Pontarlier - La Presse Pontissalienne

Transcription

Pontarlier - La Presse Pontissalienne
N° 82
Août 2006
1,90
€
Le premier
mercredi
du mois
Mensuel d’information des cantons de
Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier,
Vercel et du Jura voisin
Le dossier
Pontarlier et sa région
…de A à Z
en 100 photos inédites
Incendie des Casernes Marguet :
L’AFFAIRE EST
LOIN D’ÊTRE
RÉGLÉE…
Photographies Didier Jacquot
Textes Jean-François Hauser
Découvrez le
Haut-Doubs
à travers
un livre
de photos
Voir en page 7
Jougne
p. 26
Le problème des camions
risque d’empirer
Rien ne va plus depuis
le changement de signalisation aux abords de la
frontière suisse. Les riverains mobilisés craignent
le pire pour la rentrée de
septembre.
- Des photos exclusives du sinistre.
- Le point sur l’enquête.
- La question des assurances.
- L’heure de la reconstruction.
Services publics
p. 9
Fermeture d’E.D.F. :
et après ?
E.D.F. ferme son accueil clientèle à
Pontarlier. Une conséquence de la libéralisation du marché de l’électricité au 1er janvier 2007. Les syndicats montent au créneau, une pétition circule.
Lire en p. 10 à 13
Le cahier spécial été
Lire p. 15 à 24
TOUTES LES MANIFESTATIONS DU MOIS D’AOÛT DANS LE HAUT-DOUBS
L’événement
p. 4 et 5
Quel projet de piscine pour Pontarlier ?
La ville de Pontarlier
réfléchit actuellement
à la construction d’un
nouvel espace ludique
nautique pour remplacer la vieille piscine des Forges, fermée depuis 2000.
Quatre sites sont à
l’étude. Décision à
l’automne.
Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81
Retour sur info
2
Éditorial
Contrat
Au cœur de la touffeur estivale a été
dévoilé officiellement ce qui doit remplacer, à partir du 1er janvier 2007, le
dispositif par lequel l’État s’associe
financièrement aux collectivités territoriales pour les soutenir dans leurs
projets : les fameux “contrats de
plan”. Ces derniers, de plus en plus
controversés et même récemment
épinglés par la Cour des Comptes
pour leur excessive lourdeur, des
retards d’exécution croissants et la
dilution des moyens auxquels ils
aboutissaient, sont remplacés à partir de 2007, par des “contrats de projets”. Que cache cette nouvelle trouvaille technocratique ? Eh bien, ils
sont censés désormais contribuer à
“la compétitivité et l’attractivité des
territoires”, au “développement
durable” et à “la cohésion sociale et
territoriale”. L’idée sous-jacente étant,
selon le préfet de Franche-Comté
Jean-Marc Rebière, de “concentrer
les moyens sur un certain nombre
d’objectifs” au lieu de “diluer les
moyens” comme le faisaient les
contrats de plan. Soit. Jusqu’ici, 40 %
des sommes des contrats de plan le prochain, 2007-2013, s’élevera à
184 millions d’euros pour la FrancheComté -, étaient allouées aux routes.
Dans les futurs contrats de projets,
le volet routier a été tout bonnement
exclu, faisant l’objet d’un traitement
à part dans un document intitulé nouvelle invention de nos énarques
- “programme de développement et
de modernisation par itinéraire”
(P.D.M.I.). Les défenseurs de l’amélioration du tracé de la R.N. 57 dans
le Haut-Doubs doivent-ils s’en réjouir ?
A priori oui si l’on écoute le maire de
Pontarlier qui estime que “l’élément
positif de ce nouveau système est
qu’il clarifie la situation et que ces
programmes ont plus de chances
d’être suivis d’effets” que les anciens
contrats de plan. Inversement, on
peut douter de l’efficacité de ce prochain système quand on sait qu’il
est censé entrer en application dès
le début 2007 et que la concertation
avec les collectivités pour cibler les
priorités n’est même pas entamée !
La certitude d’un prochain créneau
de dépassement entre la Main et la
Vrine ou encore la programmation
de la déviation des Tavins ne sont
donc pas encore acquises, loin de
là. Mais les P.D.M.I. prévoient un autre
système, à la carte, qui conditionne la rapidité d’exécution des travaux à la bonne volonté des collectivités locales à mettre la main à
la poche. En résumé, des travaux
sur la R.N. 57 peuvent s’accélérer
mais c’est le contribuable local qui
en subira les conséquences, et non
plus l’État. Un nouveau tour de passe-passe gouvernemental. I
Jean-François Hauser
est éditée par “Les Éditions de la Presse
Pontissalienne”, S.A.R.L. de presse
Directeur de la publication :
Thomas COMTE
Directeur de la rédaction :
Jean-François HAUSER
Directeur commercial :
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Directeur artistique :
Olivier CHEVALIER
Rédaction :
Frédéric Cartaud, Thomas Comte,
Solène Davesne, Jean-François Hauser.
Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1298-0609
Dépôt légal : Juillet 2006
Commission paritaire n° 0202 I 79291
Crédits photos :
La Presse Pontissalienne, G. Dussautoir,
mairie de Pontarlier, Piscine des Combes,
organisateurs de manifestations,
Jean-Luc Piguet.
La Presse Pontissalienne
5 bis, Grande rue - B.P. 83 143
25503 MORTEAU CEDEX
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E-mail : [email protected]
L’actualité bouge,
les dossiers
évoluent.
La Presse
Pontissalienne
revient sur les sujets
abordés dans ses
précédents numéros,
ceux qui ont fait la
une de l’actualité
pontissalienne.
Tous les mois,
retrouvez
la rubrique
“Retour sur info”.
La coulée du Mont d’Or aura bien lieu
ême si la Haute Foire de Pontarlier est
annulée
cette
année, la ville n’a pas souhaité abandonner cette animation-phare de la rentrée.
Une version “allégée” de
la Haute-Foire aura donc
lieu, avec son indissociable
animation : la Coulée du
mont d’or. Ville de Pontarlier, Syndicat du mont d’or
et Commerce Pontarlier
Centre se sont donc
retroussé les manches pour
mettre sur pied une manifestation les 9 et 10 septembre prochains. En attendant le retour d’une vraie
Haute Foire en 2007.
Cette année, les animations commerciales se
concentreront sur la place
Jules-Pagnier. “Nous sou-
M
haitions vraiment maintenir une foire de rentrée.
L’idée est donc de concentrer les stands et les chalets des commerçants sur
la place des casernes Marguet et d’organiser une
grande soirée musicale et
festive à l’Espace Pourny
le samedi soir, avec la coulée du mont d’or le samedi à minuit” annonce la ville de Pontarlier. En journée,
le samedi et le dimanche,
de nombreuses animations
commerciales auront lieu
place Jules-Pagnier. “Entre
autres animations, il y aura
des fanfares, l’élection de
“Miss Mont d’Or (une
vache), des ateliers de fabrication de fromages locaux,
un jeu pour gagner son
poids en mont d’or, etc. Et
sur le plan commercial, le
jeu Altitude permettra de
gagner ce week-end-là
un bon d’achat de
2 000 euros” énumère
Béatrice Saillard, de
Commerce Pontarlier
Centre. “Organiser coûte que coûte cette foire
est un moyen de permettre aux commerçants
de pallier en partie le
déficit lié à l’annulation
de la Haute Foire” justifie la ville. Le repas du
samedi soir, ouvert à
tous, sera animé par
l’orchestre de Gilles
Petitjean. Et si cette
foire nouvelle formule
était tout aussi conviviale sur la place JulesPagnier, au cœur de
la ville ? I
Décathlon lance son offensive à l’automne
e géant du sport confirme son intention de s’implanter dans le bassin
de Pontarlier. Pour faire pencher la balance, les promoteurs du projet brandissent
la menace d’un futur grand
centre commercial côté suisse. Info ou intox ?
Le directeur de Décathlon
Grand Est, Éric Juhliet, est
net : “En ce moment, nous
essayons d’obtenir un maximum d’intentions de votes
positifs. Nous ne sommes pas
encore tout à fait prêts. Mais
notre dossier doit être déposé à la rentrée pour un passage en C.D.E.C. fin 2006. Et
si tout se passe bien, Décathlon pourrait ouvrir ses portes
à Pontarlier mi-2007.” Éric
L
Juhliet est prudent car il sait
qu’à l’heure actuelle, il lui
manquera des voix en Commission Départementale d’Équipement Commercial
(C.D.E.C.) pour que le projet
soit entériné. Et notamment
celle du maire de Pontarlier
qui jusqu’ici s’est toujours
prononcé contre l’arrivée de
Décathlon au nom de la protection du commerce local.
La direction de Décathlon
vient se sortir un nouvel argument de son chapeau pour
tenter de convaincre le maire de Pontarlier et ainsi s’assurer de sa voix. Éric Juhliet
s’explique : “Les habitants
plébiscitent notre projet,
constate le directeur régional. Il faudrait vraiment que
tous les élus comprennent
que c’est dans l’intérêt de
tous que nous souhaitons
nous implanter et qu’ils prennent conscience du fait que
Décathlon peut attirer de nombreux consommateurs suisses
sur Pontarlier. À ce propos, il
y aurait en ce moment sur La
Chaux-de-Fonds un projet de
centre commercial de
18 000 m2 avec 2 500 m2 pour
un magasin de sport. Si les
Suisses ont tout ce qu’il faut
sur place, ils n’auront plus
aucune raison de venir sur
Pontarlier.”
L’argument avancé par la
direction de Décathlon semble
tout à fait erroné. Selon Frédérique Steiger, responsable
des questions d’urbanisme à
la ville de La Chaux-de-Fonds,
“il y a bien un projet de nouveau centre commercial à l’entrée de la ville mais de
3 200 m2 seulement, et sans
magasin de sport.” Décathlon userait-il du bluff pour
tenter de convaincre les élus
pontissaliens ? “Ce n’est pas
la première fois qu’ils font le
coup” commente un de ces
élus, pourtant favorable à la
venue de Décathlon.
Selon les dernières estimations, la Chambre de Métiers,
la Chambre de Commerce
et le maire de Pontarlier
s’opposent toujours au dossier Décathlon. Sans un oui
de ces votants en C.D.E.C.,
le dossier ne sera pas
accepté. I
Port-Titi :
accord obtenu
sur le prix
des loyers
e contentieux qui opposait les habitants
de Port-Titi à la commune des Grangettes au sujet du montant des nouveaux baux qui devaient prendre effet au
1er janvier 2004 est aujourd’hui réglé. Désirant réactualiser les loyers, la municipalité
avait d’abord proposé un prix de
3,50 euros/m2/an aux 29 occupants des lieux
qui payaient auparavant 0,19 euro/m2/an.
Même si elle s’accompagnait d’une mise en
place du réseau d’adduction d’eau et de
déneigement en hiver, une telle augmentation était inacceptable aux yeux des principaux concernés réunis pour l’occasion au
sein de l’A.P.A.T. (Association des Propriétaires et Amis de Port-Titi). Portée en justice, l’affaire a failli se terminer sur une procédure d’expulsion. Au-delà de la hausse
proprement dite, les habitants contestaient
l’intérêt d’être reliés au réseau d’eau puisqu’ayant déjà investi les uns et les autres
dans l’aménagement de citernes ou de
forages. “En juin 2005, ils se sont prononcés majoritairement contre l’eau, rappelle
Didier Hernandez, le maire des Grangettes.
Dans la foulée, le conseil municipal a délibéré en acceptant cette décision et en révisant alors le prix à 2,74 euros/m2/an.”
Après plusieurs mois de négociations, les
deux parties se sont finalement entendues
sur un montant de 2,40 euros/an/m2. “Les
3/4 ont déjà signé le bail, les autres sont sur
le point de faire.”
Que se passera-t-il en 2034 à l’échéance
du bail ? Trois options sont envisageables.
La commune peut renouveler le bail pour
une durée identique de 30 ans. À défaut,
elle deviendra propriétaire des constructions
avec obligation d’indemniser les occupants.
Elle peut également décider de vendre les
parcelles, les gens de Port-Titi étant alors
prioritaires au rachat. Pour l’heure, le charmant village de pêcheurs a retrouvé une
tranquillité qui lui va si bien. I
L
GRÉSARD MALBUISSON
B O U C H E R I E , C H A R C U T E R I E E T F U M É S D E M O N TA G N E
Nous sélectionnons nos animaux “sur pieds” à la ferme
afin de garantir une qualité de tradition.
Provenance
de notre viande
- DÉPARTEMENT DU DOUBS :
Boujeons, Bouverans, Chapelle-d’Huin,
Évillers, Hauterive-la-Fresse, Labergement
Sainte-Marie, Mouthe, Remoray,
Sombacour, La Rivière-Drugeon, SainteColombe, Jougne, Oye-et-Pallet, Les
Fourgs…
Les croisés de
Mr Faivre Jean-Luc à Oye-et-Pallet
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Bief-du-Fourg, Petit Villard…
Rayon vente au magasin 8 à Huit
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25160 MALBUISSON
- LAC SAINT POINT
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4
L’ÉVÉNEMENT
PISCINE :
Pontarlier se jette à l’eau
Un espace ludique nautique au cœur de Pontarlier pour accueillir un public familial. Les
élus y réfléchissent. Depuis la fermeture de
la piscine des Forges à la fin de l’été 2000, les
Pontissaliens étaient privés d’un bassin de
plein air. Depuis, une commission municipale s’est constituée pour travailler sur un projet. En deux ans, elle a visité les centres nautiques de Noidans-le-Ferroux (Haute-Saône),
de Combloux (Haute-Savoie) et d’Osselle (vers
Besançon). Trois communes qui ont des équipements très différents qui oscillent entre baignade en milieu naturel et bassin très ludique.
Dans le même temps, cette commission a
retenu quatre sites à Pontarlier qui pouvaient
accueillir le futur espace ludique. Quatre scénarios sont définis. Il s’agit de la réhabilitation de la piscine des Forges, de l’aménagement des anciennes sablières Bourdin près
des Granges-Narboz, de la construction d’une
piscine près du camping ou alors près de la
piscine Georges Cuinet. Finalement, les élus
qui vont se prononcer sur la question à l’automne semblent vouloir adapter un équipement à l’image de celui de Noidans-le-Ferroux à proximité du bassin Georges Cuinet.
ÉQUIPEMENT
Trop petit
La piscine Georges
Cuinet est saturée
PROJET
Un espace ludique nautique près de la piscine Cuinet
Avec 125 000 entrées par an, la piscine municipale de Pontarlier atteint ses limites. Elle
accueille surtout les scolaires pendant l’année,
mais n’est plus adaptée à la période estivale.
epuis la fin de l’année rent Claudel, directeur du serscolaire, la piscine vice culturel de la mairie de PonGeorges Cuinet de Pon- tarlier. Sur cet ensemble, 71 000
tarlier est fermée pour des tra- sont les entrées des enfants scovaux d’étanchéisation des bas- larisés en primaire et qui sont
sins. Cela n’avait jamais été fait à la charge de la ville. “Pour les
depuis la construction de cet collèges et lycées, nous demanéquipement dans les années dons une participation forfaisoixante-dix. Le chantier est taire aux établissements” ajoubientôt terminé. La piscine va te-t-il.
pouvoir “rouvrir ses portes le 1er Au final, la piscine Georges Cuiaoût” indique le service des sports net est déficitaire. 80 % de son
fonctionnement est supporté par
de la mairie de Pontarlier.
l’impôt. Les dépenses
Cette structure est
à
certes fonctionnel- 445 000 euros s’élèvent
554 000 euros pour
le, mais elle a
supportés
des recettes qui atteiatteint ses limites.
les
Le bassin de 25 m
par la ville. gnent
109 000 euros. C’est
ne correspond plus
donc une somme de
aux attentes d’un
public familial à la recherche 445 000 euros qui est supportée
d’un espace ludique. Il n’est éga- par la municipalité pour le seul
lement plus adapté aux besoins fonctionnement de cet équiped’une ville de 20 000 habitants. ment.
Par ailleurs, la piscine est entiè- Pour autant, cette piscine est
rement couverte ce qui dessert constamment occupée, entre les
son attractivité en plein été, scolaires, les associations et le
période où elle enregistre grand public. Rien d’étonnant
d’ailleurs le nombre d’entrées le donc à ce que la municipalité
plus faible que pendant le res- s’interroge sur l’intérêt qu’il y a
à faire évoluer la dernière piste de l’année.
En fait, cet équipement muni- cine de Pontarlier encore en acticipal fonctionne surtout avec les vité vers un projet plus polyvascolaires. “Le nombre d’entrées lent et moderne. Mais on le sait
total est de 125 000” indique Lau- déjà, il coûtera de l’argent. I
Un scénario a la préférence des élus D
Patrick Genre et son équipe se prononceront à l’automne sur le choix d’un
type d’équipement d’espace ludique nautique et du lieu qui l’accueillera.
e conseil municipal devrait être amené à se prononcer sur le choix d’un
des quatre scénarios à l’automne.
Une étude de faisabilité sera ensuite engagée. “L’avant-projet devrait être établi d’ici la fin du mandat” indique Daniel
Defrasne, adjoint aux sports en charge du
dossier. Mais les premières investigations
indiquent que les préférences des élus
iraient déjà à un des quatre concepts d’espace ludique nautique et d’un emplacement.
Selon Daniel Defrasne, le dispositif qui
correspondrait le mieux aux besoins de la
ville de Pontarlier est celui visité à Noidans-le-Ferroux. Ce village de Haute-Saône de 600 habitants, dont le maire est
Jean-Louis Bordet, le frère de Pierre Bordet, adjoint de l’équipe Genre, est doté
d’un centre ludique composé de quatre
bassins distincts.
Cet équipement est spécialement adapté
pour accueillir des familles. C’est ce public
justement que la ville de Pontarlier entend
toucher en priorité en investissant dans
L
une structure nautique de plein air, avec d’euros pourraient être mobilisés pour ce
des bassins dans lesquels on joue plus que projet. Une somme qui n’est plus d’acl’on nage. Aujourd’hui, la capitale du Haut- tualité.
Doubs est dépourvue de ce type d’instal- Les trois autres scénarios de réhabilitation de la piscine des Forges, d’aménagelation.
Le cas échéant, la future baignade serait ment des sablières Bourdin (vers les
Granges-Narboz) jugées
implantée à proximité de la
piscine Georges Cuinet. “C’est Pourquoi pas dans “trop éloignées du centreville”, et d’un projet à proxiun équipement typiquement
mité du terrain de camping
urbain. Cet endroit est celui
le cadre de la
seraient donc en passe d’être
qui se prête le mieux à ce genre d’infrastructure. Par communauté de écartés.
Mais une des interrogations
ailleurs, il aurait une comcommunes ?
qui pointe déjà est de savoir
plémentarité et une synergie
pourquoi la ville ne construit
entre le bassin de la piscine
Georges Cuinet et l’espace ludique nau- pas ce projet dans le cadre de la communauté de communes. Tout simplement
tique.”
Le pôle de loisir ainsi constitué serait “très “parce que la C.C.L. n’a pas la compétenfacile d’accès” et fonctionnerait comme un ce sport” rappellent les services de la mailieu de détente. Il pourrait s’inscrire dans rie. Par ailleurs, la municipalité semble
le cadre du projet de réaménagement des vouloir créer un équipement pour les Pontissaliens, qui ne soit pas d’une ambition
rives du Doubs.
Pour l’instant, les élus refusent de s’avan- démesurée et coûteuse à l’image des piscer sur le montant de l’investissement. À cines que l’on trouve en Suisse. I
une époque, il était dit que 2,5 millions
T.C.
L’ÉVÉNEMENT 5
HYPOTHÈSES
Le choix de l’implantation
Centre aquatique :
quatre scénarios possibles
La ville de Pontarlier a retenu quatre sites qui pourraient accueillir
le futur espace ludique nautique. Il s’agit de la piscine des Forges,
des anciennes carrières Bourdin, de la piscine Georges Cuinet,
et le secteur du camping. L’intérêt et les inconvénients de chaque
site ont été mis en évidence.
1 - La piscine des Forges
rait être réhabilité. Son intérêt est double selon la ville :
c’est un site historique et le
foncier est propriété de la municipalité. Mais les inconvénients
sont majeurs : l’accessibilité
au parking depuis la rocade
est dangereuse. Les réseaux
de fluides sont éloignés, et l’ensoleillement est modéré.
Fermée à la fin de l’été 2000
pour des raisons sanitaires les bassins étaient directement
alimentés par l’eau du Doubs
avant traitement, ce qui n’est
plus autorisé -, la piscine des
Forges est complètement délabrée. Le fond des bassins est
entièrement taggé et la végétation envahit petit à petit le
site. C’est cet équipement
construit dans les années quarante, qui vit passer des géné- La piscine couverte de Ponrations de baigneurs, qui pour- tarlier a atteint ses limites.
SUISSE
2 - Le secteur
du camping
Actuellement, le terrain de camping “le Larmont”, rue du Toulombief, est dépourvu de piscine. Cela pourrait changer si les
élus décidaient d’implanter le
futur espace ludique nautique
à proximité de cette structure
d’accueil touristique. L’emplacement est intéressant à plusieurs titres. Tout d’abord, la
complémentarité des deux équipements amplifierait “l’image
d’une ville touristique.” Ensuite, les accès sont nombreux et
faciles, l’ensoleillement est important, le réseau de fluides est
proche et l’environnement est
agréable. Cela fait beaucoup de
points forts. Le problème est
que la ville n’est pas propriétaire du foncier. Elle devrait
donc acquérir le terrain le cas
échéant. Le nouveau lotissement est tout proche, “or la piscine peut générer des nuisances
sonores” précise le service des
sports. Enfin, un vent dominant
Nord-Est traverse le site et la
ligne à haute tension est proche.
Braderie
Samedi 5 Août 2006
Centre-ville - Pontarlier
Organisée par
Commerce Pontarlier Centre
Renseignements :
03 81 39 39 03
3 - Les sablières
Bourdin
La municipalité n’exclut pas
non plus de développer une
baignade en milieu naturel, en
aménageant le site des sablières
Bourdin, comme c’est le cas à
Osselle, vers Besançon. Ces
sablières se situent dans la
continuité de l’aérodrome en
direction de la commune des
Granges-Narboz. L’intérêt est
que la ville de Pontarlier est
partiellement propriétaire des
lieux. Ensuite, l’espace est vas-
te, le plan d’eau est déjà structuré, permettant des usages
multiples (pédalos, barques,
canots) et l’approvisionnement
en eau est possible pour alimenter le cas échéant un bassin artificiel. Le problème sur
ce secteur est qu’il y a un projet de puits de pompage de l’eau
en vue d’alimenter le réseau
collectif, ce qui n’est pas compatible avec une baignade. La
proximité de l’aérodrome est
elle aussi source de nuisances
sonores, et les réseaux de
fluides sont éloignés.
Les
sablières
Bourdin
offrent
un cadre
intéressant
pour une
baignade.
4 - Piscine
Georges Cuinet
Le dernier des scénarios consisterait à étendre la piscine municipale Georges Cuinet, proche
du centre-ville et du lycée
Xavier Marmier. Cette hypothèse présente plusieurs atouts.
Tout d’abord la piscine existe
déjà et en plus elle situe à proximité d’autres équipements sportifs, ce qui donne à l’ensemble
une certaine cohérence. Elle
est également facile d’accès et
des espaces verts sont aménageables. Le principal problème est qu’elle se trouve dans
le périmètre direct des Tours
Berlioz, un quartier qui est en
pleine restructuration. L’ambiance urbaine qui l’entoure
n’est pas forcément compatible
avec un espace de détente et
de jeu aquatique. I
T.C.
Des complexes nautiques attractifs
Les Pontissaliens se baignent
de l’autre côté de la frontière
La Suisse, c’est aussi un parc de piscines important et équipé. Les
Pontissaliens ne s’y trompent pas. À Boveresse dans le Val de Travers, jusqu’à 45 % de la clientèle est française au mois d’août.
a baignade est dans la deux communes qui ont chaculture helvétique. On cune une piscine. Celle de Coune trouve pas en Fran- vet est couverte. Elle se situe
ce, sur la bande fron- dans un complexe sportif en
talière, de complexes aqua- fonction depuis cinq ans, où
tiques équivalents qui offrent le public peut profiter en plus
à la fois autant de services, de la baignade de différentes
d’espace verts, et de bassins. prestations comme le sauna,
Le canton de Neuchâtel par le hammam de 15 personnes,
le solarium, le
exemple compte
de message,
à lui seul 25 pis“Ce sont des salon
et le fitness. Ce
cines publiques !
Depuis longtemps structures qui centre, c’est aussi
13 chambres et un
nos
voisins
suisses se don- coûtent cher.” terrain de foot.
Mais c’est la piscinent les moyens
ne des Combes, à Boveresse,
de faire vivre ce loisir.
Les Français ne s’y trompent que les habitants de la région
pas. Pendant la période esti- de Pontarlier plébiscitent penvale, ils sont nombreux à pas- dant l’été. Le plan d’eau est
ser la frontière pour aller se découvert, planté au beau
dorer sur les pelouses des milieu de la nature. Et le comcentres aquatiques. Les Pon- plexe est doté d’un jardin aquatissaliens prennent la direc- tique idéal pour les enfants.
tion de Boveresse et de Cou- Les familles sont séduites.
vet dans le Val de Travers, Résultat, entre 20 % et 25 %
L
de la clientèle de ce complexe
est française. Un chiffre qui,
selon la direction, “atteint les
45 % au mois d’août.” Près
d’un baigneur sur deux est
donc Français.
Pendant les journées les plus
ensoleillées, cette structure
qui s’étend sur 15 000 m 2
accueille jusqu’à 1 500 personnes. En 2003, année de la
canicule, 80 000 baigneurs
sont venus profiter de l’eau.
Et la saison ne dure que quatre
mois ! À écouter les professionnels du secteur, 2006 s’annonce sous les meilleurs auspices.
Il n’en reste pas moins que
comme en France, les piscines
sont largement déficitaires.
Ce déficit atteint le million de
francs suisses pour le complexe
nautique de Couvet. Un coût
supporté par les 12 000 habitants de la région. “Ce sont des
La piscine des Combes à
Boveresse touche une clientèle
familiale avec son jardin
aquatique pour les enfants.
structures qui coûtent cher.
Mais si on devait demander
au public le tarif réel qui permette de couvrir les charges,
les prix d’entrée seraient quatre
à cinq fois plus élevés (il est de
6 francs suisses actuellement
pour un adulte)” explique Yann
Klauser, le directeur du centre
qui enregistre entre 70 000 et
75 000 entrées par an. Ce complexe est ouvert toute l’année.
De son côté, la piscine des
Combes a investi 1,8 million
de francs suisses récemment
dans un programme de modernisation de l’équipement.
Les gérants de ces structures
le reconnaissent eux-mêmes.
Ils pourraient difficilement se
passer de la clientèle française. “Dans nos calculs, nous prenons en compte cette clientèle
qui est très importante” poursuit Yann Klauser. Les équipements sont impressionnants
et attractifs, mais ils plombent
les comptes des collectivités.
Il est probable que ce pays
n’aurait plus les moyens d’investir dans de tels bassins comme il a pu le faire ces trente
dernières années. “Je crois que
la Suisse a vécu ses belles
années. Un concept comme le
centre sportif ne serait plus
réalisable aujourd’hui” ajoute le spécialiste.
Compte tenu des coûts engendrés par le fonctionnement de
ces structures nautiques, les
Suisses réfléchissent actuellement à de nouveaux modes
de fonctionnement des complexes pour essayer de limiter les déficits. Chacun sait
que ces installations sont synonymes de gouffres financiers,
mais au regard du monde
qu’elles drainent, elles sont
presque considérées comme
étant d’intérêt public. I
T.C.
Pontarlier
6
C ENTRE-VILLE
Rue de la République
Voilà le visage du futur centre-ville
Dans sa précédente édition, La Presse Pontissalienne a présenté le futur plan de circulation du centre-ville de Pontarlier. Il sera
dévoilé officiellement au cours du conseil
municipal de la rentrée de septembre. L’idée
majeure qui a guidé les élus dans cette
réflexion n’est pas de chasser la voiture du
centre-ville mais bien d’en faciliter l’accès
aux résidents et aux clients des commerces.
Le futur plan de circulation qui sera testé
avant d’être définitivement appliqué,
prévoit que la rue de la République soit en sens unique.
La circulation se ferait de la porte Saint-Pierre
en direction de l’hôpital
La voie de stationnement serait conservée à gauche
de la chaussée sur la schéma..
Un des principes de ce dispositif est de rendre la rue
aux piétons. L’ensemble des trottoirs sera rénové et élargi
pour faciliter la circulation du public difficile aujourd’hui.
C’est d’ailleurs une des principales critiques émises à la
fois par les habitants et les commerçants de la ville.
État-civil de juillet
NAISSANCES
16/6/06 – Marine de Bertrand VIEILLE,
hôtelier et de Sylvie FAIVRE , sans profession.
16/6/06 – Adèle de Olivier DROZ-VINCENT, professeur des écoles et de Cécile CANIN, professeur des écoles.
16/06/06 – Robin de Bertrand DUVAL
DE FRAVILLE, piscinnier et de Estelle
CORROTTE, standardiste.
17/06/06 – Merve de Mehmet KAYGIN,
ouvrier et de Gülay KAYGIN, sans profession.
17/06/06 – Emma de Thierry JEANPETIT, mécanicien moteur et de Sandra
ROCH, opératrice sur presse.
18/06/06 – Chris de Cédric CLERC,
technicien d’affinage et de Gaëlle VIENNET, sans profession.
18/06/06 – Orlane de Damien MONNOT, opérateur géomètre et de Charline DARTEVELLE, employée de banque.
18/06/06 – Anaïs de Sébastein LOUVRIER, employé municipal et de Anouk
BOURGEOIS-MOINE, infirmière.
19/06/06 – Mathis de Stéphane ROUSSELET, chef d’équipe agro-alimentaire
et de Alexandra LECARPENTIER, serveuse.
19/06/06 – Armand de Nicolas SANCEY-RICHARD, agriculteur et de Virginie PEGEOT, cuisinière.
19/06/06 – Axence de David DROZVINCENT, électricien et de Angéline
BEUQUE, auxiliaire de vie sociale.
20/06/06 – Gautier de Martial PARROD,
paysagiste et de Françoise BUTTY,
secrétaire médicale.
20/06/06 – Lucas de Yves JEANNIN,
menuisier et de Sophie BOURGEOIS,
agent d’animation.
20/06/06 – Darius de Richard WEBER,
fromager et de Céline VIEILLE-MARCHISET, sans profession.
20/06/06 – Adrien de Claude BARTHODMICHEL, chauffeur et de Nelly MARGUIER, comptable.
20/06/06 – Manon de Bernard CUENOT, chauffahiste et de Célinbe TOURNOUX, enseignante.
21/06/06 – Eliot de Yves HUGUIENINDUMITTAN, responsable production et
de Natacha GORRIN, sans profession.
22/06/06 – Kévin de Fabrice BAUD,
agriculteur et de Patricia BAUD, agent
de fabrication.
22/06/06 – Florian de Sébastien VIENNET, mécanicien et de Delphine VIEILLE,
aide –soignante.
22/06/06 – Dan de Alexandre BUZAT,
agent de production et de Alexandra
CORNIER, étudiante.
22/06/06 – Athenaïs de Laurent MACLE,
vigneron et de Béatrice SAUSSARD,
vigneronne.
01/07/06 – Anaïs de Sébastien DHOTE, policier et de Maria SOUSA DO VALE,
pâtissière.
01/07/06 – Dorine de Stéphane LOUVRIER, agriculteur et de Sandra JACQUET, ouvrière.
01/07/06 – Maya de François MARTY,
meneur de chiens et de Séverine VIBET
sans profession.
03/07/06 – Ambre de Jean-Paul MARLIN, gérant de société et de Sandrine
GABRY, professeur d'Education Physique et Sportive.
04/07/06 – Anthony de Guy FICHET,
ouvrier et de Vanessa REGNIER, sans
profession.
04/07/06 – Lola de Sébastien VOUILLOT,
commercial et de Sabine GRIVET, infirmière.
05/07/06 – Mathis de Serge SENN, boucher et de Martine PETIT, agent d'entretien.
05/07/06 – Solène de Mickaël SALVI,
plombier chauffagiste et de Lucie INVERNIZZI, sans profession.
04/07/06 – Lysa de Didier BROSSARD,
responsable commercial et de Jeannine CONESE, assistante d'ingénieur.
05/07/06 – Lily de Olivier FRELET, régleur
et de Valérie SIMON, conseillère Agence Nationale pour l'Emploi.
06/07/06 – Maëlys de Olivier BAUDET,
agriculteur et de Agnès PONTARLIER,
secrétaire comptable.
06/07/06 – Tiago de José DE ALMEIDA SEQUEIRA, sans profession et de
Laëtitia VIONNET, horlogère.
06/07/06 – Aslan de Osman BUTEV,
peintre et de Derya SALUN, sans profession.
04/07/06 – June de Jérôme RICHARD,
régleur sur commandes numériques et
de Stéphanie DELVILLE, auxiliaire de
vie.
07/07/06 – Alexis de Daniel GIL, maçon
et de Séverine GOBEAUX, ouvrière.
08/07/06 – Mathilde de Grégory VERDAN, gérant d'entreprise et de Christelle ROBARDEY, secrétaire.
08/07/06 – Clarisse de Roger CHAU-
DEY, enseignant et de Valérie MAIRE,
secrétaire.
08/07/06 – Rafael de Samuel JOST,
professeur et de Virginie FAIVRE, assistante en export.
08/07/06 – Thibaut de Martin GARRET,
menuisier poseur et de Huguette MATTHEY-DE-L'ENDROIT, secrétaire vendeuse.
08/07/06 – Nolan de Christophe
LEMAITRE, dessinateur industriel et de
Simon CHOPARD, cuisinière.
09/07/06 – Maëllia de Thiébaut
LÉVÈQUE, cuisinier et de Sonia ROGER,
serveuse.
08/07/06 – Alix de David VUILLIER, professeur des écoles et de Sandra SIMONIN, responsable d'achats.
09/07/06 – Lisa de Jean-Louis MENDY, ouvrier et de Delphine KLEIW, infirmière.
11/07/06 – Aude de Sylvain PARENT,
conducteur d'engins et de Aurore RYMPEL, coiffeuse.
11/07/06 – Maël de Nicolas OLIVIER,
ébéniste et de Kristell BERDER, horlogère.
11/07/06 – Julie de Anthony BOILLON,
ouvrier et de Jessica CORNEVAUX, horlogère.
10/07/06 – Florent de Serges LEUNGUEN TAKENDO, infirmier et de N'Diaté DIOPE, sans profession.
11/07/06 – Benjamin de Olivier MAMET,
professeur des écoles et de Maryline
VIEILLE, professeur des écoles.
12/07/06 – Hanaé de Hervé DELACROIX,
agriculteur et de Anne PORCHEROT,
responsable marketing.
12/07/06 – Dylan de Samuel MONNET,
maçon et de Gaëlle ROY, sans profession.
12/07/06 – Eddy de David BOILLON,
mécanicien et de Ingrid PERRET, sans
profession.
12/07/06 – Candice de Serge MAILLOT,
technicien qualité et de Laëtitia VERNIER, employée de commerce.
MARIAGES
24/06/06 – Laurent ZAUGG, laborantin
et Céline DORNIER, relaxologue corporel..
24/06/06 – Nicolas BRUNDO, chaudronnier-soudeur et Valérie TRANNOY,
artisan.
08/07/06 – Frédéric BURGAUD, enseignant et Céline DELGRANDE, secrétaire médicale.
08/07/06 – Christian VUITTENEZ,
conducteur opérateur et Virginie
DECHAUX, conductrice de machines.
15/07/06 – Jacky VERNIER, chauffeur
et Emilie SCHEMITH, étudiante.
DÉCÈS
17/06/06 – Laure PERRIN, 82 ans, retraitée, domiciliée à Dommartin, veuve de
Edouard GRANDVUILLEMIN.
18/06/06 – Alexis RICHARD, 1 an, domicilié à Vercel-Villedieu-Le-Camp.
18/06/06 – Paul HUMBERT, 89 ans,
retraité, domicilié à Pontarlier, veuf de
Mercedes RODRIGO.
19/06/06 – Pierre CLAUDET, 81 ans,
retraité, domicilié à Pontarlier, veuf de
Georgette ROUSSEAU.
22/06/06 – Roger LHOMME, 81 ans,
retraité, domicilié à Arçon, époux de
Simonne RAGUIN.
22/06/06 – Rénée BRONZINI, 88 ans,
rtraitée, domiciliée à Pontarlier, veuve de
Gilbert JANOD.
30/06/06 – Marie DREZET, 81 ans, retraitée, domiciliée à Pierrefontaine-LesVarans (Doubs), célibataire.
01/07/06 – Marthe BLONDEAU-TOINY, 78 ans, retraitée, domiciliée à Chatelblanc (Doubs), veuve de Pierre BLONDEAU-PATISSIER.
04/07/06 – Marie JEANNIER, 87 ans,
retraitée, domiciliée à Gilley (Doubs), veuve de Maurice POURCELOT.
05/07/06 – Claude HIRTZLIN, 71 ans,
retraité de la fonction publique hospitalière, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux
de Maryse CUPILLARD.
05/07/06 – Gaston BORDY, 84 ans,
retraité agricole, domicilié à Houtaud
(Doubs), époux de Marcelle AYMONIN.
09/07/06 – Roger LECOULTRE, 78 ans,
retraité, domicilié à Foncine-le-Haut (Jura)
époux de Lucette LARMET.
09/07/06 – Albert CLERC, 86 ans, retraité, domicilié à La Longeville (Doubs) veuf
de Marie FAIVRE.
10/07/06 – Suzanne CORBIER, 61 ans,
retraitée, domiciliée à Saint Julien les
Rosiers (Gard) veuve de Jean VIDIER.
11/07/06 – Gabriel JANIN, 76 ans, horloger retraité, domicilié à Charquemont
(Doubs) époux de Monique BROSSARD.
12/07/06 – Suzanne JEANGIRARD, 77
ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier
(Doubs) épouse de Pierre FILLON.
12/07/06 – Camille JACQUET, 78 ans,
retraité, domicilié à Grand'Combe Châteleu (Doubs) époux de Ginette PY.
12/07/06 – Louise CHARMOILLE, 93
ans, retraitée, domiciliée à Paris, veuve
de André DOLE.
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Mardi 31 octobre 2006 20h30
Espace Pourny
RENS. GROUPES ET C.E. : TÉL. 03 81 44 29 78
FRASNE : Maison Presse Turberg
La Rivière Fleurie
LES HÔPITAUX-NEUFS :
Maison presse Ferrand
PONTARLIER : Virgo Music Starter,
Tabac Presse Robbe
LEVIER : ATAC
MORTEAU : Office du tourisme,
C’est à Dire
RÉSEAU FNAC, GÉANT,
CARREFOUR, LECLERC
RÉSERVATION PAR TÉLÉPHONE AU 08 92 69 70 73
Pontarlier
PLACE PERGAUD
De nouveaux projets
En bref…
La Saint-Pierre devra déménager
D’ici trois ans, la fête foraine va quitter la place Pergaud pour s’implanter à proximité de l’Espace Pourny. Une “délocalisation” nécessaire au regard des mutations annoncées dans ce secteur de la ville.
a fête de la Saint-Pierre
va quitter la place Pergaud. C’est une certitude,
mais on ne sait pas encore dans
quels délais. La municipalité
a engagé le dialogue avec les
forains autour de ce projet de
“délocalisation” de la fête, de
son emplacement actuel vers
la zone de loisir des Grands
Planchants à proximité de l’Espace Pourny.
Deux raisons motivent la volonté des élus à engager cette
réflexion avec les acteurs
concernés. La première est la
sécurité. “La fête est en bordure
de la Nationale où transitent
chaque jour 25 000 véhicules.
Ce n’est plus tenable” indique
le maire Patrick Genre. Le
second argument concerne les
intentions des deux enseignes
Doras et Weldom situées côte
à côte dans la rue Louis Pergaud, face à la zone des Épinettes. Weldom va quitter ses
locaux actuels pour aménager
à Doubs. Dans le même temps,
Doras, spécialisée dans le négoce de matériaux de construction, va profiter de cette opportunité
foncière
pour
restructurer son site desservi
mais contraint par la rue Louis
L
PONTARLIER
Pergaud. “Nous avons engagé
une réflexion avec Doras dont
le but est d’envisager le déplacement de la rue Louis Pergaud, pour que cette entreprise bénéficie d’une zone entière”
poursuit Patrick Genre. Le
futur tracé de la voie n’est pas
encore arrêté, mais il est probable qu’il passe par la place
Pergaud, “ce qui pose donc le
problème de l’existence de la
fête à cet endroit.”
Par ailleurs, la ville engage en
2007 la révision du plan local
d’urbanisme. La place Pergaud
se situe dans la continuité de
la future zone des Gravilliers
d’intérêt communautaire. La
place Pergaud est le chaînon
manquant pour effectuer la
jonction entre la zone des Épinettes et celle des Gravilliers.
Cet espace foncier est donc stratégique dans le développement
à venir de la ville à cet endroit.
Toutefois en 2007, la fête de la
Saint-Pierre aura encore lieu
sur cette place. Cela devrait
être le cas pour les deux ou
trois prochaines années selon
la ville. T.C.
Tourisme
Le nouveau site de l’Office de
Tourisme de Pontarlier est en
ligne, avec des actualités et
davantage de photos. Et
toutes les informations pratiques sur l’hébergement, la
restauration, les manifestations, les rubriques à voir, à
faire, les activités… Cliquez
www.pontarlier.org.
Bois-énergie
Dimanche 6 août, une journée portes ouvertes est organisée au G.A.E.C. Bertin de
Bians-les-Usiers. Objectif :
découvrir le procédé de séchage du fourrage en balles
rondes installé dans cette
exploitation agricole. Une
chaudière à bois déchiqueté
permet en outre de chauffer
plusieurs habitations voisines.
Fortification
Le château de Joux accueillera les 7 et 8 octobre prochains,
le 14ème forum international de
la fortification. Renseignements au 03 81 38 82 12.
V.T.T.
Le 11 juillet dernier ont été inaugurés un nouveau parcours
V.T.T. à Chaffois - “le Grand
Bois”, 8,5 km, 70 m de dénivelé - et un nouveau parcours
pédestre - “la Croix au curé”,
6 km, 50 m de dénivelé.
La rue Louis Pergaud devrait être déplacée.
9
SPORT
28 équipes inscrites
84 “raideurs” sur
la ligne de départ
La ville de Pontarlier organise la dixième édition
du Raid Été. Cette course qui se déroule sur trois
jours fait de plus en plus d’adeptes chez les jeunes.
e 30 août, 84 jeunes de
15 à 17 ans prendront
le départ de la dixième
édition du Raid Été.
Pendant trois jours, par
équipes mixtes de trois personnes, ils devront se soumettre à 13 épreuves sportives
différentes. De l’escalade à la
course d’orientation en passant par le tir à l’arc, le volley, le canoë-kayak, la course
à pied, le saut à ski, le biathlon, le frisbee, les concurrents
devront faire preuve de polyvalence pendant toute la durée
de ce rendez-vous organisé par
la ville de Pontarlier.
Le raid partira de la capitale
du Haut-Doubs pour rejoindre
Chaux-Neuve, avant de revenir à son point de départ. Pas
besoin d’être un champion pour
participer à ce jeu dont le principe n’est pas de générer de la
concurrence entre les inscrits,
mais au contraire de donner
à chacun l’occasion de passer
de bons moments dans un
esprit de franche camarade-
L
rie.
En marge des épreuves, les
“raideurs” apprendront à vivre
ensemble. Car pendant les
trois jours, le groupe est en
autonomie complète. “Un
bivouac est prévu à Gellin.
Chaque équipe est tenue d’apporter sa tente. Ils devront préparer leur repas. Notre objectif est de favoriser les échanges”
explique Caroline Routier,
membre de l’organisation.
Cette année, le Raid qui est
ouvert aux jeunes Pontissaliens et à tous les ados scolarisés dans cette ville, accueille
quatre équipes issues des maisons de quartier. Une première
qui confirme que le Raid séduit
désormais tous les publics sans
exception. Cette manifestation connaît d’ailleurs un
engouement constant à tel
point “qu’on se demande si
nous n’allons pas augmenter
le nombre d’équipes les années
prochaines.” Rens. : 03 81 38 81 53
Centralisation à Besançon
E.D.F. ferme son accueil clientèle
La libéralisation du marché de l’électricité
au 1er janvier 2007 entraîne une réorganisation de la filière clientèle au sein d’E.D.F.
Conséquence, l’agence de Pontarlier n’assurera plus qu’une mission d’orientation.
Q
uelques tracts affichés vices sociaux habilités à les
en vitrine, une péti- accompagner s’ils ont des diftion à disposition des ficultés de paiement.”
clients qui a recueilli Historiquement, Pontarlier
déjà 1 000 signatures, le per- était une agence clientèle à
sonnel de l’agence pontissa- part entière au même titre que
lienne se mobilise comme il les trois autres sites principeut pour informer la popu- paux du groupement Franchelation. “On a déjà le soutien Comté Sud, à savoir Besançon,
Lons-le-Saunier et
du maire de PonDole. Le dispositif
tarlier et du député Jean-Marie Une concession était complété par
Binétruy”, signa- qui relève plus des antennes comme à Morteau,
le l’une des représentantes de l’in- du camouflet. Champagnole où
des permanences
tersyndicale qui
défend le maintien d’un servi- étaient assurées.
ce clientèle sur la capitale du La réorganisation de la filière
clientèle va se traduire par une
Haut-Doubs.
Sous la pression locale des élus, recentralisation des moyens.
la direction d’E.D.F. a décidé Dans le Jura, Dole et Lons
de conserver sur Pontarlier un conserveront un accueil “comaccueil physique distributeur. mercialisateur E.D.F.” Ce serUne concession qui relève plus vice sera retiré de Pontarlier
du camouflet car les fonctions pour être transféré sur Besanqui y sont rattachées n’appor- çon, ce qui signifie également
teront pas grand-chose aux une mutation d’une partie des
usagers. “Notre rôle sera de les agents.
orienter en leur communiquant Ces mouvements ne sont pas
les coordonnées des différents nouveaux en soi. Ils s’applifournisseurs ou encore des ser- quent déjà à l’accueil des pro-
À l’agence E.D.F. de Pontarlier, l’accueil “commercialisateur”
à destination des particuliers sera supprimé à partir du 1er janvier 2007.
fessionnels, recentralisé depuis
2004. Les agents pontissaliens
s’étonnent un peu qu’à Lons et
Dole l’accueil clientèle soit préservé pour un volume d’activité sensiblement identique. “La
direction avance qu’on reçoit
une moyenne de 22 clients par
jour. Ce chiffre est largement
minoré car l’on comptabilise au
moins 35 clients reçus physiquement à l’agence et ce, uniquement en période creuse”
avance l’intersyndicale.
La nouvelle organisation à venir
risque encore de pénaliser toute une frange de la population
peu habituée aux nouvelles
technologies comme les personnes âgées ou n’ayant pas
les moyens d’accéder facilement
au téléphone ou à internet. La
désertification du service public
engagée dans les zones rurales
affecte également des villes
moyennes comme Pontarlier.
Affaire à suivre… F.C.
10
LE DOSSIER
Incendie des
Casernes Marguet…
ET APRÈS ?
AVENIR
Le 9 juillet 2006 restera dans les annales de
la ville de Pontarlier comme étant le jour où
les Casernes Marguet sont parties en fumée
aux environs de 16 heures C’est ce que retiendra l’histoire. Mais dans l’immédiat, la ville
doit générer la crise consécutive à ce sinistre
d’origine criminelle. Elle doit faire face aux
critiques qui l’accablent pour avoir monté un
mur de paille de 5 m de hauteur dans le cadre
de l’organisation d’une course de biathlon
au centre-ville, naturellement annulée suite
au sinistre. “ça devait arriver” disent certains,
d’autres font preuve d’indulgence “après tout,
cela partait d’une bonne intention.”
La fête a tourné au cauchemar, sans heureusement faire de victimes. Pontarlier doit
maintenant trouver les ressources pour tourner cette page et prendre des mesures d’urgence pour sécuriser le bâtiment sinistré et
reloger le conservatoire de musique qui a
tout perdu. De son côté, l’enquête avance.
Les incendiaires présumés, trois mineurs pontissaliens, ont été interpellés peu de temps
après les faits. Et les experts en assurance
s’affairent pour établir le montant des dégâts
qui s’élèverait à plusieurs millions d’euros.
La Presse Pontissalienne fait le point sur
l’après-Casernes Marguet.
Vers la Maison Chevalier
Les casernes doivent renaître de leurs cendres
Le tragique événement amène la municipalité à s’interroger
sur le déménagement définitif du Conservatoire et des archives
qui étaient trop à l’étroit dans les Casernes Marguet.
out cela ne serait peut-être pas arrivé Cela devait être une fête. Personne, pas même
si pendant quelques minutes le mur de les organisateurs, n’imaginait le pire des scépaille n’avait pas échappé à toute sur- narios. Triste concours de circonstances. C’est
veillance. Les Casernes Marguet n’au- ainsi. Il faut maintenant aller de l’avant, reconsraient pas été dévastées par les flammes, si truire ces Casernes Marguet, un bâtiment hiscette construction végétale provisoire de 12 m torique qui n’est pourtant pas classé.
de long par 5 m de haut avait été plantée ailleurs L’urgence est de le mettre hors d’eau avant
qu’entre les deux ailes du bâtiment. Et si les que les intempéries n’aggravent encore la situaservices de l’État qui ont un avis à donner sur tion. La mairie a lancé des appels d’offres pour
la sécurité avaient émis des réserves quant à construire un toit provisoire. Le coût de cette
l’organisation de cette manifestation au centre- opération est estimé à 299 000 euros T.T.C. “Il
ville en pointant du doigt ce risque d’incendie. s’agit de poser un toit en tôle sur la partie brûLe feu n’aurait-il pas été maîtrisé davantage lée du bâtiment, d’assurer la fermeture des
fenêtres qui ont été détruites, et de
si une motopompe (ou au minimum
remplacer la porte de la Croix Roudes extincteurs) avait été placée à
“Il s’agit de ge” explique Jean-François Bourproximité de ce tas de paille, “un
liaud, le directeur des services techmatériau qui s’enflamme comme du
papier” disent les pompiers. Et si poser un toit en niques de la ville de Pontarlier.
Environ 1 000 m2 de toiture sont à
les jeunes incendiaires présumés
tôle
sur
la
n’avaient pas eu cette idée stupide
couvrir. Cette installation est prolourde de conséquences. Et si, si, partie brûlée.” visoire mais la ville ne sait pas
si…
encore quand la reconstruction défiOn peut ressasser à l’infini le cours
nitive pourra débuter.
des événements, chercher à établir les res- L’autre difficulté à laquelle est confrontée cetponsabilités, dénoncer l’acte criminel et acca- te fois-ci l’équipe municipale est de trouver des
bler la municipalité. Elle a osé prendre le risque locaux pour assurer la rentrée en septembre
d’organiser la 7ème édition du “Biathlon Show” du conservatoire qui occupait une partie des
auquel devaient participer les champions olym- Casernes Marguet, tout comme les archives et
piques équipés de leur arme de compétition cinq autres associations.
dont l’utilisation nécessitait de sécuriser le Toutefois, rien ne dit qu’une fois les locaux
champ de tir par des bottes de paille. Une idée rénovés, les locataires pourront s’y installer
folle, déraisonnable ? Si cette manifestation de nouveau. Cet incendie a précipité le débat
s’était déroulée comme prévu, elle aurait été sur l’avenir à donner au conservatoire et aux
un succès. La foule aurait applaudi ses médaillés. archives qui commençaient à être à l’étroit
Nous ne parlerions pas aujourd’hui de sinistre dans les Casernes. Le sujet n’était pas à l’ordre
mais de l’organisation de la prochaine édition. du jour, mais les circonstances font que les élus
se posent des questions. Il est possible que
Mais voilà, on ne réécrit pas l’histoire.
T
Le feu s’est propagé en quelques minutes, “comme du papier.”
dans les années à venir le conservatoire ne
retourne pas place Pagnier, mais qu’il prenne
finalement ses quartiers “dans la maison Chevalier qui pourrait l’accueillir” estime le maire Patrick Genre. L’idée d’une construction
neuve n’est, elle non plus, pas écartée.
Quant aux archives, elles seraient aménagées
à proximité de la future médiathèque qui pourrait naître elle aussi dans la maison Chevalier. Toutes ces pistes de réflexion feront l’objet de débat en municipalité. T.C.
LE DOSSIER 11
E NQUÊTE
L’instruction est ouverte
La responsabilité des mineurs n’est pas si évidente
Il manque encore des preuves au Tribunal de Grande Instance de Besançon pour être affirmatif sur la responsabilité des
trois mineurs dans l’incendie des Casernes Marguet.
es responsables du
sinistre ? Il s’agirait de
trois jeunes pontissaliens selon les premiers
éléments de l’enquête fournis
par les services de la police
nationale de Pontarlier. Tous
sont mineurs, dont deux garçons de 16 et 17 ans et une
fillette de 12 ans. Ils auraient
mis le feu avec des allumettes
et un briquet. L’hypothèse donc
du pétard qui aurait déclen-
L
ché l’incendie est finalement
écartée. En revanche, il semble
établi que c’est“un acte volontaire” indique Jean-Luc
Nusillard, chef de la circonscription de la sécurité publique
de Pontarlier. Il ajoute : “Vous
savez aujourd’hui, on met le
feu aux voitures, on attaque les
pompiers, c’est dans le même
état d’esprit. Pour nous, c’est
de la violence urbaine. Eux voulaient voir comment ça faisait
DÉDOMMAGEMENT
de mettre le feu à la paille.”
Les trois protagonistes supposés ont été interpellés le lundi 10 juillet, soit deux jours
après le sinistre. Ce même jour,
la ville de Pontarlier a porté
plainte. Le Parquet de Besançon a ouvert une instruction
pour déterminer la responsabilité de chacun dans cette affaire beaucoup plus complexe qu’il
n’y paraît. Le substitut des
mineurs au Tribunal de Gran-
La compagnie MMA
La ville est assurée
“zéro tracas” !
R ÉACTION
de Instance émet même de
fortes réserves dans ce dossier
qui au départ ne semblait faire aucun doute sur l’identité
des responsables. “Nous étions
prêts à mettre en place une procédure d’urgence, et à prévoir
une détention provisoire pour
les mineurs de plus de 16 ans”
dit-il.
Or des témoignages contradictoires recueillis auprès des
personnes qui ont assisté à la
scène vont jusqu’à remettre en
cause l’implication même de
ces mineurs présumés innocents tant que leur responsabilité pénale n’est pas reconnue. Ils restent en liberté mais
sous contrôle judiciaire.
Samedi 9 juillet, jour du L’instruction en cours devrait
sinistre, il semblerait que plu- permettre d’y voir plus clair.
sieurs groupes de jeunes aient Selon le Tribunal de Grande
été aperçus près du mur de Instance, à ce stade des invespaille, ce qui confirme d’ailleurs tigations, aucune hypothèse
n’est écartée pour
l’accessibilité de la
expliquer l’origine
construction.
“Démontrer
par
du sinistre. Dans
“Nous avons des
charges contre eux,
des éléments l’immédiat, il est
donc prématuré
mais nous n’avons
pas de preuves.
objectifs leur d’évoquer la nature des peines
Comme ils nient les
faits, il faudra donc responsabilité.” encourues par les
responsables. Ils
démontrer par des
éléments objectifs leur degré de risqueraient jusqu’à 10 ans de
responsabilité. Toutefois, aucun réclusion. S’ils sont mineurs,
des enfants ne conteste avoir ils bénéficieront de toute manièjoué avec le feu mais ils disent re de “l’excuse de minorité” qui
l’avoir éteint. Ça ne signifie pas s’applique à des degrés difféqu’ils ont mis le feu à la paille.” rents en fonction de leur âge. Pas d’erreur de la ville
Patrick Genre :
“Maintenant j’assume”
Le contrat d’assurance de la commune prévoit Le maire de Pontarlier affirme que jamais l’organiqu’elle doit être remboursée en intégralité des sation de cette manifestation n’aurait été possible si
dégâts causés par l’incendie.
la ville n’avait pas obtenu un certain nombre de
e 23 octobre 2005, le chalet Patrick Genre. À la suite de quoi garanties préalables.
L
des éclaireurs au sommet la compagnie se retournera évidu Larmont est détruit par demment contre les assurances des
un incendie. Le 9 juillet 2006, auteurs du sinistre, ou s’ils sont
les Casernes Marguet connaissent mineurs (comme cela semble être
le même sort. Sans invoquer l’étran- le cas), contre celle de leurs parents.
ge loi des séries, il faut reconnaître “L’assurance a un droit de recours
que deux sinistres en moins d’un au titre de la responsabilité civile
an pour la ville de Pontarlier, ça des parents. S’il s’avère que les princommence à faire beaucoup. Heu- cipaux concernés ne sont pas solreusement, il y a les assurances ! vables, ça risque d’être difficile.
Heureusement encore, la collecti- Mais nous épuiserons toutes les
vité “est bien assurée” affirme le voies de recours possible” poursuit
Cyril Raymond. Voilà qui promet
maire Patrick Genre.
Le bilan des Casernes Marguet de sérieuses batailles d’experts en
n’est pas encore arrêté, mais du coulisses de cette affaire.
On peut supposer dès
côté des élus, on supmaintenant que ce
pose déjà que le mon“Nous
épuiserons
sinistre, qui s’ajoute
tant des dégâts s’élèvera à plusieurs
toutes les voies a celui du chalet des
éclaireurs - un dosmillions d’euros.
sier qui n’est toujours
C’est la Mutuelle
de recours
pas réglé - ne sera pas
du Mans Assurances
possibles.”
de nul effet sur le
qui réglera l’addition
contrat d’assurance
conformément au
contrat qui lie cette compagnie à qui lie la ville à cette compagnie.
la ville depuis 1993. En 2006, la Peut-être entraînera-t-il une réviMMA assure au total 127 571 m2 sion des cotisations, ou alors une
de bâtiments dont la municipali- réévaluation de la franchise qui
té est propriétaire ou locataire pour est de 700 euros seulement selon
une cotisation annuelle de les données transmises par les ser82 928 euros T.T.C. “En cas de vices municipaux. Une petite somsinistre, nous intervenons au titre me qui ne surprend pas les spéde la garantie “dommage au bien” cialistes, car dans les contrats avec
explique Cyril Raymond, respon- les collectivités les garanties se
sable de l’agence MMA de Pontar- négocient. “Et la franchise n’est pas
lier. Les experts se sont mis à systématique” remarque Cyril Rayl’œuvre sur le chantier. Après avoir mond.
rendu compte de l’étendue du Toutefois sur ces deux affaires, Ponsinistre le 13 juillet, ils se retrou- tarlier va coûter cher à son assuveront début août pour chiffrer rance. “Le pire qui puisse arriver
avec le plus de précisions possibles à la ville, c’est que MMA décide de
le coût de l’incendie. “Tous les locaux résilier le contrat à la suite de ces
ont été visités de fond en comble” deux sinistres, ce qui est possible”
affirme un expert en assurance.
ajoute Cyril Raymond.
C’est sur la base de ces éléments De gros tracas qui imposeraient
d’expertise que la MMA va pouvoir alors à la municipalité de lancer
dédommager son client. “L’assu- un appel d’offres pour trouver une
rance doit débloquer un compte nouvelle compagnie qui veuille bien
ouvert pour payer les frais directs l’épauler. ou indirects et parer ainsi aux
T.C.
besoins les plus urgents” précise
L
a Presse Pontissalienne : Avec le recul, Haute Foire a été annulée en partie pour
avez-vous le sentiment qu’il y a eu négli- des raisons de sécurité.
Je crois qu’il est facile de dire après coup
gence de la part de la ville ?
Patrick Genre : C’est un dossier qui a été que c’était insensé de mettre en place
préparé pendant de longs mois. Il a été un mur de paille alors qu’à l’origine, il
était là pour sécuriser le champ de tir
présenté aux services
concernés qui n’ont “Cet incendie des biathlètes. Maintenant j’assume,
je réitère ma confiance en l’équipe
pas émis d’avis défavorable. Nous avons est criminel.” municipale et en les services municipaux. J’ai reçu plus de lettres de soud’ailleurs obtenu l’arrêté d’autorisation de la part du sous- tien que d’insultes, j’ai entendu tous les
préfet. Aucune réserve n’a été émise sur sons de cloches, je laisse à chacun le soin
l’installation de ce mur de paille. Nous de faire les commentaires qu’il veut.
n’aurions jamais organisé cette mani- Mais il ne faut pas oublier que cet incenfestation sans la caution d’un certain die est criminel.
nombre d’avis. La preuve en est que la L.P.P. : Quelles répercussions aura cet incendie
SECOURS
Patrick Genre : “J’ai reçu plus de
lettres de soutien que d’insultes.”
sur les autres manifestations ?
P.G. : J’ai demandé à ce que l’on revoit
toutes les manifestations. Nous allons
réexaminer tous les dossiers. Par exemple
nous avons fait des réunions avec les
commerçants pour l’organisation de la
braderie. Nous allons être beaucoup plus
pointilleux désormais sur la sécurité. Propos recueillis par T.C.
Quelques minutes de trop ?
Les pompiers se sont
déplacés pour un feu de paille
Alertés, les pompiers ont été appelés pour un feu de paille. “Nous sommes donc partis avec un seul engin sur le lieu du sinistre. Si on nous avait indiqués dès le départ qu’il
s’agissait d’un feu de bâtiment, nous nous serions déplacés avec plusieurs engins”
explique le capitaine Denis du centre de secours de Pontarlier. C’est en arrivant sur place que les soldats du feu ont appelé des renforts après avoir mesuré la progression des
flammes qui commençaient à s’étendre à la toiture.
uelques minutes se
sont donc égrenées
avant que les pompiers ne se trouvent en pleine possession de leurs
moyens pour intervenir.
Mais même s’ils étaient arrivés dès le début avec le
matériel suffisant, les secouristes ne sont pas certains
que le résultat aurait été
Q
différent. Le capitaine Denis
ne souhaite pas commenter
davantage le sinistre et le
risque potentiel que représentait ce mur de paille.
Dans tous les cas, Francis
Bianchi, le sous-préfet de
Pontarlier, refuse de parler
de négligence dans l’organisation de cette manifestation “qui n’est pas soumise
à une commission de sécurité” dit-il. Ces commissions
ne sont compétentes que
pour contrôler les établissements qui accueillent du
public. Néanmoins, la question de la sécurité autour
de cet événement sportif a
été examinée par les services de l’État compétents
qui n’ont “rien relevé d’anor-
mal” poursuit Francis Bianchi qui conclut : “Le risque
zéro n’existe pas. Nous
sommes face à un acte criminel. Des personnes responsables ont été identifiées, elles devront répondre
pénalement de leurs actes.
Pour ce qui est de l’organisation, il n’y a pas eu de
défaillance.” 12
LE DOSSIER
BILAN
560 élèves en attente de locaux
Le conservatoire fait les comptes
L’école de musique de Pontarlier a perdu dans l’incendie non seulement des
locaux mais aussi des instruments et des partitions. L’heure est à la recherche de
solutions pour assurer la rentrée de septembre.
l est encore trop tôt pour avancer un mais nous n’en connaissons pas l’état.
chiffre définitif. Mais du côté de l’éco- Il faudra attendre un mois avant que
le municipale de musique, on esti- le facteur ne se prononce” indique Claume que le montant des dégâts liés à de Duchemin qui a assuré la direction
l’incendie des Casernes Marguet s’élè- de l’école par intérim jusqu’à l’arrivée
ve à 156 000 euros hors taxes (soit début juillet du nouveau directeur
Michaël Gavazzi. “Les seuls
186 576 euros T.T.C.).
que l’on peut
Le conservatoire “Élie
“Le problème, instruments
retrouver aujourd’hui sont
Dupont” qui occupait
tout le premier niveau c’est d’envisager ceux qui étaient en location
chez des élèves” ajoute-t-il.
et une partie des combles
du bâtiment a été entiè- la cohabitation Les 29 enseignants de l’école de musique, la direction du
rement dévasté par les
acoustique.”
conservatoire et le service culflammes. Rien n’a pu
turel de la ville n’ont pas le
être sauvé, ni des instruments d’étude et de professionnels temps de s’apitoyer sur leur sort.
qui se trouvaient là, ni des partitions Ensemble, ils doivent maintenant troudont certaines étaient uniques, dédi- ver des solutions pour assurer la rencacées par des auteurs émérites. Au- trée de septembre pour laquelle sont
delà du préjudice matériel, c’est donc attendus 560 élèves.
tout un pan de l’histoire de cette école Il faut trouver des salles et des instrucréée en 1948 qui a disparu en quelques ments. “Nous allons exploiter tous les
locaux disponibles dans les groupes scoheures.
Des dégâts importants sont à déplorer laires de la ville” indique Laurent Claudu côté du pupitre des percussions. Tim- del, directeur du service culturel. Probales, batteries, il ne reste rien. La har- visoirement, le conservatoire devrait
pe d’une valeur de 15 000 euros est elle donc être éclaté aux quatre coins de
aussi partie en fumée, comme les cla- Pontarlier. “Ce ne sont pas les mètres
viers, les cuivres, et autres instruments carrés qui nous manquent, le problème
à cordes. Tout est détruit. “Tout, sauf c’est d’envisager la cohabitation acousun piano qui a pu être sorti des flammes, tique” précise-t-il. On peut comprendre
I
ARCHIVES
en effet qu’un cours de batterie ne soit
pas compatible avec la sieste des maternelles.
En parallèle à la question du relogement de l’école, il faut régler le problème des instruments qui ont disparu.
Une liste des pièces manquantes est en
cours d’élaboration. Elle sera transmise à l’assurance de la ville, la compagnie MMA. Pour parer à une situation
d’urgence, la municipalité lance un appel
d’offres pour reconstituer le parc matériel dans les meilleurs délais. “On étudie toutes les pistes, l’achat, la location,
la location-vente, le prêt de matériel par
d’autres écoles de musiques ou d’anciens
élèves, tout est envisagé pour récupérer
des instruments” affirme Laurent Claudel.
La solidarité s’organise autour de l’école de musique de Pontarlier pour l’aider à se relever et à tourner la page sur
cette “catastrophe” lâche Michaël Gavazzi, le nouveau directeur avant de conclure sur une note d’optimisme : “Il y a là
un beau challenge à relever. Pour moi,
l’objectif c’est la rentrée de l’école de
musique au 1er septembre.” L’énergie est
là pour remettre sur pied le conservatoire. I
T.C.
600 m linéaires
Claude Duchemin et Michaël Gavazzi sont prêts à relever
le challenge avec l’équipe qui les entoure.
M USIQUE
“Bonne nouvelle”
L’Harmonie va regagner
ses pénates à la rentrée
À la rentrée de septembre, la société de musique
pourra réintégrer une de ses deux salles de
répétition qui a été épargnée par les flammes.
ubert Querry, le président se retourner le cas échéant contre
de l’Harmonie municipale d’éventuels responsables. Les
de Pontarlier a appris la murs sont assurés par la mairie”
“bonne nouvelle” le 19 juillet de explique Hubert Querry. Le préla part du maire, Patrick Gen- sident a estimé le préjudice à
re. Les experts en assurance ont 4 000 euros.
estimé que la société de musique Contrairement à l’école de
pourrait réinvestir au moins une musique qui a été entièrement
des deux salles de répétition qu’el- dévastée, l’Harmonie n’a pas à
déplorer de gros domle occupait avant le
sinistre. Elle se situe “Nous avons mages. “Nous avons pu
sauver tout notre matédans une annexe des
pu sauver riel” jusqu’au drapeau
Casernes Marguet.
la société de
Elle n’a pas été toutout notre de
musique. Dans la préchée par le feu. Il n’y
“des vitrines
a à déplorer que des
matériel.” cipitation,
ont été cassées pour y
infiltrations d’eau liées
enlever par exemple les
à l’intervention des
partitions qui se trouvaient à l’inpompiers.
Un moindre mal pour cette asso- térieur. Quelques caisses d’insciation qui a porté plainte contre truments ont été mouillées.” Par
X, “pour que notre assurance qui solidarité, l’Harmonie est prête
prendra en charge les dégâts à aider ceux qui ont tout perdu
engendrés sur le matériel puisse par du prêt d’instruments. I
Il faut maintenant remettre H
de l’ordre dans l’histoire
Les archives municipales ont été déménagées dans l’urgence grâce à la mobilisation des Pontissaliens. Elles ont été déposées à Houtaud dans les locaux de la
C.C.L. où les archivistes se sont mis au travail pour tout remettre dans l’ordre.
L
es archives municipales ont été
épargnées par les flammes. La voûte primitive sous laquelle elles
étaient abritées a résisté à la fois
au feu mais surtout à l’eau déversée
par les pompiers. Ensuite, la formidable
chaîne de solidarité qui s’est constituée
avec les Pontissaliens qui se trouvaient
là, a permis d’évacuer les documents
dans l’urgence pour les charger dans
L’essentiel des archives est sauvé.
des véhicules municipaux. “Ils étaient
merveilleusement bien rangés et protégés” remarque Joël Guiraud, conservateur du musée.
La totalité des archives a été transférée dans les locaux de la communauté
de communes du Larmont à Houtaud.
Elles sont entreposées là, en attendant
mieux. Selon les services de la mairie,
normalement, il ne manquerait rien.
“Quelques documents ont pris l’eau.
Nous les avons fait sécher. L’essentiel
est sauvé.” On pourra en être certain
lorsque les archivistes auront terminé
l’important travail
de rangement des
“Nous
données qui est en
sommes en cours.
“Nous
sommes en train de
train de
reconstituer les
Par exemple,
reconstituer séries.
dans la série “M”, se
les séries.” trouvent les documents qui concernent les bâtiments
communaux, la série “D” correspond à
l’administration communale” précisent
les archivistes.
Il y a au total l’équivalent de 600 m
linéaires d’archives à remettre en ordre.
Ce travail va prendre du temps. La petite équipe de trois professionnels sera
renforcée par deux autres personnes
pour mener à bien cette opération. I
Les Casernes ont plus de 250 ans
’ensemble architectural des
Casernes Marguet date du
XVIIème siècle. Le 31 août 1736,
un incendie parti de l’église SaintBenigne dévaste près de la moitié
de la ville. Une fois les dommages
constatés, la reconstruction de la
ville est engagée. Le roi Louis XV
qui avait largement participé au
financement de ce vaste chantier
autorise la ville en 1740 à utiliser
le reliquat de cette “subvention”
pour construire des casernes destinées au logement des importantes
troupes basées à Pontarlier.
Les travaux ont commencé en 1748
pour se terminer en 1764. Au fil des
années, les bâtiments ont connu
L
des utilisations variées, servant par
exemple de halle au blé de 1832
à 1833, de temple protestant dans
une de ses pièces en 1837, où encore de base à un escadron du 2ème
régiment de Hussards en 1841.
Ces casernes sont baptisées du
nom du général Marguet en 1887.
Elles deviennent propriété de la
municipalité en 1921. Elles recevront alors des affectations diverses
comme les bains-douches en 1924.
L’école de musique s’y installera
après la seconde guerre mondiale.
Source : Archives municipales,
“Pontarlier de A à Z”
de Joël Guiraud
LE DOSSIER 13
Pontarlier, le 9 juillet à 16 heures
L’incendie a été circonscrit alors que la quasi-totalité
du bâtiment était déjà détruite.
Vers 16 heures, le mur de
paille placé entre les deux
bâtiments s’est embrasé
deux heures avant le
début de la manifestation.
Une épaisse fumée
a envahi les lieux.
Malgré leur intervention
rapide, les pompiers
n’ont rien pu faire.
Fantasia
Les pompiers
ont arrosé
le mur de
paille…
en vain.
VÊTEMENTS :
Bleu Blanc
Rouge
Louis Dela
Aligoté
5, 6, Mouches
…
s
Nombreux arrivage
en excluvisité
chez Fantasia :
L’air est
devenu
rapidement
irrespirable
place des
Casernes
Marguet.
CHAUSSURES :
Pataugas, Bill Torande
(Hommes et femmes),
We Are (Hommes et femmes),
Diesel, Goffredo…
BIJOUX :
Taratata, Réminiscence,
Nature, Clio Blue…
ACCESSOIRES :
Viva Paquita, Un après-midi
de chien, Prises de tête…
12, rue du Docteur Grenier
Et toujours nos parfums
PONTARLIER
RÉMINISCENCE (hommes et femmes) 03 81 46 23 29
Rapidement,
une chaîne
de solidarité
s’est constituée pour
sauver les
archives
et vider
le local de
l’Harmonie
municipale.
Montbenoît et le Saugeais
14
SPORT
Campagne publicitaire
Florence Baverel est la nouvelle égérie de Nescafé
La championne olympique de biathlon est au cœur de la nouvelle campagne télévisée de Nescafé. Selon le publicitaire, cette championne correspond au profil recherché par l’annonceur.
F
détectée pendant les J.O. “Les suit Delphine Coulon.
créatifs qui travaillaient sur le L’exercice était nouveau pour
film ont flashé sur elle. Sa Florence Baverel-Robert.
médaille d’or a marqué les esprits D’abord surprise par la
de beaucoup de Français” ajou- démarche de l’agence, elle s’est
te-t-elle. La biathlète n’a pas la prêtée au jeu avec en priorité
grosse tête. Elle est tout le cette envie “de promouvoir le
contraire du sport business où biathlon auprès du grand public”
les champions sont élevés au dit-elle. L’intention est noble,
car côté rémunération, la pub
rang de stars.
Florence Baverel-Robert a le ne paie pas beaucoup lorsque
bon profil. Besogneuse, déter- l’on est “que” biathlète. Florence
Baverel-Robert resminée, elle s’est
te discrète sur les
imposée aux publicitaires comme étant “Promouvoir clauses du contrat.
indique seulel’incarnation d’une
le biathlon Elle
ment que sa médaille
motivation physique
et psychologique.
auprès du d’or lui a rapporté
plus d’argent que la
Des arguments en
adéquation complè- grand public.” campagne publicitaire pour laquelle
te avec le thème de
la nouvelle campagne de Nes- elle a été choisie. Soit moins de
café. Publicis a tapé dans le mil- 40 000 euros qui est la somme
versée pour une première plale.
Après une prise de contact fruc- ce sur le podium aux J.O. ! Pas
tueuse entre l’agence et la spor- cher payé. Comparé à Zineditive, le spot a été tourné aux ne Zidane dont les revenus
Saisies. “Elle est allée au-delà publicitaires en 2005 avoiside nos espérances. Tourner un nent les 8 millions d’euros, la
film avec un sportif n’est pas tête de la skieuse ne pèse pas
toujours évident. Mais Floren- lourd.
ce, dans ce spot, a une présen- Toutefois, cette expérience est
ce physique et humaine impres- bonne pour la sportive du Hautsionnante. Elle donne à cette Doubs qui a également particampagne de l’humanité” pour- cipé à l’émission Fort Boyard
Florence Baverel-Robert veut se concentrer maintenant sur ses objectifs sportifs.
(photo archive L.P.P.).
en juin. Mais elle n’entend pas
se laisser griser par le succès
au risque d’oublier ses objectifs sportifs. “Je vais reprendre
ma petite vie tranquille en évitant de me disperser. Mon inten-
tion est de faire de nouveaux
podiums lors des prochains
championnats du monde.”
Publicis attend les premiers
résultats de cette campagne
publicitaire. Déjà, les premiers
sont positifs selon l’agence. La
publicité pourrait donc être
déclinée sur d’autres supports
pour l’affichage ou la presse. I
T.C.
DISCO
Vacances
FRÉDÉRIC
FRANÇOIS
exceptionnel
En concert
39€ 44€ 50€
Tarif CE
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Carré d’Or
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Jeudi 17 avril 2007 20h30
Espace Pourny
à PONTARLIER
POINTS DE VENTE
lorence Baverel, c’est aussi la pub. La championne
olympique de biathlon à
Turin est la nouvelle égérie de
Nescafé. Elle est au cœur de la
dernière campagne publicitaire télévisée du géant de l’agroalimentaire dont la signature est
“Nescafé, restez motivé.” Cette opération de promotion qui
a débuté au mois de mai se poursuivra en septembre et octobre.
Jamais dans l’histoire du biathlon, un - ou une - sportif (ve)
aussi performant soit-il n’avait
été retenu pour ce genre d’exercice commercial. Cette discipline souffre d’un déficit d’image trop important pour l’utiliser
en support de campagne publicitaire estiment certains professionnels de la pub.
Mais ce n’est pas tant le sport
que la personnalité même de
Florence Baverel-Robert qui a
séduit Publicis, l’agence qui a
géré la communication de Nestlé. “Par rapport à son parcours,
Florence paraissait comme étant
une bonne ambassadrice. Nous
avons trouvé qu’elle avait une
personnalité hors du commun”
indique Delphine Coulon chez
Publicis, qui a travaillé sur cette campagne. “L’actrice” a été
RENS. GROUPES ET C.E. : TÉL. 03 81 44 29 78
FRASNE : Maison Presse Turberg
La Rivière Fleurie
LES HÔPITAUX-NEUFS :
Maison presse Ferrand
PONTARLIER : Virgo Music Starter,
Tabac Presse Robbe
LEVIER : ATAC
MORTEAU : Office du tourisme,
C’est à Dire
RÉSEAU FNAC, GÉANT,
CARREFOUR, LECLERC
RÉSERVATION PAR TÉLÉPHONE AU 08 92 69 70 73
SPÉCIAL ÉTÉ
15
Un été dans le Haut-Doubs
En août, tout le Haut-Doubs vit au rythme des vacances. Impossible de s’ennuyer au pays des sapins, verts pâturages et lacs de montagne. Le programme des fêtes, animations culturelles et sportives s’avère particulièrement
copieux tout comme les possibilités de s’adonner aux joies du V.T.T., de la randonnée ou encore des activités nautiques et de la baignade. Les festivals s’enchaînent, les expositions sont multiples, les célébrations du terroir gastronomique et artisanal foisonnent. Comme autant d’invitations à savourer pleinement
les ressources touristiques d’une région authentique à souhait.
PONTARLIER
PONTARLIER
Comédies
LEVIER
60 000 visiteurs attendus
La route des
Vins et du Comté
Initié en 1996, cet événement préparé par l’Association Pour la Promotion du Trait Comtois
(A.P.T.C.) se déroule du 25 au 27 août 2006 à Levier
80 exposants
Courteline réactualisé Produits du terroir
et artisanat d’art
Le 4 août à 20 h 30 à la Maison Pour Tous
des Longs-Traits, la Compagnie de la Lune
Bleue joue deux pièces de Courteline : Mon- Organisés du 12 au 15 août, les Artisans au
Grand Cours connaissent un beau succès
sieur Badin et les Boulingrin.
eorges Courteline (1858-1929) travailla dans l’administration publique avant de vivre du succès de
ses œuvres. Les bureaucrates firent donc les frais de
sa verve satirique qui dans un style tout aussi admirable
s’attaqua à l’attitude des petits bourgeois. Si plus d’un siècle
nous sépare des sujets traités, ils restent néanmoins toujours d’actualité, d’où la facilité de les transcrire aisément
dans une période contemporaine,
en l’occurrence celle des années cinÀ la M.P.T. des
quante.
Fonctionnaire au ministère, MonLongs-Traits.
sieur Badin ne vient quasiment
jamais au bureau au grand agacement de ses supérieurs
qui le soumettent à un interrogatoire virulent, voire tyrannique. Dans la seconde pièce, M. Des Rillettes a la malencontreuse idée d’inviter à sa table les Boulingrin. “Je
crois que je goûterai en leur compagnie infiniment de satisfactions.” Voilà ce qu’il espérait. Mais les Boulingrin vont
plonger ce pique-assiette dans l’univers de leur couple. Il
va se retrouver piégé au centre de leur terrorisante relation hystérique… I
G
M ÉTABIEF
d’affluence. À la rencontre de savoir-faire
authentiques et savoureux.
e choix d’un jardin public permet de déambuler en plein
air entre les stands, laissant le temps aux badauds de
profiter pleinement de l’ambiance récréative des lieux. On
papote avec les amis, on fait une
pause désaltérante, on déguste
une glace ou une gaufre en toute décontraction. L’intérêt réside également dans la diversité
et le souci de renouvellement
des artisanats.
Bois, métaux, cuirs, verres, étoffes,
terres, végétaux, tous les supports sont présents et se déclinent au gré des savoir-faire développés par des exposants venus
de partout. La sélection des can-
L
didats impose que chacun
fabrique ce qu’il présente. Beaucoup se prêtent d’ailleurs au jeu
des démonstrations. Ce qui est
vrai pour les objets l’est aussi
pour les produits régionaux :
salaisons, miels, escargots, vins,
fromages confitures, foies gras,
pains, chocolats, glaces…
Pour égayer l’atmosphère plusieurs musiciens, chanteurs,
clowns parcourent les allées ou
se produisent sur le podium. Les
enfants ne sont pas oubliés. Des
espaces de jeux, des ateliers de
travaux manuels et de maquillage leur sont réservés. Le temps
passe vite, très vite aux Artisans
au Grand Cours. Entrée libre. I
BOUVERANS
12 pays
Comme en 1996, le record proposé 10
ans plus tard s’annonce mémorable.
e but est de prouver que la FrancheComté est une terre d’accueil capable
de se mobiliser autour du cheval de trait”, confie Nathalie
Renaud, responsable de la
communication au sein de
l’A.P.T.C.
Les festivités débutent par le
prologue. Des attelages convergent vers Levier pour se
retrouver sur un site de 60
hectares. Concours équestres,
animations, spectacles, soirée
de gala le samedi soir agrémentent cette grande fête rurale. “Toutes les races françaises
de chevaux de trait sont présentes.” 14 équipes dont 6
“L
Renseignement :
06 78 64 58 72
venues de l’étranger disputent les épreuves internationales. Plus de 300 chevaux
s’affrontent au cours d’exercices valorisant la polyvalence, l’endurance, la force et la
docilité des chevaux de trait.
Temps fort de ces rencontres :
le routier. Chaque équipe parcourt, en attelage en paire,
une course relais de 200 km
au départ de Poligny ou de
Maîche pour rejoindre Levier.
Autre grand moment, le
dimanche 27 août à 15 h 30
avec un nouveau record d’attelages qui s’annonce mémorable. La route des Vins et du
Comté s’achève le dimanche
par un superbe défilé. I
Sous chapiteau
Frog’n Rock, le festival
Trophée européen
des jeunes vététistes qui prend du muscle
Métabief accueille du 23 au 27 août
la première édition de cette compétition internationale agrémentée de nombreuses animations.
Rens. : 03 81 49 13 81
Ce trophée européen réunit
250 jeunes de 13 à 16 ans.
e trophée sportif et convivial s’inscrit dans
l’esprit des grands championnats disputés sur la station du Haut-Doubs qui renoue
ainsi avec un passé glorieux. Venus de 12 pays
européens, 250 coureurs de 13 à 16 ans participent aux différentes épreuves d’une compétition
mise en place par le comité local d’organisation
en collaboration de l’Union Européenne de Cyclisme. Après l’accueil des différentes équipes le
23 août, chacun est convié le lendemain aprèsmidi à effectuer une randonnée inter-villages de
30 km suivie de la cérémonie d’ouverture qui
s’achève autour d’un repas animé par les Diablotines. La journée du vendredi débute avec le
Four Cross le matin et la reconnaissance du parcours de descente l’après-midi. En soirée, repasconcert sous chapiteau. Samedi matin, les champions se retrouvent pour le relais du Four Cross,
l’après-midi étant consacré au trial.
Après le sport, place à la détente avec un défilé carnavalesque accompagné de Guggenmusiks. La fête se poursuit avec une animation
musicale orchestrée par les Mirandas. Moment
très attendu le dimanche matin pour l’épreuve
de descente. Cette semaine placée sous le signe
du V.T.T. se termine ensuite par la remise des
prix et la cérémonie de clôture. I
C
Porté par une dizaine
de copains membres du
Cercle des Jeunes, ce
rendez-vous musical se
tient le 18 août à Bouverans dans la foulée
de la fête des Vairons.
ise en place depuis 3
ans, cette prolongation de la fête du village s’installe sous le chapiteau monté pour l’occasion.
Son nom est inspiré du tiercé
de grenouilles qui égaye également le rassemblement festif des Vairons. “On cherchait
à apporter quelque chose de
plus culturel”, explique François Trimaille, l’un des instigateurs de ce festival à taille
humaine gagnant chaque
année en qualité.
M
La Bronca, tête d’affiche de l’édition 2006.
L’édition 2006 se décline autour
de deux têtes d’affiche accompagnées de quatre autres formations. Étoile montante de
la nouvelle scène française, la
Bronca et son fameux Tequila Rock enflamment les salles
de concert et les festivals où
elle se produit. Tantôt léger et
acoustique, tantôt père de rythmiques charnues et envoû-
tantes, le chanteur Simeo sait
capter son auditoire.
Avant le dessert, mise en appétit avec les Tarwalas versés
dans le blues funkie, Small
Pox à l’aise dans son punk rock
et The Ronnies Rockets qui
rajeunit le rockabilly. La soirée s’achèvera avec le Citron
vert et son célèbre D.J. 20 100.
Billets en vente sur place. I
SPÉCIAL ÉTÉ
LES FOURGS
PETITE-C HAUX
Franco-suisse
17
Fondue géante
Le Festival des terroirs sans frontière Bienvenue chez
Concerts, produits du terroir et la vallée de Munster composent le menu de ce
festival programmé du 18 au 20 août au lieu-dit la Grand’Borne.
F
ête transfrontalière organisée
depuis 6 ans par les communes des
Fourgs et de Sainte-Croix avec le
soutien de la Conférence Transjurassienne (C.T.J.), le marché franco-suisse des terroirs change cette année de
dénomination. En raison d’une programmation plus musclée, il se hisse au
rang d’un sympathique festival débutant le vendredi par une soirée-concert
avec quatre groupes : Les grenouilles
de Salem, le Vangle, Underschool Element et Bidibang Pontarlier.
Cette animation musicale est organisée
par l’association des
commerçants et artiInvité
sans des Fourgs.
et dimanche,
d’honneur, Samedi
place au traditionnel
marché. Une soixanla Vallée
taine d’exposants
de Munster. venus des deux côtés
de la frontière présentent leurs produits. Des spécialités gustatives (salaisons, fromages, miel) et de l’artisanat
local (boissellerie, poterie).
Les fromageries de l’Auberson et des
Fourgs profitent de l’occasion pour fabriquer un gruyère baptisé le Contrebandier et réalisé en mélangeant les laits
des deux ateliers. Le festival reçoit également un invité d’honneur, la Vallée de
Munster, qui se déplace avec une dizaine de groupes et d’exposants. I
les agriculteurs
du Haut-Doubs
L’opération “Un dimanche à la ferme” se déroule le dimanche 6 août au G.A.E.C. Cordier, la dernière exploitation encore en activité à Petite-Chaux.
vénement qui réunit l’exploitation. “Ce dimanche à
chaque année plusieurs la ferme s’articule autour du
centaines de visiteurs, thème “améliorer les condice rendez-vous cham- tions de travail pour préparer
pêtre représente l’occasion l’avenir”, indique Antoine Verunique d’évoquer quelques- nerey, le président des Jeunes
Agriculteurs du canuns des enjeux auxquels sont confrontés Fabrication ton de Mouthe qui
organise ces renles agriculteurs. Comme tant d’autres, le traditionnelle contres avec le soutien de la Chambre
G.A.E.C. Cordier rassemble deux généra- d’un comté. d’agriculture.
Au programme de
tions. “Je travaille
avec mon oncle Pierre et ma cette journée : visites de la fermère Chantal”, explique Chris- me, fabrication traditionneltophe Cordier, le troisième le d’un comté, lecture de paymembre de ce groupement dis- sage, démonstration de chiens
posant de 337 000 litres de de troupeaux par l’A.P.C.T. 25,
quotas laitiers sur un domai- animations pour enfants… En
fin d’après-midi, le public assisne de 180 hectares.
D’ici quelques années, il lui te à la rentrée des vaches
faudra songer à suppléer les parées de leurs plus belles sondéparts en retraite de ses asso- nailles. Après le barbecue du
ciés. Une perspective qui sup- midi, une fondue géante compose dès à présent d’investir plète le menu des réjouissances
à bon escient pour pérenniser du soir. I
É
Les fromagers des Fourgs et de l’Auberson fabriquent ensemble le Contrebandier.
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18
SPÉCIAL ÉTÉ
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LES FOURGS
17 et 18 août
Rando V.T.T.
Un centre-ville livré à la création artistique Nouveaux parcours
Chaque été depuis 9 ans, la capitale du
Haut-Doubs devient une source d’inspiration pour plus d’une centaine de peintres
et de sculpteurs.
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81 38
Des moments de rencontres privilégiés
entre les artistes et le grand public.
a Ville aux Artistes moti- niques et des emplacements
ve un nombre croissant dans les limites du centre-vilde participants ravis le. Au soir du 18 août, les œuvres
d’exercer leur art à la sont notées par un jury comvue de tous. “Se retrouver com- posé d’élus, de professionnels
et de représentants des
me ça dans la rue, c’est
deux associations de
une idée formidable, on
Des
peut échanger avec les “On peut commerçants.
récompenses
sont
gens”, confie l’un des
échanger
remises dans chaque
fidèles au rendez-vous
pontissalien de la mi- avec les catégorie : aquarelledessin, huile-acrylique,
août. Preuve de ces
moments privilégiés de
gens.” techniques mixtes et
sculptures. Viennent
rencontre avec le grand
public, certains sont présents s’ajouter à cela des prix Jeune
depuis l’origine de l’opération. Talent, Découverte, Coup de
Enthousiasmés par l’accueil qui Cœur. Les œuvres sont ensuileur est réservé, ils incitent te exposées salle Toussaint-Louvolontiers leurs amis à tenter verture du 19 au 27 août. Toutes
sont à vendre par un système
l’expérience.
Le principe retenu privilégie la d’offres achat au bénéfice de
liberté des sujets figuratifs ou l’association des “Restos du
abstraits, des supports, des tech- cœur”. I
L
ÈME
9 CONCOURS RÉGIONAL DE BÛCHERONS
à la Sarrazine
Le club cycliste du Haut-Doubs, en partenariat avec le Syndicat d’initiative des
Fourgs, organise cette randonnée tous
publics le dimanche 20 août.
omme on propose
à peu près les
mêmes parcours
depuis deux ans,
on va essayer d’en trouver de
nouveaux tout en restant sur
le secteur habituel”, annonce
Gilles Denoual, le président
du club local. Les inscriptions
se font sur place ou en s’adressant au syndicat d’initiative.
La Sarrazine se dispute toujours sur trois distances : 10,
25 et 40 km pour les plus courageux. Le premier départ est
fixé à 9 heures au centre du
village. Plusieurs ravitaillements, dont l’un approvisionné uniquement en produits
régionaux, sont répartis sur
“C
les circuits concernés. Randonnée sans classement, ni
chronomètre, la Sarrazine offre
avant tout l’opportunité d’effectuer une sortie en famille,
entre amis. “On offre un lot à
tous les participants.”
L’ambiance sera en revanche
plus sportive le dimanche suivant avec une course sur route de niveau départementalrégional réservée aux licenciés.
Les cyclistes devront effectuer
plusieurs tours sur un circuit
d’une longueur totale dépassant légèrement les 100 km. I
Renseignements :
03 81 69 44 91
DIMANCHE 6 AOÛT 2006 - MONTPERREUX (Doubs)
Avec la participation
d’une quinzaine de
bûcherons
e,
Tout au long de la journé
s de
cors des Alpes et trompe
chasse de Franche-Comté
Thème de la journée :
BOIS ÉNERGIE
Programme
10h : Cérémonie religieuse en plein air à proximité du site, avec la participation des trompes
de chasse de Franche-Comté
à partir de 10h45 : Ouverture du site
avec les Armaillis du Haut-Doubs
Abattage de fûves au passe-partout, et élagage sculpture à la tronçonneuse avec
le champion du monde
de la plus petite sculpture
12h00 :
Déchiquetage de bois
(nouvelle technique pour chaudières automatiques)
12h30 :
Repas champêtre
sous l’Espace-Loisirs - Animé par un prestidigitateur
14h :
Début des épreuves
et animations diverses
(6 types d’épreuves mettant en scène, hache,
passe-partout et tronçonneuse, puissance et précision)
17h : Fin des épreuves et remise des prix
18h30 : Soupe aux pois à emporter
ou à consommer sur place.
Repas du soir MONTPERRIFLETTE
21h :
Bal populaire gratuit
sous chapiteau animé par
l’orchestre TÉQUILA
23h :
Grand feux d’artifice
tiré depuis le site
Des parcours de 10, 25 et 40 km
au pays des Bourris (photo G. Dussautoir).
LA C LUSE-ET-M IJOUX
Deux soirées spectacles
Agitation culturelle
au château de Joux
Pour terminer en beauté la saison estivale, un
détour s’impose les 1er et 2 septembre au festival “ça s’Joux au Château”. Spectacle garanti.
élèbre pour son his- jours une animation en cours”,
toire, le fort de Joux indique l’un des organisateurs.
offre également un Plus d’une vingtaine d’artistes,
cadre propice aux ani- de groupes et de troupes figumations culturelles. Deux asso- rent au programme. Chansons
ciations, “Cinq sens” et “Ahim- françaises, rock, percussions,
sa-Line”, organisent un festival musique électro-tzigane, faninédit associant musiques fare en délire, clowns à l’humour grinçant,
actuelles, théâtre
conteurs, poètes, la
de rue et expositions
d’arts plastiques. Toujours une palette stylistique
particuliè“Le début des anianimation s’avère
rement large. “Sans
mations est fixé les
entrer dans le
deux soirs à partir
en cours.
détail, on peut
de 19 heures La cour
considérer que la
d’honneur abrite
l’espace dédié aux concerts. programmation du samedi
Une salle adjacente est consa- correspond plus aux attentes
crée aux expositions d’arts plas- d’un public familial.” Prétiques. On utilise une autre réservations : Virgo Musique
scène pour les spectacles de à Pontarlier et Vynil Dream
rue. L’idée, c’est qu’il y ait tou- à Besançon. I
C
SPÉCIAL ÉTÉ
MALBUISSON
Salle des fêtes
La marqueterie
est à l’honneur
Plusieurs expositions sont programmées cet été
à Malbuison dont celle présentée du 7 au 15 août
par le marqueteur Bernard Lacombe.
abitant à Vaire-le-Grand,
dans le secteur de Besançon, cet artiste s’est
d’abord familiarisé au travail
du bois avant de se tourner vers
la marqueterie depuis une vingtaine d’années. Récompensé de
plusieurs prix publics à Thise
ou à l’exposition Novil’Art, il
réalise des tableaux figuratifs
reproduisant des portraits, des
paysages, des animaux. “La
marqueterie couvre plusieurs
procédés d’exécution. Pour ma
part, j’utilise trois méthodes :
le bord à bord, la superposition
H
qui donne des flous et des transparences et l’incrustation, une
technique qui provient de l’Égypte ancienne, berceau de cet
artisanat d’art.”
Gouge en main, Bernard
Lacombe découpe les éléments
dont il a besoin dans des minces
feuilles de placage en acajou,
amarante et diverses essences
fruitières. Il a récemment réalisé pour la commune d’Ornans
un tableau représentant la charmante cité de la Loue. Une quarantaine de ses œuvres seront
suspendues dans la salle des
fêtes de Malbuisson.
Fidèle à ses habitudes, Bernard Lacombe sera présent tout
au long de cette exposition accessible de 10 heures à 18 heures
non stop. “J’en profite pour travailler devant le public toujours
friand d’explications” dit-il. I
Gouge en main, l’artiste
travaille toujours devant
le public lors de ses
expositions-animations.
MALBUISSON
Jeudi 6 août
Savoir-faire
artisanaux et
gastronomiques
e syndicat d’initiative
de la vallée des deux
lacs organise le jeudi
6 août une journée consacrée à l’artisanat et aux produits régionaux. Une cinquantaine d’exposants venus
du Doubs et des départements voisins occupent la
place du village ainsi que la
salle du Temps libre. La manifestation se tient de 10 heures
à 19 heures Escargots, comté, charcuterie, miel, vins du
Jura, le menu des réjouissances fleure bon les spécialités du terroir jurassien.
Côté savoir-faire artisanaux,
on retrouve le travail du bois,
du fer forgé, la peinture, la
poterie, le tissage à la main,
la bijouterie fantaisie… Qui
dit savoir-faire, dit par là
même, démonstrations proposées par quelques participants. Buvette et petite restauration agrémentent cette
sympathique fête aux accents
très touristiques. I
L
Renseignements :
03 81 69 31 21
LA C HAUX-DE-G ILLEY
19
Tiercé de cochons
Une fête de La Chaux
sous des airs de country
Organisée les 14 et 15 août, la 25ème fête de La Chaux-de-Gilley
réunit toutes les bonnes volontés du village pour un événement
toujours aussi populaire.
es festivités débutent le
soir du 14 août avec le bal
des vacances animé par
Macadam. Après la messe en
plein air du 15 août célébrée à
10 h 30, place à l’apéro-concert
dégusté sous les airs de l’Espérance du Saugeais. Dès
13 heures, les jeunes coureurs
s’inscrivent pour les Foulées
saugettes. Les adultes partici-
L
pent au Chauathlon du Saugeais qui inclut l’enchaînement
de 7,5 km de course à pied et
23 km en vélo.
Animations, atelier maquillage pour les enfants, expositions
de broderie, peintures, démonstration du club d’aéromodélisme de Pontarlier, on ne s’ennuie jamais à La Chaux. Sur le
podium, le groupe Original coun-
try Band Besançon apporte un
insolite petit air de Far-West
en pays sauget. Autre temps
fort plus guttural à 18 h 15 : le
concours du cri du cochon précède le départ du fameux tiercé de cochons avec 12 partants.
Ce week-end convivial s’achève au bal des sportifs avec l’orchestre “Frénésie”. I
Renseignements :
03 81 43 34 29
À 13 h 45, les jeunes s’élancent pour les Foulées saugettes.
SPÉCIAL ÉTÉ
C HAFFOIS
LES HÔPITAUX-VIEUX
7ème édition
Éclectisme musical
au Festival de la Paille
Plutôt qu’une grande tête d’affiche, les responsables
de ce festival en plein air organisé les 4 et 5 août
à Chaffois optent pour une programmation variée
avec 14 groupes de musiques actuelles.
n tient à rester un festival à taille humaine
en misant sur la diversité des groupes pour attirer
toutes les générations”, note Florent Giovanelli, le président de
Collectif organisation, association à l’origine de l’événement.
Une stratégie qui attire plusieurs milliers de spectateurs.
Comme chaque année, le festival accorde une place de choix
à la scène régionale. Victorieuse du tremplin de sélection qui
s’était tenu au printemps, la
Cab Familia a les honneurs de
se produire sur la grande scène. Cette année, la programmation est marquée par l’arrivée d’un groupe étranger, Psycho
Key, formation canadienne dis-
“O
tillant reggae, sitar et rock. Tous
les genres musicaux ont droit
de citer à l’occasion de ce festival qui mobilise près d’une centaine de bénévoles. Reggae,
hardcore, chansons, acoustic
songs, le public a l’embarras du
choix. Difficile, par exemple, de
rester insensible aux sonorités
orientales de Jamra ou encore
des rythmes de l’électro break
beat joué par le collectif Citron
vert. Tout est prévu pour
accueillir les spectateurs dans
les meilleures dispositions. “Un
camping est aménagé sur place.” Le confort est peut-être
sommaire mais le centre d’intérêt se concentre avant tout
sur les deux scènes.
Informations utiles et points
de réservations
disponibles sur le
site www.festival.fr.st. I
Versé dans le
style rock-java,
Debout sur le
Zinc se produit
le samedi 5 sur
la grande scène.
Cuivres
Une autre idée du
folklore autrichien
L’Union musicale de Jougne organise
le 20août à 20heures dans le bâtiment
de la Montagnarde des T.P. un concert
exceptionnel avec le Mnozil Brass Band.
ui dit cuivres autrichiens pense le plus souvent folklore et
fête de la bière. Ce groupe
viennois tord le cou aux stéréotypes
et aux clichés, n’hésitant pas à
confronter les traditions à la modernité. “La première fois que je les ai
écoutés, j’ai été subjugué par leur
virtuosité. Ils proposent un super
spectacle de 2 h 30 alliant humour
musical et visuel”, explique Christophe Belle, le directeur de l’Union
Musicale.
Ce brass-band est composé de 7
musiciens qui se sont connus au
conservatoire. Ils avaient l’habitude de se retrouver à la table de l’auberge Joseph Mnozil dont ils ont
repris le nom en créant leur formation en 1992. Du registre classique
et traditionnel des brass bands, ils
ont élargi leur répertoire aux
musiques nouvelles et au jazz,
mariant arrangements traditionnels
et compositions propres. “On relève un vrai challenge en recevant une
formation d’envergure nationale.”
Un pari réussi puisqu’il ne reste plus
beaucoup de places disponibles. I
Q
Rens. : 06 08 56 28 92
DERNIÈRE
DÉMARQUE
LES HÔPITAUX-N EUFS
Folklore
Retour sur le plancher des vaches
Une fois n’est pas coutume, la traditionnelle descente des
vaches joue les prolongations estivales en se déroulant non
plus fin août mais le 10 septembre.
a plupart des granges
du Haut-Doubs ne crouleront pas cette année
sous des montagnes de foin.
Aussi Florent Paquette ne
se prive pas de l’opportunité de laisser ses 45 laitières
deux semaines supplémentaires à l’alpage du Gros Balzon où elles résident depuis
le 25 mai. Une raison économique qui justifie le décalage au 10 septembre du
retour du troupeau à la ferme des Hôpitaux-Neufs.
Groupes folkloriques, sonneurs de cloches, cor des Alpes
se succèdent toute la journée sur le podium installé
près de l’exploitation. Des
animations agrémentées de
stands artisanaux. Midi et
soir, les convives sont invités à déguster des repas servis dans l’espace restauration aménagé pour l’occasion
à l’intérieur de l’étable.
Moment toujours très attendu, qui attire chaque année
des milliers de spectateurs,
le défilé débute à 14 heures
aux Hôpitaux-Vieux. Vaches
ornées de leurs plus beaux
atours, bergers costumés à
l’ancienne, le cortège accompagné d’une dizaine d’attelages de chevaux comtois arri-
L
ve aux Hôpitaux-Neufs vers
15 heures sous le regard
admiratif de la foule des
grands jours. Pour peu que
la météo soit clémente, tous
les ingrédients sont réunis
pour laisser un souvenir
impérissable dans les
mémoires.
Si l’envie de prolonger la fête
en musique vous démange,
les organisateurs, à savoir
l’association Les Montagnards, ont tout prévu avec
un bal gratuit animé par l’orchestre Frénésie. I
Le défilé, grand moment de cette journée de fête.
(photo archive L.P.P.).
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20
SPÉCIAL ÉTÉ
MONTPERREUX
Le 4 août à 20 h 30
Faire le plein
de bois-énergie
Démonstrations de force et promotion de la filière
bois-énergie sont au menu du 9ème concours régional de bûcherons organisé le 6 août à Montperreux.
necdote révélatrice du
rayonnement de cette fête,
de plus en plus de jeunes
couples profitent de la cérémonie religieuse en plein air pour
faire baptiser leur enfant. Célébré à 10 heures, l’office marque
le début d’une journée placée sous
le signe du bois. L’ouverture du
site commence à partir de 10 h 45
sous les sonorités des trompes de
chasse. Les Armaillis du HautDoubs font ensuite le spectacle.
Une mise en bouche complétée
par des démonstrations de sciage au passe-partout, de sculpture à la tronçonneuse, de déchiquetage de plaquettes bois utilisées
pour alimenter des chaudières
modernes comme celle installée
au hameau de Chaudron. “Cette
chaufferie à plaquettes fournit de
l’énergie à cinq appartements. Elle
nous donne entière satisfaction”,
indique Jean-Yves Rigolot, le maire. Montperreux projette d’investir en 2007 dans un bâtiment
de stockage. L’objectif est d’optimiser au mieux l’exploitation des
bois communaux et de tendre vers
une indépendance énergétique.
“À plus long terme, on envisage
d’installer une autre chaudière
pour chauffer le bâtiment abritant l’école, la mairie et la bibliothèque.”Après le repas champêtre
servi sous l’espace-loisirs, place
aux muscles avec le concours
régional de bûcherons, le seul
organisé dans le Doubs. Les stars
de la discipline se départagent
sur épreuves à la hache, au passe-partout, à la tronçonneuse,
sans oublier les exercices de puissance et de précision. Incontournable, la soupe à bois, recette spéciale bûcherons est prête à la
dégustation à partir de 18 h 30.
La fête poursuit se termine avec
le bal populaire animé à partir
de 21 heures par l’orchestre Tequila. À ne pas manquer également
à la nuit tombante, le splendide
feu d’artifice de proximité. I
Jeudi 3 août
Saint-Bénigne accueille
Du bon usage de l’ensemble Kouban
l’eau jurassienne Composé de chanteurs russes et ukraiAncien instituteur passionné des sciences
de la terre, Raoul Cop anime une conférence organisée à la Maison de la Réserve
sur le thème de l’eau.
ans le Jura comme ailleurs, ça fait belle lurette qu’on
a oublié l’intérêt, sinon la nécessité d’économiser cette précieuse ressource. Un tour de robinet et voilà qu’elle coule en abondance et s’échappe ensuite avec la même
facilité dans le réseau d’eaux usées. Les choses n’étaient
pas aussi évidentes il y a de cela quelques décennies.
Non pas qu’il soit nostalgique du passé ou porté sur l’écologie pure et dure mais Raoul Cop appartient à cette génération pour qui “l’eau, c’était toujours un effort. Il fallait la
remonter dans un puits ou aller la chercher à la fontaine.”
Pas question alors de gaspiller l’eau utilisée toujours avec
parcimonie et bon sens. “Les gens avaient alors une approche
très respectueuse de cette ressource loin d’être inépuisable
dans le massif jurassien et son sous-sol karstique.”
Sans vouloir jouer les donneurs de leçons puisqu’il profite
aussi des avancées techniques et des investissements qui
ont permis d’apporter l’eau potable dans la plupart des foyers,
Raoul Cop estime qu’il n’est pas inutile d’évoquer lors de
cette conférence du 4 août les conséquences environnementales et économiques engendrées par la sur-consommation de l’eau jurassienne. I
D
niens, ce groupe donne un concert exceptionnel le jeudi 3 août à 20 h 45 dans le
cadre du festival Saint-Bénigne.
éritable phénomène vocal,
l’ensemble Kouban comprend 5 solistes. La puissance de leur voix et la pureté
des timbres procurent invariablement à l’auditoire un immense moment de bonheur musical.
Il est dirigé par Andréï Kikena
formé au conservatoire de Kiev
et qui a été chef de groupe des
Chœurs de l’Armée Rouge.
Intitulé Grandes Voix Cosaques,
le concert est consacré aux plus
V
beaux chants traditionnels
russes et aux célèbres voix
cosaques qui mettent en valeur
les performances du groupe et
permettent d’apprécier la virtuosité de Vassili Borys à la
balalaïka russe. Un répertoire
entraînant et plein de fougue.
À signaler également dans le
cadre du festival, la prestation
de l’ensemble italien Tempo
Reale qui se produira le jeudi
17 août à 20 h 45. I
Cinq solistes aux puissantes
voix slaves.
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9ème concours
21
22
SPÉCIAL ÉTÉ
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Un dresseur hors pair
Observation de la voûte céleste
LABERGEMENT-SAINTE-MARIE
Jean-François Pignon, Le tour des
Sensibilisation au
de retour au Festi’Cheval constellations maraudage naturaliste
Les 12 et 13 août à l’hippodrome du Haut-Doubs,
Si vous n’allez pas vers la nature, la nature
d’été
le cheval est roi pour ce grand rassemblement
viendra à vous. C’est en substance l’objectif
qui attire des milliers de personnes.
ean-François Pignon compte
parmi les meilleurs dresseurs
de chevaux en liberté au monde. Sa prestation au Festi’Cheval 2004 n’avait laissé personne indifférent. Son retour réjouit
déjà les organisateurs, toujours soucieux d’offrir un plateau de grande
qualité.
Le grand cabaret équestre inaugure l’ouverture des festivités le samedi à partir de 20 h 30. Autour du
dresseur hors pair, d’autres troupes
se produisent : Anthore, Jéhol, les
Tornados, les Comtois en folie, Vivot
Western Horse, Péguy Monnot ainsi que les éleveurs comtois de la
région de Pontarlier-section Arçon.
La soirée s’achève avec le bal de
J
Macadam.
Dimanche matin à 10 h 30, les cavaliers se retrouvent à Pontarlier pour
le défilé traversant la ville et ralliant le site de la fête aux alentours
de midi. Pendant le repas servi sous
chapiteau, les acteurs du cabaret
équestre assurent l’animation. Une
sympathique mise en bouche avant
la reprise du spectacle de la veille
présenté également à 20 h 30.
L’après-midi est consacrée aux
courses, parcours du randonneur,
autant d’épreuves entrecoupées
d’autres intermèdes équestres. Le
grand bal gratuit avec Tequila boucle
ce 17ème Festi’Cheval. I
Rens. 06 63 48 05 68
Les 12 et
13 août à
l’hippodrome
du HautDoubs,
le cheval
est roi.
SEPTFONTAINE
Événement national, la Nuit
des Étoiles se déroule le 5 août
à l’observatoire de la Perdrix
située sur la commune d’Hauterive-la-Fresse.
e rendez-vous étoilé associe les plaisirs
d’un accueil campagnard, des projections vidéo et l’observation commentée
de la voûte céleste. “Le public est accueilli à
partir de 19 h 30 dans le cadre d’un buffetbuvette au cours duquel seront projetés deux
films”, indique Christian Dumont de l’Astro-club
qui organise cette soirée avec l’association La
Festiv. Le premier s’adresse aux enfants en les
invitant à découvrir le système solaire. Le second
présente les 12 constellations du Zodiaque. À
partir de 21 h 30, les participants ont droit à
une explication commentée du ciel. “Au niveau
de l’observation visuelle, on fait le tour des principales constellations d’été. On part de la Grande Ourse, puis on poursuit avec la Petite Ourse et d’autres comme celle du Cygne, de l’Aigle,
du Dauphin sans oublier le Grand triangle d’été
formé de Vega, Deneb et Altaïr. On les appelle
les Belles d’été.” Un fond musical accompagne
la soirée qui s’achève vers minuit par un petit
feu d’artifice. I
C
d’une nouvelle forme d’animation mise en place depuis cet été à la Maison de la Réserve.
es petits du grèbe huppé munément “maraudage” réside
ingèrent des plumes pour dans sa mise en application effecéviter qu’une arête de pois- tuée directement sur le terrain.
son ne vienne leur perforer “On va à la rencontre de personnes
l’estomac. Les océans et les mers qui ne s’intéressent pas forcément
abritent plus de 97 % des réserves à la nature qui les entoure” dit-il.
d’eau de la planète. L’assèchement Pas du genre à rabattre le chaland
des marais engendre non seule- à la manière d’un crieur de foire,
ment une raréfaction de la biodi- Florian utilise d’autres astuces en
versité inhérente aux milieux installant une lunette ornitholohumides mais augmente égale- gique, en délimitant une petite
zone d’observation autour
ment les risques d’inondation de façon impor- Très en vogue d’une plante ou encore
en suspendant un ruban
tante.
dans les
reproduisant la répartiOn en apprend des
tion des eaux à la surfachoses en rencontrant
Florian qui a choisi d’ins- grands parcs ce du globe. Autant d’atepédagogiques qui
taller son petit atelier
américains. liers
interpellent le passant
naturaliste au bord de
et servent de support à
l’ancienne gravière attenante au lac de Remoray. Ce jeu- de courtes séquences d’animation
ne animateur en cours de forma- ajustées suivant de l’attention de
tion effectue actuellement un stage l’auditoire.
à la Maison de la Réserve. Il expé- Cette animation insolite fonctionrimente une technique très en vogue ne tous les après-midi de l’été de
dans les grands parcs américains 14 heures à 16 heures “En cas de
et qui consiste à capter l’attention pluie, on se replie à l’intérieur de
des gens en leur proposant diffé- la Maison de la Réserve.” I
rents exercices d’observation et de
sensibilisation à la nature. L’oriRens. 03 81 69 35 99
ginalité du procédé appelé com-
L
VALLÉE DU DESSOUBRE
Trois formules
500 mètres de long
Séquences karting Le grand vol en
tyrolienne géante
Le circuit de l’Enclos propose diverses possibilités de s’initier ou se perfectionner seul, en famille ou en groupe
aux sensations du kart. En piste.
Consolation s’ouvre
remière formule, la location individuelle pour des séquences de 10 minutes ou
plus. Les enfants de 7 à 10 ans pilotent
des mini-karts. À partir de 10 ans, place à des
engins plus puissants qui tournent comme les
premiers sur la piste loisirs. Après 16 ans, il
est possible de conduire des Rotax de 125 cm3
sur le circuit compétition. “On organise des
stages de pilotage. D’une durée de 2 heures, la
séance comprend plusieurs briefings sur les
notions de pilotage, et règles de sécurité et de
conduite”, indique Carole, chargée de promouvoir les activités du site.
P
Les groupes comprenant au minimum 12 personnes peuvent opter pour la formule challenge
disputée en version express ou formule 1. La
différence porte sur les modèles de kart et la
piste utilisés. La seconde option se déroule sur
la piste de compétition avec des Rotax Max.
Quel que soit le challenge choisi, il intègre tous
les ingrédients d’une course : accueil, briefing
pilotes, essais libres et chronométrés avant la
course de 10 ou 15 tours. Le tout s’achève par
le podium, remise des prix et pot de l’amitié.
Bonne chance. I
Renseignements au 03 81 49 55 44
Ce trophée
européen
réunit
250 jeunes d
e 13 à 16 ans.
aux nouvelles sensations ludiques avec la
plus longue tyrolienne de France. Un surprenant voyage aérien.
n optant pour cet équipement aussi spectaculaire qu’innovant, la FonLe dépaysement est garanti.
dation du Val de Consolation
poursuit un programme de valo- minute pour effectuer toute la lienne est de 14 ans. On acceprisation à triple vocation : spi- descente”, indique Yvan Perrin te les enfants à partir de 8 ans
rituel, culturel et touristique. de la société Altaïs qui exploi- sous réserve qu’ils descendent
Cette démarche se traduit par te cet équipement ouvert tous avec l’un des parents.”
des circuits de randonnée, des les jours de 10 heures à Depuis la roche Sainte-Catherine, le retour s’effectue à pied.
17 heures.
expositions estivales
et des espaces muséo- Environ une Pour certains, s’élan- “On peut remonter au point de
cer implique de sur- départ pour une autre descengraphiques. La tyrolienne participe à minute pour monter quelque te ou rejoindre le parking du
appréhension vite Restaurant de la Source où stal’agrément ludique et
effectuer dissipée par le spec- tionnent les véhicules.” Cette
pédagogique du site.
paysager offert petite marche permet de découD’une longueur de 500
toute la tacle
aux candidats au fil vrir depuis le sol le parcours
mètres, ce qui en fait
ce point de vue survolé précédemment. I
la plus longue du gendescente. de
mobile. “On fournit
re en France, elle relie
Site tyrolienne :
la falaise de l’ancien château le matériel nécessaire à l’exerà la roche Sainte-Catherine. cice. L’âge minimum requis
03 81 43 50 13
“Il faut compter environ une pour emprunter seul cette tyro-
E
SPÉCIAL ÉTÉ
ESCAPADE
23
Belvédères
Diversité paysagère en terre jurassienne
Pour qui sait prendre le temps de l’observer, le
Haut-Doubs et ses environs offrent d’innombrables
points de vue, tous plus splendides les uns que
les autres. Aperçu.
Belvédère des deux lacs
Le Mont d’Or
Bienvenue au sommet du département du Doubs. À 1 463 mètres d’altitude, une vue à couper le souffle. De l’Ouest au Nord-Ouest, le panorama découvre les plis de la montagne jurassienne. Vers le Sud-Ouest
et le Sud, c’est le lac de Joux dominé par la Dent de Vaulion. Sur l’autre
versant en bordure de la falaise surplombant le site de Piquemiette,
on distingue les sommets suisses du Suchet, de l’Aiguille de Baulme
et du Chasseron. Par beau temps, au-delà du plateau suisse, la vue
s’étend jusqu’à la chaîne des Alpes du Mont-Blanc sur la droite jusqu’aux Alpes bernoises et au massif de la Jungfrau. Accès : Au centre
des Longevilles-Mont d’Or, prendre une route passant derrière le centre
Espace Mont d’Or et montant en forêt puis dans les alpages. Après la
Grangette, rejoindre le parking d’accès au sommet.
Juché sur un promontoire rocheux à l’extrémité
du val englobant les lacs de Remoray et SaintPoint, le site ombragé mérite le coup d’œil. Il est
situé dans l’axe des deux plans d’eau dominés
au loin par la montagne du Larmont. On distingue
facilement le village de Labergement-SainteMarie sur la droite.
Accès : Depuis Labergement-Sainte-Marie, suivre
la D. 437 en direction de Mouthe. Après le petit
pont de l’Haut, quitter la départementale 500
mètres plus loin pour une route forestière sur la
droite signalant l’accès au belvédère.
La roche Sarrazine
À 1 175 mètres d’altitude en bordure du plateau
des Fourgs, ce belvédère domine le hameau de
Montpetot et offre une jolie perspective sur la
cluse de Joux, point de passage transjurassien
incontournable gardé depuis des siècles par le
Fort de Joux et son vis-à-vis le Fort Mahler
construit entre 1844 et 1851.
Accès : Avant d’entrer aux Fourgs, tourner à
gauche puis à droite devant un transformateur
situé face à l’entreprise Eurofen. 1 km plus loin,
prendre à nouveau à gauche en suivant le balisage G.R. 5 menant au point de vue.
Le belvédère du Moine
Un crochet par la somptueuse
vallée de la Loue s’impose. D’ici,
on surplombe avantageusement
les gorges de Nouailles où la
Loue prend sa source. Au fil de
la rivière s’engrènent les villages
de Mouthier, Lods, Vuillafans…
Accès : Depuis Pontarlier, prendre
la R.N. 57 direction Besançon.
Quitter la Nationale pour partir
en direction d’Ornans. Au hameau
de La Main, suivre la D. 41, passer Ouhans et continuer jusqu’à
l’intersection avec la D. 376 qui
vous mènera à Renédale puis au
parking du belvédère.
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24
SPÉCIAL ÉTÉ
PAUSE DÉTENTE
Du côté des “Troncs de chez Tous”
Tranquillité
Des coins pique-nique sympa
Par les fortes chaleurs estivales, il n’est pas toujours facile de dénicher un
lieu ombragé facile d’accès et équipé pour répondre à toutes les envies de
pique-nique, de jeux voire de siestes digestives.
L’Espace Cessay
Les cerfs sika du Rondé
Entre Levier et Villeneuve-d’Amont, ne manquez pas de faire une
pause à la maison forestière du Rondé. Situé en bord de route,
l’endroit est facilement identifiable avec son parc à cerfs sika qui
contribue à l’attrait des lieux disposant par ailleurs d’une importante aire de jeux et de pique-nique.
Situé sur la commune de Frasne,
cet ancien domaine agricole a fait
l’objet d’une belle réhabilitation.
Accueillant et convivial, l’endroit
est équipé d’un espace de jeux
pour enfants, d’un terrain de boules
et d’une aire de pique-nique qui
complètent le parcours sportif et
le sentier pédagogique. Pour s’y
rendre, il suffit de suivre la signalétique installée à l’entrée de Frasne en venant de Pontarlier.
Nom prédestiné pour ce lieu-dit
forestier situé sur les hauteurs de
Malbuisson. Pour s’y rendre en voiture depuis l’office de tourisme, il
suffit de suivre le balisage du circuit
V.T.T. n° 6. Après la fontaine, tour-
ner à gauche dans la rue des Sorbiers. Suivre ensuite la route goudronnée qui monte le plus à gauche
en direction de la forêt. Après un
grand virage à gauche, vous parviendrez à l’endroit désiré.
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Mouthe - région des lacs
VILLÉGIATURE
25
Un attachement viscéral
Les fondus du lac Saint-Point
Ils sont nombreux ces Pontissaliens à partager leur existence entre la ville et le lac.
Certains n’hésitent pas à effectuer les trajets quotidiens, d’autres viennent parfois de
très loin pour profiter de la quiétude des lieux. Galerie de portraits.
“En le voyant, je me suis
dit que c’était là”
C
hanteur lyrique écossais, Stuart Patterson
s’est installé l’été dernier dans une maison à
Chaon. Dans quelles circonstances le ténor a-t-il
découvert la région ? Et
pourquoi vouloir s’y établir ? Si l’Écosse reste son
pays d’origine, Stuart Patterson vit à Paris depuis 24
ans. “Je n’étais plus en phase avec le rythme de la capitale. Paris est devenue une
ville stressante.”
Un état d’esprit propice au
déménagement provincial,
d’autant que l’artiste cherchait à se rapprocher de la
personne avec qui il partage son existence et qui vit
à Lausanne. “Il y a 3 ans,
je suis venu chanter à l’opéra de Besançon. J’en ai profité pour faire un tour dans
le Haut-Doubs. C’était au
mois de février et j’ai découvert le lac Saint-Point complètement gelé. En le voyant,
je me suis dit que c’est là.
Ce qui me plaît, c’est ce côté
sauvage encore bien préservé. J’apprécie également
le climat assez proche de
celui des terres écossaises.”
Ayant ainsi trouvé un jardin où planter son baluchon, il ne lui restait plus
qu’à dénicher un toit. “J’ai
laissé mon nom dans une
agence en précisant qu’on
cherchait quelque chose à
restaurer. On a la chance
d’avoir des voisins sympas, le quartier est calme.”
Stuart retourne rarement
à Paris. Il s’y rend pour
ses obligations professionnelles. “En général, je
passe la moitié de l’année
dans des hôtels. Pour moi,
c’est vraiment génial d’entendre uniquement des
cloches de vaches.” I
Le ténor écossais se
sent particulièrement
bien dans le cadre
paysager du lac.
G ELLIN
20 ans de fidélité estivale
au camping de Saint-Point
L
e lac reste toujours
un haut lieu de pratique piscicole. Claude Faivre s’adonne à ce
loisir depuis 40 ans. Cet
ancien électricien a commencé par traquer le
brochet et la perche du
côté de Malbuisson. Avec
son copain Bernard Kordylas, le comédien pontissalien, ils passaient
une bonne partie de l’été
dans une caravane près
de la plage Barthelet.
En 1986, les deux compères migrent au camping de Saint-Point.
Chacun investit alors
dans sa propre caravane, histoire d’éviter tout
problème de cohabitation entre un pêcheur
levé aux aurores et un
comédien plutôt porté
sur les grasses matinées.
“Ça nous permet de recevoir nos familles respectives”, explique Claude Faivre qui a choisi
une toute petite caravane où lui seul peut
dormir. Son épouse, ses
Chaque soir, Roland Pfaadt et son épouse ont
le privilège de savourer le coucher de soleil sur le lac.
D’une rive à l’autre,
toujours la même fascination
Assis sur la droite, Claude Faivre reçoit régulièrement des copains pontissaliens et notamment son ami de toujours Bernard Kordylas
qui passe également l’été à Saint-Point.
enfants et petits-enfants
viennent passer une
journée en sa compagnie
mais repartent le soir
venu. “Je vis à SaintPoint du 1er mai au
30 septembre. Ici, je me
sens presque chez moi et
peut-être même plus qu’à
Pontarlier.”
Si Bernard Kordylas loge
à l’entrée du camping,
Claude Faivre a choisi
un emplacement plus
discret, “Aux Lavaux”,
comme se plaisent à lui
rappeler les Pontissaliens qui lui rendent visite.
La vie au camping, c’est
aussi des copains, des
retrouvailles
avec
d’autres campeurs habitués des lieux. Quand il
n’est pas sur sa barque,
Claude parcourt les sentiers de randonnée alentour. Une vie au grand
air qu’il ne changerait
pour rien au monde. I
B
oulanger-pâtissier à Pontarlier, Roland Pfaadt
apprécie les charmes du
lac depuis sa plus tendre
enfance. “En 1963, mon père
Michel a racheté la première
maison construite en 1904 à
Port-Titi par l’un des pionniers à savoir Maurice Maire-Sébille.” Un choix justifié
par un goût prononcé pour la
pêche. Cette passion fut transmise au fiston. Il se souvient
encore de parties de pêche
mémorables. “En 3/4 d’heure, on arrivait à rapporter
1,5 kg de perches. Au fil des
ans, on a vu la situation se
dégrader de façon alarmante.
J’approuve les projets comme
celui de la voie verte mais je
pense qu’il serait urgent de
s’occuper des problèmes de pollution” juge-t-il.
Si Port-Titi profite des premiers rayons solaires, le
hameau est privé du coucher
de soleil. “C’est la chose qui me
manquait le plus. Avec mon
épouse, on s’est toujours promis de construire une maison
sur l’autre rive.” Un rêve
concrétisé en 2000 par une
jolie résidence avec vue imprenable. En été, Roland et son
épouse effectuent quotidiennement les déplacements entre
Pontarlier et Chaon. L’hiver,
les séjours se limitent aux
week-ends. “Après des journées de travail bien remplies
à la boulangerie, c’est un vrai
bonheur de pouvoir se détendre
dans un tel environnement.” I
Diversification
Des bougies colorées faites manuellement
Exploitant une location de skis et de patins à glace à
Gellin, Jeannine Robbe voulait compléter son activité. Depuis mai, elle fabrique des bougies.
P
Un outil tranchant découvre les superpositions de couleurs
as encore référencé dans
les guides touristiques
locaux, cet atelier est
désormais accessible aux visiteurs qui peuvent venir observer tous les après-midi les différentes étapes d’un processus
de fabrication au demeurant
très artisanal. “On part d’un
simple bloc de paraffine dans
lequel est déjà placée la mèche
de la bougie”, indique Jeannine Robbe qui a investi dans
une machine de trempage. Elle
comprend plusieurs compartiments remplis de paraffine
colorée avec différents pigments et maintenus à une température variant entre 54 °C
et 60 °C.
Tenant d’une main le bloc en
question, la maîtresse des lieux
effectue ensuite les trempages
en fonction des couleurs désirées. “En moyenne, on réalise
entre 30 et 40 bains par bougie” dit-elle. Parvenue au résultat escompté, elle suspend alors
l’objet devant elle, s’installe
sur un plan de travail. Puis à
l’aide d’un couteau, elle inci-
se la matière encore tendre de Belges qui proposait égalepour modeler à sa guise le bloc. ment des stages pour dévelopPeu à peu, les superpositions per leur activité. Ils sont donc
de couleurs éclatent au grand venus ici à Gellin m’initier
jour. Avec un autre outil équi- durant une semaine. Ils ne forpé d’une lame recourbée, elle ment qu’une seule personne par
peaufine la mise en forme dans région pour éviter tout risque
le détail. L’opération s’achève de superposition.”
par un ultime trempage neutre Cette activité complémentaiqui consolide l’ensemble. “Au re s’intègre dans les statuts de
la société de
besoin, on incruste une figurine ou Les superpositions location. Les
bougies sont
un médaillon”,
commercialisées
poursuit Jeannine
de couleurs
sur place ou à la
Robbe qui termidemande de
ne l’exercice en
éclatent au
particuliers à la
tranchant la base
grand jour.
recherche d’un
de la bougie pour
cadeau original
lui donner un fond
pour un baptême, un anniplat.
L’œuvre restera pendue versaire ou tout autre événequelques heures, le temps de ment festif. Après avoir partirefroidir avant d’être vernie. cipé aux Violons d’Ingres de
Il faut compter une vingtaine Labergement-Sainte-Marie,
de minutes pour une bougie. Jeannine Robbe sera présenLe client a le choix entre six te le jeudi 6 août aux journées
tailles de bougie et une ving- artisanales de Malbuisson. I
taine de déclinaisons colorées.
“J’ai découvert cet artisanat
au cours d’un séjour au Cap
Rens. 03 81 69 23 24
d’Agde. Il s’agissait d’un couple
Mouthe - région des lacs
26
JOUGNE
En bref…
Téléthon
Le village-Téléthon de la Communauté de communes du
Larmont se tiendra les 8 et
9 décembre à Pontarlier.
Balades
L’office de tourisme de Métabief, Malbuisson et Les Fourgs
propose une nouvelle édition
de ses deux cartes de circuits balisés du secteur. Avec
les circuits de randonnée
pédestre et les circuits V.T.T.
En vente 3 euros dans les
lieux publics.
Karting
La coupe de France F.F.S.A.
aura lieu les 18, 19 et 20 août
au circuit de l’Enclos à Septfontaine. 70 pilotes sont attendus, dont Paul Menier qui
défendra les couleurs franccomtoises. Renseignements
au 06 82 06 92 06.
Valdahon
Les deux magasins Leclerc
et Mr. Bricolage de Valdahon
préparent chacun un projet
d’extension de leur surface
commerciale. La C.D.E.C., la
commission départementale d’équipement commercial,
se prononce sur ces projets
fin juillet.
VALDAHON
1 100 camions par jour
La sécurité mise à mal
entre les Tavins et la Ferrière
La nouvelle signalisation routière mise en place par la D.D.E.
fait bondir les riverains. Elle ne résout en rien les bouchons
interminables aux heures des frontaliers. Une aberration de
plus dans ce feuilleton routier au long cours.
vec plus de 1 100 pas- les matins les automobilistes
sages par jour, le tra- qui se rendent à leur travail.
fic poids lourds à la Les camions, qui attendent
frontière de La Fer- l’ouverture de la douane pour
rière-sous-Jougne est désor- les formalités de passage,
mais supérieur à celui enre- créent une interminable file
gistré à la grande douane de d’attente. Avant ces changeGenève-Bardonney ! Sans ments de signalisation, la
compter les voitures particu- situation était particulièrelières, dont des milliers de ment dangereuse : les autofrontaliers qui passent tous mobilistes passaient la ligne
les matins la frontière pour blanche pour doubler la file
se rendre à leur travail dans de camions dans la descente,
empruntant de
le canton de
ce fait la deuxièVaud. Pour les
riverains, les Les automobilistes me voie monCelle-ci a
semaines d’été
pressés empruntent tante.
été récemment
ne sont donc
qu’un petit un itinéraire “bis”. supprimée, il ne
subsiste qu’une
répit avant le
seule voie monrush de l’automne et la rentrée des fron- tante et une voie descendante, sauf dans les 400 derniers
taliers.
La nouvelle signalisation hori- mètres où une voie est réserzontale instaurée par la D.D.E. vée aux camions. “Cette pordans les centaines de mètres tion est largement insuffiprécédant la douane sont loin sante, déplore Thierry Labriet,
de résoudre les problèmes d’en- le président de l’association
gorgement que déplorent tous Vivre au pied du Mont d’Or.
A
Cela aurait été plus simple de
démarrer cette voie réservée
aux camions à hauteur des
Tavins et d’utiliser une partie du parking de Piquemiette comme zone-tampon pour
les camions. La décision prise de supprimer la deuxième
voie montante n’était pas idiote car ça a eu comme conséquence de faire ralentir les
voitures qui remontent sur les
Tavins. Mais on aurait dû créer
deux voies descendantes, dont
une uniquement réservée aux
voitures particulières. C’était
logique et cela ne nécessitait
aucune modification de la
chaussée. Au final, la situation a empiré” ajoute le représentant de cette association
qui compte désormais plus de
250 adhérents.
Conséquence de cette nouvelle
situation : les automobilistes
pressés empruntent un itinéraire “bis” par le hameau de
La Ferrière, et ce, malgré l’interdiction décidée par la mai-
Thierry Labriet préside l’association Vivre au Pied
du Mont d’Or. Pour lui, la voie réservée aux camions
est beaucoup trop courte.
rie de faire le détour par le
hameau entre 6 heures et
7 heures du matin. “Un enfant
a été renversé très récemment
dans La Ferrière où deux voitures peuvent à peine se croiser. Cet accident aurait pu
être dramatique” ajoute
M. Labriet.
Actuellement, le dialogue entre
l’association et la D.D.E. est
rompu. Visiblement, les personnes en charge de ce délicat
dossier restent sourdes aux propositions des riverains, propositions qui pourtant, semblent
frappées au coin du bon sens. J.-F.H.
Valdahon - Vercel
Boom de l’immobilier
Pour répondre à la demande, Valdahon
prépare deux nouveaux lotissements
Deux lotissements, de sept et trois hectares, devraient voir le jour dans les années
à venir. À Valdahon, la demande de terrains à bâtir est toujours aussi forte.
e dernier lotissement est passé de 3 à 5,50 euros le
de Valdahon, baptisé m2 avant viabilisation. Pour
“Vie neuve 2006” et ses poursuivre son expansion, la
44 parcelles - de 700 à ville prévoit la construction de
1 250 m 2 - ne devrait com- deux nouveaux lotissements,
mencer à être commercialisé de sept et trois hectares chaqu’à l’automne. Mais sur sa cun, au Sud-Est de la comliste d’attente, la mairie a déjà mune dans les trois prochaines
enregistré 73 demandes. Quant années. La collectivité a déjà
à celui de “L’âge du four”, il ne acquis la moitié des parcelles
reste qu’une parcelle sur la concernées.
Alors que la comcinquantaine de
mune est en pleine
départ qui n’a pas
Dans le
révision de son plan
été attribuée. “Ce
qui est bien, c’est que prolongement local d’urbanisme
(P.L.U.) - le P.D.A.D.,
nous n’avons même
pas à faire de publi- des grandes plan de développement et d’aménagecité pour trouver
surfaces
ment durable, doit
preneur. On sent
présenté le
qu’il y a une forte
existantes. être
7 septembre et le
pression”, sourit
P.L.U. entre en phaStéphane Dequiot,
le directeur des services de la se de concertation -, elle vient
de classer 48 hectares au Sud
mairie.
Valdahon continue d’attirer de Valdahon, entre le futur
une population nouvelle. tracé de la déviation et l’agConséquence, le prix des ter- glomération actuelle, en zone
rains a quasiment doublé et d’aménagement différé. Ce qui
L
En bref…
Pour Stéphane Dequiot, directeur des services de Valdahon, “uniquement pour maintenir notre population à 5 000 habitants, il nous faut
30 logements nouveaux chaque année.”
permet à la commune d’utiliser son droit de préemption
pour réaliser des opérations
locales ou constituer une réserve foncière.
La municipalité envisage de
la consacrer principalement à
de l’habitat, mais aussi à proximité de l’entrée Ouest de Valdahon en zone commerciale,
dans le prolongement des
grandes surfaces existantes.
“Uniquement pour maintenir
notre population à 5 000 habitants, il nous faut 30 logements
nouveaux chaque année. Comme notre objectif est d’avoir
une légère croissance de la
population, on vise plus 50
logements. Mais nous ne vou-
lons pas étendre trop la ville
et on essaye de densifier le
centre”, note Stéphane Dequiot.
Au centre, la ville mise ainsi
sur le petit collectif. D’ici la
fin 2007, 80 logements ainsi
que des locaux commerciaux
devraient voir le jour rue de
la Gare. S.D.
Information
La Communauté de communes
Frasne-Drugeon a inauguré le
vendredi 7 juillet son Point information tourisme situé au 3, rue
de la Gare à Frasne. Il sera
ouvert tout l’été. Documentation variée sur le Doubs et le
Jura et conseils personnalisés. Le programme estival est
varié : mercredis d’accueil avec
cours de cuisine, art floral,
découverte des plantes médicinales… suivis le soir d’une
présentation et dégustation de
comté et d’un repas à la ferme de Cessay, visites hebdomadaires des tourbières de
Frasne, de la fromagerie… Renseignements au 03 81 89 86 46.
Lycée
Le lycée Xavier Marmier envisage à la rentrée de septembre 2007 de mettre en place un nouveau B.T.S. par la
voie de l’apprentissage,
“comptabilité et gestion des
organisations” (C.G.O.).
Théâtre
Du 27 au 30 juillet, la communauté de communes Frasne-Drugeon organise la
deuxième édition du festival
de l’Eau Vive, festival de
théâtre qui se déroule dans le
théâtre en plein air de Bannas. Renseignements au
03 81 49 88 84.
Frasne - Levier - Jura voisin
BIANS-LES-USIERS
27
Dimanche 6 août
Un dimanche à ferme
sous le signe des
énergies renouvelables
Sur le canton de Levier, ce rendez-vous entre les agriculteurs
et le grand public a lieu sur l’exploitation tenue par les frères
Bertin. Ils ont investi dans une chaufferie à bois déchiqueté utilisée à des fins agricoles et domestiques.
es énergies renouvelables pour une
agriculture
durable.” À l’heure où le coût des énergies s’envole, le thème de cette journée
est plus que jamais d’actualité. Associés en G.A.E.C. sur
une exploitation de 450 000 kg
de quotas laitiers, Henri, JeanMarie et Michel Bertin misent
sur le bois-énergie en installant une chaudière au bois
déchiqueté. D’une puissance
de 100 kW, elle est alimentée
par un dessileur et une vis posés
au fond d’un silo d’alimentation d’un volume de 50 M.A.P.
(mètre cube apparent plaquettes).
La matière première provient
du broyage de rondelles de scie-
“D
M IGNOVILLARD
rie et du bois de nettoyage de de séchage de fourrage en balles
jeunes plantations forestières. rondes qui est opérationnel
“On adhère à la C.U.M.A. des depuis mai dernier. On a opté
Nobles Pratiques qui réalise la pour cet équipement car on fait
prestation de broyage. En plus du foin jeune, récolté assez tôt
de sa propre consommation, le et qui présente plus de risques
de fermentation.
G.A.E.C. produit
D’où la nécessité de
des plaquettes desLe
système
de
le sécher quand les
tinées à la vente”,
conditions sont trop
indique Henri Berséchage de
humides ce qui est
tin.
La chaudière est
fourrage en souvent le cas en
juin.”
connectée à un
réseau de chaleur balles rondes. Cette installation
est composée de 34
de 300 mètres
chauffant les maisons des trois bouches de ventilation sur lesfrères et celle d’un voisin. Elle quelles sont empilées les balles
produit l’eau chaude sanitaire de foin sur deux niveaux. La
de la laiterie, des habitations circulation d’air est assurée par
et maintient la laiterie hors gel un ventilateur. “On associe deux
en hiver. “Une partie du réseau techniques complémentaires.
de chaleur alimente le système L’air froid circule d’abord dans
5 semaines de travaux
Lazzeroni à la pointe
de l’innovation
Reconstruire du neuf sur de l’ancien, tel était l’impératif à respecter par
l’entreprise Solacobois qui œuvrait pour le compte de la scierie Chauvin.
n août 2004, un incendie avait sérieusement
endommagé l’un des
bâtiments qui abritait
le séchoir à bois, une raboteuse et un ruban horizontal à la
scierie Chauvin. Le challenge
consistait à refaire une nouvelle structure par-dessus l’ancienne “pour ne pas pénaliser
la production”, indique Fabrice Chauvin, l’un des dirigeants
de cette scierie qui transforme
annuellement 45 000 m 3 de
grumes.
Plusieurs candidats s’étaient
manifestés et c’est finalement
l’entreprise Solacobois de Baume-les-Dames qui a pris le marché. “On a refait toute la partie bois”, précise Thierry Traxer,
commercial chez Solacobois.
S’appuyant sur une structure
poteau-béton, la charpente est
composée d’arbalétriers en
lamellé-collé cintré. Chacune
des pièces pèse environ 4,5
tonnes.
L’hiver 2005-2006 particulièrement rude a retardé le lancement du chantier. “Si on voulait toucher le solde de
l’assurance, il fallait que le bâtiment soit complètement fermé
dans les deux ans. Pour gagner
du temps, on a opté pour une
couverture et un bardage en tôle
E
isolée. C’est plus rapide à poser”, end comme ce fut le cas lors du
démontage de ce qui restait de
poursuit Fabrice Chauvin.
l’ancien bâtiment.
Commencé en mai,
le chantier était Chacune des Comme quoi on peut
aller vite et réaliser
achevé
cinq
semaines plus tard. pièces pèse du beau travail, “à
condition de pouvoir
Pour tenir les délais,
les ouvriers de Sola- environ 4,5 compter sur des bons
ouvriers prêts à tracobois, une équipe
tonnes.
vailler un peu plus
de trois personnes
que d’habitude quand
en moyenne, ont mis
les bouchées doubles, n’hési- les circonstances l’imposent”,
tant pas à travailler le week- conclut Thierry Traxer. Le bâtiment en bois de 27 x 50 mètres s’appuie
sur une structure poteau-béton.
Un dispositif de séchage du fourrage combinant un préchauffage solaire
et une batterie d’eau chaude reliée à la chaudière à bois déchiqueté.
un double plafond assurant le
préchauffage solaire en soustoiture. Il passe ensuite dans
une batterie d’eau chaude reliée
au réseau de chaleur et positionnée au-dessus du ventilateur. Cette batterie sert d’échangeur pour réchauffer l’air insufflé
sous le fourrage. Avec l’un ou
l’autre procédé, le gain de température avoisine 6 °C.”
Le 6 août, les visiteurs auront
le loisir de découvrir toutes ces
innovations. Présentation de
la ferme, de l’atelier de porcs
fermiers, possibilité d’assister
à la traite du soir figurent au
programme des activités.
D’autres animations sont proposées : piscine à foin, circuit
de tracteurs à pédales, atelier
cuir… Un service restauration
est assuré midi et soir. Une
occasion de déguster une spécialité de Bians-les-Usiers : la
Valnapatate, sorte de morbiflette préparée à la sauce locale. F.C.
Renseignements :
03 81 38 24 12
PUBLI-INFORMATION
Le Century 21 Golf Tour
fait étape aux Étraches
Dimanche 3 septembre, le golf des Étraches servira de cadre à cette compétition organisée conjointement par les agences Century 21 de Pontarlier, Métabief, Champagnole, Valdahon et Morteau. Du sport et surtout de la convivialité.
ancé en 1999, le Century 21 Golf Tour
regroupe 27 compétitions dispersées
sur toute la France. Ce championnat
est ouvert à tous les golfeurs quel que
soit leur niveau. Il se dispute à partir de 8 h 30
selon la formule “Scramble à 2” en privilégiant
ne des séances d’initiation programmée dans
l’après-midi et encadrées par des moniteurs
diplômés”, indique Pierre Gelin et Patrick Goursolle, propriétaires des agences.
Quant à ceux eux qui ne manifesteraient pas
le désir de s’initier, ils sont comme les autres
cordialement conviés au cocktail de remise
Une journée placée sous le signe des prix, servi vers 19 heures au club-house
du sport et de la bonne humeur. ainsi qu’à la soirée dansante agrémentée d’un
buffet dînatoire qui clôture une journée placée
tout au long du parcours le meilleur coup réasous le signe du sport et de la bonne humeur. lisé par les deux partenaires de chaque équipe. Pour les golfeurs chevronnés, c’est l’occasion de participer à un événement tourné
vers la convivialité et richement doté avec plus
d’une vingtaine de lots (Lancel, Carré Blanc,
Wilson…). Les meilleures équipes de chaque
épreuve décrochent une qualification à la finale nationale du Century 21 Golf Tour qui se
déroulera à la Baule, le 8 octobre au Golf Lucien
Barrière. “Dans l’après-midi se tient un concours
de précision sur le Par 3. Cette compétition
participe aussi à la promotion de ce sport accessible à tout âge et qui offre l’intérêt de se pratiquer dans un cadre particulièrement agréable
et naturel comme c’est le cas aux Étraches.
Aussi, nous proposons à nos partenaires qui
souhaitent se familiariser avec cette discipli-
L
La page du frontalier
28
VALLÉE DE JOUX
Une vingtaine d’emplois
La clinique du Müesli relance le tourisme
L’ancien hôtel des Bains, au Pont, au bord du lac de Joux, va être transformé en clinique de médecine naturelle par le petit-fils du docteur Bircher,
l’inventeur de la recette du Müesli. La vallée de Joux espère ainsi doper son
secteur touristique, encore peu développé.
ue plongeante sur le lac de Joux,
l’ancien hôtel des Bains, sur la
commune du Pont, longtemps
laissé à l’abandon, vit une seconde jeunesse. Dans les mois qui viennent, il doit être transformé en clinique de médecine naturelle. Un projet
de 8,4 millions de francs suisses (5,6 millions d’euros) porté par Andreas Bircher, le petit-fils du docteur BircherBenner. Loin d’être un inconnu en
Suisse, le médecin avait été notamment l’inventeur de la recette du célébrissime müesli au début du siècle
dernier et chantre d’une approche diététique dans la médecine.
La clinique de son petit-fils se place
dans sa continuité. “Notre objectif, c’est
de faire un pont entre la médecine traditionnelle et la médecine naturelle,
principalement la diététique. Il y a
beaucoup de médecins qui ont une pratique traditionnelle de la médecine et
qui ont aussi une réflexion sur d’autres
approches. C’est dans l’air du temps.
La médecine arrive aujourd’hui à des
situations qui sont difficiles d’approfondir”, explique Jean-Luc Piguet, le
directeur du futur établissement.
Pour le moment, seuls les trois pre-
V
miers étages de l’hôtel devraient être relancer le secteur touristique, encoaménagés pour accueillir 20 lits. Dans re peu développé. “On compte vraiun second temps, les trois derniers ment sur l’impact touristique de cetétages devraient à leur tour être réha- te clinique. Par son intermédiaire, ce
bilités, pour porter la capacité totale sont une centaine de personnes qui
de la clinique à 110 lits. Les travaux viendront au Pont pour se faire soide la première tranche, selon le direc- gner. Pour le moment, il n’y a pas sufteur de la clinique, devraient être ache- fisamment d’infrastructures de séjour,
le lac de Joux est fréquenvés fin juillet. Mais aucuIl faudra
té, mais par des touristes
ne date n’est fixée pour
français qui ne logent
l’ouverture de celle-ci, inidébourser jamais en Suisse”, note-ttialement prévue en juin
à la mairie du Pont, où
puis à l’automne 2006. “Car
entre 150 et on
on espère que l’arrivée de
le recrutement et la formation des personnels n’est pas
240 euros. la clinique permettra “de
trouver d’autres débouchés”
encore achevé. Mais dès la
fin août, nous devrions accueillir un dans le tourisme.
séminaire de médecins. Et le cabinet Le projet de clinique doit aussi créer
médical fonctionne déjà deux mois”, une vingtaine d’emplois dans l’immédiat, et près de 70 à termes. Jeanse justifie Jean-Luc Bircher.
Destiné à soigner des maladies chro- Luc Piguet se veut lui optimiste. “Il
niques “difficilement soignées par la y a un intérêt soutenu pour cette médemédecine classique”, l’établissement cine. Le nom de Bircher, ses principes
vise une clientèle internationale et sont connus. On a déjà une demanaisée. Pour une nuit dans la clinique de soutenue de gens qui s’intéresse à
Bircher, il faudra débourser entre cette approche”, affirme le directeur
qui a déjà “enregistré des pré-réser150 et 240 euros.
Pour la vallée de Joux, largement vations.” industrielle, le projet du docteur Bircher est vu comme une aubaine pour
S.D.
L’hôtel du Pont, construit au début du XXème siècle,
doit prochainement devenir une clinique de médecine naturelle.
L’ACTU DU MOIS
Pour voyager : La carte
européenne d’assurance maladie
Forum Transfrontalier
Emploi, 2e pilier, assurance, formation, VAE, fiscalité….
Vous êtes travailleur frontalier ou vous envisagez de le devenir, pour répondre
à toutes les questions que vous vous posez concernant ces différents thèmes et
d’autres encore, la Maison transfrontalière européenne organise, un Forum
transfrontalier le :
Samedi 23 septembre 2006
Salle des Fêtes – Morteau
9h-12h30/13h30-17h – Entrée libre & gratuite
Des stands seront tenus par des professionnels afin de
répondre au mieux à vos interrogations.
Deux conférences seront également données sur le 2e pilier (9h30 & 14h30) et
le statut du frontalier (11h & 15h30).
Participants au forum :Azur assurances, e-job (agence de placement suisse),
Crédit agricole, Unia (syndicat suisse),
Groupement transfrontalier européen,
Caisse Cantonale Neuchâteloise, d’Assurance Chômage, Service de l’emploi
du canton de Neuchâtel, Fédération, Romande des Consommateurs, GRETA
du Haut-Doubs…
RENSEIGNEMENTS AU 03.81.68.55.19 À PARTIR DU 16 AOÛT.
Depuis le 1er juin 2004 existe en France la carte européenne
d’assurance maladie dont le but est de faciliter l’accès aux
soins médicaux lors d’un séjour temporaire en Europe.
C
ette carte ou, à défaut, le certificat provisoire de remplacement,
peut être utilisée dans l’ensemble
des Etats membres de l’Union européenne ainsi qu’en Islande, au Liechtenstein, en Norvège et en Suisse.
La carte européenne d’assurance maladie n’est pas délivrée de façon automatique, une demande de la part des assurés est nécessaire auprès de la Caisse
Primaire d’Assurance maladie dont ils
dépendent (CPAM).
Cependant, elle ne s’adresse qu’aux personnes relevant du régime général de
Sécurité sociale. Sont donc concernés
les frontaliers et les membres de leur
famille au bénéfice de la CMU (couverture maladie universelle). Dès lors,
les frontaliers assurés auprès d’un
régime privé n’ont pas accès à cette
carte.
Ce document remplace les anciens formulaires et notamment le fameux E 111
utilisé par les touristes.
Cette carte facilite les déplacements en
garantissant un accès direct aux soins
médicaux devenus nécessaires et ce,
sans démarche administrative préalable, quel que soit le motif du déplace-
ment (week-end, vacances, études, stages,
détachement professionnel).
Les prestations médicales sont fournies
d’après la législation et les modalités
du pays de séjour ; à titre d’exemple, si
vous êtes dans un Etat où l’accès aux
soins médicaux est gratuit, vous en bénéficiez également.
La carte européenne d’assurance maladie est individuelle et nominative. Chaque
membre de la famille doit avoir sa propre
carte, y compris les enfants de moins de
16 ans. Les seules informations personnelles qu’elle contient sont les nom
et prénom du titulaire de la carte, son
numéro d’identification personnelle et
sa date de naissance. Elle ne contient
pas de données médicales.
Elle est valable un an et est gratuite. Hasna
CHARID
Juriste Groupement
Transfrontalier
Européen Antennes
de Morteau
et Pontarlier
DISCO
Vacances
SALLE
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Madeleine
PROUST
fait le
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d
r
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t
Monde
À PONTARLIER
+ FRAIS DE
RESERVATION
POINTS DE VENTE
33€
Jeudi 5 octobre 2006 - 20h30
Espace Pourny
PONTARLIER
RENS. GROUPES ET C.E. : TÉL. 03 81 44 29 78
FRASNE : Maison Presse Turberg
La Rivière Fleurie
LES HÔPITAUX-NEUFS :
Maison presse Ferrand
PONTARLIER : Virgo Music Starter,
Tabac Presse Robbe
LEVIER : ATAC
MORTEAU : Office du tourisme,
C’est à Dire
RÉSEAU FNAC, GÉANT,
CARREFOUR, LECLERC
RÉSERVATION PAR TÉLÉPHONE AU 08 92 69 70 73
Économie - commerce
30
PONTARLIER
Ouverture en décembre
Laborier migre aux Grands-Planchants
C
e mouvement concerne
en premier lieu le magasin de peinture ouvert en
1992 dans la rue Jean Mermoz
et qui sera transféré dans un
nouveau bâtiment en cours de
construction entre l’entreprise BEC et les vérandas Saillard.
“Ce déménagement répond au
besoin de proposer maintenant
aux clients un véritable showroom. Comme l’immeuble de
la rue Jean Mermoz ne nous
appartient pas, ce n’était pas
opportun d’investir dans une
location. En plus, on a eu la
chance de trouver l’une des dernières parcelles encore dispo-
nibles aux Grands-Planchants”, pas toujours le temps de les
explique François Perret, le conseiller, ils préfèrent nous
les envoyer directement au
gérant de la société.
L’aménagement d’un espace magasin.”
d’accueil avec exposition des Le chantier aux Grands-Planproduits intéresse la clientèle chants a démarré ce printemps
habituelle des peintres en bâti- et devrait aboutir prochainement. “On va
ment et de plus
Cette société attendre la fin de
en plus de partil’été pour commenculiers qui réalisent eux-mêmes pontissalienne cer à déménager.
L’ouverture se fera
ce type de travaux. “Les coûts fondée en 1921. probablement au
de construction sont devenus 1er décembre.” D’une surface
tellement élevés qu’ils préfèrent d’environ 900 m2, le bâtiment
attendre un peu avant de s’oc- comprend deux niveaux, le
cuper de l’extérieur de leur mai- second abritant les bureaux,
son. Les professionnels n’ayant une salle de réunion et du stoc-
kage.
Une nouvelle avancée pour cette société pontissalienne fondée en 1921, reprise par François Perret en 1989 et qui est
également implantée sur
Besançon et Dole. “L’ensemble
réunit une équipe de 14 salariés dont la moitié sur les deux
magasins pontissaliens.” I
Un bâtiment
situé entre BEC
et les vérandas
Saillard.
PONTARLIER
La formule
pack appliquée
aux costumes
a rue Sainte-Anne diversifie son attractivité commerciale avec l’installation
depuis le 2 juin d’une boutique
Men & Co. Implanté en région
parisienne, ce fabricant et distributeur de prêt-à-porter masculin se développe depuis
quelque mois en franchise. “C’est
le premier magasin ouvert en
province”, indique Patrick Gaboreau, ancien cadre dans l’industrie reconverti dans le commerce.
L’enseigne Men & Co se sin-
L
gularise par un concept unique
en France, celui des formules
packs comprenant des
ensembles costume-chemisecravate à prix unique. Elle s’appuie également sur le principe du “one-stop-shopping” qui
consiste à réunir vêtements,
chaussures et accessoires sur
le même point de vente. “On
se positionne sur un créneau
de gamme intermédiaire permettant de proposer des produits à la mode, de bonne qualité, à des prix abordables. I
Men & Co est ouvert du mardi au jeudi
de 9 h30 à 12h et de 14h à 19h et non-stop le vendredi
et samedi de 9h30 à 19 heures.
À nos lecteurs
À partir de ce numéro, et après deux ans
de stabilisation, le prix de
La Presse Pontissalienne subit une légère
augmentation, passant à 1,90 euro.
Cette majoration n’est que la répercussion des
augmentations successives du prix du papier
et des coûts d’impression.
Merci de votre fidélité.
Économie
LEVIER
31
5 millions d’euros de chiffre d’affaires
Philippe Lhomme : “Nous n’avons pas à
souffrir de la concurrence européenne”
En 2005, avec trois autres associés, Philippe Lhomme a repris l’entreprise F.C.F. Grands Travaux. Dans le même temps, la société a changé
de dénomination pour devenir France Clôture Environnement (F.C.E.).
Son gérant dresse un premier bilan d’une activité en mutation.
a Presse Pontissalienne : France Clôture Environnement s’inscrit-elle dans la continuité de
F.C.F. Grands Travaux ?
Philippe Lhomme : Nous sommes
positionnés sur le même créneau. Notre activité est double.
D’un côté, nous sommes spécialisés dans l’installation de
L
clôtures le long des autoroutes,
des routes à grande circulation
comme les 2 x 2 voies, la ligne
T.G.V. ou autour des sites industriels. De l’autre, nous sommes
en mesure d’assurer les aménagements paysagers en bordure des autoroutes ou encore
de répondre à des chantiers
d’aménagement de berges.
L.P.P. : Vous évoquez la ligne à grande vitesse, est-ce que le chantier du
futur T.G.V. est de bon augure pour
votre entreprise ?
P.L. : En effet, demain cette ligne
à grande vitesse devrait nous
assurer 5 à 6 ans de travail.
Philippe Lhomme et Frédéric Dole, deux des trois actionnaires de F.C.E.
PONTARLIER
L.P.P. : Votre clientèle est donc faite
uniquement de professionnels. Et le
particulier ?
P.L. : Cela fera peut-être l’objet
d’un développement futur. Pour
l’instant, 80 % de nos chantiers
sont des marchés publics. Nous
voulons diminuer cette proportion.
L.P.P. : Vous rayonnez sur une grande partie de la France. Allez-vous
continuer à étendre votre zone d’intervention ?
P.L. : Nous sommes en effet présents sur les 3/4 de la France.
Mais notre stratégie désormais
est de se recentrer sur l’Est, en
travaillant sur la Franche-Comté, la Bourgogne, l’Ain, les deux
Savoie et le Sud de l’Alsace.
péennes sur les marchés autoroutiers explique aussi votre repositionnement ?
P.L. : Non, nous n’avons pas ou
très peu à souffrir de la concurrence européenne sur le territoire français. Je dirais qu’elle
s’exerce sur la Lorraine et l’Alsace où l’on voit parfois des
entreprises belges intervenir
L.P.P. : Qu’est-ce qui explique ce chan- sur les chantiers.
gement de stratégie ?
P.L. : On constate simplement L.P.P. : Avez-vous en projet de pasqu’il y a moins de grands chan- ser la frontière pour décrocher des
tiers autoroutiers en prévision. marchés en Suisse ?
C’est aussi de plus en plus dur P.L. : J’y pense car nous sommes,
de trouver du personnel qui c’est vrai, coincés contre cette
accepte de partir en déplace- frontière qui nous bloque dans
ment pendant de longues notre rayon d’action.
durées, d’où la nécessité de
réduire notre champ d’action. L.P.P. : Vous allez donc rester sur
Nous allons donc chercher Levier. Quels sont vos projets pour
d’autres marchés. Récemment, valoriser ce site ?
F.C.E. est intervenu sur une P.L. : Nous sommes en train de
section de l’A 89 entre Cler- construire un bâtiment pour
mont-Ferrand et Bordeaux et stocker du matériel.
a assuré un renouvellement de
clôture sur l’A 36. Tous chan- L.P.P. : Combien de personnes
tiers confondus, nos équipes employez-vous ?
posent en moyenne 300 km de P.L. : Nous sommes 48 salariés.
clôture par an. Nous sommes Nous avons embauché six percapables de mettre en place sonnes depuis que mes associés
2 km par jour. À Levier, l’en- et moi avons repris la société.
treprise dispose d’un stock per- Notre chiffre d’affaires est de
manent d’approvisionnement 5 millions d’euros en 2005, il
de 150 000 euros, ce qui nous devrait passer à 5,5 millions
permet de répondre dans l’ur- d’euros en 2006. I
gence à des chantiers.
sionnels qui veulent protéger
leur site de travail, qu’il s’agisse d’une carrière ou d’une concession automobile. Ce qui fait
notre force est que nous sommes
pratiquement les seuls dans la
région à proposer ce double service de pose de clôture et d’aménagement paysager.
L.P.P. : Est-ce que ce repositionnement géographique s’accompagne
aussi d’une diversification de l’activité ?
P.L. : C’est juste. L’objectif est
de se spécialiser dans l’installation de portails motorisés et
dans tous les systèmes de contrôle d’accès tels que les bornes
escamotables ou les barrières.
F.C.E. a du retard dans ce
domaine. Nous voulons développer également la maçonnerie paysagère pour pouvoir intervenir sur des programmes de
rénovation urbaine. Le but de
ce positionnement est de se tour- L.P.P. : La concurrence et en particuner davantage vers les profes- lier celle d’autres entreprises euro-
Propos recueillis par
T.C.
Industrie pétrolière
Thévenin-Ducrot gagne
du terrain sur l’autoroute
Le distributeur d’énergie pontissalien vient de décrocher la concession de nouvelles stations-service autoroutières. Il saisit cette opportunité pour moderniser l’image d’Avia.
L
e 1er janvier 2005, les concessions
sont arrivées à échéance pour 63
stations-service réparties sur l’ensemble du réseau autoroutier français. Conformément à la réglementation, les sociétés autoroutières ont
donc procédé à un vaste appel d’offres
pour attribuer ces installations à des
prestataires de service pour les 15
prochaines années.
Thévenin-Ducrot, le distributeur
d’énergie indépendant, un des deux
dépositaires de la marque Avia en
France, s’est naturellement placé sur
les rangs. Résultat des courses, il
gagne quatre stations-service supplémentaires, ce qui lui en fait 16 au
total, dont un bi-côtés. À l’échelle
nationale, ce sont désormais 34 stations qui battent pavillon Avia sur
345 référencées. La marque arrive en
cinquième position des enseignes les
plus représentées sur l’autoroute après
Total (107 stations) Shell (54), Esso
(48) et BP (37). Viennent ensuite Agip
avec 25 stations, Carrefour (23),
Leclerc (10) et Dyneff (7). Pour Nico- Parmi les aires autoroutières dont a
las Ducrot, président de Thévenin- hérité Avia, il y a celle d’Écot située
Ducrot Autoroutes, le bilan des appels aux portes du pays de Montbéliard
d’offre est une réussite. “C’est excel- sur l’A 36. Cette ancienne station BP
lent. Avec Carrefour et Leclerc, nous va être entièrement repensée et réamésommes les seuls à avoir gagné de nou- nagée au prix d’un investissement de
velles stations. Tous les autres en ont 7 millions d’euros. À terme, elle sera
la station modèle d’Avia sur le terriperdu” reconnaît-il.
toire. C’est un concentré
C’est la preuve selon lui que
la stratégie d’Avia qui consis- “L’autoroute d’architecture, d’utilisation
des énergies renouvelables,
tait à apporter une nouvelle perception de la station- est une vitrine de services divers et innovants, qui doivent faire d’elservice aux sociétés
autoroutières s’est révélée essentielle.” le la station idéale.
L’ensemble du concept est
payante. C’est aussi le signe
que Thévenin-Ducrot parvient petit revu pour apporter de nouvelles presà petit à moderniser l’image “cam- tations au client tant du côté de la
pagnarde” d’Avia. “Nous ne renions boutique que de l’espace restauration.
pas nos bases. Au contraire, on veut “La pause carburant n’est pas la prioconserver cet ancrage dans la rurali- rité numéro un des automobilistes qui
té qui nous est propre. Mais nous vou- s’arrêtent dans une station” constate
lons également montrer que nous Nicolas Ducrot. D’où l’importance de
savons faire autre chose. À mon sens, soigner les prestations annexes.
l’autoroute est une vitrine essentielle Pour la boutique et la restauration,
dans cette démarche” poursuit l’en- le distributeur d’énergie s’est associé
à des professionnels de chacun de ces
trepreneur.
Avia veut faire de la future aire d’Écot
à côté de Montbéliard, sa vitrine.
deux secteurs. Pour la boutique, il est
désormais partenaire de l’enseigne
Casino-Vival, et pour la restauration
il collabore avec deux prestataires. Il
s’agit de Sogeres (filiale de Sodexho)
qui a mis en place le concept “Kilomètre Café” dont le premier établissement sera inauguré fin 2006 à Monaco. Enfin avec le Groupe Bertrand,
Thévenin-Ducrot développe le concept
“Bert’s café” ou le café contemporain,
moderne et soigné. “Sur l’aire d’Écot,
nous allons donc offrir trois types de
restauration, une salle de réunion, un
espace d’exposition, ou encore un centre
de lavage, ce qui n’existe pas encore
dans les stations autoroutières. Ce site
voit passer chaque année plusieurs
millions d’automobilistes. L’aire est
donc un bon moyen pour communiquer et faire passer des messages à
condition que ce soit bien fait” annonce Nicolas Ducrot.
En 2010, 2011 et 2012, de nouvelles
concessions arriveront à terme sur
l’A 7 et l’A 8, des axes stratégiques.
Thévenin-Ducrot veut être prêt à cette échéance pour décrocher de nouvelles stations en avançant sur la
table des négociations l’aire d’Écot,
son principal atout, reflet de sa capacité à innover. I
T.C.
…
r
a
p
t
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a
l
P
La
M UNICIPALITÉ
230 habitants
Contre une urbanisation trop rapide
Sérieusement touchée par la tempête, la
commune a été contrainte de limiter ses
investissements à quelques opérations
d’embellissement du village et de rénovation des bâtiments publics.
ncien scieur, Michel réseaux secs… En projet figuSaget le maire est re le renforcement du réseau
bien placé pour mesu- d’eau potable.
rer l’impact de la tem- La Planée comptait 208 habipête de 1999 sur le budget. tants en 1999. Ce chiffre
Autrefois considérée comme atteint aujourd’hui 230. “Une
une riche commune forestiè- révision de la carte commure (270 ha de forêt), La Pla- nale est actuellement en cours.
née a sévèrement été touchée L’opération permettra de libéen se retrouvant avec rer environ 4 ha de terrains
26 000 m3 de chablis sur les constructibles. On estime que
bras. “Selon l’O.N.F., cela équi- c’est largement suffisant car
vaut à une perte de récolte de on ne veut pas d’une urbanisation trop rapide.”
15 années. Il faudra
Village où il fait bon
une centaine d’années pour reconsti- Balcon des vivre, La Planée
jouit d’une exposituer la forêt. ÉviMonts du tion enviable. Elle
demment, ce n’est pas
portait autrefois le
sans conséquences
Jura.
qualificatif de Balfinancières.”
con des Monts du
Même si les cours du
bois ont fortement diminué, Jura. Depuis le haut du vilun tel volume génère néan- lage, on bénéficie d’une vue
moins quelques recettes. Cet imprenable sur tous les somargent, complété par des sub- mets, du Chasseron au Mont
ventions, a permis de réaliser Tendre en passant par l’Aidiverses opérations : rénova- guille de Baulme, le Suchet,
tion de la mairie, du secréta- le Mont d’Or et la Dent de Vauriat, de la salle des fêtes, créa- lion.
tion d’un lotissement de 6 Le village a conservé son caracparcelles, enfouissement des tère agricole avec 5 exploita-
A
M UNICIPALITÉ
par F.C.
Un village à l’honneur
32
Michel Saget doit gérer les conséquences de la tempête
qui a détruit l’équivalent de 15 années de récolte.
tions. Il abrite encore une scierie, une société de travaux
forestiers et de déneigement,
une photographe, un caveau
de vin du Jura et un centre
de vacances. “Les enfants vont
ARTISTE
Premier ouvrage
Un double regard
sur les trésors de la
nature jurassienne
Photographe installée depuis 1998 à La Planée, Dominique Moreau vient de sortir son
premier ouvrage photographique. Une série
de clichés surprenants, commentés par des
amoureux du Jura connus ou inconnus.
ublié par Néo Éditions,
“Jura, des lumières et
des hommes” se distingue
des ouvrages régionalistes s’articulant en chapitres
thématiques ou relevant d’une
démarche historique, géographique, culturelle ou encore touristique. “Ce livre est avant tout
ouvert sur la beauté des choses.
Il marque l’aboutissement de
nombreuses années de recherches
paysagères et humaines menées
sur le Jura franco-suisse”,
explique l’auteur.
Originaire de Champagnole,
Dominique Moreau a d’abord
suivi des études littéraires avant
de s’orienter vers la photographie à partir de 1995. Elle apprécie tout autant la beauté intrinsèque de la nature jurassienne
que l’attachement que lui vouent
certains de ses habitants. Pour
illustrer ses visuels, elle a sollicité les témoignages de célébrités, à l’instar de l’aérostier
Bertrand Piccard, de globe-trotters locaux, de spécialistes des
paysages agraires et d’autres
P
personnages attachés à ce territoire : agriculteurs, historiens,
expatriés, artistes… “Tous
apportent un témoignage passionné et passionnant. Chaque
maillon contribue à donner une
image de la culture jurassienne au sens large du terme. Mon
rôle consistait à mettre en valeur
cette trame. C’est un livre pour
faire rêver et vagabonder le lecteur tout en attirant son attention sur la richesse du patrimoine
environnemental”,
explique Dominique Moreau
dont la démarche photographique se rapproche volontiers
d’un certain Yann Arthus-Bertrand.
Ce premier ouvrage en appelle d’autres. La photographe
humaniste travaille actuellement sur un projet sur le lac
Saint-Point avec des textes de
Joël Guiraud, le conservateur
du musée de Pontarlier. “J’ai
très envie de m’engager davantage dans l’édition” confie-t-elle
après cette première expérience livresque. I
Dominique Moreau apprécie
le Jura franco-suisse dans
toute sa plénitude
paysagère et
humaine.
à l’école au groupe scolaire
d’Oye-et-Pallet qui réunit également Les Grangettes et Malpas. Ils disposent d’une aire
de jeux aménagée près du terrain de sport.” I
230 habitants
Des agriculteurs fabricants de produits laitiers
Les yaourts Pagnier font partie intégrante des spécialités du HautDoubs. Ils sont produits depuis 30 ans à La Planée dans la ferme
exploitée par Robert et Frédéric Pagnier.
es deux frères se sont lancés
dans cette aventure à l’époque
où ils ont choisi de s’associer
en G.A.E.C. sur la ferme parentale. “On a créé une S.A.R.L. pour les
produits laitiers. L’objectif était de
valoriser le prix du lait en apportant
de la diversification dans nos activités.” Une bonne idée synonyme d’importantes contraintes qui s’ajoutent
à celles qu’impose déjà la production
laitière. “Il y a belle lurette qu’on ne
compte plus nos heures de travail”,
concède Frédéric.
Les deux associés sont à la tête d’une
exploitation de 400 000 kg de quotas
laitiers. Un tiers de la production est
L
Chez les Pagnier, Robert s’occupe plus spécifiquement de la ferme,
laissant à Frédéric la fabrication et la livraison des produits laitiers.
transformé en yaourts, flancs dessert, restaurants et aussi chez des particrème et fromage frais. 300 000 yaourts culiers. “La production varie en foncnature et aromatisés aux fruits sor- tion du nombre de consommateurs
tent chaque année de l’atelier mis aux présents dans la région. Les pics d’acnormes il y a une dizaine d’années. tivité correspondent aux périodes de
vacances”, poursuit FrédéLes deux frères se sont
réparti le travail tout en Des tournées ric. Pour répondre à la
demande de certains clients,
étant capables de se suppléer suivant les besoins. sur tout le il commercialise également
du comté, morbier, mont d’or
Frédéric s’occupe de la laiterie et Robert de la ferme. Haut-Doubs. et des œufs.
Malgré d’alléchantes pro“Je fabrique un jour sur
deux. Le lendemain je pars en livrai- positions, les deux frères n’ont jamais
sons.” Des tournées sur tout le Haut- voulu passer le cap supérieur en déveDoubs, dans les grandes surfaces, cré- loppant l’atelier en conséquence. Après
meries, fromageries ayant un point des années de labeur, on a peut-être
de vente au détail, centres de vacances, envie de penser à autre chose. I
Un village à l’honneur
R ENCONTRE
33
Un héritage familial
Le réalisateur québécois qui renoue avec ses racines
James Dormeyer, dont l’arrière-grand-mère était une fille Laresche, a hérité de la maison familiale qu’il a restaurée pour venir y séjourner quelques mois par an. Un retour aux sources pour
ce réalisateur parti travailler au Québec sur Radio-Canada.
ujourd’hui âgé de 70 ans, James Dormeyer semble visiblement ravi d’occuper la maison de ses ancêtres. Même
s’il l’a rénovée avec goût, il a pris soin de
conserver ici un escalier, là une cheminée aux
lourdes pierres, là encore un ensemble de crucifix. Autant d’éléments qui évoquent celles
et ceux qui ont vécu ici dans cette ferme
construite en 1802. Une présence confortée
par la galerie de portraits suspendue dans la
cage d’escaliers. “Mon père Serge Dormeyer
était originaire de Saint-Dizier, en Champagne. Il a appris le métier de garçon boucher à Pontarlier. C’est là qu’il a rencontré sa
future épouse, en l’occurrence ma mère. Ma
grand-mère était originaire de La Planée.
C’était l’une des deux filles de Marie Bourgois née Laresche.”
A
H ISTOIRE
James n’a jamais vécu dans cette maison. Il réaliser des films sur la construction de grands
se souvient de quelques séjours passés quand barrages nord-américains.” Une expérience
il était enfant. Il grandit à Saint-Dizier puis qui lui permet de faire la connaissance d’un
monte sur Paris pour entrer à l’Institut des producteur de Radio-Canada, la chaîne d’État du Québec. Nouveau tournant
Hautes Études Cinématograqui va finalement l’orienter vers
phiques (I.D.H.E.C.). “J’étais dans
Fier d’être
la réalisation d’émissions musila même promotion qu’un certain
Costa Gavras avec qui je suis resFrançais par cales et théâtrales. “Le Québec est
devenu mon pays d’adoption mais
té en contact.”
Le jeune cinéaste effectue ses premes racines. je suis fier d’être Français par mes
racines. Je tiens à ce que mes
miers reportages à l’armée. Affecté en Afrique Noire au titre de la coopération, enfants les connaissent aussi.”
il devient correspondant des actualités fran- À La Planée, James a renoué des liens avec
çaises. C’est là qu’il rencontre le cinéaste- des amis d’enfance. Aujourd’hui en retraite,
ethnologue Jean Rouche. “En voyant mon il compte bien profiter plus souvent de la
intérêt pour les documentaires, il m’a conseillé région. “Il y a en en Franche-Comté une gend’aller à Montréal. Faute de pouvoir entrer à tillesse, une douceur de vivre, un accueil qu’on
l’office national du film, j’ai commencé par ne retrouve nulle part ailleurs.” I
BOIS
Stèle commémorative
Sous le regard de ses ancêtres, James
Dormeyer se plaît à respirer le passé,
assis dans l’auguste escalier.
Cinq ouvriers
L’affaire de La Planée Marché croissant et
marges décroissantes
Au printemps 1944, un maquis s’implante sur la commune. Il
connut une fin tragique marquée par l’exécution d’une résistante : Marie-Hélène Wuilleumier.
Henri Brulport, entre le tableau
représentant son père et le
portrait de Marie-Hélène
Wuilleumier.
histoire locale, c’est l’af- est démantelé par la Gestapo.
faire d’Henri Brulport. En 1944, Lagarde reçoit l’ordre
Ancien sous-officier bles- de gagner Prémanon afin d’y
sé pendant la guerre, il a tra- créer une école de cadres desvaillé chez Peugeot-Sochaux tinée à structurer les maquis
avant de prendre sa retraite locaux. Du Haut-Jura, ce
à La Planée où ses parents maquis se déplace ensuite près
étaient venus s’installer en de Remoray puis s’établit à
1926. Henri a écrit plusieurs partir de mai 1944 sur La Plafascicules sur l’histoire du vil- née, au lieu-dit la Citerne. Cette unité regroupe une
lage. “Au titre des
vingtaine de membres
anciens F.F.I. de Pontarlier, j’organise tous Tuée d’une dont cinq jeunes filles.
les ans la cérémonie balle à bout Marie-Hélène s’occupe du ravitaillement
commémorant la
mémoire de cette
portant. et des liaisons avec la
population.
héroïne de La Planée.
Je me suis investi dans cette Quelques jours avant l’affaire
mission car je suis la dernière de La Planée, un des maquipersonne à lui avoir serré la sards est capturé par des douaniers. Remis à la “Feldgenmain.”
Enseignante à Paris, Marie- darmerie” de Pontarlier, il
Hélène Wuilleumier entre très avoue l’emplacement du camp
tôt dans la Résistance. Elle de La Planée. Le 15 juillet 1944
intègre le réseau du colonel vers 17 h 30, un convoi de solLagarde spécialisé dans le ren- dats allemands et ukrainiens
seignement. Ce groupement arrive au village. Après une
L’
première échauffourée au cours
de laquelle un jeune réfractaire est touché aux jambes,
le détachement poursuit sa
progression vers le camp. L’assaut désordonné de l’ennemi
permet aux maquisards de s’enfuir.
Touchée au côté gauche, MarieHélène parvient à rejoindre
ses frères d’armes. Ils confectionnent un brancard pour la
transporter mais, pour des raisons qui ne seront sans doute
jamais élucidées, ils abandonnent la victime en compagnie d’une autre femme, Scarlett. Les deux malheureuses
sont finalement encerclées. Le
chef du détachement donne
l’ordre de ramener Scarlett à
la citerne et d’exécuter sur le
champ Marie-Hélène, tuée
d’une balle à bout portant. Une
stèle ainsi qu’un ex-voto sont
installés depuis sur les lieux
du drame. I
Installée sur la route de Malpas, la scierie Saget n’a
d’autre choix que d’importer des grumes suisses pour
résister à la concurrence.
e bois n’est pas moins cher en Suisse, vaise image. C’est très difficile de trouver des
seulement leur offre correspond mieux gens motivés”, poursuit le scieur qui peine à
à nos besoins. Ils présentent les lots en recruter du personnel même en étant prêt à le
bord de route alors qu’en France, pour un volu- former.
me identique, je dois passer cinq jours à visi- Cette pénurie de main-d’œuvre est d’autant
plus navrante que l’activité ne manque
ter les lots sur pied puis une journée
pas. “On traverse une période euphoà la salle des ventes de Levier. Ça fait
beaucoup de temps dépenser pour Pas les seuls rique. Personnellement, je n’avais
jamais vécu ça depuis 20 ans.” Le marrien”, justifie Fabrice Saget qui achète la moitié de sa matière première à vouloir se ché de la construction en pleine expansion explique cette situation florisde l’autre côté de la frontière.
Depuis 1995, il a repris les rênes d’une partager le sante. Les scieurs locaux ne sont hélas
pas les seuls à vouloir se partager le
affaire familiale créée par son grandgâteau.
gâteau. Équipés d’unités de producpère Armand en 1947 puis transmition sans commune mesure avec les
se à ses deux fils aînés qui l’ont remise à leur deux frères cadets Michel et Joseph, scieries locales, Allemands, Belges et Scandile père de Fabrice. Cette petite scierie trans- naves sont aussi de la partie. “Ils nous concurforme annuellement 6 000 m3 de sapin et épi- rencent directement sur nos principaux procéa en produits de charpente et de couvertu- duits que sont les bois de charpente. Impossible
re. “On a déjà procédé à plusieurs dans ce cas d’augmenter les prix de sciage. Inveragrandissements et on projette d’investir dans sement, les coûts de transformation sont pris
un bâtiment de stockage. L’essentiel de l’acti- pratiquement de 15 euros du m3 avec la mise
vité s’effectue à l’intérieur. Avec la mécanisa- en place des 35 heures et la hausse des assution, le métier a considérablement évolué contrai- rances et des carburants. Les marges se sont
rement à l’idée que beaucoup se font encore d’un donc réduites. Il n’est plus possible désormais
travail de forçat. On traîne encore une mau- de se louper à 1 ou 2 euros près sur un m3.” I
“L
Le travail s’est considérablement mécanisé dans les scieries,
apportant ainsi des gains de productivité et du confort pour le personnel.
Le portrait
PONTARLIER
35
“37 ans, dans le désordre”
Une autre façon d’apprécier
l’échiquier des sports
Dans la grande famille des sportifs pontissaliens, Claude Louvrier s’est forgé une belle personnalité. Altruiste, pas forcément
obnubilé par la performance, ce pratiquant polyvalent prend
toujours autant de plaisir à transmettre ses passions et notamment celle des échecs, un sport découvert sur le tard et qu’il
s’attache à promouvoir auprès des jeunes.
“37 ans, dans le
désordre” - donc 73 ans
-, l’homme n’a rien perdu de son humour et de
sa volubilité quand il s’agit d’évoquer les sujets qui lui tiennent
à cœur. Pendant les vacances
d’été ou d’hiver, il apporte volontiers sa contribution à l’opération “À tous sports” en encadrant
les ateliers d’initiation aux échecs
destinés aux enfants pontissaliens. Les séances affichent toujours complet à la grande joie
de l’animateur. Au fil des ans, il
développe sa propre méthode
d’apprentissage, mélange de
bases techniques indispensables
et d’approche ludique des diverses
stratégies de jeu. “En France,
les échecs ont du mal à se démocratiser. Ils ont longtemps été
réservés aux élites, aux plus
brillants stratèges. En règle géné-
À
DU 19 JUILLET AU 19 AOUT 2006
cochons”, lance alors l’intéressé
qui, de petits boulots en petits
boulots, finit par entrer chez
Schrader. “J’en ai pris pour 30
ans”, sourit-il.
Son pépin physique ne l’empêche
pas de pratiquer encore la moto
et de s’adonner à plusieurs
sports : ski de fond, alpin, planche
à voile. “J’ai même enseigné ce
sport à d’autres personnes malvoyantes comme Émilie Tabouret qui effectue une brillante carrière handisport.” Assez discret
quand il s’agit de se mettre en
avant, Claude Louvrier monte
tout de suite dans les tours quand
on parle photographie. Il a sillonné la région de long en large et
accumulé d’innombrables clichés sur les richesses du patrimoine locales : paysages, sources,
clochers, villages, tout y passe.
Ses photos se retrouvent parfois
en couverture ou à l’intérieur de
magazines touristiques locaux.
De temps en temps, il réalise
avec d’autres amoureux de l’image des diaporamas projetés aux
vacanciers. Sa silhouette est
familière aux Pontissaliens qui
le voient régulièrement installer le jeu d’échec de plein air sur
la place d’Arçon. “Ce projet a été
mis en place il y a 15 ans sous
la municipalité Lagier. On déplore quelques dégradations mais
dans l’ensemble, il a relativement bien résisté au temps. Plusieurs villes nous ont déjà contactés pour savoir comment on s’y
était pris car elles projettent de
faire la même chose.” Comme
quoi, pas nécessaire d’être un
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envie de partager ne se limite
pas uniquement aux secrets de
l’échiquier. Elle s’explique peutêtre par une enfance assez douloureuse et un corps brisé en pleine jeunesse par un grave accident.
Né à La Cluse-et-Mijoux, Claude a eu le malheur de perdre ses
parents très tôt. Pupille de la
nation, il est élevé par l’un de
ses oncles habitant du côté de
Remoray-Boujeons. Certificat
d’étude en poche, l’écolier plutôt dissipé apprend ensuite la
mécanique auto dans un garage à Mouthe. Il revient vivre à
Pontarlier. “Après mon service
militaire, je souhaitais me mettre
à mon compte.” Un objectif rendu impossible suite à un accident de moto qui lui coûtera une
amputation du pied et 82 % d’invalidité. “Adieu veaux, vaches
Festi
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club affilié à la Fédération et qui
se porte comme un charme. “L’effectif s’accroît régulièrement.
Aujourd’hui, il y a 52 licenciés
dont plus de la moitié a moins
de 18 ans. Sur le plan purement
sportif, on se désole toujours de
voir partir les jeunes quand ils
ont acquis un très bon niveau.
Ils quittent Pontarlier et vont
poursuivre leurs études dans les
grandes villes.”
Heureusement, le renouvellement fonctionne bien à l’image
de ce jeune enfant de 8 ans
accueilli l’an dernier et qui au
bout d’une année est devenu
champion de Franche-Comté en
catégorie poussin. “C’est un enfant
assez doué. Il n’y a pas de secret,
un bon joueur d’échecs est souvent un bon élève.”
En période scolaire, Claude Louvrier intervient dans les écoles
rale, les gens ont encore peur de
s’y mettre. Aussi, il est primordial de ne pas brusquer les choses
et surtout les enfants en les assommant de techniques trop élaborées.”
Pour sa part, Claude Louvrier
s’est intéressé sur le tard à ce
sport cérébral. Cherchant des
activités pour occuper sa retraite, il entre à la M.J.C. des Capucins à l’âge de 55 ans pour suivre
des cours de dessin et intégrer
la section échecs. “En étant très
disponible, on se retrouve vite
pris dans l’engrenage.” Donnant
volontiers de sa personne, il
prend peu à peu des responsabilités au sein de la structure en
se retrouvant au poste de viceprésident.
Sa passion des échecs le pousse en 2000 à créer l’association
le “Pion-tissalien-Échecs”. Un
Claude Louvrier prend toujours autant de plaisir à enseigner les échecs aux jeunes.
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