La recherche en mathématiques en France
Transcription
La recherche en mathématiques en France
en La recherche mathématiques en France « Paris est, sans comparaison avec aucune autre ville de la planète, la première place mathématique du monde... » Maillage unique au monde de la communauté mathématique française et excellence confirmée avec le 12e lauréat français de la médaille Fields en 2014. Le constat du mathématicien Marcel Berger, spécialiste mondialement reconnu de la Géométrie différentielle, dont la carrière a été française mais aussi en partie américaine et japonaise, a été confirmé par une enquête du journal américain ScienceWatch en 2005. Paris et sa région représentent toujours la plus forte concentration mondiale de mathématiciens avec l’Institut des Hautes Études Scientifiques (IHES, 5 médaillés Fields), l’École Normale Supérieure (ENS Paris), les Universités de Paris-Sud (3 médaillés Fields), Pierre et Marie Curie (Paris 6), Paris Diderot (Paris 7), Paris-Dauphine et Paris-Est Créteil Val-de-Marne (UPEC). Bordeaux, Grenoble, Lyon, Marseille, Nice, Strasbourg et Toulouse sont également des places très importantes, soutenues par une quarantaine d’Unités mixtes de recherche avec le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et l’Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (INRIA). photographié par Smith, fut publié pour la première fois en octobre 1889 dans l’American Journal of Mathematics. Dans les années trente, se crée le groupe Bourbaki, qui révolutionne l’esprit des mathématiques, préparant le terrain pour l’expansion formidable des années 50, dont les raisons sont très nombreuses : multiplication des recherches théoriques (et des chercheurs) qui fondent les applications pratiques dans tous les secteurs avec l’explosion de l’informatique et de la robotique ; « mathématisation » des analyses économiques, souplesse et diversité du système de recherche en mathématiques affranchi en partie des contraintes universitaires classiques grâce à des financements très variés ; respect de l’autonomie des chercheurs, moins dépendants de gros budgets que dans d’autres disciplines ; accueil en France de certains mathématiciens russes ; prestige de la recherche intellectuelle « pure » ; engagement de grands mathématiciens en faveur de la liberté de penser et de critiquer tel Alexandre Grothendieck (1928-2014) qui, longtemps apatride - il obtiendra la nationalité française en 1971 -, a été formé et a exercé en France. Considéré comme le plus grand mathématicien du XXe siècle, il refusa en 1966 la médaille Fields pour des raisons politiques… Une longue tradition mathématique Le Siècle de Louis XIV est d’abord celui de Fermat, Descartes, Pascal ; quant aux mathématiciens de la Révolution, Laplace, Lagrange et Legendre, Condorcet, d’Alembert, Monge, puis leurs successeurs, les Fourier, Cauchy, Galois, Poncelet, Chasles nous rappellent une vérité quelque peu éclipsée par le prestige traditionnel des écrivains en France. Les étrangers venaient à Paris, au moins dans la première partie du XIXe siècle davantage pour sa vie scientifique que son rayonnement littéraire ! La fin du XIXe et le début du XXe a connu des individualités prestigieuses, tels Jordan, Borel, Lebesgue ou Lévy, ou encore un génie comme Poincaré dont le portrait, Plus de 4 000 mathématiciens travaillent en France dans le secteur académique et 10% environ sont des chercheurs dans des organismes de recherche publics tels que le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l’Institut national de recherche en informatique et automatique (INRIA), ou encore l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). 1 La recherche en mathématiques en France Les interactions des mathématiques et leurs nouveaux champs d’application Comme dans bien d’autres domaines, la distinction, autrefois opérante entre science pure et science appliquée, a perdu de sa pertinence : la théorie du chaos élaborée par Poincaré, la théorie du risque de l’Américain Frank Knight, la théorie des probabilités et des statistiques, intéressent de nombreux acteurs aujourd’hui : des économistes aux décideurs politiques, des banquiers et assureurs aux militaires ou aux chefs d’entreprise. De fait, aucun responsable n’échappe aujourd'hui à la réflexion et à cet autre regard que permettent les mathématiques. L’approche et les méthodes mathématiques peuvent ainsi être utilisées dans d’autres disciplines scientifiques (automatique, informatique, électronique, physique, sciences pour l’ingénieur, télécommunications, technologies de l’information et de la communication, voire des sciences sociales et de santé…). Des équations aux dérivées partielles modélisent les phénomènes en climatologie, dynamique des populations, économie, environnement, finance, mécanique, … • Une étude franco-américaine démontre la possibilité de mieux comprendre la propagation de potentielles épidémies en appliquant des modèles mathématiques à la complexité des transports aériens. • La météorologie est dépendante des mathématiques, nécessaires pour comprendre les mécanismes, analyser et anticiper le temps ou les évolutions climatiques. • Les avancées en physique, en particulier en théorie quantique des champs, ne se conçoivent pas sans les mathématiques de très haut niveau. La géométrie de l'univers pose des problèmes essentiels, sans parler des applications de la théorie du chaos en astrophysique. • Les symétries cristallines utilisent des théories algébriques très sophistiquées et la biologie utilise les attracteurs mis en place dans le cadre des systèmes dynamiques. • Les modèles mathématiques de l'écologie (prédateurs/ proies) mettent en évidence des interactions à l'origine des espèces. La Médaille Fields : 13 lauréats sur 56 sont issus de laboratoires français La médaille Fields est la plus prestigieuse distinction mondiale en mathématiques, décernée tous les quatre ans, depuis 1936, à des mathématiciens âgés de moins de 40 ans. Le premier français médaillé en 1950 est Laurent Schwartz, ancien élève de l’École Normale Supérieure et professeur à l’École polytechnique. Plus récemment, preuve de la continuité de l’excellence française, citons : Laurent Lafforgue, ancien élève de l’École Normale Supérieure (ENS) et professeur à l’Institut des Hautes Études Scientifiques (IHES) en 2002, Wendelin Werner, professeur à l'Université Paris-Sud 11 et à l'École Normale Supérieure en 2006, Cédric Villani, directeur de l'Institut Henri Poincaré à Paris (Université Pierre et Marie Curie - CNRS) et professeur à l'École Normale Supérieure de Lyon, et Ngô Bảo Châu professeur à l’Université Paris-Sud. Le 13 août 2014, la médaille Fields a été décernée au mathématicien franco-brésilien Artur Âvila, directeur de recherche à l'Institut de mathématiques de Jussieu-Paris Rive Gauche (CNRS-Université Paris Diderot-UPMC), qui travaille également à l'Institut de mathématiques pures et appliquées de Rio de Janeiro (Brésil). Il confirme la deuxième place de France sur le podium mondial, pays le plus titré avec les États-Unis (14 lauréats). Le prix Abel, créé en 2003, a déjà récompensé 3 mathématiciens français En 2003, Jean-Pierre Serre du Collège de France, également lauréat de la médaille Fields à l’âge de 28 ans, Jacques Tits en 2008 conjointement avec l'Américain John Griggs Thompson du Collège de France et en 2009 le franco-russe Mikhaïl Leonidovich Gromov, professeur à l'Institut des Hautes Études Scientifiques (IHES). 2 Unités de recherche et Écoles doctorales Il existe en France plus de 140 laboratoires et unités de recherche et 17 Écoles doctorales en mathématiques. Pour consulter la liste complète des laboratoires français de recherche en mathématiques : https://www.portail-math.fr/laboratoires École Doctorale de Mathématiques et informatique de Bordeaux (EDMI Bordeaux) – ED 39 L’EDMI de l’Université de Bordeaux s’appuie sur l’Institut de mathématiques (UMR 5251) de Bordeaux et le laboratoire bordelais de recherche en informatique (UMR 5800), en association avec le CEA-CESTA (Centre d'études scientifiques et techniques d'Aquitaine), l’ENSEIRB-MATMECA (École nationale supérieure d’électronique, informatique, télécommunications, mathématique et mécanique de Bordeaux) et l’INRIA (centre de recherche Bordeaux Sud-Ouest). Les recherches concernent trois spécialités : les mathématiques pures ; les mathématiques appliquées et le calcul scientifique ; l’informatique. http://www.math.u-bordeaux1.fr/ED/ecole_doctorale/ Économie, management et mathématiques de Cergy (EM2C) – ED 405 L’École Doctorale 405 est pluridisciplinaire et commune aux laboratoires AGM (Analyse, géométrie et modélisation) et THEMA (Théorie économique, modélisation et applications) de l’Université de Cergy-Pontoise (UCP). Elle est également co-accréditée avec l’ESSEC et son centre de recherche. 5 laboratoires conduisent des recherches en analyse, géométrie et modélisation, théorie économique, économie publique, environnement et développement. http://www.collegedoctoral.u-cergy.fr Informatique et mathématiques de Lyon (INFOMATHS) – ED 512 Rattachée à l’Université Lumière - Lyon 2 et co-accréditée avec l'École centrale de Lyon et l'Institut national des sciences appliquées. 7 laboratoires pour des recherches en télécommunications, systèmes d’information, systèmes de production, ingénierie des connaissances, parallélisme, modélisation, probabilités, statistiques, … http://edinfomaths.universite-lyon.fr Informatique, automatique, électronique - électrotechnique, mathématiques (IAME Lorraine) – ED 77 L’École Doctorale IAEM Lorraine s’appuie sur 11 laboratoires, unités mixtes de recherche avec le CNRS et équipes d’accueil, et une fédération de laboratoires Charles Hermite. Outre les applications disciplinaires, les recherches développées couvrent également l’imagerie, la conception et la modélisation des systèmes, le génie industriel, les modèles et simulations pour l’architecture et le patrimoine. http://www.iaem.uhp-nancy.fr Mathématiques de la région Paris-Sud – ED 142 Rattachée à l’Université Paris-Sud, au Département de Mathématiques de la Faculté des sciences d’Orsay, en association avec l’École Normale Supérieure de Paris. Les recherches concernent l’analyse harmonique, l’analyse numérique, l’arithmétique et la géométrie algébrique, les probabilités et les statistiques, la topologie et la dynamique. http://www.math.u-psud.fr/~ecdoct/ecdoct/ Mathématiques et informatique de Marseille – ED 184 Co-accréditée par Aix-Marseille Université et l'École centrale de Marseille, l'Université du Sud Toulon-Var y est associée. 3 laboratoires: l'Institut Mathématiques de Marseille (I2M - UMR 7373) ; le Laboratoire d'Informatique Fondamentale (LIF - UMR 7279) ; le Laboratoire des Sciences de l'Information et des Systèmes (LSIS - UMR 7296), ainsi que pour deux projets de l'INRIA à Sophia-Antipolis pour le domaine de l’automatique. http://ed184.lif.univ-mrs.fr Mathématiques, informatique, physique théorique, ingénierie des systèmes (MIPTIS) – ED 551 L’École Doctorale MIPTIS de l’Université de Tours s’appuie sur 5 laboratoires pour des recherches d’applications des mathématiques en physique, informatique fondamentale, ingénierie des systèmes, mécaniques et énergétique. http://recherche-valorisation.univ-tours.fr>Recherche>Écoles Doctorales Mathématiques, informatique et télécommunications de Toulouse (MITT) – ED 475 Rattachée à l’Université de Toulouse en association avec l’INPT-INSAT, l’Institut national des sciences appliquées de Toulouse, l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace et l'École Nationale de l'Aviation Civile. 13 équipes d’accueil sont associées et développent des recherches en mathématiques (algèbre, analyse, géométrie ; probabilités, statistiques ; calcul scientifique, optimisation, équations aux dérivées partielles), informatique et télécommunications (analyse et synthèse d'image, indexation, interaction homme-machine ; raisonnement, décision, réseaux, architectures ; sûreté du logiciel, traitement du signal) et épidémiologie clinique. http://www.edmitt.ups-tlse.fr 3 Mathématiques, sciences de l’information et de l’ingénieur (MSII) – ED 269 Co-accréditée avec l’Université de Strasbourg (Unistra) et l’Université de Haute Alsace (UHA). L’École nationale du génie de l'eau et de l'environnement de Strasbourg (ENGEES) et l’Institut national des sciences appliquées de Strasbourg y sont associés. 8 laboratoires pour des recherches appliquées en sciences de l’ingénieur, de l’informatique et de l’imagerie ; mathématique avancée ; génie de la conception ; physique et mécanique textiles ; modélisation, intelligence, processus et systèmes. http://ed.math-spi.unistra.fr Mathématiques et sciences et technologies de l’information et de la communication (MSTIC) – ED 532 L’École Doctorale MSTIC est coordonnée par l’Université Paris-Est et regroupe 11 laboratoires pour des recherches en calcul scientifique, information topographique, microsystèmes, réseaux, transports terrestres, simulateurs, géomatique, signaux et systèmes intelligents, traitement d’images et stéréorestitution. http://www.univ-paris-est.fr/fr/-ecole-doctorale-mathematiques-et-stic-mstic-ed-532/ Mathématiques, sciences et technologies de l'information, informatique (MSTII) – ED 217 L’École doctorale MSTII de l’Université de Grenoble Alpes regroupe une dizaine de laboratoires dont l'institut Fourier, laboratoire de Mathématiques pures. Les recherches développées en mathématiques, TIC et informatique, ont de nombreuses applications en sciences pour la conception et la production, microélectronique, systèmes intégrés, ingénierie médicale… http://edmstii.ujf-grenoble.fr Mathématiques, télécommunications, informatique, signal, systèmes, électronique (MATISSE) – ED 359 L'École Doctorale MATISSE, du collège doctoral international de l’Université européenne de Bretagne (UEB), est portée par l’Université de Rennes avec Agrocampus Ouest, l’École Normale Supérieure de Rennes, l’Institut des sciences appliquées de Rennes, Supélec, l’Université de Rennes 2, Télécom Bretagne, et en association avec l’École nationale de la statistique et de l’analyse de l’information et le Centre Inria-Rennes-Bretagne Atlantique. 5 laboratoires développent des recherches en électronique et télécommunications, informatique et systèmes aléatoires, traitement du signal et de l’image, …. http://matisse.ueb.eu Santé, information, communication, mathématique, matière (SICMA) – ED 373 Co-accréditée avec l’Université de Bretagne Occidentale (UBO), l’Université de Bretagne-Sud (UBS) et l’École nationale supérieure Télécom Bretagne. L’École nationale d’ingénieurs de Brest, l’École nationale supérieure des études et techniques d’armement et l’École spéciale militaire de Saint Cyr y sont associées. Près d’une vingtaine de laboratoires développent des recherches appliquées en électrochimie moléculaire, génomique fonctionnelle et biotechnologies, mécanique et systèmes, magnétisme, spectométrie et optique laser, traitement de l’information médicale, ingénierie des matériaux, mouvement sport, … http://edsicma.univ-brest.fr Sciences mathématiques de Paris Centre – ED 386 Elle regroupe les laboratoires de mathématiques et d'informatique des Universités Pierre et Marie Curie et Paris Diderot, de l’ENS de Paris, ainsi que plusieurs équipes associées de l’INRIA. Paris Sciences et Lettres – Quartier latin est co-accrédité. Une douzaine de laboratoires ménent des recherches en statistique, modélisation multidisciplinaire, probabilités et modèles aléatoires, informatique algorithmique, programmes systèmes, mécanique céleste et calcul des éphémérides, mathématiques sociales, … http://www.ed386.upmc.fr Sciences et ingénierie pour l’information, mathématiques (S2I) – ED 521 Cette École Doctorale de la Communauté d’universités et d’établissements Limousin Poitou-Charentes est portée par l’Université de Limoges et s’appuie sur 6 laboratoires. Elle recouvre les champs disciplinaires des mathématiques, micro-ondes, photonique, informatique, images, automatique et leurs interactions. http://www.cue-lpc.fr/Ecole-Doctorale-Sciences-et.html Sciences physiques, mathématiques et de l’information pour l’ingénieur (SPMII) – ED 351 Cette École doctorale pluridisciplinaire de la Communauté d’universités et d’établissements (COMUE) Normandie Université est rattachée à l’Université de Rouen et co-accréditée avec l’Institut national des sciences appliquées de Rouen et l’Université du Havre. Une dizaine de laboratoires développent des recherches en aérothermochimie, physique des matériaux, sécurité des procédés chimiques, traitement de l’information et des systèmes, mécanique des structures, électrotechnique et automatique, ondes, …. http://www.normandie-univ.fr>Collège doctoral>Écoles doctorales Sciences et technologies de l’information et de mathématiques (STIM) – ED 503 Coordonnée par l’Université de Nantes est co-accréditée avec l’École centrale de Nantes, l’École des mines de Nantes, les Universités d’Angers et du Maine Le Mans. Une dizaine de laboratoires mènent des recherches appliquées en électronique et télécommunications, cybernétique, énergie électrique, … http://edstim.univ-nantes.fr 4 Liens utiles Les Sociétés savantes • CMLS, Centre de mathématiques Laurent Schwartz de l’École polytechnique (Palaiseau) : www.centremaths.polytechnique.fr • ENS, École normale supérieure de Paris, Département de mathématiques et applications : www.math.ens.fr • ICJ, Institut Camille Jordan (Lyon, Saint-Étienne) : http://math.univ-lyon1.fr • IECL, Institut Élie Cartan de Lorraine (Vandœuvre de Nancy) : http://iecl.univ-lorraine.fr • IHES, Institut des hautes études scientifiques (Bures-sur-Yvette) : www.ihes.fr • IHP, Institut Henri Poincaré - Maison des mathématiques et de la physique théorique (Paris) : www.ihp.fr • IMB, Institut de mathématiques de Bordeaux : www.math.u-bordeaux1.fr/imb/ • I2M, Institut de mathématiques de Marseille : https://www.i2m.univ-amu.fr • I3M, Institut de mathématiques de Montpellier : www.mathfds.univ-montp2.fr • Institut de mathématiques de Toulouse : www.math.univ-toulouse.fr • INRIA, Institut national de recherche en informatique et automatique : www.inria.fr • INSMI, Institut national des sciences mathématiques et leurs interactions (Paris) : www.cnrs.fr/insmi/ • IRMA, Institut de recherche de mathématique avancée (Strasbourg) : www-irma.u-strasbg.fr • Laboratoire Lagrange (Nice) : https://lagrange.oca.eu • LAMA, Laboratoire d’analyse et de mathématiques appliquées (Marne-la-Vallée) : http://umr-math.univ-mlv.fr • LAMA, Laboratoire de mathématiques (Annecy, Chambéry) : www.lama.univ-savoie.fr • LJK, Laboratoire Jean Kuntzmann (Grenoble) : www-ljk.imag.fr • LMAP, Laboratoire de mathématiques et de leurs applications (Pau) : http://lma-umr5142.univ-pau.fr • LMBA, Laboratoire de mathématiques de Bretagne Atlantique (Brest, Vannes) : www.lmba-math.fr • UMPA-ENSL, Unité de mathématiques pures et appliquées (Lyon) : www.umpa.ens-lyon.fr Ces associations réunissent la plupart des mathématiciens en France pour différentes activités, projets, colloques, débats, réunions de groupes thématiques, publications, délivrance de prix, etc., et collaborent avec les organismes de recherche : • Société de mathématiques appliquées et industrielles (SMAI) : http://smai.emath.fr • Société mathématique de France (SMF) : http://smf.emath.fr • Société française de statistique (SFdS) : www.sfds.asso.fr Les Fédérations • ARC Mathématiques (Amiens) : http://arcmath.math.cnrs.fr • FCH, Fédération Charles Hermite automatique, informatique et mathématiques de Lorraine (Metz, Nancy) : www.fr-hermite.univ-lorraine.fr • Fédération Denis Poisson (Orléans) : www.fdpoisson.fr • Fédération de recherche Bézout (Labex Bézout) : http://bezout.univ-paris-est.fr • Fédération de mathématiques de l’École centrale Paris (Chatenay-Malabry) : www.ecp.fr/fedemaths • Fédération de recherche en mathématiques d’Évry Val d’Essonne (Paris) : www.math-evry.cnrs.fr • Fédération de recherche en sciences mathématiques de Paris centre : www.federation.math.jussieu.fr • FLMSN, Fédération lyonnaise de modélisation et sciences numériques (Lyon) : https://flmsn.univ-lyon1.fr • FRMNPC, Fédération de recherche mathématique du Nord Pas-de-Calais (Lille) : http://federation-math.univ-lille1.fr • FRMPL, Fédération de recherche en mathématiques des Pays de Loire (Angers, Le Mans, Nantes) : www.fpl.math.cnrs.fr • FRMRAA, Fédération de recherche en mathématiques Rhône-Alpes-Auvergne (Clermont-Ferrand, Grenoble, Lyon) : http://frmraa.math.cnrs.fr • FRUMAN, Fédération de recherche des unités de mathématiques de Marseille : http://frumam.cnrs-mrs.fr • IPRA, Institut pluridisciplinaire de recherche appliquée dans le domaine du génie pétrolier : http://migp.univ-pau.fr • NM, Fédération Normandie-mathématiques (Caen, Le Havre, Rouen) : http://normandie.math.cnrs.fr Autres sites Les organismes et institutions clés • Annuaire de la communauté mathématique française : http://annuaire.emath.fr • Annuaire des laboratoires et unités de recherche en mathématiques : https://www.portail-math.fr/laboratoires • Annuaire des Masters de mathématiques : http://masters.emath.fr • E-math.fr, le domaine des maths en France : www.emath.fr • International council for industrial and applied mathematics (ICIAM): www.iciam.org • International mathematical union (IMU): www.mathunion.org • MATEXO, ressources pédagogiques pour les enseignants du supérieur en mathématiques : http://matexo.smai.emath.fr • Portail M4TH, dédié aux membres de la communauté enseignement supérieur et recherche en mathématique : https://www.portail-math.fr • The European mathematical information service: http://emis.u-strasbg.fr • The Field Institute for research in mathemacial science: www.fields.utoronto.ca • Bibliothèque mathématique Jacques Hadamard (Orsay) : http://hip.math.u-psud.fr • CAMS, Centre d’analyse et de mathématiques sociales (Paris) : http://cams.ehess.fr • CERMICS, Centre d'enseignement et de recherche en mathématiques et calcul scientifique (Marne-la-Vallée) : http://cermics.enpc.fr • CIMPA, Centre international de mathématiques pures et appliquées (Nice) : www.cimpa-icpam.org • CIRM, Centre international de rencontres mathématiques (Marseille) : www.cirm.univ-mrs.fr • CMAP, Centre de mathématiques appliquées (Palaiseau) : www.cmap.polytechnique.fr • CMLA, Centre de mathématiques et de leurs applications (Cachan) : www.cmla.ens-cachan.fr Le catalogue en ligne présente la totalité des Écoles doctorales et de leurs unités de recherche avec des liens directs. La recherche se fait à partir d’un moteur de recherche bilingue français/anglais (20 000 mots clefs et 80 thématiques disciplinaires). Des fiches spécifiques par École doctorale viennent compléter l’information. www.campusfrance.org>Trouvez votre formation>niveau D 5 Novembre 2014 Toutes les Écoles doctorales sur www.campusfrance.org La statistique et le traitement des données La statistique intervient dans de très nombreux domaines de recherche. Elle se définit en tant que « représentation et collecte de données » (constitution de catégories et de nomenclatures), dont la plus importante exploitation est réalisée pour les sondages dans les grands instituts nationaux français tels que l’INSEE et l’INED. La statistique « exploratoire » ou « descriptive » travaille sur les données brutes pour essayer d’en dégager du sens, des structures, des régularités, des lois, etc. La statistique inférentielle repose sur la notion de « modèle probabiliste » pour le développement d’outils mathématiques permettant de confronter un modèle scientifique et des hypothèses aux données d’expérience ou d’observation. La statistique se situe ainsi à la fois « dans les mathématiques », dont elle utilise de très nombreux outils (géométrie, analyse, calcul, algèbre), tout en créant également ses propres objets mathématiques, et « en dehors des mathématiques » pour une application à de très nombreux champs (biologie, physique, économie, sociologie, société). La spécificité de la statistique est d’offrir aussi une tentative de modélisation de l’induction, bien que certains mathématiciens considèrent que la statistique ne relève pas des mathématiques. (Patrice Bertail, « Statistique et recherches en France : quelques perspectives », Insee-CREST, Courrier des statistiques, n° 117-119, 2006) La statistique connaît cependant une forte progression dans les universités et les instituts de recherche français liés aux importants besoins en statistiques et probabilités fortement représentées dans la recherche française avec une école florissante reconnue internationalement. Des chercheurs des Instituts de recherche appliquée, tels que l’INRA ou l’INSERM, ont ainsi une double compétence et des Écoles comme l’ENSAE, l’ENSAI et l’ISUP spécialisent les étudiants dans des domaines d’application spécifique. Le Labex Ecodec est un laboratoire d’excellence qui réunit des enseignants-chercheurs en économie et en stastistique : http://labex-ecodec.fr • Centre d’accès sécurisés aux données (CASD) : http://casd.eu Le CASD met à disposition des chercheurs un équipement conçu pour travailler sur des données individuelles très détaillées, le plus souvent soumises à la confidentialité, dans des conditions optimales de sécurité élevées. Plus de 500 chercheurs participent à plus de 200 projets de recherche. • Centre de recherche en économie et statistique (CREST) : www.crest.fr • École nationale de la statistique et de l’administration économique (ENSAE ParisTech) : www.ensae.fr • École nationale de la statistique et de l’analyse de l’information (ENSAI) : www.ensai.fr • Ensai-Ensae formation continu (CEPE) : www.lecepe.fr • Groupe des Écoles nationales d’économies et statistique (GENES) : www.groupe-genes.fr • Institut national d’études démographiques (INED) : www.ined.fr • Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) : www.insee.fr • Institut de statistique de l’UPMC (ISUP) : www.isup.upmc.fr Institut des sciences mathématiques et de leurs interactions (INSMI) du CNRS L’INSMI a pour mission de promouvoir l’excellence dans les mathématiques françaises en s’appuyant sur un socle constitué de : • 50 Unités mixtes de recherche et de service (laboratoires principalement universitaires) ; • 13 Fédérations de recherche (associations régionales de laboratoires) • 9 unités mixtes internationales, 6 laboratoires internationaux associés, 7 regroupements de recherche européens et internationaux • 3 200 chercheurs et enseignants-chercheurs, 1 200 doctorants et post-doctorants. www.cnrs.fr/insmi 6