Pontarlier - La Presse Pontissalienne
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N° 82 Août 2006 1,90 € Le premier mercredi du mois Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin Le dossier Pontarlier et sa région …de A à Z en 100 photos inédites Incendie des Casernes Marguet : L’AFFAIRE EST LOIN D’ÊTRE RÉGLÉE… Photographies Didier Jacquot Textes Jean-François Hauser Découvrez le Haut-Doubs à travers un livre de photos Voir en page 7 Jougne p. 26 Le problème des camions risque d’empirer Rien ne va plus depuis le changement de signalisation aux abords de la frontière suisse. Les riverains mobilisés craignent le pire pour la rentrée de septembre. - Des photos exclusives du sinistre. - Le point sur l’enquête. - La question des assurances. - L’heure de la reconstruction. Services publics p. 9 Fermeture d’E.D.F. : et après ? E.D.F. ferme son accueil clientèle à Pontarlier. Une conséquence de la libéralisation du marché de l’électricité au 1er janvier 2007. Les syndicats montent au créneau, une pétition circule. Lire en p. 10 à 13 Le cahier spécial été Lire p. 15 à 24 TOUTES LES MANIFESTATIONS DU MOIS D’AOÛT DANS LE HAUT-DOUBS L’événement p. 4 et 5 Quel projet de piscine pour Pontarlier ? La ville de Pontarlier réfléchit actuellement à la construction d’un nouvel espace ludique nautique pour remplacer la vieille piscine des Forges, fermée depuis 2000. Quatre sites sont à l’étude. Décision à l’automne. Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 Retour sur info 2 Éditorial Contrat Au cœur de la touffeur estivale a été dévoilé officiellement ce qui doit remplacer, à partir du 1er janvier 2007, le dispositif par lequel l’État s’associe financièrement aux collectivités territoriales pour les soutenir dans leurs projets : les fameux “contrats de plan”. Ces derniers, de plus en plus controversés et même récemment épinglés par la Cour des Comptes pour leur excessive lourdeur, des retards d’exécution croissants et la dilution des moyens auxquels ils aboutissaient, sont remplacés à partir de 2007, par des “contrats de projets”. Que cache cette nouvelle trouvaille technocratique ? Eh bien, ils sont censés désormais contribuer à “la compétitivité et l’attractivité des territoires”, au “développement durable” et à “la cohésion sociale et territoriale”. L’idée sous-jacente étant, selon le préfet de Franche-Comté Jean-Marc Rebière, de “concentrer les moyens sur un certain nombre d’objectifs” au lieu de “diluer les moyens” comme le faisaient les contrats de plan. Soit. Jusqu’ici, 40 % des sommes des contrats de plan le prochain, 2007-2013, s’élevera à 184 millions d’euros pour la FrancheComté -, étaient allouées aux routes. Dans les futurs contrats de projets, le volet routier a été tout bonnement exclu, faisant l’objet d’un traitement à part dans un document intitulé nouvelle invention de nos énarques - “programme de développement et de modernisation par itinéraire” (P.D.M.I.). Les défenseurs de l’amélioration du tracé de la R.N. 57 dans le Haut-Doubs doivent-ils s’en réjouir ? A priori oui si l’on écoute le maire de Pontarlier qui estime que “l’élément positif de ce nouveau système est qu’il clarifie la situation et que ces programmes ont plus de chances d’être suivis d’effets” que les anciens contrats de plan. Inversement, on peut douter de l’efficacité de ce prochain système quand on sait qu’il est censé entrer en application dès le début 2007 et que la concertation avec les collectivités pour cibler les priorités n’est même pas entamée ! La certitude d’un prochain créneau de dépassement entre la Main et la Vrine ou encore la programmation de la déviation des Tavins ne sont donc pas encore acquises, loin de là. Mais les P.D.M.I. prévoient un autre système, à la carte, qui conditionne la rapidité d’exécution des travaux à la bonne volonté des collectivités locales à mettre la main à la poche. En résumé, des travaux sur la R.N. 57 peuvent s’accélérer mais c’est le contribuable local qui en subira les conséquences, et non plus l’État. Un nouveau tour de passe-passe gouvernemental. I Jean-François Hauser est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”, S.A.R.L. de presse Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur commercial : Éric TOURNOUX Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Solène Davesne, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1298-0609 Dépôt légal : Juillet 2006 Commission paritaire n° 0202 I 79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, G. Dussautoir, mairie de Pontarlier, Piscine des Combes, organisateurs de manifestations, Jean-Luc Piguet. La Presse Pontissalienne 5 bis, Grande rue - B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : [email protected] L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité pontissalienne. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. La coulée du Mont d’Or aura bien lieu ême si la Haute Foire de Pontarlier est annulée cette année, la ville n’a pas souhaité abandonner cette animation-phare de la rentrée. Une version “allégée” de la Haute-Foire aura donc lieu, avec son indissociable animation : la Coulée du mont d’or. Ville de Pontarlier, Syndicat du mont d’or et Commerce Pontarlier Centre se sont donc retroussé les manches pour mettre sur pied une manifestation les 9 et 10 septembre prochains. En attendant le retour d’une vraie Haute Foire en 2007. Cette année, les animations commerciales se concentreront sur la place Jules-Pagnier. “Nous sou- M haitions vraiment maintenir une foire de rentrée. L’idée est donc de concentrer les stands et les chalets des commerçants sur la place des casernes Marguet et d’organiser une grande soirée musicale et festive à l’Espace Pourny le samedi soir, avec la coulée du mont d’or le samedi à minuit” annonce la ville de Pontarlier. En journée, le samedi et le dimanche, de nombreuses animations commerciales auront lieu place Jules-Pagnier. “Entre autres animations, il y aura des fanfares, l’élection de “Miss Mont d’Or (une vache), des ateliers de fabrication de fromages locaux, un jeu pour gagner son poids en mont d’or, etc. Et sur le plan commercial, le jeu Altitude permettra de gagner ce week-end-là un bon d’achat de 2 000 euros” énumère Béatrice Saillard, de Commerce Pontarlier Centre. “Organiser coûte que coûte cette foire est un moyen de permettre aux commerçants de pallier en partie le déficit lié à l’annulation de la Haute Foire” justifie la ville. Le repas du samedi soir, ouvert à tous, sera animé par l’orchestre de Gilles Petitjean. Et si cette foire nouvelle formule était tout aussi conviviale sur la place JulesPagnier, au cœur de la ville ? I Décathlon lance son offensive à l’automne e géant du sport confirme son intention de s’implanter dans le bassin de Pontarlier. Pour faire pencher la balance, les promoteurs du projet brandissent la menace d’un futur grand centre commercial côté suisse. Info ou intox ? Le directeur de Décathlon Grand Est, Éric Juhliet, est net : “En ce moment, nous essayons d’obtenir un maximum d’intentions de votes positifs. Nous ne sommes pas encore tout à fait prêts. Mais notre dossier doit être déposé à la rentrée pour un passage en C.D.E.C. fin 2006. Et si tout se passe bien, Décathlon pourrait ouvrir ses portes à Pontarlier mi-2007.” Éric L Juhliet est prudent car il sait qu’à l’heure actuelle, il lui manquera des voix en Commission Départementale d’Équipement Commercial (C.D.E.C.) pour que le projet soit entériné. Et notamment celle du maire de Pontarlier qui jusqu’ici s’est toujours prononcé contre l’arrivée de Décathlon au nom de la protection du commerce local. La direction de Décathlon vient se sortir un nouvel argument de son chapeau pour tenter de convaincre le maire de Pontarlier et ainsi s’assurer de sa voix. Éric Juhliet s’explique : “Les habitants plébiscitent notre projet, constate le directeur régional. Il faudrait vraiment que tous les élus comprennent que c’est dans l’intérêt de tous que nous souhaitons nous implanter et qu’ils prennent conscience du fait que Décathlon peut attirer de nombreux consommateurs suisses sur Pontarlier. À ce propos, il y aurait en ce moment sur La Chaux-de-Fonds un projet de centre commercial de 18 000 m2 avec 2 500 m2 pour un magasin de sport. Si les Suisses ont tout ce qu’il faut sur place, ils n’auront plus aucune raison de venir sur Pontarlier.” L’argument avancé par la direction de Décathlon semble tout à fait erroné. Selon Frédérique Steiger, responsable des questions d’urbanisme à la ville de La Chaux-de-Fonds, “il y a bien un projet de nouveau centre commercial à l’entrée de la ville mais de 3 200 m2 seulement, et sans magasin de sport.” Décathlon userait-il du bluff pour tenter de convaincre les élus pontissaliens ? “Ce n’est pas la première fois qu’ils font le coup” commente un de ces élus, pourtant favorable à la venue de Décathlon. Selon les dernières estimations, la Chambre de Métiers, la Chambre de Commerce et le maire de Pontarlier s’opposent toujours au dossier Décathlon. Sans un oui de ces votants en C.D.E.C., le dossier ne sera pas accepté. I Port-Titi : accord obtenu sur le prix des loyers e contentieux qui opposait les habitants de Port-Titi à la commune des Grangettes au sujet du montant des nouveaux baux qui devaient prendre effet au 1er janvier 2004 est aujourd’hui réglé. Désirant réactualiser les loyers, la municipalité avait d’abord proposé un prix de 3,50 euros/m2/an aux 29 occupants des lieux qui payaient auparavant 0,19 euro/m2/an. Même si elle s’accompagnait d’une mise en place du réseau d’adduction d’eau et de déneigement en hiver, une telle augmentation était inacceptable aux yeux des principaux concernés réunis pour l’occasion au sein de l’A.P.A.T. (Association des Propriétaires et Amis de Port-Titi). Portée en justice, l’affaire a failli se terminer sur une procédure d’expulsion. Au-delà de la hausse proprement dite, les habitants contestaient l’intérêt d’être reliés au réseau d’eau puisqu’ayant déjà investi les uns et les autres dans l’aménagement de citernes ou de forages. “En juin 2005, ils se sont prononcés majoritairement contre l’eau, rappelle Didier Hernandez, le maire des Grangettes. Dans la foulée, le conseil municipal a délibéré en acceptant cette décision et en révisant alors le prix à 2,74 euros/m2/an.” Après plusieurs mois de négociations, les deux parties se sont finalement entendues sur un montant de 2,40 euros/an/m2. “Les 3/4 ont déjà signé le bail, les autres sont sur le point de faire.” Que se passera-t-il en 2034 à l’échéance du bail ? Trois options sont envisageables. La commune peut renouveler le bail pour une durée identique de 30 ans. À défaut, elle deviendra propriétaire des constructions avec obligation d’indemniser les occupants. Elle peut également décider de vendre les parcelles, les gens de Port-Titi étant alors prioritaires au rachat. Pour l’heure, le charmant village de pêcheurs a retrouvé une tranquillité qui lui va si bien. I L GRÉSARD MALBUISSON B O U C H E R I E , C H A R C U T E R I E E T F U M É S D E M O N TA G N E Nous sélectionnons nos animaux “sur pieds” à la ferme afin de garantir une qualité de tradition. Provenance de notre viande - DÉPARTEMENT DU DOUBS : Boujeons, Bouverans, Chapelle-d’Huin, Évillers, Hauterive-la-Fresse, Labergement Sainte-Marie, Mouthe, Remoray, Sombacour, La Rivière-Drugeon, SainteColombe, Jougne, Oye-et-Pallet, Les Fourgs… Les croisés de Mr Faivre Jean-Luc à Oye-et-Pallet - DÉPARTEMENT DU JURA : Bief-du-Fourg, Petit Villard… Rayon vente au magasin 8 à Huit Mr Poix Daude Hervé et ses “Bio” à Jougne 25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINT Tél. : 03 81 69 31 26 - Fax : 03 81 69 39 13 4 L’ÉVÉNEMENT PISCINE : Pontarlier se jette à l’eau Un espace ludique nautique au cœur de Pontarlier pour accueillir un public familial. Les élus y réfléchissent. Depuis la fermeture de la piscine des Forges à la fin de l’été 2000, les Pontissaliens étaient privés d’un bassin de plein air. Depuis, une commission municipale s’est constituée pour travailler sur un projet. En deux ans, elle a visité les centres nautiques de Noidans-le-Ferroux (Haute-Saône), de Combloux (Haute-Savoie) et d’Osselle (vers Besançon). Trois communes qui ont des équipements très différents qui oscillent entre baignade en milieu naturel et bassin très ludique. Dans le même temps, cette commission a retenu quatre sites à Pontarlier qui pouvaient accueillir le futur espace ludique. Quatre scénarios sont définis. Il s’agit de la réhabilitation de la piscine des Forges, de l’aménagement des anciennes sablières Bourdin près des Granges-Narboz, de la construction d’une piscine près du camping ou alors près de la piscine Georges Cuinet. Finalement, les élus qui vont se prononcer sur la question à l’automne semblent vouloir adapter un équipement à l’image de celui de Noidans-le-Ferroux à proximité du bassin Georges Cuinet. ÉQUIPEMENT Trop petit La piscine Georges Cuinet est saturée PROJET Un espace ludique nautique près de la piscine Cuinet Avec 125 000 entrées par an, la piscine municipale de Pontarlier atteint ses limites. Elle accueille surtout les scolaires pendant l’année, mais n’est plus adaptée à la période estivale. epuis la fin de l’année rent Claudel, directeur du serscolaire, la piscine vice culturel de la mairie de PonGeorges Cuinet de Pon- tarlier. Sur cet ensemble, 71 000 tarlier est fermée pour des tra- sont les entrées des enfants scovaux d’étanchéisation des bas- larisés en primaire et qui sont sins. Cela n’avait jamais été fait à la charge de la ville. “Pour les depuis la construction de cet collèges et lycées, nous demanéquipement dans les années dons une participation forfaisoixante-dix. Le chantier est taire aux établissements” ajoubientôt terminé. La piscine va te-t-il. pouvoir “rouvrir ses portes le 1er Au final, la piscine Georges Cuiaoût” indique le service des sports net est déficitaire. 80 % de son fonctionnement est supporté par de la mairie de Pontarlier. l’impôt. Les dépenses Cette structure est à certes fonctionnel- 445 000 euros s’élèvent 554 000 euros pour le, mais elle a supportés des recettes qui atteiatteint ses limites. les Le bassin de 25 m par la ville. gnent 109 000 euros. C’est ne correspond plus donc une somme de aux attentes d’un public familial à la recherche 445 000 euros qui est supportée d’un espace ludique. Il n’est éga- par la municipalité pour le seul lement plus adapté aux besoins fonctionnement de cet équiped’une ville de 20 000 habitants. ment. Par ailleurs, la piscine est entiè- Pour autant, cette piscine est rement couverte ce qui dessert constamment occupée, entre les son attractivité en plein été, scolaires, les associations et le période où elle enregistre grand public. Rien d’étonnant d’ailleurs le nombre d’entrées le donc à ce que la municipalité plus faible que pendant le res- s’interroge sur l’intérêt qu’il y a à faire évoluer la dernière piste de l’année. En fait, cet équipement muni- cine de Pontarlier encore en acticipal fonctionne surtout avec les vité vers un projet plus polyvascolaires. “Le nombre d’entrées lent et moderne. Mais on le sait total est de 125 000” indique Lau- déjà, il coûtera de l’argent. I Un scénario a la préférence des élus D Patrick Genre et son équipe se prononceront à l’automne sur le choix d’un type d’équipement d’espace ludique nautique et du lieu qui l’accueillera. e conseil municipal devrait être amené à se prononcer sur le choix d’un des quatre scénarios à l’automne. Une étude de faisabilité sera ensuite engagée. “L’avant-projet devrait être établi d’ici la fin du mandat” indique Daniel Defrasne, adjoint aux sports en charge du dossier. Mais les premières investigations indiquent que les préférences des élus iraient déjà à un des quatre concepts d’espace ludique nautique et d’un emplacement. Selon Daniel Defrasne, le dispositif qui correspondrait le mieux aux besoins de la ville de Pontarlier est celui visité à Noidans-le-Ferroux. Ce village de Haute-Saône de 600 habitants, dont le maire est Jean-Louis Bordet, le frère de Pierre Bordet, adjoint de l’équipe Genre, est doté d’un centre ludique composé de quatre bassins distincts. Cet équipement est spécialement adapté pour accueillir des familles. C’est ce public justement que la ville de Pontarlier entend toucher en priorité en investissant dans L une structure nautique de plein air, avec d’euros pourraient être mobilisés pour ce des bassins dans lesquels on joue plus que projet. Une somme qui n’est plus d’acl’on nage. Aujourd’hui, la capitale du Haut- tualité. Doubs est dépourvue de ce type d’instal- Les trois autres scénarios de réhabilitation de la piscine des Forges, d’aménagelation. Le cas échéant, la future baignade serait ment des sablières Bourdin (vers les Granges-Narboz) jugées implantée à proximité de la piscine Georges Cuinet. “C’est Pourquoi pas dans “trop éloignées du centreville”, et d’un projet à proxiun équipement typiquement mité du terrain de camping urbain. Cet endroit est celui le cadre de la seraient donc en passe d’être qui se prête le mieux à ce genre d’infrastructure. Par communauté de écartés. Mais une des interrogations ailleurs, il aurait une comcommunes ? qui pointe déjà est de savoir plémentarité et une synergie pourquoi la ville ne construit entre le bassin de la piscine Georges Cuinet et l’espace ludique nau- pas ce projet dans le cadre de la communauté de communes. Tout simplement tique.” Le pôle de loisir ainsi constitué serait “très “parce que la C.C.L. n’a pas la compétenfacile d’accès” et fonctionnerait comme un ce sport” rappellent les services de la mailieu de détente. Il pourrait s’inscrire dans rie. Par ailleurs, la municipalité semble le cadre du projet de réaménagement des vouloir créer un équipement pour les Pontissaliens, qui ne soit pas d’une ambition rives du Doubs. Pour l’instant, les élus refusent de s’avan- démesurée et coûteuse à l’image des piscer sur le montant de l’investissement. À cines que l’on trouve en Suisse. I une époque, il était dit que 2,5 millions T.C. L’ÉVÉNEMENT 5 HYPOTHÈSES Le choix de l’implantation Centre aquatique : quatre scénarios possibles La ville de Pontarlier a retenu quatre sites qui pourraient accueillir le futur espace ludique nautique. Il s’agit de la piscine des Forges, des anciennes carrières Bourdin, de la piscine Georges Cuinet, et le secteur du camping. L’intérêt et les inconvénients de chaque site ont été mis en évidence. 1 - La piscine des Forges rait être réhabilité. Son intérêt est double selon la ville : c’est un site historique et le foncier est propriété de la municipalité. Mais les inconvénients sont majeurs : l’accessibilité au parking depuis la rocade est dangereuse. Les réseaux de fluides sont éloignés, et l’ensoleillement est modéré. Fermée à la fin de l’été 2000 pour des raisons sanitaires les bassins étaient directement alimentés par l’eau du Doubs avant traitement, ce qui n’est plus autorisé -, la piscine des Forges est complètement délabrée. Le fond des bassins est entièrement taggé et la végétation envahit petit à petit le site. C’est cet équipement construit dans les années quarante, qui vit passer des géné- La piscine couverte de Ponrations de baigneurs, qui pour- tarlier a atteint ses limites. SUISSE 2 - Le secteur du camping Actuellement, le terrain de camping “le Larmont”, rue du Toulombief, est dépourvu de piscine. Cela pourrait changer si les élus décidaient d’implanter le futur espace ludique nautique à proximité de cette structure d’accueil touristique. L’emplacement est intéressant à plusieurs titres. Tout d’abord, la complémentarité des deux équipements amplifierait “l’image d’une ville touristique.” Ensuite, les accès sont nombreux et faciles, l’ensoleillement est important, le réseau de fluides est proche et l’environnement est agréable. Cela fait beaucoup de points forts. Le problème est que la ville n’est pas propriétaire du foncier. Elle devrait donc acquérir le terrain le cas échéant. Le nouveau lotissement est tout proche, “or la piscine peut générer des nuisances sonores” précise le service des sports. Enfin, un vent dominant Nord-Est traverse le site et la ligne à haute tension est proche. Braderie Samedi 5 Août 2006 Centre-ville - Pontarlier Organisée par Commerce Pontarlier Centre Renseignements : 03 81 39 39 03 3 - Les sablières Bourdin La municipalité n’exclut pas non plus de développer une baignade en milieu naturel, en aménageant le site des sablières Bourdin, comme c’est le cas à Osselle, vers Besançon. Ces sablières se situent dans la continuité de l’aérodrome en direction de la commune des Granges-Narboz. L’intérêt est que la ville de Pontarlier est partiellement propriétaire des lieux. Ensuite, l’espace est vas- te, le plan d’eau est déjà structuré, permettant des usages multiples (pédalos, barques, canots) et l’approvisionnement en eau est possible pour alimenter le cas échéant un bassin artificiel. Le problème sur ce secteur est qu’il y a un projet de puits de pompage de l’eau en vue d’alimenter le réseau collectif, ce qui n’est pas compatible avec une baignade. La proximité de l’aérodrome est elle aussi source de nuisances sonores, et les réseaux de fluides sont éloignés. Les sablières Bourdin offrent un cadre intéressant pour une baignade. 4 - Piscine Georges Cuinet Le dernier des scénarios consisterait à étendre la piscine municipale Georges Cuinet, proche du centre-ville et du lycée Xavier Marmier. Cette hypothèse présente plusieurs atouts. Tout d’abord la piscine existe déjà et en plus elle situe à proximité d’autres équipements sportifs, ce qui donne à l’ensemble une certaine cohérence. Elle est également facile d’accès et des espaces verts sont aménageables. Le principal problème est qu’elle se trouve dans le périmètre direct des Tours Berlioz, un quartier qui est en pleine restructuration. L’ambiance urbaine qui l’entoure n’est pas forcément compatible avec un espace de détente et de jeu aquatique. I T.C. Des complexes nautiques attractifs Les Pontissaliens se baignent de l’autre côté de la frontière La Suisse, c’est aussi un parc de piscines important et équipé. Les Pontissaliens ne s’y trompent pas. À Boveresse dans le Val de Travers, jusqu’à 45 % de la clientèle est française au mois d’août. a baignade est dans la deux communes qui ont chaculture helvétique. On cune une piscine. Celle de Coune trouve pas en Fran- vet est couverte. Elle se situe ce, sur la bande fron- dans un complexe sportif en talière, de complexes aqua- fonction depuis cinq ans, où tiques équivalents qui offrent le public peut profiter en plus à la fois autant de services, de la baignade de différentes d’espace verts, et de bassins. prestations comme le sauna, Le canton de Neuchâtel par le hammam de 15 personnes, le solarium, le exemple compte de message, à lui seul 25 pis“Ce sont des salon et le fitness. Ce cines publiques ! Depuis longtemps structures qui centre, c’est aussi 13 chambres et un nos voisins suisses se don- coûtent cher.” terrain de foot. Mais c’est la piscinent les moyens ne des Combes, à Boveresse, de faire vivre ce loisir. Les Français ne s’y trompent que les habitants de la région pas. Pendant la période esti- de Pontarlier plébiscitent penvale, ils sont nombreux à pas- dant l’été. Le plan d’eau est ser la frontière pour aller se découvert, planté au beau dorer sur les pelouses des milieu de la nature. Et le comcentres aquatiques. Les Pon- plexe est doté d’un jardin aquatissaliens prennent la direc- tique idéal pour les enfants. tion de Boveresse et de Cou- Les familles sont séduites. vet dans le Val de Travers, Résultat, entre 20 % et 25 % L de la clientèle de ce complexe est française. Un chiffre qui, selon la direction, “atteint les 45 % au mois d’août.” Près d’un baigneur sur deux est donc Français. Pendant les journées les plus ensoleillées, cette structure qui s’étend sur 15 000 m 2 accueille jusqu’à 1 500 personnes. En 2003, année de la canicule, 80 000 baigneurs sont venus profiter de l’eau. Et la saison ne dure que quatre mois ! À écouter les professionnels du secteur, 2006 s’annonce sous les meilleurs auspices. Il n’en reste pas moins que comme en France, les piscines sont largement déficitaires. Ce déficit atteint le million de francs suisses pour le complexe nautique de Couvet. Un coût supporté par les 12 000 habitants de la région. “Ce sont des La piscine des Combes à Boveresse touche une clientèle familiale avec son jardin aquatique pour les enfants. structures qui coûtent cher. Mais si on devait demander au public le tarif réel qui permette de couvrir les charges, les prix d’entrée seraient quatre à cinq fois plus élevés (il est de 6 francs suisses actuellement pour un adulte)” explique Yann Klauser, le directeur du centre qui enregistre entre 70 000 et 75 000 entrées par an. Ce complexe est ouvert toute l’année. De son côté, la piscine des Combes a investi 1,8 million de francs suisses récemment dans un programme de modernisation de l’équipement. Les gérants de ces structures le reconnaissent eux-mêmes. Ils pourraient difficilement se passer de la clientèle française. “Dans nos calculs, nous prenons en compte cette clientèle qui est très importante” poursuit Yann Klauser. Les équipements sont impressionnants et attractifs, mais ils plombent les comptes des collectivités. Il est probable que ce pays n’aurait plus les moyens d’investir dans de tels bassins comme il a pu le faire ces trente dernières années. “Je crois que la Suisse a vécu ses belles années. Un concept comme le centre sportif ne serait plus réalisable aujourd’hui” ajoute le spécialiste. Compte tenu des coûts engendrés par le fonctionnement de ces structures nautiques, les Suisses réfléchissent actuellement à de nouveaux modes de fonctionnement des complexes pour essayer de limiter les déficits. Chacun sait que ces installations sont synonymes de gouffres financiers, mais au regard du monde qu’elles drainent, elles sont presque considérées comme étant d’intérêt public. I T.C. Pontarlier 6 C ENTRE-VILLE Rue de la République Voilà le visage du futur centre-ville Dans sa précédente édition, La Presse Pontissalienne a présenté le futur plan de circulation du centre-ville de Pontarlier. Il sera dévoilé officiellement au cours du conseil municipal de la rentrée de septembre. L’idée majeure qui a guidé les élus dans cette réflexion n’est pas de chasser la voiture du centre-ville mais bien d’en faciliter l’accès aux résidents et aux clients des commerces. Le futur plan de circulation qui sera testé avant d’être définitivement appliqué, prévoit que la rue de la République soit en sens unique. La circulation se ferait de la porte Saint-Pierre en direction de l’hôpital La voie de stationnement serait conservée à gauche de la chaussée sur la schéma.. Un des principes de ce dispositif est de rendre la rue aux piétons. L’ensemble des trottoirs sera rénové et élargi pour faciliter la circulation du public difficile aujourd’hui. C’est d’ailleurs une des principales critiques émises à la fois par les habitants et les commerçants de la ville. État-civil de juillet NAISSANCES 16/6/06 – Marine de Bertrand VIEILLE, hôtelier et de Sylvie FAIVRE , sans profession. 16/6/06 – Adèle de Olivier DROZ-VINCENT, professeur des écoles et de Cécile CANIN, professeur des écoles. 16/06/06 – Robin de Bertrand DUVAL DE FRAVILLE, piscinnier et de Estelle CORROTTE, standardiste. 17/06/06 – Merve de Mehmet KAYGIN, ouvrier et de Gülay KAYGIN, sans profession. 17/06/06 – Emma de Thierry JEANPETIT, mécanicien moteur et de Sandra ROCH, opératrice sur presse. 18/06/06 – Chris de Cédric CLERC, technicien d’affinage et de Gaëlle VIENNET, sans profession. 18/06/06 – Orlane de Damien MONNOT, opérateur géomètre et de Charline DARTEVELLE, employée de banque. 18/06/06 – Anaïs de Sébastein LOUVRIER, employé municipal et de Anouk BOURGEOIS-MOINE, infirmière. 19/06/06 – Mathis de Stéphane ROUSSELET, chef d’équipe agro-alimentaire et de Alexandra LECARPENTIER, serveuse. 19/06/06 – Armand de Nicolas SANCEY-RICHARD, agriculteur et de Virginie PEGEOT, cuisinière. 19/06/06 – Axence de David DROZVINCENT, électricien et de Angéline BEUQUE, auxiliaire de vie sociale. 20/06/06 – Gautier de Martial PARROD, paysagiste et de Françoise BUTTY, secrétaire médicale. 20/06/06 – Lucas de Yves JEANNIN, menuisier et de Sophie BOURGEOIS, agent d’animation. 20/06/06 – Darius de Richard WEBER, fromager et de Céline VIEILLE-MARCHISET, sans profession. 20/06/06 – Adrien de Claude BARTHODMICHEL, chauffeur et de Nelly MARGUIER, comptable. 20/06/06 – Manon de Bernard CUENOT, chauffahiste et de Célinbe TOURNOUX, enseignante. 21/06/06 – Eliot de Yves HUGUIENINDUMITTAN, responsable production et de Natacha GORRIN, sans profession. 22/06/06 – Kévin de Fabrice BAUD, agriculteur et de Patricia BAUD, agent de fabrication. 22/06/06 – Florian de Sébastien VIENNET, mécanicien et de Delphine VIEILLE, aide –soignante. 22/06/06 – Dan de Alexandre BUZAT, agent de production et de Alexandra CORNIER, étudiante. 22/06/06 – Athenaïs de Laurent MACLE, vigneron et de Béatrice SAUSSARD, vigneronne. 01/07/06 – Anaïs de Sébastien DHOTE, policier et de Maria SOUSA DO VALE, pâtissière. 01/07/06 – Dorine de Stéphane LOUVRIER, agriculteur et de Sandra JACQUET, ouvrière. 01/07/06 – Maya de François MARTY, meneur de chiens et de Séverine VIBET sans profession. 03/07/06 – Ambre de Jean-Paul MARLIN, gérant de société et de Sandrine GABRY, professeur d'Education Physique et Sportive. 04/07/06 – Anthony de Guy FICHET, ouvrier et de Vanessa REGNIER, sans profession. 04/07/06 – Lola de Sébastien VOUILLOT, commercial et de Sabine GRIVET, infirmière. 05/07/06 – Mathis de Serge SENN, boucher et de Martine PETIT, agent d'entretien. 05/07/06 – Solène de Mickaël SALVI, plombier chauffagiste et de Lucie INVERNIZZI, sans profession. 04/07/06 – Lysa de Didier BROSSARD, responsable commercial et de Jeannine CONESE, assistante d'ingénieur. 05/07/06 – Lily de Olivier FRELET, régleur et de Valérie SIMON, conseillère Agence Nationale pour l'Emploi. 06/07/06 – Maëlys de Olivier BAUDET, agriculteur et de Agnès PONTARLIER, secrétaire comptable. 06/07/06 – Tiago de José DE ALMEIDA SEQUEIRA, sans profession et de Laëtitia VIONNET, horlogère. 06/07/06 – Aslan de Osman BUTEV, peintre et de Derya SALUN, sans profession. 04/07/06 – June de Jérôme RICHARD, régleur sur commandes numériques et de Stéphanie DELVILLE, auxiliaire de vie. 07/07/06 – Alexis de Daniel GIL, maçon et de Séverine GOBEAUX, ouvrière. 08/07/06 – Mathilde de Grégory VERDAN, gérant d'entreprise et de Christelle ROBARDEY, secrétaire. 08/07/06 – Clarisse de Roger CHAU- DEY, enseignant et de Valérie MAIRE, secrétaire. 08/07/06 – Rafael de Samuel JOST, professeur et de Virginie FAIVRE, assistante en export. 08/07/06 – Thibaut de Martin GARRET, menuisier poseur et de Huguette MATTHEY-DE-L'ENDROIT, secrétaire vendeuse. 08/07/06 – Nolan de Christophe LEMAITRE, dessinateur industriel et de Simon CHOPARD, cuisinière. 09/07/06 – Maëllia de Thiébaut LÉVÈQUE, cuisinier et de Sonia ROGER, serveuse. 08/07/06 – Alix de David VUILLIER, professeur des écoles et de Sandra SIMONIN, responsable d'achats. 09/07/06 – Lisa de Jean-Louis MENDY, ouvrier et de Delphine KLEIW, infirmière. 11/07/06 – Aude de Sylvain PARENT, conducteur d'engins et de Aurore RYMPEL, coiffeuse. 11/07/06 – Maël de Nicolas OLIVIER, ébéniste et de Kristell BERDER, horlogère. 11/07/06 – Julie de Anthony BOILLON, ouvrier et de Jessica CORNEVAUX, horlogère. 10/07/06 – Florent de Serges LEUNGUEN TAKENDO, infirmier et de N'Diaté DIOPE, sans profession. 11/07/06 – Benjamin de Olivier MAMET, professeur des écoles et de Maryline VIEILLE, professeur des écoles. 12/07/06 – Hanaé de Hervé DELACROIX, agriculteur et de Anne PORCHEROT, responsable marketing. 12/07/06 – Dylan de Samuel MONNET, maçon et de Gaëlle ROY, sans profession. 12/07/06 – Eddy de David BOILLON, mécanicien et de Ingrid PERRET, sans profession. 12/07/06 – Candice de Serge MAILLOT, technicien qualité et de Laëtitia VERNIER, employée de commerce. MARIAGES 24/06/06 – Laurent ZAUGG, laborantin et Céline DORNIER, relaxologue corporel.. 24/06/06 – Nicolas BRUNDO, chaudronnier-soudeur et Valérie TRANNOY, artisan. 08/07/06 – Frédéric BURGAUD, enseignant et Céline DELGRANDE, secrétaire médicale. 08/07/06 – Christian VUITTENEZ, conducteur opérateur et Virginie DECHAUX, conductrice de machines. 15/07/06 – Jacky VERNIER, chauffeur et Emilie SCHEMITH, étudiante. DÉCÈS 17/06/06 – Laure PERRIN, 82 ans, retraitée, domiciliée à Dommartin, veuve de Edouard GRANDVUILLEMIN. 18/06/06 – Alexis RICHARD, 1 an, domicilié à Vercel-Villedieu-Le-Camp. 18/06/06 – Paul HUMBERT, 89 ans, retraité, domicilié à Pontarlier, veuf de Mercedes RODRIGO. 19/06/06 – Pierre CLAUDET, 81 ans, retraité, domicilié à Pontarlier, veuf de Georgette ROUSSEAU. 22/06/06 – Roger LHOMME, 81 ans, retraité, domicilié à Arçon, époux de Simonne RAGUIN. 22/06/06 – Rénée BRONZINI, 88 ans, rtraitée, domiciliée à Pontarlier, veuve de Gilbert JANOD. 30/06/06 – Marie DREZET, 81 ans, retraitée, domiciliée à Pierrefontaine-LesVarans (Doubs), célibataire. 01/07/06 – Marthe BLONDEAU-TOINY, 78 ans, retraitée, domiciliée à Chatelblanc (Doubs), veuve de Pierre BLONDEAU-PATISSIER. 04/07/06 – Marie JEANNIER, 87 ans, retraitée, domiciliée à Gilley (Doubs), veuve de Maurice POURCELOT. 05/07/06 – Claude HIRTZLIN, 71 ans, retraité de la fonction publique hospitalière, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Maryse CUPILLARD. 05/07/06 – Gaston BORDY, 84 ans, retraité agricole, domicilié à Houtaud (Doubs), époux de Marcelle AYMONIN. 09/07/06 – Roger LECOULTRE, 78 ans, retraité, domicilié à Foncine-le-Haut (Jura) époux de Lucette LARMET. 09/07/06 – Albert CLERC, 86 ans, retraité, domicilié à La Longeville (Doubs) veuf de Marie FAIVRE. 10/07/06 – Suzanne CORBIER, 61 ans, retraitée, domiciliée à Saint Julien les Rosiers (Gard) veuve de Jean VIDIER. 11/07/06 – Gabriel JANIN, 76 ans, horloger retraité, domicilié à Charquemont (Doubs) époux de Monique BROSSARD. 12/07/06 – Suzanne JEANGIRARD, 77 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) épouse de Pierre FILLON. 12/07/06 – Camille JACQUET, 78 ans, retraité, domicilié à Grand'Combe Châteleu (Doubs) époux de Ginette PY. 12/07/06 – Louise CHARMOILLE, 93 ans, retraitée, domiciliée à Paris, veuve de André DOLE. Pontarlier et sa région Retrouvez dans ce livre plus de 100 photos originales du Haut-Doubs n o i g é r a s t e r e Pontarli AàZ …de en 100 photos inédites cquot Photographies Didier Ja çois Hauser Textes Jean-Fran En vente 19,90 euros dans les offices de tourisme et tabac-presse POSSIBILITÉ D’ENVOI, en France métropolitaine - Coût 24 euros Chèque à adresser à Publipresse - BP 83143 - 5 bis ,Grande Rue - 25503 MORTEAU CEDEX DISCO Vacances LES CHŒURS DE L’ARMÉE ROUGE À PONTARLIER + FRAIS DE RESERVATION PONTARLIER POINTS DE VENTE 28€ Mardi 31 octobre 2006 20h30 Espace Pourny RENS. GROUPES ET C.E. : TÉL. 03 81 44 29 78 FRASNE : Maison Presse Turberg La Rivière Fleurie LES HÔPITAUX-NEUFS : Maison presse Ferrand PONTARLIER : Virgo Music Starter, Tabac Presse Robbe LEVIER : ATAC MORTEAU : Office du tourisme, C’est à Dire RÉSEAU FNAC, GÉANT, CARREFOUR, LECLERC RÉSERVATION PAR TÉLÉPHONE AU 08 92 69 70 73 Pontarlier PLACE PERGAUD De nouveaux projets En bref… La Saint-Pierre devra déménager D’ici trois ans, la fête foraine va quitter la place Pergaud pour s’implanter à proximité de l’Espace Pourny. Une “délocalisation” nécessaire au regard des mutations annoncées dans ce secteur de la ville. a fête de la Saint-Pierre va quitter la place Pergaud. C’est une certitude, mais on ne sait pas encore dans quels délais. La municipalité a engagé le dialogue avec les forains autour de ce projet de “délocalisation” de la fête, de son emplacement actuel vers la zone de loisir des Grands Planchants à proximité de l’Espace Pourny. Deux raisons motivent la volonté des élus à engager cette réflexion avec les acteurs concernés. La première est la sécurité. “La fête est en bordure de la Nationale où transitent chaque jour 25 000 véhicules. Ce n’est plus tenable” indique le maire Patrick Genre. Le second argument concerne les intentions des deux enseignes Doras et Weldom situées côte à côte dans la rue Louis Pergaud, face à la zone des Épinettes. Weldom va quitter ses locaux actuels pour aménager à Doubs. Dans le même temps, Doras, spécialisée dans le négoce de matériaux de construction, va profiter de cette opportunité foncière pour restructurer son site desservi mais contraint par la rue Louis L PONTARLIER Pergaud. “Nous avons engagé une réflexion avec Doras dont le but est d’envisager le déplacement de la rue Louis Pergaud, pour que cette entreprise bénéficie d’une zone entière” poursuit Patrick Genre. Le futur tracé de la voie n’est pas encore arrêté, mais il est probable qu’il passe par la place Pergaud, “ce qui pose donc le problème de l’existence de la fête à cet endroit.” Par ailleurs, la ville engage en 2007 la révision du plan local d’urbanisme. La place Pergaud se situe dans la continuité de la future zone des Gravilliers d’intérêt communautaire. La place Pergaud est le chaînon manquant pour effectuer la jonction entre la zone des Épinettes et celle des Gravilliers. Cet espace foncier est donc stratégique dans le développement à venir de la ville à cet endroit. Toutefois en 2007, la fête de la Saint-Pierre aura encore lieu sur cette place. Cela devrait être le cas pour les deux ou trois prochaines années selon la ville. T.C. Tourisme Le nouveau site de l’Office de Tourisme de Pontarlier est en ligne, avec des actualités et davantage de photos. Et toutes les informations pratiques sur l’hébergement, la restauration, les manifestations, les rubriques à voir, à faire, les activités… Cliquez www.pontarlier.org. Bois-énergie Dimanche 6 août, une journée portes ouvertes est organisée au G.A.E.C. Bertin de Bians-les-Usiers. Objectif : découvrir le procédé de séchage du fourrage en balles rondes installé dans cette exploitation agricole. Une chaudière à bois déchiqueté permet en outre de chauffer plusieurs habitations voisines. Fortification Le château de Joux accueillera les 7 et 8 octobre prochains, le 14ème forum international de la fortification. Renseignements au 03 81 38 82 12. V.T.T. Le 11 juillet dernier ont été inaugurés un nouveau parcours V.T.T. à Chaffois - “le Grand Bois”, 8,5 km, 70 m de dénivelé - et un nouveau parcours pédestre - “la Croix au curé”, 6 km, 50 m de dénivelé. La rue Louis Pergaud devrait être déplacée. 9 SPORT 28 équipes inscrites 84 “raideurs” sur la ligne de départ La ville de Pontarlier organise la dixième édition du Raid Été. Cette course qui se déroule sur trois jours fait de plus en plus d’adeptes chez les jeunes. e 30 août, 84 jeunes de 15 à 17 ans prendront le départ de la dixième édition du Raid Été. Pendant trois jours, par équipes mixtes de trois personnes, ils devront se soumettre à 13 épreuves sportives différentes. De l’escalade à la course d’orientation en passant par le tir à l’arc, le volley, le canoë-kayak, la course à pied, le saut à ski, le biathlon, le frisbee, les concurrents devront faire preuve de polyvalence pendant toute la durée de ce rendez-vous organisé par la ville de Pontarlier. Le raid partira de la capitale du Haut-Doubs pour rejoindre Chaux-Neuve, avant de revenir à son point de départ. Pas besoin d’être un champion pour participer à ce jeu dont le principe n’est pas de générer de la concurrence entre les inscrits, mais au contraire de donner à chacun l’occasion de passer de bons moments dans un esprit de franche camarade- L rie. En marge des épreuves, les “raideurs” apprendront à vivre ensemble. Car pendant les trois jours, le groupe est en autonomie complète. “Un bivouac est prévu à Gellin. Chaque équipe est tenue d’apporter sa tente. Ils devront préparer leur repas. Notre objectif est de favoriser les échanges” explique Caroline Routier, membre de l’organisation. Cette année, le Raid qui est ouvert aux jeunes Pontissaliens et à tous les ados scolarisés dans cette ville, accueille quatre équipes issues des maisons de quartier. Une première qui confirme que le Raid séduit désormais tous les publics sans exception. Cette manifestation connaît d’ailleurs un engouement constant à tel point “qu’on se demande si nous n’allons pas augmenter le nombre d’équipes les années prochaines.” Rens. : 03 81 38 81 53 Centralisation à Besançon E.D.F. ferme son accueil clientèle La libéralisation du marché de l’électricité au 1er janvier 2007 entraîne une réorganisation de la filière clientèle au sein d’E.D.F. Conséquence, l’agence de Pontarlier n’assurera plus qu’une mission d’orientation. Q uelques tracts affichés vices sociaux habilités à les en vitrine, une péti- accompagner s’ils ont des diftion à disposition des ficultés de paiement.” clients qui a recueilli Historiquement, Pontarlier déjà 1 000 signatures, le per- était une agence clientèle à sonnel de l’agence pontissa- part entière au même titre que lienne se mobilise comme il les trois autres sites principeut pour informer la popu- paux du groupement Franchelation. “On a déjà le soutien Comté Sud, à savoir Besançon, Lons-le-Saunier et du maire de PonDole. Le dispositif tarlier et du député Jean-Marie Une concession était complété par Binétruy”, signa- qui relève plus des antennes comme à Morteau, le l’une des représentantes de l’in- du camouflet. Champagnole où des permanences tersyndicale qui défend le maintien d’un servi- étaient assurées. ce clientèle sur la capitale du La réorganisation de la filière clientèle va se traduire par une Haut-Doubs. Sous la pression locale des élus, recentralisation des moyens. la direction d’E.D.F. a décidé Dans le Jura, Dole et Lons de conserver sur Pontarlier un conserveront un accueil “comaccueil physique distributeur. mercialisateur E.D.F.” Ce serUne concession qui relève plus vice sera retiré de Pontarlier du camouflet car les fonctions pour être transféré sur Besanqui y sont rattachées n’appor- çon, ce qui signifie également teront pas grand-chose aux une mutation d’une partie des usagers. “Notre rôle sera de les agents. orienter en leur communiquant Ces mouvements ne sont pas les coordonnées des différents nouveaux en soi. Ils s’applifournisseurs ou encore des ser- quent déjà à l’accueil des pro- À l’agence E.D.F. de Pontarlier, l’accueil “commercialisateur” à destination des particuliers sera supprimé à partir du 1er janvier 2007. fessionnels, recentralisé depuis 2004. Les agents pontissaliens s’étonnent un peu qu’à Lons et Dole l’accueil clientèle soit préservé pour un volume d’activité sensiblement identique. “La direction avance qu’on reçoit une moyenne de 22 clients par jour. Ce chiffre est largement minoré car l’on comptabilise au moins 35 clients reçus physiquement à l’agence et ce, uniquement en période creuse” avance l’intersyndicale. La nouvelle organisation à venir risque encore de pénaliser toute une frange de la population peu habituée aux nouvelles technologies comme les personnes âgées ou n’ayant pas les moyens d’accéder facilement au téléphone ou à internet. La désertification du service public engagée dans les zones rurales affecte également des villes moyennes comme Pontarlier. Affaire à suivre… F.C. 10 LE DOSSIER Incendie des Casernes Marguet… ET APRÈS ? AVENIR Le 9 juillet 2006 restera dans les annales de la ville de Pontarlier comme étant le jour où les Casernes Marguet sont parties en fumée aux environs de 16 heures C’est ce que retiendra l’histoire. Mais dans l’immédiat, la ville doit générer la crise consécutive à ce sinistre d’origine criminelle. Elle doit faire face aux critiques qui l’accablent pour avoir monté un mur de paille de 5 m de hauteur dans le cadre de l’organisation d’une course de biathlon au centre-ville, naturellement annulée suite au sinistre. “ça devait arriver” disent certains, d’autres font preuve d’indulgence “après tout, cela partait d’une bonne intention.” La fête a tourné au cauchemar, sans heureusement faire de victimes. Pontarlier doit maintenant trouver les ressources pour tourner cette page et prendre des mesures d’urgence pour sécuriser le bâtiment sinistré et reloger le conservatoire de musique qui a tout perdu. De son côté, l’enquête avance. Les incendiaires présumés, trois mineurs pontissaliens, ont été interpellés peu de temps après les faits. Et les experts en assurance s’affairent pour établir le montant des dégâts qui s’élèverait à plusieurs millions d’euros. La Presse Pontissalienne fait le point sur l’après-Casernes Marguet. Vers la Maison Chevalier Les casernes doivent renaître de leurs cendres Le tragique événement amène la municipalité à s’interroger sur le déménagement définitif du Conservatoire et des archives qui étaient trop à l’étroit dans les Casernes Marguet. out cela ne serait peut-être pas arrivé Cela devait être une fête. Personne, pas même si pendant quelques minutes le mur de les organisateurs, n’imaginait le pire des scépaille n’avait pas échappé à toute sur- narios. Triste concours de circonstances. C’est veillance. Les Casernes Marguet n’au- ainsi. Il faut maintenant aller de l’avant, reconsraient pas été dévastées par les flammes, si truire ces Casernes Marguet, un bâtiment hiscette construction végétale provisoire de 12 m torique qui n’est pourtant pas classé. de long par 5 m de haut avait été plantée ailleurs L’urgence est de le mettre hors d’eau avant qu’entre les deux ailes du bâtiment. Et si les que les intempéries n’aggravent encore la situaservices de l’État qui ont un avis à donner sur tion. La mairie a lancé des appels d’offres pour la sécurité avaient émis des réserves quant à construire un toit provisoire. Le coût de cette l’organisation de cette manifestation au centre- opération est estimé à 299 000 euros T.T.C. “Il ville en pointant du doigt ce risque d’incendie. s’agit de poser un toit en tôle sur la partie brûLe feu n’aurait-il pas été maîtrisé davantage lée du bâtiment, d’assurer la fermeture des fenêtres qui ont été détruites, et de si une motopompe (ou au minimum remplacer la porte de la Croix Roudes extincteurs) avait été placée à “Il s’agit de ge” explique Jean-François Bourproximité de ce tas de paille, “un liaud, le directeur des services techmatériau qui s’enflamme comme du papier” disent les pompiers. Et si poser un toit en niques de la ville de Pontarlier. Environ 1 000 m2 de toiture sont à les jeunes incendiaires présumés tôle sur la n’avaient pas eu cette idée stupide couvrir. Cette installation est prolourde de conséquences. Et si, si, partie brûlée.” visoire mais la ville ne sait pas si… encore quand la reconstruction défiOn peut ressasser à l’infini le cours nitive pourra débuter. des événements, chercher à établir les res- L’autre difficulté à laquelle est confrontée cetponsabilités, dénoncer l’acte criminel et acca- te fois-ci l’équipe municipale est de trouver des bler la municipalité. Elle a osé prendre le risque locaux pour assurer la rentrée en septembre d’organiser la 7ème édition du “Biathlon Show” du conservatoire qui occupait une partie des auquel devaient participer les champions olym- Casernes Marguet, tout comme les archives et piques équipés de leur arme de compétition cinq autres associations. dont l’utilisation nécessitait de sécuriser le Toutefois, rien ne dit qu’une fois les locaux champ de tir par des bottes de paille. Une idée rénovés, les locataires pourront s’y installer folle, déraisonnable ? Si cette manifestation de nouveau. Cet incendie a précipité le débat s’était déroulée comme prévu, elle aurait été sur l’avenir à donner au conservatoire et aux un succès. La foule aurait applaudi ses médaillés. archives qui commençaient à être à l’étroit Nous ne parlerions pas aujourd’hui de sinistre dans les Casernes. Le sujet n’était pas à l’ordre mais de l’organisation de la prochaine édition. du jour, mais les circonstances font que les élus se posent des questions. Il est possible que Mais voilà, on ne réécrit pas l’histoire. T Le feu s’est propagé en quelques minutes, “comme du papier.” dans les années à venir le conservatoire ne retourne pas place Pagnier, mais qu’il prenne finalement ses quartiers “dans la maison Chevalier qui pourrait l’accueillir” estime le maire Patrick Genre. L’idée d’une construction neuve n’est, elle non plus, pas écartée. Quant aux archives, elles seraient aménagées à proximité de la future médiathèque qui pourrait naître elle aussi dans la maison Chevalier. Toutes ces pistes de réflexion feront l’objet de débat en municipalité. T.C. LE DOSSIER 11 E NQUÊTE L’instruction est ouverte La responsabilité des mineurs n’est pas si évidente Il manque encore des preuves au Tribunal de Grande Instance de Besançon pour être affirmatif sur la responsabilité des trois mineurs dans l’incendie des Casernes Marguet. es responsables du sinistre ? Il s’agirait de trois jeunes pontissaliens selon les premiers éléments de l’enquête fournis par les services de la police nationale de Pontarlier. Tous sont mineurs, dont deux garçons de 16 et 17 ans et une fillette de 12 ans. Ils auraient mis le feu avec des allumettes et un briquet. L’hypothèse donc du pétard qui aurait déclen- L ché l’incendie est finalement écartée. En revanche, il semble établi que c’est“un acte volontaire” indique Jean-Luc Nusillard, chef de la circonscription de la sécurité publique de Pontarlier. Il ajoute : “Vous savez aujourd’hui, on met le feu aux voitures, on attaque les pompiers, c’est dans le même état d’esprit. Pour nous, c’est de la violence urbaine. Eux voulaient voir comment ça faisait DÉDOMMAGEMENT de mettre le feu à la paille.” Les trois protagonistes supposés ont été interpellés le lundi 10 juillet, soit deux jours après le sinistre. Ce même jour, la ville de Pontarlier a porté plainte. Le Parquet de Besançon a ouvert une instruction pour déterminer la responsabilité de chacun dans cette affaire beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît. Le substitut des mineurs au Tribunal de Gran- La compagnie MMA La ville est assurée “zéro tracas” ! R ÉACTION de Instance émet même de fortes réserves dans ce dossier qui au départ ne semblait faire aucun doute sur l’identité des responsables. “Nous étions prêts à mettre en place une procédure d’urgence, et à prévoir une détention provisoire pour les mineurs de plus de 16 ans” dit-il. Or des témoignages contradictoires recueillis auprès des personnes qui ont assisté à la scène vont jusqu’à remettre en cause l’implication même de ces mineurs présumés innocents tant que leur responsabilité pénale n’est pas reconnue. Ils restent en liberté mais sous contrôle judiciaire. Samedi 9 juillet, jour du L’instruction en cours devrait sinistre, il semblerait que plu- permettre d’y voir plus clair. sieurs groupes de jeunes aient Selon le Tribunal de Grande été aperçus près du mur de Instance, à ce stade des invespaille, ce qui confirme d’ailleurs tigations, aucune hypothèse n’est écartée pour l’accessibilité de la expliquer l’origine construction. “Démontrer par du sinistre. Dans “Nous avons des charges contre eux, des éléments l’immédiat, il est donc prématuré mais nous n’avons pas de preuves. objectifs leur d’évoquer la nature des peines Comme ils nient les faits, il faudra donc responsabilité.” encourues par les responsables. Ils démontrer par des éléments objectifs leur degré de risqueraient jusqu’à 10 ans de responsabilité. Toutefois, aucun réclusion. S’ils sont mineurs, des enfants ne conteste avoir ils bénéficieront de toute manièjoué avec le feu mais ils disent re de “l’excuse de minorité” qui l’avoir éteint. Ça ne signifie pas s’applique à des degrés difféqu’ils ont mis le feu à la paille.” rents en fonction de leur âge. Pas d’erreur de la ville Patrick Genre : “Maintenant j’assume” Le contrat d’assurance de la commune prévoit Le maire de Pontarlier affirme que jamais l’organiqu’elle doit être remboursée en intégralité des sation de cette manifestation n’aurait été possible si dégâts causés par l’incendie. la ville n’avait pas obtenu un certain nombre de e 23 octobre 2005, le chalet Patrick Genre. À la suite de quoi garanties préalables. L des éclaireurs au sommet la compagnie se retournera évidu Larmont est détruit par demment contre les assurances des un incendie. Le 9 juillet 2006, auteurs du sinistre, ou s’ils sont les Casernes Marguet connaissent mineurs (comme cela semble être le même sort. Sans invoquer l’étran- le cas), contre celle de leurs parents. ge loi des séries, il faut reconnaître “L’assurance a un droit de recours que deux sinistres en moins d’un au titre de la responsabilité civile an pour la ville de Pontarlier, ça des parents. S’il s’avère que les princommence à faire beaucoup. Heu- cipaux concernés ne sont pas solreusement, il y a les assurances ! vables, ça risque d’être difficile. Heureusement encore, la collecti- Mais nous épuiserons toutes les vité “est bien assurée” affirme le voies de recours possible” poursuit Cyril Raymond. Voilà qui promet maire Patrick Genre. Le bilan des Casernes Marguet de sérieuses batailles d’experts en n’est pas encore arrêté, mais du coulisses de cette affaire. On peut supposer dès côté des élus, on supmaintenant que ce pose déjà que le mon“Nous épuiserons sinistre, qui s’ajoute tant des dégâts s’élèvera à plusieurs toutes les voies a celui du chalet des éclaireurs - un dosmillions d’euros. sier qui n’est toujours C’est la Mutuelle de recours pas réglé - ne sera pas du Mans Assurances possibles.” de nul effet sur le qui réglera l’addition contrat d’assurance conformément au contrat qui lie cette compagnie à qui lie la ville à cette compagnie. la ville depuis 1993. En 2006, la Peut-être entraînera-t-il une réviMMA assure au total 127 571 m2 sion des cotisations, ou alors une de bâtiments dont la municipali- réévaluation de la franchise qui té est propriétaire ou locataire pour est de 700 euros seulement selon une cotisation annuelle de les données transmises par les ser82 928 euros T.T.C. “En cas de vices municipaux. Une petite somsinistre, nous intervenons au titre me qui ne surprend pas les spéde la garantie “dommage au bien” cialistes, car dans les contrats avec explique Cyril Raymond, respon- les collectivités les garanties se sable de l’agence MMA de Pontar- négocient. “Et la franchise n’est pas lier. Les experts se sont mis à systématique” remarque Cyril Rayl’œuvre sur le chantier. Après avoir mond. rendu compte de l’étendue du Toutefois sur ces deux affaires, Ponsinistre le 13 juillet, ils se retrou- tarlier va coûter cher à son assuveront début août pour chiffrer rance. “Le pire qui puisse arriver avec le plus de précisions possibles à la ville, c’est que MMA décide de le coût de l’incendie. “Tous les locaux résilier le contrat à la suite de ces ont été visités de fond en comble” deux sinistres, ce qui est possible” affirme un expert en assurance. ajoute Cyril Raymond. C’est sur la base de ces éléments De gros tracas qui imposeraient d’expertise que la MMA va pouvoir alors à la municipalité de lancer dédommager son client. “L’assu- un appel d’offres pour trouver une rance doit débloquer un compte nouvelle compagnie qui veuille bien ouvert pour payer les frais directs l’épauler. ou indirects et parer ainsi aux T.C. besoins les plus urgents” précise L a Presse Pontissalienne : Avec le recul, Haute Foire a été annulée en partie pour avez-vous le sentiment qu’il y a eu négli- des raisons de sécurité. Je crois qu’il est facile de dire après coup gence de la part de la ville ? Patrick Genre : C’est un dossier qui a été que c’était insensé de mettre en place préparé pendant de longs mois. Il a été un mur de paille alors qu’à l’origine, il était là pour sécuriser le champ de tir présenté aux services concernés qui n’ont “Cet incendie des biathlètes. Maintenant j’assume, je réitère ma confiance en l’équipe pas émis d’avis défavorable. Nous avons est criminel.” municipale et en les services municipaux. J’ai reçu plus de lettres de soud’ailleurs obtenu l’arrêté d’autorisation de la part du sous- tien que d’insultes, j’ai entendu tous les préfet. Aucune réserve n’a été émise sur sons de cloches, je laisse à chacun le soin l’installation de ce mur de paille. Nous de faire les commentaires qu’il veut. n’aurions jamais organisé cette mani- Mais il ne faut pas oublier que cet incenfestation sans la caution d’un certain die est criminel. nombre d’avis. La preuve en est que la L.P.P. : Quelles répercussions aura cet incendie SECOURS Patrick Genre : “J’ai reçu plus de lettres de soutien que d’insultes.” sur les autres manifestations ? P.G. : J’ai demandé à ce que l’on revoit toutes les manifestations. Nous allons réexaminer tous les dossiers. Par exemple nous avons fait des réunions avec les commerçants pour l’organisation de la braderie. Nous allons être beaucoup plus pointilleux désormais sur la sécurité. Propos recueillis par T.C. Quelques minutes de trop ? Les pompiers se sont déplacés pour un feu de paille Alertés, les pompiers ont été appelés pour un feu de paille. “Nous sommes donc partis avec un seul engin sur le lieu du sinistre. Si on nous avait indiqués dès le départ qu’il s’agissait d’un feu de bâtiment, nous nous serions déplacés avec plusieurs engins” explique le capitaine Denis du centre de secours de Pontarlier. C’est en arrivant sur place que les soldats du feu ont appelé des renforts après avoir mesuré la progression des flammes qui commençaient à s’étendre à la toiture. uelques minutes se sont donc égrenées avant que les pompiers ne se trouvent en pleine possession de leurs moyens pour intervenir. Mais même s’ils étaient arrivés dès le début avec le matériel suffisant, les secouristes ne sont pas certains que le résultat aurait été Q différent. Le capitaine Denis ne souhaite pas commenter davantage le sinistre et le risque potentiel que représentait ce mur de paille. Dans tous les cas, Francis Bianchi, le sous-préfet de Pontarlier, refuse de parler de négligence dans l’organisation de cette manifestation “qui n’est pas soumise à une commission de sécurité” dit-il. Ces commissions ne sont compétentes que pour contrôler les établissements qui accueillent du public. Néanmoins, la question de la sécurité autour de cet événement sportif a été examinée par les services de l’État compétents qui n’ont “rien relevé d’anor- mal” poursuit Francis Bianchi qui conclut : “Le risque zéro n’existe pas. Nous sommes face à un acte criminel. Des personnes responsables ont été identifiées, elles devront répondre pénalement de leurs actes. Pour ce qui est de l’organisation, il n’y a pas eu de défaillance.” 12 LE DOSSIER BILAN 560 élèves en attente de locaux Le conservatoire fait les comptes L’école de musique de Pontarlier a perdu dans l’incendie non seulement des locaux mais aussi des instruments et des partitions. L’heure est à la recherche de solutions pour assurer la rentrée de septembre. l est encore trop tôt pour avancer un mais nous n’en connaissons pas l’état. chiffre définitif. Mais du côté de l’éco- Il faudra attendre un mois avant que le municipale de musique, on esti- le facteur ne se prononce” indique Claume que le montant des dégâts liés à de Duchemin qui a assuré la direction l’incendie des Casernes Marguet s’élè- de l’école par intérim jusqu’à l’arrivée ve à 156 000 euros hors taxes (soit début juillet du nouveau directeur Michaël Gavazzi. “Les seuls 186 576 euros T.T.C.). que l’on peut Le conservatoire “Élie “Le problème, instruments retrouver aujourd’hui sont Dupont” qui occupait tout le premier niveau c’est d’envisager ceux qui étaient en location chez des élèves” ajoute-t-il. et une partie des combles du bâtiment a été entiè- la cohabitation Les 29 enseignants de l’école de musique, la direction du rement dévasté par les acoustique.” conservatoire et le service culflammes. Rien n’a pu turel de la ville n’ont pas le être sauvé, ni des instruments d’étude et de professionnels temps de s’apitoyer sur leur sort. qui se trouvaient là, ni des partitions Ensemble, ils doivent maintenant troudont certaines étaient uniques, dédi- ver des solutions pour assurer la rencacées par des auteurs émérites. Au- trée de septembre pour laquelle sont delà du préjudice matériel, c’est donc attendus 560 élèves. tout un pan de l’histoire de cette école Il faut trouver des salles et des instrucréée en 1948 qui a disparu en quelques ments. “Nous allons exploiter tous les locaux disponibles dans les groupes scoheures. Des dégâts importants sont à déplorer laires de la ville” indique Laurent Claudu côté du pupitre des percussions. Tim- del, directeur du service culturel. Probales, batteries, il ne reste rien. La har- visoirement, le conservatoire devrait pe d’une valeur de 15 000 euros est elle donc être éclaté aux quatre coins de aussi partie en fumée, comme les cla- Pontarlier. “Ce ne sont pas les mètres viers, les cuivres, et autres instruments carrés qui nous manquent, le problème à cordes. Tout est détruit. “Tout, sauf c’est d’envisager la cohabitation acousun piano qui a pu être sorti des flammes, tique” précise-t-il. On peut comprendre I ARCHIVES en effet qu’un cours de batterie ne soit pas compatible avec la sieste des maternelles. En parallèle à la question du relogement de l’école, il faut régler le problème des instruments qui ont disparu. Une liste des pièces manquantes est en cours d’élaboration. Elle sera transmise à l’assurance de la ville, la compagnie MMA. Pour parer à une situation d’urgence, la municipalité lance un appel d’offres pour reconstituer le parc matériel dans les meilleurs délais. “On étudie toutes les pistes, l’achat, la location, la location-vente, le prêt de matériel par d’autres écoles de musiques ou d’anciens élèves, tout est envisagé pour récupérer des instruments” affirme Laurent Claudel. La solidarité s’organise autour de l’école de musique de Pontarlier pour l’aider à se relever et à tourner la page sur cette “catastrophe” lâche Michaël Gavazzi, le nouveau directeur avant de conclure sur une note d’optimisme : “Il y a là un beau challenge à relever. Pour moi, l’objectif c’est la rentrée de l’école de musique au 1er septembre.” L’énergie est là pour remettre sur pied le conservatoire. I T.C. 600 m linéaires Claude Duchemin et Michaël Gavazzi sont prêts à relever le challenge avec l’équipe qui les entoure. M USIQUE “Bonne nouvelle” L’Harmonie va regagner ses pénates à la rentrée À la rentrée de septembre, la société de musique pourra réintégrer une de ses deux salles de répétition qui a été épargnée par les flammes. ubert Querry, le président se retourner le cas échéant contre de l’Harmonie municipale d’éventuels responsables. Les de Pontarlier a appris la murs sont assurés par la mairie” “bonne nouvelle” le 19 juillet de explique Hubert Querry. Le préla part du maire, Patrick Gen- sident a estimé le préjudice à re. Les experts en assurance ont 4 000 euros. estimé que la société de musique Contrairement à l’école de pourrait réinvestir au moins une musique qui a été entièrement des deux salles de répétition qu’el- dévastée, l’Harmonie n’a pas à déplorer de gros domle occupait avant le sinistre. Elle se situe “Nous avons mages. “Nous avons pu sauver tout notre matédans une annexe des pu sauver riel” jusqu’au drapeau Casernes Marguet. la société de Elle n’a pas été toutout notre de musique. Dans la préchée par le feu. Il n’y “des vitrines a à déplorer que des matériel.” cipitation, ont été cassées pour y infiltrations d’eau liées enlever par exemple les à l’intervention des partitions qui se trouvaient à l’inpompiers. Un moindre mal pour cette asso- térieur. Quelques caisses d’insciation qui a porté plainte contre truments ont été mouillées.” Par X, “pour que notre assurance qui solidarité, l’Harmonie est prête prendra en charge les dégâts à aider ceux qui ont tout perdu engendrés sur le matériel puisse par du prêt d’instruments. I Il faut maintenant remettre H de l’ordre dans l’histoire Les archives municipales ont été déménagées dans l’urgence grâce à la mobilisation des Pontissaliens. Elles ont été déposées à Houtaud dans les locaux de la C.C.L. où les archivistes se sont mis au travail pour tout remettre dans l’ordre. L es archives municipales ont été épargnées par les flammes. La voûte primitive sous laquelle elles étaient abritées a résisté à la fois au feu mais surtout à l’eau déversée par les pompiers. Ensuite, la formidable chaîne de solidarité qui s’est constituée avec les Pontissaliens qui se trouvaient là, a permis d’évacuer les documents dans l’urgence pour les charger dans L’essentiel des archives est sauvé. des véhicules municipaux. “Ils étaient merveilleusement bien rangés et protégés” remarque Joël Guiraud, conservateur du musée. La totalité des archives a été transférée dans les locaux de la communauté de communes du Larmont à Houtaud. Elles sont entreposées là, en attendant mieux. Selon les services de la mairie, normalement, il ne manquerait rien. “Quelques documents ont pris l’eau. Nous les avons fait sécher. L’essentiel est sauvé.” On pourra en être certain lorsque les archivistes auront terminé l’important travail de rangement des “Nous données qui est en sommes en cours. “Nous sommes en train de train de reconstituer les Par exemple, reconstituer séries. dans la série “M”, se les séries.” trouvent les documents qui concernent les bâtiments communaux, la série “D” correspond à l’administration communale” précisent les archivistes. Il y a au total l’équivalent de 600 m linéaires d’archives à remettre en ordre. Ce travail va prendre du temps. La petite équipe de trois professionnels sera renforcée par deux autres personnes pour mener à bien cette opération. I Les Casernes ont plus de 250 ans ’ensemble architectural des Casernes Marguet date du XVIIème siècle. Le 31 août 1736, un incendie parti de l’église SaintBenigne dévaste près de la moitié de la ville. Une fois les dommages constatés, la reconstruction de la ville est engagée. Le roi Louis XV qui avait largement participé au financement de ce vaste chantier autorise la ville en 1740 à utiliser le reliquat de cette “subvention” pour construire des casernes destinées au logement des importantes troupes basées à Pontarlier. Les travaux ont commencé en 1748 pour se terminer en 1764. Au fil des années, les bâtiments ont connu L des utilisations variées, servant par exemple de halle au blé de 1832 à 1833, de temple protestant dans une de ses pièces en 1837, où encore de base à un escadron du 2ème régiment de Hussards en 1841. Ces casernes sont baptisées du nom du général Marguet en 1887. Elles deviennent propriété de la municipalité en 1921. Elles recevront alors des affectations diverses comme les bains-douches en 1924. L’école de musique s’y installera après la seconde guerre mondiale. Source : Archives municipales, “Pontarlier de A à Z” de Joël Guiraud LE DOSSIER 13 Pontarlier, le 9 juillet à 16 heures L’incendie a été circonscrit alors que la quasi-totalité du bâtiment était déjà détruite. Vers 16 heures, le mur de paille placé entre les deux bâtiments s’est embrasé deux heures avant le début de la manifestation. Une épaisse fumée a envahi les lieux. Malgré leur intervention rapide, les pompiers n’ont rien pu faire. Fantasia Les pompiers ont arrosé le mur de paille… en vain. VÊTEMENTS : Bleu Blanc Rouge Louis Dela Aligoté 5, 6, Mouches … s Nombreux arrivage en excluvisité chez Fantasia : L’air est devenu rapidement irrespirable place des Casernes Marguet. CHAUSSURES : Pataugas, Bill Torande (Hommes et femmes), We Are (Hommes et femmes), Diesel, Goffredo… BIJOUX : Taratata, Réminiscence, Nature, Clio Blue… ACCESSOIRES : Viva Paquita, Un après-midi de chien, Prises de tête… 12, rue du Docteur Grenier Et toujours nos parfums PONTARLIER RÉMINISCENCE (hommes et femmes) 03 81 46 23 29 Rapidement, une chaîne de solidarité s’est constituée pour sauver les archives et vider le local de l’Harmonie municipale. Montbenoît et le Saugeais 14 SPORT Campagne publicitaire Florence Baverel est la nouvelle égérie de Nescafé La championne olympique de biathlon est au cœur de la nouvelle campagne télévisée de Nescafé. Selon le publicitaire, cette championne correspond au profil recherché par l’annonceur. F détectée pendant les J.O. “Les suit Delphine Coulon. créatifs qui travaillaient sur le L’exercice était nouveau pour film ont flashé sur elle. Sa Florence Baverel-Robert. médaille d’or a marqué les esprits D’abord surprise par la de beaucoup de Français” ajou- démarche de l’agence, elle s’est te-t-elle. La biathlète n’a pas la prêtée au jeu avec en priorité grosse tête. Elle est tout le cette envie “de promouvoir le contraire du sport business où biathlon auprès du grand public” les champions sont élevés au dit-elle. L’intention est noble, car côté rémunération, la pub rang de stars. Florence Baverel-Robert a le ne paie pas beaucoup lorsque bon profil. Besogneuse, déter- l’on est “que” biathlète. Florence Baverel-Robert resminée, elle s’est te discrète sur les imposée aux publicitaires comme étant “Promouvoir clauses du contrat. indique seulel’incarnation d’une le biathlon Elle ment que sa médaille motivation physique et psychologique. auprès du d’or lui a rapporté plus d’argent que la Des arguments en adéquation complè- grand public.” campagne publicitaire pour laquelle te avec le thème de la nouvelle campagne de Nes- elle a été choisie. Soit moins de café. Publicis a tapé dans le mil- 40 000 euros qui est la somme versée pour une première plale. Après une prise de contact fruc- ce sur le podium aux J.O. ! Pas tueuse entre l’agence et la spor- cher payé. Comparé à Zineditive, le spot a été tourné aux ne Zidane dont les revenus Saisies. “Elle est allée au-delà publicitaires en 2005 avoiside nos espérances. Tourner un nent les 8 millions d’euros, la film avec un sportif n’est pas tête de la skieuse ne pèse pas toujours évident. Mais Floren- lourd. ce, dans ce spot, a une présen- Toutefois, cette expérience est ce physique et humaine impres- bonne pour la sportive du Hautsionnante. Elle donne à cette Doubs qui a également particampagne de l’humanité” pour- cipé à l’émission Fort Boyard Florence Baverel-Robert veut se concentrer maintenant sur ses objectifs sportifs. (photo archive L.P.P.). en juin. Mais elle n’entend pas se laisser griser par le succès au risque d’oublier ses objectifs sportifs. “Je vais reprendre ma petite vie tranquille en évitant de me disperser. Mon inten- tion est de faire de nouveaux podiums lors des prochains championnats du monde.” Publicis attend les premiers résultats de cette campagne publicitaire. Déjà, les premiers sont positifs selon l’agence. La publicité pourrait donc être déclinée sur d’autres supports pour l’affichage ou la presse. I T.C. DISCO Vacances FRÉDÉRIC FRANÇOIS exceptionnel En concert 39€ 44€ 50€ Tarif CE Tarif Normal Carré d’Or + FRAIS DE RESERVATION Jeudi 17 avril 2007 20h30 Espace Pourny à PONTARLIER POINTS DE VENTE lorence Baverel, c’est aussi la pub. La championne olympique de biathlon à Turin est la nouvelle égérie de Nescafé. Elle est au cœur de la dernière campagne publicitaire télévisée du géant de l’agroalimentaire dont la signature est “Nescafé, restez motivé.” Cette opération de promotion qui a débuté au mois de mai se poursuivra en septembre et octobre. Jamais dans l’histoire du biathlon, un - ou une - sportif (ve) aussi performant soit-il n’avait été retenu pour ce genre d’exercice commercial. Cette discipline souffre d’un déficit d’image trop important pour l’utiliser en support de campagne publicitaire estiment certains professionnels de la pub. Mais ce n’est pas tant le sport que la personnalité même de Florence Baverel-Robert qui a séduit Publicis, l’agence qui a géré la communication de Nestlé. “Par rapport à son parcours, Florence paraissait comme étant une bonne ambassadrice. Nous avons trouvé qu’elle avait une personnalité hors du commun” indique Delphine Coulon chez Publicis, qui a travaillé sur cette campagne. “L’actrice” a été RENS. GROUPES ET C.E. : TÉL. 03 81 44 29 78 FRASNE : Maison Presse Turberg La Rivière Fleurie LES HÔPITAUX-NEUFS : Maison presse Ferrand PONTARLIER : Virgo Music Starter, Tabac Presse Robbe LEVIER : ATAC MORTEAU : Office du tourisme, C’est à Dire RÉSEAU FNAC, GÉANT, CARREFOUR, LECLERC RÉSERVATION PAR TÉLÉPHONE AU 08 92 69 70 73 SPÉCIAL ÉTÉ 15 Un été dans le Haut-Doubs En août, tout le Haut-Doubs vit au rythme des vacances. Impossible de s’ennuyer au pays des sapins, verts pâturages et lacs de montagne. Le programme des fêtes, animations culturelles et sportives s’avère particulièrement copieux tout comme les possibilités de s’adonner aux joies du V.T.T., de la randonnée ou encore des activités nautiques et de la baignade. Les festivals s’enchaînent, les expositions sont multiples, les célébrations du terroir gastronomique et artisanal foisonnent. Comme autant d’invitations à savourer pleinement les ressources touristiques d’une région authentique à souhait. PONTARLIER PONTARLIER Comédies LEVIER 60 000 visiteurs attendus La route des Vins et du Comté Initié en 1996, cet événement préparé par l’Association Pour la Promotion du Trait Comtois (A.P.T.C.) se déroule du 25 au 27 août 2006 à Levier 80 exposants Courteline réactualisé Produits du terroir et artisanat d’art Le 4 août à 20 h 30 à la Maison Pour Tous des Longs-Traits, la Compagnie de la Lune Bleue joue deux pièces de Courteline : Mon- Organisés du 12 au 15 août, les Artisans au Grand Cours connaissent un beau succès sieur Badin et les Boulingrin. eorges Courteline (1858-1929) travailla dans l’administration publique avant de vivre du succès de ses œuvres. Les bureaucrates firent donc les frais de sa verve satirique qui dans un style tout aussi admirable s’attaqua à l’attitude des petits bourgeois. Si plus d’un siècle nous sépare des sujets traités, ils restent néanmoins toujours d’actualité, d’où la facilité de les transcrire aisément dans une période contemporaine, en l’occurrence celle des années cinÀ la M.P.T. des quante. Fonctionnaire au ministère, MonLongs-Traits. sieur Badin ne vient quasiment jamais au bureau au grand agacement de ses supérieurs qui le soumettent à un interrogatoire virulent, voire tyrannique. Dans la seconde pièce, M. Des Rillettes a la malencontreuse idée d’inviter à sa table les Boulingrin. “Je crois que je goûterai en leur compagnie infiniment de satisfactions.” Voilà ce qu’il espérait. Mais les Boulingrin vont plonger ce pique-assiette dans l’univers de leur couple. Il va se retrouver piégé au centre de leur terrorisante relation hystérique… I G M ÉTABIEF d’affluence. À la rencontre de savoir-faire authentiques et savoureux. e choix d’un jardin public permet de déambuler en plein air entre les stands, laissant le temps aux badauds de profiter pleinement de l’ambiance récréative des lieux. On papote avec les amis, on fait une pause désaltérante, on déguste une glace ou une gaufre en toute décontraction. L’intérêt réside également dans la diversité et le souci de renouvellement des artisanats. Bois, métaux, cuirs, verres, étoffes, terres, végétaux, tous les supports sont présents et se déclinent au gré des savoir-faire développés par des exposants venus de partout. La sélection des can- L didats impose que chacun fabrique ce qu’il présente. Beaucoup se prêtent d’ailleurs au jeu des démonstrations. Ce qui est vrai pour les objets l’est aussi pour les produits régionaux : salaisons, miels, escargots, vins, fromages confitures, foies gras, pains, chocolats, glaces… Pour égayer l’atmosphère plusieurs musiciens, chanteurs, clowns parcourent les allées ou se produisent sur le podium. Les enfants ne sont pas oubliés. Des espaces de jeux, des ateliers de travaux manuels et de maquillage leur sont réservés. Le temps passe vite, très vite aux Artisans au Grand Cours. Entrée libre. I BOUVERANS 12 pays Comme en 1996, le record proposé 10 ans plus tard s’annonce mémorable. e but est de prouver que la FrancheComté est une terre d’accueil capable de se mobiliser autour du cheval de trait”, confie Nathalie Renaud, responsable de la communication au sein de l’A.P.T.C. Les festivités débutent par le prologue. Des attelages convergent vers Levier pour se retrouver sur un site de 60 hectares. Concours équestres, animations, spectacles, soirée de gala le samedi soir agrémentent cette grande fête rurale. “Toutes les races françaises de chevaux de trait sont présentes.” 14 équipes dont 6 “L Renseignement : 06 78 64 58 72 venues de l’étranger disputent les épreuves internationales. Plus de 300 chevaux s’affrontent au cours d’exercices valorisant la polyvalence, l’endurance, la force et la docilité des chevaux de trait. Temps fort de ces rencontres : le routier. Chaque équipe parcourt, en attelage en paire, une course relais de 200 km au départ de Poligny ou de Maîche pour rejoindre Levier. Autre grand moment, le dimanche 27 août à 15 h 30 avec un nouveau record d’attelages qui s’annonce mémorable. La route des Vins et du Comté s’achève le dimanche par un superbe défilé. I Sous chapiteau Frog’n Rock, le festival Trophée européen des jeunes vététistes qui prend du muscle Métabief accueille du 23 au 27 août la première édition de cette compétition internationale agrémentée de nombreuses animations. Rens. : 03 81 49 13 81 Ce trophée européen réunit 250 jeunes de 13 à 16 ans. e trophée sportif et convivial s’inscrit dans l’esprit des grands championnats disputés sur la station du Haut-Doubs qui renoue ainsi avec un passé glorieux. Venus de 12 pays européens, 250 coureurs de 13 à 16 ans participent aux différentes épreuves d’une compétition mise en place par le comité local d’organisation en collaboration de l’Union Européenne de Cyclisme. Après l’accueil des différentes équipes le 23 août, chacun est convié le lendemain aprèsmidi à effectuer une randonnée inter-villages de 30 km suivie de la cérémonie d’ouverture qui s’achève autour d’un repas animé par les Diablotines. La journée du vendredi débute avec le Four Cross le matin et la reconnaissance du parcours de descente l’après-midi. En soirée, repasconcert sous chapiteau. Samedi matin, les champions se retrouvent pour le relais du Four Cross, l’après-midi étant consacré au trial. Après le sport, place à la détente avec un défilé carnavalesque accompagné de Guggenmusiks. La fête se poursuit avec une animation musicale orchestrée par les Mirandas. Moment très attendu le dimanche matin pour l’épreuve de descente. Cette semaine placée sous le signe du V.T.T. se termine ensuite par la remise des prix et la cérémonie de clôture. I C Porté par une dizaine de copains membres du Cercle des Jeunes, ce rendez-vous musical se tient le 18 août à Bouverans dans la foulée de la fête des Vairons. ise en place depuis 3 ans, cette prolongation de la fête du village s’installe sous le chapiteau monté pour l’occasion. Son nom est inspiré du tiercé de grenouilles qui égaye également le rassemblement festif des Vairons. “On cherchait à apporter quelque chose de plus culturel”, explique François Trimaille, l’un des instigateurs de ce festival à taille humaine gagnant chaque année en qualité. M La Bronca, tête d’affiche de l’édition 2006. L’édition 2006 se décline autour de deux têtes d’affiche accompagnées de quatre autres formations. Étoile montante de la nouvelle scène française, la Bronca et son fameux Tequila Rock enflamment les salles de concert et les festivals où elle se produit. Tantôt léger et acoustique, tantôt père de rythmiques charnues et envoû- tantes, le chanteur Simeo sait capter son auditoire. Avant le dessert, mise en appétit avec les Tarwalas versés dans le blues funkie, Small Pox à l’aise dans son punk rock et The Ronnies Rockets qui rajeunit le rockabilly. La soirée s’achèvera avec le Citron vert et son célèbre D.J. 20 100. Billets en vente sur place. I SPÉCIAL ÉTÉ LES FOURGS PETITE-C HAUX Franco-suisse 17 Fondue géante Le Festival des terroirs sans frontière Bienvenue chez Concerts, produits du terroir et la vallée de Munster composent le menu de ce festival programmé du 18 au 20 août au lieu-dit la Grand’Borne. F ête transfrontalière organisée depuis 6 ans par les communes des Fourgs et de Sainte-Croix avec le soutien de la Conférence Transjurassienne (C.T.J.), le marché franco-suisse des terroirs change cette année de dénomination. En raison d’une programmation plus musclée, il se hisse au rang d’un sympathique festival débutant le vendredi par une soirée-concert avec quatre groupes : Les grenouilles de Salem, le Vangle, Underschool Element et Bidibang Pontarlier. Cette animation musicale est organisée par l’association des commerçants et artiInvité sans des Fourgs. et dimanche, d’honneur, Samedi place au traditionnel marché. Une soixanla Vallée taine d’exposants de Munster. venus des deux côtés de la frontière présentent leurs produits. Des spécialités gustatives (salaisons, fromages, miel) et de l’artisanat local (boissellerie, poterie). Les fromageries de l’Auberson et des Fourgs profitent de l’occasion pour fabriquer un gruyère baptisé le Contrebandier et réalisé en mélangeant les laits des deux ateliers. Le festival reçoit également un invité d’honneur, la Vallée de Munster, qui se déplace avec une dizaine de groupes et d’exposants. I les agriculteurs du Haut-Doubs L’opération “Un dimanche à la ferme” se déroule le dimanche 6 août au G.A.E.C. Cordier, la dernière exploitation encore en activité à Petite-Chaux. vénement qui réunit l’exploitation. “Ce dimanche à chaque année plusieurs la ferme s’articule autour du centaines de visiteurs, thème “améliorer les condice rendez-vous cham- tions de travail pour préparer pêtre représente l’occasion l’avenir”, indique Antoine Verunique d’évoquer quelques- nerey, le président des Jeunes Agriculteurs du canuns des enjeux auxquels sont confrontés Fabrication ton de Mouthe qui organise ces renles agriculteurs. Comme tant d’autres, le traditionnelle contres avec le soutien de la Chambre G.A.E.C. Cordier rassemble deux généra- d’un comté. d’agriculture. Au programme de tions. “Je travaille avec mon oncle Pierre et ma cette journée : visites de la fermère Chantal”, explique Chris- me, fabrication traditionneltophe Cordier, le troisième le d’un comté, lecture de paymembre de ce groupement dis- sage, démonstration de chiens posant de 337 000 litres de de troupeaux par l’A.P.C.T. 25, quotas laitiers sur un domai- animations pour enfants… En fin d’après-midi, le public assisne de 180 hectares. D’ici quelques années, il lui te à la rentrée des vaches faudra songer à suppléer les parées de leurs plus belles sondéparts en retraite de ses asso- nailles. Après le barbecue du ciés. Une perspective qui sup- midi, une fondue géante compose dès à présent d’investir plète le menu des réjouissances à bon escient pour pérenniser du soir. I É Les fromagers des Fourgs et de l’Auberson fabriquent ensemble le Contrebandier. Un Programme résidentiel de grande qualité conçu et proposé par éditeur immobilier LABERGEMENT-SAINTE-MARIE E RÉSIDENCE Entre le charme d’une nature préservée et la vue sur le lac de Remoray, nous construisons sur le site de l’ancienne “Maison de la Réserve”, une très belle résidence dans le respect de la construction traditionnelle avec toutes les garanties de qualité, confort et expérience apportées par SMCI. L’agence privée L’agence privée - illustration non contractuelle La Réserve 20 appartements du T1 au T5 aux prestations soignées ascenseur - balcons & terrasses garage et cave - portes blindées fenêtres aluminium et bois ... Nouveau en Projet éditeur immobilier Tél.. 033 811 822 833 76 filiale du groupe 18 SPÉCIAL ÉTÉ PONTARLIER LES FOURGS 17 et 18 août Rando V.T.T. Un centre-ville livré à la création artistique Nouveaux parcours Chaque été depuis 9 ans, la capitale du Haut-Doubs devient une source d’inspiration pour plus d’une centaine de peintres et de sculpteurs. Rens. : 03 81 38 81 38 Des moments de rencontres privilégiés entre les artistes et le grand public. a Ville aux Artistes moti- niques et des emplacements ve un nombre croissant dans les limites du centre-vilde participants ravis le. Au soir du 18 août, les œuvres d’exercer leur art à la sont notées par un jury comvue de tous. “Se retrouver com- posé d’élus, de professionnels et de représentants des me ça dans la rue, c’est deux associations de une idée formidable, on Des peut échanger avec les “On peut commerçants. récompenses sont gens”, confie l’un des échanger remises dans chaque fidèles au rendez-vous pontissalien de la mi- avec les catégorie : aquarelledessin, huile-acrylique, août. Preuve de ces moments privilégiés de gens.” techniques mixtes et sculptures. Viennent rencontre avec le grand public, certains sont présents s’ajouter à cela des prix Jeune depuis l’origine de l’opération. Talent, Découverte, Coup de Enthousiasmés par l’accueil qui Cœur. Les œuvres sont ensuileur est réservé, ils incitent te exposées salle Toussaint-Louvolontiers leurs amis à tenter verture du 19 au 27 août. Toutes sont à vendre par un système l’expérience. Le principe retenu privilégie la d’offres achat au bénéfice de liberté des sujets figuratifs ou l’association des “Restos du abstraits, des supports, des tech- cœur”. I L ÈME 9 CONCOURS RÉGIONAL DE BÛCHERONS à la Sarrazine Le club cycliste du Haut-Doubs, en partenariat avec le Syndicat d’initiative des Fourgs, organise cette randonnée tous publics le dimanche 20 août. omme on propose à peu près les mêmes parcours depuis deux ans, on va essayer d’en trouver de nouveaux tout en restant sur le secteur habituel”, annonce Gilles Denoual, le président du club local. Les inscriptions se font sur place ou en s’adressant au syndicat d’initiative. La Sarrazine se dispute toujours sur trois distances : 10, 25 et 40 km pour les plus courageux. Le premier départ est fixé à 9 heures au centre du village. Plusieurs ravitaillements, dont l’un approvisionné uniquement en produits régionaux, sont répartis sur “C les circuits concernés. Randonnée sans classement, ni chronomètre, la Sarrazine offre avant tout l’opportunité d’effectuer une sortie en famille, entre amis. “On offre un lot à tous les participants.” L’ambiance sera en revanche plus sportive le dimanche suivant avec une course sur route de niveau départementalrégional réservée aux licenciés. Les cyclistes devront effectuer plusieurs tours sur un circuit d’une longueur totale dépassant légèrement les 100 km. I Renseignements : 03 81 69 44 91 DIMANCHE 6 AOÛT 2006 - MONTPERREUX (Doubs) Avec la participation d’une quinzaine de bûcherons e, Tout au long de la journé s de cors des Alpes et trompe chasse de Franche-Comté Thème de la journée : BOIS ÉNERGIE Programme 10h : Cérémonie religieuse en plein air à proximité du site, avec la participation des trompes de chasse de Franche-Comté à partir de 10h45 : Ouverture du site avec les Armaillis du Haut-Doubs Abattage de fûves au passe-partout, et élagage sculpture à la tronçonneuse avec le champion du monde de la plus petite sculpture 12h00 : Déchiquetage de bois (nouvelle technique pour chaudières automatiques) 12h30 : Repas champêtre sous l’Espace-Loisirs - Animé par un prestidigitateur 14h : Début des épreuves et animations diverses (6 types d’épreuves mettant en scène, hache, passe-partout et tronçonneuse, puissance et précision) 17h : Fin des épreuves et remise des prix 18h30 : Soupe aux pois à emporter ou à consommer sur place. Repas du soir MONTPERRIFLETTE 21h : Bal populaire gratuit sous chapiteau animé par l’orchestre TÉQUILA 23h : Grand feux d’artifice tiré depuis le site Des parcours de 10, 25 et 40 km au pays des Bourris (photo G. Dussautoir). LA C LUSE-ET-M IJOUX Deux soirées spectacles Agitation culturelle au château de Joux Pour terminer en beauté la saison estivale, un détour s’impose les 1er et 2 septembre au festival “ça s’Joux au Château”. Spectacle garanti. élèbre pour son his- jours une animation en cours”, toire, le fort de Joux indique l’un des organisateurs. offre également un Plus d’une vingtaine d’artistes, cadre propice aux ani- de groupes et de troupes figumations culturelles. Deux asso- rent au programme. Chansons ciations, “Cinq sens” et “Ahim- françaises, rock, percussions, sa-Line”, organisent un festival musique électro-tzigane, faninédit associant musiques fare en délire, clowns à l’humour grinçant, actuelles, théâtre conteurs, poètes, la de rue et expositions d’arts plastiques. Toujours une palette stylistique particuliè“Le début des anianimation s’avère rement large. “Sans mations est fixé les entrer dans le deux soirs à partir en cours. détail, on peut de 19 heures La cour considérer que la d’honneur abrite l’espace dédié aux concerts. programmation du samedi Une salle adjacente est consa- correspond plus aux attentes crée aux expositions d’arts plas- d’un public familial.” Prétiques. On utilise une autre réservations : Virgo Musique scène pour les spectacles de à Pontarlier et Vynil Dream rue. L’idée, c’est qu’il y ait tou- à Besançon. I C SPÉCIAL ÉTÉ MALBUISSON Salle des fêtes La marqueterie est à l’honneur Plusieurs expositions sont programmées cet été à Malbuison dont celle présentée du 7 au 15 août par le marqueteur Bernard Lacombe. abitant à Vaire-le-Grand, dans le secteur de Besançon, cet artiste s’est d’abord familiarisé au travail du bois avant de se tourner vers la marqueterie depuis une vingtaine d’années. Récompensé de plusieurs prix publics à Thise ou à l’exposition Novil’Art, il réalise des tableaux figuratifs reproduisant des portraits, des paysages, des animaux. “La marqueterie couvre plusieurs procédés d’exécution. Pour ma part, j’utilise trois méthodes : le bord à bord, la superposition H qui donne des flous et des transparences et l’incrustation, une technique qui provient de l’Égypte ancienne, berceau de cet artisanat d’art.” Gouge en main, Bernard Lacombe découpe les éléments dont il a besoin dans des minces feuilles de placage en acajou, amarante et diverses essences fruitières. Il a récemment réalisé pour la commune d’Ornans un tableau représentant la charmante cité de la Loue. Une quarantaine de ses œuvres seront suspendues dans la salle des fêtes de Malbuisson. Fidèle à ses habitudes, Bernard Lacombe sera présent tout au long de cette exposition accessible de 10 heures à 18 heures non stop. “J’en profite pour travailler devant le public toujours friand d’explications” dit-il. I Gouge en main, l’artiste travaille toujours devant le public lors de ses expositions-animations. MALBUISSON Jeudi 6 août Savoir-faire artisanaux et gastronomiques e syndicat d’initiative de la vallée des deux lacs organise le jeudi 6 août une journée consacrée à l’artisanat et aux produits régionaux. Une cinquantaine d’exposants venus du Doubs et des départements voisins occupent la place du village ainsi que la salle du Temps libre. La manifestation se tient de 10 heures à 19 heures Escargots, comté, charcuterie, miel, vins du Jura, le menu des réjouissances fleure bon les spécialités du terroir jurassien. Côté savoir-faire artisanaux, on retrouve le travail du bois, du fer forgé, la peinture, la poterie, le tissage à la main, la bijouterie fantaisie… Qui dit savoir-faire, dit par là même, démonstrations proposées par quelques participants. Buvette et petite restauration agrémentent cette sympathique fête aux accents très touristiques. I L Renseignements : 03 81 69 31 21 LA C HAUX-DE-G ILLEY 19 Tiercé de cochons Une fête de La Chaux sous des airs de country Organisée les 14 et 15 août, la 25ème fête de La Chaux-de-Gilley réunit toutes les bonnes volontés du village pour un événement toujours aussi populaire. es festivités débutent le soir du 14 août avec le bal des vacances animé par Macadam. Après la messe en plein air du 15 août célébrée à 10 h 30, place à l’apéro-concert dégusté sous les airs de l’Espérance du Saugeais. Dès 13 heures, les jeunes coureurs s’inscrivent pour les Foulées saugettes. Les adultes partici- L pent au Chauathlon du Saugeais qui inclut l’enchaînement de 7,5 km de course à pied et 23 km en vélo. Animations, atelier maquillage pour les enfants, expositions de broderie, peintures, démonstration du club d’aéromodélisme de Pontarlier, on ne s’ennuie jamais à La Chaux. Sur le podium, le groupe Original coun- try Band Besançon apporte un insolite petit air de Far-West en pays sauget. Autre temps fort plus guttural à 18 h 15 : le concours du cri du cochon précède le départ du fameux tiercé de cochons avec 12 partants. Ce week-end convivial s’achève au bal des sportifs avec l’orchestre “Frénésie”. I Renseignements : 03 81 43 34 29 À 13 h 45, les jeunes s’élancent pour les Foulées saugettes. SPÉCIAL ÉTÉ C HAFFOIS LES HÔPITAUX-VIEUX 7ème édition Éclectisme musical au Festival de la Paille Plutôt qu’une grande tête d’affiche, les responsables de ce festival en plein air organisé les 4 et 5 août à Chaffois optent pour une programmation variée avec 14 groupes de musiques actuelles. n tient à rester un festival à taille humaine en misant sur la diversité des groupes pour attirer toutes les générations”, note Florent Giovanelli, le président de Collectif organisation, association à l’origine de l’événement. Une stratégie qui attire plusieurs milliers de spectateurs. Comme chaque année, le festival accorde une place de choix à la scène régionale. Victorieuse du tremplin de sélection qui s’était tenu au printemps, la Cab Familia a les honneurs de se produire sur la grande scène. Cette année, la programmation est marquée par l’arrivée d’un groupe étranger, Psycho Key, formation canadienne dis- “O tillant reggae, sitar et rock. Tous les genres musicaux ont droit de citer à l’occasion de ce festival qui mobilise près d’une centaine de bénévoles. Reggae, hardcore, chansons, acoustic songs, le public a l’embarras du choix. Difficile, par exemple, de rester insensible aux sonorités orientales de Jamra ou encore des rythmes de l’électro break beat joué par le collectif Citron vert. Tout est prévu pour accueillir les spectateurs dans les meilleures dispositions. “Un camping est aménagé sur place.” Le confort est peut-être sommaire mais le centre d’intérêt se concentre avant tout sur les deux scènes. Informations utiles et points de réservations disponibles sur le site www.festival.fr.st. I Versé dans le style rock-java, Debout sur le Zinc se produit le samedi 5 sur la grande scène. Cuivres Une autre idée du folklore autrichien L’Union musicale de Jougne organise le 20août à 20heures dans le bâtiment de la Montagnarde des T.P. un concert exceptionnel avec le Mnozil Brass Band. ui dit cuivres autrichiens pense le plus souvent folklore et fête de la bière. Ce groupe viennois tord le cou aux stéréotypes et aux clichés, n’hésitant pas à confronter les traditions à la modernité. “La première fois que je les ai écoutés, j’ai été subjugué par leur virtuosité. Ils proposent un super spectacle de 2 h 30 alliant humour musical et visuel”, explique Christophe Belle, le directeur de l’Union Musicale. Ce brass-band est composé de 7 musiciens qui se sont connus au conservatoire. Ils avaient l’habitude de se retrouver à la table de l’auberge Joseph Mnozil dont ils ont repris le nom en créant leur formation en 1992. Du registre classique et traditionnel des brass bands, ils ont élargi leur répertoire aux musiques nouvelles et au jazz, mariant arrangements traditionnels et compositions propres. “On relève un vrai challenge en recevant une formation d’envergure nationale.” Un pari réussi puisqu’il ne reste plus beaucoup de places disponibles. I Q Rens. : 06 08 56 28 92 DERNIÈRE DÉMARQUE LES HÔPITAUX-N EUFS Folklore Retour sur le plancher des vaches Une fois n’est pas coutume, la traditionnelle descente des vaches joue les prolongations estivales en se déroulant non plus fin août mais le 10 septembre. a plupart des granges du Haut-Doubs ne crouleront pas cette année sous des montagnes de foin. Aussi Florent Paquette ne se prive pas de l’opportunité de laisser ses 45 laitières deux semaines supplémentaires à l’alpage du Gros Balzon où elles résident depuis le 25 mai. Une raison économique qui justifie le décalage au 10 septembre du retour du troupeau à la ferme des Hôpitaux-Neufs. Groupes folkloriques, sonneurs de cloches, cor des Alpes se succèdent toute la journée sur le podium installé près de l’exploitation. Des animations agrémentées de stands artisanaux. Midi et soir, les convives sont invités à déguster des repas servis dans l’espace restauration aménagé pour l’occasion à l’intérieur de l’étable. Moment toujours très attendu, qui attire chaque année des milliers de spectateurs, le défilé débute à 14 heures aux Hôpitaux-Vieux. Vaches ornées de leurs plus beaux atours, bergers costumés à l’ancienne, le cortège accompagné d’une dizaine d’attelages de chevaux comtois arri- L ve aux Hôpitaux-Neufs vers 15 heures sous le regard admiratif de la foule des grands jours. Pour peu que la météo soit clémente, tous les ingrédients sont réunis pour laisser un souvenir impérissable dans les mémoires. Si l’envie de prolonger la fête en musique vous démange, les organisateurs, à savoir l’association Les Montagnards, ont tout prévu avec un bal gratuit animé par l’orchestre Frénésie. I Le défilé, grand moment de cette journée de fête. (photo archive L.P.P.). -50 * % N°1 DU SOMMEIL ! BESANÇON CHATEAUFARINE face à GIFI BESANÇON VALENTIN sous Buffalo Grill 03 81 41 31 00 03 81 53 35 87 * Sur articles signalés en magasin 20 SPÉCIAL ÉTÉ MONTPERREUX Le 4 août à 20 h 30 Faire le plein de bois-énergie Démonstrations de force et promotion de la filière bois-énergie sont au menu du 9ème concours régional de bûcherons organisé le 6 août à Montperreux. necdote révélatrice du rayonnement de cette fête, de plus en plus de jeunes couples profitent de la cérémonie religieuse en plein air pour faire baptiser leur enfant. Célébré à 10 heures, l’office marque le début d’une journée placée sous le signe du bois. L’ouverture du site commence à partir de 10 h 45 sous les sonorités des trompes de chasse. Les Armaillis du HautDoubs font ensuite le spectacle. Une mise en bouche complétée par des démonstrations de sciage au passe-partout, de sculpture à la tronçonneuse, de déchiquetage de plaquettes bois utilisées pour alimenter des chaudières modernes comme celle installée au hameau de Chaudron. “Cette chaufferie à plaquettes fournit de l’énergie à cinq appartements. Elle nous donne entière satisfaction”, indique Jean-Yves Rigolot, le maire. Montperreux projette d’investir en 2007 dans un bâtiment de stockage. L’objectif est d’optimiser au mieux l’exploitation des bois communaux et de tendre vers une indépendance énergétique. “À plus long terme, on envisage d’installer une autre chaudière pour chauffer le bâtiment abritant l’école, la mairie et la bibliothèque.”Après le repas champêtre servi sous l’espace-loisirs, place aux muscles avec le concours régional de bûcherons, le seul organisé dans le Doubs. Les stars de la discipline se départagent sur épreuves à la hache, au passe-partout, à la tronçonneuse, sans oublier les exercices de puissance et de précision. Incontournable, la soupe à bois, recette spéciale bûcherons est prête à la dégustation à partir de 18 h 30. La fête poursuit se termine avec le bal populaire animé à partir de 21 heures par l’orchestre Tequila. À ne pas manquer également à la nuit tombante, le splendide feu d’artifice de proximité. I Jeudi 3 août Saint-Bénigne accueille Du bon usage de l’ensemble Kouban l’eau jurassienne Composé de chanteurs russes et ukraiAncien instituteur passionné des sciences de la terre, Raoul Cop anime une conférence organisée à la Maison de la Réserve sur le thème de l’eau. ans le Jura comme ailleurs, ça fait belle lurette qu’on a oublié l’intérêt, sinon la nécessité d’économiser cette précieuse ressource. Un tour de robinet et voilà qu’elle coule en abondance et s’échappe ensuite avec la même facilité dans le réseau d’eaux usées. Les choses n’étaient pas aussi évidentes il y a de cela quelques décennies. Non pas qu’il soit nostalgique du passé ou porté sur l’écologie pure et dure mais Raoul Cop appartient à cette génération pour qui “l’eau, c’était toujours un effort. Il fallait la remonter dans un puits ou aller la chercher à la fontaine.” Pas question alors de gaspiller l’eau utilisée toujours avec parcimonie et bon sens. “Les gens avaient alors une approche très respectueuse de cette ressource loin d’être inépuisable dans le massif jurassien et son sous-sol karstique.” Sans vouloir jouer les donneurs de leçons puisqu’il profite aussi des avancées techniques et des investissements qui ont permis d’apporter l’eau potable dans la plupart des foyers, Raoul Cop estime qu’il n’est pas inutile d’évoquer lors de cette conférence du 4 août les conséquences environnementales et économiques engendrées par la sur-consommation de l’eau jurassienne. I D niens, ce groupe donne un concert exceptionnel le jeudi 3 août à 20 h 45 dans le cadre du festival Saint-Bénigne. éritable phénomène vocal, l’ensemble Kouban comprend 5 solistes. La puissance de leur voix et la pureté des timbres procurent invariablement à l’auditoire un immense moment de bonheur musical. Il est dirigé par Andréï Kikena formé au conservatoire de Kiev et qui a été chef de groupe des Chœurs de l’Armée Rouge. Intitulé Grandes Voix Cosaques, le concert est consacré aux plus V beaux chants traditionnels russes et aux célèbres voix cosaques qui mettent en valeur les performances du groupe et permettent d’apprécier la virtuosité de Vassili Borys à la balalaïka russe. Un répertoire entraînant et plein de fougue. À signaler également dans le cadre du festival, la prestation de l’ensemble italien Tempo Reale qui se produira le jeudi 17 août à 20 h 45. I Cinq solistes aux puissantes voix slaves. Assurance Santé Frontaliers Optique et Dentaire renforcés Exonération chômage Assistance musclée Vaccination et Médecines douces Hospitalisation en France et en Suisse SANTÉ STRASBOURGEOISE, le contrat santé des frontaliers. Avec votre contrat Santé Strasbourgeoise, vous avez en mains l’assurance maladie la plus adaptée aux besoins spécifiques des frontaliers. Vous bénéficiez également d’un réseau d’agents proches de vous, réputés depuis de longues années pour leur expertise frontalière. Le spécialiste de l’assurance des frontaliers, c’est sûr, c’est votre Agent Azur. Labergement Ste Marie Morteau Gérald VIEY 10, avenue de la Gare Tél : 03 81 69 35 33 Sauge ASSURANCES 20, avenue du Général de Gaulle Tél : 03 81 67 68 10 Pontarlier Villers le Lac Jean-Louis VERNEREY 80, rue de Besançon Tél : 03 81 46 88 66 Florent MOREL 1, rue Saint Jean Tél : 03 81 68 00 70 Le partenaire Santé du 03/2006 - Assurances Mutuelles de France. Société d’assurance mutuelle 7, avenue Marcel Proust, 28932 Chartres Cedex 9. Entreprise régie par le Code des Assurances. A PONTARLIER LABERGEMENT-SAINTE-MARIE 9ème concours 21 22 SPÉCIAL ÉTÉ HOUTAUD HAUTERIVE-LA-FRESSE Un dresseur hors pair Observation de la voûte céleste LABERGEMENT-SAINTE-MARIE Jean-François Pignon, Le tour des Sensibilisation au de retour au Festi’Cheval constellations maraudage naturaliste Les 12 et 13 août à l’hippodrome du Haut-Doubs, Si vous n’allez pas vers la nature, la nature d’été le cheval est roi pour ce grand rassemblement viendra à vous. C’est en substance l’objectif qui attire des milliers de personnes. ean-François Pignon compte parmi les meilleurs dresseurs de chevaux en liberté au monde. Sa prestation au Festi’Cheval 2004 n’avait laissé personne indifférent. Son retour réjouit déjà les organisateurs, toujours soucieux d’offrir un plateau de grande qualité. Le grand cabaret équestre inaugure l’ouverture des festivités le samedi à partir de 20 h 30. Autour du dresseur hors pair, d’autres troupes se produisent : Anthore, Jéhol, les Tornados, les Comtois en folie, Vivot Western Horse, Péguy Monnot ainsi que les éleveurs comtois de la région de Pontarlier-section Arçon. La soirée s’achève avec le bal de J Macadam. Dimanche matin à 10 h 30, les cavaliers se retrouvent à Pontarlier pour le défilé traversant la ville et ralliant le site de la fête aux alentours de midi. Pendant le repas servi sous chapiteau, les acteurs du cabaret équestre assurent l’animation. Une sympathique mise en bouche avant la reprise du spectacle de la veille présenté également à 20 h 30. L’après-midi est consacrée aux courses, parcours du randonneur, autant d’épreuves entrecoupées d’autres intermèdes équestres. Le grand bal gratuit avec Tequila boucle ce 17ème Festi’Cheval. I Rens. 06 63 48 05 68 Les 12 et 13 août à l’hippodrome du HautDoubs, le cheval est roi. SEPTFONTAINE Événement national, la Nuit des Étoiles se déroule le 5 août à l’observatoire de la Perdrix située sur la commune d’Hauterive-la-Fresse. e rendez-vous étoilé associe les plaisirs d’un accueil campagnard, des projections vidéo et l’observation commentée de la voûte céleste. “Le public est accueilli à partir de 19 h 30 dans le cadre d’un buffetbuvette au cours duquel seront projetés deux films”, indique Christian Dumont de l’Astro-club qui organise cette soirée avec l’association La Festiv. Le premier s’adresse aux enfants en les invitant à découvrir le système solaire. Le second présente les 12 constellations du Zodiaque. À partir de 21 h 30, les participants ont droit à une explication commentée du ciel. “Au niveau de l’observation visuelle, on fait le tour des principales constellations d’été. On part de la Grande Ourse, puis on poursuit avec la Petite Ourse et d’autres comme celle du Cygne, de l’Aigle, du Dauphin sans oublier le Grand triangle d’été formé de Vega, Deneb et Altaïr. On les appelle les Belles d’été.” Un fond musical accompagne la soirée qui s’achève vers minuit par un petit feu d’artifice. I C d’une nouvelle forme d’animation mise en place depuis cet été à la Maison de la Réserve. es petits du grèbe huppé munément “maraudage” réside ingèrent des plumes pour dans sa mise en application effecéviter qu’une arête de pois- tuée directement sur le terrain. son ne vienne leur perforer “On va à la rencontre de personnes l’estomac. Les océans et les mers qui ne s’intéressent pas forcément abritent plus de 97 % des réserves à la nature qui les entoure” dit-il. d’eau de la planète. L’assèchement Pas du genre à rabattre le chaland des marais engendre non seule- à la manière d’un crieur de foire, ment une raréfaction de la biodi- Florian utilise d’autres astuces en versité inhérente aux milieux installant une lunette ornitholohumides mais augmente égale- gique, en délimitant une petite zone d’observation autour ment les risques d’inondation de façon impor- Très en vogue d’une plante ou encore en suspendant un ruban tante. dans les reproduisant la répartiOn en apprend des tion des eaux à la surfachoses en rencontrant Florian qui a choisi d’ins- grands parcs ce du globe. Autant d’atepédagogiques qui taller son petit atelier américains. liers interpellent le passant naturaliste au bord de et servent de support à l’ancienne gravière attenante au lac de Remoray. Ce jeu- de courtes séquences d’animation ne animateur en cours de forma- ajustées suivant de l’attention de tion effectue actuellement un stage l’auditoire. à la Maison de la Réserve. Il expé- Cette animation insolite fonctionrimente une technique très en vogue ne tous les après-midi de l’été de dans les grands parcs américains 14 heures à 16 heures “En cas de et qui consiste à capter l’attention pluie, on se replie à l’intérieur de des gens en leur proposant diffé- la Maison de la Réserve.” I rents exercices d’observation et de sensibilisation à la nature. L’oriRens. 03 81 69 35 99 ginalité du procédé appelé com- L VALLÉE DU DESSOUBRE Trois formules 500 mètres de long Séquences karting Le grand vol en tyrolienne géante Le circuit de l’Enclos propose diverses possibilités de s’initier ou se perfectionner seul, en famille ou en groupe aux sensations du kart. En piste. Consolation s’ouvre remière formule, la location individuelle pour des séquences de 10 minutes ou plus. Les enfants de 7 à 10 ans pilotent des mini-karts. À partir de 10 ans, place à des engins plus puissants qui tournent comme les premiers sur la piste loisirs. Après 16 ans, il est possible de conduire des Rotax de 125 cm3 sur le circuit compétition. “On organise des stages de pilotage. D’une durée de 2 heures, la séance comprend plusieurs briefings sur les notions de pilotage, et règles de sécurité et de conduite”, indique Carole, chargée de promouvoir les activités du site. P Les groupes comprenant au minimum 12 personnes peuvent opter pour la formule challenge disputée en version express ou formule 1. La différence porte sur les modèles de kart et la piste utilisés. La seconde option se déroule sur la piste de compétition avec des Rotax Max. Quel que soit le challenge choisi, il intègre tous les ingrédients d’une course : accueil, briefing pilotes, essais libres et chronométrés avant la course de 10 ou 15 tours. Le tout s’achève par le podium, remise des prix et pot de l’amitié. Bonne chance. I Renseignements au 03 81 49 55 44 Ce trophée européen réunit 250 jeunes d e 13 à 16 ans. aux nouvelles sensations ludiques avec la plus longue tyrolienne de France. Un surprenant voyage aérien. n optant pour cet équipement aussi spectaculaire qu’innovant, la FonLe dépaysement est garanti. dation du Val de Consolation poursuit un programme de valo- minute pour effectuer toute la lienne est de 14 ans. On acceprisation à triple vocation : spi- descente”, indique Yvan Perrin te les enfants à partir de 8 ans rituel, culturel et touristique. de la société Altaïs qui exploi- sous réserve qu’ils descendent Cette démarche se traduit par te cet équipement ouvert tous avec l’un des parents.” des circuits de randonnée, des les jours de 10 heures à Depuis la roche Sainte-Catherine, le retour s’effectue à pied. 17 heures. expositions estivales et des espaces muséo- Environ une Pour certains, s’élan- “On peut remonter au point de cer implique de sur- départ pour une autre descengraphiques. La tyrolienne participe à minute pour monter quelque te ou rejoindre le parking du appréhension vite Restaurant de la Source où stal’agrément ludique et effectuer dissipée par le spec- tionnent les véhicules.” Cette pédagogique du site. paysager offert petite marche permet de découD’une longueur de 500 toute la tacle aux candidats au fil vrir depuis le sol le parcours mètres, ce qui en fait ce point de vue survolé précédemment. I la plus longue du gendescente. de mobile. “On fournit re en France, elle relie Site tyrolienne : la falaise de l’ancien château le matériel nécessaire à l’exerà la roche Sainte-Catherine. cice. L’âge minimum requis 03 81 43 50 13 “Il faut compter environ une pour emprunter seul cette tyro- E SPÉCIAL ÉTÉ ESCAPADE 23 Belvédères Diversité paysagère en terre jurassienne Pour qui sait prendre le temps de l’observer, le Haut-Doubs et ses environs offrent d’innombrables points de vue, tous plus splendides les uns que les autres. Aperçu. Belvédère des deux lacs Le Mont d’Or Bienvenue au sommet du département du Doubs. À 1 463 mètres d’altitude, une vue à couper le souffle. De l’Ouest au Nord-Ouest, le panorama découvre les plis de la montagne jurassienne. Vers le Sud-Ouest et le Sud, c’est le lac de Joux dominé par la Dent de Vaulion. Sur l’autre versant en bordure de la falaise surplombant le site de Piquemiette, on distingue les sommets suisses du Suchet, de l’Aiguille de Baulme et du Chasseron. Par beau temps, au-delà du plateau suisse, la vue s’étend jusqu’à la chaîne des Alpes du Mont-Blanc sur la droite jusqu’aux Alpes bernoises et au massif de la Jungfrau. Accès : Au centre des Longevilles-Mont d’Or, prendre une route passant derrière le centre Espace Mont d’Or et montant en forêt puis dans les alpages. Après la Grangette, rejoindre le parking d’accès au sommet. Juché sur un promontoire rocheux à l’extrémité du val englobant les lacs de Remoray et SaintPoint, le site ombragé mérite le coup d’œil. Il est situé dans l’axe des deux plans d’eau dominés au loin par la montagne du Larmont. On distingue facilement le village de Labergement-SainteMarie sur la droite. Accès : Depuis Labergement-Sainte-Marie, suivre la D. 437 en direction de Mouthe. Après le petit pont de l’Haut, quitter la départementale 500 mètres plus loin pour une route forestière sur la droite signalant l’accès au belvédère. La roche Sarrazine À 1 175 mètres d’altitude en bordure du plateau des Fourgs, ce belvédère domine le hameau de Montpetot et offre une jolie perspective sur la cluse de Joux, point de passage transjurassien incontournable gardé depuis des siècles par le Fort de Joux et son vis-à-vis le Fort Mahler construit entre 1844 et 1851. Accès : Avant d’entrer aux Fourgs, tourner à gauche puis à droite devant un transformateur situé face à l’entreprise Eurofen. 1 km plus loin, prendre à nouveau à gauche en suivant le balisage G.R. 5 menant au point de vue. Le belvédère du Moine Un crochet par la somptueuse vallée de la Loue s’impose. D’ici, on surplombe avantageusement les gorges de Nouailles où la Loue prend sa source. Au fil de la rivière s’engrènent les villages de Mouthier, Lods, Vuillafans… Accès : Depuis Pontarlier, prendre la R.N. 57 direction Besançon. Quitter la Nationale pour partir en direction d’Ornans. Au hameau de La Main, suivre la D. 41, passer Ouhans et continuer jusqu’à l’intersection avec la D. 376 qui vous mènera à Renédale puis au parking du belvédère. BULLETIN D’ABONNEMENT Offrez ou offrez-vous " Je m’abonne à La Presse Pontissalienne : 1 an (12 numéros) = 18€ au lieu de 21,60€, soit 18€ A 2 numéros gratuits Bulletin à remplir et à retourner accompagné de votre règlement à l’adresse suivante : La Presse Pontissalienne B.P. 83143 - 5 bis, Grande Rue 25500 MORTEAU CEDEX les 12 numéros au lieu de 21,60€ MES COORDONNÉES (à remplir dans tous les cas) Soit 2 numéros gratuits 1 an - 12 numéros Le journal d’information qui aborde tous les mois les sujets d’actualité du HautDoubs : événements, problèmes de société, actu, sport, vie associative et culturelle, dossier… Abonnement facile et rapide : En application de l’article 27 de la loi du 6 janvier 1978, les informations ci-dessus sont indispensables au traitement de votre commande et sont communiquées aux destinataires la traitant. Elles peuvent donner lieu à l’exercice du droit d’accès et de rectification auprès de La Presse Pontissalienne. Vous pouvez vous opposer à ce que vos nom et adresse soient cédés ultérieurement. Tarifs étrangers et DOM TOM : nous consulter. Nom Prénom N°/Rue Code Ville Adresse de réception de La Presse Pontissalienne (si différente de la vôtre) Nom Prénom N°/Rue Code Ville 24 SPÉCIAL ÉTÉ PAUSE DÉTENTE Du côté des “Troncs de chez Tous” Tranquillité Des coins pique-nique sympa Par les fortes chaleurs estivales, il n’est pas toujours facile de dénicher un lieu ombragé facile d’accès et équipé pour répondre à toutes les envies de pique-nique, de jeux voire de siestes digestives. L’Espace Cessay Les cerfs sika du Rondé Entre Levier et Villeneuve-d’Amont, ne manquez pas de faire une pause à la maison forestière du Rondé. Situé en bord de route, l’endroit est facilement identifiable avec son parc à cerfs sika qui contribue à l’attrait des lieux disposant par ailleurs d’une importante aire de jeux et de pique-nique. Situé sur la commune de Frasne, cet ancien domaine agricole a fait l’objet d’une belle réhabilitation. Accueillant et convivial, l’endroit est équipé d’un espace de jeux pour enfants, d’un terrain de boules et d’une aire de pique-nique qui complètent le parcours sportif et le sentier pédagogique. Pour s’y rendre, il suffit de suivre la signalétique installée à l’entrée de Frasne en venant de Pontarlier. Nom prédestiné pour ce lieu-dit forestier situé sur les hauteurs de Malbuisson. Pour s’y rendre en voiture depuis l’office de tourisme, il suffit de suivre le balisage du circuit V.T.T. n° 6. Après la fontaine, tour- ner à gauche dans la rue des Sorbiers. Suivre ensuite la route goudronnée qui monte le plus à gauche en direction de la forêt. Après un grand virage à gauche, vous parviendrez à l’endroit désiré. GRÉSARD MALBUISSON Soldes d’été jusqu’à -40% PRODUITS RÉGIONAUX, CHARCUTERIE E T F U M É S D E M O N TA G N E sur articles signalés en magasin FABRICATIONS ARTISANALES Animaux sélectionnés à la ferme chez les éleveurs locaux afin de garantir des charcuteries fumées, fabriquées selon la tradition. 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Galerie de portraits. “En le voyant, je me suis dit que c’était là” C hanteur lyrique écossais, Stuart Patterson s’est installé l’été dernier dans une maison à Chaon. Dans quelles circonstances le ténor a-t-il découvert la région ? Et pourquoi vouloir s’y établir ? Si l’Écosse reste son pays d’origine, Stuart Patterson vit à Paris depuis 24 ans. “Je n’étais plus en phase avec le rythme de la capitale. Paris est devenue une ville stressante.” Un état d’esprit propice au déménagement provincial, d’autant que l’artiste cherchait à se rapprocher de la personne avec qui il partage son existence et qui vit à Lausanne. “Il y a 3 ans, je suis venu chanter à l’opéra de Besançon. J’en ai profité pour faire un tour dans le Haut-Doubs. C’était au mois de février et j’ai découvert le lac Saint-Point complètement gelé. En le voyant, je me suis dit que c’est là. Ce qui me plaît, c’est ce côté sauvage encore bien préservé. J’apprécie également le climat assez proche de celui des terres écossaises.” Ayant ainsi trouvé un jardin où planter son baluchon, il ne lui restait plus qu’à dénicher un toit. “J’ai laissé mon nom dans une agence en précisant qu’on cherchait quelque chose à restaurer. On a la chance d’avoir des voisins sympas, le quartier est calme.” Stuart retourne rarement à Paris. Il s’y rend pour ses obligations professionnelles. “En général, je passe la moitié de l’année dans des hôtels. Pour moi, c’est vraiment génial d’entendre uniquement des cloches de vaches.” I Le ténor écossais se sent particulièrement bien dans le cadre paysager du lac. G ELLIN 20 ans de fidélité estivale au camping de Saint-Point L e lac reste toujours un haut lieu de pratique piscicole. Claude Faivre s’adonne à ce loisir depuis 40 ans. Cet ancien électricien a commencé par traquer le brochet et la perche du côté de Malbuisson. Avec son copain Bernard Kordylas, le comédien pontissalien, ils passaient une bonne partie de l’été dans une caravane près de la plage Barthelet. En 1986, les deux compères migrent au camping de Saint-Point. Chacun investit alors dans sa propre caravane, histoire d’éviter tout problème de cohabitation entre un pêcheur levé aux aurores et un comédien plutôt porté sur les grasses matinées. “Ça nous permet de recevoir nos familles respectives”, explique Claude Faivre qui a choisi une toute petite caravane où lui seul peut dormir. Son épouse, ses Chaque soir, Roland Pfaadt et son épouse ont le privilège de savourer le coucher de soleil sur le lac. D’une rive à l’autre, toujours la même fascination Assis sur la droite, Claude Faivre reçoit régulièrement des copains pontissaliens et notamment son ami de toujours Bernard Kordylas qui passe également l’été à Saint-Point. enfants et petits-enfants viennent passer une journée en sa compagnie mais repartent le soir venu. “Je vis à SaintPoint du 1er mai au 30 septembre. Ici, je me sens presque chez moi et peut-être même plus qu’à Pontarlier.” Si Bernard Kordylas loge à l’entrée du camping, Claude Faivre a choisi un emplacement plus discret, “Aux Lavaux”, comme se plaisent à lui rappeler les Pontissaliens qui lui rendent visite. La vie au camping, c’est aussi des copains, des retrouvailles avec d’autres campeurs habitués des lieux. Quand il n’est pas sur sa barque, Claude parcourt les sentiers de randonnée alentour. Une vie au grand air qu’il ne changerait pour rien au monde. I B oulanger-pâtissier à Pontarlier, Roland Pfaadt apprécie les charmes du lac depuis sa plus tendre enfance. “En 1963, mon père Michel a racheté la première maison construite en 1904 à Port-Titi par l’un des pionniers à savoir Maurice Maire-Sébille.” Un choix justifié par un goût prononcé pour la pêche. Cette passion fut transmise au fiston. Il se souvient encore de parties de pêche mémorables. “En 3/4 d’heure, on arrivait à rapporter 1,5 kg de perches. Au fil des ans, on a vu la situation se dégrader de façon alarmante. J’approuve les projets comme celui de la voie verte mais je pense qu’il serait urgent de s’occuper des problèmes de pollution” juge-t-il. Si Port-Titi profite des premiers rayons solaires, le hameau est privé du coucher de soleil. “C’est la chose qui me manquait le plus. Avec mon épouse, on s’est toujours promis de construire une maison sur l’autre rive.” Un rêve concrétisé en 2000 par une jolie résidence avec vue imprenable. En été, Roland et son épouse effectuent quotidiennement les déplacements entre Pontarlier et Chaon. L’hiver, les séjours se limitent aux week-ends. “Après des journées de travail bien remplies à la boulangerie, c’est un vrai bonheur de pouvoir se détendre dans un tel environnement.” I Diversification Des bougies colorées faites manuellement Exploitant une location de skis et de patins à glace à Gellin, Jeannine Robbe voulait compléter son activité. Depuis mai, elle fabrique des bougies. P Un outil tranchant découvre les superpositions de couleurs as encore référencé dans les guides touristiques locaux, cet atelier est désormais accessible aux visiteurs qui peuvent venir observer tous les après-midi les différentes étapes d’un processus de fabrication au demeurant très artisanal. “On part d’un simple bloc de paraffine dans lequel est déjà placée la mèche de la bougie”, indique Jeannine Robbe qui a investi dans une machine de trempage. Elle comprend plusieurs compartiments remplis de paraffine colorée avec différents pigments et maintenus à une température variant entre 54 °C et 60 °C. Tenant d’une main le bloc en question, la maîtresse des lieux effectue ensuite les trempages en fonction des couleurs désirées. “En moyenne, on réalise entre 30 et 40 bains par bougie” dit-elle. Parvenue au résultat escompté, elle suspend alors l’objet devant elle, s’installe sur un plan de travail. Puis à l’aide d’un couteau, elle inci- se la matière encore tendre de Belges qui proposait égalepour modeler à sa guise le bloc. ment des stages pour dévelopPeu à peu, les superpositions per leur activité. Ils sont donc de couleurs éclatent au grand venus ici à Gellin m’initier jour. Avec un autre outil équi- durant une semaine. Ils ne forpé d’une lame recourbée, elle ment qu’une seule personne par peaufine la mise en forme dans région pour éviter tout risque le détail. L’opération s’achève de superposition.” par un ultime trempage neutre Cette activité complémentaiqui consolide l’ensemble. “Au re s’intègre dans les statuts de la société de besoin, on incruste une figurine ou Les superpositions location. Les bougies sont un médaillon”, commercialisées poursuit Jeannine de couleurs sur place ou à la Robbe qui termidemande de ne l’exercice en éclatent au particuliers à la tranchant la base grand jour. recherche d’un de la bougie pour cadeau original lui donner un fond pour un baptême, un anniplat. L’œuvre restera pendue versaire ou tout autre événequelques heures, le temps de ment festif. Après avoir partirefroidir avant d’être vernie. cipé aux Violons d’Ingres de Il faut compter une vingtaine Labergement-Sainte-Marie, de minutes pour une bougie. Jeannine Robbe sera présenLe client a le choix entre six te le jeudi 6 août aux journées tailles de bougie et une ving- artisanales de Malbuisson. I taine de déclinaisons colorées. “J’ai découvert cet artisanat au cours d’un séjour au Cap Rens. 03 81 69 23 24 d’Agde. Il s’agissait d’un couple Mouthe - région des lacs 26 JOUGNE En bref… Téléthon Le village-Téléthon de la Communauté de communes du Larmont se tiendra les 8 et 9 décembre à Pontarlier. Balades L’office de tourisme de Métabief, Malbuisson et Les Fourgs propose une nouvelle édition de ses deux cartes de circuits balisés du secteur. Avec les circuits de randonnée pédestre et les circuits V.T.T. En vente 3 euros dans les lieux publics. Karting La coupe de France F.F.S.A. aura lieu les 18, 19 et 20 août au circuit de l’Enclos à Septfontaine. 70 pilotes sont attendus, dont Paul Menier qui défendra les couleurs franccomtoises. Renseignements au 06 82 06 92 06. Valdahon Les deux magasins Leclerc et Mr. Bricolage de Valdahon préparent chacun un projet d’extension de leur surface commerciale. La C.D.E.C., la commission départementale d’équipement commercial, se prononce sur ces projets fin juillet. VALDAHON 1 100 camions par jour La sécurité mise à mal entre les Tavins et la Ferrière La nouvelle signalisation routière mise en place par la D.D.E. fait bondir les riverains. Elle ne résout en rien les bouchons interminables aux heures des frontaliers. Une aberration de plus dans ce feuilleton routier au long cours. vec plus de 1 100 pas- les matins les automobilistes sages par jour, le tra- qui se rendent à leur travail. fic poids lourds à la Les camions, qui attendent frontière de La Fer- l’ouverture de la douane pour rière-sous-Jougne est désor- les formalités de passage, mais supérieur à celui enre- créent une interminable file gistré à la grande douane de d’attente. Avant ces changeGenève-Bardonney ! Sans ments de signalisation, la compter les voitures particu- situation était particulièrelières, dont des milliers de ment dangereuse : les autofrontaliers qui passent tous mobilistes passaient la ligne les matins la frontière pour blanche pour doubler la file se rendre à leur travail dans de camions dans la descente, empruntant de le canton de ce fait la deuxièVaud. Pour les riverains, les Les automobilistes me voie monCelle-ci a semaines d’été pressés empruntent tante. été récemment ne sont donc qu’un petit un itinéraire “bis”. supprimée, il ne subsiste qu’une répit avant le seule voie monrush de l’automne et la rentrée des fron- tante et une voie descendante, sauf dans les 400 derniers taliers. La nouvelle signalisation hori- mètres où une voie est réserzontale instaurée par la D.D.E. vée aux camions. “Cette pordans les centaines de mètres tion est largement insuffiprécédant la douane sont loin sante, déplore Thierry Labriet, de résoudre les problèmes d’en- le président de l’association gorgement que déplorent tous Vivre au pied du Mont d’Or. A Cela aurait été plus simple de démarrer cette voie réservée aux camions à hauteur des Tavins et d’utiliser une partie du parking de Piquemiette comme zone-tampon pour les camions. La décision prise de supprimer la deuxième voie montante n’était pas idiote car ça a eu comme conséquence de faire ralentir les voitures qui remontent sur les Tavins. Mais on aurait dû créer deux voies descendantes, dont une uniquement réservée aux voitures particulières. C’était logique et cela ne nécessitait aucune modification de la chaussée. Au final, la situation a empiré” ajoute le représentant de cette association qui compte désormais plus de 250 adhérents. Conséquence de cette nouvelle situation : les automobilistes pressés empruntent un itinéraire “bis” par le hameau de La Ferrière, et ce, malgré l’interdiction décidée par la mai- Thierry Labriet préside l’association Vivre au Pied du Mont d’Or. Pour lui, la voie réservée aux camions est beaucoup trop courte. rie de faire le détour par le hameau entre 6 heures et 7 heures du matin. “Un enfant a été renversé très récemment dans La Ferrière où deux voitures peuvent à peine se croiser. Cet accident aurait pu être dramatique” ajoute M. Labriet. Actuellement, le dialogue entre l’association et la D.D.E. est rompu. Visiblement, les personnes en charge de ce délicat dossier restent sourdes aux propositions des riverains, propositions qui pourtant, semblent frappées au coin du bon sens. J.-F.H. Valdahon - Vercel Boom de l’immobilier Pour répondre à la demande, Valdahon prépare deux nouveaux lotissements Deux lotissements, de sept et trois hectares, devraient voir le jour dans les années à venir. À Valdahon, la demande de terrains à bâtir est toujours aussi forte. e dernier lotissement est passé de 3 à 5,50 euros le de Valdahon, baptisé m2 avant viabilisation. Pour “Vie neuve 2006” et ses poursuivre son expansion, la 44 parcelles - de 700 à ville prévoit la construction de 1 250 m 2 - ne devrait com- deux nouveaux lotissements, mencer à être commercialisé de sept et trois hectares chaqu’à l’automne. Mais sur sa cun, au Sud-Est de la comliste d’attente, la mairie a déjà mune dans les trois prochaines enregistré 73 demandes. Quant années. La collectivité a déjà à celui de “L’âge du four”, il ne acquis la moitié des parcelles reste qu’une parcelle sur la concernées. Alors que la comcinquantaine de mune est en pleine départ qui n’a pas Dans le révision de son plan été attribuée. “Ce qui est bien, c’est que prolongement local d’urbanisme (P.L.U.) - le P.D.A.D., nous n’avons même pas à faire de publi- des grandes plan de développement et d’aménagecité pour trouver surfaces ment durable, doit preneur. On sent présenté le qu’il y a une forte existantes. être 7 septembre et le pression”, sourit P.L.U. entre en phaStéphane Dequiot, le directeur des services de la se de concertation -, elle vient de classer 48 hectares au Sud mairie. Valdahon continue d’attirer de Valdahon, entre le futur une population nouvelle. tracé de la déviation et l’agConséquence, le prix des ter- glomération actuelle, en zone rains a quasiment doublé et d’aménagement différé. Ce qui L En bref… Pour Stéphane Dequiot, directeur des services de Valdahon, “uniquement pour maintenir notre population à 5 000 habitants, il nous faut 30 logements nouveaux chaque année.” permet à la commune d’utiliser son droit de préemption pour réaliser des opérations locales ou constituer une réserve foncière. La municipalité envisage de la consacrer principalement à de l’habitat, mais aussi à proximité de l’entrée Ouest de Valdahon en zone commerciale, dans le prolongement des grandes surfaces existantes. “Uniquement pour maintenir notre population à 5 000 habitants, il nous faut 30 logements nouveaux chaque année. Comme notre objectif est d’avoir une légère croissance de la population, on vise plus 50 logements. Mais nous ne vou- lons pas étendre trop la ville et on essaye de densifier le centre”, note Stéphane Dequiot. Au centre, la ville mise ainsi sur le petit collectif. D’ici la fin 2007, 80 logements ainsi que des locaux commerciaux devraient voir le jour rue de la Gare. S.D. Information La Communauté de communes Frasne-Drugeon a inauguré le vendredi 7 juillet son Point information tourisme situé au 3, rue de la Gare à Frasne. Il sera ouvert tout l’été. Documentation variée sur le Doubs et le Jura et conseils personnalisés. Le programme estival est varié : mercredis d’accueil avec cours de cuisine, art floral, découverte des plantes médicinales… suivis le soir d’une présentation et dégustation de comté et d’un repas à la ferme de Cessay, visites hebdomadaires des tourbières de Frasne, de la fromagerie… Renseignements au 03 81 89 86 46. Lycée Le lycée Xavier Marmier envisage à la rentrée de septembre 2007 de mettre en place un nouveau B.T.S. par la voie de l’apprentissage, “comptabilité et gestion des organisations” (C.G.O.). Théâtre Du 27 au 30 juillet, la communauté de communes Frasne-Drugeon organise la deuxième édition du festival de l’Eau Vive, festival de théâtre qui se déroule dans le théâtre en plein air de Bannas. Renseignements au 03 81 49 88 84. Frasne - Levier - Jura voisin BIANS-LES-USIERS 27 Dimanche 6 août Un dimanche à ferme sous le signe des énergies renouvelables Sur le canton de Levier, ce rendez-vous entre les agriculteurs et le grand public a lieu sur l’exploitation tenue par les frères Bertin. Ils ont investi dans une chaufferie à bois déchiqueté utilisée à des fins agricoles et domestiques. es énergies renouvelables pour une agriculture durable.” À l’heure où le coût des énergies s’envole, le thème de cette journée est plus que jamais d’actualité. Associés en G.A.E.C. sur une exploitation de 450 000 kg de quotas laitiers, Henri, JeanMarie et Michel Bertin misent sur le bois-énergie en installant une chaudière au bois déchiqueté. D’une puissance de 100 kW, elle est alimentée par un dessileur et une vis posés au fond d’un silo d’alimentation d’un volume de 50 M.A.P. (mètre cube apparent plaquettes). La matière première provient du broyage de rondelles de scie- “D M IGNOVILLARD rie et du bois de nettoyage de de séchage de fourrage en balles jeunes plantations forestières. rondes qui est opérationnel “On adhère à la C.U.M.A. des depuis mai dernier. On a opté Nobles Pratiques qui réalise la pour cet équipement car on fait prestation de broyage. En plus du foin jeune, récolté assez tôt de sa propre consommation, le et qui présente plus de risques de fermentation. G.A.E.C. produit D’où la nécessité de des plaquettes desLe système de le sécher quand les tinées à la vente”, conditions sont trop indique Henri Berséchage de humides ce qui est tin. La chaudière est fourrage en souvent le cas en juin.” connectée à un réseau de chaleur balles rondes. Cette installation est composée de 34 de 300 mètres chauffant les maisons des trois bouches de ventilation sur lesfrères et celle d’un voisin. Elle quelles sont empilées les balles produit l’eau chaude sanitaire de foin sur deux niveaux. La de la laiterie, des habitations circulation d’air est assurée par et maintient la laiterie hors gel un ventilateur. “On associe deux en hiver. “Une partie du réseau techniques complémentaires. de chaleur alimente le système L’air froid circule d’abord dans 5 semaines de travaux Lazzeroni à la pointe de l’innovation Reconstruire du neuf sur de l’ancien, tel était l’impératif à respecter par l’entreprise Solacobois qui œuvrait pour le compte de la scierie Chauvin. n août 2004, un incendie avait sérieusement endommagé l’un des bâtiments qui abritait le séchoir à bois, une raboteuse et un ruban horizontal à la scierie Chauvin. Le challenge consistait à refaire une nouvelle structure par-dessus l’ancienne “pour ne pas pénaliser la production”, indique Fabrice Chauvin, l’un des dirigeants de cette scierie qui transforme annuellement 45 000 m 3 de grumes. Plusieurs candidats s’étaient manifestés et c’est finalement l’entreprise Solacobois de Baume-les-Dames qui a pris le marché. “On a refait toute la partie bois”, précise Thierry Traxer, commercial chez Solacobois. S’appuyant sur une structure poteau-béton, la charpente est composée d’arbalétriers en lamellé-collé cintré. Chacune des pièces pèse environ 4,5 tonnes. L’hiver 2005-2006 particulièrement rude a retardé le lancement du chantier. “Si on voulait toucher le solde de l’assurance, il fallait que le bâtiment soit complètement fermé dans les deux ans. Pour gagner du temps, on a opté pour une couverture et un bardage en tôle E isolée. C’est plus rapide à poser”, end comme ce fut le cas lors du démontage de ce qui restait de poursuit Fabrice Chauvin. l’ancien bâtiment. Commencé en mai, le chantier était Chacune des Comme quoi on peut aller vite et réaliser achevé cinq semaines plus tard. pièces pèse du beau travail, “à condition de pouvoir Pour tenir les délais, les ouvriers de Sola- environ 4,5 compter sur des bons ouvriers prêts à tracobois, une équipe tonnes. vailler un peu plus de trois personnes que d’habitude quand en moyenne, ont mis les bouchées doubles, n’hési- les circonstances l’imposent”, tant pas à travailler le week- conclut Thierry Traxer. Le bâtiment en bois de 27 x 50 mètres s’appuie sur une structure poteau-béton. Un dispositif de séchage du fourrage combinant un préchauffage solaire et une batterie d’eau chaude reliée à la chaudière à bois déchiqueté. un double plafond assurant le préchauffage solaire en soustoiture. Il passe ensuite dans une batterie d’eau chaude reliée au réseau de chaleur et positionnée au-dessus du ventilateur. Cette batterie sert d’échangeur pour réchauffer l’air insufflé sous le fourrage. Avec l’un ou l’autre procédé, le gain de température avoisine 6 °C.” Le 6 août, les visiteurs auront le loisir de découvrir toutes ces innovations. Présentation de la ferme, de l’atelier de porcs fermiers, possibilité d’assister à la traite du soir figurent au programme des activités. D’autres animations sont proposées : piscine à foin, circuit de tracteurs à pédales, atelier cuir… Un service restauration est assuré midi et soir. Une occasion de déguster une spécialité de Bians-les-Usiers : la Valnapatate, sorte de morbiflette préparée à la sauce locale. F.C. Renseignements : 03 81 38 24 12 PUBLI-INFORMATION Le Century 21 Golf Tour fait étape aux Étraches Dimanche 3 septembre, le golf des Étraches servira de cadre à cette compétition organisée conjointement par les agences Century 21 de Pontarlier, Métabief, Champagnole, Valdahon et Morteau. Du sport et surtout de la convivialité. ancé en 1999, le Century 21 Golf Tour regroupe 27 compétitions dispersées sur toute la France. Ce championnat est ouvert à tous les golfeurs quel que soit leur niveau. Il se dispute à partir de 8 h 30 selon la formule “Scramble à 2” en privilégiant ne des séances d’initiation programmée dans l’après-midi et encadrées par des moniteurs diplômés”, indique Pierre Gelin et Patrick Goursolle, propriétaires des agences. Quant à ceux eux qui ne manifesteraient pas le désir de s’initier, ils sont comme les autres cordialement conviés au cocktail de remise Une journée placée sous le signe des prix, servi vers 19 heures au club-house du sport et de la bonne humeur. ainsi qu’à la soirée dansante agrémentée d’un buffet dînatoire qui clôture une journée placée tout au long du parcours le meilleur coup réasous le signe du sport et de la bonne humeur. lisé par les deux partenaires de chaque équipe. Pour les golfeurs chevronnés, c’est l’occasion de participer à un événement tourné vers la convivialité et richement doté avec plus d’une vingtaine de lots (Lancel, Carré Blanc, Wilson…). Les meilleures équipes de chaque épreuve décrochent une qualification à la finale nationale du Century 21 Golf Tour qui se déroulera à la Baule, le 8 octobre au Golf Lucien Barrière. “Dans l’après-midi se tient un concours de précision sur le Par 3. Cette compétition participe aussi à la promotion de ce sport accessible à tout âge et qui offre l’intérêt de se pratiquer dans un cadre particulièrement agréable et naturel comme c’est le cas aux Étraches. Aussi, nous proposons à nos partenaires qui souhaitent se familiariser avec cette discipli- L La page du frontalier 28 VALLÉE DE JOUX Une vingtaine d’emplois La clinique du Müesli relance le tourisme L’ancien hôtel des Bains, au Pont, au bord du lac de Joux, va être transformé en clinique de médecine naturelle par le petit-fils du docteur Bircher, l’inventeur de la recette du Müesli. La vallée de Joux espère ainsi doper son secteur touristique, encore peu développé. ue plongeante sur le lac de Joux, l’ancien hôtel des Bains, sur la commune du Pont, longtemps laissé à l’abandon, vit une seconde jeunesse. Dans les mois qui viennent, il doit être transformé en clinique de médecine naturelle. Un projet de 8,4 millions de francs suisses (5,6 millions d’euros) porté par Andreas Bircher, le petit-fils du docteur BircherBenner. Loin d’être un inconnu en Suisse, le médecin avait été notamment l’inventeur de la recette du célébrissime müesli au début du siècle dernier et chantre d’une approche diététique dans la médecine. La clinique de son petit-fils se place dans sa continuité. “Notre objectif, c’est de faire un pont entre la médecine traditionnelle et la médecine naturelle, principalement la diététique. Il y a beaucoup de médecins qui ont une pratique traditionnelle de la médecine et qui ont aussi une réflexion sur d’autres approches. C’est dans l’air du temps. La médecine arrive aujourd’hui à des situations qui sont difficiles d’approfondir”, explique Jean-Luc Piguet, le directeur du futur établissement. Pour le moment, seuls les trois pre- V miers étages de l’hôtel devraient être relancer le secteur touristique, encoaménagés pour accueillir 20 lits. Dans re peu développé. “On compte vraiun second temps, les trois derniers ment sur l’impact touristique de cetétages devraient à leur tour être réha- te clinique. Par son intermédiaire, ce bilités, pour porter la capacité totale sont une centaine de personnes qui de la clinique à 110 lits. Les travaux viendront au Pont pour se faire soide la première tranche, selon le direc- gner. Pour le moment, il n’y a pas sufteur de la clinique, devraient être ache- fisamment d’infrastructures de séjour, le lac de Joux est fréquenvés fin juillet. Mais aucuIl faudra té, mais par des touristes ne date n’est fixée pour français qui ne logent l’ouverture de celle-ci, inidébourser jamais en Suisse”, note-ttialement prévue en juin à la mairie du Pont, où puis à l’automne 2006. “Car entre 150 et on on espère que l’arrivée de le recrutement et la formation des personnels n’est pas 240 euros. la clinique permettra “de trouver d’autres débouchés” encore achevé. Mais dès la fin août, nous devrions accueillir un dans le tourisme. séminaire de médecins. Et le cabinet Le projet de clinique doit aussi créer médical fonctionne déjà deux mois”, une vingtaine d’emplois dans l’immédiat, et près de 70 à termes. Jeanse justifie Jean-Luc Bircher. Destiné à soigner des maladies chro- Luc Piguet se veut lui optimiste. “Il niques “difficilement soignées par la y a un intérêt soutenu pour cette médemédecine classique”, l’établissement cine. Le nom de Bircher, ses principes vise une clientèle internationale et sont connus. On a déjà une demanaisée. Pour une nuit dans la clinique de soutenue de gens qui s’intéresse à Bircher, il faudra débourser entre cette approche”, affirme le directeur qui a déjà “enregistré des pré-réser150 et 240 euros. Pour la vallée de Joux, largement vations.” industrielle, le projet du docteur Bircher est vu comme une aubaine pour S.D. L’hôtel du Pont, construit au début du XXème siècle, doit prochainement devenir une clinique de médecine naturelle. L’ACTU DU MOIS Pour voyager : La carte européenne d’assurance maladie Forum Transfrontalier Emploi, 2e pilier, assurance, formation, VAE, fiscalité…. Vous êtes travailleur frontalier ou vous envisagez de le devenir, pour répondre à toutes les questions que vous vous posez concernant ces différents thèmes et d’autres encore, la Maison transfrontalière européenne organise, un Forum transfrontalier le : Samedi 23 septembre 2006 Salle des Fêtes – Morteau 9h-12h30/13h30-17h – Entrée libre & gratuite Des stands seront tenus par des professionnels afin de répondre au mieux à vos interrogations. Deux conférences seront également données sur le 2e pilier (9h30 & 14h30) et le statut du frontalier (11h & 15h30). Participants au forum :Azur assurances, e-job (agence de placement suisse), Crédit agricole, Unia (syndicat suisse), Groupement transfrontalier européen, Caisse Cantonale Neuchâteloise, d’Assurance Chômage, Service de l’emploi du canton de Neuchâtel, Fédération, Romande des Consommateurs, GRETA du Haut-Doubs… RENSEIGNEMENTS AU 03.81.68.55.19 À PARTIR DU 16 AOÛT. Depuis le 1er juin 2004 existe en France la carte européenne d’assurance maladie dont le but est de faciliter l’accès aux soins médicaux lors d’un séjour temporaire en Europe. C ette carte ou, à défaut, le certificat provisoire de remplacement, peut être utilisée dans l’ensemble des Etats membres de l’Union européenne ainsi qu’en Islande, au Liechtenstein, en Norvège et en Suisse. La carte européenne d’assurance maladie n’est pas délivrée de façon automatique, une demande de la part des assurés est nécessaire auprès de la Caisse Primaire d’Assurance maladie dont ils dépendent (CPAM). Cependant, elle ne s’adresse qu’aux personnes relevant du régime général de Sécurité sociale. Sont donc concernés les frontaliers et les membres de leur famille au bénéfice de la CMU (couverture maladie universelle). Dès lors, les frontaliers assurés auprès d’un régime privé n’ont pas accès à cette carte. Ce document remplace les anciens formulaires et notamment le fameux E 111 utilisé par les touristes. Cette carte facilite les déplacements en garantissant un accès direct aux soins médicaux devenus nécessaires et ce, sans démarche administrative préalable, quel que soit le motif du déplace- ment (week-end, vacances, études, stages, détachement professionnel). Les prestations médicales sont fournies d’après la législation et les modalités du pays de séjour ; à titre d’exemple, si vous êtes dans un Etat où l’accès aux soins médicaux est gratuit, vous en bénéficiez également. La carte européenne d’assurance maladie est individuelle et nominative. Chaque membre de la famille doit avoir sa propre carte, y compris les enfants de moins de 16 ans. Les seules informations personnelles qu’elle contient sont les nom et prénom du titulaire de la carte, son numéro d’identification personnelle et sa date de naissance. Elle ne contient pas de données médicales. Elle est valable un an et est gratuite. Hasna CHARID Juriste Groupement Transfrontalier Européen Antennes de Morteau et Pontarlier DISCO Vacances SALLE VOIR FAIT EINE A S E R P A EL , LA MAD RATEZ COMBLE E N T. N IE REV PASSAGE PROUST E EUXIÈM D N O S S PA La Madeleine PROUST fait le u d r u o t Monde À PONTARLIER + FRAIS DE RESERVATION POINTS DE VENTE 33€ Jeudi 5 octobre 2006 - 20h30 Espace Pourny PONTARLIER RENS. GROUPES ET C.E. : TÉL. 03 81 44 29 78 FRASNE : Maison Presse Turberg La Rivière Fleurie LES HÔPITAUX-NEUFS : Maison presse Ferrand PONTARLIER : Virgo Music Starter, Tabac Presse Robbe LEVIER : ATAC MORTEAU : Office du tourisme, C’est à Dire RÉSEAU FNAC, GÉANT, CARREFOUR, LECLERC RÉSERVATION PAR TÉLÉPHONE AU 08 92 69 70 73 Économie - commerce 30 PONTARLIER Ouverture en décembre Laborier migre aux Grands-Planchants C e mouvement concerne en premier lieu le magasin de peinture ouvert en 1992 dans la rue Jean Mermoz et qui sera transféré dans un nouveau bâtiment en cours de construction entre l’entreprise BEC et les vérandas Saillard. “Ce déménagement répond au besoin de proposer maintenant aux clients un véritable showroom. Comme l’immeuble de la rue Jean Mermoz ne nous appartient pas, ce n’était pas opportun d’investir dans une location. En plus, on a eu la chance de trouver l’une des dernières parcelles encore dispo- nibles aux Grands-Planchants”, pas toujours le temps de les explique François Perret, le conseiller, ils préfèrent nous les envoyer directement au gérant de la société. L’aménagement d’un espace magasin.” d’accueil avec exposition des Le chantier aux Grands-Planproduits intéresse la clientèle chants a démarré ce printemps habituelle des peintres en bâti- et devrait aboutir prochainement. “On va ment et de plus Cette société attendre la fin de en plus de partil’été pour commenculiers qui réalisent eux-mêmes pontissalienne cer à déménager. L’ouverture se fera ce type de travaux. “Les coûts fondée en 1921. probablement au de construction sont devenus 1er décembre.” D’une surface tellement élevés qu’ils préfèrent d’environ 900 m2, le bâtiment attendre un peu avant de s’oc- comprend deux niveaux, le cuper de l’extérieur de leur mai- second abritant les bureaux, son. Les professionnels n’ayant une salle de réunion et du stoc- kage. Une nouvelle avancée pour cette société pontissalienne fondée en 1921, reprise par François Perret en 1989 et qui est également implantée sur Besançon et Dole. “L’ensemble réunit une équipe de 14 salariés dont la moitié sur les deux magasins pontissaliens.” I Un bâtiment situé entre BEC et les vérandas Saillard. PONTARLIER La formule pack appliquée aux costumes a rue Sainte-Anne diversifie son attractivité commerciale avec l’installation depuis le 2 juin d’une boutique Men & Co. Implanté en région parisienne, ce fabricant et distributeur de prêt-à-porter masculin se développe depuis quelque mois en franchise. “C’est le premier magasin ouvert en province”, indique Patrick Gaboreau, ancien cadre dans l’industrie reconverti dans le commerce. L’enseigne Men & Co se sin- L gularise par un concept unique en France, celui des formules packs comprenant des ensembles costume-chemisecravate à prix unique. Elle s’appuie également sur le principe du “one-stop-shopping” qui consiste à réunir vêtements, chaussures et accessoires sur le même point de vente. “On se positionne sur un créneau de gamme intermédiaire permettant de proposer des produits à la mode, de bonne qualité, à des prix abordables. I Men & Co est ouvert du mardi au jeudi de 9 h30 à 12h et de 14h à 19h et non-stop le vendredi et samedi de 9h30 à 19 heures. À nos lecteurs À partir de ce numéro, et après deux ans de stabilisation, le prix de La Presse Pontissalienne subit une légère augmentation, passant à 1,90 euro. Cette majoration n’est que la répercussion des augmentations successives du prix du papier et des coûts d’impression. Merci de votre fidélité. Économie LEVIER 31 5 millions d’euros de chiffre d’affaires Philippe Lhomme : “Nous n’avons pas à souffrir de la concurrence européenne” En 2005, avec trois autres associés, Philippe Lhomme a repris l’entreprise F.C.F. Grands Travaux. Dans le même temps, la société a changé de dénomination pour devenir France Clôture Environnement (F.C.E.). Son gérant dresse un premier bilan d’une activité en mutation. a Presse Pontissalienne : France Clôture Environnement s’inscrit-elle dans la continuité de F.C.F. Grands Travaux ? Philippe Lhomme : Nous sommes positionnés sur le même créneau. Notre activité est double. D’un côté, nous sommes spécialisés dans l’installation de L clôtures le long des autoroutes, des routes à grande circulation comme les 2 x 2 voies, la ligne T.G.V. ou autour des sites industriels. De l’autre, nous sommes en mesure d’assurer les aménagements paysagers en bordure des autoroutes ou encore de répondre à des chantiers d’aménagement de berges. L.P.P. : Vous évoquez la ligne à grande vitesse, est-ce que le chantier du futur T.G.V. est de bon augure pour votre entreprise ? P.L. : En effet, demain cette ligne à grande vitesse devrait nous assurer 5 à 6 ans de travail. Philippe Lhomme et Frédéric Dole, deux des trois actionnaires de F.C.E. PONTARLIER L.P.P. : Votre clientèle est donc faite uniquement de professionnels. Et le particulier ? P.L. : Cela fera peut-être l’objet d’un développement futur. Pour l’instant, 80 % de nos chantiers sont des marchés publics. Nous voulons diminuer cette proportion. L.P.P. : Vous rayonnez sur une grande partie de la France. Allez-vous continuer à étendre votre zone d’intervention ? P.L. : Nous sommes en effet présents sur les 3/4 de la France. Mais notre stratégie désormais est de se recentrer sur l’Est, en travaillant sur la Franche-Comté, la Bourgogne, l’Ain, les deux Savoie et le Sud de l’Alsace. péennes sur les marchés autoroutiers explique aussi votre repositionnement ? P.L. : Non, nous n’avons pas ou très peu à souffrir de la concurrence européenne sur le territoire français. Je dirais qu’elle s’exerce sur la Lorraine et l’Alsace où l’on voit parfois des entreprises belges intervenir L.P.P. : Qu’est-ce qui explique ce chan- sur les chantiers. gement de stratégie ? P.L. : On constate simplement L.P.P. : Avez-vous en projet de pasqu’il y a moins de grands chan- ser la frontière pour décrocher des tiers autoroutiers en prévision. marchés en Suisse ? C’est aussi de plus en plus dur P.L. : J’y pense car nous sommes, de trouver du personnel qui c’est vrai, coincés contre cette accepte de partir en déplace- frontière qui nous bloque dans ment pendant de longues notre rayon d’action. durées, d’où la nécessité de réduire notre champ d’action. L.P.P. : Vous allez donc rester sur Nous allons donc chercher Levier. Quels sont vos projets pour d’autres marchés. Récemment, valoriser ce site ? F.C.E. est intervenu sur une P.L. : Nous sommes en train de section de l’A 89 entre Cler- construire un bâtiment pour mont-Ferrand et Bordeaux et stocker du matériel. a assuré un renouvellement de clôture sur l’A 36. Tous chan- L.P.P. : Combien de personnes tiers confondus, nos équipes employez-vous ? posent en moyenne 300 km de P.L. : Nous sommes 48 salariés. clôture par an. Nous sommes Nous avons embauché six percapables de mettre en place sonnes depuis que mes associés 2 km par jour. À Levier, l’en- et moi avons repris la société. treprise dispose d’un stock per- Notre chiffre d’affaires est de manent d’approvisionnement 5 millions d’euros en 2005, il de 150 000 euros, ce qui nous devrait passer à 5,5 millions permet de répondre dans l’ur- d’euros en 2006. I gence à des chantiers. sionnels qui veulent protéger leur site de travail, qu’il s’agisse d’une carrière ou d’une concession automobile. Ce qui fait notre force est que nous sommes pratiquement les seuls dans la région à proposer ce double service de pose de clôture et d’aménagement paysager. L.P.P. : Est-ce que ce repositionnement géographique s’accompagne aussi d’une diversification de l’activité ? P.L. : C’est juste. L’objectif est de se spécialiser dans l’installation de portails motorisés et dans tous les systèmes de contrôle d’accès tels que les bornes escamotables ou les barrières. F.C.E. a du retard dans ce domaine. Nous voulons développer également la maçonnerie paysagère pour pouvoir intervenir sur des programmes de rénovation urbaine. Le but de ce positionnement est de se tour- L.P.P. : La concurrence et en particuner davantage vers les profes- lier celle d’autres entreprises euro- Propos recueillis par T.C. Industrie pétrolière Thévenin-Ducrot gagne du terrain sur l’autoroute Le distributeur d’énergie pontissalien vient de décrocher la concession de nouvelles stations-service autoroutières. Il saisit cette opportunité pour moderniser l’image d’Avia. L e 1er janvier 2005, les concessions sont arrivées à échéance pour 63 stations-service réparties sur l’ensemble du réseau autoroutier français. Conformément à la réglementation, les sociétés autoroutières ont donc procédé à un vaste appel d’offres pour attribuer ces installations à des prestataires de service pour les 15 prochaines années. Thévenin-Ducrot, le distributeur d’énergie indépendant, un des deux dépositaires de la marque Avia en France, s’est naturellement placé sur les rangs. Résultat des courses, il gagne quatre stations-service supplémentaires, ce qui lui en fait 16 au total, dont un bi-côtés. À l’échelle nationale, ce sont désormais 34 stations qui battent pavillon Avia sur 345 référencées. La marque arrive en cinquième position des enseignes les plus représentées sur l’autoroute après Total (107 stations) Shell (54), Esso (48) et BP (37). Viennent ensuite Agip avec 25 stations, Carrefour (23), Leclerc (10) et Dyneff (7). Pour Nico- Parmi les aires autoroutières dont a las Ducrot, président de Thévenin- hérité Avia, il y a celle d’Écot située Ducrot Autoroutes, le bilan des appels aux portes du pays de Montbéliard d’offre est une réussite. “C’est excel- sur l’A 36. Cette ancienne station BP lent. Avec Carrefour et Leclerc, nous va être entièrement repensée et réamésommes les seuls à avoir gagné de nou- nagée au prix d’un investissement de velles stations. Tous les autres en ont 7 millions d’euros. À terme, elle sera la station modèle d’Avia sur le terriperdu” reconnaît-il. toire. C’est un concentré C’est la preuve selon lui que la stratégie d’Avia qui consis- “L’autoroute d’architecture, d’utilisation des énergies renouvelables, tait à apporter une nouvelle perception de la station- est une vitrine de services divers et innovants, qui doivent faire d’elservice aux sociétés autoroutières s’est révélée essentielle.” le la station idéale. L’ensemble du concept est payante. C’est aussi le signe que Thévenin-Ducrot parvient petit revu pour apporter de nouvelles presà petit à moderniser l’image “cam- tations au client tant du côté de la pagnarde” d’Avia. “Nous ne renions boutique que de l’espace restauration. pas nos bases. Au contraire, on veut “La pause carburant n’est pas la prioconserver cet ancrage dans la rurali- rité numéro un des automobilistes qui té qui nous est propre. Mais nous vou- s’arrêtent dans une station” constate lons également montrer que nous Nicolas Ducrot. D’où l’importance de savons faire autre chose. À mon sens, soigner les prestations annexes. l’autoroute est une vitrine essentielle Pour la boutique et la restauration, dans cette démarche” poursuit l’en- le distributeur d’énergie s’est associé à des professionnels de chacun de ces trepreneur. Avia veut faire de la future aire d’Écot à côté de Montbéliard, sa vitrine. deux secteurs. Pour la boutique, il est désormais partenaire de l’enseigne Casino-Vival, et pour la restauration il collabore avec deux prestataires. Il s’agit de Sogeres (filiale de Sodexho) qui a mis en place le concept “Kilomètre Café” dont le premier établissement sera inauguré fin 2006 à Monaco. Enfin avec le Groupe Bertrand, Thévenin-Ducrot développe le concept “Bert’s café” ou le café contemporain, moderne et soigné. “Sur l’aire d’Écot, nous allons donc offrir trois types de restauration, une salle de réunion, un espace d’exposition, ou encore un centre de lavage, ce qui n’existe pas encore dans les stations autoroutières. Ce site voit passer chaque année plusieurs millions d’automobilistes. L’aire est donc un bon moyen pour communiquer et faire passer des messages à condition que ce soit bien fait” annonce Nicolas Ducrot. En 2010, 2011 et 2012, de nouvelles concessions arriveront à terme sur l’A 7 et l’A 8, des axes stratégiques. Thévenin-Ducrot veut être prêt à cette échéance pour décrocher de nouvelles stations en avançant sur la table des négociations l’aire d’Écot, son principal atout, reflet de sa capacité à innover. I T.C. … r a p t n a s s a p n E e é n a l P La M UNICIPALITÉ 230 habitants Contre une urbanisation trop rapide Sérieusement touchée par la tempête, la commune a été contrainte de limiter ses investissements à quelques opérations d’embellissement du village et de rénovation des bâtiments publics. ncien scieur, Michel réseaux secs… En projet figuSaget le maire est re le renforcement du réseau bien placé pour mesu- d’eau potable. rer l’impact de la tem- La Planée comptait 208 habipête de 1999 sur le budget. tants en 1999. Ce chiffre Autrefois considérée comme atteint aujourd’hui 230. “Une une riche commune forestiè- révision de la carte commure (270 ha de forêt), La Pla- nale est actuellement en cours. née a sévèrement été touchée L’opération permettra de libéen se retrouvant avec rer environ 4 ha de terrains 26 000 m3 de chablis sur les constructibles. On estime que bras. “Selon l’O.N.F., cela équi- c’est largement suffisant car vaut à une perte de récolte de on ne veut pas d’une urbanisation trop rapide.” 15 années. Il faudra Village où il fait bon une centaine d’années pour reconsti- Balcon des vivre, La Planée jouit d’une exposituer la forêt. ÉviMonts du tion enviable. Elle demment, ce n’est pas portait autrefois le sans conséquences Jura. qualificatif de Balfinancières.” con des Monts du Même si les cours du bois ont fortement diminué, Jura. Depuis le haut du vilun tel volume génère néan- lage, on bénéficie d’une vue moins quelques recettes. Cet imprenable sur tous les somargent, complété par des sub- mets, du Chasseron au Mont ventions, a permis de réaliser Tendre en passant par l’Aidiverses opérations : rénova- guille de Baulme, le Suchet, tion de la mairie, du secréta- le Mont d’Or et la Dent de Vauriat, de la salle des fêtes, créa- lion. tion d’un lotissement de 6 Le village a conservé son caracparcelles, enfouissement des tère agricole avec 5 exploita- A M UNICIPALITÉ par F.C. Un village à l’honneur 32 Michel Saget doit gérer les conséquences de la tempête qui a détruit l’équivalent de 15 années de récolte. tions. Il abrite encore une scierie, une société de travaux forestiers et de déneigement, une photographe, un caveau de vin du Jura et un centre de vacances. “Les enfants vont ARTISTE Premier ouvrage Un double regard sur les trésors de la nature jurassienne Photographe installée depuis 1998 à La Planée, Dominique Moreau vient de sortir son premier ouvrage photographique. Une série de clichés surprenants, commentés par des amoureux du Jura connus ou inconnus. ublié par Néo Éditions, “Jura, des lumières et des hommes” se distingue des ouvrages régionalistes s’articulant en chapitres thématiques ou relevant d’une démarche historique, géographique, culturelle ou encore touristique. “Ce livre est avant tout ouvert sur la beauté des choses. Il marque l’aboutissement de nombreuses années de recherches paysagères et humaines menées sur le Jura franco-suisse”, explique l’auteur. Originaire de Champagnole, Dominique Moreau a d’abord suivi des études littéraires avant de s’orienter vers la photographie à partir de 1995. Elle apprécie tout autant la beauté intrinsèque de la nature jurassienne que l’attachement que lui vouent certains de ses habitants. Pour illustrer ses visuels, elle a sollicité les témoignages de célébrités, à l’instar de l’aérostier Bertrand Piccard, de globe-trotters locaux, de spécialistes des paysages agraires et d’autres P personnages attachés à ce territoire : agriculteurs, historiens, expatriés, artistes… “Tous apportent un témoignage passionné et passionnant. Chaque maillon contribue à donner une image de la culture jurassienne au sens large du terme. Mon rôle consistait à mettre en valeur cette trame. C’est un livre pour faire rêver et vagabonder le lecteur tout en attirant son attention sur la richesse du patrimoine environnemental”, explique Dominique Moreau dont la démarche photographique se rapproche volontiers d’un certain Yann Arthus-Bertrand. Ce premier ouvrage en appelle d’autres. La photographe humaniste travaille actuellement sur un projet sur le lac Saint-Point avec des textes de Joël Guiraud, le conservateur du musée de Pontarlier. “J’ai très envie de m’engager davantage dans l’édition” confie-t-elle après cette première expérience livresque. I Dominique Moreau apprécie le Jura franco-suisse dans toute sa plénitude paysagère et humaine. à l’école au groupe scolaire d’Oye-et-Pallet qui réunit également Les Grangettes et Malpas. Ils disposent d’une aire de jeux aménagée près du terrain de sport.” I 230 habitants Des agriculteurs fabricants de produits laitiers Les yaourts Pagnier font partie intégrante des spécialités du HautDoubs. Ils sont produits depuis 30 ans à La Planée dans la ferme exploitée par Robert et Frédéric Pagnier. es deux frères se sont lancés dans cette aventure à l’époque où ils ont choisi de s’associer en G.A.E.C. sur la ferme parentale. “On a créé une S.A.R.L. pour les produits laitiers. L’objectif était de valoriser le prix du lait en apportant de la diversification dans nos activités.” Une bonne idée synonyme d’importantes contraintes qui s’ajoutent à celles qu’impose déjà la production laitière. “Il y a belle lurette qu’on ne compte plus nos heures de travail”, concède Frédéric. Les deux associés sont à la tête d’une exploitation de 400 000 kg de quotas laitiers. Un tiers de la production est L Chez les Pagnier, Robert s’occupe plus spécifiquement de la ferme, laissant à Frédéric la fabrication et la livraison des produits laitiers. transformé en yaourts, flancs dessert, restaurants et aussi chez des particrème et fromage frais. 300 000 yaourts culiers. “La production varie en foncnature et aromatisés aux fruits sor- tion du nombre de consommateurs tent chaque année de l’atelier mis aux présents dans la région. Les pics d’acnormes il y a une dizaine d’années. tivité correspondent aux périodes de vacances”, poursuit FrédéLes deux frères se sont réparti le travail tout en Des tournées ric. Pour répondre à la demande de certains clients, étant capables de se suppléer suivant les besoins. sur tout le il commercialise également du comté, morbier, mont d’or Frédéric s’occupe de la laiterie et Robert de la ferme. Haut-Doubs. et des œufs. Malgré d’alléchantes pro“Je fabrique un jour sur deux. Le lendemain je pars en livrai- positions, les deux frères n’ont jamais sons.” Des tournées sur tout le Haut- voulu passer le cap supérieur en déveDoubs, dans les grandes surfaces, cré- loppant l’atelier en conséquence. Après meries, fromageries ayant un point des années de labeur, on a peut-être de vente au détail, centres de vacances, envie de penser à autre chose. I Un village à l’honneur R ENCONTRE 33 Un héritage familial Le réalisateur québécois qui renoue avec ses racines James Dormeyer, dont l’arrière-grand-mère était une fille Laresche, a hérité de la maison familiale qu’il a restaurée pour venir y séjourner quelques mois par an. Un retour aux sources pour ce réalisateur parti travailler au Québec sur Radio-Canada. ujourd’hui âgé de 70 ans, James Dormeyer semble visiblement ravi d’occuper la maison de ses ancêtres. Même s’il l’a rénovée avec goût, il a pris soin de conserver ici un escalier, là une cheminée aux lourdes pierres, là encore un ensemble de crucifix. Autant d’éléments qui évoquent celles et ceux qui ont vécu ici dans cette ferme construite en 1802. Une présence confortée par la galerie de portraits suspendue dans la cage d’escaliers. “Mon père Serge Dormeyer était originaire de Saint-Dizier, en Champagne. Il a appris le métier de garçon boucher à Pontarlier. C’est là qu’il a rencontré sa future épouse, en l’occurrence ma mère. Ma grand-mère était originaire de La Planée. C’était l’une des deux filles de Marie Bourgois née Laresche.” A H ISTOIRE James n’a jamais vécu dans cette maison. Il réaliser des films sur la construction de grands se souvient de quelques séjours passés quand barrages nord-américains.” Une expérience il était enfant. Il grandit à Saint-Dizier puis qui lui permet de faire la connaissance d’un monte sur Paris pour entrer à l’Institut des producteur de Radio-Canada, la chaîne d’État du Québec. Nouveau tournant Hautes Études Cinématograqui va finalement l’orienter vers phiques (I.D.H.E.C.). “J’étais dans Fier d’être la réalisation d’émissions musila même promotion qu’un certain Costa Gavras avec qui je suis resFrançais par cales et théâtrales. “Le Québec est devenu mon pays d’adoption mais té en contact.” Le jeune cinéaste effectue ses premes racines. je suis fier d’être Français par mes racines. Je tiens à ce que mes miers reportages à l’armée. Affecté en Afrique Noire au titre de la coopération, enfants les connaissent aussi.” il devient correspondant des actualités fran- À La Planée, James a renoué des liens avec çaises. C’est là qu’il rencontre le cinéaste- des amis d’enfance. Aujourd’hui en retraite, ethnologue Jean Rouche. “En voyant mon il compte bien profiter plus souvent de la intérêt pour les documentaires, il m’a conseillé région. “Il y a en en Franche-Comté une gend’aller à Montréal. Faute de pouvoir entrer à tillesse, une douceur de vivre, un accueil qu’on l’office national du film, j’ai commencé par ne retrouve nulle part ailleurs.” I BOIS Stèle commémorative Sous le regard de ses ancêtres, James Dormeyer se plaît à respirer le passé, assis dans l’auguste escalier. Cinq ouvriers L’affaire de La Planée Marché croissant et marges décroissantes Au printemps 1944, un maquis s’implante sur la commune. Il connut une fin tragique marquée par l’exécution d’une résistante : Marie-Hélène Wuilleumier. Henri Brulport, entre le tableau représentant son père et le portrait de Marie-Hélène Wuilleumier. histoire locale, c’est l’af- est démantelé par la Gestapo. faire d’Henri Brulport. En 1944, Lagarde reçoit l’ordre Ancien sous-officier bles- de gagner Prémanon afin d’y sé pendant la guerre, il a tra- créer une école de cadres desvaillé chez Peugeot-Sochaux tinée à structurer les maquis avant de prendre sa retraite locaux. Du Haut-Jura, ce à La Planée où ses parents maquis se déplace ensuite près étaient venus s’installer en de Remoray puis s’établit à 1926. Henri a écrit plusieurs partir de mai 1944 sur La Plafascicules sur l’histoire du vil- née, au lieu-dit la Citerne. Cette unité regroupe une lage. “Au titre des vingtaine de membres anciens F.F.I. de Pontarlier, j’organise tous Tuée d’une dont cinq jeunes filles. les ans la cérémonie balle à bout Marie-Hélène s’occupe du ravitaillement commémorant la mémoire de cette portant. et des liaisons avec la population. héroïne de La Planée. Je me suis investi dans cette Quelques jours avant l’affaire mission car je suis la dernière de La Planée, un des maquipersonne à lui avoir serré la sards est capturé par des douaniers. Remis à la “Feldgenmain.” Enseignante à Paris, Marie- darmerie” de Pontarlier, il Hélène Wuilleumier entre très avoue l’emplacement du camp tôt dans la Résistance. Elle de La Planée. Le 15 juillet 1944 intègre le réseau du colonel vers 17 h 30, un convoi de solLagarde spécialisé dans le ren- dats allemands et ukrainiens seignement. Ce groupement arrive au village. Après une L’ première échauffourée au cours de laquelle un jeune réfractaire est touché aux jambes, le détachement poursuit sa progression vers le camp. L’assaut désordonné de l’ennemi permet aux maquisards de s’enfuir. Touchée au côté gauche, MarieHélène parvient à rejoindre ses frères d’armes. Ils confectionnent un brancard pour la transporter mais, pour des raisons qui ne seront sans doute jamais élucidées, ils abandonnent la victime en compagnie d’une autre femme, Scarlett. Les deux malheureuses sont finalement encerclées. Le chef du détachement donne l’ordre de ramener Scarlett à la citerne et d’exécuter sur le champ Marie-Hélène, tuée d’une balle à bout portant. Une stèle ainsi qu’un ex-voto sont installés depuis sur les lieux du drame. I Installée sur la route de Malpas, la scierie Saget n’a d’autre choix que d’importer des grumes suisses pour résister à la concurrence. e bois n’est pas moins cher en Suisse, vaise image. C’est très difficile de trouver des seulement leur offre correspond mieux gens motivés”, poursuit le scieur qui peine à à nos besoins. Ils présentent les lots en recruter du personnel même en étant prêt à le bord de route alors qu’en France, pour un volu- former. me identique, je dois passer cinq jours à visi- Cette pénurie de main-d’œuvre est d’autant plus navrante que l’activité ne manque ter les lots sur pied puis une journée pas. “On traverse une période euphoà la salle des ventes de Levier. Ça fait beaucoup de temps dépenser pour Pas les seuls rique. Personnellement, je n’avais jamais vécu ça depuis 20 ans.” Le marrien”, justifie Fabrice Saget qui achète la moitié de sa matière première à vouloir se ché de la construction en pleine expansion explique cette situation florisde l’autre côté de la frontière. Depuis 1995, il a repris les rênes d’une partager le sante. Les scieurs locaux ne sont hélas pas les seuls à vouloir se partager le affaire familiale créée par son grandgâteau. gâteau. Équipés d’unités de producpère Armand en 1947 puis transmition sans commune mesure avec les se à ses deux fils aînés qui l’ont remise à leur deux frères cadets Michel et Joseph, scieries locales, Allemands, Belges et Scandile père de Fabrice. Cette petite scierie trans- naves sont aussi de la partie. “Ils nous concurforme annuellement 6 000 m3 de sapin et épi- rencent directement sur nos principaux procéa en produits de charpente et de couvertu- duits que sont les bois de charpente. Impossible re. “On a déjà procédé à plusieurs dans ce cas d’augmenter les prix de sciage. Inveragrandissements et on projette d’investir dans sement, les coûts de transformation sont pris un bâtiment de stockage. L’essentiel de l’acti- pratiquement de 15 euros du m3 avec la mise vité s’effectue à l’intérieur. Avec la mécanisa- en place des 35 heures et la hausse des assution, le métier a considérablement évolué contrai- rances et des carburants. Les marges se sont rement à l’idée que beaucoup se font encore d’un donc réduites. Il n’est plus possible désormais travail de forçat. On traîne encore une mau- de se louper à 1 ou 2 euros près sur un m3.” I “L Le travail s’est considérablement mécanisé dans les scieries, apportant ainsi des gains de productivité et du confort pour le personnel. Le portrait PONTARLIER 35 “37 ans, dans le désordre” Une autre façon d’apprécier l’échiquier des sports Dans la grande famille des sportifs pontissaliens, Claude Louvrier s’est forgé une belle personnalité. Altruiste, pas forcément obnubilé par la performance, ce pratiquant polyvalent prend toujours autant de plaisir à transmettre ses passions et notamment celle des échecs, un sport découvert sur le tard et qu’il s’attache à promouvoir auprès des jeunes. “37 ans, dans le désordre” - donc 73 ans -, l’homme n’a rien perdu de son humour et de sa volubilité quand il s’agit d’évoquer les sujets qui lui tiennent à cœur. Pendant les vacances d’été ou d’hiver, il apporte volontiers sa contribution à l’opération “À tous sports” en encadrant les ateliers d’initiation aux échecs destinés aux enfants pontissaliens. Les séances affichent toujours complet à la grande joie de l’animateur. Au fil des ans, il développe sa propre méthode d’apprentissage, mélange de bases techniques indispensables et d’approche ludique des diverses stratégies de jeu. “En France, les échecs ont du mal à se démocratiser. Ils ont longtemps été réservés aux élites, aux plus brillants stratèges. En règle géné- À DU 19 JUILLET AU 19 AOUT 2006 cochons”, lance alors l’intéressé qui, de petits boulots en petits boulots, finit par entrer chez Schrader. “J’en ai pris pour 30 ans”, sourit-il. Son pépin physique ne l’empêche pas de pratiquer encore la moto et de s’adonner à plusieurs sports : ski de fond, alpin, planche à voile. “J’ai même enseigné ce sport à d’autres personnes malvoyantes comme Émilie Tabouret qui effectue une brillante carrière handisport.” Assez discret quand il s’agit de se mettre en avant, Claude Louvrier monte tout de suite dans les tours quand on parle photographie. Il a sillonné la région de long en large et accumulé d’innombrables clichés sur les richesses du patrimoine locales : paysages, sources, clochers, villages, tout y passe. Ses photos se retrouvent parfois en couverture ou à l’intérieur de magazines touristiques locaux. De temps en temps, il réalise avec d’autres amoureux de l’image des diaporamas projetés aux vacanciers. Sa silhouette est familière aux Pontissaliens qui le voient régulièrement installer le jeu d’échec de plein air sur la place d’Arçon. “Ce projet a été mis en place il y a 15 ans sous la municipalité Lagier. On déplore quelques dégradations mais dans l’ensemble, il a relativement bien résisté au temps. Plusieurs villes nous ont déjà contactés pour savoir comment on s’y était pris car elles projettent de faire la même chose.” Comme quoi, pas nécessaire d’être un grand maître pour qu’on cherche à vous imiter. I F.C. promo à partir de 10€ le ml (voir conditions en magasin) confectionne à vos mesures dans tous ses tissus, rideaux, dessus de lit, nappes, stores etc… pour transmettre sa passion. Son envie de partager ne se limite pas uniquement aux secrets de l’échiquier. Elle s’explique peutêtre par une enfance assez douloureuse et un corps brisé en pleine jeunesse par un grave accident. Né à La Cluse-et-Mijoux, Claude a eu le malheur de perdre ses parents très tôt. Pupille de la nation, il est élevé par l’un de ses oncles habitant du côté de Remoray-Boujeons. Certificat d’étude en poche, l’écolier plutôt dissipé apprend ensuite la mécanique auto dans un garage à Mouthe. Il revient vivre à Pontarlier. “Après mon service militaire, je souhaitais me mettre à mon compte.” Un objectif rendu impossible suite à un accident de moto qui lui coûtera une amputation du pied et 82 % d’invalidité. “Adieu veaux, vaches Festi confectionne gratuitement vos rideaux dans tous les tissus Renseignez vous en magasin) club affilié à la Fédération et qui se porte comme un charme. “L’effectif s’accroît régulièrement. Aujourd’hui, il y a 52 licenciés dont plus de la moitié a moins de 18 ans. Sur le plan purement sportif, on se désole toujours de voir partir les jeunes quand ils ont acquis un très bon niveau. Ils quittent Pontarlier et vont poursuivre leurs études dans les grandes villes.” Heureusement, le renouvellement fonctionne bien à l’image de ce jeune enfant de 8 ans accueilli l’an dernier et qui au bout d’une année est devenu champion de Franche-Comté en catégorie poussin. “C’est un enfant assez doué. Il n’y a pas de secret, un bon joueur d’échecs est souvent un bon élève.” En période scolaire, Claude Louvrier intervient dans les écoles rale, les gens ont encore peur de s’y mettre. Aussi, il est primordial de ne pas brusquer les choses et surtout les enfants en les assommant de techniques trop élaborées.” Pour sa part, Claude Louvrier s’est intéressé sur le tard à ce sport cérébral. Cherchant des activités pour occuper sa retraite, il entre à la M.J.C. des Capucins à l’âge de 55 ans pour suivre des cours de dessin et intégrer la section échecs. “En étant très disponible, on se retrouve vite pris dans l’engrenage.” Donnant volontiers de sa personne, il prend peu à peu des responsabilités au sein de la structure en se retrouvant au poste de viceprésident. Sa passion des échecs le pousse en 2000 à créer l’association le “Pion-tissalien-Échecs”. Un Claude Louvrier prend toujours autant de plaisir à enseigner les échecs aux jeunes. 16€99 €50 13 + de 990 88,55F le m2 teintes -20% ROSSE À L’APPLICATION POUR PLUS DE PRÉCISION. TOTALEMENT BLANC UNE FOIS SEC -20% sur les stores RS 50 sur mesures concessionnaire : Quads Vénitiens, bandes verticales, enrouleurs, plissées... Perche télescopique 2 m + 1 rouleau complet spécial recharge - réf.600370 91,77F l’ensemble Plus de 990 teintes : Avec la machine à teinter votre teinte personnalisée en 3 minutes Peinture Amstertak brillante et satinée, peintures Exception et murale mate et satinée. Théolore boiseries extérieures, laque antirouille, lasure bois satinée, façades bon état, façades abîmées, façades 100% pliolite… Exemple : Peinture Amsterlak Glycero 10 € 39 16 € 79 27€99 101,87F les 2,5 l soit le litre 2€72 SPÉCIALEMENT CONÇUE POUR FACILITER LA MISE EN PEINTURE DES PLAFONDS. 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Grands Planchands - Face à Citroën 25300 PONTARLIER - 03 81 39 80 30 - www.motocity.fr LES RENDEZ-VOUS DU MOIS D’AOÛT VENDREDI 11 AOUT SOIRÉE + de 50 tee-shirt À GAGNER et de nombreux accessoires... irs Au Planet Lois nale de pour la fi qualifiez-vous E JEUDI 24 AOUT SOIRÉE NC A R F E D E P U O LA C 6 0 0 2 R I S I O L G N DE KARTI + de 50 tee-shirt Forfait de 4 sessions de 10 min à 48€ À GAGNER lunettes de soleil et accessoires... 4 jours de qualifications de 14h à 22h : les 3, 10, 17, 31 août 2006 VENDREDI 25 AOÛT Soirée concert 1 QUALIFIÉ PAR JOUR avec MYSTICLONE (groupe rock local) Restaurant ouvert midi et soir Repas à la carte ou spécialités 8 à partir de G N I L W O Bpartir de €50* à sures s *Chausm prise non co €50 4 G N I T R A K e à partir d S POUR LTES ENFAN S POUR LEES ADULT € 6 12 € 1h tir de 2 E r a p à is UMIÈR et jeud L s T i E d r a N SO Les m ATIONS NIM GAGNEZ AVEC A 1 MAXIMUM DE CADEAUX EN FAISANT DES STRIKES AVEC LA QUILLE DE COULEUR LES GRANDS PLANCHANTS 25300 PONTARLIER Tél. 03 81 38 85 20 www.planet-loisirs.com