Balade dans le 15ème arrondissement
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Balade dans le 15ème arrondissement
Balade dans le 15ème arrondissement Le 15ème arrondissement est très vaste et peu connu. Loin des attractions touristiques qui font la force de Paris, il possède malgré tout une histoire passionnante : celle de Montparnasse. C’était une époque artistique bouillonnante qui réunit artistes en tous genres, bien souvent sans le moindre sou, dans des cafés, bars et bistrots populaires. Certains de ces lieux sont aujourd’hui encore ouverts, comme par exemple la Closerie des Lilas, qui accueillit des grands noms comme Zola, Baudelaire ou bien Cézanne et fut le berceau de l’une des explosions artistiques les plus considérables de l’Occident. Le Montparnasse d’aujourd’hui en a gardé quelques traces. Au présent le 15ème arrondissement, c’est aussi la Maison du Japon, le Parc André Citroën et le Parc Georges Brassens, la Tour Montparnasse, … L’itinéraire que nous vous proposons permet de le découvrir, et part du métro Bir Hakeim (ligne 6). La Maison du Japon (101 bis, quai Branly) : Le projet d’une maison du Japon à Paris naît de la rencontre entre le Premier ministre japonais Zenko Suzuki et le Président français François Mitterrand. Lors d’un entretien en 1982, ce dernier lance l’idée d’une maison qui aurait pour but de faire découvrir la culture japonaise au public français, et, par ce biais, de renforcer les liens entre les deux pays. En 1990, le projet de deux jeunes architectes, Kenneth Amstrong et Yamanaka Masayuki, est retenu par le jury international. C’est le 13 mai 1997 que le lieu sera inauguré. Le pont Bir Hakeim : En face, enjambant la Seine. Classé à l’inventaire des monuments historiques depuis 1986, ce pont fait référence à la bataille de Bir Hakeim. En 1942, pendant 13 jours, la 1ère Brigade Française Libre résista aux attaques des armées motorisées italiennes et allemandes dans le désert de Lybie. Le répit gagné par le courage des Français libres, permit aux Britanniques, en mauvaise posture, de se replier et de triompher par le suite à El Alamein. L’Allée des Cygnes : Empruntez le pont, et descendez sur cette île. Erigée en 1827, il s’agissait initialement d’une digue. L’Allée mesure 11 mètres de large et accueille 322 arbres pour 61 espèces. La réplique de la statue de la Liberté : Elle se trouve au bout de l’allée des Cygnes, au niveau du Pont de Grenelle. Il s’agit d’un « essai » de Frédéric Auguste Bartholdi avant de réaliser celle que les Français offriront aux Américains : avec ses 11m50, elle est environ 4 fois moins grande que l’originale. Le Pont Mirabeau : Remontez par le Pont de Grenelle et continuez de longer le quai André Citroen. Pourquoi le nom de ce pont nous semble-t-il aussi familier ? Rappelez vous ! Apollinaire en fit un poème dans son recueil Alcools. Et plus récemment Marc Lavoine nous l’a chantonné … Le Parc André Citroën : Empruntez le Port de Javel Bas pour vous y rendre. André Citroën fut un pionnier dans l’histoire de l’industrie automobile. C’est en 1919 qu’il fonde son empire. Le Parc, situé à l’emplacement des anciennes usines ayant fermé en 1980, est divisé en plusieurs thèmes : le Jardin blanc, qui doit son nom aux pierres blanches de murs encadrant les nombreuses plantes aux fleurs blanches ; deux grandes serres, dont l’une consacrée à la flore australienne et néo-zélandaise ; un Jardin noir et plusieurs Jardins sensoriels. Et une grande présence de l’eau avec 120 jets d’eau, bassins, cascatelles … Un parfait exemple du mariage entre la cité et la nature ! Ressortez du Parc Place Balard, et montez dans le nouveau tramway Parisien inauguré en 2007 à Balard, en direction de Porte d’Ivry. Descendez à l’arrêt Georges Brassens, et empruntez la rue de Dantzig La Ruche (52, rue de Dantzig. Prenez le Passage de Dantzig) : Elle est avec le Bateau Lavoir l’un des hauts lieux de la création artistique du XXème siècle. Sa structure est de Gustave Eiffel et on doit sa fondation à Alfred Boucher, sculpteur, qui la surnommera plus tard « La Ruche » en référence aux artistes bourdonnant de créativité. Elle contenait 140 ateliers qu’il loua à prix modérés à de jeunes artistes : Léger, Chagall, Zadkine, Soutine … de grands noms l’habitèrent ! Elle échappa à la destruction en 1960 grâce à la mobilisation d’artistes et fut classée monument historique en 1970. A voir, mais ne se visite pas Le Parc Georges Brassens : Revenez sur vos pas pour rejoindre le Parc Georges Brassens. L’appellation est un hommage au chanteur, auteur, interprète français du même nom, qui vécut à quelque centaines de mètres de là. Tout y est aménagé pour les enfants, petites maisons en bois, rochers d’escalade, collines artificielles. Egalement dans le Parc un jardins des senteurs. Conçu à l’intention des non voyants, le bruit des fontaines permet de se diriger avec aisance et les pancartes en braille de faire de nouveaux lecteurs. Deux énormes taureaux en bronze surveillent l’entrée principale et rappellent que le Parc fut construit sur l’emplacement des anciens abattoirs de Vaugirard. Un bel endroit pour finir cette balade ! Pour rejoindre le métro : ressortez du Parc rue des Morillons. Tournez à droite rue Dantzig, puis à gauche rue de la Convention. Vous arriverez au métro Convention (ligne 12), dans un quartier commerçant. Montparnasse, un pôle à part La Gare La reconstruction de la Gare, dans les années 1960, s’inscrit dans un projet immobilier incluant la Tour Montparnasse. L’immeuble dissimule de nombreux bureaux et n’est pas perceptible de l’extérieur comme étant une gare. La Tour Achevée en 1973, elle mesure 210 m de haut. Elle offre, depuis le 59ème et le 56ème étage une vue à 360° sur Paris, et certains diront même la plus belle, car de son sommet on ne la voit pas ! Le musée Voici l’endroit où l’on se remémore le Montparnasse des artistes, celui de Picasso, Matisse, Foujita, Cocteau, .... Géré par une association soucieuse de transmettre la richesse de ce lieu, le musée vous invite à découvrir des expositions variées.