Je suis malade docteur Docteur je suis malade Je n`aime pas les
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Je suis malade docteur Docteur je suis malade Je n`aime pas les
dyd^^,E^KE^ Docteur, Docteur Paroles et musique : Hervé Peyrard Je suis malade docteur Docteur je suis malade Je n’aime pas les frites docteur Mais j’adore la salade J’ n’aime pas les bonbecs Ni les glaces, ni les crêpes Ni les chouchous, les sucettes J’ préfère les courgettes Les poireaux vinaigrette La confiture de crevettes Et le matin au petit déjeuner J’ bois du cacao lait Et je mange du pain grillé Tartiné de pâté J’ suis pas normal docteur Docteur, j’ suis pas normal J’ n’aime pas la télé docteur J’écoute la radio qui parle J’ n’aime pas les jouets, les mangas, les B.D Ni les dessins animés J’ préfère les échecs La collec’ des insectes Et les grandes bibliothèques Le soir je lis des livres sans images De 65O pages J’ connais des mots compliqués Comme « cucurbitacée » Qu’est ce que j’ peux faire docteur Docteur qu’est ce que j’ peux faire Qu’est ce que j’ dois faire docteur Docteur dites-le à ma mère Choeur des Docteurs On va prescrire trois heures pas jour de jeu vidéo Pour les repas, midi et soir tu iras au Mac Do Après l’école laisse tes devoirs et va à la piscine Et l’ mercredi, tu traines au lit avec des magasines Et si ça n’ suffit pas tu iras au cinéma Manger du pop corn sucré devant le dernier Disney J’ai un problème docteur, Docteur j’ai un problème Je n’ai pas d’ copains docteur Je crois personne ne m’aime Je n’ fais pas d’ bêtise Ni caprices, ni sottises, Et j’ n’aime pas les surprises J’ préfère réfléchir Discuter de l’avenir J’ fais pas d’histoires pour dormir Je me tiens bien à table au restaurant Je reste avec les grands Mais docteur ce qui m’ panique C’est que j’aime la politique Qu’est ce que j’ peux faire docteur Docteur qu’est ce que j’ peux faire Qu’est ce que j’ dois faire docteur Docteur dites-le à ma mère Choeur des Docteurs On va prescrire une heure par jour de ramdam au tam-tam Du trampoline sur l’ canapé déguisé en Batman Après l’école roller à fond et des courses en bécane Et pendant la classe lancer des boulettes avec une sarbacane Et pour soigner tes migraines va à la fête foraine Fais du manège à gogo, des jeux à tire-larigot Et si n’ suffit pas pour garder l’enfant en toi Prends tes parents sous le bras, viens écouter Tu veux ma photo ?! Paroles et musique : Hervé Peyrard C’était l’ plus grand de la récré La terreur des ballons crevés Teigneux comme un bouledogue anglais Têtu comme un troupeau d’ mulets Lui c’ qu’il voulait c’était l’ respect Dans les couloirs quand on l’ croisé Fallait surtout pas l’ regarder Qu’est ce t’as toi tu veux ma photo Ben tu vas visiter l’hosto Toi faut qu’ t’arrêtes de me fixer Où j’ te fais boire l’eau des WC Et toi là t’arrête de m‘épier Ou j’ te fais lécher mes doigts d’ pieds Continue à m’ guigner en coin Et j’ t’aplati dans l’ caca d’ chien C’était de loin l’ plus baraqué Il passait sa vie au piquet Une tête de pioche bien emmanchée Une tronche d’évier bien siphonnée Et pour savoir c’ qui lui plaisait Pas b’soin d’éplucher un fichier Lui c’ qu’il aimait c’était faire suer Si t’envisages de m’aviser N’ t’avise pas de m’ dévisager Toi si tu lorgnes sur ma trogne J’ te mets une praline et sa pogne Toi si j’ croise encore ton regard T’auras des lunettes au beurre noir Toi même si tu m’ fais les yeux doux J’ te paye une soupe à la gadoue Ceux qui me zieutent ou qui me toisent Ceux qui m’observent ils trouvent des noises Ceux qui m’arroeillent ou qui m’arnouchent Qui bignolent, qui biglent ou qui louchent Ceux qui borgnotent ou ceux qui chouffent Qui matent, qui reluquent ou qui look J’ peux pas les voir ceux qui m’ regardent Et j’ vois pas en quoi ça vous regarde Il était tellement redouté Qu’on n’osait plus s’en approcher Et petit à p’tit la distance Grandit jusqu’à l’indifférence Et pour vous dire la vérité Comme plus personne ne l’ regardait Un jour il s’est évaporé Et c’est bien fait ! Isabelle et Louis 3DUROHVHWPXVLTXH+HUYp3H\UDUG -HP¶DSSHOOH/RXLVMHVXLVO¶SOXVS¶WLW $O¶pFROHRQP¶DSSHOOH/RXLV¶WLWL &¶Q¶HVWSDVPDUUDQWPDLVM¶DLVDLVL (QILQG¶FRPSWHF¶HVWG¶ODMDORXVLH 2XLHQYUDLF¶HVWPRLTX¶RQHQYLH &DUVLOHVJUDQGVRQWXQHSHWLWHFKpULH %HQPRLOHQDERWOHSHWLW 'XFRXSPRLM¶DLXQHJUDQGHFKpULH (OOHV¶DSSHOOH,VDEHOOH (OOHHVWELHQSOXV,VDTX¶HOOHQ¶HVWEHOOH (OOHV¶DSSHOOH,VDEHOOH 'HSURILOHOOHDO¶DLUG¶XQHpFKHOOH 6HVFKHYHX[URX[VRQWPDOSHLJQpV (OOHDG¶ODPRUYHVpFKpHDXFRLQGXQH] /HVRUHLOOHVXQSHXGpFROOpHV /HV\HX[SDVWUqVELHQDOLJQpV (OOHDGHX[ORQJXHVMDPEHVDUTXpHV 0DLVVXUVRQDOOXUHIDXWSDVODFKHUFKHU /HGHUQLHUTXLV¶HQHVWPRTXp (OOHHQDIDLWGXVWHDNKkFKp (OOHV¶DSSHOOH,VDEHOOH (OOHIDLWODORLSDVGDQVODGHQWHOOH (OOHV¶DSSHOOH,VDEHOOH (OOHHOOHHQYRLHGHVEDIIHVjODSHOOH 4XDQGHOOHPHWVDPDLQGDQVPDPDLQ -¶GHYLHQVO¶FDwGHWM¶Q¶DLSOXVSHXUGHULHQ 'HERXWVXUXQEDQFMHO¶HPEUDVVH (OOHVRXULWHWPRLM¶DLODFODVVH 2QV¶DIILFKHHWoDIDLWORXFKHU 0DLVMHP¶HQILFKHVDQVP¶HIIDURXFKHU &DUVLM¶HQYRLVXQULFDQHU (OOHHQIDLWGXSRLVVRQSDQp (OOHV¶DSSHOOH,VDEHOOH (OOHGLVWULEXHGHVPDUURQVVDQVVHO (OOHV¶DSSHOOH,VDEHOOH $F{WpG¶HOOHM¶DLO¶DLUG¶XQSL[HO 0DLVF¶HVWFHOOH,VDEHOOH &HOOHTXLP¶HQYRWHHWTXLP¶HQVRUFHOOH (OOHV¶DSSHOOH,VDEHOOH &HOOHTXLP¶DLPHjP¶HQGRQQHUGHVDLOHV (OOHV¶DSSHOOH,VDEHOOH 0DLVF¶HVWMXVWHXQUrYHXQHpWLQFHOOH EORWWLHGDQVPDFHUYHOOH Petit Paul Paroles et musique : Hervé Peyrard La neige étend son blouson blanc On souffle sur le feu Le joli sapin clignotant A des parfums d’enfants heureux Mais Petit Paul n’est pas content L’air plutôt soucieux Il a un problème important Qu’on se doit de prendre au serieux Comment fait le Père Noël Dans les pays chauds Est-ce que se sont des gazelles Qui tirent son traîneau ? Comment fait le Père Noël Avec ses cadeaux ? Y’a pas d’cheminées au Sahel Ni au Zaïre ni au Congo Les magasins s’allument en grand Et on s’avoue ses voeux L’hiver froid qui montre ses dents A des parfums de jours heureux Mais Petit Paul ne va pas mieux Les yeux plutôt brillants Il pense à des gens malheureux Et il demande à ses parents Comment fait le Père Noël Dans les pays chauds Est-ce qu’il porte une ombrelle Des babouches et un chapeau ? Comment fait le Père Noël Avec les cadeaux ? Ils n’ont pas d’ chaussettes au Sahel Ni au Zaïre ni au Congo La neige étend son blouson blanc On souffle sur le feu C’est comme ça depuis deux mille ans La planète se partage en deux Aujourd’hui Petit Paul est grand Mais il n’en sait pas mieux Et ne sait quoi dire aux enfants Qui lui demande d’un ton curieux Comment fait le Père Noël Dans les pays chauds Est-ce que se sont des gazelles Qui tirent son traîneau ? Comment fait le Père Noël Dans les pays chauds Est-ce qu’il porte une ombrelle Des babouches et un chapeau ? Mais qu’est ce qui fait le Père Noël Avec ses cadeaux ? Alors qu’ les enfants du Sahel Voudraient juste un peu d’eau Marvin triste Paroles et musique : Hervé Peyrard Oyez si vous l’ voulez bien l’épouvantable aventure Advenue à un épouvantail Cerné par les voitures Perdu dans la grisaille D’une triste nature Son squelette de paille Sentait l’hydrocarbure Près d’ la route planté sur un poteau Il avait une dégaine d’Halloween En costard d’oripeaux Il s’appelait Marvin Et s’il n’était pas beau C’était pour j’imagine Effrayer les oiseaux Mais les oiseaux vivant dans les parages Affolés du raffut des autos Restaient dans les nuages Pas l’ombre d’un moineau Planant sur les bocages Seulement des noms d’oiseaux Dans des embouteillages Des « vas donc » et « dégage » Et le triste ramage Du lâcher d’embrayage Marvin il voulait s’envoler Marvin il voulait voyager Marvin il voulait s’élever plus haut Posé là jadis par des humains L’avait connu les champs d’autrefois Labourés à la main Il repensait parfois Aux sillons, au purin Et s’ demandait pourquoi Il n’en restait plus rien Pas facile pour un épouvantail La funeste sensation étrange De perdre son travail Plus de piafs qui dérangent Plus la moindre bataille Á livrer aux mésanges Qui en veulent aux semailles Plus de pinsons qui piaillent Mais l’ bruit d’un autorail Qui lui tord les entrailles Marvin il voulait s’envoler Marvin il voulait voyager Marvin il voulait s’élever plus haut Dans le crépuscule d’un soir d’été Marvin songeait à l’odeur du foin Coupé qui lui manquait Quand soudain un crétin D’une bagnole a jeté Un mégot mal éteint Qui est tombé à ses pieds Depuis l’ temps qu’il voulait s’ faire la belle La solution était là tout près Á portée d’étincelle Alors il a soufflé Fort sur la braise frêle Et puis s’est enflammé En immense chandelle En fumée dans le ciel Marvin s’est envolé Marvin est parti voyager Marvin s’est élevé plus haut Marvin s’est envolé Marvin est parti voyager Marvin s’est élevé très haut Marvin s’est envolé Marvin est parti voyager Marvin a pu retrouver les oiseaux La scie et le bûcheronParoles et musiques : Hervé Peyrard Un beau jour une scie Dit à son bûcheron Vois-tu j’ai un souci J’ veux plus scier les troncs Moi je voudrais chanter Chanter pour les bourgeons Je rêve de fredonner Des airs aux papillons Surpris le bûcheron Lui dit là tu me scies Tu ne tournes pas rond Ce sont des idioties Toi tu n’ sais pas chanter Moi j’ai cassé mon violon Je n’ai plus que l’archet Qui ne fait aucun son Soudain la scie noircit Piquée par cet affront Je peux chanter aussi Aussi bien que ton violon Puis la scie s’est redressée Calée entre les genoux Et elle a laissé l’archet Lui caresser la joue Arrêtez de faire scier Les scies dans les futaies Arrêtez de faire scier C’est la moralité Lulu le ver luisant Paroles et musique : Anne Sylvestre C’est Lulu le ver luisant Qui juge assez déplaisant De se trouver sans lumière Au milieu de la clairière Car dès que tombe la nuit Ce n’est pas lui qui luit Ce n’est pas lui qui luit Il attend son amoureuse C’est elle qui est lumineuse Elle est vraiment très charmante C’est sa belle ver luisante Et d’une voix suppliante Lulu lui chante Charlotte Allume ta loupiote Quand j’ te vois qui clignote Moi je capote Charlotte Si j’ vois pas ta loupiote En rond je tournicote Faut qu’ tu m’ pilotes Mais Lulu le ver luisant Ce n’est pas très amusant Dès qu’il retrouve sa belle Il ronchonne et il grommelle Car au fond ce qui l’ennuie C’est qu’ c’est pas lui qui luit C’est qu’ c’est pas lui qui luit Il voudrait qu’ son amoureuse La mette un peu en veilleuse Mais la belle ver luisante Aime qu’on la complimente Et d’une vois menaçante Lulu lui chante Charlotte Baisse un peu ta loupiote Si j’ te vois qui gigote Je te calotte Charlotte On voit trop ta loupiote Mais qu’est-ce que tu mijotes Espèce d’idiote Quand Lulu le ver luisant Après un tour dans les champs Vient retrouver sa famille Il n’y a plus rien qui brille Il est perdu dans la nuit Ce n’est pas lui qui luit Ce n’est pas lui qui luit Il cherche dans les parages Sa piste d’atterrissage Mais la belle ver luisante Fatiguée qu’on la tourmente N’écoute plus, la méchante Lulu qui chante Charlotte Je cherche ta loupiote J’ai les yeux qui picotent Et je grelotte Charlotte A éteint sa loupiote Plus rien ne l’asticote Elle tricote Loulou ne vaut pas un clou Paroles et musique : Sanseverino Le loup d’ordinaire est méchant Il se nourrit tout l’ temps d’enfants Grassouillet ou alors il avale des petits porcelets Mais quand il tombe sur des lapins il ne peut pas n’en manger qu’un Sa moyenne se situe entre 20 et 280 C’ loup j’ comprends pas J’ sais pas qu’est c’ qu’il a On dirait qu’ c’est pas un loup Ni une chèvre ni un chou Loulou Loulou ne vaut pas un clou, hou hou hou Loulou Loulou ne vaut pas un clou Ni même un copeck, ça ne vaut rien du tout un loup (Bis) Un loup se doit d’être enragé D’avoir les babines retroussées Un’ gueule pleine de dents toutes jaunies avec des bouts d’ persils Il ne confond pas Rintintin, le Chap’ron rouge et les 7 nains Il adore la viande crue le couscous les merguez le lapin C’ loup là je n’ sais pas Il est un peu froid Si ce truc là est un loup J’ veux bien m’ transformer en biniou Loulou Loulou ne vaut pas un clou, hou hou hou Loulou Loulou ne vaut pas un clou Ni même un dollar, ça ne vaut rien du tout un loup (bis) Pour tout comprendre, l’examiner Il aurait fallu l’ausculter Voir si par hasard il n’était qu’un agneau mal léché Il aurait fallu faire ceci, il aurait fallu faire cela Il fallait passer ce Loulou là à la loupe et voilà (bis) Loulou Loulou ne vaut pas un clou, hou hou hou Loulou Loulou ne vaut pas un clou Ni même un dollar, ça ne vaut rien du tout un loup (bis) Le loup d’ordinaire est méchant Il se nourrit tout l’ temps d’enfants Et de jeunes de 7 à 17 et 77 ans Le Blues du Zèbre Paroles : Hervé Peyrard Musique : Hervé Peyrard & Sylvain Hartwick Le brun de l’ours Le roux d’ la poule rousse Ça m’agace ! Le bleu des baleines Le vert des sirènes Ça m’agace ! Le fauve des lions Et les requins citron Ça m’agace ! Et quoi dire de ces satanés caméléons C’est l’ pompon ! Le jaune et noir Des léopards J’en ai marre ! Le rouge et noir Des bêtes à bon dieu Qu’ j’en ai marre ! Le gris de l’âne gris L’argenté des renards J’en ai marre ! J’en suis jaloux, j’ m’en veux mais j’enrage Et j’ m’enraye C’est l’ blues du Zèbre D’un drôle de Zèbre Qui se maquille le soir Quand il descend près du lac pour boire Il se pavane dans la savane Les paupières violette ou bien parme Il a du vernis rouge aux sabots Et les chiens le prennent pour un cabot Mais ce Zèbre est zarbi car il rêve d’un reflet D’un reflet en couleur Le rose des cochons Des saumons Des bonbons Des cornichons C’est casse pied ! Le vert des yeux d’ vipères Des lézards, des Piverts C’est casse pied ! Et sans parler du vert nénuphar des grenouilles Vraiment casse pieds ! Le jaune des canaris Ou des poules en plus p’tit C’est pareil ! Le rouge de mon poisson Ou celui des fourmis C’est pareil ! Le caca des titous Le kaki des tatous C’est pareil ! J’en suis jaloux, j’ m’en veux mais j’enrage Et j’ m’enraye C’est l’ blues du Zèbre D’un drôle de Zèbre Qui se maquille le soir Quand il descend près du lac pour boire Il se trémousse au fond d’ la brousse Les joues rosies comme des pamplemousses Il a du rouge à lèvres aux babines Et les dragons le traitent de darg queen Mais ce Zèbre est zarbi car il rêve d’un reflet D’un reflet en couleur C’est l’ blues du Zèbre D’un drôle de Zèbre Qui se maquille le soir Quand il descend près du lac pour boire Mais son spleen est caché sous son fard Et les nuits blanches à broyer du noir Reviennent au galop gonflées de sanglots Et penché sur l’eau du lac, il pleure Il pleure, sur son beau reflet Sans couleur Filaos 3DUROHVHWPXVLTXH0RQLTXH%UXQ %LODPEDPELORXOLORXSROLVVRQVJRXOXV )ODSSLHVRXSHDXOLWODQGHDXSDVORLQODSRXOLFKH %HDXWpEDQFDOHDXERUGGXEHDXODFFRQJRODLV 6¶HQGRUWSHWLWRXUVSHWLWORXSMRXHQWVXUOHTXDL Refrain &DQDLOORXFDQDUGJDYpFkOLQ &DLOORXGDQVODERXFKHGHPDLQ 3HWLWIODQFLWURQQDGHDPqUHHWYHQWFRXOLV -XVWHXQGUDSVXUOHG{PHEODQFHWOD /HFDUGXOHYHUGXMRXUSDVVHUDGHPDLQ 'DQVVHV\HX[SOXVQRLUVTXHODQXLWMHYRLVOHVPLHQV Refrain %DUTXHpWURLWHHWQXDJHVVHVRQWIDWLJXpV /HIRQGGHO¶HDXFRPPHQFHjVHVRXOHYHU /HFRUDLORUDQJpGHYLROHWV¶HVWWHLQWp &RXUVRXELHQYLWHODPHUYDWHUDWWUDSHU Refrain 7RXWG¶XQFRXSOHJULVGXFLHOV¶HVWPLVjIRQFHU &RPPHjO¶KDELWXGHODWHUUHV¶HVWUHQYHUVpH /HVILODRVJpDQWVRQWILQLSDUSOR\HU 'HFKDFXQODPpODQFROLHV¶HVWHPSDUpH Refrain 7RXVOHVSRQWRQVGHO¶vOHVHVRQWpFURXOpV 3HWLWRXUVSHWLWORXSVHWURXYHQWVpSDUpV ,OVV¶DSSHOOHQWHWV¶DWWHQGHQWGHFKDTXHF{Wp ,OVMRXHURQWTXDQGO¶RXUDJDQVHVHUDFDOPp Refrain 'DQVOHVDEOHFKDXGMHPHVXLVYLWHHQOLVpH (VVRXIIOpHMHQ¶DLSDVFKHUFKpjUpVLVWHU ¬O¶DEULG¶XQRLVHDXMHPHVXLVHQGRUPLH 'HVRQDLOHHQSDVVDQWLODERUGpPRQOLWELV Refrain