VivreCarouge 25 - Ville de Carouge
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JOURNAL D’INFORMATION DE LA VILLE DE CAROUGE N°25 - Novembre 2007 VILLE DE CAROUGE 150e anniversaire de la bibliothèque Première pierre C.O. Drize • Inauguration Jardin du Souvenir • Concerts d’Automne Galerie Delafontaine : prochaines expositions • Déneigement • Chantier Tambourine Renseignements officiels SOMMAIRE MAIRIE Place du Marché 14 Tél. 022 307 89 87, Fax 022 342 53 29 Courriel: [email protected], www.carouge.ch Du lundi au vendredi: 8h-12h / 14h-17h ÉTAT CIVIL: Lundi et mercredi: 8h - 16h sans interruption Mardi, jeudi et vendredi: 8h - 12h Tél. 022 307 89 50 Editorial 3 DOSSIER • 150e anniversaire de la bibliothèque 4 TRAVAUX-VOIRIE-ENVIRONNEMENT (TVE) Route du Val d'Arve 92 Tél. 022 307 84 84, Fax 022 307 84 85 Courriel: [email protected] Treize déchetteries sur le territoire carougeois, dont une à la voirie Déchets encombrants sur rendez-vous les jours ouvrables Du lundi au vendredi: 7h-12h / 13h30-16h30 Autorités • Conseil municipal du 13 septembre 2007 8 Parti politique 9 CENTRE D'ACTION SOCIALE ET DE SANTÉ (CASS) Rue de la Débridée 3 Tél. 022 420 32 00, Fax 022 420 32 01 Antenne: rue des Allobroges 9 Tél. 022 420 32 50, Fax 022 420 32 51 Du lundi au vendredi: 8h30-12h30 / 13h30-17h30 SERVICE DES AFFAIRES SOCIALES DE LA VILLE DE CAROUGE Rue de la Débridée 3 Tél. 022 420 32 00, Fax 022 420 32 05 Sur rendez-vous SÉCURITÉ MUNICIPALE Rue Jacques-Dalphin 24 Tél. 022 307 89 90, Fax 022 307 89 70 Du lundi au vendredi: 8h-11h30 / 14h-17h BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE Boulevard des Promenades 2bis Tél. 022 307 84 00, Fax 022 307 84 06 Courriel: [email protected] Mardi-jeudi 15h-19h Mercredi 10h-12h / 14h-19h Vendredi 15h-19h Samedi 10h-12h MUSÉE Place de Sardaigne 2 Tél. 022 342 33 83, Fax 022 342 33 81 Courriel: [email protected] Secrétariat: 9h-12h / 14h-18h Exposition: 14h-18h du mardi au dimanche ARCHIVES Place du Marché 14 Mardi 14h-17h Mercredi 8h-12h et 14h-17h Impressum Nouvelles communales • Chantier de la Tambourine • Déneigement • Hommages de la Ville de Carouge • Première pierre du Cycle d'orientation de Drize • Bilan Tour de Plage 2007 • Inauguration Jardin du Souvenir • Semaine de la mobilité 2007: Carouge bouge autrement ! 10 Carouge en images 16 Culture et événements • 9e Festival Filmar en América latina du 9 au 27 novembre 2007 • Concerts d'Automne à Carouge • Vincent Du Bois • Galerie Delafontaine • « Parlez-vous céramique ? » 18 Histoire de Carouge • Blavignac, historien de Carouge 23 Vie carougeoise • Associations • Comment ça va ? Saïd El-Saïd • Événements à Carouge 24 Journal édité par l’Administration municipale de Carouge Mairie de Carouge Place de Marché 14 - 1227 Carouge Tél. 022 307 89 87 - Fax 022 342 53 29 Courriel: [email protected] www.carouge.ch Responsable: Adriana Bonito Aleman [email protected] Prochain numéro : janvier 2008 Impression Imprimerie Genevoise SA, 1227 Carouge Journal tiré à 12500 exemplaires sur du papier 100% recyclé Graphisme Yan Rubin et David Siegenthaler 2 novembre 07 | n°25 Editorial Une bibliothèque nouvelle étapemunicipale de 4 ans : pour quoi faire ? Le dossier de ce numéro est consacré aux 150 ans de la Bibliothèque municipale de Carouge. Un bel anniversaire, et une belle occasion de s’interroger sur la mission et les enjeux d’une bibliothèque publique. En effet, par rapport à la définition traditionnelle d’une bibliothèque, de nouveaux défis, assez cruciaux pour les choix politiques, se posent aujourd’hui. Il convient d’abord, s’agissant de la notion même de bibliothèque, de généraliser le passage d’un simple stock de livres à un portail multimédia, où les disques, les dvd, les revues électroniques aient une juste place. Au 21e siècle, ces divers supports technologiques ont en effet un rôle d’information, de formation et de divertissement en tout cas comparable au livre des 19e et 20e siècles. Ensuite, pour bien remplir sa mission, une bibliothèque publique ne doit pas simplement être un « réservoir » de divers documents où chacun vient puiser à sa guise, mais elle doit aussi stimuler les appétits culturels, proposer divers outils d’orientation et de critique, permettre - pour affronter le pluralisme culturel d’aujourd’hui - l’échange et le débat. Bref, animer et dialoguer plutôt que simplement « faire du prêt ». Et encore, face à une évolution technologique rapide, elle a une fonction d’initiation: éviter que trop de gens se sentent comme largués par la complexité des médias modernes. En cela, elle est un outil crucial de formation permanente et d’intégration sociale. Enfin, pour mériter complètement son qualificatif de « communale », une bibliothèque se doit d’être un lieu où se constitue et s’entretient la mémoire collective de Carouge. Cela aussi favorise l’intégration et la participation communautaires. De gauche à droite : Jean-Pierre Aebi, conseiller administratif, Marc Nobs, maire et Jeannine de Haller, conseillère administrative. De beaux enjeux, on le voit, et qui méritent à la fois notre attention et nos investissements. Le Conseil administratif novembre 07 | n°25 3 DOSSIER Faire entrer la Bibliothèque de Carouge dans le XXIe siècle La bibliothèque municipale de Carouge fête cette année ses 150 ans. A l’heure des festivités, son objectif est plus que jamais de rester en phase avec son temps. Depuis le milieu du XIXe siècle, la vocation de l’institution est passée progressivement de l’éducation du peuple aux valeurs de l’ordre établi au divertissement. A l’heure actuelle, il s’agit d’étoffer l’offre proposée aux usagers et de la faire entrer de plein pied dans le XXIe siècle. Depuis le 1er avril 2006, c’est Yves Martina qui dirige la bibliothèque. Brassage des collections, déplacement, élimination et remplacement d'ouvrages ont déjà permis d'en introduire de nouveaux, mais aussi d'étoffer les secteurs les plus prisés : romans policiers, science-fiction, bandes dessinées avec notamment la création d’un fonds mangas, guides de voyage, mais aussi les périodiques (avec une hausse de plus de 40% des abonnements) ou les nouveautés. Autant de chantiers qui restent toujours d'actualité car si beaucoup a déjà été fait, beaucoup reste encore à faire. Les débuts d’une longue marche Ces différentes tâches ont été l'occasion de reprendre les cotes de tous les ouvrages, de remplacer les étiquettes et de concevoir une nouvelle signalétique générale. Cette réorganisation thématique et spatiale avec la mise en place d'un parcours alphabétique des genres, qui s'effec- « A l'ère de l'interactivité globale, tout est possible, souligne Yves Martina, mais tout n'est pas réalisable - loin s'en faut - tant que les crédits nécessaires au financement de ces adaptations aux nouveaux comportements et besoins des lecteurs ne seront pas augmentés de manière conséquente. C'est le prix à payer pour passer progressivement du statut de bibliothèque à celui de médiathèque. Il faudra en effet, impérativement procéder pour l'ensemble du secteur «non livres», poursuit notre interlocuteur, à la création ex nihilo de fonds de base (CDROM, DVD, support sonores pour personne L’équipe de la bibliothèque 4 tue désormais dans le sens de l'aiguille d'une montre, et l'introduction progressive de la consultation en ligne du catalogue à partir des ordinateurs en accès public nouvellement installés, en sont les premiers changements tangibles offerts aux usagers de la bibliothèque. Il y en a d'autres, à l'image de la recherche des livres en ligne. Celleci, limitée dans un premier temps à deux postes reliés au réseau interne, devrait être prochainement complétée par l’entrée en fonction des sept autres postes de consultation. Ces derniers, tout comme le catalogue, seront connectés au Web afin de permettre d'effectuer des recherches sur Internet depuis la bibliothèque. Par ailleurs, grâce au nouveau site Internet dont cette dernière bénéficie désormais, il sera également possible de consulter les différents fonds depuis n'importe quel ordinateur extérieur ainsi que d’accéder en ligne aux différentes prestations de la bibliothèque, comme par exemple la réservation d’ouvrages. novembre 07 | n°25 DOSSIER malvoyantes, etc.) avant de leur attribuer des crédits annuels d'actualisation en complément de ceux destinés aux livres». D'autant plus qu'en ce domaine, certains fonds exigent un traitement particulier à l'image du fonds « Jules Vuÿ » pour lequel le Conseil municipal a voté, en juin 2006, un crédit extraordinaire de 50 000 francs, destiné au nettoyage, au catalogage et à l'indexation des quelques 2000 volumes qu'il comprend. D'autres secteurs, celui des grands classiques par exemple, devraient être à terme, entièrement renouvelés ou tout simplement mis au goût du jour. « Dans de nombreux domaines tels l'éducation, les voyages, les sciences, l'informatique et les nouvelles technologies, rien ne sert d'avoir une offre riche et multiple si elle est constituée de livres dépassés par l'évolution de la société», insiste Yves Martina. Réorganiser pour préparer le futur Parallèlement, le nouveau directeur de la bibliothèque a remis à plat l'organisation du travail et mis en place une redistribution des tâches entre les différents membres de son équipe. «L'objectif, explique-t-il, est, d'une part, d'attribuer à tous les collaborateurs un poste de travail individuel et, d'autre part, de redéfinir un cahier des charges répondant autant aux besoins du fonctionnement de la bibliothèque au quotidien qu'aux affinités personnelles des acteurs qui la font vivre. Ce travail effectué, il devient dès lors possible d'établir une liste des procédures internes destinées à résoudre par tous et de la même manière l'ensemble des questions que posent l'accueil des lecteurs, la gestion des collections, le traitement des demandes des usagers et, parfois aussi, celui des conflits qui peuvent survenir avec ces derniers (retards dans la restitution des livres, problèmes liés à la perte d'ouvrages et surtout détérioration des livres empruntés)». Les années 2006-2007 auront donc été marquées par l'ouverture de plusieurs chantiers, résolument orientés «usagers» dans le sens où ils visent à améliorer, sinon à étoffer, l'offre qui leur est proposée. Dans un monde où tout change de plus en plus vite et où la mobilité est la règle, le risque pour une bibliothèque, même devenue médiathèque, reste de ne plus être en phase avec les besoins et les demandes des lecteurs, eux-mêmes en perpétuelle évolution. En ce sens, la bibliothèque municipale de Carouge ne saurait, au lendemain de son 150e anniversaire, déroger aux règles de base qui s'imposent à toutes ses consœurs : soit valoriser ce qui existe en menant notamment une politique d'information et de communication dynamique mais aussi s'adapter, voire se remettre en question, en permanence. Etre à l'écoute de la population, et peut-être surtout des personnes qui ne la frénovembre 07 | n°25 quentent pas, afin de mieux cibler ses achats et anticiper l'évolution des comportements des usagers pour attirer de nouveaux lecteurs tout en fidélisant ses abonnés. Un pari difficile dans cette société de l'information qui se constitue sous nos yeux, où zapper est devenu un style de vie et les livres à la mode des passages obligés : les usagers des bibliothèques sont un public de moins en moins captif. « Aujourd'hui, note Yves Martina, il n'y a plus de rente de situation; les lecteurs peuvent à tout moment, et beaucoup plus facilement qu'avant, partir chercher ailleurs ce qu'une bibliothèque ne peut plus ou met trop de temps à leur fournir ». Cap sur le multimédia Avec un premier crédit de 5000 francs destiné à la constitution d’un fonds DVD, le budget 2008 amorce la révolution qui s’annonce. Cette ligne budgétaire illustre la volonté politique du Conseil administratif de continuer à innover pour que la Bibliothèque de Carouge redevienne une institution pionnière ouverte aux nouvelles technologies, qui permette le libre accès à tous aux autoroutes de l’information. Il s’agit aujourd’hui de doter la bibliothèque des moyens qui lui sont nécessaires pour maintenir dans les années à venir la qualité de ses prestations tout autant que la richesse et la diversité de ses collections. L’objectif est ambitieux mais digne du rayonnement culturel qui est l’image de marque de la commune. Crédit photo: Magali Girardin 5 DOSSIER 150 ans d’évolution de l’offre des bibliothèques et des comportements de lecture L’histoire de la bibliothèque municipale de Carouge est un bon exemple de l’évolution des bibliothèques publiques depuis le XIXe siècle: leur vocation est passée de l’éducation du peuple aux valeurs de l’ordre établi du moment - qu’il soit politique ou religieux - à une vocation d’éveil et de divertissement. L’institution carougeoise découle de la création, en avril 1850, par le régent du collège de Carouge (fondé en 1786 par VictorAmédée III de Savoie) d’une petite bibliothèque afin de procurer aux élèves «le moyen de développer leur intelligence par des lectures utiles et en rapport avec leurs études». Sollicitant une aide financière de la Commune, le régent du collège dont la bibliothèque scolaire est, à l’époque, après celle de Lancy, le second établissement de ce genre du Canton, relève notamment dans la lettre qu’il envoie au maire de Carouge, que cette bibliothèque «peut devenir plus tard le noyau d’une bibliothèque communale». Ce sera chose faite…sept ans plus tard. Le temps pour le Conseil municipal de nommer une commission qui rendra un avis unanimement favorable et de débattre du règlement de la future bibliothèque. Ce dernier, adopté en 1851, prévoit un droit de regard de la Commune sur le choix des livres « moraux et instructifs » dont « tous ouvrages de controverse religieuse seront écartés ». Le 26 mai 1853, le Conseil municipal vote finalement les crédits nécessaires à la création d’une bibliothèque communale qui sera inaugurée, à l’automne 1857, dans l’ancien bâtiment de «l’École des Prisons». Ouverte quelques heures par semaine et animée par les régents et concierges de l’école, cette bibliothèque - qui a pour premier but de répandre le goût de la lecture et d’élever le niveau intellectuel et moral des populations - n’est toutefois, à l’époque, ouverte qu’aux élèves du collège et des 5e et 6e Bibliothèque de Carouge en 1850 primaires. bibliothèques communales afin de donner aux jeunes des communes rurales du canton la possibilité d’entretenir et de parfaire la formation acquise à l’école primaire. Dix ans plus tard, Moïse Piguet, successeur de Pons au DIP, y ajoute la notion de divertissement. Dans un rapport de 1861, il note ainsi : «S’il est un moyen de moralisation pour la Bibliothèque de Carouge en 1969 jeunesse, c’est bien celui que présente la ressource d’une bibliothèque sagement organisée et offrant en même temps qu’une distraction agréable, un aliment sain, propre aussi bien à former le cœur qu’à cultiver l’esprit». Cette vision, certes encore policée, a toutefois peiné à être suivie d’effets concrets rapides. Comme le note Jean-François Pitteloud dans l’importante étude qu’il consacre à la question, « les bibliothèques 150e anniversaire de la bibliothèque municipale de Carouge 1857 - 2007 mercredi 31 octobre 2007 • SECTION JEUNES De l’éducation au divertissement La mise en place de bibliothèques communales fut étroitement liée à la politique menée par le Canton de Genève. Dès son arrivée au Département de l’instruction publique en 1847, le radical d’origine carougeoise AntoineLouis Pons n’a de cesse d’encourager la création de bibliothèques dans les communes suburbaines et campagnardes et d’en définir les objectifs. La loi de 1848 sur l’instruction publique qu’il fit voter en sera un instrument décisif. En 1850, dans une lettre envoyée à toutes les communes, Antoine-Louis Pons met l’accent sur la nécessité de créer des 6 novembre 07 | n°25 DE 16H À 18H GOÛTER ET MANGA DIFFUSION DU DESSIN ANIMÉ «NARUTO» • SECTION ADULTES DÈS 18H30 PARTIE OFFICIELLE À 19H BUFFET CAMPAGNARD EN MUSIQUE AVEC LE GROUPE «ATRIO JAZZ TRIP» ENTRÉE LIBRE DOSSIER communales des années 1850 étaient orientées vers les besoins d’un public en voie de «lectorisation». Une fois leur tâche pédagogique achevée, elles ne surent pas se transformer en bibliothèques de loisirs et les adultes les abandonnèrent aux enfants». Au fil du temps, cette ouverture des bibliothèques publiques aux activités de divertissement ne fera pourtant que s’accentuer, non sans soubresauts. Pour l’anecdote, dans les années 1960-1970, il n’était pas rare que les règlements des bibliothèques publiques restreignent encore le prêt des ouvrages de fiction à un seul exemplaire à la fois. Bibliothèque de Carouge en 1979 1905-1969, une histoire encore à écrire Pour en revenir à Carouge, la Bibliothèque municipale réemménage en 1879 dans le nouveau collège de Carouge qui remplace l'« École des Prisons » à l'actuelle rue Jacques-Dalphin. Elle y restera 90 ans. Elle se dote dès l’année suivante d’un bibliothécaire salarié par la Commune. Le prêt était limité à deux distributions par semaine et les horaires et jours d’ouverture varièrent suivant les époques. La bibliothèque fut même parfois ouverte le dimanche, ce qui suscita bien des discussions. Les conditions de travail du personnel et des lecteurs ne furent pas toujours idéales, en raison notamment de problèmes récurrents de chauffage…, cela n’empêcha pas la bibliothèque d’afficher 2300 titres en rayons en 1905. Bizarrement, entre 1905, année qui fut notamment marquée par la révision du règlement de l’institution, et 1969, nous n’avons trouvé que peu d’informations, à l’exception des noms des différents bibliothécaires. Nous laissons donc à d’autres le soin de combler cette lacune de 64 ans... Les premiers grands chambardements En 1969, la bibliothèque s’installe au premier étage de la Maison Delafontaine inaugurant dès cette date le libre accès des lecteurs aux livres en rayons. C’est une véritable révolution: ces derniers peuvent désormais choisir leurs livres en parcourant les rayonnages sans être obligés de consulter le catalogue imprimé ni de recourir obligatoirement aux services des bibliothécaires pour obtenir les ouvrages Bibliothèque de Carouge en 2007 désirés. Au fil des ans, la bibliothèque va multiplier les innovations et prendre l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui. Les choses s’accélèrent, dès 1979, avec la venue de Micha Sofer, premier bibliothécaire professionnel engagé par la Commune. Sous son impulsion seront ainsi successivement créés un fonds local rassemblant les ouvrages sur Carouge et Genève et l’édition deux fois par an d’un catalogue des acquisitions récentes (1979). De même il réaménage les locaux et fonde la section « Jeunes » en engageant une bibliothécaire spécialisée (1982). Il s’attèle également, dès 1993, à un chantier d’envergure : l'informatisation du catalogue et l’indexation informatique de tous les livres en libre-accès. Un travail de longue haleine qui aboutit, le 2 mai 1996, à la mise en place d’un prêt informatisé et d’une banque de données consultable sur écran, qui remplace le fichier manuel. 1998, dernière date emblématique de l’histoire des lieux, sera l’année du déménagement de la bibliothèque au boulevard de Promenades, dans les locaux de l'ancienne imprimerie Roulet, où elle bénéficie d’un triplement de sa surface. Frédéric Montanya Sources: Marianne Perrenoud, « Bibliothèque municipale de Carouge », in Dictionnaire carougeois, tome II, Lettres, presse et métiers du livre à Carouge, Carouge 1997, pp. 20-22; Jean-François Pitteloud, « Bons » livres et « mauvais » lecteurs », politique de promotion de la lecture populaire à Genève au 19e siècle, Société d’histoire et d’archéologie, Genève, 1998. novembre 07 | n°25 7 Autorités Conseil municipal du 13 septembre 2007 Séance de rentrée un peu particulière pour ce Conseil municipal dont l’ordre du jour fut dominé par le dépôt par le Conseil administratif d’une demande d’un crédit complémentaire de 2,6 millions de francs destiné à financer les travaux de réhabilitation des bâtiments de Grange-Collomb. Des travaux pour lesquels les conseillers municipaux avaient déjà voté en octobre 2005, après de longues discussions, une enveloppe de 2,3 millions. Autant dire que ce dépassement de crédit qui porte la facture finale de ce complexe culturel à 4,9 millions de francs en a fait tousser plus d’un, même si le sujet a finalement été renvoyé sans trop de débats (publics) en commission plénière par 22 oui, 2 non et une abstention. Face à cette situation inédite, le Conseil administratif a d’ailleurs décidé d’arrêter le chantier le temps d’y voir plus clair. Les Verts animent la séance Le Conseil municipal s’étant plutôt brièvement exprimé sur ce dépassement de crédit qui avait déjà été longuement traité en commission des travaux, ce sont deux motions déposées par les élus écologistes qui ont suscité l’essentiel des interventions. La première, défendue par Françoise Wermeille, proposait la création d’un Agora espace, c’est-à-dire un lieu polysports ouvert à tous, devant le Cycle d’orientation de Pinchat. La motion ayant été prise en considération à l’unanimité, Marc Nobs a proposé, après un bref débat, de recontacter la directrice du Cycle de Pinchat qui, par le passé, n’avait pas trouvé l’idée judicieuse. La seconde motion des Verts présentée par Nicolas Walder et Pierre Maulini proposait, pour sa part, de créer une structure de concertation permettant de suivre l’évolution du Masterplan de la zone Praille-Acacias-Vernets et de doter l’ensemble du périmètre d’une charte d’aménagement. Prise en considération par 17 oui, 4 non et 3 abstentions, cette motion a abouti après quelques informations et explications techniques, notamment concernant la charte qui existe déjà, à la création d’une commission ad hoc sur le sujet, à l’image de celle qui existe pour le CEVA. Une proposition consensuelle due au maire et conseiller administratif Marc Nobs à laquelle le Conseil municipal s’est rallié à l’unanimité. 8 novembre 07 | n°25 Autres votes et décisions prises lors de la séance La conseillère administrative Jeannine de Haller a informé le Conseil municipal de la réponse du Service de la Surveillance des Communes au courrier de la radicale Anne Hiltpold-Laedermann mettant en cause la régularité des indemnités pour travaux spéciaux accordées par le Conseil administratif à ses chef-fe-s de service. En résumé, la dite lettre, signée par le conseiller d’Etat Robert Cramer, relève que les sommes versées faisant partie des crédits supplémentaires acceptés par le Conseil municipal lors du vote des comptes 2006, il n’y a pas lieu que cette dépense fasse l’objet d’une délibération particulière. Par ailleurs, le maire et conseiller administratif Marc Nobs a communiqué aux conseillers municipaux l’arrêt du Conseil d’Etat constatant l’aboutissement de l’initiative municipale «Pour un espace piétonnier dans le Vieux-Carouge ». Il a, à cette occasion, annoncé que les décisions découlant de la validation de cette initiative par le Canton seraient publiées lors de la prochaine séance du Conseil municipal. Le Conseil municipal a également pris acte de la démission de l’élu UDC Francis Favre qui a quitté la commune pour des raisons familiales. Ce dernier, qui avait été élu au bureau du Conseil municipal, a été remplacé par René Givisiez qui a repris le siège de son prédécesseur dès sa prestation de serment. Prochaines séances du Conseil municipal, ouvertes au public comme d’habitude jeudi 15 novembre et jeudi 13 décembre à 18h30 Maison Delafontaine, 24 rue Jacques-Dalphin, 2e étage Parti politique Grange-Collomb : Quand la réalité dépasse la fiction Durant de la campagne électorale 2007, pour l’élection du Conseil municipal, le parti démocrate-chrétien s’était engagé, dans son programme de législature, à lutter contre la mauvaise gestion financière de notre Conseil administratif. Aujourd’hui le temps est venu de mettre en pratique nos propositions. En effet, la demande d’un crédit supplémentaire de 2,6 millions de francs pour pouvoir terminer les travaux de Grange-Collomb en a étonné et scandalisé plus d’un. La commission des travaux du Conseil municipal a très vite réagit en exigeant l’arrêt du chantier. Le Conseil municipal, sur proposition du PDC, a renvoyé la délibération devant une commission plénière en demandant que le Conseil administratif définisse les responsabilités et propose de nouveaux scénarios. Ce nouveau projet devra répondre à deux critères: être utile à la population carougeoise et avoir un coût de fonctionnement minimal. Grange-Collomb, décembre 2006 Dans le cas contraire, le PDC ne votera pas de nouveaux crédits et proposera la destruction de la « maison » (voir photos). Les graves dysfonctionnements mis en évidence, nous obligent à requérir que toute la lumière soit faite et que si cela s’avère nécessaire une plainte pénale contre X soit déposée. Afin d’éviter que cette situation se reproduise, le PDC a demandé également la mise en place d’un système de contrôle des devis, internes ou externes à la municipalité. Les démocrates-chrétiens www.pdc-ge.ch rubrique Carouge Chantier de Grange-Collomb novembre 07 | n°25 9 Nouvelles communales Chantier de la Tambourine Le chantier de la route de Drize avance selon le rythme prévu. Les murs sortent de terre et le projet évolue sans problèmes majeurs. « Tout va bien!» annonce l'architecte Mauro Riva qui, de plus, est heureux de pouvoir annoncer des mesures de protection de l'environnement tout à fait conformes au programme de l'Agenda 21 auquel a souscrit la Ville de Carouge. En effet, pour renaturer l'ancien parking qui jouxte le chantier actuel, il fallait non seulement enlever le bitume et le tout-venant du terrassement, mais encore s'approvisionner d'une grande quantité de terre végétale, qui est une matière chère et pas toujours simple à trouver. Par ailleurs, dès la fin du printemps, le bureau Riva a mené l'enquête pour repérer d'autres chantiers dans la région, qui pourraient avoir de la terre végétale à évacuer. Trois sources possibles ont ainsi été identifiées, qui répondaient aux conditions de quantité et de proximité, dont deux ont été effectivement sollicitées : le Service constructions et urbanisme de la Ville de Carouge qui est en train de refaire les terrains de foot de la Fontenette, et les chantiers du quartier de la Roseraie. Il faut savoir que la terre végétale est une matière vivante qui ne se laisse pas entreposer impunément trop longtemps : dans cette opération, 1500m3 de cette matière précieuse ont ainsi été récupérés et seront réutilisés dans les temps, mais encore un nombre conséquent de kilomètres/camion ont été épargnés - et autant d'émissions de CO2 - , puisque les trajets ont été divisés par dix ! Mauro Riva D'abord, le tout-venant a été récupéré et réutilisé dans le chantier luimême : il s'agit de matière du Salève, que l'on utilise habituellement sur les chantiers à Genève. On a donc évité de cette façon de devoir encore creuser la montagne. Quand les déchets des uns deviennent les ressources des autres, on est en pleine écologie industrielle ! Tout le monde s'en trouve gagnant : les entreprises qui n'ont pas à payer l'évacuation de leur terre excédentaire, le chantier de la Tambourine qui a bénéficié de prix intéressants pour sa terre végétale, et … nous tous, de par le soin apporté à notre environnement et la préservation de ressources naturelles non renouvelables. Bravo la Tambourine ! Hommages de la Ville de Carouge Le Conseil administratif souhaite saluer et valoriser les distinctions obtenues au niveau national au minimum, en première, deuxième ou troisième position des • • • • Habitant-es de Carouge Personnes originaires de Carouge Associations établies sur notre commune Entreprises carougeoises Issues des domaines suivants : Scientifique Droits de la personne Développement durable Socio-économique Nous vous prions de bien vouloir vous faire connaître en écrivant à la Mairie de Carouge, place du Marché 14, 1227 Carouge ou par courriel : [email protected] Le Conseil administratif aura le plaisir de vous féliciter publiquement lors de l'Apéritif communal qui a lieu chaque année en janvier. Les entreprises seront saluées à l'occasion de la soirée des entreprises, organisée tous les deux ans (années paires) en automne. • Sportif • Culturel 10 • • • • novembre 07 | n°25 Nouvelles communales Déneigement immeubles et les propriétés doivent être balayés avant 8h30. Ce travail incombe aux propriétaires, aux locataires d’arcades, aux concierges ou, à leur défaut, à toutes autres personnes désignées à cet effet par le régisseur ou par le propriétaire. Le Service travaux, voirie, environnement (TVE) doit fournir au service de la maintenance des routes cantonales les coordonnées d'une personne de contact en cas d'alarmes météo, verglas et neige. Ainsi, chaque fois qu'il y a une alarme cantonale, un message prévient cette personne qui décide s'il y a lieu d'intervenir dans la commune, selon la gravité de la situation. Art. 20 Les trottoirs situés devant les établissements publics, tels que terrasses de cafés, restaurants et salles de spectacles, doivent être balayés avant 8h du matin et les détritus doivent être déposés dans les poubelles de l’immeuble. Le service TVE dispose de deux saleuses tractées, une saleuse remorquée sur camionnette, trois tracteurs avec lame et épandeur à sel ainsi que deux camions poids-lourds équipés avec lame et épandeur à sel. Ces véhicules peuvent être mis en fonctionnement dans les délais les plus brefs. Art. 21 Le balayage à sec des trottoirs, allées, escaliers et locaux ouverts au public est interdit. Toutefois, en cas de gel, il est toléré pour les trottoirs. Lors d'une petite intervention, seule une équipe d'environ six employés sera déployée, tandis que pour une intervention plus conséquente, tout le personnel disponible sera actif. Les passages pour piétons, les arrêts TPG, les trottoirs communaux et les écoulements d'eau pluviales sont dégagés en priorité. Les endroits touchés par le verglas sont également sécurisés très rapidement afin d'éviter les accidents de la circulation. Art. 22 Nettoyage en cas de neige et verglas 1 En cas de chute de neige ou de verglas, les trottoirs doivent être nettoyés le plus rapidement possible. Ce travail incombe aux propriétaires, aux locataires d’arcades, aux concierges ou, à leur défaut, à toutes autres personnes désignées à cet effet par le régisseur ou par le propriétaire. Cependant, il est important de rappeler qu'en cas de neige ou de verglas et même en temps normal, les trottoirs doivent être nettoyés le plus rapidement possible. Ce travail incombe aux propriétaires, aux locataires d'arcades, aux concierges ou, à leur défaut, à toutes autres personnes désignées à cet effet par le régisseur ou par le propriétaire. 2 Dans les rues où il n’existe pas de trottoirs, l’enlèvement de la neige doit être effectué, le long de chaque bâtiment, sur une largeur de 2 m. Extrait du règlement sur la propreté, la salubrité et la sécurité publique (F3 15.04) Chapitre II Balayage des trottoirs et enlèvement de la neige Art. 19 Balayage des trottoirs Sur le territoire de la Ville de Genève, ainsi qu’en bordure des routes cantonales, dans toutes les agglomérations, les trottoirs bordant les 4 Lorsque les propriétaires font enlever la neige de leurs toits, ils doivent placer une barrière devant leurs maisons, pendant la durée de ce travail. L’enlèvement ne peut s’effectuer que jusqu’à 9h du matin et ne doit pas commencer avant le jour. La neige enlevée des toits doit être immédiatement évacuée aux frais et par les soins du propriétaire et déversée aux endroits désignés par l’autorité compétente. 3 Dans tous les cas, les gondoles doivent être nettoyées pour permettre l’écoulement des eaux. Déchetterie communale du Val d'Arve • Nouveaux horaires Route du Val d'Arve 92 Nouveaux horaires dès le 1er janvier 2008 : Du lundi au vendredi : de 7h30 à 11h30 Horaire actuel : mardi et vendredi : de 7h30 à 11h30 mercredi : de 14h à 20h samedi : de 9h à 14h Déchets récupérés : Déchets encombrants, déchets de jardin, ferraille, bois, électroniques, électriques, électroménagers, verre, papier, carton, fer blanc et alu, textile, PET, piles, huiles. novembre 07 | n°25 11 Nouvelles communales La première pierre du Cycle d'orientation de Drize, à Carouge au lieu-dit «Grange-Collomb» a été posée le 13 septembre dernier en présence de Jeannine de Haller, conseillère administrative de la Ville de Carouge, ainsi que de Mark Muller, conseiller d'Etat en charge des constructions et des technologies de l'information (DCTI) et Georges Schürch, directeur général du Cycle d'orientation. Depuis 2004, les régions de Troinex, Croix-de-Rozon, Bardonnex, Saconnex d'Arve, ainsi qu'une partie de Plan-les-Ouates, Lancy et Carouge ont dû absorber un nombre d'élèves largement supérieur à ce qu'avaient prévu les projections du Département de l'instruction publique (DIP). Les 254 élèves et leurs enseignants qui occupent actuellement les locaux provisoires de Drize disposeront dès la rentrée 2009 d'un établissement adapté à leurs besoins et plus propice à l'apprentissage. DR Première pierre du Cycle d'orientation de Drize tra une économie potentielle de 60 000 kW/h, à savoir l'équivalent de la consommation moyenne de 17 ménages genevois. Le toit sera pourvu d'un système de collecte de l'eau de pluie, couvrant près de 95% des besoins en eau et d'économiser ainsi 2000m3 d'eau potable par année. Proche du Rondeau, ce futur Cycle d'orientation bénéficiera d'une excellente desserte en transports publics. La route de Drize sera élargie d'ici 2009 afin d'y aménager des voies cyclables et de bus. L'établissement a été bâti dans une perspective de développement durable. Le concept architectural vise d'abord à insérer harmonieusement le complexe dans le paysage arboré avoisinant et à exploiter au mieux la lumière naturelle. Il comporte des espaces ouverts et aérés favorisant les rencontres. La distribution intérieure des étages se présente sous forme modulaire, permettant ainsi de réaménager les espaces en fonction des besoins futurs du bâtiment scolaire. Il sera fait recours à des matériaux de construction recyclables chaque fois que possible, et le système de gestion de l'énergie allié à la ventilation naturelle de l'ensemble permet- 12 novembre 07 | n°25 Thierry Pierre Graindorge D'une capacité d'accueil de 700 élèves, le bâtiment accueillera l'administration et les classes destinées aux activités spécifiques (dessin, informatique, médiathèque, réfectoire et auditoire) aux rez inférieur et supérieur, les salles de classe ordinaires se répartissant sur les trois étages supérieurs. Marc Muller, conseiller d’Etat et Jeannine de Haller, conseillère administrative de la Ville de Carouge Nouvelles communales Bilan Tour de Plage 2007 Une grand-mère dansant le rock’n’roll avec un Touareg, une toute jeune fille jouant de l’accordéon, des enfants faisant la sieste sous les arbres, une famille brésilienne offrant une dégustation de spécialités, des danseurs amoureux… Malgré une météo très capricieuse qui a entraîné la fermeture de la «plage de Carouge» certains jours et l'annulation de plusieurs animations, voilà pourtant quelques instants de pur bonheur qui ont été vécus au pied des Tours au cours de l'été 2007. Reconduit pour la troisième année consécutive avec des animations offertes à la population, Tour de Plage a connu cette année un nouveau succè : l’affluence a été plus dense et l’ambiance encore plus conviviale! AVIS Tombe échues Levées supprimées : Les personnes ayant des parents inhumés au cimetière de Carouge en 1987, ainsi que celles possédant des concessions arrivées à terme en 2007 sont informées de leur échéance. Les levées seront supprimées les Les demandes de renouvellement sont à adresser, par écrit, à la Mairie de Carouge, place du Marché 14, jusqu'au 31 janvier 2008. 25 décembre 31 décembre 1er janvier Les monuments et entourages des tombes non renouvelées devront être enlevés pour le 1er février 2008 au plus tard. Passé ce délai, la commune en prendra possession et en disposera. Jean-Pierre AEBI, conseiller administratif novembre 07 | n°25 13 Nouvelles communales Inauguration Jardin du Souvenir Semaine de la mobilité 2007: Carouge bouge autrement! Le 18 septembre dernier, le maire Marc Nobs inaugurait le nouveau Jardin du Souvenir dans le cimetière de Carouge. Pour ceux qui n'auraient pas pu participer à la Semaine de la mobilité, voici quelques informations à méditer : Conçu et réalisé par l'architecte-paysagiste Alain Etienne, l'agencement des pierres de ce monument plan se veut très symbolique : d'une part le déroulement de la vie avec des grandes dalles en granit de longueurs irrégulières, sur lesquelles est gravé un texte du poète Philippe Jaccotet; d'autre part, dans la continuité des pierres gravées, d'autres lignes de granit, qui, elles, sont posées sur la tranche : elles représentent la communauté des humains. Le monument comporte quatre caveaux communautaires qui augmenteront de façon conséquente et à long terme la capacité d'inhumation du cimetière de Carouge. Ces caveaux sont disposés sur un seul côté du monument, faisant face à deux grands bancs près desquels ont été disposés des réserves de petites bougies. La sobriété de ce dispositif a été pensée et voulue, pour susciter et porter l'émotion et la méditation. Tout au long de la Semaine de la mobilité du 17 au 22 septembre, les carougeois-es ont eu l'occasion de venir essayer gratuitement des vélos électriques, participer à un concours et se renseigner grâce à une large documentation dans le domaine de la mobilité durable sur les stands devant l'église Sainte-Croix, puis sur la place de Sardaigne. Des animations ponctuelles ont de plus été organisées. Les projections du film d’Al Gore « Une vérité qui dérange » ont rassemblé plus d’une centaine de personnes lors des deux séances gratuites proposées le lundi et le mardi soir. Le passage de la balade à roller Monday Night Skate a réuni 300 personnes le lundi lors de son arrêt sur la place du Marché. Agissez… Pour des trajets de moins de 3 km, prenez le vélo ou allez à pied. Dégivrez frigos et congélateurs. Utilisez des ampoules économiques. Installez des prises multiples munies d'un interrupteur pour les appareils qui ne se laissent pas éteindre complètement (stand by). Mettez un pull à la maison. Posez un couvercle sur une casserole. Choisissez des aliments de saison et des produits qui n'ont pas été transportés sur de longues distances. 14 novembre 07 | n°25 Nouvelles communales Le mercredi, une animation roller s’est tenue sur la place de Sardaigne, pour la plus grande joie des enfants venus s’initier ou se perfectionner à la pratique du patin à roulettes grâce à un parcours de slalom, un match de hockey et des balades organisées dans Carouge sur le thème de la prévention routière avec la collaboration de la police à roller inline. Le jeudi soir, l’association RoueLibre a emmené les carougeois-es dans une balade à travers la commune. Le vendredi, date de la Journée « A pied à l'école », les élèves carougeois ont été sensi- bilisés à l'importance d'aller à pied à l'école et en toute sécurité. Le Pédibus existant composé d'enfants et de parents « conducteurs » a été fêté en présence de François Longchamp conseiller d’Etat et Marc Nobs, maire de la Ville de Carouge. Ballons, musique de l'orchestre Legroup, discours, contes et distiribution de pommes ont été les ingrédients de cette belle journée. Finalement, samedi, la journée européenne de la mobilité a été l’occasion d'une animation diététique menée par la FSASD et une buvette égayée par de nombreux ballons, organisée par les associations des parents d’élèves de Carouge, s'est tenue sur la place de Sardaigne. Les enfants ont pu danser et chanter en compagnie du chanteur Jacky Lagger, lors du concert organisé par la Commune pour clôturer cette semaine en beauté. Lors de cette manifestation, de nombreux et nombreuses carougeois-es ont pu se rendre compte des diverses alternatives existantes à la voiture. Cette Semaine de la mobilité s'encadre dans la réflexion de la Ville de Carouge d'offrir à ses habitants des infrastructures facilitant une mobilité durable qui contribue à diminuer les embouteillages et préserve l'environnement et notre santé. Gagnez ! Quand le moteur de votre voiture est froid, vous consommez beaucoup de carburant : +50% au premier kilomètre et +25% au deuxième. Plus de 3 mm de givre = une surconsommation d'énergie de 30 % ! Elles consomment 5x moins de courant et durent 10x plus longtemps. Votre économie de courant par ampoule = CHF 100.- ! Le mode « veille » d'une machine à café représente 60% de sa consommation électrique pendant toute sa durée de vie. Passer de 21°C à 19°C permet d’économiser 14% d’énergie. Et réduisez de 30 à 50% la consommation d’énergie. Une botte d'asperges importée par avion du Mexique nécessite 5 l. de pétrole, contre 0,3 pour des asperges suisses au printemps. 1 kg de fraises d'Israël transporté par avion utilise 4,9 l. de pétrole. Les fraises suisses estivales n'en nécessitent que 0,2 l., donc 25 x moins. novembre 07 | n°25 15 Carouge en images Carouge Roadshow Euro 2008 place de la Sardaigne Journée « à pied à l’école » 16 novembre 07 | n°25 Carouge en images en image Run to run Semaine de la mobilité Crédit photo : Photofolie novembre 07 | n°25 17 Culture et événements 9e Festival Filmar en América latina du 9 au 27 novembre 2007 Au Cinéma Bio du 14 au 20 Novembre 2007 Thématiques du festival 2007 : • Regards actuels : Panorama du cinéma latino-américain récent : Sélection de films remarqués et primés dans d’autres festivals de films, également dans des pays qui connaissent un renouveau cinématographique (Uruguay, Colombie, Equateur...) • Fenêtre sur le cinéma cubain : Hommage à Fernando Perez et au jeune cinéma cubain. • Evénements 2007 : Les 80 ans de l’écrivain Gabriel Garcia Marquez : Sélection de films adaptés de ses romans. Les 100 ans de la naissance de Frida Kahlo. 1967-2007, les 40 ans de la mort du Che Guevara. • Grands classiques du cinéma latino-américain : Glauber Rocha, Brésil - Emilio Fernandez (El Indio), Mexique. • Défenseurs de la Pachamama : Du pillage à la gestion durable des ressources naturelles en Amérique latine. • Regards du cinéma suisse en Amérique latine : Films suisses tournés en Amérique latine. • Filmar Jeune public : Films du festival particulièrement adaptés pour un travail dans les écoles. • Musique à l'écran en Amérique latine. Le programme complet avec la grille horaire est disponible au Cinéma Bio. Concerts d'Automne à Carouge Réjouissez-vous du mois de novembre! Parce que de talentueux artistes en égayeront les trois premiers dimanches! Parce que ces concerts de qualité sont en plus gratuits! Alors ne les loupez pas, pour rien au monde! Pour commencer le dimanche 4 novembre à 17h, à l'église SainteCroix, le Chœur Diakoff, bien connu du public carougeois. Les voix de ce chœur de femmes emmèneront les auditeurs vers les contrées russes avec un répertoire liturgique orthodoxe qui s'étend du Moyen-Age au XXe siècle. Ensuite, c'est au Temple que cela se passe, le dimanche 11 novembre à 17h. Le lauréat de la Bourse Marescotti-Ville de Carouge 2006, Lionel Cottet, entamera la soirée avec son violoncelle et une suite de J.-S. Bach. Puis l'Octuor Octanphonia, un octuor à vent époustouflant, prendra la suite avec des œuvres encore trop méconnues de Charles Gounod et Emile Bernard. Une belle soirée découverte! C'est dimanche 18 novembre à 17h qu'aura lieu le dernier concert, donné à l'église Sainte-Croix par Les Vocalistes Romands, dont le répertoire de Shakespeare à Frank Martin est surprenant d'originalité et de qualité! Conduit par le chef Renaud Bouvier, cette chorale privilégie l'esprit de la musique de chambre. Précipitez-vous! Entrée libre. 18 novembre 07 | n°25 Culture et événements Vincent Du Bois Un fruit extraterrestre sur les Promenades? Un étrange objet a poussé depuis quelque temps sur les pelouses du mail à hauteur de l'Ecole des Promenades. Il s'agit d'une œuvre de l'artiste Vincent Du Bois, un sculpteur sur pierre qui ne dédaigne ni le travail de la terre (en façonnant des bustes académiques), ni les interventions conceptuelles (comme les œuvres très graphiques qu'il réalise à partir de la matière utilisée pour les passages protégés). Fruit Urbain, de Vincent Du Bois, en cours d’installation boulevard des Promenades Ici, c'est le métal qui a porté son travail. Son Fruit Urbain (dont il existe une version plus petite dans le parc de la Mairie du Grand-Lancy) est un assemblage de deux fonds de cuve en tôle qui semblent surgir de la terre. Ces disques métalliques rouillés, dont le destin était de finir à la décharge, prennent une signification nouvelle : objets « récupérés », ils donnent naissance à un « fruit » extraordinaire, clin d'œil à notre monde industriel qui ne sait que faire de ses déchets. L'artiste procède ainsi d'une démarche écologique très consciente, et nous invite à réfléchir à une vision régénérée de notre environnement où nos détritus pourraient trouver un nouveau destin… L'artiste, qui a aiguisé son esprit critique durant un long séjour aux Etats-Unis, s'interroge constamment sur le sens de sa création et obtient des résultats aussi poétiques que scientifiquement intrigants. A partir d'un ricochet sur l'eau, il réalise une œuvre d'une force optique fascinante, ou bien, en utilisant les mouvements de rotation du pendule de Foucault, il obtient dans le sable un tracé carré qui laisse perplexe. A Carouge, ce fruit singulier qui a germé au milieu de l'herbe donne la mesure de notre devenir. Vincent Du Bois Notice tirée du Dictionnaire carougeois, Arts à Carouge, tome IV b, à paraître. Né le 10 novembre 1965 à Genève, dans une famille où l'art fait partie du quotidien, Vincent Du Bois se découvre jeune une vocation de sculpteur après un stage chez le sculpteur et peintre animalier genevois Robert Hainard (1983). Il perfectionne son apprentissage en passant plusieurs mois dans un atelier de Pietra Santa, en Toscane (1987), puis, après un passage à l'ESAV de Genève et en géologie à la faculté des Sciences de la Terre à l'Université de Genève, obtient son certificat de capacité de sculpteur sur pierre (1988). Par la suite, il suivra durant quelques années l'enseignement de l'école de l'Art Institute de Chicago, où il obtiendra son Master of Fine Art en sculpture (1992) et se confrontera avec la création d'œuvres expérimentales très éloignées de la sculpture sur pierre. De retour à Genève, il ouvre son propre atelier au Petit-Lancy. Son œuvre se partage entre le portrait traditionnel (buste du conseiller d'Etat Emile Dupont, parc Emile-Dupont, Petit-Lancy, 1997) et les réalisations conceptuelles (Souffle d'eau, bâtiment administratif des SIG, Genève) voire écologiques, comme le grain de riz géant installé dans le cadre de la triennale d'Echigo-Tsumari près de Tokyo (2006). La Ville de Carouge a acquis en 2007 son Fruit Urbain 2, réalisé en 1997 à partir de fonds de cuve en tôle. Source : www.vdb-art.com www.karaart.com/dubois/index.htm novembre 07 | n°25 Maurice Ravel et poètes d’alors Samedi 3 novembre - 20h30 Berceuse - Sonate piano/violon - Tzigane Nicolas Gourbeix (violon) Philippe Chanon (piano) Paul Valéry - Arthur Rimbaud poèmes dits par Alain Carré Dimanche 4 novembre - 17h Sonate violon/violoncelle - Quatuor à cordes Nicolas Gourbeix et Dominique Lonca (violons) Jean-Baptiste Magnon (alto) Augustin Lefebvre (violoncelle) Stéphane Mallarmé poèmes dits par Alain Carré Samedi 17 novembre - 20h30 Ma Mère l’Oye - Le Tombeau de Couperin Ufuk et Bahar Dördüncü (piano 4 mains) Paul Verlaine - poèmes dits par Alain Carré Dimanche 18 novembre - 17h Histoires Naturelles - Shéhérazade Cinq mélodies populaires grecques Madeline Alexander (soprano) Nicolas Le Roy (piano) Textes dits par Alain Carré Centre Musical Robert Dunand Place du Marché 9, au fond de la cour 1227 Carouge TPG 12-13-21 (place du Marché) Parking place de Sardaigne Plein tarif : 25.AVS Chômeurs AI : 20.Etudiants et moins de 20 ans : 10.- Infos et réservations : Tél. +33 611 79 16 21 [email protected] 19 Culture et événements Galerie Delafontaine Michel Baumgartner Membre de la Palette Carougeoise J’ai toujours préféré peindre sur le motif : car quoi de plus beau que d’être dans la nature et avec la nature. Percevoir et saisir les changements de lumière au gré des saisons… Ce sont là des nuances qui s’observent avec patience et précision. Né à Genève, c’est à l’Ecole des arts décoratifs, section « expression artistique » dans l’atelier de Maurice Blanchet que j’apprends la peinture à l’huile. Attiré par le graphisme, je change d’orientation et termine après quatre ans mes études, CFC en poche. Le cours d’illustration dispensé par Franck Chabry m’éclaire sur la pratique de l’aquarelle, discipline précieuse m’amenant, en 1999, à réaliser une série d’illustrations animalières pour la campagne publicitaire de la Banque Cantonale du Valais : vache d’Hérens, aigle, lièvre, etc. Les tableaux que j’accrocherai aux cimaises seront des paysages : Carouge, les Bastions, la campagne genevoise, l’Oberland bernois et le Tessin. Exposition du 24 novembre au 9 décembre 2007 Lundi - vendredi 15 h 00 - 18 h 30 Samedi 10 h 30 - 17 h 30 Dimanche 14 h 30 - 17 h 30 Grindelwald : l’Arolle, huile sur toile, 55 x 38 cm Vernissage le vendredi 23 novembre dès 17 h. Travaux de maturité artistique Le corps sera à l'honneur à la Galerie Delafontaine du 10 au 15 décembre. Cinq étudiantes du CEC De Staël exposeront leurs travaux de maturité artistique. « Création de bijoux à partir de matériaux non conventionnels », Nadège Seigne « De la tête aux pieds », Alyssa Hochstätter, Marie Emery « Un deux pièce évolutif », Gabrielle Colemann « Lier passé et présent à travers un objet artistique », Isaline Douçot Exposition du 10 au 15 décembre 2007 Galerie Delafontaine Rue Jacques-Dalphin 24 – 3e étage Tél: 022 307 89 87 www.carouge.ch 20 novembre 07 | n°25 Culture et événements Vera Markos Vera Markos, artiste-peintre née à Budapest, vit en Angleterre pendant la guerre et entreprend des études d’horticulture à l’Université de Reading. De retour dans sa ville natale après le conflit, elle y étudie la peinture (y compris les techniques murales de la fresque, du secco et de la mosaïque) à l’Université des Beaux-Arts. Elle peindra par la suite pendant plusieurs années des intérieurs, natures-mortes et attitudes humaines illustrant sa double vocation de mère et d’artiste. La situation d’artiste indépendant y devenant intenable, elle quittera la Hongrie en 1971. Grâce à de généreux amis, elle aura la chance de s’installer à Carouge, où elle réside encore. Que savez-vous de ces artistes ? Jeanne dite Jo BADEL-WACHSMUTH • Gilbert BAILLY • Georges BAUR • PierreAndré et Claire BERTRAND-BONNELANCE • J. BESSAT (actif vers 1925) • Jean BLAILE • Lucienne BLANCHARD-HENRIOD (décédée en 1984) • Pierre Philippe BONNET • Pierre BORDONZOTTI • Emile BRETTON (actif vers 1930) • M. CRAUSAZ (actif vers 1930) • Eugène-François DESBIOLLES (décédé en 1993) • PhilippeDESHUSSES • Ange et Mme EISENHUT (actifs vers 1938) • André Dans cette exposition, qui se veut rétrospective, Vera Markos présentera des dessins, linogravures, eaux-fortes, gouaches et huiles dans un style mêlant symbolisme et surréalisme, ainsi qu’un quadriptyque en cours d’exécution sur le thème de la Création. FREITAG • Marie GALLE • R. GARANCE Exposition du 11 au 27 janvier 2008 GRASSELI (décédé en 1993) • Colette (actif vers 1935) • M. GIURUMELLO Victor GROSSELIN • Max HUBER • Robert JUIL- A V I S à tous les artistes LERAT (1907-1970) • Aimé KLING • Paul La Ville de Carouge loue, sur la base de prix très modestes, la Galerie Delafontaine, qui se situe au 3e étage du 24 rue Jacques-Dalphin. • Georges MARELLI • Paule-Marie MAU- LANCOUX • William LANG (1897-1990) REY • Aimé MORET • Jacques MOUCHET • Sylvane PAGANI • Georges PANCHAUD Cette salle d'environ 100 m2, construite sous les toits, est un vaste espace gratifié d'une poutraison magnifique. Peintres, sculpteurs, céramistes, ou toute personne pratiquant un art qu'elle souhaite exposer, peut poser sa candidature pour la prochaine période de location, soit du 1er septembre 2008 au 30 juin 2009. • Françoise PASCHE • Yves PENET • Georgette et Robert PERROUD • Louis REY • Albert-Frédy REY • Charlotte RITTER • René ROSA • Christian SANGLARD • Mario SAVARY • André SCHURCH • Ella SURVILLE-BADEL • Bruno TANNER • Pour se porter candidat, rien de plus simple : il vous suffit de demander à la Mairie de Carouge ou de télécharger sur notre site www.carouge.ch un contrat avec les conditions d'exposition, document que vous devrez remplir et retourner au plus tard le vendredi 6 avril 2008. Celui-ci fait office d'inscription. Bien évidemment les candidats seront invités, en temps voulu, à présenter des œuvres et un dossier à la commission consultative qui se réunira au mois de mai 2008 afin d'examiner les candidatures et attribuera la galerie durant toute la période allant du 1er septembre 2008 au 30 juin 2009. En raison des prix très modestes de location, les artistes organisent eux-mêmes leur exposition, en particulier la publicité et l'accrochage, et assurent la surveillance de la galerie. N'hésitez pas à solliciter des informations supplémentaires auprès de la Mairie de Carouge : 022 307 89 87, courriel: [email protected], www.carouge.ch novembre 07 | n°25 Emile TOGNETTI • Paul WIELAND • Paul ZURBUCHEN • GALERIE 1900 • GALERIE DES PLATANES • GALERIE MOTTE ET MONA • GALERIE NO-TU-NO • GALERIE REGIO GENEVENSIS • GALERIE RELAIS • GALERIE STEINGAESSER Merci de bien vouloir transmettre toute information concernant l’un ou l’autre de ces artistes au Musée de Carouge 022 342 33 21 Culture et événements « Parlez-vous céramique ? » Yoshimi Futamura aux Ateliers céramiques de Carouge Les Ateliers céramiques de la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique répondent à une demande croissante et attestent ainsi de leur importance. S’ils rendent possibles des rencontres riches en échanges entre artistes céramistes souvent forcés à la sédentarité par les exigences en infrastructures de leur métier, ils répondent également à l’intérêt d’un public diversifié toujours plus sensible à la richesse de cet art. La présence d’un four de taille extraordinaire, offrant des possibilités rares aux professionnels, fait des Ateliers un lieu unique en Suisse. Yoshimi Futamura, Vasques Yoshimi Futamura, Ecorces Après un Parcours céramique carougeois haut en couleurs et de grande qualité dans le cadre duquel les Ateliers céramiques ont accueilli Wayne Fischer et Adriano Leverone (c.f. VivreCarouge n°24, septembre 2007), nous avons proposé deux stages par Maude Schneider (moulage et coulage) et un stage par Jean-Marie Borgeaud (modelage). Nos artistes céramistes résidents (sélectionnés sur dossier) sont désormais invités à présenter leur travail lors de démonstrations en fin de séjour. C’est ainsi que Noémi Cerise Fauconnet, lauréate 2006 de la Bourse de la Fondation Bruckner, nous a montré le 25 septembre son travail de porcelaine dans lequel elle explore des formes aux proportions humaines, coulées dans des moules de tissus. Nous attendons maintenant impatiemment Yoshimi Futamura qui donnera fin novembre un workshop dans nos locaux. Suite à une rencontre avec le célèbre céramiste Hamada, Yoshimi Futamura trouve sa vocation, fascinée par la beauté et l’efficacité de son geste. Elle passe trois ans dans une école très technique de Seto puis, après quatre ans dans un atelier sri lankais en tant qu’instructrice, elle s’inscrit en 1986 à l’Ecole Duperré de Paris qu’elle choisit, entre autres, pour ses fours à bois*. Aujourd’hui reconnue au niveau international, Yoshimi Futamura travaille sur une série de Vasques, boules éventrées dont le motif n’est autre que la matière soumise à la température. Malgré la distance, l’esthétique de son travail reste profondément japonaise dans des œuvres de grès tournées ou modelées qui se présentent principalement sous forme de séries ou d’ensembles. Cette esthétique s’inspire de l’idée d’une nature sauvage qui aurait échappé aux hommes**, résultat de forces volcaniques et de secousses telluriques. Par des moyens plastiques simples, Yoshimi Futamura forme son argile sur laquelle elle ajoute une couche de porcelaine concassée et, en quantité moindre, de l’émail bleu ou de l’oxyde rouge. La puissance de son geste et le passage au four travaillent la matière brute qui s’enfonce, se plie et se soulève, ou encore se marque de failles. Par son art, Yoshimi Futamura parvient à faire perdurer la vie de la terre crue au-delà de sa pétrification. La force de la terre Sophie Wirth Brentini Japonaise installée à Paris depuis 1986, Yoshimi Futamura travaille sur les thèmes des racines et de la mémoire qui lie l’homme et la terre… La terre vivante, la vie du feu sont les éléments qui animent son art. *Carole Andréani (2002), in La Revue de la céramique et du verre, n°127, p.42. **Carole Andréani (2006), in La Revue de la céramique et du verre, n°148, p.66. A venir : Workshop de Yoshimi Futamura, samedi 24 et dimanche 25 novembre 2007, sur inscription. Prix : 200.Présentations et démonstrations (tout public, entrée libre) : Julie Dorsaz, le 28 novembre 2007 à 18h30. Charlotte Nordin, date à définir. Informations générales : Permanences : lundi, mardi et vendredi de 9h à 12h. Fermeture de fin d’année : du 15 décembre 2007 au 13 janvier 2008. Contact et information : Tél. : 022 300 07 18 Courriel : [email protected] Mobile : 079 285 70 71 www.ceramique-bruckner.ch 22 novembre 07 | n°25 Histoire de Carouge Blavignac, historien de Carouge ACC 6393) ; même s’il a été scandaleusement plagié par un « gardiateur1 » en 1985, ce texte demeure, au sens littéral du terme, inédit. Jean-Daniel Blavignac commence son Histoire de Carouge, en 1866, année où il vient s’établir à Carouge. Il loge au 66 de la rue Caroline, notre actuelle rue Jacques-Dalphin, à l'angle de la rue du Collège. Cette année là, il construit également pour le pensionnat des Fidèles Compagnes de Jésus. Une chapelle sur le tracé de ce qui deviendra en 1910 la rue Joseph-Girard. La chapelle du Sacré-Cœur sera démolie en 1969. Jean-Daniel Blavignac (1817-1876), architecte certes, mais historien de Carouge, on l’ignore. Carouge lui doit, entre autres, quatre fontaines. On les admire quotidiennement à la place du Marché, à la place du Temple, à la rue Ancienne ainsi que derrière le Temple - cette dernière presque cachée, autrefois installée à la place d’Arve, jusqu’en 1963. Ces témoignages spectaculaires, voire emblématiques, de l’espace carougeois ne doivent pourtant pas occulter d’autres travaux de JeanDaniel Blavignac. Notre homme a de nombreux talents. Il est archéologue, architecte, paléologue, céramiste, linguiste, héraldiste, numismate, bibliographe et littérateur. Seul son travail d’historien et de chroniqueur de Carouge retiendra notre attention. Son rapport sur L’industrie à Carouge durant les époques sarde et française, texte inédit rédigé en 1873, est un document précieux pour l’étude du tissu industriel et artisanal de Carouge. Tout comme l’est son Histoire de Carouge - dont l’original est conservé au cabinet des manuscrits de la Bibliothèque de Genève (Ms suppl. 1272-1289 ; les archives de Carouge possèdent une copie de ce document, L’Histoire de Carouge l’occupera de nombreuses années, et l’on sait qu’il y travaille encore en 1873. Le manuscrit est divisé en quatre parties, Carouge romain, Carouge au Moyen Age, Carouge royal et Carouge au 19e siècle. Seule cette dernière partie retiendra notre attention dans cet article. Notre homme aime Carouge, on va le voir ; on sait qu’il y habite, que dès 1866, il se convertit au catholicisme, qu'il postule même au poste de secrétaire de Mairie en 1867, en vain cependant. C’est dire tout de même que notre homme connaît bien sa ville d’adoption. On fait maigre le vendredi, Le samedi on se prépare pour le dimanche. Il y parle d’architecture, des artisans, des coutumes, des habitudes, des commerces, de ses habitants. A Carouge : …règne une politesse courtoise également éloignée de l’obséquiosité neuchâteloise et d’incivilité genevoise. Les hommes sont bienveillants. Les femmes sont avenantes. Et les demoiselles n’ont rien de la gourme, de la raideur ni de la bégueulerie que certains esprits, sans doute injustes, sombres et moroses, disent être ou avoir été l’un des caractères du beau sexe de la capitale… du canton de Genève. Dominique Zumkeller, archiviste Pour en savoir plus : Jean-Daniel Blavignac, 1817-1876, ouvrage collectif sous la direction de Leïla el-Wakil, Carouge, Catalogue de l’exposition J.-D. Blavignac, 1990, 212 p.; Dictionnaire carougeois, tome II : Lettres, presse et métiers du livre, Carouge 1997 et Dictionnaire carougeois, tome III : Urbanisme et architecture à Carouge, Carouge 2001. Les citations qui suivent sont éloquentes. A première vue, l’étranger est frappé de certaines nuances qui séparent le caractère du Carougeois de celui du Genevois. A Carouge : On n’a pas l’accent allemand. On a l’accent « francés ». On aime les fleurs […]. Il y a des boiteux et des manchots ; des muets point, les bègues sont inconnus ou fort rares […]. A Carouge : On va à la messe le dimanche, On fait l’aumône le lundi, On se marie le mardi, Le mercredi on travaille, Le jeudi, on surveille la jeunesse en vacances, novembre 07 | n°25 1 Terme désuet désignant un archiviste. 23 Vie carougeoise Terawatt - Les petits carougeois pistent les gaspillages d'énergie ! Depuis 2005, 15 classes carougeoises du niveau primaire ont été sensibilisées aux enjeux énergétiques dans le cadre du programme cantonal OGURE (Opération genevoise pour une utilisation rationnelle de l'électricité). Les élèves sont d'abord partis à la conquête du feu pour revivre l'histoire de l'énergie à travers un grand jeu en plein air. Ils ont expérimenté les dégâts causés par l'inégalité de répartition des ressources, les difficultés de la conservation de l'énergie, la nécessité de s'organiser en groupe pour survivre ainsi que les impacts sur l'environnement. La deuxième phase permet aux enfants de se familiariser avec les réseaux énergétiques du quotidien, d'établir les liens entre la consommation de tous les jours et les enjeux globaux et finalement de prendre conscience qu'une attitude plus responsable vis-à-vis de l'énergie est nécessaire. Finalement, après avoir saisi les liens existant entre l'accroissement de l'effet de serre et le radiateur sous la fenêtre, les élèves se sont transformés en détectives pour traquer les gisements d'économie d'énergie dans leur école. Après avoir relevé la consommation des différents appareils électriques qu'ils ont rencontrés, mesuré la luminosité et examiné la température des locaux, ils ont conclu que des économies d'énergies sont possibles. Les élèves de l'école Jacques-Dalphin ont par exemple constaté que 2000 kWh/an pouvaient être économisés par des mesures toutes simples, ainsi que 15 000 litres de mazout. En tout, il serait possible de réaliser une économie financière d'environ CHF 12 000.-. Il reste maintenant à revoir les habitudes de consommation comme éteindre la lumière en sortant des toilettes et garder son pull en classe en hiver. Ce programme s'insère dans une perspective de développement durable car il sensibilise les jeunes générations aux enjeux énergétiques aussi bien dans leur dimension sociale (par l'inégalité de répartition des ressources), leur dimension économique (en favorisant une diminution de la facture énergétique), que dans leur dimension environnementale (en encourageant à lutter contre le changement climatique). Vous aussi vous pouvez agir chez vous ! Consultez le site www.energie-environnement.ch truffé d'informations et de conseils pour diminuer votre consommation énergétique. Si vous voulez connaître votre consommation de gaz carbonique (C02), faites le test sur www.ecospeed.ch. 24 novembre 07 | n°25 Moustiquos Circus Le Moustiquos Circus a fait brûler les planches du podium sous la tente au parc Cottier lors de la Vogue de Carouge des 1er et 2 septembre dernier. Effectivement, nous nous sommes produit six fois pendant ces deux jours de fête. Nous avons eu l'honneur de présenter notre nouveau spectacle qui a été mis en scène par nos jeunes artistes de 7 à 15 ans. Ces prestations ont été suivies par petits et grands, à chaque fois le podium était pris d'assaut. Nous avons pu apprécier les encouragements, les applaudissements et surtout les sourires des spectateurs. Notre prochain spectacle sera l'Arbre de Noël du Service des Sports de la Ville de Genève qui aura lieu le mercredi 19 décembre 2007 à 14h30 au Centre Sportif du Bois-des-Frères à Châtelaine. Le Moustiquos Circus recherche toujours de nouveaux jeunes artistes entre 7 et 15 ans pour venir partager un moment de joies avec nous. Pour tout renseignement : Monique Addor, présidente (079 210 35 48) Regards d'enfants sur la ville Dans le cadre des activités parascolaires animées par le GIAP (Groupe Intercommunal d'Animation parascolaire), une des animatrices, Nicole Mollet, a imaginé une activité originale au printemps dernier : elle a loué trois ou quatre appareils de photo numériques et les a remis aux enfants, avec pour seule consigne de photographier ce qu'ils voulaient en restant dans les limites du Vieux-Carouge, de revenir trois quarts d'heure plus tard et de travailler en petits groupes de quatre ou cinq. Chaque enfant avait pour mission de réaliser une dizaine de clichés. Il en est résulté une étonnante moisson d'images dont certaines sont même tout à fait intéressantes. Toutes les photos seront exposées dans le hall de la Mairie de Carouge au cours du mois de novembre. Vie carougeoise Bureau Œcuménique de Carouge Du 28 décembre 2007 au 1er janvier 2008, plusieurs milliers de jeunes du monde entier se retrouveront pour une rencontre européenne de Taïzé à Genève. Trentième étape du Pèlerinage de confiance lancé par la communauté de Taïzé, ils se poseront des questions autour de l’entente entre les peuples, de la paix, de l’approfondissement de la foi et de l’engagement social. Toutes les paroisses et les familles, même non pratiquantes de la région lémanique et de France voisine se mobilisent pour accueillir les jeunes qui viendront. Le fait que Genève accueille cette 30e édition ne tient pas au hasard: en effet, Frère Roger est parti de Genève en 1940 dans un village de Bourgogne appelé Taïzé. Les liens se sont approfondis entre 1942 et 1944, car les premiers Frères ont vécu et forgé les bases de la communauté à la maison Tavel à Genève, la France étant occupée. Aujourd’hui Taïzé rassemble une centaine de frères, de diverses confessions chrétiennes, issus de près de 30 nations. lique, protestante, ainsi que la communauté catholique italienne ont répondu favorablement à cette gageure, afin d’organiser le séjour et l’hébergement de 300 à 400 jeunes. Ne vous privez pas de découvrir cette fraternité des peuples, annoncez-vous auprès des paroisses : Eglise Evangélique 022 343 43 63, Protestante 022 343 17 40, Ste-Claire 022 324 50 57, Ste-Croix 022 342 26 84, www.taize.fr Avec l’esprit d’hospitalité qui caractérise Carouge, les paroisses catholique, évangé- Compagnie des mots Le TAV. association Dimanche des auteurs Le dimanche en fin de journée, découvrir un écrivain. Le rencontrer. Ecouter quelques pages en sa compagnie pendant une heure à une heure trente. Echanger, chercher le sens des mots, les richesses de l’écriture, de la vie. Entrée libre. Le TAV. a été créé en 2003. Cette association carougeoise regroupe 8 pilotes de « BMX race », âgés entre 16 et 21 ans. Dimanche 11 novembre, 17 h Martine Ruchat, historienne et pédagogue, Archives de la vie privée à Carouge Les membres se sont tous connus au Bicross Club de Genève vers la fin des années 1990. Petit à petit, une amitié s'est créée au-delà des compétitions et du club, c'est pourquoi ils ont décidé de s'unir et de former un groupe afin d'être reconnus. Dimanche 25 novembre, 17 h Olivier Beetschen, A la nuit, L’Age d’Homme Dimanche 2 décembre, 17 h Martine Chevalier, Chemin Venel, L’Aire Dimanche 9 décembre, 17 h Michaël Perruchoud, La pute et l’insomniaque, L’Age d’Homme Dimanche 16 décembre, 17 h Daniel Maggetti, Les Créatures du Bon Dieu, L’Aire Si vous désirez recevoir régulièrement notre programme, merci de bien vouloir communiquer votre adresse électronique à [email protected] Pour tout renseignement : Association La Compagnie des mots, rue Vautier 33 tél. 078 665 64 96 www.lacompagniedesmots.ch A eux tous, ils comptabilisent plusieurs titres romands et suisses ainsi qu'une multitude de podiums. Certains ont également réussi à se hisser en finales européennes et mondiales. Aujourd'hui, les membres du TAV. se sont diversifiés et roulent aussi bien en champs de bosses qu'en skatepark. Ils pratiquent également du street, du four-cross et de la descente VTT. Tous les sports ci-dessus ont été filmés et le meilleur a permis de réaliser 2 DVD que l'association a vendus dans le milieu du bicross à environ 60 exemplaires chacun. Un 3e opus est en cours de réalisation. Si vous êtes intéressés à en savoir plus, vous pouvez consulter le blog du TAV. à l'adresse suivante : www.tavbmx.skyrock.com ou prendre contact avec l'association par courriel : [email protected]. novembre 07 | n°25 25 Vie carougeoise Fais-toi plaisir, joue au tchoukball ! L'association genevoise de tchoukball vous invite à venir essayer une fois un entraînement pour vous faire une idée de ce sport encore méconnu. Simple, intense, tactique et fair-play, ce sport aujourd'hui joué dans plus de 40 pays sur les 5 continents, a été inventé dans notre canton il y a presque 40 ans. « Le but des activités physiques n'est pas la fabrication de champions, mais de contribuer à l'édification d'une société plus harmonieuse ». C'est l'idée qui a guidé les réflexions du Dr. Hermann Brandt, qui inventa le tchoukball à Genève en 1970. Une condition physique moyenne suffit et les règles de base sont aisées à comprendre. C'est un sport idéal pour toute personne souhaitant reprendre une activité physique en équipe, Les équipes peuvent être mixtes et de tous âges. Les moniteurs sont formés à l'Office fédéral des sports de Macolin et la cotisation pour la saison 2007-08 se monte à 60.- frs pour 6 mois. Le tchoukball est un sport qui encourage fondamentalement le respect et le fair-play : non seulement on court et on bouge beaucoup sur le terrain, mais en plus, grâce à des règles adaptées qui cherchent à éliminer l'anti-jeu et l'agressivité inutiles, les matchs se jouent dans une atmosphère particulièrement fair-play. A Carouge, les entraînements ont lieu à l'école des Allobroges. Pour les horaires, veuillez vous référer au site www.tchoukball.geneve.ch Pour tout renseignement : Association genevoise de tchoukball Carole Greber 078 759 25 34 [email protected] Ateliers la Bulle d’Air Ateliers annuels 2007-2008 : éveil musical, (pré-)solfège, mouvement, salsa ; pour les enfants de 12 mois à 10 ans. Développement en confiance, musique partagée, inter-action. Informations et inscriptions: Ch. du Pommier 14, 1218 Grand-Saconnex du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 17h Véronique Fatio-Veuthey Tél. : 022 788 36 22 Courriel : [email protected] www.labulledair.ch Jamais 10 … sans 11 ! Soirée dansante 10 novembre 2007 dès 19h au Centre de Loisirs de Carouge, rue Jacques-Grosselin 31. Entrée : 10.- frs Forte du succès de son précédent anniversaire, l'Association Pannonia Danses Hongroises vous invite à nouveau à la danse, pour célébrer ses 11 ans d'existence. Les danseurs accompagnés par des musiciens de Budapest, ont concocté pour vous un bal extraordinaire, avec des danses improvisées comme on les danse dans les villages de Hongrie et de Transylvanie. Toutes les danses seront suivies par une traditionnelle « táncház », bal populaire dont vous serez les hôtes et les principaux acteurs, car nous vous y accompagnerons, jusqu'au petit matin dans les pas de base (et plus, si affinités !) des danses traditionnelles hongroises. Les spécialités de la cuisine hongroise seront à l'honneur (Gulyás, Apéritifs, Rétes) accompagnées des miraculeux breuvages tels Pálinka, Unicum ou le Tokaji. Venez nombreux! 26 novembre 07 | n°25 Vie carougeoise Ensemble Vocal Enfants et Adolescents de Carouge (EVEA) Tournoi d’échecs au Centre de Loisirs dimanche 18 novembre Cette année encore, le centre de loisirs accueillera le tournoi d’échecs des 4 saisons. Vous êtes joueurs d’échecs et âgés de 6 à 18 ans ! ce tournoi open est organisé en collaboration avec la Fédération genevoise d’Echecs. Les portes du centre vous seront grandes ouvertes dès 11h. Buvette et petite restauration payantes sont prévues pour une pause détente entre deux parties. Catégories : • poussins : 1996 et plus jeunes • cadets : de 1993 à 1995 • juniors : de 1987 à 1992 L'Ensemble Vocal Enfants et Adolescents de Carouge (EVEA) a repris ses répétitions avec 12 choristes actifs. Nous avons d'ores et déjà le plaisir de réaliser un clip vidéo de 60 secondes à l'occasion de l'UEFA 2008. Nous recherchons toujours et activement des jeunes chanteurs et chanteuses entre 7 et 17 ans. Contact : Cédric Mauris (président) 078 708 18 23 Les inscriptions auront lieu sur place de 12h15 à 12h45 Remise des prix : 17h30 Finance d’inscription : 6.- frs pour les membres de la FSG 8.- frs pour les non-membres Alors n’hésitez pas à braver la pluie, le vent ou le brouillard de novembre pour venir jouer aux échecs ! Sorties à ski et snowboard ados et camp de ski à Villars Comme toutes les années le Centre de Loisirs de Carouge organise des sorties de ski et de snowboard les samedis pour les adolescents de 12 à 18 ans. La grande nouveauté de cette année : un camp de ski et de snowboard à Villars pour une semaine de ride avec les adolescents de 12 à 16 ans durant la semaine des vacances de février ! Notre association désire favoriser l’intégration et prévenir l’exclusion en collaborant avec des institutions qui permettent des échanges entre des personnes handicapées et des personnes valides. Ainsi, nous souhaitons rendre attentifs les jeunes aux différentes formes de discrimination, à la solidarité et à l’acceptation des différences. C’est pourquoi nous organisons conjointement avec Cap Loisirs, association s’occupant d’enfants et d’adolescents souffrant de handicaps, les samedis de ski et le camp à Villars en 2008. Bettina Banwarth-Schultz (trésorière) 079 304 22 37 Venez chanter avec nous ! La Lyre de Carouge a trouvé un nouveau directeur de chœur en la personne de Claude-Xavier Hollenstein, qui est directeur musical, professeur de chant et qui travaille pour la Cappella Genevensis. La Lyre désire renforcer son nombre de choristes, dans tous les registres. Vous êtes donc bienvenus à nos répétitions qui ont lieu tous les mardis entre 20h30 et 22h, à notre local 3 rue des Charmettes, au 1er étage. Notre programme pour l'année 2007-2008 : • Messe de Noël (Missa Quinti Toni) de Sébastien Brossard et des Noëls populaires de France (concert le 18 décembre au Temple de Carouge) • Didon et Enée de Purcell (concert le 30 et 31 mai 2008) Contact : Mme Dominique Duriaux Tél. 022 300 38 40 Au plaisir de vous retrouver pour partager des moments agréables ! Pour tout renseignement complémentaire, n’hésitez pas à appeler le 022 342 87 87 novembre 07 | n°25 27 Vie carougeoise Compagnie des Perruches Théâtre de Carouge Ma femme est folle Une comédie de Jean Barbier Par la Compagnie des Perruches Mise en scène Elizabeth Skowronski Sur un plateau envisagé comme la toile d’un peintre, les corps tissent un flot de mouvements ininterrompus pour The Moebius Strip+Kids, deux opus signé du chorégraphe suisse Gilles Jobin. L’occasion de découvrir notamment de jeunes interprètes explorer magnifiquement une circulation infinie de parcours et de gestes. (jusqu’au 3 novembre). Du 16 novembre au 7 décembre 2007, à 20h30 Halles de la Fonderie Avenue Cardinal Mermillod 17-19 Jérusalem 2004. Christine, une journaliste allemande en reportage au Moyen-Orient retrouve deux amis d’enfance, l’Israélien Amos et le Palestinien Abdoul. Etat de piège de Dominique Caillat offre un palpitant face-à-face autour de l’histoire d’une terre déchirée (du 20 novembre au 16 décembre). Réservations indispensables dès le 5 novembre, du lundi au jeudi de 14h à 17h, au 079 487 93 40 Marc Vanappelghem La Compagnie des Perruches est une troupe de théâtre amateur fondée à Carouge en 1999 par six comédiennes amies et enthousiastes. Au fil du temps, elles ont fidélisé un public qui les suit mais également étoffé la troupe. Aujourd'hui les 15 comédiennes et comédiens préparent à nouveau une pièce qui va non seulement faire rire, mais aussi toucher un large public dans ce qu'il vit quotidiennement : ce sera une histoire d'informatique, d'amants terribles et de contrôle fiscal. Tout le monde connaît cela, n'est-ce pas ? Quiproquos et rebondissements ne manqueront pas de vous réjouir ! Elzbieta Jasinska (rôle de Christine, la journaliste) dans Etat de piège de Dominique Caillat, mise en scène de François Rochaix. Ranger pour mieux déranger. Dans un appartement vu en coupe, des événements dispersés semblent le fruit du hasard, mais Caveman (l’homme des cavernes, spectacle en français) est un one-man-show humoristique qui nous livre avec respect et amour les différences qui font de nous un homme et une femme. Inspiré entre autres par le best seller de John Gray, Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus, sort des sentiers battus de la relation homme-femme pour nous toucher à fleur de peau (du 18 au 23 décembre). Magic Flo Contact : 079 716 47 39 [email protected] www.magic-flo.ch Marc Vanappelghem Carouge, c'est magique ! Magic Flo (c'est son nom) fait de la magie à Carouge et partout où on lui demandera de venir en faire ! Anniversaires, mariages, fêtes de toutes natures et soirées privées, rien ne fait peur à ce jeune homme qui sait dompter les foulards, emberlificoter les anneaux, subtiliser montres et portefeuilles et peut-être bien même faire surgir les lapins des chapeaux. Pierre Dubey dans Caveman de Rob Becker. 28 s’emboîtent harmonieusement pour former un grand tout. Une ludique radiographie de nos vies proposée par Gilles Jobin dans sa chorégraphie Steak House (du 27 novembre au 1er décembre). novembre 07 | n°25 Molière ou la cabale des dévots de Boulgakov (du 15 janvier au 10 février 2007), une fable sur les rapports de l’écrivain et d’un pouvoir absolu. Une écriture brillante, brûlante, caustique. Vie carougeoise Comment ça va ? Saïd El-Saïd, un président briseur de glace ! Dans une boutique de Carouge à la vitrine rutilante d'objets orientaux et artisanaux sortis d'on ne sait quel coffre à trésors de pirates ou de mille et une nuits, se tient un homme affable et prolixe, qui parle un français teinté de Méditerranée. Son langage est bien plus que verbal : il parle autant avec ses mots qu'avec sa mimique et s'il n'annonçait d'entrée « Je suis libanais », on se fierait à sa gestique pour imaginer son origine dans quelque pays du Sud, évidemment. Arrivé à Genève il y a 30 ans, par les hasards du marché de l'emploi qui ont amené ce cadre en marketing à accepter un poste à la direction des ventes dans une multinationale basée à Genève, il n'est plus jamais reparti. Enfin, façon de parler. Car si Genève et lui se sont mutuellement adoptés, ses fonctions professionnelles l'obligeaient à constamment voyager. Avions, meetings internationaux, stress et tensions, nuits blanches et négociations étaient son menu presque quotidien. Jusqu'au jour où il a décidé que cela suffisait comme ça. « J'ai assez donné ». Il a donc déposé sa valise, enlevé sa casquette, rendu son tablier et a décidé de se mettre commerçant. A ce propos, Saïd El-Saïd est le fringant président de l'Association des Intérêts de Carouge pour laquelle il se dépense sans compter. « Cette association existe depuis 1891. Moi, je ne suis qu'un président de passage, parmi d'autres. L'important, c'est la continuité de cette institution qui travaille au service de ses membres et pour Carouge». Il souligne les très bonnes relations qu'il entretient tant avec la Commune, la Sécurité municipale que les équipes de la Voirie, en soulignant que «rien de bon ne se ferait à Carouge sans eux. Mais les commerçants, de leur côté, doivent faire preuve de dynamisme et d'esprit d'initiative pour que les choses bougent». Donc, sous sa présidence, sont apparus Carouge by Night, les Brocantes de Carouge, le Noël à Carouge avec son Village gourmand, pour attirer le chaland du côté de la rue Ancienne. Avec ses 150 membres représentés par un Comité stable et dévoué, l'association se lance aujourd'hui dans une campagne de communication pour vendre Carouge comme un endroit unique, fait pour flâner, pour respirer, pour vadrouiller. « Nous voulons attirer du monde cbdh « Moi, commerçant ? Mais jamais de la vie ! Vous m'auriez dit cela il y a 10 ans, je vous aurais ri au nez ! » Et puis voilà, les aléas de la vie…. Ne dites jamais « Fontaine, je ne boirai pas de ton eau… » . Il y a maintenant 9 ans qu'il vend des objets orientaux à Carouge, Saïd El-Saïd, et il est heureux comme un pacha, dans sa jolie boutique. Pacha, c'est d'ailleurs le nom de son compagnon à quatre pattes, qui lui tient compagnie pendant les longues heures où l'on attend le client. « Car depuis l'ouverture des grandes surfaces commerciales de la périphérie industrielle, les petits commerçants souffrent, ça c'est sûr. Il y a beaucoup moins de monde, dans les rues de Carouge. Mais ça peut changer, si les gens se remettent à flâner, à marcher, à faire du lèche-vitrines ». avec notre nouveau logo. Nous avons déjà un site web pour nos membres, nous allons peut-être aussi nous lancer dans une opération Bon-cadeau… Enfin, nous avons des projets ! » Sa devise : l'union fait la force. Saïd El-Saïd est un commerçant heureux. « Je m'amuse en faisant ça». Il va chercher lui-même les objets qu'il vend, au Liban, en Turquie, en Indonésie, en Inde et se régale à raconter à ses clients d'où vient l'objet, qui l'a fait, de quelle tradition il provient. « Apprendre aux clients à mieux regarder, à comprendre l'article, c'est ça qui m'intéresse ». Et puis, du côté des artisans, toujours s'assurer de la qualité du travail, des conditions dans lesquelles les choses sont fabriquées et soutenir les petites entreprises familiales, permettre aux vrais représentants du métier traditionnel de rester travailler chez eux et d'envoyer leurs gosses à l'école. « N'auriez pas envie d'un café, chez Sonia, à côté ? » novembre 07 | n°25 29 Vie carougeoise Evénements à Carouge novembre-décembre 2007 et janvier 2008 MARCHÉ Place du Marché Mercredi et samedi jusqu'à 13h EXPOSITIONS Musée de Carouge Place de Sardaigne 2 022 342 33 83 Concours international de céramique: le pichet Exposition des pièces sélectionnées pour la onzième biennale de céramique Jusqu'au 11 novembre de 14h à 18h sauf le lundi Entrée gratuite La céramique contemporaine au Musée Visite commentée gratuite par Michelle Dethurens, céramiste Jeudi 8 novembre à 18h30 S'inscrire à l'accueil du musée Quatre passions quatre collections Des silex témoins d'une civilisation perdue Les perles de verres de Renée Durand La collection de boîtes à pastilles d'Henri Silberman Les «papiers» de Rudolf Haas Du 20 novembre au 6 janvier de 14h à 18h sauf le lundi Visites commentées et animation : renseignements au Musée ou sur www.carouge.ch Galerie Delafontaine Rue Jacques-Dalphin 24 – 3e étage Laure-Ednie Dieudonné - Gravure et livres Du 2 au 18 novembre Michel Baumgartner - Peinture figurative Du 24 novembre au 9 décembre Travaux de Maturité Nadège Seigne, Marie Emery, Alyssa Hochstätter, Gabrielle Colemann et Isaline Douçot Du 10 au 15 décembre Vera Markos - Peinture et gravure Du 11 au 27 janvier 2008 30 ANIMATIONS 150e de la Bibliothèque Bd des Promenades 2bis Détails du programme voir p. 6 Mercredi 31 octobre dès 16h La compagnie des mots Dimanche des auteurs Détails en p. 25 www.lacompagniedesmots.ch Concours du petit bétail Place de Sardaigne Samedi 3 novembre Concerts d'Automne Entrée gratuite Chœur Diakoff Eglise Sainte-Croix Dimanche 4 novembre à 17h Lionel Cottet (1ère partie) Octuor Octanphonia (2e partie) Temple Dimanche 11 novembre à 17h Les Vocalistes Romands Eglise Sainte-Croix Dimanche 18 novembre à 17h Don du sang Salle des fêtes 6 et 7 novembre Journée des filles Jeudi 8 novembre Nuit suisse du conte Restaurant le Cheval Blanc Vendredi 9 novembre dès 15h30 www.conteursdegeneve.ch 022 329 83 84 Brocante Place du Marché Dimanche 25 novembre novembre 07 | n°25 Musique municipale de Carouge Concert de l'Avent Temple de Carouge Dimanche 2 décembre à 17h Noël à Carouge Commerces carougeois ouverts Dimanches 2, 9, 16 et 23 décembre Téléthon Place du Marché Samedi 8 décembre Marché de Noël Dans les rues de Carouge Du 14 au 16 décembre Parcours des sapins de Noël Décorés par les enfants Rue Saint-Jospeh et environs Du 10 décembre au 7 janvier Chalande à Carouge Dans les rues de Carouge Samedi 22 décembre THÉÂTRE Théâtre de Carouge Salle Gérard-Carrat Etat de piège Dominique Caillat Du 20 novembre au 16 décembre Grande salle François-Simon Moebius Strip / Kids Gilles Jobin Du 27 novembre au 1er décembre Molière ou la Cabale des dévots Du 15 janvier au 10 février www.theatredecarouge-geneve.ch 022 343 43 43 Théâtre des Amis Le Café Carlo Goldoni Du 27 novembre au 30 décembre 022 342 28 74 A VANT TOUT DÉPÔT, APPELER LA VOIRIE 022 307 84 84 RAM AS S AG E G RATUI T UN SERVICE DE LA VILLE DE CAROUGE.