COMPTE RENDU SONDAGE ADBU

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COMPTE RENDU SONDAGE ADBU
CR sondage ADBU – Action culturelle - JP
COMPTE RENDU DU SONDAGE ADBU
ACTION CULTURELLE EN B.U.
(Jean Péchenart, 30 avril 2007)
Sommaire
Synthèse (p. 2 à 6) :
Objet - Point de départ - Résultats - Bibliothèques de grands établissements et
grandes écoles – On s'attend à ce que les B.U.... - Degré de formalisation de l'action
culturelle – Du point de vue thématique... - Le "multimédia – Observations
diverses – Conclusion.
Annexe 1 : les réponses
I – Bibliothèques des grands établissements (p. 7-8)
Institut – ENS/LSH – CNAM – Mazarine – BDIC – Observatoire – ENS Cachan
II – BU et BIU (p. 9-19)
Lyon 1 – Angers – Toulouse 1 – Bordeaux 1 – Lille 2 – Clermont-Ferrand – La
Rochelle – Savoie – Rennes 1 – Clermont-Ferrand (bis) – Paris 6 – La Réunion –
Caen – Paris 8 – Dijon – Perpignan – Bretagne sud – Littoral Côte d’Opale ... et
Limoges.
Annexe 2 : deux synthèses
Dijon (p.20)
Perpignan (p. 21-24)
1
CR sondage ADBU – Action culturelle - JP
• Objet
Il s’agit ici d’un premier tour d’horizon. Le message suivant a été envoyé sur le forum de l’ADBU :
Objet : action culturelle en BU
Le 29 mars 2007
PREMIER REPERAGE SUR L'ACTION CULTURELLE DANS LES SCD
L'action culturelle, quoique inscrite parmi les missions des universités 1 et donc de leurs
bibliothèques, est une activité encore mal repérée au sein de nos établissements. Un état des lieux
serait intéressant ; un questionnaire vous sera donc adressé prochainement à ce sujet.
Dans un premier temps, nous nous proposons (et l'ADBU vous propose) de procéder à un premier
repérage.
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir me signaler rapidement (1) toutes informations
directement accessibles sur votre site web ou en ligne.
Merci d'avance de vos réponses.
Jean Péchenart
Il sera donc peu question ici de budget, d’organisation et de logistique, dans la mesure où la question
débouche sur la face visible (communication : annonces et valorisation) de cette activité. Mais la
demande était très ouverte, et les réponses ont été variées. Il ne s’agit donc que d’un premier aperçu.
Je fais par ailleurs l’impasse, faute de temps, sur une recherche de type bibliographique, qui
permettrait le cas échéant de recourir à des auteurs d’articles ou de chapitres d’ouvrages sur le sujet.
Ce thème n’a pas été traité récemment en tant que tel dans le BBF.
• Point de départ
En revanche on peut citer le chapitre consacré aux B.U. par Benoît Lecoq dans L’Action culturelle en
bibliothèques (1998) 2 et voir si les choses ont évolué – et en quoi - par rapport au constat qui était le
sien 3 :
-
-
constat d’une « inaction culturelle » sauf exception dans l’ensemble des B.U.
…malgré d’importants moyens (inutilisés), notamment en termes de partenariat(s) ;
faiblesse de l’incitation au niveau de l’Etat  dispersion et disparité des initiatives
prédominance des expositions sur les autres formes d’ « animation » (terme jugé péjoratif). La
voie royale restant la présentation de documents précieux dans les BU qui en sont dotées ; pour
les autres, diversité voire éclectisme – sauf quelques exceptions signalées, qui constituent donc
des cas particuliers ;
« à l’audace de ces engagements s’oppose la sagesse pragmatique qui préside à la constitution de
fonds dits de loisir et de culture » (la notion de fonds de culture générale demeure floue) ;
émergence du multimédia : vidéothèques de prêt, consultation de cédéroms…
• Résultats
Première remarque : les réponses ont été immédiates et d’abord nombreuses : 6 réponses dès le 29
mars, 7 le 30 mars, 2 le 2 avril, 2 le 4 avril, 1 le 5 avril, etc. Ce qui confirme l’opportunité de la
question, soulignée explicitement dans quelques-unes des réponses (citées en annexe 1). Bilan à ce
jour :
1
Précision : j’avais failli écrire « L’action culturelle, quoique ne faisant pas partie des missions premières de l’université, est
une activité qui tend à se développer mais qui reste très diverse et peu structurée… » Ce qui en fait revient au même.
2
Benoît Lecoq, Les bibliothèques universitaires, in L’action culturelle en bibliothèque, Paris, Cercle de la librairie, 1998
(Bibliothèques), p. 115-122.
3
Constat qui, précise B. Lecoq, n’engage que lui. Par ailleurs on pourra revenir vers les personnes et institutions qu’il avait
consultées.
2
CR sondage ADBU – Action culturelle - JP
-
7 réponses de bibliothèques de grands établissements et grandes écoles
18 réponses de B.U. et B.I.U. (SCD) ( …+ Limoges = 19)
Soit 25 ou 26 réponses, ce qui n’est pas si mal, mais ne justifie pas une exploitation statistique
détaillée à ce stade. Le présent travail se borne à un premier dépouillement (avec quelques
extrapolations personnelles) de ces réponses à l’exclusion de toutes autres sources qui resteront à
exploiter 4 :
• Un mot pour commencer sur les Bibliothèques grands établissements ou de grandes écoles :
Institut de France – ENS/LSH – CNAM – Mazarine – BDIC – Observatoire – ENSET Cachan
Ces établissements sont dotés en général d’une politique claire, visible sur leur site web, se traduisant
par des activités régulièrement programmées, de valorisation de leurs collections et de débats
scientifiques en rapport avec leur spécialités, prolongées le plus souvent par des publications et
clairement annoncées sur leur site web - et éventuellement prolongées sous forme d’expositions
virtuelles.
Ces actions sont pour la plupart – semble-t-il - clairement budgétées et prises en charge par des
professionnels spécialistes de (ou qui se sont spécialisés dans) les activités en question, à savoir :
- expositions
- conférences
- participation à des colloques et à des séminaires
- participation à des festivals…
Comme pour les B.U., il conviendra de distinguer plus finement ce qui est plutôt « participation à »
ou « organisation de » (ou encore « participation à l’organisation de… ») ce type d’actions. Typologie
que je ne fais qu’amorcer ici, et qui a sans doute déjà été affinée par ailleurs. Sans omettre d’autres
distinctions typologiques, ou entre les différents types de bibliothèques : grandes, petites, sections
groupées ou séparées, situation en centre ville ou en périphérie, contexte urbain, etc.
(cf. à ce sujet la réponse de Sylvie Martin pour la BCIU de Clermont-Ferrand).
• On s’attend à ce que les bibliothèques universitaires,
par ailleurs soucieuses de fournir une documentation pertinente aux chercheurs, ciblent un public plus
large que celui des bibliothèques spécialisées précédentes (notamment le « grand public » des
étudiants débutants), public changeant de générations successives qu’elles souhaitent attirer et retenir
à la bibliothèque. D’où une offre documentaire dite de « culture générale » et une ouverture au monde
contemporain, parfois en marge des disciplines universitaires qui elles-mêmes vont en s’élargissant.
On s’attend aussi à ce que leur intégration à leur université soit de plus en plus forte notamment dans
ce domaine. Les réponses – et la consultation des sites web correspondants – semblent le confirmer.
Voir par exemple sur ce point la réponse de Rennes 1. A contrario la réflexion d’Olivier Fressard
témoigne d’une difficulté d’ordre institutionnel pour ce qui est de Paris 8 où l’action culturelle, même
si elle est manifestement importante, reste précaire sur le fond. On verra aussi que l’importance des
établissements et donc l’économie d’échelle (nombre d’étudiants  d’agents ; unité ou éclatement
des sites) d’une part, les données locales voire personnelles et relationnelles d’autre part jouent sans
doute un rôle non négligeable.
4
Pour compléter ce bref tour d’horizon, on pourrait citer les intervenants sollicités par l’Enssib :
stage « Concevoir une politique d’action culturelle en SCD », Bordeaux, 22-24 novembre 2006 : 4 intervenants de
BU et de bibliothèques de grands établissements ;
DCB15, option A : Action culturelle en bibliothèque : 4 intervenants prévus ou pressentis
(soit des intervenants représentant 8 établissements dont 4 ont par ailleurs répondu à mon message).
-
3
CR sondage ADBU – Action culturelle - JP
Je tire du dépouillement des réponses reçues les quelques éléments suivants, un peu hétérogènes faute
de temps mais qui peuvent avoir leur intérêt :
• Une première remarque sur le degré de formalisation de la politique culturelle,
ou de la notion même d’ « action culturelle » selon les SCD : il peut sembler y avoir un grand écart
entre telle réponse faisant état d’une initiative originale et intéressante mais ressortissant directement
de la mission première de la bibliothèque (Lille 3 : « je ne sais pas si ce dernier type d'action "hors
les murs" peut être nommé "action culturelle"... » *** ) et les affichages clairement déclinés sur le
site de Toulouse 3 ou dans la « charte culturelle » de la B.U. d’Angers. On peut avancer (mais cela
reste à confirmer) que cette formalisation écrite et institutionnalisée va de pair avec les activités les
plus régulières et les plus nourries.
Autre exemple témoignant d’une certaine expérience en la matière : les « fiches par action » produites
par Dijon (entre autres documents ; on pourrait aussi évoquer par exemple les conventions-types à
utiliser pour des actions à monter en partenariat).
[*** Pour ce qui est de savoir où commence et où finit l’ « action culturelle », peut-être faut-il simplement y faire entrer, du moins en
B.U., toutes les activités mettant en jeu des dispositifs sortant de notre ordinaire documentaire et suscitant (soyons ringards) une
« animation » (mouvement, étonnement, souffle, âme) aussi permanente que possible. Où entrent aussi bien les prêts hors les murs de Lille 2
que le colloque « Communication scientifique et valorisation de la recherche » de Toulouse.]
• Du point de vue thématique,
peut être notée une forte représentation et un fort dynamisme des bibliothèques de sciences : expos
virtuelles au CNAM et à l’Observatoire, Lyon 1, Bordeaux 1, Clermont, La Rochelle, Rennes 1, Caen,
etc. Le temps fort est souvent la Fête de la Science. Ces bibliothèques développent une animation
scientifique susceptible d’attirer de vastes publics, qui préjuge favorablement de l’esprit d’ouverture
des publics « scientifiques » 5.
En effet, si l’on imagine difficilement une expo de science pure dans une section littéraire (le
découpage en section générant apparemment un certain cloisonnement a priori – ce qui serait
d’ailleurs un critère à interroger), les sections scientifiques ne sont pas nécessairement cantonnées
dans leurs limites disciplinaires. Elles ont été celles où ce sont montés naguère (ou jadis) les premiers
fonds dits de culture générale, et sont apparemment celles où il est le plus facile de proposer tous
types d’actions et d’interventions : expos de peinture ou de photographie artistique à Caen ou à La
Réunion, prix littéraire à l’ENS de Cachan, etc.
Cette ouverture d’esprit est confirmée par l’intégration et la valorisation d’entreprises de vulgarisation
(au bon sens du terme) 6. Par exemple à l’université de Bretagne Sud qui développe particulièrement
les actions de sensibilisation en direction des jeunes.
(Au même niveau de dynamisme que les expos artistiques proposées aux scientifiques, on pourrait
placer les clubs de lecture et les ateliers d’écriture qui ont le mérite également de faire bouger les
lignes habituelles - définition intéressante, entre autres, de l’action culturelle.)
5
On n’avait pas attendu Queneau et les mathématiciens rieurs de l’Oulipo pour savoir que les Lumières venaient
grandement des sciences exactes, et que ces messieurs savaient regarder plus loin que le bout de leur microscope.
6
Cette parenthèse devrait être inutile. Il se pourrait cependant que certains universitaires (mais pas nous, les
bibliothécaires ! ; - ) conservent méfiance ou dédain envers ce qui n’est après tout que de la diffusion scientifique.
4
CR sondage ADBU – Action culturelle - JP
• Autre angle d’approche : le « multimédia » 7
Catégorie à la fois beaucoup trop vaste et insatisfaisante. On peut évoquer ici plusieurs facteurs bien
différents :
1°) On relève avec intérêt la participation à des festivals de cinéma (ENS-LSH Lyon, Clermont),
l’organisation de débats de type ciné-club (Lyon 1, Lille 2) sur lesquels on aimerait quelques
précisions : modalités d’organisation, montage du point de vue administratif et juridique ? succès,
fréquentation ?
2°) Le développement, tardif en B.U., d’une offre documentaire de nouveaux supports pour la
consultation et le prêt. Cette offre, qui est loin d’être encore générale, ne peut que favoriser de
nouvelles occasions d’action culturelle. Supposant un dynamisme et le développement de
compétences longtemps réservées aux bibliothèques de lecture publique, elle reste d’ailleurs à
mesurer et à apprécier (la ligne « collections électroniques et autres documents » de l’ESGBU ne nous
aide pas beaucoup). A suivre…
3°) Parallèlement, l’accès généralement très ouvert à l’internet, le développement des postes de
consultation (et parallèlement le développement des sites web et autres dispositifs internet), ne sera
pas traité ici même s’il semble relever de la même problématique : il vide en effet nos locaux (la
« bibliothèque virtuelle » étant partout) autant qu’il les remplit, et ne favorise pas la rencontre d’êtres
humains en chair et en os qui semble être une constante de l’action culturelle (en ce sens, les expos
virtuelles – d’ailleurs très positives – semblent devoir être considérées uniquement comme des
produits d’appel ou inversement comme des traces pour la mémoire). Ce point est souligné nettement
par Raymond Bérard dans son éditorial du dernier numéro de Arabesques : C’est cette notion de
convivialité qui rapproche bibliothèques de lecture publique et d’université (...) La virtualisation des
services s’accompagne d’une demande toujours plus forte de lieux conviviaux, bien réels ceux-ci. 8
En tout état de cause, l’explosion des NTIC (gardons le N, car il continue d’en apparaître tous les
jours) est nécessairement à prendre en compte dans le contexte de l’action culturelle et dans le cadre
des BU comme ailleurs (pardon pour cette banalité et pour le caractère quelque peu hors-sujet des
deux paragraphes précédents).
• Observations diverses
La matière est abondante et le temps limité. On tentera de relever pour finir quelques points
significatifs (pour plus de détails, voir les annexes qui restituent le détail des réponses) :
1) Face aux actions classiques et indémodables de valorisation des collections (notamment des fonds
anciens, rares et précieux qui ne sont pas l’apanage exclusif des BMC), on voit émerger des
propositions plus audacieuses mais qui répondent manifestement à une demande : présentations d’art
contemporain (photographie et peinture) dans tous les types de bibliothèque. Demande du public ou
offre des artistes eux-mêmes ? Peu importe, une place leur est faite, et cette démarche en direction du
public étudiant est incontestablement justifiée.
2) Toute réponse au point d’interrogation précédent ne peut passer que par une évaluation, celle-ci
n’étant possible quant à elle que dans le cadre d’une action un tant soit peu planifiée. Les expériences
rapportées sont à cet égard diversifiées, allant du service culturel (appuyé sur un service de
7
Terme insatisfaisant, face auquel le livre pourrait bientôt être qualifié d’ « ancien média ».
8
Arabesques, n° 46, avril-mai-juin 2007, p. 3. Ce numéro est consacré aux associations de bibliothèques et de
bibliothécaires. Je constate au passage qu’il n’existe pas d’association professionnelle d’action culturelle (même
si ce mot apparaît à travers le COBIAC - Collectif des bibliothécaires et intervenants en actions culturelles dont
l’objet est autre), et que la question de la coopération en réseau n’apparaît pas (pas encore ?) à travers cette
enquête.
5
CR sondage ADBU – Action culturelle - JP
communication) rodé et contrôlé en permanence, assuré par des personnels permanents et formés, à
des entreprises parfois courageuses voire héroïques, parfois réussies et parfois non, en tout cas
exceptionnelles et irrégulières. C’est donc de professionnalisme (ou de professionnalisation) qu’il
s’agit ici. Ce qui nous est dit aussi, c’est qu’il ne saurait être question d’obligation de résultat, et que
sauf exception personne ne se flatte d’un succès permanent des actions organisées. Du moins la
concertation avec un maximum de partenaires (à commencer par les étudiants eux-mêmes) n’est-elle
jamais un facteur négatif.
3) A propos de partenariat, on peut noter une généralisation (au moins pour les bibliothèques qui ont
répondu, mais elles ne sont pas les seules) de l’ouverture des B.U. (et de l’université ?) au monde
extérieur (sous différentes formes : ouverture à tous publics, activités hors les murs, activités
nouvelles). Une enquête plus précise pourra nuancer ou préciser ce point. Ce qui ressort, c’est une
participation régulière et consistante à des manifestations diverses, nationales (Printemps des poètes,
Fête de la Science...) et locales, une coopération apparemment beaucoup plus régulière que par le
passé non seulement avec les bibliothèques de lecture publique, mais avec tous autres acteurs de la vie
culturelle (sans doute plus facile et naturelle pour ceux de nos collègues issus précisément de la
lecture publique ou du monde de la culture, ou qui ont eu l’occasion d’y passer ; il faudrait le leur
demander ;-).
4) Enfin, la valorisation des collections (du patrimoine écrit) reste généralement au cœur de ce que
nous appelons l’action culturelle (voir notamment Dijon, annexe 2), sous la forme non seulement de
présentation d’ouvrages, mais aussi (ce qui est plus notable) de toutes formes d’animations :
invitations d’auteurs, d’éditeurs, prix littéraires, ateliers de lecture et d’écriture.
• Conclusion
Les B.U. semblent donc clairement engagées dans un champ d’action qui n’était pas le leur
précédemment, sous des formes variées et multiples. Ce bref tableau offre un reflet subjectif et
évidemment incomplet des réponses qui m’ont été envoyées et qu’on trouvera développées en annexe
(elles-mêmes diverses et conçues comme une amorce d’analyse). J’espère qu’on pourra y trouver les
éléments utiles en vue d’un questionnement plus systématique, voire de propositions visant à ce que
cette dimension probablement essentielle de notre activité soit mieux prise en compte, et les
bibliothèques reconnues comme le lieu désigné d’une animation culturelle indispensable à
l’enseignement supérieur et à la recherche.
Je le livre à toutes fins utiles, conjointement à l’ADBU et à l’Enssib qui consacre une unité
d’enseignement du DCB - avec une journée professionnelle et une table ronde le 3 mai prochain - à la
question de l’Action culturelle en bibliothèque. 9
Jean Péchenart,
SCD de Limoges,
le 30 avril 2007.
9
Le questionnaire envoyé par l’ENSSIB aux intervenants potentiels de cette table ronde, organisée jeudi prochain
3 mai 2007, est intéressant et pourrait être utilisé en vue d’une enquête complète.
6
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ANNEXE 1
REPONSES (fournies dans l’ordre où elles me sont parvenues)
I – BIBLIOTHEQUES DES GRANDS ETABLISSEMENTS ET GRANDES ECOLES
Bibliothèque de l’Institut (Mireille Pastoureau)
Cher Collègue,
Dans le cadre de votre enquête sur l'action culturelle en bibliothèque, je vous indique que la
Bibliothèque de l'Institut organise tous les trois mois des expositions dans ses vitrines et que les
catalogues sont mis en ligne et déchargeables sur notre site (rubrique "Actualités", sections
"Présentation de documents originaux" et "Archives des présentations de documents originaux").
Cordialement,
Mireille Pastoureau
Conservateur général
Directeur de la Bibliothèque de l'Institut de France
23, quai de Conti, 75006 Paris Téléphone : 01 44 41 44 10 Télécopie : 01 44 41 44 11
Courriel : [email protected]
Site : www.bibliotheque-institutdefrance.fr
Bibliothèque de l’ENS-LSH (Christine André)
Pour la bibliothèque de l'ENS LSH, le plus gros de notre activité
d'animation culturelle tourne autour de notre vidéothèque. Nous prenons
complètement en charge l'organisation du Mois du Film documentaire dans
notre établissement : animation du comité de sélection de la thématique et
des films, animation à mettre en place autour de chaque soirée (organisation
des débats, recherche des intervenants, etc., ) gestion concrète de
l'ensemble (suggestion, recherche, achat ou location des films, invitations,
publicité, logistique).
http://www.ens-lsh.fr/1158839600235/0/fiche___actualite/
http://moisdudoc.ens-lsh.fr/
Nous participons aussi à la mise en place de certaines animations dans le
cadre des expositions organisées par l'ENS LSH. Participation aussi à la Journée Patrimoine
Bibliothèque du CNAM (Brigitte Rozet)
Nous avons une bibliothèque virtuelle, le Cnum, Conservatoire numérique des arts et métiers, qui
valorise nos fonds d'histoire des techniques, d'histoire du Cnam. Nous participons à la fête de la
science. Cordialement, B. Rozet
 page d’accueil du CNUM :
Une bibliothèque numérique consacrée à l'histoire des sciences et des techniques, constituée à partir
du fonds ancien de la bibliothèque du CNAM.
Le CNUM est un projet commun de la Bibliothèque, du Centre d'histoire des techniques et du Centre
d'études et de recherche en informatique du CNAM.
Bibliothèque Mazarine (Christian Péligry)
Cher collègue, Je réponds spontanément et de façon un peu laconique, sans donner beaucoup de
détails, pour savoir si ma réponse correspond bien à la question; je suppose que l'aspect "recherche"
7
CR sondage ADBU – Action culturelle - JP
(conférences, participation à des colloques ou des séminaires) ne fait pas vraiment partie de
l'enquête. A suivre...Veuillez agréer, cher collègue, l'expression de mes sentiments les meilleurs.
Christian Péligry.
ACTIONS CULTURELLES DE LA BIBLIOTHEQUE MAZARINE (1995-2007):
Visites : environ un millier de visiteurs par an, soit isolés, soit en groupes (le plus souvent reçus par
un conservateur de la bibliothèque).
Expositions : 9 expositions depuis 1996 (avec ou sans inauguration officielle), sans parler des
expositions virtuelles sur le site web de la bibliothèque.
Publications : 9 publications (presque toujours catalogues d'expositions)..
Organisation d’un colloque en décembre 2002, à l’occasion du quatrième centenaire de la naissance
de Mazarin ; les actes du colloque ont été publiés en octobre 2006 : Mazarin, les Lettres et les Arts.
Opération "portes ouvertes" en septembre 1996, dans le cadre des journées du patrimoine (5000
visiteurs en deux jours)..
BDIC Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine (Geneviève Dreyfus)
Cher collègue, La BDIC a de nombreuses activités scientifiques (colloques, séminaires, publications)
mais aussi culturelles (expositions de divers types, manifestations diverses, projections-débats, etc.).
Notre site peut en donner une idée.
Voir particulièrement aussi notre bulletin trimestriel d'information (/Journal de la BDIC, /en ligne
sous la rubrique "publications")
N'hésitez pas à nous contacter pour plus amples informations.
Cordialement. G Dreyfus-Armand, Directrice
PS Claire Niemkoff est chargée des relations extérieures et des programmes de développement
[voir notamment l’onglet « BDIC infos » avec les actualités qui relèvent en général de l’action
culturelle  13 pages d’archives remontant jusqu’en 2003]
Bibliothèque de l’Observatoire (Laurence Bobis)
Bonjour,
Sur le site de la bibliothèque de l'Observatoire, vous trouverez un point d'accès à trois expositions
virtuelles qui prolongent des expositions physiques que la bibliothèque a piloté pour l'établissement
ces 5 dernières années Bien cordialement, laurence Bobis
Bibliothèque de l’ENS – Cachan (Françoise Boissière)
L'ENS de Cachan (via sa bibliothèque) organise depuis 7 ans un prix littéraire ; vous trouverez
toutes les informations sur ce prix sur le site de l'ENS (http://www.ens-cachan.fr/) dans la rubrique
"actualités culturelles" et je suis à votre disposition pour toute information complémentaire.
Avec mes excuses pour cette réponse tardive. [réponse reçue le 30 mai]
Bien cordialement. FB
 Extrait du site web :
Dans un contexte d'ouverture sur le monde et de développement des liens avec la ville de Cachan,
l'ENS de Cachan et la librairie Chroniques ont lancé en 2000-2001 le projet d'un prix littéraire. L'idée
est de faire élire par un jury constitué de normaliens volontaires, l'œuvre qui les aura le plus marqués
parmi une quinzaine de premiers romans parus au cours de l'année écoulée. Une fois le prix
sélectionné, le Prix est remis à son auteur, en présence des élèves, des partenaires et organisateurs.
Le Prix se matérialisée par une œuvre d'art, choisie par un jury dit "Prix artistique".
8
CR sondage ADBU – Action culturelle - JP
II – BIBLIOTHEQUES UNIVERSITAIRES ET INTER-UNIVERSITAIRES
LYON 1 (François Cavalier)
Réponse :
En réponse à ton message je te joins le lien vers le site de nos conférences-débats.
http://butemp.univlyon1.fr:8080/uly1/statique/pages/services/Vie%20culturelle/listconf.htm?idban=2&idmenu=20702&
idban=2&idmenu=20704
La personne responsable de la Programmation culturelle est Isabelle SCHEIDER, chef de section
Santé : [email protected]
 Site web : Rubrique « services » / Onglet « vie culturelle » :
Le SCD participe à la vie culturelle de l’Université : dans la journée, la Salle de culture générale de la
BU sciences offre des projections de films. Tout au long de l’année universitaire, des expositions
artistiques sont proposées en partenariat avec la Mission culturelle de l’Université et le SUAS.
Des conférences-débats sur des thématiques sciences et sociétés sont organisées en alternance sur
les campus de la Doua et de Rockefeller.
Actuellement en ligne notre conférence-débat du 1 mars 2007 sur le thème "L’eau, demain, à quel prix
? ", avec Le Docteur Jeanne Garric (Responsable du laboratoire d'écotoxicologie, Unité Biologie des
Écosystèmes Aquatiques, CEMAGREF Lyon) et le Professeur Janine Gibert (Directrice de l’Equipe
d’hydrobiologie et écologie souterraines, Université Claude Bernard Lyon 1)
ANGERS (Olivier Tacheau)
Pour plus d'informations, consulter le site bu@rt d'Angers
On peut également lire les bonnes pages du rapport d'activité 2004 (pp 34-35 ) et 2005 (p 43 )
 site web
Bu@rt : expositions (virtuelles sur le site) d’artistes contemporains
Onglets :
A venir / à l’affiche / passées / médiathèque
 rapport d’activité 2004 :
« Afin de pouvoir mieux répondre aux demandes spontanées parfois inadaptées aux locaux et/ou aux
missions de l’université, la BU a mis en place une charte cadrant les critères qualitatifs minimaux… »
Les rapports en eux-mêmes témoignent d’une volonté d’évaluation permanente et font par ailleurs état
des annonces et articles publiés dans la presse.
TOULOUSE 1 (Marcel Marty)
Pour ce que nous faisons au SCD de Toulouse 1, voir les pages
http://www.univ-tlse1.fr/46893461/0/fiche___pagelibre/
et les liens qu'elle comporte.
 site web : Onglet « vie culturelle » :
L'action culturelle du Service Commun de la Documentation (SCD) répond à quatre objectifs, qui
ressortissent directement à quelques-unes des missions fondamentales du service :
9
CR sondage ADBU – Action culturelle - JP
[souligné : liens vers autres pages]
*s'associer aux actions d'enseignement et de recherche menées par l'Université et participer à leur
valorisation ;
*affirmer la fonction culturelle des bibliothèques de l'Université et valoriser leur patrimoine ;
*promouvoir la pratique de la lecture au sein de l'Université ;
*contribuer au rayonnement de l'université, qu'il soit local, régional ou international.
L'action culturelle recouvre trois types d'actions, ouvertes largement à l'ensemble de la communauté
universitaire et, au delà, aux publics extérieurs :
*un cycle annuel de conférences/rencontres littéraires dont le thème d'ensemble a partie liée avec
les disciplines enseignées à l'université;
*l'organisation de séminaires ou de colloques ;
*un programme d'expositions, organisées par le SCD ou en collaboration avec des partenaires
institutionnels ou privés.
 la fonction culturelle est en effet clairement affirmée parmi les missions fondamentales de la
bibliothèque. A noter : le Séminaire « Communication scientifique et valorisation de la recherche à
l'heure d'Internet » coorganisé avec l’Urfist.
[programmes importants de conférences-rencontres par grands thèmes, accompagnées d’expos]
BORDEAUX 1 (Catherine Etienne)
Pour le SCD de l'Université Bordeaux 1, voir le site WEB à la rubrique Anim@ :
http://www.bu.u-bordeaux1.fr/site/anima.php
 Site web
Onglet « anim@ :
Dans cette rubrique, les annonces et les archives des rendez-vous organisés par le SCD :
• Expositions (actuellement « Images de l’ours dans la littérature » : Une approche des
différentes facettes de la symbolique de l'ours où les ouvrages savants de zoologie du fonds
ancien de la BUST dialoguent avec les fables, les contes et les romans les plus contemporains)
• Rencontres (écrivains)
• Lectures
LILLE 2 (Marc Dumont)
Bonjour Jean,
Pour le SCD de Lille2, section Droit-Gestion, nous organisons trois types
d'événements que l'on peut qualifier d'action culturelle :
- des expositions temporaires, en rapport avec les disciplines juridiques ou
la vie locale (en ce moment des photos sur le quartier industriel de
Lille - Moulins, où est implantée la faculté).
- des ciné-débat en amphi : projection de film en lien avec nos disciplines
suivis de débats animés par des enseignants volontaires (par ex les films de
Depardon sur la justice). Il y a environ 8 à 9 ciné débats par an.
- des prêts "hors les murs" mais ds l'enceinte de Lille 2 : à l'occasion des
conférences donnés en amphi, je prépare une bibliographie (avec l'aide de
l'enseignant) et vais en amphi communiquer autour de qqs ouvrages jugés
fondamentaux en leur montrant les livres (sur mon peit chariot !) puis je
fais le prêt directement (les usagers qui assistent aux séances sont le plus
souvent inscrits à la BU).
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CR sondage ADBU – Action culturelle - JP
Cela dit, je ne sais pas si ce dernier type d'action "hors les murs" peut
être nommé "action culturelle"...
Pour les deux premiers types d'action, tu peux regarder sur le site du SCD,
ds la rubrique "actualité", puisque nous sommes sur deux projets de ciné
débat et d'expos en ce moment.
Je renseignerai l'enquête dont tu parles plus précisément.
Bonne journée
Marc Dumont
Conservateur, responsable du secteur Droit - Gestion
Service commun de la documentation de Lille 2
SCD de Lille 2
Site du SCD : http://scd.univ-lille2.fr
CLERMONT-FERRAND (Fabrice Boyer)
(Voir aussi plus bas la réponse de Sylvie Martin, chargée du Service Action culturelle)
Cher Jean
Voici ce que je pense brièvement (une réponse complète au niveau de l'établissement sera sans doute
le fait de S. Martin, Service Action culturelle) :
A Clermont, les activités culturelles des BU sont le fait principalement de la BU Sciences.
Deux raisons l'expliquent : c'est un campus excentré qui a besoin d'être animé ; c'est la bibliothèque
la plus spacieuse et qui se prête le mieux aux expositions.
L'Action culturelle ici obéit à des considérations différentes :
-Elle a pour but de promouvoir la Science en général et les scientifiques auvergnats en particulier>la
Fête de la Science (1 expo louée à des CCSTI ou à la Cité des Sciences chaque année ; 1 exposition
originale sur les lanternes magiques avec commissaire d'exposition en 2002..)
-Elle a pour but d'être un foyer de Culture, pour des étudiants de sciences et de sport>Festival du
court-métrage avec réalisateurs et producteurs invités à venir chaque année rencontrer des
étudiants >manifestations panachant culture et Sciences (projet sur la Réunion avec le Comité
d'Action sociale (CASEL) et la Médiathèque de Jaude en 2004...)
-Elle est un des éléments du campus, et, à ce titre doit participer à des manifestations qui englobent
l'ensemble du campus (>exemple : Inauguration prochaine du campus des Cézeaux remodelé en
janvier 2008, projet VASARELY >participation active au succès des Mercredis de la Science (8 dans
l'année), avec la Société Française de Physique, la Société Française de Chimie et les Départements)
Par conséquent, la BU Sciences propose des projections, des conférences et des expositions.
Elle ne peut le faire qu'avec l'aide du Service Action culturelle, qui instruit les dossiers
administratifs, les relations avec les tutelles, prépare la communication et le Service Bibliothèque
numérique, qui effectue la mise en ligne des expositions.
Sa place doit faire l'objet d'une réflexion plus poussée au service d'une politique universitaire
cohérente (voir la dernière livraison de la revue /Alliage, /décembre 2006, articles de Lionel Larqué
et de Lévy-Leblond, qui critiquent le manque général de réflexion de la part des acteurs dans le
domaine de la Culture Scientifique et Technique).
Moyens : 1 conservateur et 1 bibliothécaire en section Sciences.
Argent : Clermont-Communauté et Université Blaise-Pascal
Partenaires réguliers : CASEL ; médiathèque Jaude ; INRA
Exposition en ligne, prolongement d'une exposition physique à la BU Sciences
11
CR sondage ADBU – Action culturelle - JP
http://bciu.univ-bpclermont.fr
Cordialement
Fabrice
(Boyer, responsable BU Sciences et Techniques
SICD Universités Clermont-Ferrand)
 expo en ligne : des fleurs à notre porte
 nombreux documents joints. Témoignant de la diversité des actions ainsi que des partenariats mis
en œuvre 10
LA ROCHELLE (Anne-Marie Filiole)
Bonjour,
Suite à votre demande d'information, veuillez trouver en dossier attaché la programmation de la
Bibliothèque Universitaire de La Rochelle pour l'année universitaire 2006-2007.
Cette programmation devrait être accessible à partir du 13 avril prochain sur le nouveau site web de
l'Université : www.univ-larochelle.fr.
Bonnes journées de travail à Villeurbanne,
Anne-Marie Filiole.
 A noter [c’est moi qui note] que ce programme fait état
- d’une animation ininterrompue, chaque action s’enchaînant immédiatement avec une autre à un
rythme soutenu
- en lien avec des manifestations diverses au plan national ou local (Fête de la science, etc.) et/ou
avec l’actualité
SAVOIE (Alain Caraco)
C'est ici :
< http://www.scd.univ-savoie.fr/index.php?page=action_culturelle >
 Site web
Onglet « action culturelle » présente les actualités :
- festival du premier roman le 3 mai 2007 : rencontres, conférence de Camille Laurens ; un comité
de lecture du campus se réunit 2 fois / mois…
- deux expos dont une itinérante sur les papillons en partenariat avec la BM 11
- ateliers d’écriture en 2006 et 2007 destinés aux étudiants et au personnel
- conférence de Michel Melot « l’édition papier a-t-elle un avenir ? »
RENNES 1 (Ghyslaine Duong-Vinh)
Pour une première information sur Rennes 1 qui vient de mettre en ligne son nouveau site web, vous
pouvez vous reporter à la rubrique "Documentation et Culture scientifique" :
http://www.univ-rennes1.fr/themes/cultureEtDocumentation/
10
Partenariats sans doute redevables à la structure mixte de la BCIU (universitaire et municipale) déjà relevée par
Benoît Lecoq (op. cit. p. 120). Point relevé par Sylvie Martin dans sa réponse ci-après.
11
Fait mentir l’absence ou la faible représentation de ce type de partenariat déploré par B. Lecoq (op. cit.).
12
CR sondage ADBU – Action culturelle - JP
où vous pourrez déjà visiter les pages concernant le livre ancien et les collections des musées de
l'Université.
Le SCD et la Commission de Culture scientifique travaillent de pair pour signaler et valoriser les
collections. Nous participons aux expositions et nous avons le projet, dans notre prochain contrat
quadriennal, de numériser les collections de textes et de dessins les plus remarquables, en parallèle
du programme de mise en ligne d'images d'objets et spécimen retenus par la CST.
Comme vous le constatez, notre action culturelle est basée sur nos collections patrimoniales et la
médiation scientifique.
Pour l'instant, les animations culturelles de caractère artistique n'impliquent pas le SCD.
Vous pouvez consulter les programmes de Diapason, notre maison de la vie étudiante :
http://www.univ-rennes1.fr/themes/etudes/vie/Vie+culturelle/
Vous trouverez également de temps à autre une annonce dans les Actualités de la page d'accueil du
site. Exemple en ce moment : Exposition : les Sphères lumineuses de DARLAN ROSA
http://www.univ-rennes1.fr/themes/actualites/uneActualite/?contentId=6160
En attendant votre questionnaire, je vous souhaite bonne navigation.
Cordialement
Ghyslaine Duong-Vinh
 Sans détailler plus le site de Rennes 1, on peut insister sur le choix effectué par l’université du titre
« Documentation et culture scientifique » pour la rubrique d’accès aux pages du SCD (d’ailleurs
totalement intégrées au site de l’université).
CLERMONT-FERRAND (Sylvie Martin)
(cette réponse s’ajoute à celle de Fabrice Boyer citée précédemment)
La BCIU de Clermont-Ferrand conduit une politique d'action culturelle pour ses composantes
universitaires depuis plusieurs années.
Vous pouvez consulter notre portail à l'adresse suivante :
http://bciu.univ-bpclermont.fr
Rubrique vie culturelle
Cependant, le gros de l'activité universitaire est déjà derrière nous et notre agenda ne reflète pas
notre programmation dans ce domaine, beaucoup plus riche au cours des deux premiers trimestres
scolaires.
Vous pouvez cependant y découvrir notre première exposition virtuelle "des fleurs à notre porte", qui
découle d'une exposition qui s'est tenue physiquement à la BU de Sciences et techniques au mois de
décembre.
Je suis à votre disposition pour vous donner une typologie des actions menées.
J'ai été par ailleurs contactée pour participer au séminaire organisé prochainement à l'Enssib et
pourrai donc peut-être en faire état directement.
L'originalité de la BCIU en la matière est de pouvoir, de par sa structure mixte, travailler en étroite
collaboration avec les bibliothèques relevant de la communauté d'agglomération (lecture publique,
patrimoine et centre de documentation du court-métrage), et de proposer dans ses différentes
composantes des actions qui se font écho sans pour autant devoir mettre en place de partenariats
extérieurs.
Ce qui ne nous empêche pas de travailler également avec d'autres structures, soit universitaires, soit
totalement extérieures.
La situation géographique des bibliothèques universitaires joue aussi un rôle dans notre
programmation (BU sur campus/BU de centre ville).
Cordialement,
Sylvie Martin
13
CR sondage ADBU – Action culturelle - JP
Responsable Action culturelle et communication
 Site web, onglet « vie culturelle » : présente en effet une multitude d’animations proposées par les
sites de lecture publique, reflétant en effet une mise en commun (on dit aussi « synergie »)
évidemment positive.
PARIS 6 (Stéphanie Espaignet)
Bonjour,
Il y a à l’heure actuelle encore assez peu d’informations concernant l’action culturelle de la BIUSJ et
du SCDM de Paris 6 sur le portail documentaire de l’UPMC Jubil
http://jubil.upmc.fr/ .
Il devrait y en avoir prochainement car la BIUSJ prépare un projet d’exposition sur les orages ainsi
qu’un projet dans le cadre de l’année polaire internationale (projections, expo photo, conférences).
Je vous signale toutefois les 2 dossiers documentaires réalisés à l’occasion de la fête de la science
2006 sur le thème Santé et environnement et accessibles à l’adresse suivante :
http://jubil.upmc.fr/repons/portal/bookmark?MainTab=DocFileList&GlobalTreeNode=DocFile
Vous trouverez également dans le bulletin d’information du CADIST Sciences de la Terre
(bibliothèque dont la programmation culturelle est la plus riche) de juillet 2006 une présentation de
la participation de la BIUSJ à la fête de la Science :
http://jubil.upmc.fr/repons/portal/bookmark?MainTab=CMSShowChannelDoc&ShowDocChannel=p
resentation/BIUSJ/Geologie/GR_allo_200607
Sinon les manifestations culturelles organisées par les bibliothèques ou qui ont lieu dans les
bibliothèques de l’UPMC font l’objet d’une présentation ponctuelle dans la rubrique Actualités du
site.
Je vous transmets également un extrait du bilan annuel 2005 de la BIUSJ sur les activités culturelles.
Pour le SCDM, en 2005, seule la bibliothèque de neurosciences JM Charcot a participé à la Fête de
la Science et à la Fête du Patrimoine en proposant des visites de la bibliothèque et des présentations
du fonds patrimonial.
Merci pour cette enquête dont nous attendons la suite avec intérêt.
J’espère que les projets culturels du SCD de Limoges ont pu avancer favorablement depuis le stage à
Bordeaux en novembre dernier.
Cordialement,
Stéphanie Espaignet
Université Pierre et Marie Curie Paris 6
Service Commun de la Documentation Médicale
 Je relève ici les dossiers documentaires, véritable travail de valorisation documentaire. Désormais
assez fréquent dans les BU qui ont à cœur de faire vivre leurs collections à l’occasion des événements
qu’elles suscitent ou accompagnent.
LA REUNION (Béatrice Rivière)
Bonjour,
Voici les informations culturelles accessibles sur le site du SCD de la Réunion
14
CR sondage ADBU – Action culturelle - JP
http://bu.univ-reunion.fr/index.html :
A partir de l'accueil du site, l'agenda culturel est mis à jour régulièrement et annonce les expositions,
conférences et autres événements organisées par le SCD :
Actuellement
- présentation rapide d'une exposition de photographies installée en BU Sciences jusqu'au 28 avril
avec un lien vers une fiche plus détaillée sur l'artiste Marie-Claude Bisch
- le Printemps des poètes : lien sur les 10 poèmes primés dans la cadre du concours organisé au 1er
semestre.
Cordialement,
Béatrice Rivière
Service commun de la Documentation
Manifestations culturelles
Université de La Réunion
 Site web, onglet « agenda culturel » :
CAEN (Françoise Bermann)
Donc, il y a deux voies à Caen, l'une à la section sciences qui tourne sur
l'animation culturelle en liaison avec le service ad-hoc de l'Université et
la Maison de l'Etudiant : en particulier l'opération "un mois, un peintre"
qui dure depuis près de 15 ans : chaque année
la Bu sciences prête ses murs à un peintre pour se faire connaître . Environ
10 par an en tenant compte de la baisse de fréquentation estivale. Des
services plus sont proposés aux artistes : un cocktail de présentation des
press-book à l'Université et à la Presse locale. Un article dans Ouest
France, l'édition d'une affiche par la reprographie de l'Université.
Ponctuellement des expos (Expo Linné prêtée par le Service culturel de
l'Ambassade de Suède, dans le cadre des Boréales de Normandie, une
exposition commémorative de la Société Linnéenne de Normandie, une
présentation de l'architecture de la future bibliothèque, photos de Bulgarie
dans le cadre de Balkans transit, humour et handicap, méfaits du tabac...)
Et, parfois des lectures de poèmes.
L'autre à la Section droit-lettres dont je m'occupe personnellement : ce
sont des expositions montées généralement en liaison avec une équipe de
recherche dans le cadre d'un colloque avec édition d'affiche et de
catalogue.
Il y a eu :
Pierre Daniel Huet 1993 (colloque)
1994 : 50ème anniversaire du Débarquement : 4 expos
Aux sciences,la Société linnéenne de Normandie avait travaillé sur le
facteur géologique dans la préparation du Débarquement par la Résistance;
A la section Médecine-Pharmacie, un groupe de travail comprenant : le
conservateur chef de section, un thésard et un pharmacien résistant avaient
montré le rôle du secours aux victimes et les premiers soins pendant les
bombardements. Il y avait même eu une soirée "témoignages" très réussie.
En droits et lettres : une esposition par l'ancien secrétaire général de
l'Université sur la Vie des étudiants avant, pendant et après la guerre.
le conservateur de la section avait organisé une expo d'affiches de cinéma
15
CR sondage ADBU – Action culturelle - JP
venant d'une collection privée sur l'idée de Débarquement dans le cinéma.
1995 : participation aux journées du patrimoine avec expo sur le vieux Caen.
Puis des travaux nous ont calmées... jusqu'en 1997 ou avec "dons choisis et
répartis", j'expliquais mon vigoureux "desherbage" du grenier.
Ensuite, nous avons accueillis un certain nombres de choses faites par les
étudiants et les enseignant , je me souviens des jacquettes décorées des
éditions de Sigrid Undset, une expo bien documentée sur Essenine...J'ai
également loué une expo sur la gymnastique suédoise pour faire plaisir au
SUAPS, une autre sur un pastiche de la tapisserie de Bayeux. Un chercheur a
complèté une expo louée sur Octave Mirbeau. Il ya eu de photos de
géographes... Mais tout ça sans catalogue, c'est à dire, sans trace... Par
contre, je retrouve :
2000 : Société d'histoire de la pharmacie pour fêter le dépôt de son fonds à
la BU
2002 : Les poètes caennais des 16ème et 17ème siècles (dans le cadre d'un
colloque)
2002 : Restauration et reliure : technique et savoir faire (organisé par
l'atelier de reliure de la BU)
2004 : Le Débarquement du témoignage à la fiction (60ème anniversaire)
2003 : Thérèse d'Avila : une biographie baroque dans la France du 17ème
siècle (proposée par un chercheur dans le cadre d'une journée d'étude)
2003 : Turgot et son temps (dans le cadre d'un colloque)
2004 : Les attrapeurs d'étoiles : sciences et techniques au
Mont-Saint-Michel ( proposée par un groupe d'étudiants en Master)
2005 : La Renaissance Bulgare (dans le cadre de Balkans-transit)
2005 : "Les Mystères de Rome ou comment le 19ème siècle révise ses
classiques" dans le cadre du colloque "Roma Illustrata"
2006 :Les chemins de pélerinage au Mont-Saint-Michel à travers les siècles
(présentée par l'Association Les Chemins du Mont Saint Michel)
2006 : Honoris Julia ou la carrière de Julia Kristeva (dans le cadre du
Salon du livre de Caen)
Nous concevons notre action culturelle comme le moyen de communication par
excellence du SCD dans l'Université en collaborant avec les équipes de
recherche, les associations culturelles locales (Balkans transit,
Boréales...) le Municipalité (salon du livre où nous exposons)
Nous avons ainsi été inaugurés par l'ambassadeur de Suède et celui de
Bulgarie.
De mémoire, je me souviens aussi d'une journée ABF où nos collègues
norvégiennes étaient venues nous parler du stockage des collections au-delà
du cercle polaire (Boréales !)
De prêts à long termes d'oeuvres d'art par le FRAC.
Et, parfois, à dose homéopathiques de visites à thèmes de scolaires quand
les enseignants sont motivés et bien encadrants ("quand je serai étudiant"
pour des CM2, par exemple, ou les livres sur Guillaume le Conquérant pour un
groupe de collégiens...)
C'est à peu-près tout ce qui me revient en mémoire pour le moment.
Bien cordialement
Françoise Bermann
Directeur SCDU Caen Basse-Normandie
16
CR sondage ADBU – Action culturelle - JP
PARIS 8 (Olivier Fressard)
Bonjour,
Je ne puis pour l'instant vous renvoyer à des documents en ligne car nous n'avons plus de webmestre
depuis deux mois et donc notre site n'est pas mis à jour.
Je vous disais dans mon mail précédent que votre question me semble très pertinente car le statut de
l'animation culturelle en bibliothèque universitaire est très mal défini. Il est même quasiment
inexistant. Autant l'existence d'une animation culturelle en bibliothèques dites "de lecture publique"
va de soi, implique pour la profession l'idée d'une importante politique culturelle mettant en évidence
les collections et proposant des animations pour les riverains, autant il ne va nullement de soi qu'une
bibliothèque prise au sein d'un campus universitaire se mêle d'animations culturelles.
En effet, les universités ont un service propre d'animation culturelle qui propose un programme
composé de manifestations diverses aux étudiants. Si, par conséquent, la bibliothèque universitaire
décide de mener également, par elle-même, une animation culturelle, deux questions se posent:
1/ quelle sera la spécificité de sa politique d'animation par rapport à celles de l'université?,
2/ quels seront les rapports qu'entretiendra la bibliothèque avec le service d'animation culturelle de
l'université? Est-ce que les deux services ne risquent pas de faire double emploi, la bibliothèque
n'étant après tout qu'un service commun de l'université? Les initiatives de la bibliothèque ne vontelles pas conduirent à des rivalités avec le service de l'université et découcher sur des conflits? Rien
de tout cela n'est clarifié, du moins en ce qui concerne l'université de Paris 8.
Sinon, rapidement, je vous fais part des principales animations que nous proposons aux étudiants,
plus largement au public de la bibliothèque:
1/ expositions artistiques ou documentaires qui, le plus souvent, sont le fait des étudiants de
l'université, qu'ils soient étudiants en arts plastiques, en photographie ou en dance (secteurs forts
d'enseignement de Paris 8), voire même des amateurs talentueux inscrits dans d'autres cursus.
2/ présentations et débats autour d'ouvrages, ceux publiés par les Presses universitaires de
Vincennes et, de plus en plus, ceux publiés par les enseignants de Paris 8, quel qu'en soit l'éditeur.
3/ organisation ou collaboration à des journées d'études, voire des colloques. Ainsi, cette année, la
bibliothèque a organisé une Journée d'étude sur Deleuze, la parole philosophique et le cinéma (la
bibliothèque étant dépositaire des enregistrements sonores de ses cours) et participé à un colloque de
trois jours conscré au philosophe Cornelius Castoriadis. Les deux manifestations ont attiré toutes les
deux un public important.
Pour plus de détails, j'attendrai votre questionnaire et, lorsque nous disposerons à nouveau d'un
webmestre, je pourrai vous signaler des liens pertinents sur notre site.
Cordialement,
Olivier Fressard
 Ce point de vue recoupe celui de Marion Loire, anciennement en poste à Paris 8, venue en parler
lors du stage Enssib de Bordeaux en novembre 2006 : Paris 8 déploie une activité importante dans des
locaux rénovés qui s’y prêtent favorablement, mais dans un cadre institutionnel (héritage
« vincennois » ?) qui reste informel.
17
CR sondage ADBU – Action culturelle - JP
DIJON (Jean-François Seron)
 Faute d’activité à signaler par lien sur le web, JFS m’envoie quelques fiches par action, témoignant
d’une certaine expérience organisationnelle. En voici quelques extraits sous forme d’un tableau
condensé :
Nom
Nuits d’orient
Contenu
Promotion des cultures de
Lecture à la B.U. avec le
l’immigration, animation des
collectif Impulsions
quartiers organisés par la ville de
Dijon. A la B.U. expo de livres…
Dates
1ère 15aine de décembre
5 – 18 mars 2007
Coût réel
Nul (travail interne)
600 € maximum (lecture
400, repas 120)
Sans (occasionnellt
l’Atheneaum ; ville de Dijon)
Université : service Com
fait les affiches…
Coût prévu
Partenaires
Ptps des poètes
Tempoésie
Temps de paroles
Rencontre-lecture avec des Organisés par LA voix des
poètes à 12h30 à la B.U.
mots, rencontres de
(salle de travail en groupe littérature sur la Côte-d’Or,
du 1er étage) ds un lycée
principalement dans les
l’après-midi, en soirée à
bibliothèques
la….
3e jeudi du mois pdt l’année 15 janvier – 15 février
universitaire
> 1000 €
1500 €
La voix des mots, le
collectif Impulsions
(l’Atheneum s’est retiré)
Atheneum, CRL, La voix
des mots
 autre document reçu : une synthèse complète fournie ci-après en annexe 2
PERPIGNAN (Claude Greis)
Synthèse complète et abondante retraçant et faisant le bilan de l’expérience RUADE (Rencontres à
l’Université Autour de l’Ecrit) menée en 2005-2006 en collaboration étroite avec l’université, avec la
participation de divers acteurs culturels, mais qu’on a décidé de ne pas reconduire cette année :
« Il paraît actuellement souhaitable que le SCD rejoue un rôle actif dans l’animation culturelle de la bibliothèque
universitaire, mais les propositions qu’il pourra faire devront avoir été précédées d’une concertation avec des
représentants des enseignants et ceux des associations et structures étudiantes (…) Quelles que soient les
initiatives culturelles qui, sur ces bases nouvelles, pourraient s’épanouir à la bibliothèque, il conviendrait que,
d’une façon ou d’une autre, elles tiennent compte de la fonction spécifique de ce lieu, à savoir la conservation et
la communication de ressources documentaires. »
 Voir Annexe 2
BRETAGNE SUD (Anne Collinot)
Bonjour,
Voici, un peu tardivement mais pas trop, je l'espère, quelques éléments pour l'Université de Bretagne
sud.
Participation à la fête de la science sur les deux sites (Vannes et Lorient) ci-joint le programme 2006
pour exemple et le programme de la journée d'étude incluse dans le programme..
Mise en place de cycles de rencontres avec des écrivains à la Bu de Sciences de Vannes et à la Bu de
Lorient pour LSHS.
Ci joint les programmes de deux cycles organisés en 2006. La communication envers les étudiants
des rencontres de Lorient sont proposées en projet tutoré pour les étudiants en master 1 edition .
Toutes ces actions sont ouvertes à tout public.
18
CR sondage ADBU – Action culturelle - JP
Nous sommes bien évidemment d'accord pour approfondir cette réponse et participer à une enquête.
Anne Collinot
conservateur
chargée de l'action culturelle du SCD
 Ce qui ressort notamment des programmes joints à ce courriel :
- action en direction des jeunes
- vulgarisation scientifique
- présence permanente du livre et de l’édition (éditeurs et auteurs) + implication des étudiants
concernés (master édition - documentation)
- articulation en « cycles » + participation Fête de la Science
LITTORAL – COTE D’OPALE (Mireille Chazal)
Bonsoir,
j'ai laissé passer votre enquête et je vous prie de m'en excuser.
A la Bibliothèque de l'Université du Littoral Côte d'Opale nous faisons un assez grand nombre
d'activités culturelles :
expositions, conférences, concerts, performances d'acteurs...
Bonne table ronde à l'ENSSIB
Cordialement
Mireille Chazal
Directrice de la BULCO
 Message ajouté au dernier moment. Je souligne entre autres « concerts » et « performances
d’acteurs », la bibliothèque s’offrant désormais comme lieu culturel polyvalent.
...ET LIMOGES (Jean Péchenart)
La petite taille de l’université et du SCD, son éclatement constituent a priori des handicaps pour
envisager le développement d’une politique culturelle ambitieuse. Cette ambition existe cependant,
concrétisée par la nomination d’une responsable du secteur Action culturelle en la personne de
Claudie Madjarev. Celle-ci coordonnera le plus étroitement possible l’action du SCD avec les
services et dispositifs mis en œuvre au sein de l’université (contrat quadriennal, etc.) ainsi qu’avec les
autres partenaires. La gestion culturelle est d’ailleurs étudiée dans le cadre d’un Deust Métiers de la
Culture qui se termine, au profit, on l’espère, de deux licences professionnelles qui seront axées l’une
sur les métiers de la culture, l’autre sur les bibliothèques et la documentation.
La section Lettres, récemment restructurée et rénovée, a prévu des espaces d’exposition et
d’animation. Elle présente notamment en permanence sur ses cimaises des œuvres d’artistes
contemporains empruntés à l’Artothèque du Limousin, renouvelés périodiquement.
En dehors d’actions plus ou moins dispersées au sein des sections, signalons un projet d’envergure sur
un magnifique herbier napoléonien donné au SCD par la Faculté de pharmacie et qui donne lieu à un
travail transversal 12 de traitement et d’analyse en collaboration avec le Museum, en vue d’une expo
qui sera présentée en collaboration avec la BFM – Bibliothèque Francophone Multimédia de
Limoges..
12
Transversal, c’est-à-dire impliquant des personnels de toutes les sections. Le « groupe transversal » est un dispositif bien
connu ici, et l’action culturelle semble pouvoir être un vecteur privilégié de cette convivialité.
19
CR sondage ADBU – Action culturelle - JP
ANNEXE 2
Université de Bourgogne
Service Commun de la Documentation
Action culturelle
Les actions développées à la Bibliothèque universitaire veulent contribuer à la culture générale
des étudiants et mettre en valeur les collections de la bibliothèque : ouvrages anciens, acquisitions
récentes, notamment celles achetées avec l’aide du Centre national du Livre, fonds méconnus,
documents électroniques sur cédéroms ou DVD. Toutes les formes simples d’animations sont mises
en œuvre : lecture, conférence, débat…, toujours accompagnées de présentation de livres.
Dans un cadre national
Des actions sont organisées dans un cadre national : le Printemps des Poètes, la Fête de la
Science, le Mois du Patrimoine écrit, les Célébrations nationales (Raymond Queneau)….
En partenariat
La coopération avec des partenaires universitaires ou locaux est aussi largement utilisée ; dans le
cadre du festival littéraire « temps de paroles », l’atheneum, centre culturel de l’université, la
bibliothèque universitaire et le Centre régional du livre organisent un colloque qui rassemble de 50 à
80 personnes, étudiants, professeurs, bibliothécaires, éditeurs…
La bibliothèque accueille des lectures de poésie chaque 3e jeudi du mois avec La Voix des Mots,
association de promotion de la littérature et de la poésie au moyen de lectures à voix haute ; une
« masterclasse d’écriture » organisée avec le CRL a réuni une douzaine d’étudiants ayant des projets
d’écriture ; une importante exposition de livres sur le paysage acquis pour la plupart grâce au soutien
du Centre National du Livre a été présentée en relation avec une opération du Centre culturel de
l’université. Elle présente aussi des livres en relation avec les spectacles du centre dramatique
national, le Théâtre Dijon Bourgogne…
Depuis la rentrée 2006, une association étudiante « Arthur » organise dans la bibliothèque des
rencontres avec des écrivains ; ces rencontres drainent un public étudiant nouveau.
Des actions propres
Enfin, la bibliothèque organise ses propres actions : des expositions : La planète Mars, Autopsie
d’un livre ancien…, des rencontres à propos des livres scientifiques nouveaux (Les Causeries de la
Bibliothèque) et avec des professionnels du livre de la région ou des enseignants de l’Université
(Carte blanche). Elle a créé un cycle de conférences autour de Raymond Queneau afin de faire vivre
le fonds qui lui a été confié.
Opération typique, en BU Droit-Lettres, nous avons accueilli une exposition de photos faites en
Afrique par un enseignant de l’université, exposition proposée par une association d’étudiants
africains dans le cadre du festival « temps de paroles » dont le thème était en 2007 « Le noir » ; et
aussi de 18 à 20 heures pendant quelques semaines, un atelier d’écriture piloté par un écrivain et
organisé par une association étudiante « Arthur » a lieu à la bibliothèque.
Les moyens
Le coût de ces actions est de l’ordre de 7 000 € par an, 5 000 € les années de moindre activité, pris
sur le budget de fonctionnement, jusqu’à ce jour sans l’aide de la Sous direction.
Les moyens humains limités : quelques centièmes de l’emploi de deux conservateurs, aide de
collègues au cas par cas, et du secrétariat pour la promotion et l’envoi des documents. Une bonne
partie de la promotion est réalisée modestement, en interne.
Moralité
Des moyens et beaucoup d’énergie pour des résultats modestes. Il n’y a souvent que dix/douze
étudiants sur 30 personnes présentes. Le restant est composé de collègues d’autres bibliothèques de
l’agglomération, de professionnels du livre et aussi de public retraité. L’appui des enseignants joue à
la marge et n’est pas décisif, de leur aveu même. Heureusement, l’appui du centre culturel de
l’Université et les partenariats mènent à des actions globalement réussies avec des publics variés et
relativement plus nombreux.
20
CR sondage ADBU – Action culturelle - JP
ANNEXE 3
Bibliothèques universitaires et action culturelle
L’expérience RUADE / SCD de l’université de Perpignan
(avril 2007)
De novembre 2005 à mai 2006, le SCD a proposé à l’université de Perpignan de développer un
programme de réflexion et d’animation culturelle intitulé « Rencontres à l’université autour de l’écrit »
(RUADE). En accord avec le directeur du SCD, ce programme a été conçu par le responsable de la section
droit/sciences économiques, chargé de l’animation culturelle, et a été validé en début de parcours par un comité
de pilotage comprenant cinq enseignants de lettres, la responsable de la direction de la vie étudiante et de la
culture et celle du service de la communication de l’université.
Le contexte initial
La vie culturelle est un champ d’activité reconnu au sein de l’université de Perpignan . Ainsi, le viceprésident du conseil d’administration est aussi directeur du bureau des affaires culturelles. Au niveau
administratif, il existe une direction de la vie étudiante et de la culture (DIVEC) comprenant en son sein un
service des affaires culturelles et des moyens financiers sont mobilisables pour des actions dans ce domaine.
Enfin, pour le suivi et le cofinancement d’un certain nombre d’opérations dont les objectifs peuvent coïncider
avec ceux du ministère de la culture ou de collectivités locales, l’université entretient des partenariats avec la
DRAC et certaines de ces collectivités.
Pour autant, on ne saurait dire qu’il existe une politique culturelle de l’université : pas d’instance de
réflexion collective regroupant régulièrement les acteurs universitaires concernés ; pas de texte, non plus, où
seraient énoncés buts, principes et moyens. Il n’existe pas davantage de coordination entre les filières de
formation pouvant déboucher sur une insertion professionnelle dans le secteur culturel ( notamment : licence
« concepteur-réalisateur d’interventions théâtrales », master restauration du patrimoine, diplôme national de
guide-interprète, diplômes universitaires « médiation culturelle » et « mode, luxe et arts de vivre ») et, en dépit
d’une production riche et variée, les Presses universitaires de Perpignan ne sont pas clairement identifiées sur le
campus comme une entreprise à dimension culturelle.
Les manifestations culturelles de l’université ont le plus souvent lieu soit à la Maison de
l’étudiant pour les spectacles, soit à la bibliothèque universitaire pour les expositions, la bibliothèque
disposant de la seule salle du campus dédiée spécifiquement à cet usage. Cette fonction de
représentation est d’autant plus nette que la bibliothèque est l’un des bâtiments les plus récents et des
plus attrayants du campus. Au demeurant, il arrive aussi qu’un amphithéâtre ou l’une des cafétérias
accueille des réunions culturelles.
Au cours des années, les différents acteurs de la vie universitaire ont donc pris l’habitude de
concevoir la bibliothèque comme le lieu susceptible d’accueillir toutes les expositions, quels qu’en
soient le thème ou le niveau. Deux idées reçues sous-tendent cette pratique : 1) le SCD ne serait pas à
proprement parler un acteur culturel; 2) la bibliothèque serait avant tout un lieu de présentation –
documents ou objets exposés - et très accessoirement un lieu de rencontre.
A partir de 2004, la nouvelle direction SCD a donc souhaité modifié cette situation en
affirmant certaines orientations :
exercice d’un droit de regard sur le contenu et le niveau des expositions que la DIVEC
orientait vers le SCD ou dont les organisateurs contactaient directement le service ;
accompagnement proposé aux porteurs de projets, de façon d’une part à garantir une
certaine qualité des expositions (contenu, scénographie), d’autre part à faire en sorte que,
tenant compte de la mission spécifique du lieu, chacune de ces expositions accordent une
petite place au livre et à la documentation ;
mise en place d’une offre construite de rencontres et d’expositions : le programme
RUADE, reposant lui-même en priorité sur une référence à la culture écrite.
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CR sondage ADBU – Action culturelle - JP
Les objectifs du cycle RUADE
Par ces rencontres devant se dérouler principalement à la bibliothèque universitaire
mais ouvertes à tous les publics de Perpignan et du département, il s’agissait d’illustrer la vitalité de la culture écrite sous toutes ses formes.
Elles pouvaient donner lieu à la présentation d’un ouvrage ou d’une maison d’édition entretenant un
lien quelconque avec l’université, le département ou la région ; mais, au-delà de cette activité somme toute
traditionnelle de veille et de mise en lumière de la production locale, elles voulaient aussi servir de cadre à une
réflexion sur les bouleversements qui affectent aujourd’hui le monde du livre, que ces bouleversements soient
d’ordre économique (les phénomènes de concentration dans l’édition ou la librairie), technologique (le livre face
internet) ou esthétique (le rôle nouveau des artistes dans l’élaboration du produit).
Enfin, elles pouvaient également servir à faire mieux connaître les métiers du livre, leurs pratiques
quotidiennes, les qualifications qu’ils exigent et les débouchés professionnels qu’ils continuent d’offrir.
La forme
Il s’agissait, comme le nom du programme l’indique, de rencontres à l’université et non de rencontres
universitaires : ni conférences, ni colloques mais plutôt des manifestations qui, tout en singularisant par
l’approche informée et critique qui est de règle en milieu universitaire, devaient être ouvertes à tous et laisser
place aux questions du public.
A chaque fois que c’était possible, une exposition devait annoncer et accompagner la rencontre prévue ;
de plus, pour rendre visible et féconde l’interdépendance de tous ceux qui font la vie du livre, un libraire de
Perpignan ou du département devait être à chaque fois invité à présenter un assortiment de titres en rapport avec
le thème du jour.
Le programme 2005-2006
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Novembre 2005 : exposition et rencontre avec Hassan Majdi, une autre vision de l’écrit : que nous
apporte aujourd’hui la calligraphie arabe ?
Décembre 2005 : Marion Mazauric et les éditions Au diable Vauvert : un éditeur en région
promouvant des nouvelles écritures à la croisée de la culture techno, de la science-fiction et de la
critique sociale ;
Mars 2006 : deux rencontres et une intervention d’art contemporain à l’occasion du Printemps des
poètes : « Dans la volière de l’âme » avec Enan Burgos, plasticien colombien étudiant à l’université
et Bruno Roy, directeur des éditions Fata Morgana ; puis « Poésie, c’est à dire ? » avec la revue
d’Elne (66) « La Licorne d’Hannibal » ;
Avril 2006 : « Nouvelles écritures, nouveaux textiles», rencontre avec Serge Wolkonsky (Ecole
des Beaux-arts de Perpignan) sur l’écriture numérique dans l’art contemporain ;
Mai 2006 : « L’Acacia » le roman phare de Claude Simon, revisité par le comédien Jean-Marc
Bourg (Compagnie Labyrinthe de Montpellier) et lu en trois lieux de Perpignan ;
Juin 2006 : A quoi sert le livre d’économie ? A partir de l’ouvrage de Jean-Louis Caccomo
(université de Perpignan) « L’Epopée de l’innovation » et en lien avec les milieux économiques,
industriels et commerciaux des Pyrénées-Orientales. Du fait de l’indisponibilité de l’auteur, cette
dernière rencontre a dû être repoussée et pourrait finalement avoir lieu en novembre 2008, à
l’occasion de la publication de son « Manuel d’économie touristique ».
Les moyens mis en œuvre
Avant chaque rencontre, la DIVEC, le service de communication de l’université et le SCD se sont réunis
pour préparer la communication (contacts avec le journal « L’Indépendant », impression d’une affiche, d’un flyer
et d’un carton d’invitation diffusés sur le campus et en ville) et évaluer les besoins financiers (rétribution ou
défraiement des intervenants, réalisation d’une des expositions, boissons et, lors de la première rencontre,
buffet).
Préparées par le SCD, des demandes de subvention ont été adressées par le directeur des affaires
culturelles à la DRAC, au conseil général des Pyrénées-Orientales et à la ville de Perpignan .
Le coût total de l’opération a été approximativement de 6 000 €. Le coût de réalisation a été plus élevé
dans le cas des deux rencontres qui ont donné lieu à des commandes passées à des artistes : 1 - Traitement
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artistique des espaces d’accueil de la bibliothèque par le plasticien Enan Burgos ; 2 – Travail de conception et de
mise en scène de la lecture d’une œuvre romanesque par le comédien Jean-Marc Bourg.
Les crédits mobilisés sont venus d’une part du SCD (2 500 €), d’autre part de l’université (chiffrage en cours),
laquelle a reçu pour cette action 1000 € de la DRAC et 1000 € du Conseil général des Pyrénées –Orientales ; en
revanche, la promesse d’une subvention de 1000 € par la ville de Perpignan est restée sans suite (alors même que
la bibliothèque municipale a bénéficié d’une des trois présentations du roman de Claude Simon). A ces coûts
financiers serait à ajouter l’investissement soit en temps personnel, soit en temps de travail de deux agents du
SCD.
Bilan de l’action et situation en 2007
Entre vingt et trente personnes ont assisté à chacune de ces rencontres, un peu plus lors des
dernières qui consistaient en une lecture romanesque en trois lieux de la ville : bibliothèque
universitaire, bibliothèque municipale et librairie Torcatis. Même pour les précédentes, la
participation des étudiants et des enseignants de l’université a été assez limitée. On peut toutefois dire
qu’à chaque fois, il y a vraiment eu rencontre entre un intervenant qualifié et sachant parler
simplement de son activité et un auditoires intéressé et curieux.
Même s’ils ne surprennent pas les habitués de l’animation culturelle sur le campus, les chiffres de
fréquentation obligent à s’interroger et à esquisser certaines explications :
Le programme de ce premier cycle de rencontres a bien été validé en début de parcours lors d’une
réunion à laquelle assistaient quelques enseignants. En revanche, il n’a pas été conçu avec des
étudiants ni en partant de ce qui aurait été repéré comme constituant leurs centres d’intérêt.
En dépit de l’implication du service de la communication, la presse n’a que très peu relayé
l’information ; et, de leur côté, à l’exception peut-être des cinq qui avaient assisté à la réunion de
préparation initiale, les enseignants n’ont sans doute pas signalé ces rencontres à leurs étudiants.
Sans le relais des enseignants , il était peut-être téméraire de vouloir intéresser des étudiants
d’aujourd’hui à des variations sur le thème de la culture écrite, même si celles-ci ont à chaque fois
revêtu une forme plutôt plaisante et accessible. On peut même se demander quelles rencontres ou
manifestations culturelles organisées sur le campus sont susceptibles de les attirer, dès lors qu’elles
ne sont pas directement en lien avec l’une des matières enseignées.
La bibliothèque universitaire reste peut-être considérée exclusivement comme un lieu de travail, la
salle dite « de culture générale » n’échappant pas à cette perception. Si c’était le cas, elle serait
impropre à l’action culturelle, laquelle relève du temps libre et du loisir.
L’éloignement du centre-ville et les difficultés de circulation autour de 18 h ne favorisent pas la
venue d’un public extra-universitaire.
Quoi qu’il en soit, il a été décidé de surseoir à la poursuite de l’opération ( Voir ci-dessous en annexe le
programme des sept rencontres qui avaient été envisagées pour l’année 2006-2007) et d’observer au moins
pendant un an quel usage culturel serait fait de la bibliothèque universitaire en l’absence d’une proposition
structurée émanant du SCD ; autrement dit, de revenir à la situation précédente
Se fondant principalement sur des initiatives étudiantes, le bilan provisoire de l’année 2006-2007 est donc le
suivant :
des expositions très inégales: trois témoignaient d’une démarche créatrice originale (« Cheval de
toi », « Archipel des Bijagos » et « Femmes oubliées dans les sciences de l’homme et dans la
citoyenneté ») ; certaines étaient dues à des prestataires extérieurs, sans que cela leur ait
nécessairement assuré une qualité suffisante des contenus ou de la présentation ( exposition
militante sur la culture catalane, notamment).
D’une façon générale, scénographie et signalétique semblent ignorées des exposants, alors même
qu’elles font peut-être l’objet d’enseignements au sein de l’université.
En lien avec les expositions, deux rencontres seulement ont rencontré un certain écho : « Vauban et
les Pyrénées-Orientales », « Femmes oubliées dans les sciences de l’homme »
Aucune gestion coordonnée du temps de l’année universitaire ; d’où de longues périodes sans
exposition alternant avec des moments de téléscopage
A l’occasion de la seconde édition à la bibliothèque universitaire du « Printemps des poètes »,
réussite de la carte blanche donnée à un groupe d’étudiants
Observable déjà les années précédentes, la prééminence en mars et avril des expositions organisées
par les associations d’étudiants africains. Ces expositions semblent avoir avant tout une fonction
identitaire interne qui est à la fois respectable et problématique. De plus, elles prennent souvent
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CR sondage ADBU – Action culturelle - JP
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l’apparence d’une présentation de lieux communs touristiques ou d’informations préparées par les
services culturels des ambassades et revêtent une forme plus ou moins séduisante en fonction du
niveau économique des pays d’origine .
Les rencontres-débats qui ont pu être organisées à l’occasion de certaines expositions dans une
salle de la bibliothèque universitaire ont rassemblé moins de monde que les RUADE, même dans le
cas de la « semaine de la langue catalane » organisée par le Bureau des étudiants avec le soutien de
plusieurs structures .
PERSPECTIVESIl paraît actuellement souhaitable que le SCD rejoue un rôle actif dans l’animation culturelle de
la bibliothèque universitaire, mais les propositions qu’il pourra faire devront avoir été précédées d’une
concertation avec des représentants des enseignants et ceux des associations et structures étudiantes. Pour cela, il
serait souhaitable que l’université avance dans la conception et l’organisation de sa politique culturelle.
Il est d’ailleurs possible que l’intervention du SCD de doive pas obligatoirement se traduire par la mise en place
d’un programme spécifique, mais qu’elle s’exprime dans un travail de coordination entre les porteurs de projets,
les enseignants et les acteurs de la vie culturelle n’appartenant pas à l’université (artistes, entrepreneurs culturels
et institutions).
Quelles que soient les initiatives culturelles qui, sur ces bases nouvelles, pourraient s’épanouir à la bibliothèque,
il conviendrait que, d’une façon ou d’une autre, elles tiennent compte de la fonction spécifique de ce lieu, à
savoir la conservation et la communication de ressources documentaires.
Annexe : Programme initialement prévu pour l’année 2006-2007
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Les Presses universitaires de Perpignan : quelle place sur le marché du livre pour ce type de
structure éditoriale ? livres universitaires et livres d’universitaires.
Maïssa Bey, romancière d’Oran (partenariat des deux universités), en lien avec le festival
« Maghreb si loin, si proche.
Le métier de libraire : avec les libraires de Perpignan, la librairie « 22 » de Gérone ou « la
Centrale » de Barcelone et les associations professionnelles régionales et nationales
Ludovic Janvier : un poète à la croisée de l’écriture, des arts plastiques et de la musique
Les éditions « Mare Nostrum » : un projet éditorial entre histoire locale, art moderne et littérature
« Voix éditions / Richard Meier » : communication visuelle, sémiotique et transformations de
l’objet livre
Editer en région / éditer la région : comment, loin de Paris, être éditeur ou se faire éditer ?
Claude Greis
Service commun de la documentation
Université de Perpignan
[email protected]
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