Crédit Lyonnais DIVERSES VOITURES, BUREAUX `ET ÉCHOPPES

Transcription

Crédit Lyonnais DIVERSES VOITURES, BUREAUX `ET ÉCHOPPES
LE PETIT
Crédit L y o n n a i s
Fondé
ORSAHE DES CULTIVATEURS S VIGNERONS
Paraît tous las DlmancheN
C a p i t a l ; 2 0 0 iMallioixs
SAINTE-ETIENNE
1
7 , .Ptace de l'Eôtel-de-Ville,
1UVE-DE-GIER
5, place Grenette, 5
TU1ZY
Ptoce Baxin
±32
MÉDAILLE»
à
• Ï O > R E 3 DE B O U R S R A P A R I S E T L Y O N
TITRES
A SAINT-ÉTIENNK, LYON HT GENÈVE
80USCRXPTXON
AUX
EMïHSIOWS
E N C A I S S E M E N T et E S C O M P T E de C O U P O N S
libération e l reiionvelbineul de Sîlres
Compte* du dépôt». -
ET V1TIC0LE
.Premiers Prixrt
ROANNE
Rue Nationale, 104
fcttëfdarixation,
'*»' AN)
A VU.Ï,K.FttA.\'OM K (Rhône).
SA.INT-CHAMOND
DE
4(tr«ia«r la* damando*
à M. ie Direcleiir du « Progrès Agricole elvitiwle i J
7
48; Gmnde'Rue, 42
DEPOTS
ff.
,r
>
CompUa-eourixnu
MCOMPTE t'tf ENCAISSIiWF.ttl D'EFFETS DH COMMERCE
C H È Q U E S , M A N D A T S , LETTES I>E C R É D I T
Opération» do b*<iqnu de toute satura
VUXEfR.VÎVCHE
(Rhône)
CoDfitruction d'intrumemte d'agriculture et de
viticulture : l.ocomohilee, batteuses, tricura,
«lharrues, anerificateurs, pressoir», etc., etc.
Fabriqm d'tiwrcti» ehtmiqiut pour toute»cultures. Kngniis viticole d«> 10f. 50 i 23 f. 1»« H* kil.
S e r v i e » c o n t r e lo phylloxéra
Sulfure de carbone. • - Pela. — Barils an fer. —
Vigm* américain*».— Greffoires Kunda. — Enroi franco de x«[iseijjn«rac,nte et catalogues.
iists
Obligations Yilîe k Lyoe 18B0
PEnaoïMtES
Le Crédit Lyonnais délivre â/iuichet ouvert
U « obligations oi-deasvs, au prix indiqué ehai \u» jours dana «es bureaux net de tout frai»
l ' e m p l o i au JFJEH,
VMiH BU AVAIS,
« « t r e a prépara
Btptt
s u r la vl«, contre l'inoandi» »» nonf.ro les ntmldeiita
tant
concentrée»
d e préféreno»
Mena
EXTRAIT
LÉO» CLAOEL
HECTOR FnANCE . . . .
FRÉDÉRIC 8ÛULIE.
, LE VERDIER.
LOUIS HOIR.
SWIFT..
SHAKESPEARE
dLtë
Gonlinuereîî-vous donc h souffrir dé
NévfrRlgtai», 91 Pgsralne», K é v r o n e » '
et
D U CATALOGUE 1
X o s Va-Nu-Plada,
i ïolpmei.
i ' B m o u r « u Paya ©Jeu, S roi.
- •
Le
JAon
amour aux, 1 volume.
(Scfcno de la VIo Coulugalo), t,»
Vrame
d u Train-Poste,
3 roi.
LaFiancàe
de Marceau,
S roi.
1.8 C o u p e u r de Têtes, 3 roi.
Voyagea
i roU
. iflrei d o Gulliver,
Othello,
t volurao.
On peut rtcerolr franco ebaque rolorae léparcmoat «t lo Calalome
complet «a tdrcjMDl 3 0 Mal. «a timbrai i M. M E I . . I N ,
11, ruo dos Quatro-Cliapeaux, 11, Lyon.
Maison FI.^liïON ,
— Fteflée ea 1823, — MOH
T
i '
M
<f«
ferruginetiaet,
la plupart Ht JPhamacm,
i
l cuisson instantanée, garanti pur, supérieur au
cacao en feuilles. Propriété exclusive de la
At«Mi»tiri»on.t 4e premier «rAre
Poar Bina» it S«MI «1 S«?»i i« Corps
au*
Chocolatorle de l ' U n i v e r s .
G À U L O I S A
est un proauj* remarquable, ron seulement p «
son e x c e l l e n t * »a*»i'lci>tiou et nnconteeUbla qualité des
premières, m«U •sncore par aea propriété C o n i q u e » et «liRe»tivtis de premier ordre. •
I / E J M X I H G A U L O Ï » »« trouve d u »
les bena établiseementa.
8
CHOCOLAT CRISTALLISE
LYOJtf
HORS CONCOURS PARIS 1879
Extraitdu rapportdel'Ac. n a t . U e IParlrf
: Nous ouvoiis affirmer que
IL'TÉLIXIR
20, PtACII BBIXBCOTJR, M
f
iqïio k ïàù'îiaus snperfinea
autres Maladies narveussa
lorsque
quelques l'rancs dépensés en
DRAGÉES R E . " F P . P R £ M O H T
peuvent vous soulager immédiatement et
vous g u é r i r e n s u i t e .
Voyez les milliers de guénsons obtenues
ot cessez d'élre votre propre bourreMi.
i
Prix : TROIS Franc*
Envoi franco contre 3 fr. 1 0 «a. fimbrea-ponte'
Gros ; R O N Z I È R E e t C'«, ilroguistéS*
12, r u e Tupin, Lyon.
Détail : P r i n c i p a l e s P h a r m a c i e s '
EN VENTE CHEZ TOUS LES LIBRAIRES
d u »an{p,
eonecill»
eupporttirontaanm
fia Un ne le» yoiitte*
Ù 25 CENTIMES le VOUimâ,
Cette bibliothèque contient les meilleurs ROMANS, VOYAGES,POESIES, etc.,
signés dos plus grands noms de la littérature ancienne et moderne.
Elle donne, pour 25 CENTIMES, des
ouvrages QUI se vendent partout I franc,
2 francs et même 3 francs le volume.
Pour inaigrir, sans altérer la santé, on «
longtemps cherché un moyen pratique. On
Bporendra avec plaisir que ce moyen est enfiâ trouvé et qu'il suffit à toute personne
trop fraise ou craignant de le devenir, da
s'adresser par lotira ou fsrlo postale A
M . C h a r d o n , 8, place Dancourt, Paris,
pour recevoir gratis-et franco les indication*» i
péoessaires.
G R A N D - H O T E L fa B E L L K G O I B
AFFAIBLIE»
par un nppauvrimement
aua;ruellvn
leur médecin
P l u s
delà P E T I T E BIBLIOTHÈQUE U H I V E R S E U E
Abonnement d'essai pour un mois, "75 e. i l » !
SOCIÉTÉ ANONYME
Une Intéressante découverte. —
IÊ ÙÊflNIER Mût de ta librairie
élégante et à bon marché est la création
Lie Progrès agricole et vlticole]
e n 1 &®ïi
STÈPHANOIS
• • •-•
'
L'Administrateur-Gérant : C. RESSORT.
LYON.
Raseî-vou» vous. mémo aveo le
wmmmmiMmmmmmMmmmmxii
£
Ooxxfieisaoe
Glaces el Devantures
PLANCHERS
A . BaJn^ f«bricnnt-invent., „
rue Taitbout, 2, à PARIS-,
NETTOYAGE
Meubles et Vernis
LAVAGE
CIELS OUVERTS
Rive-de-Gisr, Firminy & Extensions
I
Place Chavanelle,
1 6
DANS L E S
DIVERSES VOITURES, BUREAUX 'ET ÉCHOPPES
[ sur signature
aux employés i
. * A. » . «
/ » J d'ftdministration,c6mmerçants, industriels.''
propriétaires. Prêts sur toutes
garanties. — Prêts sur toutaa )
valeurs (juSqu'-l 95*/..
, , '
' Ecf. E. Bemot, 25, rue de lefî
République, èîarsdlle.
trTKfQ
Une ANCIENNE
V i m O MAISON de vins
ei spiritueux à Bordeaux, po«- *
sédant Une clientèle' choisi»
demanda uri bon voyag^ar et
des représentants locaux —'
Conditions spécifies. Ecrire a
D é n i a u b e , poste restante* ;
Aquitaine à Bordeaux
r
S'adresser pour traiter : à l'Agence de Publicité
P r a t i q u e s e t éaoaaoïiaica:-u.es
iTÛW^i^^i.
FRERES
'
6, Place de l'IIôtel-de-Ville, 6
• ' V
. ' F O U I l K r i ' B B ' '
,
(PASSAGE COTK)
SAINT-ETIENNE. — 6 , ruo Sainte-Catherine, 6 . — " SAINT-ETIENNE
o» fait * la mlsvu*
on» i.<olo«on
s&ms, KrtitèNI0& ,
RafrttïhlthUni»
i ex-Phnrmaclon à Algor.
1,'InjtotlouPeyraiUeit
\% IQUU au monda nti cotitonftnt
»»oun I>rli>,j)|„ toxiqu» ni oouitlque, guérl«i»nt réell«ra«nt en 4 k 6 Joun. U«iiport!
i P1UB\»Umad^ioo i'Alger ont ««»yS l'Injoctlon Peyiiird »ur S3S Aralus attolntl
d «ooujf ( „ ( , racmiH o» cbronlquo», dont tu m»lacl«« depuli plui de 10 «ni, CU defiuU
S f ' «* d« 4 |our« » t »n»; lo r«iiult»t Inouï » dono» 8S1 to*rl>o» radk*l»« aprèi « »
ajo'irii de trultcmont. Douxiime osi>l, fait tUr 181 liuioptoti», a donne 181 guoriioni.
<*'«l'luv»BUur B, f»iK4M,p!»o« du OpitoK.àToulooit.tt dut touUi 1M t'iiarmaolw.
éUHCentlm(l/2l(-Uth,uv
0
nl
mo
'% St-Ëtienne, D é p i t a s , Pharmacien, Place
Lorian.
M
E
BKMBOX)R»«ÎIWEMT « « • ACTION» « •
CREDIT GÉNÉRAL FRANÇAIS
«t Ut Actlmi : V l â t r t e r e s Ao V a r i a . BEeKltna « • O s r l t e U ,
FMoniteur
des
P A S C A L
5 , boulevard d u Nord, 5
Prisondesradicale
Franoo ptr pnttt, l'M
V I N
X J T T O X T
LYON |
KO V èc. Ecr. BniATTE ot C , n^g. à Prémont
(Aisno), 1 5 c. p. Env. franco.
M " P a s c a l peut mettre en présence des damée malades les
personnes guéries par se» aoins. — Cabinet do 0 à U h. et de 1 à S h.
«BfJf i t t n r t a B * S ^ K U U H (Se^laMu^.ecdtlalilomtlltNfcle.
l'AsBuranoe
LYON. — S, Hue Mercière,
tcnuielw du PETIT STÈPHANOIS
R» 58 l époque des grandes chaleurs, elle les
laissait ouvertes ou seulement à demi
fermées.
Ello se déshabilla, se mit au lit et
souffla sa bougie. Fidèle saut* sur la
couverture et se coucha à ses pieds. "
Un quart d'heure après, Jeanne dor>
mait d'un sommeil de plomb.
Caché dans la haie du jardin, en face
PAR
de la fenêtre, un jeune homme avait
suivi des yeux tous les mouvements de
<ÉroUa ÉÏCHEBOURG
Jeanne', la guettant, comme le tigre
guette sa proie, prêt à s'élancer sur
elle. Quand il ne vit plus son ombre se
mouvoir à travers les lames de la jolou>
• PREMIÈRE PARTIE
sie baissée et que la lumière, de la
chambre se fut éteinte, un affreux sourire crispa ses lèvres. Pendant une
L'Enfant du Malheur
demi-heure encore il resta caché dans
l'ombre. Sans aucun doute, il attendait
que la jeune fille fût bien endormie.
Ce rôdeur nocture était Raoul de
L'horloge do la paroisse isonna. Elle Si niaise.
«compta les coups de marteau sur la
, Quel projet sinistre méditait-il? ' •
cloche.""
' '
—; Seulement dix heures, murmuraXVI
t-elle ; et pourtant je tombe de sommeil.
L'ATTISNÎAT
Depujs un instant, en effet, ses yeux
se fermaient malgré elle. Elle sentait
Depuis plus d'un an, alors qu'il n'as a tête lourde et une grande lassitude vait encore vu Jeanne que deux ou trois
dans tous ses membres.
fois, Raoul de Simaise, digne fils de son
m C'est la chaleur, l'électricité, pen- père, avait conçu l'odieux projet de sésa-t-elle.
duire la belle fiancée de Jacques Gran*
TJn 'grand silence régnait autour' din et d'en faire sa maîtresse. Il s'était
d'elle, troublé vseulernent par deux ou dit :
trois grillons qui chantaient dans l'her— Je l'enlèverai et la conduirai à
bei. Il n'y avait pas un souffle de vent Paris, où, tant que cela voudra dudans les fouilles des arbres. Co calme rer, nous filerons ensemble le parfait
était le précurseur de l'orage, qui écla- amour.
-, .
\
terait certainement dans la nuit.
Oh ! comme sa' vanité de jeune déElle fit descendre la jalousie de la bauché serait alors satisfaite ! Il jouis- '
fenêtre ; mais elle ne ferma point les sait d'avance de la surprise de ses amis
croisées. Presque toutes les nuits, à qui, sans nul doute, seïaient tous jaloux
!
1
1
iiEsrocMte»!!
8
:>
cures
Ualatl. «OBUS., écoalomenu cntltai sa
Kaioi par colli poital à domicile on «a
tut, M trjltemonl complot. Î O fr. par
Boa oo manrlat-M»M on demander Iraiteneit C.HUNBL dani toatoa Piirra»clei. lMlicaUosf frataitot a' demande.
B R O N S L , PU", Taaraaa (J.+S.)
VIRICEL-FII.LIAT, Place des Terreaux, 2, Lyon
IRÛIVÉTES préservatif oertain des F o u r r u r e » , C a - ROITFS
ueecTsM»
l a i n a g e » , T e n t u r e s , etc. J " "
VESETAUX, parfuma délicieux.
2,35,4et 7fr
1
,
ITixi.&.xiaiè^ce
5, an t", — LYON
S
Ënool franco eonw» timbra ou mandat~po$i*
1 inniTE*"" ' Bsardofin'ainaats «m lu ortlllti, ttmWtmUt
8
t
f
(
k
f
l'oRf^BHIKISti
I E ASSU,RE£ pu Iti Cornets »foiiPil(meslinlJilj]ei»i«ll(ctrieiUI((àf«rtmllin.
m ml
Pm iq< \t jftli». Enr «. nanl à U. PIHttUET. jagi'-iltotrlct».I" 4t. Fin. Uvtw.fur»
et envieux de sa bonne fortuiiej car il
n'y attrait pas dans tout Pârisj c^u'efn la
cherchât dans les salons du vrai monde
ou du demi-monde, au théâtre, parmi la
fine fleur des Circé et des Dalila à la
mode, une femme comparable'à la jolie
fille de MareillOi
'
A lui, à lui seul appartiendrait cette
perle rare,unique, cette merveille digne
d'un empereuf*
«•><.,
i Mais, bien qw'il ne manquât pas d'audace, Raoul vit se dresser devant lui
d'insurmontables difficultés et il comprit que séduire Jeanne n'était pas une
chose aussi facile qu'il l'avait cru d'abord.
La jeune fille ne sortait jamais seule
que pour aller à la mcSse, le dimanche,
.et elle ,étuit bien gardée. Et puis, son
air modeste, réservé, sérieux, fier, 8a
dignité, son innoeouce, sa sagesse, proclamée par tout le monde, étaient autant de choses qui lui imposaient et le
tenaient il dislance.
' i . . . < i
Il dut se contenter de voir Joanne et
de la dévorer du regard à l'église et
quand il réussisait à se trouver sur son
passage.
. , ' , / ,
»
• Il eut beau chercher maintes fois l'qp-,
casion do lui parler, elle lui échappa,
constamment. ,
Assurément, Jeanne n'avait pas été'
sans le voir plusieurs fois à Mareille;
mais elle ne l'avait pas autrement r e marqué. , ,
,
On lui avait dit : « C'est le fils de la
baronne de Simaise. » C'était tout ce
qu'elle savait de lui ; que lui importait
d'ailleurs ce jeune homme qu'elle ne
connaissait pas? Il ne lui vint jamais à
l'idée que Raoul pût s'oqcuper d'elle.
Elle ne se doutait donc pes le moins du
monde «içs intentions du Qls de la ba*
ronne.
' «• ••> > )>' < t,;
"
téceaU, GuArllo* utsréo al rapldo.
A N T I - M I T E S
LE COimOIR D'AVANCES
(.
FbanHdn *i Islart»
S E C S
res, Liq", C o g n a c , I i h u m , K i r s c h ;
La guerison a lion dan» une demi-heure. Elle suprime les
emplâtres, ceintures et potsaires. •
consent des prêts aux pensionnés de l'Etat, aes départements
et doc communes. — S'adresser aux bureaux de
i
R A I S I N S
Envoi gratis méthode détaillée ot prix des
matières première» pour le fabriquer soi môme,
sans frais d'ustensile, ainsi que Cidre, l î i è -
Actlonnalm£2ïïX£5>
LYON — QO, R n a d e l'Hatal-de-VUlo
D E
Dérangements
et
<
Chute de Matrice
(près le Parc)
à.
U
_
' t ). '\, t
(
s u p r a r c o s A B L E s
II
f
PRÊTS!
Prix-Forfait - CÉLÉRITÉ
Conditions trôs avantageuses
*±'Ô,
' :.ii..
4
M
Abonnements au Mois et à l'Année
, ,
. . ... i J
garaotin inéoimbustibloii
• P. GUILCAUMIN, b r e w t ô !
s.g.d.g. a Voir(.n(Isère)j
Envoi du tarif franco, i
I
oto.
EÉŒULAEITÉ
|t
. COFFMS-FOIITS
CIRAGE DE PARQUETS
dano lu Cour
oto,
t
an tous froaroo
116, Place CiiiTiiitlh, 16
plu«t facilti'
ment, mie:*x
qu'un b«rbior, expédia frautiO
contr* mandat-poste de fr»
-MËGANII
X«Œia.isoxx d e
i
Celui-ci sentait constamment augmenter sa passicm et ses désirs senettelSj en raison même des difficultés
u'il rericofttrait et de l'impossibilité
o les satisfaire. "Voyant qu'il devait
renoncer à tout espoir de séduction, il
se résigna ; mais il se fit à lui-même liflj
âefmefit que, quand même, la jeune
fille serait à lui. Dès lors, il songea à
trouver le moyen de surprendre la malheureuse enfant, objet de ses honteuses ot brutales convoitises.
Il devait êtxe parfaitement renseigné
lorsque, la nuit venue, ïl s'était approché avec précaution de la maison du
capitaine Vaillant et caché dans la haie
du jardin. Evidemment,'il savait que
Jacques Vaillant était absent pour
deux jours au moins ; que' Jeanne était
seule dans l'habitation et que, la chaleur étan,t£uffocante là jeune fille laisserait ouverte la fenêtre de sa chambre
ainsi qu'elle en avait l'ipprudente habitude.
/
I Raoul de Simaise était prêt à mettre
à exécution ce qu'il avait prémédité d e puis longtemps déjà; il allait s'introduire dans la .chambre de Jeanne
domine uu voleur, — un larron d'honneur n'est pas autre chose 1 1 ., , '
I II ne pensait même pas, le jeune misérable, que tenter seulement l'escalade était un crime, et qu'aller plus
avaut dans ces projets était une infamie.
'v
j
Non, il ne pensait pas a cela, car
tous les sentiments honnêtes étaient
pour l'instant éteints dans son cœuc. •'
Il ne voyait pas non plus co qu'il
avait a craindre. D'ailleurs m nuit était
noire, Jeanne ne le reconnaîtrait pas,
et le lendemain, à la première heure, il
filerait vers Paris. Il avait aussi prévu
le cas où il pourrait juger néôessaire de
S
;
S - 3 M 0 Ï
j co/itM tOOfr.tn aotoliant >.'• Rente Itallanne»
JUMian^rlafl/rou/airoe/» ,
_
_
rp//(, (/ <iauCOIIlPTOI«
a"FI«AHClER65,r.(lel«Vk>,toife,Parla
S
K
i
s .
•
.
. ,
j
se faire connaître^ c'est qu'alo, s la
jeune fille serait disposée a accepter
ses propositions.
•
>< < ,
a
Enfin pour moins risquer d'être re-.
connu, pour éloigner les soupçons der
Jeanne et égarer ses doutes, il s'était
déguisé. Il avait endossé un gilet dç
laine de palefrenier; attaché solide- ment s^ur sa têts une vieille perruque* <
trouvée dans un habut dù châte,au, et
mis ses pi<eds daps des chausson,*? de'
lisière. ,
,
,
i Quand il jugea le moment venu, M «fo
leva, jeta autour de, lui un coup d'oâl
rapide et alla prendre une échelle que»
Jacques Vaillant avait laissée à un prunier sur lequel il y avait encore deâ
prunes. Avec sa charge, il < marchait *
vers la maison q,t, sans bruit, il appuya
l'échelle contre le mur, sur, la fenêtre ^
de Jeanne. • i
,
, s
Une seconde fois, il regarda, autour •
d e lui, allongeant le cou, tendant
Poreile. Il ne vit rien;- n'entendit rient i
que le cri monotone des grillons. Cer*
tain, d'ailleurs, que tout le monde à
Mareille était couchô, qu'il était bien
seul, que personne ne pouvait le voir, ,
iln'hésita plus. Jl monta.
,
I Quand sa tête arriva à la hauteur de> A
la fenêtre, il écarta doucement la jalout
sie, puis il Continua à monter ; au fur et
à mesure, la jalousie glissait sur son
dos. .
Un grognement sourd sefit,entendre,
Fidèle venait de se réveiller.,'
Un molosse aurait peut-être fait reculer Raoul; u n tout petit roquet ne pouvait pas faire beaucoup, malgré son
dévouement à sa maîtresse et ses dents
bien aiguisées,
, '
r
4
1
1
1
(
(
1
,;
1
(A'suvre.t
t
Emile RiOHÊBouRQ.
<
.
• >