les fetes de la victoire

Transcription

les fetes de la victoire
jr.a m
i *—T—*gg~!
fCHERBOyRGrÉÇLAIR«
¥ reoolt les Sernlèrei dépêche!
Dix-neuvième Année. — N' 10.376.
D E L'AGENCE HAVAS
L
A 8 HEURES OU MATIN
QHPPIIiï'
««. Roi a*ms<K»'
uiil-U- J«- •
NOS TÉLÉGRAMMES sans incident au milieu d'une ferveur patriotique sans exemple dans
l'histoire du Monde.
P a s d'accidents à déplorer
La préfecture de police fait connaître qu'il n'y a eu aucun incident
ni accident à déplorer. Seules quelques femmes se sont trouvées mal.
Les Fêtes de la Victoire se sont Les Anciens Combattants
déroulées dans la capitale au milieu
de 1870
• d'une foule enthousiaste qui n'a
Certaines
Ligues des Anciens
,oessô un seul instant d'acclamer
Combattants de 1870 avaient ob, .tous les héros.
La journée, maintenant histori- tenu l'autorisation de se placer sur
que du M juillet 1919, restera gra- le terre-plein do la place de la Conr véo dans le souvenir de ceux qui corde. Arrivés à 9 heures du soir,
: çnt assisté à ce magnifique défilé les membres do ces Ligues ont
passé la nuit sur un tabouret, pour
: des soldais de la Grande Guerre.
pouvoir saluer leurs camarades.
'•
x
Les maréchaux les saluèrent lout
particulièrement.
W
L arrivée
< ides personnages officiels U n e lettre de M. Poincaré
à M. Clemenceau
A 7 heures du malin, Tétat-maïor du maréchal Foch se rassemble _ A. l'issue du défilé des armées ala la Porte Maillot. Le Conseil Muni- liées, M. Poincaré a adressé la let: cipal souhailo la bienvenue aux tre suivante à M. Clemenceau :
maréchaux Joffre et Foch.
Mon cher Président,
A S heures, le président PoinPendant 47 ans, la France a gardé
caré arrive à la place de l'Etoile,
acclamé. 11 est reçu par M. Clemen- le cruel souvenir de la journée siceau, les maréchaux .ToJÏ'rc et Foch, nistre où les troupes allemandes
arrivés à TE toile en voiture, les avaient descendu les Champs-Elyprésidents de la Chambre et du tfé- sées et avaient ainsi fait sentir à
nal. La musique sonne « Aux Paris l'humiliation dj la défaite.
champs » et joue la Marseillaise.
Pendant 47 ans, sur !a place de
Le président Poincaré prend la Concorde, la statu J de Strasbourg
place dans la tribune où se trouvent resta voilée de crêpes.
MM. Loubet et Fallières, des dépuDans la limpidité du matin rayontés, revêtus de leurs insignes ; le nant viennent d'être à jamais effacorps diplomatique et la délégation cées les traces ds ce passé douloud'Alsace-Lorrainc sont dans d'au- reux. Les chaînes de l'Arc de
îres tribunes. L'entassement est Triomphe sont tombées pour livrer
inimaginable ; les euricux s'entas- passage aux armées victorieuses.
sent dans l'avenue de la GrandeParis se sent en fête pour receAnnée cl les Champs-Elysées.
voir nos soldats.
Les maréchaux Foch et Jofi're
L'Alsace et la Lorraine sont acregagnent la Porte Maillot pour se courues elles-mêmes pour les acmettre à la tête des troupes.
clamer joyeusement.
Pendant ce temps, mille mutilés'
Tous, hélas ! n'étaient pas là !
passent sous l'Are de Triomphe,
Les meilleurs artisans de nos
musique en (ête. Des femmes leur succès sont ceux qui n'en connurent
envoient des baisers, d'autres pleu- pas l'aboutissement glorieux et vers
rent. M. Poincaré, debout, s'incline qui montèrent cette nuit, pendant
sur leur passage.
ia veillée des armées, les regrets et
la reconnaissance de tout un peuLe défilé
pie. C'est à eux surtout que nous
A y h. 30, la sonnerie des clai- devons ces grandes heures lumirons du l'escadron des gardes ré- neuses.
La Nation l'a compris et a pieupublicains retentit. A 10 moires
derrière, les maréchaux Foch et sement associé les morts à l'apoJoftre. munies sur de magnifiques théose des vivants.
Elle a réuni dans des ovations
chevaux, côte à côte ; ils portent
enthousiastes Tes braves qui sont
leur bâton de maréchal.
L'élat-inajor suit quelques mè- revenus de la guerre, les infirmes
ou mutilés et ceux que les projectitres derrière.
les épargnèrent, les divisions franUn frémissement parcourt la çaises
et les détachements alliés,
foule en délire.
nos contingents coloniaux et nos
Les maréchaux saU'Oiit la foule forces
métropolitaines de l'armée
et approchent de l'Arc de Triomde terre et de l'armée de mer, les
phe.
drapeaux d'infanterie et les étenUn canon loinlnin se fait enten- dards
de cavalerie, d'artillerie,
dre. Joffre et Foch passent alors
^ sous l'Arc de Triomphe. Au milieu d'aviation et les chars d'assaut.
Elle a confondu dans «ses vivats
•l'une clameur émouvante, les deux
vainqueurs apparaissent au haut des les trois illustres maréchaux de
Champs-Elysées. Ils s'inclinent de- France et les vaillants chefs qui
commandèrent sous leurs ordres,
vant le cénotaphe.
les magnifiques poilus qui étaient
M. Poincaré, les députés et séna- plus
impassibles encore l'an derteurs dans les tribunes se lèvent nier sous
la pluie et les obus qu'autous ; des fusées éclatent en haut
jourd'hui sous ia pluie des fleurs.
du monument.
Entre les défenseurs du Droit, la
Les personnalités
officielles
assistent au
défilé tête mie. conscience populaire ne fit pas de
M. Poincaré salue les drapeaux d'un distinction. Elie sait qu'ii fallut Io
concours de tous les dévouements
geslc large.
qroupés
autour du gouvernement de
Les délégalions des (roupes al- la République
et des gouverneliées sont acclamées.
alliés pour écarter le plus reLes généraux Douglas Ifaig et ments
péri! dont ait été menacée
1 ershins sont chaleureusement ap- doutable
la Liberté.
plaudis.
La France aura droit à être éterArrive enfin le maréchal Pétain à
nellement ftère de ia part qu'elle
Ja lete do ses glorieux soldats.
prit dans cette querre universelle.
L'enthousiasme devient fréné- Ses
armées restèrent sur la brèche
tique.
début jusqu'à la fin des hostiliA la tête de leur armée se succè- au
tés. Elles tinrent le front le plus
dent les généraux de Gaslelnau. vaste,
le plus exposé ; elles eurent
Gouraud, Mangin, Fayolle. Les acclamations ne cessent qu'avec le en face d'elles les ennemis les plus
puissants, les mieux organisés ; eldéfile.
les accomplirent les efforts les plus
prodigieux ; elles subirent les perLa dislocation du cortège tes
les plus effroyables.
Les maréchaux arrivent à
Par elles, la France a mérité de10 h. 15 place de la République.
vant le Monde affranchi que sa Fête
Les troupes défilent devant eux Nationale fût désormais un jour de
*X les drapeaux s'inclinent en pas- gloire pour toute l'Humanité.
sant.
Puisque j'ai, en cette minute diCommence alors la dislocation. vine, l'incomparable honneur de
La cérémonie s'achève à 12 h. 15. porter au nom de la Patrie, laissezLe défilé admirable s'est déroulé 'moi vous prier, mon chw président,
LES FETES
DE LA VICTOIRE
de transmettre aux armées françaises l'expression passionnée de ma
gratitude et de mon admiration.
Croyez, cher président, à mes
sentiments dévoués. POINCARÉ.
La foule manifeste
s o n enthousiasme
L'après-midi, malgré le ciel gris
et quelques averses, une foule
énorme a circulé dans Paris. Des
bals avaient élé organisés aux carrefours et ,ils rassemblèrent une
foule do danseurs.
Des chœurs s'improvisèrent autour des chanteurs. On chante surlout lafifia-Jston.La circulation des
voitures est presque impossible à
partir de 13 heures.
Le cénoMphe est replacé snus
l'^re de Tdompte. La foule défile
pour l'admirer.
Sur les boulevards extérieurs, la
fêle foraine obtient un gitf«ë succès.
Des représentations gratuites
sont données dans les théâtres nationaux et les autres grands
théâtres.
Des concerts sont donnés dans
les hôpitaux.
Une kermesse. 1res réussie, a
Heu dans le jardin des Tuileries,
avec le concours d'artistes divers
des théâtres parisiens.
Les réjouissances populaires, les
bals, les illuminations, les feux
d'artifice attirèrent toute la soirée
de nombreux curieux.
L'événement de la soirée a été. la
sortie d'une girandole lumineuse
provenant de Florence, qui offrit un
speclacle inconnu à Paris, avec
25.000 lumières. 1C0 grands portiques qui ornent les portraits des
chefs d'Etats et des chefs de gouvernement, des grands clnls des
Alliés et des inscriptions *anp!lant
les grandes batailles do la guerre,
évoquant les villes martyres, glorifiant les nations alliées et amies.
La. girandole a quitté le GrandPalais et a parcouru la rue de Rivoli, la cité et la rive gauche au milieu d'un enthousiasme général.
E n province
Les Fêtes de la Victoire ont été
célébrées avec un enthousiasme
extraordinaire dans toutes les villes
de Franco par des revues, des discours, des illumir-ations. Lesruçs
étaient pavoisées et des feux d'arli- (
lice ont été tirés. On signale également des l'êtes à Bruxelles, à Anvers, à Madrid et à Lisbonne, e t c . .
FÉLICITATIONS ADRESSÉES
au PRÉSIDENT de la RÉPUBLIQUE
M. Poincaré a reçu des rois de
Belgique cl c}c Grèce, des majres
d'Alsace-Lorraine des télégrammes
de félicitations à l'occasion de la
fêle nationale de la victoire.
•-
• »
FÉLICITATIONS
AU MARÉCHAL PÉTAIN
M. Clemenceau a transmis an
maréchal Pélain la leltre de félicitations de M. Poincaré.
11 ajoute qu'il s'associe aux sentiments du chef de l'Etat.
Il y joint son salut et son admiration patriotique do l'armée française, grande par ses chefs et ses
soldats auxquels Paris et la France
accourue firent un accueil triomphal.
Il n'y a pas dans l'histoire de
plus beau moment pour noire patrie.
M. Clemenceau conclut: « Voici
dès demain le retour aux labeurs
de la vie nationale. Tant d'héroïque
dévouement ne doit nas être perdu.
De la victoire de la guerre, reste
à faire la victoire de la paix.
La France compte sur ses soldats
citoyens.
FÉLICITATIONS
AU MARÉCHAL
FOCH
LES INCIDENTS
DE LA MER NOIRE
OKÇRSOIIÎÎO
De Paris, 9 heures matin
--'••'•
»
•
'
— —
LA NUIT 0014 JUILLET
M. Clemenceau adresse d'autre
part la lettré suivante au maréchal
Foch :
Cher Maréchal,
J'ai l'honneur de vous prier fie
transmettre aux commandants des
(•(ffiMngenfs alliés qui. ce matin, en
tète de l'armée française, défilèrent
sous vos ordres avec leurs glorieux
drapeaux et étendards, les félicitations du gouvernement do la. République.
Avec Paris, foule la France fil
fête aux grands alliés fièrement représentés par d'adinirabJ.Q5..çomp.agnons de la victoire.
•
Le conseil de guerre marilime de
Toulon a jugé trois matelots pourcontrariés pa?
suivis à la suite des incidents surve- la Momentanément
pluie, vers minuit, les bals et
nus abord des navires de la mer cortèges
reprirent de plus belle,
Noire.
pour
se
prolonger au milieu de
Le matelot sans .spécialité Léo- l'eniheusiasme
jusqu'aux prsmièpold R.... du cujrassé Bretagne, res
heures du jour.
prévenu d'outrages par paroles en5 hsures du matin. — De nomvers un gendarme dans l'exercice breux
circulent encore
de ses fonctions, a élé condamné dans lescortèges
différentes
artères; les uns
à cinquante francs d'amende avec à pied, les autre 8n
voiture, au
sursis.
chant de la Rrîarseilîasse.
Le matelot Eugène T..., du cuirassé Bretagne, pour le même délit
aggravé de voies de fait sur le
gendarme a été condamne à un
l a fête do la victoire fut célémois d'emprisonnement et cinquan- brés avec la mémo alléarar-se à
te francs d'amende.
Lyon où un immense cortège comLES DRAPEAUX
prenant les représentants de toutes
les opinions, de toutes les convicDU DIXIÈME CORPS D'ARMÉE
tions alla déposer des f ieurs et dea
LE CONGRÈS SOCIALISTE
palmes au pied <lu monument deg
PRÉSENTÉS A LA FOULE
CONTRE LA RATIFICATION
morts pour ia pstrie.
Une émouvante cérémonie eut
A U')\oi\. une grandiose msrsifesDU TRAITÉ DE PAIX
pour cadre la maison du 10e arrontatien eut lieu à la Bourse du Comdissement de Paris.
Le Congrès national socialiste a merce qui était transformée on muM. Ch. Vie', adjoint au maire,
continué
l'examen du traité de paix. sée des mer-ts de !a grande çuerre.
avait demandé aux chefs de corps
A Teuton, la pcpùiaUion enVièro
M.
Inglicls,
député du Nord, rapdont les drapeaux sont gardés à la
défils devant le cénotapïva élevé
pelle
la
misère
des
populations
enmairie, {''autorisation do les faire
sur la place publique.
présenter à la foule du haut du bal- vahies et demande aux socialistes
Les Bordelais assistèrent au déd'y réfléchir avant de voler contre
con,
filé d&s drapeaux de 1870.
le
Irailé.
• Comme on s'e-n doute, les chefs
Partout, des revues sr.iîltaïres
M. Albert Thomas parle en fade. corps accordèrent au maire l'auprevoquèrent l'cxptosicn du plus
torisation demandée. A huit heu- veur de la ratification du traité, pur patriotisme.
res du soir devant une foule enthou- (puis le Congrès par 1420 voix consiaste accourue au son des clairons, tre 51 et 114 abstentions, plus 387
au bruit dés tambours, battant aux voix qui refusent de participer au
champs, les iporle-drapeaux pa- vole se prononce contre la ratificaDe V*. Homme Libre » : Lorsque
raissaient au balcon ci inclinaient tion du tr&ilé de puix.
le défilé terminé, le dernier neioAprès
le
vote
refusant
ia
ratificavers la foule les insignes glorieux.
ton de cavalerie qui fermait la
Prenant la parole, M. Cb. V.cil, en tion, le Congrès discute diverses marche des régiments sifflotait auune vibrante allocution, saluait les motions.
dessus des derniers étsnd^rds, la
La motion Rcnaudel demandant fouie immense s'élança dans les
drapeaux et les acclamations monlecture
à
la
tribune
de
la
Chambre
taient vers le balcon, enthousiastes,
Champs-Elysées et fit coriks à ta
des considérants expliquant le re- voitîire du président do la Repumtermïnables.
fus obtient 437 voix.
oîîqua. Elle enserra celle d2 BT.
La motion Sevcrac, acceptant les Clemenceau, tentant d'ouvrir les
considérants Rcnaudel. niais cn- portières, interdisant au ciiD.i.Tour
L'EUROPE EN DANGER
. joignant aux élus d'avoir à voter d'ai'anccp au point que l'on dut
M. Darwin, P. Kingskey, éminent ! contre la ratification obtient 3GD
placer sur chaçue marche^ed de
jurisconsulte et président de la i voix.
l'automobile uri poilu cncabUî de
Kew York Life Insurance Company,
La. motion Renoult comportant !n défendre contre un enthousiasme
s'est exprimé comme il suit dans refus pur et simple de ratifier le délirent,
!a personne du jn-érdenî
un discours à Vermout University: : traité obtient 960 voix.
du Conseil.
La motion de la Fédération du
« L'Amérique seule peut sauver
r
l'Europe ; clic doi i le faire non pas Rhône excluant du parti les dépupar altruisme mais ipour se sauver tés qui voteront la ratification obDEHS un nouvel a.'jpel aux traelle-même. Il nous faut aider l'Eu- tient 153 voix.
La motion portant l'adhésion à la vailleurs ce France, la C. il, T. inrope à s'aider elle-même; i! nous
faut aider ses peuples ù se mettre troisième internationale, csllè de vite les camarades de tc-^isr; les
des usines et ôcs ruines
au travail. Présentement ils ne Ira- î Lénine, communisme intégral, ob- industries
de
la
terre
et do !a msr, dss r'-'qai
lient
24
voix.
vitillent pas. cl. ce qui est "surtout
sins
et
des
bureaux à a=niifluer
inquiètent ils ne veulent pas travaildécisions et de chômer 24 heuler. L'Europe est affamée et le de- LES DÉPUTÉS S ALLOUERAIENT ses
res le 2! juillet.^
viendra probablement davantage.
Poussés par la faim, les hommes re40.000 FRANCS
tournent à l'Etat sauvage. Le danCe n'est encore qu'un bruit, mais
L«s matinées gratuits: ont obtenu leui*
ger présent o'es! l'effondrement to- il prend consistance. — II s'agit de succès
habitue! darv: les th-iitrDs suivan»
tal de l'édifice social européen. porter à 40.000 francs l'indemnité lionnes, et sur ies soèn»s psFi'siiîioi'cs de
ia
capitale.
Rien fou qui croit que cetie calas- des députés. Le motif indiqué est la
A J'Opëra-Comlqu;, a. c:.;non:cau,
irophe nous laisserait indemnes. » vie chère. •
venu à l'ImproWste, R été l'objet ^'ovations
•• LE u jUîLLËf mmmi
-
PÔPMÏË DE M, CLEMENCEAU
LECHeiGEÏ21J^ -T
GLÊMEœiH L W E B l « i fE
MAXSfKSLiePÎ 34ARBE8
AMBASSADEUR .A WASHIN3T04
Une dépêche de Hambourg au
PoRiiksn annonce que Maximilien
Kardén serait pressenti pour occuper le poste d'ambassadeur d'Allemagne à Washington.
LETTRE A E S / e L S f ê î t ^ ^ y
Le Populaire publie une leltre de
P.elakun f d r e s s a M. Clemenceau,
lui rappelant la promesse que les
troupes roumaines s;e retireraient
derrière la nouvelle frontière si Ui
troupes magyares évacuaient le
territoire adjugé aux Tehéco-Slovaqués.
Belakun déclare qu'il a tenu sa
l'-'oiiiesse et demande à ia ConféL'ALLEMAGNE VGVii.JUT JUGER rence de la paix d'assurer l'évacuaLES HOMMES D'ETAT ALLIÉS tion des territoires au-delà de Tisza
Le Vomarts rappelle aux pan- parles Roumains.
Belakun fait observer que l'argermanistes, qui poussent les hauts
cris à l'idée oue Guillaume II pour- mée rouge a dû repousser les atrait être jugé par l'Entente, que taques des Roumains auxquels il
dans les conditions de Daix qu'eux- reproche également des massacres
mêmes avaient préparées en 1917, d'ouvriers.
le jugement par un tribunal alleIl demande enfin à M. Olemonmand d'une série d'homes d'Etat ; rean de renn"- '-r à la Roumanie
de l'Entente était préyu. i l'ordre d'autrefois.
LES PORTES A CiDRE
Vire* — Les distilleries continuent ù fonctionner. Les pommes
subissent un cours assez élevé: elles sont actuellement traitées entre.
•130 francs et 180 francs les 1.000
kilos.
Coutances. On parle ici de 1 a,
5 francs la barattée ou demi-heclolilre. Une question empêche L?
marchés de se conclure; la distillation sera-t-elle continue?
Avranches. — En ce qui concerne les pommes, on cite quelques
marchés à terme de 4 à 5 francs Io
demi-hectolitre. On croit à une
baisse à 3 francs dès qu'il sera traité sérieusement.
DOÎ'SLSEERIT DE LA VOIE
AROE^TAN-GRAWVILLE
On travaille actuellement avec
la plus grande activité à la réfection do la. double voie d'Argentan
à Granville. Des rails de 16 m. 50
à 18 mètres, de provenance américaine, vont remplacer les vieux et
courts rails qui étaient en service.
Il en résultera une amélioration
sensible. Il ne faut pas compter,
toutefois, eue la réfeefion de cette
r''irbie VOH: puisse ê'.re mise en service avant quelques mois.
enthousiastes. Ort jo1.'.-:::. u:i \rj-yz trbnîphîl dont !cs auieurî avai:r.t •::;.; c-::r:rr:o
thèma un certain ncmbi1; lis phrases lits
(JI=coui's de Kl. CiâmencfiSL*.
On a en la prircuur, à l'Qd$cn, d'un acte
en vars Inidii: Le H. !:.•:• lie h .'I.ir:-::;iiaise,
de noit'3 cenfréro C:i;;'!ss P',3?st\ï.r\, aiil,
dans la maison mi-na ci: f';'. crois la
IHarsciliaise, à Strîsi:o'jrg, ci 17S?, l'a ;'3lt
cliar.tsr au Jat.r de IJ rentrée tricmehanto
d'ftî:-?.cioii8 fidilîs. Tout e?'.l 33 pMso «lovant
le portrait de Rcuost do !'!r-!3 i;ui :"anim'j
pej!' chanter la joie d3s ftisao!ens-l,o.-ra!ns
dr. la Pairie roîreuïce.
Le publie pris aux entraides par c&Ma
heureuse évocation, a répâté en ch^jp,
debout et frémissant, la refrain: 1 Allons
c;-.fr.nis de la Patrie t. Ce fat très impressionnant.
OECL/îRàEON m F i l !
Un des soldats décorés <!.• Ii Légion
d'honneur, InUté au dîna.' tfs l'Eiysào, hier
soir, a déclaré au 0 Uulit w:> '1 • : Go fui
très beau; mais si la délicatesse dts nuts
et la richesse du décor ncut or.t Cirtcs plu,
c'est l'hommage renau à tous nc-c c h a r a des par l'invitation do quelques-uns qui
noi's a le plus louché. Meus n'étions pas
au bout de ia tabla; ma:s à la place d'honneur méritée par les millions de dévouements anonymes à qui e3t due la Victoire
et les paroles qui nous furent adressées par
le Président de la République. Dts maréchaux et des généraux que nous avons eus
à notre tète, nous ont confirmé cette Impression do ca matin: « C'est ls Francs
toute entière, sans distinction do classe, ni
de parti, qui fête aujourd'hui ta victoire >.
Et comme on lui demandait son nom, le
soldat légionnaire répondit: c BSals non, et
n'est paa mol qui étals Invité, c'était un
poilu 1.

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