A Séoul, Tesco teste le premier supermarché factice de la planète
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A Séoul, Tesco teste le premier supermarché factice de la planète
DISTRIBUTION Homeplus, une filiale coréenne du géant de la distribution britannique, propose à ses clients de faire leurs courses dans le métro en scannant des codes-barres sur des photos de produits de grande consommation. A Séoul, Tesco teste le premier supermarché factice de la planète A la mi-septembre, plusieurs /\s de Tesco, tout juste arril\s de Londres, sont descendus dans la station de métro Seolleung, en plein centre de Séoul, en Corée du Sud, pour « visiter » le premier supermarché factice de la planète inauguré par Homeplus, la filiale locale du géant britannique. Ils ont découvert sur sept des piliers de l'entrée de la station et au bord des quais de grands posters en verre plastique de sécurité regroupant les photos de 470 produits. Et, sous chacune des images de nouilles instantanées, de lessive ou de biscuits, un petit code-barres noir et blanc. « Le processus est simple.. Une fois que l'on a téléchargé notre application, ilsufflt de l'activer et de passer la caméra de son "smartphone" sur le code-barres des produits que l'on souhaite acheter pour que l'achat se retrouve immédiatement dans le panier de commandes », explique, téléphone à la main, Jay lo, l'un des développeurs du projet lancé à la fin août. « Quand le panier est rempli, on valide sa commande depuis la rame de métro, où l'Internet fonctionne et l'on choisit un créneau horaire de livraison des marchandises chez soi », détaille le manager. Cherchant à doper ses ventes en ligne qui représentent pour l'instant, chaque semaine, seulement 28 mil- ift :<% : .'. ! ' ! • ! " ., Sur le quai du métro à Séoul, les voyageurs peuvent commander leurs produits grâce à une application. liards de wons (17,8 millions d'euros), Homeplus tente de séduire une clientèle présentée comme l'une des plus « connectées » au monde (le taux de pénétration d'Internet atteint 96 % et 30 % de la population a un « smartphone »). Un plan de communication Dans la station de Seolleung où transitent près de 200.000 personnes par jour, la filiale de Tesco espère particulièrement séduire les salariés de moins de trente ans vivant seuls et privilégie les plats préparés en portion unique. Elle espère pousser les ventes de ses 35.000 autres produits proposés sur son site. Pour l'instant, ces commandes faites dans le métro ne génèrent que 190.000 euros de chiffres d'affaires par semaine. Jay Jo reconnaît que l'opération sert avant tout un effort de communication. « D'autres enseignes ont tenté d'introduire, notamment aux Etats-Unis, l'achat par code-barres mais ils n'ont pas réussi car ils n'ont jamais pris le temps d'initier les con- sommateurs comme nous voulons le faire », insiste le cadre, qui promet deux autres tests. Parallèlement, Homeplus vient d'ajouter des codes-barres sur les brochures de promotion de ses magasins et sur des dizaines de milliers de produits écoulés dans ses supermarchés traditionnels. « ÏM bouteille de lait est terminée, vous scannez son code et votre panier se remplit », s'enthousiasme le manager YANNROUSSEAU ENVOYÉ SPÉCIAL À SÉOUL