VivreCarouge 25 - Ville de Carouge

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VivreCarouge 25 - Ville de Carouge
JOURNAL D’INFORMATION DE LA VILLE DE CAROUGE
N°25 - Novembre 2007
VILLE DE CAROUGE
150e anniversaire de la bibliothèque
Première pierre C.O. Drize • Inauguration Jardin du Souvenir • Concerts d’Automne
Galerie Delafontaine : prochaines expositions • Déneigement • Chantier Tambourine
Renseignements officiels
SOMMAIRE
MAIRIE
Place du Marché 14
Tél. 022 307 89 87, Fax 022 342 53 29
Courriel: [email protected], www.carouge.ch
Du lundi au vendredi: 8h-12h / 14h-17h
ÉTAT CIVIL: Lundi et mercredi: 8h - 16h sans interruption
Mardi, jeudi et vendredi: 8h - 12h
Tél. 022 307 89 50
Editorial
3
DOSSIER
• 150e anniversaire de la bibliothèque
4
TRAVAUX-VOIRIE-ENVIRONNEMENT (TVE)
Route du Val d'Arve 92
Tél. 022 307 84 84, Fax 022 307 84 85
Courriel: [email protected]
Treize déchetteries sur le territoire carougeois,
dont une à la voirie
Déchets encombrants sur rendez-vous les jours ouvrables
Du lundi au vendredi: 7h-12h / 13h30-16h30
Autorités
• Conseil municipal du 13 septembre 2007
8
Parti politique
9
CENTRE D'ACTION SOCIALE ET DE SANTÉ (CASS)
Rue de la Débridée 3
Tél. 022 420 32 00, Fax 022 420 32 01
Antenne: rue des Allobroges 9
Tél. 022 420 32 50, Fax 022 420 32 51
Du lundi au vendredi: 8h30-12h30 / 13h30-17h30
SERVICE DES AFFAIRES SOCIALES DE LA VILLE DE CAROUGE
Rue de la Débridée 3
Tél. 022 420 32 00, Fax 022 420 32 05
Sur rendez-vous
SÉCURITÉ MUNICIPALE
Rue Jacques-Dalphin 24
Tél. 022 307 89 90, Fax 022 307 89 70
Du lundi au vendredi: 8h-11h30 / 14h-17h
BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE
Boulevard des Promenades 2bis
Tél. 022 307 84 00, Fax 022 307 84 06
Courriel: [email protected]
Mardi-jeudi 15h-19h
Mercredi
10h-12h / 14h-19h
Vendredi
15h-19h
Samedi
10h-12h
MUSÉE
Place de Sardaigne 2
Tél. 022 342 33 83, Fax 022 342 33 81
Courriel: [email protected]
Secrétariat: 9h-12h / 14h-18h
Exposition: 14h-18h du mardi au dimanche
ARCHIVES
Place du Marché 14
Mardi
14h-17h
Mercredi
8h-12h et 14h-17h
Impressum
Nouvelles communales
• Chantier de la Tambourine
• Déneigement
• Hommages de la Ville de Carouge
• Première pierre du Cycle d'orientation de Drize
• Bilan Tour de Plage 2007
• Inauguration Jardin du Souvenir
• Semaine de la mobilité 2007: Carouge bouge autrement !
10
Carouge en images
16
Culture et événements
• 9e Festival Filmar en América latina du 9 au 27 novembre 2007
• Concerts d'Automne à Carouge
• Vincent Du Bois
• Galerie Delafontaine
• « Parlez-vous céramique ? »
18
Histoire de Carouge
• Blavignac, historien de Carouge
23
Vie carougeoise
• Associations
• Comment ça va ? Saïd El-Saïd
• Événements à Carouge
24
Journal édité par l’Administration municipale de Carouge
Mairie de Carouge
Place de Marché 14 - 1227 Carouge
Tél. 022 307 89 87 - Fax 022 342 53 29
Courriel: [email protected]
www.carouge.ch
Responsable: Adriana Bonito Aleman
[email protected]
Prochain numéro : janvier 2008
Impression
Imprimerie Genevoise SA, 1227 Carouge
Journal tiré à 12500 exemplaires sur du papier 100% recyclé
Graphisme
Yan Rubin et David Siegenthaler
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novembre 07 | n°25
Editorial
Une bibliothèque
nouvelle étapemunicipale
de 4 ans :
pour quoi faire ?
Le dossier de ce numéro est consacré aux 150 ans de la Bibliothèque
municipale de Carouge. Un bel anniversaire, et une belle occasion de
s’interroger sur la mission et les enjeux d’une bibliothèque publique.
En effet, par rapport à la définition traditionnelle d’une bibliothèque, de
nouveaux défis, assez cruciaux pour les choix politiques, se posent
aujourd’hui.
Il convient d’abord, s’agissant de la notion même de bibliothèque, de
généraliser le passage d’un simple stock de livres à un portail multimédia, où les disques, les dvd, les revues électroniques aient une juste
place. Au 21e siècle, ces divers supports technologiques ont en effet
un rôle d’information, de formation et de divertissement en tout cas
comparable au livre des 19e et 20e siècles.
Ensuite, pour bien remplir sa mission, une bibliothèque publique ne doit
pas simplement être un « réservoir » de divers documents où chacun
vient puiser à sa guise, mais elle doit aussi stimuler les appétits culturels, proposer divers outils d’orientation et de critique, permettre - pour
affronter le pluralisme culturel d’aujourd’hui - l’échange et le débat. Bref,
animer et dialoguer plutôt que simplement « faire du prêt ».
Et encore, face à une évolution technologique rapide, elle a une fonction d’initiation: éviter que trop de gens se sentent comme largués par
la complexité des médias modernes. En cela, elle est un outil crucial
de formation permanente et d’intégration sociale.
Enfin, pour mériter complètement son qualificatif de « communale »,
une bibliothèque se doit d’être un lieu où se constitue et s’entretient la
mémoire collective de Carouge. Cela aussi favorise l’intégration et la
participation communautaires.
De gauche à droite : Jean-Pierre Aebi, conseiller administratif, Marc
Nobs, maire et Jeannine de Haller, conseillère administrative.
De beaux enjeux, on le voit, et qui méritent à la fois notre attention et
nos investissements.
Le Conseil administratif
novembre 07 | n°25
3
DOSSIER
Faire entrer la Bibliothèque de Carouge
dans le XXIe siècle
La bibliothèque municipale de Carouge fête cette année ses 150 ans. A
l’heure des festivités, son objectif est plus que jamais de rester en phase
avec son temps. Depuis le milieu du XIXe siècle, la vocation de l’institution est passée progressivement de l’éducation du peuple aux valeurs
de l’ordre établi au divertissement. A l’heure actuelle, il s’agit d’étoffer
l’offre proposée aux usagers et de la faire entrer de plein pied dans le
XXIe siècle.
Depuis le 1er avril 2006, c’est Yves Martina qui dirige la bibliothèque.
Brassage des collections, déplacement, élimination et remplacement
d'ouvrages ont déjà permis d'en introduire de nouveaux, mais aussi
d'étoffer les secteurs les plus prisés : romans policiers, science-fiction,
bandes dessinées avec notamment la création d’un fonds mangas, guides de voyage, mais aussi les périodiques (avec une hausse de plus de
40% des abonnements) ou les nouveautés. Autant de chantiers qui restent toujours d'actualité car si beaucoup a déjà été fait, beaucoup reste
encore à faire.
Les débuts d’une longue marche
Ces différentes tâches ont été l'occasion de reprendre les cotes de tous
les ouvrages, de remplacer les étiquettes et de concevoir une nouvelle
signalétique générale. Cette réorganisation thématique et spatiale avec
la mise en place d'un parcours alphabétique des genres, qui s'effec-
« A l'ère de l'interactivité globale, tout est possible, souligne Yves Martina, mais tout n'est pas réalisable - loin
s'en faut - tant que les crédits nécessaires au financement de ces adaptations aux nouveaux comportements
et besoins des lecteurs ne seront pas augmentés de
manière conséquente. C'est le prix à payer pour passer progressivement du statut de bibliothèque à celui
de médiathèque. Il faudra en effet, impérativement procéder pour l'ensemble du secteur «non livres», poursuit notre interlocuteur, à la création ex nihilo de fonds
de base (CDROM, DVD, support sonores pour personne
L’équipe de la bibliothèque
4
tue désormais dans le sens de l'aiguille d'une montre, et l'introduction progressive de la consultation en ligne du catalogue à partir des
ordinateurs en accès public nouvellement installés, en sont les premiers changements tangibles offerts aux usagers de la bibliothèque.
Il y en a d'autres, à l'image de la recherche des livres en ligne. Celleci, limitée dans un premier temps à deux postes reliés au réseau interne,
devrait être prochainement complétée par l’entrée en
fonction des sept autres postes de consultation. Ces
derniers, tout comme le catalogue, seront connectés
au Web afin de permettre d'effectuer des recherches
sur Internet depuis la bibliothèque. Par ailleurs, grâce
au nouveau site Internet dont cette dernière bénéficie
désormais, il sera également possible de consulter les
différents fonds depuis n'importe quel ordinateur extérieur ainsi que d’accéder en ligne aux différentes prestations de la bibliothèque, comme par exemple la
réservation d’ouvrages.
novembre 07 | n°25
DOSSIER
malvoyantes, etc.) avant de leur attribuer des
crédits annuels d'actualisation en complément
de ceux destinés aux livres».
D'autant plus qu'en ce domaine, certains fonds
exigent un traitement particulier à l'image du
fonds « Jules Vuÿ » pour lequel le Conseil municipal a voté, en juin 2006, un crédit extraordinaire de 50 000 francs, destiné au nettoyage,
au catalogage et à l'indexation des quelques
2000 volumes qu'il comprend. D'autres secteurs, celui des grands classiques par exemple, devraient être à terme, entièrement
renouvelés ou tout simplement mis au goût du
jour. « Dans de nombreux domaines tels l'éducation, les voyages, les sciences, l'informatique et les nouvelles technologies, rien ne sert
d'avoir une offre riche et multiple si elle est
constituée de livres dépassés par l'évolution
de la société», insiste Yves Martina.
Réorganiser pour préparer le futur
Parallèlement, le nouveau directeur de la bibliothèque a remis à plat l'organisation du travail
et mis en place une redistribution des tâches
entre les différents membres de son équipe.
«L'objectif, explique-t-il, est, d'une part, d'attribuer à tous les collaborateurs un poste de
travail individuel et, d'autre part, de redéfinir
un cahier des charges répondant autant aux
besoins du fonctionnement de la bibliothèque
au quotidien qu'aux affinités personnelles des
acteurs qui la font vivre. Ce travail effectué, il
devient dès lors possible d'établir une liste des
procédures internes destinées à résoudre par
tous et de la même manière l'ensemble des
questions que posent l'accueil des lecteurs, la
gestion des collections, le traitement des
demandes des usagers et, parfois aussi, celui
des conflits qui peuvent survenir avec ces derniers (retards dans la restitution des livres, problèmes liés à la perte d'ouvrages et surtout
détérioration des livres empruntés)». Les
années 2006-2007 auront donc été marquées
par l'ouverture de plusieurs chantiers, résolument orientés «usagers» dans le sens où ils
visent à améliorer, sinon à étoffer, l'offre qui
leur est proposée.
Dans un monde où tout change de plus en plus
vite et où la mobilité est la règle, le risque pour
une bibliothèque, même devenue médiathèque,
reste de ne plus être en phase avec les besoins
et les demandes des lecteurs, eux-mêmes en
perpétuelle évolution. En ce sens, la bibliothèque municipale de Carouge ne saurait, au lendemain de son 150e anniversaire, déroger aux
règles de base qui s'imposent à toutes ses
consœurs : soit valoriser ce qui existe en menant
notamment une politique d'information et de
communication dynamique mais aussi s'adapter, voire se remettre en question, en permanence. Etre à l'écoute de la population, et
peut-être surtout des personnes qui ne la frénovembre 07 | n°25
quentent pas, afin de mieux cibler ses achats et
anticiper l'évolution des comportements des
usagers pour attirer de nouveaux lecteurs tout
en fidélisant ses abonnés. Un pari difficile dans
cette société de l'information qui se constitue
sous nos yeux, où zapper est devenu un style
de vie et les livres à la mode des passages obligés : les usagers des bibliothèques sont un public
de moins en moins captif. « Aujourd'hui, note
Yves Martina, il n'y a plus de rente de situation;
les lecteurs peuvent à tout moment, et beaucoup plus facilement qu'avant, partir chercher
ailleurs ce qu'une bibliothèque ne peut plus ou
met trop de temps à leur fournir ».
Cap sur le multimédia
Avec un premier crédit de 5000 francs destiné
à la constitution d’un fonds DVD, le budget
2008 amorce la révolution qui s’annonce. Cette
ligne budgétaire illustre la volonté politique du
Conseil administratif de continuer à innover
pour que la Bibliothèque de Carouge redevienne
une institution pionnière ouverte aux nouvelles
technologies, qui permette le libre accès à tous
aux autoroutes de l’information. Il s’agit
aujourd’hui de doter la bibliothèque des moyens
qui lui sont nécessaires pour maintenir dans
les années à venir la qualité de ses prestations
tout autant que la richesse et la diversité de
ses collections. L’objectif est ambitieux mais
digne du rayonnement culturel qui est l’image
de marque de la commune.
Crédit photo: Magali Girardin
5
DOSSIER
150 ans d’évolution de l’offre des bibliothèques
et des comportements de lecture
L’histoire de la bibliothèque municipale de Carouge est un bon exemple
de l’évolution des bibliothèques publiques depuis le XIXe siècle: leur vocation est passée de l’éducation du peuple aux valeurs de l’ordre établi du
moment - qu’il soit politique ou religieux - à une vocation d’éveil et de
divertissement. L’institution carougeoise découle de la création, en avril
1850, par le régent du collège de Carouge (fondé en 1786 par VictorAmédée III de Savoie) d’une petite bibliothèque afin de procurer aux élèves «le moyen de développer leur intelligence par des lectures utiles et
en rapport avec leurs études». Sollicitant une aide financière de la
Commune, le régent du collège dont la bibliothèque scolaire est, à l’époque, après celle de Lancy, le second établissement de ce genre du Canton,
relève notamment dans la lettre qu’il envoie au maire de Carouge, que
cette bibliothèque «peut devenir plus tard le noyau d’une bibliothèque
communale». Ce sera chose faite…sept ans plus tard. Le temps pour le
Conseil municipal de nommer une commission qui rendra un avis unanimement favorable et de débattre du règlement de la future bibliothèque. Ce dernier, adopté en 1851, prévoit un droit de regard de la Commune
sur le choix des livres « moraux et instructifs » dont « tous ouvrages de
controverse religieuse seront écartés ». Le 26 mai 1853, le Conseil municipal vote finalement les crédits nécessaires à la création d’une bibliothèque communale qui sera inaugurée, à l’automne 1857, dans l’ancien
bâtiment de «l’École des Prisons». Ouverte quelques heures par semaine
et animée par les
régents et concierges
de l’école, cette
bibliothèque - qui a
pour premier but de
répandre le goût de la
lecture et d’élever le
niveau intellectuel et
moral des populations - n’est toutefois,
à l’époque, ouverte
qu’aux élèves du collège et des 5e et 6e
Bibliothèque de Carouge en 1850
primaires.
bibliothèques communales afin de donner aux jeunes des communes
rurales du canton la possibilité d’entretenir et de parfaire la formation
acquise à l’école primaire. Dix ans plus tard, Moïse Piguet, successeur
de Pons au DIP, y ajoute la notion de divertissement. Dans un rapport
de 1861, il note ainsi : «S’il est un moyen de moralisation pour la
Bibliothèque de Carouge en 1969
jeunesse, c’est bien celui que présente la ressource d’une bibliothèque
sagement organisée et offrant en même temps qu’une distraction agréable, un aliment sain, propre aussi bien à former le cœur qu’à cultiver
l’esprit». Cette vision, certes encore policée, a toutefois peiné à être suivie d’effets concrets rapides. Comme le note Jean-François Pitteloud
dans l’importante étude qu’il consacre à la question, « les bibliothèques
150e anniversaire de la bibliothèque
municipale de Carouge 1857 - 2007
mercredi 31 octobre 2007
• SECTION JEUNES
De l’éducation au divertissement
La mise en place de bibliothèques communales fut étroitement liée à la
politique menée par le Canton de Genève. Dès son arrivée au Département
de l’instruction publique en 1847, le radical d’origine carougeoise AntoineLouis Pons n’a de cesse d’encourager la création de bibliothèques dans
les communes suburbaines et campagnardes et d’en définir les objectifs. La loi de 1848 sur l’instruction publique qu’il fit voter en sera un
instrument décisif. En 1850, dans une lettre envoyée à toutes les communes, Antoine-Louis Pons met l’accent sur la nécessité de créer des
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novembre 07 | n°25
DE 16H À 18H GOÛTER ET MANGA
DIFFUSION DU DESSIN ANIMÉ «NARUTO»
• SECTION ADULTES
DÈS 18H30
PARTIE OFFICIELLE À 19H
BUFFET CAMPAGNARD EN MUSIQUE
AVEC LE GROUPE «ATRIO JAZZ TRIP»
ENTRÉE LIBRE
DOSSIER
communales des années 1850 étaient orientées vers les besoins d’un
public en voie de «lectorisation». Une fois leur tâche pédagogique
achevée, elles ne surent pas se transformer en bibliothèques de loisirs et les adultes les abandonnèrent aux enfants». Au fil du temps,
cette ouverture des bibliothèques publiques aux activités de divertissement ne fera pourtant que s’accentuer, non sans soubresauts. Pour
l’anecdote, dans les années 1960-1970, il n’était pas rare que les règlements des bibliothèques publiques restreignent encore le prêt des
ouvrages de fiction à un seul exemplaire à la fois.
Bibliothèque de Carouge en 1979
1905-1969, une histoire encore à écrire
Pour en revenir à Carouge, la Bibliothèque municipale réemménage en
1879 dans le nouveau collège de Carouge qui remplace l'« École des
Prisons » à l'actuelle rue Jacques-Dalphin. Elle y restera 90 ans. Elle se
dote dès l’année suivante d’un bibliothécaire salarié par la Commune.
Le prêt était limité à deux distributions par semaine et les horaires et
jours d’ouverture varièrent suivant les époques. La bibliothèque fut
même parfois ouverte le dimanche, ce qui suscita bien des discussions.
Les conditions de travail du personnel et des lecteurs ne furent pas toujours idéales, en raison notamment de problèmes récurrents de chauffage…, cela n’empêcha pas la bibliothèque d’afficher 2300 titres en
rayons en 1905. Bizarrement, entre 1905, année qui fut notamment
marquée par la révision du règlement de l’institution, et 1969, nous
n’avons trouvé que peu d’informations, à l’exception des noms des différents bibliothécaires. Nous laissons donc à d’autres le soin de combler cette lacune de 64 ans...
Les premiers grands
chambardements
En 1969, la bibliothèque
s’installe au premier étage
de la Maison Delafontaine
inaugurant dès cette date le
libre accès des lecteurs aux
livres en rayons. C’est une
véritable révolution: ces derniers peuvent désormais
choisir leurs livres en parcourant les rayonnages sans
être obligés de consulter le
catalogue imprimé ni de
recourir obligatoirement aux
services des bibliothécaires
pour obtenir les ouvrages
Bibliothèque de Carouge en 2007
désirés. Au fil des ans, la
bibliothèque va multiplier les
innovations et prendre l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui.
Les choses s’accélèrent, dès 1979, avec la venue de Micha Sofer, premier bibliothécaire professionnel engagé par la Commune. Sous son
impulsion seront ainsi successivement créés un fonds local rassemblant les ouvrages sur Carouge et Genève et l’édition deux fois par an
d’un catalogue des acquisitions récentes (1979). De même il réaménage les locaux et fonde la section « Jeunes » en engageant une bibliothécaire spécialisée (1982). Il s’attèle également, dès 1993, à un
chantier d’envergure : l'informatisation du catalogue et l’indexation
informatique de tous les livres en libre-accès. Un travail de longue
haleine qui aboutit, le 2 mai 1996, à la mise en place d’un prêt informatisé et d’une banque de données consultable sur écran, qui remplace le fichier manuel. 1998, dernière date emblématique de l’histoire
des lieux, sera l’année du déménagement de la bibliothèque au boulevard de Promenades, dans les locaux de l'ancienne imprimerie Roulet,
où elle bénéficie d’un triplement de sa surface.
Frédéric Montanya
Sources: Marianne Perrenoud, « Bibliothèque municipale de Carouge »,
in Dictionnaire carougeois, tome II, Lettres, presse et métiers du livre à
Carouge, Carouge 1997, pp. 20-22; Jean-François Pitteloud, « Bons »
livres et « mauvais » lecteurs », politique de promotion de la lecture
populaire à Genève au 19e siècle, Société d’histoire et d’archéologie,
Genève, 1998.
novembre 07 | n°25
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Autorités
Conseil municipal du 13 septembre 2007
Séance de rentrée un peu particulière pour ce Conseil municipal dont
l’ordre du jour fut dominé par le dépôt par le Conseil administratif d’une
demande d’un crédit complémentaire de 2,6 millions de francs destiné
à financer les travaux de réhabilitation des bâtiments de Grange-Collomb.
Des travaux pour lesquels les conseillers municipaux avaient déjà voté
en octobre 2005, après de longues discussions, une enveloppe de 2,3
millions. Autant dire que ce dépassement de crédit qui porte la facture
finale de ce complexe culturel à 4,9 millions de francs en a fait tousser
plus d’un, même si le sujet a finalement été renvoyé sans trop de débats
(publics) en commission plénière par 22 oui, 2 non et une abstention.
Face à cette situation inédite, le Conseil administratif a d’ailleurs décidé
d’arrêter le chantier le temps d’y voir plus clair.
Les Verts animent la séance
Le Conseil municipal s’étant plutôt brièvement exprimé sur ce dépassement de crédit qui avait déjà été longuement traité en commission des
travaux, ce sont deux motions déposées par les élus écologistes qui ont
suscité l’essentiel des interventions. La première, défendue par Françoise
Wermeille, proposait la création d’un Agora espace, c’est-à-dire un lieu
polysports ouvert à tous, devant le Cycle d’orientation de Pinchat. La
motion ayant été prise en considération à l’unanimité, Marc Nobs a proposé, après un bref débat, de recontacter la directrice du Cycle de Pinchat
qui, par le passé, n’avait pas trouvé l’idée judicieuse. La seconde motion
des Verts présentée par Nicolas Walder et Pierre Maulini proposait, pour
sa part, de créer une structure de concertation permettant de suivre l’évolution du Masterplan de la zone Praille-Acacias-Vernets et de doter l’ensemble du périmètre d’une charte d’aménagement. Prise en considération
par 17 oui, 4 non et 3 abstentions, cette motion a abouti après quelques
informations et explications techniques, notamment concernant la charte
qui existe déjà, à la création d’une commission ad hoc sur le sujet, à
l’image de celle qui existe pour le CEVA. Une proposition consensuelle
due au maire et conseiller administratif Marc Nobs à laquelle le Conseil
municipal s’est rallié à l’unanimité.
8
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Autres votes et décisions prises lors de la séance
La conseillère administrative Jeannine de Haller a informé le Conseil
municipal de la réponse du Service de la Surveillance des Communes
au courrier de la radicale Anne Hiltpold-Laedermann mettant en cause
la régularité des indemnités pour travaux spéciaux accordées par le
Conseil administratif à ses chef-fe-s de service. En résumé, la dite lettre, signée par le conseiller d’Etat Robert Cramer, relève que les sommes versées faisant partie des crédits supplémentaires acceptés par le
Conseil municipal lors du vote des comptes 2006, il n’y a pas lieu que
cette dépense fasse l’objet d’une délibération particulière.
Par ailleurs, le maire et conseiller administratif Marc Nobs a communiqué aux conseillers municipaux l’arrêt du Conseil d’Etat constatant l’aboutissement de l’initiative municipale «Pour un espace piétonnier dans le
Vieux-Carouge ». Il a, à cette occasion, annoncé que les décisions découlant de la validation de cette initiative par le Canton seraient publiées
lors de la prochaine séance du Conseil municipal.
Le Conseil municipal a également pris acte de la démission de l’élu UDC
Francis Favre qui a quitté la commune pour des raisons familiales. Ce
dernier, qui avait été élu au bureau du Conseil municipal, a été remplacé
par René Givisiez qui a repris le siège de son prédécesseur dès sa prestation de serment.
Prochaines séances du Conseil municipal,
ouvertes au public comme d’habitude
jeudi 15 novembre et
jeudi 13 décembre à 18h30
Maison Delafontaine, 24 rue Jacques-Dalphin,
2e étage
Parti politique
Grange-Collomb : Quand la réalité dépasse la fiction
Durant de la campagne électorale 2007, pour l’élection du Conseil municipal, le parti démocrate-chrétien s’était engagé, dans son programme
de législature, à lutter contre la mauvaise gestion financière de notre
Conseil administratif. Aujourd’hui le temps est venu de mettre en pratique nos propositions.
En effet, la demande d’un crédit supplémentaire de 2,6 millions de francs
pour pouvoir terminer les travaux de Grange-Collomb en a étonné et
scandalisé plus d’un. La commission des travaux du Conseil municipal
a très vite réagit en exigeant l’arrêt du chantier. Le Conseil municipal,
sur proposition du PDC, a renvoyé la délibération devant une commission plénière en demandant que le Conseil administratif définisse les
responsabilités et propose de nouveaux scénarios.
Ce nouveau projet devra répondre à deux critères: être utile à la population carougeoise et avoir un coût de fonctionnement minimal.
Grange-Collomb, décembre 2006
Dans le cas contraire, le PDC ne votera pas de nouveaux crédits et proposera la destruction de la « maison » (voir photos). Les graves dysfonctionnements mis en évidence, nous obligent à requérir que toute
la lumière soit faite et que si cela s’avère nécessaire une plainte pénale
contre X soit déposée.
Afin d’éviter que cette situation se reproduise, le PDC a demandé également la mise en place d’un système de contrôle des devis, internes
ou externes à la municipalité.
Les démocrates-chrétiens
www.pdc-ge.ch rubrique Carouge
Chantier de Grange-Collomb
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Nouvelles communales
Chantier de la
Tambourine
Le chantier de la route de Drize avance selon le rythme prévu. Les murs
sortent de terre et le projet évolue sans problèmes majeurs. « Tout va
bien!» annonce l'architecte Mauro Riva qui, de plus, est heureux de pouvoir annoncer des mesures de protection de l'environnement tout à fait
conformes au programme de l'Agenda 21 auquel a souscrit la Ville de
Carouge.
En effet, pour renaturer l'ancien parking qui jouxte le chantier actuel, il fallait non seulement enlever le bitume et le tout-venant du terrassement,
mais encore s'approvisionner d'une grande quantité de terre végétale,
qui est une matière chère et pas toujours simple à trouver.
Par ailleurs, dès la fin du printemps, le bureau Riva a mené l'enquête pour
repérer d'autres chantiers dans la région, qui pourraient avoir de la terre
végétale à évacuer. Trois sources possibles ont ainsi été identifiées, qui
répondaient aux conditions de quantité et de proximité, dont deux ont été
effectivement sollicitées : le Service constructions et urbanisme de la Ville
de Carouge qui est en train de refaire les terrains de foot de la Fontenette,
et les chantiers du quartier de la Roseraie. Il faut savoir que la terre végétale est une matière vivante qui ne se laisse pas entreposer impunément
trop longtemps : dans cette opération, 1500m3 de cette matière précieuse
ont ainsi été récupérés et seront réutilisés dans les temps, mais encore un
nombre conséquent de kilomètres/camion ont été épargnés - et autant
d'émissions de CO2 - , puisque les trajets ont été divisés par dix !
Mauro Riva
D'abord, le tout-venant a été récupéré et réutilisé dans le chantier luimême : il s'agit de matière du Salève, que l'on utilise habituellement sur
les chantiers à Genève. On a donc évité de cette façon de devoir encore
creuser la montagne.
Quand les déchets des uns deviennent les ressources des autres, on est
en pleine écologie industrielle ! Tout le monde s'en trouve gagnant : les
entreprises qui n'ont pas à payer l'évacuation de leur terre excédentaire,
le chantier de la Tambourine qui a bénéficié de prix intéressants pour sa
terre végétale, et … nous tous, de par le soin apporté à notre environnement et la préservation de ressources naturelles non renouvelables.
Bravo la Tambourine !
Hommages de la Ville de Carouge
Le Conseil administratif souhaite saluer et valoriser les distinctions
obtenues au niveau national au minimum, en première, deuxième
ou troisième position des
•
•
•
•
Habitant-es de Carouge
Personnes originaires de Carouge
Associations établies sur notre commune
Entreprises carougeoises
Issues des domaines suivants :
Scientifique
Droits de la personne
Développement durable
Socio-économique
Nous vous prions de bien vouloir vous faire connaître en écrivant
à la Mairie de Carouge, place du Marché 14, 1227 Carouge ou par
courriel : [email protected]
Le Conseil administratif aura le plaisir de vous féliciter publiquement lors de l'Apéritif communal qui a lieu chaque année en janvier. Les entreprises seront saluées à l'occasion de la soirée des
entreprises, organisée tous les deux ans (années paires) en automne.
• Sportif
• Culturel
10
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•
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Nouvelles communales
Déneigement
immeubles et les propriétés doivent être balayés avant 8h30. Ce travail
incombe aux propriétaires, aux locataires d’arcades, aux concierges ou,
à leur défaut, à toutes autres personnes désignées à cet effet par le
régisseur ou par le propriétaire.
Le Service travaux, voirie, environnement (TVE) doit fournir au service
de la maintenance des routes cantonales les coordonnées d'une personne de contact en cas d'alarmes météo, verglas et neige. Ainsi, chaque fois qu'il y a une alarme cantonale, un message prévient cette
personne qui décide s'il y a lieu d'intervenir dans la commune, selon la
gravité de la situation.
Art. 20
Les trottoirs situés devant les établissements publics, tels que terrasses de cafés, restaurants et salles de spectacles, doivent être balayés
avant 8h du matin et les détritus doivent être déposés dans les poubelles de l’immeuble.
Le service TVE dispose de deux saleuses tractées, une saleuse remorquée
sur camionnette, trois tracteurs avec lame et épandeur à sel ainsi que deux
camions poids-lourds équipés avec lame et épandeur à sel. Ces véhicules
peuvent être mis en fonctionnement dans les délais les plus brefs.
Art. 21
Le balayage à sec des trottoirs, allées, escaliers et locaux ouverts au
public est interdit. Toutefois, en cas de gel, il est toléré pour les trottoirs.
Lors d'une petite intervention, seule une équipe d'environ six employés
sera déployée, tandis que pour une intervention plus conséquente, tout
le personnel disponible sera actif. Les passages pour piétons, les arrêts
TPG, les trottoirs communaux et les écoulements d'eau pluviales sont
dégagés en priorité. Les endroits touchés par le verglas sont également
sécurisés très rapidement afin d'éviter les accidents de la circulation.
Art. 22 Nettoyage en cas de neige et verglas
1 En cas de chute de neige ou de verglas, les trottoirs doivent être nettoyés le plus rapidement possible. Ce travail incombe aux propriétaires, aux locataires d’arcades, aux concierges ou, à leur défaut, à toutes
autres personnes désignées à cet effet par le régisseur ou par le propriétaire.
Cependant, il est important de rappeler qu'en cas de neige ou de verglas et même en temps normal, les trottoirs doivent être nettoyés le
plus rapidement possible. Ce travail incombe aux propriétaires, aux
locataires d'arcades, aux concierges ou, à leur défaut, à toutes autres
personnes désignées à cet effet par le régisseur ou par le propriétaire.
2 Dans les rues où il n’existe pas de trottoirs, l’enlèvement de la neige
doit être effectué, le long de chaque bâtiment, sur une largeur de 2 m.
Extrait du règlement sur la propreté,
la salubrité et la sécurité publique (F3 15.04)
Chapitre II Balayage des trottoirs et enlèvement de la neige
Art. 19 Balayage des trottoirs
Sur le territoire de la Ville de Genève, ainsi qu’en bordure des routes
cantonales, dans toutes les agglomérations, les trottoirs bordant les
4 Lorsque les propriétaires font enlever la neige de leurs toits, ils doivent placer une barrière devant leurs maisons, pendant la durée de ce
travail. L’enlèvement ne peut s’effectuer que jusqu’à 9h du matin et ne
doit pas commencer avant le jour. La neige enlevée des toits doit être
immédiatement évacuée aux frais et par les soins du propriétaire et
déversée aux endroits désignés par l’autorité compétente.
3 Dans tous les cas, les gondoles doivent être nettoyées pour permettre l’écoulement des eaux.
Déchetterie communale du
Val d'Arve • Nouveaux horaires
Route du Val d'Arve 92
Nouveaux horaires dès le 1er janvier 2008 :
Du lundi au vendredi : de 7h30 à 11h30
Horaire actuel :
mardi et vendredi : de 7h30 à 11h30
mercredi : de 14h à 20h
samedi : de 9h à 14h
Déchets récupérés :
Déchets encombrants, déchets de jardin, ferraille, bois, électroniques, électriques, électroménagers, verre, papier, carton, fer blanc et alu, textile, PET, piles, huiles.
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Nouvelles communales
La première pierre du Cycle
d'orientation de Drize, à
Carouge
au
lieu-dit
«Grange-Collomb» a été
posée le 13 septembre dernier en présence de
Jeannine de Haller, conseillère administrative de la
Ville de Carouge, ainsi que
de Mark Muller, conseiller
d'Etat en charge des
constructions et des technologies de l'information (DCTI) et Georges Schürch, directeur général du Cycle d'orientation.
Depuis 2004, les régions de Troinex, Croix-de-Rozon, Bardonnex,
Saconnex d'Arve, ainsi qu'une partie de Plan-les-Ouates, Lancy et
Carouge ont dû absorber un nombre d'élèves largement supérieur à
ce qu'avaient prévu les projections du Département de l'instruction
publique (DIP). Les 254 élèves et leurs enseignants qui occupent
actuellement les locaux provisoires de Drize disposeront dès la rentrée 2009 d'un établissement adapté à leurs besoins et plus propice
à l'apprentissage.
DR
Première pierre du
Cycle d'orientation de Drize
tra une économie potentielle de 60 000 kW/h, à savoir l'équivalent de la
consommation moyenne de 17 ménages genevois. Le toit sera pourvu
d'un système de collecte de l'eau de pluie, couvrant près de 95% des
besoins en eau et d'économiser ainsi 2000m3 d'eau potable par année.
Proche du Rondeau, ce futur Cycle d'orientation bénéficiera d'une excellente desserte en transports publics. La route de Drize sera élargie d'ici
2009 afin d'y aménager des voies cyclables et de bus.
L'établissement a été bâti dans une perspective de développement durable. Le concept architectural vise d'abord à insérer harmonieusement le
complexe dans le paysage arboré avoisinant et à exploiter au mieux la
lumière naturelle. Il comporte des espaces ouverts et aérés favorisant les
rencontres. La distribution intérieure des étages se présente sous forme
modulaire, permettant ainsi de réaménager les espaces en fonction des
besoins futurs du bâtiment scolaire. Il sera fait recours à des matériaux
de construction recyclables chaque fois que possible, et le système de
gestion de l'énergie allié à la ventilation naturelle de l'ensemble permet-
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Thierry Pierre Graindorge
D'une capacité d'accueil de 700 élèves, le bâtiment accueillera l'administration et les classes destinées aux activités spécifiques (dessin,
informatique, médiathèque, réfectoire et auditoire) aux rez inférieur et
supérieur, les salles de classe ordinaires se répartissant sur les trois
étages supérieurs.
Marc Muller, conseiller d’Etat et Jeannine de Haller, conseillère
administrative de la Ville de Carouge
Nouvelles communales
Bilan Tour de Plage 2007
Une grand-mère dansant le rock’n’roll avec un Touareg, une toute jeune
fille jouant de l’accordéon, des enfants faisant la sieste sous les arbres,
une famille brésilienne offrant une dégustation de spécialités, des danseurs amoureux… Malgré une météo très capricieuse qui a entraîné la
fermeture de la «plage de Carouge» certains jours et l'annulation de
plusieurs animations, voilà pourtant quelques instants de pur bonheur
qui ont été vécus au pied des Tours au cours de l'été 2007. Reconduit
pour la troisième année consécutive avec des animations offertes à la
population, Tour de Plage a connu cette année un nouveau succè : l’affluence a été plus dense et l’ambiance encore plus conviviale!
AVIS
Tombe échues
Levées supprimées :
Les personnes ayant des parents inhumés au cimetière de Carouge en
1987, ainsi que celles possédant des concessions arrivées à terme en
2007 sont informées de leur échéance.
Les levées seront supprimées les
Les demandes de renouvellement sont à adresser, par écrit, à la Mairie
de Carouge, place du Marché 14, jusqu'au 31 janvier 2008.
25 décembre
31 décembre
1er janvier
Les monuments et entourages des tombes non renouvelées devront
être enlevés pour le 1er février 2008 au plus tard. Passé ce délai, la commune en prendra possession et en disposera.
Jean-Pierre AEBI, conseiller administratif
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Nouvelles communales
Inauguration Jardin
du Souvenir
Semaine de la mobilité
2007: Carouge bouge
autrement!
Le 18 septembre dernier, le maire Marc Nobs inaugurait le nouveau
Jardin du Souvenir dans le cimetière de Carouge.
Pour ceux qui n'auraient pas pu participer à la Semaine de la mobilité, voici quelques informations à méditer :
Conçu et réalisé par l'architecte-paysagiste Alain Etienne, l'agencement
des pierres de ce monument plan se veut très symbolique : d'une part
le déroulement de la vie avec des grandes dalles en granit de longueurs
irrégulières, sur lesquelles est gravé un texte du poète Philippe Jaccotet;
d'autre part, dans la continuité des pierres gravées, d'autres lignes de
granit, qui, elles, sont posées sur la tranche : elles représentent la communauté des humains.
Le monument comporte quatre caveaux communautaires qui augmenteront de façon conséquente et à long terme la capacité d'inhumation
du cimetière de Carouge. Ces caveaux sont disposés sur un seul côté
du monument, faisant face à deux grands bancs près desquels ont été
disposés des réserves de petites bougies.
La sobriété de ce dispositif a été pensée et voulue, pour susciter et porter l'émotion et la méditation.
Tout au long de la Semaine de la mobilité du 17 au 22 septembre,
les carougeois-es ont eu l'occasion de venir essayer gratuitement
des vélos électriques, participer à un concours et se renseigner
grâce à une large documentation dans le domaine de la mobilité
durable sur les stands devant l'église Sainte-Croix, puis sur la place
de Sardaigne. Des animations ponctuelles ont de plus été organisées. Les projections du film d’Al Gore « Une vérité qui dérange »
ont rassemblé plus d’une centaine de personnes lors des deux
séances gratuites proposées le lundi et le mardi soir. Le passage
de la balade à roller Monday Night Skate a réuni 300 personnes le
lundi lors de son arrêt sur la place du Marché.
Agissez…
Pour des trajets de moins de 3 km,
prenez le vélo ou allez à pied.
Dégivrez frigos et congélateurs.
Utilisez des ampoules économiques.
Installez des prises multiples munies d'un
interrupteur pour les appareils qui ne se
laissent pas éteindre complètement (stand by).
Mettez un pull à la maison.
Posez un couvercle sur une casserole.
Choisissez des aliments de saison et
des produits qui n'ont pas été transportés
sur de longues distances.
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Nouvelles communales
Le mercredi, une animation roller s’est tenue
sur la place de Sardaigne, pour la plus grande
joie des enfants venus s’initier ou se perfectionner à la pratique du patin à roulettes grâce
à un parcours de slalom, un match de hockey
et des balades organisées dans Carouge sur le
thème de la prévention routière avec la collaboration de la police à roller inline.
Le jeudi soir, l’association RoueLibre a emmené
les carougeois-es dans une balade à travers la
commune.
Le vendredi, date de la Journée « A pied à
l'école », les élèves carougeois ont été sensi-
bilisés à l'importance d'aller à pied à l'école
et en toute sécurité. Le Pédibus existant composé d'enfants et de parents « conducteurs »
a été fêté en présence de François Longchamp
conseiller d’Etat et Marc Nobs, maire de la
Ville de Carouge. Ballons, musique de l'orchestre Legroup, discours, contes et distiribution de pommes ont été les ingrédients de
cette belle journée.
Finalement, samedi, la journée européenne de
la mobilité a été l’occasion d'une animation diététique menée par la FSASD et une buvette
égayée par de nombreux ballons, organisée
par les associations des parents d’élèves de
Carouge, s'est tenue sur la place de Sardaigne.
Les enfants ont pu danser et chanter en compagnie du chanteur Jacky Lagger, lors du
concert organisé par la Commune pour clôturer cette semaine en beauté.
Lors de cette manifestation, de nombreux et
nombreuses carougeois-es ont pu se rendre
compte des diverses alternatives existantes
à la voiture. Cette Semaine de la mobilité s'encadre dans la réflexion de la Ville de Carouge
d'offrir à ses habitants des infrastructures
facilitant une mobilité durable qui contribue
à diminuer les embouteillages et préserve l'environnement et notre santé.
Gagnez !
Quand le moteur de votre voiture est froid, vous consommez beaucoup de carburant :
+50% au premier kilomètre et +25% au deuxième.
Plus de 3 mm de givre = une surconsommation d'énergie de 30 % !
Elles consomment 5x moins de courant et durent 10x plus longtemps.
Votre économie de courant par ampoule = CHF 100.- !
Le mode « veille » d'une machine à café représente 60%
de sa consommation électrique pendant toute sa durée de vie.
Passer de 21°C à 19°C permet d’économiser 14% d’énergie.
Et réduisez de 30 à 50% la consommation d’énergie.
Une botte d'asperges importée par avion du Mexique nécessite 5 l. de pétrole,
contre 0,3 pour des asperges suisses au printemps.
1 kg de fraises d'Israël transporté par avion utilise 4,9 l. de pétrole.
Les fraises suisses estivales n'en nécessitent que 0,2 l., donc 25 x moins.
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Carouge en images
Carouge
Roadshow Euro 2008
place de la Sardaigne
Journée « à pied
à l’école »
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Carouge en images
en image
Run to run
Semaine de la mobilité
Crédit photo : Photofolie
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Culture et événements
9e Festival Filmar en América latina
du 9 au 27 novembre 2007
Au Cinéma Bio du 14 au 20 Novembre 2007
Thématiques du festival 2007 :
• Regards actuels : Panorama du cinéma latino-américain récent : Sélection
de films remarqués et primés dans d’autres festivals de films, également
dans des pays qui connaissent un renouveau cinématographique (Uruguay,
Colombie, Equateur...)
• Fenêtre sur le cinéma cubain : Hommage à Fernando Perez et au jeune
cinéma cubain.
• Evénements 2007 : Les 80 ans de l’écrivain Gabriel Garcia Marquez :
Sélection de films adaptés de ses romans. Les 100 ans de la naissance
de Frida Kahlo. 1967-2007, les 40 ans de la mort du Che Guevara.
• Grands classiques du cinéma latino-américain :
Glauber Rocha, Brésil - Emilio Fernandez (El Indio), Mexique.
• Défenseurs de la Pachamama : Du pillage à la gestion durable des ressources naturelles en Amérique latine.
• Regards du cinéma suisse en Amérique latine : Films suisses tournés
en Amérique latine.
• Filmar Jeune public : Films du festival particulièrement adaptés pour un
travail dans les écoles.
• Musique à l'écran en Amérique latine.
Le programme complet avec la grille horaire est disponible au Cinéma Bio.
Concerts d'Automne
à Carouge
Réjouissez-vous du mois de novembre! Parce que de talentueux artistes
en égayeront les trois premiers dimanches! Parce que ces concerts de qualité sont en plus gratuits! Alors ne les loupez pas, pour rien au monde!
Pour commencer le dimanche 4 novembre à 17h, à l'église SainteCroix, le Chœur Diakoff, bien connu du public carougeois. Les voix de
ce chœur de femmes emmèneront les auditeurs vers les contrées russes
avec un répertoire liturgique orthodoxe qui s'étend du Moyen-Age au
XXe siècle.
Ensuite, c'est au Temple que cela se passe, le dimanche 11 novembre à 17h. Le lauréat de la Bourse Marescotti-Ville de Carouge 2006,
Lionel Cottet, entamera la soirée avec son violoncelle et une suite de
J.-S. Bach. Puis l'Octuor Octanphonia, un octuor à vent époustouflant,
prendra la suite avec des œuvres encore trop méconnues de Charles
Gounod et Emile Bernard. Une belle soirée découverte!
C'est dimanche 18 novembre à 17h qu'aura lieu le dernier concert,
donné à l'église Sainte-Croix par Les Vocalistes Romands, dont le
répertoire de Shakespeare à Frank Martin est surprenant d'originalité
et de qualité! Conduit par le chef Renaud Bouvier, cette chorale privilégie l'esprit de la musique de chambre.
Précipitez-vous! Entrée libre.
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Culture et événements
Vincent Du Bois
Un fruit extraterrestre sur les Promenades?
Un étrange objet a poussé depuis quelque
temps sur les pelouses du mail à hauteur de
l'Ecole des Promenades. Il s'agit d'une œuvre
de l'artiste Vincent Du Bois, un sculpteur sur
pierre qui ne dédaigne ni le travail de la terre
(en façonnant des bustes académiques), ni
les interventions conceptuelles (comme les
œuvres très graphiques qu'il réalise à partir de la matière utilisée pour les passages
protégés).
Fruit Urbain, de Vincent Du Bois, en cours
d’installation boulevard des Promenades
Ici, c'est le métal qui a porté son travail. Son
Fruit Urbain (dont il existe une version plus
petite dans le parc de la Mairie du Grand-Lancy)
est un assemblage de deux fonds de cuve en
tôle qui semblent surgir de la terre. Ces disques métalliques rouillés, dont le destin était
de finir à la décharge, prennent une signification nouvelle : objets « récupérés », ils donnent
naissance à un « fruit » extraordinaire, clin d'œil
à notre monde industriel qui ne sait que faire
de ses déchets. L'artiste procède ainsi d'une
démarche écologique très consciente, et nous
invite à réfléchir à une vision régénérée de
notre environnement où nos détritus pourraient trouver un nouveau destin…
L'artiste, qui a aiguisé son esprit critique durant
un long séjour aux Etats-Unis, s'interroge
constamment sur le sens de sa création et
obtient des résultats aussi poétiques que
scientifiquement intrigants. A partir d'un ricochet sur l'eau, il réalise une œuvre d'une force
optique fascinante, ou bien, en utilisant les
mouvements de rotation du pendule de
Foucault, il obtient dans le sable un tracé carré
qui laisse perplexe.
A Carouge, ce fruit singulier qui a germé au
milieu de l'herbe donne la mesure de notre
devenir.
Vincent Du Bois
Notice tirée du Dictionnaire carougeois, Arts
à Carouge, tome IV b, à paraître.
Né le 10 novembre 1965 à Genève, dans une
famille où l'art fait partie du quotidien, Vincent
Du Bois se découvre jeune une vocation de sculpteur après un stage chez le sculpteur et peintre
animalier genevois Robert Hainard (1983). Il perfectionne son apprentissage en passant plusieurs
mois dans un atelier de Pietra Santa, en Toscane
(1987), puis, après un passage à l'ESAV de
Genève et en géologie à la faculté des Sciences
de la Terre à l'Université de Genève, obtient son
certificat de capacité de sculpteur sur pierre
(1988). Par la suite, il suivra durant quelques
années l'enseignement de l'école de l'Art Institute
de Chicago, où il obtiendra son Master of Fine
Art en sculpture (1992) et se confrontera avec
la création d'œuvres expérimentales très éloignées de la sculpture sur pierre. De retour à
Genève, il ouvre son propre atelier au Petit-Lancy.
Son œuvre se partage entre le portrait traditionnel (buste du conseiller d'Etat Emile Dupont, parc
Emile-Dupont, Petit-Lancy, 1997) et les réalisations conceptuelles (Souffle d'eau, bâtiment
administratif des SIG, Genève) voire écologiques, comme le grain de riz géant installé dans
le cadre de la triennale d'Echigo-Tsumari près
de Tokyo (2006).
La Ville de Carouge a acquis en 2007 son Fruit
Urbain 2, réalisé en 1997 à partir de fonds de
cuve en tôle.
Source :
www.vdb-art.com
www.karaart.com/dubois/index.htm
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Maurice
Ravel et
poètes
d’alors
Samedi 3 novembre - 20h30
Berceuse - Sonate piano/violon - Tzigane
Nicolas Gourbeix (violon)
Philippe Chanon (piano)
Paul Valéry - Arthur Rimbaud
poèmes dits par Alain Carré
Dimanche 4 novembre - 17h
Sonate violon/violoncelle - Quatuor à cordes
Nicolas Gourbeix et Dominique Lonca (violons)
Jean-Baptiste Magnon (alto) Augustin
Lefebvre (violoncelle)
Stéphane Mallarmé
poèmes dits par Alain Carré
Samedi 17 novembre - 20h30
Ma Mère l’Oye - Le Tombeau de Couperin
Ufuk et Bahar Dördüncü (piano 4 mains)
Paul Verlaine - poèmes dits par Alain Carré
Dimanche 18 novembre - 17h
Histoires Naturelles - Shéhérazade
Cinq mélodies populaires grecques
Madeline Alexander (soprano)
Nicolas Le Roy (piano)
Textes dits par Alain Carré
Centre Musical Robert Dunand
Place du Marché 9, au fond de la cour
1227 Carouge
TPG 12-13-21 (place du Marché)
Parking place de Sardaigne
Plein tarif : 25.AVS Chômeurs AI : 20.Etudiants et moins de 20 ans : 10.-
Infos et réservations :
Tél. +33 611 79 16 21
[email protected]
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Culture et événements
Galerie Delafontaine
Michel Baumgartner Membre de la Palette Carougeoise
J’ai toujours préféré peindre sur le motif : car quoi de plus beau que d’être
dans la nature et avec la nature. Percevoir et saisir les changements de
lumière au gré des saisons… Ce sont là des nuances qui s’observent avec
patience et précision.
Né à Genève, c’est à l’Ecole des arts décoratifs, section « expression artistique » dans l’atelier de Maurice Blanchet que j’apprends la peinture à l’huile.
Attiré par le graphisme, je change d’orientation et termine après quatre
ans mes études, CFC en poche. Le cours d’illustration dispensé par Franck
Chabry m’éclaire sur la pratique de l’aquarelle, discipline précieuse m’amenant, en 1999, à réaliser une série d’illustrations animalières pour la campagne publicitaire de la Banque Cantonale du Valais : vache d’Hérens, aigle,
lièvre, etc.
Les tableaux que j’accrocherai aux cimaises seront des paysages : Carouge,
les Bastions, la campagne genevoise, l’Oberland bernois et le Tessin.
Exposition du 24 novembre au 9 décembre 2007
Lundi - vendredi
15 h 00 - 18 h 30
Samedi
10 h 30 - 17 h 30
Dimanche
14 h 30 - 17 h 30
Grindelwald :
l’Arolle, huile sur toile,
55 x 38 cm
Vernissage le vendredi 23 novembre dès 17 h.
Travaux de maturité artistique
Le corps sera à l'honneur à la Galerie Delafontaine du 10 au 15 décembre. Cinq étudiantes du CEC
De Staël exposeront leurs travaux de maturité artistique.
« Création de bijoux à partir de matériaux non conventionnels », Nadège Seigne
« De la tête aux pieds », Alyssa Hochstätter, Marie Emery
« Un deux pièce évolutif », Gabrielle Colemann
« Lier passé et présent à travers un objet artistique », Isaline Douçot
Exposition du 10 au 15 décembre 2007
Galerie Delafontaine
Rue Jacques-Dalphin 24 – 3e étage
Tél: 022 307 89 87
www.carouge.ch
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Culture et événements
Vera Markos
Vera Markos, artiste-peintre née à Budapest, vit
en Angleterre pendant la guerre et entreprend
des études d’horticulture à l’Université de
Reading. De retour dans sa ville natale après le
conflit, elle y étudie la peinture (y compris les
techniques murales de la fresque, du secco et
de la mosaïque) à l’Université des Beaux-Arts.
Elle peindra par la suite pendant plusieurs années
des intérieurs, natures-mortes et attitudes
humaines illustrant sa double vocation de mère
et d’artiste.
La situation d’artiste indépendant y devenant
intenable, elle quittera la Hongrie en 1971. Grâce
à de généreux amis, elle aura la chance de s’installer à Carouge, où elle réside encore.
Que savez-vous de ces artistes ?
Jeanne dite Jo BADEL-WACHSMUTH •
Gilbert BAILLY • Georges BAUR • PierreAndré et Claire BERTRAND-BONNELANCE
• J. BESSAT (actif vers 1925) • Jean
BLAILE • Lucienne BLANCHARD-HENRIOD (décédée en 1984) • Pierre Philippe
BONNET • Pierre BORDONZOTTI • Emile
BRETTON (actif vers 1930) • M. CRAUSAZ (actif vers 1930) • Eugène-François
DESBIOLLES
(décédé en 1993) •
PhilippeDESHUSSES • Ange et Mme
EISENHUT (actifs vers 1938) • André
Dans cette exposition, qui se veut rétrospective, Vera Markos présentera des dessins, linogravures, eaux-fortes, gouaches et huiles dans un style mêlant symbolisme et surréalisme,
ainsi qu’un quadriptyque en cours d’exécution sur le thème de la Création.
FREITAG • Marie GALLE • R. GARANCE
Exposition du 11 au 27 janvier 2008
GRASSELI (décédé en 1993) • Colette
(actif vers 1935) • M. GIURUMELLO Victor
GROSSELIN • Max HUBER • Robert JUIL-
A V I S à tous les artistes
LERAT (1907-1970) • Aimé KLING • Paul
La Ville de Carouge loue, sur la base de prix très
modestes, la Galerie Delafontaine, qui se situe au 3e
étage du 24 rue Jacques-Dalphin.
• Georges MARELLI • Paule-Marie MAU-
LANCOUX • William LANG (1897-1990)
REY • Aimé MORET • Jacques MOUCHET
• Sylvane PAGANI • Georges PANCHAUD
Cette salle d'environ 100 m2, construite sous les
toits, est un vaste espace gratifié d'une poutraison
magnifique.
Peintres, sculpteurs, céramistes, ou toute personne
pratiquant un art qu'elle souhaite exposer, peut poser
sa candidature pour la prochaine période de location, soit du 1er septembre 2008 au 30 juin 2009.
• Françoise PASCHE • Yves PENET •
Georgette et Robert PERROUD • Louis
REY • Albert-Frédy REY • Charlotte RITTER • René ROSA • Christian SANGLARD
• Mario SAVARY • André SCHURCH • Ella
SURVILLE-BADEL • Bruno TANNER •
Pour se porter candidat, rien de plus simple : il vous suffit de demander à la Mairie de Carouge
ou de télécharger sur notre site www.carouge.ch un contrat avec les conditions d'exposition,
document que vous devrez remplir et retourner au plus tard le vendredi 6 avril 2008. Celui-ci
fait office d'inscription.
Bien évidemment les candidats seront invités, en temps voulu, à présenter des œuvres et un dossier
à la commission consultative qui se réunira au mois de mai 2008 afin d'examiner les candidatures
et attribuera la galerie durant toute la période allant du 1er septembre 2008 au 30 juin 2009.
En raison des prix très modestes de location, les artistes organisent eux-mêmes leur exposition, en
particulier la publicité et l'accrochage, et assurent la surveillance de la galerie.
N'hésitez pas à solliciter des informations supplémentaires auprès de la Mairie de Carouge :
022 307 89 87, courriel: [email protected], www.carouge.ch
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Emile TOGNETTI • Paul WIELAND • Paul
ZURBUCHEN • GALERIE 1900 • GALERIE
DES PLATANES • GALERIE MOTTE ET
MONA • GALERIE NO-TU-NO • GALERIE
REGIO GENEVENSIS • GALERIE RELAIS
• GALERIE STEINGAESSER
Merci de bien vouloir transmettre toute information concernant l’un ou l’autre de ces
artistes au Musée de Carouge 022 342 33
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Culture et événements
« Parlez-vous céramique ? »
Yoshimi Futamura aux Ateliers céramiques de Carouge
Les Ateliers céramiques de la Fondation Bruckner pour la promotion de la
céramique répondent à une demande croissante et attestent ainsi de leur
importance. S’ils rendent possibles des rencontres riches en échanges
entre artistes céramistes souvent forcés à la sédentarité par les exigences
en infrastructures de leur métier, ils répondent également à l’intérêt d’un
public diversifié toujours plus sensible à la richesse de cet art. La présence
d’un four de taille extraordinaire, offrant des possibilités rares aux professionnels, fait des Ateliers un lieu unique en Suisse.
Yoshimi Futamura, Vasques
Yoshimi Futamura, Ecorces
Après un Parcours céramique carougeois haut en couleurs et de grande
qualité dans le cadre duquel les Ateliers céramiques ont accueilli Wayne
Fischer et Adriano Leverone (c.f. VivreCarouge n°24, septembre 2007),
nous avons proposé deux stages par Maude Schneider (moulage et coulage) et un stage par Jean-Marie Borgeaud (modelage).
Nos artistes céramistes résidents (sélectionnés sur dossier) sont désormais invités à présenter leur travail lors de démonstrations en fin de séjour.
C’est ainsi que Noémi Cerise Fauconnet, lauréate 2006 de la Bourse de la
Fondation Bruckner, nous a montré le 25 septembre son travail de porcelaine dans lequel elle explore des formes aux proportions humaines, coulées dans des moules de tissus.
Nous attendons maintenant impatiemment Yoshimi Futamura qui donnera
fin novembre un workshop dans nos locaux.
Suite à une rencontre avec le célèbre céramiste Hamada, Yoshimi
Futamura trouve sa vocation, fascinée par la beauté et l’efficacité de
son geste. Elle passe trois ans dans une école très technique de Seto
puis, après quatre ans dans un atelier sri lankais en tant qu’instructrice, elle s’inscrit en 1986 à l’Ecole Duperré de Paris qu’elle choisit,
entre autres, pour ses fours à bois*. Aujourd’hui reconnue au niveau
international, Yoshimi Futamura travaille sur une série de Vasques,
boules éventrées dont le motif n’est autre que la matière soumise à
la température.
Malgré la distance, l’esthétique de son travail reste profondément japonaise dans des œuvres de grès tournées ou modelées qui se présentent principalement sous forme de séries ou d’ensembles. Cette esthétique
s’inspire de l’idée d’une nature sauvage qui aurait échappé aux hommes**, résultat de forces volcaniques et de secousses telluriques. Par
des moyens plastiques simples, Yoshimi Futamura forme son argile sur
laquelle elle ajoute une couche de porcelaine concassée et, en quantité
moindre, de l’émail bleu ou de l’oxyde rouge. La puissance de son geste
et le passage au four travaillent la matière brute qui s’enfonce, se plie
et se soulève, ou encore se marque de failles. Par son art, Yoshimi
Futamura parvient à faire perdurer la vie de la terre crue au-delà de sa
pétrification.
La force de la terre
Sophie Wirth Brentini
Japonaise installée à Paris depuis 1986, Yoshimi Futamura travaille sur les
thèmes des racines et de la mémoire qui lie l’homme et la terre… La terre
vivante, la vie du feu sont les éléments qui animent son art.
*Carole Andréani (2002), in La Revue de la céramique et du verre, n°127, p.42.
**Carole Andréani (2006), in La Revue de la céramique et du verre, n°148, p.66.
A venir :
Workshop de Yoshimi Futamura, samedi 24 et dimanche 25 novembre
2007, sur inscription. Prix : 200.Présentations et démonstrations (tout public, entrée libre) :
Julie Dorsaz, le 28 novembre 2007 à 18h30.
Charlotte Nordin, date à définir.
Informations générales :
Permanences : lundi, mardi et vendredi de 9h à 12h.
Fermeture de fin d’année : du 15 décembre 2007 au 13 janvier 2008.
Contact et information :
Tél. : 022 300 07 18
Courriel : [email protected]
Mobile : 079 285 70 71
www.ceramique-bruckner.ch
22
novembre 07 | n°25
Histoire de Carouge
Blavignac, historien de Carouge
ACC 6393) ; même s’il a été scandaleusement
plagié par un « gardiateur1 » en 1985, ce texte
demeure, au sens littéral du terme, inédit.
Jean-Daniel Blavignac commence son Histoire
de Carouge, en 1866, année où il vient s’établir à Carouge. Il loge au 66 de la rue Caroline,
notre actuelle rue Jacques-Dalphin, à l'angle
de la rue du Collège. Cette année là, il construit
également pour le pensionnat des Fidèles
Compagnes de Jésus. Une chapelle sur le
tracé de ce qui deviendra en 1910 la rue
Joseph-Girard. La chapelle du Sacré-Cœur
sera démolie en 1969.
Jean-Daniel Blavignac (1817-1876), architecte
certes, mais historien de Carouge, on l’ignore.
Carouge lui doit, entre autres, quatre fontaines. On les admire quotidiennement à la place
du Marché, à la place du Temple, à la rue
Ancienne ainsi que derrière le Temple - cette
dernière presque cachée, autrefois installée à
la place d’Arve, jusqu’en 1963.
Ces témoignages spectaculaires, voire emblématiques, de l’espace carougeois ne doivent
pourtant pas occulter d’autres travaux de JeanDaniel Blavignac. Notre homme a de nombreux
talents. Il est archéologue, architecte, paléologue, céramiste, linguiste, héraldiste, numismate, bibliographe et littérateur. Seul son travail
d’historien et de chroniqueur de Carouge retiendra notre attention.
Son rapport sur L’industrie à Carouge durant
les époques sarde et française, texte inédit
rédigé en 1873, est un document précieux pour
l’étude du tissu industriel et artisanal de
Carouge. Tout comme l’est son Histoire de
Carouge - dont l’original est conservé au cabinet des manuscrits de la Bibliothèque de
Genève (Ms suppl. 1272-1289 ; les archives de
Carouge possèdent une copie de ce document,
L’Histoire de Carouge l’occupera de nombreuses années, et l’on sait qu’il y travaille encore
en 1873. Le manuscrit est divisé en quatre parties, Carouge romain, Carouge au Moyen Age,
Carouge royal et Carouge au 19e siècle. Seule
cette dernière partie retiendra notre attention
dans cet article. Notre homme aime Carouge,
on va le voir ; on sait qu’il y habite, que dès
1866, il se convertit au catholicisme, qu'il postule même au poste de secrétaire de Mairie en
1867, en vain cependant. C’est dire tout de
même que notre homme connaît bien sa ville
d’adoption.
On fait maigre le vendredi,
Le samedi on se prépare pour le dimanche.
Il y parle d’architecture, des artisans, des coutumes, des habitudes, des commerces, de ses
habitants.
A Carouge :
…règne une politesse courtoise également
éloignée de l’obséquiosité neuchâteloise et
d’incivilité genevoise. Les hommes sont bienveillants. Les femmes sont avenantes.
Et les demoiselles n’ont rien de la gourme, de
la raideur ni de la bégueulerie que certains
esprits, sans doute injustes, sombres et moroses, disent être ou avoir été l’un des caractères du beau sexe de la capitale… du canton
de Genève.
Dominique Zumkeller, archiviste
Pour en savoir plus : Jean-Daniel Blavignac,
1817-1876, ouvrage collectif sous la direction
de Leïla el-Wakil, Carouge, Catalogue de l’exposition J.-D. Blavignac, 1990, 212 p.;
Dictionnaire carougeois, tome II : Lettres,
presse et métiers du livre, Carouge 1997 et
Dictionnaire carougeois, tome III : Urbanisme
et architecture à Carouge, Carouge 2001.
Les citations qui suivent sont éloquentes.
A première vue, l’étranger est frappé de certaines nuances qui séparent le caractère du
Carougeois de celui du Genevois.
A Carouge :
On n’a pas l’accent allemand. On a l’accent
« francés ».
On aime les fleurs […].
Il y a des boiteux et des manchots ; des muets
point, les bègues sont inconnus ou fort rares
[…].
A Carouge :
On va à la messe le dimanche,
On fait l’aumône le lundi,
On se marie le mardi,
Le mercredi on travaille,
Le jeudi, on surveille la jeunesse en vacances,
novembre 07 | n°25
1
Terme désuet désignant un archiviste.
23
Vie carougeoise
Terawatt - Les petits carougeois
pistent les gaspillages d'énergie !
Depuis 2005, 15 classes carougeoises du niveau primaire ont été sensibilisées aux enjeux énergétiques
dans le cadre du programme cantonal OGURE (Opération genevoise
pour une utilisation rationnelle de
l'électricité).
Les élèves sont d'abord partis à la
conquête du feu pour revivre l'histoire de l'énergie à travers un grand
jeu en plein air. Ils ont expérimenté
les dégâts causés par l'inégalité de
répartition des ressources, les difficultés de la conservation de l'énergie, la nécessité de s'organiser en
groupe pour survivre ainsi que les
impacts sur l'environnement.
La deuxième phase permet aux enfants de se familiariser avec les réseaux
énergétiques du quotidien, d'établir les liens entre la consommation de
tous les jours et les enjeux globaux et finalement de prendre conscience
qu'une attitude plus responsable vis-à-vis de l'énergie est nécessaire.
Finalement, après avoir saisi les liens existant entre l'accroissement de
l'effet de serre et le radiateur sous la fenêtre, les élèves se sont transformés en détectives pour traquer les gisements d'économie d'énergie dans
leur école. Après avoir relevé la consommation des différents appareils
électriques qu'ils ont rencontrés, mesuré la luminosité et examiné la température des locaux, ils ont conclu que des économies d'énergies sont
possibles. Les élèves de l'école Jacques-Dalphin ont par exemple constaté
que 2000 kWh/an pouvaient être économisés par des mesures toutes
simples, ainsi que 15 000 litres de mazout. En tout, il serait possible de
réaliser une économie financière d'environ CHF 12 000.-. Il reste maintenant à revoir les habitudes de consommation comme éteindre la lumière
en sortant des toilettes et garder son pull en classe en hiver.
Ce programme s'insère dans une perspective de développement durable
car il sensibilise les jeunes générations aux enjeux énergétiques aussi
bien dans leur dimension sociale (par l'inégalité de répartition des ressources), leur dimension économique (en favorisant une diminution de
la facture énergétique), que dans leur dimension environnementale (en
encourageant à lutter contre le changement climatique).
Vous aussi vous pouvez agir chez vous ! Consultez le site
www.energie-environnement.ch truffé d'informations et de conseils
pour diminuer votre consommation énergétique. Si vous voulez
connaître votre consommation de gaz carbonique (C02), faites
le test sur www.ecospeed.ch.
24
novembre 07 | n°25
Moustiquos Circus
Le Moustiquos Circus a fait brûler les planches du podium sous la tente
au parc Cottier lors de la Vogue de Carouge des 1er et 2 septembre dernier.
Effectivement, nous nous sommes produit six fois pendant ces deux
jours de fête. Nous avons eu l'honneur de présenter notre nouveau
spectacle qui a été mis en scène par nos jeunes artistes de 7 à 15 ans.
Ces prestations ont été suivies par petits et grands, à chaque fois le
podium était pris d'assaut. Nous avons pu apprécier les encouragements, les applaudissements et surtout les sourires des spectateurs.
Notre prochain spectacle sera l'Arbre de Noël du Service des Sports de
la Ville de Genève qui aura lieu le mercredi 19 décembre 2007 à 14h30
au Centre Sportif du Bois-des-Frères à Châtelaine.
Le Moustiquos Circus recherche toujours de nouveaux jeunes artistes
entre 7 et 15 ans pour venir partager un moment de joies avec nous.
Pour tout renseignement : Monique Addor, présidente (079 210 35 48)
Regards d'enfants sur la ville
Dans le cadre des activités parascolaires animées par le GIAP (Groupe
Intercommunal d'Animation parascolaire), une des animatrices, Nicole
Mollet, a imaginé une activité originale au printemps dernier : elle a loué
trois ou quatre appareils de photo numériques et les a remis aux enfants,
avec pour seule consigne de photographier ce qu'ils voulaient en restant dans les limites du Vieux-Carouge, de revenir trois quarts d'heure
plus tard et de travailler en petits groupes de quatre ou cinq. Chaque
enfant avait pour mission de réaliser une dizaine de clichés. Il en est
résulté une étonnante moisson d'images dont certaines sont même
tout à fait intéressantes.
Toutes les photos seront
exposées dans le hall de la
Mairie de Carouge au cours
du mois de novembre.
Vie carougeoise
Bureau Œcuménique de Carouge
Du 28 décembre 2007 au 1er janvier 2008,
plusieurs milliers de jeunes du monde
entier se retrouveront pour une rencontre
européenne de Taïzé à Genève. Trentième
étape du Pèlerinage de confiance lancé par
la communauté de Taïzé, ils se poseront
des questions autour de l’entente entre les
peuples, de la paix, de l’approfondissement
de la foi et de l’engagement social. Toutes
les paroisses et les familles, même non
pratiquantes de la région lémanique et de
France voisine se mobilisent pour accueillir
les jeunes qui viendront.
Le fait que Genève accueille cette 30e édition ne
tient pas au hasard: en effet, Frère Roger est parti
de Genève en 1940 dans un village de Bourgogne
appelé Taïzé. Les liens se sont approfondis entre
1942 et 1944, car les premiers Frères ont vécu
et forgé les bases de la communauté à la maison Tavel à Genève, la France étant occupée.
Aujourd’hui Taïzé rassemble une centaine de
frères, de diverses confessions chrétiennes, issus
de près de 30 nations.
lique, protestante, ainsi que la communauté
catholique italienne ont répondu favorablement à cette gageure, afin d’organiser le
séjour et l’hébergement de 300 à 400 jeunes. Ne vous privez pas de découvrir cette
fraternité des peuples, annoncez-vous
auprès des paroisses : Eglise Evangélique
022 343 43 63, Protestante 022 343 17 40,
Ste-Claire 022 324 50 57, Ste-Croix 022 342
26 84, www.taize.fr
Avec l’esprit d’hospitalité qui caractérise
Carouge, les paroisses catholique, évangé-
Compagnie des mots
Le TAV. association
Dimanche des auteurs
Le dimanche en fin de journée, découvrir un écrivain. Le rencontrer.
Ecouter quelques pages en sa compagnie pendant une heure à une
heure trente. Echanger, chercher le sens des mots, les richesses de
l’écriture, de la vie. Entrée libre.
Le TAV. a été créé en 2003.
Cette association carougeoise regroupe 8 pilotes de
« BMX race », âgés entre 16
et 21 ans.
Dimanche 11 novembre, 17 h
Martine Ruchat, historienne et pédagogue,
Archives de la vie privée à Carouge
Les membres se sont tous
connus au Bicross Club de
Genève vers la fin des années
1990. Petit à petit, une amitié
s'est créée au-delà des compétitions et du club, c'est pourquoi ils ont décidé de s'unir et
de former un groupe afin
d'être reconnus.
Dimanche 25 novembre, 17 h
Olivier Beetschen, A la nuit, L’Age d’Homme
Dimanche 2 décembre, 17 h
Martine Chevalier, Chemin Venel, L’Aire
Dimanche 9 décembre, 17 h
Michaël Perruchoud, La pute et l’insomniaque, L’Age d’Homme
Dimanche 16 décembre, 17 h
Daniel Maggetti, Les Créatures du Bon Dieu, L’Aire
Si vous désirez recevoir régulièrement notre programme,
merci de bien vouloir communiquer votre adresse électronique à
[email protected]
Pour tout renseignement :
Association La Compagnie des mots,
rue Vautier 33
tél. 078 665 64 96
www.lacompagniedesmots.ch
A eux tous, ils comptabilisent plusieurs titres romands et suisses ainsi
qu'une multitude de podiums. Certains ont également réussi à se hisser en finales européennes et mondiales.
Aujourd'hui, les membres du TAV. se sont diversifiés et roulent aussi
bien en champs de bosses qu'en skatepark. Ils pratiquent également
du street, du four-cross et de la descente VTT.
Tous les sports ci-dessus ont été filmés et le meilleur a permis de réaliser 2 DVD que l'association a vendus dans le milieu du bicross à environ 60 exemplaires chacun. Un 3e opus est en cours de réalisation.
Si vous êtes intéressés à en savoir plus, vous pouvez consulter le blog
du TAV. à l'adresse suivante : www.tavbmx.skyrock.com
ou prendre contact avec l'association par courriel : [email protected].
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25
Vie carougeoise
Fais-toi plaisir, joue au tchoukball !
L'association genevoise de tchoukball vous
invite à venir essayer une fois un entraînement
pour vous faire une idée de ce sport encore
méconnu.
Simple, intense, tactique et fair-play, ce sport
aujourd'hui joué dans plus de 40 pays sur les
5 continents, a été inventé dans notre canton
il y a presque 40 ans. « Le but des activités
physiques n'est pas la fabrication de champions, mais de contribuer à l'édification d'une
société plus harmonieuse ». C'est l'idée qui a
guidé les réflexions du Dr. Hermann Brandt,
qui inventa le tchoukball à Genève en 1970.
Une condition physique moyenne suffit et les
règles de base sont aisées à comprendre. C'est
un sport idéal pour toute personne souhaitant
reprendre une activité physique en équipe,
Les équipes peuvent être mixtes et de tous
âges. Les moniteurs sont formés à l'Office
fédéral des sports de Macolin et la cotisation
pour la saison 2007-08 se monte à 60.- frs
pour 6 mois.
Le tchoukball est un sport qui encourage fondamentalement le respect et le fair-play : non
seulement on court et on bouge beaucoup sur
le terrain, mais en plus, grâce à des règles
adaptées qui cherchent à éliminer l'anti-jeu et
l'agressivité inutiles, les matchs se jouent dans
une atmosphère particulièrement fair-play.
A Carouge, les entraînements ont lieu à l'école
des Allobroges. Pour les horaires, veuillez
vous référer au site www.tchoukball.geneve.ch
Pour tout renseignement :
Association genevoise de tchoukball
Carole Greber
078 759 25 34
[email protected]
Ateliers la Bulle d’Air
Ateliers annuels 2007-2008 : éveil musical, (pré-)solfège, mouvement, salsa ; pour les enfants
de 12 mois à 10 ans. Développement en confiance, musique partagée, inter-action.
Informations et inscriptions:
Ch. du Pommier 14, 1218 Grand-Saconnex
du lundi au vendredi de 10h à 12h et
de 14h à 17h
Véronique Fatio-Veuthey
Tél. : 022 788 36 22
Courriel : [email protected]
www.labulledair.ch
Jamais 10 … sans 11 !
Soirée dansante 10 novembre 2007 dès 19h au Centre de Loisirs de
Carouge, rue Jacques-Grosselin 31. Entrée : 10.- frs
Forte du succès de son précédent anniversaire, l'Association Pannonia
Danses Hongroises vous invite à nouveau à la danse, pour célébrer ses
11 ans d'existence. Les danseurs accompagnés par des musiciens de
Budapest, ont concocté pour vous un bal extraordinaire, avec des danses improvisées comme on les danse dans les villages de Hongrie et
de Transylvanie. Toutes les danses seront suivies par une traditionnelle
« táncház », bal populaire dont vous serez les hôtes et les principaux
acteurs, car nous vous y accompagnerons, jusqu'au petit matin dans
les pas de base (et plus, si affinités !) des danses traditionnelles hongroises.
Les spécialités de la cuisine hongroise seront à l'honneur (Gulyás,
Apéritifs, Rétes) accompagnées des miraculeux breuvages tels Pálinka,
Unicum ou le Tokaji. Venez nombreux!
26
novembre 07 | n°25
Vie carougeoise
Ensemble Vocal
Enfants et Adolescents
de Carouge (EVEA)
Tournoi d’échecs au Centre de Loisirs
dimanche 18 novembre
Cette année encore, le centre de loisirs accueillera le tournoi d’échecs des 4 saisons.
Vous êtes joueurs d’échecs et âgés de 6 à 18 ans ! ce tournoi open est organisé en collaboration
avec la Fédération genevoise d’Echecs.
Les portes du centre vous seront grandes ouvertes dès 11h. Buvette et petite restauration payantes sont prévues pour une pause détente entre deux parties.
Catégories :
• poussins : 1996 et plus jeunes
• cadets :
de 1993 à 1995
• juniors :
de 1987 à 1992
L'Ensemble Vocal Enfants et Adolescents de
Carouge (EVEA) a repris ses répétitions avec
12 choristes actifs.
Nous avons d'ores et déjà le plaisir de réaliser un clip vidéo de 60 secondes à l'occasion
de l'UEFA 2008.
Nous recherchons toujours et activement des
jeunes chanteurs et chanteuses entre 7 et 17
ans.
Contact :
Cédric Mauris (président)
078 708 18 23
Les inscriptions auront lieu sur place de 12h15 à 12h45
Remise des prix : 17h30
Finance d’inscription : 6.- frs pour les membres de la FSG 8.- frs pour les non-membres
Alors n’hésitez pas à braver la pluie, le vent ou le brouillard de novembre pour venir jouer aux
échecs !
Sorties à ski et snowboard ados et camp de ski à Villars
Comme toutes les années le Centre de Loisirs de Carouge organise des sorties de ski et de snowboard les samedis pour les adolescents de 12 à 18 ans.
La grande nouveauté de cette année : un camp de ski et de snowboard à Villars pour une semaine
de ride avec les adolescents de 12 à 16 ans durant la semaine des vacances de février !
Notre association désire favoriser l’intégration et prévenir l’exclusion en collaborant avec des institutions qui permettent des échanges entre des personnes handicapées et des personnes valides.
Ainsi, nous souhaitons rendre attentifs les jeunes aux différentes formes de discrimination, à la solidarité et à l’acceptation des différences.
C’est pourquoi nous organisons conjointement avec Cap Loisirs, association s’occupant d’enfants
et d’adolescents souffrant de handicaps, les samedis de ski et le camp à Villars en 2008.
Bettina Banwarth-Schultz (trésorière)
079 304 22 37
Venez chanter avec nous !
La Lyre de Carouge a trouvé un nouveau directeur de chœur en la personne de Claude-Xavier
Hollenstein, qui est directeur musical, professeur de chant et qui travaille pour la Cappella
Genevensis.
La Lyre désire renforcer son nombre de choristes, dans tous les registres. Vous êtes donc
bienvenus à nos répétitions qui ont lieu tous
les mardis entre 20h30 et 22h, à notre local
3 rue des Charmettes, au 1er étage.
Notre programme pour l'année 2007-2008 :
• Messe de Noël (Missa Quinti Toni) de
Sébastien Brossard et des Noëls populaires
de France (concert le 18 décembre au
Temple de Carouge)
• Didon et Enée de Purcell (concert le 30 et
31 mai 2008)
Contact :
Mme Dominique Duriaux
Tél. 022 300 38 40
Au plaisir de vous retrouver pour partager des moments agréables !
Pour tout renseignement complémentaire, n’hésitez pas à appeler le 022 342 87 87
novembre 07 | n°25
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Vie carougeoise
Compagnie des Perruches
Théâtre de Carouge
Ma femme est folle
Une comédie de Jean Barbier
Par la Compagnie des Perruches
Mise en scène Elizabeth Skowronski
Sur un plateau envisagé comme la toile d’un peintre, les corps tissent un flot de mouvements
ininterrompus pour The Moebius Strip+Kids, deux opus signé du chorégraphe suisse Gilles
Jobin. L’occasion de découvrir notamment de jeunes interprètes explorer magnifiquement une
circulation infinie de parcours et de gestes. (jusqu’au 3 novembre).
Du 16 novembre au 7 décembre 2007, à 20h30
Halles de la Fonderie
Avenue Cardinal Mermillod 17-19
Jérusalem 2004. Christine, une journaliste allemande en reportage au Moyen-Orient retrouve
deux amis d’enfance, l’Israélien Amos et le Palestinien Abdoul. Etat de piège de Dominique
Caillat offre un palpitant face-à-face autour de l’histoire d’une terre déchirée (du 20 novembre
au 16 décembre).
Réservations indispensables dès le 5 novembre, du lundi au jeudi de 14h à 17h, au
079 487 93 40
Marc Vanappelghem
La Compagnie des Perruches est une troupe
de théâtre amateur fondée à Carouge en
1999 par six comédiennes amies et enthousiastes. Au fil du temps, elles ont fidélisé un
public qui les suit mais également étoffé la
troupe. Aujourd'hui les 15 comédiennes et
comédiens préparent à nouveau une pièce
qui va non seulement faire rire, mais aussi
toucher un large public dans ce qu'il vit quotidiennement : ce sera une histoire d'informatique, d'amants terribles et de contrôle
fiscal. Tout le monde connaît cela, n'est-ce
pas ? Quiproquos et rebondissements ne
manqueront pas de vous réjouir !
Elzbieta Jasinska (rôle de
Christine, la journaliste)
dans Etat de piège de
Dominique Caillat, mise en
scène de François Rochaix.
Ranger pour mieux déranger. Dans un appartement vu en coupe, des événements dispersés semblent le fruit du hasard, mais
Caveman (l’homme des cavernes, spectacle
en français) est un one-man-show humoristique qui nous livre avec respect et amour
les différences qui font de nous un homme
et une femme. Inspiré entre autres par le best
seller de John Gray, Les hommes viennent
de Mars et les femmes de Vénus, sort des
sentiers battus de la relation homme-femme
pour nous toucher à fleur de peau (du 18 au
23 décembre).
Magic Flo
Contact : 079 716 47 39
[email protected]
www.magic-flo.ch
Marc Vanappelghem
Carouge, c'est magique !
Magic Flo (c'est son nom) fait de la magie à
Carouge et partout où on lui demandera de
venir en faire ! Anniversaires, mariages, fêtes
de toutes natures et soirées privées, rien ne
fait peur à ce jeune homme qui sait dompter
les foulards, emberlificoter les anneaux, subtiliser montres et portefeuilles et peut-être bien
même faire surgir les lapins des chapeaux.
Pierre Dubey dans Caveman de Rob Becker.
28
s’emboîtent harmonieusement pour former
un grand tout. Une ludique radiographie de
nos vies proposée par Gilles Jobin dans sa
chorégraphie Steak House (du 27 novembre
au 1er décembre).
novembre 07 | n°25
Molière ou la cabale des dévots de
Boulgakov (du 15 janvier au 10 février 2007),
une fable sur les rapports de l’écrivain et d’un
pouvoir absolu. Une écriture brillante, brûlante, caustique.
Vie carougeoise
Comment ça va ?
Saïd El-Saïd, un président briseur de glace !
Dans une boutique de Carouge à la vitrine rutilante d'objets orientaux
et artisanaux sortis d'on ne sait quel coffre à trésors de pirates ou de
mille et une nuits, se tient un homme affable et prolixe, qui parle un
français teinté de Méditerranée. Son langage est bien plus que verbal : il
parle autant avec ses mots qu'avec sa mimique et s'il n'annonçait d'entrée « Je suis libanais », on se fierait à sa gestique pour imaginer son
origine dans quelque pays du Sud, évidemment.
Arrivé à Genève il y a 30 ans, par les hasards du marché de l'emploi qui
ont amené ce cadre en marketing à accepter un poste à la direction des
ventes dans une multinationale basée à Genève, il n'est plus jamais
reparti. Enfin, façon de parler. Car si Genève et lui se sont mutuellement
adoptés, ses fonctions professionnelles l'obligeaient à constamment
voyager. Avions, meetings internationaux, stress et tensions, nuits blanches et négociations étaient son menu presque quotidien. Jusqu'au jour
où il a décidé que cela suffisait comme ça. « J'ai assez donné ». Il a donc
déposé sa valise, enlevé sa casquette, rendu son tablier et a décidé de
se mettre commerçant.
A ce propos, Saïd El-Saïd est le fringant président de l'Association des
Intérêts de Carouge pour laquelle il se dépense sans compter. « Cette
association existe depuis 1891. Moi, je ne suis qu'un président de passage, parmi d'autres. L'important, c'est la continuité de cette institution
qui travaille au service de ses membres et pour Carouge». Il souligne les
très bonnes relations qu'il entretient tant avec la Commune, la Sécurité
municipale que les équipes de la Voirie, en soulignant que «rien de bon
ne se ferait à Carouge sans eux. Mais les commerçants, de leur côté, doivent faire preuve de dynamisme et d'esprit d'initiative pour que les choses bougent». Donc, sous sa présidence, sont apparus Carouge by Night,
les Brocantes de Carouge, le Noël à Carouge avec son Village gourmand,
pour attirer le chaland du côté de la rue Ancienne.
Avec ses 150 membres représentés par un Comité stable et dévoué,
l'association se lance aujourd'hui dans une campagne de communication pour vendre Carouge comme un endroit unique, fait pour flâner, pour respirer, pour vadrouiller. « Nous voulons attirer du monde
cbdh
« Moi, commerçant ? Mais jamais de la vie ! Vous m'auriez dit cela il y a
10 ans, je vous aurais ri au nez ! » Et puis voilà, les aléas de la vie…. Ne
dites jamais « Fontaine, je ne boirai pas de ton eau… » . Il y a maintenant
9 ans qu'il vend des objets orientaux à Carouge, Saïd El-Saïd, et il est
heureux comme un pacha, dans sa jolie boutique. Pacha, c'est d'ailleurs
le nom de son compagnon à quatre pattes, qui lui tient compagnie pendant les longues heures où l'on attend le client. « Car depuis l'ouverture
des grandes surfaces commerciales de la périphérie industrielle, les petits
commerçants souffrent, ça c'est sûr. Il y a beaucoup moins de monde,
dans les rues de Carouge. Mais ça peut changer, si les gens se remettent à flâner, à marcher, à faire du lèche-vitrines ».
avec notre nouveau logo. Nous avons déjà un site web pour nos membres, nous allons peut-être aussi nous lancer dans une opération
Bon-cadeau… Enfin, nous avons des projets ! » Sa devise : l'union
fait la force.
Saïd El-Saïd est un commerçant heureux. « Je m'amuse en faisant
ça». Il va chercher lui-même les objets qu'il vend, au Liban, en Turquie,
en Indonésie, en Inde et se régale à raconter à ses clients d'où vient
l'objet, qui l'a fait, de quelle tradition il provient. « Apprendre aux
clients à mieux regarder, à comprendre l'article, c'est ça qui m'intéresse ». Et puis, du côté des artisans, toujours s'assurer de la qualité du travail, des conditions dans lesquelles les choses sont fabriquées
et soutenir les petites entreprises familiales, permettre aux vrais représentants du métier traditionnel de rester travailler chez eux et d'envoyer leurs gosses à l'école. « N'auriez pas envie d'un café, chez
Sonia, à côté ? »
novembre 07 | n°25
29
Vie carougeoise
Evénements à Carouge
novembre-décembre 2007 et janvier 2008
MARCHÉ
Place du Marché
Mercredi et samedi jusqu'à 13h
EXPOSITIONS
Musée de Carouge
Place de Sardaigne 2
022 342 33 83
Concours international de céramique:
le pichet
Exposition des pièces sélectionnées pour la
onzième biennale de céramique
Jusqu'au 11 novembre
de 14h à 18h sauf le lundi
Entrée gratuite
La céramique contemporaine au Musée
Visite commentée gratuite par
Michelle Dethurens, céramiste
Jeudi 8 novembre à 18h30
S'inscrire à l'accueil du musée
Quatre passions quatre collections
Des silex témoins d'une civilisation perdue
Les perles de verres de Renée Durand
La collection de boîtes à pastilles d'Henri
Silberman
Les «papiers» de Rudolf Haas
Du 20 novembre au 6 janvier
de 14h à 18h sauf le lundi
Visites commentées et animation :
renseignements au Musée ou sur
www.carouge.ch
Galerie Delafontaine
Rue Jacques-Dalphin 24 – 3e étage
Laure-Ednie Dieudonné - Gravure et livres
Du 2 au 18 novembre
Michel Baumgartner - Peinture figurative
Du 24 novembre au 9 décembre
Travaux de Maturité
Nadège Seigne, Marie Emery, Alyssa
Hochstätter, Gabrielle Colemann et
Isaline Douçot
Du 10 au 15 décembre
Vera Markos - Peinture et gravure
Du 11 au 27 janvier 2008
30
ANIMATIONS
150e de la Bibliothèque
Bd des Promenades 2bis
Détails du programme voir p. 6
Mercredi 31 octobre dès 16h
La compagnie des mots
Dimanche des auteurs
Détails en p. 25
www.lacompagniedesmots.ch
Concours du petit bétail
Place de Sardaigne
Samedi 3 novembre
Concerts d'Automne
Entrée gratuite
Chœur Diakoff
Eglise Sainte-Croix
Dimanche 4 novembre à 17h
Lionel Cottet (1ère partie)
Octuor Octanphonia (2e partie)
Temple
Dimanche 11 novembre à 17h
Les Vocalistes Romands
Eglise Sainte-Croix
Dimanche 18 novembre à 17h
Don du sang
Salle des fêtes
6 et 7 novembre
Journée des filles
Jeudi 8 novembre
Nuit suisse du conte
Restaurant le Cheval Blanc
Vendredi 9 novembre dès 15h30
www.conteursdegeneve.ch
022 329 83 84
Brocante
Place du Marché
Dimanche 25 novembre
novembre 07 | n°25
Musique municipale de Carouge
Concert de l'Avent
Temple de Carouge
Dimanche 2 décembre à 17h
Noël à Carouge
Commerces carougeois ouverts
Dimanches 2, 9, 16 et 23 décembre
Téléthon
Place du Marché
Samedi 8 décembre
Marché de Noël
Dans les rues de Carouge
Du 14 au 16 décembre
Parcours des sapins de Noël
Décorés par les enfants
Rue Saint-Jospeh et environs
Du 10 décembre au 7 janvier
Chalande à Carouge
Dans les rues de Carouge
Samedi 22 décembre
THÉÂTRE
Théâtre de Carouge
Salle Gérard-Carrat
Etat de piège
Dominique Caillat
Du 20 novembre au 16 décembre
Grande salle François-Simon
Moebius Strip / Kids
Gilles Jobin
Du 27 novembre au 1er décembre
Molière ou la Cabale des dévots
Du 15 janvier au 10 février
www.theatredecarouge-geneve.ch
022 343 43 43
Théâtre des Amis
Le Café
Carlo Goldoni
Du 27 novembre au 30 décembre
022 342 28 74
A VANT TOUT
DÉPÔT,
APPELER LA
VOIRIE
022 307 84 84
RAM AS S AG E
G RATUI T
UN SERVICE DE LA VILLE DE CAROUGE.

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