COMMENT RECEVOIR
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COMMENT RECEVOIR à la française J ACQ U E L I N E Q U E N E AU SOMMAIRE 8 INTRODUCTION LE DRESS CODE II 28 I L’INVITATION LES VÊTEMENTS ET LES ACCESSOIRES MASCULINS 28 Le costume 30 La chemise Le choix des invités 30 Le gilet 13 Le nombre d’invités 31 La cravate 13 L’invitation 34 La pochette Le « pour mémoire » 35 Le pantalon 12 12 14 15 INVITER RÉPONDRE À UNE INVITATION 15 Accepter 16 Refuser 35 La ceinture 36 Les chaussures 37 L’eau de toilette 38 LES VÊTEMENTS ET LES ACCESSOIRES FÉMININS 38 Suivre ou non la mode 39 Le parfum 40 S’HABILLER POUR UN REPAS 40 Le déjeuner 41 Le dîner 42 Les repas d’affaires 44 LES SOIRÉES 44 Tenue décontractée 45 Tenue de ville 46 Cravate noire 47 Cravate noire, robe longue 47 Tenue de soirée ou cravate blanche 48 CES GESTES QUI NOUS DÉVOILENT 48 À bannir 49 Le regard, miroir de l’âme 49 Les gestes et la marche SOMMAIRE III LE MENU 52 DU CÔTÉ DES HÔTES V L’ACCUEIL DES INVITÉS 100 À L’ARRIVÉE DES INVITÉS 52 Le choix des plats 100 Les présentations 53 Les plats à éviter 102 Les noms oubliés 54 Les personnes au régime 54 Traiteur et plats préparés 103 LES SALUTATIONS 55 Le livre de réception DRESSER L A TABLE IV 58 LA « SALLE À MANGER » 58 Où dresser cette table ? 59 La table et les sièges 60 LA PARURE DE LA TABLE 60 La nappe 61 Les serviettes 62 L’entretien des nappes et des serviettes 64 LE DÉCOR DE LA TABLE 64 Le centre de table 65 Les bougies et flambeaux 66 LES ASSIETTES 68 LES COUVERTS 68 Couteau, fourchette et cuiller 70 Les couver ts à poisson 71 Les couver ts à fromage et à desser t 71 Les couver ts à glace ou à sorbet 90 VERRES ET CARAFES 90 Les verres 92 Le service des vins 92 Les carafes d’eau 93 LES AUTRES ACCESSOIRES 94 LE PLAN DE TABLE 94 Règles de placement 96 Selon le nombre d’invités 103 La poignée de main 105 Le baisemain 106 Le baiser 106 Du voussoiement au tutoiement 107 L’APÉRITIF 109 LES CADEAUX SOMMAIRE VI 112 LE SERVICE À TABLE SE METTRE À TABLE VII 154 MANIÈRES DE TABLE PRÉAMBULES 112 Qui conduit les invités vers la salle à manger ? 154 Comment s’asseoir sur sa chaise 113 Qui s’assied le ou la première ? 155 Que faire de sa serviette 113 Qui commence le ou la première à manger ? 155 Quand commencer à manger 114 À quel moment por ter un toast ? 156 Comment passer les plats 156 Comment rompre son pain 157 Comment goûter le vin 115 LE SERVICE 115 Les différents services 116 La circulation des plats 118 Le changement d’assiette 158 Du bon usage des couver ts 118 Le service du vin 160 La fourchette 120 Le service de l’eau 161 Le couteau 120 Le pain 162 La cuiller 121 COMMENT SERVIR… 158 163 COMMENT UTILISER SES COUVERTS COMMENT MANGER… 121 Le consommé, la soupe et le potage 163 Soupe et potage 122 Le foie gras 164 Huîtres et moules 123 Les viandes et volailles 164 Les crevettes 123 Les crustacés 165 Le poisson 124 Les huîtres 165 Viande et volailles 125 Le poisson 166 Les escargots 125 Le caviar 166 Les œufs 125 Les œufs 167 Les pommes de terre 126 Les escargots 167 L’ar tichaut 127 Les ar tichauts 168 Les asperges 127 Les asperges 168 Les spaghettis 128 La salade 169 La salade 146 Le fromage 169 Le fromage 149 Les fruits 170 Les fruits 149 Les desser ts 171 Le miel et la confiture 172 Le café 150 LA FIN DU REPAS LA CONVERSATION 150 Le café 173 151 Thé et infusions 173 Que dire ? 151 Les alcools 174 Bien s’exprimer SOMMAIRE VIII LE MOMENT DU DÉPART ET LES REMERCIEMENTS IX 188 178 179 LES REPAS D’AFFAIRES L’INVITATION COMMENT ET QUAND PRENDRE CONGÉ ? 188 Le choix du restaurant 189 Pourquoi pas un petit déjeuner ou un dîner ? LES REMERCIEMENTS 190 AU COURS DU REPAS 179 La « lettre de château » 190 L’arrivée au restaurant 180 La car te de visite 191 L’installation à table 181 Téléphone, mail ou SMS 192 Le menu QUELQUES RÈGLES DE CORRESPONDANCE 193 Pendant le repas 194 L’addition 194 Le dépar t 182 182 La formule d’appel ou en-tête 183 La formule finale de politesse 195 184 L’enveloppe 195 185 Le mail ou courriel 196 VOUS ÊTES INVITÉ Quelques règles de base TENIR LA PORTE 196 La por te 197 Les escaliers ou l’ascenseur 197 Sur le trottoir 198 Remerciements 199 Crédits photos INTRODUCTION 8 « Si tu t’attables avec des gens de qualité, ôte ton chapeau mais veille à être bien peigné. Le verre à boire se place à droite ainsi que le couteau à couper la viande, bien essuyé ; le pain à gauche. […] Ne plonge pas le premier tes mains dans le plat que l’on vient de servir : on te prendra pour un goinfre et c’est dangereux. Car celui qui fourre, sans y penser, quelque chose de trop chaud dans la bouche, doit le recracher ou se brûler le palais en avalant. C’est d’un paysan que de plonger les doigts dans la sauce. On prend ce qu’on désire avec le couteau et la fourchette sans fouiller le plat tout entier comme font les gourmets en s’emparant du morceau le plus près de soi. Il est discourtois de lécher ses doigts graisseux ou de les nettoyer à l’aide de sa veste. Il vaut mieux se servir de la nappe ou de la serviette.[...] Poser un coude ou tous les deux sur la table n’est excusable que pour un vieillard ou un malade… » Érasme, De civilitate morum puerilium (La Civilité puérile), 1530 De tout temps, la table fut un observatoire privilégié de l’évolution des us et coutumes de la société. Dès le XVIe siècle, Érasme de Rotterdam s’adresse aux enfants dans La Civilité puérile et, de façon cocasse mais aussi très concrète, nous dépeint des coutumes de table frustes, encore marquées par le Moyen Âge. Dès cette époque totalement empreinte d’humanisme, il souligne l’importance de la politesse, et combien l’ignorance de ces usages peut stigmatiser celui qui les ignore, confirmant, s’il en était besoin, que la connaissance de ces règles apporte aisance et assurance. Cinq siècles plus tard, l’usage premier de la politesse est encore de maintenir une société harmonieuse, sans heurt. Elle procède du beau, de la concorde, de la fraternité. Mais la politesse de l’esprit et celle du cœur, que l’on nous inculque dès notre plus jeune âge, ne peuvent suffire et risquent parfois d’être annihilées par une méconnaissance trop évidente de la « politesse des manières ». Ainsi, la table demeure une cérémonie sociale autant qu’un repas, et peut se transformer en véritable examen, tant la connaissance ou la méconnaissance des règles de savoir-vivre peut opérer, dans certains milieux, une redoutable discrimination silencieuse. INTRODUCTION 9 J’ai tenté par ce livre, tout en dépoussiérant et en simplifiant les règles, de résumer les conférences que je donne régulièrement en France et à l’étranger. À Moscou, par exemple, pour les clients VIP d’une grande maison de luxe française, ou à Beyrouth où j’anime des séminaires exclusivement destinés à des professionnels : cadres bancaires, diplomates, enseignants, militaires, gendarmes, etc. Arrivés à un certain stade de leur carrière, appelés à de nouvelles responsabilités, et ayant tous expérimenté combien la table demeure le vecteur majeur d’urbanité et souvent le passage incontournable pour progresser dans une relation ou une négociation, beaucoup éprouvent le besoin de parfaire leur connaissance de tous les codes du savoir-vivre indispensables à leurs nouvelles fonctions. Et c’est tout naturellement qu’ils se tournent vers l’art de recevoir « à la française » qui demeure pour eux un parangon, un idéal, une référence incontournable. Véritable outil d’intégration sociale, et ascenseur social, le savoir-vivre est un ensemble de conventions partagées du haut en bas de la société française. Ces règles pour s’élever dans la hiérarchie sociale doivent être apprises très tôt pour que des automatismes s’installent, rendant les gestes, les déplacements complètement fluides, naturels. Pas de contorsion, de gestes appuyés, de minauderie ; les manières sont intégrées, digérées, naturellement élégantes. Ce livre se propose de balayer les règles qui s’appliquent aux cas usuels de la vie quotidienne : ce qui se fait, se faisait, se tolère, s’évite et s’interdit. J’y décris les coutumes immuables : invitation, présentation, remerciements, cadeaux… Dans une société en mouvement, où le savoir-vivre évolue et s’adapte, je me penche sur des usages inattendus, apparus dans le sillage des nouvelles techniques, mais aussi du fait de l’évolution de la société et de ses mentalités. La connaissance des codes du savoir-vivre à la française offre à chacun aisance, autonomie, sérénité, dans le respect absolu du bien-être d’autrui. L’Invitation 12 INVITER L’aventure commence par le choix de vos futurs invités. De cet assemblage découlera la réussite de votre réception. Au-delà de l’ âge, de la situation sociale, soyez toujours très attentif aux centres d’intérêt de chacun qui peuvent être, ou non, autant d’occasions de conversations animées. Le Choix Des Invités Appliquez-vous à réunir des personnes qui ont des affinités semblables ou des communautés d’esprit : les échanges se feront spontanément, les conversations s’établiront naturellement sans que vous soyez aux aguets, redoutant le silence pesant de « l’ange qui passe ». Évitez cependant d’asseoir à une même table deux avocats, quatre architectes ou six entrepreneurs et leurs épouses. Les visions antagonistes de leur spécialité ou les rivalités professionnelles ne sont pas les meilleurs garants d’une soirée réussie. Préférez-leur des personnes de métiers différents, mais de même milieu et de même éducation, et gardez-vous d’associer des personnes ayant des avis très tranchés sur la religion, la politique, les mœurs, au risque de ne pas pouvoir maîtriser leurs échanges. À l’exception des repas d’affaires, n’invitez jamais un homme ou une femme sans son conjoint. En revanche, si l’un des époux conviés ne peut pas venir, maintenez l’invitation pour l’autre. L’Invitation 13 Le Nombre D’invités L’Invitation • Un dîner de quatre personnes est parfait pour les conversations et peut être le cadre de débats sur des sujets plus intimes. • Pour une invitation simple entre amis ou intimes, à déjeuner ou à dîner, lancez vos invitations par téléphone, par courriel, ou mieux encore par car te, deux à six semaines avant la date prévue. Proposez toujours plusieurs dates, et dévoilez à tous les noms des autres invités. Si d’aucuns ne connaissent pas cer tains invités, sans faire preuve d’indiscrétion, décrivez succinctement leur situation familiale, leur profession, leurs passions : vous éveillerez ainsi l’intérêt de vos amis pour ces nouveaux arrivants. • Entre six personnes, les échanges peuvent être plus riches, plus variés. Le plan de table est encore simple, et tous les convives peuvent agréablement par ticiper aux débats. • À huit, si votre table est rectangulaire, s’esquisse le problème des convives en bout de table. Leur éloignement entrave les conversations, avec le risque inhérent de dialogues par petits groupes. • À partir de dix personnes, et au-delà, les difficultés s’amplifient. Très vite, il faut envisager de dresser deux tables pour rétablir des échanges soutenus, et accepter que les amphitryons se séparent pour présider chacun une table1. 1. Voir chapitre IV, « Dresser la table », p. 57. Comment faire si… Il est de nombreux cas où les règles sont encore à inventer quant aux invitations. Le chiffre 13… Selon une coutume ancienne on n’assied jamais treize personnes à la même table. Cette superstition remonte à la Cène, le dernier repas pris par le Christ avec ses douze apôtres, et qui précéda son supplice, cer tains redoutent qu’étant treize à une table, l’un des convives ne meure dans l’année. Les Français, et c’est chose heureuse, sont de moins en moins superstitieux, mais il faut néanmoins faire attention au chiffre 13 lorsque vous recevez. Pour l’éviter, n’invitez jamais quatorze personnes, de crainte que l’une d’entre elles ne se désiste. Si par « malheur » votre quatorzième invité se décommande à la dernière minute, et qu’il vous soit impossible d’appeler la bonne copine ou le bon copain pour faire ce fameux quatorzième, ne dites rien en espérant que personne ne s’amuse à compter le nombre de convives autour de la table, car grossier sera le convive qui en fera la remarque. • Comment faire par exemple si, pour un dîner familial, vous devez inviter un couple en instance de divorce, mais qui vit encore ensemble ? Vous devrez adresser l’invitation au couple, quitte ensuite à téléphoner séparément à chacun d’eux. C’est à eux et pas à vous de prendre éventuellement la décision de ne pas accepter de venir. • À qui adresser d’abord l’invitation à un couple qui vit en concubinage ? On adresse le mail à M. X, et le car ton à M. X. et Mme Y. • Et comment inviter Her vé et Thomas, ou Catherine et Nathalie ? Lorsque nous connaissons de longue date le couple, nous sommes au courant de leur façon de fonctionner et savons lequel ou laquelle tient l’agenda du ménage. Mais dans le cas d’un couple dont on a récemment fait la connaissance, à qui envoyer le car ton ou le mail d’invitation ? Faut-il respecter l’ordre alphabétique, le critère de l’âge ? La meilleure solution, comme me le confirmait Pierre Bergé, est d’envoyer deux invitations à l’adresse du couple, ou deux mails bien entendu. Ainsi, tout au long de leur vie en commun, Pierre Bergé et son compagnon Yves Saint Laurent recevaient chacun, à leur même adresse, une invitation personnelle. Pour respecter la traditionnelle alternance homme/femme, il vous faudra inviter les ami(e)s célibataires, du sexe opposé, qui par leur présence rétabliront cet ordre immuable. L’Invitation 14 Le «Pour Mémoire» Dès que vous aurez croisé les liber tés de chacun, confi rmez votre invitation en rappelant la date, l’heure et le lieu s’il est différent de votre habitation ordinaire (à la campagne, dans un parc, sur les quais de Seine ou de Loire…), et mentionnez s’il s’agit d’un événement par ticulier : anniversaire, crémaillère. La semaine qui précède votre réception, envoyez un courriel, ou une car te de visite sur laquelle vous rappellerez : la date, l’heure, les codes d’accès de votre immeuble, suivis ou précédés de la mention « P.M. » ou « Pour mémoire ». • Pour un dîner offi ciel, seule une invitation écrite, voire imprimée, convient. Envoyez-la au minimum un mois à l’avance, en spécifi ant la date, l’heure et la tenue vestimentaire souhaitée, « Tenue de ville » par exemple ; le tout suivi de la mention « R.S.V.P. », « Répondez s’il vous plaît ». • Les personnes qui organisent régulièrement des réceptions font parfois imprimer des invitations sur bristol, en laissant en blanc les détails propres à chaque réception : date, heure, lieu, déjeuner ou dîner, ainsi que l’allure souhaitée : tenue de ville, tenue de cocktail, cravate noire (ou black tie), dinner jacket, cravate blanche. Madame Alexandre W… prie Monsieur et Madame Y de bien vouloir lui faire le plaisir de venir déjeuner [dîner] le ….. à [ou 20 heures] Tenue de ville [Adresse] R.S.V.P. L’Invitation 15 RÉPONDRE À UNE INVITATION Accepter Rien n’est plus désagréable pour une maîtresse de maison que de rester des jours durant dans l’attente des réponses de ses invités. Empressez-vous de répondre en utilisant une carte de visite2. • Souvenez-vous qu’elle se rédige toujours à la troisième personne : Le Comte et la Comtesse de V… vous remercient de votre aimable invitation à dîner, qu’ils acceptent avec plaisir, et vous prient d’agréer… Terminez à chaque fois par des remerciements chaleureux. Ne signez jamais et ne datez jamais. • Si vous entretenez des relations amicales, vous pouvez utiliser la première personne du singulier ou du pluriel. Barrez sur la carte de visite votre nom d’un trait en diagonale et écrivez : Caroline H… Merci pour ton invitation, nous viendrons… Alexandre se joint à moi… Amicalement, Caroline. Chien et chat Si vous avez un chien et que celui-ci vous suit par tout, demandez à vos amis, en répondant à leur invitation, s’il peut vous accompagner. Ils ont peut-être un chat qui suppor tera cer tainement très mal l’apparition de cet hôte inoppor tun. 2. Voir dans le chapitre VIII « Quelques règles de correspondance », p. 182. L’Invitation 16 Refuser Si vous ne pouvez pas vous rendre à une invitation, empressez-vous, dans les vingt-quatre à quarante-huit heures de la réception de l’invitation, d’annoncer à la maîtresse de maison votre empêchement, laissant ainsi toute latitude à celle-ci de contacter immédiatement d’autres amis. Confondez-vous en excuses et trouvez de bonnes raisons à votre refus, car il n’y aura peut-être jamais de nouvelle sollicitation. Si vous décidez d’utiliser votre car te de visite, sous votre nom, écrivez la formule suivante : François et Sophie L… vous remercient de les avoir conviés à votre réception du… et sont navrés de ne pas pouvoir y assister, étant en province ce jour-là. Ils le regrettent vivement et vous remercient de les avoir invités. La tenue à adopter ou : Le commandant et Madame François Y… absents de Paris le…, ne pourront pas être des vôtres. Lorsque vous devez décliner une invitation, considérez cette soirée à laquelle vous ne pouvez participer comme une invitation qu’il convient de rendre, et dans le mois qui suit, conviez vos amis chez vous. En théorie, lorsque la maîtresse de maison lance ses invitations, que ce soit pour un déjeuner ou un dîner, la règle voudrait qu’elle indiquât, par une simple formule, l’ambiance et le style qu’elle compte donner à sa soirée, et la tenue qu’elle vous propose de por ter : « Tenue spor t » pour les repas informels, « Tenue de ville » pour un repas raffiné. Ainsi aver tis, les convives pourraient, en toute connaissance de cause, choisir dans leur garde-robe les vêtements les plus appropriés. Une invitation amicale compor te rarement une indication de code vestimentaire ; cet usage est réser vé aux réceptions données par des institutions, ou aux événements marquants créés par de grandes entreprises. Par modestie, une maîtresse de maison, même à l’occasion d’un repas très soigné avec une table par ticulièrement raff inée, hésitera à ajouter la mention « Tenue de ville » sur son petit mot d’invitation, de même lors de l’envoi de son « Pour mémoire ». C’est donc à vous de vous enquérir auprès d’elle du style de dîner auquel elle vous convie. La formule est simple : « Comment souhaitez-vous que nous soyons habillés ? » Sans étalage, ni fanfaronnade, mais avec simplicité, elle décrira l’ambiance qu’elle compte donner à sa soirée et le style vestimentaire qu’elle attend de ses invités. Il est également par fois intéressant de demander qui sont les autres personnes invitées : un ar tiste connu, un responsable d’industrie, un politique, un religieux, leurs noms et leurs fonctions vous aideront à choisir votre allure 3 . 3. Voir chapitre II, « Le dress code ». p. 27.