Rapport de fin de séjour - Région Rhône

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Rapport de fin de séjour - Région Rhône
Rapport de fin de séjour
Stage de Master 2 en Irlande (Sligo)
Chez un Tour-opérateur du 20/04 au 10/09/12
a) Vie pratique
•
Logement : type de logement, accès à ce logement, prix des loyers, caution…
Pour la recherche de logement j’ai été guidée par l’entreprise dans laquelle j’ai réalisé mon stage,
lors de mon entretien par téléphone. Ils m’ont indiqué un site très bien fait où il est facile de
contacter les propriétaires, voir des photos du logement et toutes les informations nécessaires en
relation avec le logement. Ce site est : www.daft.ie. La recherche a donc été assez simple, j’avais
contacté 5 propriétaires par mail avant d’arriver et finalement j’ai fait mon choix avant, pour avoir
un endroit où dormir le soir de mon arrivée.
Les loyers dans la région de Sligo ne sont pas excessivement chers étant donné que c’est une petite
ville, je payais 55 euros par semaine et une facture tous les 2 mois de 40 à 50 euros. A mon arrivée,
j’ai laissé une caution à mon propriétaire de 200 euros qu’il m’a rendu après l’état des lieux de la
chambre. Je louais une chambre avec un lit double, meublée dans une maison en résidence très
calme avec un jardin à l’avant et un à l’arrière. Dans la maison nous étions 5 colocataires : 3 irlandais
et 2 françaises. Il y avait une grande cuisine et un grand salon. Une salle de bain et 2 toilettes.
La collocation est un moyen de cohabiter avec des gens qui peuvent vous aider à vous améliorer
dans la langue, c’est un réel partage. Cela peut être perçu comme une expérience risquée. Tout
dépend sur qui l’on tombe. Mais c’est la deuxième fois pour moi que je fais de la collocation à
l’étranger et ça c’est vraiment révélé comme une expérience très positive.
•
Argent : contraintes, moyens de paiement, transactions…
En Irlande la monnaie est l’euro donc pas de problème de conversion, il suffit d’aller à n’importe
quel distributeur et il n’y a pas de commissions supplémentaires pour retirer de l’argent. Il faut voir
avec votre banque, avant de partir, pour savoir s’ils ne prennent pas de commissions lors des
retraits.
Pour moi, il ne s’est pas révélé nécessaire d’ouvrir un compte, de plus je suis seulement restée une
courte durée.
Dans les supermarchés ou autres commerces j’avais l’habitude de payer directement par carte
bancaire. Les irlandais ont plus l’habitude de payer en cash.
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Santé : couverture sociale et complémentaire, système de santé…
Il suffit de se rendre à la sécurité sociale étudiante en France, au moins un mois avant son départ à
l’étranger, pour demander la carte européenne d’assurance maladie, qui est gratuite.
Le système de santé en Irlande est assez cher. Si vous consultez un médecin généraliste il vous
faudra payer 50 euros qui ne sont pas remboursé par la suite. Il vous délivrera une ordonnance mais
les médicaments seront à payer intégralement. La Carte européenne vous servira certainement en
cas d’extrême urgence si vous devez vous rendre aux urgences à l’hôpital.
Il est facile de trouver des médicaments au supermarché ou dans n’importe quelle pharmacie, la
plupart des médicaments sont en libre-service.
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Télécommunications : tarifs, solution conseillée…
Dans la maison ou j’ai vécu il n’y avait pas de fixe mais nous avions internet donc il était assez simple
de communiquer.
J’avais gardé mon téléphone français mais j’avais quand même pris une carte Sim irlandaise pour
être facilement contactée.
J’ai pu trouver une offre très intéressante au magasin supermarché TESCO qui propose des cartes
Sim à 2,50 euros avec des tarifs plus qu’intéressants pour appeler à l’étranger et notamment la
France : 1 ct/mn sur les fixes et 13 ct/mn pour les portables. De plus, lorsque je faisais une recharge
de 10 euros, j’avais le droit à 10 euros supplémentaires de forfait pour des appels et sms locaux.
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Stage : comment trouver un stage, rythme de travail, rémunération, fonctionnement des
relations de travail…
J’ai réussi à trouver le stage un mois et demi avant la fin des cours via le site l’étudiant.fr.
Dès le début de mes recherches, en novembre 2011, je savais que je voulais faire un stage à
l’étranger.
Au mois de février je n’avais toujours rien trouvé de satisfaisant et payé à l’étranger (car beaucoup
de stage à l’étranger ne sont pas payé). De plus, n’étant pas sur de percevoir la bourse au début du
stage je ne pouvais pas me permettre de ne pas percevoir de rémunération.
J’aillais accepter un stage à Paris lorsque j’ai trouvé cette annonce. La recherche de stage a été
longue et laborieuse, mais il ne faut pas se décourager. C’est un vrai travail à ne pas négliger car
c’est l’une des premières expériences dans le monde professionnel. Finalement, j’ai fini par trouver
un stage dans un pays étranger !
Un conseil : il faut bien respecter les délais administratifs pour tous les dossiers de bourses. J’ai
rempli les documents pour partir à l’étranger avant de savoir où j’allais faire mon stage.
J’ai donc réalisé un stage de fin de Master 2 chez un Tour opérateur en Irlande dans la ville de Sligo
(au nord-ouest de l’Irlande) pour une durée de 5 mois. Je travaillais toute la semaine, 5 jours par
semaines de 9h à 17h30 avec 45mn à 1h de pause le midi. Durant mon stage, j’ai travaillé 3 samedis
que je pouvais ensuite rattraper en jour de repos.
Nous étions 3 stagiaires dans l’entreprise, ce qui m’a permis de connaitre des gens vivant la même
expérience que moi dès mon arrivée.
Dans l’entreprise, il y avait une bonne entente de travail. J’ai tout de suite été très vite intégrée dans
l’équipe Franco-Irlandaise. L’ambiance était très détendue, il était difficile pour moi au départ de
tutoyer les responsables. Une relation de proximité c’est tout de suite installée.
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Vie quotidienne : climat, rythme de vie, horaires d’ouverture, transports, nourriture, loisirs,
anecdotes…
Le climat en Irlande est l’un des gros points négatifs que je vois à ce séjour ! En effet, en Irlande, il
est reconnu qu’en l’espace d’une journée, il est possible de voir les quatre saisons. Il pleut
beaucoup, même en été. Les températures sont assez identiques tout au long de l’année. Je suis
restée du mois d’avril au mois de septembre, cela oscillait entre 10 et 20°C. Quand il fait chaud, les
températures peuvent atteindre 28°. Au final, on s’habitue à sortir avec un parapluie.
La vie en Irlande est détendue, les gens sont vraiment très agréables et prêts à tout pour nous aider.
Ce sont des gens très conviviaux qui aiment partager. Pour se saluer, les irlandais se serrent les
mains ou alors ils se prennent dans les bras mais ils ne se font pas la bise.
Les irlandais n’ont pas d’heures de repas bien définies comme en France, le petit déjeuner typique
étant conséquent, souvent ils ne mangent pas le midi mais dînent le soir à 18h. Attention dans les
restaurants, n’arrivez pas après 21h le service est souvent terminé.
Les pubs sont des endroits privilégiés pour passer du bon temps, c’est tout un mode de vie en
Irlande.
Les horaires d’ouverture sont assez différents de la France.
La plupart des magasins sont ouverts 7j/7 dans les villes. A Sligo, le supermarché principal, TESCO,
était ouvert 24h/24, très pratique. Les magasins ouvrent de 9 heures à 18 heures, sauf les jeudis et
vendredis où l’heure de fermeture est plus tardive environ 20 heures.
Pour les achats, tout ce qui concerne l’alimentation et autres produits est relativement plus chers
qu’en France, étant donné que la plupart des produits sont importés il faut donc compter un peu
plus en budget nourriture qu’à votre habitude en France. On trouve beaucoup de petites superettes,
mais les tarifs sont encore plus élevés que dans les supermarchés.
Pour les vêtements et autres accessoires, les prix sont beaucoup plus bas qu’en France. De
nombreux magasins de chaîne comme Penneys, Dunness Store, Primark proposent de nombreux
articles a des prix plus qu’intéressants. On dépense très vite son argent dans ces genres de
boutiques.
Les transports
A Sligo, je me déplaçais à pied. Lorsque je partais dans une autre ville je prenais le bus, il y a un
réseau très développé en Irlande qui relie les villes entre elles. C’est une façon de voyager
économique (eirann).
Le « stop » est un moyen facile pour parcourir de petites distances, il faut cependant être vigilant et
ne pas le faire seul, dans mon cas ça c’est tout le temps bien passé. C’est une occasion de rencontrer
du monde.
Les loisirs
Beaucoup de sorties dans les fameux pubs irlandais pour écouter tous styles de musique :
traditionnelle, rock, country… Les pubs sont très animés en Irlande, tous proposant de la musique en
live, parfois même en soirée des DJ. Vous risquez d’être assez choqués par la tenue des irlandaises
en soirée, mais au bout d’un moment on n’y fait plus attention…On en rigole beaucoup.
J’avais l’habitude d’aller à la plage à 8km de Sligo en vélo : une très belle ballade. Les paysages étant
magnifiques dans les environs de Sligo je faisais pas mal de marche ou du jogging.
Pendant ces 5 mois en Irlande j’ai eu l’occasion de voyager un peu partout sur le territoire. L’Irlande
est tout simplement magnifique avec de nombreux paysages à admirer. La plupart du temps, je
choisissais des tours guidés en bus organisés pour des groupes, c’est une manière économique de
découvrir les plus beaux endroits dans ce pays.
J’en ai pris pleins les yeux :
-Les Cliffs of Moher dans le comté de Clare
-Les falaises de Slieve League dans le comté du Donegal
-La chaussée des Géants le comté d’Antrim
-Visites de Dublin, Belfast, Galway …
-Parc National à Killarney
-L’anneau du Kerry
-Des plages dans la région de Sligo…
Durant tous ces petits voyages, j’ai fait de nombreuses rencontres, notamment dans les auberges de
jeunesses qui sont des lieux fantastiques pour parler plusieurs langues.
b)
Bilan et suggestions
Voici quelques pistes de réflexion :
•
Bilan
Ce séjour de 5 mois en Irlande a été pour moi très positif.
Des personnes accueillantes et souriantes avec un bon savoir vivre. Malgré que je sois dans une
petite ville de 20 000 habitants je ne me suis pas ennuyée. Je trouvais toujours quelque chose à
faire. Une ambiance chaleureuse que l’on ne trouve pas en France.
De belles rencontres avec des gens très ouverts d’esprit, des gens de diverses nationalités à Sligo et
dans toute l’Irlande. Mon stage s’est déroulé durant la période estivale et je n’ai donc pas pu
rencontrer beaucoup d’étudiants étrangers, c’est un peu dommage. Je me suis rendue à l’université
peu après mon arrivée en avril mais la plupart des activités étaient déjà terminées.
La vie en collocation est un moyen de s’enrichir encore plus, bien sur tout dépend sur qui l’on
tombe, je peux dire que j’ai eu de la chance. J’ai beaucoup parlé avec mes colocataires et ils
resteront de bons amis. Le fait qu’il y ait eu deux autres stagiaires et que je n’étais pas toute seule à
l’entreprise aide à s’intégrer très vite et faire des sorties.
Je n’ai pas réellement rencontré de difficultés durant mon séjour, la période entre le moment où
j’avais trouvé mon stage (début mars) et le moment où je suis arrivée (mi-avril) a été assez court et
je n’avais pas forcément préparé à l’avance mon arrivée. Mais cela ne s’est pas révélé comme étant
un problème. Quelques difficultés de compréhension au début car l’accent des irlandais est
relativement différent de l’Angleterre par exemple. Mais quand on est dans le bain on s’intègre très
vite.
Le stage a été très formateur et enrichissant, j’ai pu échanger avec des prestataires en Irlande et en
Ecosse, mon niveau en anglais s’est donc amélioré. C’est très intéressant de faire une formation
assez longue. J’ai pu découvrir le domaine du Tour Operating qui me paraissait intéressant. Ce stage
a pu m’aider à me forger une idée sur ma vie professionnelle future et être plus à l’aise en anglais
qui est une langue essentielle dans le monde du tourisme.
Après avoir passé un an en Espagne, je voulais avoir une expérience dans un pays anglophone, chose
faite! Rien que du positif.
•
Encadrement
Je n’ai pas eu besoin d’un encadrement spécial. Je suis partie sur une période relativement courte, 5
mois, c’est relativement différent que de passer une année d’étude dans une université.
Le stage est quelque chose de beaucoup plus professionnel.
Au niveau universitaire, il ne faut ne pas oublier de faire les démarches administratives car personne
n’est là pour ne nous le rappeler Il ne faut pas oublier d’envoyer les papiers nécessaires pour
recevoir les bourses.
J’ai été en contact avec ma tutrice de stage à l’Université pour l’élaboration de mon mémoire, mais
les échanges se faisaient via email.
Avant d’arriver à Sligo, j’avais eu quelques contacts de français qui y vivaient depuis un certain
temps. Je ne les connaissais pas, c’était des amis d’amis, c’est fou ce que le monde est petit! Ils
m'ont donné quelques conseils avant mon arrivée mais une fois sur place nous n’avons pas trouvé
l’occasion de nous rencontrer.
•
Informations supplémentaires
Le fait de savoir à l’avance où partir peut permettre d’acheter des billets d’avion moins chers par
exemple.
L’Irlande ne fait pas partie de l’espace Schengen, pour se rendre dans ce pays les personnes ne
possédant pas une carte d’identité européenne doivent se procurer un visa auprès de l’ambassade
d’Irlande à Paris.
Chaque expérience est différente et il est difficile de dire quoi faire aux futurs étudiants Erasmus ou
stagiaires. Je n’ai pas rencontré de réels problèmes, mais il faut aimer se débrouiller et découvrir
par soi-même. J’espère avoir apporté quelques conseils dans ce rapport, en espérant que ces
informations puissent servir à quelqu’un faisant une mobilité en Irlande.