Crédit Lyonnais DIVERSES VOITURES, BUREAUX `ET ÉCHOPPES
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Crédit Lyonnais DIVERSES VOITURES, BUREAUX `ET ÉCHOPPES
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BEeKltna « • O s r l t e U , FMoniteur des P A S C A L 5 , boulevard d u Nord, 5 Prisondesradicale Franoo ptr pnttt, l'M V I N X J T T O X T LYON | KO V èc. Ecr. BniATTE ot C , n^g. à Prémont (Aisno), 1 5 c. p. Env. franco. M " P a s c a l peut mettre en présence des damée malades les personnes guéries par se» aoins. — Cabinet do 0 à U h. et de 1 à S h. «BfJf i t t n r t a B * S ^ K U U H (Se^laMu^.ecdtlalilomtlltNfcle. l'AsBuranoe LYON. — S, Hue Mercière, tcnuielw du PETIT STÈPHANOIS R» 58 l époque des grandes chaleurs, elle les laissait ouvertes ou seulement à demi fermées. Ello se déshabilla, se mit au lit et souffla sa bougie. Fidèle saut* sur la couverture et se coucha à ses pieds. " Un quart d'heure après, Jeanne dor> mait d'un sommeil de plomb. Caché dans la haie du jardin, en face PAR de la fenêtre, un jeune homme avait suivi des yeux tous les mouvements de <ÉroUa ÉÏCHEBOURG Jeanne', la guettant, comme le tigre guette sa proie, prêt à s'élancer sur elle. Quand il ne vit plus son ombre se mouvoir à travers les lames de la jolou> • PREMIÈRE PARTIE sie baissée et que la lumière, de la chambre se fut éteinte, un affreux sourire crispa ses lèvres. Pendant une L'Enfant du Malheur demi-heure encore il resta caché dans l'ombre. Sans aucun doute, il attendait que la jeune fille fût bien endormie. Ce rôdeur nocture était Raoul de L'horloge do la paroisse isonna. Elle Si niaise. «compta les coups de marteau sur la , Quel projet sinistre méditait-il? ' • cloche."" ' ' —; Seulement dix heures, murmuraXVI t-elle ; et pourtant je tombe de sommeil. L'ATTISNÎAT Depujs un instant, en effet, ses yeux se fermaient malgré elle. Elle sentait Depuis plus d'un an, alors qu'il n'as a tête lourde et une grande lassitude vait encore vu Jeanne que deux ou trois dans tous ses membres. fois, Raoul de Simaise, digne fils de son m C'est la chaleur, l'électricité, pen- père, avait conçu l'odieux projet de sésa-t-elle. duire la belle fiancée de Jacques Gran* TJn 'grand silence régnait autour' din et d'en faire sa maîtresse. Il s'était d'elle, troublé vseulernent par deux ou dit : trois grillons qui chantaient dans l'her— Je l'enlèverai et la conduirai à bei. Il n'y avait pas un souffle de vent Paris, où, tant que cela voudra dudans les fouilles des arbres. Co calme rer, nous filerons ensemble le parfait était le précurseur de l'orage, qui écla- amour. -, . \ terait certainement dans la nuit. Oh ! comme sa' vanité de jeune déElle fit descendre la jalousie de la bauché serait alors satisfaite ! Il jouis- ' fenêtre ; mais elle ne ferma point les sait d'avance de la surprise de ses amis croisées. Presque toutes les nuits, à qui, sans nul doute, seïaient tous jaloux ! 1 1 iiEsrocMte»!! 8 :> cures Ualatl. «OBUS., écoalomenu cntltai sa Kaioi par colli poital à domicile on «a tut, M trjltemonl complot. Î O fr. par Boa oo manrlat-M»M on demander Iraiteneit C.HUNBL dani toatoa Piirra»clei. lMlicaUosf frataitot a' demande. B R O N S L , PU", Taaraaa (J.+S.) VIRICEL-FII.LIAT, Place des Terreaux, 2, Lyon IRÛIVÉTES préservatif oertain des F o u r r u r e » , C a - ROITFS ueecTsM» l a i n a g e » , T e n t u r e s , etc. J " " VESETAUX, parfuma délicieux. 2,35,4et 7fr 1 , ITixi.&.xiaiè^ce 5, an t", — LYON S Ënool franco eonw» timbra ou mandat~po$i* 1 inniTE*"" ' Bsardofin'ainaats «m lu ortlllti, ttmWtmUt 8 t f ( k f l'oRf^BHIKISti I E ASSU,RE£ pu Iti Cornets »foiiPil(meslinlJilj]ei»i«ll(ctrieiUI((àf«rtmllin. m ml Pm iq< \t jftli». Enr «. nanl à U. PIHttUET. jagi'-iltotrlct».I" 4t. Fin. Uvtw.fur» et envieux de sa bonne fortuiiej car il n'y attrait pas dans tout Pârisj c^u'efn la cherchât dans les salons du vrai monde ou du demi-monde, au théâtre, parmi la fine fleur des Circé et des Dalila à la mode, une femme comparable'à la jolie fille de MareillOi ' A lui, à lui seul appartiendrait cette perle rare,unique, cette merveille digne d'un empereuf* «•><., i Mais, bien qw'il ne manquât pas d'audace, Raoul vit se dresser devant lui d'insurmontables difficultés et il comprit que séduire Jeanne n'était pas une chose aussi facile qu'il l'avait cru d'abord. La jeune fille ne sortait jamais seule que pour aller à la mcSse, le dimanche, .et elle ,étuit bien gardée. Et puis, son air modeste, réservé, sérieux, fier, 8a dignité, son innoeouce, sa sagesse, proclamée par tout le monde, étaient autant de choses qui lui imposaient et le tenaient il dislance. ' i . . . < i Il dut se contenter de voir Joanne et de la dévorer du regard à l'église et quand il réussisait à se trouver sur son passage. . , ' , / , » • Il eut beau chercher maintes fois l'qp-, casion do lui parler, elle lui échappa, constamment. , Assurément, Jeanne n'avait pas été' sans le voir plusieurs fois à Mareille; mais elle ne l'avait pas autrement r e marqué. , , , On lui avait dit : « C'est le fils de la baronne de Simaise. » C'était tout ce qu'elle savait de lui ; que lui importait d'ailleurs ce jeune homme qu'elle ne connaissait pas? Il ne lui vint jamais à l'idée que Raoul pût s'oqcuper d'elle. Elle ne se doutait donc pes le moins du monde «içs intentions du Qls de la ba* ronne. ' «• ••> > )>' < t,; " téceaU, GuArllo* utsréo al rapldo. A N T I - M I T E S LE COimOIR D'AVANCES (. FbanHdn *i Islart» S E C S res, Liq", C o g n a c , I i h u m , K i r s c h ; La guerison a lion dan» une demi-heure. 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COFFMS-FOIITS CIRAGE DE PARQUETS dano lu Cour oto, t an tous froaroo 116, Place CiiiTiiitlh, 16 plu«t facilti' ment, mie:*x qu'un b«rbior, expédia frautiO contr* mandat-poste de fr» -MËGANII X«Œia.isoxx d e i Celui-ci sentait constamment augmenter sa passicm et ses désirs senettelSj en raison même des difficultés u'il rericofttrait et de l'impossibilité o les satisfaire. "Voyant qu'il devait renoncer à tout espoir de séduction, il se résigna ; mais il se fit à lui-même liflj âefmefit que, quand même, la jeune fille serait à lui. Dès lors, il songea à trouver le moyen de surprendre la malheureuse enfant, objet de ses honteuses ot brutales convoitises. Il devait êtxe parfaitement renseigné lorsque, la nuit venue, ïl s'était approché avec précaution de la maison du capitaine Vaillant et caché dans la haie du jardin. Evidemment,'il savait que Jacques Vaillant était absent pour deux jours au moins ; que' Jeanne était seule dans l'habitation et que, la chaleur étan,t£uffocante là jeune fille laisserait ouverte la fenêtre de sa chambre ainsi qu'elle en avait l'ipprudente habitude. / I Raoul de Simaise était prêt à mettre à exécution ce qu'il avait prémédité d e puis longtemps déjà; il allait s'introduire dans la .chambre de Jeanne domine uu voleur, — un larron d'honneur n'est pas autre chose 1 1 ., , ' I II ne pensait même pas, le jeune misérable, que tenter seulement l'escalade était un crime, et qu'aller plus avaut dans ces projets était une infamie. 'v j Non, il ne pensait pas a cela, car tous les sentiments honnêtes étaient pour l'instant éteints dans son cœuc. •' Il ne voyait pas non plus co qu'il avait a craindre. D'ailleurs m nuit était noire, Jeanne ne le reconnaîtrait pas, et le lendemain, à la première heure, il filerait vers Paris. Il avait aussi prévu le cas où il pourrait juger néôessaire de S ; S - 3 M 0 Ï j co/itM tOOfr.tn aotoliant >.'• Rente Itallanne» JUMian^rlafl/rou/airoe/» , _ _ rp//(, (/ <iauCOIIlPTOI« a"FI«AHClER65,r.(lel«Vk>,toife,Parla S K i s . • . . , j se faire connaître^ c'est qu'alo, s la jeune fille serait disposée a accepter ses propositions. • >< < , a Enfin pour moins risquer d'être re-. connu, pour éloigner les soupçons der Jeanne et égarer ses doutes, il s'était déguisé. Il avait endossé un gilet dç laine de palefrenier; attaché solide- ment s^ur sa têts une vieille perruque* < trouvée dans un habut dù châte,au, et mis ses pi<eds daps des chausson,*? de' lisière. , , , i Quand il jugea le moment venu, M «fo leva, jeta autour de, lui un coup d'oâl rapide et alla prendre une échelle que» Jacques Vaillant avait laissée à un prunier sur lequel il y avait encore deâ prunes. Avec sa charge, il < marchait * vers la maison q,t, sans bruit, il appuya l'échelle contre le mur, sur, la fenêtre ^ de Jeanne. • i , , s Une seconde fois, il regarda, autour • d e lui, allongeant le cou, tendant Poreile. Il ne vit rien;- n'entendit rient i que le cri monotone des grillons. Cer* tain, d'ailleurs, que tout le monde à Mareille était couchô, qu'il était bien seul, que personne ne pouvait le voir, , iln'hésita plus. Jl monta. , I Quand sa tête arriva à la hauteur de> A la fenêtre, il écarta doucement la jalout sie, puis il Continua à monter ; au fur et à mesure, la jalousie glissait sur son dos. . Un grognement sourd sefit,entendre, Fidèle venait de se réveiller.,' Un molosse aurait peut-être fait reculer Raoul; u n tout petit roquet ne pouvait pas faire beaucoup, malgré son dévouement à sa maîtresse et ses dents bien aiguisées, , ' r 4 1 1 1 ( ( 1 ,; 1 (A'suvre.t t Emile RiOHÊBouRQ. < . • >