à fleur de peau - Association Française pour la Recherche sur l
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À FLEUR DE PEAU Eté 2005 Une association à votre écoute Association Française pour la Recherche sur l’Hidrosadénite. 772, Avenue du Professeur Louis Ravas – 34080 Montpellier – France http://www.afrh.fr Sommaire LE MOT DE LA PRESIDENTE 2 LES ACTIONS DE VOS DELEGUES 3 Journée de Nez Rouges Jean-François FORESTIER : Emmanuelle CHENIN 4 Rencontres amicales de Lorraine Emmanuelle CHENIN 5 Rencontres amicales dans le Sud Jean-Jacques DEBATISSE L’histoire d’un article. Quoi de neuf dans le sud-est ? 8 Nouvelles de Bourges Christel Vincent Marie-France Bru-Daprés 11 10 11 DES IDEES, DES PROJETS... OU EN SOMMES-NOUS? 12 La souscription en vue de publication dans un journal Contre la loi du silence, écoutez notre révolte! Maladie de Verneuil 12 Le polar de l’AFRH 13 PARIS, SAMEDI 21 MAI 2005 : 6EME ASSEMBLEE GENERALE 18 DES AMIS A QUI PARLER 19 1/ Sur MSN, Yahoo, AIM ou Skype 19 2/ Par courrier 19 3/ Par téléphone 20 Vos Contacts régionaux 20 ET POUR FINIR... 21 A Fleur de Peau Le mot de la Présidente Que vous soyez malade, parent d’un malade ou professionnel de santé, nous travaillons pour vous. Voici la fin de l’été pour vous tous, habitants de l’hémisphère Nord. Ici, dans l’hémisphère Sud, nous sortons au contraire de l’Hiver, mais un hiver aux températures encore fort acceptables, puisqu’elle avoisinent tout de même les 26°C !... Depuis notre dernier bulletin de printemps, nous avons eu la joie pour beaucoup d’entre nous de nous retrouver sur Paris, le 21 Mai, à l’occasion de la 6ème Assemblée Générale de l’AFRH. D’autres se sont encore revus à l’occasion des 10 ans des Nez Rouges !... Vous découvrirez les impressions de nos amis présents ce jour-là, et vivrez cette fête comme si vous aviez été avec eux !... Encore une petite nouveauté dans ce bulletin…. Vous découvrirez un polar issu tout droit des délires de quelques uns d’entre nous sur le forum de l’AFRH. Vous pourrez désormais suivre les aventures trépidantes de ses héros dans chaque bulletin !... Et comme toujours, découvrez la chronique de vos délégués, ainsi que les dernières faits de votre association. Bonne lecture et Bonne rentrée... Bien amicalement, Marie-France Bru-Daprés Présidente Fondatrice de l'A.F.R.H. Vous souhaitez, vous aussi, recevoir votre bulletin sous la forme d’un cdrom ? Contacter notre secrétaire Marie-Claire Guilleret. 2 A Fleur de Peau Les actions de vos délégués Depuis notre dernière Assemblée générale, plusieurs nouveaux délégués sont venus rejoindre nos rangs. Apprenez à les découvrir au travers de leur présentation. Pour la Suisse : Carolle ALLEVATO Bonjour à toutes et tous, Je m’appelle Carolle ALLEVATO, j’ai 41 ans et j’habite Genève en Suisse. Je suis atteinte de la maladie de Verneuil depuis 1988, année de la naissance de mon fils Mathieu. Ma première crise est apparue lors de ma grossesse. C’est à ce moment que la course aux médecins a commencé pour moi. Comme beaucoup d’entre nous, j’ai erré de généralistes en dermatologues, sans oublier les chirurgiens, pendant de nombreuses années. Traitements antibiotiques, incisions de lésions purulentes,etc, etc… Mais jamais aucun diagnostic ! En janvier 2000, en plein état de dépression nerveuse et presque à bout de force, un sursaut d’énergie me fit changer de médecin généraliste. Et là, un véritable miracle eut lieu pour moi. Pour la première fois depuis 12 ans, j’entendais parler de la maladie de Verneuil. Je n’étais plus folle, j’étais bien atteinte d’une « vraie » maladie. Ce médecin généraliste m’a expliqué avec beaucoup de patience les grandes lignes de la maladie et m’a immédiatement dirigée vers une chirurgiennedermatologue. Là, je fis la rencontre d’une femme médecin exceptionnelle, connaissant parfaitement nos souffrances et ce fut le début d’un long combat à deux. J’ai été diagnostiquée au stade 3 de la maladie et j’ai à ce jour subi plus d’une trentaine d’interventions chirurgicales. En 2002, je découvrais le site et la liste de l’AFRH. J’ai mis beaucoup de temps à m’investir car je suis plutôt d’un caractère réservé. Après m’être rendue compte à quel point il était important de pouvoir dialoguer pour un malade, j’ai pensé qu’il était important que chez moi, en Suisse, il y ait également une antenne de notre association. J’ai donc décidé de me présenter comme déléguée pour la Suisse et j’ai été élue lors de la dernière A.G. en mai 2005. J’espère ainsi pouvoir contribuer à faire un petit peu avancer les choses dans mon pays. Madame Carolle ALLEVATO Déléguée pour la Suisse 45, route de Suisse 1290 Genève / Suisse Tél : +4122 779 43 25 ou +4176 304 31 63 3 A Fleur de Peau Journée de Nez Rouges Jean-François FORESTIER : Les impressions sur l'opération "les 10 ans des Nez Rouges" de samedi à chaud (bah si...... encore un peu.... et puis, c'est rien de le dire aujourd'hui à Paris....) Céline (amie de Manu, adhérente AFRH, hors forum) s'est vite proposée pour participer à cette journée, il y a quelques temps déjà... Donc, comme convenu, on s'appelle avec Céline vendredi soir pour reboucler notre RDV de samedi matin, le stock de plaquettes (et non de nez !), etc, etc... nous parlons de Manu, Céline, mine de rien fait comme si on n'était pas prêt de la revoir de par chez nous...... Manu trop occupée, etc..... tu parles Charles ! Samedi matin, appel de Céline sur son portable, OK tout va bien elle se gare dans le quartier où je vis. 5 minutes après, je descends pour accueillir Céline à l'entrée de l'immeuble (50 000 codes à faire, un peu chiant...) et là.... devinez quelle bouille je vois à côté de celle de Céline : la bouille de Manu ! quelle émotion, j'avais pas du tout, mais du tout, envisagé ça.... GENIAL Départ pour les Halles, Sylvie m'appelle, elle est déjà sur place, arrivée au lieu "L" vers 11h00, nous retrouvons Sylvie et faisons connaissance. Installation du stand AFRH, affiches, plaquettes, etc.... puis visite de Karine, malade depuis 15 ans mais inconnue de l'AFRH et du forum. Puis visite de Gabriel, inconnu de l'AFRH et du forum (Gabriel a RDV avec le Pr Revuz le 13 juillet.... à suivre....). Pause pique-nique tous ensemble sauf Gabriel qui nous a laissé en fin de matinée. Et puis, arrivée de Tiffaine (Viviane) en début d'après-midi avec une amie. Hélène J. arrivera peu de temps après, et donc, on a passé toute l'après-midi tous ensemble, c'est à dire à huit, du jamais vu pour moi avant.... quel bonheur Pascal, un de mes amis, se joint à nous vers 16h00.... mais que de monde, que de monde.... on en redemande ! J'ai mis les photos prises par Tiffaine et Céline, sur une galerie perso (Jeff), vous pourrez y voir le stand AFRH et la marraine de cette opération.... Je tiens à remercier encore, encore et encore Sylvie, Karine, Gabriel, Tiffaine, Hélène d'être venu(e)s nous tenir compagnie et, bien sûr, Céline et Manu d'avoir ensemble manigancé, une fois de plus ! ! ! Bonne journée à vous et à bientôt ! Jean-François FORESTIER Délégué Ile de France 51, Rue des Vignoles 75020 PARIS Tél. : 01.40.09.10.82 ou 06.84.17.64.42 [email protected] Emmanuelle CHENIN Je vous campe le décor : Le rassemblement des associations a eu lieu sur l'une des nombreuses jolies places de Paris, près des Halles. Au début de la journée, nous avons fait connaissance avec Sylvie venue nous rejoindre, puis de Karine, quelque peu "stressée" par l'annonce récente du diagnostic de la MV. Quelques représentants des autres associations font le tour du propriétaire : on papote, on se félicite, on s'échange des plaquettes... Le soleil était là et nous nous sommes confortablement installés. L'avantage d'être plusieurs, c'est d'abord de pouvoir répondre à 4 A Fleur de Peau plusieurs personnes à la fois, et de pouvoir se restaurer par groupe, sans laisser le stand à l'abandon. Au retour de la pause de 13h, damned ! Un orchestre de jazz est venu s'installer à notre gauche. J'aimais bien le jazz... avant ! :: J'avoue que quelques heures du même morceau, semble t-il, on souhaite que ça s'arrête ! Ah ouf, le jazz prend congé, on respire et on peut baisser d'un ton. C'est à ce moment que nous sommes envahis par une bande de... de... jeunes gens, les uns en kilt (sans rien dessous, j'ai vu ! ), les autres en treillis, les autres en manteau fermé jusqu'en haut. J'ai même vu une fille chaussée de moon boots ! Remarquez, il faisait un peu juste : au moins 40° sous le soleil parisien. C'est à ce moment que les Gothiques sont arrivés, tout de noir (et bleu, un peu) vêtus ! Des filles avec des maquillages psychédéliques, des chauves-souris, tout droit sorties d'un manga ! J'oubliais ! On a pas échappé aux skateboarders avec le jean ceinturé sous les fesses, juste histoire de faire voir que leur caleçon n'est pas du tout assorti avec le reste. J'allais presque oublier que le bruit me donne la migraine quand les Tambours du Bronx ont commencé une oeuvre percutante à notre droite. Mon sac posé sur mes genoux s'est mis à vibrer en rythme, mais mon téléphone n'y était pour rien, juste les tambours ma brave dame... Emmanuelle CHENIN, Coordinatrice adjointe, Déléguée pour la région Alsace-Lorraine 222 rue St Martin 54200 BRULEY Tél. : 06 17 38 25 77 ou 08 71 24 32 55 [email protected] Rencontres amicales de Lorraine Emmanuelle CHENIN Afin de faire connaissance avec les malades qui m’entourent, j’ai lancé l’invitation sur le forum et par téléphone, et voici le récit de cette mémorable journée : Mon amie Céline est passée me chercher samedi matin chez moi, le temps était superbe, une belle journée s'annonce. Autoroute, direction Nancy centre ville, la gare, le café Excelsior, déco Art Nouveau, des peintures sur verre de Gruber, tout ce que j'aime. Corinne (alias coco) est là, déjà arrivée de Colmar par le train de 9h07. Clotilde (alias papillon de nuit) est là elle aussi. Elle est de Lunéville, à 25 km de Nancy, tout comme Nicole qui nous rejoint très vite. La discussion bat son plein, la MV, la médecine, l'homéopathie, l'AFRH, quand Aurore (de Metz) arrive elle aussi au rendez-vous. Il est 11H passées, l'heure de rejoindre la salle que la Ville de Nancy m'a mise à disposition pour ma petite réunion. Les 2 voitures se suivent, on arrive rapidement, on découvre la salle sympa mais il fait beau : on s'installe dehors pour continuer de papoter. Les sujets de discussion ne manquent pas, les questions non plus. Nous échangeons nos expériences et notre vécu de malades. Vers midi, mon mobile sonne, Pierre (alias Piero) et Jacinthe (alias Chocofleurette) sont arrivés !!! Seules 2 minutes de voiture nous séparent ! Nicole, Corinne, Clotilde, Aurore, Céline et moi décidons de profiter de l'occasion pour passer prendre du "Macdo". On n’a pas envie de se noyer dans la foule du samedi après midi qui fait patiemment la queue pour manger dans le brouhaha. La salle est entourée d'un petit jardin et on est si bien sous le soleil lorrain !!! Céline démarre comme une flèche, je me demande quelle mouche la pique ? 5 A Fleur de Peau Elle a si faim que ça ??? A son bord, Corinne et Clotilde seront servies les premières... Plus calmement, à bord de la voiture d'Aurore, Nicole et moi apprécions la rencontre. Arrivée sur le parking du Macdo. C'est le point de rendez-vous décidé avec Piero et Jacinthe. En passant tout près d'eux, je leur adresse un p’tit signe de la main. Ils sont beaux !!! Il ne nous reste plus qu'à nous garer pour enfin faire connaissance. Je les embrasse : on se connaît depuis toujours... Je me retourne, comme si quelqu'un d'autre... mais... non ??? c'est pas vrai, je dois rêver .... ??? Mon Jeff !!!! Il est là, il se cache derrière un buisson, je laisse tomber mon sac pour lui tomber dans les bras, je suis H-E-U-R-E-U-S-E ! Mais et la Croatie, l'atterrissage réussi, tout ça ? Un complot !!! Je remarque alors que j'ai dû ameuter toute la Lorraine et surtout affoler les nombreux clients qui mangent en terrasse. Une dame que je ne connais pas et qui pousse un landau est arrêtée, figée, et elle rie de nous voir rire, tout le monde est content. Ce sont des moments bénis, des moments d'exception, ceux qui font les magnifiques souvenirs, ceux qui cèlent les amitiés, les vraies. Merci encore à tous ceux qui ont comploté dans mon dos pour "m'offrir" ce pur moment de bonheur : Céline (qui n'a pas hésité à accuser sa maman de la harceler au téléphone alors qu'il s'agissait de Jeff ou Piero !), Piero, Jacinthe, et pis toi mon Jeff, merci d'être venu. Pour un peu je remercierais presque la MV... Bref, à peine remise de mes émotions, Jeff, Piero, Jacinthe, Céline, Corinne, Clotilde, Aurore, Nicole et moi, nous réinstallons dans notre petit paradis baigné de soleil pour partager un repas, pas gastronomique, mais aucune importance pour une fois, notre attention est ailleurs... C'est au tour de Victor de nous rejoindre. Il vient de la Meuse et a lu l'article sur la MV et moi paru le jeudi 22 septembre (article ci-dessous). Victor a 48 ans, il est malade depuis de nombreuses années et nous livre son témoignage. Il décide de rejoindre l'AFRH et bientôt le forum, dès qu'il aura le Net. Merci Victor. C'est au tour de Sophie d'arriver, elle, son mari et leur petit ange : Inès. Une nouvelle fois nous nous présentons avant d'écouter son témoignage très touchant. Sophie est à l'image d'un certain nombre d'entre nous : touchée dans sa vie quotidienne et familiale, elle a le sourire de celles et ceux qui supportent la MV depuis de nombreuses années sans avoir perdu l'espoir d'aller mieux, un jour. Très franchement, des rencontres comme celle que nous avons vécue samedi donne vraiment l'envie d'en faire plus, ensemble, et de se serrer les coudes pour trouver des solutions. Mais la journée est loin d'être finie ! Après le départ de Nicole, partie faire la fête au Luxembourg avec son gentil mari venu la retrouver parmi nous, de Clotilde, partie assister à un concert à Amnéville, et de Victor, nous sommes tous descendus boire un pot sur la place Stan. Le soleil décline et incendie les magnifiques façades de l'Hôtel de Ville, du Grand Théâtre de Nancy et du Grand Hôtel de la Reine. Le bon roi Stan nous couve de son regard protecteur pendant que nous profitons de cette fin d'après-midi tous ensemble. Piero et Jacinthe s'éclipsent pour une petite promenade dans la vieille ville, et Jeff, Céline et moi nous adonnons à notre passe-temps favori : dire du mal des passants ! Mon JJ aurait-il eu raison de me demander de surveiller mon Piero et sa Pierrette (Jacinthe) ? Ils ne reviennent pas et nos verres sont vides... personne sur le mobile de Piero, ni sur celui de Jacinthe... pfffff... et tout à coup ils sont là, devant moi, le sourire large et amusé aux lèvres : ils déposent dans mes bras un immense panier-cadeau rempli de victuailles de luxe, de bon vin, de chocolat, de fruits secs, de fines confitures et de miel doré... ils sont tous fous. Encore un complot de mes invités : je suis radieuse ! Quand tout va bien, tout va bien, vous l'avez déjà remarqué ? Alors il est temps pour nous tous de rejoindre ma maison... Pendant que l'équipe passait la journée à Nancy, un lutin oeuvrait à distance pour que tout se passe bien : Fabrice, mon mari. Mon Fafa, lui aussi comploteur, sait qu'il faut ajouter le couvert de Jeff, sait qu'il faut un couchage de plus. Il nous attend tranquillement, après avoir fabriqué de ses mains 3 desserts. Mon Fafa ! La soirée se déroule tranquillement entre papotages, bouffe et clopes, un peu à boire mais très raisonnablement. Aurore nous quitte 6 A Fleur de Peau pour rejoindre Metz. On rit beaucoup ! On finit par aller se coucher, il est près de 3h du matin... Mon Fafa est debout le premier, comme d'habitude, Jeff le suit de près, je fais un effort pour ne pas être la dernière, Jacinthe nous rejoint, puis Corinne, et enfin mon ami Piero ouvre les paupières, il est 10h30. On commence un magistral petit-déjeuner : café, brioche, pain grillé, beurre frais et confiture, hummm la bonne odeur ! Et on recommence à discuter, c'est fou tout ce qu'on peut se raconter, parler de tout et de rien. Piero et Jacinthe sont les premiers à nous quitter, ils repartent vers Reims. Jeff et moi raccompagnons Corinne à la gare de Nancy d'où elle part pour Colmar. Céline arrive à 15h... et on passe à table ! Le déjeuner se déroule calmement, nous ne sommes plus que 4. Céline et Jeff finissent par reprendre la nationale qui les conduit vers Paris. Il est 16h30... Le week-end est terminé, la fatigue est là mais aussi le sentiment d'avoir passé deux jours exceptionnels. Merci à tous ceux qui ont participé, merci de votre présence et de votre gentillesse, j'espère que nous recommencerons. La suite prévue de ce week-end ? Et bien c'est déjà un rendez-vous chez le Prof Revuz pour certaines d'entre nous. Car, après en avoir discuté longuement, nous avons décidé de nous y rendre ensemble ! C'est ainsi que le 17 octobre prochain, Nicole, Corinne, Sophie et moi avons rendez-vous à Mondor à 10h, 10h20, 10h40 et 11h. Il nous faudra partir de chez moi à 6h du mat', presque comme en colo ! Mais ceci fera l'objet d'un autre récit... Emmanuelle CHENIN, Coordinatrice adjointe, Déléguée pour la région Alsace-Lorraine 222 rue St Martin 54200 BRULEY Tél. : 06 17 38 25 77 ou 08 71 24 32 55 [email protected] 7 A Fleur de Peau Rencontres amicales dans le Sud Jean-Jacques DEBATISSE L’histoire d’un article. Dès que j’ai eu connaissance du nom de ma maladie, j’ai eu tendance à garder tout cela pour moi, à n’en parler qu’à un petit nombre de personnes, comme si cette maladie était honteuse. Puis, petit à petit, l’idée à germer de faire passer un article sur un quotidien régional. 8 A Fleur de Peau Pourquoi ? La raison majeure était que d’autres malades puissent se découvrir à travers l’article. La deuxième raison était de faire connaître la maladie. Mais je me posais la question de savoir si j’allais parler de moi ou si l’article resterait anonyme. C’est par hasard que je me suis trouvé en présence d’Eva, une journaliste de Nice Matin, que je connaissais depuis de longue date à titre professionnel. Je lui ai parlé de la maladie de Verneuil et de mon idée d’article. Elle a tout de suite été intéressée. Je lui ai transmis dans la foulée le dossier de presse et quelques documents pour qu’elle puisse obtenir l’autorisation du rédacteur en chef. Première satisfaction quand Eva me contacte pour un rendez-vous. L’entretien durera une bonne heure et d’entrée Eva me pose la question de savoir sous quelle forme nous allons faire cet article. Je suis pour l’anonymat, elle est pour le témoignage. Sa persuasion l’emportera ! Ma petite journaliste a été attentive à mon récit et ses questions étaient toujours d’une grande sensibilité. Elle me promit de faire passer l’article en première page du magazine santé qui est diffusé sur Nice Matin, Var Matin et sur la Corse. Deuxième satisfaction. Ce fut ensuite l’attente de la parution, et enfin le dimanche 23 mai 2004, j’ai pu lire cet article que vous connaissez tous. Quels ont été les impacts et les conséquences. La première grande émotion fut de parler à mes enfants de la maladie et vous vous souvenez de la haine qui m’a animé ensuite. Dès mon retour au bureau le lundi matin l’atmosphère autour de moi avait quelque peu changée. Certains m’ont salué de loin (on ne sait jamais, c’est peut-être contagieux) d’autres sont venus me saluer, ont commencé à m’encourager et à me poser des questions. La plupart m’ont félicité de mon courage pour avoir fait cet article. D’autres m’ont reproché de m’être mis en avant. C’était un choix et je l’assume. A titre personnel les conséquences furent multiples. Les parents, les amis, les collègues ont appris la nouvelle par la presse et certains s’en sont offusqués. J’avais, dès le début de la connaissance de ma maladie, informé mon entourage professionnel très proche. Ma garde rapprochée faisait bloc autour de moi quand j’étais malade. Le plus merveilleux c’est que l’information n’a jamais transpiré. Aujourd’hui beaucoup s’inquiètent au quotidien de ma santé et j’informe un plus largement quand je suis malade. Le médecin chef de la médecine professionnelle, qui est l’épouse de mon grand patron, me convoque régulièrement pour faire un bilan et nous échangeons des renseignements sur la MV. Petite anecdote, mon Chef m’a commandé au printemps dernier une voiture de service climatisée pour éviter que je transpire trop. Conséquence : En plus de la MV j’ai des rhumes à répétition ! Mais c’était quand même très gentil. Quels ont été les impacts externes, difficile à mesurer, mais j’ai quelques indicateurs. Tout d’abord les médecins du cabinet médical que je fréquente, ont beaucoup parlé de la MV. Je le sais parce que la secrétaire est une copine. Ma relation avec ces quatre médecins à changer ; c’est eux qui sont à l’écoute maintenant 9 A Fleur de Peau Ensuite j’ai consulté un urologue environ 4 mois après la parution de l’article et je lui ai dit que j’étais malade de la MV et, oh surprise, il m’a parlé de l’article. Il s’était ensuite un peu plus renseigné sur cette maladie. Ma déception vient du fait, qu’à ma connaissance, aucun malade n’est venu rejoindre l’AFRH suite à la parution de l’article. C’est un échec et il faudra en tirer les conséquences. Enfin, pour terminer ce petit article, une des réflexions qui m’a le plus interpellé vient de mon épouse qui m’a dit « heureusement que tu as 56 ans et que tu es fonctionnaire, sinon pour retrouver du travail après un article pareil ….. » A méditer ! Quoi de neuf dans le sud-est ? En fait assez peu d’évènements sont venus perturbés le chant des cigales. Pascale nous a fait un joli bébé en fin d’année 2004, Patricia est venue nous rejoindre à l’AG, Aimée a eu quelques soucis et Vivi n’est plus amoureuse. Certaines sont venues nous rendre visite, comme Elise avec qui nous avons pris un petit déjeuner les pieds dans l’eau, ou comme Malo qui a eu droit à un chevalier servant de choix pendant toute une journée. Pas de petite bouffe avec mes deux PP, à cause du bébé de Pascale, mais promis on recommence bientôt et cette fois avec d’autres malades. Et puis il y a les petits nouveaux qui se sont manifestés auprès de moi et qui, pour des raisons inconnues, sont encore dans l’ombre. Je maintiens le contact et j’espère qu’ils adhèrerons bientôt à l’Association. Enfin pour terminer il y a mon projet d’exposition de peinture que j’espérais organiser pour cette fin d’année mais qui se fera vraisemblablement en juin 2006. Pour ceux qui n’ont pas suivi ce projet voici quelques éléments : L’idée est de réunir autour de moi des amis et collègues artistes afin d’organiser une grande exposition au profit de notre l’Association. J’ai déjà bien avancé sur le projet en prenant contact avec quelques uns de mes amis, qui ont bien sur répondu présents, et en faisant faire un article dans le journal interne de la mairie (2 400 employés) pour un appel aux artistes communaux. J’ai également contacté Eva, la journaliste qui a fait mon article sur la MV, qui m’assurera un bon article dans Nice Matin. Je voudrais également faire déplacer FR 3. Ce sera plus difficile mais je pense y arriver. La galerie qui accueillera nos œuvres se nomme « les bains douches » et se situe dans les remparts, dont la construction remonte à Vauban, face au port d’Antibes. Un regret ; le peu de temps dont je dispose pour l’association. Mais les choses risquent de changer au début de l’année 2006 …….. Chuutttttt c’est un scoop ! Jean-Jacques DEBATISSE Délégué pour la région PACA 1434 chemin des plaines 06370 MOUANS-SARTOUX Tél. 04 93 75 77 85 [email protected] 10 A Fleur de Peau Nouvelles de Bourges Christel Vincent C’est avec grand plaisir que je m’adresse à vous, à travers notre bulletin. Je tiens à vous informer que je reprends actuellement une activité professionnelle et comme mon travail se trouve à 70 Kms de mon domicile vous comprendrez qu’il m’est très difficile de trouver le temps pour envisager d’organiser une manifestation pour le moment. Les actions entreprises avec le collectif « Handicap- Loisirs » de la ville de Bourges sont actuellement suspendues. Pour le moment, les heures de réunions fixées par le collectif, ne conviennent pas avec mon emploi du temps. Je reste cependant en contact avec Monsieur Jean-Pierre Milliard, Maire Adjoint destiné aux personnes handicapées de la ville de Bourges, afin d’être alertée dès qu’une manifestation susceptible de faire participer l’ AFRH sera mise en place. Je tiens à préciser que je reste disponible et joignable par tous les malades qui souhaitent avoir des renseignements. A très bientôt. Christel Vincent Déléguée AFRH pour la région Centre 6 A rue du Pré Doulet - 18000 BOURGES 02.48.24.84.36 [email protected] Nouveau déménagement à la Réunion Marie-France Bru-Daprés Un propriétaire qui débaille sa maison pour la revendre, et voilà la petite famille BRU contrainte une fois de plus, à refaire ses cartons et déménager… Depuis le 16 Août, nous avons donc une nouvelle adresse (que vous trouverez ci-dessous). Évidemment, tout ceci prend du temps et de l’énergie. Ceux d’entre vous qui ont déjà vécu cette expérience comprendront facilement… Le plus gros soucis dans cette histoire, c’est que la ligne téléphonique de notre nouvelle habitation état totalement hors d’usage. Il a malheureusement fallu retirer un nouveau câble, ce qui a demandé de gros travaux et ... du temps. Plus d’un mois sans téléphone, et l’Internet qui marchait à peine quelques secondes toutes les demi-heures !... Pas facile dans ces conditions de travailler efficacement, et de répondre à vos appels. Nous présentons donc toutes nos excuses à ceux qui auront vainement tenté de nous joindre durant cette période. Heureusement, aujourd’hui tout marche bien à nouveau… A ce sujet, permettez-moi de vous proposer une petite astuce pour me téléphoner moins cher de chez vous. Composez d’abord le numéro suivant : 0821 61 48 48 Suivez les instructions, composez mon numéro : 02 62 53 41 63, et vous ne paierez alors que 0,09 € TTC par minute. Vous trouverez toutes les infos sur ce service, qui vous permet d’appeler partout dans monde, et à des tarifs défiant toute concurrence sur : http://www.no-limit-telecom.com Marie-France et Marc-Antoine Bru-Daprés Présidente Fondatrice, déléguée pour l'île de la Réunion et Trésorier 38 rue Debussy - 97438 SAINTE MARIE Tél. 02 62 53 41 63 [email protected] [email protected] 11 A Fleur de Peau Des idées, des projets... Où en sommes-nous? La souscription en vue de publication dans un journal Deux textes ont été retenus, le premier vise à interpeller le monde des médias, des groupes pharmaceutiques, des politiciens... Le second est un appel au public, afin de permettre à des malades qui s’ignoreraient de prendre contact avec notre association. Pour mémoire, voici ces deux textes : Contre la loi du silence, écoutez notre révolte! Nous, malades, atteints de la Maladie. Nous, malades atteints de la Maladie de Verneuil encore connue sous le nom d’Hidrosadénite, avons tous ensemble décidé de changer le cours des choses ! Puisque aucun média n’a daigné jusque-là répondre à ce que nous pensions être une légitime attente de votre droit à l’information, nous nous sommes tous mobilisés pour collecter les fonds nécessaires à la rédaction de cet article ! Voilà 151 ans que cette maladie souffre d’une terrible négligence de recherche, de considération, de reconnaissance du handicap qu’elle entraîne ! 1% de la population en serait pourtant atteint, avec un pic pouvant atteindre 4% chez les moins de 25 ans. Quoique pouvant se déclarer à n’importe quel âge, cette maladie débute souvent à la puberté, et touche aussi bien les hommes que les femmes. Aucun traitement ne s’avère efficace à ce jour, et tout ce qu’on propose aux malades qui en sont atteints, ce sont de multiples chirurgies lourdes et souvent mutilantes. Jusqu’à quand devons-nous accepter de voir nos vies chamboulées par la maladie sans même avoir le droit de réagir ? Les enfants atteints de cette maladie vaudraient-ils moins que les autres enfants malades ? Faut-il obligatoirement que le handicap se voit pour susciter de l’intérêt ? Nous sommes scandalisés de voir que la vie de millions de personnes dans le monde soit ainsi remisée, sous prétexte qu’il ne s’agisse pas d’une maladie médiatique ! Même s’il est vrai qu’il n’est pas facile d’évoquer une maladie atteignant les parties les plus intimes du corps, cette difficulté, c’est nous malades, en premier lieu, qui devons déjà apprendre à la gérer. Aussi, lorsque nous avons enfin réussi à faire cette démarche, offrez nous au moins le droit d’ en parler ! Donnez-nous une chance de soutenir l’équipe médicale qui se bat à nos côtés. Laissez-nous vous exposer leurs projets, aidez-nous à organiser et médiatiser nos manifestations dont le seul but est de collecter des fonds pour la recherche. Laissez-nous espérer pouvoir un jour avoir des enfants, sans crainte de leur transmettre notre maladie. Depuis 4 ans, nous multiplions pourtant les démarches auprès des autorités. Comme cette pétition directement remise au Ministère de la Santé, et co-signée par les plus grands noms de la médecine... Nous avons sollicité nos élus qui ont, par deux fois, évoqué notre combat à l’Assemblée Nationale. Nous avons sollicité l’aide de nos grands groupes pharmaceutiques..., mais en vain. 12 A Fleur de Peau Alors vous, Messieurs les responsables de l’information, montrez l’exemple, montrez que nous sommes un pays où chaque malade peut encore espérer se faire entendre. Donnez nous le droit de nous exprimer publiquement, dans vos journaux, sur vos chaînes télévisées, sur vos antennes de radio. Invitez-nous, nous répondrons présents ! Maladie de Verneuil Vous avez des “boutons” à répétition sous les bras, au niveau de l’aine, dans la région génitale ? Vous avez pris toutes sortes de traitements, mais ils reviennent? On vous a opéré pour les enlever, mais d’autres sont apparus? Vous ne savez pas ce que vous avez ?... Et si comme des millions d’autres personnes au monde vous étiez atteints de la Maladie de Verneuil, encore connue sous le nom d’hidrosadénite ???? Pour plus d’information, contactez l’Association Française pour la Recherche sur l’Hidrosadénite (AFRH) - 772, Avenue du Professeur Louis Ravas – 34080 - Montpellier http://www.afrh.fr Le polar de l’AFRH Comment est née cette idée ? Notre ami Jean-Jacques nous a tout simplement lancé un défi sur notre forum : écrire à plusieurs mains une histoire selon ce fil conducteur : « Sylvia, 35 ans, mariée, 2 enfants, signe particulier la MV. Le reste à vous de l'inventer. » Manu fut la première a se lancer dans l’aventure, et à poser les premières pierres de notre édifice !... C’est ainsi que sont nés les personnages, au fil du temps et selon l’inspiration de chaque auteur. Le texte que vous découvrirez ci-dessous apparaît sous différentes couleurs. A chacune d’entre elle correspond une plume différente, mais à chaque couleur ne correspond qu’un seul auteur… Alors qui a écrit quoi ? A vous de jouer les détectives, sachant que les auteurs sont : MarieLaure, Sylvie, Carolle, Manu, Marie-Paule, et Marie-France . Maintenant, si cette co-écriture vous tente aussi, pourquoi ne pas venir nous rejoindre sur le forum ?... Sylvia, jolie brunette aux yeux clairs repose son livre, le dernier roman à la mode acheté la veille dans une librairie de la rue Saint-André. Assise sur son canapé préféré, elle regarde ses enfants, Gabriel 6 ans et Manon 4 ans, jouer à l'ombre du grand saule. A 35 ans, Sylvia a tout pour être heureuse : des enfants en bonne santé, son mari Paul qu'elle a rencontré chez des amis communs, un métier qu'elle adore : elle est décoratrice et explore des régions entières à la recherche d'objets rares et originaux. Sylvia soupire, regarde l'heure, se lève et se prépare à sortir. De la salle de bain, elle entend les enfants rire avec leur grand-mère, Marie-Jeanne, la mère de Paul venue les garder. Sylvia est très étonnée d'avoir trouvé une place de parking libre à une heure de pointe. Du coup, elle a un peu d'avance sur l'heure de son rendez-vous. Elle prend le temps de regarder les vitrines, de se promener jusqu'à l'adresse qu'elle a notée dans son agenda. Arrivée tranquillement, elle pousse la grande porte vitrée et se retrouve dans un immense et luxueux hall d'entrée. Des yeux, elle cherche l'élément qui lui manque pour choisir la bonne porte, très vite elle lit : Michel MAILLARD Dermatologue Sylvia sonne, pousse la porte et s'installe dans la salle d'attente, armée de patience et de son roman, elle plonge à nouveau dans sa lecture. "J'ai le temps, pense-t-elle, de dévorer mon encas", et elle sort une magnifique banane de son sac. Tout en mâchant machinalement elle regarde autour d'elle. Sylvia remarque un 13 A Fleur de Peau beau jeune homme très intéressé semble-t-il par le numéro de décembre 2003 de Femme Actuelle. "TESTER VOTRE CONJOINT EN 20 QUESTIONS" : c'est ce que propose le magazine en question. Elle observe le jeune homme du coin de l'oeil. Quel conjoint ferait-il ? Il n'arriverait sans doute pas à la cheville de son Paul ! Soudain la porte s'ouvre : - Mme Cardone, appelle le médecin. Sylvia pénétre dans le cabinet du Dr Maillard avec une vague appréhension. Son amie Marianne lui a conseillé ce médecin, réputé pour sa grande compétence et le montant exorbitant de ses honoraires. L'inquiétude de Sylvia est générée par le devoir de montrer à cet homme qu'elle ne connait pas ce qu'elle cache depuis si longtemps à tout son entourage. - Bonjour Madame, asseyez-vous. Le médecin l'invite d'un geste élégant à prendre place sur l'un des deux fauteuils, moelleux et confortables, placés de l'autre côté de l'imposant bureau Art Nouveau. Il s'installe à son tour en face de Sylvia qu'il regarde avec intérêt. D'un sourire, il l'encourage à lui raconter l'objet de sa visite. Sylvia se lance : " Y aurait-il une poubelle? C’est pour ma peau de banane." Le spécialiste bougonne, encore une qui va lui tenir la jambe:"Là!" Sylvia se déplace jusqu'à la corbeille rose fluo puis se rassois dans le siège moelleux; cette fois elle décide d'aller droit au but: "Incongrue cette poubelle" se dit-elle. Mais elle n'y prête finalement que peu d'attention. Libérée de sa peau de banane, elle commence : - Je suis venue vous voir sur les conseils de mon amie Marianne Dupuy. Depuis de nombreuses années, je souffre très régulièrement d'une sorte de gros boutons... Elle s'interrompt brusquement car on frappe énergiquement à la porte. Le médecin qui l'écoutait avec une grande attention ne cache pas sa mauvaise humeur d'être ainsi dérangé au milieu d'une consultation et se lève pour accueillir l'intrus. Par la porte entrouverte, Sylvia peut se rendre immédiatement compte que le dérangement va durer : il s'agit de la police. L'inspecteur, un homme entre deux âges et entre deux lessives, si l'on en croit l'état de sa chemise jadis blanche, brandit un papier : "perquisition monsieur Maillard". Puis, il se retourne vers Sylvia qui tente de ne faire plus qu'un sur son fauteuil et rajuste le haut de son corsage qu'elle avait commencé à déboutonner. "Ah ah, je vois que vous êtes en bonne compagnie" lance le pachyderme assermenté vers le Docteur Maillard. "Ma p'tite dame, nom prénom âge et qualité" C'était juste le temps nécessaire au dermatologue ; d'un bond, il sauta sur son bureau, un rictus épouvantable aux lèvres Là, la jeune Sylvia, complètement tétanisée par l'angoisse répond au policier toute tremblotante : " Je m'appelle Sylvia Cardone, j'ai 35 ans, je suis mariée et j'ai deux petits garçons. Je suis décoratrice de profession." Le policier ne se souciant pas une minute du médecin toujours debout sur le bureau, questionne froidement Sylvia sur les raisons de sa présence au cabinet. Sylvia est incapable de lui répondre, bien trop honteuse pour se confier à cet homme. D'ailleurs, à cet instant, elle est perdue dans ses pensées : " que m'arrive-t-il ? Et si je ne pouvais pas rentrer à la maison ? Que deviendraient mon Paul et mes deux petits ? Marie-Jeanne, la grand-mère ? Non, impossible, elle est vraiment trop… … agée pour s'occuper à présent d'une famille entière ! Sylvia se réajuste, prend ses affaires, son sac, et se plante devant l'agent de police en tenue lui barrant la porte : - Mais enfin, de quel droit... ? Je dois rentrer chez moi, je n'ai rien à voir avec ce qui se passe ici ! - Personne ne sortira d'ici, il y a meurtre et nous devons perquisitionner l'endroit, dit le commissaire au teint glauque. Je suis le commissaire René Guyot de la PJ ! - Qui est mort ? - Oui qui ? Le Docteur et Sylvia échangent un regard surpris et catastrophé. - Ce matin, un appel anonyme nous a mis sur la piste d'un homicide qui a eu lieu tout près d'ici. Il s'agit d'une journaliste de presse, une de ces bonnes femmes qui mettent leur nez partout ! Elle signe ses papiers du nom de Marianne Dupuy. Nous avons retrouvé son 14 A Fleur de Peau corps troué de 3 balles, dans l'entrée de son appartement. Elle tenait dans sa main un papier sur lequel était inscrit le nom et l'adresse du Docteur Maillard. Nous sommes venus direct... La pièce tourne de plus en plus vite et Sylvia n'entend plus les explications de ce commissaire sortit d'un mauvais polard. Elle ne peut que penser à Marianne, son amie d'enfance. Marianne dont la vie trépidante venait apparemment de s'arrêter net. Marianne...Que de souvenirs dans la tête de Sylvia à ce moment précis. Elles avaient eu dans leur enfance la passion commune des singes, Marianne en avait fait son métier et avait parcouru le monde pour étudier le comportement simiesque. Sylvia, elle, n'avait gardé de cette passion que sa consommation immodérée pour les bananes. Et 3 balles, pourquoi 3? Sylvia se remémora alors une conversation qu'elle avait eu deux jours plus tôt avec son amie, alors qu’elles étaient toutes deux parties prendre un verre dans un de ces pianos-bars à l'ambiance feutrée. Sylvia, çà fait combien de temps qu’on est amies ? Sylvia plissa les yeux, but une gorgée de son scotch “on the rocks” et répondit : -Depuis le primaire..., vingt-cinq, trente ans peut-être. Mariane regarda autour d’elle dans le bar, marmonna quelque chose puis plongea son regard dans celui de Sylvia. -Depuis tout ce temps-là, qu’est-ce qu’on connaît, réellement, l’une de l’autre ? -De quoi tu parles Marianne ? Tu parles que je te connais ! Tu es une super journaliste, tu excelles sur tout ce qui touche les singes et t’es super nulle au bowling. Tu regardes toujours les mêmes vieux westerns pourris. Ton mariage bat de l’aile, mais vous êtes toujours ensemble. T’as de l’argent mais jamais un sou en poche, et t’aurais besoin d’aller un peu plus souvent chez le coiffeur... Sylvia riait de bon coeur en dressant ainsi le tableau de sa meilleure amie. Mais Marianne, elle, ne riait pas du tout... -Non, ce n’est pas ça du tout que je veux dire. Ça c’est ce que tu vois là, mais pas là, répondit Marianne, en tapotant un doigt contre sa tempe. -Mais qu’est-ce que tu racontes ? Qu’est-ce que t’es en train d’essayer de me dire ? Sylvia ne riait plus. Marianne semblait préoccupée, nerveuse même. Marianne se retourna, fit signe au barman, et commanda une nouvelle tournée. Elle ajouta en baissant les yeux: - Il y a des choses qu’on croit savoir, mais en fait on ne sait rien. Il y a des choses que j’ignore sur moi-même, alors comment toi, tu pourrais connaître ces choses ? -Mais de quoi parles-tu, au juste ?... de tes angoisses, de problèmes de fric, de sexe, hein, de quoi ? Elle fit de nouveau face à Sylvia. -Je parle de la vie. De la mienne. De la tienne. De celle de n’importe qui. Le barman revint avec les boissons. Marianne descendit son whisky-coca d’une gorgée. -Tirons-nous, c’est nul ici. -Ok, dit Sylvia, ok !... Elles se disputèrent l’addition quelques minutes. Puis Marianne finit par dire, "D’accord, tu veux la payer ?", et elle passa la note à Sylvia. -Madame Cardonne !! L’inspecteur hurlait contre son oreille, la tirant brutalement de sa rêverie. -Madame Cardonne, pourquoi ne me répondez-vous pas ? -Pardon, que disiez-vous ? -Ben voyons, et en plus faut que je répète, grommela l'inspecteur. L’homme dégageait une haleine fétide. Il était mal rasé, et son after-shave bon marché ne parvenait même pas à couvrir l’acre odeur de transpiration. -Excusez-moi, je ne me sens pas très bien. Chancelante, Sylvia se laissa tomber dans le fauteuil qu’elle occupait quelques instants auparavant. Le médecin était descendu de sa table est commençait à lui prendre le pouls, quand l’inspecteur intervint en le repoussant brutalement. -Ne la touchez pas ! Je vous rappelle que nous sommes là pour perquisitionner votre cabinet ! -Et moi je vous rappelle que je suis médecin et que cette femme a besoin de soins... Faites votre travail inspecteur, et laissez-moi donc faire le mien ! 15 A Fleur de Peau Le médecin avait parlé calmement mais fermement. L’inspecteur relâcha alors la pression qu’il exerçait sur son bras, et accepta de le laisser s’occuper de Sylvia. -Respirez doucement, calmement. Je suis désolée Madame Cardonne ! Je ne comprends vraiment rien à ce qui se passe. Puis, se tournant vers l’inspecteur qui se tenait debout derrière lui, le Dr Michel Maillard enchaîna: -Inspecteur, vous dites avoir retrouvé mon nom et mon adresse inscrits sur un papier que tenait une femme assassinée ! C’est quoi cette histoire ? Quel est son nom déjà ? -Marianne Dupuy ! Elle s’appelait Marianne Dupuy, martela l’inspecteur. Alors çà vous dit quelque chose ? -Marianne Dupuy répéta le médecin l’air pensif.. Non çà ne me dit rien... Sylvia sursauta. Comment çà ne lui dit rien ? C’était Marianne elle même qui avait indiqué ce Dermatologue à Sylvia, justement deux jours auparavant lors de cette étrange conversation qu’elles avaient eue ensemble. Elle le lui avait présenté comme un homme charmant. Elle avait récemment fait la connaissance, lors d’un dîner scientifique sur la recherche génétique sur le singe appliquée à l’homme. Marianne devait couvrir l’événement, et s’était particulièrement intéressée à cet homme dont les travaux semblaient très prometteurs. Pourquoi prétendait-il alors ne pas la connaître ? Marianne s’apprêtait à lui poser la question, quand elle croisa les yeux du médecin qui la transperçaient de leur bleu d’acier. Sa main s’était en même temps légèrement resserrée sur le poignet de Sylvia. Sylvia comprit qu’elle devait garder le silence... Se relevant lentement, le médecin fit alors face à l'inspecteur. -Puis-je voir votre mandat de perquisition ? -Oh ne vous inquiétez pas, tout est en règle. Tenez, le voici ! Alors que le médecin commençait à prendre connaissance du papier que venait de lui tendre l'inspecteur, ce dernier ordonna aux cinq autres policiers présents dans la salle de commencer leur fouille. Les hommes enfilèrent des gants de caoutchouc, identiques à ceux que portent les chirurgiens... Sylvia connaissait bien ces gants. Elle était devenue familière des salles d'opération depuis que cette satanée maladie avait fait irruption dans sa vie plusieurs années auparavant. Une fois de plus, Verneuil l'avait entraînée dans la poisse. Sans Verneuil, elle ne se serait jamais trouvée dans ce cabinet médical... -Docteur, où sont les clés de ce secrétaire ? -Dans le tiroir de mon bureau. Un policier ouvrit un a un les tiroirs et en retira un trousseau de clés qu'il tendit à l'inspecteur. C'est alors que Sylvia aperçût le porte-clés en argent. Il représentait un étrange symbole qu'elle avait déjà vu au cours de ses études d'histoire de l'Art. C'était un très vieux symbole, mais Sylvia n'arrivait plus à se souvenir d'où il venait. En revanche, ce dont elle était certaine, c'est qu'il était celui d'une très ancienne secte secrète... Pourquoi diantre ce médecin était-il en possession d'un tel objet? Sylvia tenta de rassembler ses souvenirs en un éclair: la forme oblongue... percée de deux trous en son centre... et ...recouverte de petits éclats de pierres rouges... -"Hum, songea-t-elle, il faudra que je retrouve le livre "Et vite... Faisant tourner la clé dans la serrure centrale de l'élégant secrétaire, l'inspecteur découvrit une série de tiroirs. Il les ouvrit consciencieusement uns à uns, et en retira d'épais dossiers qu'il glissa dans le carton que lui tendait l'un de ses adjoints. -Inspecteur, les dossiers que vous saisissez sont confidentiels, s'insurgea le médecin. Il s'agit des dossiers de mes patients. Vous ne pouvez y toucher. Ils sont couverts par le secret médical... -Ce mandat m'autorise à saisir de tous les documents se trouvant à votre cabinet, Docteur ! Vérifiez vous-même... -C'est impossible ! Je veux appeler mon avocat. -Votre avocat ? Si vous y tenez... Faites donc Docteur ! Le cabinet du médecin était devenu une véritable fourmilière. Les policiers mettaient en sac ou en carton tout ce qui leur semblait intéressant. En un instant, l'élégant cabinet était devenu un monstrueux chantier où tout était sans dessus dessous. 16 A Fleur de Peau Revenant vers Sylvia, restée prostrée dans son fauteuil, l'inspecteur lui demanda : -Alors Madame, vous sentez-vous mieux à présent ? -Pas vraiment Inspecteur. -Bon écoutez ma petite dame, vous allez laisser vos coordonnées à l'un mes adjoints, et vous pourrez rentrer chez vous. Nous vous contacterons pour vous entendre un peu plus tard au commissariat. Puis se retournant vers un jeune homme qui s'affairait à vider le contenu de la poubelle rose fluo dans un sac, l'inspecteur lui dit : -Jeannot, occupe-toi de cette dame. Prends ses coordonnées et reconduis-la ensuite à l'extérieur. -OK Patron, répondit le jeune homme qui tendit le sac à l'un de ses collègues. Le sac étant transparent, Sylvia y aperçut sa peau de banane. Ce spectacle incongru la fit sourire, lui redonnant miraculeusement un peu de force. Dans quelques instants, ce cauchemar s'arrêterait, et elle pourrait enfin rentrer chez elle. Pendant que Sylvia répondait aux questions du policier, elle ne pouvait s'empêcher d'entendre le Dr Mailard en conversation avec son avocat. Aucune angoisse ne semblait perceptible dans le ton de sa voix. -Allo, Jacques ? C'est Michel ! J'ai besoin de toi ici, peux-tu venir immédiatement ?... La police... Oui, ils saisissent tout à mon cabinet... Non, non, ne t'inquiète pas... Je t'attends, je t'expliquerai sur place ! Raccrochant l'appareil, le Dr Maillard lança un nouveau regard entendu à Sylvia. Il semblait si calme, si sûr de lui... Comment peut-on rester aussi serein dans une telle situation ? Sylvia que la moindre contrariété, le moindre changement de planning mettait dans tous ses états, était partagée entre admiration et inquiétude devant un tel flegme. Alors qu'elle s'apprêtait à descendre l'escalier, Sylvia s'entendit hélée par l'inspecteur. -Madame Cardonne, connaissez-vous le Dr Maillard depuis longtemps? -Non Inspecteur, c'est la première fois que je viens chez lui. -Bien... L'inspecteur disparut aussi vite qu'il avait surgit. Sylvia n'attendit pas qu'il revienne, et accéléra le pas. De nouveau dans la rue, l'air frais la réveilla comme une douche froide. Sa voiture n'était pas très loin. Elle ouvrit donc son sac pour y récupérer les clés. C'est alors qu'elle sentit un objet qu'elle ne connaissait pas. En le sortant elle découvrit une toute petite boîte. C'était une sorte de petite boîte à pilules, magnifiquement ciselée. Elle semblait être en argent, et elle reconnu sur le dessus le fameux symbole qu'elle avait déjà vu sur le porteclés. Machinalement Sylvia leva la tête vers l'étage du cabinet du Dr Maillard. Il se tenait là, debout, derrière la fenêtre. Il lui fit un signe de la tête et disparut aussitôt... Sylvia était là, plantée sur le trottoir, l'étrange petite boîte entre les mains. Comment étaitelle arrivée dans son sac ? Comment le Dr Maillard avait -il réussi à l'y glisser, et surtout pourquoi la lui avait-il remise ? Les questions se bousculaient dans sa tête. Elle glissa rapidement la boîte dans la poche de sa veste, et tel un enfant coupable regarda rapidement autour d'elle pour voir si quelqu'un l'avait vue. Tout semblait calme. Les gens allaient et venaient comme à leur habitude, à un millier de lieux de se douter de ce que vivait la jeune femme. Installée dans sa voiture, Sylvia reprit l'objet insolite, et l'ouvrit. A l'intérieur, se trouvait une sorte de pièce de monnaie, percée en son centre. Elle semblait vraiment très ancienne... Ce n'est pas le bon endroit pour étudier la provenance de cet objet, elle serait plus confortablement installée chez elle, à l'abri des regards et rassurée de revoir enfin toute sa petite famille Mais il fallait rentrer, faire tout ce trajet et allait-elle pouvoir conduire sans mettre sa vie en danger ? Après quelques minutes d'hésitation, Sylvia décide que oui même si les évènements de la matinée l'avaient beaucoup perturbée et fatiguée, même si elle risquait de ne pas réussir à fixer son attention sur sa conduite mais trouver un taxi libre relevait du sport de combat dans ce quartier chic ! Sans attendre davantage, certaine que Paul et Marie-Jeanne devaient être inquiets à présent, Sylvia démarre la petite voiture et se joint à la file des automobilistes nerveux. 17 A Fleur de Peau Marianne... comment une telle tragédie avait-elle pu se produire ? Par qui avait-elle été supprimée ? Qui gênait-elle à ce point là ? Marianne était une investigatrice sans scrupule et sans crainte bien sûr, mais elle la connaissait bien : "Marianne n'aurait jamais fait de mal à qui que ce soit !". L'attitude du Dr Maillard l'avait énormément mise mal à l'aise. Elle éprouvait de la méfiance envers cet homme qui cherchait à cacher quelque chose et qui, sans rien lui demander, avait fait d'elle sa complice. La circulation est dense à cette heure, Sylvia se faufile avec l'impression qu'elle ne parviendra jamais à rentrer. Dans son rétroviseur, Sylvia ne remarque pas qu'un motard la suit. Il slalome entre les véhicules afin de se tenir toujours à la même distance de la petite voiture rouge. Bien que très préoccupée, Marianne ressent encore la douleur lancinante qu'elle connait bien et qui lui rappelle le but de sa visite du matin. Sans la maladie de Verneuil, elle ne serait pas venue en ville. A cette heure, elle serait tranquillement en compagnie de Paul et de ses enfants. Instinctivement, elle passe sa main sous son sein droit, malgré les compresses, son soutien gorge et son chemisier, elle sent encore les lésions de MV. Curieuse maladie pour laquelle elle avait dû abandonner sa première carrière et son premier amour. À suivre…. PARIS, Samedi 21 Mai 2005 : 6ème Assemblée Générale Vous avez normalement déjà du recevoir le compte-rendu de cette journée lors de l’envoi de notre dernier bulletin. Ce fut cette année encore une fort belle journée de rencontre et de retrouvailles. Nous étions moins nombreux que l’année passée, ce qui nous permis de faire de cette occasion, une excellente journée de présentation et de débat. Quatre cassettes ont été tournées afin de nous permettre de garder un souvenir de tout ce qui a été dit durant cette AG. Nous espérons en faire un DVD qui permettra à tous ceux d’entre vous qui n’avez pas pu faire le déplacement sur Paris ce jour-là d’y assister malgré tout, à posteriori. En attendant sa réalisation et mise sous presse, sachez que vous pouvez déjà découvrir quelques photos de cette journée sur le site suivant : http://afleurdepeau.afrh.fr En ce qui concerne l’Assemblée Générale de 2006, il est fort probable qu’elle se tienne en province. Nous n’avons pas encore arrêté de lieu précis, mais dès que nous serons fixé, nous vous le ferons bien évidemment savoir. 18 A Fleur de Peau Des amis à qui parler La liste se rallonge encore et encore grâce à vous. Merci ! 1/ Sur MSN, Yahoo, AIM ou Skype Nom Prénom MarieFrance B-D. Anne L Françoi sLG Hélène O MarieClaire G MSN Yahoo AIM (Ichat) SKYPE [email protected] Mariefrance974@yaho o.fr MarieFranceBr u famillebru974 anne_lambermont@hotma il.com [email protected] [email protected] helene_francia@yahoo. es [email protected] Yahoo , MSN et AIM sont de petits logiciels de t'chat téléchargeables gratuitement sur Internet aux adresses suivantes : Yahoo : http://telecharger.01net.com/windows/Internet/communautes/fiches/7580.html MSN : http://telecharger.01net.com/windows/Internet/communication/fiches/310.html AOL : http://telecharger.01net.com/windows/Internet/communication/fiches/889.html SKYPE est aussi un logiciel téléchargeable gratuitement sur Internet qui vous permettra, quant à lui, de téléphoner gratuitement n'importe où dans le monde en quelques minutes, et quelque soit votre situation géographique. Téléchargez le à l'adresse suivante : Pour PC : http://telecharger.01net.com/windows/Internet/communication/fiches/27115.html Pour Mac : http://www.skype.com/products/skype/macosx/ 2/ Par courrier Dpt 74 Nom JACQUET Prénom Cathy 91 RAGER Patricia 91 DESALME Stéphanie 25 BOULANGER Laurence 32 BOSLE Fabienne 19 Adresse 904, Avenue des Alpages 74310 LES HOUCHES 10, Rue de l'Avenir 91200 ATHIS MONS Allée du Grand Cèdre Bâtiment C – Appt. 8 91160 BALLAINVILLIERS 22, Rue du Mont 25480 PIREY Avenue de Gascogne 32380 SAINT CLAR A Fleur de Peau 28 MARECHAL Marie-Claude 64 GEMAIN-BARROS Marie-Hélène 33 GERMON Marie-Hélène 33 BORDENAVE Sandrine 39 EPAILLY Marie-Madeleine 6, rue Haie Bergère 28500 MEZIERES EN DROUAIS Résidence La Palisse - Bât. A3 Avenue du 21 Juin 1940 64100 BAYONNE 85, Rue de Peycamin 33170 GRADIGNAN 9, Avenue de la Gare –Appt 16 33200 BORDEAUX 15, Rue du Bois 39600 MONTMALIN 3/ Par téléphone Département 15 91 91 32 Nom SAUNIER RAGER DESALME BOSLE Prénom Patrice Patricia Stéphanie Fabienne 28 MARECHAL Marie-Claude 64 GEMAINBARROS GERMON BORDENAVE EPAILLY Marie-Hélène Numéro 06 03 45 14 10 01 69 84 78 61 06 24 88 14 33 05 62 66 39 50 06 74 50 85 59 02 37 43 80 39 06 12 80 11 85 05 59 15 13 83 Marie-Hélène Sandrine Marie-Madeleine 05 56 89 42 71 05 56 97 64 91 03 84 37 42 28 33 33 39 Vos Contacts régionaux Belgique Suisse Ile de la Réunion Alsace-Lorraine LAMBERMONT Anne Kalenbergstraat, 27 Bte 3B- 1700 DILBEEK ALLEVATO Carolle 45, route de Suisse 1290 GENEVE BRU Marie-France 38, rue Debussy 97438 STE MARIE Tel : +322 569 8165 RIVIERE Fabienne 21C, Résidence Ylang-Ylang Rue de la Digue 97400 ST DENIS CHENIN Emmanuelle 222, rue St Martin 54200 BRULEY Tél. 02 62 41 74 30 Jean-Claude OERTHEL 8, Rue du château 68720 Zillisheim Tél. 03 69 77 50 14 20 Tél. 004122 779 43 25 Tél. 02 62 53 41 63 Tél. 06 17 38 25 77 A Fleur de Peau Aquitaine Centre Ile de France Midi-Pyrénées Provence-Alpes-Côte d’Azur Région Nord DEBATS Jean-Gérard et Séverine 30, rue de l'Eglise 54150 MAIRY-MAINVILLE GERMON Marie-Hélène 85, Rue de Peycamin 33170 GRADIGNAN GUILLERET Marie-Claire 11, Rue de l'Acacia 18300 VINON Tél. 03 82 21 71 09 Tél. 05 56 89 42 71 Tél. 02 48 79 20 67 VINCENT Christel 6 A, Rue du Pré Doulet 18000 BOURGES FORESTIER Jean-François 51, rue des Vignoles 75020 PARIS SARRAT-BENAZETH 20, Rue Victor Hugo 81990 PUYGOUZON DEBATISSE Jean-Jacques 1434 Chemin des Plaines 06370 MOUANS-SARTOUX DENY Marie-Paule 65, Digue du Canal 59400 CAMBRAI Tél. 02 48 24 84 36 OLIVIER Alain et Sylviane 155, Rue Léon Blum 59283 RAIMBEAUCOURT Tél. 03 27 80 08 37 Tél. 01.40.09.10.82 Tél. 05 63 38 07 66 Tél. 04 93 75 77 85 Tél. 03 27 81 72 99 Et pour finir... Pour continuer à recevoir cette lettre, n'oubliez pas de rester à jour de vos cotisations !... Pour recevoir notre lettre de diffusion en version électronique, communiquez-nous votre adresse email. Pour faire part de vos problèmes, nous faire des commentaires ou des suggestions, ou nous soumettre un article: Marie-France Bru-Daprés, Marie-Claire Guilleret, Anne Lambermont, Jean-Claude Oerthel, Emmanuelle Chenin. 21