Staël I - Artcurial

VENTES ART MODERNE ET CONTEMPORAIN 3 et 4 juin 2013
PRODUIT TOTAL : 17 M€
L’art contemporain remportait un très beau succès les 3
et 4 juin avec un produit total de 13,3 M€, 75% des lots,
90% en valeur, sous les marteaux de Francis Briest et
Arnaud Oliveux à l’Hôtel Marcel Dassault.
« La place de Paris confirme sa très belle dynamique pour l’Art
contemporain », soulignait Martin Guesnet, directeur du
département, à l’issue de ces deux jours de ventes.
La vente était dominée par le prix obtenu par le Nu
debout de Nicolas de Staël emporté 4,7 M€ (6, 150, 000
USD) par un collectionneur européen.
C’est le troisième meilleur prix pour un tableau de Nicolas de
Staël, le record mondial pour une œuvre de l’artiste ayant été
établi par Artcurial Briest-Poulain-F.Tajan le 6 décembre 2011,
avec le Nu couché de 1954 vendu 7 M€. En février 2012 à
Londres, Agrigente, toile de 1953, se vendait 6,2 M€.
Nicolas de Staël
Nu debout, 1953
Vendu 4 690 690 €
Cette toile magistrale, peinte en Provence en 1953, et qui est
l’une des plus célèbres de l’artiste était entrée dans la
Collection Barbara et Peter Nathan, à Zürich, il y a une
cinquantaine d’années et y était restée par descendance jusqu’à ce jour.
Nu debout est l’un des très rares tableaux que l’artiste a consacré au nu. Il fait partie de la
vingtaine de nus exécutés par Nicolas de Staël, alors que Le Catalogue raisonné de l’œuvre
peint de Nicolas de Staël établi par Françoise de Staël, son épouse, recense quelques 1100
tableaux. Les nus ont été réalisés dans les années 1953, 1954 et 1955, alors que la peinture
de Staël a atteint sa pleine maturité.
Nu debout représente la première et foudroyante rencontre avec Jeanne Mathieu, dont
Nicolas de Staël fut éperdument amoureux jusqu’à sa mort en mars 1955.
Le tableau est de grandes dimensions, mesurant 146 cm de haut pour 89 cm de large. Il est
tout à fait caractéristique des œuvres des deux dernières années de la vie de l’artiste, par sa
composition, sa structure, son espace, ses couleurs, sa facture et bien sûr, son recours au
sujet où réside toute l’originalité de Nicolas de Staël et sa force.
Nu debout a participé à toutes les grandes rétrospectives mondiales consacrées à Nicolas de
Staël. Il est présent dans tous les ouvrages de référence consacrés à l’œuvre de l’artiste.
Le tableau fait l'objet d'une demande de prêt pour une exposition consacrée à Nicolas de
Staël qui aura lieu au Musée Picasso d'Antibes en 2014.
ART CONTEMPORAIN TOP TEN
Nicolas de STAËL, Nu debout, 1953, huile sur toile, 4,7 M€ (6, 111, 000 USD), achat
d’un collectionneur européen
Keith HARING, Sans titre, 1983, acrylique sur bâche vinyle, 869 200 € (1,137, 165
USD), achat d’un marchand européen
Nicolas de STAËL, Gentilly, 1952, huile sur toile, 571 800 € (748 000 USD), achat d’un
marchand français
Chu TEH-CHUN, Sans titre, 1963, huile sur toile, 534 700 € (699 542 USD), achat d’un
collectionneur chinois
Serge POLIAKOFF, Composition, (Dyptique), 1967, huiles sur toile, 460 300 €
(602 205 USD), achat d’un collectionneur européen
Simon HANTAÏ, Blanc, 1973, acrylique sur toile double face, 410 700 € (537 314 USD),
achat d’un collectionneur français
Jean-Michel BASQUIAT, Sans titre, 1985, crayon, pastel gras de couleurs et collage xerox
sur papier, 373 600 € (488 777 USD), achat d’un collectionneur français
Alina SZAPOCZNIKOW, Lampe sculpture, circa 1970, cadeau de l’artiste à Pierre Restany,
311 600 € (407 663 USD), achat d’un collectionneur français
Zao WOU-KI, 10.04.70, 1970, huile sur toile, 274 400 €, (358 994 USD) achat d’un
marchand international
François-Xavier LALANNE, Moutons : deux brebis, 1990, béton d’époxy, bronze et patine
naturelle, 249 600 € (326 549 USD), achat d’un collectionneur français
FORMIDABLE SUCCÈS POUR LUMIÈRES ET GÉOMÉTRIES
La vente Lumières et géométries, bel l’écho à l’exposition Dynamo actuellement au
Grand Palais à Paris, totalisait plus de 950 000 € et 80% des lots trouvaient preneur.
La plus haute enchère allait à l’œuvre de Pol Bury, Erectile, 1959, fils de fer, système
électrique sur panneau peint, qui s’envolait à 88 500 € (est.40 000-60 000 €), achat d’un
marchand européen.
3 trames de grillage (O° + 10° - 10°) de François Morellet, pièce unique de 1971, fils de
fer sur panneau peint, rejoignait une collection française à 73 700 € (est.60 000-80 000 €).
Provenant de la Collection de M. et Mme Alexandre de Gouyon Matignon, la spectaculaire
Tour lumineuse, sculpture en acier et plexiglas, 1963-65, de l’artiste italien Gregorio
Vardanega atteignait 51 400 € (est.20 000-30 000 €), achat d’un collectionneur belge,
tandis qu’une toile à l’acrylique de Julio Le Parc, Série 15, n°11, 1959-1971, était
emportée 45 200 € (est.25 000-30 000 €) par un collectionneur français.
ART MODERNE
L’Art moderne réalisait un produit de 3,7 M€ (65% en valeur).
TRES BEAUX RESULTATS POUR LES 17 ŒUVRES D’EUGENE BOUDIN
Les 17 œuvres d’Eugène Boudin provenant d’une collection parisienne recevaient un très bel
accueil. 100% des lots étaient vendus et les estimations étaient largement dépassées
(estimations basses : 583 000 €, total vendu prix marteau : 879 500 € soit 151% des
estimations).
Le total vendu frais compris s’élevait à 1,111 M€.
Les achats étaient réalisés par des collectionneurs français et par le marché international
anglo-saxon.
Prix significatifs :
Le Havre, un bassin, toile de 1882, 125 000 € (est. 50 000-70 000 €)
Le Havre, coucher de soleil sur le rivage, circa 1885-1890, 144 000 € (est. 50 00070 000 €)
Camaret, la rade, toile de 1873, 187 000 € (est.80 000-120 000 €)
Portrieux, bateaux de pêche, temps gris, 98 500 € (est.40 000-60 000 €)
AUTRES ENCHÈRES SIGNIFICATIVES :
Paul DELVAUX, Nu dans un paysage romain, 1938, dessin à la plume et encre sur papier,
324 000 € (421 000 USD), est.100 000-150 000 €, provenance collection belge (via
Artcurial Bruxelles), achat d’un collectionneur belge. C’est le 7e meilleur prix pour un dessin
de Delvaux.
Bernard BUFFET, Deux hommes dans une
chambre, 3 août 1947, huile sur toile, 324 000 €
(421 000 USD), est. 200 000-250 000 €, toile
historique, achat du Fonds de dotation Bernard
Buffet créé en 2009 par Ida et Maurice Garnier, dont
l’objet est de promouvoir, protéger, pérenniser
l’œuvre de l’artiste.
Eugène Boudin
Camaret La rade, 1873
Vendu 187 674 €
Georges VALMIER, Composition cubiste, 1920, huile sur toile, 231 000 € (300 000USD),
est.100 000-150 000 € : très joli score pour une toile de l’artiste, provenance collection
parisienne, achat d’un collectionneur scandinave. C’est le 5e meilleur prix pour une toile de
Valmier
Léonor FINI : deux toiles provenant d’une collection belge (via Artcurial Bruxelles), achats
du marché américain
- Le carrefour d’Hecate, 1977-1978, huile sur toile, 156 000 € (est.60 000-80 000 €)
- Ea, 1978, huile sur toile, 125 000 € (est.40 000-60 000 €)
Ventes des 3 et 4 juin 2013
ARTCURIAL BRIEST-POULAIN-F.TAJAN
Hôtel Marcel Dassault
7 rond-point des Champs Elysées
Paris 8e
Commissaire-priseur : Francis Briest – Arnaud Oliveux
Spécialistes Art contemporain : Martin Guesnet – Hugues Sébilleau- Arnaud OliveuxSpécialistes Art moderne : Bruno Jaubert – Olivier Berman
Contact presse : Armelle Maquin
tel 00 33 (0) 1 43 14 05 69 – 00 33 (0) 6 11 70 44 74
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