Dossier de presse - UFO Distribution

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Dossier de presse - UFO Distribution
C O MRADES
LE DERNIER FILM DE
UFO DISTRIBUTION présente
INÉDIT EN FRANCE
(1 9 8 7 )
S O R T I E N AT I O N A L E L E 2 3 J U I L L E T 2 0 13
Transfert en Haute Définition effectué par le British Film Institute à partir de l’interpositif
35 mm conservé aux archives. Les technologies MTI et HD-DVNR ont été utilisées
pour minimiser les poussières, débris et rayures lors du transfert en Haute Définition.
Le son en stéréo a également été restauré.
GRANDE-BRETAGNE – DCP – FORMAT IMAGE 1.78 – FORMAT SON 2.0 – 190 MN
Presse
Laurence Granec et Karine Ménard
Tél : 01 47 20 36 66
5 bis, rue Képler 75116 Paris
[email protected]
Distribution
UFO DISTRIBUTION
Tél : 01 55 28 88 95
135, bd de Sébastopol 75002 Paris
[email protected]
- Photos et dossier de presse sont disponibles sur www.ufo-distribution.com -
SYNOPSIS
Grande-Bretagne, Dorset, 1834. George Loveless
et ses amis, laboureurs à Tolpuddle, sont de plus en
plus exploités par les propriétaires terriens, avec la
complicité du clergé.
Ils s’organisent pour revendiquer des hausses de
salaires, et créent en secret la Société Amicale des
Laboureurs. Dénoncés par un propriétaire, six d’entre
eux sont condamnés à la déportation en Australie.
Devenus très populaires et hérauts d’une classe de
plus en plus pauvre, ils deviennent les « martyrs de
Tolpuddle ».
N OTE D E PRO D U CTI O N
La réalisation de Comrades fut particulièrement longue et frustrante. Non seulement il fallut huit ans à
Bill Douglas pour arriver à tourner le film (avec un
faux départ de dernière minute en 1984 alors que
les techniciens et les acteurs avaient été engagés)
mais, le tournage dépassant largement le budget, le
processus de montage s’avéra long et stressant pour
Bill Douglas et ses financiers. Quand le film sort enfin
en 1987, malgré de bonnes critiques, il est montré sur
un nombre très limité d’écrans en Grande-Bretagne.
Bill Douglas commença à travailler sur le scénario
de Comrades en 1979 avec un financement unique
reçu de Mamoun Hassan de la National Film Finance
Corporation. La NFFC et Jeremy Isaacs de Channel
Four défendirent ensuite le projet en participant de
façon importante au budget.
Le premier producteur du film fut Ismail Merchant
(Chambre avec vue, Retour à Howards End, Les Vestiges du jour de James Ivory). Il obtint un financement
du distributeur Curzon qui permit de boucler le budget.
Le tournage était prévu pour octobre 1984. Suite à un
fort désaccord avec Ismail Merchant, Douglas refusa
de travailler avec lui. Dans une lettre à Channel Four,
il s’expliqua sur ses raisons : « Clairement, il n’a pas
confiance en moi ni dans le scénario et je n’ai donc
plus aucune confiance en lui. Il a piétiné le projet
tout du long en n’ayant jamais rien à dire de positif
à quiconque. » Merchant quitta donc le projet et fut
remplacé par Simon Relph qui avait déjà produit, entre
autres, Reds de et avec Warren Beatty.
Le tournage démarra en septembre 1985. Un tournage
long et difficile, en particulier la partie australienne.
Des conditions climatiques déplorables occasionnèrent
un dépassement de budget et un retard dans le plan
de tournage. Douglas en fut très affecté. La menace
toujours présente d’un arrêt du tournage l’angoissait
et le frustrait tout en sapant sa motivation. Les acteurs
ressentaient aussi cette pression. Ils discutèrent même
ensemble de la possibilité de finir le tournage sans
être payés, mais les dépassements de budget furent
finalement couverts. Simon Relph admit par la suite
que le tournage en Australie s’annonçait très serré
et que le budget australien n’avait pas été assez
travaillé en amont.
Le montage était fait en parallèle au tournage par Bill
Douglas et Mick Audsley. Un premier montage de 3
heures et 35 minutes fut considéré comme trop long
par les financiers. Douglas fidèle à sa vision artistique
essaya de résister aux pressions. Épuisé par des mois
de travail et par la perspective du départ prévu de
Audsley, Douglas baissa les bras et commença à
travailler sur un nouveau montage plus court avec
l’aide de Mike Elis. C’est ce montage qui fut présenté
au Festival de Londres en 1986.
Toutefois, selon Douglas, ce montage mettait en péril
le délicat équilibre de la structure narrative du film.
Simon Clayton fut appelé en renfort pour un troisième
montage. Douglas put réintroduire des éléments supprimés de la première version sans réellement changer
la longueur du film.
C’est cette version approuvée par Douglas qui sortit
en août 1987. Et c’est cette version (à l’exception de
la suppression de l’entracte remplacé par un fondu
avant le panorama du voyage en Australie) approuvée
par le producteur qui est maintenant présentée en
France dans une version restaurée.
BILL DOUGLAS,
PROPOS SUR :
Les martyrs de Tolpuddle
Je n’avais jamais entendu parler des martyrs de Tolpuddle avant 1979. J’ai visité le musée de Dorchester
avec un ami.
En sortant, il m’a donné une brochure de deux pages
sur les martyrs de Tolpuddle. Je lui ai demandé qui
ils étaient. Il m’a brièvement raconté leur histoire en
me disant que je devrais en faire un film.
L’idée de faire un film sur le martyre me paraissait
très déprimant et je ne pensais pas que c’était un
sujet pour moi.
J’ai lu la brochure et j’ai alors réalisé qu’une grande
partie de leur histoire était en fait inconnue. J’avais
le champ libre pour inventer, ce qui me donnerait une
certaine liberté. J’ai alors décidé de me lancer dans
l’écriture du scénario.
Le travail d’écriture
Je n’aurais pas pu me mettre à ma machine à écrire
si je ne m’étais pas identifié aux personnages. Pour
faire le lien entre il y a 150 ans et maintenant, je me
suis dit que j’étais réellement George Loveless et les
autres personnages, que le cinéma venait juste d’être
inventé et que l’on me demandait de raconter nos
vies. Cela m’aidait beaucoup à ressentir une réalité
dans mon imaginaire. Je n’ai pas essayé de faire un
film historique ou un documentaire. Je n’aurais pas
réussi. L’homme qui m’avait donné l’idée du film faisait
des recherches pour moi. Mais je lui demandais de
me renseigner uniquement sur des points très précis.
Je n’aime pas être submergé par des informations
quand j’écris.
J’écris d’un seul jet une première version. Puis je
recommence en me basant sur cette première version.
Je ne corrige pas la première, je réécris entièrement
une deuxième version en ajoutant ou supprimant
des éléments. Ça évolue. Puis je recommence une
troisième fois jusqu’à ressentir que l’idée de départ est
bien là. Je travaille de longues heures d’affilée. Cela
m’aide, car il est important pour moi, quand j’écris la
trentième page, d’avoir bien à l’esprit le contenu de la
première page - sinon je peux perdre le fil. C’est ma
méthode. Je me lance à 9 heures le matin et termine
vers 18 heures, sans pause, sans manger, sans même
une tasse de thé, pour bien garder l’esprit général en
tête. Si je bloque, je ne mets pas de point mais une
virgule, je laisse mon travail ouvert. Je fais d’autres
choses et c’est ainsi qu’une idée me vient. Cela me
permet d’y revenir le lendemain matin à 9 heures.
BILL DOUGLAS,
PROPOS SUR :
Le lanterniste
et le précinéma
Les acteurs
Je collectionne les objets précinématographiques.
Je savais qu’un jour j’utiliserais ces objets magiques
dans un film. L’idée m’est venue de confier le rôle
du narrateur à un lanterniste itinérant joué par Alex
Norton. Il apparaît aussi sous les traits d’une douzaine
de personnages. A chaque apparition correspond
une machine optique. J’ai essayé d’inclure toutes
les machines optiques de divertissement connues :
de l’ombre portée sur un mur en passant par le diaporama jusqu’au début du cinéma.
J’ai pensé que ce serait une mauvaise idée de confier
les rôles des personnages principaux à des acteurs
connus. Il n’y avait aucun intérêt à confier le rôle de
George Loveless à Robert Redford, tout le monde
n’aurait vu que Redford à l’écran. Les spectateurs
n’auraient pas pu passer outre pour réellement voir
le personnage de George Loveless.
J’ai donc décidé d’engager des acteurs inconnus pour
inviter les spectateurs à s’identifier aux personnages.
Les acteurs connus, comme Vanessa Redgrave et
James Fox, n’ont pas été engagés sur des considérations commerciales même si elles ont fini par peser.
J’ai trouvé que c’était une bonne idée d’utiliser des
stars de cinéma, les aristocrates de leur profession,
dans les rôles des aristocrates de cette histoire. Elles
étaient parfaites pour ces rôles.
George Loveless
Je vois Loveless comme une sorte de saint. Je ne crois
pas qu’il ait fait du mal à qui que ce soit. Ce n’était
pas un rebelle. Il ne mettait pas le feu, il ne volait
pas. Il a juste donné à l’humanité. C’était un être
extraordinaire, un homme d’une profonde honnêteté.
Un homme de Dieu dans le meilleur sens du terme.
Si le film peut être considéré comme un hommage à
ce genre d’homme, ça valait la peine de le tourner. Il
est très difficile de faire un film sur des hommes qui
ne sont pas motivés par la haine.
Si j’écrivais un scénario de tripes et de sang, l’argent
tomberait tout seul pour le faire. Mais avec un scénario sur un homme de bonté, proche d’un saint, il
faut travailler très dur pour obtenir un financement.
B I L L D O U G L A S (1 9 3 4 - 1 9 9 1)
Bill Douglas naît en 1934 à Newcraighall, petit village
minier près d’Édimbourg. Enfant illégitime, il est élevé
par sa grand-mère, alors que son père et sa nouvelle
famille habitent de l’autre côté de la rue. Douglas se
souvient de son enfance comme d’une enfance malheureuse et défavorisée. Les images et les histoires de
sa fameuse Trilogie sont directement puisées dans ces
souvenirs. Enfant, Bill Douglas dessinait pour le plaisir,
pour amuser son cousin et sa sœur et il a également
joué dans des pièces de théâtre. Son niveau d’études
est plus élevé que celui de nombre de ses contemporains issus de la même classe sociale : il quitte en
effet l’école en sachant parfaitement lire et écrire.
Mais c’est au cinéma qu’il a tout appris. Cinéma qui
devient sa planche de salut. Il y va tous les jours, dans
les villages proches de Musselburgh et de Portobello,
et il développe une véritable passion pour Chaplin
et les dessins animés. Trop pauvre, il s’arrange pour
entrer en troquant des pots de confiture vides ou en
s’y introduisant subrepticement.
Il réussit à fuir cet environnement grâce au service
militaire. En poste en Égypte, il y rencontre Peter
Jewell, autre recrue de la Royal Air Force.
Leur amour partagé du cinéma les rapproche, et ils
deviennent amis pour le reste de leur vie. Plus tard,
ils partagent un appartement et commencent à collectionner des films et des images animées.
Douglas parlera plus tard de Peter Jewell comme de
son « mentor ». Après avoir été démobilisé, Douglas est
étalagiste à Édimbourg pendant un temps, puis il part
pour Londres, où il commence une carrière d’acteur.
À la fin des années 50, il travaille pendant un an avec
Joan Littlewood dans son théâtre expérimental, le
Theatre Workshop. Il s’inspirera de cette expérience
brechtienne pour Comrades.
On lui propose des petits rôles dans des films, et il joue
l’un des rôles principaux dans la série révolutionnaire
de la chaîne ITV, The Younger Generation (1961), aux
côtés de John Thaw et Johnny Briggs. Il commence à
écrire. Sa pièce de théâtre musicale, Solo, est jouée
à Cheltenham en 1962. Au milieu des années 1960,
Bill Douglas écrit au réalisateur Lindsay Anderson
pour lui demander ce qu’il pense de son scénario (qui
s’intitulait alors « Jamie »), fondé sur ses souvenirs
d’enfance. Anderson prend la peine de lui répondre
et dès lors, il occupera lui aussi un rôle de mentor
dans la vie de Bill Douglas.
C’est à cette époque que Peter Jewell lui offre une
caméra 8mm pour Noël. Plus tard, Bill Douglas écrira :
« Je marchais dans les rues et je filmais tout ce que
je voyais. Je faisais des zooms, des panoramiques
latéraux, de haut en bas et de bas en haut, des mouvements rapides. J’étais rarement statique et je tirais
les leçons de mes erreurs… Très rapidement j’ai réussi
à entrer à la London Film School. Deux ans plus tard,
je suis sorti de l’école et me suis retrouvé dans le
véritable monde du cinéma. » À la LFS, Bill Douglas
réalise plusieurs courts-métrages : Charlie Chaplin’s
London (1969), Globe (non daté), Striptease (1969), et
son film de fin d’études, Come Dancing (1970), pour
lequel il obtient la mention très honorable en 1971.
Encouragé par Lindsay Anderson et financé par
Mamoun Hassan, du British Film Institute, Bill Douglas
commence le tournage de My Childhood en 1971. Il
tourne des images dépouillées dans des pièces vides,
moins pour montrer à quoi ressemblait véritablement
le décor de son enfance que pour tenter de faire
ressentir ses impressions d’alors. La dureté de la vie
de l’enfant est traitée sans sentimentalité. Le résultat
est un film émouvant, qui ne ressemble à aucun autre
film britannique de cette époque, et dont le style se
rapproche plus du cinéma de Bresson ou de Buñuel.
My Childhood a été remarqué pour son originalité
saisissante : il obtient le Lion d’argent au Festival de
Venise en 1972. En 1973, Douglas présente My Ain
Folk, qui obtient à nouveau des récompenses dans
le monde entier. En 1978, il clôt sa Trilogie avec My
Way Home.
Mamoun Hassan propose alors un poste d’enseignant
à Bill Douglas à la National Film and Television School.
C’est un professeur généreux et inspiré. Son scénario
Frank and Millie, qui montre la déchéance d’un couple
à travers la simple répétition du nom de l’un dit par
l’autre, est toujours utilisé aujourd’hui comme exercice
de travail. Mais Bill Douglas veut faire des films et
non pas parler de films. Il quitte la NFTS en 1980,
pour se rendre compte qu’il lui est de plus en plus
difficile de trouver des financements pour ses projets.
Il consacre son énergie à collectionner et à faire des
recherches sur le cinéma muet et sur les origines
de l’image animée. Cette passion l’habitait déjà au
début des années 1960 et le poursuivra durant toute
sa carrière. Collectionner lui a permis de combler les
temps d’attente entre deux films, mais a également
contribué à faire évoluer son style et ses idées sur la
réalisation. En 1979, Bill Douglas commence à écrire
Comrades. Il enrichit son scénario sur les martyrs de
Tolpuddle de ses connaissances sur les appareils
optiques du précinéma.
Les martyrs de Tolpuddle étaient un groupe d’ouvriers
agricoles déportés en Australie en 1834 pour s’être
rassemblés en une forme de syndicat. Leur histoire est
racontée du point de vue d’un montreur de lanterne
magique itinérant, qui joue une multitude de rôles,
tous interprétés par le même acteur. Pour chaque rôle,
le forain utilise un appareil optique différent, issu du
début du xixe siècle, quelques années seulement avant
l’apparition de la photographie. Dans ce scénario,
comme à son habitude, Bill Douglas refuse de tomber
dans une forme classique. Ses textes s’apparentent
plutôt à des kino romans ou à des poèmes en prose.
Ils décrivent la façon dont chaque scène doit apparaître à l’écran. Il peaufine le scénario de Comrades
pendant cinq ans avant de commencer à tourner, en
1985. Le film sort en 1987 et remporte un grand
succès critique, mais il reste seulement six semaines
à l’affiche dans le West End de Londres.
Bill Douglas obtient un poste à l’université de Strathclyde en 1989-1990, période pendant laquelle il écrit
un court-métrage, Ring of Truth, qu’il veut produire
avec ses étudiants. Mais la maladie interrompt ses
projets. Bill Douglas meurt d’un cancer en 1991. Ring
of Truth sera produit de façon posthume en 1995. Il
laisse deux scénarios non tournés mais parfaitement
aboutis : une adaptation de Confessions of a Justified
Sinner, de James Hogg, et Flying Horse, sur Eadweard
Muybridge, le pionnier de la photographie. Tout comme
dans Comrades, Douglas fait usage de compositions
visuelles innovantes et de récits dans le récit.
Bill Douglas a toujours voulu que sa formidable collection, constituée avec Peter Jewell, de films et autres
images animées (ainsi que plus de 15 000 livres et un
large éventail d’appareils optiques) soit rassemblée
dans un musée. Après la mort de Bill, Peter Jewell
en a fait don à l’université d’Exeter, et elle a ensuite
constitué le fonds du Bill Douglas Museum, qui est
aujourd’hui la collection publique la plus importante
de matériel cinématographique et précinématographique au Royaume-Uni.
Fiche techniq ue
Scénario et réalisation Bill Douglas
Producteur Simon Relph
Sociétés de production Skreba Films
en association avec Film Four International,
National Film Finance Corporation
& Curzon Film Distributors
Producteurs associés David Hannay
& Redmond Morris
Photographie Gale Tatersall
Conception artistique Michael Pickwoad
Casting Susie Figgis & Gail Stevens
Montage Mick Audsley
Montage additionnel Michael Ellis
& Simon Clayton
Conseiller scénario Peter Jewell
Décors Henry Harris & Derrick Chetwyn
Costumes Doreen Watkinson & Bruce Finlayson
Son Clive Winter
Musique Hanz Werner Hanze & David Graham
interprétée par le London Sinfonietta
Liste artistique
Le lanterniste, Sergent Bell,
Le montreur de diaporama,
Le cavalier riant, Wollaston,
Le garde, Le vagabond,
Le capitaine, McCallun,
Le silhouettiste,
Le photographe fou
ALEX NORTON
George Loveless
ROBIN SOANS
Bestsy Loveless, sa femme
MELDA STAUTON
Hetty Loveless, leur fille
AMBER WILKINSON
James Loveless, le frère de George
WILLIAM GAMINARA
Sarah Loveless, sa femme
KATY BEHEAN
Thomas Stanfield
STEPHEN BATEMAN
Diana Stanfield, sa femme (sœur de George)
SANDRA VOE
John Stanfield, leur fils
PHILIP DAVIS
Evi Stanfield, leur fille
VALERIE WHITTINGTON
Charity Stanfield, leur jeune fille
HARRIET DOYLE
John Hammet, le menuisier
PATRICK FIELD
Bridget Hammet, sa femme
HEATHER PAGE
James Hammet, son frère
KEITH ALLEN
James Brine
JEREMY FLYNN
Joseph Brine, son jeune frère
SHANE DOWN
M Brine, leur mère
PATRICIA HEALEY
James Frampton
ROBERT STEPHENS
Mme Carlyle
VANESSA REDGRAVE
M. Norfolk
JAMES FOX
M Frampton
JOANNA DAVID
M. Pitt
MICHAEL HORDERN
Le vicaire
FREDDIE JONES
Mme Wetham
BABARA WINDSOR
Edward Legg
MARK BROWN
me
me
VBUSSON @ NOOS.FR

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