rapport 2012 - Commission de la sécurité des consommateurs
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rapport 2012 - Commission de la sécurité des consommateurs
[ LA COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 1 2012 Rapport de 16/01/2014 13:42:34 « En application de la loi du 11 mars 1957 (art. 41) et du Code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992, complétés par la loi du 3 janvier 1995, toute reproduction partielle ou totale à usage collectif de la présente publication est strictement interdite sans autorisation expresse de l’éditeur. Il est rappelé à cet égard que l’usage abusif et collectif de la photocopie met en danger l’équilibre économique des circuits du livre. » © Direction de l’information légale et administrative, Paris, 2014 ISBN : 978-2-11-009562-6 (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 2 16/01/2014 13:42:34 (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 3 [ 2012 XXVIIIe Rapport de la Commission de la sécurité des consommateurs au Président de la République et au parlement 16/01/2014 13:42:34 (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 4 16/01/2014 13:42:34 Sommaire 7PRÉFACE 11PARTIE [ 1 BILAN D’ACTIVITÉ 13 21 25 31 [A] Analyse statistique des requêtes [B] Organisation et moyens [C] Communication et information du consommateur [D] Relations internationales 33PARTIE [ 2 AVIS RENDUS EN 2012 34 36 39 41 Avis relatif aux risques de brûlures par contact avec des radiateurs électriques et des appareils de chauffage domestiques Avis relatif à la sécurité des tables à repasser Avis relatif aux bulles gonflables et autres structures gonflables mobiles sur terre ou en milieu aquatique Avis relatif à la sécurité des porte-vélos 43PARTIE [ 3 RAPPORT DU COMMISSAIRE DU GOUVERNEMENT 45 49 [A] Bilan synthétique du suivi des avis en 2012 [B] Suivi apporté par le commissaire du gouvernement aux avis de la CSC 99PARTIE [ 4 ANNEXES 101 125 Liste des avis rendus depuis 1985 Liste des sigles CD-Rom joint au rapport Texte intégral des avis rendus en 2012 Textes de référence PRÉFACE (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 5 5 16/01/2014 13:42:34 (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 6 16/01/2014 13:42:34 Préface Alors que devait s’ouvrir, à l’orée 2010, une période pleine de promesses pour la Commission de la sécurité des consommateurs (CSC), cette dernière se trouve aujourd’hui, en 2013, dans une situation de quasi blocage matériel, financier et, oserais-je le dire, moral. Bien loin des espoirs suscités par le rapprochement de la CSC avec l’Institut national de la Consommation (INC) - dont les modalités sont détaillées par le décret no 2010 - 1221 du 18 octobre 2010 - cette réforme est aujourd’hui totalement en panne. Malgré des démarches renouvelées, souvent menées conjointement avec la direction de l’Institut, la réforme entérinant le rapprochement de la CSC avec l’INC ne constitue manifestement pas un sujet de préoccupation ni pour les cabinets successifs ni pour la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) ni pour le Secrétariat général du ministère des Finances. Situation ubuesque – et totalement illégale – la gestion du budget de la Commission et de ses actions de communication est ainsi assurée par l’INC depuis le 1er janvier 2011, cependant que les agents de la CSC sont toujours rémunérés par le ministère des Finances, qui continue d’ailleurs à les héberger et à administrer leur déroulement de carrière. Le fonctionnement de la Commission s’en trouve presque totalement bloqué : dans l’impossibilité de recruter, la CSC doit équilibrer au mieux la charge de travail pesant sur les agents toujours en poste, ce qui, tant pour des raisons humaines que matérielles, est devenu extrêmement difficile. Alors que la Commission comptait quinze postes mis à sa disposition par le ministère des Finances, la directrice générale de la DGCCRF s’était engagée, devant le conseil d’administration de l’INC, au transfert de dix postes à l’Institut pour permettre à la CSC d’accomplir ses missions (émettre des avis sur les produits et services dangereux, informer les consommateurs, rechercher et recenser toute information relative aux accidents de la vie courante). Puis, officieusement, a été avancé le chiffre de huit postes, voire même de six, sur lesquels les mêmes rumeurs semblent être revenues pour, semble-t-il, aboutir à 8. Comment peuton imaginer qu’une réforme se construise valablement dans une telle opacité ? Entre l’aberration qui consiste à mettre quatre ans pour ne pas achever une réforme somme toute modeste, les reniements successifs des engagements pris, les atermoiements, alors même qu’un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) – à ce jour non rendu public – aborde ces questions, il ne faudrait pas que certains puissent interpréter cette conjonction de signes négatifs comme la volonté de tuer l’un des principaux garants – toujours courageux, parfois dérangeant, souvent critique, y compris à l’égard des autorités de surveillance du marché et donc de Préface (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 7 7 16/01/2014 13:42:34 la DGCCRF – de la sécurité des consommateurs. En période de crise économique, cependant que nos concitoyens se tournent par nécessité vers des produits moins onéreux, ceci serait un très mauvais signe. Laisser dépérir une entité comme la CSC, alors que nos institutions doivent être renforcées, constituerait en effet un signal contraire qui pourrait dénaturer, à l’heure de l’action de groupe, le message d’ensemble. Faisons une dernière fois le pari que, lorsque ces pages paraîtront, la Commission aura de nouveau les moyens de fonctionner, que le rapprochement avec l’INC sera achevé, et que ces quatre années seront à verser au débit d’une sociologie administrative qui a connu des pages plus glorieuses. Dans un tel contexte, il n’a pas été possible à la Commission de rendre, au cours de cette année 2012, plus de quatre avis, dont les conclusions ont malgré tout été largement reprises par la presse, signe que les recommandations émises par la CSC sont toujours très attendues, tant par les médias que par les consommateurs. Ainsi, dans un avis relatif aux risques de brûlures par contact avec des appareils de chauffage domestique (mars 2012), qui concerne en particulier les appareils dont la fonction de chauffe est secondaire ou masquée (sèche-serviettes chromés ou miroirs chauffants), la Commission recommande de mieux concilier chaleur et sécurité pour réduire les risques de brûlures induits par le contact avec ces appareils. La CSC invite ainsi les consommateurs à privilégier l’achat de produits dont les surfaces accessibles ne présentent pas de risques de brûlures et, dans le cas contraire, à les équiper de grilles de protection. L’analyse de la réglementation et des normes en vigueur mettant par ailleurs en évidence d’importantes failles de sécurité, la Commission demande aux pouvoirs publics d’imposer un marquage à la fois visible, lisible et indélébile indiquant la température maximale que les parois de l’appareil peuvent atteindre. Elle souligne enfin le rôle essentiel des distributeurs et des installateurs, à qui il revient d’informer les consommateurs sur les risques de brûlure liés à l’utilisation des radiateurs. En avril 2012, la Commission a rendu un avis sur la sécurité des tables à repasser qui met en évidence leur instabilité, des problèmes de conception ou de dysfonctionnement du mécanisme de fixation du plateau, ou encore le poids trop lourd de la centrale vapeur posée sur le plateau au regard de celui que ce dernier peut supporter. En effet, si les fabricants sont tenus de vérifier la stabilité des tables, leur résistance aux charges et leurs finitions avant la mise sur le marché, ils n’ont aujourd’hui pas l’obligation de tester la fiabilité des systèmes de réglage en hauteur et de (dé) verrouillage. La Commission insiste donc sur la nécessité d’effectuer les indispensables contrôles afin que la sécurité de ces équipements soit vérifiée, et d’engager des travaux de normalisation pour fixer des obligations de sécurité, notamment sur l’efficacité des systèmes de réglage. Enfin, la CSC invite les distributeurs et les importateurs à imposer à leurs 8 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 8 16/01/2014 13:42:34 fournisseurs des cahiers des charges plus stricts et rappelle aux fabricants qu’ils doivent joindre au produit une notice d’utilisation. Soucieuse de varier son champ d’investigation et d’adapter ses travaux aux nouvelles tendances de consommation, la Commission s’est également intéressée à la sécurité des bulles géantes gonflables dans lesquelles une ou plusieurs personnes peuvent se glisser, et qui permettent d’avancer sur l’eau ou sur terre (avis relatif aux bulles gonflables et autres structures gonflables mobiles sur terre ou en milieu aquatique, juillet 2012). L’enquête de terrain ayant mis en évidence de graves lacunes, notamment en matière de consignes de sécurité, la CSC a demandé aux pouvoirs publics de vérifier que les utilisateurs sont correctement informés des risques inhérents à l’utilisation de ces produits, et a souligné le rôle central des exploitants, lesquels doivent former leurs personnels aux consignes de sécurité et veiller à la propreté des bulles. Dans son avis, la Commission insiste, par ailleurs, sur la nécessité de créer une norme spécifique aux structures gonflables mobiles réservées à un usage terrestre, tout en déconseillant l’utilisation des water balls supposées être destinées à un usage aquatique et qui comportent un habitacle fermé et étanche à l’air. Enfin, dans un avis relatif à la sécurité des porte-vélos (octobre 2012), la CSC, constatant de graves manquements (faible résistance statique et/ ou dynamique) sur les dix produits qu’elle avait fait tester, a demandé le retrait de certains nommément cités, ainsi que de tout porte-vélos identique conçu par les mêmes fabricants et distribué sous d’autres appellations commerciales. Les résultats des tests l’ont également conduite à plaider pour une amélioration des normes en vigueur et à une réactivation des travaux de normalisation européenne. Enfin, la CSC invite les fabricants à privilégier la conception de produits « prêts à monter » ou « prêts à l’emploi » afin de simplifier le montage des dispositifs et de limiter les risques d’erreur d’installation ou de fixation. Si les motifs de satisfaction ont été rares durant l’année 2012, il en est un qui, malgré tout, retiendra sans doute l’attention du lecteur : la participation toujours plus active de la Commission à des projets d’envergure internationale particulièrement fructueux. Outre sa présence régulière aux réunions organisées par l’Alliance pour la sécurité de l’enfant (EuroSafe), durant lesquelles la Commission a été amenée à présenter ses travaux et à échanger sur certains dossiers d’actualité, la CSC a très activement soutenu le projet européen TACTICS (Tools to Address Childhood Trauma, Injury and Children’s Safety, 2011-2014), qui vise à mettre en place des outils pratiques pour prévenir les accidents touchant les enfants et les jeunes en Europe. Elle a ainsi collecté, consolidé puis publié, en juin 2012, l’ensemble des informations permettant d’évaluer les politiques de prévention des accidents de la vie courante mises en œuvre en France. L’interview réalisée par Radio France Internationale le jour de la publication des résultats Préface (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 9 9 16/01/2014 13:42:34 (12 juin 2012), et pour laquelle la Commission représentait l’ensemble des pays européens participant au projet, ainsi que le communiqué de presse rédigé à cette occasion et fréquemment repris, ont permis à la CSC d’obtenir une excellente couverture médiatique de cet événement. Par ailleurs, la très délicate situation dans laquelle se trouve la Commission l’a encouragée à se doter d’outils de communication rénovés : en effet, dans la mesure où la CSC est placée, bien malgré elle, dans l’incapacité de publier autant d’avis qu’elle ne le faisait avant la réforme, il paraissait indispensable que ses recommandations soient d’autant mieux relayées par des dispositifs médiatiques performants. Grâce à l’appui de l’INC, la Commission a donc entièrement modernisé son site internet : plus dynamique, ce nouveau site offre au visiteur tous les outils pour bien prendre en main sa sécurité au quotidien : fiches de prévention classées par thème et affichées en première page, avis téléchargeables au format PDF, lien vers la Lettre de la CSC. Tout a été conçu pour améliorer l’ergonomie du site et en rendre la visite plus agréable. Dans le même temps, et pour garder une unité visuelle globale, la Commission a également fait évoluer son logo, désormais facilement identifiable grâce à sa couleur dominante rouge, et adapté sa Lettre d’information aux canons actuels s’imposant à ce type de publication. Dotée d’une maquette colorée et aérée, d’un nouveau format plus original, elle conserve néanmoins la même trame éditoriale – appréciée de ses lecteurs – que l’ancienne version. Ainsi l’année 2012 fut-elle, malgré tout, active et source de quelques satisfactions. Et c’est sur cette note positive que je souhaite conclure cet éditorial, en espérant vivement que l’écriture du rapport annuel 2013 débutera dans un contexte plus serein, la réforme engagée en 2009 enfin achevée et une Commission réinstallée dans le rôle qui est le sien depuis 30 ans : prévenir les accidents de la vie courante (qui causent toujours 20 000 décès par an) et informer les consommateurs. Luc MACHARD Président de la CSC 10 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 10 16/01/2014 13:42:34 PARTIE [1 BILAN D’ACTIVITÉ PRÉFACE (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 11 11 16/01/2014 13:42:34 (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 12 16/01/2014 13:42:34 [A] Analyse statistique des requêtes 1. AFFAIRES ENREGISTRÉES En 2012, la Commission a enregistré 51 saisines dont 48 au titre de l’article L. 534-6 1 du Code de la consommation, parmi lesquelles 2 saisines d’office, et 3 au titre de l’article L. 221-3 2 de ce même code qui concerne des demandes d’avis sur des projets de décret pris en Conseil d’État. 2. ORIGINE DES 49 REQUÊTES ADRESSÉES À LA COMMISSION (HORS SAISINE D’OFFICE) Les saisines dont la Commission a fait l’objet sont très majoritairement issues de lettres, courriels ou télécopies envoyés par des consommateurs. n 86 % émanent en effet directement de consommateurs (42 requêtes) ; n 8 % proviennent d’associations de consommateurs (4 requêtes) ; n 6 % sont issues de l’administration (3 requêtes). 3. OBJET DES 51 SAISINES DE LA COMPÉTENCE DE LA COMMISSION Catégorie de produits ou de services : n mobilier : 13 ; n sports et loisirs : 11 ; 1 La Commission peut être saisie par toute personne physique ou morale. Si elle estime que les faits invoqués ne sont pas appuyés d’éléments suffisamment probants, elle peut conclure par décision motivée qu’il n’y a pas lieu, en l’état, d’y donner suite. Elle notifie sa décision à l’auteur de la saisine. La Commission peut se saisir d’office. Les autorités judiciaires compétentes peuvent, en tout état de la procédure, demander l’avis de la Commission de la sécurité des consommateurs. Cet avis ne peut être rendu public qu’après qu’une décision de non-lieu a été prise ou que le jugement sur le fond a été rendu. 2 Des décrets en Conseil d’État, pris après avis de la Commission prévue à l’article L. 534-4 : 1° Fixent, en tant que de besoin, par produits ou catégories de produits, les conditions dans lesquelles la fabrication, l’importation, l’exportation, l’offre, la vente, la distribution à titre gratuit, la détention, l’étiquetage, le conditionnement, la circulation des produits ou le mode d’utilisation de ces produits sont interdits ou réglementés ; 2° Déterminent les conditions d’hygiène et de salubrité que doivent observer les personnes qui participent à la fabrication, à la transformation, au transport, à l’entreposage, à la vente des produits ou qui assurent des prestations de services ; 3° Peuvent ordonner que ces produits soient retirés du marché ou rappelés en vue de leur modification, de leur remboursement total ou partiel ou de leur échange, et prévoir des obligations relatives à l’information des consommateurs. Ils peuvent également ordonner la destruction de ces produits lorsque celle-ci constitue le seul moyen de faire cesser le danger ; 4° Précisent les conditions selon lesquelles seront mis à la charge des fabricants, importateurs, distributeurs ou prestataires de services, les frais afférents aux dispositions de sécurité à prendre en vertu de la réglementation ainsi édictée. Bilan d’activité (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 13 13 16/01/2014 13:42:34 n équipements collectifs : 9 ; n habitat : 3 ; n puériculture et jouets : 3 ; n risques, accidents et urgences : 3 ; n santé et soins corporels : 3 ; n électroménager : 2 ; n électronique et multimédia : 2 ; n transports : 2. 4. AVIS RENDUS La CSC a rendu, en 2012, 7 avis sur des dossiers qui ont nécessité des investigations approfondies. Ils se répartissent comme suit : l 4 avis concernant : n les risques de brûlures par contact avec des radiateurs électriques et des appareils de chauffage domestiques (22 mars 2012) ; n les tables à repasser (12 avril 2012) ; n les bulles gonflables et autres structures gonflables mobiles sur terre ou en milieu aquatique (7 juin 2012) ; n les porte-vélos (11 octobre 2012). l 3 avis sur des projets de décrets qui ne sont pas destinés à être publiés et relatifs : n aux appareils à laser sortant (15 mars 2012) ; n à la mise à disposition du public de certains appareils de bronzage utilisant des ultraviolets (31 mai 2012) ; n aux corrections des erreurs matérielles, adaptation de certains intitulés et abrogation des décrets pris en application du Code de la consommation (13 décembre 2012). 5. COMMUNIQUÉS La Commission a, en outre, diffusé 7 communiqués de presse en 2012, afin d’informer les consommateurs sur : n les risques de coincement de doigts dans les tapis de caisse des magasins (30 janvier 2012) ; n les risques de brûlures liées au contact avec des appareils de chauffage (26 avril 2012) ; n les tables à repasser (31 mai 2012) ; n les bulles géantes gonflables (3 juillet 2012) ; n l’utilisation des porte-vélos (10 juillet 2012) ; n la sécurité des porte-vélos (19 novembre 2012) ; n le programme européen TACTICS (Tools to Address Childhood Trauma, Injury and Children’s Safety) sur la sécurité des enfants et des adolescents (12 juin 2012). 14 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 14 16/01/2014 13:42:34 6. CLASSEMENTS SANS SUITE Par ailleurs, 47 requêtes ont été classées sans suite, soit en raison de l’absence de réponse du requérant ne permettant pas d’instruire le dossier, soit de l’absence de danger significatif présenté par le produit en cause, ou encore parce que la Commission avait déjà émis un avis sur un sujet analogue dont le suivi relève dès lors de la compétence du Commissaire du gouvernement. 7. INFORMATIONS INDIVIDUELLES Outre le traitement des requêtes qui font l’objet d’un enregistrement, la Commission a répondu à 258 réclamations (48 lettres et 210 courriels) et a fourni des renseignements relatifs à la sécurité de la vie quotidienne. Ces sollicitations concernent aussi bien des demandes de documentation, des litiges commerciaux, des conditions d’hygiène dans la restauration et peuvent être classées comme suit : ) ion tat at n t e i um Hab s e oc nc ed d rge ts e t u joue nd e a t m ts rs en e e loisi (de x cid ur rs ac icult ts et ciau ve i , s r D ue Puér Spor me rels q om po s Ris s c cor tif ige s llec Lit soin s co ger et ent éna s m ue nté m Sa uipe ctro imiq ia Éq Éle s ch éd uit ultim orts od Pr et m ansp ge e Tr dina u r r niq t ja bilie tro e c o e e l g M É la ico Br 35 34 32 30 27 22 16 15 15 10 9 6 4 3 Lorsque la Commission est saisie de questions qui ne relèvent pas de son champ de compétence, elle oriente les demandeurs vers les services administratifs ou les organismes privés compétents susceptibles de répondre de façon pertinente à leurs questions. Pour faciliter leurs démarches et leur éviter des frais supplémentaires, la CSC procède ellemême fréquemment à l’envoi des correspondances reçues aux organismes concernés. Ainsi cette année, la Commission a orienté ou transmis 73 réclamations aux services de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), dont 6 pour risque de danger grave et immédiat. De plus, grâce à son intervention auprès de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP), le Jury de déontologie publicitaire (JDP) de cet organisme a décidé de prendre les mesures permettant d’assurer Bilan d’activité (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 15 15 16/01/2014 13:42:35 le non-renouvellement d’une campagne publicitaire dont le visuel montrait une petite fille assise sur une cuisinière et d’en informer la société mise en cause. Néanmoins, il est rappelé que la Commission n’a pas pour mission d’intervenir dans les litiges individuels ou de donner son avis sur des procédures en cours, sauf à être saisie par le juge, conformément aux dispositions de l’article L. 534-6 (alinéa 3) du Code de la consommation. Quelques chiffres essentiels Saisines de la compétence de la Commission 51 – Saisines sur requêtes 49 – Saisine d’office 2 Avis rendus sur requêtes 4 Avis rendus sur projets de décret 3 Classements sans suite 47 Communiqués de presse 7 Origine des 49 requêtes Origine Nombre de requêtes Consommateurs 42 Associations de consommateurs 4 Administrations 3 Administrations Consommateurs Insérer 1 graphique 6% 86 % Associations de consommateurs 8% 16 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 16 16/01/2014 13:42:35 Insérer 1 graphique 0 2 4 6 8 10 12 14 Él ec Ri sq ue s S tr Pu , ac ant Éq on ér cid é e uip Pr iq icu e t s em S od É ue ltu nts oin e po ui lec et ts tr m T re et s nts rts ch om u ra c im é ltim ns H et j urg orp col et l Mo le o o e p a iq na ue ge éd ort bita uet nce ore cti isir bilie r ia r s s s s ls fs s t Répartition par secteur des 51 saisines de la CSC Avis émis de 1985 à 2012 SECTEURS NOMBRE Puériculture et jouets 74 Produits chimiques 52 Habitat 50 Sports et loisirs 50 Risques, accidents et urgences 43 Électroménager 39 Transports 32 Équipements collectifs 29 Santé et soins corporels 29 Mobilier 22 Bricolage et jardinage 17 Électronique et multimédia 13 Total 450 Bilan d’activité (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 17 17 16/01/2014 13:42:35 Avis émis de 1985 à 2012 ANNÉE 18 AVIS ÉMIS SUR REQUÊTE OU SAISINE D’OFFICE AVIS ÉMIS SUR PROJET DE DÉCRET 1985 2 3 1986 13 1 1987 18 2 1988 29 0 1989 22 2 1990 32 0 1991 28 6 1992 24 1 1993 25 3 1994 11 5 1995 6 6 1996 7 6 1997 6 4 1998 7 3 1999 12 1 2000 15 4 2001 13 2 2002 11 4 2003 12 2 2004 7 4 2005 9 3 2006 9 5 2007 7 3 2008 14 3 2009 8 4 2010 6 5 2011 7 1 2012 4 3 Total 364 86 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 18 16/01/2014 13:42:35 Répartition par secteur des 450 avis émis de 1985 à 2012 Transports 7% Sports et loisirs 11 % Santé et soins corporels 6% Risques, accidents et urgences 10 % Bricolage et jardinage 4% Électroménager 9% Électronique et multimédia 3% Équipements collectifs 6% Habitat 11 % Mobilier 5% Puériculture et jouets 16 % Produits chimiques 12 % Bilan d’activité (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 19 19 16/01/2014 13:42:35 (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 20 16/01/2014 13:42:35 [B] organisation et moyens 1. LA COMPOSITION La CSC est composée de 15 membres placés sous l’autorité d’un président nommé par décret en Conseil des ministres (article L. 534-4) pour un mandat de 3 ans, renouvelable une fois. Les membres sont nommés par arrêté du ministre chargé de la consommation (article R. 534-5) pour un mandat de 3 ans, renouvelable une fois. Ils sont issus : − des hautes juridictions (1 représentant de la Cour de cassation, 1 représentant de la Cour des comptes) ; − du monde universitaire (1 personnalité qualifiée dans le droit de la consommation) ; − des organisations nationales de consommateurs (3 personnes proposées par le collège des associations de consommateurs au sein du Conseil national de la consommation) ; − des organisations nationales de professionnels (3 personnes proposées par le collège professionnel au sein du Conseil national de la consommation) ; − en qualité de personnalités qualifiées (1 au titre du Haut conseil de la santé publique ; 1 au titre du Laboratoire national de métrologie et d’essais ; 1 représentant l’Institut national de la santé et de la recherche médicale ; 1 représentant la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés ; 1 représentant le Centre scientifique et technique du bâtiment ; 1 compétent en matière d’aide médicale urgente, représentant le Conseil national de l’ordre des médecins). PRÉNOM ET NOM M. Luc MACHARD M. Philippe AILLERES M. Patrick AUBELIS M. Hervé BERRIER M. Éric BONNEFF M. Anick CADET Mme Jocelyne CHAPOUTIER Mme Hélène CLARET M. Étienne DEFRANCE Mme Fanny FAVOREL-PIGE M. Jean-Luc GUERQUIN-KERN M. Rémi GUILLET M. le Dr Charles HEMERY M. Cyril ROTH Mme Sylvie TORAILLE ORGANISME Président Personnalité qualifiée (CNOM) Collège professionnel du CNC Personnalité qualifiée (CSTB) Collège consommateur du CNC Collège consommateur du CNC Collège professionnel du CNC Personnalité qualifiée (Universitaire) Collège consommateur du CNC Collège professionnel du CNC Personnalité qualifiée (INSERM) Personnalité qualifiée (LNE) Personnalité qualifiée (HCSP) Cour de cassation Cour des comptes DATE DE NOMINATION 7 octobre 2009 25 juin 2009 17 novembre 2011 13 juin 2011 30 novembre 2011 30 novembre 2011 17 novembre 2011 27 mars 2010 30 novembre 2011 17 novembre 2011 25 juin 2009 21 novembre 2011 25 juin 2009 17 novembre 2011 21 novembre 2011 Bilan d’activité (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 21 21 16/01/2014 13:42:35 RENOUVELLEMENT DES MEMBRES MEMBRE M. le Dr Philippe GÉRARD ORGANISME Personnalité qualifiée (CNAMTS) DATE DE NOMINATION 28 septembre 2012 M. Richard ORTEGA Personnalité qualifiée (INSERM) 1er août 2012 M. Jean-François RAULT Personnalité qualifiée (CNOM) 24 juillet 2012 Le Président et les membres sont assistés dans leurs travaux par une équipe permanente composée d’agents publics mis à disposition de la Commission. SECTEUR D’ACTIVITÉ PRÉNOM ET NOM M. Jean-Philippe CICUREL Secrétaire général Mme Odile FINKELSTEIN Conseillère technique Mme Michèle HENRY Conseillère technique M. Patrick MESNARD Conseiller technique M. Michel NOGUERA Conseiller technique Mme Jacqueline ORTS Assistante des conseillers techniques Mme Claire WEBER Partenariats – Relations internationales Mme Florence FIETTE-MANDOULA Assistante du président et du secrétaire général Mme Évelyne KROPP Information – Secrétariat Mme Jocelyne BACQUET Documentation – Information M. Félix BANANIER Comptabilité – Gestion Mme Martine MARUANI Bureau d’ordre 2. LA GESTION DES MOYENS Depuis 1983, les missions que le législateur a confiées à la Commission de la sécurité des consommateurs, inscrites dans le Code de la consommation (article L. 534-5), sont les suivantes : – recenser les dangers présentés par les produits et services ; – émettre des avis et des recommandations de nature à améliorer la prévention des risques en matière de sécurité des produits ou des services ; – informer le public. Annoncée en 2009, une réforme des institutions publiques de la consommation a été inscrite dans les textes, d’une part, par le décret no 2010-801 du 13 juillet 2010 et, d’autre part, par l’article 62 de la loi du 1er juillet 2010 qui a introduit un article L. 531-4 dans le Code de la consommation, complété par le décret no 2010-1221 du 18 octobre 2010. Ce dernier texte définit notamment les règles afférentes au budget et à la gestion du personnel de la CSC, désormais placée auprès de l’INC. 22 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 22 16/01/2014 13:42:35 Conformément à ces dispositions, les services de la Commission doivent être composés d’agents publics détachés auprès de l’INC, voire de salariés de l’Institut (article R. 534-17 du Code précité). Les crédits de fonctionnement font, quant à eux, l’objet d’une section distincte de l’état prévisionnel de ressources et de dépenses de l’INC (article R. 533-6 du Code précité). Le cadre juridique de cette réforme ayant été établi, on pouvait légitimement s’attendre à ce qu’il soit rapidement mis en œuvre puisque sa date d’entrée en vigueur avait été fixée au 1er janvier 2011. Malheureusement, depuis 2011, cette réforme n’a pu que très partiellement entrer en vigueur. Seuls les crédits de fonctionnement courant destinés à la CSC ont été transférés à l’INC pour un montant de 320 000 € en 2012. Cette enveloppe a été consacrée pour l’essentiel au financement de tests, d’essais et d’enquêtes confiés à des laboratoires indépendants pour évaluer la sécurité des produits ou des services étudiés par la Commission en vue de la diffusion de ses recommandations et de ses avis (cf. partie 2). Elle lui a également permis d’assurer la publication de sa Lettre bimestrielle, l’hébergement et la maintenance de son site internet, modernisés en 2012 (cf. partie 1C), et d’accomplir ainsi sa mission de prévention et d’information du public. En outre, les indemnités et les vacations versées aux membres et aux rapporteurs de la CSC ont représenté une dépense de 25 500 €. Sur le plan logistique, le ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie a continué d’abriter les services de la Commission dans ses locaux, faute pour l’INC de pouvoir accueillir les agents qu’il aura recrutés. À cette prise en charge s’ajoutent diverses dépenses pour 9 000 € (informatique, affranchissement, reprographie). Mais c’est sur le plan des ressources humaines que la mise en œuvre de la réforme a pris le plus de retard. Les crédits de rémunération des personnels n’ont toujours pas été transférés à l’INC qui ne peut donc pas leur proposer de contrat de détachement dont le principe a pourtant été décidé dès 2010. Dès lors, les agents de la CSC, au nombre d’une douzaine, continuent d’être rémunérés par le ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie dont ils sont tous originaires. Alors même que la DGCCRF avait annoncé devant le conseil d’administration de l’INC le transfert de 10 postes, l’effectif serait désormais abaissé à 8 ; sans que d’ailleurs ni conditions ni modalités ni délais n’aient encore été arrêtés. Cette situation, qui traduit un regrettable enlisement, engendre un climat d’incompréhension et d’incertitude chez les membres et les agents de la CSC qui travaillent dans un contexte professionnel difficile depuis bientôt trois ans. À ce stade, 6 des collaborateurs de la CSC ont manifesté leur intérêt pour un détachement à l’INC et, à ce jour, ils attendent toujours que leur Bilan d’activité (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 23 23 16/01/2014 13:42:35 recrutement soit finalisé par cet établissement public qui s’est pourtant engagé à y procéder rapidement. En juillet dernier, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) s’est, quant à elle, engagée à transférer à l’INC, depuis le programme 134 (développement des entreprises et de l’emploi), la masse salariale nécessaire à la rémunération de ces agents, une fois ceux-ci recrutés par la voie du détachement sur des emplois faisant l’objet de contrats de travail avec l’INC. La DGCCRF s’est également engagée à transférer à l’INC, depuis le programme 134, la masse salariale nécessaire à la rémunération d’un cinquième conseiller technique, dès que celui-ci sera recruté par l’INC sur un contrat de droit privé. Une convention de gestion, ayant pour objet de clarifier les conditions d’emploi des personnels détachés à l’INC, devrait être signée entre ce dernier et la DGCCRF en vue, notamment, de garantir aux agents détachés le maintien de leur niveau global de rémunération annuelle nette (primes et indemnités comprises, mais hors bonus). Cette convention traitera également de la question de l’évolution des rémunérations des personnels détachés dans les conditions prévues par les grilles salariales de l’INC. Enfin, pour rassurer les personnels concernés sur la stabilité de leur situation et les perspectives de réintégration, elle précisera les modalités selon lesquelles il peut être mis fin à leur détachement. Il est indispensable de finaliser enfin la réforme engagée, afin que la CSC puisse fonctionner dans des conditions normales et accomplir pleinement les missions qui lui ont été confiées, missions confirmées en 2010 par le législateur. 24 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 24 16/01/2014 13:42:35 [C] Communication et information du consommateur La mission d’information de la CSC, prévue à l’article L. 534-5 du Code de la consommation, l’autorise à « porter à la connaissance du public les informations qu’elle estime nécessaires ». Elle diffuse à cette fin des communiqués de presse sur ses propres avis mais également à la suite d’accidents graves, ou sur des risques saisonniers méritant l’attention du public. Elle participe, dans la mesure de ses moyens, à des opérations nationales, locales ou sectorielles de prévention des accidents de la vie courante. 1. LA COMMUNICATION La Lettre de la CSC Diffusée sur support papier à près de 3 000 exemplaires, vers un lectorat ciblé (médecins, services de secours, associations de consommateurs, organismes publics et journalistes), la Lettre de la CSC est un bimestriel dont la présentation a fait l’objet d’une rénovation complète en fin d’année 2012. Affichant le nouveau logo de la Commission, elle adopte un format original ainsi qu’un graphisme moderne. Très colorée et abondamment illustrée, elle offre un grand confort de lecture et propose des articles courts et variés, toujours en lien avec l’actualité de la sécurité des consommateurs. Ce support d’information qui valorise l’activité de la CSC contribue à alimenter les médias intéressés et ainsi que certains débats sur le thème de la sécurité. Soucieuse de limiter la diffusion de cette publication sur support papier, en raison de son coût assez élevé, la Commission développe depuis plusieurs années une liste de diffusion par voie électronique permettant d’adresser sa Lettre gratuitement par courriel à toute personne qui en fait la demande. Succès significatif de cette formule, puisque le nombre d’abonnés s’élève à 1 500 en 2012, contre 700 en 2007. Le site internet : securiteconso.org La fréquentation du site www.securiteconso.org avait connu une croissance régulière au cours de ces dernières années : 20 % en 2007, puis environ 8 % en 2008 et 2009 avant de culminer à 845 841 visites en 2010 (+ 16,5 %). Depuis, le nombre de visites s’est tassé en 2011 et 2012. De Bilan d’activité (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 25 25 16/01/2014 13:42:36 même, la volumétrie du trafic (ou le nombre et le poids des documents téléchargés par les internautes) a légèrement baissé en 2012, malgré un contenu régulièrement enrichi. Ces évolutions ont conduit à engager des travaux de rénovation du site de la CSC qui ont été lancés en fin d’année pour une inauguration début 2013. Sur un plan technique, outre qu’il sera beaucoup plus performant, son contenu fera l’objet d’une complète mise à jour et son graphisme sera entièrement actualisé. Sa meilleure ergonomie permettra aux internautes de naviguer plus facilement, d’accéder plus rapidement aux informations souhaitées et de télécharger de nombreux documents. Les fiches de prévention, au nombre de 85, figurent parmi les documents les plus souvent consultés. Consacrées à la description des risques présentés par certains produits et services, elles demeurent très appréciées, en particulier des professionnels de la prévention et des enseignants. Ces fiches sont régulièrement actualisées, notamment en fonction des évolutions réglementaires et normatives, et complétées suite aux travaux réalisés par la Commission. La diffusion documentaire La Commission continue de diffuser directement vers le grand public de nombreux documents chaque année. Toutefois, dans un souci d’économie budgétaire et de développement durable, la CSC privilégie désormais la diffusion de documents par voie électronique. Ainsi a-t-elle réduit la « diffusion papier » de son rapport d’activité et cessé l’impression de ses fiches de prévention, lesquelles sont désormais intégralement consultables et téléchargeables sur son site internet. Elle observe d’ailleurs une constante diminution des demandes individuelles s’agissant des dépliants, affiches et des documents sous format papier en général. Elle a, par ailleurs, fait router près de 20 000 exemplaires de sa lettre d’information, accompagnés de plusieurs milliers de dépliants de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) relatifs à la prévention des noyades ou de l’incendie domestique. Les retombées médiatiques Avec 472 citations relatant ses avis et ses actions de communication, l’impact médiatique des travaux de la CSC a connu une baisse sensible en 2012, pour revenir à un niveau analogue à celui de 2007. Ce bilan est le résultat d’une activité en diminution : 4 avis rendus publics en 2012 contre 7 en 2011. Il reste toutefois partiel, car cette observation ne prend en compte que les seuls grands médias nationaux, les principaux titres de la presse régionale et les sites internet à forte notoriété. Celui-ci n’intègre donc pas les multiples retombées qui peuvent intervenir sur les radios et publications locales et sectorielles ni les éventuelles citations effectuées par les nombreuses chaînes du câble, du satellite ou de la TNT, manifestement de plus en plus nombreuses. 26 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 26 16/01/2014 13:42:36 Même si les avis rendus en 2012 ont été moins nombreux, ils ont obtenu un certain succès médiatique : l’avis consacré à la sécurité des tables à repasser, aux risques de brûlures par contact avec des appareils de chauffage ou encore aux bulles gonflables mobiles utilisées à des fins ludiques récoltant respectivement 66, 47 et 28 citations. En 2012, les principaux diffuseurs des messages de la CSC ont été des magazines comme Que Choisir ? (7 citations), 60 Millions de consommateurs (6) ou bien l’Agence France-Presse (4 dépêches), ou enfin des magazines en ligne tel que destinationsante.com. Le magazine CONSOMAG, produit par l’Institut national de la consommation et diffusé sur les télévisions du service public, a également programmé une dizaine d’émissions sur des sujets directement inspirés des avis de la CSC. De même, La chronique quotidienne sur EUROPE 1, consacrée à la consommation, a évoqué à plusieurs reprises en 2012 les conseils et recommandations préconisés par la Commission. Mentions de la CSC dans les médias durant l’année 2012 (avec un minimum de 3 mentions) MÉDIA NOMBRE DE MENTIONS Revues mensuelles, bimensuelles ou trimestrielles UFC Que Choisir ? 7 60 millions de consommateurs 6 Cahiers de la puériculture 5 Enjeux 5 Parents 3 Agences de presse, quotidiens, hebdomadaires Destination Santé 5 AFP Mondiales 4 Relaxnews 4 Var matin 4 Rickassur 3 Témoignages 3 Radio, télévision Europe 1 4 France 5 3 Sites internet fr.new.yahoo.com 7 destinationsante.com 6 ladepeche.fr 4 Bilan d’activité (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 27 27 16/01/2014 13:42:36 MÉDIA NOMBRE DE MENTIONS Bordeaux.ville.orange.fr 3 fr.pourelles.yahoo.com 3 Lyon.ville.orange.fr 3 Marseille.ville.orange.fr 3 Montpellier.ville.orange.fr 3 Nantes.ville.orange.fr 3 Nice.ville.orange.fr 3 Rennes.ville.orange.fr 3 SaintEtienne.ville.orange.fr 3 Strasbourg.ville.orange.fr 3 Toulouse.ville.orange.fr 3 Sujets des mentions (les plus fréquents) SUJET Tables à repasser Tapis de caisse Radiateurs Sécurité des enfants (projet européen TACTICS) Sécurité des piscines privées Bulles géantes gonflables Sécurité des mains, port de bagues Bronzage en cabines Commission de la sécurité des consommateurs Fenêtres et balcons Salles de remise en forme Transport d’enfant sur deux-roues motorisés Porte-vélos Prévention des accidents de la vie courante Ampoules, lampes Déchetteries Sièges-auto Parcours acrobatiques en hauteur Trampolines 28 NOMBRE DE CITATIONS 66 49 47 45 30 28 25 25 15 12 11 11 9 8 5 3 3 3 3 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 28 16/01/2014 13:42:36 2. LES ACTIONS DE PRÉVENTION Depuis de nombreuses années, la CSC participe à la conception des principales campagnes nationales de prévention des accidents de la vie courante, notamment celles de l’INPES concernant les risques les plus fréquents. Les noyades : des enfants mais aussi des adultes, lors de la baignade ou pendant la pratique de loisirs nautiques, en milieu naturel (mer, lac, rivière) ou en piscine. Les accidents liés aux activités de bricolage : chutes, coupures, brûlures, écrasements, électrocutions ou intoxications seront évités en respectant certaines précautions. Les incendies domestiques : en s’équipant de détecteurs autonomes avertisseurs de fumée (DAAF) dont l’installation deviendra obligatoire à compter du 8 mars 2015. Les accidents domestiques touchant les enfants de moins de 6 ans : étouffements, noyades (en baignoire), chutes (notamment les défenestrations), intoxications, brûlures et électrocutions. Un partenariat avec la Fédération des magasins de bricolage et de l’aménagement de la maison (FMB) ainsi qu’avec la Fédération européenne des services d’urgences de la main (FESUM) a permis la diffusion à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires d’un dépliant destiné aux bricoleurs occasionnels : « La main, un outil si précieux ». Bilan d’activité (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 29 29 16/01/2014 13:42:37 (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 30 16/01/2014 13:42:37 [D] Relations internationales 1. EUROSAFE L’année 2012 fut, pour la CSC, particulièrement fructueuse sur le plan international. Outre sa participation aux réunions organisées par l’Alliance pour la sécurité de l’enfant (EuroSafe), durant lesquelles la Commission, qui représente la France, a été amenée à présenter ses travaux (Copenhague, mai 2012) et à échanger sur certains dossiers d’actualité (Bruxelles, décembre 2012), elle a très activement soutenu le projet européen TACTICS (2011-2014) qui vise à mettre en place des outils pratiques pour prévenir les accidents touchant les enfants et les jeunes en Europe. Elle a ainsi collecté, consolidé puis publié, en juin 2012, l’ensemble des informations permettant d’évaluer les politiques de prévention des accidents de la vie courante mises en œuvre en France. L’interview réalisée par Radio France Internationale le jour de la publication des résultats (12 juin 2012), et lors de laquelle la CSC représentait l’ensemble des pays européens participant au projet, ainsi que le communiqué de presse diffusé à cette occasion et fréquemment repris, aussi bien par les grands quotidiens nationaux (Le Figaro, Le Monde) que régionaux (Sud-Ouest, La Dépêche) ou spécialisés (Destination santé, Infobébé), lui ont permis d’obtenir une excellente couverture médiatique de cet événement. À noter, aussi, que la Commission est parfois appelée à participer ponctuellement à des réunions internationales dans lesquelles elle représente le consommateur européen, comme ce fut le cas le 25 mai 2012 lorsque, à l’invitation de PROSAFE (autorité européenne de surveillance du marché), elle a été consultée sur la sécurité des pétards et des feux d’artifice. 2. L’ANEC En 2012, la CSC a poursuivi sa participation aux travaux de l’ANEC (Association européenne pour la promotion et la participation des consommateurs à la normalisation) au sein des groupes de travail sur la sécurité des enfants et des transports. En mars et en octobre 2012, le groupe « sécurité des enfants » s’est réuni à Bruxelles. De très nombreux sujets y ont été évoqués : articles de puériculture et jouets (substances chimiques), trampolines, mini-motos, aires de jeux, petites piscines domestiques. La Commission a eu l’occasion d’y présenter ses travaux et de faire valoir ses recommandations. Le groupe « transports », quant à lui, s’est réuni en octobre 2012, pour examiner notamment : la sécurité des bicyclettes (nouvelle norme, casques, signalisation lumineuse), les vélos à assistance électrique (VAE), les « scooters Bilan d’activité (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 31 31 16/01/2014 13:42:37 mobilité » pour personnes âgées, la prévention de l’oubli des enfants à bord des véhicules. 3. LES TRAVAUX POUR LA NORMALISATION EUROPÉENNE Sous l’égide de l’AFNOR, la Commission a pris une part active à de nombreux travaux de normalisation concernant par exemple les piscines et leurs systèmes de filtration (TC 402), les petits véhicules motorisés (TC 354) et les articles de sports et de loisirs (TC 136). 4. L’ACCUEIL D’UNE DÉLÉGATION ÉTRANGÈRE Dans le cadre des échanges européens organisés au titre de la décision 1926/2006/CE dans le domaine de la sécurité des produits de consommation non alimentaires, la CSC a reçu, le 14 novembre 2012, une délégation de fonctionnaires originaires de Grande-Bretagne et de Slovénie afin de leur présenter à la fois son organisation, ses missions, les travaux qu’elle conduit pour améliorer la sécurité des biens et des services, et ses actions en matière de prévention des accidents de la vie courante. 32 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 32 16/01/2014 13:42:37 PARTIE [2 AVIS RENDUS EN 2012 Le texte intégral des avis présentés figure sur le CD-Rom joint à ce rapport. PRÉFACE (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 33 33 16/01/2014 13:42:37 Avis relatif aux risques de brûlures par contact avec des radiateurs électriques et des appareils de chauffage domestiques (22 mars 2012) Bien que nous ne fassions que rarement un lien direct entre radiateurs et brûlures, les appareils de chauffage sont à l’origine d’accidents pouvant provoquer des brûlures importantes, en particulier chez les enfants *. En effet, ceux-ci, dont la peau est plus fine que celle des adultes, sont encore peu conscients de leur corps et n’identifient pas facilement la source de chaleur à l’origine de leur douleur. Ils peuvent rester sidérés, les mains collées sur l’appareil pendant plusieurs secondes. Pour information, à une température de 60°C, une brûlure du second degré apparaît en seulement 5 secondes chez l’adulte et 4 fois plus rapidement chez l’enfant. S’il est impossible d’atteindre un risque zéro, il convient cependant de définir et de respecter un seuil de température « acceptable », ne provoquant pas de brûlure supérieure au premier degré (soit les effets d’un coup de soleil). Plusieurs référentiels scientifiques fixent ce seuil à 50°C. * Entre 2004 et 2010, l’Institut de veille sanitaire a recensé 389 brûlures survenues à la suite d’un contact avec des radiateurs, radiateurs électriques, radiateurs à gaz ou à pétrole et poêles à bois. Les deux tiers des victimes étaient des enfants de moins de 5 ans. 34 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 34 16/01/2014 13:42:37 La Commission émet donc des recommandations pour mieux concilier chaleur et sécurité et ainsi réduire les risques de brûlures liées au contact avec des appareils de chauffage. Cet avis porte non seulement sur les radiateurs classiques mais aussi sur des appareils dont la fonction de chauffe est secondaire et/ou masquée, comme les sèche-serviettes chromés ou les miroirs chauffants, avec lesquels les risques sont accrus. L’analyse de la réglementation et des normes en vigueur met en évidence d’importantes failles. En effet, les textes ne prennent pas en compte le risque de brûlures graves et n’imposent pas un marquage sur l’appareil à la fois visible, lisible et indélébile indiquant la température maximale des parois directement accessibles. C’est pourquoi, la CSC recommande-t-elle aux pouvoirs publics d’imposer un tel marquage. Elle insiste sur le fait que l’absence d’information et de mise en garde des utilisateurs induit un manque de prise de conscience des risques associés à ce type d’appareil. Les autorités sont également appelées à prendre des mesures afin que les appareils de chauffage domestiques (qu’ils soient alimentés avec de l’électricité ou avec une autre énergie) dont les températures de surface sont susceptibles de générer des brûlures du second degré ne puissent être directement accessibles. Quant aux distributeurs et aux installateurs, il leur revient, notamment lors de la vente d’appareils dont la fonction de chauffe est masquée, d’informer les consommateurs des températures maximales susceptibles d’être atteintes par les parois directement accessibles et les risques qu’elles peuvent engendrer. Enfin, la CSC recommande aux consommateurs de privilégier l’achat d’appareils dont les surfaces accessibles ne présentent pas de risques de brûlures et, dans le cas contraire, de les équiper de grilles de protection. Il faut également veiller à ce que les enfants ne jouent pas à proximité des appareils de chauffage. Avis rendus en 2012 (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 35 35 16/01/2014 13:42:37 Avis relatif à la sécurité des tables à repasser (12 avril 2012) Le repassage est-il une activité à risque ? Outre des brûlures au contact du fer, des coincements de doigts, des coups/contusions ou des coupures peuvent également survenir à la suite de la chute ou du basculement de la table. Ces accidents touchent non seulement les personnes en train de repasser mais également les jeunes enfants qui les entourent. En cause : l’instabilité des pieds, des problèmes de conception ou de dysfonctionnement du mécanisme de fixation du plateau ou encore le poids trop lourd de la centrale vapeur posée sur le plateau. La Commission a donc fait tester en laboratoire la résistance et la stabilité de 17 produits (de 7,90 € à 90 €). Il s’agissait de vérifier que ces tables respectaient les quelques obligations, jugées insuffisantes, imposées par la réglementation en vigueur. En effet, ces équipements domestiques utilisés quotidiennement ne sont encadrés par aucune norme nationale ou européenne. De plus, les textes législatifs et réglementaires dont ils relèvent ne sont pas assez précis. Les tests de résistance et de fatigue horizontale et verticale des tables sont plutôt rassurants. Mais la qualité de la finition des produits, notamment des plateaux est insuffisante : arêtes saillantes du plateau en métal, crans de crémaillères pas assez profonds… De même, le laboratoire a constaté que de nombreuses planches à repasser n’étaient pas suffisamment stables. Autre point noir : la présence de consignes de sécurité est rare et, lorsqu’elles existent, il n’est pas souvent précisé si la table est destinée à recevoir un fer ou si elle peut supporter une centrale vapeur. Or, ces dernières peuvent peser jusqu’à 7 kilos. Si les fabricants, avant leur mise 36 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 36 16/01/2014 13:42:38 sur le marché, sont tenus de vérifier la stabilité des tables, leur résistance aux charges et leurs finitions, ils n’ont pas l’obligation de tester la fiabilité de leur système de réglage en hauteur et de verrouillage/déverrouillage. La CSC insiste donc sur la nécessité d’effectuer les indispensables contrôles afin de vérifier que ces équipements respectent bien la Directive sur la sécurité générale des produits. Il est également urgent d’engager des travaux de normalisation pour fixer des obligations sur l’adéquation de la planche avec le mode de repassage envisagé, sur l’usure des pièces (notamment au niveau des crémaillères et des soudures) et sur l’efficacité des systèmes de réglage. Par ailleurs, elle recommande aux fabricants de joindre au produit une notice d’utilisation complète et d’apposer un marquage pérenne sur la planche en indiquant sa destination (fer ou centrale vapeur). Il leur revient également de s’assurer que le dispositif de fixation ne peut être actionné de manière accidentelle. La Commission invite les distributeurs et les importateurs à imposer à leurs fournisseurs des cahiers des charges stricts et à se donner les moyens de contrôler la sécurité des produits. Quant au consommateur, s’il utilise une centrale vapeur, il doit s’assurer que sa table est suffisamment solide et stable pour en supporter une. Il ne faut jamais utiliser le levier de réglage lorsque le fer ou la centrale vapeur sont posés sur le plateau. Enfin, les adultes doivent éloigner les enfants pendant qu’ils repassent pour éviter qu’ils ne déstabilisent la table ou ne se coincent les doigts en actionnant de façon accidentelle son système de réglage. Avis rendus en 2012 (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 37 37 16/01/2014 13:42:38 Avis relatif aux bulles gonflables et autres structures gonflables mobiles sur terre ou en milieu aquatique (7 juin 2012) Les fêtes foraines et les parcs de loisirs proposent régulièrement de nouvelles attractions. Dernières en date, les bulles géantes gonflables dans lesquelles on se glisse, seul ou à plusieurs, et qui permettent d’avancer sur l’eau (water balls) ou sur terre (rolling balls). Les structures destinées à être utilisées sur un terrain plat ou en pente, composées de deux enveloppes en PVC, sont de forme sphérique (dites zorbs) ou cylindrique. Les sphères, parfois équipées de harnais et dont les ouvertures sont quelquefois fermées à l’aide de filets, prennent rapidement de la vitesse en descente. Les cylindres ressemblent à des cages à écureuil que les occupants font avancer avec leurs pieds. Les structures destinées à un usage aquatique sont constituées soit d’une double enveloppe de forme cylindrique ouverte aux deux extrémités, soit d’une seule enveloppe sphérique dans laquelle l’occupant, non harnaché, est enfermé. Dans ce dernier cas, la bulle est gonflée avec un compresseur lors de chaque utilisation et son occupant ne peut, notamment en cas de problème, s’en extraire seul. Si ces attractions connaissent depuis deux ans un succès grandissant, leur pratique entraîne cependant des risques : éjection du cylindre, chocs entre les occupants d’une même bulle, maux de tête et étourdissements, suffocation voire asphyxie dans les sphères fermées. 38 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 38 16/01/2014 13:42:39 C’est pourquoi, la Commission insiste sur la nécessité d’agir rapidement pour réduire ces risques, aujourd’hui sous-estimés. Elle plaide notamment pour l’interdiction des bulles formant un espace étanche à l’air dans lesquelles les pratiquants sont enfermés. En effet, celles-ci les exposent à un fort risque de suffocation. L’enquête de terrain conduite sur 11 sites proposant ces activités et l’examen du cadre juridique et normatif relatif à ces produits mettent en évidence de nombreux points noirs. Par exemple, les terrains sur lesquels évoluent les bulles ne sont pas toujours assez bien délimités et sécurisés. De même, la plupart du temps, les consignes de sécurité données par les exploitants se limitent à expliquer comment ne pas endommager les parois de la structure. Ainsi, la CSC demande aux pouvoirs publics de vérifier que les utilisateurs sont correctement informés des risques présentés par les produits et leur utilisation. Elle insiste sur la nécessité de créer une norme spécifique aux structures gonflables mobiles réservées à un usage terrestre. Quant aux exploitants, ils doivent veiller à ce que leur personnel informe les utilisateurs des consignes de sécurité et des restrictions d’accès : âge et taille limites, risques induits par les pathologies, notamment cardiaques et respiratoires, ou par les phobies… Il leur revient également, pour des raisons d’hygiène, de nettoyer régulièrement les structures. Enfin, la Commission recommande aux consommateurs de s’assurer que ces activités sont adaptées à leur morphologie et à leur état de santé, ainsi en est-il des enfants qui souhaitent jouer dans les bulles géantes. Enfin, elle leur déconseille d’utiliser des water balls comportant un habitacle fermé et étanche à l’air. Avis rendus en 2012 (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 39 39 16/01/2014 13:42:39 Avis relatif à la sécurité des porte-vélos (11 octobre 2012) Fixés sur le toit d’une voiture, sur un attelage de remorque ou sur un hayon, les porte-vélos sont très pratiques pour transporter des bicyclettes sans encombrer le coffre de son véhicule. Mais ces équipements, vendus à plus de 230 000 exemplaires chaque année, sont-ils sûrs ? En effet, il arrive que des vélos se décrochent et tombent sur la chaussée, pouvant ainsi entraîner des accidents de la circulation, voire des carambolages. Ces chutes résultent soit d’un défaut de fabrication, soit d’une mauvaise installation due à un manque de lisibilité des notices de montage. Les résultats des essais que la CSC a fait réaliser sur 10 produits sont préoccupants. Certains modèles ne répondent pas aux exigences de résistance statique et/ou de résistance dynamique prévues par les normes en vigueur. Aussi, la CSC demande-t-elle aux pouvoirs publics de faire suspendre la commercialisation de plusieurs produits de marque Automaxi distribués par Mont Blanc (porte-vélos de toit AXIS SILVER, porte-vélos arrière RIDER HIGH et RIDER PLUS) et de marque Feu vert (porte-vélos sur boule d’attelage ST3) ainsi que de tout produit identique des mêmes fabricants distribué sous d’autres appellations commerciales. Les conclusions des tests plaident également pour une amélioration des normes en vigueur. Il est nécessaire d’y introduire des essais d’endurance routière (incidence du vent, comportement lors de virages brusques et de freinages d’urgence) et de réactiver les travaux de normalisation 40 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 40 16/01/2014 13:42:40 européenne relative aux dispositifs de porte-charges arrière, aujourd’hui en attente. Par ailleurs, l’installation des équipements testés par un panel d’utilisateurs a mis en évidence plusieurs problèmes : la complexité de l’assemblage des pièces, l’absence de repères fiables pour le serrage des sangles et le manque d’informations nécessaires pour installer et utiliser correctement le porte-vélos. Ainsi, afin de simplifier le montage des dispositifs et de limiter les risques de mauvaises installation et fixation, la Commission invite-t-elle les fabricants à privilégier la conception de produits « prêts à monter » ou « prêts à l’emploi ». De plus, la CSC préconise de rendre obligatoire l’apposition sur les portevélos arrière d’un panneau réfléchissant, à l’instar de ce qui est imposé dans certains États membres de l’Union européenne. Enfin, elle conseille notamment aux acheteurs et utilisateurs de portevélos de : n demander conseil au vendeur pour choisir le type de porte-vélos le plus adapté à ses besoins et s’assurer que le modèle choisi est bien compatible avec les caractéristiques des cycles transportés ; n dans le cas d’un porte-vélos sur hayon ou sur attelage, toujours utiliser la sangle fournie par le fabricant pour fixer les vélos à l’armature métallique afin de rendre l’ensemble solidaire ; n s’arrêter à intervalles réguliers pour vérifier le bon serrage des fixations des vélos et des porte-vélos. Avis rendus en 2012 (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 41 41 16/01/2014 13:42:40 (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 42 16/01/2014 13:42:40 PARTIE [3 RAPPORT DU COMMISSAIRE DU GOUVERNEMENT PRÉFACE (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 43 43 16/01/2014 13:42:40 La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) assure le suivi des avis de la CSC dans les domaines qui la concernent. Le suivi de ces avis qui s’intègre dans la mission de protection des consommateurs impartie à la DGCCRF s’effectue dans le cadre de l’activité générale de surveillance du marché de cette direction. À ce titre, elle propose au ministre chargé de la Consommation de prendre des mesures réglementaires permettant d’assurer la sécurité des consommateurs et/ou des mesures d’urgence en cas de danger grave ou immédiat, à l’encontre des produits qui se sont avérés dangereux, voire d’adopter des réglementations permanentes à l’égard des produits dont l’utilisation comporte un risque élevé. En outre, elle contrôle les mesures prises par les professionnels et encourage les travaux de normalisation. Le présent rapport dresse un bilan synthétique des principaux développements en 2012, ainsi que pour chaque avis concerné, un état de situation des évolutions récentes constituant une réponse aux avis ou aux recommandations de la CSC. 44 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 44 16/01/2014 13:42:40 [A] Bilan synthétique du suivi des avis en 2012 Suite aux avis de la CSC, les services de la DGCCRF s’efforcent de mettre en œuvre ou de favoriser les recommandations formulées dans ces avis, afin de contribuer à l’amélioration de la sécurité des consommateurs. 20 avis font actuellement l’objet d’un suivi particulier depuis l’année 2000, les autres avis restant en tout état de cause des sources précieuses d’informations et de recommandations dans le cadre des contrôles réalisés tout au long de l’année par les services de la CCRF. Pour la mise en œuvre des recommandations, des enquêtes nationales spécifiques peuvent être programmées afin de vérifier le respect de la réglementation, lorsque les travaux de la CSC ont mis en évidence certains manquements. La réalisation de telles enquêtes peut reposer sur des coopérations avec d’autres administrations ou autorités publiques. Dans une perspective de moyen terme, elle peut engager des travaux réglementaires et veille également à favoriser le bon avancement des travaux normatifs recommandés par la CSC, notamment dans le cadre d’une convention annuelle passée avec l’AFNOR. Enfin, certaines recommandations nécessitent de s’inscrire dans un travail de long terme lorsque leur mise en œuvre implique l’émergence d’un consensus au niveau communautaire voire international. Le bilan synthétique suivant vise à décrire, pour quelques cas marquants, les actions qui ont été réalisées par la DGCCRF suite aux avis de la Commission. 1. ENQUÊTES NATIONALES RÉALISÉES PAR LA DGCCRF Parmi les enquêtes menées par les services de la DGCCRF, plusieurs concernent des produits visés par un avis de la CSC. Une enquête a été programmée au premier trimestre 2012 concernant la sécurité des chargeurs universels pour téléphones portables (smartphones et baladeurs numériques, avis du 22 septembre 2011). Elle portait notamment sur les risques de chocs électriques et de perturbation électromagnétique. Plusieurs anomalies ont été constatées et concernent notamment la sécurité des produits, la compatibilité électromagnétique ou le respect des avertissements et des informations du consommateur. Après une campagne de contrôle réalisée en 2011 concernant les détecteurs de fumée (avis du 20 mars 2008), la DGCCRF a décidé de renforcer la surveillance de ces matériels de 2012 jusqu’au second semestre 2015. Rapport du commissaire du Gouvernement (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 45 45 16/01/2014 13:42:40 La sécurité des matériels de bricolage proposés à la location (avis du 5 mai 2008) a fait aussi l’objet d’une enquête en 2012 qui a permis d’avoir une meilleure connaissance des pratiques dans ce secteur et de vérifier dans quelle mesure la réglementation était appliquée par les professionnels. Les résultats de cette enquête démontrent, en fait, une situation largement perfectible et une appropriation de la norme (NF S 55-500) insuffisante de la part des opérateurs économiques. Dans le cadre de l’opération interministérielle vacances (OIV), des investigations ont été menées durant l’été 2012 concernant la sécurité des sphères ou des cylindres gonflables proposés dans le cadre d’activités de loisir (avis sur la sécurité des structures gonflables « water balls » du 7 juin 2012). Les constatations faites à cette occasion n’ont pas relevé de manquement susceptible de constituer un danger pour la sécurité des pratiquants. Certains professionnels estiment que l’effet de mode de ces structures gonflables utilisables sur un espace aquatique commence à s’atténuer. 2. ENQUÊTES RÉALISÉES EN COOPÉRATION AVEC D’AUTRES AUTORITÉS PUBLIQUES Depuis l’avis relatif à l’information du consommateur dans le domaine de la téléphonie mobile (avis du 18 février 2008), une enquête conjointe entre la DGCCRF et l’Agence nationale des fréquences (ANFR) avait été engagée au 4e trimestre 2011, afin de vérifier le respect de l’affichage du débit d’absorption spécifique (DAS) des téléphones, ainsi que le respect du seuil maximal d’exposition aux ondes électromagnétiques fixé à 2 W/kg par l’arrêté du 14 octobre 2010. L’enquête a révélé de nombreux manquements à ces dispositions. Plus de 50 % des établissements visités ne respectaient pas les obligations d’affichage. Aussi, compte tenu de la très large méconnaissance de la réglementation applicable dans les points de vente, la DGCCRF a programmé une nouvelle enquête en 2013. S’agissant des salles de remise en forme (avis du 15 avril 2010), dans le cadre du protocole entre la DGCCRF et la direction générale des sports (DGS) signé en 2012, une enquête commune est envisagée pour la fin de l’année 2013. Ce protocole couvre également les parcours acrobatiques en hauteur (PAH) (avis du 12 mai 2011). En outre, à l’occasion de l’opération interministérielle vacances (OIV), les services de la DGCCRF et ceux de la DGS ont maintenu leurs actions de contrôles auprès des exploitants de PAH. 3. RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION Réglementation Les pouvoirs publics disposent de plusieurs moyens pour offrir aux consommateurs les garanties de sécurité qu’ils sont en droit d’attendre. Outre, leur rôle de conseil auprès des entreprises, leurs contrôles sur les produits et les services, ils élaborent également des textes réglementaires 46 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 46 16/01/2014 13:42:40 et veillent tout particulièrement à la qualité de l’information fournie aux consommateurs, en particulier, celle relative aux risques liés aux produits ou aux services considérés. Le Conseil des ministres de l’Union européenne a définitivement adopté en décembre 2012 le nouveau règlement communautaire relatif à la réception et à la surveillance du marché des véhicules à deux ou trois roues et des quadricycles (avis relatif à la sécurité des quadricycles légers à moteur ou « voiturettes », 16 octobre 2008). Enfin, en vue de futurs travaux réglementaires ou normatifs, un rapport relatif à la sécurité du transport d’enfants sur deux-roues motorisés en milieu urbain (avis du 7 juillet 2011), élaboré par le Préfet Guyot, a été remis au ministre de l’Intérieur en décembre 2012. Normalisation La protection des consommateurs en matière de sécurité repose par ailleurs très largement sur les normes élaborées par les professionnels et les laboratoires, afin de fixer des moyens techniques précis permettant d’atteindre les objectifs fixés par les réglementations. À cet égard, les travaux normatifs menés à l’échelon communautaire ou national sont donc particulièrement importants pour traduire l’engagement des professionnels vers un haut niveau de sécurité des consommateurs. Concernant les foyers à éthanol (avis du 11 décembre 2008), la France a communiqué à la Commission européenne la norme nationale NF D 35-386, dans la perspective d’un mandat de normalisation européenne qui s’appliquerait à ces produits. La DGCCRF participe activement aux discussions qui se sont engagées à sa suite, dans le cadre du comité de suivi de la directive relative à la sécurité générale des produits. Concernant les meubles en kit (avis du 15 octobre 2009), la norme expérimentale D60-020 relative aux mobiliers neufs « à monter soi-même » a été révisée et sa nouvelle version publiée en qualité de norme homologuée a pris effet à compter du 3 novembre 2012. Elle précise notamment les informations à fournir à un particulier ou à une personne non qualifiée pour garantir un assemblage correct des mobiliers en kit et prévenir ou limiter les risques pour la sécurité. La période d’expérimentation de la norme XP S52-412 relative aux salles de remise en forme publiée en janvier 2011 est arrivée à expiration en janvier 2013. L’AFNOR devrait engager de nouveaux travaux de normalisation au vu des résultats de cette expérimentation. S’agissant des télécabines de montagne (avis du 19 novembre 2009), l’AFNOR poursuit les travaux qu’elle a engagés au sein de la commission sur les « installations à câbles transportant des personnes ». Son programme de travail comprend 24 normes dont une à échéance de juillet 2013 et une autre en septembre 2013 (prescriptions de sécurité Rapport du commissaire du Gouvernement (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 47 47 16/01/2014 13:42:40 pour les installations à câble transportant des personnes, maintenance, contrôles en exploitation, etc.). Pour les quads (avis du 14 septembre 2006 et du 13 septembre 2000), la version française de la norme EN 15997-2012 a été publiée en avril 2012. Dans un domaine proche des quads, la version française de la norme EN 16029-2012 relative aux mini-motos (avis du 24 mai 2007) a été publiée en septembre 2012. Afin d’améliorer la sécurité des vêtements pour enfants (avis du 16 octobre 2008), un projet de révision de la norme NF EN 14682 de février 2008 a été publié en janvier 2013. En parallèle, un guide d’interprétation de la norme a été publié par le BNITH (Bureau de normalisation des industries textiles et de l’habillement). Les travaux de révision des deux parties de la norme consacrée aux PAH (avis du 12 mai 2011) ont été lancés en 2012. Il s’agit de la norme NF EN 15567-1 relative aux exigences de construction et de sécurité des PAH et de la norme NF EN 15567-2 relative aux exigences d’exploitation des PAH. Concernant l’avis sur les défenestrations (17 juin 2010), les travaux de révision des normes NF P01-012 et NF P01-013 sur les garde-corps ont été poursuivis en 2012. La publication de la norme révisée NF P01-012 est prévue fin 2013. S’agissant des trampolines à usage familial (avis du 14 décembre 2006), le CEN/TC 52 (structure du comité européen de normalisation dédiée aux jouets), a constitué un groupe de travail spécifique concernant les trampolines « jouets » afin de publier le plus rapidement possible une norme harmonisée sous le numéro EN-71, partie 14 « Trampolines à usage familial ». Nathalie HOMOBONO Directrice générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes 48 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 48 16/01/2014 13:42:40 [B] Suivi apporté par le commissaire du gouvernement aux avis de la CSC 1. AVIS RELATIF À LA SÉCURITÉ DES PORTE-VÉLOS (11 OCTOBRE 2012) Énoncé de l’avis La Commission recommande : Aux pouvoirs publics De faire suspendre immédiatement la commercialisation des équipements suivants : − porte-vélos de toit AXIS SILVER de marque AUTOMAXI ; − porte-vélos arrière RIDER HIGH et RIDER PLUS de marque AUTOMAXI ; − porte-vélos sur boule d’attelage ST3 de marque FEU VERT ; ainsi que tous produits identiques issus des mêmes fabricants et distributeurs, vendus sous d’autres appellations commerciales. De veiller à ce que les distributeurs concernés ainsi que les consommateurs ayant acquis les modèles de porte-vélos visés au 1.1 soient informés rapidement des défauts qu’ils comportent et invités à cesser de les utiliser. De veiller à la mise en conformité par les professionnels de tous les produits non-conformes aux normes sur le plan des marquages et des instructions destinées aux utilisateurs. De programmer une campagne de contrôle des dispositifs de portecharges commercialisés sur le marché français dont les porte-vélos. De veiller à ce que soient réactivés les travaux de normalisation européenne sur les dispositifs de porte-charges arrière ainsi que sur la révision de la norme ISO couvrant les porte-charges de toit. D’améliorer la connaissance statistique des accidents liés au chargement des véhicules, en identifiant les types de porte-charges en cause lors de l’enregistrement de chaque accident et notamment les porte-vélos. Rapport du commissaire du Gouvernement (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 49 49 16/01/2014 13:42:40 De rendre obligatoire l’apposition sur les porte-vélos arrière d’un panneau de signalisation réfléchissant à l’instar de ce qui est déjà imposé dans certains États membres de l’Union européenne. Aux autorités chargées de la normalisation De réviser la norme française XP R 18-904-4 et d’initier la révision de la norme XP ISO/PAS 11154 sur les porte-charges de toit en complétant ces normes sur les points suivants : − compatibilité entre les dimensions et formes des cadres des bicyclettes et la géométrie ainsi que la capacité des pinces des porte-vélos ; − introduction des essais sur ralentisseurs dits de « gendarme couché » dans la norme XP ISO PAS 11154 sur les porte-charges de toit ; − augmentation du nombre de passages sur ces ralentisseurs (actuellement limité à 3 dans la norme XP R 18 904-4) dans les deux normes ; − augmentation de la distance de passage sur la piste dite de « pavés belges » (actuellement limitée à 2 km) dans les deux normes ; − introduction des essais de « city crash test » dans la norme XP R 18 904-4 ; − introduction d’essais complémentaires d’endurance routière dans les deux normes prévoyant notamment des écarts brusques, des slaloms entre obstacles ainsi que des freinages d’urgence ; − introduction d’essais en soufflerie ou de méthodes de calcul des portevélos permettant de garantir la sécurité des biens et des personnes lors de déplacement de véhicules à vitesse réglementaire sur autoroutes ou voies rapides dans des conditions météorologiques normales ou raisonnablement prévisibles ; − fixation d’une valeur maximale de déformation des sangles de maintien des porte-vélos après essais de traction dans les deux normes ; − introduction d’essais de résistance des sangles aux rayonnements ultraviolets dans la norme XP R 18 904-4. Une fois la norme française XP R 18-904-4 homologuée, de relancer les travaux de normalisation européenne sur les dispositifs de porte-charges arrière sur la base des préconisations évoquées au point précédent. Aux professionnels concernés De suspendre immédiatement la commercialisation du porte-vélos de toit AXIS SILVER, des porte-vélos arrière RIDER HIGH et RIDER PLUS de marque AUTOMAXI et du porte-vélos sur boule d’attelage ST3 de marque FEU VERT, ainsi que tous produits identiques issus des mêmes fabricants et distributeurs, vendus sous d’autres appellations commerciales. D’informer les distributeurs et les consommateurs qui les ont acquis des défauts qu’ils comportent en invitant ces derniers à cesser de les utiliser. De mettre en conformité, dans les meilleurs délais, les produits jugés non conformes aux dispositions des normes relatives aux marquages et aux instructions destinées aux utilisateurs. 50 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 50 16/01/2014 13:42:40 De veiller, de manière générale, à assurer la conformité de leurs produits aux spécifications des normes XP ISO/PAS 11154 et XP R 18-904-4, sur la base d’essais réalisés par tierce partie. De ne plus concevoir de produits nécessitant l’assemblage de trop nombreuses pièces et de privilégier des produits « prêts à l’emploi ». De concevoir des dispositifs de serrage des sangles de maintien des vélos et des dispositifs de fixation sur les boules ou ferrures d’attelage tels que les consommateurs soient assurés d’un serrage adéquat de façon manuelle ou avec des outils ordinaires, à l’exclusion de tout appareil de contrôle de couple. De concevoir des produits, d’une part, dont les surfaces d’appui avec le véhicule soient suffisamment importantes pour éviter tout enfoncement de la carrosserie à charge maximale et à tension maximale des sangles et, d’autre part, dont les saillies extérieures (par exemple barres horizontales installées dans l’axe longitudinal du véhicule sur lesquelles les bicyclettes sont accrochées) ne puissent constituer un danger pour les usagers de la route en cas de choc avec l’arrière du véhicule. De veiller à la reprise sur l’emballage des informations ou avertissement essentiels figurant sur la notice et de vérifier attentivement la cohérence des mentions figurant sur les deux supports. De hiérarchiser les mentions et avertissements figurant dans les notices d’utilisation en plaçant au premier rang celles qui concernent la sécurité et plus particulièrement : le nombre maximum de vélos pouvant être transportés, les réglages spécifiques de l’inclinaison du portevélos requis selon les véhicules, la nécessité selon les modèles de s’équiper d’une plaque d’immatriculation complémentaire, d’un répétiteur de feux ou d’un élargisseur de rétroviseurs, les dimensions et la forme des tubes de cadres de bicyclettes compatibles avec les pinces de serrage des porte-vélos. D’éviter la présence dans la documentation remise à l’acheteur de feuillets libres qui peuvent s’égarer et de concevoir un livret unique. Aux consommateurs De ne pas utiliser les modèles de porte-vélos de toit AXIS SILVER, des porte-vélos arrière RIDER HIGH et RIDER PLUS de marque AUTOMAXI et du porte-vélos sur boule d’attelage ST3 de marque FEU VERT. De s’assurer, le cas échéant auprès d’un professionnel, de la bonne adéquation entre, d’une part, la géométrie et les capacités des pinces de serrage du porte-vélos utilisé et, d’autre part, les dimensions et formes des cadres des bicyclettes transportées. De respecter les recommandations figurant dans les notices et notamment : le nombre maximal de vélos pouvant être transportés, la fixation Rapport du commissaire du Gouvernement (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 51 51 16/01/2014 13:42:40 de toutes les sangles requises, l’adéquation entre les dimensions et la forme du tube du cadre et les pinces de serrage (lorsque cette information est fournie), les limitations de vitesse indiquées dans les notices ainsi que le nombre maximal de vélos préconisé. De respecter les prescriptions du Code de la route en s’équipant, le cas échéant, d’une plaque d’immatriculation supplémentaire et de répétiteurs de feux. De veiller à limiter les bagages dans le coffre d’un véhicule transportant des passagers sur les sièges arrière ainsi que plusieurs bicyclettes sur un porte-vélos arrière, afin de ne pas dépasser le poids maximal autorisé par le constructeur sur l’essieu arrière. D’apposer un panneau de signalisation réfléchissant sur les porte-vélos arrière. De s’arrêter à intervalles réguliers pour vérifier le bon serrage des fixations. De veiller à replier les barres horizontales de support du porte-vélos après déchargement des vélos ou de démonter le porte-vélos équipé de barres non repliables. Suivi de l’avis La commercialisation des produits considérés comme litigieux dans le cadre de l’avis relatif à la sécurité des porte-vélos a été arrêtée. Les produits ont été retirés du marché. 2. AVIS RELATIF AUX BULLES GONFLABLES ET AUX AUTRES STRUCTURES GONFLABLES MOBILES SUR TERRE OU EN MILIEU AQUATIQUE (7 JUIN 2012) Énoncé de l’avis La Commission recommande : Aux pouvoirs publics De fournir les moyens d’améliorer les connaissances épidémiologiques par un recueil documenté des accidents de la vie courante notamment des circonstances des accidents dus à ce type d’activités. De vérifier que les produits proposés respectent bien les exigences édictées par la directive sur la sécurité générale des produits. De s’assurer que les documents joints aux produits comportent les références des textes ou normes dont ils se prévalent en matière de conformité et, s’ils sont destinés aux particuliers, sont bien rédigés en langue française. 52 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 52 16/01/2014 13:42:40 De contrôler que toutes les informations relatives aux risques induits et aux conditions d’utilisation du produit sont bien portées à la connaissance des utilisateurs, y compris des consommateurs. D’envisager l’opportunité d’interdire les structures gonflables formant un espace étanche où est présent l’utilisateur ainsi exposé à un risque d’asphyxie. Aux autorités en charge de la normalisation De mettre en œuvre une démarche aboutissant à la rédaction d’une norme concernant les structures gonflables mobiles destinées à un parcours terrestre sur terrain plan ou incliné. De vérifier si la norme NF EN 15649 parties 1, 2 et 6 relative aux articles de loisirs flottants s’applique bien aux structures gonflables dans lesquelles une personne peut s’introduire et s’engager sur un bassin et le cas échéant de la compléter. Aux fabricants De rédiger des notices d’utilisation dans la langue du pays destinataire. D’expliciter dans ces notices les textes de référence ou normes servant de base à la conformité du produit. Aux exploitants De s’abstenir d’utiliser des structures gonflables formant un espace étanche où est présent l’utilisateur et de privilégier la mise à disposition du public de structures ouvertes. De s’assurer, lors du choix des produits, qu’ils présentent une fiabilité et une sécurité suffisantes par rapport à l’usage envisagé et qu’ils répondent bien aux exigences des textes ou normes dont ils se prévalent. De procéder au nettoyage des parois internes des structures selon une procédure fixant la méthode, les produits à utiliser et la fréquence de cette opération. De s’assurer que la signalétique comporte bien les avertissements suivants : − restrictions d’accès (femmes enceintes, âges et tailles limites…) ; − précautions à prendre ; − risques induits par les pathologies ou phobies ; qui sont indispensables en ce qui concerne les risques liés aux pathologies cardiaques ou respiratoires et prennent en compte le risque de panique de la clientèle. De fournir, selon les caractéristiques du plan d’eau, un gilet de sauvetage à chaque utilisateur de structures gonflables cylindriques ouvertes. Rapport du commissaire du Gouvernement (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 53 53 16/01/2014 13:42:40 De sécuriser le parcours prévisible des structures gonflables évoluant sur terrain plan ou pentu. De disposer d’un encadrement donnant systématiquement des consignes aux participants. De s’assurer, lors de forte affluence, que le nombre de préposés est suffisant pour assurer l’information et la surveillance continue des utilisateurs. Aux consommateurs D’éviter l’usage des structures comportant un habitacle fermé formant un espace étanche où est présent l’utilisateur. De s’assurer que l’activité proposée est adaptée : − à leur morphologie et à leur état de santé (antécédents médicaux cardiaques ou respiratoires, phobies dans les situations d’enfermement) ; − à celle de l’enfant et à ses aptitudes. Suivi de l’avis Dans le cadre de l’opération interministérielle vacances (OIV), des investigations ont été menées par la DGCCRF durant l’été 2012 concernant la sécurité des sphères ou cylindres gonflables proposés dans le cadre d’activités de loisirs. À ce jour, les constatations faites à cette occasion n’ont pas relevé de manquement susceptible de constituer un danger pour la sécurité des pratiquants. La majorité des installations contrôlées étaient constituées de bassins artificiels de faible profondeur sur lesquels évoluent des sphères étanches qui ne comportent qu’un seul utilisateur à la fois. La durée de l’attraction est limitée à 10 minutes, souvent moins pour des raisons de rentabilité. Les bulles sont totalement dégonflées entre deux utilisations, ce qui permet un renouvellement du volume d’air intérieur. Les consignes de sécurité sont affichées et/ou communiquées oralement aux pratiquants. Certains professionnels estiment que l’effet de mode des structures gonflables utilisables sur un espace aquatique commence à s’essouffler. L’opportunité de cibler à nouveau les actions de contrôles de l’été 2013 sur ces activités, fortement estivales, sera étudiée lors de la phase de préparation de la prochaine OIV. 54 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 54 16/01/2014 13:42:41 3. AVIS RELATIF À LA SÉCURITÉ DES COMPOSANTS PHYSIQUES DE CERTAINS TERMINAUX DE POCHE À L’ÉGARD DE LEURS UTILISATEURS (SMARTPHONES, BALADEURS NUMÉRIQUES) (22 SEPTEMBRE 2011) Énoncé de l’avis La Commission recommande : Aux pouvoirs publics De procéder à un contrôle du marché des chargeurs de terminaux de poche présentés comme « multi-compatibles » ou « universels » et de vérifier la conformité aux exigences de la réglementation du chargeur « universel compatible iPhone, HTC, BlackBerry ». De vérifier que les informations fournies avec les batteries de rechange commercialisées sur le marché permettent à l’utilisateur de connaître le(s) modèle(s) de terminal avec lequel(s) elles peuvent être utilisées. D’inciter les professionnels concernés (fabricants, distributeurs, opérateurs) à lancer, sous l’égide des autorités en charge de la normalisation de ces produits, des travaux de normalisation au plan européen en vue de la publication d’une norme relative aux terminaux de poche (smartphones, baladeurs numériques…) et prenant en compte leurs spécificités et leur interopérabilité (terminal, batterie, chargeur). Aux autorités en charge de la normalisation De lancer les travaux de normalisation précités en définissant les exigences et méthodes d’essais liées à la sécurité physique et à la santé des utilisateurs de terminaux de poche et de leurs accessoires, notamment : − conformité des batteries aux normes existantes ; − définition des paramètres de charge d’un accumulateur au lithium (en particulier la tension, le courant de charge, le seuil de coupure du courant lors d’une opération de charge) ; − résistance mécanique telle que le produit ne se brise pas ou ne se déforme pas au risque de provoquer des blessures (notamment définition des essais de chute) ; − conception des arêtes, bords, fixations tels qu’ils ne puissent provoquer de blessures lors d’un contact ; − conception des pièces mobiles : claviers coulissants, compartiments à batteries… telle qu’elles ne puissent pas provoquer de blessures lors de leur mouvement ; − absence d’éléments pouvant présenter un risque pour la santé ou d’ingestion, inhalation (pour les enfants) ou contact avec la peau ; Rapport du commissaire du Gouvernement (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 55 55 16/01/2014 13:42:41 − recommandations et avertissements figurant dans la documentation accompagnant les produits (notamment les notices d’emploi) précisant la durée de vie des batteries et leur temps de charge et attirant l’attention des consommateurs sur la nécessité d’effectuer des contrôles et des entretiens périodiques des parties importantes (notamment batteries, écrans) et précisant que, en cas d’omission des contrôles ou des opérations d’entretien, le produit pourrait être endommagé. Aux professionnels (fabricants, importateurs, distributeurs, opérateurs) De veiller à ce que dans la notice d’emploi remise à l’acheteur les conditions de charge et de recharge des batteries (temps de charge lors de la première utilisation, périodicité optimale des charges d’entretien, niveau de la batterie nécessitant une opération de recharge…) soient précisées ainsi que les précautions à prendre pour protéger l’appareil et, notamment, l’écran en verre ou en tout autre matériau. De recueillir et d’exploiter les signalements d’accidents ou d’incidents adressés par les consommateurs, afin de prévenir des sinistres ultérieurs. De participer aux travaux de normalisation précités. De veiller à ce que les produits soient conformes aux exigences de sécurité figurant dans l’ensemble des normes déjà applicables. Aux fabricants, dans l’attente de la parution de la norme sur les terminaux de poche : − de faire en sorte que, lors d’une opération de charge, la phase de décroissance de l’intensité du courant de charge se termine au-dessus du seuil de 0,03 C, valeur minimale admise pour l’arrêt de la charge comme permettant d’éviter toute surchauffe ou emballement thermique d’une batterie au lithium ; − de valider la conception de leurs produits à l’aide d’essais de chute libre des terminaux pour évaluer leur résistance aux chocs (hauteur de chute d’au moins 1,80 m sur plusieurs types de revêtements et sous différents angles de chute raisonnablement prévisibles) ; − de veiller à ce que toutes les parties accessibles des terminaux ne puissent pas provoquer de risques de blessures (coincement, coupures…) pour les utilisateurs. Aux consommateurs De participer aux travaux de normalisation précités par l’intermédiaire de leurs associations. De respecter les procédures et recommandations contenues dans la documentation accompagnant chaque appareil et, notamment, les dispositions relatives à la sécurité physique des utilisateurs. 56 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 56 16/01/2014 13:42:41 De prendre toutes les précautions nécessaires pour protéger leur appareil et notamment son écran en verre et, en cas de fissure de ce dernier, de ne pas l’utiliser. De rapporter chez l’opérateur ou le distributeur tout terminal dont la batterie a été détériorée suite à un choc afin de le faire examiner. De n’utiliser que des batteries de rechange ou des chargeurs spécifiés comme compatibles avec l’appareil dans les notices d’utilisation. Suivi de l’avis La DGCCRF a programmé au premier trimestre 2012, dans le cadre de sa directive nationale d’orientation, une enquête relative à la sécurité des chargeurs universels pour téléphones portables. Sa réalisation a été confiée à 20 départements relevant de 10 régions. Cette enquête portait en priorité sur la conformité des appareils aux règles relatives à la sécurité électrique (directive 2006/95/CE du 12 décembre 2006 concernant le rapprochement des législations des Étatsmembres relatives au matériel électrique destiné à être employé dans certaines limites de tension et décret no 95-1081 du 3 octobre 1995 relatif à la sécurité des personnes, des animaux et des biens lors de l’emploi de matériels électriques destinés à être employés dans certaines limites de tension). Cette enquête a permis également de vérifier la compatibilité électromagnétique des appareils (directive 2004/108/CE du 15 décembre 2004 du Parlement européen et du Conseil relative au rapprochement des législations des États membres concernant la compatibilité électromagnétique des appareils électriques et électroniques et décret no 2006-1278 du 18 octobre 2006 relatif à la compatibilité électromagnétique des appareils électriques et électroniques). 532 actions de contrôle ont été effectuées dans 159 entreprises dont 90 commerces de détail. Les anomalies constatées ont concerné notamment la sécurité des produits, la compatibilité électromagnétique, le respect des avertissements et des informations du consommateur ainsi que le défaut d’emploi de la langue française. Elles ont donné lieu à 8 avertissements réglementaires, 2 mesures de police administrative, 3 intentions de procès-verbal, 3 saisies. 15 prélèvements ont été effectués. 3 appareils se sont révélés non conformes et 12 non conformes et dangereux compte tenu des risques de chocs électriques pour l’utilisateur et des risques d’incendie. La plupart du temps, le professionnel concerné par les produits non conformes et dangereux a mis en place de façon volontaire des mesures de retrait et rappel des produits. Des saisies ont également été opérées pour certains produits. Rapport du commissaire du Gouvernement (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 57 57 16/01/2014 13:42:41 Dans le cadre de leurs contrôles, les services de la CCRF continueront d’être vigilants par rapport à ces produits. 4. AVIS RELATIF AU TRANSPORT D’ENFANTS SUR DEUX-ROUES MOTORISÉS EN MILIEU URBAIN (7 JUILLET 2011) Énoncé de l’avis La Commission recommande : Aux pouvoirs publics De réviser la rédaction du Code de la route afin que ne subsiste pour le transport d’un passager que la mention « au moins une poignée et deux repose-pieds » (article R. 431-11). De modifier la réglementation actuelle en préconisant l’interdiction de transporter sur la selle d’un deux-roues motorisé un enfant de moins de deux ans en raison de l’immaturité de son tonus postural. D’engager une étude sur le transport des enfants sur un deux-roues, motorisé ou non, avec notamment, le concours de pédiatres et de responsables de la sécurité routière, destinée à préciser l’âge, la taille et le poids en deçà desquels il serait contre-indiqué pour un enfant d’être passager d’un deux-roues motorisé, dans un siège ou non. En fonction des résultats de l’étude ci-dessus préconisée, d’adapter la réglementation notamment, sur l’opportunité d’adopter ou non des dispositifs de retenue assortis à des systèmes de boucliers pare-jambes. De proposer la préparation d’un règlement dans le cadre de l’accord international, définissant les règles à respecter par les sièges conçus pour le transport des enfants sur des véhicules à moteur à deux-roues, avec le dispositif d’homologation associé. Dans cette attente, de lancer une campagne d’information sur les risques induits par le transport de jeunes enfants sur des deux-roues motorisés en s’appuyant notamment sur le site www.conduire-un-deuxroues.gouv.fr. De prévoir, au cours de la formation imposée par le décret 2010-1390 du 12 novembre 2010, une sensibilisation aux risques inhérents au transport des jeunes enfants. Aux autorités chargées de la normalisation D’engager, sur le modèle de ce qui existe pour les sièges-auto (règlement 44), les travaux préliminaires à l’élaboration d’une norme européenne relative aux sièges pour deux-roues motorisés, qui pourrait répondre aux exigences du règlement international dont la préparation est 58 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 58 16/01/2014 13:42:41 proposée aux pouvoirs publics. Cette norme pourrait notamment s’inspirer de celle relative aux porte-bébés installés sur les bicyclettes (NF EN 14344). Aux professionnels, fabricants, importateurs et distributeurs De concevoir des sièges additionnels adaptés à la morphologie des enfants et à la prévention des risques encourus lors de leur transport sur un deux-roues motorisé, en tenant compte, notamment, de l’effet tremplin en cas de choc. De veiller dans l’immédiat à ce que ces produits mis sur le marché respectent bien la réglementation en vigueur. De s’assurer que ces sièges correspondent bien aux différents types de machines. De proposer des deux-roues motorisés ou des équipements pour ces machines permettant notamment d’assurer la protection des jambes en cas d’accident. Aux consommateurs De ne jamais transporter sur un deux-roues motorisé un enfant de moins de deux ans. De vérifier si leur deux-roues motorisé est réellement adapté au transport des enfants (hauteur du siège, accès aux repose-pieds et aux poignées de maintien). De veiller à équiper convenablement l’enfant en tenant compte des risques en cas de chute (casques, blouson, chaussures montantes, gants). D’adapter la durée des déplacements à l’âge de l’enfant et de les limiter tant que celui-ci n’a pas acquis la résistance musculaire nécessaire, notamment au niveau du cou, du fait du poids du casque et des nombreuses secousses. Comme le préconise la formation au permis moto, de conduire avec souplesse et à une vitesse adaptée lors du transport d’un passager en général et d’un enfant en particulier. S’ils n’ont pas le permis moto, et du fait des risques supplémentaires liés au transport d’un enfant, de s’inscrire, même s’ils en sont dispensés, à des cours de conduite prévus par le décret du 12 novembre 2010. De consulter le site des services publics dédiés aux conducteurs de deux-roues motorisés pour en mieux maîtriser les risques spécifiques (www.conduire-un-deux-roues.gouv.fr). De s’assurer du bon état de leur machine par un contrôle et un entretien réguliers et fréquents, notamment de l’état et de la pression des Rapport du commissaire du Gouvernement (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 59 59 16/01/2014 13:42:41 pneus au moins une fois par mois et de vérifier l’adaptation des équipements à la morphologie de l’enfant transporté. Suivi de l’avis En vue de futurs travaux réglementaires ou normatifs, un rapport relatif à la sécurité du transport d’enfants sur deux-roues motorisés en milieu urbain, élaboré par le Préfet Guyot, a été remis au ministre de l’Intérieur en décembre 2012. 5. AVIS RELATIF À LA SÉCURITÉ DES PARCOURS ACROBATIQUES EN HAUTEUR (PAH) (12 MAI 2011) Énoncé de l’avis La Commission recommande : Aux pouvoirs publics Par tout moyen juridique approprié : − de rendre obligatoire un contrôle technique avant l’ouverture initiale d’un site ainsi qu’un contrôle technique annuel (chaque saison avant l’ouverture au public) par des organismes d’inspection de catégorie A accrédités ; − d’associer le contrôle des équipements constituant les ateliers avec celui des arbres qui en sont le support et de les placer sous la responsabilité d’un organisme d’inspection de catégorie A accrédité ; − de rendre obligatoire la possession par les exploitants ou leurs collaborateurs présents sur le site d’une attestation « Prévention et secours civiques » ; − de préconiser un mode d’accrochage sécurisé à la ligne de vie pour les enfants de moins de dix ans ; − de recommander la mise en place d’une signalétique de couleurs sur les parcours (du vert « le plus facile » au noir « le plus difficile ») à l’instar de celle en vigueur sur les pistes de ski ; − d’imposer la gestion par l’exploitant d’un registre des incidents et accidents survenus sur les sites (circonstances, degré de gravité…), à tenir à la disposition des différents organismes de contrôle et d’inspection. De porter une attention particulière, lors de leurs contrôles des PAH, aux points suivants : − la vérification, comme le stipule la norme européenne, que les tyroliennes sont équipées d’un système de freinage passif ; − la vérification que les anomalies mentionnées dans les rapports de contrôle établis par les organismes d’inspection ont bien été corrigées ; − l’obtention par l’organisme d’inspection de son certificat d’accréditation ; − la vérification de l’existence d’un diagnostic arboricole individualisé par arbre ; 60 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 60 16/01/2014 13:42:41 − la mise à la disposition des pratiquants de l’intégralité des équipements de protection individuelle requis ; − la présence d’une signalétique mentionnant les consignes de sécurité, notamment : avertissement de mauvaise utilisation, âge minimum, nombre maximal de personnes autorisées, consignes de progression et de sécurité, morphologie requise, EPI à utiliser, tenue vestimentaire ; − l’affichage des informations prescrit par la réglementation, notamment : les diplômes et qualifications des personnels de surveillance, le règlement intérieur et le plan d’organisation des secours. Aux autorités en charge de la normalisation Dans le cadre de la révision des normes européennes NF EN 15567-1 et 2, de proposer aux partenaires européens de renforcer les exigences de sécurité des normes notamment sur les points suivants : Le contrôle des équipements et le diagnostic arboricole De réexaminer le descriptif des opérations de contrôle et de maintenance en distinguant les contrôles à effectuer : − avant la mise en service initiale d’un site ; − avant l’ouverture annuelle d’un site ; − en cours d’exploitation. De confier la responsabilité des contrôles à un organisme d’inspection de catégorie A accrédité y compris le contrôle arboricole. L’initiation et l’information des pratiquants et les consignes de sécurité à leur délivrer De définir des critères techniques permettant de qualifier les difficultés du parcours selon des codes de couleur (notamment, hauteur des évolutions par rapport au sol, longueur et déclivité des tyroliennes, présence ou absence d’échappatoires, durée du parcours, etc.). De définir les critères techniques et pédagogiques des ateliers d’initiation (notamment, consignes de sécurité, présentation du matériel et de son utilisation, modalités d’alerte et, le cas échéant, d’évacuation en hauteur). D’annexer à la norme un référentiel délivrant des recommandations portant, d’une part, sur la conception des informations de sécurité, en particulier celles relatives aux conditions d’aptitude et d’inaptitude au parcours et, d’autre part, à leur présentation, notamment terminologie et pictogrammes, pour optimiser la compréhension des consignes de sécurité. Les conditions d’encadrement et de surveillance De fixer un ratio du nombre de surveillants par rapport au nombre de pratiquants, en tenant compte de la présence éventuelle d’enfants. Rapport du commissaire du Gouvernement (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 61 61 16/01/2014 13:42:41 De définir les caractéristiques des parcours où la présence d’un surveillant apte à procéder à une évacuation en hauteur est nécessaire. D’élever de 8 à 10 ans l’âge du pratiquant en deçà duquel une surveillance de niveau 2 est obligatoire. De prévoir un temps maximum d’intervention en cas d’incident ou d’accident en fonction des trois niveaux de surveillance prévus dans la norme. La conception des ateliers et, en particulier, des tyroliennes De définir les prescriptions de sécurité applicables aux différents modes d’assurage à la ligne de vie ne nécessitant aucune manipulation de la part du pratiquant. De définir les caractéristiques des ateliers où la présence d’échappatoires est nécessaire. De renforcer les exigences de conception et d’encadrement des tyroliennes, notamment : interdire les obstacles nuisant à la visibilité, prévoir la présence d’un surveillant sur les tyroliennes « aveugles », privilégier un système de poulie « attachée » sur le câble empêchant que plusieurs pratiquants ne s’engagent simultanément, vérifier la bonne adéquation de la vitesse de la tyrolienne et l’efficacité du système de freinage. De prohiber la présence de brins de câbles autour des points d’ancrages des équipements sur les arbres. Le port d’équipements de protection individuelle (EPI) De définir les circonstances dans lesquelles il est nécessaire de porter des équipements de protection individuelle tels que les casques et les gants et de désigner le type de casque devant être utilisé. Aux organismes d’inspection Le port d’équipements de protection individuelle De définir les circonstances dans lesquelles il est nécessaire de porter des équipements de protection individuelle tels que les casques et les gants et de désigner le type de casque devant être utilisé. Aux exploitants des parcours acrobatiques en hauteur De respecter les prescriptions des normes européennes sur les PAH et, notamment, de faire opérer un contrôle systématique des ateliers par des organismes d’inspection de catégorie A accrédités prenant sous leur responsabilité les diagnostics arboricoles. De concevoir des ateliers d’initiation véritablement formateurs et de faire en sorte que ceux-ci soient suivis par les pratiquants sous la conduite effective d’un opérateur. 62 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 62 16/01/2014 13:42:41 De délivrer à cette occasion une information préalable détaillée sur les difficultés du parcours, les consignes de sécurité à respecter en s’assurant que celles-ci ont bien été comprises, en particulier par les enfants. De prévoir un nombre suffisant d’opérateurs qualifiés pour assurer la surveillance permanente des parcours et intervenir rapidement pour prêter assistance et secours aux personnes en difficultés ou en danger. D’installer, en nombre suffisant, et d’entretenir des garde-corps sur les plates-formes, des filets antichute et des échappatoires sur les ateliers qui présentent des difficultés. De revoir la conception des tyroliennes qui présenteraient notamment des risques liés à leur vitesse excessive ou à des modalités de freinage manuel non sécurisées. D’adopter tout moyen approprié permettant d’éviter les risques de collision entre pratiquants, en particulier sur les tyroliennes « aveugles ». De mettre systématiquement à la disposition des pratiquants les équipements de protection individuelle requis et, notamment, le casque dans les parcs où les évolutions à proximité de rochers exposent les pratiquants à des risques spécifiques. D’assurer la maintenance des matériels (organisation, périodicité, qualification des personnels, etc.). De tenir à jour un registre des incidents et accidents à la disposition des autorités sanitaires et de contrôle et d’en tenir compte pour améliorer la sécurité des ateliers. De veiller à préserver l’intégrité des arbres lors de la mise en place des équipements et de la conception des parcours. Aux pratiquants de PAH De ne jamais s’engager dans un parcours acrobatique sans s’être assuré de sa bonne condition physique et de son aptitude à évoluer en hauteur. De se renseigner au préalable sur les caractéristiques des parcours et des ateliers proposés au regard des dispositifs de sécurité dont ceux-ci sont équipés (code couleur, mode d’assurage, filets de protection, etc.). De suivre systématiquement les ateliers d’initiation proposés, d’accompagner le ou les enfants dont il a la surveillance tout le long du parcours et de veiller à ce qu’un surveillant soit bien présent pour intervenir en cas de problème. De respecter les consignes de sécurité et ne pas s’engager dans un parcours de tyrolienne sans être certain que le point d’arrivée est dégagé. D’exiger de l’exploitant qu’il lui fournisse les équipements de protection individuelle requis et de les porter tout au long du parcours. Rapport du commissaire du Gouvernement (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 63 63 16/01/2014 13:42:41 Suivi de l’avis Les travaux de révision des deux parties de la norme consacrée aux parcours acrobatiques en hauteur, la NF EN 15567-1 (relative aux exigences de construction et de sécurité des PAH) et la NF EN 15567-2 (relative aux exigences d’exploitation des PAH), ont été lancés. La DGCCRF, comme la Direction générale des sports, ont participé à plusieurs réunions. Les modifications traitées concernent notamment le diagnostic arboricole, la nécessité pour l’exploitant d’envisager le port d’équipements de protection individuelle et l’encadrement des enfants de moins de 14 ans notamment via la présence d’un adulte accompagnateur qui compléterait la surveillance par l’exploitant. La position française dans le cadre des travaux de normalisation européenne sur cette norme a été affinée au vu de ces éléments. À l’occasion de l’opération interministérielle vacances (OIV), les services de la DGCCRF et ceux de la Direction générale des sports ont maintenu leurs actions de contrôles auprès des exploitants de parcours acrobatiques en hauteur. 6. AVIS RELATIF À L’AVIS DE SUIVI SUR LA SÉCURITÉ DES FENÊTRES ET DES BALCONS (17 JUIN 2010) Énoncé de l’avis La Commission recommande : Aux pouvoirs publics De mettre en place une enquête pluriannuelle sur le nombre, les lieux et les circonstances des accidents de défenestration d’enfants, étendue à l’ensemble du territoire. Pour les constructions neuves, de prendre les mesures législatives ou réglementaires visant à instituer le principe de la mise en sécurité des fenêtres et portes-fenêtres contre le risque de défenestration pour l’ensemble des bâtiments susceptibles d’accueillir des enfants. Pour les logements existants du secteur aidé, d’imposer réglementairement l’installation de limitateurs d’ouverture de sécurité, y compris dans les parties communes, conformes à des types normalisés. Pour les autres logements existants, d’inciter à la mise en place de dispositifs normalisés de sécurisation des fenêtres et portes-fenêtres contre le risque de défenestration par des mesures fiscales appropriées. D’adopter un texte frappant de nullité toute clause d’un règlement de copropriété ou d’un contrat de location qui viserait à empêcher la pose par 64 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 64 16/01/2014 13:42:41 les occupants d’équipements de mise en sécurité des fenêtres et portesfenêtres destinés à prévenir le risque de défenestration de jeunes enfants. De supprimer des règles d’urbanisme toute disposition interdisant la mise en sécurité des fenêtres et portes-fenêtres contre le risque de défenestration, en particulier en cas de rénovation totale ou partielle des façades. Aux organismes chargés de la normalisation Sur la base de la nouvelle réglementation : De réviser et de mettre en cohérence les normes NF P01-012, NF P 01013, NF P 98-405 relatives à la sécurité des garde-corps et des barrières de sécurité routières. Cette révision pourrait s’inspirer de la norme NF P 90306 de mai 2004 : « Éléments de protection pour piscines enterrées non closes privatives à usage individuel ou collectif – Barrières de protection et moyens d’accès au bassin ». D’élaborer des normes européennes précisant les caractéristiques techniques de conception, de fabrication et de mise en œuvre des fenêtres, portes-fenêtres, de leurs composants et des équipements de sécurité destinés à prévenir le risque de défenestration. Suivi de l’avis Suite à la saisine commune du Bureau de normalisation des techniques du bâtiment (BNTB) en octobre 2009, par la DGCCRF et la Direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN) lui demandant d’engager des travaux de révision des normes NF P01-012 et NF P01-013 sur les garde-corps, la commission de normalisation PO1A a commencé ses travaux fin 2010 et les a poursuivis en 2011. Depuis 2012, la révision de ces normes est sous la responsabilité de l’AFNOR. Les travaux ont pris du retard par rapport au calendrier initial. L’objectif de l’AFNOR est de pouvoir lancer l’enquête publique courant 2013 sur le projet de norme révisée NF P01-012. La publication de la norme révisée NF P01012 (qui intégrera la NF P01-013) est quant à elle désormais prévue fin 2013. 7. AVIS RELATIF À LA SÉCURITÉ DES VÉLOS À ASSISTANCE ÉLECTRIQUE (VAE) (20 MAI 2010) Énoncé de l’avis La Commission recommande : Aux pouvoirs publics De s’assurer que les VAE mis en vente sur le marché répondent bien aux caractéristiques imposées par le Code de la route : en particulier, de préciser si peuvent effectivement bénéficier de la qualification de VAE Rapport du commissaire du Gouvernement (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 65 65 16/01/2014 13:42:41 définie par l’article R. 311-1 dudit code les engins dont le déclenchement de l’assistance électrique intervient sans action de pédalage en deçà de 6 km/h, d’une part, et ceux pour lesquels la coupure de l’alimentation électrique peut s’opérer par une action de freinage indépendamment de l’arrêt de l’action de pédalage en deçà de 25 km/h, d’autre part. De vérifier que les kits de motorisation commercialisés sur le marché font bien apparaître la référence précise du modèle de bicyclette avec lequel ils peuvent être utilisés. D’étudier la possibilité de créer une infraction pénale en cas de débridage des VAE, à l’instar de celle qui pèse sur les utilisateurs de cyclomoteurs de moins de 50 cm³. De renforcer les opérations de contrôle des VAE et des kits de motorisation mis en vente sur le marché. De veiller notamment à ce que les vélos en général et les VAE en particulier livrés notamment à la suite d’une vente à distance, respectent les prescriptions de l’article 7 du décret no 95-937 du 24 août 1995 qui impose qu’ils soient livrés entièrement réglés et montés. De s’assurer que les VAE et leurs composantes, notamment les batteries, portent bien les marquages prévus par la réglementation. De renforcer les obligations d’éclairage des VAE en imposant que les dispositifs soient fixés à demeure sur les produits. D’étudier la possibilité d’obliger les VAE à circuler de jour comme de nuit avec leurs feux allumés. Aux autorités en charge de la normalisation De préconiser pour les VAE une vitesse de 25 km/h sur routes humides pour la mesure de la distance de freinage définie dans le tableau figurant au chapitre 4.6.8.4.1 de la norme NF EN 14764 relative aux bicyclettes de ville et tout chemin. Dans le cadre de la norme NF EN 15194 sur les cycles à assistance électrique et de son guide d’application : − de clarifier au regard des dispositions du Code de la route les conditions dans lesquelles est autorisé le déclenchement de l’assistance électrique sans action de pédalage en deçà de 6 km/h ainsi que les différents modes de coupure de l’assistance ; − d’imposer un principe de proportionnalité de l’effort de pédalage pour déclencher l’assistance ou, à défaut, de concevoir une méthode d’essais permettant de s’assurer que l’assistance est gérée sans à-coup et de manière progressive : notamment, comportement de l’assistance en termes de vitesse et d’accélération lors de son déclenchement et caractéristiques des différents niveaux d’assistance ; 66 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 66 16/01/2014 13:42:41 − de concevoir des exigences de sécurité et des méthodes d’essais en vue de prévenir les risques de court-circuit et de résistance à des conditions extrêmes (essais au froid et à la chaleur), résistance aux chocs ; − de prévoir des exigences spécifiques aux VAE pliants (notamment, absence de risques de blessures lors des opérations de pliage/dépliage, stabilité directionnelle lors du passage de reliefs, modalités de transport en toute sécurité pour le consommateur) ; − d’exiger la présence d’une notice spécifique relative à la partie électrique des VAE. Aux professionnels (fabricants, importateurs, distributeurs) De décrire explicitement dans la notice d’emploi le comportement de l’assistance en termes de vitesse et d’accélération lors de son déclenchement et d’indiquer les caractéristiques des différents niveaux d’assistance ainsi que les modalités de coupure de l’assistance. De ne livrer que des cycles entièrement montés et réglés dans les règles de l’art sur les lieux de vente. En cas de vente à distance, d’utiliser des emballages permettant au consommateur de ne pas avoir à monter et régler lui-même un quelconque élément du VAE. De veiller à la présence des marquages prévus par la réglementation, en particulier la conformité aux exigences du décret no 95-937 du 24 août 1995 et les mentions à faire figurer sur la batterie et le chargeur (marquage CE, tension nominale et capacité, recyclage). De veiller à faire figurer sur les notices, le respect des dispositions du Code de la route spécifiquement applicables aux cycles, la recommandation du port du casque et du gilet de haute visibilité ainsi que les modalités de recyclage des batteries usagées. De faire figurer sur les notices un avertissement relatif au risque de court-circuit et de surchauffe en cas de choc pour les batteries présentant une fragilité particulière. De ne commercialiser que des kits de motorisation compatibles avec des cycles préalablement testés conformément aux exigences du décret no 95-937 du 24 août 1995. De fournir aux acheteurs de kits de motorisation des informations détaillées ou l’assistance d’un professionnel pour un montage sur le cycle qui respecte les règles de l’art. Aux consommateurs D’exiger du vendeur que le VAE lui soit remis entièrement monté et réglé. Rapport du commissaire du Gouvernement (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 67 67 16/01/2014 13:42:41 De demander avant tout achat au vendeur des précisions sur les caractéristiques des différents types d’assistance et d’essayer le VAE pour bien appréhender le comportement de celui-ci. De ne pas sous-estimer le fait que les VAE dont l’assistance est déclenchée par rotation du pédalier peuvent présenter des difficultés de motricité et de maintien de l’équilibre lors de démarrages en côte, surtout s’ils sont lourds. De privilégier, dans la mesure du possible, des VAE dont l’assistance est délivrée proportionnellement à l’effort de pédalage. De proscrire toute tentative de débridage d’un VAE. De suivre attentivement les instructions de fonctionnement, de stockage et de recharge des batteries. D’être attentif aux risques de court-circuit et de surchauffe des batteries et, le cas échéant, de faire vérifier par un professionnel les batteries ayant subi un choc. De confier à un professionnel le montage, sur le cycle, d’un kit de motorisation. De s’assurer d’une bonne « prise en main » de l’engin, compte tenu de son poids et de sa vitesse, avant de s’engager dans le trafic routier. De veiller à porter un casque de vélo et le faire porter aux enfants transportés. De respecter strictement les dispositions du Code de la route et de tenir compte du fait que le comportement d’un VAE diffère de celui d’un vélo traditionnel. Suivi de l’avis Une précédente enquête effectuée en 2009 par la DGCCRF avait mis en évidence une méconnaissance par les professionnels de la réglementation applicable aux VAE. Une nouvelle enquête, qui concerne les bicyclettes et notamment les VAE a été réalisée en 2012. Il s’agit de vérifier que ces produits sont bien conformes à la réglementation en vigueur et de continuer les efforts de sensibilisation auprès des professionnels du secteur. Les résultats de l’enquête seront disponibles au cours du troisième trimestre 2013. 68 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 68 16/01/2014 13:42:41 8. AVIS RELATIF À LA SÉCURITÉ DES SALLES DE REMISE EN FORME (15 AVRIL 2010) Énoncé de l’avis La Commission recommande : Aux pouvoirs publics De préciser et d’actualiser par voie réglementaire les garanties d’hygiène et de sécurité des salles de remise en forme remplissant les critères d’établissements d’activités physiques ou sportives (APS), quel que soit leur statut juridique, en imposant notamment : − les exigences de construction de ces établissements ou de ces espaces (hauteur, aération, climatisation, espaces pour les équipements…) en fonction des pratiques sportives concernées ; − la présence continue, pendant les heures d’ouverture aux adhérents, de personnels d’animation, d’encadrement ou d’enseignement diplômés au sens de l’article L. 212-2 du Code du sport, en nombre adapté aux circonstances de lieu et de temps ; − la fourniture préalable, par toute personne désirant s’inscrire dans une salle de remise en forme, d’un certificat médical de non contre-indication à la pratique des activités envisagées ; − l’affichage de manière visible et lisible, d’une part, d’un règlement intérieur définissant notamment les consignes d’hygiène et de sécurité et, d’autre part, d’instructions portant sur la bonne utilisation des appareils d’entraînement, notamment la mention d’un avertissement sur les risques d’utilisation d’appareils de musculation par les enfants et adolescents encore en phase de croissance. De prendre les dispositions nécessaires pour que le consommateur soit clairement informé du service auquel il doit s’attendre, notamment sur le plan de l’encadrement et/ou de la surveillance des activités physiques et sportives pratiquées, avant de s’inscrire dans une salle de remise en forme quel que soit le statut de cette dernière. De recenser et d’exploiter au plan national les déclarations d’établissements ayant le statut d’établissement d’activités physiques ou sportives (APS), afin de vérifier qu’ils respectent les obligations inhérentes à leur statut. D’harmoniser, au plan national, le cahier des charges des différents organismes agréés de formation au Brevet professionnel jeunesse éducation physique et sportive (BPJEPS), toutes options confondues, et de vérifier que ces organismes respectent bien les quotas d’heures et contenus des formations prévus. De prendre les dispositions nécessaires en vue d’encadrer et de faciliter l’accès des personnes bénévoles à des formations « diplômantes » sous forme de certificat de qualification professionnelle ou de validation Rapport du commissaire du Gouvernement (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 69 69 16/01/2014 13:42:41 d’acquis professionnels, et de préciser les activités qu’elles permettent d’encadrer dans le secteur de la remise en forme. De prendre les dispositions nécessaires en vue de porter à la connaissance des pratiquants les qualifications ou diplômes des personnes qui, de manière bénévole, enseignent, encadrent ou animent des activités des métiers de la forme dans les établissements d’APS. De préciser réglementairement les conditions dans lesquelles les titulaires du Brevet professionnel jeunesse éducation physique et sportive activités aquatiques (BPJEPS AA), ainsi que les titulaires du diplôme d’études universitaires en sciences et techniques « animation et gestion des activités physiques, sportives ou culturelles », de la licence professionnelle « animation, gestion et organisation des activités physiques ou sportives » et de la licence générale « entraînement sportif », peuvent attester de leur compétence en matière de sauvetage et de sécurité en milieu aquatique. Aux autorités en charge de la normalisation Dans le cadre du projet de norme expérimentale française relative aux salles de remise en forme, d’inviter les parties prenantes : À veiller à maintenir un certain nombre d’exigences concernant : − la conformité aux normes des matériels utilisés dans les trois types de salles (notamment espaces suffisants entre chaque appareil, modules sans aspérités susceptibles de blesser les utilisateurs) et les différents contrôles à effectuer sur ces appareils ; − la conformité du plan d’organisation des secours à la réglementation en vigueur ; − l’affichage de certaines informations résultant du statut d’APS, notamment des qualifications et des diplômes ; − l’élaboration et l’affichage d’un règlement intérieur comprenant notamment les consignes d’hygiène et de sécurité ; − l’encadrement ou l’accompagnement particulier sur certains appareils, notamment vis-à-vis des matériels à charges non guidées et des plaques vibrantes, et présence de cardiofréquencemètre sur les appareils de cardio-training) ; − l’obligation d’apposition d’un panneau de consignes visibles, lisibles et indélébiles auprès de chaque appareil ; − l’identification des encadrants qui doivent être reconnaissables (badges, tenues) ; − l’installation de défibrillateurs ; − les prescriptions à définir quant à la vente de compléments alimentaires. À préciser aux propriétaires et exploitants les moyens permettant aux pratiquants d’être clairement informés du service auquel ils peuvent s’attendre (en particulier, en matière d’encadrement et/ou de surveillance des activités physiques et sportives pratiquées). 70 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 70 16/01/2014 13:42:41 À déterminer les critères de fréquentation maximale des différents espaces par les pratiquants et le nombre minimum de personnes chargées de l’encadrement par rapport au nombre de pratiquants. À élargir le champ d’application de la norme pour définir les garanties d’hygiène et de sécurité applicables aux : − piscines dans lesquelles se pratiquent notamment des activités d’aquagym ; − espaces aquatiques tels que spa, sauna et hammam ; − cabines de bronzage. À préconiser l’usage de sonomètres pour connaître le niveau sonore dans les salles de remise en forme et pouvoir ainsi agir, le cas échéant, afin de limiter la puissance sonore des équipements utilisés en vue de respecter les exigences du décret no 98-1143 du 15 décembre 1998 relatif aux prescriptions applicables aux établissements ou locaux recevant du public et diffusant à titre habituel de la musique amplifiée. À élaborer des modèles-types de : − règlement intérieur à destination des exploitants de salles de remise en forme fixant notamment les consignes d’hygiène et de sécurité ; − grille d’évaluation d’aptitudes physiques et techniques destinée à la prise en charge des primo-pratiquants ou de ceux qui reprennent une activité afin de conseiller les activités pratiquées en fonction de leur profil ; − guide de bonnes pratiques pour l’entretien et la maintenance des équipements mis à la disposition des utilisateurs consistant à : • répertorier et identifier les matériels et dispositifs ainsi que les notices des fabricants facilitant les opérations de maintenance ; • réaliser les opérations de maintenance et d’entretien selon un rythme régulier et suffisant pour éliminer ou réparer les matériels cassés ou dangereux et prévenir les accidents ; • former des personnels aux contrôles ainsi définis ; • enregistrer les résultats de ces contrôles pour chacun des matériels et de décider des suites à donner ; • utiliser les informations obtenues pour programmer le remplacement du matériel. − panneaux d’affichage dans les différents espaces des salles de remise en forme (douches, vestiaires, salles de cours, espace des équipements de musculation ou de cardio-training) comportant des consignes d’hygiène et de sécurité. À initier des démarches de qualité visant à élaborer un référentiel en ce sens en conformité avec les dispositions des articles L. 115-27 et suivants du Code la consommation (certification des services) intégrant les recommandations du présent avis. Rapport du commissaire du Gouvernement (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 71 71 16/01/2014 13:42:41 Suivi de l’avis La période d’expérimentation de la norme XP S52-412 publiée début 2011, relative aux exigences de conception et de fonctionnement des salles de remise en forme à usage public, est arrivée à expiration en janvier 2013. L’AFNOR va exploiter les retours des différents contributeurs et réactiver le groupe d’étude afin de lancer de nouveaux travaux de normalisation. Dans le cadre du protocole entre la DGCCRF et la Direction générale des sports signé en juin 2012, une enquête commune est envisagée pour la fin d’année 2013 dans les salles de remise en forme qui traitera notamment de la sécurité de l’activité. 9. AVIS RELATIF À LA SÉCURITÉ DES TÉLÉCABINES DE MONTAGNE (19 NOVEMBRE 2009) Énoncé de l’avis La Commission recommande : Aux pouvoirs publics De recenser chaque année tous les accidents liés à l’usage des remontées mécaniques, quelles que soient leur gravité et leurs circonstances, y compris ceux qui se sont déroulés lors des montées ou des descentes de ces équipements par leurs usagers, en fonction de l’âge, du sexe de ces derniers, par type d’appareils, en précisant la répartition des accidents au cours de l’année. Et de rendre ces statistiques publiques. De procéder en lien avec les instances représentatives des exploitants de remontées mécaniques à des campagnes d’information portant sur le respect des consignes de sécurité lors de l’utilisation des remontées mécaniques, notamment des télécabines. De vérifier, à l’occasion des analyses de sécurité effectuées lors de la conception des matériels ou, plus tard, lors de leur modification éventuelle en cours d’exploitation, si la qualification de « constituant courant » donnée aux vitrages de certaines cabines est pertinente au regard de la sécurité de la cabine et notamment de sa paroi, et, s’il ne conviendrait pas plutôt de qualifier ces vitrages de « constituants de sécurité », en les soumettant ainsi aux exigences de la réglementation qui s’attachent à cette qualification. D’inclure, dans le champ des vérifications périodiques fixé par arrêté sur le fondement de l’article R.342-13 du Code du tourisme, le contrôle des éléments qui concourent à la sécurité des parois vitrées des cabines, qu’il s’agisse par exemple de la qualité des vitrages, de celle des joints, des lisses, des pattes de fixation. 72 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 72 16/01/2014 13:42:41 De définir les règles relatives à la performance des pièces des véhicules appelées à remplacer les pièces d’origine, qu’elles soient neuves ou d’occasion, identiques ou différentes des pièces d’origine. Aux autorités en charge de la normalisation Dans le cadre de la révision de la norme NF EN 13796-1 précitée et NF EN 1907 relative à la terminologie des installations à câbles : − de clarifier la définition de la notion de paroi et de ses éléments constitutifs notamment le vitrage ; − de définir des exigences de sécurité et des méthodes d’essais de nature à assurer la résistance des vitrages aux poussées exercées par les passagers ; Dans le cadre de la révision de la norme NF X 05-100 relative « aux signaux concernant l’usage des remontées mécaniques » d’inclure dans cette nouvelle norme des pictogrammes du type de ceux mis en place dans les cabines au cours du premier semestre 2008 par les exploitants : « Ne pas s’appuyer/pousser sur les vitrages » et « Rester assis ». Aux professionnels Aux concepteurs de matériels De poursuivre leurs efforts en vue d’une meilleure sécurité des installations et des matériels. De tenir compte, dans leurs analyses de sécurité, de certains comportements d’usagers. De considérer les vitrages des cabines comme des constituants de sécurité. Aux exploitants de remontées mécaniques De s’approvisionner en pièces de rechange dotées de performances équivalentes à celle des pièces d’origine, que ces pièces soient des constituants de sécurité ou non. De vérifier que les règles de l’art sont respectées lors du remplacement des vitrages. D’afficher le règlement de police de manière à ce qu’il soit plus accessible et plus visible par les utilisateurs des remontées mécaniques. D’élaborer des brochures reprenant les principales consignes de sécurité, valables pour tous les types de remontées mécaniques, à l’image de celles destinées à rappeler les consignes de sécurité sur les pistes. De veiller à ce que l’occupation des cabines ne dépasse pas le nombre maximum de personnes prévu. Rapport du commissaire du Gouvernement (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 73 73 16/01/2014 13:42:42 Aux usagers De respecter et de faire respecter par les personnes dont ils ont la charge les consignes de sécurité qui leur sont données, en particulier par les pictogrammes, et notamment : − rester assis, dans les « cabines places assises » ; − ne pas utiliser les bute-pieds comme siège dans les « cabines dos à dos » ; − ne pas se déplacer inutilement dans les « cabines debout » ; − ne pas adopter et ne pas permettre un comportement susceptible de mettre en péril sa propre sécurité et celle des autres. Suivi de l’avis Recommandations aux pouvoirs publics L’arrêté du 26 juillet 2010 relatif à la déclaration des accidents graves et des événements affectant la sécurité de l’exploitation des remontées mécaniques et des tapis roulants mentionnés à l’article L. 342-17-1 du Code du tourisme a été élaboré par le Service technique des remontées mécaniques et des transports guidés (STRMTG) du ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement (MEDDTL). Son article 3 dispose que « l’exploitant porte sans délai à la connaissance du préfet certains événements, notamment, tout accident entraînant au moins une personne grièvement blessée, tout accident ou incident mettant en cause la sécurité des personnes, provoqué par un dysfonctionnement d’un constituant de sécurité ». Après vérification auprès de la Commission des téléphériques, la proposition de la DGCCRF de diffuser le rapport annuel du STRMTG 1 sur son site internet n’a pu être mise en œuvre. Néanmoins, dans le cadre de ses missions, le STRMTG réalise chaque année une exploitation des accidents survenus sur les remontées mécaniques en France et concernant les usagers transportés conforme aux dispositions de l’article 3 de l’arrêté du 26 juillet 2010 précité consultable par les usagers des remontées mécaniques sur son site internet 2. Une circulaire du 5 septembre 2011 a précisé les modalités d’application de l’arrêté du 26 juillet 2010 relatif à la déclaration des accidents graves et des événements affectant la sécurité de l’exploitation des remontées mécaniques et des tapis roulants. Recommandations aux autorités en charge de la normalisation L’AFNOR a confirmé que, compte tenu du caractère européen, voire mondial, du problème de sécurité en la matière, les normes relatives 1 Le rapport du STRMTG consiste à recenser chaque année tous les accidents liés à l’usage des remontées mécaniques, quelles que soient leur gravité et leurs circonstances. 2 http://www.strmtg.equipement.gouv.fr, rubrique « les accidents ». 74 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 74 16/01/2014 13:42:42 à la sécurité des installations à câbles transportant des personnes faisaient l’objet de nombreux travaux, tant au niveau français qu’au niveau européen. En ce qui concerne les travaux nationaux, l’AFNOR continue les travaux qu’elle a engagés au sein de la Commission sur les « installations à câbles transportant des personnes » (AFNOR/001S). Le programme de travail de la Commission comprend 24 normes 3 actuellement en cours d’élaboration (prescriptions de sécurité pour les installations à câble transportant des personnes, maintenance, contrôles en exploitation, etc.). La norme NF EN 15700 concernant la « sécurité des tapis roulants pour les activités de sports d’hiver ou de loisirs » a été publiée en décembre 2011. Recommandations aux professionnels Les professionnels du secteur, reçus par la DGCCRF en 2010, avaient fait connaître leurs propositions concernant l’amélioration de l’affichage et la consultation du règlement de police par les usagers des remontées mécaniques. Tenant compte de l’accident de Plampraz, le 1er mars 2008 4, les professionnels ont procédé à l’amélioration des pictogrammes et sécurisé les cabines identifiées « à risques » dès la saison 2008/2009. Par ailleurs, conformément aux différentes propositions faites au cours de la réunion de travail le 15 juillet 2010, le Syndicat national des téléphériques de France (SNTF) a élaboré les documents suivants : Le Code de la montagne 5 qui a pour objectif, notamment, d’informer les usagers de remontées mécaniques, télésièges, téléskis et cabines sur les principales règles de sécurité à respecter en montagne. Une convention de partenariat signée avec le Syndicat national des moniteurs de ski : elle a été diffusée à l’ensemble des adhérents et des écoles de moniteurs de ski avant le début de la saison pour qu’ils procèdent à l’information de tous les élèves. Par ailleurs, des ateliers de sensibilisation à la sécurité sur les pistes ont été mis en place dont l’atelier no 7 « Règles d’utilisation des remontées mécaniques ». Enfin, le SNTF a défini des modèles de règlement de police qui sont établis en deux parties : la première porte sur les règles générales et doit être affichée aux points de vente des forfaits ; la seconde porte sur les règles particulières et doit être affichée au départ des installations. Tous les règlements de police des appareils mis en exploitation ou modifiés récemment ont été établis sur la base de ces modèles. Reprenant l’idée à 3 Dont une à échéance de juillet 2013 et une autre, de septembre 2013. 4 La vitre latérale d’une cabine à places assises ayant cédé, l’un des passagers a fait une chute mortelle de 25 mètres. 5 www.lecodedelamontagne.com. Rapport du commissaire du Gouvernement (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 75 75 16/01/2014 13:42:42 son compte, le ministère chargé des Transports a demandé, en fin d’année 2011, par circulaire, que les règlements de police soient désormais scindés en deux parties selon ce principe, avec un règlement de police général (RPG), unique par type d’installation, et un règlement de police particulier (RPP), spécifique à chaque installation, reprenant uniquement les singularités de l’appareil. 10. AVIS RELATIF À LA SÉCURITÉ DES MEUBLES À MONTER (15 OCTOBRE 2009) Énoncé de l’avis La Commission recommande : Aux pouvoirs publics De dégager les moyens conséquents, nécessaires à l’amélioration des connaissances épidémiologiques relatives à l’étiologie des accidents survenus notamment lors du montage ou de l’utilisation de meubles prêts à monter, par un recueil documenté des circonstances des accidents. D’étudier la possibilité de procéder, dans le secteur du meuble à monter, à une enquête de niveau national visant à vérifier le respect par les fabricants et les distributeurs de leurs obligations en matière de sécurité générale des produits et de protection des consommateurs. Aux autorités en charge de la normalisation Sur le fondement de la décision de la commission de normalisation mobilier domestique BNBA/AF 048 du 12 mai 2009, de préparer un avantprojet de texte actualisé de la norme XP D 60-020 : « Meubles prêts-à-monter soi-même – prescriptions techniques » nécessitant, selon l’analyse qui en a été faite par la Commission de la sécurité des consommateurs : − de mettre ladite norme en cohérence avec la réglementation en vigueur ; − de prendre en compte les problèmes spécifiques posés par les meubles modulables et transformables et par les ensembles mobiliers de cuisines ou de salles de bain ; − de prendre en compte le principe général du caractère démontable et remontable des meubles à monter et de fixer, à cet égard, les exigences techniques et les méthodes d’essais qui en découlent ; − de fixer des exigences pour la conception et la mise en œuvre des systèmes de fixation murale ; − de compléter la procédure de qualification des meubles comme « meubles prêts-à-monter », notamment par la définition de critères d’évaluation quantifiables (temps de montage, nombre et type d’assemblage à réaliser, existence d’opérations ou de séquences d’opération potentiellement dangereuses…) ; 76 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 76 16/01/2014 13:42:42 − d’informer les futurs acheteurs de meubles à monter sur les conditions de mise en œuvre des produits qu’ils envisagent d’acquérir (poids et taille des colis, expertise requise, nombre de personnes et places nécessaires au montage, etc.) ; − d’améliorer la rédaction des notices, notamment par : • le repérage individuel de la quincaillerie et des différentes pièces du meuble ; • une meilleure lisibilité par l’emploi d’échelles adéquates et de vues en mode « zoom » ; • des alertes et des mises en garde sur les opérations conditionnant la sécurité d’usage du meuble ; • la présentation de la fixation murale de certains meubles comme une étape essentielle du montage et non comme une opération finale. De présenter cet avant-projet en tant que proposition française au Comité européen de normalisation en vue de l’élaboration d’une norme européenne relative aux prescriptions techniques applicables aux meubles à monter. Aux fabricants et distributeurs de meubles prêts à monter De ne fabriquer et de ne distribuer que des meubles à monter conformes aux exigences des réglementations et des normes françaises et européennes qui les concernent, dont la NF EN 14749. De participer activement aux travaux d’élaboration de l’avant-projet de norme relative aux prescriptions techniques applicables aux meubles à monter qui pourrait être proposé au Comité européen de normalisation. De privilégier la recherche de la stabilité intrinsèque des meubles qu’ils commercialisent, puisqu’il est raisonnablement prévisible que, dans un grand nombre de cas, un système de fixation murale ne pourra être ou ne sera pas installé par le consommateur et que, en conséquence, le fait de prescrire systématiquement un tel système de fixation ne paraît pas suffisant pour satisfaire à l’obligation générale de sécurité. De préciser, au cas par cas, dans la notice livrée avec le meuble, le caractère remontable ou non de celui-ci et, dans ce dernier cas, d’indiquer le mode opératoire du démontage et du remontage. D’améliorer la lisibilité des notices de montage afin de limiter les risques d’erreurs d’assemblage pouvant mettre en cause la sécurité des consommateurs durant cette phase et lors de l’usage du meuble. De développer l’information et les services aux consommateurs sur les lieux de vente, y compris pour ce qui concerne la vente en ligne (mise à disposition des notices et des pièces détachées en magasin ou sur internet, accès à des services d’assistance interactifs, présentation du montage en images, etc.), afin de faciliter leur choix et la mise en œuvre des meubles à monter. Rapport du commissaire du Gouvernement (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 77 77 16/01/2014 13:42:42 Aux consommateurs De s’informer, avant leur achat, par tous moyens (vendeurs, catalogues et sites internet des fabricants et distributeurs, mentions sur l’emballage) des conditions de montage des meubles. De prendre lors du montage des meubles en kit, les précautions nécessaires à toute activité de bricolage (espace réservé, vêtements adaptés, outillage approprié et en bon état, éloignement des enfants et des animaux). De vérifier, préalablement au montage, la présence et le bon état de toutes les pièces du meuble, en particulier de la quincaillerie. Lorsque ces vérifications ne s’avèrent pas satisfaisantes, de s’adresser au distributeur pour obtenir les pièces absentes nécessaires au montage ou l’échange de celles qui seraient défectueuses. De lire attentivement et de respecter les instructions ainsi que les modes opératoires définis dans les notices de montage livrées avec les meubles ; en particulier, dès lors que les fabricants le prévoient, de ne pas omettre de fixer les meubles au mur, selon les prescriptions de la notice de montage, avec les éléments de quincaillerie fournis. Suivi de l’avis Conformément à la recommandation de la CSC aux autorités chargées de la normalisation, la norme expérimentale D60-020 relative aux mobiliers domestiques neufs « à monter soi-même » a été révisée et sa nouvelle version publiée, après enquête publique, en qualité de norme homologuée prenant effet à compter du 3 novembre 2012. Cette nouvelle norme précise les informations à fournir à un particulier ou à une personne non qualifiée pour garantir un assemblage correct des mobiliers en kit et prévenir ou limiter les risques pour la sécurité. Contrairement à la version de 1988 qui définissait également les critères de qualification des meubles « prêts-à-monter soi-même » en faisant intervenir des monteurs-types, sa rédaction est désormais entièrement tournée vers les besoins des clients finaux. Les exigences et préconisations qu’elle prévoit visent l’information à délivrer aux consommateurs avant l’acte d’achat, l’emballage des produits et leur notice de montage, mais concernent aussi toutes les phases liées à ce type de mobiliers : prise en charge, déballage, montage, mise en place et utilisation finale des produits. La nouvelle norme précise ainsi les informations à fournir à l’acheteur avant l’acte d’achat (mention obligatoire « à monter soi-même » et dimensions d’encombrement, notamment). Pour l’emballage, le signalement de la présence de pièces fragiles est exigé, de même qu’il est préconisé de signaler les précautions à prendre en compte pour l’ouverture du colis et sa manipulation. S’agissant de la notice de montage, devant 78 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 78 16/01/2014 13:42:42 accompagner obligatoirement tout mobilier en kit, la norme prévoit des exigences détaillées pour en garantir la lisibilité, faciliter la compréhension des différentes étapes de montage mais aussi adresser des avertissements aux utilisateurs finaux (notamment à l’égard de parents de jeunes enfants pour les mettre en garde contre la présence de petites pièces susceptibles d’être ingérées) ou attirer leur attention sur l’importance du respect du mode opératoire défini dans la notice, de l’usage de la quincaillerie et de l’outillage adéquats ou des réglages, ou le cas échéant, sur le caractère non-démontable d’une structure. La norme informe également sur les pictogrammes pouvant être utilisés. Cette norme nationale pourra être soumise au Comité européen de normalisation, pour servir de base à l’élaboration d’une norme européenne. 11. AVIS RELATIF À LA SÉCURITÉ DES FOYERS À ÉTHANOL (11 DÉCEMBRE 2008) Énoncé de l’avis La Commission recommande : Aux pouvoirs publics À la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes D’avertir dans les meilleurs délais les consommateurs des risques présentés par les foyers à éthanol, notamment par l’intermédiaire de son site internet. De fixer réglementairement, sur le fondement de l’article L. 221-3 du Code de la consommation, les prescriptions de sécurité relatives : − à la mise sur le marché, y compris sur internet, de tous les foyers à éthanol et de leurs accessoires, quels que soient leur puissance, leur usage ou les modalités de leur installation ; − à leur combustible (dénomination, composition, conditionnement) ; − à l’information des consommateurs sur les risques et les précautions d’emploi des foyers à éthanol et de leur combustible. Dans cette attente, et après investigations, de prendre les mesures d’urgence visant la suspension immédiate de l’importation et de la mise sur le marché, des foyers à éthanol qui ne répondraient pas à l’obligation générale de sécurité, en particulier pour ceux qui ne sont pas équipés des dispositifs de sécurité de nature à prévenir les risques d’intoxication, de brûlures et d’incendie. De soutenir les recommandations de la Commission lors des réunions du comité de normalisation de l’AFNOR et de veiller à ce que les prescriptions de cette norme s’appuient sur les résultats d’essais de laboratoire, réalisés à la demande de l’administration ou des professionnels. Rapport du commissaire du Gouvernement (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 79 79 16/01/2014 13:42:42 Au ministère de l’Intérieur De préciser aux commissions départementales de sécurité l’application qu’il convient de faire, pour les foyers à éthanol, de la réglementation relative aux établissements recevant du public, en particulier pour les appareils présentés comme des objets de décoration. De compléter cette réglementation des dispositions nécessaires, afin que ne puissent, à terme, y être installés, quel que soit leur usage, que des foyers à éthanol répondant à l’obligation générale de sécurité. Aux autres ministères concernés D’améliorer les connaissances épidémiologiques relatives à l’étiologie des accidents par brûlure et intoxication, au moyen d’un recueil documenté des circonstances des accidents. Celui-ci permettra notamment de mieux connaître l’accidentologie consécutive aux usages de l’éthanol dénaturé. De fixer les règles et les conditions d’installation et d’entretien des foyers et brûleurs à éthanol dans les habitations privées, en particulier si ceux-ci doivent être solidaires du bâti ou destinés à être raccordés à des conduits d’évacuation de fumées. Suivi de l’avis À la fin de l’année 2009, la DGCCRF avait participé à un groupe de travail sur la sécurité des foyers à éthanol organisé par le Sikkerhedsstyrelsen, l’autorité danoise de sécurité technologique. Cette initiative danoise avait été proposée dans le cadre des réunions des autorités européennes de surveillance du marché ayant vocation à traiter des problèmes et sujets entrant dans le champ d’application de la directive 2001/95/CE relative à la sécurité générale des produits (DGSP). Les autres pays ayant participé à ce groupe de travail étaient l’Allemagne, la Suède et la Norvège. Le groupe de travail a produit un document récapitulant les risques identifiés liés à l’utilisation des foyers à éthanol, ainsi que la manière dont ils étaient appréhendés dans les différents référentiels existants. L’approche française, telle qu’elle apparaît dans la norme NF D 35-386, a ainsi pu être décrite point par point, de façon exhaustive. Ce document a été envoyé à la Commission européenne afin qu’elle puisse l’utiliser dans la perspective d’un mandat de normalisation pour les foyers à éthanol. Un projet de décision définissant les exigences essentielles est en cours de discussion dans le cadre de la directive relative à la sécurité générale des produits. Une fois adoptée, cette décision servira de base au mandat de normalisation qui sera adressé au CEN. La France participe activement aux travaux d’élaboration de ces documents. 80 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 80 16/01/2014 13:42:42 12. AVIS RELATIF À LA SÉCURITÉ DES VÊTEMENTS POUR ENFANTS (16 OCTOBRE 2008) Énoncé de l’avis La Commission recommande : Aux pouvoirs publics De fournir les moyens d’améliorer les connaissances épidémiologiques par un recueil documenté des circonstances des accidents dus aux vêtements pour enfants. D’intervenir au niveau européen pour encourager l’adoption de textes interdisant notamment la présence de substances chimiques indésirables (tels que phtalates et formaldéhyde) ou de métaux lourds dans les vêtements destinés aux enfants. De développer les contrôles portant sur le respect des normes existantes. Aux autorités en charge de la normalisation De poursuivre les efforts engagés en vue d’élaborer les normes spécifiques aux vêtements pour enfants, en prenant notamment en compte la résistance mécanique et la présence de produits chimiques. De s’appuyer sur le refus opposé par une majorité d’États membres de publier au JOUE (dans le cadre de la directive sur la sécurité générale des produits) la norme relative à l’inflammabilité des vêtements de nuit pour enfants (NF EN 14878) pour mettre en chantier la révision de cette dernière. De définir, dans les normes, des prescriptions tenant compte de l’âge et de la stature de l’enfant. Aux professionnels De renforcer les contrôles de la qualité des vêtements pour enfants qu’ils mettent sur le marché qu’ils soient fabricants, distributeurs ou importateurs. Dans l’attente de l’établissement des normes à venir concernant le domaine de l’habillement pour enfants, de respecter ou de faire respecter, en particulier s’agissant de l’utilisation des produits chimiques, les spécifications de qualité les plus exigeantes utilisées par les organismes certificateurs. D’éviter le recours à des éléments décoratifs susceptibles de se détacher sur les vêtements, et tout spécialement ceux de nuit, destinés aux enfants de 0 à 36 mois. Rapport du commissaire du Gouvernement (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 81 81 16/01/2014 13:42:42 De veiller à la résistance mécanique des systèmes de fermeture et d’attache, tout particulièrement en ce qui concerne les boutons et bouton-pression. Aux consommateurs De laver systématiquement les vêtements avant la première utilisation. De suivre les préconisations d’entretien figurant sur les étiquettes. De privilégier, dans le choix des vêtements des enfants de 0 à 36 mois, des modèles ne présentant pas d’éléments décoratifs susceptibles de se détacher. De contrôler, au moment de l’achat puis régulièrement, la tenue et l’état des éléments susceptibles de se détacher des vêtements. Suivi de l’avis Des travaux européens et français de normalisation, menés respectivement par le groupe de travail CEN/TC 248 et sous l’égide du Bureau de normalisation de l’industrie textile et de l’habillement (BNITH), ont été lancés afin d’améliorer la sécurité des vêtements pour enfants. Ces travaux de normalisation concernent actuellement : La révision de la norme NF EN 14682 de février 2008, relative aux cordons et cordons coulissants des vêtements pour enfants. Dans l’attente de l’aboutissement de ces travaux, prévu en 2014, un projet de norme révisée a été publié par l’AFNOR en janvier 2013. En parallèle, un guide destiné à apporter des éléments complémentaires d’interprétation de la norme avait été publié en janvier 2012 par le BNITH. La norme française expérimentale XP G 30-106 (dernière version en date : avril 2012) a été rédigée pour les articles de couchage en textile pour enfants (couettes, gigoteuses, tours de lit). Cette norme s’inscrit désormais dans un cadre européen, la Commission européenne ayant entretemps confié au CEN un mandat relatif aux « risques dans l’environnement du sommeil de l’enfant ». Les travaux du CEN sur le sujet ont débuté fin 2012 ; la norme XP G 30-106 constituera l’une des bases de départ de ces travaux de normalisation. 82 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 82 16/01/2014 13:42:42 13. AVIS RELATIF À LA SÉCURITÉ DU SERVICE DE LOCATION DES MACHINES ET ÉQUIPEMENTS DE BRICOLAGE ET DE JARDINAGE (5 MAI 2008) Énoncé de l’avis La Commission recommande : Aux pouvoirs publics De fournir les moyens d’améliorer les connaissances épidémiologiques par un recueil documenté des circonstances des accidents consécutifs à l’utilisation des matériels de bricolage et de jardinage de location (type de matériel, matériel acheté, loué, prêté, conditions d’utilisation). D’adapter les procédures de contrôles administratifs des loueurs à la spécificité de l’activité de location de matériels de bricolage et de jardinage pour prendre en compte : − la nécessité de contrôler techniquement le maintien en conformité des machines, équipements et matériels électrodomestiques d’occasion proposés à la location ; − la qualité du service rendu aux consommateurs en terme de conseil, de démonstration et de mise en garde sur les dangers potentiels des matériels ainsi que pour la prescription des équipements de protection individuelle recommandés pour une utilisation en toute sécurité. D’imposer, pour certains matériels ayant une durée de vie longue prévisible ou présentant des risques particuliers, des révisions périodiques par des professionnels compétents. D’étudier la possibilité d’assouplir les conditions de mise en œuvre de l’article R. 233-155 du Code du travail dans sa version de 2007, pour les locations aux particuliers, afin de permettre aux loueurs de mettre à disposition, par voie de prêt ou de location, certains des EPI onéreux qui sont recommandés par les constructeurs dans les notices d’instructions des matériels proposés à la location. D’exiger que les responsables de sites internet, qui permettent à des non professionnels de la location de matériel de bricolage et de jardinage de proposer des machines et autres équipements à la location, rappellent aux utilisateurs de ces sites les obligations juridiques auxquelles sont tenus ceux qui louent en matière de conformité et d’entretien des matériels qu’ils proposent à la location. De développer, dans le cadre de la politique de prévention des accidents de la vie courante, des outils d’information des consommateurs sur les risques liés aux activités de bricolage et de jardinage, notamment ceux loués par l’intermédiaire d’internet. Rapport du commissaire du Gouvernement (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 83 83 16/01/2014 13:42:42 De restreindre la possibilité de location des engins de manutention, de levage ou d’élévation de personnes aux seuls consommateurs justifiant d’une autorisation de conduite ou d’une qualification professionnelle attestant de leur capacité à les utiliser en toute sécurité. Suivi de l’avis La DGCCRF a effectué une enquête au cours du 2e trimestre 2012, visant une meilleure connaissance des pratiques dans ce secteur. Elle a également pour objet de vérifier en quelle mesure la réglementation était appliquée par les professionnels et si les matériels loués présentaient toute la sécurité à laquelle est en droit de s’attendre l’utilisateur. Les résultats de cette enquête démontrent, en fait, une situation largement perfectible et que l’appropriation par les opérateurs économiques de la norme spécifique (NF S 55-500), certes d’application volontaire, est insuffisante. La DGCCRF sensibilisera à nouveau le milieu professionnel sur ces aspects, qui conditionnent directement la sécurité des consommateurs. 14. AVIS RELATIF AUX DÉTECTEURS AVERTISSEURS AUTONOMES DE FUMÉE (DAAF) (20 MARS 2008) Énoncé de l’avis La Commission recommande : Aux pouvoirs publics De tout mettre en œuvre pour que soit adoptée, dans les meilleurs délais, la proposition de loi, de messieurs Morange, député des Yvelines et Meslot, député du Territoire de Belfort, visant à rendre obligatoire l’installation de détecteurs de fumée dans tous les lieux d’habitation. De préciser dans cette loi que l’installation des DAAF est à la charge du propriétaire et qu’il revient à l’occupant de réaliser les opérations d’entretien et de maintenance. De publier simultanément la loi et ses textes réglementaires d’application (décret et arrêtés) pour ne pas retarder la mise en œuvre effective de ces dispositions. De lancer une vaste campagne d’information portant sur l’utilité des DAAF, la sécurité qu’ils procurent et la conduite à tenir en présence d’un incendie. De faire en sorte que l’informatisation des services qui interviennent dans le traitement des incendies (notamment les Sapeurs pompiers) 84 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 84 16/01/2014 13:42:42 puisse conduire à une évaluation correcte des causes et des conséquences des incendies survenant chaque année sur le territoire français. De conduire, de manière inopinée, des opérations de vérification de la conformité des DAAF commercialisés aux normes pertinentes, quel que soit leur lieu de fabrication. De demander à la Commission européenne d’augmenter le niveau d’attestation de conformité des DAAF au niveau le plus élevé, soit le niveau 1 +. De mener une réflexion sur la possibilité de commercialiser des DAAF ioniques, eu égard à leur capacité à détecter des feux rapides et violents. Suivi de l’avis La loi no 2010-238 du 9 mars 2010 visant à rendre obligatoire l’installation de détecteurs de fumée dans tous les lieux d’habitation (JORF du 10 mars 2010) prévoit que l’installation des DAAF est à la charge de l’occupant, qu’il soit propriétaire ou locataire, et qu’un décret en Conseil d’État définit les caractéristiques techniques du détecteur de fumée et les conditions de son installation, de son entretien et de son fonctionnement. Un délai de 5 ans à compter de la date de publication de la loi est prévu pour l’application de cette obligation. Le décret d’application no 2011-36 du 10 janvier 2011 (JORF du 11 janvier 2011) donne des indications techniques sur le détecteur normalisé qu’il convient d’installer et prévoit qu’un arrêté précisera ces aspects. Il indique les cas particuliers pour lesquels les obligations d’installationentretien incombent au propriétaire (logements à caractère saisonnier, logements foyers, locations meublées, etc.) et prévoit qu’il doit être satisfait à ces obligations avant le 8 mars 2015. Après une campagne de contrôle réalisée en 2011, la DGCCRF a décidé de renforcer la surveillance de ces matériels de 2012 jusqu’au second semestre 2015. 15. AVIS RELATIF À LA SÉCURITÉ DES QUADRICYCLES LÉGERS À MOTEUR OU « VOITURETTES » (21 FÉVRIER 2008) Énoncé de l’avis La Commission recommande : Aux pouvoirs publics D’intervenir au niveau européen pour renforcer la réglementation fixant la procédure de réception communautaire des quadricycles légers à moteur et de leurs composants et entités techniques, afin que Rapport du commissaire du Gouvernement (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 85 85 16/01/2014 13:42:42 leur vitesse « par construction », soit strictement limitée à 45 km/h et pour imposer l’installation d’un dispositif de signalisation permettant de jour et de nuit de les identifier comme des véhicules à progression lente, comme le prévoit aujourd’hui, à titre facultatif, l’article R. 313-28 du Code de la route français. Au niveau français : − d’améliorer la prise en compte des voiturettes dans les statistiques relatives aux accidents de la route, notamment par une analyse plus fine des circonstances des accidents dont elles sont à l’origine ou dans lesquelles elles sont impliquées ; − d’actualiser le Code de la route pour ce qui concerne l’équipement minimal des voiturettes (dispositifs d’éclairage, de signalisation, marche arrière…) afin d’éviter le retour à la circulation de véhicules moins sûrs que ceux qui sont aujourd’hui produits par les constructeurs européens ; − de mettre en place une obligation de contrôle technique périodique pour les voiturettes, y compris lors de la vente d’un véhicule entre particuliers, ce qui permettrait d’améliorer l’état général du parc en circulation et de lutter contre les pratiques consistant à débrider les moteurs et à modifier les caractéristiques techniques des véhicules ; − d’imposer un contrôle médical périodique d’aptitude à la conduite routière pour toute personne désirant conduire un véhicule automobile ou une voiturette ; − d’étendre les messages de prévention contre l’alcoolémie au volant aux conducteurs de voiturettes et, sur la route, de renforcer les contrôles du taux d’alcoolémie pour leurs usagers. Aux constructeurs Dans l’attente de l’amélioration des systèmes de limitation de la vitesse maximale par construction des moteurs de voiturettes, de mettre en place des procédures dissuadant les membres des réseaux de distribution et les acheteurs de pratiquer le débridage de ces moteurs (sanctions, extension des périodes de garantie, refus de reprise de véhicules débridés etc.). Aux distributeurs De refuser de pratiquer le débridage des moteurs de voiturettes et de refuser de racheter ou de reprendre, lors de l’achat d’un nouveau véhicule, toute voiturette dont le moteur aurait fait l’objet d’un débridage. Dans l’attente de la mise en place du permis AM, de proposer systématiquement, en association avec les acteurs de la prévention routière et les assureurs, des formations théoriques et pratiques à la conduite des voiturettes. 86 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 86 16/01/2014 13:42:42 Aux assureurs D’inciter leurs clients, notamment par une tarification adaptée, à suivre une formation théorique et pratique préalablement à la conduite d’une voiturette et à se soumettre régulièrement à un examen médical permettant de vérifier leur aptitude à la conduite routière. Aux consommateurs Pour les personnes non titulaires d’un permis de conduire qui souhaitent conduire une voiturette, de suivre une formation théorique et pratique de base auprès de professionnels qualifiés leur permettant une prise en main de leur véhicule et une insertion dans la circulation dans de meilleures conditions de sécurité. Lors de l’achat d’un véhicule d’occasion, d’exiger un diagnostic technique de l’état du véhicule émanant d’un professionnel et de refuser d’acquérir tout véhicule qui aurait fait l’objet d’une quelconque transformation visant à en augmenter la vitesse. De faire poser sur le véhicule un feu spécial de signalisation conforme à l’article R. 313-28 du Code de la route et, dans l’attente, d’allumer systématiquement les feux de croisement, afin de mieux se signaler aux autres usagers de la route. De ne pas débrider, ou faire débrider, le moteur de leur voiturette. De ne pas intervenir sur leur véhicule, de quelque façon que ce soit, pour en modifier les performances ou l’esthétique sans avoir préalablement pris le conseil d’un professionnel sur les conséquences de ces interventions sur leur sécurité. De veiller, avant tout trajet sur des routes non connues, en particulier en zones d’agglomération, à vérifier que les routes susceptibles d’être empruntées ne sont pas interdites à la circulation des voiturettes et, à cet égard, à utiliser avec beaucoup de précaution les indications d’itinéraire fournies par les navigateurs de bord. De respecter les messages de prévention relatifs à l’absorption d’alcool avant la conduite, et, le cas échéant, de vérifier avant de prendre le volant leur taux d’alcoolémie par l’usage d’un éthylotest. Suivi de l’avis Le Conseil des ministres de l’Union européenne a définitivement adopté en décembre 2012 le nouveau règlement communautaire relatif à la réception et à la surveillance du marché des véhicules à deux ou trois roues et des quadricycles. Les voiturettes ont été incluses dans les véhicules de catégorie L du nouveau règlement s’agissant de leurs exigences techniques. Rapport du commissaire du Gouvernement (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 87 87 16/01/2014 13:42:42 16. AVIS RELATIF À L’INFORMATION DU CONSOMMATEUR DANS LE DOMAINE DE LA TÉLÉPHONIE MOBILE (18 FÉVRIER 2008) Énoncé de l’avis La Commission recommande : Aux pouvoirs publics De fournir à la recherche fondamentale et appliquée les moyens de poursuivre, ou de mettre en œuvre, les études scientifiques nécessaires à l’évaluation des risques des effets des ondes électromagnétiques sur le vivant et en particulier chez l’Homme. D’enjoindre aux personnes proposant des solutions visant à diminuer les ondes émises par les combinés de soumettre leurs produits à des laboratoires indépendants et reconnus afin d’en déterminer l’efficacité réelle, recommandation déjà formulée dans les avis précédents de la Commission. D’entreprendre des campagnes inopinées de mesure du DAS, comme le fait déjà en France l’Agence nationale des fréquences (ANFR) mais de manière encore trop limitée, afin de s’assurer que tous les appareils commercialisés, quels que soient les réseaux de distribution ou le mode de vente, sont bien conformes aux prescriptions de sécurité. De développer l’effort de communication en direction du grand public sur les effets de l’exposition aux rayonnements électromagnétiques lors de l’utilisation des terminaux radioélectriques, ainsi que des nouvelles technologies sans fil. De proscrire la publicité relative aux téléphones mobiles ciblée sur les enfants ou les adolescents. De ne pas nécessairement étendre aux autres appareils radioélectriques utilisés par les consommateurs (téléphones sans fil numériques, écoute bébés, Bluetooth…) l’obligation de communication de la valeur du DAS actuellement appliquée aux seuls téléphones portables, même si la Commission ne verrait que des avantages à ce que cette information soit volontairement communiquée aux consommateurs par les professionnels. Aux professionnels De poursuivre les recherches visant à améliorer les paramètres de communication entre combiné et antenne pour limiter la puissance d’émission. 88 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 88 16/01/2014 13:42:42 Afin de contribuer à l’éducation de l’utilisateur sur la manière optimale d’utiliser son téléphone, et en étroite concertation avec les organismes de normalisation : − d’afficher de manière compréhensible et claire les indicateurs de réception (à ce jour, nombre de barres qui s’affiche sur l’écran du téléphone) ; − de mettre en exergue, dans les notices, l’information apportée au consommateur sur la signification de cet indicateur de réception. Aux consommateurs Dans la mesure où l’utilisation d’un téléphone portable par des enfants ou des adolescents se développe et que la prévention des risques encourus relève en la matière essentiellement de la responsabilité des parents, il faut, compte tenu des incertitudes sur ses effets possibles en l’état actuel des connaissances, que cette utilisation se fasse dans des conditions telles (limitation de la durée d’utilisation, privilège accordé aux SMS, etc., appels vers un nombre restreint de numéros) que l’exposition reste limitée. Une fiche de prévention éditée par la Commission et consultable sur son site expose au consommateur l’attitude prudente et responsable à adopter lors de l’utilisation des moyens de communications hertziens. Suivi de l’avis De novembre 2011 à mars 2012, une enquête de la DGCCRF a été réalisée en collaboration avec l’Agence nationale des fréquences (ANFR), en charge de la surveillance du marché des équipements radioélectriques et terminaux, afin de contrôler le respect des dispositions réglementaires concernant d’une part la valeur limite du débit d’absorption spécifique (DAS) 6 des téléphones mobiles, d’autre part les obligations d’information des consommateurs. Les contrôles de la DGCCRF ont porté sur le respect de l’obligation d’affichage du DAS prévue par le décret no 2010-1207 du 12 octobre 2010 et son arrêté d’application du 12 octobre 2010. Ce texte prévoit que : − la valeur du DAS doit figurer à proximité immédiate de l’équipement, sur les lieux de vente ou de distribution à titre gratuit au consommateur final et dans toute publicité ; − la valeur du DAS doit être exprimée en watt par kilogramme (W/Kg) et être précédée de la mention DAS, indiquée en caractère gras et d’une taille au moins égale à la plus grande utilisée pour présenter les caractéristiques techniques de l’équipement, quel que soit le support utilisé ; 6 Le DAS désigne le débit avec lequel l’énergie produite par un équipement est absorbée par unité de masse du tissu du corps. Rapport du commissaire du Gouvernement (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 89 89 16/01/2014 13:42:42 − la mention du DAS doit être affichée de façon visible et lisible dans les points de vente au consommateur final et dans toute publicité. L’enquête qui a concerné 379 établissements et 2729 téléphones mobiles, a révélé de nombreux manquements à ces dispositions. Plus de 50 % des établissements visités ne respectaient pas les obligations d’affichage. En revanche, les vérifications du niveau du DAS menées par l’ANFR ont permis de constater qu’aucun appareil testé en laboratoire n’avait un DAS supérieur à la valeur limite de 2W/kg. Compte tenu de la très large méconnaissance de la réglementation applicable dans les points de vente, la DGCCRF a programmé une nouvelle enquête pour 2013, annoncée dans le communiqué de presse du Ministre délégué à l’économie sociale et solidaire et à la consommation du 18 décembre 2012, portant sur les résultats de la première enquête. Cette nouvelle enquête visera aussi bien les téléphones neufs que d’occasion. 17. AVIS RELATIF À LA SÉCURITÉ DES MINI-MOTOS (24 MAI 2007) Énoncé de l’avis La Commission recommande : Aux autorités publiques D’interdire la circulation des mini-motos sur la voie publique qu’elles soient réceptionnées ou non. D’exiger des professionnels, dans les meilleurs délais, la mise en conformité des mini-motos, en particulier celles testées dans le cadre du présent avis aux dispositions des directives en vigueur. De veiller, par une information auprès de l’ensemble des importateurs, négociants et distributeurs ainsi que par des contrôles du marché appropriés, à ce que l’ensemble des mini-motos commercialisées en France soient conformes aux dispositions des directives en vigueur. De s’assurer que, à l’exception des mini-motos destinées à l’apprentissage en vue de la pratique sportive, aucune mini-moto ne soit présentée aux consommateurs comme étant un produit destiné à être utilisé par un enfant. De renforcer les dispositifs de contrôle du marché pour prendre en compte le développement des ventes via internet, notamment pour ce qui concerne la sécurité des consommateurs. D’instaurer une obligation de montage et de réglage des mini-motos par les professionnels. 90 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 90 16/01/2014 13:42:42 De suggérer aux autorités européennes de compléter les exigences définies dans la directive 2002/24/CE relative à la réception des véhicules à moteur à deux ou trois roues par des dispositions empêchant techniquement, à l’avenir, la réception des mini-motos au titre du Code de la route (notamment en fixant en ce sens la hauteur minimale de selle, la hauteur de guidon et celle de l’éclairage des deux roues). Aux autorités en charge de la normalisation De demander l’élaboration de deux normes européennes portant sur les mini-motos. L’une définissant les exigences de sécurité propres aux motos de cross d’apprentissage destinées aux enfants, l’autre portant sur les engins destinés aux adultes, les deux normes portant notamment sur les points suivants : Un âge minimum d’utilisation s’appuyant sur des données objectives. Une vitesse maximale, par construction adaptée aux capacités et aux compétences des utilisateurs. Des prescriptions de construction, en vue notamment : − de limiter les risques mécaniques (prohibition de parties coupantes et de mécanismes susceptibles de happer, écraser, cisailler une partie du corps) ; − d’assurer la maîtrise de l’engin (dispositifs de mise en route, efficacité du freinage), de limiter les risques de brûlure et d’incendie (tuyau d’échappement, circuit d’alimentation en carburant). Des prescriptions d’utilisation, notamment : − les équipements de protection individuelle nécessaires à une pratique de la mini-moto ; − les conditions d’usage de l’engin (terrain d’évolution) ; − une méthode permettant d’évaluer l’aptitude physique et motrice de l’utilisateur à maîtriser un tel engin ; l’ensemble des informations nécessaires au réglage et à la maintenance de l’engin. Aux constructeurs et distributeurs D’indiquer, sans ambiguïté, dans les notices que la pratique de la mini-moto non réceptionnée ne peut s’effectuer que sur des terrains privés et en aucun cas sur les voies ouvertes à la circulation publique, même de manière occasionnelle. De cesser absolument de présenter les mini-motos comme étant un produit pouvant être utilisé par un enfant, à la stricte exception des mini-motos destinées à l’apprentissage en vue de la pratique sportive, de préférence dans des structures encadrées. Sans attendre la parution des normes et dans le respect des dispositions des directives applicables, Rapport du commissaire du Gouvernement (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 91 91 16/01/2014 13:42:42 de concevoir des mini-motos dont les caractéristiques et l’ergonomie répondent, notamment, aux prescriptions suivantes : − qualité des matériaux : plastique incassable comme pour les motos de cross, visserie de bonne qualité pour un assemblage convenable ; leviers de freins équipés de boules de protection pour éviter les lésions ou les perforations ; mise en sécurité de la chaîne, soit par une protection totale, soit par une protection partielle de type moto de compétition ; béquille latérale ne devant pas, une fois repliée, toucher le sol, notamment dans les virages ; repose-pieds repliables équipés de ressorts de rappel pour retrouver leur position initiale ; présence d’un coupe-circuit sur le guidon, de préférence du côté gauche ; pneus adaptés à l’utilisation envisagée, les pneus lisses étant réservés à l’utilisation sur circuit ; engin livré monté et réglé. De porter avec précision et de façon exhaustive à la connaissance du consommateur avant l’achat toutes les informations liées à l’utilisation et à l’entretien de l’engin. Aux consommateurs De ne pas circuler sur la voie publique avec des mini-motos, qu’elles soient réceptionnées ou non réceptionnées. De n’acheter que des engins livrés, montés et réglés. En l’état du marché, de ne pas mettre à la disposition des enfants des mini-motos, à la stricte exception des engins destinés à l’apprentissage en vue de la pratique sportive, et ce, de préférence dans des structures encadrées. De souscrire une assurance « véhicule terrestre à moteur » pour couvrir leur responsabilité civile en cas d’accident, celle-ci n’étant pas garantie au titre des contrats de responsabilité civile individuelle dans le cadre de la conduite des engins motorisés. De réclamer, au moment de l’achat d’une mini-moto, neuve ou d’occasion, tous les documents concernant l’engin, et notamment sa notice d’utilisation. D’utiliser, les équipements de protection individuelle suivants, en particulier : casque de moto homologué, gants, lunettes de protection, chaussures montantes, vêtements non flottants pour éviter leur enroulement dans les parties tournantes de l’engin. Suivi de l’avis Les travaux se sont terminés au niveau européen par une dernière réunion du groupe de travail en octobre 2011 et un consensus des experts et l’accord du consultant CEN « machine ». La version française de la norme EN 16029-2012 définissant les exigences de sécurité a été publiée en septembre 2012. 92 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 92 16/01/2014 13:42:42 18. AVIS RELATIF À LA SÉCURITÉ DES TRAMPOLINES À USAGE FAMILIAL (14 DÉCEMBRE 2006) Énoncé de l’avis La Commission recommande : Aux autorités en charge de la normalisation D’intégrer dans la norme EN 71-8, actuellement en cours de révision, les spécifications nécessaires à assurer un niveau de sécurité suffisant pour la pratique des trampolines à usage familial, en particulier : − les règles d’utilisation, de surveillance et d’accès au trampoline ainsi que celles relatives à son implantation, son entretien et à son stockage ; − les spécifications relatives à la construction de l’appareil assorties des tests permettant de s’assurer de leur respect en ce qui concerne notamment la structure, l’assemblage, les caractéristiques mécaniques, la répartition des charges, la qualité des ressorts et des mousses, la solidité des coutures, les risques de coincement. Aux pouvoirs publics À l’issue des travaux de révision de la norme « jouets » EN 71-8 et si les trampolines à usage domestique n’étaient toujours pas pris en compte par cette dernière, de demander à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), dans le cadre de la directive sur la sécurité générale des produits, d’inciter à la saisine du Comité européen de normalisation en vue de l’élaboration d’une norme relative aux trampolines à usage familial en tant qu’articles de loisir. Aux professionnels tant fabricants que distributeurs D’apporter leur indispensable contribution à l’élaboration d’une norme destinée à sécuriser les produits qu’ils commercialisent. Et sans attendre la publication de celle-ci : De veiller à rédiger de la façon la plus complète et la plus claire possible la notice d’utilisation ainsi que d’apposer un marquage adéquat sur le produit lui-même pour donner aux utilisateurs une information suffisante sur la mise en sécurité et l’usage du produit. D’insister tout particulièrement sur les questions de sécurité lors de la formation de leurs personnels ou de leurs revendeurs. D’améliorer et de renforcer, sous toutes ses formes, l’information de leurs clients sur les consignes à respecter et les risques et contre-indications que certains comportements peuvent entraîner. Rapport du commissaire du Gouvernement (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 93 93 16/01/2014 13:42:42 Aux parents ou aux personnes responsables d’enfants utilisant un trampoline De respecter scrupuleusement les consignes de sécurité et les mises en garde décrites tant dans les notices d’utilisation que sur l’appareil lui-même. De veiller à s’assurer que, en pratique, leur enfant dispose bien des capacités et des compétences pour utiliser un trampoline, cet exercice physiologiquement intense pouvant présenter des risques par rapport à certaines pathologies. De n’autoriser qu’un seul utilisateur à la fois. Une fiche de prévention sera éditée par la Commission et consultable sur son site www.securiteconso.org. Suivi de l’avis Dans un courrier officiel du 21 mars 2011, adressé à l’AFNOR, la Commission européenne a précisé que les trampolines à usage familial, quels que soient leur taille ou le poids de l’utilisateur, sont considérés comme des jouets et doivent donc être soumis à la réglementation sur la sécurité des jouets à savoir, pour la France, le décret no 2010-166 du 22 février 2010 relatif à la sécurité des jouets et l’arrêté du 24 février 2010, transposant la directive no 2009/48/CE du 18 juin 2009. En l’absence, à ce jour, de normes harmonisées, les trampolines « jouets » doivent faire l’objet d’un examen CE de type qui doit être effectué par un laboratoire notifié. Parallèlement, le CEN/TC 52 (structure du comité européen de normalisation dédiée aux jouets) a constitué un groupe de travail spécifique concernant les trampolines « jouets » – dénommé WG 10/TG1 « Toy trampolines » – afin de publier le plus rapidement possible une norme harmonisée en la matière, sous le numéro EN-71-partie 14 « Trampolines à usage familial ». La publication de cette norme devrait intervenir en 2014, au plus tôt. 19. AVIS RELATIF À LA SÉCURITÉ DES QUADS POUR ENFANTS (14 SEPTEMBRE 2006) Énoncé de l’avis La Commission recommande : Aux autorités en charge de la normalisation Dans le respect des dispositions de la directive « Machines » ou de la directive sur la sécurité générale des produits, selon le sens de la réponse 94 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 94 16/01/2014 13:42:42 de la Commission européenne, de compléter les dispositions du projet de norme française NF S 52-500 sur les quads, notamment par les points suivants : Définir les exigences de sécurité portant sur la conception et la construction des quads, la simple référence au cahier des charges ANSI/ SVIA, document non normalisé, étant insuffisante. Définir les exigences de sécurité spécifiques aux quads pour enfants, notamment : − déterminer, sur la base d’études à réaliser par des experts indépendants, la vitesse maximale des quads qui serait la plus adaptée aux capacités et aux compétences des enfants en fonction de leur âge et étudier l’intérêt d’une modulation de la vitesse à des fins pédagogiques ; − et en particulier : • pression à exercer sur les commandes (freins, gâchette, interrupteur de coupure du moteur correspondant à la force raisonnablement prévisible d’un enfant) ; • prohibition de bords coupants et de mécanismes d’entraînement (chaînes accessibles présentant un risque d’écrasement ou de cisaillement des pieds ou d’autres parties du corps) ; • fiabilité du circuit de commande ; • présence d’une position de fermeture du robinet du carburant ; • limitation des températures extrêmes (tuyau d’échappement accessible, proximité du circuit d’alimentation en carburant de la culasse du moteur). Évaluer l’opportunité de la présence d’un compteur de vitesse pour assurer une meilleure prise en compte de la vitesse du véhicule. Définir précisément des équipements de protection individuelle nécessaires à une pratique du quad sans risque. Définir le contenu d’une notice d’utilisation à remettre à tout acheteur d’un quad pour enfants permettant d’aider les parents à évaluer l’aptitude physique et motrice de leur enfant à maîtriser un tel engin. Aux constructeurs et distributeurs Sans attendre la parution de la norme sur les quads, et dans le respect des dispositions de la directive « Machines » ou de la directive sur la sécurité générale des produits, selon le sens de la réponse de la Commission européenne : De concevoir des quads dont les caractéristiques et l’ergonomie soient compatibles avec les capacités réelles et prévisibles des enfants, la Commission ne pouvant, eu égard à la conception des machines vendues sur le marché, qu’émettre les plus extrêmes réserves sur la pratique du quad à des âges précoces et sans encadrement. Rapport du commissaire du Gouvernement (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 95 95 16/01/2014 13:42:42 De prendre toutes les dispositions pour éviter tout risque de blessure par contact avec des éléments de la machine ou des matériaux à température élevée ou très basse. De fournir des notices et des pictogrammes d’utilisation du quad en langue française comprenant des conseils spécifiques pour la pratique du quad par les enfants (notamment un questionnaire permettant aux parents d’évaluer la capacité de leurs enfants à conduire un quad) ainsi que les adresses des organismes de formation. D’indiquer sans ambiguïté sur les notices que la pratique du quad non homologué ne peut s’effectuer que sur des terrains privés et en aucun cas sur les voies ouvertes à la circulation publique, même de manière occasionnelle. De favoriser la mise en place d’une formation des vendeurs et loueurs pour qu’ils délivrent les conseils adaptés à la pratique du quad par les enfants. Aux parents ou aux personnes responsables d’enfants utilisant un quad De ne pas se fier uniquement à l’âge minimum requis pour piloter le quad indiqué par le fabricant du produit mais surtout de veiller à s’assurer que, en pratique, leur enfant dispose bien des capacités et des compétences pour piloter un quad. De réclamer, au moment de l’achat du quad neuf ou d’occasion, tous les documents concernant l’engin (manuel du propriétaire, notice d’utilisation, etc.). De faire suivre à leur enfant une formation préalable à la conduite du quad et de leur faire pratiquer de préférence cette activité dans des structures encadrées. De ne faire circuler le quad que sur des terrains privés, de ne jamais transporter de passagers, sauf spécifications particulières du fabricant, de ne pas permettre une utilisation du quad de nuit ou quand la visibilité est limitée. De faire porter à leur enfant au minimum les équipements de protection individuelle suivants : casque de moto homologué adapté aux enfants, gants, lunettes de protection, chaussures montantes, vêtements non flottants pour éviter leur enroulement dans les parties tournantes de l’appareil. Suivi de l’avis La version française de la norme EN 15997-2012 a été publiée en avril 2012 et éditée en décembre 2012. Il n’y a pas de distinction clairement exprimée dans le domaine d’application concernant une utilisation par des 96 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 96 16/01/2014 13:42:43 enfants. Le chapitre sur les exigences de sécurité (7.2.19) impose un dispositif de limitation de vitesse en fonction de l’âge des utilisateurs (16 km/h pour les enfants âgés de plus de 6 ans, 24 km/h pour ceux âgés de 10 ans à 16 ans, 32 km/h pour les adolescents de plus de 16 ans) et des exigences limitent également les vitesses maximales même si le dispositif de limitation de vitesse est démonté. Ces limitations de capacité de vitesse doivent faire l’objet d’avertissements et de pictogrammes marqués sur le véhicule de manière visible par le conducteur lorsqu’il est en position de conduite. 20. AVIS RELATIF À LA SÉCURITÉ DES QUADS (13 SEPTEMBRE 2000) Énoncé de l’avis La Commission recommande : Aux conducteurs de quadricycles à moteur De respecter les indications du constructeur quant à l’âge requis pour piloter la machine. De ne jamais transporter de passager, sauf spécification contraire du fabricant. De porter les équipements de protection suivants : casque homologué, paire de lunettes à défaut de visière, vêtements couvrants, bottes et gants. De suivre une formation préalable à la conduite spécifique du quad. De souscrire une assurance individuelle accident. D’adapter leur conduite à l’usage qu’ils entendent faire du véhicule : loisirs, utilitaire, sport. De réclamer, tant au moment de l’achat d’un quad neuf que surtout d’un quad d’occasion, tous les documents (guide, livret d’entretien, notices diverses, factures de réparation) afférents à cet engin. Aux autorités en charge de la normalisation Préconiser l’élaboration d’une norme spécifique aux quadricycles à moteurs, établie sur la base éventuelle du cahier des charges ANSISVIA-1-1990. Cette norme devra notamment préciser les caractéristiques des quadricycles destinés aux enfants. Aux constructeurs et à leurs distributeurs D’apposer sur les engins des étiquettes lisibles, visibles, inamovibles et indélébiles, comportant les recommandations de sécurité rédigées en langue française ou sous forme de pictogrammes, concernant l’âge du Rapport du commissaire du Gouvernement (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 97 97 16/01/2014 13:42:43 conducteur, l’interdiction du transport de passager et le port d’un équipement de protection. De fournir à leurs concessionnaires, vendeurs de machines d’occasion, des « manuels du propriétaire » qui devront être remis aux acquéreurs de véhicules d’occasion. D’indiquer aux acheteurs les coordonnées des organismes de formation ou de ceux susceptibles de fournir des informations en la matière, en complément des recommandations fournies quant à l’apprentissage de la conduite. De favoriser la mise en place, en collaboration avec les clubs, d’une formation tant des usagers que des instructeurs. Suivi de l’avis La version française de la norme (NF EN 15997-2012) a été publiée en avril 2012 et éditée en décembre 2012. 98 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 98 16/01/2014 13:42:43 PARTIE [4 ANNEXES PRÉFACE (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 99 99 16/01/2014 13:42:43 (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 100 16/01/2014 13:42:43 Liste des avis rendus depuis 1985 LISTE CHRONOLOGIQUE DES AVIS RENDUS DEPUIS 1985 NO AVIS DATE 1 Utilisation de la mousse urée-formol utilisée comme isolant 03/07/1985 2 Mini-voitures 04/09/1985 3 Extincteurs à poudre 08/01/1986 Savon CHAT MOUSSE Scies électromagnétiques Jouets poussettes pliantes BARROU Jouets poussettes pliantes MONNERET Réf. 1736 Petits manèges pour enfants Aérosol anti-adhérent alimentaire O’CEDAR Substituts d’eau de Javel Hachoirs MOULINEX type BABYCHEF Psoralènes utilisés en association avec les rayonnements UV naturels ou artificiels Pyralènes dans les appareils électriques Shampooing YVES ROCHER Cordes et sangles d’alpinisme Récupérateurs de chaleur à eau Portes de cuisinières et portes de fours à encastrer fonctionnant à l’électricité et au gaz Robot ménager BRAUN MC1 VARIO Jouets gonflants présentés en gélules INSTA MOUSS Jouets gonflants présentés sous emballage en matière plastique rigide Liquide pour WC chimique de marque WATER FLUID Solarium UVA VERRE ET QUARTZ Thermoplongeur vendu par correspondance Robot ménager importé de Hong-Kong Rocher subaquatique LA MAISON DE LA PISCINE Siège auto pour enfants Jouets gonflants présentés en gélules MAGIC TIME Lampes halogènes Mini-motos pour enfants Cheminées à foyer fermé et inserts Poussettes et landaus Jouets BERCHET Installations électriques anciennes Jouets poussettes pliantes MONNERET Réf. 1736 Jouets poussettes pliantes MONNERET vendus en prêt-à-monter 08/01/1986 08/01/1986 09/04/1986 09/04/1986 09/04/1986 04/06/1986 02/07/1986 24/07/1986 17/09/1986 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 17/09/1986 17/09/1986 12/11/1986 04/02/1987 01/04/1987 01/04/1987 06/05/1987 10/06/1987 10/06/1987 01/07/1987 01/07/1987 22/07/1987 22/07/1987 22/07/1987 17/09/1987 17/09/1987 17/09/1987 07/10/1987 07/10/1987 17/11/1987 16/12/1987 15/01/1988 15/01/1988 Annexes (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 101 101 16/01/2014 13:42:43 NO AVIS DATE 36 37 38 39 40 41 42 Portes de garage automatiques Déboucheur DESTOP MICROBILLES Libre-service gaz et installations anciennes de gaz Jouets en mousse Sucettes de puériculture Hache-persil VIVALP Intoxications provoquées par les appareils à gaz raccordés à des ventilations mécaniques contrôlées (VMC) Confiserie RIGOLOS Train jouet : mauvaise isolation de la fiche électrique Appareils ménagers présentés comme stérilisateurs et destinés à assurer le traitement thermique de denrées alimentaires en vue de leur conservation Étiquetage de la paraffine ménagère Lave-linge présenté comme permettant le traitement thermique de denrées alimentaires en vue de leur conservation Shampoings Batteries automobiles : explosion Bougeoirs en plastique Montres-briquets Détachants liquides ménagers à base de distillats de pétrole Trotteurs Alcools domestiques Déboucheur SUPER DÉBOUCHEUR Cotons-tiges Distributeurs de billets BULL Distributeurs de billets DASSAULT Ferrures d’attelage Lampes BERGER Siège additionnel pour poussette Vélos jouets Parcs aquatiques Pétards et autres artifices de divertissement Siège de table pour enfant BABYDINER Minifour TEFAL Minifours Scie électromagnétique SCHEFFLER Aires collectives de jeux Barre de gymnastique Conditionnement de l’eau de javel Explosion de vitres (fours, cuisinières et pare-feu) soumises à élévation de température Conditionnement en forme de certains produits d’entretien ou de bricolage Conditionnement de la lessive de soude Correcteurs liquides et effaceurs 15/01/1988 18/02/1988 18/02/1988 18/03/1988 18/03/1988 20/04/1988 20/04/1988 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 102 19/05/1988 19/05/1988 14/06/1988 14/06/1988 14/06/1988 14/06/1988 25/07/1988 25/07/1988 25/07/1988 07/09/1988 07/09/1988 05/10/1988 05/10/1988 07/12/1988 07/12/1988 07/12/1988 07/12/1988 07/12/1988 07/12/1988 07/12/1988 11/01/1989 11/01/1989 11/01/1989 08/02/1989 08/02/1989 08/02/1989 01/03/1989 01/03/1989 19/04/1989 10/05/1989 07/06/1989 05/07/1989 05/07/1989 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 102 16/01/2014 13:42:43 NO AVIS DATE 76 Machines électromécaniques utilisées par des non-professionnels à des fins de bricolage Inflammabilité de certains appareils électroménagers Liquides de freins LHS Poudre FLASH Réchaud à gaz de caravane RACLET Autocuiseurs à baïonnette Produits de traitement du bois Siège transat BÉBÉ CONFORT Autocuiseur LAGOSTINA Incendies CITROËN BX Petites échelles, marchepieds et escabeaux Piscines privées Réchaud à gaz FLAMATABLE Tables de cuisson vitrocéramiques Chaises hautes transformables en trotteurs Épurateur d’eau pour piscines privées Cierges magiques Crèmes solaires dites « écran total » Fermetures à l’épreuve des enfants Boîtes de conserve à ouverture facile Camion jouet SMOBY Lits superposés ou à mezzanine Parapentes (saisine judiciaire) Poussette TURBO de BÉBÉ CONFORT Siège transat pour bébé CHICCO Fer à repasser à vapeur Jouet coffret d’expériences chimiques Jouet mobile musical CHICCO Porte-charges à ventouses VACURACK Cannes à pêche conductrices d’électricité Fenêtres basculantes « à projection » Plantes dangereuses Sièges de bain pour nourrissons Aspirateurs d’eau Décapant pour four RAYOFOUR Insecticide BAYGON Meuble à langer AUBERT Sac dorsal porte-bébé BÉBÉ CONFORT Cuisinières à gaz CHAPPÉE Médicaments homéopathiques DOLISOS Poussette-canne JAMICAN Emballage de lait GRANDLAIT Sommier en fils de verre ACOR Sports à risques Cafetière à pression de type expresso Confiseries « boules magiques » TOVERBOL 05/07/1989 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 06/09/1989 06/09/1989 11/10/1989 11/10/1989 08/11/1989 08/11/1989 08/11/1989 06/12/1989 10/01/1990 10/01/1990 10/01/1990 10/01/1990 10/01/1990 07/02/1990 07/02/1990 07/03/1990 07/03/1990 04/04/1990 09/05/1990 09/05/1990 09/05/1990 09/05/1990 09/05/1990 06/06/1990 04/07/1990 04/07/1990 04/07/1990 04/07/1990 12/09/1990 12/09/1990 10/10/1990 10/10/1990 07/11/1990 07/11/1990 07/11/1990 07/11/1990 07/11/1990 12/12/1990 12/12/1990 12/12/1990 17/01/1991 17/01/1991 17/01/1991 06/03/1991 06/03/1991 Annexes (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 103 103 16/01/2014 13:42:43 NO AVIS DATE 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 134 133 135 136 137 138 Œufs KINDER SURPRISE BIO LIGHT des Laboratoires BIOVITALOR Clôtures électriques (saisine judiciaire) Meubles rembourrés : comportement au feu RENAULT 21 et RENAULT 25 : courts-circuits SUBSTI 500 des Laboratoires ABBOTT Aérosol KB JARDIN FOURMIS Thermomètre de bain REMOND Boomerang en plastique POSTLER Jouet cheval à bascule Jouet PORTICO de CHICCO Portillon d’accès à une aire publique de jeux Produits de lavage pour lave-vaisselle Suffocation par des cacahuètes et autres graines comestibles Appareils orthodontiques de type « moustache » Meubles en verre Réchauffement des biberons au four à micro-ondes : brûlures laryngées et pharyngées Vérandas Appareils URIFLEX et URISTOP Meuble classeur SIMOB Sangles et harnais pour enfants REMOND Canapé convertible CHRISTA JACKPOT Dispositif de retenue pour le transport des enfants en voiture Barrières de protection pour enfants Mobilier urbain Rodonticides : confusion avec des denrées alimentaires Laisses de chien rétractables avec enrouleur automatique Robots ménagers STECA Piles électriques Réfrigérateur ROSIÈRES Robot ménager ROTOR Tables à mincir MADISE Couronnement de cheminée : chute SUPER-FLAMME Escaliers mécaniques et trottoirs roulants Jouet gonflant DINOMUTANT Système de sécurité gonflable, pour véhicule automobile, dit « airbag » Inflammation ou explosion présentés par les générateurs d’aérosol Thermomètre contenu dans le jouet trousse de médecin PLAYWELL Générateur de vapeur « LADY-VAP » Porte-charges pour voitures Réservoir de carburant de la SEAT IBIZA Table en ardoise NAXOS Chaise-haute transformable BÉBÉ CONFORT Couettes pour enfants CHOUPINID, CHOUPETTE Couettes pour jeunes enfants 06/03/1991 03/04/1991 15/05/1991 15/05/1991 15/05/1991 15/05/1991 05/06/1991 05/06/1991 03/07/1991 03/07/1991 03/07/1991 03/07/1991 03/07/1991 03/07/1991 11/09/1991 11/09/1991 11/09/1991 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 104 11/09/1991 02/10/1991 06/11/1991 06/11/1991 04/12/1991 04/12/1991 08/01/1992 08/01/1992 08/01/1992 05/02/1992 05/02/1992 17/03/1992 17/03/1992 17/03/1992 17/03/1992 08/04/1992 08/04/1992 13/05/1992 13/05/1992 13/05/1992 03/06/1992 03/06/1992 01/07/1992 01/07/1992 08/09/1992 08/09/1992 07/10/1992 07/10/1992 04/11/1992 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 104 16/01/2014 13:42:43 NO 168 169 170 171 172 173 174 175 176 177 178 179 180 181 182 183 184 185 186 187 188 189 190 191 192 193 194 195 196 197 198 199 200 201 202 203 204 205 206 207 AVIS Explosions de bouteilles de boissons gazeuses ou plates Émission de radiations ultra-violettes par certaines lampes tungstène halogène Explosion présentée par un mélange de chlorate de sodium et d’un réducteur Explosion présentée par un mélange de chlorate de sodium et d’un réducteur (saisine judiciaire) Générateurs d’aérosol d’autodéfense Lève-vitres électriques pour voitures Matériel de sport Élévateurs de personnes pour escaliers Incendies de fours à micro-ondes Crises d’épilepsie déclenchées par les jeux vidéo U.L.M. U.L.M. CHICKINOX (saisine judiciaire) Baladeurs musicaux Bûche artificielle Sièges pliants de jardin (type transat) Nettoyeurs haute pression Centrifugeuse pour fruits et légumes Centrifugeuse pour fruits et légumes Moulinex Extincteurs ROT Grenade insecticide INSECTOX Inflammation de sapins de Noël givrés ou floqués Lits pliants pour enfants Luminaires destinés aux enfants Produit de traitement des bois XYLOPHÈNE INJECTEUR Vélos tout terrain (VTT) Lit-valise pour enfant YOUPA-LA Appareils ménagers alimentés en gaz Lit fixe de marque REXYL et de modèle PAULINE Cure-oreille lumineux Décolleuse de papier peint à gaz MAZOR Poussettes et landaus multiplaces Détecteurs de fumée pour habitations Décapant « surpuissant » VERALINE Jouet « Petit marin » de marque TIGEX Traitement des bois d’aires de jeux par les CCA (oxydes de cuivres, chrome, arsenic) Lit en hauteur Maintenance des extincteurs Appareils émetteurs de rayonnements UVA utilisés à des fins de bronzage et à leur association éventuelle avec certaines substances chimiques photosensibilisantes Défroisseurs à vapeur Disques de meuleuses DATE 04/11/1992 06/01/1993 06/01/1993 06/01/1993 06/01/1993 03/02/1993 03/02/1993 03/03/1993 03/03/1993 07/04/1993 05/05/1993 05/05/1993 07/07/1993 07/07/1993 07/07/1993 08/09/1993 06/10/1993 06/10/1993 03/11/1993 03/11/1993 03/11/1993 03/11/1993 03/11/1993 03/11/1993 03/11/1993 08/12/1993 02/02/1994 09/03/1994 06/04/1994 06/04/1994 06/04/1994 04/05/1994 01/06/1994 01/06/1994 05/10/1994 07/12/1994 07/12/1994 08/02/1995 08/02/1995 26/04/1995 Annexes (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 105 105 16/01/2014 13:42:43 NO AVIS DATE 208 Matériels d’attractions installés dans les parcs de loisirs permaments ou fonctionnant lors des fêtes foraines Machines de nettoyage à sec fonctionnant en libre-service Explosions de gaz Attache-sucettes Appareils d’ionophorèse Tables de ping-pong Armes factices Passerelles piétonnes ouvertes à la circulation du public Interaction électromagnétique entre certains appareils émetteurs d’ondes et les dispositifs individuels d’assistance cardiaque Appareils de chauffage électriques Qualité de l’eau et de l’air dans les piscines couvertes publiques Benzène dans les carburants Moustiquaire imprégnée de K-Othrine® Téléphones cellulaires Renversement d’un meuble multi-usages « Berlioz créations » Produits chimiques se présentant comme des produits de ramonage Sucettes de puériculture Lits-mezzanine à plateau fixe ou mobile Électrostimulateurs musculaires Brosseur électrique OPTIMA de VORWERK Toxicité des thermomètres à mercure et modes alternatifs de prise de température corporelle Appareils ménagers Renversement d’appareils ménagers Déboucheurs chimiques de canalisations Casques de ski et protections de la tête pour enfants Cires dépilatoires Dispositifs à laser susceptibles d’être en contact avec le public Jouets rembourrés : coutures, poils des peluches Jouet ACTION MAN – SAUT EXTRÊME Lits gigognes Piscines enterrées non couvertes à usage privatif Pop-corn utilisé comme produit de calage dans les colis Pistes de ski Portiques de plein air à usage familial Cordons de vêtements Coffres à jouets Produits phytosanitaires pour jardiniers amateurs Piscines hors sol non couvertes à usage privatif Réemploi d’emballages vides de produits d’entretien Véhicules automobiles alimentés en gaz de pétrole liquéfié (GPL) Infections nosocomiales Introduction de déchets radioactifs dans la laine de verre Poudres colorantes pour émaux contenant de l’uranium appauvri Appareils de recherche des victimes d’avalanche (ARVA) 07/06/1995 209 210 211 212 213 214 215 216 217 218 219 220 221 222 223 224 225 226 227 228 229 230 231 232 233 234 235 236 237 238 239 240 241 242 243 244 245 246 247 248 249 250 251 106 05/07/1995 08/11/1995 28/02/1996 03/07/1996 03/07/1996 02/10/1996 02/10/1996 30/10/1996 04/12/1996 08/01/1997 07/05/1997 02/07/1997 30/09/1997 05/11/1997 03/12/1997 04/02/1998 08/04/1998 03/06/1998 08/07/1998 09/09/1998 09/12/1998 09/12/1998 03/02/1999 03/03/1999 05/05/1999 25/06/1999 25/06/1999 06/10/1999 06/10/1999 06/10/1999 06/10/1999 02/12/1999 02/12/1999 15/12/1999 06/01/2000 06/01/2000 18/04/2000 18/04/2000 18/04/2000 06/07/2000 06/07/2000 06/07/2000 13/09/2000 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 106 16/01/2014 13:42:44 NO AVIS DATE 252 253 254 255 256 Quads Quads (saisine judiciaire) Dispositifs de redistribution d’air chaud Éthers de glycol Pratique du patin à roulettes (roller quad), du patin en ligne (roller in line) et de la planche à roulettes (skateboard) Sièges de vélo pour enfants Conditions d’exposition des produits dans les lieux commerciaux Températures de contact des appareils ménagers Allergies alimentaires Installations de lavage pour automobiles destinées aux consommateurs (saisine judiciaire) Centres équestres Clôtures délimitant les espaces publics accueillant des enfants Ouvrage pour enfants « Nœuds malins » Adaptateurs électriques Utilisation des lasers dans le domaine de l’esthétique Pare-soleils munis de dispositifs de fixation à ventouses Poussettes et landaus (suivi des avis antérieurs) Systèmes de retenue pour enfants (sièges auto, sièges multifonctions, réhausseurs) Installations de lavage pour automobiles destinées aux consommateurs Bouillottes Fers à vapeur sous pression et nettoyeurs domestiques à vapeur Systèmes de recyclage de l’eau dans les piscines Colles utilisées pour l’assemblage des jouets Fusil de chasse sous-marine Produits de traitement de l’eau des piscines privées Toboggans aquatiques Trains touristiques Explosions de vitres de portes de four et de produits en verre trempé Jouets fonctionnels Téléphonie mobile Lits fixes pour enfants Planche de glisse « bodyboard » Skimmers de piscine Crochets d’exposition de marchandises Crochets d’exposition de marchandises (saisine judiciaire) Sucettes de puériculture Aides à la flottabilité de l’enfant Barbecues Dispositifs d’aide au bain de l’enfant Brûlures dues à l’eau chaude sanitaire Mise en sécurité des installations électriques anciennes Objets insérés dans le rembourrage des jouets Service des remontées mécaniques Commodes pour enfants 13/09/2000 13/09/2000 08/11/2000 08/11/2000 08/11/2000 257 258 259 260 261 262 263 264 265 266 267 268 269 270 271 272 273 274 275 276 277 278 279 280 281 282 283 284 285 286 287 288 289 290 291 292 293 294 295 13/12/2000 07/02/2001 07/02/2001 07/03/2001 07/03/2001 11/04/2001 11/04/2001 11/04/2001 13/06/2001 13/06/2001 04/07/2001 12/09/2001 10/10/2001 21/11/2001 30/01/2002 30/01/2002 30/01/2002 06/03/2002 03/07/2002 03/07/2002 03/07/2002 03/07/2002 04/09/2002 04/09/2002 04/12/2002 08/01/2003 08/01/2003 05/02/2003 02/04/2003 02/04/2003 02/04/2003 07/05/2003 02/07/2003 17/09/2003 01/10/2003 03/12/2003 03/12/2003 14/01/2004 24/03/2004 Annexes (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 107 107 16/01/2014 13:42:44 NO AVIS DATE 296 297 298 299 300 301 302 303 304 Jouets mettant des pièces en mouvement (avec ou sans mécanisme) Tondeuses à gazon Articles nautiques destinés aux enfants Tapis roulants de neige à vocation touristique ou sportive Grille-pain Luminaires halogènes déplaçables Mini-skis Systèmes d’alarme portés par des enfants Suffocation ou asphyxie par inhalation ou ingestion accidentelle de petits objets pour les enfants Sécurité des consommateurs dans les lieux commerciaux Fenêtres et balcons Eau de javel ou ses substituts Portes, portails et autres fermetures équipés d’un système de motorisation Bagues et alliances Luges et pelles-luges pour enfants Prévention des traumatismes crâniens dans la pratique de la bicyclette Cartouches de gaz perçables type C 200 et les appareils qu’elles alimentent Alarmes à détection d’immersion Détaupeurs pyrotechniques Quads pour enfants Prévention des accidents de ski Matériels d’attractions installés dans les parcs de loisirs ou fonctionnant lors des fêtes foraines Trampolines à usage familial Dispositifs de cuisson sur table Installations de luge d’été Échafaudages domestiques Mini-motos Luminaires portatifs halogènes à transformateur intégré Couvertures de piscines Équipements électroniques d’assistance à la conduite automobile Pratique des sports et loisirs nautiques dans les eaux intérieures Information du consommateur dans le domaine de la téléphonie mobile Quadricycles légers à moteur ou « voiturettes » Détecteurs avertisseurs autonomes de fumée Remorques de vélo pour enfants Service de location des machines et équipements de bricolage et jardinage Canoës, kayaks et flotteurs de nage en eau vive Alarmes à détection par immersion Alcool à brûler et produits allume-feu liquides et gélifiés Chaudières domestiques à gaz Vêtements pour enfants Pistes de ski enrichies de neige de culture 05/05/2004 21/09/2004 21/10/2004 04/11/2004 02/12/2004 20/01/2005 10/02/2005 14/04/2005 12/05/2005 305 306 307 308 309 310 311 312 313 314 315 316 317 318 319 320 321 322 323 324 325 326 327 328 329 330 331 332 333 334 335 336 337 108 15/09/2005 06/10/2005 20/10/2005 20/10/2005 15/12/2005 19/01/2006 16/03/2006 27/04/2006 15/06/2006 15/06/2006 14/09/2006 12/10/2006 09/11/2006 14/12/2006 11/01/2007 15/02/2007 15/03/2007 24/05/2007 14/06/2007 05/07/2007 06/12/2007 24/01/2008 18/02/2008 21/02/2008 20/03/2008 17/04/2008 15/05/2008 29/05/2008 12/06/2008 04/09/2008 18/09/2008 16/10/2008 06/11/2008 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 108 16/01/2014 13:42:44 NO AVIS DATE 338 339 340 341 342 343 344 345 346 347 348 349 350 351 352 353 354 355 356 357 358 359 360 361 Piscines en kit « hors sol » Foyers à éthanol Pratique du canyonisme Machouillettes Déchetteries ouvertes au public Lunettes de soleil pour enfants Allume-feu solides Meubles à monter Télécabines de montagne Prévention de l’oubli d’enfant dans les véhicules automobiles Parasols chauffants à gaz Salles de remise en forme Vélos à assistance électrique (VAE) Fenêtres et balcons Lampes fluocompactes Éléments en verre Lampes fluocompactes (seconde délibération) Parcours acrobatiques en hauteur Jeu de plein air dénommé GIGA BALL Leash de planches de surf Transport d’enfants sur deux-roues motorisés en milieu urbain Terminaux de poche (smartphones, baladeurs numériques) Meubles d’encaissement Brûlures par contact avec des radiateurs électriques et des appareils de chauffage domestiques Tables à repasser Bulles gonflables et autres structures gonflables mobiles sur terre ou en milieu aquatique 13/11/2008 11/12/2008 12/02/2009 12/03/2009 09/04/2009 28/05/2009 02/07/2009 15/10/2009 19/11/2009 10/12/2009 18/03/2010 15/04/2010 20/05/2010 17/06/2010 18/11/2010 09/12/2010 13/01/2011 12/05/2011 09/06/2011 28/06/2011 07/07/2011 22/09/2011 08/12/2011 22/03/2012 Porte-vélos 11/10/2012 362 363 364 12/04/2012 07/06/2012 Annexes (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 109 109 16/01/2014 13:42:44 LISTE ALPHABÉTIQUE DES AVIS RENDUS DEPUIS 1985 NO AVIS DATE 1 Adaptateurs électriques 13/06/2001 2 Aérosol anti-adhérent alimentaire O’CEDAR 04/06/1986 3 Aérosol KB JARDIN FOURMIS 05/06/1991 Aides à la flottabilité de l’enfant Aires collectives de jeux Alarmes à détection d’immersion Alarmes à détection par immersion Alcool à brûler et produits allume-feu liquides et gélifiés Alcools domestiques Allergies alimentaires Allume-feu solides Appareils de chauffage électriques Appareils de recherche des victimes d’avalanche (ARVA) Appareils d’ionophorèse Appareils émetteurs de rayonnements UVA utilisés à des fins de bronzage et à leur association éventuelle avec certaines substances chimiques photosensibilisantes Appareils ménagers Appareils ménagers alimentés en gaz Appareils ménagers présentés comme stérilisateurs et destinés à assurer le traitement thermique de denrées alimentaires en vue de leur conservation Appareils orthodontiques de type « moustache » Appareils URIFLEX et URISTOP Armes factices Articles nautiques destinés aux enfants Aspirateurs d’eau Attache-sucettes Autocuiseur LAGOSTINA Autocuiseurs à baïonnette Bagues et alliances Baladeurs musicaux Barbecues Barre de gymnastique Barrières de protection pour enfants Batteries automobiles : explosion Benzène dans les carburants BIO LIGHT des Laboratoires BIOVITALOR Boîtes de conserve à ouverture facile Boomerang en plastique POSTLER Bougeoirs en plastique Bouillottes Brosseur électrique OPTIMA de VORWERK Brûlures dues à l’eau chaude sanitaire 07/05/2003 01/03/1989 15/06/2006 12/06/2008 04/09/2008 05/10/1988 07/03/2001 02/07/2009 04/12/1996 13/09/2000 03/07/1996 08/02/1995 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 110 09/12/1998 02/02/1994 14/06/1988 11/09/1991 02/10/1991 02/10/1996 21/10/2004 07/11/1990 28/02/1996 06/12/1989 08/11/1989 15/12/2005 07/07/1993 02/07/2003 01/03/1989 08/01/1992 25/07/1988 07/05/1997 03/04/1991 09/05/1990 03/07/1991 25/07/1988 30/01/2002 08/07/1998 01/10/2003 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 110 16/01/2014 13:42:44 NO AVIS DATE 41 Brûlures par contact avec des radiateurs électriques et des appareils de chauffage domestiques Bûche artificielle Bulles gonflables et autres structures gonflables mobiles sur terre ou en milieu aquatique Cafetière à pression de type expresso Camion jouet SMOBY Canapé convertible CHRISTA JACKPOT Cannes à pêche conductrices d’électricité Canoës, kayaks et flotteurs de nage en eau vive Cartouches de gaz perçables type C 200 et les appareils qu’elles alimentent Casques de ski et protections de la tête pour enfants Centres équestres Centrifugeuse pour fruits et légumes Centrifugeuse pour fruits et légumes Moulinex Chaise-haute transformable BÉBÉ CONFORT Chaises hautes transformables en trotteurs Chaudières domestiques à gaz Cheminées à foyer fermé et inserts Cierges magiques Cires dépilatoires Clôtures délimitant les espaces publics accueillant des enfants Clôtures électriques (saisine judiciaire) Coffres à jouets Colles utilisées pour l’assemblage des jouets Commodes pour enfants Conditionnement de la lessive de soude Conditionnement de l’eau de Javel Conditionnement en forme de certains produits d’entretien ou de bricolage Conditions d’exposition des produits dans les lieux commerciaux Confiserie RIGOLOS Confiseries « boules magiques » TOVERBOL Cordes et sangles d’alpinisme Cordons de vêtements Correcteurs liquides et effaceurs Cotons-tiges Couettes pour enfants CHOUPINID, CHOUPETTE Couettes pour jeunes enfants Couronnement de cheminée : chute Couvertures de piscines Crèmes solaires dites « écran total » Crises d’épilepsie déclenchées par les jeux vidéo Crochets d’exposition de marchandises Crochets d’exposition de marchandises (saisine judiciaire) Cuisinières à gaz CHAPPÉE 22/03/2012 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 07/07/1993 07/06/2012 06/03/1991 09/05/1990 04/12/1991 12/09/1990 29/05/2008 27/04/2006 03/03/1999 11/04/2001 06/10/1993 06/10/1993 07/10/1992 07/02/1990 18/09/2008 07/10/1987 07/03/1990 05/05/1999 11/04/2001 15/05/1991 06/01/2000 06/03/2002 24/03/2004 05/07/1989 19/04/1989 07/06/1989 07/02/2001 19/05/1988 06/03/1991 12/11/1986 15/12/1999 05/07/1989 07/12/1988 07/10/1992 04/11/1992 08/04/1992 05/07/2007 07/03/1990 07/04/1993 02/04/2003 02/04/2003 12/12/1990 Annexes (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 111 111 16/01/2014 13:42:44 NO AVIS DATE 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 Cure-oreille lumineux Déboucheur DESTOP MICROBILLES Déboucheur SUPER DÉBOUCHEUR Déboucheurs chimiques de canalisations Décapant « surpuissant » VERALINE Décapant pour four RAYOFOUR Déchetteries ouvertes au public Décolleuse de papier peint à gaz MAZOR Défroisseurs à vapeur Détachants liquides ménagers à base de distillats de pétrole Détaupeurs pyrotechniques Détecteurs avertisseurs autonomes de fumée Détecteurs de fumée pour habitations Dispositif de retenue pour le transport des enfants en voiture Dispositifs à laser susceptibles d’être en contact avec le public Dispositifs d’aide au bain de l’enfant Dispositifs de cuisson sur table Dispositifs de redistribution d’air chaud Disques de meuleuses Distributeurs de billets BULL Distributeurs de billets DASSAULT Eau de javel ou ses substituts Échafaudages domestiques Électrostimulateurs musculaires Éléments en verre Élévateurs de personnes pour escaliers Emballage de lait GRANDLAIT Émission de radiations ultra-violettes par certaines lampes tungstène halogène Épurateur d’eau pour piscines privées Équipements électroniques d’assistance à la conduite automobile Escaliers mécaniques et trottoirs roulants Éthers de glycol Étiquetage de la paraffine ménagère Explosion de vitres (fours, cuisinières et pare-feu) soumises à élévation de température Explosion présentés par un mélange de chlorate de sodium et d’un réducteur Explosion présentés par un mélange de chlorate de sodium et d’un réducteur (saisine judiciaire) Explosions de bouteilles de boissons gazeuses ou plates Explosions de gaz Explosions de vitres de portes de four et de produits en verre trempé Extincteurs à poudre Extincteurs ROT Fenêtres basculantes « à projection » Fenêtres et balcons 06/04/1994 18/02/1988 05/10/1988 03/02/1999 01/06/1994 07/11/1990 09/04/2009 06/04/1994 08/02/1995 07/09/1988 15/06/2006 20/03/2008 04/05/1994 04/12/1991 25/06/1999 17/09/2003 11/01/2007 08/11/2000 26/04/1995 07/12/1988 07/12/1988 20/10/2005 15/03/2007 03/06/1998 09/12/2010 03/03/1993 17/01/1991 06/01/1993 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 112 07/02/1990 06/12/2007 13/05/1992 08/11/2000 14/06/1988 10/05/1989 06/01/1993 06/01/1993 04/11/1992 08/11/1995 04/09/2002 08/01/1986 03/11/1993 12/09/1990 06/10/2005 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 112 16/01/2014 13:42:44 NO AVIS DATE 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 Fenêtres et balcons Fer à repasser à vapeur Fermetures à l’épreuve des enfants Ferrures d’attelage Fers à vapeur sous pression et nettoyeurs domestiques à vapeur Foyers à éthanol Fusil de chasse sous-marine Générateur de vapeur « LADY-VAP » Générateurs d’aérosol d’autodéfense Grenade insecticide INSECTOX Grille-pain Hache-persil VIVALP Hachoirs MOULINEX type BABYCHEF Incendies CITROËN BX Incendies de fours à micro-ondes Infections nosocomiales Inflammabilité de certains appareils électroménagers Inflammation de sapins de Noël givrés ou floqués Inflammation ou explosion présentés par les générateurs d’aérosol Information du consommateur dans le domaine de la téléphonie mobile Insecticide BAYGON Installations de lavage pour automobiles destinées aux consommateurs Installations de lavage pour automobiles destinées aux consommateurs (saisine judiciaire) Installations de luge d’été Installations électriques anciennes Interaction électromagnétique entre certains appareils émetteurs d’ondes et les dispositifs individuels d’assistance cardiaque Intoxications provoquées par les appareils à gaz raccordés à des ventilations mécaniques contrôlées (VMC) Introduction de déchets radioactifs dans la laine de verre Jeu de plein air dénommé GIGA BALL Jouet « Petit marin » de marque TIGEX Jouet ACTION MAN – SAUT EXTRÊME Jouet cheval à bascule Jouet coffret d’expériences chimiques Jouet gonflant DINOMUTANT Jouet mobile musical CHICCO Jouet PORTICO de CHICCO Jouets BERCHET Jouets en mousse Jouets fonctionnels Jouets gonflants présentés en gélules INSTA MOUSS Jouets gonflants présentés en gélules MAGIC TIME Jouets gonflants présentés sous emballage en matière plastique rigide Jouets mettant des pièces en mouvement (avec ou sans mécanisme) Jouets poussettes pliantes BARROU 17/06/2010 04/07/1990 04/04/1990 07/12/1988 30/01/2002 11/12/2008 03/07/2002 01/07/1992 06/01/1993 03/11/1993 02/12/2004 20/04/1988 24/07/1986 10/01/1990 03/03/1993 06/07/2000 06/09/1989 03/11/1993 03/06/1992 18/02/2008 07/11/1990 21/11/2001 07/03/2001 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 15/02/2007 16/12/1987 30/10/1996 20/04/1988 06/07/2000 09/06/2011 01/06/1994 06/10/1999 03/07/1991 04/07/1990 13/05/1992 04/07/1990 03/07/1991 17/11/1987 18/03/1988 04/09/2002 06/05/1987 17/09/1987 10/06/1987 05/05/2004 09/04/1986 Annexes (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 113 113 16/01/2014 13:42:44 NO AVIS DATE 171 172 173 174 175 176 177 178 179 180 Jouets poussettes pliantes MONNERET Réf. 1736 Jouets poussettes pliantes MONNERET Réf. 1736 Jouets poussettes pliantes MONNERET vendus en prêt-à-monter Jouets rembourrés : coutures, poils des peluches Laisses de chien rétractables avec enrouleur automatique Lampes BERGER Lampes fluocompactes Lampes fluocompactes (seconde délibération) Lampes halogènes Lave-linge présenté comme permettant le traitement thermique de denrées alimentaires en vue de leur conservation Leash de planches de surf Lève-vitres électriques pour voitures Libre-service gaz et installations anciennes de gaz Liquide pour WC chimiques de marque WATER FLUID Liquides de freins LHS Lit en hauteur Lit fixe de marque REXYL et de modèle PAULINE Lits fixes pour enfants Lits gigognes Lits pliants pour enfants Lits superposés ou à mezzanine Lits-mezzanine à plateau fixe ou mobile Lit-valise pour enfant YOUPA-LA Luges et pelles-luges pour enfants Luminaires destinés aux enfants Luminaires halogènes déplaçables Luminaires portatifs halogènes à transformateur intégré Lunettes de soleil pour enfants Machines de nettoyage à sec fonctionnant en libre-service Machines électromécaniques utilisées par des non-professionnels à des fins de bricolage Machouillettes Maintenance des extincteurs Matériel de sport Matériels d’attractions installés dans les parcs de loisirs ou fonctionnant lors des fêtes foraines Matériels d’attractions installés dans les parcs de loisirs permaments ou fonctionnant lors des fêtes foraines Médicaments homéopathiques DOLISOS Meuble à langer AUBERT Meuble classeur SIMOB Meubles à monter Meubles d’encaissement Meubles en verre Meubles rembourrés : comportement au feu Minifour TEFAL 09/04/1986 15/01/1988 15/01/1988 25/06/1999 05/02/1992 07/12/1988 18/11/2010 13/01/2011 17/09/1987 14/06/1988 181 182 183 184 185 186 187 188 189 190 191 192 193 194 195 196 197 198 199 200 201 202 203 204 205 206 207 208 209 210 211 212 213 114 28/06/2011 03/02/1993 18/02/1988 10/06/1987 06/09/1989 07/12/1994 09/03/1994 08/01/2003 06/10/1999 03/11/1993 09/05/1990 08/04/1998 08/12/1993 19/01/2006 03/11/1993 20/01/2005 14/06/2007 28/05/2009 05/07/1995 05/07/1989 12/03/2009 07/12/1994 03/02/1993 09/11/2006 07/06/1995 12/12/1990 07/11/1990 06/11/1991 15/10/2009 08/12/2011 11/09/1991 15/05/1991 08/02/1989 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 114 16/01/2014 13:42:45 NO 214 215 216 217 218 219 220 221 222 223 224 225 226 227 228 229 230 231 232 233 234 235 236 237 238 239 240 241 242 243 244 245 246 247 248 249 250 251 252 253 254 255 256 257 258 AVIS Minifours Mini-motos Mini-motos pour enfants Mini-skis Mini-voitures Mise en sécurité des installations électriques anciennes Mobilier urbain Montres-briquets Moustiquaire imprégnée de K-Othrine® Nettoyeurs haute pression Objets insérés dans le rembourrage des jouets Oeufs KINDER SURPRISE Ouvrage pour enfants « Nœuds malins » Parapentes (saisine judiciaire) Parasols chauffants à gaz Parcours acrobatiques en hauteur Parcs aquatiques Pare-soleil munis de dispositifs de fixation à ventouses Passerelles piétonnes ouvertes à la circulation du public Pétards et autres artifices de divertissement Petites échelles, marchepieds et escabeaux Petits manèges pour enfants Piles électriques Piscines en kit « hors sol » Piscines enterrées non couvertes à usage privatif Piscines hors sol non couvertes à usage privatif Piscines privées Pistes de ski Pistes de ski enrichies de neige de culture Planche de glisse « bodyboard » Plantes dangereuses Pop-corn utilisé comme produit de calage dans les colis Porte-charges à ventouses VACURACK Porte-charges pour voitures Portes de cuisinières et portes de fours à encastrer fonctionnant à l’électricité et au gaz Portes de garage automatiques Portes, portails et autres fermetures équipés d’un système de motorisation Porte-vélos Portillon d’accès à une aire publique de jeux Portiques de plein air à usage familial Poudre FLASH Poudres colorantes pour émaux contenant de l’uranium appauvri Poussette TURBO de BÉBÉ CONFORT Poussette-canne JAMICAN Poussettes et landaus DATE 08/02/1989 24/05/2007 17/09/1987 10/02/2005 04/09/1985 03/12/2003 08/01/1992 25/07/1988 02/07/1997 08/09/1993 03/12/2003 06/03/1991 11/04/2001 09/05/1990 18/03/2010 12/05/2011 11/01/1989 04/07/2001 02/10/1996 11/01/1989 10/01/1990 09/04/1986 17/03/1992 13/11/2008 06/10/1999 18/04/2000 10/01/1990 02/12/1999 06/11/2008 08/01/2003 10/10/1990 06/10/1999 04/07/1990 01/07/1992 01/04/1987 15/01/1988 20/10/2005 11/10/2012 03/07/1991 02/12/1999 11/10/1989 06/07/2000 09/05/1990 12/12/1990 07/10/1987 Annexes (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 115 115 16/01/2014 13:42:45 NO AVIS DATE 259 260 261 262 263 Poussettes et landaus (suivi des avis antérieurs) Poussettes et landaus multiplaces Pratique des sports et loisirs nautiques dans les eaux intérieures Pratique du canyonisme Pratique du patin à roulettes (roller quad), du patin en ligne (roller in line) et de la planche à roulettes (skateboard) Prévention de l’oubli d’enfant dans les véhicules automobiles Prévention des accidents de ski Prévention des traumatismes crâniens dans la pratique de la bicyclette Produit de traitement des bois XYLOPHÈNE INJECTEUR Produits chimiques se présentant comme des produits de ramonage Produits de lavage pour lave-vaisselle Produits de traitement de l’eau des piscines privées Produits de traitement du bois Produits phytosanitaires pour jardiniers amateurs Psoralènes utilisés en association avec les rayonnements UV naturels ou artificiels Pyralènes dans les appareils électriques Quadricycles légers à moteur ou « voiturettes » Quads Quads (saisine judiciaire) Quads pour enfants Qualité de l’eau et de l’air dans les piscines couvertes publiques Réchaud à gaz de caravane RACLET Réchaud à gaz FLAMATABLE Réchauffement des biberons au four à micro-ondes : brûlures laryngées et pharyngées Récupérateurs de chaleur à eau Réemploi d’emballages vides de produits d’entretien Réfrigérateur ROSIÈRES Remorques de vélo pour enfants RENAULT 21 et RENAULT 25 : courts-circuits Renversement d’un meuble multi-usages « Berlioz créations » Renversement d’appareils ménagers Réservoir de carburant de la SEAT IBIZA Robot ménager BRAUN MC1 VARIO Robot ménager importé de Hong-Kong Robot ménager ROTOR Robots ménagers STECA Rocher subaquatique LA MAISON DE LA PISCINE Rodonticides : confusion avec des denrées alimentaires Sac dorsal porte-bébé BÉBÉ CONFORT Salles de remise en forme Sangles et harnais pour enfants REMOND Savon CHAT MOUSSE Scie électromagnétique SCHEFFLER Scies électromagnétiques 12/09/2001 06/04/1994 24/01/2008 12/02/2009 08/11/2000 264 265 266 267 268 269 270 271 272 273 274 275 276 277 278 279 280 281 282 283 284 285 286 287 288 289 290 291 292 293 294 295 296 297 298 299 300 301 302 116 10/12/2009 12/10/2006 16/03/2006 03/11/1993 03/12/1997 03/07/1991 03/07/2002 08/11/1989 06/01/2000 17/09/1986 17/09/1986 21/02/2008 13/09/2000 13/09/2000 14/09/2006 08/01/1997 11/10/1989 10/01/1990 11/09/1991 04/02/1987 18/04/2000 17/03/1992 17/04/2008 15/05/1991 05/11/1997 09/12/1998 08/09/1992 01/04/1987 22/07/1987 17/03/1992 05/02/1992 22/07/1987 08/01/1992 07/11/1990 15/04/2010 06/11/1991 08/01/1986 08/02/1989 08/01/1986 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 116 16/01/2014 13:42:45 NO 303 304 305 306 307 308 309 310 311 312 313 314 315 316 317 318 319 320 321 322 323 324 325 326 327 328 329 330 331 332 333 334 335 336 337 338 339 340 341 342 343 344 345 346 AVIS Sécurité des consommateurs dans les lieux commerciaux Service de location des machines et équipements de bricolage et jardinage Service des remontées mécaniques Shampooing YVES ROCHER Shampooings Siège additionnel pour poussette Siège auto pour enfants Siège de table pour enfant BABYDINER Siège transat bébé BÉBÉ CONFORT Siège transat pour bébé CHICCO Sièges de bain pour nourrissons Sièges de vélo pour enfants Sièges pliants de jardin (type transat) Skimmers de piscine Solarium UVA VERRE ET QUARTZ Sommier en fils de verre ACOR Sports à risques SUBSTI 500 des Laboratoires ABBOTT Substituts d’eau de Javel Sucettes de puériculture Sucettes de puériculture Sucettes de puériculture Suffocation ou asphyxie par inhalation ou ingestion accidentelle de petits objets pour les enfants Suffocation par des cacahuètes et autres graines comestibles SUPER-FLAMME Système de sécurité gonflable, pour véhicule automobile, dit « airbag » Systèmes d’alarme portés par des enfants Systèmes de recyclage de l’eau dans les piscines Systèmes de retenue pour enfants (sièges auto, sièges multifonctions, réhausseurs) Table en ardoise NAXOS Tables à mincir MADISE Tables à repasser Tables de cuisson vitrocéramiques Tables de ping-pong Tapis roulants de neige à vocation touristique ou sportive Télécabines de montagne Téléphones cellulaires Téléphonie mobile Températures de contact des appareils ménagers Terminaux de poche (smartphones, baladeurs numériques) Thermomètre contenu dans le jouet trousse de médecin PLAYWELL Thermomètre de bain REMOND Thermoplongeur vendu par correspondance Toboggans aquatiques DATE 15/09/2005 15/05/2008 14/01/2004 17/09/1986 14/06/1988 07/12/1988 22/07/1987 11/01/1989 08/11/1989 06/06/1990 10/10/1990 13/12/2000 07/07/1993 05/02/2003 01/07/1987 17/01/1991 17/01/1991 15/05/1991 02/07/1986 18/03/1988 04/02/1998 02/04/2003 12/05/2005 03/07/1991 08/04/1992 13/05/1992 14/04/2005 30/01/2002 10/10/2001 08/09/1992 17/03/1992 12/04/2012 10/01/1990 03/07/1996 04/11/2004 19/11/2009 30/09/1997 04/12/2002 07/02/2001 22/09/2011 03/06/1992 05/06/1991 01/07/1987 03/07/2002 Annexes (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 117 117 16/01/2014 13:42:45 NO AVIS DATE 347 348 21/09/2004 09/09/1998 352 353 354 355 356 357 358 359 360 361 362 363 Tondeuses à gazon Toxicité des thermomètres à mercure et modes alternatifs de prise de température corporelle Train jouet : mauvaise isolation de la fiche électrique Trains touristiques Traitement des bois d’aires de jeux par les CCA (oxydes de cuivres, chrome, arsenic) Trampolines à usage familial Transport d’enfants sur deux-roues motorisés en milieu urbain Trotteurs U. L. M. U. L. M. CHICKINOX (saisine judiciaire) Utilisation de la mousse urée-formol utilisée comme isolant Utilisation des lasers dans le domaine de l’esthétique Véhicules automobiles alimentés en gaz de pétrole liquéfié (GPL) Vélos à assistance électrique (VAE) Vélos jouets Vélos tout terrain (VTT) Vérandas 364 Vêtements pour enfants 16/10/2008 349 350 351 118 19/05/1988 03/07/2002 05/10/1994 14/12/2006 07/07/2011 07/09/1988 05/05/1993 05/05/1993 03/07/1985 13/06/2001 18/04/2000 20/05/2010 07/12/1988 03/11/1993 11/09/1991 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 118 16/01/2014 13:42:45 LISTE CHRONOLOGIQUE DES AVIS SUR PROJETS DE DÉCRET RENDUS DEPUIS 1985 (NON PUBLIÉS) NO AVIS DATE 1 Utilisation de la mousse urée-formol comme isolant 03/07/1985 2 Classification, emballage et étiquetage de certaines substances dangereuses 04/09/1985 3 Gommes à effacer prêtant à confusion avec des produits alimentaires 02/10/1985 4 Utilisation des solvants dans les dissolutions de caoutchouc et des colles à boyaux en vue de la prévention de la toxicomanie Amiante Textiles traités à l’oxyde de triaziridinylphosphine et au polybromobiphènyle Prévention des risques résultant de l’usage des jouets Interdiction de la vente au public des nitrites de butyle et de pentyle (poppers) Articles de puériculture Divers produits de consommation Dispositfs et modifications visant à augmenter la puissance du moteur des cyclomoteurs Poêles mobiles à pétrole lampant Prestations de service (essoreuses centrifuges et machines à laver le linge) Imitation de denrées alimentaires Équipements d’aires collectives de jeux Inserts et foyers fermés de cheminée utilisant des combustibles solides Liquides de refroidissement à base de monoéthylèneglycol (MEG) Équipements de protection individuelle pour la pratique sportive ou de loisirs Amiante Bicyclettes Allumabilité et état d’hygiène des articles de literie Comportement au feu des meubles rembourrés Basse tension Lits superposés Prévention des risques résultant de l’usage des générateurs d’aérosols Échelles, escabeaux et marchepieds Risques d’épilepsie liés à l’utilisation des jeux vidéo Équipements sportifs Prévention des risques résultant de l’usage des jouets Mise sur le marché des bateaux de plaisance Aires collectives de jeux Prévention des risques résultant de l’usage des générateurs d’aérosols Amiante Mise à disposition du public de certains appareils de bronzage utilisant des UV Amiante 05/03/1986 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 07/01/1987 06/05/1987 10/05/1989 07/06/1989 04/02/1991 03/04/1991 19/07/1991 02/10/1991 02/10/1991 06/11/1991 02/12/1992 06/01/1993 05/05/1993 02/06/1993 02/02/1994 13/07/1994 05/10/1994 05/10/1994 07/12/1994 11/01/1995 15/03/1995 26/04/1995 07/06/1995 05/07/1995 04/10/1995 10/01/1996 10/04/1996 10/04/1996 14/05/1996 03/07/1996 02/10/1996 Annexes (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 119 119 16/01/2014 13:42:45 NO AVIS DATE 36 Équipements de protection individuelle pour la pratique sportive ou de loisirs Commercialisation de certains objets ayant l’apparence d’une arme à feu Interdiction de Stephania tetrandra et d’Aristolochia fangchi Qualification professionnelle Lits superposés Prévention des risques résultant de l’usage des jouets Sièges de type chilienne Articles de literie Appareils mobiles de chauffage à combustible liquide Interopérabilité du système ferroviaire Conservation des aliments dans les réfrigérateurs Produits abrasifs agglomérés rotatifs « meuleuses » Bouées-sièges destinées aux enfants Amiante Interdiction de Stephania tetrandra et d’Aristolochia fangchi Amiante Arbres de Noël enneigés artificiellement Matériels électriques Appareils à laser sortant Colorants azoïques dans les articles en tissu et en cuir Interdictions concernant des confiseries gélifiées Appareils mobiles de chauffage à combustible liquide Tatouage avec effraction cutanée et perçage Mise sur le marché des bateaux de plaisance Retrait du champignon Tricholome Équestre Barbecues utilisant des combustibles solides Produits composés d’une confiserie et d’éléments non comestibles qui sont solidaires de celle-ci au moment de sa consommation Briquets Sécurité sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine Limitation de mise sur le marché et de l’emploi de certains phtalates dans les jouets et les articles de puériculture Mise sur le marché des bateaux de plaisance Interdiction de la vente au public des nitrites de butyle et de pentyle (poppers) Qualification professionnelle Inserts et foyers fermés de cheminée utilisant des combustibles solides Éthylotests électroniques Sécurité des matériels mis à disposition dans les laveries automatiques Buts et cages de buts Qualification professionnelle Alarmes de piscine par détection d’immersion Équipements de protection individuelle pour la pratique sportive ou de loisirs 05/02/1997 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 120 02/07/1997 02/07/1997 03/12/1997 08/04/1998 03/06/1998 07/10/1998 25/06/1999 03/02/2000 06/07/2000 08/11/2000 13/12/2000 04/07/2001 12/12/2001 15/05/2002 04/12/2002 04/12/2002 04/12/2002 04/06/2003 04/06/2003 04/02/2004 03/03/2004 02/06/2004 05/07/2004 12/05/2005 07/07/2005 06/10/2005 06/07/2006 06/07/2006 14/09/2006 12/10/2006 14/12/2006 15/02/2007 15/03/2007 05/07/2007 17/04/2008 29/05/2008 16/10/2008 12/02/2009 12/03/2009 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 120 16/01/2014 13:42:45 NO 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 AVIS DATE Information concernant l’interdiction de circulation sur les voies ouvertes au public de certains engins motorisés Prévention des risques résultant de l’usage des jouets Prévention des risques résultant de l’usage des générateurs d’aérosols Toxicovigilance Prévention des risques résultant de l’usage des jouets Cession des produits phytopharmaceutiques Sécurité des matériels mis à disposition dans les laveries automatiques Exportation de matériels de guerre (contenant de l’amiante) Appareils à laser sortant Mise à disposition du public de certains appareils de bronzage utilisant des UV 28/05/2009 Correction des erreurs matérielles, adaptation de certains intitulés et abrogation des décrets pris en application du Code de la consommation 13/12/2012 19/11/2009 14/01/2010 01/07/2010 07/10/2010 18/11/2010 18/11/2010 10/03/2011 15/03/2012 31/05/2012 Annexes (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 121 121 16/01/2014 13:42:46 LISTE ALPHABÉTIQUE DES AVIS SUR PROJETS DE DÉCRET RENDUS DEPUIS 1985 (NON PUBLIÉS) NO AVIS DATE 1 Aires collectives de jeux 10/04/1996 2 Alarmes de piscine par détection d’immersion 12/02/2009 3 Allumabilité et état d’hygiène des articles de literie 05/10/1994 Amiante Amiante Amiante Amiante Amiante Amiante Appareils à laser sortant Appareils à laser sortant Appareils mobiles de chauffage à combustible liquide Appareils mobiles de chauffage à combustible liquide Arbres de Noël enneigés artificiellement Articles de literie Articles de puériculture Barbecues utilisant des combustibles solides Basse tension Bicyclettes Bouées-sièges destinées aux enfants Briquets Buts et cages de buts Cession des produits phytopharmaceutiques Classification, emballage et étiquetage de certaines substances dangereuses Colorants azoïques dans les articles en tissu et en cuir Commercialisation de certains objets ayant l’apparence d’une arme à feu Comportement au feu des meubles rembourrés Conservation des aliments dans les réfrigérateurs Correction des erreurs matérielles, adaptation de certains intitulés et abrogation des décrets pris en application du Code de la consommation Dispositfs et modifications visant à augmenter la puissance du moteur des cyclomoteurs Divers produits de consommation Échelles, escabeaux et marchepieds Équipements d’aires collectives de jeux Équipements de protection individuelle pour la pratique sportive ou de loisirs Équipements de protection individuelle pour la pratique sportive ou de loisirs Équipements de protection individuelle pour la pratique sportive ou de loisirs 07/01/1987 02/02/1994 14/05/1996 02/10/1996 12/12/2001 04/12/2002 04/06/2003 15/03/2012 03/02/2000 03/03/2004 04/12/2002 25/06/1999 04/02/1991 07/07/2005 07/12/1994 13/07/1994 04/07/2001 06/07/2006 29/05/2008 18/11/2010 04/09/1985 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 122 04/06/2003 02/07/1997 05/10/1994 08/11/2000 13/12/2012 19/07/1991 03/04/1991 26/04/1995 02/12/1992 05/02/1997 02/06/1993 12/03/2009 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 122 16/01/2014 13:42:46 NO AVIS 37 38 39 40 41 42 Équipements sportifs Éthylotests électroniques Exportation de matériels de guerre (contenant de l’amiante) Gommes à effacer prêtant à confusion avec des produits alimentaires Imitation de denrées alimentaires Information concernant l’interdiction de circulation sur les voies ouvertes au public de certains engins motorisés Inserts et foyers fermés de cheminée utilisant des combustibles solides Inserts et foyers fermés de cheminée utilisant des combustibles solides Interdiction de la vente au public des nitrites de butyle et de pentyle (poppers) Interdiction de la vente au public des nitrites de butyle et de pentyle (poppers) Interdiction de Stephania tetrandra et d’Aristolochia fangchi Interdiction de Stephania tetrandra et d’Aristolochia fangchi Interdictions concernant des confiseries gélifiées Interopérabilité du système ferroviaire Limitation de mise sur le marché et de l’emploi de certains phtalates dans les jouets et les articles de puériculture Liquides de refroidissement à base de monoéthylèneglycol (MEG) Lits superposés Lits superposés Matériels électriques Mise à disposition du public de certains appareils de bronzage utilisant des UV Mise à disposition du public de certains appareils de bronzage utilisant des UV Mise sur le marché des bateaux de plaisance Mise sur le marché des bateaux de plaisance Mise sur le marché des bateaux de plaisance Poêles mobiles à pétrole lampant Prestations de service (essoreuses centrifuges et machines à laver le linge) Prévention des risques résultant de l’usage des générateurs d’aérosols Prévention des risques résultant de l’usage des générateurs d’aérosols Prévention des risques résultant de l’usage des générateurs d’aérosols Prévention des risques résultant de l’usage des jouets Prévention des risques résultant de l’usage des jouets Prévention des risques résultant de l’usage des jouets Prévention des risques résultant de l’usage des jouets Prévention des risques résultant de l’usage des jouets Produits abrasifs agglomérés rotatifs « meuleuses » Produits composés d’une confiserie et d’éléments non comestibles qui sont solidaires de celle-ci au moment de sa consommation Qualification professionnelle Qualification professionnelle Qualification professionnelle 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 DATE 05/07/1995 05/07/2007 10/03/2011 02/10/1985 06/11/1991 28/05/2009 06/01/1993 15/03/2007 07/06/1989 14/12/2006 15/05/2002 02/07/1997 04/02/2004 06/07/2000 14/09/2006 05/05/1993 11/01/1995 08/04/1998 04/12/2002 31/05/2012 03/07/1996 10/01/1996 05/07/2004 12/10/2006 02/10/1991 02/10/1991 15/03/1995 10/04/1996 14/01/2010 10/05/1989 04/10/1995 03/06/1998 19/11/2009 07/10/2010 13/12/2000 06/10/2005 03/12/1997 15/02/2007 16/10/2008 Annexes (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 123 123 16/01/2014 13:42:46 NO AVIS 76 77 78 79 80 81 82 83 Retrait du champignon Tricholome Équestre Risques d’épilepsie liés à l’utilisation des jeux vidéo Sécurité des matériels mis à disposition dans les laveries automatiques Sécurité des matériels mis à disposition dans les laveries automatiques Sécurité sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine Sièges de type chilienne Tatouage avec effraction cutanée et perçage Textiles traités à l’oxyde de triaziridinylphosphine et au polybromobiphènyle Toxicovigilance Utilisation de la mousse urée-formol comme isolant 12/05/2005 07/06/1995 17/04/2008 18/11/2010 06/07/2006 07/10/1998 02/06/2004 06/05/1987 Utilisation des solvants dans les dissolutions de caoutchouc et des colles à boyaux en vue de la prévention de la toxicomanie 05/03/1986 84 85 86 124 DATE 01/07/2010 03/07/1985 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 124 16/01/2014 13:42:46 Liste des sigles AFNOR ANEC Association française de normalisation Association européenne pour la promotion et la participation des consommateurs à la normalisation ANSI/SVIA American National Standards Institute/The Specialty Vehicle Institute of America (Institut américain de normalisation/Institut américain des véhicules spéciaux) APS Activités physiques et sportives ARPP Autorité de régulation professionnelle de la publicité BNBA Bureau de normalisation du bois et de l’ameublement BNITH Bureau de normalisation de l’industrie textile et de l’habillement BNTB Bureau de normalisation des techniques du bâtiment BPJEPS Brevet professionnel jeunesse éducation physique et sportive BPJEPS AA Brevet professionnel jeunesse éducation physique et sportive activités aquatiques CCRF Concurrence, consommation et répression des fraudes CE Conformité européenne CEN Comité européen de normalisation CNAMTS Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés CNOM Conseil national de l’ordre des médecins CNC Conseil national de la consommation CSTB Centre scientifique et technique du bâtiment DAAF Détecteur avertisseur autonome de fumée DAS Débit d’absorption spécifique DGALN Direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature DGCCRF Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes DGS Direction générale des sports EPI Équipement de protection individuelle EUROSAFE Association européenne pour la prévention des blessures et la promotion de la sécurité FESUM Fédération européenne des services d’urgences de la main FMB Fédération des magasins de bricolage et de l’aménagement de la maison HCSP Haut conseil de santé publique IGF Inspection générale des finances Annexes (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 125 125 16/01/2014 13:42:46 INC INPES INSERM ISO Institut national de la consommation Institut national de prévention et d’éducation pour la santé Institut national de la santé et de la recherche médicale International Organization for Standardization (Organisation internationale de normalisation) JORF Journal officiel de la République française JOUE Journal officiel de l’Union européenne JDP Jury de déontologie publicitaire LNE Laboratoire national de métrologie et d’essais MEDDTL Ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du logement OIV Opération interministérielle vacances PAH Parcours acrobatiques en hauteur PDF Portable Document Format (Format de document portable) PROSAFE Product Safety Enforcement Forum of Europe (Forum pour l’application de la sécurité des produits européens) PVC Polychlorure de vinyle RPG Règlement de police général RPP Règlement de police particulier STRMTG Service technique des remontées mécaniques et des transports guidés SNTF Syndicat national des téléphériques de France SMS Short Message System (Système de message court) TACTICS Tools to Address Childhood Trauma, Injury and Children’s Safety (Outils de prévention permettant d’améliorer la sécurité des enfants) TNT Télévision numérique terrestre VAE Vélo à assistance électrique 126 COMMISSION DE LA SÉCURITÉ DES CONSOMMATEURS (CSC) RAPPORT ANNUEL 2012 IV.indd 126 16/01/2014 13:42:46