retauration R8 S

Transcription

retauration R8 S
Récit de restauration de la toute dernière.
Achetée il y a déjà 8 ans à un ancien adhérent de l’ A.V.A.G. j’ avais prévu au moment de ma cessation d’ activité de passer
une partie de mon temps à la restauration d ’ une Renault 8 S.
Ce modèle que j’ avais restauré en 1990, la séparation en 1996 n’ a été que regrets, mais ce fût le booster de la récidive.
Ce jaune 386 encore et toujours très flatteur pour une timide sportive qu’ était en son temps la « Gord du pauvre » à su de nos
jours reconquérir bon nombre de passionnés de la marque au losange.
C’est donc à l’ horizon des années 2006 que tout à commencé : Déshabillage complet de la caisse , mécanique d’ un côté,
carrosserie de l’ autre. Se met alors en route tout l’arsenal de sablage des demi trains AV, AR tôles de protection, portées d’ ailes
etc, et d’ une manière générale tout ce qui est corrodé ou simplement oxydé. Je dois dire que la caisse était très saine, mais il faut
tout de même enrayer ce début de cancer de la tôle par ce traitement radicalement irremplaçable.
A ce stade, c’est 3 ou 4 jours de travail afin que toutes les pièces retrouvent l’éclat du neuf. Ensuite une couche d’apprêt
phosphatant, apprêt garnissant et peinture noir satin comme à l’origine. Le tout soigneusement emballé mis en carton et étiqueté
pour finir sur les étagères pendant environ 5 ans le temps que la peinture sèche !!!!!!!!!!!!! ( Non je blague).
Et oui, mais voila qu’entre temps, une petite sœur est venue s’intercaler m’ imposant une restauration déjà bien avancée mais
qui à demandé une recherche de pièces difficile à trouver. Du coup, le petit canari jaune s’est réfugié bien sagement au fond du
garage sans dire un mot.
Reprise des hostilités en début d’ été 2011, et la je ne pas lâche le morceau jusqu’à la fin.
Reprise de la carrosserie, caisse entièrement nue, reprofilage de tous les ouvrants, mise à l’ apprêt des éléments et de la
caisse. Vient ensuite, les interminables heures de ponçage qui au bout du compte semble donner satisfaction. Je dis bien
« semble ».
Pour être sur de mon coup, je n’hésite pas à peindre entièrement la bête aux quatre vents dans ma cour. Bien sur il va y
avoir de la poussière, mais peu importe puisque elle va être à nouveau poncée. C’est juste histoire de voir qu’il ne reste
aucun défaut de préparation.
En un voile d’accrochage et une couche, l’application dure toute une après midi ensoleillée. Le résultat est à la
hauteur de mes attentes !!!! Pas de défauts, c’est donc reparti pour une autre laborieuse séance de ponçage entière de la
caisse. A noter qu’avant toute chose les intérieurs étaient peints de façon définitive, et toujours dans ma cour !!!.
Voila maintenant je ne peux aller plus loin, et je dois confier la future belle à un professionnel qui l’habillera dans sa
robe définitive.
Retour à la maison, et la, je soulage les étagères qui attendent patiemment depuis maintenant une demi-décennie.
Remontage de tout ce qui est emballé dans les cartons, train AV tableau de bord câblage etc…
Dans un même temps la boite à vitesse est confiée à un ami du club, qui au passage me fait un super boulot de
révision, remise en état et de réglage.
Pour ce qui est du moteur, je fait la révision moi-même, et la, pas de grosses surprises désagréables, tout est en
parfait état (ou presque) Nettoyage, peinture, puis assemblage moteur boite et je remonte le tout dans la caisse.
Je passerai sur des problèmes de fuite d’huile en sortie de pont qui m’ ont tout de même crée quelques insomnies
nocturnes mais l’ essentiel c’ est de trouver la bonne solution.
Le premier coup de démarreur et le ronronnement du Devil se fait entendre.
Que de bonheur les premiers tous de roues !!!!
Encore quelques réglages, câbles d’accélérateur, embrayage, carbu etc, et tout était peaufiné pour la troisième
montée du cap de l’ homme 2012.
André GUITARD

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