Radar automatique : la preuve du Bug au Tribunal. - Next-up

Transcription

Radar automatique : la preuve du Bug au Tribunal. - Next-up
www.next-up.org/news/restricted/radars.html
L’Aixam Grossline orange de Bernadette face au radar automatique fixe de deuxième génération situé sur la D 104 à Chabrillan
Radar automatique : la preuve du Bug au Tribunal.
NEXT-UP ORGANISATION 28 11 2012
L’acronyme RADAR signifiant Radio Detection And Ranging, étant la détection de la présence physique de
masse avec ou sans télémétrie par effet doppler (calcul temps réflexion) d’ondes électromagnétiques en GHz.
- Le matin du 25 février 2012 Bernadette Moulin se rendait à son travail l’accélérateur appuyé à fond (pied au
plancher) et à 6h58, seule en pleine campagne, très surprise, elle s’est faite flasher par le radar automatique de
Chabrillan (Drôme).
A son grand étonnement elle reçut quelques jours plus tard dans sa boite aux lettres une amende pour excès de
vitesse à 99 km/h (retenue pour 94 km/h).
Mais elle prit cette contravention avec le sourire car Bernadette conduit une voiturette sans permis de marque
Aixam Grossline dont la vitesse maxi ne peut dépasser les 45 Km !
Sur le site du constructeur il est possible de prendre connaissance des caractéristiques techniques de la dite
voiturette : 2 cylindres en ligne de 400 cm³ de cylindrée au total, dont la puissance administrative est de … 1CV.
En ce qui concerne la vitesse, celle-ci est de 45 km maxi, néanmoins le constructeur reconnait qu’avec un
moteur de deux ans bien rodé qui s’est "libéré", en descente il est possible d’atteindre la vitesse maxi de 60
km/h et pas plus. Pourquoi pas plus ? Simplement parce que le moteur est dit de type totalement encapsulé,
donc ne peut techniquement ni être modifié (boosté), ni en fonction des caractéristiques des circuits
d’admission, échappement, etc … fournir sur un route horizontale un couple qui générerait une vitesse
supérieure à 45 km/m, d’ailleurs tous les tests et les contrôles le prouvent.
Bernadette crut naïvement qu’en se rendant à la gendarmerie et à la police nationale de Valence ainsi que
l’envoi de plusieurs lettres recommandées avec accusés de réception, que l’affaire allait être classée sans suite,
mais cela ne fut pas le cas. Pire sur la photo prise par la caméra du radar où est affichée la vitesse de 99 km/h
elle se reconnaît très bien au volant de sa voiturette !
Pour prouver sa bonne foi Bernadette a même proposé sans succès aux policiers d’essayer son "bolide".
Malgré toutes ses explications "l’apothéose" de cette histoire va se finaliser en première instance par devant le
Tribunal de Police de Valence car un huissier vient de frapper à la porte de Bernadette pour lui remettre une
convocation pour le 8 Janvier 2013.
Face à l’évidence, il ressort un grave problème qui dépasse Bernadette et sa voiturette qui s’est fait bel et bien
fait flasher à 99 km/h par le radar automatique fixe de deuxième génération (période d’installation de 2004 à
2006) situé sur la départementale 104 à Chabrillan : en effet face aux réalités qui ne peuvent être contestées,
il y a eu forcément un bug du système électronique du radar ou du calculateur (interférence ou autre dans la
bande de fréquence 24 GHz).
Physiquement, ces cabines radars comportent 3 fenêtres (Flash, Radar et caméra numérique dont les données
sont transmises directement par modem au centre de traitement).
Dans le cas de la voiturette de Bernadette, le bug saute aux yeux car il est tellement évident qu’il ne peut être
nié, mais dans le cas d’un véhicule avec permis, ce qui représente plus de 99,99 % du parc automobile français
cela ne peut être évident et surtout la force de la preuve est quasiment impossible à prouver de la part du
conducteur.
En conséquence la décision du Tribunal sera très intéressante et d’une grande portée (jurisprudence)
notamment sur le fond.
A suivre …

Documents pareils