note frais de sco supérieur
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UNION NATIONALE DES ASSOCIATIONS FAMILIALES Pôle Education Loisirs Petite enfance PH Paris, le mardi 18 janvier 2011 Prise en compte du quotient familial pour le calcul des frais de scolarité des études supérieures (Note présentée au CA de l’UNAF du 15 janvier 2011) Eléments de contexte A la rentrée 2009, 2 316 103 étudiants sont inscrits dans l’enseignement supérieur. Les différentes formations dans lesquelles ils s’inscrivent peuvent être classées de la manière suivante : Universités et établissements assimilés 1445 62% Cycle préparatoire aux grandes écoles 81 3% (CGPE) 28, place Saint Georges 75009 PARIS Tél : 01 49 95 36 00 Fax : 01 40 16 12 76 www.unaf.fr Section de techniciens supérieurs et autres formations (STS) 240 10% Ingénieurs (hors université) Ecoles de commerce et de gestion Ecoles paramédicales et sociales (hors universités) 98 116 137 4% 5% 6% Grands établissements (IEP, Dauphine, EHESS, Ecoles des chartes …) Ecoles supérieures artistiques et culturelles (dont écoles supérieures d’architecture, de journalisme et de communication) Autres écoles et formations Etablissements privés d'enseignements universitaires 31 1% 62 3% 42 26 2% 1% 38 3% Autres 22% Les frais de scolarité des formations à l’université sont relativement modiques (de 174 € à 359 € selon le niveau), tout au moins pour les voies classiques1. De même, les formations en CPGE ou de STS peuvent être majoritairement effectuées dans des lycées publics2 donc gratuitement. En revanche les autres formations (plus de 20% des étudiants) en écoles d’ingénieurs, écoles de commerce et de gestion, écoles supérieures artistiques ou culturelles, écoles paramédicales et sociales … peuvent demander des frais de scolarité très importants. o Les écoles d’ingénieurs : 30% des étudiants étudient dans des écoles privées. Les frais de scolarité s’étalent alors entre 3000 € à 5000 € par an, pour une durée de 3 à 5 ans. o Les écoles de commerce, de gestion et de vente : la grande majorité de ces écoles sont privées. Les frais de scolarité peuvent atteindre 7000 € à 12000 € par an pour une durée de 3 à 5 ans. o Les formations sociales financées par les conseils régionaux sont généralement gratuites pour les étudiants en formation initiale. Mais pour les formations sociales de type « assistants de service social », « éducateurs de jeunes enfants », « éducateurs spécialisés », les jeunes doivent souvent effectuer une année de préparation au préalable. Les prix pratiqués par les écoles et centres de formation sont importants (autour de 2000€). Pour les formations sanitaires, les coûts varient en fonction du caractère public ou privé des instituts et de la capacité des régions à prendre en charge tout ou partie du coût de la formation. Ainsi certaines formations de niveau V peuvent être payantes, alors même que le salaire à la sortie sera peu élevé. C’est le cas d’« aide soignante » ou d’« auxiliaire de puériculture » pour lequel le coût de formation peut être de 2000 à 5000 €, même dans des établissements publics3. Dans un rapport récent du 7 juillet 2010, Jacques Domergue4, député, dénonce la part importante des instituts et centres de formation privés payant pour ces formations d’auxiliaires médicaux (cf. annexe 1). Les droits d’inscription pour la formation d’un ergothérapeute ou d’un kinésithérapeute peuvent ainsi aller jusqu’à 8 500€ par an. Le rapport regrette aussi qu’« avant tous ces chocs financiers, les étudiants doivent souvent intégrer des préparations privées, du fait de la hausse des niveaux requis et de la nature des épreuves … Les étudiants passent entre 1 à 3 ans dans ces classes « prépa » et leur prix s’échelonne entre 1600 € et 5000 € pour un an ». Le rapport conclut : « Cette sélection par l’argent ne peut perdurer … Un 1 Au sein de Universités, les Instituts d’Administration des Entreprises et les Diplômes d'université peuvent quand à eux atteindre des niveaux de frais de scolarité élevés. A titre d’exemple, l'IAE d'Aix-en-Provence propose l'inscription à dix masters et à dix diplômes d'universités (DU) liés, dont les droits d'inscription sont libres et s'étalent de 3 700 à 5 990 euros. 2 Les établissements publics assurent la formation de 84% des étudiants en CGPE et la formation de 77% des étudiants en STS. 3 Ex : IFSI Virginie Olivier, CH Sainte Anne à Paris : formation d’aide soignante : 2700€ en formation initiale, IFSI centre hospitalier de Coulommiers : formation d’auxiliaire puériculture : 3900 € en formation initiale. 4 http://www.assemblee-nationale.fr/13/rap-info/i2712.asp 2 recrutement socialement inégalitaire … Une situation qui conduit à un endettement des étudiants lequel les incite d’avantage à s’installer en secteur libéral qu’à travailler à l’hôpital ». o Les formations culturelles et artistiques La mise à niveau en arts appliqués (MANAA) est une année d’étude indispensable à tout lycéen titulaire d’un bac général qui souhaite postuler pour entrer dans les grandes écoles d’art du type ENSAD (École nationale supérieure des arts décoratifs) ou Beaux-arts ou dans les écoles qui recrutent les étudiants uniquement après une année de prépa. On trouve des MANAA dans les lycées publics, privés sous contrat et privés hors contrat (Les frais de scolarité sont alors d’environ 7 500 € par an). Parmi les 66 meilleures MANAA répertoriées par le magazine l’Etudiant, 25 sont payantes, avec une moyenne de 3600 € . Vue le peu de place en MANAA, les étudiants se retrouvent souvent obligées de passer par les écoles privées. Une fois intégrée une école, le prix de la scolarité est souvent important. Pour les 4 filières : architecture intérieure, graphisme, design, animation, plus de la moitié des écoles recommandées par le journal l’Etudiant sont payantes avec un coût moyen de 5500 € par an5. o Les grands établissements Parmi ceux-ci certains ont des frais de scolarité importants. Sciences Po Paris a depuis quelques années revu la grille des frais de scolarité en les faisant dépendre non pas uniquement des seuls revenus mais du quotient familial, ce qui permet de prendre en compte aussi les charges des familles. Ils s’étalent donc entre 540 € et 8900€ pour les trois premières années et entre 920 € et 12 500€ pour le master (cf. annexe 2). Les masters proposés par Dauphine ont des frais de scolarité qui s’échelonnent entre 1 000 € et 4000 € en fonction des revenus de la famille. Les frais de concours Ceux ci peuvent être élevés et ne sont évidemment pas remboursés lorsque l’étudiant échoue ou lorsqu’il choisit une autre école. A titre d’exemple, pour les écoles d’ingénieur, chacune des 9 écoles du concours commun de Centrale demande des frais de 90 €. Certaines écoles se sont cependant regroupées et les frais sont donc moins élevés. Enfin, des aides peuvent être accordées par les régions pour les étudiants en classe prépa sous conditions de ressources.6 Les écoles de management affichent des frais de concours élevés, avec même parfois des frais pour les boursiers. Si un étudiant passe tous les concours des grandes écoles de commerce de Paris et province, il doit s’acquitter de 2164 €. (cf annexe 3). Dans le domaine de la santé, les frais d’inscription aux différents concours, par exemple d’infirmier, finissent aussi par être très élevés quand l’étudiant se présente à plusieurs écoles (ex 95 € pour un concours par un centre hospitalier public). 5 http://www.letudiant.fr/etudes/ecoles-specialisees/le-palmares-des-ecoles-d-arts-appliques-12428.html 6 Aide de la région Ile de France dans la limite de 3 concours pour les étudiants des classes préparatoires : 253 €, si le quotient familial est inférieur à 10 140 €. 3 Quelques comparaisons internationales Les statistiques de l’OCDE7 montrent que la dépense moyenne des pays par étudiant est de 9832 € (12 907 USD) et que la France se situe dans cette moyenne : 9730 € (12 773 USD). (cf. annexe 4) La répartition, pour l’enseignement supérieur, de la part de l’Etat, du privé et des ménages dans les différents pays du monde montre que la France est relativement bien placée en termes de financement public, avec une dépense publique de 84,5 % (contre 69% en moyenne pour tous les pays de l’OCDE et 79% pour la moyenne des pays de l’UE) et une dépense des ménages qui reste relativement faible (10% contre 24% en moyenne). En revanche, la part des investissements privés (autres que les ménages, telles les Fondations d’entreprises …) reste faible en France par rapport aux autres pays (5% contre 11% en moyenne). (cf. annexe 5) Pour les différents pays de l’OCDE dont on détient les données, une estimation des frais de scolarité pour les établissements de l’enseignement supérieur publics ou privés (dont certains en partie subventionnés par l’Etat) montre que la France se caractérise par une grande diversité des coûts de formation, comme on l’a vu précédemment, avec des frais particulièrement faibles pour les établissements publics (à l’égal de pays comme l’Espagne, l’Italie, le Portugal, l’Autriche …) et des frais de scolarité particulièrement élevés pour certaines formations, au même niveau que des pays comme les Etats-Unis, le Japon, la Corée, le Japon … (cf. annexe 6). Quelles solutions pour les familles garantissant davantage un libre choix d’orientation aux jeunes ? 1. Augmenter le nombre de boursiers ? Le nombre de boursiers (626 382 boursiers en 2009/2010, principalement sur critères sociaux) a augmenté fortement en 2009 (+3,1%) et représente aujourd’hui 35,8% des étudiants. La répartition des boursiers dans les différentes filières n’est cependant pas homogène : les boursiers sont surreprésentés à l’université (74% de boursiers contre 62% d’étudiants), ce qui montre qu’une orientation en fonction du cout de la formation continue à s’opérer, les étudiants des milieux modestes allant plus volontiers vers des formations courtes et peu chères (et ceci malgré l’effort des grandes écoles pour intégrer davantage de boursiers). (cf. annexe 7) Le montant des bourses ne permet par ailleurs pas toujours de couvrir la totalité des frais de scolarité des écoles puisque il est compris entre 1445 € et 4140 €. 7 Regards sur l'éducation 2010 : Les indicateurs de l'OCDE 4 Il est peu probable, dans le contexte actuel et vue l’importance de la participation de l’Etat pour l’enseignement supérieur en comparaison des autres pays, que ces montants et le nombre de boursiers augmentent dans les années à venir. 2. Autres solutions Les familles sont aujourd’hui peu favorables aux prêts étudiants car elles savent que l’entrée dans la vie active est déjà difficile pour les jeunes (trouver un emploi, un logement) et elles perçoivent les prêts comme risqués. Le travail étudiant n’est pas toujours compatible avec les horaires des formations et l’on sait par ailleurs qu’au dessus de 15 h de travail par semaine, un étudiant risque de décrocher dans ses études. L’alternance est une bonne solution mais elle n’est pas encore suffisamment développée dans le supérieur. 2. Utiliser le quotient familial pour le calcul des frais de scolarité et des frais de concours dans l’enseignement supérieur ? L’UNAF, alertée par cette problématique par la CNAFC en juillet 2010, souhaite mener une réflexion sur l’incitation des instituts ou centres de formation payant à prendre en compte le quotient familial dans les frais de scolarité. a) Le quotient familial, prenant en compte à la fois les revenus de la famille et ses charges, est un outil perçu comme équitable. Par rapport aux bourses, il évite les effets de seuil. L’UNAF s’est déclaré de nombreuses fois favorable au quotient familial 8(tout au moins pour le calcul de l’IR). b) Cet outil est utilisé pour les frais des loisirs, par les centres d’animation et de loisirs publics. Les CAF qui ont passé convention avec les gestionnaires parlent de « tarification modulée »9 (même si leur calcul du quotient familial n’est pas le même que celui de l’IR, il obéit aux mêmes principes). c) On peut constater ponctuellement l’utilisation de cet outil pour les frais de scolarité des études supérieures dans les structures suivantes : Sciences Po Paris le fait depuis quelques années. 8 « En 1999, par 50,9 % des voix exprimées, l’Assemblée générale a inversé son choix et adopté la position suivante : Position votée : L’Assemblée générale se prononce pour le maintien du quotient familial enfants, amélioré selon des modalités éventuellement modifiées. » Fiche de synthèse ECO-082007 Impôt sur le revenu. 9 CAF de l’Ain : Tarification modulée en fonction des ressources « Afin de garantir un accès à tous favorisant la mixité sociale, la Caisse Nationale des Allocations Familiales a intégré, comme principe, la mise en place d’une tarification modulée en fonction des revenus par les gestionnaires d’accueils de loisirs. … Le quotient familial (QF) permet la prise en compte des revenus des familles et du nombre d'enfants à charge. Le gestionnaire peut choisir entre le QF Caf (via le service «Caf Pro») et le QF des impôts (à reconstituer) » 5 Une rapide recherche sur Internet montre que d’autres centres de formation l’utilisent aussi : des écoles supérieures (ex : l'Ecole Supérieure de Création Interactive Numérique10), des Universités privées catholiques (l’Institut catholique de Paris, l’Université catholique de Lyon)11, des classes prépa privées catholiques (Sainte Geneviève)… L’UNAF, lors de la rencontre du 20 octobre 2010 du Président François Fondard et de la Directrice générale Guillemette Leneveu a alerté la ministre de l’enseignement supérieur, Valérie Pécresse qui s’est dit prête à constituer un groupe de travail sur le sujet. En conclusion : Quelques suggestions pour approfondir ce dossier : o Rencontrer les fédérations d’écoles ou les écoles « phares » peut permettre dans un premier temps de sensibiliser à cette problématique et de créer un effet d’entrainement12. o Certains secteurs doivent être mobilisés en priorité car cette prise en compte peut correspondre à leurs valeurs (par exemple : le secteur sanitaire). o Communiquer plus largement sur cette volonté. Position du conseil d’administration de l’UNAF 2. L’UNAF est majoritairement favorable à la prise en compte des facultés contributives des familles, aujourd’hui le quotient familial, pour l’établissement des frais de scolarité des études supérieures ainsi qu’éventuellement pour les frais de concours. 3. L’UNAF souhaite avoir un rôle moteur pour favoriser cette prise en compte. 10 http://www.escin.net/ Participation aux frais de formation 2011-2012 de 4190 € à 4750 € selon le quotient familial 11 http://psycho.univ-catholyon.fr/inscriptions/frais-d-inscription/ Les frais de scolarité annuels pour l'année 2010/2011 s'échelonnent de 949 € à 3325 € en fonction du quotient familial. 12 Nous avons rencontré avec la CNAFC la FESIC (fédération d’écoles de commerce et d’ingénieurs) qui s’est déclarée favorable. 6 Annexe 1 Annexe 2 Sciences politiques Paris Barèmes Bachelor et Master : les onze paliers suivants sont appliqués : Première inscription pour l'année universitaire 2010-2011 à Sciences Po Revenu annuel par part en € 66 334 et plus 43 000 - 66 333 36 000 - 42 999 30 000 - 35 999 25 000 - 29 999 21 000 - 24 999 19 334 - 20 999 18 000 - 19 333 16 000 - 17 999 12 334 - 15 999 0 - 12 333 Droits de scolarité Collège universitaire en € 8 900 7 300 6 200 5 160 4 120 3 080 2 040 1 940 1 100 540 0 Droits de scolarité Master en € 12 500 10 600 9 140 7 680 6 220 4 760 3 300 2 660 1 840 920 0 0 Elèves boursiers selon les critères du CROUS (échelons 0 à 6) ou de la FNSP ou ayant obtenu une exonération de la Commission de suivi social 7 Annexe 3 Frais d’inscription aux concours des grandes écoles de commerce Ecole Frais d'inscription AUDENCIA Nantes Concours Commun CERAM / ESC Tours-Poitiers (ESCEM) EDHEC EM Lyon ESC Amiens Candidat boursier 126,00 € 63,00 € 120,00 € 137,00 € 138,00 € 80,00 € Exonération 60,00 € 68,50 € 69,00 € 60,00 € ESC Bretagne Brest 30,00 € ESC Chambéry 1 école : 60,00 € 1 école : Exonération ESC La Rochelle 2 écoles : 90,00 € 2 écoles : Exonération ESC Saint Etienne 3 écoles : 110,00 € 3 écoles : Exonération ESC Troyes 4 écoles : 130,00 € 4 écoles : Exonération 80,00 € 80,00 € 40,00 € 40,00 € 134,00 € 67,00 € 75,00 € 112,00 € 37,50 € 56,00 € 75,00 € 75,00 € 37,50 € 37,50 € 80,00 € 130,00 € 142,00 € 130,00 € 40,00 € 65,00 € 71,00 € 65,00 € IECS Strasbourg 70,00 € 35,00 € INT Management 80,00 € 40,00 € ESC Clermont ESC Dijon ESC GRENOBLE (GEM) Ecole de Management de NORMANDIE - ESC Le Havre ESC LILLE ESC Montpellier ESC Pau ESC Rennes ESCP-EAP ESSEC HEC 8 Frais d'inscription - Ecoles membres de la banque ECRICOME Une école 350 € Deux écoles 370 € Trois écoles 390 € Quatre écoles 410 € Cinq écoles 430 € Six écoles 450 € 9 Annexe 4 Annexe 5 % Enseignement tertiaire 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 10 Annexe 6 Estimation des frais de scolarité annuels moyens demandés aux ressortissants nationaux par les établissements d’enseignement tertiaire de type A (année académique 2006-07) (source OCDE) Établissements publics En Euros Australie Autriche Belgique Canada France Italie Islande Japon Corée Pays-Bas Nouvelle-Zélande Portugal Espagne États-Unis Norvège Royaume Unis Mexique Slovénie Établissements privés subventionnés par l'État 3074 625 Établissements privés indépendants 6020 625 420 Donnée non disponible 2813 513 911 Donnée non disponible Donnée non disponible Donnée non disponible Donnée non disponible Donnée non disponible 3240 Donnée non disponible Donnée non disponible 3318 Donnée non disponible 3377 3594 1336 2083 898 651 4528 Donnée non disponible Donnée non disponible 16744 Donnée non disponible Donnée non disponible Donnée non disponible 3997 3564 Donnée non disponible Donnée non disponible Donnée non disponible Donnée non disponible 3692 2722 Donnée non disponible 5284 6490 Donnée non disponible Donnée non disponible Donnée non disponible Donnée non disponible Donnée non disponible 3633 Donnée non disponible Donnée non disponible Donnée non disponible Annexe 7 Nombre de boursiers en milliers Université CGPE STS Ingénieurs hors université Ecoles de commerce Autres écoles Pourcentage / Pourcentage / total des boursiers total des étudiants 422 74% 62% 20 4% 3% 91 16% 10% 15 12 7 567 11 3% 2% 1% 100% 4% 5% 16% 100%