En mon âme et conscience

Transcription

En mon âme et conscience
J’ai renoncé à l’idée de changer le monde en luttant.
« Changer le monde commence par se changer soi-même. »
J’ai laissé tomber les manifs et les pétitions. « L’exemplarité
n’est peut-être pas le meilleur moyen de passer un message,
mais c’est le seul » disait Gandhi. Devenir le changement que
je souhaite voir advenir pour ce monde est devenu une
nécessité pour moi, le seul moyen d’être bien dans ma peau.
Je m’efforce de vivre en accord avec moi-même. Je fais mes
choix en mon âme et conscience. Je veux vivre et mourir la
conscience en paix. Face à mes contradictions, j’essaye d’être
honnête et de continuer à progresser, sans m’accabler. Sortir
de mon état de dépendance, reconquérir ma liberté et ma
dignité est un cheminement. Je pars de loin. La rééducation
d’un handicapé de la Vie ne se fait pas du jour au lendemain.
Je suis en chemin.
Pour avancer, j’apprends à me détacher du regard des
autres. Peu m’importe d’être le seul à m’engager dans cette
voie. Mais je suis loin d’être le seul ! Nous sommes de plus en
plus nombreux à vivre le renoncement comme une étape vers
un nouvel épanouissement. C’est réconfortant ! En fait, la
révolution des silencieux est en marche depuis longtemps.
Certains sont engagés dans cette voie depuis des décennies.
Tout est dit et écrit depuis longtemps. Nous faisons partie
d’une minorité qui grandit. Cette minorité peut-elle changer le
monde ?
« Aucun problème ne peut-être résolu sans changer l’état
d’esprit qui l’a engendré » disait Einstein. Dans une société
qui a fait de l’avoir et du paraître sa raison d’être, apprendre à
se contenter de peu implique une révolution de la façon de
penser. De même, passer de la logique de pouvoir d’achat à
celle de pouvoir le faire soi-même nécessite un véritable reset
des disques durs formatés par la pensée occidentale.
Sommes-nous capables de changer d’état d’esprit à ce point
sans y être contraints et forcés ? A la lumière de mon propre
vécu et de celui de personnes que j’ai pu rencontrer, il
semblerait que les choix difficiles et les grandes décisions se
prennent au pied du mur. Ce qui fait dire à certains que « tant
qu’il y aura du pain et des jeux, il ne se passera rien. » Faut-il
attendre la faim pour voir le début du changement attendu ?
Extrait du livre « DEBOUT ! »
« En mon âme et conscience

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