À Marseille
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www.colas.com ROUTES Le magazine du groupe Colas numéro 37 — octobre 2016 Reportage À Marseille, la rocade L2 relie les quartiers COMMUNICATION 20 ans «À l’occasion des vingt ans de Routes, je salue la qualité de ce magazine d’information, reconnue tant en interne qu’en externe. Lien entre les collaborateurs de tous les pays et continents où Colas est implanté, Routes contribue avec talent au rayonnement du Groupe. J’adresse ici tous mes remerciements à celles et ceux qui participent, d’une façon ou d’une autre, à sa réalisation.» Hervé Le Bouc SOMMAIRE NUMÉRO 37 – OCTOBRE 2016 événement 04 > Wattway : premier chantier d’application en Vendée. escales 06 > Du Bénin à l’Australie en passant par Djibouti, le Canada et la France métropolitaine… Tour du monde en images des chantiers, projets et autres réalisations du Groupe. reportages 24 > À Marseille, la rocade L2 relie les quartiers. 32 > États-Unis : Simon Contractors renforce ses positions. trajectoires 38 > Tous exercent leur métier avec passion et nous font partager leur quotidien et leurs projets. Portraits de collaborateurs. dossier 48 > Démarche innovation : des idées à la réalité. colascope 52 > Éthique, ressources humaines, industries, vie des filiales, communication. Retour sur les derniers mois de la vie du Groupe. en images 62 > Convention, salons, initiatives, signature… Quelques images de l’actualité événementielle du Groupe en France et à l’international. vu, lu, entendu… 68 > Extraits de l’actualité du Groupe en France et à l’international dans les médias. horizons mécénat 72 > Bourse jeunes talents Colas 2016. 74 > Fondation Colas : Dominique Figarella. Photo de couverture : vue de la basilique Notre-Dame-de-la-Garde depuis le Vieux-Port, Marseille, France. éditorial 03 par Hervé Le Bouc L a sécurité est la première des valeurs de Colas. Pour une entreprise responsable, la vie et la santé passent avant tout, en toute circonstance et en tout lieu. La suprématie de cette priorité et la primauté de cette valeur, partagée par tous les collaborateurs de Colas, se traduisent par un objectif ambitieux, une mobilisation totale, une intransigeance absolue. Objectif zéro accident : la barre est placée haut mais elle est franchissable puisque, chaque année, des dizaines d’établissements du Groupe, sur les cinq continents, réussissent à l’atteindre. J’invite toutes les entités à rejoindre le peloton. Mobilisation à cent pour cent : la sécurité est un travail d’équipe, dans lequel chaque membre par son comportement est garant de sa propre sécurité et de celle des autres. J’insiste sur le devoir d’implication et d’exemplarité des managers. Tolérance zéro : aucune atteinte à la Safety Attitude, aucun manquement aux règles de sécurité ne peut être accepté. Je le rappelle, la sécurité ne souffre pas d’exception. Au commencement de la sécurité s’impose le respect des règles, et parmi elles figure en tête le port obligatoire des équipements de protection individuelle (EPI). De même que le pompier, le militaire, le médecin revêtent leur tenue pour aller travailler, de même le collaborateur Colas s’équipe avant de rejoindre un chantier, un site de production, un atelier… Mettre ses EPI, c’est le premier moyen de se protéger. C’est aussi une marque de professionnalisme. C’est un engagement et un signe visible de la fierté d’appartenance à un Groupe pour lequel la sécurité est la valeur numéro un. Au-delà de cette règle de base, qui s’applique tant aux managers qu’aux compagnons, chacun est tenu de respecter l’ensemble des consignes de sécurité. Dans le combat quotidien en faveur de la sécurité, je fais confiance aux hommes et aux femmes de Colas car ce sont des professionnels, responsables, attachés aux valeurs du Groupe et, en particulier, à la première d’entre elles. Je vous fais confiance. ROUTES N° 37 – octobre 2016 04 événement 1 2 ROUTES N° 37 – octobre 2016 3 Wattway : premier chantier d’application en Vendée Dévoilé en octobre 2015, le revêtement FRANCE routier photovoltaïque Wattway est entré en phase d’évaluation de ses usages avec la réalisation, en juin dernier, d’un premier chantier d’application sur le parking du Vendéspace de La Roche-sur-Yon (Vendée). D’ici deux ans, une centaine de sites pilotes seront déployés en France et à l’international. Ils permettront de tester in situ les fonctionnalités de Wattway. Pour les besoins de ces chantiers d’application, environ 5 000 m2 de dalles Wattway seront produites par l’entreprise SNA, implantée en Normandie, à Tourouvre (Orne). La fabrication des dalles Wattway est en effet entrée en phase de pré-industrialisation. Elles étaient jusqu’alors fournies par CEA Tech (le FabLab de l’INES). La capacité de production de SNA permet d’envisager une montée en puissance pour la commercialisation de Wattway à partir de 2018. 1 42 dalles Wattway, représentant au total une surface de 50 m2, ont été posées sur le parking du complexe sportif et culturel Vendéspace, à La Roche-sur-Yon. 2 Inauguration le 2 juin 2016, en présence d’Alain Lebœuf (au centre), député de la Vendée, président du SyDEV (Syndicat départemental d’énergie et d’équipement de la Vendée), d’Yves Auvinet (à droite), président du conseil départemental de la Vendée, et de Jean-Charles Broizat (à gauche), directeur de Wattway. 3 Dédié au rechargement de véhicules électriques, ce site pilote produira 6 300 kWh/an. Pour en savoir plus : sHTTPWWWWATTWAYBYCOLASCOM sCONTACT WATTWAYBYCOLASCOM WATTWAY À L’ÉLYSÉE Fin juillet, à l’occasion de la cérémonie d’anniversaire de la loi de transition énergétique (LTE) organisée à l’Élysée, un démonstrateur Wattway a été présenté à François Hollande, Président de la République française, et à Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, chargée des Relations internationales sur le climat. ROUTES N° 37 – octobre 2016 04 escales 06 Du Bénin à l’Australie en passant par Djibouti, le>Canada et la France métropolitaine… Tour du monde en images des chantiers, projets et autres réalisations du Groupe. ISLANDE CANADA FRANCE BELGIQUE MAROC RÉPUBLIQUE TCHÈQUE ÉTATS-UNIS SUISSE BÉNIN DJIBOUTI AUSTRALIE LA RÉUNION GABON RÉPUBLIQUE TCHÈQUE Et au milieu coule la Vltava À 50 mètres au-dessus des eaux calmes de la Vltava se dresse le pont de Žďákov, situé à 90 kilomètres au sud de Prague. D’une longueur de 543 mètres, il dispose de la plus grande arche métallique d’Europe. Construit dans les années 1960 et fermé à la circulation à deux reprises à cause de fissures, l’ouvrage nécessitait d’importants travaux de réhabilitation. Colas CZ, filiale tchèque de Colas, a remporté le contrat en mai 2015. D’une durée de trois ans, les travaux consistent en la réfection du tablier en béton, des garde-corps et des poutres métalliques, ainsi qu’en des opérations de sablage et de peinture. À noter : la forte dimension environnementale du projet. Le pont est en effet situé en zone Natura 2000*. Une belle référence du savoir-faire de Colas en génie civil en République tchèque. * Zone naturelle ou semi-naturelle classée ainsi par l’Union européenne et devant être protégée en raison de sa valeur patrimoniale (faune et flore). ROUTES N° 37 – octobre 2016 escales 07 FRANCE Colas Environnement à Paris En juillet 2015 démarraient les travaux de dépollution d’un site parisien de la SNCF confiés à Colas Environnement pour une durée de deux ans et demi. Sur une superficie de 4 500 m² pollués par du gasoil, les équipes mettent en œuvre plusieurs techniques, vitrines du savoirfaire de la filiale. Parmi celles-ci, le bioventing favorise l’oxygénation des sols pour permettre aux bactéries naturellement présentes de dégrader les hydrocarbures. La phase libre d’hydrocarbures sur la nappe phréatique est, quant à elle, récupérée par E2S (Extraction Séquencée de Surnageant), une technique brevetée par Colas Environnement pour récupérer le produit et limiter le pompage d’eau. Un chantier phare pour l’entreprise ainsi que pour les élèves de licence professionnelle sites et sols pollués de l’université de Marne-la-Vallée qui ont suivi sur place des cours de méthode physique. Des étudiants de l’École des mines ont également visité le chantier dans le cadre de leur formation, de même que l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). FRANCE Retour à Roissy pour Colas IDFN C’est en habituées des lieux que les agences de Gennevilliers Nord et de L’Île-Saint-Denis de Colas Île-de-France Normandie (IDFN) sont intervenues sur les pistes de l’aéroport de Roissy–Charles-de-Gaulle. Commencées début juin en cotraitance avec Colas Grands Travaux, les opérations ont d’abord porté sur la réhabilitation de la voie Roméo, un taxiway qui avait été en partie remis en état en 2015 par Colas IDFN. Puis les équipes ont procédé aux travaux de réfection de la piste 2. Le chantier, débuté après la finale de l’Euro pour ne pas perturber le trafic aérien, a été livré fin septembre. 08 escales FRANCE LGV Nîmes-Montpellier : synergies à grande vitesse 8,5 millions de mètres cubes de terrassement, 140 000 tonnes d’enrobés, 80 km de lignes, 188 ouvrages d’art, deux nouvelles gares… Le projet de contournement ferroviaire NîmesMontpellier est colossal à plus d’un titre ! Les collaborateurs de Colas Rail et de Colas MidiMéditerranée interviennent sur ce chantier au sein du groupement d’intérêt économique (GIE) Oc’Via Construction. Mandatée par SNCF Réseau, cette entité est chargée de la conception et de la construction de la première ligne à grande vitesse mixte, c’est-à-dire dédiée à la fois au transport de voyageurs et au fret. Cette ligne offrira des dessertes régionales plus régulières et permettra de réduire les temps de parcours sur les liaisons nationales et internationales. Originalité de ce chantier, sous le ballast de la LGV, les équipes de Colas Midi-Méditerranée ont mis en œuvre de la grave bitume. Expérimentée sur la LGV Est, cette technique innovante permet d’économiser des milliers de mètres cubes de matériaux par rapport à la solution de base et d’assurer un confort technique lors du passage des trains à vitesse élevée. Les 500 000 tonnes de ballast proviennent de la carrière de Trapp, située à Raon-l’Étape, qui appartient au Groupe. Côté équipements ferroviaires, les équipes de Colas Rail ont utilisé une méthode innovante de tirage de longs rails à l’aide d’un portique. À noter que c’est la société Servant, filiale de Colas Midi-Méditerranée, qui a fourni 25% du cubage global du chantier en béton. Au final, une belle démonstration des compétences du Groupe sur l’un des plus gros chantiers nationaux. Colas Rail a pu poser 2 000 mètres de voie par jour à l’aide d’un portique. La réalisation des caténaires à partir de méthodes routières et ferroviaires a permis un démarrage anticipé des travaux. Colas Midi-Méditerranée a réalisé de nombreuses voies de raccordement. Une étape importante de la pose des voies consiste à souder les barres de longs rails afin d’obtenir une voie continue. 10 escales AUSTRALIE Primal Surfacing au Macedon park À l’ombre des eucalyptus du parc régional Macedon, situé dans l’État de Victoria, à une heure de Melbourne, les équipes de Primal Surfacing, filiale de VSA (joint-venture à 50% de Colas Australia), ont utilisé la technique d’enduits superficiels «chip sealing» pour réhabiliter la chaussée. Ce procédé consiste en la réalisation d’une couche de surface mince, constituée de liants bitumineux et de gravillons. En Australie, l’utilisation de liants bitumineux plus résistants grâce à l’ajout de polymères permet de mettre en œuvre des enduits superficiels sur des réseaux à fort trafic. En Europe, ces produits sont en général réservés aux infrastructures à faible circulation. ISLANDE En piste à Reykjavík ! 105 000 tonnes d’enrobés seront mises en œuvre, en deux ans, par Malbikunarstöðin Hlaðbær, filiale islandaise de Colas, sur les deux pistes principales et les deux nouveaux taxiways de l’aéroport international de Keflavík, situé près de la capitale Reykjavík. ROUTES N° 36 – mars 2016 FRANCE escales 11 Colmar : Colas Est au service de l’art Fondé en 1853 dans un ancien couvent dominicain, le musée Unterlinden, à Colmar, en Alsace, s’est offert une nouvelle jeunesse. L’agence Haut-Rhin de Colas Est a réalisé les aménagements extérieurs du site : travaux préparatoires pour la pose de 7 500 m2 de pavés en grès, installation des réseaux enterrés et de grilles de ventilation au sol. Le projet a été achevé en décembre dernier. DJIBOUTI Nouvel hôpital militaire Le centre médico-chirurgical interarmées (CMCIA) des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDJ) a ouvert cet été ses portes sur la base aérienne 188. Baptisé Médecin capitaine Dominique Mattéï, en mémoire du militaire français mort en service à Djibouti en 1984, le CMCIA regroupe l’ensemble des composantes médicales françaises de Djibouti-ville sur un lieu unique : médecine de prévention, urgences, réanimation et chirurgie. Démarrés fin 2014, les travaux de construction ont été réalisés par les équipes de Colas Djibouti. Au programme : terrassements, gros œuvre, corps d’état secondaires, voiries et réseaux divers. 3 100 m3 de béton produits par la centrale à béton de la filiale ont été mis en œuvre et 100 tonnes d’armatures installées. Dotée d’équipements de toute dernière génération, cette nouvelle infrastructure dispose d’une capacité de seize lits et de deux blocs opératoires. ROUTES N° 37 – octobre 2016 12 escales FRANCE À l’assaut de la citadelle d’Arras Construite par Vauban de 1668 à 1672, la citadelle d’Arras devait protéger la ville contre des invasions ennemies. En raison de sa position peu stratégique, elle fut surnommée la «Belle inutile». Démilitarisée depuis plusieurs années, la citadelle a été rénovée en 2016 dans le cadre d’un projet de requalification et de mise en valeur. Les équipes de l’agence Artois Lens de Colas Nord-Picardie sont intervenues pour réaliser les cheminements piétons en sable de Marquise stabilisé et les trottoirs en pavés, ainsi que 4 km de tranchées pour l’éclairage public. 5 000 m2 de voiries ont également été créés ou rénovés. Du côté des remparts, 5 000 m3 de merlons et 550 m de tranchées drainantes ont été réalisés. Les travaux de la citadelle d’Arras, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, ont nécessité toute l’attention et tout le savoir-faire des équipes. Avec un impératif : la livraison du chantier pour le festival de musique Mainsquare, organisé début juillet au cœur même de la citadelle. escales 13 MAROC GTR face à la mer La ville de Tanger, sur le détroit de Gibraltar, n’en finit plus de se réinventer : port TangerMed, ligne à grande vitesse (LGV)… C’est au tour de la promenade de la corniche d’être réaménagée. En deux mois à peine, les équipes de GTR, filiale marocaine de Colas, ont mis en œuvre 30 000 m2 d’asphalte beige. FRANCE Un chantier nommé Plaisir Pour désengorger la RD 30, un des axes stratégiques franciliens reliant Plaisir (Yvelines) à la route nationale 12 et emprunté chaque jour par 30 000 véhicules, des travaux d’élargissement à 2 × 2 voies sur 4 km ont été lancés en janvier 2015. Cet aménagement vise également à améliorer la sécurité des déplacements. L’agence Villepreux de Colas Île-de-France Normandie est chargée du lot voiries et aménagements, qui comprend notamment 20 000 m² de rabotage, 60 000 tonnes d’enrobés tièdes, 5 000 m² de béton désactivé pour les trottoirs et les îlots et 42 km de bordures et caniveaux. Aximum intervient également sur le chantier pour réaliser la signalisation temporaire et l’installation des équipements de sécurité routière. Cosson, filiale de Colas IDFN, accueille les déblais et revalorise les matériaux de démolition en vue de leur réutilisation sur le projet. Livraison prévue mi-2018. ROUTES N° 37 – octobre 2016 FRANCE Var : le patrimoine architectural valorisé Au pied de la façade de style Louis XV de l’hôtel de ville de Trans-en-Provence, construit au XVIIIe siècle et inscrit à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques, les équipes de l’agence de Fréjus de Colas Midi-Méditerranée ont procédé, début 2016, aux travaux de requalification de la place en espace piétonnier : terrassements, déplacement des réseaux et pose de pavés en pierre du Portugal. escales 15 FRANCE Ecofast® : des chantiers furtifs C’est dans le Gers, au cours du mois de mai 2016, qu’a eu lieu le premier chantier Ecofast®. Développé par Colas Sud-Ouest, ce procédé d’entretien superficiel est adapté à la préservation et la restauration du patrimoine routier. La recette ? La mise en œuvre simultanée d’une couche d’étanchéité, à base d’émulsion de bitume, et d’une couche d’enrobé uniforme à dosage maîtrisé. Applicable sur tous les supports, cette technique permet, grâce à de hauts rendements (15 à 30 mètres par minute) et à une remise rapide sous circulation (au fur et à mesure de l’avancement de l’atelier), de réaliser des chantiers furtifs. Ecofast® répond à la préoccupation majeure des maîtres d’ouvrage d’utiliser des procédés environnementaux et économiques pour maintenir le niveau de service du patrimoine routier. À noter la possibilité de réaliser des couches de couleur en Ecofast® Colclair® pour différencier des zones réservées à différentes catégories d’usagers ou pour intégrer harmonieusement l’ouvrage dans son environnement. LA RÉUNION GTOI lé la* Brasseries de Bourbon, producteur de bière de La Réunion, a fait appel au centre TP Nord de GTOI, filiale réunionnaise de Colas, pour rénover les voiries de son site industriel, à l’entrée ouest de Saint-Denis. Se sont ajoutés ensuite la pose des réseaux secs et humides, du mobilier urbain, la signalisation routière et l’éclairage public, ainsi que l’élargissement des voies d’accès aux unités de production. *«GTOI est ici» (en référence au slogan de la bière produite à La Réunion par les Brasseries de Bourbon : «La dodo lé la», qui signifie «La Dodo est ici» en créole). ÉTATS-UNIS Sully-Miller dans la Death Valley Le parc national de la vallée de la Mort est l’un des endroits les plus secs et les plus chauds d’Amérique du Nord. Fin 2015, les équipes de Sully-Miller, filiale américaine de Colas, ont réalisé des travaux de réfection de chaussée sur deux sections de la route 127, principal axe reliant la ville de Baker (Californie) au parc national. escales 17 CANADA Bétoflex® fait ses preuves à Calgary Avec plus de 15 millions de passagers par an, Calgary est le troisième aéroport canadien en termes de fréquentation, après Toronto et Vancouver. Pour remédier aux déformations permanentes de la chaussée sur les aires d’attente des taxiways Charlie et Alpha, les autorités aéroportuaires de Calgary ont sollicité Standard General Inc. Calgary, filiale de Colas Canada en Alberta. Objectif : augmenter la résistance à l’orniérage, avec pour impératif d’exécuter rapidement les travaux pour interrompre le moins longtemps possible l’exploitation de l’aéroport. Déjà mis en œuvre sur de nombreuses infrastructures, l’enrobé Bétoflex® s’est vite imposé comme solution. Formulé au Campus Scientifique et Technique de Colas, le produit a ensuite été modifié par le laboratoire de la filiale, situé à Acheson, afin de l’adapter aux standards locaux, notamment aux plages de température d’utilisation du bitume (de + 64 °C à - 28 °C). FRANCE Ensemble sur l’A 6 La société des autoroutes Paris-RhinRhône (APRR) a confié à Colas Grands Travaux et à Colas Est la réfection d’une section de l’autoroute A 6, sens Lyon-Paris, au niveau du diffuseur de Nitry, dans l’Yonne. Une vingtaine de kilomètres plus au sud, dans le secteur d’Avallon, les équipes d’Aximum sont intervenues sur une autre section pour installer la signalisation directionnelle. 18 escales FRANCE Smac sur la Côte d’Azur Des conditions naturelles difficiles ont présidé à la construction du Polygone Riviera de Cagnes-sur-Mer, premier centre commercial à ciel ouvert de France. Évoluant dans un environnement marécageux protégé, les équipes des agences Smac de Marseille et d’Aix-en-Provence ont réalisé les travaux d’étanchéité et de façade. Serin Constructions Métalliques et Giraud, filiales de Smac, ont posé 1 800 tonnes de charpente. Eurosyntec, autre filiale, spécialisée dans les revêtements synthétiques à base de résine coulée in situ, a procédé à la mise en œuvre des résines de sols, des peintures et de la signalétique des parkings enterrés du centre commercial. Ces opérations ont été perturbées par les fortes intempéries d’octobre dernier. Au prix d’efforts importants, les 88 000 m² de parking ont néanmoins pu être mis à la disposition des clients le jour J. BÉNIN Au cœur de la brousse Depuis mars 2015, Colas Afrique réalise dans le centre du Bénin la réfection de 59 km de routes, qui se trouvaient à l’état de pistes en terre. Deux sections sont concernées : la première de 42 km entre les villes de Tchetti et Savalou, la seconde de 17 km entre Glazoué et Logozouhoué. Le chantier a nécessité l’installation en pleine brousse d’une base-vie destinée à accueillir 500 personnes. Outre les travaux de terrassement et la réalisation des différentes couches de chaussée, cinq ponts à poutre en béton armé seront reconstruits. Les travaux devraient durer deux ans. ROUTES N° 36 – mars 2016 escales 19 FRANCE Synergie gagnante sur la ligne Niort-La Rochelle Six courtes semaines de coupure du trafic SNCF : tel était le délai extrêmement serré alloué par SNCF Réseau au groupement Colas Rail (mandataire), Colas Sud-Ouest, Colas Centre-Ouest, Fondasol et Systra (maîtrise d’œuvre intégrée) pour procéder aux travaux de régénération de la plateforme ferroviaire entre Niort et La Rochelle. La phase préparatoire du chantier a duré cinq mois, pendant lesquels les équipes ont installé une vingtaine de plateformes de stockage et de bases-vie ainsi que trois bases arrière ferroviaires avec la création de voies de service. 850 compagnons issus principalement des agences Grands Travaux de Colas Rail, Charentes-Limousin de Colas Sud-Ouest et Pays de Loire Nord-Poitou de Colas CentreOuest ont ensuite été mobilisés pour organiser la dépose et la repose de 12 km de voies, procéder à la pose de 10 km de fossés en béton préfabriqués et renouveler 80 000 m3 de matériaux de plateforme et de ballast. Une mission réussie puisque, le 13 juin dernier, les premiers trains d’essai entamaient les procédures de réception. 20 escales FRANCE Contre-la-montre dans les Alpes C’est une tradition bien établie. Chaque année, le Tour de France fait un passage remarqué dans les Alpes françaises. Cols vertigineux, ascensions épiques, descentes sinueuses, «finish» spectaculaires… La 103e édition de la Grande Boucle n’a pas échappé à la règle avec trois étapes de montagne dans le massif alpin et, notamment, un contre-la-montre de 17 km ROUTES N° 37 – octobre 2016 entre Sallanches et Megève traversant la commune de Combloux. Afin que les coureurs bénéficient des meilleures conditions possibles, les collaborateurs du centre de Passy de Colas Rhône-Alpes Auvergne ont réalisé des travaux d’entretien et de réfection des chaussées sur les sections empruntées lors de cette étape. 1 250 tonnes de béton bitumineux semi-grenu associées au liant élastomère Colflex® ont ainsi été mises en œuvre. Ce liant confère à la chaussée une bonne rigidité et un bon comportement sous les efforts répétés. Les travaux ont été réalisés entre mai et juin, à temps pour le passage des cyclistes. escales 21 FRANCE Entre terre et mer C’est dans un décor de rêve, au pied du Mont-Saint-Michel, que les collaborateurs des agences Côte d’Émeraude, Baie d’Armor et Loudéac de Colas Centre-Ouest ont réalisé les travaux de réfection de la route communale de Cherrueix sur 1 500 mètres. Pour la couche de roulement, le choix s’est porté sur Easycold®, béton bitumineux à l’émulsion de bitume. Par sa fabrication à partir d’agrégats d’enrobés, de matériaux locaux non séchés et de fluxants végétaux, cet enrobé à froid contribue à préserver l’environnement et possède des performances comparables à celles des enrobés à chaud de formule identique. Quarante-huit heures auront suffi à la dizaine de Compagnons mobilisés pour réaliser cette section, qui accueillait un mois plus tard la 19e édition du marathon de la baie du Mont-Saint-Michel. GABON Réhabilitation de la RN 1 Colas Gabon et Spac réalisent en groupement les travaux de réhabilitation d’une section de 7 km de la RN 1. Parmi les défis rencontrés : la gestion de la circulation urbaine. En effet, la RN 1 est la seule voie d’accès à Libreville, capitale du pays, dans laquelle résident 60% des Gabonais. Une maison de la communication a donc été installée en plein cœur du chantier. Son objectif ? Présenter le projet et faciliter le dialogue avec la population. 22 escales FRANCE Opération 3 en 1 à Mulhouse L’agence Haut-Rhin (Colas Est) réalise trois chantiers en simultané sur le nouveau site de PSA Mulhouse : l’aménagement d’un parking poids lourds, la réfection d’un parking de stockage et de chargement de véhicules légers, et, enfin, le réaménagement de l’entrée principale. SUISSE Aérodrome de Payerne : nouveau tarmac Afin de desservir le nouvel Aéropôle de la Broye, parc technologique et industriel de 40 hectares dédié à l’aéronautique – notamment site de base et de départ de Solar Impulse, l’avion solaire de Bertrand Piccard –, l’aérodrome de Payerne, situé à proximité immédiate, a fait l’objet de travaux importants. Les équipes de la filiale suisse Colas Mittelland, auxquelles Ertec, Colas Est et Colas Vaud ont apporté leur soutien, ont aménagé un tarmac de 18 000 m2 et agrandi le taxiway existant. Sur ce chantier ont été mises en œuvre 6 500 tonnes de Colbase®, un enrobé à chaud à très haute performance, et 3 500 tonnes de Multicol®, un enrobé composite et compact conçu pour résister aux déformations engendrées par des charges statiques importantes ou à un trafic fréquent. Inaugurées en juin 2016, les infrastructures peuvent désormais accueillir des avions de type A340. ROUTES N° 37 – octobre 2016 BELGIQUE Dans le port d’Anvers Un bateau de verre s’élançant au-dessus d’une ancienne caserne de pompiers : le nouveau siège de l’Autorité portuaire est devenu la figure de proue du port d’Anvers, symbole de dynamisme et d’innovation. L’agence Centrum de Colas Belgium a réalisé l’aménagement du parvis en pavés et installé bornes d’amarrage, clous de marquage et rails d’époque. 24 reportages Au cœur de la Cité phocéenne, Colas intervient en groupement sur le chantier de la rocade L2. D’ici à 2017, cette autoroute urbaine de 10 kilomètres reliera les quartiers Est et Nord de Marseille. Objectif : désengorger le centre-ville. FRANCE À Marseille, la rocade L2 relie les quartiers ENROBÉS PHONIQUES Sur les deux sections de la rocade L2, la couche de roulement est réalisée en enrobés Rugosoft®, présentant à la fois une adhérence élevée et des caractéristiques phoniques remarquables. reportages 27 FRANCE > ROCADE L2 DE MARSEILLE Paris Marseille M arseille, sa «Bonne Mère»1, s o n Vi e u x Port… et sa circulation ! «La Cité phocéenne est une ville très embouteillée toute la journée, explique Inouk Moncorgé, directeur général de la Société de la Rocade L2 de Marseille. La construction de la rocade L2 (Liaison n° 2), une voie t Nature du contrat : partenariat public-privé (financement, conceptionconstruction, entretien, maintenance et renouvellement) t.POUBOUEVDPOUSBUææNJMMJPOTEFVSPT t%VS²FEVDPOUSBUææBOT t-POHVFVSææLNEFWPJFSBQJEFVSCBJOF EFVYTFDUJPOTºæYæWPJFT rapide urbaine gratuite de dix kilomètres de long qui relie l’autoroute Est de Marseille (l’A 50) à l’autoroute Nord de Marseille (l’A 7), doit permettre de désengorger le centre-ville, de diminuer les nuisances liées à la circulation mais aussi de développer les transports collectifs et de requalifier les quartiers desservis avec des aménagements paysagers (parcs, promenades et pistes cyclables).» VINCENT JACQUEMAIN, responsable chaussées sur la rocade L2 La satisfaction des équipes avant tout Après des études à l’ESTP, Vincent effectue plusieurs stages chez Colas. En 2002, il est embauché et accomplit un tour de France d’une année avant de rejoindre l’Est pour devenir conducteur de travaux. «J’ai notamment travaillé sur des chantiers de tramway, à Besançon et à Dijon. Des expériences qui m’ont permis d’évoluer et d’acquérir de nouvelles compétences, essentielles pour la gestion de grands projets. Le chantier de la L2 se révèle particulièrement stimulant. Entre la co-activité de différents métiers (génie civil, terrassement, chaussées, équipements) et la coexistence de différentes cultures d’entreprise, ce projet est extrêmement enrichissant sur un plan professionnel. Motiver les équipes et m’assurer de leur satisfaction sont deux points indispensables pour réussir ce type d’opération.» PPP de trente ans Cette infrastructure est réalisée dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP) entre le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer et la Société de la Rocade L2 de Marseille, qui comprend notamment Colas Midi-Méditerranée 2. Attribué en 2013, le contrat, d’un montant de 620 millions d’euros, inclut le financement, la conception-construction, l’entretien, la maintenance et le renouvellement des ouvrages et équipements de cette autoroute urbaine pendant trente ans. La société de projet a confié la conception-construction au GIE L2 Construction, dans lequel Colas Midi-Méditerranée détient une participation de 13,5%. 1 La Basilique Notre-Dame-de-la-Garde, surnommée la «Bonne Mère», est située sur un piton calcaire qui domine Marseille. 2 La Société de la Rocade L2 rassemble Meridiam (35%), le groupe Caisse des dépôts et consignations (35%), Bouygues Construction (13 %), Spie (7 %), Colas MidiMéditerranée (5 %) et Egis (5 %). ROUTES N° 37 – octobre 2016 AU CŒUR DE MARSEILLE Pour réaliser ce chantier situé en plein centre-ville, les équipes disposent d’une emprise très réduite et interviennent le plus souvent sous circulation. Les travaux consistent en l’achèvement de la section Est (5,5 km), démarrée il y a une vingtaine d’années, et la construction neuve de la section Nord (4,1 km). Un chantier majeur auquel le groupe Colas participe au travers de plusieurs filiales, principalement : Colas Midi-Méditerranée (chaussées et assainissement) ; Aximum (signalisation temporaire, signalisation dynamique) ; FRANÇOIS BARTHEZ, contrôleur financier sur la rocade L2 (chaussées et terrassement) Un nouveau challenge à relever «J’ai intégré Colas en 2007, après des études en école de commerce et une première expérience professionnelle en Nouvelle-Calédonie, dans le contrôle de gestion. Pendant sept ans, j’ai exercé successivement des missions de comptable et de responsable administratif en agence pour Colas Rhône-Alpes Auvergne puis Colas Midi-Méditerranée.» C’est en février 2014 que François rejoint le chantier de la L2 en tant que contrôleur financier. «Il s’agit de ma première expérience sur un projet de cette ampleur et d’un nouveau challenge à relever.» Pour s’assurer de l’engagement des dépenses et de la fiabilité des comptes, François, habitué à exercer son métier en agence, a dû s’approprier ce projet d’envergure et tout ce qui en découle en termes de moyens humains et matériels. ROUTES N° 37 – octobre 2016 Aximum et Colas Grands Travaux (bétons extrudés3). Un projet déjà ancien Cette rocade autoroutière est attendue depuis des décennies par les Marseillais ! «La première déclaration d’utilité publique date de 1983, les travaux de la tranchée couverte des Tilleuls n’ont démarré qu’en 1989 et ont été achevés en 1993, rappelle Inouk Moncorgé. Entre 1995 et 2000, le chantier avance par à-coups. Début 2000, la question du PPP est évoquée. Elle sera entérinée en 2007, et le contrat attribué en 2013. Il était temps d’achever enfin ce projet au long cours, en coordination avec l’ensemble des parties prenantes.» Car la rocade est construite sur un territoire qui constitue un véritable «millefeuille administratif» : ville, communauté urbaine, métropole, département, reportages 29 «STREET ART» Une œuvre murale d’art urbain ornera chaque bretelle d’entrée ou de sortie d’autoroute. région et État, sans oublier les associations et notamment les comités d’intérêt de quartiers ainsi que les centres sociaux. La multiplicité des parties prenantes implique une attention de tous les instants. Sous le signe de l’art urbain «En visitant les lieux, nous nous sommes rendu compte que la rocade L2 était devenue au fil des années un terrain expérimental pour la scène marseillaise de l’art urbain. Fallait-il en faire fi ? Nous avons décidé de nous en inspirer.» En partenariat avec l’association Planète Émergences, la Société de la Rocade L2 a invité des artistes à s’exprimer sur ces gigantesques murs à ciel ouvert. Les œuvres s’inspirent de l’histoire et de la géographie locales, du contexte architectural et de l’environnement social et urbain. Une œuvre murale de grande envergure ornera chaque échangeur. Afin de ne pas perturber l’attention des automobilistes, seules les bretelles d’entrée ou de sortie d’autoroute sont décorées de ces murs peints, et le parti pris artistique a privilégié le concept de «figuratif géant» pour éviter le détail. Au cœur de la ville C’est dans un milieu très contraint que les travaux sont réalisés. En effet, le chantier dispose d’une emprise réduite et présente une forte co-activité. Alors que la section Est ouvre à la circulation en cette période de rentrée 2016, sur toute la section Nord du chantier l’heure est au terrassement et au génie civil. Préalablement aux travaux de génie civil, les équipes de Colas interviennent pour dévier les réseaux (eau, électricité, gaz…) et la circulation, créer les collecteurs d’assainissement, puis les caniveaux à fente (réalisés par Aximum et Colas Grands Travaux) et l’ensemble des réseaux secs. «Nous nous assurons que les travaux de la L2 n’engendrent pas de coupures d’eau ou d’électricité ni de paralysie du trafic routier», explique Vincent Jacquemain, responsable du lot chaussées pour le GIE L2 Construction. S’ensuivent la couche de forme puis la couche de réglage avant la mise en œuvre des enrobés par Colas Midi-Méditerranée – au total, 200 000 tonnes sur la trace des deux sections et 50 000 tonnes pour les rétablissements et chaussées provisoires. «Nous avons opté pour l’enrobé Rugosoft® en 3 Le béton extrudé est un béton compacté, coulé en coffrage glissant en place. ROUTES N° 37 – octobre 2016 30 reportages couche de roulement, poursuit Vincent Jacquemain. Il assure une adhérence élevée et des caractéristiques phoniques remarquables.» Travaux sous circulation Dans le cadre du lot chaussées, les équipes de l’établissement de Marseille d’Aximum, filiale sécurité et signalisation de Colas, interviennent en accompagnement de travaux (fermeture et basculement de voies, mise en place de la signalisation temporaire et des barrières de chantier). Des travaux réalisés essentiellement de nuit en raison des conditions de circulation à Marseille. «Ce chantier est l’occasion de favoriser la transmission du savoir-faire et le renouvellement des compétences, notamment en matière de balisage, souligne Yves Bounéou, directeur d’agence. Un projet de cette durée permet de former des jeunes. Les opérations de balisage de chantier, réalisées sous circulation, demandent de la maîtrise et un haut niveau de sécurité.» Forte mobilisation «Le chantier de la rocade L2 engendre beaucoup de synergies entre les filiales et mobilise les fortes capacités industrielles AMANDINE FRANCIOLI, chef d’équipe sur la rocade L2 Une belle aventure Chef d’équipe sur la rocade L2 depuis février 2015, Amandine n’a pas hésité une seule seconde quand l’opportunité de participer à ce projet s’est présentée : une première expérience sur un chantier de cette ampleur, un changement de région… «En trois jours, j’ai fait mes valises et quitté l’est de la France pour rejoindre Marseille.» Une semaine pour prendre connaissance du projet, et la voilà prête. Au programme de ses journées : la constitution des équipes – les effectifs varient de 3 à 10 personnes selon les travaux à accomplir – et la répartition des tâches. «Ici, on s’entraide, on échange. Il y a en permanence, au sein de l’équipe, un dialogue constructif et enrichissant. J’apprends tous les jours sur ce chantier et on grandit tous ensemble. Quelle expérience !» du Groupe», observent Vincent Jacquemain et Yves Bounéou. Et de fait, Bronzo Perasso, filiale à 50% de Colas Midi-Méditerranée, approvisionne le chantier en granulats et fournit la quasi-totalité des bétons utilisés pour les ouvrages d’art. Côté équipements, les douze passages de service coulissants sont fabriqués par Aximum Produits de sécurité. Ces dispositifs d’interruption de terreplein central, faciles et rapides d’utilisation, offrent au client la possibilité d’intervenir sur l’infrastructure en toute sécurité. «Les équipes sont fières de travailler sur le chantier de la rocade L2, un projet structurant et emblématique pour la ville de Marseille et la région», poursuivent-ils d’une même voix. Alors que les travaux de chaussée débutent en octobre 2016 sur la section Nord, de nombreux défis attendent encore les équipes avant la mise à disposition de l’infrastructure fin 2017. Mobilisation garantie ! > CHIFFRES CLÉS 9,6 km de voie rapide urbaine, dont : 5,5 km (section Est) 4,1 km 250 000 tonnes d’enrobés 17 km de bordures coulées en place (sur la L2 Est) (section Nord) 15 km 2 x 3 de SMV (blocs béton pour baliser le chantier) voies ROUTES N° 37 – octobre 2016 6 km de DBA et GBA (dispositif de retenue en béton) 13 km de caniveaux à fente COFFRAGE GLISSANT Aximum et Colas Grands Travaux interviennent sur le chantier pour la réalisation des caniveaux à fente. DE L’A 50 À L’A 7 La section Est de la rocade L2 ouvre à la circulation en cette période de rentrée 2016. BIENVENUE DANS LE WYOMING Acquise par Colas en 1994, la filiale Simon Contractors opère dans le nord-ouest des États-Unis, principalement dans le Wyoming, le Colorado, le Dakota du Sud et le Nebraska. reportages 33 ÉTATS-UNIS > SIMON CONTRACTORS EN CHIFFRES WYOMING DAKOTA DU SUD Cheyenne t 778 collaborateurs (à fin juin 2016) t 70% de croissance du chiffre d’affaires en trois ans t 29 carrières et gravières t 2 millions de tonnes de granulats produites par an t 12 postes d’enrobage t 800 000 tonnes d’enrobés produites par an t 18 centrales à béton prêt à l’emploi (BPE) t 170 000 m3 de BPE produits par an Depuis deux ans, Simon Contractors, filiale américaine de Colas, renforce son implantation dans le Wyoming et dans le Dakota du Sud. Illustration d’une stratégie d’intégration à toutes les étapes de la chaîne de valeur, en trois mouvements. ÉTATS-UNIS Simon Contractors renforce ses positions C heyenne. 63 000 habitants. Située au pied des montagnes Rocheuses, au cœur des ÉtatsUnis, la capitale de l’État du Wyoming accueille le siège de Simon Contractors, l’une des filiales américaines de Colas. Travaux routiers, génie civil, production de granulats, stockage de bitume, fabrication d’émulsions de bitume ainsi que d’enrobés et de béton prêt à l’emploi : l’entreprise est le fruit d’une stratégie de diversification menée depuis plus de soixante ans. Simon Contractors opère régulièrement aujourd’hui dans plusieurs États, principalement le Wyoming, le Colorado, le Dakota du Sud et le Nebraska. Vingt ans après avoir rejoint Colas, la filiale saisit de nouvelles opportunités de développement pour renforcer son maillage. Une entreprise familiale Fondée en 1954 par James E. Simon, l’entreprise était à l’origine spécialisée dans le bâtiment, la production de béton, les réseaux et, plus ponctuellement, les travaux routiers. À la fin des années 1960, l’ouverture d’une centrale d’enrobage à North Platte (Nebraska) marque la volonté de Simon Contractors d’augmenter sa part d’activité dans les travaux routiers. Au cours des années 1970, ce sont deux nouvelles implantations qui sont ouvertes, à Scottsbluff, dans le Nebraska, et à Rapid City, dans le Dakota du Sud. ROUTES N° 37 – octobre 2016 34 reportages En 1983, James E. Simon acquiert Read Ready Mix à Cheyenne, permettant ainsi à l’entreprise de fabriquer du béton prêt à l’emploi hors site et de livrer ce matériau en vrac sur les chantiers. Dix ans plus tard, la stratégie menée par Simon Contractors, son maillage du territoire et la qualité ROUTES N° 37 – octobre 2016 des travaux réalisés séduisent Colas Inc., qui acquiert l’entreprise familiale en 1994. Opportunités de développement «Simon Contractors avait besoin d’être intégrée verticalement dans le nord du Wyoming et dans le Dakota du Sud. Bien que présente à toutes les étapes de la chaîne industrielle, la filiale ne disposait que de faibles capacités de production et de matériaux de qualité insuffisante. Deux handicaps pour soumissionner aux appels d’offres», analyse Buddy League, président de Simon Contractors. «Nous avions donc pour objectifs de cibler de nouvelles implantations pour offrir un meilleur service à nos clients, accéder à de nouveaux marchés, renforcer notre intégration verticale, développer des synergies entre les différentes régions dans lesquelles Simon Contractors est présente et réaliser des économies d’échelle. Un programme ambitieux !» Dès 2014, la filiale opère son premier mouvement avec l’acquisition d’Osborne Ready- SPEARFISH CANYON Dans le Dakota du Sud, les équipes de Simon Contractors ont rénové la chaussée de la route 14A entre Spearfish et Savoy. BARRAGE SUR LA RIVIÈRE LOUP Les équipes de Simon Contractors ont réalisé des travaux de génie civil pour le barrage d’Ord, dans le Nebraska. INTERSTATE 80 Cet été, Simon Contractors a rénové une section de l’autoroute E Lincolnway, ou I-80, à Cheyenne, dans le Wyoming. reportages 37 «Nous souhaitions développer des synergies entre les différentes régions dans lesquelles Simon Contractors est présente.» Buddy League, président de Simon Contractors Mix Services, une société de fabrication et de distribution de béton prêt à l’emploi, située à Laramie, qui renforce sa présence dans la région de Cheyenne. La conquête du Nord-Ouest Deuxième mouvement, un an plus tard, en mars 2015, Simon Contractors réalise un échange d’actifs avec une autre entreprise de travaux publics, concernant deux sociétés : Intermountain Construction and Materials (ICM) et Hills Materials Company. «Cette opération a concerné les biens tangibles et intangibles, la reprise de l’intégralité du personnel, des contrats en cours et des outils de production», explique Arnaud Chabenat, vice-président et directeur administratif et financier de Simon Contractors. Près de 300 collaborateurs ont ainsi rejoint les effectifs et la filiale dispose désormais de quinze nouveaux sites de production dans le nord-est du Wyoming, le sud-ouest du Dakota du Sud et dans le Nebraska. «Lors de ce type d’opérations, la communication est essentielle. Nous avons réuni les 300 collaborateurs concernés afin de leur expliquer les raisons de cet échange et de leur présenter l’entreprise, en insistant sur son ancrage local.» Ont également été abordés les conditions de travail et les avantages sociaux et médicaux dont ils bénéficient désormais chez Simon Contractors. Objectif : faire adhérer les nouveaux collaborateurs au projet afin de pouvoir avancer et travailler le plus efficacement possible. Autre fait marquant de la période : en mai 2015, le terminal de bitume, l’usine d’émulsions et l’outil de production de bitumes modifiés aux polymères «Mountain States Materials» sont revendus à Western States Asphalt, permettant ainsi à la filiale de se concentrer sur son métier principal : construction routière, production de granulats, et fabrication d’enrobés et de béton prêt à l’emploi. À la recherche de matériaux de qualité Juin 2016. Troisième et dernier mouvement. «Dans le sud du Wyoming, nous rencontrions des problèmes d’approvisionnement en granulats. Les matériaux sont bien présents dans ce bassin alluvionnaire préhistorique, mais, ils sont principalement constitués de sable, et donc la qualité n’est pas au rendez-vous. Pour 100 tonnes extraites, seules 25 sont utilisables. L’unique carrière de granit, située entre les villes de Laramie et de Cheyenne, était déjà exploitée par deux concurrents. L’un d’eux, Bob Willits, membre de la famille de Jim Simon (le fondateur de Simon Contractors), nous a contactés pour nous proposer de reprendre l’exploitation car il souhaitait partir en retraite.» Cette acquisition présentait trois atouts : des ressources en granulats de qualité, une importante clientèle privée et la possibilité de développer des synergies Groupe. Intégration verticale des activités et renforcement des positions : un duo gagnant pour Simon Contractors ! ROUTES N° 37 – octobre 2016 38 trajectoires Ils et elles sont conducteur de finisseur, directeur technique, acheteuse travaux, directeur financier… Tous exercent leur métier avec passion et nous font partager leur quotidien et leurs projets. CANADA FRANCE VIETNAM CÔTE D’IVOIRE LA RÉUNION AFRIQUE DU SUD La satisfaction du “travail bien fait ” NARCISSE AZOR CHEF DE SECTEUR INDUSTRIE GTOI LA RÉUNION À l’âge de 13 ans, Narcisse Azor quitte La Réunion pour la métropole. Après avoir obtenu un CAP en technique et mécanique, il est embauché, en 1971, dans une entreprise parisienne d’électricité. Un an plus tard, il revient sur son île natale et devient responsable de la maintenance électrotechnique chez Segefom, qui rejoindra GTOI, filiale réunionnaise de Colas. Depuis 2012, il est chef de secteur industrie chez GTOI. «Je m’assure de la bonne gestion et de la production des centrales d’enrobage et des usines de liants», expliquet-il. À la tête d’une équipe de 18 personnes, il se déplace régulièrement dans l’île ou pour des missions à Maurice, à Mayotte ou encore à Madagascar. «J’ai de la chance car je suis toujours aussi passionné par ce que je fais. Je m’intéresse tout particulièrement au volet technique de mon métier, et notamment à l’automatisation des unités de production.» Même s’il appréhende son passage à la retraite, Narcisse Azor n’a aucun regret. «J’ai appris à être attentif et à l’écoute. Je me suis construit grâce à la diversité culturelle des personnes que j’ai rencontrées ! » ROUTES N° 37 – octobre 2016 trajectoires 39 “ Une âme de gestionnaire ” WILFRIED BIRHUS CONDUCTEUR DE TRAVAUX COLAS NORD-PICARDIE FRANCE Tout commence par une passion. Celle de Wilfried pour les engins. S’ensuivent un CAP conducteur d’engins et la découverte par le jeune homme, à 16 ans, du secteur des travaux publics au sein de l’agence Rongère (Colas Est). Bac pro puis BTS conduite de travaux, il reste fidèle à l’entreprise pour ses stages. En 2003, Wilfried y est embauché comme chef de chantier, puis direction l’agence de Lille. Il œuvre alors sur des chantiers de plateformes logistiques. Grâce à une formation interne d’un an qui l’aura vu passer par trois agences, un laboratoire et un bureau d’études, il devient conducteur de travaux. «J’ai eu l’opportunité de revenir aux basiques mais aussi de me perfectionner en matière d’essais et de devis avant de me lancer dans la conduite de travaux pure.» Son premier projet dans ses nouvelles fonctions ? La citadelle d’Arras, un chantier dont les enjeux esthétiques exigeaient une grande rigueur. «À chaque fois, il faut établir une stratégie, préparer le projet sur le plan technique et humain, travailler en étroite collaboration avec le chef de chantier, sans oublier la partie administrative et la relation client. En somme, il faut avoir une âme de gestionnaire.» Ce qui n’empêche pas Wilfried de mettre un point d’honneur à garder toutes ses autorisations de conduite d’engins ! ROUTES N° 37 – octobre 2016 40 trajectoires “ Un quotidien jamais monotone ” LUC BALLY CONDUCTEUR DE FINISSEUR COLAS EST FRANCE Luc Bally a un parcours atypique. Après une formation d’électricien à Colmar, cet Alsacien de 49 ans a effectué son service militaire dans la marine, puis a travaillé chez EDF pendant un an. Il rejoint Colas en 1989 sur les recommandations de son oncle, qui travaillait déjà pour le Groupe en tant que chauffeur routier. «Le secteur des travaux publics ROUTES N° 37 – octobre 2016 m’intéressait et j’avais envie de conduire des engins», expliquet-il. Après des compacteurs, il devient conducteur de finisseur. «J’exerce ce métier depuis vingt-cinq ans et cela me plaît toujours autant, même si les conditions de travail sont parfois difficiles et les journées longues.» En parallèle de son activité professionnelle, Luc Bally est photographe pour plusieurs magazines, dont National Geographic, pour lequel il réalise des reportages animaliers et paysagers dans le monde entier. «Cela me permet de montrer toute la biodiversité de notre planète et de voyager. Je suis ainsi allé au Costa Rica, au Japon, au Botswana, en Bolivie et au cercle polaire.» Le point commun entre ses deux passions ? Un quotidien jamais monotone. «Je ne pourrais pas passer la journée dans un bureau ou dans une usine. Je me concentre sur mon activité de photographe dès que je quitte mon travail !» trajectoires 41 “ Une passion pour le métier ” EUGÈNE KOFFI N’GOUAN DIRECTEUR TECHNIQUE COLAS AFRIQUE CÔTE D’IVOIRE Né à Abengourou, en Côte d’Ivoire, Eugène Koffi N’Gouan intègre l’École nationale supérieure des travaux publics à Yamoussoukro par amour des matières scientifiques. «Depuis toujours, je rêvais de devenir ingénieur», explique Eugène. Il débute sa carrière au Laboratoire national de Côte d’Ivoire comme ingénieur études. Il gravit les échelons jusqu’à devenir sous-directeur de département. En 2001, il rejoint Colas Afrique en tant que responsable qualité des travaux au Bénin. Depuis 2011, il est directeur technique de la région Afrique CEDEAO*. Ses missions ? Assurer la bonne gestion des laboratoires ainsi que l’assistance technique auprès de différents services (bureau d’études, industries, etc.). Eugène intervient également en phase travaux en veillant notamment au respect des prescriptions techniques des marchés et des plans d’assurance qualité. Des tâches loin d’être répétitives. Et c’est ce qui lui plaît ! «Je suis fier de participer à la réalisation de tous les chantiers de Colas Afrique dans la région, même si cela signifie que je suis parfois loin de ma famille. Il faut arriver à concilier vie personnelle et vie professionnelle, surtout quand on est comme moi passionné par son métier !» * Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. ROUTES N° 37 – octobre 2016 42 trajectoires “ Je m’amuse toujours autant ! ” KOBUS LOUW DIRECTEUR TECHNIQUE RÉGIONAL COLAS SOUTH AFRICA AFRIQUE DU SUD L’acquisition de la société Vialit en 2000 par Colas a changé la vie professionnelle de Kobus Louw. «C’est la meilleure chose qui me soit arrivée, déclare-t-il avec enthousiasme. Partage d’informations et de savoir-faire, renouvellement des équipements, notamment dans notre laboratoire… Je suis entré dans un nouveau monde !» ROUTES N° 37 – octobre 2016 Kobus intègre Vialit en 1977 en tant que chimiste. Il devient directeur technique régional en 1992. Afrique du Sud, Namibie, Zambie, Kenya… Il multiplie les voyages dans le cadre de son activité. Ses missions sont variées et comprennent aussi bien le développement de produits que l’assistance technique ou encore la formation. Reconnu par ses pairs comme un expert en matière d’émulsions et de maintenance routière, il intervient régulièrement lors de conférences à la demande du gouvernement d’Afrique du Sud. Mais Kobus reste humble : «J’ai la chance d’être dans le métier depuis trente-huit ans, et d’avoir bénéficié d’un mentor qui m’a beaucoup appris.» À 67 ans, il est toujours passionné. «Dès que j’ai commencé, j’ai su que je ne pourrais jamais faire autre chose.» S’il ne travaille aujourd’hui que trois jours par semaine, et se consacre de plus en plus à son passe-temps, la menuiserie, ainsi qu’à sa famille, il n’envisage pas encore la retraite. «Je m’amuse toujours autant !» conclut-il. trajectoires 43 “ Des défis intéressants à relever ” JIM SAWCHUK CONSEILLER DU PRÉSIDENT COLAS CANADA CANADA Après l’obtention d’un diplôme d’ingénieur en 1977, Jim Sawchuk rejoint le ministère des Transports de la province canadienne de l’Alberta. Il occupe notamment les postes de chef de projet et de directeur régional avant d’entrer au cabinet du ministre. En 1998, il rejoint Colas et, un an plus tard, devient vice-président et directeur général de la filiale Wapiti Gravel Suppliers. Depuis 2005, Jim est conseiller du président de Colas Canada. «J’effectue les différentes missions qu’il me confie. Par exemple, en 2012 et 2013, dans le cadre d’un consortium, j’ai dirigé l’équipe qui a remporté le projet P3 de modernisation et d’extension de l’aéroport international d’Iqaluit, sur le territoire du Nunavut.» Depuis septembre 2016, il est chargé du projet de déploiement en 2017 d’un nouvel ERP (outil de gestion) dans l’ensemble des filiales de Colas Canada. Ce que Jim préfère dans son métier ? «J’ai la chance d’avoir à relever des défis intéressants et d’avoir l’opportunité de collaborer avec des gens talentueux. Je ne m’ennuie jamais ! Les dix-huit dernières années sont passées très vite. C’est très gratifiant de travailler pour une entreprise qui ne cesse de se développer», se réjouit-il. ROUTES N° 37 – octobre 2016 44 trajectoires “ La fonction achats est au service de l’exploitation ” MARGAUX HÉRAULT ACHETEUSE TRAVAUX COLAS SUD-OUEST FRANCE À 25 ans, Margaux Hérault est acheteuse chez Colas Sud-Ouest pour la région Midi-Pyrénées. Un nouveau métier que la jeune femme résume en un mot : passionnant. Diplômée de l’EM Lyon Business School en sciences du management, Margaux fait ses premiers pas chez Colas en tant que stagiaire à la direction achats ROUTES N° 37 – octobre 2016 au siège de Boulogne, puis au sein de la cellule Wattway, créée pour développer la route solaire. En janvier 2016, la Clermontoise transforme l’essai et rejoint l’agence de Toulouse Sud en tant qu’acheteuse. Sa mission principale consiste à négocier et mettre en place des contratscadres dans les domaines des transports, de la location de matériel, des produits de négoce, des matériaux de VRD, etc. Les objectifs de son poste, Margaux les résume ainsi : «réaliser des économies en prenant en considération l’avis des exploitants et en gardant à l’esprit la réalité du marché». L’écoute, la disponibilité et la réactivité sont pour la jeune femme des qualités essentielles à l’exercice de son métier. Si la filière achats est récente, Margaux ne manque pas de souligner que son déploiement favorise d’ores et déjà la transversalité au sein de l’entreprise. trajectoires 45 “ Partager son expérience avec l’ensemble du Groupe” NHU DINH LAM DIRECTEUR FINANCIER ADCO LTD ET COLAS VIETNAM VIETNAM Après l’obtention d’un master en banque et finance de l’université Paris-Dauphine/ ESCP Europe et différentes expériences professionnelles au sein de plusieurs multinationales (Procter et Gamble, Shell Vietnam…), Nhu Dinh Lam rejoint Colas en 2008 en tant que contrôleur financier d’ADCo (Asphalt Distribution Company Ltd). Cette année-là, le pays est touché par la crise financière mondiale. Grâce à son expérience, il aide la société à y faire face et à améliorer ses performances financières. Il est promu directeur financier de deux entités du Groupe, ADCo dès 2009 et Colas Vietnam en 2014. «Je suis très fier de pouvoir participer, à mon échelle, à l’amélioration de la performance financière du Groupe.» Ce qu’il apprécie particulièrement chez Colas ? Le partage d’expériences et de savoir-faire entre collaborateurs. «Le Vietnam est un pays émergent, où la demande en termes de construction de routes est de plus en plus forte. L’expérience de Colas en la matière sera déterminante.» ROUTES N° 37 – octobre 2016 46 trajectoires “ La mobilité donne une ouverture d’esprit ” STEFAN CIUFU-HAYWARD RESPONSABLE JURIDIQUE EUROPE DU NORD COLAS SA FRANCE Originaire de Roumanie, Stefan Ciufu-Hayward est arrivé en Angleterre à l’âge de 13 ans. Après des études de droit européen, il exerce pendant trois ans dans un cabinet d’avocats spécialisé dans le droit de la construction. En 2012, il intègre Colas Rail Ltd en qualité de responsable juridique pour travailler sur les ROUTES N° 37 – octobre 2016 grands contrats (préparation, négociation, litiges, acquisitions, immobilier, assurance, etc.). «Multi-tasking is key, résume Stefan. Être touche-à-tout est essentiel dans mon métier, tout comme être organisé et entretenir de bonnes relations avec les opérationnels.» Afin de mieux appréhender les risques liés aux travaux à réaliser et de définir les responsabilités et les obligations, il se rend volontiers sur les chantiers. En juin 2015, il se voit proposer un poste de responsable juridique pour l’Europe du Nord au sein de la Direction Générale Internationale (DGI), basé en France. Une opportunité pour ce jeune homme de 32 ans, qui consolide ainsi ses connaissances de la langue de Molière. «Dans le cadre du programme européen Erasmus, j’ai passé un an à Orléans, se souvient-il. Une expérience qui a grandement facilité mon installation à Paris. Ma culture britannique constitue également un atout puisque je travaille avec des pays anglophones.» trajectoires 47 “ Comme un chef d’orchestre” THIERRY BADET DIRECTEUR INDUSTRIEL SKYDÔME FRANCE À 51 ans, Thierry Badet est un passionné de sports automobiles, même s’il préfère consacrer son temps libre à sa famille. Directeur industriel, il partage son temps entre Ouges, en Bourgogne, et Sons-et-Ronchères, en Picardie, où se trouvent les deux sites de production de Skydôme/Axter, filiale de Smac spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de lanterneaux de désenfumage et d’éclairage zénithal. Un secteur que Thierry connaît bien puisqu’il y travaille depuis près de vingt ans. C’est en 2006 qu’il intègre le Groupe. Cinq ans plus tard, on lui confie la direction des deux sites de production. Au quotidien, il privilégie le dialogue et la communication avec le personnel et les partenaires sociaux pour optimiser les conditions de travail. Il est également le garant des meilleurs prix de revient usine, de la qualité des produits fabriqués et des délais de livraison, sans oublier la sécurité. Son secret ? Transparence et travail d’équipe. «Rien n’est possible seul. Une usine est comparable à un orchestre symphonique, composé de musiciens et d’un chef d’orchestre, qui, ensemble, interprètent l’œuvre d’un compositeur.» ROUTES N° 37 – octobre 2016 48 dossier Démarche innovation Des idées à la réalité Revêtement routier photovoltaïque, challenge Big data, chimie verte… Créé en 2014, le Colas Innovation Board (CIB) est l’organe de gouvernance de l’innovation au sein du Groupe. Le point sur le fonctionnement et les dernières avancées de ce comité avec Christophe Liénard, directeur des équipements et de l’innovation du Groupe, et zoom sur le Building Information Modeling (BIM), l’utilisation des drones et la Smart Mobility. ROUTES N° 37 – octobre 2016 dossier 49 Pour quelles raisons le CIB a-t-il été créé et quel est son rôle ? Christophe Liénard : La mise en place d’un organe de gouvernance de l’innovation était nécessaire pour accompagner la transformation de Colas. Dans un premier temps, nous avons établi une cartographie de nos projets les plus innovants. Nous avons ensuite lancé un concours interne sur la transformation digitale et identifié un premier projet prometteur, le chantier connecté, qui est devenu l’une de nos thématiques majeures. Cinq autres sujets ont également été mis en avant par le CIB : la route solaire, la sécurité du personnel et des tiers autour des chantiers, le big data, la chimie verte et la route «à moindre coût». Pour chaque thème, un chef de projet fait le lien avec le CIB afin de déterminer une méthodologie, ce qui permet d’obtenir une plus grande homogénéité des pratiques. Aujourd’hui, quelles sont les avancées sur le chantier connecté ? C. L. : Nous développons des projets ambitieux, parmi lesquels se trouve le Building Information Modeling (BIM). Avec des outils comme le scan 3D et le BIM, les chantiers de demain seront différents de ceux d’hier. Ces innovations impactent en effet nos métiers. Elles simplifient les tâches et apportent une aide précieuse dans l’anticipation des besoins et l’optimisation des ressources. Qu’en est-il des autres thématiques majeures ? C. L. : Pour ce qui est de la sécurité des collaborateurs et des tiers autour des chantiers, nous nous appuyons sur les nouvelles technologies telles que l’Internet des objets. Nous accélérons également nos partenariats avec des centres CHRISTOPHE LIÉNARD, directeur des équipements et de l’innovation du Groupe de recherche universitaires et des constructeurs. Concernant la chimie verte, nos efforts portent sur le remplacement de matières premières non renouvelables par des ressources issues de la chimie biosourcée ou provenant de la filière du recyclage. Sur le projet de la route solaire, nous avons lancé le revêtement routier photovoltaïque Wattway, qui permet de produire de l’électricité sur des surfaces dédiées à la circulation routière. Nous travaillons également sur des techniques de construction ou d’entretien de routes «à moindre coût», de qualité équivalente mais mieux adaptées aux besoins des clients et au contexte économique. Le big data fait quant à lui l’objet d’un «challenge», ouvert aux start-up et aux PME, pour inventer des solutions destinées à améliorer la sécurité des collaborateurs et à optimiser la consommation de carburant lors des transports. Le CIB est désormais doté d’un fonds d’investissement. Pouvez-vous nous en dire plus ? C. L. : Afin d’accélérer l’application de solutions innovantes, le CIB a lancé un fonds d’investissement dans des start-up, baptisé CIB Développement. Plus qu’une simple participation minoritaire, CIB Développement offre la possibilité d’intervenir directement au sein des start-up, d’accélérer leur développement et de consolider leur business. Cet outil permet de créer un lien entre le monde numérique, le monde de l’innovation et la vraie vie sur le terrain. Colas a récemment pris, via ce fonds, une participation dans RB3D, start-up française spécialisée dans la robotique collaborative, ou «cobotique». Quelle sera la clé de la réussite de la démarche innovation ? C. L. : Outre une ouverture d’esprit qui est essentielle pour innover, nous devons être attentifs aux nouvelles méthodologies qui bousculent les fonctionnements traditionnels. À ce titre, nous sommes membre fondateur de Paris & Co, un incubateur de start-up spécialisé dans la logistique et la mobilité urbaines durables, ce qui nous permet de mieux appréhender la manière dont on fonctionne avec les start-up. ROUTES N° 37 – octobre 2016 50 dossier DES TECHNOLOGIES QUI RÉVOLUTIONNENT LES PROJETS ET L’ACTIVITÉ BIM : «Construire avant de construire» «Le Building Information Modeling (BIM) est une modélisation qui intègre l’ensemble des technologies et des processus de gestion des données d’un projet de construction et permet à toutes les équipes de collaborer autour d’une maquette numérique intelligente, explique Maud Guizol, chef de projet BIM. Par intelligence, nous entendons l’ensemble des informations et des ROUTES N° 37 – octobre 2016 caractéristiques derrière chaque objet, mais aussi le lien dynamique existant entre chaque objet ou vue. Cette maquette multidimensionnelle, véritable double virtuel de la construction, permet d’anticiper et d’optimiser le projet tant dans sa phase de conception et de préparation que durant la réalisation du chantier.» Le BIM constitue un atout commercial pour le Groupe. «C’est un avantage concurrentiel pour Colas, poursuit Maud Guizol. Ne pas s’y mettre aurait pu nous faire passer à côté de projets importants pour lesquels le BIM était requis dès l’appel d’offres. En l’utilisant, nous montrons notre capacité à être précurseurs.» dossier 51 COLAS ET LA SMART MOBILITY Dans un contexte d’urbanisation croissante, les attentes sociétales en matière de fluidité du trafic, de qualité de l’air et d’amélioration des conditions de vie sont particulièrement fortes. La Smart Mobility est une nouvelle conception des déplacements dans un environnement qui évolue lui-même en permanence. Colas est partie prenante de cette révolution technologique, notamment par le biais des capteurs de chaussée connectée Smart Road et du projet So Mobility. L’envol des drones Symboles de la volonté de Colas d’intégrer les nouvelles technologies dans le cadre de ses activités, les drones font aujourd’hui partie intégrante du matériel utilisé par le Groupe. «Leur application première est la mesure rapide et précise des matériaux présents dans une carrière, par exemple le nombre de mètres cubes de granulats en stock, explique Marc Maranzana, chef de projet chantier numérique. Cela nous permet de gagner du temps et évite aux géomètres-topographes des déplacements et des situations à risques. Leur utilisation, de plus, est très simple : il suffit d’indiquer où l’on veut faire les relevés, et le plan de vol est déterminé par un programme. Nous les utilisons également pour des relevés topographiques de projets de terrassement, par exemple sur des autoroutes. Là encore, on détermine plus précisément et plus rapidement le volume des remblais par exemple.» MIEUX GÉRER LES FLUX AVEC LES CAPTEURS SMART ROAD «Dans les grandes villes, 30% des voitures qui circulent sont généralement en train de chercher une place, commente Élisabeth Gaillarde, directrice marketing de Colas. Les enjeux de fluidification du trafic sont essentiels.» Mis au point par Aximum et le CST, en partenariat avec le pôle Recherche technologique du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA Tech), le capteur de chaussée connectée Smart Road est dédié à la détection des véhicules. «En définissant le nombre de places disponibles sur un parking ou une voirie, ces capteurs permettent de gérer les volumes de stationnement en orientant les flux de voitures au bon endroit. Les enjeux sont donc significatifs en matière de réduction de la pollution atmosphérique, de perte d’énergie, de temps ainsi qu’en bénéfices économiques pour les entreprises et les commerces.» RÉINVENTER LE TRANSPORT So Mobility est un projet qui vise à développer de nouveaux usages dans le domaine de la mobilité. «Les smartphones, la géolocalisation ou le partage de données en temps réel offrent de nouvelles opportunités pour améliorer les déplacements et la vie quotidienne des citoyens. Il s’agit d’identifier des solutions de mobilité applicables à la ville et de les expérimenter, indique Élisabeth Gaillarde. Nous travaillons en partenariat avec la ville d’Issy-les-Moulineaux, la Caisse des Dépôts, Cisco, Bouygues Immobilier, ENGIE, Transdev, etc., dans le cadre d’un consortium baptisé So Mobility. Nous nous appuyons sur des entreprises domiciliées à Issy-les-Moulineaux, des start-up en particulier, pour tester des solutions favorisant par exemple le covoiturage, l’optimisation du stationnement, anticipant de nouveaux modes de transport ou favorisant les déplacements interentreprises.» Les premières concrétisations devraient bientôt voir le jour. ROUTES N° 37 – octobre 2016 52 colascope Éthique Industries 52 > Entretien avec Ronan Raffray, directeur de la Conformité 57 > Colas mise sur le PmB en République tchèque Ressources humaines 54 > La sécurité, valeur n° 1 du groupe Colas 56 > Mobilité : faire bouger les lignes Vie des filiales 58 > Avec Furfari Paving, Colas opère en Ontario 59 > VSA Group : intégration verticale en Australie Communication 60 > Le magazine Routes fête ses 20 ans ÉTHIQUE RONAN RAFFRAY, DIRECTEUR DE LA CONFORMITÉ «Une organisation Conformité et des codes de conduite au service de notre exigence éthique» La Conformité, qu’est-ce que c’est ? Ronan Raffray : Le terme «Conformité» est généralement utilisé par les entreprises pour traduire le mot anglais «Compliance». Celle-ci peut être définie comme l’ensemble des actions visant à rendre les décisions et les comportements des collaborateurs – tant au sein de l’entreprise que vis-à-vis des tiers – conformes à des normes externes et/ou internes applicables dans leur sphère d’activité. La Conformité repose non seulement sur des mesures destinées à créer une culture orientée vers la connaissance et le respect des règles (information, formation, sensibilisation), mais aussi sur des mécanismes d’alerte, de conseil, d’audit et de responsabilisation indispensables pour créer les bons réflexes au sein d’une entreprise ou d’un groupe (prévention, détection et traitement des éventuels cas d’infractions). La Conformité a également pour objet de répondre aux exigences ROUTES N° 37 – octobre 2016 légitimes, en matière de conduite éthique des affaires, des actionnaires, du marché, des clients, des fournisseurs et autres parties prenantes de l’entreprise. Et chez Colas ? R. R. : La Conformité a pour socle quatre programmes («Anti-corruption», «Concurrence», «Conflits d’intérêts», «Information financière et opérations boursières»), qui ont été élaborés par le groupe Bouygues en complément du Code d’éthique. Ces programmes de conformité édictent les mesures à mettre en place au sein de nos entreprises. Ils rappellent de façon très synthétique les législations applicables en la matière. Ils définissent aussi, précisément et concrètement, les pratiques non conformes interdites par le Groupe. Ils apportent aux dirigeants et collaborateurs confrontés à un risque de non-conformité des informations et des premières réponses à leurs interrogations sur colascope 53 l’attitude à adopter face à des situations souvent complexes. Ils invitent également les collaborateurs à ne jamais rester seuls face aux risques de pratiques non éthiques mais, au contraire, à s’appuyer sur leur hiérarchie et leur référent Conformité. Enfin, il s’agit également d’attirer l’attention des dirigeants sur leurs responsabilités particulières dans la prévention et le contrôle des pratiques non conformes. Quelles sont les raisons qui ont conduit à la déclinaison de ces programmes de conformité ? R. R. : C’est d’abord une volonté du Groupe. Le respect de l’éthique des affaires constitue un principe intangible de Colas depuis de nombreuses années. Les risques liés à des pratiques nonconformes peuvent être considérables, qu’il s’agisse d’amendes, de pertes de profit, d’interdiction d’accès à la commande publique ou de peines de prison. De plus, les actifs immatériels que sont la réputation, l’image, la notoriété revêtent une importance croissante. La réputation devient un élément clé dans la décision du client et impacte également les résultats financiers. Les collaborateurs sont eux aussi extrêmement sensibles à l’image véhiculée par leur entreprise, tout comme les candidats au recrutement. Notre dispositif Conformité et nos codes de conduite constituent une référence visible pour tous et des outils concrets pour aider chacun à prendre la décision juste au regard à la fois de l’exigence éthique du Groupe et des attentes légitimes de tous, notamment de nos clients. Est-ce aussi une contrainte légale ? R. R. : Effectivement, dans de nombreux pays, les entreprises sont maintenant largement incitées – voire obligées – à mettre en place une organisation Conformité. Ainsi, en France, l’Autorité de la concurrence encourage les entreprises à se doter d’un programme de conformité aux règles de concurrence. De plus, à l’instar de plusieurs pays comme les ÉtatsUnis, le Royaume-Uni ou l’Espagne, la France s’apprête à adopter une législation «conformité» via la loi dite Sapin II, qui prévoit d’imposer aux sociétés et groupes de sociétés réalisant au moins 100 millions d’euros de chiffre d’affaires et employant au moins 500 salariés une obligation de prévention contre les risques de corruption. Le projet de loi stipule que ces entreprises devront se doter d’un code de conduite, d’un dispositif d’alerte interne, d’une cartographie des risques, de procédures d’évaluation de la situation des tiers, d’un dispositif de formation et d’un régime de sanctions disciplinaires. Par le déploiement de ses programmes de conformité, le groupe Colas aura déjà pris un peu d’avance. Comment seront déployés ces programmes ? R. R. : Le déploiement des programmes de conformité a déjà commencé en France (DG France et spécialités), puis se poursuivra progressivement à l’international. Un programme spécifique de formations a été construit. Nous préparons en particulier, avec la direction formation du Groupe, un programme d’e-learning visant à aider les collaborateurs à mieux connaître nos programmes en s’entraînant, sous la forme d’un «serious game», à la pratique de l’éthique des affaires. Ce e-learning s’appellera… «Fair-Play» ! Sont aussi mis en place au sein des filiales des outils de prévention et de reporting sur les pratiques, liées à nos activités, pouvant présenter des risques. Enfin, un projet de dispositif d’alerte professionnelle ouvert spécifiquement aux collaborateurs Colas est à l’étude, avec un objectif d’accès prévu pour début 2017. Quelle est la clé de la réussite de la Conformité de Colas ? R. R. : Ce doit être l’affaire de tous. Les dirigeants ont naturellement un rôle clé de leadership à jouer dans la conduite du déploiement de notre organisation Conformité. Ce déploiement se fait aussi avec l’appui des correspondants Conformité qui ont été désignés au sein de chaque entité significative de Colas. Chaque correspondant est le référent Conformité auprès duquel tout collaborateur doit pouvoir trouver expertise et conseil en la matière. Mais ce n’est pas tout. Comme en matière de sécurité, il faut ancrer les décisions et les actions dans une véritable culture éthique. Chacun doit prendre l’habitude de penser «éthique» avant d’agir. C’est un état d’esprit qui doit régir les comportements, un «savoirêtre» qui gouverne les rapports quotidiens, entre autres à travers les valeurs managériales et humaines de Colas : le sens de l’initiative, la responsabilité, la confiance, le respect, l’exemplarité, l’humilité. L’éthique, c’est comme la sécurité au travail. Elle est avant tout portée par les collaborateurs eux-mêmes. Ce sont eux qui, par un comportement quotidien rigoureux, valorisent la démarche de l’ensemble de l’entreprise. ROUTES N° 37 – octobre 2016 54 colascope ¸1,:<0:796 1,769;,465 i8<07,4,5;¹ ET VOUS ? ET VOUS ? Conception/Réalisation : agence Pastelle - Crédit photo : Pastelle Conception/Réalisation : agence Pastelle - Crédit photos : iStock / GBlakeley, DanielBendjy, Nicholas ¸1,:<0:796 1,769;,465 i8<07,4,5;¹ LA SÉCURITÉ, LA VALEUR N°1 DE COLAS. RESSOURCES HUMAINES LA SÉCURITÉ, LA VALEUR N°1 DE COLAS. La sécurité, valeur n° 1 du groupe Colas «La sécurité est la première de nos valeurs. C’est l’affaire de tous, à tout instant. Par leur exemplarité et leur implication, les managers doivent accompagner ce travail d’équipe […]. Chez Colas, la sécurité commence par le respect des règles. Et la première consigne, lorsque l’on accède à un chantier, c’est de porter ses équipements de protection individuelle […].» C’est par ce message qu’Hervé Le Bouc a lancé la Safety Week Colas 2016, semaine dédiée à la sécurité. Cette quatrième édition s’est déroulée du 20 au 24 juin dans l’ensemble des implantations du Groupe dans le monde, sur le thème : «Je suis pro, je porte mon équipement.» Politique sécurité du Groupe «Le port obligatoire des EPI fait partie du premier principe de notre politique sécurité (cf. encadré p. 55). Ces règles ne sont pas nouvelles, souligne Philippe Simarik, directeur prévention, santé et sécurité de Colas. Mais elles ont été réaffirmées ROUTES N° 37 – octobre 2016 afin d’être mieux partagées par l’ensemble des collaborateurs et pour servir de référentiel. La politique sécurité est une exigence minimum du Groupe. Elle s’inscrit dans le temps et donnera lieu chaque année à un plan d’action.» Fierté et professionnalisme Au cours de la Safety Week 2016, l’accent a donc été mis sur le port obligatoire des équipements de protection individuelle (EPI) par les collaborateurs. La campagne de communication lancée pour l’occasion, sous forme d’affiches, associe le port des EPI au professionnalisme. Pour Philippe Simarik : «Nous avons un métier spécifique qui requiert des compétences particulières. C’est une réalité, sur un chantier, il y a des risques, il faut donc se protéger et respecter les consignes de sécurité. Porter ses équipements est une preuve de professionnalisme. Parfois ces EPI peuvent être vécus comme contraignants. Pourtant, un pompier, un médecin ou un militaire ne vit pas cela comme une contrainte mais colascope 55 ¸1,:<0:796 1,769;,465 i8<07,4,5;¹ ET VOUS ? ET VOUS ? Conception/Réalisation : agence Pastelle - Crédit photos : iStock / Neustockimages Conception/Réalisation : agence Pastelle - Crédit photos : Fotolia / studioloco, stedah ¸1,:<0:796 1,769;,465 i8<07,4,5;¹ LA SÉCURITÉ, LA VALEUR N°1 DE COLAS. comme un engagement. Les hommes et les femmes de Colas sont des professionnels et doivent porter leurs équipements de sécurité pour se protéger. C’est aussi un moyen de montrer leur fierté d’appartenance à leur profession.» Continuer les efforts Colas mène une politique active de prévention des risques et des accidents depuis près de vingt ans. En 2013, une nouvelle impulsion a été donnée pour redynamiser la culture sécurité du Groupe, sous le nom de «Safety Attitude», avec pour ambition de faire de Colas l’entreprise de référence dans ce domaine. Cette exigence a permis à Colas d’enregistrer en 2015 ses meilleurs résultats sécurité jamais obtenus. «Mais n’oublions pas que notre objectif est zéro accident, rappelle Hervé Le Bouc. La sécurité est la priorité absolue. À ce titre, nous ne souffrirons aucune exception.» LA SÉCURITÉ, LA VALEUR N°1 DE COLAS. > LA POLITIQUE SÉCURITÉ DU GROUPE 1 Respect des règles de sécurité : le port des EPI est obligatoire pour tous les collaborateurs sur les chantiers, industries et carrières (casque, protections auditives, vêtements couvrants à haute visibilité, gants adaptés à la tâche, chaussures de sécurité) et dans les ateliers (casquette coquée, protections auditives, vêtements couvrants, gants adaptés à la tâche, lunettes, chaussures de sécurité). 2 Formation et information : la formation de tout nouvel embauché à la sécurité sera déployée dès début 2017 ; les «starters» sur les chantiers doivent être des moments de partage hebdomadaires entre le chef de chantier et son équipe, pour faire notamment un point sécurité. 3 Conception en sécurité : l’analyse des risques systématique doit être réalisée lors de la préparation des chantiers et pour tout nouveau process de production ou de maintenance. 4 Vérification des actions menées par le Groupe : l’efficacité des actions réalisées est mesurée par des axes d’amélioration et par des audits sécurité. ROUTES N° 37 – octobre 2016 56 colascope MOBILITÉ : ENVIE DE BOUGER, QUEL MODE D’EMPLOI ? Le collaborateur exprime ses aspirations lors de son entretien annuel d’échange avec son manager et/ou peut consulter/postuler à une offre sur Nomades (accessible sur e-colas) Le manager est à l’écoute des souhaits de mobilité géographique et/ ou professionnelle du collaborateur et en fait part au service ressources humaines (RH) INTRANET NOMADES LE MANAGER LE RH Quand un collaborateur postule à une offre sur Nomades, le responsable RH de la filiale qui a mis l’offre en ligne gère la candidature en invitant le collaborateur à une rencontre et en l’informant de la suite donnée LE RH Le service RH étudie les opportunités susceptibles de répondre aux souhaits du collaborateur, soit au sein de la filiale, soit au niveau du Groupe Les clés d’une mobilité réussie ? Qu’elle soit à l’initiative du collaborateur ou à celle de l’entreprise, la mobilité doit être accompagnée par le manager et la direction des ressources humaines. Chacun a un rôle à tenir : le collaborateur est acteur de son parcours ; pour le manager, il s’agit d’écouter, d’accepter et d’accompagner le collaborateur dans une dynamique d’évolution, en relation avec le RH. RESSOURCES HUMAINES Mobilité : faire bouger les lignes Chaque année, entre 550 et 700 collaborateurs bénéficient d’une mobilité en métropole. La mobilité existe bel et bien chez Colas et devrait pouvoir se développer davantage dans les années à venir. «Tout l’enjeu est de faire coïncider le développement de l’entreprise et celui du collaborateur, explique Valérie Batton, responsable du service mobilité et développement de carrières à la DRH du Groupe. En réponse aux préoccupations exprimées par les collaborateurs lors de l’enquête interne Colas & You, nous avons souhaité rendre le processus de mobilité encore plus visible et plus fluide.» Dans le cadre de la démarche engagée pour encourager la ROUTES N° 37 – octobre 2016 mobilité, un film a notamment été réalisé. «L’idée est de rappeler les atouts qu’apporte la mobilité professionnelle. Un changement de parcours permet au collaborateur de redéployer une dynamique. Pour l’entreprise, la mobilité est un cercle vertueux : elle permet d’anticiper l’évolution des compétences, de valoriser et de fidéliser les collaborateurs, tout en s’inscrivant dans une gestion prévisionnelle de l’emploi.» Début 2017, l’ensemble du dispositif des aides à la mobilité sera revisité en métropole. Il prendra mieux en compte les freins actuels que sont l’emploi du conjoint et le coût du logement dans certains bassins d’emploi. Un site intranet mobilité sera ouvert pour mieux s’informer. Une première ! colascope 57 Dans le sud-ouest de la République tchèque, Colas CZ dispose d’une nouvelle usine de production de liants modifiés aux polymères (PmB). INDUSTRIES Colas mise sur le PmB en République tchèque Implantée à Holubice, commune de l’agglomération de Brno, capitale de la Moravie-du-Sud, la nouvelle usine de production de liants modifiés aux polymères (PmB) de la filiale tchèque Colas CZ a été inaugurée fin 2015. Elle comprend sept citernes de 80 m3 ; chacune, isolée thermiquement et chauffée électriquement, est certifiée pour la production d’une douzaine de liants PmB. Un nombre qui devrait augmenter dans les prochains mois. Compacts et particulièrement résistants au vieillissement, les bitumes modifiés aux polymères améliorent la performance du bitume utilisé dans la construction et l’entretien des routes. Producteur de PmB pour toutes les implantations de Colas en Europe centrale, Colas CZ a triplé sa production, soit un volume de 48 000 tonnes par an, et devrait atteindre à moyen terme 60 000 tonnes. En République tchèque, 20% du bitume produit est modifié aux polymères : l’usine d’Holubice a de belles perspectives de développement devant elle ! ROUTES N° 37 – octobre 2016 58 colascope ONTARIO Toronto CANADA > FURFARI PAVING EN 2015 112 collaborateurs 238 000 heures de travail 0 Indice sécurité 3 centrales d’enrobage 800 000 tonnes d’enrobés produites par an ROUTES N° 37 – octobre 2016 Avec Furfari Paving, Colas opère en Ontario VIE DES FILIALES L’acquisition en juillet 2013 de la société de production de matériaux et de travaux routiers Furfari Paving a marqué l’arrivée de Colas Canada en Ontario, dans la région du Grand Toronto (GTA). «Historiquement, Colas est présent depuis près de soixante ans au Canada mais n’avait jusqu’alors pas réalisé d’opérations en Ontario. Or cette province représente 40% du PIB canadien et offre d’importantes perspectives de développement industriel ou de travaux», explique François Vachon, vice-président de Colas Canada Inc. La métropole de Toronto, capitale économique du pays, connaît une forte croissance depuis de nombreuses années, engendrant des besoins supplémentaires en termes d’infrastructures routières et de transports publics. Créée en 1962, Furfari Paving intervient pour la ville de Toronto (50% de l’activité) et pour Mississauga et Brampton, municipalités situées à l’ouest du Grand Toronto. Les opérations s’étendent également plus au nord de la province, dans le comté de Simcoe, via la filiale Georgian Paving. colascope 59 ÉTAT DE VICTORIA AUSTRALIE > VSA GROUP EN 2015 VSA Group : intégration verticale en Australie VIE DES FILIALES VSA Group, l’une des six filiales de Colas Australia, est née en 2009 du regroupement de deux sociétés de travaux spécialisées dans la mise en œuvre d’enduits superficiels : Primal Surfacing et Inroads. Cette joint-venture à 50/50 devient alors la principale entreprise de revêtement routier de l’État de Victoria, dans le sud-est de l’Australie. En 2014, une nouvelle étape est franchie avec l’acquisition de 100% du capital de Centre State Asphalting Pty Ltd, une société de production et de mise en œuvre d’enrobés, qui opère dans les zones rurales du Victoria. L’année suivante, VSA Group acquiert 100% des droits d’extraction d’une carrière (Western Quarries), dont l’activité démarre quelques mois plus tard. De la production de granulats et d’enrobés à la réalisation de travaux routiers, VSA Group illustre, par sa présence à toutes les étapes de la chaîne de valeur, la stratégie d’intégration verticale de Colas. Le développement de la filiale contribue à renforcer l’implantation du Groupe sur le continent australien. 140 collaborateurs 125 000 tonnes de granulats produites 18 000 tonnes de liants mises en œuvre 40 000 tonnes d’enrobés produites 2 300 kilomètres d’enduits superficiels mis en œuvre ROUTES N° 37 – octobre 2016 Le magazine du groupe Colas numéro 22 - avril 2008 4176'5 www.colas.com 4176'5 www.colas.com www.colas.com 60 colascope 4176'5 ROUTES Le magazine du groupe Colas l numéro spécial 2007 - 2008 Le magazine du groupe Colas numéro 23 – novembre 2008 Reportage Madagascar Chantiers miniers d’exception Hommes & femmes de Colas Reportage Namibie Colas en terre africaine REPORTAGES Le Pier 400, un chantier titanesque Le magazine du groupe Colas numéro 17 - juillet 2005 Le magazine du groupe Colas numéro 27 — octobre 2011 ROUTES Le magazine du groupe Colas numéro 24 - janvier 2010 www.colas.com ROUTES www.colas.com ROUTES www.colas.com www.colas.com Le magazine du groupe Colas colas.com numéro 12 / avril 2002 ROUTES Le magazine du groupe Colas numéro 28 — mars 2012 Reportage Reportage Maroc Colas au cœur des grands chantiers Grande-Bretagne Succès des contrats MAC Dossier Asie : Reportage Colas Colas mise sur le bitume 20 www.colas.com ans ROUTES Le magazine du groupe Colas numéro 29 - septembre 2012 Le magazine Routes fête ses 20 ans En septembre 2016, le magazine interne du groupe Colas a fêté son vingtième anniversaire. Ses objectifs ? Être le «miroir» des réalisations et des innovations de Colas, valoriser la diversité et les savoir-faire de ses collaborateurs et témoigner des grands enjeux liés à ses métiers. Illustration. www.colas.com COMMUNICATION en Australie ROUTES Le magazine du groupe Colas numéro 30 — avril 2013 Reportage Reportage France L’autoroute A 63 dans les Landes ROUTES N° 37 – octobre 2016 Colas en Afrique du Sud ROUTES www.colas.com ROUTES www.colas.com www.colas.com colascope 61 Le magazine du groupe Colas numéro 15 - juin 2004 Le magazine du groupe Colas numéro 32 — mars 2014 ROUTES Le magazine du groupe Colas numéro 35 — octobre 2015 reportages Hongrie : Reportage Colas synergies sur l’autoroute M3 en terre mahoraise Reportage Alberta ROUTES www.colas.com www.colas.com ROUTES N 15 juin 2004 Synergies sur la Highway 63 ROUTES Le magazine du groupe Colas 2009 Le magazine du groupe Colas numéro 36 — avril 2016 > CHIFFRES CLÉS 40 Reportage La Réunion La Nouvelle Route du Littoral Numéro spécial ROUTES Le magazine du groupe Colas numéro 26 - mars 2011 www.colas.com www.colas.com Développement responsable ROUTES Le magazine du groupe Colas numéro 25 - septembre 2010 numéros de Routes ont été publiés depuis 1996, dont 4 numéros spéciaux. 51 000 exemplaires de Routes sont imprimés par numéro (46 500 en version française et 4 500 en anglais). 100 % Routes est imprimé sur un papier 100 % recyclé, labellisé FSC (Forest Stewardship Council). Reportage Québec De la route 185 à l’autoroute 85 Maurice 1 000 Une floraison de projets portraits de collaborateurs. Reportage 50 ROUTES LES ROUTES DE L’ENVIRONNEMENT rencontres avec des personnalités du monde de l’art, des sciences, de l’économie, etc. 2 prix PILOTAGE Les mille visages de l’Océan l’océan indien Indien Le magazine du groupe Colas colas.com Dans le cadre des Grands Prix de l’UJJEF, Routes a remporté en 1998 le prix du journal interne pour les entreprises de plus de 2 000 salariés ainsi que le Grand Prix du journal d’entreprise. numéro 13 / février 2003 ROUTES N° 37 – octobre 2016 62 en images Convention, salons, initiatives, signature… Quelques images de l’actualité événementielle du Groupe en France et à l’international. ROUTES N° 37 – octobre 2016 VOYAGE À NANTES Pour l’édition 2016 de Voyage à Nantes, le boulevard Léon-Bureau, qui traverse l’île de Nantes, a été repensé par l’artiste Aurélien Bory. Les équipes de l’agence de Nantes de Colas Centre-Ouest ont réalisé les travaux de requalification de cet espace pour améliorer la cohabitation voitures-vélos-piétons. en images 63 À BICYCLETTE À l’occasion de la première étape du Tour de France 2016 de cyclisme, la carrière de Doville de Colas Île-de-France Normandie, située dans la Manche, a réalisé un vélo géant qui a nécessité 30 tonnes de gravillons, extraites du site. Sa taille : 60 mètres sur 30, soit la moitié d’un terrain de football ! CONVENTION CANADA Plus de 160 managers de Colas Canada se sont réunis en avril dernier à Banff (Alberta), dans le sud des montagnes Rocheuses. Les échanges ont porté sur les évolutions du marché canadien, la stratégie, etc. ROUTES N° 37 – octobre 2016 64 en images SÉCURITÉ ROUTIÈRE Le 19 mai, Hervé Le Bouc, P-dg, a signé le renouvellement pour quatre ans de la charte de sécurité routière du Groupe avec Emmanuel Barbe (à droite), délégué interministériel à la Sécurité routière, et Marine Jeantet, directrice des risques professionnels de la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts), représentée par Thierry Fassenot (à gauche). SALON DES MAIRES 2016 : L’INNOVATION AVANT TOUT Lors du Salon des maires et des collectivités locales 2016, organisé en juin dernier à Paris, le Groupe a présenté ses produits et solutions les plus innovants, dont la route solaire Wattway, son offre smart mobility ainsi que ses produits et solutions dédiés à l’entretien et à la préservation du patrimoine routier. ROUTES N° 37 – octobre 2016 en images 65 TRANSPORTS PUBLICS Mi-juin, Colas était présent au salon Transports Publics 2016 – salon européen de la mobilité – pour présenter son offre dans le domaine des systèmes de transport et des aménagements urbains, et notamment une solution innovante pour les tramways et les trains/ TGV : l’utilisation de grave bitume ferroviaire. Colas Rail a mis en avant ses objets connectés et en particulier ses éclisses connectées. INTEROUTE & VILLE : ENTRETENIR ET PRÉSERVER LE PATRIMOINE ROUTIER Dans le cadre de la septième édition du salon Interoute & Ville, qui s’est déroulée en juin dernier à Paris, le Groupe a mis l’accent sur ses produits dédiés à l’entretien et à la préservation du patrimoine routier (Ecofast®, Colquick®, Compomac®, Neomuls®). La filiale Aximum a également présenté ses solutions innovantes de sécurisation, signalisation et régulation des flux. ROUTES N° 37 – octobre 2016 66 en images CONVENTION ENVIRONNEMENT Organisée tous les deux ans, la convention environnement Groupe s’est déroulée en 2016 à Lyon. Pendant deux jours, les correspondants environnement ont partagé leurs expériences en matière de risques chimiques, biodiversité, efficacité énergétique, management de l’environnement, etc. Le biologiste Laurent Pouyaud est venu présenter l’expédition scientifique Lengguru menée en 2014 pour étudier la biodiversité dans la province indonésienne de Papouasie-Occidentale et à laquelle Colas a apporté son soutien. ROUTES N° 37 – octobre 2016 en images 67 INAUGURATION DES NOUVEAUX LOCAUX HINCOL Situé à Mumbai (Inde), le nouveau siège social d’Hincol, joint-venture à 50/50 entre Colas et Hindustan Petroleum Company Limited (HPCL), a été inauguré mi-mars 2016. De gauche à droite : Nishi Vasudeva, P-dg d’HPCL, Nitin Soni, DRH d’Hincol, Hervé Le Bouc, P-dg de Colas, et Somchit Sertthin, DG de Tipco Asphalt. WATTWAY FAIT SON FESTIVAL Le film institutionnel «La Route Solaire» a été distingué lors du festival US International Film & Video de Los Angeles par trois récompenses : le prix d’or dans la catégorie Environnement, le grand prix du film Corporate et le IQ One World Award, décerné chaque année à la production promouvant le mieux la compréhension et la coopération autour de problématiques globales. ROUTES N° 37 – octobre 2016 68 Vu, lu, entendu… REVUE DE PRESSE Extraits de l’actualité du Groupe en France et à l’international dans les médias. Chantiers Chantiers Paru sur www.boursier.com, 23 mars 2016 COLAS RETENU SUR UN TRONÇON AUTOROUTIER À MAURICE Colas va prolonger l’autoroute M2 à Maurice jusqu’à l’aéroport Sir Seewoosagur Ramgoolam, situé dans le sud-est de l’île. La filiale locale Transinvest Construction, en joint-venture avec General Construction, réalisera en 14 mois un tronçon de 4,5 kilomètres en 2 fois 2 voies. Il sera connecté à l’autoroute existante grâce à la création d’un ouvrage de franchissement. Le prolongement de l’autoroute M2 permettra de réduire le trafic dans le village de Plaine-Magnien et facilitera l’accès à l’hôtel Holiday Inn à partir de l’aéroport. Paru sur www.boursier.com, 17 mars 2016 COLAS : DANS LE GROUPEMENT POUR L’EXTENSION DE LA LIGNE DU MÉTRO DU CAIRE Le groupement composé de Colas Rail, Alstom et Alstom Égypte a remporté le contrat d’extension de la ligne 1 du métro du Caire entre les stations El-Marg et New El-Marg, au nordest de la capitale, attribué par la National Authority for Tunnels (NAT). […] Colas Rail réalisera la rénovation de la voie et des appareils de voies, la construction de nouvelles voies, le remplacement de la caténaire ainsi que l’agrandissement des quais de la station New El-Marg, l’alimentation électrique (courant traction) et la construction des locaux afférents. ROUTES N° 37 – octobre 2016 Paru dans Tout sur l’Algérie, 9 janvier 2016 Paru dans Les Echos, 18 mars 2016 Extension du métro d’Alger : le français Colas Rail et Kougc obtiennent le contrat de gré à gré. LES TRAVAUX DU PORT DE CALAIS EN PASSE DE DÉMARRER […] Les travaux du grand projet Calais Port 2015, visant à doubler les infrastructures du premier port de voyageurs en Europe, ne devraient plus tarder à démarrer. La conception et la réalisation de ces travaux d’extension ont été confiées […] au groupement d’entreprises Bouygues Travaux Publics, Colas Nord-Picardie, Spie Batignolles et Jan De Nul. Acquisition Paru sur www.constructioncayola.com, 12 janvier 2016 COLAS ACQUIERT SIX SOCIÉTÉS AUX ÉMIRATS, À OMAN ET AU QATAR […] Ces 6 sociétés sont spécialisées dans la production de matériaux de construction (granulats, enrobés) et dans les travaux routiers. […] Au total, cet ensemble d’entreprises produit, à l’aide de 3 carrières et 10 postes d’enrobage, 7,5 millions de tonnes de granulats et 1,6 million de tonnes d’enrobés par an. […] Ressources humaines Récompense Paru dans Satellifax, 22 juin 2016 Publié par l’Agence Ivoirienne de Presse, 19 juin 2016 DEAUVILLE GREEN AWARDS : LE PALMARÈS 2016 La 5e édition des Deauville Green Awards, le festival international des productions audiovisuelles sur le développement durable, les éco-innovations et la responsabilité sociale, s’est clôturée jeudi soir avec la remise des prix. […] 10 prix spéciaux ont été décernés dont le prix du «Meilleur film rechercheinnovation» à Route solaire de Colas. CÔTE D’IVOIRE/ TRAVAUX PUBLICS : VERS UN PARTENARIAT ENTRE L’ESTP DE YAMOUSSOUKRO ET L’ENTREPRISE COLAS […] Une délégation de Colas Afrique, conduite par son directeur, Stéphane Knebel, a échangé samedi à l’occasion d’une visite à l’institut national polytechnique HouphouëtBoigny de Yamoussoukro avec le directeur général de l’École supérieure des travaux publics, en vue de s’accorder sur la signature prochaine d’un «partenariat gagnant-gagnant» entre les deux entités. «Notre volonté, c’est d’accompagner cette école de formation majeure en Afrique pour qu’elle se développe et donne beaucoup plus de visibilité», a confié M. Knebel, soulignant que l’excellence des projets réalisés en Côte d’Ivoire passe par les ingénieurs formés à l’ESTP. […] Paru sur www.mcetv.fr, 12 juin 2016 COLAS DONNE LE COUP D’ENVOI DE SON FESTIVAL DU FILM ÉTUDIANT Pour la cinquième année consécutive, Colas met à l’honneur la créativité de ses stagiaires et alternants à l’occasion de son festival de cinéma d’entreprise Golden Roads. Cette édition 2016 est marquée par une nouveauté : pour la première fois, l’événement devient «100% étudiant», de la réalisation des films à l’organisation de la soirée de remise des prix, en passant par la composition du jury. Paru dans Ouest France, 18 juin 2016 Industries CARRIÈRES : LA NOUVELLE USINE INAUGURÉE […] Vendredi, la carrière de CMGO (Carrières et Matériaux du Grand Ouest) a inauguré sa nouvelle usine de production, marquant ainsi l’aboutissement d’un chantier de quatre années. […] L’installation est en mesure de produire 2 millions de tonnes de matériaux par an et bénéficie des dernières technologies en la matière. «Notre priorité est allée à la sécurité du personnel et à l’environnement, en respectant au maximum l’écosystème, et bien sûr les riverains», souligne Médéric d’Aubert, chef d’agence matériaux de la carrière de Poulmarh. […] Paru dans Les Echos, 8 juin 2016 SONDAGE : COLAS DANS LE TOP 5 DES GRANDES ENTREPRISES (+ DE 5 000 SALARIÉS) OÙ IL FAIT BON DÉMARRER SA CARRIÈRE. ROUTES N° 37 – octobre 2016 Horizons 71 72 mécénat Colas en Scène Bourse jeunes talents Colas 2016. Fondation Colas Dominique Figarella «Peindre, c’est conduire une expérience sans direction, ni prétexte, ni autorisation.» ROUTES N° 37 – octobre 2016 72 mécénat Le 22 mars dernier, au Théâtre des Variétés à Paris, les deux jeunes musiciens Mohamed Hiber et Aurélien Pascal ont eu le privilège de partager la scène en trio avec le pianiste Alexandre Tharaud. Bourse jeunes talents Colas 2016 Pour la deuxième année, Colas apporte son soutien à de jeunes musiciens à l’aube de leur carrière, dans le cadre du mécénat Colas en Scène. Mohamed Hiber, violoniste, et Aurélien Pascal, violoncelliste, en sont les bénéficiaires en 2016. Retour sur leur parcours. ROUTES N° 37 – octobre 2016 mécénat 73 COLAS EN SCÈNE D ’un don musical détecté dès l’enfance, suivi de longues études, à une carrière internationale, le parcours des jeunes talents relève souvent du marathon. Entre les participations aux concours internationaux, les cours particuliers avec des «maîtres», les déplacements à l’étranger ainsi que l’enregistrement de CD et DVD de qualité professionnelle, le financement de ces projets nécessite bien souvent l’aide d’un mécène. Créé en 2008, Colas en Scène soutient les talents dans les domaines de la musique et de la danse. En 2015, Colas avait choisi deux jeunes musiciens très prometteurs : Jonathan Fournel (né en 1993), pianiste, et Mohamed Hiber (né en 1995), violoniste. Pour sa deuxième édition, la bourse jeunes talents Colas a été attribuée à Aurélien Pascal, violoncelliste, et de nouveau à Mohamed Hiber. Au-delà du soutien apporté, Colas offre également à ces deux jeunes musiciens l’opportunité de partager un concert avec un maître : le grand pianiste français, dont l’aura dépasse les frontières de l’Hexagone, Alexandre Tharaud. Il incarne à lui seul l’art des passerelles en se faisant aussi bien l’interprète de monuments du répertoire classique que pianiste de jazz ou de musique française de cabaret, partageant la scène avec des acteurs et des chanteurs, ou encore jouant son propre rôle au cinéma. Artiste éclectique, tout au long de son parcours artistique, Alexandre Tharaud a toujours possédé le talent particulier de savoir lier la fougue à l’expérience et de surprendre les habitudes grâce à son regard novateur. MOHAMED HIBER AURÉLIEN PASCAL 21 ANS 22 ANS Originaire de Pantin, Mohamed Hiber commence le violon à l’âge de 7 ans au conservatoire de sa ville. Très vite remarqué par ses professeurs, il entre à 9 ans au Conservatoire à rayonnement régional de Paris. Il débute en qualité de soliste en 2009, salle Pleyel à Paris, avec l’orchestre de chambre du London Symphony Orchestra. Mohamed remporte ensuite le 1er prix du concours international Flame et reçoit le grand prix de l’Académie de musique de Flaine. En juillet 2009, il joue en soliste avec l’Orchestre philharmonique tchèque au Festival international de musique des jeunes de Prague. L’année suivante est un tournant : le chef d’orchestre Daniel Barenboïm le remarque lors d’une audition et l’invite à effectuer deux tournées mondiales au sein de son orchestre. En 2011, Mohamed Hiber remporte le diplôme de virtuosité de la Scola Cantorum de Paris, puis, en 2012, intègre le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) pour y étudier dans la classe Issu d’une famille de musiciens, Aurélien Pascal a reçu ses premiers enseignements de sa mère, violoncelliste. Dès l’âge de 19 ans, il a attiré l’attention en remportant le grand prix au concours international Emanuel Feuermann en 2014 à Berlin. Vainqueur d’autres prix internationaux (1er au concours Rostropovitch Junior, Meilleur Espoir 2011 du concours international André Navarra), il a remporté en 2013 le 2e prix du concours international de violoncelle Paulo à Helsinki. En complément de ses études au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) dans la classe de Philippe Muller, Aurélien Pascal a reçu les conseils réguliers de deux célèbres violoncellistes : János Starker et Pieter Wispelwey. Il suit actuellement l’enseignement de Frans Helmerson à l’Académie de Kronberg, en Allemagne. Il se produit dans de nombreux festivals : le Festival de Radio France de Svetlin Roussev. En 2013, il remporte le 1er prix et trois prix spéciaux au concours Violin of the North, en Sibérie. Depuis septembre 2013, il étudie à l’École supérieure de musique Reina Sofía de Madrid dans la classe d’Ana Chumachenko. Bénéficiaire de la bourse jeunes talents Colas 2015, Mohamed a joué avec le violoncelliste Gautier Capuçon au Théâtre des Abbesses et le pianiste Frank Braley à l’Opéra royal du château de Versailles. La critique très élogieuse de son concert à Paris, le 12 février 2015, à l’auditorium du Louvre, avec le pianiste Itamar Golan, lui a valu d’être programmé dans plusieurs festivals de renom, dont le Festival d’Aix-enProvence, dirigé par Renaud Capuçon, en mars 2016. et Montpellier, La Folle Journée de Nantes, La Folle Journée au Japon, les festivals de La Roqued’Anthéron, de Prades, de Colmar, de l’Orangerie de Sceaux, Les Flâneries Musicales de Reims, le Festival Berlioz… On a pu aussi le voir au Beethovenfest Bonn, au Russisches Kammermusikfest Hamburg, au Kronberg Academy Festival ou encore au Festspiele Mecklenburg-Vorpommern, où il a remporté le prix du Public en 2015. Mi-novembre, Aurélien Pascal se produira en duo avec Edgar Moreau, violoncelle, dans un concert donné à l’auditorium du musée d’Orsay, à Paris, et retransmis sur France Musique. ROUTES N° 37 – octobre 2016 74 mécénat FONDATION COLAS Dominique Figarella “Peindre, c’est conduire une expérience sans direction, ni prétexte, ni autorisation” omment avez-vous abordé la commande de la Fondation Colas ? Dominique Figarella : C’était la première fois que je répondais à une commande, mais je ne l’ai pas vécue comme une contrainte. La route renvoie à une image très présente dans mon travail qui est la trace. Traces de voies foulées par les gens, traces anciennes, jamais artificielles car inscrites depuis toujours par les hommes et les animaux dans le paysage. Traces aussi dans ma peinture, cachées, transformées, sur lesquelles je reviens à travers différentes séries de tableaux et qui sont comme autant de chemins de traverse. C Pourquoi avoir représenté la route par cet éclatement de lignes et ces couleurs contrastées ? D. F. : La route moderne, surtout l’autoroute, est un espace très fréquenté où la vision est constamment sollicitée. Les images se succèdent en quelques fracROUTES N° 37 – octobre 2016 Né à Chambéry en 1966, Dominique Figarella a fait ses études à la Villa Arson, à Nice. Il vit et travaille à Jacou, près de Montpellier. Professeur à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, il expose régulièrement en France et à l’étranger (Autriche, États-Unis, Allemagne, Italie…). tions de seconde, de façon claire, rapide, hypnotique. Ce sont les clignotants, les phares, la signalétique… J’ai aussi voulu signifier ce contraste qui existe entre les corps organiques transportés dans des espaces géométriques que sont les routes et la voiture. Dans le même temps, sur la route, nous sommes tous reliés les uns aux autres par des lignes concrètes ou virtuelles. Votre tableau s’intitule «Conduire sans permis». Quel sens donnez-vous à ce titre ? D. F. : Je l’avais déjà utilisé pour un essai publié en 2009. Le reprendre pour ce tableau, c’était une manière d’insérer la commande de la Fondation Colas dans l’approche que j’ai de ma pratique artistique. Je ne peins pas à partir d’une idée, d’un concept. Au contraire. L’idée surgit en même temps que je travaille, et je m’y adapte. Peindre, c’est conduire une expérience sans direction, ni prétexte, ni autorisation. Hommage à Robert Charial, PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL DE COLAS DE 1975 À 1984 Ancien élève de l’École polytechnique, Robert Charial, décédé en juillet dernier, était entré chez Colas en 1951. Il y accomplit toute sa carrière. En 1955, il fut nommé en Afrique subsaharienne, puis il rejoignit l’Algérie en 1957. En 1962, Georges Raveau, alors président-directeur général de Colas, lui confia la responsabilité d’ouvrir une tête de pont sur le continent américain, avec pour cible le Québec. Robert Charial s’acquitta de cette mission de pionnier avec succès : les acquisitions des sociétés Fabi puis Modern Paving, dont la fusion donna naissance plus tard à la filiale québécoise Sintra, signèrent l’implantation de Colas au Canada. À partir de cette base stratégique, Colas pénétra ensuite dans le nord-est des États-Unis, et en 1979 fut constituée la première filiale américaine de Colas, Barrett Paving. Outre son rôle clé dans les débuts du développement de Colas en Amérique du Nord, Robert Charial fut également l’un des promoteurs et des acteurs majeurs de la création en 1970, en France, de Cofiroute. Grâce à lui, Colas compta parmi les membres fondateurs de cette société concessionnaire d’autoroutes. Robert Charial laisse le souvenir d’un homme chaleureux, de conviction et de leadership, qui aura imprimé sa marque dans l’Histoire de Colas. Ont participé à ce numéro Wilfried Birhus, Olivier d’Harlingue, Bruno Jeanningros, Cyril Bruneval, Brice Poirier, Laurent Liberato, Bernard d’Aparo, Éric Mathon, Stanislas Izerable, Henri Schlaifer, Guillaume Tardy, Christophe Ribette, Gaël Butty, Olivier Rivaud, Luc Delvaux, Éric Bonnet, Marc Mirmand, Stéphane Reibel, Stéphane Knebel, Jean-Christophe Deux, Marc Maranzana, Maud Guizol, Élisabeth Gaillarde, Justin Bartlett, Hélène Marliangeas, Britt Jørgensen, Katell Bruzac, Simon Pianarosa, Thomas Lapeyre, André Clarac, Anouar Lachehab, Jon Layne, Arnaud Chabenat, Vincent Jacquemain, Yves Bounéou, Louise Kjær, Éric Biguet, Virginie de Abreu Valente, Béatrice Abeille-Robin. Routes, magazine du groupe Colas, 7, place René-Clair, 92653 Boulogne-Billancourt, France. Tél. : 01 47 61 75 00. www.colas.com. ISSN : 0988-6907. Directeur de la publication : Hervé Le Bouc. Directeur de la rédaction : Sophie Sadeler. Rédacteur en chef : Stéphanie Beauvais. Rédaction : Colas, Angie. Iconographie : Mélisa Ruhlmann. Crédits photos : S. Arbour (p. 63 bas), F. Berthet (p. 51 droite), J. Bertrand (p. 7 bas, 17 bas, 46, 49, 64 bas, 65), J.-D. Billaud (p. 62, 70), Capa Pictures/ Chris Beauchamps (p. 43), Capa Pictures/E. Michael (p. 42), Capa Pictures/I. Sanogo (p. 41), Capa Pictures/Fred Wissink (p. 45) W. Choroszewski (p. 32, 35, 36 haut), J. Cresp (p. 10 bas), T. Decros (p. 18 bas), H. Douris (p. 38), M. Dunet (p. 39, 47), H. Fabre (p. 14, 18 haut, 26, 74), P. Frutier (p. 12), Getty Images (couv.), D. Giannelli (p. 11 haut, 22), A. Grelet (p. 68), M. Idler (p. 36 bas), J.-M. Liot (p. 69), A. Montaufier (p. 19), MRW Zeppeline Bretagne (p. 21 haut), Oc’Via Construction (p. 8, 9), C. Pedrotti (p. 20), L. Petit (p. 15 bas), Photothèque Colas (p. 6, 7 haut, 11 bas, 16, 17, 21 bas, 34, 37, 51 gauche, 63 haut), B. Porneczi (p. 44), A. Poupel (p. 72-73), X. Seyler (p. 15 haut), Y. Soulabaille (p. 13 bas, p. 52, 64 haut), SRL2/L. Carte (p. 24-25, 27 à 31), O. Roller (p. 3), J.-M. Ruiz (p. 13 haut), G. Turner (p. 10 haut), M. Vos (p. 23), DR. Traduction : Allingua. Conception et réalisation : 01 55 34 46 00 (réf. ROUT037). Imprimé à 51 000 exemplaires par IME by ESTIMPRIM (imprimerie certifiée ISO 14001) sur papier Cocoon silk (100% recyclé et labellisé FSC) avec des encres à base d’huiles végétales, finition de la couverture avec un vernis acrylique 100% biodégradable. L’empreinte carbone de la fabrication, des emballages et du routage de ce numéro s’élève à 0,55 kg de CO2 par exemplaire. La mise sous pli est assurée par APM (Atelier protégé melunais). ROUTES N° 37 – octobre 2016 Dominique Figarella «Conduire sans permis» Fondation Colas 2015