude de documents audiovisuels (émissions de télévision ou films non classiques) et la
pratique de l’improvisation. Priorité sera donc donnée à la compréhension et à l’expression orale,
sans pour autant oublier la grammaire. Le programme s’appuiera sur des jeux de rôles, des débats
préparés, et des projections de films. Attention, il ne s’agit pas d’un cours sur le cinéma italien
et son histoire. Les films serviront simplement de support : d’une part, ils permettront d’exercer
l’oreille des étudiants en exposant ces derniers à la variété des accents italiens, et d’autre part ils
offriront un modèle de scènes à reproduire en classe. Participation active des étudiants, joie
de vivre et sens de l’humour seront donc essentiels à la réussite du cours.
60
Langues
o
Russe
niveau débutant
Cours de 42 heures dispensé par Nathalie Cavaille
bjectif:
L’objectif de cette formation est d’apprendre le russe (langue rare) dès l’alphabet, acquérir
les bases de la grammaire et les particularités de la prononciation et de l’orthographe. Pouvoir
se présenter, demander des renseignements, saisir le sens général d’une conversation. Ainsi que
découvrir la civilisation, la culture et les traditions de la Russie.
Moyens pédagogiques et d’encadrement mis en œuvre:
La formation s’appuiera sur le livre de grammaire « Je parle russe » (première partie)
et la méthode de conversation « Russe réussi » faite par le Centre Russe de Communication.
• Des séances de formation en salle
• Des jeux de rôles
• Des dialogues et des discutions
Grammaire:
Apprendre à lire et à écrire en russe. Connaître le nom (trois genres, forme du singulier et
du pluriel), le verbe (conjugaison, verbes réguliers et irréguliers), le pronom l’adjectif, le nombre.
Communication écrite:
• Devoirs sur table
• Travaux à la maison
• Évaluation écrite et orale en fin de formation
Russe niveau intermédiaire
Cours de 42 heures dispensé par Nathalie Cavaille
Objectif:
Les objectifs de cette formation sont à la fois d’aider le stagiaire à entretenir les compétences linguistiques déjà acquises et de l’amener à acquérir des automatismes pour pouvoir
s’exprimer à l’oral et à l’écrit.
Ainsi que découvrir la civilisation, la culture et les traditions de la Russie.
Moyens pédagogiques et d’encadrement mis en œuvre:
La formation s’appuiera sur le livre de grammaire « Je parle russe » (deuxième partie) et la
méthode de conversation « Russe réussi » faite par le Centre Russe de Communication.
61
• Des séances de formation en salle
• Des jeux de rôles
• Des films/vidéos
Grammaire:
Une révision des cas, des verbes de mouvement, l’apprentissage profond de l’aspect du
verbe russe, les formes du participe et du gérondif.
Communication orale:
• Jeux de rôles
• Mise en situation
• Écoute des textes
• Discutions de l’actualité et des sujets divers
Communication écrite:
• Devoirs sur table
• Travaux à la maison
• Évaluation écrite et orale en fin de formation
62
Lettres
b
63
Lettres
l’
Ateliers d’écriture
Atelier découverte et Atelier approfondissement
Cours de 36 heures chacun, animés par Claire Lemouchoux
atelier d’écriture propose une pratique régulière de l’écriture sur une année et plus (cycle
de 3 ans possible). L’atelier est un laboratoire dans lequel on découvre, on expérimente, on
explore, on échange. On ne juge pas, on avance ensemble pas à pas, on prend confiance, on élabore des textes et par l’écoute des autres, on apprend à se lire, à prendre conscience de son style.
La première année a pour objectif de réconcilier désir d’écrire et peur de la page blanche,
de se libérer des mécanismes parfois inhibant, de l’apprentissage scolaire, suivant en cela le
conseil de Francis Ponge : « Le meilleur parti à prendre est… de considérer toutes choses comme inconnues… et de reprendre tout du début ».
Pour créer le premier déclic et apprivoiser les techniques de base, le principe consiste à
écrire à partir de propositions ludiques et stimulantes, la contrainte de ces propositions n’étant
là que pour donner envie, élargir son potentiel, trouver sa singularité. On élabore des textes
qui sollicitent nos cinq sens, nos souvenirs, notre goût de raconter des histoires. Puis, on lit les
textes ensemble, on s’attache aux point forts, on prend conscience de la variété des approches
possibles, dans une expérience commune et un plaisir partagé.
Mon expérience de l’atelier m’a montré que les textes que l’on écrit sont toujours surprenants, imprévus et plus prometteurs que ce qu’on pense pouvoir en attendre. Que cette pratique de l’écriture est immédiatement satisfaisante et a des implications au delà du temps de
l’atelier : écrire améliore notre attention et notre qualité de lecteur et donc notre plaisir à lire ;
écrire enrichit aussi notre regard sur le monde et sur nous-mêmes et donne un sentiment plus
fort d’exister.
En 2ème année, on continue à explorer l’éventail des possibles avec des enjeux approfondis
et des objectifs plus ambitieux.
Mon expérience de scénariste m’a permis de toucher du doigt les influences réciproques
entre ces deux moyens d’expression que sont le cinéma et la littérature et comment le roman
moderne s’inspire de l’utilisation de procédés propres au cinéma. Je ne me priverais donc pas
d’utiliser certains de ces procédés.
C’est cette double expérience que je propose de partager à travers deux ateliers :
> Atelier découverte 1ère année, ouvert à tous pour expérimenter le principe de l’atelier
et aborder une pratique régulière d’écriture.
> Atelier approfondissement, pour ceux qui ont suivi l’atelier découverte ou ont déjà
une pratique d’atelier d’écriture.
Les ateliers sont ouverts à tous sauf aux participants ayant déjà suivi le cycle de 3 ans.
64
Lettres
n
Littérature du xixe Siècle
Nerval ou la quête de l’étoile
Cycle Introductif de 10 heures dispensé par Agnès Spiquel
ous essaierons de couvrir, en cinq séances (!), l’ensemble de la vie et de l’œuvre de Gérard
de Nerval pour tenter de faire ressortir l’unité de l’une et de l’autre :
1. « Le “ gentil ” Nerval ? » : la première conférence retracera l’itinéraire personnel et littéraire de celui en qui ses contemporains ont vu un doux rêveur, un poète de second plan, sans
percevoir combien il était marqué au sceau de l’incandescence – désespoir, folie, rêve.
2. « Le réalisme magique » : il s’agira ensuite de voir comment les textes de Nerval s’enracinent toujours dans le réel – que ce soit le Valois, Paris ou l’Orient – et comment, dans et par
l’écriture, le réel est travaillé par le rêve.
3. « Les enfants du feu » : la troisième conférence montrera comment le mythe des enfants
du feu, établi dans l’un des contes du Voyage en Orient, se déploie dans les nouvelles des Filles du
feu et quels en sont les enjeux.
4. « Les Chimères » : comment ce bref recueil poétique, proprement inouï, qui vient clore Les
Filles du feu, parvient à retracer à la fois l’itinéraire d’un « je » marqué par le deuil et la révolte, et
celui d’une humanité en quête de sens.
5. « Aurélia » : la dernière conférence sera consacrée à ce texte majeur, salué par les surréalistes, qui retrace une expérience de descente aux enfers de la folie, la quête d’un féminin salvateur et les voies mystérieuses du salut pour celui qui a tout perdu, le déshérité, « el desdichado ».
Si vous ne pouvez pas lire tout Nerval d’ici janvier 2015, lisez au moins Les Filles du feu et
Les Chimères : le recueil de nouvelles et le recueil de sonnets sont intimement liés.
65
Lettres
a
Roman et Révolution au xixe siècle :
Hugo, Flaubert, Vallès
Cours de 48 heures dispensé par Alain Parrau
u fait progressif de l’égalisation démocratique s’allie obscurément, tout au long du xixe
siècle, une série d’insurrections et de révolutions. Depuis Balzac, le roman apparaît comme le
genre littéraire moderne par excellence, libre de toute définition, capable de représenter la complexité des rapports de l’individu et de l’histoire. Comment pourrait-il ne pas se confronter à la
violence de l’événement révolutionnaire, à l’exigence d’en témoigner et de lui donner forme ?
Les trois romans que je propose de lire évoquent directement les trois grandes secousses
de la société française : 1793, 1848, 1871. Dans Quatre-vingt-treize, publié en 1874, Hugo oppose
deux visions de l’histoire, celle de l’Ancien Régime et celle de l’idéalisme républicain, réalisant
ainsi un projet annoncé en 1854 : « Moi, si je faisais l’histoire de la Révolution, je dirais tous les
crimes des révolutionnaires, seulement je dirais quels sont les vrais coupables, ce sont les crimes
de la monarchie ». 1848 apparut à la plupart des écrivains contemporains comme la reprise d’une
révolution qui, depuis 1789, ne cessait de couver. Ecrit en 1864-1869, L’Education sentimentale
de Flaubert fait sentir la béance qui s’ouvre dans la société, après l’insurrection ouvrière et sa
répression sanglante. Le 18 mars 1871, c’est le début de la Commune, à laquelle la plupart des
écrivains seront hostiles. Vallès, dans L’Insurgé (publié en 1886), en donnera l’un témoignage
littéraire âpre et engagé.
Dans chacun de ces romans, on s’interrogera sur la façon dont ces trois écrivains, à partir
de leurs convictions propres, représentent l’événement révolutionnaire, et répondent à la violence de l’histoire par l’invention d’une écriture qui nous permet, aujourd’hui encore, de nous
tenir face à ce qui a eu lieu.
66
Lettres
à
Littérature
L’URSS de Staline, entre témoignage et fiction
Cours de 48 heures dispensé par Alain Parrau
partir des années trente, le régime stalinien se présente comme l’héritier de la révolution d’octobre et la « patrie du socialisme ». Alors que, dans le pays même, la terreur se déchaîne,
une vaste entreprise idéologique de soutien au nouveau pouvoir se met en place, en Europe et
aux Etats-Unis. Elle mobilise en particulier les « compagnons de route », ces intellectuels, parfois
de renom comme Romain Rolland ou Heinrich Mann, qui acceptent de mettre leur notoriété au
service de la défense de l’URSS. Comme l’écrit Jean-Richard Bloch en 1930, celle-ci est désormais
« l’une des deux moitiés de notre univers symbolique ».
Pourtant d’autres voix se font entendre, qui mettent à mal ce dispositif où la naïveté le
dispute à l’aveuglement volontaire. En 1936 André Gide publie son Retour de l’URSS et porte un
coup très dur au genre canonique du récit de voyage du sympathisant. Moins connu mais tout
aussi important est le livre d’Ante Ciliga, Au pays du grand mensonge, publié à Paris en 1938,
témoignage d’un communiste croate incarcéré et déporté en URSS. Après la Seconde Guerre
mondiale, alors que le stalinisme triomphe en Europe, c’est la fiction qui prendra en charge la
présentation d’une vérité que tant d’intellectuels, et non des moindres, s’acharnent à ne pas
voir : Le Zéro et l’infini d’Arthur Koestler, 1984 de George Orwell, ces deux romans vont eux aussi
ébranler le régime des certitudes.
Dans chacun de ces textes, on interrogera la capacité de l’écriture à défaire le mensonge
de l’idéologie, à ouvrir des questions sur la nature du régime soviétique et les raisons de l’attrait
qu’il a provoqué. On suivra la parole singulière du témoin et de l’écrivain, face à la violence de
l’histoire.
67
Lettres
1932 :
Littérature
Louis-Ferdinand Céline :
Voyage au bout de la nuit
Cours de 48heures dispensé par Alain Parrau
la publication du roman de Céline est un événement, provoquant de nombreuses et violentes réactions. Paul Nizan, dans L’Humanité, salue « une œuvre
considérable, d’une force et d’une ampleur à laquelle ne nous habituent pas les nains si bien frisés
de la littérature bourgeoise ». L’errance de Bardamu, l’expérience de la guerre et du colonialisme,
du travail en usine et de la vie en banlieue, dévoilent un monde voué à la mort et à la décrépitude,
furieusement dressé contre le mensonge de tout « idéal ». Ce refus s’affirme dans une langue
d’une puissante originalité, disloquant la syntaxe du roman traditionnel pour faire surgir une
matière linguistique et historique nouvelle.
Je propose, dans ce cours, de relire cette œuvre capitale, d’interroger sa capacité à renouveler l’écriture romanesque en la situant dans les violences sociales et politique de son temps, à
proposer des images qui suscitent l’émotion et la pensée
68
Lettres
o
Littérature étrangère
Littérature classique japonaise
Cours de 36h dispensé par Daniel Sitruve
n connaît dans le monde entier les formes poétiques courtes comme le tanka ou le haiku, le
théâtre nô ou le Dit du Genji, roman de cour écrit par une dame de la cour, dont on a fêté en 2008
le millénaire. D’autres chefs d’œuvres comme le recueil poétique des « Dix mille feuilles » (Man.
yôshû) du viiie siècle, ou les romans guerriers du xiiie, bien que moins connus du grand public,
sont aujourd’hui accessibles aux lecteurs français grâce au travail de accompli par René Sieffert
et d’autres traducteurs. Dans ce cours d’introduction à la littérature classique du Japon, il s’agira,
tout en présentant les œuvres majeures et les principaux mouvements, de dégager les grandes
lignes d’une tradition littéraire aussi riche que diverse, mais toujours étroitement liée à l’univers
de la poésie classique waka.
1er semestre : Des origines au xvie siècle.
2e semestre : L’époque d’Edo (xviie-xixe).
69
Lettres
d
Littérature étrangère
Littérature italienne : Introduction à la Divine Comédie
Cours de 42 heures dispensé Jean-Pierre Ferrini
ante Alighieri (1265-1321) est un des grands auteurs de la littérature universelle. La situation historique de son œuvre, nel mezzo del camnin di nostra vita, « au milieu du chemin de notre
vie », permet d’interroger à la fois l’Antiquité, le Moyen Âge, le début de la Renaissance, tout en
préfigurant déjà notre modernité. De plus, dès qu’on commence à lire Dante, on entre dans une
« forêt » qui se métamorphose en « forêts de symboles » établissant des correspondances entre les
arts, la philosophie, l’histoire, les sciences divines et humaines. Aussi, le cours s’appliquera-t-il
– à partir toujours du texte lui-même, principalement La Divine Comédie et d’extraits de la Vita
nuova, des Rimes, du Banquet, de L’éloquence vulgaire ou de la Monarchie –, à traverser ces frontières. Progressivement, enquêtant sur la vie de Dante et l’Italie du xiiie et du xive siècles, avec
pour guide les chants de La Divine Comédie, nous descendrons en Enfer, gravirons la montagne
du Purgatoire, nous demandant comment est-il possible de lire encore aujourd’hui le Paradis.
Bibliographie sélective :
La Divine Comédie, édition bilingue, traduction Jacqueline Risset, GF Flammarion, 2004
Œuvres complètes, éd. Christian Bec, Le Livre de Poche, 1996
Vie de Dante, Jacqueline Risset, Flammarion, 1995
Lectures de Dante, un doux style nouveau, Jean-Pierre Ferrini, Hermann, 2006
(une bibliographie plus complète sera proposée au fur et à mesure de l’avancée du
cours).
70
Sciences
71
Sciences
a
Biologie – écologie
Les relations interspécifiques :
mieux comprendre les relations entre les êtres vivants
Cours de 36h dispensé par Nicolas Untz et Lolita Bocquillon
u cours d’une promenade dans la nature, un œil attentif peut remarquer de nombreuses
interactions entre les espèces qui vivent dans un milieu donné : des abeilles pollinisent des
fleurs, des araignées capturent des insectes dans leurs toiles, des champignons vivent en parfaite
harmonie avec des algues en formant des lichens sur les troncs d’arbres… Il ne s’agit là que de
quelques-unes des innombrables interactions qui se produisent dans tout écosystème.
L’objet du cours de cette année sera donc d’étudier les différents types d’interactions
entre les êtres vivants, des conflits entre les espèces pour l’espace et la nourriture à la coévolution, en passant par des relations de coopération. Cette étude sera illustrée par de nombreux
exemples. Parmi eux, des champignons et des arbres qui font ami-ami, des fourmis éleveuses
de pucerons ou cultivatrices de champignons, un ménage à trois papillon-gentiane-fourmi, des
poissons guides d’aveugles et des plantes prédatrices…
Nous consacrerons les dernières heures du cours à préparer notre voyage en Auvergne.
Pour cela nous étudierons dans quel contexte se sont formés les reliefs du massif central, et plus
particulièrement les volcans de la chaine des Puys.
Notre voyage de fin d’année, s’appuyant sur les deux thèmes étudiés, nous permettra de
découvrir quelques volcans tels que le Puy de Dôme ou le cratère du lac Pavin, ainsi que leur
exploitation par l’Homme (extraction des scories du volcan de Lemptégy). Nous découvrirons
également la faune et la flore de la région grâce à la visite de la réserve naturelle de la vallée de
Chaudefour. Ce voyage sera l’occasion de connaître l’histoire locale, tant géologique que culturelle (cathédrale de Clermont-Ferrand, Saint Nectaire…).
72
Sciences
l’
Biologie génétique
Introduction à la biologie
Cours de 36h dispensé par Eric Le Cam
apparition de la vie est intervenue il y a plus de 3,5 Milliards d’années à partir d’éléments
simples. Depuis, le vivant n’a cessé de se diversifier, de se complexifier. Ce cours propose un véritable voyage au cœur de la cellule, unité fonctionnelle du vivant. Il permet de découvrir pas à pas
ses constituants, son organisation, ses grandes fonctions, son métabolisme sa différenciation…
Une première partie introductive présentera la diversité du vivant et les différents types
d’organismes qui la composent : les procaryotes (bactéries et archae qui peuvent parfois vivre
dans des conditions extrêmes) et les eucaryotes, du monde animal comme du monde végétal. Il
décrira les structures et fonctions générales retrouvées de façon universelle dans tous les types
cellulaires. Nous consacrerons alors un temps important à comprendre l’organisation et le rôle
de l’information génétique contenue dans chacune des cellules. Nous aborderons la génétique et
décrirons les grandes lois de la transmission des caractères ainsi que les maladies génétiques en
considérant toutes les formes que l’on en connaît. Cela permettra de définir la notion de gène,
comprendre ses modes de régulation et leur rôle central dans le contrôle des fonctions cellulaires
en relation avec l’environnement.
La deuxième partie du cours permet d’approfondir certains thèmes fondamentaux de la
biologie. Le premier traite de l’expression génique et des différents niveaux de régulation connus
actuellement, ce qui permet de comprendre comment un gène est lu ou au contraire est réprimé,
soit directement, soit dans le cadre de la régulation épigénétique. Le second thème traite de
la communication cellulaire. Il décrit les mécanismes universels qui permettent aux cellules de
communiquer entre elles, qu’elles soient proches ou très éloignées. Cela permet d’aborder aussi
l’endocrinologie et la transmission de l’information dans les neurones. Un troisième thème est
consacré au cycle cellulaire où l’on décrit les mécanismes de divisions cellulaires, de différenciation et de mort cellulaire, l’apoptose en particulier. Le quatrième thème est consacré aux mécanismes de défense des organismes, c’est à dire à l’immunité innée et acquise. Le cinquième thème
décrit le monde très divers des virus, leur mode d’infection, leur réplication à l’intérieur des
cellules hôtes. Le cycle viral du VIH (Sida) est décrit en détail. Enfin, le sixième thème est consacré à l’oncogénèse. Il permet de revoir tous les mécanismes fondamentaux du fonctionnement
normal d’une cellule et comprendre comment certaines altérations spécifiques sont à l’origine de
tumeurs.
Ce cours d’introduction à la biologie ne nécessite pas d’avoir des connaissances
préalables dans ce domaine et est donc ouvert à tous.
73
Sciences
l
Biologie génétique
Des origines de la vie à la biologie synthétique
Cours de 36h dispensé par Eric Le Cam
es découvertes récentes en biologie ont changé beaucoup de dogmes établis sur le vivant et
nous ont donné de nouveaux outils pour le comprendre et le modifier. Nous pouvons aujourd’hui
mieux définir les hypothèses sur les origines de la vie, avec de solides bases expérimentales,
comprendre les grandes lois de l’évolution et même envisager de modifier à façon des cellules. Les
origines de la vie peuvent être étudiées grâce à la bonne connaissance des propriétés des molécules qui constituent le monde vivant. Par ailleurs, l’étude des génomes contribue à une meilleure
compréhension de la complexité et de l’évolution des organismes vivants. Ces connaissances
permettent d’établir ce qui relient les trois grands domaines du vivant (Bactéries, Archées et
Eucaryotes) à un ancêtre commun universel (LUCA). Avec cette base de connaissance et les outils
de la biologie moléculaire, un domaine de la biologie est né ces dernières années qui consiste à
faire de la biologie de synthèse encore appelée biologie synthétique.
Ce cours décrira les grandes découvertes dans ces domaines depuis plus de trente ans en
particulier l’organisation des génomes connus aujourd’hui dans tous les domaines du vivant ainsi
que les principes de l’évolution et la diversité du vivant qui en résulte. Nous illustrerons cette
diversité et cette continuité en décrivant des principales fonctions cellulaires et leurs structures
associées et en analysant leur évolution. Nous explorerons les mécanismes de régulation mettant
en jeu l’expression du patrimoine génétique en relation à l’environnement, la maintenance des
génomes, et les mécanismes qui ont contribué aux modifications des gènes au cours de l’évolution des espèces. Ces connaissances nous permettent de mieux comprendre le rôle des déterminants génétiques, épigénétiques et environnementaux dans la vie cellulaire et dans les processus
évolutifs. Nous décrirons aussi les outils utilisés actuellement dans le domaine de la recherche
qui permettent d’augmenter de manière exponentielle les connaissances sur le vivant et de faire
des découvertes inédites. Cette connaissance croissante permet donc d’être plus précis sur les
hypothèses des origines de la vie et permet de développer une nouvelle discipline qui est la biologie synthétique. Ce cours permet aussi d’échanger d’un point de vue sociétale sur le vivant et
d’aborder des questions éthiques qui sont de plus en plus nombreuses.
Eric Le Cam est Directeur de Recherche au CNRS. Il dirige le laboratoire de recherche situé
à l’Institut de cancérologie Gustave Roussy à Villejuif. Il étudie plus particulièrement les mécanismes de maintenance des génomes.
74
Sciences
l
Géologie
La Lune : géologie et exploration
Cours de 24 heures dispensé par Charles Frankel
a Lune exerce une influence notoire sur la vie des Hommes : elle est présente dans nos contes
et légendes ; bat le rythme du calendrier ; et se manifeste par ses éclipses et ses marées, ainsi
qu’à travers son rôle -réel ou supposé- sur la croissance des plantes, la vie des animaux et notre
propre comportement.
La Lune, c’est aussi un monde à part, qui a connu sa propre histoire géologique : impacts
d’astéroïdes et mers de lave y ont laissé leurs cicatrices qu’aucune érosion n’est venue effacer.
Nous retraçons son exploration à travers la course spectaculaire entre Russes et Américains dans
les années soixante, qui a vu six équipages Apollo débarquer sur la Lune.
Nous passons en revue son exploration actuelle ; faisons le point sur son origine controversée ; et évoquons les projets futurs et les ressources qui pourraient justifier l’implantation sur
notre satellite de bases habitées permanentes.
75
Sciences
a
Géologie
Extinction des espèces : la biosphère menacée ?
Module de 24 heures dispensé par Charles Frankel
u cours de sa longue histoire, la Terre a vu sa biosphère dévastée par plusieurs grandes
crises, appelées extinctions de masse, au cours desquelles plus de la moitié des espèces animales
et végétales ont disparu. De l’avis de nombreux biologistes, les activités humaines (pollution,
déforestation, surpêche, changement climatique) ont amorcé une nouvelle crise d’ampleur comparable.
Ce module fait le point de la situation actuelle, en la confrontant aux crises majeures du
passé, comme l’extinction des dinosaures et de 75 % de la biosphère terrestre, il y a 65 millions
d’années. Allons-nous égaler ce triste bilan en nous révélant incompétents à gérer la planète ? Le
changement climatique dont nous sommes responsables va-t-il précipiter la crise de l’écosystème ?
Comme l’histoire -géologique, dans ce cas- devrait nous aider à ne pas répéter les « erreurs »
du passé, nous décortiquons les mécanismes antérieurs qui ont ébranlé la planète : impacts
d’astéroïdes et de comètes ; crises volcaniques exceptionnelles ; cercles vicieux du climat. Nous
verrons comment la biosphère a récupéré, quelles espèces ont survécu et pourquoi, ou si nous
devons être pessimistes ou optimistes quant à nos propres chances de survie.
76
Sciences
c
Mathématiques
Théorie de Galois
Cours de 42 heures dispensé par Michel Garcia
e cours est la suite de celui de l’année 2013-2014.
L’année passée a permis, après une introduction historique, de mettre en place les outils
et les composantes algébriques essentielles de la théorie, à savoir les développements concernant les polynômes, les groupes, les anneaux, les corps finis, les différents types d’extensions de
corps…
Après un rappel des résultats principaux de ce premier cours, la présente année sera consacrée au noyau de la théorie, c’est-à-dire la correspondance de Galois entre corps et groupes d’automorphismes liés aux racines des équations algébriques, pour aboutir, notamment, à la conclusion
que l’équation générale de degré supérieur ou égal à cinq n’est pas soluble par radicaux.
Si le temps le permet, on pourra terminer par des ouvertures sur la théorie de Galois des
équations différentielles, ou par de nouveaux aspects historiques et géométriques (construction
de polygones réguliers…), au choix des participants.
Le cours s’adresse aux personnes ayant suivi la première année, ou à celles qui ont
déjà des notions de base assez solides sur les différentes structures algébriques citées
au premier paragraphe.
77
Sciences
c
Physique
Cosmologie moderne
Cours de 36 heures dispensé par Jean-Christophe Hamilton
e cours vise à donner une idée assez détaillée de la situation actuelle en cosmologie (étude
des propriétés, de l’histoire et du contenu de l’Univers). Cette discipline, longtemps un peu
marginale faute de données expérimentales contraignantes, a connu une véritable révolution
dans les dernières décennies devenant une science de précision, accumulant les confirmations
observationnelles de prédictions basées sur un modèle aujourd’hui très détaillé de l’Univers et
de son contenu. L’image de l’Univers dont on dispose aujourd’hui est fondée d’une part sur des
raisonnements théoriques faisant appel aux deux théories les plus fondamentales de la physique
contemporaine (la relativité générale et la mécanique quantique) mais aussi sur de très nombreuses observations rendues toujours plus précises grâce aux progrès technologiques (caméras
CCD, électronique rapide, processeurs puissants, ...). Paradoxalement, l’image, en apparence
détaillée, que l’on a aujourd’hui de l’Univers est loin d’être satisfaisante conceptuellement :
• on ne sait rien ou presque des premiers instants de l’Univers ou les effets quantiques de
la gravitation devraient se manifester,
• la formation des structures repose sur un phénomène hypothétique, l’inflation, dont on
attend toujours une confirmation directe,
• notre Univers ne semble constitué qu’à 4% de matière ordinaire, alors que le reste semble
être composé de 26% de matière sombre qui, malgré une relativement bonne compréhension
théorique, reste encore à découvrir et, pire encore, de 70% d’énergie sombre dont la nature est
encore totalement incomprise.
Il y a manifestement encore beaucoup à comprendre en cosmologie.
Le cours proposé mêlera explications théoriques (y compris quelques calculs simples mais
détaillés) et descriptions de résultats expérimentaux, d’instruments et techniques d’observations passées, présentes et futures. Les grands thèmes abordés seront les suivants: fondements
de la cosmologie moderne, modèle de Friedman-Lemaître-Robertson-Walker, histoire thermique
de l’Univers et grandes transitions, problématique des mesures de distances en cosmologie et
tests cosmologiques, matière noire, énergie sombre, fond diffus cosmologique, formation des
structures, Univers primordial et inflation. Une certaine familiarité avec des outils mathématiques de base comme les dérivées, les intégrales et les équations différentielles rendra les choses
plus simples aux étudiants, même si les calculs seront faits de manière pédestre lorsqu’ils seront
détaillés.
78
Sciences
a
Physique
Réflexion sur la physique :
faire de la physique
avec ou sans ‘Présence’ vii
Cours de 42 heures dispensé par Philip Maulion
ctuellement la Physique est un domaine de connaissances qui est confrontée à des situations extrêmes. L’un de ces extrêmes est fixé par S. Hawking qui tel un grand chef indien, proclame en février de cette année : « Ugh ! Je dis qu’un trou noir n’a pas d’horizon ! », en tous les cas
pas celui qu’il avait contribué à justifier, il y a trois dizaines d’années. Situation extrême parce que
S. Hawking en deux pages ne justifie rien avec l’aide du langage mathématique, aucune équation.
Il demande de le croire parce que, maintenant, Il pense que c’est ainsi.
L’autre bord de l’extrême évoqué est plus conforme à la démarche scientifique positive : le
17/03, il est annoncé que nous aurions décrypté dans le rayonnement fossile des traces d’ondes
gravitationnelles quantiques que nous pourrions attribuer au grand souffle du Big bang.
Depuis 1915, la loi de la relativité générale annonce des ondes gravitationnelles que nous
n’avons jamais détectées. Par contre ce 17 mars, nous considérons avoir décrypté des ondes
gravitationnelles quantiques que théoriquement, pour l’heure, nous ne savons toujours pas
formaliser. En octobre on en saura plus !?
De tremblement en tremblement, nous pensons progresser dans notre quête de la compréhension de la formidable machinerie qui se serait mise en route il y a presque 14 milliards
d’années. Machinerie qui coïnciderait avec la genèse de Notre univers. Cette avancée conduit à
une situation troublante car au fur et à mesure que nous pensons atteindre enfin l’Origine de
Notre univers, celle-ci se dérobe et en plus il nous faudrait admettre que Notre univers n’est pas
unique, il y aurait du multivers dans l’Univers.
Il m’est arrivé fréquemment de dire qu’il est légitime que nous inventions des origines car
c’est la condition nécessaire pour que le ‘sujet pensant’ puisse développer sa pensée : il faut que la
pensée se pose, repose, sur un début et de là elle prend son envol. Mais cette origine ne peut être
que provisoire car la pensée de l’anthrôpos sans cesse se dresse vers de nouveaux horizons.
Voilà, nous sommes au seuil de discerner de nouveau(x) horizon(s) de la connaissance, à
condition de ne pas confondre la dynamique irrépressible du besoin de connaître mieux et plus
haut, de la part du sujet pensant, avec celle qu’on attribue à une machinerie somme toute très (trop)
cartésienne. En résumé, nous devrions considérer que nous sommes confrontés, actuellement, à
l’état de notre connaissance et de son évolution concernant la Nature plutôt que de prêter à cette
Nature une dynamique qui sempiternellement nous renvoie à une origine miraculeuse qui sans
79
cesse se dérobe. La bonne métaphysique consiste à considérer : au sein d’une Eternité (l’Univers),
parmi tous les possibles (le(s) Multivers), avec ses capacités cérébrales sans limite l’anthrôpos ne cesse
de creuser un univers de connaissances (Notre univers), qui embrassera des lois physiques aujourd’hui
non encore identifiées…
Le cours s’adresse aux personnes qui ont une culture scientifique initiale. Les participants
aux cours de physique des années précédentes sont bien préparés pour suivre ce cours-ci avec le
plus grand profit, notamment s’ils ont suivi : Faire de la physique avec ou sans ‘Présence’ i, ii, iii,
iv, v, vi, vii. Pour les personnes désirant s’inscrire à ce cours, sans avoir suivi les précédents, un
entretien est conseillé avant inscription.
80
Sciences
l
Sciences naturelles
Traces de vie
Cours de 36 heures dispensé par Georges Feterman
es secrets de la vie se révèlent à qui sait observer.
Au fil des chemins campagnards, au détour d’une forêt, d’un parc ou d’un jardin, nous
traquerons les indices de la vie, laissés par tous les êtres qui, discrètement, nous entourent.
Les empreintes dans la neige ou dans la boue donneront des informations précieuses sur
le mode de vie des grands mammifères (cervidés, grands et petits carnivores, rongeurs) dont la
présence est parfois si contestée. Nous ferons à cette occasion le point sur le statut de l’ours, du
lynx et du loup dans notre pays.
Les oiseaux seront « trahis » par leurs chants, les restes de leurs repas ou leurs nids, si
complexes. Il deviendra possible d’identifier ceux qui nous sont les plus proches.
Les filaments mycéliens des champignons raconteront la vie incroyable de ces êtres aux
multiples facettes, tandis que les semences végétales aideront à pousser les portes de la botanique.
Les galles trouvées sur des végétaux, les toiles d’araignées, les pelotes rejetées par les
rapaces seront l’occasion de révéler quelques mystères.
Les mues et les nymphes permettront d’approcher le cycle de vie des insectes.
Les fossiles, quant à eux, nous feront voyager dans le temps, en surfant sans ambages sur
les millions d’années.
Une année pleine de mystères, pour progresser, ou s’initier à la connaissance de la nature
dans notre pays.
Deux voyages compléteront le cours,
> en Bretagne, entre Finistère et Morbihan
> en Franche-Comté, entre Doubs et Jura
81
Sciences
l
Sciences naturelle
Une affaire de familles
Cours de 36 heures dispensé par Georges Feterman
a botanique, qui a pour vocation d’étudier le monde végétal, est marquée, aux yeux du grand
public, par une image passéiste voire même rébarbative.
En réalité, la découverte des grandes familles végétales peut être l’occasion d’un parcours
passionnant parmi des êtres capables notamment de capter l’énergie solaire pour se nourrir et
d’inventer des formes d’éternité.
En parcourant l’évolution de ce groupe gigantesque nous comprendrons comment il s’est
peu à peu extrait des océans pour conquérir la terre ferme. Des algues unicellulaires aux mousses
puis aux fougères, des ginkgos aux conifères, le chemin fut long pour y parvenir.
Les plantes à fleurs ont, elles, inventé un mode de reproduction lié à des partenaires efficaces, le vent ou les insectes. En détaillant leurs « histoires de famille », nous tenterons de comprendre les relations complexes qui unissant ces différents partenaires, sans perdre de vue les
utilisations que les hommes en ont fait (plantes médicinales, tinctoriales ou comestibles)
Des familles aussi importantes que celles des orchidées, des renonculacées, des composées, des papilionacées, des labiées ou des rosacées serviront d’exemples, mettant en évidence
l’évolution de monde végétal.
Deux voyages de « terrain » compléteront le cours. L’un dans le Var sur la piste des plantes
calcicoles, des floraisons d’iris et de tulipes sauvages, l’autre dans l’Aveyron à la recherche des
orchidées et des narcisses.
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Sciences
n
Sciences naturelle et patrimoine
Neuf nouveaux thèmes de promenades parisiennes,
en quête de nature et d’insolite
Module de 18h dispensé par Georges Feterman
euf nouvelles promenades de deux heures nous permettront de découvrir la capitale
sous un jour insolite. Nous emprunterons les « chemins de traverse » pour découvrir des aspects
méconnus de Paris, autour de neuf thèmes distincts, servant de trame à chaque promenade.
Le jeudi de 14h30 à 16h30 (à confirmer)
83
Sciences humaines
12.g iF
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Sciences humaines
1.
86
Histoire
Histoire de la franc-maçonnerie
Cycle introductif de 10 heures dispensé par Alain Queruel
Les grandes étapes de l’histoire de la franc-maçonnerie
2. Compagnons et francs-maçons aux xviiie et xixe siècles
3. L’apport des chimistes francs-maçons sous la Révolution et l’Empire
4. Templiers et francs-maçons
5. La franc-maçonnerie aux xixe et xxe siècles
c
Sciences humaines
Histoire
Introduction à l’histoire des sensibilités au xix e siècle
Cycle introductif de 10 heures dispensé par Anne-Emmanuelle Demartini
omment l’historien peut-il cerner des objets aussi subtils et évanescents que les sensations,
les émotions, les sentiments ? Peut-il repérer l’émergence de nouvelles sensibilités ? Ce cycle
entend présenter l’approche originale de l’histoire des sensibilités à la lumière de laquelle il propose de revisiter le xixe siècle. Partant du principe que les sens et les sentiments sont historiques,
le cours discute la thèse du « processus de civilisation » formulée par le sociologue Norbert Elias
et suggère les mutations des sensibilités collectives à l’époque contemporaine dans différents
domaines.
Cette introduction privilégiera l’étude des sens et de leurs usages et développera l’exemple
de l’histoire du goût, qui sera pris dans différentes acceptions (alimentaire, esthétique, culturel).
Programme des séances :
Séance 1 : Qu’est-ce que l’histoire des sensibilités ?
Séance 2 : Les sensibilités au prisme du « processus de civilisation »
Séance 3 : La sensibilité romantique
Séance 4 : Eloge du goût : sens gustatif et goûts alimentaires
Séance 5 : « La norme et le caprice » : bon goût et goûts esthétiques
87
l
Sciences humaines
Histoire
La table dans l’art pictural
Module de 24 heures dispensé par Patrick Rambourg
es artistes n’ont jamais manqué l’occasion de montrer en image des scènes de marché, de cuisine et de repas. Dès la plus haute antiquité, la table, au sens large du terme, est représenté dans
les arts picturaux, qu’ils soient sacrés, profanes, symboliques ou réalistes. Le contexte médiéval produit nombre d’images d’inspirations chrétiennes, comme les noces de Cana et la Cène,
mais aussi des images d’inspirations profanes comme la Tapisserie de Bayeux. Au xviie siècle, les
« natures mortes », outre leur symbolisme, témoignent de l’abondance alimentaire et du progrès
économique. La table présentée y est quotidienne, familiale ou festive. Les plaisirs gourmands
ne sont jamais bien loin, comme dans les œuvres des Impressionnistes imprégnées du contexte
gastronomique de leur époque. Alors qu’au xxe siècle la nourriture devient un symbole de la
société de consommation…
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Sciences humaines
« j
Histoire
Histoire des chefs et des cuisiniers
Module de 24 heures dispensé par Patrick Rambourg
e choisis, j’allie, je marie les parfums, les ingrédients, les fumets, les goûts, comme
d’autres les couleurs ou les mots. Il y a du peintre, du poète, de l’artiste dans le cuisinier » écrit le chef Raymond Oliver dans les années 1950. Depuis le Moyen Âge jusqu’au xxe
siècle, de Taillevent à Alain Chapel, en passant par François Pierre La Varenne, ce cours a pour
ambition de faire l’histoire des chefs et des cuisiniers, l’histoire de ceux qui ont fait la cuisine
française, en construisant un métier et un savoir-faire dont ils ont fait un art.
89
Sciences humaines
c’
Histoire
L’histoire de Paris (Moyen Age-Renaissance)
Module de 24 heures dispensé par Patrick Rambourg
est toy Paris, admirable cité,
Grand ornement de ce monde habité,
De tes voisins la crainte et la merveille,
A qui le ciel n’a donné de pareille…
Ces quelques vers de Ronsard illustrent bien la fascination dont Paris fait l’objet. Ses laudateurs firent très tôt l’éloge d’une ville hors du commun devenue capitale du royaume de France.
Sa position géographique, au croisement des grandes voies de communication, le regroupement
des instances du pouvoir, le prestige de son université qui attire des étudiants de toute l’Europe,
et son importante population, font de Paris la principale métropole de l’Occident médiéval.
Depuis longtemps, bien des auteurs ont raconté l’histoire de cette ville ; chaque siècle
apportant sa pierre à l’édifice. Mais que sait-on vraiment de Paris et de son histoire ? Comment
Lutèce est-elle devenue Paris, cette grande capitale connue de tous ? Tel sera le propos de ce
cours : montrer le développement d’une ville intrinsèquement liée à l’histoire de la France.
90
l
Sciences humaines
Histoire des religions
Une religion a-t-elle besoin de martyrs ?
Module de 20 heures dispensé par Marie-Françoise Baslez
e débat sur le rapport des religions à la violence traverse l’histoire des religions depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, malheureusement réactualisé par des événements spectaculaires et
tragiques depuis la fin du xxe siècle. La violence est-elle donc inhérente à toute religion, en particulier aux monothéismes, qu’il s’agisse des moines-guerriers de l’Antiquité tardive et du MoyenÂge ou des djihadistes d’aujourd’hui ? Cela revient fondamentalement à s’interroger sur ce qu’on
entend par « religion » et a se demander si les comportements et les pratiques d’une religion sont
déterminés de façon permanente et immuable par sa doctrine ou s’il ne faut pas plutôt privilégier
le rôle des croyants comme acteurs sociaux, ainsi que la spécificité du contexte événementiel.
Pour reprendre la thématique d’un ouvrage récent sur les tensions et violences religieuses au
Proche-Orient, il faut savoir passer « de la compassion à la compréhension ».
Cela conduit à réfléchir aussi à la caractérisation d’une « persécution ». Quand est-on fondé
à employer ce terme, en dehors de tout prédéterminé idéologique ? Comment distinguer, en
particulier, violence religieuse et violences sociales ? Le décalage étonnant entre le grand nombre
de « martyrs » recensés au xxe siècle et le petit (ou très petit) nombre des martyrs reconnus par
les Églises des premiers siècles conduit à s’interroger sur le sens à donner au mot et sur les dangers d’amalgame abusif : toutes les victimes ne font pas des martyrs, l’appréciation du judaïsme
se démarquant notablement de celle du christianisme et de l’islam. « Persécution » est un terme
inventé par les victimes, qui exprime le ressenti des victimes ; la « compréhension » des événements implique une approche phénoménologique, qui est celle des historiens.
On se propose donc de revisiter un certain nombre d’idées reçues. Tout d’abord, quel contenu historique et donc quel sens théologique faut-il donner à la formule des premiers chrétiens
– « Sang des martyrs, semence de chrétien » - qui paraît associer prosélytisme et persécution ? La
persécution est-elle alors le résultat prévisible ou même attendu du prosélytisme ? Faut-il parler
de « religions meurtrières », « mourir pour Dieu » entraînant à « tuer pour Dieu », comme une loi
de l’histoire, par une sorte d’effet symétrique de la persécution ? Dernière question, le martyre
est-il une forme de suicide de désespoir, le fait de marginaux qui n’attendent plus rien de la
société et placent toute leur espérance dans l’après-mort : pourtant, ce qui est vrai de certaines
sectes intransigeantes ne l’était pas des premiers chrétiens qui ne contestèrent jamais l’ordre
établi.
91
Ce cours fera une large place à l’histoire de l’Antiquité. En effet, c’est l’histoire du christianisme antique qui a généré et continue de générer le débat sur la violence religieuse à cause de
l’invention d’une théologie du martyre et du retournement de situation, le persécuté devenant
à son tour persécuteur. Surtout, les exemples et les figures de l’Antiquité sont aujourd’hui fréquemment convoqués dans l’analyse d’événements et de phénomènes récents dans l’idée que
leur compréhension s’enrichit de la comparaison avec un passé lointain. Cela peut relever d’un
comparatisme et d’amalgames hasardeux, conduisant à une indétermination conceptuelle et à
une interprétation globalisante du fait religieux, mais cela facilite aussi une lecture critique en
évitant d’extrapoler un cas individuel à cause de son impact émotionnel immédiat.
92
Sciences humaines
1.
Histoire des religions
Le monde des églises Syriaques
Cycle introductif de 10 heures dispensé par Françoise Briquel-Chatonnet
Édesse
Édesse, aujourd’hui Sanli Urfa au Sud de la Turquie, a été le coeur et l’origine de la culture
syriaque. On esquissera l’histoire de la ville, son rôle dans la vie des Églises et sa place dans la
tradition.
2. La mission en Orient et la diffusion du christianisme
Si la diffusion de la religion chrétienne en Méditerranée est assez bien connue, on ignore
souvent les modalités de la mission en Orient, et notamment hors de l’empire romain, l’arrivée
du christianisme dans l’empire perse et sa diffusion jusqu’en Inde et en Chine. Or l’élan missionnaire des Eglises syriaques, et singulièrement l’Eglise d’Orient, sans l’appui d’aucun pouvoir
politique, a été tout à fait remarquable.
3. Naissance et histoire des Églises de culture syriaque
La situation politique et les discussions christologiques du Ve siècle ont entrainé en Orient
des divisions, et la constitution d’Églises séparées que l’action de la papauté a encore divisées à
l’époque moderne. C’est cette évolution historique qui a abouti au paysage actuel du christianisme au Proche-Orient que l’on développera.
4. Retrait du monde et monachisme en Orient
Le christianisme de Syrie a connu très tôt un mouvement ascétique strict et développé des
formes extrêmes de retrait du monde comme le stylitisme. C’est à ces formes et au développement du monachisme que
5. Abraham
à travers la figure d’Abraham évoquée par différents auteurs, on tentera une première
approche de la littérature en langue syriaque, et notamment du genre des controverses avec les
autres religions, musulmane et juive.
93
Sciences humaines
d
Histoire des religions
Mythes et religions en Grèce ancienne
Module de 18 heures dispensé par Pierre Ellinger
epuis plusieurs décennies, aussi bien en France que dans la recherche internationale,
les études sur la religion, les mythes et les dieux grecs ont connu, dans leurs approches, leur
documentation et leurs méthodes, des progrès considérables qui en ont profondément renouvelé
l’image. On cherchera à donner une présentation de certains de ces nouveaux résultats, de la
question du sacrifice à la diversité des panthéons locaux et des modes d’action des dieux. Ce qui
nous entraînera aussi, bien loin du Parthénon et de l’acropole d’Athènes, par les sentiers escarpés
et les gorges des torrents de l’Arcadie, jusque chez les loups du mont Lycée, ou par-delà les flots
de la Méditerranée, là où le fantôme de sa victime poursuit le meurtrier, là où le myste, se fiant
au passeport de sa lamelle d’or, cherche la fontaine de vie de l’autre monde dans la nuit qui le
conduit à la grotte crétoise du Zeus de l’Ida.
Suggestions de lecture :
J.-P. Vernant, L’Univers, les dieux, les hommes. Récits grecs des origines, Paris, Seuil, 1999.
L. Bruit Zaidman, P. Schmitt-Pantel, La religion grecque, Paris, Armand Colin, coll. « Cursus »,
1989, rééd. 2002.
L. Bruit Zaidman, Les Grecs et leurs dieux.Pratiques et représentations religieuses dans la cité
classique, Paris, Armand Colin, coll. « U », 2005.
M. Detienne, Apollon le couteau à la main, 1998.
P. Ellinger, Artémis, déesse de tous les dangers, Paris, Larousse, Dieux, mythes et héros, 2009.
94
Philosophie
95
Philosophie
d
Dieu : Dieu et le Mal (deuxième partie)
Cours de 42 heures dispensé par Marie-Pierre Baudrier
« Toute l’harmonie du monde ne vaut pas la souffrance d’un enfant »
Dostoïevski, Les Frères Karamazov
ieu parce que le mal ? ou le mal parce que Dieu ?
C’est avec les gnostiques que nous entamerons ce second volet de notre réflexion, car la Gnose
affirme que la création est mauvaise, et que le mal est infini.
De sorte que l’affirmation leibnizienne selon laquelle Dieu a créé « le meilleur des mondes possibles » a ainsi pu paraître comme une atroce plaisanterie, ou bien encore l’expression d’un cynisme absolu ! Quel sens devons-nous accorder ici à l’idée de possible ? Et que devient l’idée de
Réel à son contact ?
C’est à une méditation profonde autant que troublante que nous invite Leibniz sur les rapports
que le possible entretient avec le réel. Troublante parce que, bien évidemment le mal existe, qui
semble bien ruiner l’affirmation de Leibniz et poser la question de la responsabilité de Dieu :
Dieu est-il coupable ou innocent ? Ce sera au discours de théodicée de trancher cette question et
d’établir l’innocence de Dieu.
Le silence de Dieu face à la question du mal nous invite à le poser comme incompréhensible
autant qu’irreprésentable. Dès lors il nous faut renoncer à le comprendre et abandonner la voie
de la théologie rationnelle pour s’aventurer dans sa « ténèbre lumineuse », qui excède toute affirmation, et ne se peut approcher que par la « voie négative » ? Dieu est Inconnaissance… Maître
Eckhart, Nicolas de Cues, et avant eux Denys l’Aréopagyte ont expérimenté l’apophatisme , cet
anéantissement de la pensée et de la parole pour tenter de s’unir à l’Ineffable.
S’ouvre alors la voie mystique et ses égarements divins, poursuivie par sa cohorte d’anachorètes
et reclus en tout genre, Brouteurs et Stationnaires, Stylites et Dendrites dont nous évoquerons
les extravagances et, pour les mystiques, étudierons certains de leurs textes, avant que de nous
pencher sur la notion de « Numineux », introduite par le grand historien des religions, Rudolf
Otto, dans son ouvrage sur Le Sacré.
Ce parcours étant accompli, nous nous interrogerons enfin, sur « La mort de Dieu », telle
qu’elle vient hanter ou peut-être clore la scénographie occidentale du divin.
Une bibliographie conséquente sera donnée au début du cours. On pourra néanmoins se
reporter, si on le souhaite à :
Théologiens et Mystiques au Moyen-Âge. Textes choisis et présentés par Alain Michel. Folio
- Les hommes ivres de Dieu de Jacques Lacarrière. Points/« Sagesse ».
- L’idole et la distance de Jean-Luc Marion. Livre de Poche/Biblio-essais.
96
Philosophie
Cours Histoire de la Philosophie : xixe siècle
III - L’humanisme en péril
Cours de 36 heures dispensé par Marie-Pierre Baudrier
s
Ce cours est le premier volet d’un triptyque :
philosophie religieuse ; philosophie sociale ; philosophie et sciences,
qui achèvera notre parcours du xixe siècle.
i Hegel est incontestablement la « grande figure » autour de laquelle se recompose la scène
philosophique de la deuxième moitié du xixe siècle et début du xxe , il est aussi, et , peut-être de
ce fait même, celui qui incarne une impasse de la philosophie dont il sera nécessaire de sortir.
Meurtre du Père.
En effet, en écrivant dans la Préface de la Phénoménologie de l’Esprit, « Le Vrai est le Tout »
ou bien encore « C’est seulement comme science ou comme système que le savoir est effectivement réel », Hegel va susciter une véritable ligne de fracture qui va opposer les « philosophes
du système » - garants désormais d’une scientificité exigée par la philosophie contemporaine
autant que par les sciences humaines alors naissantes - aux philosophes « anti-système » formant une troupe hétérogène, mais qui partage néanmoins le même rejet de l’idée de système,
dans laquelle ils voient une éviction de l’individu, de sa conscience, de sa volonté, de son existence au profit d’hypostases que sont l’Esprit Absolu, la Raison, l’état etc… Il ne saurait y avoir
de système qui puisse rendre compte de la totalité de l’existence humaine.
Dans son Post Scriptum aux Miettes philosophiques (1846), le philosophe danois Sören
Kierkegaard affirme qu’« il peut y avoir un système logique, mais qu’il ne peut y avoir un système
de l’existence » Avant Sartre, l’existentialisme serait fondamentalement un humanisme… Quant
à Nietzsche, il qualifie le recours au système comme « un manque de probité intellectuelle » !
Ce cours aimerait montrer qu’au de-là de la question du rejet ou du recours au système,
c’est bien celle de l’humanisme qui se pose. Comment faire de l’Homme une valeur absolue, si
l’on se détourne ainsi de l’individu, réduit à un élément contingent, instrument nécessaire à
l’accomplissement de l’Histoire ? Comment passer outre son intériorité ? L’on comprend alors
que ce soit sur le terrain de la religion, plus exactement d’une philosophie de la religion que
s’entreprenne le dépassement de la philosophie hégélienne.
Notre réflexion s’articulera autour de trois moments essentiels du point de vue de notre
modernité :
97
1. Les jeunes hégéliens de gauche et la question de la religion. On s’attachera tout particulièrement à l’étude de l’Essence du Christianisme, de Ludwig Feuerbach.
2. La Sécession marxienne et l’édification de la théorie du Matérialisme Historique
3. Kierkegaard ou l’angoisse fondatrice.
Conseils de lecture
L.Feuerbach : L’Essence du Christianisme (P.U.F)
K.Marx : L’Idéologie Allemande (Editions Sociales)
S.Kierkegaard : Le concept d’angoisse ; Miettes philosophiques ; Post-scriptum (Gallimard, Idées)
98
Psychologie
2.F
2
1.T
3
2.T
4
99
Psychologie
Introduction à la Psychanalyse
1. De l’Inconscient avant Freud
à l’élaboration de la Psychanalyse
Cours de 42 heures dispensé par Léonardo Arriéta
a
2. De la théorie freudienne à la structuration langagière
Cours de 42 heures dispensé par Léonardo Arriéta
rgument
Entre théorie et pratique, entre démarche personnelle et expérience clinique professionnelle, cette praxis qu’est la Psychanalyse nous confronte à chaque fois à un nouage d’éléments
hétérogènes lorsqu’il s’agit de transmission. Ceci étant une affaire d’inconscient, ce qui peut être
restitué d’une telle discipline nous engage, depuis Sigmund Freud, dans un parcours qui tourne
autour de ce savoir qui ne se sait pas et nous confronte à des formations et à des structures à
partir desquelles les fondations mêmes de nos échanges et nos cultures peuvent prendre sens.
Proposer une Introduction à la Psychanalyse au sein des enseignements de l’Université Ouverte est dès lors une mise à l’épreuve de ce que le savoir psychanalytique peut forger à une telle
place. En ce lieu vivant d’échanges, de rencontres et de partages qu’est l’Université Ouverte, où
la perspective d’un enrichissement mutuel est promue au premier plan, c’est à une transmission
vivante que nous sommes convoqués. Nous nous écartons ainsi des rapports figés où se retrouve
séquestré un quelconque savoir, pour laisser une ouverture aux interrogations et investigations
que chacun voudrait faire partager dans le but d’une progression en commun. Nous verrons
comment cette fenêtre qui s’ouvre à une réflexion partagée peut être tout à fait propice à une
libre articulation des concepts développés par la Psychanalyse à ce jour.
Ainsi, et au-delà d’une transmission conceptuelle qui ne saurait être compromise, cet enseignement nous permettra de nous engager en même temps dans des voies autant historiques,
philosophiques, anthropologiques, sociologiques ou psychopathologiques, qui renvoient à la vie
quotidienne. Des lectures qui, à défaut d’être personnalisées, nous dégagent la voie pour accéder
à une connaissance des éléments à partir desquels nous pouvons encore réinterroger ce domaine
inconscient, lequel par définition, se dérobe en permanence à toute saisie directe.
Pour la première année, De l’Inconscient avant Freud à l’élaboration de la Psychanalyse, nous
commencerons par revisiter ce temps d’avant la Psychanalyse où le terme d’inconscient circulait déjà avant Freud. Nous distinguerons à leur tour les conceptualisations des pratiques qui
depuis mettent en jeu ce qui est de nos jours formellement articulé à une thérapeutique. Cette
révision liminaire des notions et procédés psychiques présents dans l’histoire, nous laissera le
100
temps d’aborder les sentiers à partir desquels Freud va commencer à théoriser la pratique de sa
confrontation à l’hystérie.
Pour la seconde année, De la théorie freudienne à la structuration langagière, nous continuerons à aborder les sentiers à partir desquels Freud a théorisé la pratique de la psychanalyse. Nous
retrouverons ces formations de l’inconscient qui apparaissent dans la vie quotidienne, pour comprendre leur lien à la vérité du sujet qui se manifeste. Et nous avancerons dans la Métapsychologie
freudienne pour rendre compte des pulsions et de cet au-delà du plaisir qu’instaure la répétition.
C’est seulement à partir de ces préalables que nous pourrons saisir la place que prend le langage
dans la structuration psychique. Nous pourrons ainsi nous engager dans la voie ouverte par
Jacques Lacan, le « retour à Freud », et ainsi progresser en reprenant des références fondamentales
issues de l’Anthropologie, de la Linguistique et de la Philosophie. Notre mode d’appréhension des
notions psychanalytiques se tiendra ainsi du même fil que celui de Freud et de Lacan, mais aussi
d’autres grands auteurs de la psychanalyse que nous aurons l’honneur de revisiter.
101
f
Sciences Ouvertes
idèle à l’esprit même qui a présidé à la
création de l’Université Ouverte,
Sciences Ouvertes est né de la volonté d’ouvrir
davantage l’UO aux différentes disciplines
scientifiques présentes à Paris Diderot, et plus
spécifiquement sur les recherches qui y sont
conduites. Les conférences qui vous seront
proposées le seront donc par des enseignantschercheurs de l’Université Paris Diderot, qui
ont bien voulu mettre à notre portée une partie de leurs connaissances et de leurs travaux
Il y a urgence, nous le savons ! car :
« Nulle éthique antérieure n’avait à prendre
en considération la condition globale de la vie
humaine et l’avenir lointain et l’existence de
l’espèce elle-même ; le fait que l’enjeu présent
porte précisément là-dessus exige, pour le dire
en un mot, une nouvelle conception des droits
et des obligations, dont nulle éthique et nulle
métaphysique du passé n’offrent ne fût-ce que
les simples principes… » (H. Jonas, Le principe
de Responsabilité, I, 1)
Ces conférences n’ont absolument pas
vocation à se substituer aux enseignements
scientifiques délivrés à l’Université Ouverte
qui demeurent de tous les points de vue des
enseignements irremplaçables ; elles visent, au
contraire, à en inciter la fréquentation en promouvant la curiosité scientifique sous toutes
ses formes, mais aussi en suscitant la réflexion
des citoyens du monde que nous sommes
L’année universitaire 2013/2014 vous
a proposé des conférences en sciences physiques, biologie (biologie et société, biologie
génétique), sciences et environnement. Des
cycles ou bien des conférences isolées vous ont
été présentés. Toutes ont été assurées par des
enseignants-chercheurs et des chercheurs de
Paris Diderot.
Sciences Ouvertes se veut donc un lieu
de rencontres, d’échange d’idées, de questionnements et de débats afin que nous puissions
mieux comprendre les enjeux sociétaux et
humains engagés par l’évolution des sciences
et des technologies, que nous puissions agir et
préparer l’avenir de façon citoyenne c’est-à-dire
responsable. En un mot que nous devenions
acteurs dans l’application de ce que le philosophe Hans Jonas a appelé « le principe de
responsabilité ».
102
Le programme 2014 / 2015 sera détaillé
dans la brochure « Sciences Ouvertes » qui sera
mise à votre disposition fin juin/ début juillet.
Publications
Expositions
Les catalogues des expositions :
• « Paulmiers, Roumieux, Jacquaires : quêtes et
errances médiévales »
• « Troncs communs.... ou moins communs »
• « De l’Empyrée à la sphère de l’air troublé :
Les hommes et le Ciel au Moyen Âge »
• « Groupements végétaux en forêt de Fontainebleau »
• « Promenade en Baie de Somme »
• « Les Arts Libéraux, portes de la Sagesse au
Moyen Age »
• « Les géniales inventions des fleurs : pièges,
astuces et stratagèmes… »
Certains groupes d’étude ont abouti à l’organisation d’expositions.
Disponibles au secrétariat
de l’Université Ouverte
Les travaux des Universités d’Eté
• 1993/1994, 1994/1995 et 1995/1996, avec
le concours du Service Commun de Formation
Continue : « Terres à découvrir, terres à parcourir ».
Les catalogues :
• « Citoyenneté »
• « Aide-Mémoire » du groupe de biologie génétique
• « Rencontre des deux rives »
• « Les hommes et la nature au Moyen Âge »
• « Images de quelques animaux du bestiaire
médiéval »
• « La création artistique aux temps de la modernité xxe et xxie siècles »
• « Néoplatonisme et arts de la Renaissance à
Florence au Quattrocento »
L’Université Ouverte a obtenu en 2007
la médaille d’or du prix de la recherche UFUTA,
pour le catalogue « Les hommes et la nature au
Moyen Âge ».
• En 1994-1995 :
- « Paulmiers, Roumieux, Jacquaires, Quêtes et
Errances médiévales »
- « Ancêtres ou géants : les arbres remarquables
de France »
• En 1995-1996 :
« Groupements végétaux en forêt de Fontainebleau ».
• En 1996-1997 :
« De l’empyrée à la sphère de l’air troublé.
Les hommes et le Ciel au Moyen Age ».
« Paysages de France »
• En 1997-1998 :
« Promenade en Baie de Somme »
• En 1999-2000 :
« L’érosion sculpte le paysage »
• En 2000-2001:
« Les Arts Libéraux , portes de la Sagesse au
Moyen Age »
• En 2000-2001 :
« La femme dans la Bible »
Certaines de ces expositions ont voyagé
à travers la France (Charente, Creuse, Paris,
Région parisienne, Marne…)
103
Activités diverses
Groupes de lecture : organisés par les stagiaires, 2 groupes se réunissent environ une
fois par mois.
Apostille : depuis 1999 / 2000 un journal de
l’Université Ouverte, l’Apostille, paraît trois
fois l’an. Il est entièrement réalisé par des stagiaires bénévoles de l’UO. L’Apostille est un
lien entre les différentes composantes de l’UO.
Le journal leur permet de s’exprimer par la publication de textes émanant des stagiaires, des
enseignants et des administratifs. C’est aussi
un organe d’information pour ce qui a trait aux
activités de l’UO.
Groupe de conversation en espagnol : Depuis
la rentrée 2005, quelques hispanistes et hispanophones se rencontrent pour converser dans
la langue de Cervantès, pour le plaisir, de façon
informelle, ceci afin de parfaire la compréhension de l’espagnol parlé. Ce groupe fonctionne
sur le même principe que les groupes de lecture
(une fois par mois), à l’initiative des stagiaires.
Débattre en anglais : Dans la droite ligne de
la tradition anglo-saxonne et de nombreuses
universités anglophones, l’Université Ouverte
propose de débattre en anglais. Chaque séance
porte sur un thème précis, proposé et adopté
par les participants: sujets de société, films et
nouvelles. Chacun y prend part avec des idées
ou des opinions divergentes. Certains travaillent les arguments pour, d’autres préparent
les arguments contre.
104
Depuis plusieurs années - tous les 15 jours,
pendant 2 heures - une quinzaine de stagiaires
participent à ces débats dont ils apprécient
l’humour et le sérieux. Une très bonne maîtrise
de l’anglais est indispensable.
Toutes ces activités sont gratuites.
Inscriptions
Disponibles au secrétariat
de l’Université Ouverte
Journée de concertation : présentation de
tous les programmes des cours,
Chaque stagiaire s’inscrivant peut inscrire UNE autre personne par procuration.
Le mercredi 17 septembre 2014,
• Pièces à fournir :
• les mêmes que pour une inscription
(voir plus haut)
• photocopie de la pièce d’identité de
la personne à inscrire
• courrier signé attestant de sa demande
d’inscription par procuration
• limite de dépôt des procurations :
26 septembre 2014
(Sous réserve de la disponibilité d’un amphithéâtre)
(entrée par l’Esplanade Pierre Vidal Naquet
– voir plan du campus)
De 9h30 à 12h et de 14h à 16h.
à 9h30 : Arts, Lettres, Sciences
humaines
à 14h : Sciences
Inscriptions :
• Dates des inscriptions :
Jeudi 2 et vendredi 3 octobre 2014 :
de 9h à 17h sans interruption, toutes
disciplines confondues,
9 Esplanade Pierre Vidal Naquet
75013 Paris (Bâtiment Grands Moulins,
aile C, 1er étage)
Métro : ligne 14 - Bibliothèque F. Mitterrand
Bus : lignes 62, 64, 89, 132, 325
RER : ligne C - Bibliothèque F. Mitterrand
• Pièces à fournir pour une inscription :
• 1 pièce d’identité
• 2 photos d’identité (1 seule pour les
anciens stagiaires)
• 2 timbres
• 1 titre de paiement (chèque)
• votre adresse courriel si vous en possédez une, imprimée sur papier
Des renseignements complémentaires, ainsi
que la confirmation de la date de la journée de
concertation, seront communiqués, par courrier, début septembre.
Début des
enseignements :
semaine du
13 octobre 2014.
Une carte de stagiaire de l’Université
Ouverte est délivrée, par le SeFoCoPP, aux
inscrits à l’Université Ouverte.
105
Frais d’inscription (en €)
Type d’ens.
Tarif
Type
Durée Plein Dégressif
Arts - Architecture L’hôtel particulier en France
Cours
42h
233
195
Arts - Architecture Grands décors français 1500-1815 Cours
42h
233
195
Arts - Esthétique médiévale et de la Renaissance
Cours
42h
233
195
Arts - Analyse des œuvres d’art
Module
20h
111
81
Arts - Initiation à l’art plastique
Atelier
42h
255
225
Arts - Techniques en art plastique : perfectionnement Atelier
42h
255
225
Arts - Musique de Film
Module
20h
111
81
Arts - Musique Découverte du monde de l’opéra
Module
10h
56
26
Arts - Histoire de la Musique aux travers des arts picturaux Cours
46h
256
218
Arts - Orchestre et son histoire au fil des siècles
Cours
40h
222
184
Arts - Musique et interprétation :
Module
18h
100
70
écoutes comparées d’œuvres majeures
Arts - Les Genres musicaux : écoutes et analyse d’œuvres Module
24h
134
104
Arts - Visites-Conférences des sites musicaux
Module
20h
122
92
remarquables en Île de France
Arts - Théâtre : Pratique théâtrale et représentation
Cours
69h
383
353
Audiovisuel - Cinéma Analyse de films ?
Atelier
60h
363
333
Audiovisuel - Cinéma : au jeu du désir
Atelier
60h
363
333
Audiovisuel - Cinéma :oser écrire avec images
Atelier
64h
388
358
Civilisation en Egypte Ancienne
Module
24h
134
104
Civilisations précolombiennes
Module
24h
134
104
Civilisations subsahariennes : Africaines d’hier
Cours
42h
233
195
et d’aujourd’hui
Civilisation brésilienne : un regard sur la civilisation Cours
36h
200
135
à travers le cinéma
Civilisation brésilienne : arts et cultures brésiliennes Cours
28h
156
126
Civilisation japonaise : Introduction à l’art du Japon Module
18h
100
70
Géopolitique - Défense de l’Europe ou Europe
Cours
36h
200
135
de la défense
Enseignement
106
Enseignement
Géopolitique des nouveaux enjeux et défis
Géopolitique de l’Antarctique : le Groenland,
laboratoire des scenarii futures ?
Sociopolitique : Initiation à la science politique
Langues - Anglais niveau 1
Langues - Anglais niveau 2
Langues - Anglais niveau 3
Langues - Anglais niveau 4
Langues - Anglais niveau 5
Langues - Anglais niveau 6
Langues - Espagnol DAEU - niveaux 1 et 2
Langues - Espagnol conversation niveau débutant
Langues - Espagnol conversation niveau intermédiaire
Langues - Espagnol conversation niveau avancé
Langues - Italien niveau 1
Langues - Italien niveau 2
Langues - Italien niveau 3
Langues - Italien Improvisation et cinéma
Langues – Russe niveau débutant
Langues – Russe niveau intermédiaire
Atelier d’écriture : Découverte
Atelier d’écriture : Approfondissement
Lettres Littérature : Nerval
Lettres Littérature :
Roman et Révolution au xixe siècle
Lettres Littérature - L’URSS de Staline, témoignage
et fiction
Lettres Littérature - Louis Ferdinand Céline Voyage
au bout de la nuit
Lettres Littérature - Art et Littérature : Littérature
Japonaise
Type d’ens.
Tarif
Type
Durée Plein Dégressif
Module
10h
56
26
Module
10h
56
26
Module
Cours L
Cours L
Cours L
Cours L
Cours L
Cours L
Cours
Cours L
Cours L
Cours L
Cours L
Cours L
Cours L
Cours L
Cours L
Cours L
Atelier
Atelier
Module
Cours
10h
46h
46h
46h
46h
48h
46h
36h
36h
36h
36h
24h
36h
36h
48h
46h
46h
33h
33h
10h
48h
56
279
279
279
279
291
279
200
218
218
218
145
218
218
291
279
279
200
200
56
290
26
241
241
241
241
253
241
135
180
180
180
120
180
180
253
241
241
170
170
26
252
Cours
48h
290
252
Cours
48h
290
252
Cours
36h
200
135
107
Type d’ens.
Tarif
Type
Durée Plein Dégressif
Lettres Littérature - Littérature Italienne
Cours
42h
233
195
Sciences - Biologie Ecologie
Cours
36h
200
135
Sciences - Biologie génétique Introduction
Cours
36h
200
135
Sciences - Biologie : Des origines à la vie à la biologie Cours
36h
200
135
synthétique
Sciences - Géologie : La Lune Géologie et exploration Module
24h
134
104
Sciences - Géologie : Extinction des espèces
Module
24h
134
104
la biosphère menacée
Sciences - Mathématiques
Cours
42h
233
195
Sciences - Physique : Cosmologie moderne
Cours
36h
200
135
Sciences - Physique : Réflexion sur la physique
Cours
42h
233
195
Sciences Naturelles : Traces de vie
Cours
36h
200
135
Sciences Naturelles : La botanique, une affaire
Cours
36h
200
135
de famille
Sciences Naturelles : les promenades parisiennes
Module
18h
100
70
Sciences Humaines : Psychanalyse 1
Cours
42h
233
195
Sciences Humaines : Psychanalyse 2
Cours
42h
233
195
Sciences Humaines Histoire de la Franc-Maçonnerie Module
10h
56
26
Module
10h
56
26
Sciences Humaines - Histoire : Introduction
e
à l’histoire des sensibilités au xix siècle
Sciences Humaines - Histoire de la cuisine :
Module
24h
134
104
la table dans l’art pictural
Sciences Humaines - Histoire des chefs
Modules
24h
134
104
et des cuisiniers
Sciences Humaines - Histoire de Paris Moyen Âge,
Module
24h
134
104
Renaissance
Sciences Humaines - Histoire des religions – Religions Module
20h
111
81
et martyrs
Sciences Humaines - Histoire des religions :
Module
18h
100
70
Mythes et religions en Grèce ancienne
Sciences Humaines - Histoire des religions :
Module
10h
56
26
Le monde des églises syriaques
Enseignement
108
Enseignement
Sciences Humaines - Philosophie : Dieu et le Mal
Sciences Humaines - Philosophie : L’Humanisme
en péril
Type d’ens.
Tarif
Type
Durée Plein Dégressif
Cours
42h
233
195
Cours
36h
200
135
> Le tarif dégressif s’applique en cas d’inscription à plusieurs enseignements, et
porte sur l’enseignement le moins cher.
> Les demandes d’annulation d’inscription peuvent donner lieu à un remboursement ou un avoir, dont le montant est calculé sur la base du tarif dégressif. Dans tous
les cas un justificatif (certificat médical, déménagement…) sera exigé.
109
Plan du campus
Administration SeFoCoPP :
Bâtiment les Grands Moulins
Salles de cours : Halle aux Farines
111
Direction de la publication :
Christine Clerici
Conception & mise en page :
Imprimerie Paris Diderot - 01 57 27 63 03
[email protected]
Illustrations couverture & intérieur :
Figures extraite de l’Encyclopédie de Denis Diderot
design©universitéparisdiderot - Service Communication
Impression :
La Fourmi Epsilon
3
Fig. 10
8
9
1
2
4 5
7
6
Université Paris Diderot − Paris 7
SeFoCoPP - Sciences Ouvertes
Bâtiment Grands Moulins
Aile C, 1er étage, bureau 185C
5 rue Thomas Mann
75205 Paris Cedex 13
Case courrier 7057
Téléphone : 01 57 27 64 55
Télécopie : 01 57 27 54 51
www. univ-paris-diderot.fr/FC