Février 2016
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REVUE DE PRESSE Février 2016 LE-GAZ.FR 1 février 2016 FROIDNEWS 1 février 2016 TRANSPORTINFO.FR 1 février 2016 TRANSPORTISSIMO.COM 1 février 2016 ROUTIERS.COM 2 février 2016 BREF RHONE-ALPES AUVERGNE 03 février 2016 WK-TRANSPORT-LOGISTIQUE.FR 3 février 2016 L'OFFICIEL DES TRANSPORTEURS 5 février 2016 LA VIE DU RAIL 5 février 2016 TRANSPORTISSIMO.COM 8 février 2016 STRATEGIES LOGISTIQUE 10 février 2016 TRANSPORT INFO 12 février 2016 L'OFFICIEL DES TRANSPORTEURS 12 février 2016 TRANSPORTISSIMO.COM 15 février 2016 TRANSPORTISSIMO.COM 17 février 2016 SUPPLYCHAIN MAGAZINE 17 février 2016 TRANSPORTISSIMO.COM 18 février 2016 DECISIONATELIER.COM 23 février 2016 TRANSPORTINFO.FR 26 février 2016 LA RENAISSANCE DU LOIR ET CHER 26 février 2016 TRANSPORTINFO.FR 26 février 2016 L’OFFICIEL DES TRANSPORTEURS 26 février 2016 L’OFFICIEL DES TRANSPORTEURS 26 février 2016 L’OFFICIEL DES TRANSPORTEURS 26 février Ain Allier Ardèche Cantal Drôme Isère Loire Haute-Loire Puy-de-Dôme Rhône Savoie rhône-alpes Haute-Savoie 3 février 2016 - n° 2232 >>Dans ce numéro Adeo 7 Agrati La Bridoire 6 Aiju 7 Annecy Base Camp 6 Astra 5 Aubert & Duval 9 Baguette Academy 2 Caisse d’Epargne Rhône Alpes 2 CCI Lyon Métropole 10 CGPME 11 Cluster Montagne 9 CMA du Rhône 8 Diois Industrie 5 Easyjet 10 Eiffage 10 EPI Center 7 ERDF 8 Femmes Chefs d’Entreprise 12 Floriot 10 FNAIM du Rhône 9 H. Granger-Veyron 6 Ijsberg 2 King Jouet 4 Labojal 8 Lazard 4 Le Châtelard 1802 2 Limagrain 11 Mauriac Récupération6 Méca TP 6 Métropole de Lyon 4-8 Musée des Tissus 8 NextStage 2 Orange Labs 5 Philippe Hugonnard 5 Place d’Echange 10 Plastic Omnium 11 PSA Peugeot-Citroën 2 Recépieux 2 Région Auvergne Rhône-Alpes 10 Rhône-Alpes PME 8 Riso France 2 RTE 9 Sara Développement 8 Semcoda 5 Slat 2 Solvay 10 STMicroelectronics 7 Tenerrdis 9 Thermes de Neyrac 6 Transpolis 9 Transports Thévenet 3 UCI Rhône-Alpes 4 Vieo Habitat Innovant 5 A U V ER G NE L’ a c t u a l i t é d e s e n t r e p r i s e s e t d e s c o l l e c t i v i t é s r é g i o n a l e s Les Gillet, pères de la chimie lyonnaise L ’actualité du Musée des Tissus, dont l’avenir se jouera dans les prochains mois (lire page 8), nous rappelle l’importance de Lyon dans l’émergence de quelques industries majeures. C’est le cas de la chimie que la famille Gillet a dominé pendant plus d’un siècle. Depuis la création par François Gillet d’un modeste atelier de teinture pour soie en 1838, le groupe familial est devenu une galaxie de sociétés centrée sur le textile artificiel, avant d’être démantelée à partir des années 1960. C’est le sujet d’un remarquable ouvrage présenté la semaine dernière par son auteur Hervé Joly*, lors d’une conférence organisée par l’Institut Confluence en présence de Philippe Desmarescaux, ancien directeur général de Rhône-Poulenc. Roanne ou Chambéry. Il se montrera aussi dans des secteurs aussi divers que la papeterie (Cellulose du Pin, Condat), le film plastique (La Cellophane) ou l’agroalimentaire (la Blédine à Villefranche). La longévité (cinq générations) du groupe Gillet a été exceptionnelle. Tous les fils y ont été intégrés, ainsi qu’une partie des gendres, avec des managers à chaque génération qui ont tous eu des carrières très longues. “La famille donne du temps, de la constance, de la persévérance, ce qui est la clé de la réussite sur le long terme. Il faut encourager le capitalisme familial”, insiste Philippe Desmarescaux. Mais les Gillet ont fini par jeter l’éponge. Sa branche textile (Celtex) puis la chimie (Progil) seront cédées à Rhône-Poulenc dans les années 1960. C’est alors le chant du cygne pour une dynastie qui sortira bientôt du jeu industriel avec la vente des derniers bijoux : ses teintures au groupe Chargeur de Jérôme Seydoux, la banque d’affaires Morin-Pons à la Dresdner. “Dès le début des années 1960, le rendement du capital a beaucoup baissé. Faire de l’industrie ne rapportait plus rien. La décolonisation et la concurrence des pays européens ont fait le reste. De nombreuses entreprises familiales n’ont pas survécu”, analyse Hervé Joly. Le nom de Gillet n’évoque plus grand chose pour les jeunes générations lyonnaises, à part peut-être le nom d’un quai de Saône et celui d’une ancienne maison familiale de la Croix-Rousse devenue centre de culture contemporaine, la Villa Gillet. Et pourtant ! Même si le groupe familial constitué au fil des décennies est d’une complexité à décourager les financiers les plus avisés, il restera comme un acteur majeur de l’histoire française du textile. Le seul CTA (Comptoir des Textiles Artificiels) Epoque révolue, donc. Dans la Héritière de la chimie régionale, CPE Lyon employait 12 000 personnes, forme 150 ingénieurs chimistes chaque année. chimie, le temps des congloen 1950, dans 14 usines. Dix mérats a disparu, l’heure est à ans plus tard, quand il passe à spécialisation. En décembre, on 100 % sous la coupe des Gillet, il contrôle la quasi-totaapprenait que Sanofi, le plus grand employeur privé de lité de la production nationale de tissus synthétiques. Lyon, envisageait de se séparer des activités de santé aniParmi les autres filiales ou participations, il faut citer la male de sa filiale Merial. Une autre page se tourne. Rhodiaceta et la Tase (la plus importante usine française Didier Durand de textiles artificiels lors de sa construction à Vaulx-en- @didierldurand Velin). Le conglomérat et ses dizaines d’entités ont marqué le paysage industriel de la région lyonnaise mais aussi de la vallée du Rhône, de Grenoble (Pont-de-Claix), * “Les Gillet de Lyon, fortunes d’une grande dynastie industrielle (1838-2015)” ; éd. Droz ; 2015 ; 512 pages. > > suivez l’actualité économique régionale sur www.info-economique.com e n t r e p r i s e s >> Edition IDM Rhône-Alpes 66, cours Charlemagne BP 2429 - 69219 Lyon Cedex 2 Tél. 04 37 49 77 90 Fax 04 78 64 51 69 [email protected] RCS Paris 480 018 217 >> Rédaction Directeur de publication Didier Durand Secrétaire générale de rédaction Corinne Delisle Secrétaires de rédaction Steven Dolbeau Nadia Lemaire Journalistes Dorothée André-Micolon Jean-François Bélanger Pascal Burgues Vincent Charbonnier Philippe Cornaton Sylvie Jolivet Richard Michel Alban Razia Vincent Riberolles Bénédicte Rollet Claude Thomas Patrick-Michel Vercesi Assistante Pascale Paillet Web Florian Boissy >> Abonnements Aycha Megdoud 04 37 49 77 96 Nadjet Taarabit 04 37 49 77 95 Vente au n° : 15 E ttc Abonnement 1 an (42 nos) : 529 E ht (540,11 E ttc) Retrouvez toutes les offres d’abonnement sur www.info-economique.com >> Direction commerciale Vincent Eyrignoux 04 37 49 77 90 [email protected] >> Développement événements Nathalie Serre 04 37 49 77 94 [email protected] Dépôt légal CPPAP n° 0 716 I 79 536 ISSN 0006-9566 >> Impression Imprimerie Chirat 42540 Saint-Just-la-Pendue Reproduction interdite. Toutes les photos non signées sont en droits réservés. Suivez l’actualité économique régionale sur www.info-economique.com [2] [ ils avancent ] DROME > COSMETIQUE/PARFUMERIE NextStage s’invite au capital du Châtelard 1802 Le producteur de lavande et de produits senteurs Le Châtelard 1802 (pdg : Sébastien Montaud ; SaintAuban-sur-l’Ouvèze) avait annoncé au printemps dernier son intention de s’introduire en Bourse pour accompagner sa croissance. Il n’en sera finalement rien. L’appel à la Bourse ne se justifie plus après l’arrivée de NextStage (pdt : Grégoire Sentilhes ; Paris). Cette société indépendante de capital-développement vient d’apporter une première tranche d’1,18 ME en capital et obligations convertibles qu’elle devrait en principe compléter par une seconde d’1,3 ME. Au terme de cette opération, le capital de Le Châtelard 1802 se compose de la manière suivante : Sébastien et Christophe Montaud 66,5 %, Audacia 27 % et NextStage 6,5 %. © D. Durand >> 3 février 2016 n° 2232 - 50e année FOCUS. L’opération apporte de nouveaux moyens à l’entreprise drômoise qui devrait avoisiner les 12 ME de CA sur son exercice 2019-2020, dont 40 % à l’international. Pour cela, elle s’appuyera sur de nouveaux produits cosmétiques, sur un réseau densifié de magasins en propre et en franchise (une trentaine en France d’ici 2019-2020). Elle accélérera aussi ses ventes en Asie, avec là aussi des ouvertures de magasins avec son master franchiseur coréen et d’éventuels autres partenaires. n P.-M.V. *CA 2014-2015 : 5,4 ME ; résultat net : 300 KE ; 48 pers. sécuriser la fourniture d’énergie dans des applications de protection des personnes, des biens et des lieux (sécurité incendie, contrôle d’accès…), pour les automatismes et la supervision industriels, les systèmes d’information, etc. La PME consacre chaque année 12 % de son CA et 20 % de ses effectifs à la R&D. Fin 2015, elle a lancé sa gamme “Safe DC”, une nouvelle génération de micro-UPS (dispositifs possédant leurs propres batteries) très compacts, qui peuvent s’installer au plus près des installations sensibles. Ils répondent particulièrement aux enjeux et attentes du “bâtiment intelligent” (gestion intelligente en matière de chauffage, ventilation, détection de présence, éclairage…). n N.L. ALLIER > AUTOMOBILE La fonderie PSA PeugeotCitroën consomme moins Le site de Sept-Fonds (dir. : Jean Sevagen ; Dompierresur-Besbre) de la fonderie PSA Peugeot-Citroën vient d’investir 2,12 ME dans une nouvelle installation de régénération de ses sables de moulage. Une innovation (dir. R&D : Hervé Dupuy) qui permet une réduction de 50 % des résidus liés à l’utilisation du sable. Cette matière première, à la base du process de l’entreprise, rejetait jusqu’à présent 13 000 tonnes de déchets par an. Grâce à cette installation, 6 500 tonnes de résidus seront directement réinjectés dans la fabrication des moules et noyaux utilisés par l’entreprise, réduisant d’autant les coûts et l’impact environnemental de la fonderie. “L’Ademe nous a accompagnés (…) en participant à hauteur de 35 % aux frais d’investissement”, précise Jean Sevagen. FOCUS. La fonderie de Sept-Fonds (CA 2015 : 90 ME) produit environ 540 000 carters cylindres et 6,4 M de pièces de freinage par an. Certifiée ISO 14001, elle emploie 600 personnes. 90 % des matériaux ferreux entrants dans la production de la fonte sont des produits de recyclage. Une réduction de 5 % de la consommation d’eau et d’électricité a également été opérée sur ces deux dernières années. n B.R. [ en bref… ] RHONE > ELECTRICITE Slat mise sur l’innovation et l’export Constructeur d’alimentations électriques de sécurité, Slat (pdg : François Duchateau ; Champagne-au-Montd’Or ; CA 2015 : 17 ME ; 70 pers.) veut atteindre 30 ME de CA en 2020. Réalisant aujourd’hui 25 % de son CA à l’international, la PME entend doubler ce pourcentage à l’horizon 2030. Pour y parvenir, elle va continuer à renforcer ses ventes en Allemagne où elle dispose d’une filiale commerciale depuis 2011 (Stuttgart), et mise sur l’Autriche et la Suisse. Elle cible également les pays scandinaves et le Benelux. “Des recrutements de commerciaux sont en cours”, explique Philippe Roux, directeur business développement international. INNOVATION. Slat conçoit et fabrique des alimentations électriques à courant continu, permettant de SAVOIE > BATIMENT Recépieux décroche de belles références à l’international Recépieux (gér. : Dominique Fonfrède ; Notre-Damedes-Millières ; CA 2015 : 662 KE, en hausse de 15 %, avec 3 pers.) poursuit sa progression. La société a maintenu ses parts de marché en France malgré une conjoncture en recul. Et elle gagne du terrain à l’international où elle réalise désormais 18 % de son CA (quatre fois plus qu’en 2014). Cette progression s’explique par l’obtention de contrats au Luxembourg, Belgique, Pologne, Singapour, Nigéria, Mauritanie, Guadeloupe. Fondée en 1998, Recépieux a inventé et breveté un procédé innovant qui permet de retirer, sans choc et avec une grande précision, la partie du béton souillée par les remontées de boues survenant lors du coulage. n C.T. Bref Rhône-Alpes Auvergne - Lettre hebdomadaire d’information économique - 3 février 2016 e n t r e p r i s e s rhone > banque La Cera multiplie les projets La Caisse d’Epargne Rhône Alpes (Cera ; pdt du dir. : Stéphanie Paix ; Lyon) a dévoilé ses projets pour 2016. Parmi eux, l’ouverture prévue cet été d’un incubateur-accélérateur de start-up fintech (technologies associées aux services financiers). Cette structure, qui sera dirigée par Cédric Nieutin, ex-directeur adjoint de Pulsalys, aura pour mission d’accompagner la naissance de jeunes pousses fintech et de start-up axées sur la transformation digitale des entreprises matures. Ce modèle pourrait être décliné dans d’autres villes rhônalpines (Grenoble et Annecy notamment) avec d’autres thématiques (smart cities, montagne, sport...). Cet incubateur constituera l’un des trois volets du “triptyque innovation” de la Cera qui repose également sur l’agence dédiée aux start-up disruptives lancée à Grenoble en septembre 2015. Ce centre d’affaires accompagne déjà une trentaine de jeunes pousses et voudrait en attirer vingt nouvelles cette année. La Cera mettra en outre à disposition de ses partenaires et/ou clients des outils de crowdfunding : un partenariat avec une plateforme pour des opérations de levées de fonds est à l’étude. PERSPECTIVES. D’ici courant février, les 760 collaborateurs des trois sites lyonnais de la Cera seront tous installés dans la Tour Incity (quartier de la Part-Dieu à Lyon). A Grenoble aussi, le regroupement des deux sites administratifs existants en un lieu unique, plus fonctionnel, est envisagé. 340 collaborateurs sur 5 500 m2 de bureaux sont concernés. Plusieurs locaux sont actuellement à l’étude. n N.L. RHONE > DISTRIBUTION La JEUNE POUSSE de la semaine Riso France gonflé à bloc par la COP21 >>Baguette Trois millions. C’est le nombre de tirages réalisés par les huit machines d’impression que Riso France a fourni pour la COP21 : “Nos machines utilisent une technologie d’impression jet d’encre à froid qui permet d’économiser 80 % d’électricité”, explique Fabrice Sposito qui dirige la filiale française, la plus importante du groupe japonais éponyme, avec 220 personnes. Sur son dernier exercice, elle a enregistré un CA en progression de plus de 20 %, à 60 ME, assuré par la location, la vente et la maintenance de ses systèmes d’impression sur un territoire couvrant le Benelux, l’Afrique francophone et le Moyen-Orient : “Notre CA sur cet exercice sera moindre car nous nous sommes séparés de la Turquie qui a été reprise en direct par le groupe”. Riso France, qui compte quelque 10 000 clients, se diversifie vers de nouveaux segments de clientèle tels que les acteurs du e-commerce, le monde de la santé, etc. “A horizon de quatre à cinq ans, j’espère pouvoir installer une usine de fabrication en France”, ambitionne le dg France. GROUPE. Créé en 1946, Riso Kagaku Corporation est coté à la Bourse de Tokyo. Le groupe, qui compte trois usines au Japon, emploie 3 549 collaborateurs dans le monde. Il compte 26 filiales couvrant 150 pays. n C.D. [ en bref… ] RHONE > MEDIAS Le lyonnais Ijsberg lève 120 KE ALLIER > TRANSPORT La société Transports Thévenet (pdg : Eric Thévenet ; Creuzier-le-Vieux ; CA 2014 : 13,9 ME ; 130 pers.) vient de s’équiper d’un camion Iveco Stralis Hi-Street roulant au gaz naturel comprimé (GNC). Le transporteur répond ainsi à la sollicitation environnementale imposée par un de ses clients. Si l’Allier n’est malheureusement pas encore équipée en station au gaz, ce nouveau camion va parcourir 100 000 km/an, entre Perpignan et Paris. Un accord a été passé avec les stations GNVert du groupe GDF Suez pour alimenter le véhicule en région parisienne. Membre du groupement de transporteurs européens Astre, Thévenet est également partenaire de l’Ademe, engagé dans la signature de la charte CO2. Au milieu d’un parc de 220 véhicules, ce camion nouvelle génération semble être le premier d’une série, puisque Eric Thévenet s’est engagé à réduire de 20 % ses émissions de dioxyde de carbone d’ici à 2020. FOCUS. Iveco commercialise l’Iveco Stralis Hi-Street GNC à un tarif entre 30 et 40 % plus cher que son modèle diesel. Un investissement conséquent, compensé par une réduction de consommation de carburant jusqu’à 40 %. C’est la concession “Martenat Nord Auvergne” qui a accompagné Eric Thévenet et son équipe dans ses choix techniques. n B.R. © Ijsberg Les Transports Thévenet roulent au gaz comprimé Le site Internet d’information Ijsberg (cofond. : Florent Tamet et Sébastien Bossi-Croci ; Lyon) vient de lever 120 KE de “love money” . La jeune pousse a cédé 25 % de ses parts, ce qui valorise son capital à 500 KE. Ce tour de table permettra notamment à Ijsberg, qui va bientôt lancer une nouvelle version de son site, de développer trois nouveaux produits : une application, une revue papier et un gestionnaire de contenu numérique. L’application, baptisée Chronos, utilisera un algorithme permettant de suggérer au lecteur des articles en fonction de ses préférences ou de ses activités. Ijsberg pourrait à nouveau solliciter des investisseurs pour un deuxième tour de table début 2017. Fondé en 2014, Ijsberg se concentre sur l’actualité internationale. Il entend faire cohabiter plusieurs temps d’information : “promptement” (brève), “calmement” (analyse) et “lentement” (reportages/interviews). n S.D. Bref Rhône-Alpes Auvergne - Lettre hebdomadaire d’information économique - 3 février 2016 Academy, le savoir-faire à la française LE FONDATEUR. Après 15 ans d’une carrière de commercial dans agroalimentaire, Emmanuel Tertrais a décidé de promouvoir la panification française à l’étranger en fondant Baguette Academy en janvier 2016, actuellement incubée à l’EMLyon. Grâce à une plateforme de formation digitale, il s’adresse aux métiers de bouche à travers le monde. Pour promouvoir son activité, il entend s’entourer de boulangers français d’exception, et dispenser sa formation soit à distance via la plateforme, soit directement au sein de l’établissement demandeur. LE PROJET. Alors qu’en France, l’obtention d’un CAP Boulanger est obligatoire pour exercer, il n’en est rien hors de nos frontières. Après inscription, les candidats du monde entier pourront valider leurs acquis et obtenir une attestation de bonne intégration des connaissances du savoir-faire et de la fabrication française. Au-delà du produit, Emmanuel Tertrais souhaite surtout vendre la culture française et le savoir-faire : des gestes traditionnels de conception des produits jusqu’aux ingrédients clés. LE DEVELOPPEMENT. Le site baguetteacademy. com est accessible en français et devrait l’être en espagnol et en anglais d’ici à mars prochain. Avant cinq ans, il aspire à réaliser un CA d’environ 5 ME. n D.A.-M. [3] e n t r e p r i s e s >>Selon Michel Le Faou, vice-président de la Métropole de Lyon délégué à l’urbanisme, l’habitat et au cadre de vie, il y aurait sur l’agglomération 530 logements “bloqués” par des recours sur les permis de construire. “Il y a des gens qui n’acceptent pas de nouveaux programmes à côté de chez eux. Certains recherchent aussi un effet économique”, explique l’élu. Le retrait du recours est alors monnayé auprès du promoteur qui désire lancer son programme au plus vite (la procédure peut durer quatre ans s’il y a appel). Yann Pommet, président de l’Union des Constructeurs Immobiliers RhôneAlpes, estime qu’il faut une réponse législative pour limiter ces recours qu’il juge abusifs. La preuve ? “Moins de 3 % des recours ont été validés par les tribunaux en 2014”. [4] [ ils avancent ] RHONE > IMMOBILIER Lazard construit à Gerland Dans la continuité du parc d’activités Gerland Technopark dont le dernier volet vient d’être livré, le promoteur Lazard prévoit deux nouveaux programmes dans le 7ème arrondissement de Lyon. Le premier porte sur la création d’un village d’entreprises de 10 250 m2 dont la conception a été confiée au cabinet d’architecture lyonnais Unanime. Au total, cinq bâtiments devraient sortir de terre à 200 mètres de l’immeuble édifié pour la société Tessi au sein de Gerland Technopark. Une première tranche de travaux portant sur la construction de deux bâtiments de 2 000 m2 chacun sera lancée “en blanc” au mois de mars prochain. Les futures installations seront dédiées à la location et/ou la vente. Le deuxième programme concerne l’édification de deux immeubles totalisant 4 800 m2 conçus par le cabinet Xanadu Architectes et Urbanistes. Ces édifices seront destinés à des constructions clés en main pour de la vente et/ou de la location. CONTEXTE. Depuis Lyon, Lazard rayonne en RhôneAlpes et Bourgogne. Il vient d’engager la construction du futur siège de la CPAM de la Côte d’Or à Dijon, soit au total 9 300 m2 de locaux tertiaires. Notons qu’à Gerland, le promoteur a également installé Toshiba, Lips, Saur, Novasep et BWT en janvier dernier. n P.B. ISERE > COMMERCE King Jouet valide son choix du catalogue unique Le distributeur King Jouet (pdt : Philippe Gueydon ; CA 2014 : 200 ME ; 1 000 pers. (dont franchisés) ; Voiron) a choisi de ne plus différencier son offre catalogue en fonction des formats de points de vente. Les trois déclinaisons, King Jouet pour les sites de plus de 750 m2, King Jouet City pour ceux compris entre 300 et 750 m2 et King Jouet Boutique pour les unités de moins de 300 m2, ont reçu “une offre beaucoup plus importante, avec la même politique prix”, souligne Sébastien Pingault, le directeur commercial de l’enseigne. Et les résultats n’ont pas tardé, avec une progression de l’ordre de 20 % sur la période octobre-novembredécembre. Le groupe familial gère, Suisse comprise, 244 magasins et ouvre en moyenne sept à huit points de vente chaque année. FOCUS. Mais pas de boutique sans stratégie web et le distributeur continue à faire porter ses efforts sur le “cross canal”. L’appli proposée en 2015 avec son catalogue de Noël interactif et sa liste de Noël numérique, avait recueilli environ 15 000 téléchargements en décembre avec une durée moyenne de visite de neuf minutes. Un outil supplémentaire que le distributeur met en place pour générer des synergies entre les clients, les fournisseurs et les commerciaux. n V.R. Bref Rhône-Alpes Auvergne - Lettre hebdomadaire d’information économique - 3 février 2016 e n t r e p r i s e s Pub enova LYON 90X250h 06/01/16 13:05 Page1 [ ils innovent ] ISERE > HABITAT Vieo Habitat Innovant signe avec la Semcoda Après cinq ans de R&D, la société Vieo Habitat Innovant (fond. : Guy Martin ; Champier) accélère la commercialisation de ses maisons entièrement fabriquées en usine à partir d’une solution modulaire en bois. Dans l’atelier de l’entreprise de charpente Philippe Hugonnard (Saint-Savin ; 35 pers.), les dernières retouches sont apportées à une maison qui part à Montpellier pour le compte d’un promoteur local. “Deux mois de travail en atelier ont été nécessaires pour la construction de cette habitation de 90 m2 qui nécessitera un seul jour de montage sur site”, explique Guy Martin qui veut réduire les coûts de construction (de l’ordre de 15 %), sans rogner sur la qualité des matériaux, mais plutôt grâce à son procédé de mise en œuvre. “Nous réalisons 100 % de nos chantiers en filière sèche (pas de béton, pas de plâtre…), en utilisant des systèmes d’ossatures bois et, le plus possible, un approvisionnement local”. Vieo Habitat Innovant, qui vise les promoteurs privés/publics et les bailleurs sociaux, vient ainsi de signer avec la Semcoda pour six maisons à Chanaz (Savoie), en partenariat avec l’agence d’architecte Espace Gaïa. FOCUS. Détenue par Guy Martin (majoritaire) associé à Philippe Hugonnard, un plombier, un électricien et un architecte, la SAS Vieo Habitat Innovant vise un CA compris entre 1,2 et 1,3 ME cette année. n C.D. ISERE > BIENS DE CONSOMMATION Astra maintient la pression sur l’innovation Le spécialiste de la soudure haute fréquence et de la découpe de matériaux souples, Astra (dir. : Pierre-André Aouizerats ; CA 2015 : près 2 ME ; 26 pers. ; Saint-Jean-d’Avelanne), renouvelle son portefeuille d’innovations. Les produits âgés de deux à trois ans représentent 30 % de son volume d’activité et, en ce début 2016, plusieurs nouveautés entrent en phase de commercialisation. C’est le cas du porte-béquille assemblé en haute fréquence et mis au point avec la société Diois Industrie. Avec Enko, la société a par ailleurs créé la semelle qui équipe une chaussure de running inédite, lauréate du Prix de l’Innovation au dernier CES de Las Vegas. Et pour le patch anti-ronflement associant la micro-stimulation et un patch d’application dorsal conçu pour Snori, le patron d’Astra veut aller plus loin dans la commercialisation. COMMERCIAL. Astra continue ses efforts pour ancrer ses produits en Allemagne, Autriche et Suisse alémanique. L’objectif est de faire porter la part de l’international à 30 % du CA en 2018 (8 % aujourd’hui). n V.R. [ en bref… ] ISERE > TELECOMS Donnez vie à vos projets ………AÉRONAUTIQUE……MILITAIRE…… ……AGROALIMENTAIRE/AGRICOLE…… ……AUTOMOBILE/TRANSPORT……SMART CITIES…… ……MÉDICAL……MAINTENANCE INDUSTRIELLE…… ……RECHERCHE ACADÉMIQUE…… BADGE GRATUIT www.enova-event.com Les outils de l’IoTNet-in-a-box arrivent Les ingénieurs d’Orange Labs (Meylan) finalisent les spécifications et le descriptif des outils en open source qui composent le pack connu sous le nom de code IoTNet-in-a-box, développé en collaboration avec l’Esisar de Valence (école d’ingénieurs). La boîte à outils permet “de diagnostiquer, réparer ou prototyper un réseau” qui utilisera toutes les technologies de communication. Destiné aux structures, entreprises ou collectivités disposant de réseaux internes, ce pack doté d’une batterie et d’une connectivité cellulaire 4G, permet de piloter à distance des objets communicants (routeur, capteur, etc.), de les monitorer, de les configurer et d’en mesurer la consommation. D’ici deux à trois semaines, les entreprises pourront s’approprier les technologies d’Orange. L’opérateur finalise son business model autour de la cession de licences, de partenariats, voire de services payants en ligne. n V.R. Bref Rhône-Alpes Auvergne - Lettre hebdomadaire d’information économique - 3 février 2016 8-9 JUIN 2016 ANGERS - PARC DES EXPOSITIONS 14-15 SEPTEMBRE 2016 PARIS EXPO - PORTE DE VERSAILLES [5] e n t r e p r i s e s Texto… >>L’Annecy Base Camp ouvre ses portes dans l’ancienne pépinière dédiée à l’image, partie elle dans les ex-papeteries de Cran. Porté par OSV (Annecy/ Savoie) et la C2A (Annecy), cet espace dédié aux entreprises de la filière outdoor vise à favoriser l’émergence de projets et de nouveaux acteurs sur le territoire. Il comprend une pépinière, un incubateur et un espace de démonstration. OSV rassemble aujourd’hui 340 membres représentant 360 marques et 1 700 emplois. Outre l’Annecy Base Camp, elle a labellisé deux autres bâtiments : Chambéry Grand Lac Base Camp à Méry (Savoie Hexapôle) et Mont-Blanc Base Camp aux Houches (espace de coworking et hôtel d’entreprises dans les locaux éco-conçus de Blue Ice). >>Les Thermes de Neyrac (Neyrac-les-Bains/ Ardèche), exploités par Sodexo, vont s’offrir une cure de jouvence. Porté par le syndicat Sithere, un programme d’investissement de 5 ME en deux tranches est prévu pour porter leur capacité de 3 600 curistes /an à 7 300 dans les cinq ans. *Les Dirigeants Commerciaux de France du Puy-en-Velay organisent “DCF Start-Up”, un concours pour booster les projets innovants. Les entrepreneurs entre 18 et 30 ans ont jusqu’au 15 février pour remettre leur dossier. Les finalistes devront présenter en 10 minutes leur projet devant une assemblée de 100 professionnels qui voteront en direct pour le meilleur d’entre eux. Le grand gagnant se verra remettre une aide à la création de 45 KE et intégrera le réseau professionnel DCF qui mettra son expertise au service de ce projet. Résultat : le 7 avril au Puy-en-Velay. [6] [ ils investissent ] SAVOIE > TRAVAUX PUBLICS Méca TP s’offre un nouveau siège social Spécialisée dans la vente, la location et la maintenance de matériel de travaux publics, la société Méca TP (dir. : Franck Seret-Dunand ; 30 pers.) va se doter d’un nouveau siège social à La Biolle. Le projet porte sur l’édification d’un nouveau bâtiment de 3 000 m2. Les travaux devraient être engagés dans le courant du printemps pour une livraison vers la fin de l’année. La société prévoit d’être opérationnelle en janvier 2016 et pouvoir souffler ses 35 bougies dans ses nouveaux locaux. L’investissement a été estimé à environ 3 ME. FOCUS. Méca TP est concessionnaire Kubota (minipelles), Atlas-Copco (compresseurs), Dieci (élévateurs télescopiques) et importateur Menzi-Muck (pelles araignées). La société s’adresse principalement aux professionnels et PME. L’an dernier, la société a réalisé une progression de son CA de plus de 10 % pour franchir la barre des 10 ME de CA. Elle est également implantée à Belley (Ain) et à Douvaine (Haute-Savoie). Elle dispose d’un parc de 80 machines dédiées à la location. n P.B. CHIFFRES. Le groupe a enregistré en 2015 une progression de son CA de 16 %, à 27 ME. Cette croissance s’explique en partie par la reprise du marché automobile français et l’arrivée de nouveaux clients allemands. La société, dont l’activité à l’international est de 60 %, projette de mettre un pied aux Etats-Unis. n P.B. ARDECHE > PARFUMERIE H. Granger-Veyron va investir 1 ME H. Granger-Veyron (gér : Richard Stefani ; Privas), fabricant de touches à sentir et supports olfactifs, va investir 1 ME sur 2016 et 2017 dans l’agrandissement de 550 m2 de son usine privadoise, pour la porter à 1 250 m2, et dans l’acquisition de nouvelles machines. L’entreprise, qui prévoit à ce terme l’embauche de deux personnes, va ainsi pouvoir accompagner sa croissance à deux chiffres. FOCUS. Cette évolution s’explique par plusieurs atouts. La technicité du papier qu’elle utilise, la sophistication de certains modèles, une très grande réactivité et sa capacité à répondre à des demandes très précises de ses clients. Ces derniers sont d’une part des grandes chaînes de distribution de parfumerie, d’autre part des grands parfumeurs. Parmi les premières, on trouve Nocibé (H. Granger-Veyron lui fournit plus de 50 M de touches/an), Passion Beauté ou encore les Galeries Lafayette. Parmi les seconds figurent : Jean-Paul Gaultier, Paco Rabanne, Nina Ricci, Yves Saint Laurent, Armani, Givenchy, Kenzo, etc. L’entreprise ardéchoise est aussi présente en Allemagne et en Europe de l’Est. Elle est par ailleurs en train de se lancer dans une diversification dans les domaines de la gastronomie et du vin. n P.-M.V. *CA 2015 : 1,3 ME ; 9 personnes. [ en bref… ] CANTAL > TRAITEMENT DES DECHETS SAVOIE > METALLURGIE Agrati prépare de nouveaux investissements à Avressieux Un peu moins d’un an après avoir inauguré une plateforme logistique de 3 500 m2 à Avressieux (lire Bref du 25 mars 2015), le groupe Agrati La Bridoire (La Bridoire), l’un des cinq fabricants de fixations européens, prépare de nouveaux investissements au sein de la zone d’activités de Val Guiers. Il est question cette fois d’édifier 6 000 m2 pour y installer des ateliers de traitement thermique et de traitement de surface. Le volet immobilier sera porté par la Société d’aménagement de la Savoie (SAS). Agrati assurera l’investissement industriel qui comprend l’acquisition et l’installation d’équipements neufs dont une nouvelle chaîne de traitement de surface et de fours. La consultation des entreprises est en cours. Le chantier, placé sous la houlette du cabinet grenoblois Archi-Made Architecte, devrait être engagé en juin prochain pour une livraison mi-2017. Mauriac Récupération va se doter d’une plateforme de tri à Mauriac Spécialisée dans la récupération et le tri des métaux, Mauriac Récupération (gér. : David Teilhard ; CA 2015 : 543 KE ; 6 pers.) a programmé d’emménager au sein de la zone d’activités de la Dinotte, à cheval sur les communes de Mauriac et Le Vigean. L’entreprise prévoit l’aménagement d’une plateforme de collecte et de tri et l’édification de 700 m2 de bâtiments. Les travaux devraient être engagés dans le courant du printemps prochain. L’investissement permettra également de mettre en place une filière locale de collecte et de valorisation des déchets non dangereux et de disposer d’installations de dernière génération, notamment un centre de véhicules hors d’usage. Mauriac Récupération intervient dans un rayon d’une cinquantaine de km autour de Mauriac. Elle travaille principalement avec les collectivités et les professionnels. n P.B. Bref Rhône-Alpes Auvergne - Lettre hebdomadaire d’information économique - 3 février 2016 [ ils sont rachetés ] RHONE > NEGOCE EPI Center dans la famille Adeo EPI Center, regroupement d’indépendants spécialisés dans les équipements de protection individuelle, vient d’être racheté par le puissant groupe Adeo (pdt : Pierre-Alain Vielvoye ; Ronchin/Nord ; CA 2014 : 17,4 MdE ; 87 000 pers.), maison mère de Leroy Merlin, Weldom, Bricoman... et détenue par la famille Mulliez. L’acquisition, signée le 15 décembre dernier, doit permettre à la marque d’atteindre 100 ME de CA à l’horizon de trois ans sur un marché estimé à 1 MdE en France. Si la priorité est de conforter l’activité des adhérents existants, EPI Center compte également renforcer son maillage national. Il devrait passer de 60 à 80 enseignes à terme. “La marque EPI Center est aussi appelée à prendre de l’ampleur en Europe car Adeo est présent dans douze pays”, espère Serge Collomb, directeur opérationnel d’EPI Center (Groupe Préventistes ; Villefranche-sur-Saône ; ex-pdt : Rodolphe Deleusière ; CA 2015 : 74 ME ; 300 collaborateurs et huit au siège). GROUPE. EPI Center tient à conserver son identité et son système d’adhérents indépendants. Il va par ailleurs profiter de la capacité financière d’Adeo pour grandir. “Nous avions besoin de 5 à 6 ME pour moderniser notre ERP et optimiser notre logistique”. Et pourra aussi compter sur la plateforme logistique de Weldom à Breuil-le-Sec (Oise) qui assurera bientôt les commandes d’EPI Center. n R.M. Communiqué e n t r e p r i s e s AVIS D’EXPERT La fibre entreprise : des usages de plus en plus intenses La révolution digitale conduit les entreprises à innover pour faire évoluer leurs services et leurs offres. Elle impacte l’environnement de travail et rend indispensable la prise en compte de nouveaux besoins des collaborateurs davantage connectés, plus mobiles et collaboratifs. Pour accompagner les entreprises dans leur transformation, Orange déploie la technologie FttO (Fiber to the Office). Armelle Bourden, Directrice Entreprises Auvergne-Rhône-Alpes Orange [ ils ont des difficultés ] ISERE > ELECTRONIQUE Premiers départs volontaires chez STMicroelectronics sans doute cet été Sans surprise et avec l’aval d’un conseil d’administration où siègent l’Etat français et l’Etat italien, Carlo Bozotti, président et CEO de STMicroelectronics, a confirmé le désengagement progressif de l’activité numérique du groupe (en particulier les décodeurs et passerelles domestiques) concentrée dans la division Digital Product Group. Sur le plan national, 600 personnes seraient concernées par un programme de mobilité interne et 430 à 450 autres par un plan de départs volontaires. La conséquence directe pour les sites isérois de Crolles (dir. : Gérard Matheron ; 4 000 pers.) et Grenoble (dir. : Patrick Dureault ; 2 100 pers.) sera la perte de plusieurs centaines d’emplois d’ici 2018. FOCUS. Le site de Grenoble risque d’être le plus impacté, avec ceux du Mans (Sarthe) et de Paris, en France. Dès cette année, 150 ingénieurs du site de Grenoble seraient susceptibles de sortir des effectifs. Les discussions sur les conditions techniques et financières de mise en œuvre du plan de départs volontaires devraient bientôt s’engager. n V.R. [ en bref… ] RHONE > PLASTURGIE L’espagnol Aiju s’implante à Lyon Créé en 1985 dans la vallée du jouet d’Alicante (Espagne), l’institut technologique associatif spécialisé dans la plasturgie, Aiju, vient d’ouvrir un bureau à Villeurbanne : “Lyon est une plaque tournante en Europe et nos partenaires y viennent souvent, explique Olivier Vidal, directeur commercial. Nous nous sommes implantés ici pour mieux travailler avec la France et monter en puissance sur le reste de l’Europe”. Un premier partenariat a été noué avec l’Insa de Lyon. Aiju intervient dans toutes les opérations de développement, de transfert technologique et de valorisation des produits de son secteur. L’institut dispose de 4 500 m2 d’installations où 75 collaborateurs travaillent au service de quelque 450 entreprises européennes. Son activité (CA annuel de 5,7 ME) se répartit entre la vente de prestations de services et la recherche appliquée pour des projets en nom propre ou collaboratifs. n A.R. Bref Rhône-Alpes Auvergne - Lettre hebdomadaire d’information économique - 3 février 2016 La performance du réseau influence directement la productivité d’une entreprise. Qu’il s’agisse d’outils traditionnels ou de nouveaux services, la fibre, avec ses capacités de transmission de données, est une réponse adaptée aux besoins croissants des entreprises. Aujourd’hui, la messagerie et l’intranet nécessitent toujours plus de bande passante au vu de l’augmentation du nombre de messages échangés et du poids de plus en plus important des pièces jointes. De nouveaux services de communication et de collaboration comme les applications de vidéoconférence ou le partage de documents en temps réel deviennent indispensables. Les entreprises bénéficiant de la fibre ont la capacité d’assurer ces usages, tout en garantissant une véritable fluidité à leurs collaborateurs. Elles peuvent également stocker et partager davantage de contenus plus rapidement sur leur espace grâce au Cloud d’Orange. Avec le débit de la fibre, une personne en télétravail peut accéder à tous ses outils depuis la maison dans les mêmes conditions qu’au bureau (visioconférence, conception assistée par ordinateur, etc.). Les personnes équipées de la fibre à la maison bénéficient d’un confort de travail accru. Par exemple, l’envoi de fichiers volumineux est facilité. Ces solutions peuvent être enrichies d’options de sécurisation renforcée. Avec le FttO, Orange répond à un enjeu de compétitivité permettant de renforcer l’efficacité des entreprises, qu’elles soient sur un ou plusieurs sites, en France et à l’international. Depuis plus de 15 ans, Orange participe à la dynamisation du tissu économique local en multipliant les ouvertures d’accès à la fibre dédiée aux entreprises des petites et moyennes agglomérations françaises. Orange rend disponible l’accès à la « fibre entreprise » au prix catalogue dans plus de 780 communes de la région Auvergne-RhôneAlpes. Cette couverture évolue régulièrement pour intégrer de nouvelles zones d’activité et les enjeux de développement des collectivités. Contact presse : Myriam Linguanotto [email protected] [7] t e r r i t o i r e s Agenda *Conférence (en anglais) : “The future of economic growth”, par l’économiste Nicolas Bouzou (cabinet Esteres), lundi 8 février, de 18h30 à 20h30, dans les locaux de Deloitte & Associés, 1 bis Boulevard de la Chantourne, 38706 La Tronche. Inscriptions : contactlyon@eaccfrance. eu ; contact : Natacha Lalande : 04 37 58 01 00 ; organisation : European American Chamber of Commerce (Rhône-Alpes Auvergne Burgundy). >>Rhône-Alpes PME (Lyon), via son fonds Rhône-Alpes Entrepreneurs 4 lancé en 2015, annonce un investissement de 800 KE au capital de la holding de la société Labojal (Thizy-lesBourgs). Cette opération permet à Eric Goudou, ancien manager dans le secteur bancaire, de succéder à Jacques Longère, dirigeant depuis 1998. Créée en 1974, Labojal est spécialisée dans la fabrication à façon de détergents et de produits d’hygiène pour les professionnels. L’entreprise a réalisé un CA de plus de 7 ME en 2015. >>ERDF se prépare, comme GDF Suez l’année dernière (devenu Engie), à changer de nom. C’est Philippe Monloubou, président du directoire d’ERDF, qui a fait cette annonce à l’occasion des vœux adressés à l’interne. Ce nouveau nom doit traduire “l’engagement fort de l’entreprise dans la transition énergétique et numérique”. Au niveau régional, l’année 2016 a coïncidé avec une réorganisation des directions. L’ancienne direction interrégionale Rhône-Alpes Bourgogne a été dissoute. Avec ses 820 collaborateurs, ERDF Lyon Métropole, assure chaque jour l’exploitation, le développement et l’entretien de 9 330 km de lignes électriques. [8] © Cardinal-Soho Auréa Thomas Rau Texto… [ ils avancent ] RHONE > IMMOBILIER La CMA concentrée sur son nouvel immeuble de Confluence La Chambre de métiers et de l’artisanat du Rhône (pdt : Alian Audouard) a réalisé un grand pas vers son projet de déménagement puisqu’elle vient de vendre son siège actuel pour 8,5 ME. Elle pourra donc concrétiser l’achat d’un bâtiment neuf à Confluence, entre la rue Montrochet et le passage Panama. Ce petit tènement, coincé entre le bâtiment Charlemagne (bientôt réhabilité) et le siège d’Eiffage, accueillera prochainement la fameuse tour de logements Ycone de Jean Nouvel ainsi qu’un bâtiment de 4 300 m2, dont 3 300 m2 seront acquis par la CMA auprès du promoteur Cardinal. Le chantier devrait débuter cet été pour 18 mois. Les 90 salariés quitteront alors les 3 000 m2 vieillissants de l’avenue Foch pour un espace optimisé qui accueillera également des salles de formation. “Grâce à ce projet, nous économiserons 100 KE de loyers par an”, précise Frank Lebel, secrétaire général. Au total, l’investissement porte sur 14 ME. PERSPECTIVES. L’immeuble à construire pourrait accueillir également la Chambre régionale de métiers sur 1 000 m2. n A.R. ISERE > AMENAGEMENT Avec Sara Développement, Sara étend son champ d’action Afin de pouvoir étendre son périmètre d’intervention à des territoires non actionnaires de la SPLA Sara Aménagement (pdt : Raymond Feyssaguet ; dg : Christian Breuza ; L’Isle-d’Abeau), une Sem (Société d’économie mixte) sera créée courant avril. Dotée d’1 ME de capital, Sara Développement aura comme actionnaires la Capi (34 %), la Communauté de communes des Collines du Nord Dauphiné (20 %), la Caisse des dépôts, la Caisse d’épargne Rhône-Alpes, la Semcoda et Isère Habitat (10 % chacun), Epora (5 %) et la CCI Nord Isère (1 %). “Nous souhaitons intervenir prioritairement sur le Nord Isère et la plaine de Saint-Exupéry”, explique Christian Breuza. Sara Développement entend mettre l’accent sur les opérations de revitalisation de centrebourgs et sur les zones d’activités économique. CHIFFRES. Pour son quatrième exercice, Sara (14 pers.) affiche un CA de 1,5 ME HT pour un résultat net de 188 KE. Ses investissements opérationnels sont stables à 10,6 ME dont 6,8 ME de travaux, 2,4 ME d’acquisi- tions foncières (76 ha) et 1,4 ME d’études. A noter que dix actes de vente, représentant 16,4 ha de terrains et 56 900 m2 de surface de plancher, ont été signés. n C.D. RHONE > METROPOLE La Métropole de Lyon investira 500 ME en 2016 La Métropole de Lyon (pdt : Gérard Collomb) vient de présenter un budget d’investissement de près de 500 ME pour l’année 2016. Ainsi 143,8 ME seront dédiés à l’éducation - compétence héritée du Département -, notamment à la restructuration, la réhabilitation ou la construction de nouveaux collèges. En matière de développement économique, elle investira dans la Cité de la Gastronomie, le projet Supergrid (réseaux électriques intelligents) ou le Biodistrict de Gerland. Pour mémoire, le plan pluriannuel d’investissement de la Métropole prévoit 3,52 MdE d’investissements sur le mandat (2014-2020). FOCUS. La Métropole de Lyon doit faire face à la baisse des dotations de l’Etat, soit 57 ME en moins. Les dépenses de fonctionnement augmenteront dans le même temps de 1,7 %, principalement impactées par la hausse de la part dédiée au RSA (+ 7 %) et aux autres allocations du secteur social (+ 6 %). Les subventions subiront en revanche une baisse de 6 %. Ainsi, la participation au Sytral (Syndicat des transports lyonnais) accuse une baisse de 3 % par rapport à 2015, à 144,1 ME. Enfin, les emprunts toxiques issus du Département représentent 144 ME, sur les 2 131 ME d’encours de dette détenus pas la Métropole. Une négociation est en cours avec les banques pour leur liquidation. n S.D. [ en bref… ] RHONE > CULTURE Quelle issue pour le Musée des Tissus ? Le préfet de Rhône-Alpes, Michel Delpuech, a annoncé la création prochaine d’une nouvelle structure juridique qui remplacera, à terme, la CCI de Lyon Métropole pour la gestion du Musée des Tissus de Lyon. Cette solution a été présentée à la suite d’une réunion entre la CCI Lyon Métropole, la Ville de Lyon, la Métropole, la Région Auvergne Rhône-Alpes et l’Union des entreprises du textile Unitex. La structure en question pourrait réunir l’ensemble de ces acteurs autour d’une nouvelle gouvernance. Le préfet entend mettre en place cette nouvelle organisation d’ici le 1er janvier 2017. La CCI Lyon Métropole, propriétaire du lieu, devra donc continuer d’en assurer la gestion. Son président, Emmanuel Imberton, avait pourtant affirmé qu’il fermerait le Musée des Tissus si aucune solution n’avait été trouvée avant le 1er janvier 2016. Celui-ci représente une charge nette annuelle de 1,7 ME. La CCI, dont les ressources fiscales ont plongé ces dernières années, se dit aujourd’hui incapable d’en garantir la survie. n S.D. Bref Rhône-Alpes Auvergne - Lettre hebdomadaire d’information économique - 3 février 2016 t e r r i t o i r e s RHONE > IMMOBILIER Logement ancien : 2015 confirme le rebond La baisse du prix des logements enregistrée sur les trois dernières années (- 11 %) aura été bénéfique : les ventes sont reparties. Engagée timidement en 2014, la reprise s’est révélée éclatante en 2015. Selon les chiffres présentés par la FNAIM du Rhône, le nombre de transactions a bondi de 9,8 % sur l’année, revenant dans l’absolu à son niveau d’avant crise : 21 431 en 2015, 21 279 en 2005, avec un point bas en 2009 à 16 930 ventes. Conséquence immédiate, les prix ont cessé de chuté : + 0,8 % pour les appartements dans le Rhône (2 890 E/m2 en moyenne) et + 1,2 % sur Lyon (3 342 E /m2 en moyenne). Pour Jean Chavot, président de la FNAIM du Rhône, “le marché est aujourd’hui actif, en bonne santé. Les prix ayant baissé et les taux d’intérêt étant bas, les gens ont été resolvabilisés. Lyon tire le département, avec une population qui grandit et donc une demande en hausse”. ANALYSE. Le marché des maisons fait pourtant exception. Après une flambée dans les années 2000, les prix chutent d’année en année. Encore - 2,5 % en 2015. Jean Chavot y voit l’effet du retour à la Métropole des gens qui s’étaient mis au vert. Anne de Planchard, viceprésidente, martèle que l’immobilier reste aussi un placement intéressant, même après une décennie de soubresauts. A ce jour, la rentabilité locative brute d’un logement à Lyon est 4,8 %. n A.R. [ ils investissent ] ALLIER > SECURITE Syst’éject 03 au service de la sécurité routière Syst’éject 03, dispositif de sécurité passive, a été reconnu par le ministère des Transports, qui autorise ainsi les gestionnaires de voirie à le mettre en place sur les réseaux routiers. Pensé et testé dès 2009 par le Conseil départemental de l’Allier, Nadia Signalisation (pdg : Christian Diabas ; Cholet/ Maine-et-Loire) fabricant d’équipements de la route, et par le laboratoire d’essais des équipements routiers Transpolis (pdg : Dominique Fernier ; Béligneux/Ain), Syst’éject s’installe à la base de tous les mâts de signalisation. En cas de choc, celuici s’éjecte, réduisant ainsi considérablement la gravité de l’accident. En supprimant totalement les glissières entourant traditionnellement les mâts, ce système divise par dix le coût d’installation et réduit le besoin en matière première. La sécurité renforcée est saluée notamment par les motards, premières victimes des glissières de sécurité. Syst’éject équipe déjà plus de 1 000 mâts sur les 5 300 km du réseau départemental de l’Allier et séduit de plus en plus de gestionnaires de voiries dans toute la France. En 2016, le Conseil départemental de l’Allier dépensera 21 KE pour continuer de sécuriser ses routes. FOCUS. Dans un rapport 2008 de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière, on comp- tait chaque année en France près de 1 700 tués et 18 000 blessés dans un accident sur obstacle fixe. Actuellement, aucun des accidents déplorés contre les mâts équipés de Syst’éject n’a eu de conséquence corporelle. n B.R. SAVOIE > ENERGIE RTE investit dans l’interconnexion vers l’Italie RTE investit 500 ME dans la construction de la nouvelle interconnexion souterraine entre Grande-Ile (Savoie) et Piossasco (Piémont). D’une longueur de 190 km, la ligne, opérationnelle en 2019, renforcera de 60 % les capacités d’échange entre les deux pays. Pour limiter la consommation de foncier, elle emprunte les infrastructures existantes. Côté français, 18 km de routes départementales et 66 km d’autoroutes sont concernés. Sa réalisation, qui mobilise environ 200 personnes, passe par le décapage des enrobés puis leur ouverture. Les fourreaux sont ensuite déposés au fond de tranchées. Deux stations de conversion sont prévues à chaque extrémité afin de transformer le courant continu en courant alternatif et de l’insérer sur les réseaux français et italien. FOCUS. La première campagne de travaux, qui s’est déroulée entre le printemps et l’hiver 2015, a permis de déposer 12 km de fourreaux et de dérouler 5 km de câbles. Elle a également permis de peaufiner le mode opératoire dans un environnement contraint par le manque d’espace et la cohabitation avec les flux de véhicules. Terma, l’homologue italien de RTE, se charge des travaux côté italien pour un montant similaire. La jonction se fera à mi-chemin, sous le deuxième tube du tunnel de Fréjus. n C.T. [ en bref… ] PUY-DE-DOME > AERONAUTIQUE La Région soutient Aubert & Duval Laurent Wauquiez et sa majorité ont voté une subvention régionale d’1,2 ME en faveur de l’équipementier aéronautique auvergnat Aubert & Duval qui envisage de créer, sur son site des Ancizes (Puy-de-Dôme) et pour un investissement de 15 ME, une unité de production de poudres métalliques permettant des alliages aux caractéristiques inatteignables par la métallurgie conventionnelle. Ces alliages sont destinés d’une part à la fabrication de pièces de moteurs d’avions (le Rafale notamment), d’autre part à un projet de conception de machines d’impression 3D métal porté par Fives Michelin Additive Solutions. L’investissement créerait quinze emplois dans un premier temps. La rapidité de la décision, revendiquée par Laurent Wauquiez, interpelle certains élus qui craignent de voir un président hyper actif confondre vitesse et précipitation. Celui-ci affirme avoir reçu des garanties de la part d’Aubert & Duval, parmi lesquelles l’engagement de travailler avec des sous-traitants régionaux. n D.D. Bref Rhône-Alpes Auvergne - Lettre hebdomadaire d’information économique - 3 février 2016 Texto… >>Le Cluster Montagne (Alpespace/Savoie) et Atout France (Paris) ont signé un accord de partenariat à l’occasion du salon Grand Ski (Chambéry). Les deux organismes ont décidé de mutualiser leurs forces autour de trois grands axes : la promotion de l’ingénierie et des savoirfaire français dans le domaine de la montagne ; l’intelligence économique et le partage d’informations ; le développement de l’économie touristique de la montagne. Le partenariat s’était concrétisé avant même sa signature puisque le cluster et Atout France ont co-animé les rencontres Grand Ski sur les thèmes de l’hébergement et du ski. >>Après le déploiement à Grenoble en juin 2015 de la plus grande flotte de véhicules électriques à hydrogène en Europe et la mobilisation des acteurs de la filière énergie hydrogène à l’occasion de la COP21 en décembre 2015, le projet HyWay coordonné par Tenerrdis (Grenoble) a franchi, le 22 janvier dernier, une nouvelle étape : la mise en service de la station de recharge d’hydrogène conçue, installée et exploitée par Air Liquide à la station-service de GEG. Cette station de recharge va permettre de remplir le réservoir des véhicules électriques à hydrogène de la flotte grenobloise du projet HyWay avec de l’hydrogène gazeux, en moins de cinq minutes à une pression de 350 bars. HyWay représente aujourd’hui 50 Kangoo ZE-H2 électriques à hydrogène et deux stations de recharge d’hydrogène à Grenoble et Lyon. [9] “Zapping” le Confidentiel *Selon nos informations, les groupements menés par Eiffage et Floriot seraient au coude à coude pour réaliser la future salle Arena de l’Asvel qui verra le jour à Villeurbanne (lire Bref du 30 septembre 2015). La désignation du lauréat devrait être officialisée prochainement. Ce dossier, au long cours, porte sur la création d’une salle de sport et de spectacles de plus de 10 000 places pour un coût compris entre 45 et 55 millions d’euros. Notons que les deux candidats sont tous deux sponsors du club. Aéroport © J.-F. Bélanger *2016, l’année Easyjet pour Lyon-Saint Exupéry François Bacchetta, directeur Easyjet France, et Philippe Bernand, président du directoire d’Aéroports de Lyon. La compagnie low-cost orange s’affirme comme le levier de croissance du trafic lyonnais de l’année qui démarre. Sur les trente nouvelles routes qu’Easyjet s’apprête à ouvrir depuis la France, huit le seront au départ de l’aéroport lyonnais. Trois annuelles : Budapest, Faro et Copenhague. Et cinq saisonnières : Catane, La Rochelle, Mahon (Minorque), Mykonos et Pise. Au total, ce sont 41 escales, domestiques ou internationales, qui seront proposées par Easyjet. Des rotations qui vont être assurées grâce au positionnement de deux nouveaux appareils. Avec sept appareils, Saint Exupéry deviendra aussi la deuxième base française d’Easyjet, derrière Charles de Gaulle. “En 2016, 500 000 sièges supplémentaires seront offerts à la clientèle régionale”, calcule François Bacchetta, directeur général d’Easyjet pour la France. “Nous comptons atteindre plus de 400 000 clients”, ajoutet-il. Une performance qui correspondrait alors à une augmentation du trafic lyonnais d’Easyjet de 25 % par rapport à l’année 2015, soit un trafic de 2 500 000 passagers en 2016. Cette évolution va sensiblement bousculer la hiérarchie des compagnies opérant à Saint Exupéry, dominée historiquement par le groupe Air France qui comptait jusqu’à 60 % de parts de marché au début des années 2000 et qui n’en a plus que la moitié aujourd’hui. L’autre événement de l’année consistera en la privatisation du site, dont la procédure devrait être lancée en avril. n J.-F.B. Terres rares *Solvay se désengage En septembre 2012, à Saint-Fons (Rhône), le groupe belge Solvay inaugurait en grande pompe l’une de ses deux unités de recyclage des terres rares issues notamment des lampes basse consommation (la seconde unité se situe à La Rochelle/Charente-Maritime) : une première en Europe ! 15 millions d’euros avaient été investis dans ces deux sites qui employaient alors une quarantaine de personnes. Le procédé avait exigé quatre ans de R&D et d’industrialisation. Dans un contexte très tendu où la Chine, qui détenait le quasi monopole de la production de terres rares, venait de réduire ses quotas à l’exportation, Solvay voulait sécuriser ses approvisionnements, et maîtriser les coûts d’accès à ces métaux critiques. La filière de recyclage était alors qualifiée “d’avenir”. Et le groupe pouvait afficher “sa contribution tangible au développement durable”. Courant janvier, pourtant, la nouvelle est tombée. Solvay renonce à cette activité, faute de rentabilité ! Les ateliers de Saint-Fons et de La Rochelle devraient fermer d’ici la fin de l’année. Car dans l’intervalle, le contexte a changé : l’étau de la Chine s’est desserré, les lampes basse consommation se voient remplacées par des LED, la demande en terres rares s’est fortement contractée, les prix sont retombés. Résultat : pour le groupe qui ambitionnait de devenir “l’acteur européen de référence en la matière”, recycler a visiblement perdu de son intérêt. n N.L. [10] Economies *Wauquiez serre la ceinture de la Région Il l’avait annoncé haut et fort. Laurent Wauquiez baisse le train de vie des élus et des membres de la direction de la nouvelle Région Auvergne Rhône-Alpes qu’il préside désormais. Ses premières mesures devraient permettre des économies estimées à 27,7 millions d’euros sur les six ans du mandat. Selon lui, cette “mise à la diète” des élus donne le signal d’un “changement d’état d’esprit” et la fin d’“habitudes déplorables”. Elle se traduit notamment par la diminution de la rémunération des élus régionaux et des membres du Ceser (Comité économique, social et environnemental régional) de 10 % (soit 8,7 ME d’économies sur le mandat), la baisse des moyens alloués aux groupes politiques (3,6 ME d’économies), la baisse des crédits affectés à la rémunération des collaborateurs de cabinet (920 KE), la baisse du nombre de hauts fonctionnaires territoriaux (directeurs et directeurs adjoints, de douze à six) et des avantages en nature dont certains bénéficiaient (logements de fonction, véhicules de services), pour 4 millions d’euros d’économies. Un prélude aux coupes à prévoir dans le prochain budget… n D.D. Echec *La CCI Lyon Métropole dissout Place d’Echange Moins de deux ans après sa première cotation officielle, l’association Place d’Echange, qui avait signé le retour d’un marché boursier régional, jette l’éponge. La CCI Lyon Métropole, initiatrice du projet, va dissoudre l’association, faute de modèle économique viable. Cette nouvelle Bourse devait accompagner les PME dans le financement de leur développement, en rapprochant les entreprises et les investisseurs du territoire. Loin des objectifs annoncés, Place d’Echange n’a levé qu’1,3 million d’euros au bénéfice de deux entreprises, alors que l’objectif était de 25 introductions par an et une autonomie financière espérée en trois ans. Place d’Echange subit bien sûr de plein fouet la pression budgétaire qui pèse sur les CCI, dont les ressources fiscales ont été amputées de 38 % sur trois ans. Place d’Echange s’adressait principalement aux PME de plus de quatre ans dont le chiffre d’affaires était supérieur à 1 million d’euros et les besoins de financement compris entre 200 et 800 000 euros. n S.D. Bref Rhône-Alpes Auvergne - Lettre hebdomadaire d’information économique - 3 février 2016 Cette année, BREF a 50 ans… Venez participer au développement du plus ancien groupe d’information économique régionale. L’équipe de BREF cherche un talent commercial, véritable développeur(euse) capable d’innover et de performer dans sa fonction commerciale. R attaché(e) au directeur commercial, vous êtes résolument axé(e) sur le développement. Votre mission principale sera d’augmenter sensiblement le nombre de nos clients en commercialisant l’ensemble de nos solutions publicitaires on et offline, ainsi que nos offres de partenariat événementiel. Votre expérience du media digital sera déterminante pour mener à bien votre mission. En parallèle, vous veillez à la mise [ ils font parler d’eux ] A 55 ans, Jean-Michel Szczerba a été nommé codirecteur général du groupe Plastic Omnium le 1er janvier dernier. Présent au sein du groupe depuis plus de trente ans, il a notamment exercé successivement les fonctions de directeur financier, directeur général délégué et d’administrateur. Diplômé de l’Essec, il a commencé sa carrière à la Banque Vernes Commerciale de Paris. Il est par ailleurs Chevalier de la Légion d’honneur et Chevalier de l’Ordre National du Mérite. Désormais, il travaillera de concert avec Laurent Burelle, l’actuel pdg du groupe, lequel est leader mondial des pièces de carrosserie, des systèmes à carburant pour l’automobile et de conteneurs à déchets destinés aux collectivités locales et aux entreprises. d’organisation, de rigueur et votre faculté à proposer des actions innovantes dans un but de développement commercial. Merci d’adresser votre candidature (CV, lettre de motivation et prétentions) par email à : [email protected] Faites-nous part de vos nominations, promotions, mouvements… à [email protected] > Pierre-Jean Baillot Après quelques mois d’inactivité, l’ex-directeur d’Erai, Pierre-Jean Baillot, se relance dans une activité qu’il connaît bien. Il vient d’être recruté par François Turcas, président de la CGPME Aura (Auvergne-Rhône-Alpes) et par ailleurs vice-président en charge de l’international à la CGPME, au poste de directeur de missions internationales au siège parisien de la confédération. Les deux hommes se côtoient depuis longtemps : François Turcas était au conseil d’administration d’Erai. La CGPME (pdt : François Asselin) veut impulser une stratégie beaucoup plus offensive dans le soutien des PME à l’export, en s’appuyant sur les société privées de conseil (OSCI, etc.) et se limitant donc à un rôle de maître d’ouvrage. Elle devra, pour cela, mieux coordonner les initiatives de ses bureaux locaux sur le territoire national. © V. Védrenne > Jean-Michel Szczerba en place opérationnelle des offres vendues à nos clients, en entretenant une relation privilégiant la fidélisation. Fort(e) de (minimum) 5 ans d’expérience en vente d’espaces publicitaires et de solutions de communication, en presse et sur le web, vous souhaitez valoriser votre dynamisme et votre goût de la vente au sein d’une équipe à taille humaine. Cette mission sera une réussite si vous pouvez vous reposer sur vos capacités Bref Rhône-Alpes Auvergne - Lettre hebdomadaire d’information économique - 3 février 2016 > Jean-Christophe Juilliard Jean-Christophe Juilliard (52 ans) a été nommé Directeur général de Limagrain, en remplacement de Daniel Chéron parti à la retraite. Entré dans le groupe coopératif en 2013 comme Directeur général adjoint et membre du Comité de direction, il supervisait l’activité Produits de Jardin, le développement stratégique et les activités financières du groupe. De formation ESTP, ESSEC et INSEAD, il a exercé des responsabilités au sein de directions fonctionnelles, opérationnelles et générales, en France et à l’international, notamment dans l’agroalimentaire. Limagrain (Saint-Beauzire ; CA : 2,4 MdE ; 9 600 pers.) est le quatrième semencier mondial (semences de grandes cultures et potagères), leader européen en farines fonctionnelles et premier boulangerpâtissier industriel français (marques Jacquet et Brossard). © Limagrain - Denis Pourcher BREF édite un ensemble de médias (lettre hebdomadaire, e-lettre quotidienne, site info-economique. com, guides économiques et évènements comme les Trophées BREF de l’Innovation, les Rencontres de l’Entreprise Responsable…) qui couvrent l’actualité économique de Rhône-Alpes Auvergne. basé(e) à Lyon [11] L e portrait de RHÔNE-ALPES AUVERGNE Marie-Laure Reynaud donne un nouveau départ à son parcours personnel, tout en faisant partager son dynamisme au service des autres femmes dirigeantes, au sein de l’association Femmes Chefs d’Entreprise. Marie-Laure Reynaud veut mettre les femmes lyonnaises à la hauteur Forte de ces succès et aussi de ces coups durs, Marie-Laure Reynaud souhaite faire profiter ses pairs de son expérience. Le réseau Femmes Chefs d’Entreprises (FCE) lui en donnera l’opportunité en 2008, grâce à une rencontre avec Laurence Renaudin, déjà membre de FCE. Le mouvement recrute en effet ses adhérentes par cooptation. Un réseau mondial Le réseau FCE est né en France en 1945, par la volonté d’Yvonne-Edmond Foinant, pour un second, en octobre dernier, tout en devenant membre du bureau national. Lyon, premier pôle français des Femmes Chefs d’Entreprises Déjà, le premier mandat porte la patte de Marie-Laure Reynaud. Une quarantaine d’adhérentes à son arrivée, le double maintenant, faisant de Lyon, la première place française de FCE, devant la section parisienne. Et ce n’est pas fini, même si la course au nombre ne figure pas dans ses priorités : “Nous sommes attentives au profil des candidates, qui doivent être soit femmes dirigeantes, soit mandataires sociales. Nous étudions chaque personnalité et apprécions leur bienveillance”, explique Marie-Laure Reynaud. Ensuite, il faut s’acquitter d’un droit d’entrée (160 euros) et d’une cotisation annuelle calculée en fonction de la taille de l’entreprise. “Le fondement de FCE est de faire évoluer la situation des femmes, au profit de l’économie”, ajoute-t-elle. Pas de féminisme primaire mais, au contraire, l’exploitation de la complémentarité. “Les femmes ont des qualités que les hommes n’ont pas et réciproquement. Elles vont au fond des choses, et leurs entreprises déposent moins le bilan que celles des hommes. Mais la conjugaison des deux est profitable, aussi bien dans l’entreprise que dans la représentation”. Avant la fin de son deuxième et dernier mandat, Marie-Laure Reynaud n’exclut pas d’atteindre, à Lyon, la centaine d’adhérentes pour FCE, avant de retourner se consacrer totalement à High Garden. © Véronique Védrenne C’est grâce à un solide bagage dans le domaine de la gestion que Marie-Laure Reynaud a démarré dans la vie active. Avec un diplôme de l’Institut Supérieur de Gestion de Paris, complété par un MBA de l’Université de San Francisco, elle intègre, à la fin des années 80, le département marketing de la Générale de Service Informatique, société présidée à l’époque par un certain Edouard Balladur. C’est ensuite le début d’une aventure à la fois excitante et mouvementée qui démarre au début des années 90, auprès de la société Giraudet, filiale du groupe Teisseire à l’époque. Marie-Laure Reynaud y gravit tous les échelons. De responsable marketing, elle devient successivement directrice générale, puis présidente-directrice générale en 1997. C’est elle qui complètera l’activité de production par un réseau de boutiques à l’enseigne… avant d’être lâchée par l’actionnaire majoritaire de la société, en 2012. Si elle reste actionnaire minoritaire de la holding Serenity Invest, qui contrôle désormais Giraudet, Marie-Laure Reynaud préfère tirer un trait, changer d’air et se lancer, en compagnie de sa fille Morgane, dans une nouvelle aventure. Cette nouvelle aventure, c’est la création de High Garden, société lyonnaise engagée dans le secteur de la parfumerie cosmétique et l’agroalimentaire de pointe. maître de forge, élue au poste d’administrateur du CNPF (devenu Medef) en 1947, à un moment où le paysage économique était largement dominé par les hommes. Sa vocation était justement d’inciter à la prise de responsabilité des femmes dans les mandats patronaux. Depuis, FCE a fait école. En France tout d’abord, où l’on dénombre aujourd’hui 42 délégations décentralisées pour 2 000 adhérentes. Et dans le monde puisque l’association est présente dans 70 pays. Mais sa mission s’est progressivement étoffée : “Nous souhaitons avoir des représentantes non seulement dans les instances patronales, mais aussi dans les milieux consulaires et politiques”, ajoute Marie-Laure Reynaud. Là aussi elle gravit les échelons. Tout d’abord vice-présidente de l’antenne lyonnaise de FCE, elle est élue présidente, pour un premier mandat en 2012 et Jean-François Bélanger