La création d`une Agence de promotion des films marocains, une
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La création d`une Agence de promotion des films marocains, une
La création d’une Agence de promotion des films marocains, une urgence pour l’URAM Dressant un bilan de la situation du secteur cinématographique au Maroc, l'URAM a constaté que les textes qui régissent la délivrance de la carte d'identité professionnelle datent de plus de 15 ans et se trouvent dépassés par l'évolution de la diversité et de la spécificité des métiers du cinéma, tout en sollicitant l'organisation d'une journée d'étude réunissant l'ensemble des associations professionnelles, afin de mettre à jour ces textes et de redéfinir les critères d'octroi des cartes d'identités professionnelles. Appel au respect de l’équité entre les films D'autre part, l'URAM a salué l'initiative du Centre cinématographique marocain (CCM) qui consiste à l'organisation d'une résidence d'écriture des scénarios des films ayant obtenu l'aide à la production, tout en proposant d'élargir cette initiative pour inclure les cinq premiers projets non retenus par la commission d'aide à la production. Elle a aussi critiqué la méthode de programmation des films marocains à la salle du 7ème Art à Rabat, soulignant que cette salle n'obéit pas à des considérations de rentabilité matérielle, appelant à respecter l'équité entre les différents films marocains, en dehors des critères du box-office , en distribuant la totalité des films produits de façon successive en fonction de l'obtention de leurs visas d'exploitation. L'Union, présidée par le réalisateur Said Chraibi, a aussi appelé le CCM à participer aux différents festivals internationaux de cinéma, afin de trouver des opportunités pour une collaboration internationale et des éventuelles coproductions. Dans ce même sens, l'URAM constate que la composition des différentes Commissions nationales n'octroie pas de places suffisamment significatives aux réalisateurs et auteurs marocains et appelle à renforcer leur participation au sein de ces commissions, notant qu'ils constituent "la pierre angulaire de tout travail cinématographique." S'agissant du texte autorisant les chaînes de télévisions à distribuer les téléfilms dans les salles de cinémas en cours d’élaboration, l'Union a signalé "la dangerosité de cette pratique qui constituera une concurrence avérée aux films cinématographiques, qui de surcroit ne bénéficient pas de suffisamment d'espaces de projections". Concernant la sollicitation de l'Union à rejoindre la Coalition des métiers du cinéma, l'URAM estime que les conditions de regroupement et de solidarité entre les différentes associations professionnelles ne sont pas encore réunies actuellement. 1/1